Relâchement de la lutte contre l'immigration clandestine

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> ARGU FLASH < 11 juin 2013

RELÂCHEMENT DE LA LUTTE CONTRE L’IMMIGRATION CLANDESTINE 1°) La lutte contre l’immigration illégale s’est fortement relâchée avec François Hollande. Selon l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), les infractions à la législation sur les étrangers ont chuté de 38,4% depuis mai 2012. Comme les flux d’immigration n’ont pas décru, cela signifie que les services de la Police Nationale et de la Gendarmerie sont moins mobilisés contre l’immigration clandestine. C’est manifestement le fait d’un choix politique. Manuel Valls a multiplié les mesures visant à ouvrir les vannes de l’immigration : arrêt des placements en centres de rétention administrative pour les familles de clandestins ; suppression de la franchise de 30 € pour bénéficier de l’aide médicale d’Etat ; baisse de plus de 50% du coût d’un visa pour obtenir un titre de séjour ; assouplissement des critères de naturalisation... Depuis la circulaire du 28 novembre 2012, 5 ans de présence en France suffisent pour être régularisé si l’on est parent d’un enfant scolarisé depuis trois ans. Ce temps de présence est réduit à 3 ans pour les sans-papiers ayant travaillé pendant 24 mois. 2°) Nos réponses : il faut réduire l'immigration légale et lutter contre l'immigration clandestine. Ce qui est en jeu, c’est notre capacité d’accueil dans des conditions favorables à l’intégration (emploi, logement, éducation) et la capacité des populations immigrés à s’assimiler en s’appropriant notre langue, nos valeurs, notre culture. Il faut créer des places supplémentaires dans les centres de rétention administrative (CRA) et allonger la durée de rétention à 2 mois (au lieu de 45 jours). Les CRA reçoivent les étrangers qui font l'objet d'une procédure d'éloignement avant qu’ils ne quittent la France. Il existe 2000 places dans ces structures. Près d’1/5ème des procédures d’éloignement ne sont pas menées à terme en raison d’un manque de places. Pour rendre effective les décisions d’éloignement, il faut créer 500 places en CRA. Par ailleurs, la durée de rétention administrative est limitée à 45 jours. Au-delà, si la personne n’a pas été expulsée, elle peut quitter le CRA et échapper aux autorités. Il faut allonger la durée de rétention à 2 mois, ce qui nous approche de la moyenne européenne. Il faut la fin du droit du sol pour les personnes nées de parents séjournant illégalement en France et refuser tout titre de séjour pour une personne entrée illégalement sur notre territoire, sauf cas humanitaire exceptionnel. La France ne doit pas régulariser les

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personnes qui demeurent illégalement sur le territoire national. C’est une question de justice par rapport aux immigrés qui respectent les règles. Il faut conditionner les prestations sociales au respect des obligations scolaires et de celles des Contrats d’Accueil et d’Intégration. Pour que les immigrants s’approprient les valeurs et lois de la République, nous devons faire respecter les obligations scolaires et les règles qu’ils ont acceptées en venant en France. En cas de non-respect de ces règles, nous proposons d’arrêter le versement de toutes les prestations sociales. Le non-respect des clauses du Contrat d’accueil et d’intégration doit conduire à une abrogation de la carte de séjour ou à son non renouvellement.

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