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Le grand trafiquant Chacha enfin sous les verrous
L’un des plus grands trafiquants de drogue à Tanger a été interpellé par les éléments de la sûreté nationale, dans un restaurant près de l’hôpital Mohammed VI au quartier de Dar Mouigna. Surnommé «CHACHA», le mis en cause était activement recherché par la police depuis 4 ans. Plusieurs mandats d’arrêts nationaux et internationaux étaient lancés contre lui du fait qu’il impliqué dans plusieurs affaires, notamment de trafic de drogue à l’intérieur comme à l’extérieur du royaume.
Arrestation d’un pharmacientrafiquant de drogue La police préfectorale de Tanger a fait une prise peu commune, samedi 9 janvier courant, en interpellant un pharmacien d’officine impliqué dans un triste réseau de trafic de drogue, notamment des comprimés psychotropes de type « ecstasy » qu’il fournissait à une bande criminelle démantelée en septembre dernier, dont trois membres arrêtés étaient en possession de 13.950 comprimés psychotropes destinés au marché noir. Déjà recherché depuis un certain temps, ce scientifique mis en cause, 50 ans, aurait aussi des antécédents judiciaires dans des affaires d’escroquerie et de falsification. La même affaire a révélé que 36.463 comprimés ont été saisis à Nador ayant conduit à l’arrestation de 8 suspects dans à Oujda et Berkane, dont une jeune fille et deux agents de police, un brigadier
et un gardien de la paix. Le même samedi 9 janvier, il a été également procédé à la saisie, au point de passage de Bab Sebta, de 15 kg de chira (résine de cannabis) dissimulés dans le réservoir d’un véhicule léger immatriculé
DIVERS
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Trois escrocs du « Samaoui » tabassés par la foule
Ils étaient trois et ils ont choisi la rue du Mexique à Tanger, une artère commerçante qui grouille le soir de marchands et de clients fréquentant les différentes galeries marchandes. Ces trois individus venus d’autres cieux se sont mis dans l’a tête d’arnaquer des personnes, notamment des femmes, par la méthode dite « Samaoui » qui consiste à déconcentrer et décontenancer leurs victimes, les amenant à leur remettre docilement argent et bijoux. Cependant, dans la soirée de mercredi dernier, le manège de ces filous n’a pas échappé à un groupe de promeneurs qui ont intercepté les trois individus en flagrant délit d’escroquerie. Pris à parti par la foule, ils ont été chaudement tabassés au point que l’un d’eux a été conduit à l’hôpital par des policiers arrivés à la rescousse. Les deux autres filous ont été conduits au commissariat de police.
aux Pays-Bas. Selon les premiers éléments de l’enquête, le conducteur de la voiture, un Marocain résidant aux Pays-Bas, tentait de faire passer la drogue via le préside occupé de Sebta.
le trafic de drogue, les services sécuritaires de Tanger ont saisi, en 2015, vingt-trois tonnes de chira. Les plus grandes quantités de drogue ont été saisies aux points de passage du port de Tanger-Med. Si la criminalité sous toutes ses formes est déplorable, on ne peut
passer sous silence les efforts entrepris par la police préfectorale pour lutter contre le crime. Mais l’on se rend à l’évidence quand on sait que les moyens humains et matériels utilisés sont nettement insuffisants par rapport aux besoins d’une métropole devenue tentaculaire.
Arrestation d’un faux colonel-arnaqueur La gendarmerie royale de Tanger vient de mettre fin aux activités illicites d’un individu se faisant passer pour un colonel des renseignements militaires pour arnaquer ses victimes dont un chef d’entreprise de la zone franche de Tanger. L’arnaqueur a été interpellé à son domicile situé à Hay El Irfane au quartier Boukhalf. Les investigations ont établi que
JEUX
Une fillette enlève son petit frère
Criminalité effrayante et moyens insuffisants Quelque 58.000 personnes ont été interpellées par les services de la police préfectorale de Tanger, en 2015, contre 39.000 en 2014. Dans le cadre de ces interpellations, plus de 4.000 armes blanches ont été saisies, dont une multitude d’épées et coutelas,. Ces chiffres qui donnent froid au dos, démontrent que la criminalité à Tanger est effrayante et impose plusieurs questions sur la situation sécuritaire dans la ville, sachant que le nombre de personnes interpellées en 2015 est supérieur de presque 20.000 par rapport à 2014. Les personnes interpellées étaient poursuivies pour vol sous menace d’arme blanche, coups et blessures et trafic de drogue. Dans le domaine de la lutte contre
TANGER PRATIQUE
l’intéressé aurait effectivement arnaqué l’entrepreneur précité, un ingénieur de 39 ans, patron d’une société dans la zone industrielle de Tanger à qui il réclamait des indemnités pour de soi-disant années travaillées au sein de son usine, justifiant ses prétentions avec de faux documents. L’arnaqueur aurait poussé les choses jusqu’à menacer de mort sa victime.
Etrange histoire que celle de cette fillette de 12 ans qui, voulant se venger de sa mère, suite à une punition qu’elle lui avait infligée, a monté un scénario digne des films de troisième série. Cela s’est passé mercredi 6 janvier, lorsque la fillette a quitté la maison familiale avec son petit frère de 8 ans dont elle a confié la garde à des proches, demeurant non loin dans le quartier de Bir Chaïri, à Benimakada, avant de téléphoner à sa mère en déguisant sa voix, se faidant passer pour un kidnappeur exigeant de sa mère une rançon de 50.000 dirhams pour la libération de ses deux enfants, c’est-à-dire elle et son frère. Bouleversée, la maman s’est immédiatement dirigée vers un poste de police de la zone de Beni Mekada, pour déclarer l’enlèvement de ses deux enfants par des inconnus qui exigent une rançon. Mis en alerte maximale, des policiers sont parvenus, en mois de 24 heures, à localiser la maison où se trouvaient les deux enfants, après avoir identifié la provenance du coup de téléphone passé par la fillette. Et, à leur grande surprise, ils ont découvert que la maison où se trouvaient les deux enfants appartenait à des proches de la mère. Soumise à interrogatoire, la fillette a rapidement avoué qu’elle avait agi de la sorte pour se venger de sa mère qui l’avait punie. Après avoir dressé les procès-verbaux de circonstance, les services compétents de Beni Mekada ont classé cette affaire strictement familiale et remis les enfants «enlevés» à leur mère.
Un jardinier abuse de fillettes de 4 ans
La ville de Larache a été secouée par une affaire de pédophilie mettant au banc des accusés un jardinier exerçant dans une école espagnole où il aurait abusé de 4 petites filles âgées d’à peine quatre ans. La mère de l’une des petites victimes, ayant remarqué des rougeurs sur le corps de sa fille, a interrogé son enfant qui lui a fait part de ce que lui faisait subir le jardinier qui profitait de l’heure de pause des encadrantes pour isoler l’une des fillettes et abuser d’elle. Les familles des petites victimes ont déposé plainte contre ce bourreau d’enfants qui doit aujourd’hui répondre de ses actes criminels. Les fillettes concernées ont été soumises à une visite médicale. Le Journal de Tanger • N° 3880 • Samedi 16 Janvier 2016