2022 Jeunes Reporters pour l'Environnement 4°5

Concours Jeunes Reporters pour l’Environnement Édition 2022 Élèves de 4e5 Mr. Wakim

Plastique PET, enfin un sujet traité!

De nos supermarchés à nos t-shirts, le plastique est présent dans notre vie de tous les jours! On le retrouve sous forme d’emballages alimentaires, de bouteilles de sodas, de jus de fruits, d’huile alimentaire ou même de rembourrages de coussins et toutes sortes de cartes de crédit… Mais il existe une compagnie française qui a pour but de renouveler les méthodes de recyclage françaises, Carbios.

Le plastique, et plus particulièrement le plastique PET ou polyéthylène téréphtalate (bouteilles plastique, tshirt, bouteilles de produits ménagers…), représente une immense partie des déchets actuels. Aujourd’hui, 40% des ressources pétrolières sont utilisés pour la fabrication de ce plastique et 1,8 millions de bouteilles PET ont été récoltées en Europe en 2015 selon l’association Surfrider Foundation Europe, qui a pour projet de nettoyer les plages.

Cette accumulation de déchets dans nos océans et sur notre terre ne présente que des dangers pour notre avenir. En 2022, le plastique est un sujet inéluctable concernant le climat car il est un facteur important du réchauffement de la planète et du dérèglement climatique.

https://www.shutterstock.com/fr/image-photo/fruits-vegetables-packing-257202382/ image libre de droits d’emballages de plastique dans un supermarché

Le tri et le recyclage seraient donc la meilleure option. Malheureusement le recyclage actuel ne faciliterait pas la dégradation des déchets, en polluant des espaces et en dépensant une quantité considérable d'énergie fossiles. Nous nous demandons tous : où vont les déchets

de nos poubelles après avoir été traités par des usines de tri? Le plastique est-il différemment trié? “Le problème porte plus sur la collecte de déchets plastiques, insuffisante, que sur le tri qui fonctionne assez bien.” nous dit Agnès Mathé, directrice de communication chez Carbios.

Cependant, aujourd’hui, la plus grande société de tri des déchets française, PAPREC, a élaboré une innovation et unique manière de collecte du plastique. L’utilisation d’un bras robotique nouveau en termes de technologie avancée permet de trier le plastique en catégories. Par exemple, lors de la collecte, toutes sortes de plastique sont mélangées, mais, arrivés à l’usine de tri, ces robots analysent et séparent les plastiques PET de plastiques HDPE ou bien, en outre, PP et PS. Il est donc vrai que cette façon de faire permet d'améliorer la dégradation et le recyclage, donc contribue à la lutte contre le réchauffement climatique.

Quand bien même, ce plastique fait malheureusement inévitablement partie de nos vies, il existe une solution innovante. À cause des nouvelles technologies, nous avons causé des désastres terrestres ; cependant, ce même savoir nous a permis de commencer à résoudre cela.

Carbios est la première entreprise du monde à avoir élaboré une technologie de recyclage à l’infini. Cette entreprise française est fondée autour d’un seul but : diminuer la pollution terrestre. Pour cela, ces scientifiques récupèrent les déchets plastiques P.E.T et utilisent des enzymes pour les décomposer. Mais que sont des enzymes ? Comme l’affirme Agnès Mathé, directrice de communication chez Carbios, “Une enzyme est une grosse molécule, une protéine, faite d’acides aminés (il y en a 20 dans la nature), qui déclenche des réactions biologiques ou chimiques. Notre enzyme coupe les liaisons entre les différentes molécules qui composent un plastique. On peut comparer un enzyme à un ciseau qui va venir couper les liens du plastique”.

Plus tard dans le processus, les scientifiques récupèrent ces monomères de plastique pour les recycler sans perte de qualité, contrairement au tri conventionnel. En effet, un des nombreux avantages de Carbios est le fait qu’une bouteille de plastique blanc puisse etre recyclée en plastique vert par exemple, une chose d’impossible auparavant. Les directeurs de Carbios soutiennent avoir pour ambition d’étendre cette technologie sur d’autres types de plastique d’ici 10 ans. “Cela prendra vraisemblablement de nombreuses années, mais le potentiel existe.”

Cependant, cette solution n’est pas infaillible. Au moment de la décomposition du PET, il est nécessaire de chauffer le mélange à 70 degrés, ce qui nécessite beaucoup d'énergie.

Malgré les nombreuses recherches il n’est pas actuellement possible de recycler du plastique

sans consommer d'énergie. Cet aspect reste donc à améliorer dans le futur. Malgré cela, Carbios reste une solution qui pourrait tout changer dans le recyclage français ou même international. Pourtant, le monde est-il prêt pour cette solution ?

Clémence Meunier Apolline Petiniot Nigesh Sivakumar

Le plastique, c’est pas fantastique

Chaque minute, 17 tonnes sont versés dans les océans soit 9 à 12 millions de tonnes par an. A ce rythme-là, le taux de plastique présent dans la mer devrait tripler ! L'océan de déchets qu’on appelle « le septième continent » est composé de 90% de déchets nourris par 10 fleuves : 8 asiatiques et 2 africains. Parmi les déchets, évalués à 80.000 tonnes, se trouvent de nombreux filets de pêche qui tuent les animaux marins pris à l'intérieur.

En 2016, 396 millions de tonnes de plastique ont été retrouvés dans la mer, soit l'équivalent d'environ 61 millions d'éléphants. Cet amas de pollution entraîne la mort de 100.000 animaux marins chaque année. Des chiffres affolants qui inquiètent fortement les biologistes, et si cela continue, selon la fondation Ellen MACArthur, en 2050, il y aura plus de déchets que de poissons en termes de volume. De plus, L'ONU évalue le coût des dommages de l'écosystème à environ 8 milliards de dollars par an, du jamais vu!

Heureusement des chercheurs et scientifiques essaient de trouver des solutions un peu partout dans le monde comme Yvan Bourgnon, marin, originaire de La Chaux-de-Fonds.

Depuis 2016 ce dernier développe le Manta, un bateau usine qui permettra de dépolluer les eaux. Ce bateau révolutionnaire qui sera mis à l’eau début 2024 aura pour but de collecter entre 5.000 et 10.000 tonnes de déchets par an.

Ce dernier est capable de transformer tout le plastique collecté en énergie, et tout ceci en restant dans un cadre écologique. L'énergie dégagée par ce système permet d’alimenter

l'énergie du bateau, par plusieurs panneaux solaires, deux éoliennes et des hydro-générateurs.

Ceci permet donc au Manta de fonctionner en autonomie 75% du temps sans énergie fossile.

D’autres projets, comme l'immense barrière flottante mise en service en septembre 2018 dans le pacifique et ayant pour objectif de récupérer 70.000 tonnes de déchets en 10 ans, vont également dans ce sens.

Derrière ce constat amer existe donc des motifs d'espoir pour pouvoir continuer à contempler la beauté de la nature et de ce qui compose nos océans.

Jules Abouaf Hélios Jalil Maxime Marciovici

Une énergie d’origine végétale à la rescousse de la Terre?

Une utilisation des énergies fossiles aux dépens de la planète Les activités humaines ont des impacts majeurs sur notre monde, menaçant l’habitat d’une faune naturelle regorgeant de plusieurs millions d’espèces vivantes subissant les caprices d’une seule espèce tyrannique, dévastatrice et surtout égoïste. Que pouvons-nous faire pour éviter un désastre irrémédiable pour notre monde ?

Si les énergies fossiles sont bien connues du grand public, celles éco-responsables le sont bien moins. Ces énergies fossiles se sont introduites inexorablement dans notre civilisation qui se développe de plus en plus vite depuis la révolution industrielle, advenue lors du XIXe siècle ; pour notre plus grand bonheur mais tristement au plus grand désarroi de Mère Nature.

Les énergies fossiles (pétrole, charbon et gaz) se sont facilement pliées aux demandes toujours plus exigeantes de notre société mondiale car elles ont l'avantage d'être bien réparties sur la planète et en grande quantité. En effet, les énergies fossiles ont un bon rendement énergétique et permettent une force de production importante. Par ailleurs, leur exploitation

est relativement aisée. De plus, le pétrole permet la création de nombreux produits dérivés communément utilisés. Un des leurs plus grands avantages est référé à leur capacité de stockage, et enfin, les énergies fossiles sont bien moins chères que l'énergie renouvelable ce qui permet de les produire en grande quantité à bas prix.

Tout ceci les a considérablement aidé à faire partie des énergies les plus utilisées. En effet, en 2016, elles cumulent 69% de la consommation d'énergie dans le monde d'après l'Agence Internationale de l'Énergie. Et pour certaines personnes cet ensemble de facteurs a placé ces sources énergétiques comme solution idéale sur la terre entière. Cependant, l'extraction et la consommation de pétrole et de charbon sont écologiquement très polluantes et nuisent amplement au bon fonctionnement de notre planète. La principale désillusion de ces solutions miracles n’est autre qu'elles sont des ressources d'énergie non renouvelables, alors, épuisables au fil du temps,ce ne sont donc pas des énergies sur lesquelles nous pourrons compter indéfiniment. Il nous faut donc rapidement trouver une solution avant leur expiration! De plus, lorsque les combustibles fossiles sont brûlés, ils libèrent de grandes quantités de dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre, dans l'air. Les gaz à effet de serre emprisonnent la chaleur dans notre atmosphère, ce qui provoque le réchauffement de la planète. En outre, l'exploitation en grande quantité d'hydrocarbures d'origine non conventionnelle génère des pollutions chimiques massives des eaux et entraîne une demande insoutenable sur les ressources en eau potable. S'ajoutent à cela des impacts sévères sur la biodiversité et les services rendus par les écosystèmes.

Le biocarburant, une solution pour l’avenir ?

Nonobstant, il existe des solutions. Suite à des investigations menées au seins d’entreprises innovantes, une réponse se dessine: le biocarburant.

Flash sur les différents aspects de cette énergie.

Chez Verbio notamment, entreprise spécialisée dans le biofuel, les produits naturels sont développés pour créer du biométhane afin d’alimenter les véhicules en limitant le CO2 rejeté. Ainsi des biocarburants variés sont utilisés pour produire de l’énergie: biodiesel, biogaz... ou encore le bioéthanol, un alcool obtenu de la fermentation de matière première contenant de l’adénine et du sucre. “Le verbioéthanol [le bioéthanol développé par Verbio] est constitué à 95% de graine, de seigle et de maïs” précisent-t-ils sur leur site (traduction).

Le bioéthanol est donc avantageux écologiquement mais aussi financièrement car l’essence à forte présence de bioéthanol (l’E85, à environ 85% de bioéthanol) coûte beaucoup moins chère que l’essence la plus communément utilisée, la E10 (à donc seulement environ 10% de

bioéthanol). En effet, alors que le prix d’un litre de E10 est d’environ 1,99€, celui d’un litre de E85 est de seulement 0,92€ (selon carbu.com).

Mais chez Enerkem, société travaillant dans les technologies propres, c’est à partir de rejets de recyclage qu’ils obtiennent le biocarburant. En effet on peut voir que, par exemple, dans leur projet à Rotterdam, ils produisent 80 000 tonnes de produits renouvelables à partir de 360 000 tonnes de ces rejets chaque année. Parmi ces 80 000 tonnes “environ 75% pourraient être du carburant d’aviation durable” (voir le site). Le carburant d’aviation durable, connu sous le nom de SAF (Sustainable Aviation Fuel), est le nom des carburants d’aviation utilisés dans les avions à réaction. Certifié durable, il peut être un bon remplaçant écologique au carburéacteur fossil, un combustible fossil riche en carbone qui contribue notamment à l’effet de serre. Le reste de ces 80 000 tonnes pourra servir de carburant routier ou à alimenter la production de produits chimiques circulaires.

Cependant, on ne peut pas qualifier le biocarburant de “solution miracle”. En effet, même si les biocarburants pourraient épargner la consommation de 0,17 à 0,76 milliard de tonnes de CO2 venant de combustibles fossiles (selon notre-planète.info), la production de biocarburants de “première génération” (dont fait partie le bioéthanol), obtenus à partir des organes de réserve de certaines plantes cultivées, handicape la production de nourriture en exploitant les parties alimentaires des plantes. Et, de plus, toujours selon notre-planète.info, il faudrait emprunter jusqu’à 28% des terres cultivées pour “satisfaire seulement 10% de la demande mondiale en carburant destiné aux transports d'ici 2030 avec les biocarburants de première génération”. Il faudra donc trouver des alternatives au biocarburant, même si ce dernier reste un possibilité intéressante.

Octave Koenig Auguste Vergnet

Comment Être à la Mode Tout en Aidant les Tortues Marines

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L’excès de plastique dans les océans a d'innombrables conséquences sur les créatures marines, particulièrement sur les tortues. Chaque jour, environ 8 millions de plastiques sont jetés dans la mer. Les tortues perçoivent le plastique comme leur alimentation et le consomment. Cela provoque la suffocation, le blocage intestinal, et les saignements d’estomac. Il est estimé que 1 sur 2 tortues a ingéré du plastique.

La Chine: le plus grand pollueur La pollution plastique dans la mer est un problème considérable en Chine à cause de son immense nombre d'usines et de sa large population qui produit beaucoup de déchets.

70.7kg de plastique sont jetés dans la mer chaque année. Des déchets sont emportés dans la mer et s’amoncèlent dans la côte ouest des Etats-Unis. Cela augmente la quantité de tortues mortes à cause du plastique dans l'océan Pacifique.

La France: mauvaise en recyclage En 2021, 4,5 millions de tonnes de plastique ont été créées mais seulement 22% a été recyclé. Ce nombre est beaucoup moins élevé que celui de la Chine mais cela pose quandmême un grand problème pour les créatures marines. Il est estimé qu'au minimum 50% de toutes les tortues ont ingéré du plastique.

Tortue en train d'ingérer du plastique croyant que c’est de l’alimentation https://www.google.fr/url?sa=i&url=https%3A%2F%2Ffr.dreamstime.com%2Fphotos-images%2Ftortue-et-pollution-de-mer.html&psig=AOvVaw3W1M59Ddo8hElez3dgKsST&ust=1646941297328000&source=images&cd=vfe&ved=0CAkQjhxqFwoTCKiIlcvkufYCFQAAAAAdAAAAABAD

Il y a quelques habitudes à adopter pour réduire le nombre de tortues marines tuées par le plastique.

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Ne pas utiliser de produits faits de plastique

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Trier ses déchets

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Utiliser des produits recyclables

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Jeter les déchets dans la poubelle au lieu de les jeter dans la rue ou la nature

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Donner de l’argent aux organisations qui protègent la vie marine

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Ramasser des déchets par terre

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Éviter les produits d’usage unique

Il n’existe pas de solution parfaite mais une solution qui est faisable pour la plupart est d’acheter des vêtements de magasins qui fabriquent leurs produits de plastiques recyclés, comme Patagonia, Zero waste Daniel, ou H&M (voir le site H&M/développement durable/soyons plus nets). Les déchets utilisés à H&M sont broyés puis mélangés avec des bouteilles en plastique. Ensuite, le tout est transformé en liquide qui est tissé en fil. Le fil est ensuite utilisé pour fabriquer les vêtements.

https://www.google.fr/url?sa=i&url=https%3A%2F%2Fwww.violettesauvage.fr%2Fpatagonia-les-dessous-de-la-marque-verte-qui-menace-donald-trump%2F&psig=AOvVaw1DtchkLJyTi3wzWpLuj2e&ust=1646993031401000&source=images&cd=vfe&ved=0CAkQjhxqFwoTCKiNuaelu_YCFQAAAAAdAAAAABAD 0CAkQjhxqFwoTCKiNuaelu_YCFQAAAAAdAAAAABAD

Il y a de nombreux avantages à cette solution. Premièrement, on crée moins de plastique jeté dans les mers (donc moins de tortues tuées). Une autre raison est que l’on montre aux marques qui n’utilisent pas le plastique recyclé que l’on est plus intéressé par les marques qui l’utilisent. Cependant, il existe quelques défauts pour cette solution, comme le fait que beaucoup de marques fabriquent leurs vêtements dans des usines. Ces usines produisent des gaz qui sont dégagés dans l’air et créent de la pollution.

Pour conclure, la pollution plastique a un énorme effet sur les tortues marines, et il faut agir le plus vite possible avant qu'elles ne meurent toutes.

Ava Rofé Lucia Rosen Emmanuelle Yap

LE PHOTOVOLTAÏQUE, UN VÉRITABLE IDÉAL ÉCOLOGIQUE ET ÉCONOMIQUE? Sur le marché mondial, le prix du fioul a enflé et a dépassé 100 euros le baril le 24 février 2022, en réponse aux sanctions économiques envers la Russie. Devons-nous opter pour un autre type de chauffage pour devenir indépendants du prix du fioul?

Une surémission carbonique Le prix n’est pas le seul désavantage du chauffage au fioul. En effet, la combustion du fioul entraîne une production de monoxyde de carbone, un gaz toxique et à effet de serre. Une trop grande exposition au gaz provoque une perte de conscience et, dans le pire des cas, le décès de celui qui l'inhale en trop grande quantité. Ce système de chauffage, qui est le plus polluant présent sur le marché, a une empreinte carbone conséquente de 324 gCO2/kWh consommé. Selon l’INSEE, le fioul était en 2008 l’énergie principale de chauffage de 4,6 millions de maisons françaises. On compte alors environ une émission carbonique de 324 x 4 600 000 = 1 490 400 000 gCO2 par an, soit 1,4904 kilotonnes de dioxyde de carbone par an, en France pour seulement 4.6 millions de foyers français. En réponse à cette surémission carbonique, l’État français a décidé d’interdire l’installation des chaudières à fioul après 2022.

Le neuvième Objectif de développement durable (ODD) promet l’essor durable d’infrastructures plus écologiques en proposant des soutiens financiers pour encourager ces innovations, comme les installations photovoltaïques.

Les panneaux solaires, une solution utopique?

Infographie créée avec Piktochart.com

Les panneaux solaires ont des avantages indéniables et plus écologiques que les autres chauffages : non influencés par le prix du gaz ou du pétrole. Ils ont une durée de vie de 20 à 30 ans et ne nécessitent que peu d'entretien, ils ne dégagent pas de gaz à effet de serre (CO 2), leurs capteurs sont recyclables et l'Etat apporte des aides financières pour leur rénovation.

Prime à l'autoconsommation en euros par kWc* en vigueur pour le 1er trimestre 2022 Puissance de l’installation

Montant de la prime pour une installation

Inférieure ou égale à 3 kWc

380 €/kWc

Entre 3 et 9 kWc

290 €/kWc

Entre 9 et 36 kWc

160€/kWc

Entre 36 et 190 kWc

80€/kWc

(*) kWc = kilowatt-crête, puissance de l’installation

“Rien n'est parfait : mais tout se tient, s'étaye, s'entrecroise’’, Anatole France Cependant les panneaux solaires ont quelques inconvénients: coûts d’investissement initiaux et stockage thermique court. De même, ils sont composés de 75% de verre qui est

problématique. En effet, pour une tonne de verre produite, il faut l’extraction de 1,2 tonne de matières premières (du sable quartzeux, du calcaire et du carbonate de sodium), 105 kilos de fioul pour le fonctionnement des fours dont la température est d’environ 1 500 degrés, et des travaux sur la toiture et un chauffage d’appoint (électrique / bois / gaz), ainsi qu’une déclaration au préalable à la mairie.

Malgré les nombreux avantages des panneaux photovoltaïques, de nombreuses personnes ne souhaitent pas utiliser cette technologie. En effet, celles-ci se plaignent du coût et des risques lors d’une panne: “Si il n’y a pas de soleil, les panneaux solaires ne marcheront plus. De plus, l’investissement est trop élevé.”, nous confie un habitant dans une banlieue pavillonnaire près de Versailles.

Le photovoltaïque est-il rentable?

Face aux réticents constatés, nous avons mené une étude de rentabilité d’un projet photovoltaïque en comparant avec les autres projets (électricité, gaz et fioul), grâce aux données collectées par le logiciel en ligne Hellowatt (https://www.hellowatt.fr/devispanneau-solaire/). Par rapport à votre système de chauffage initial, le projet des panneaux solaires permet d’avoir une rentabilité variant de 18 400 euros à 22 350 euros (incluant la prime à l’autoconsommation) sur la durée de garantie d’un panneau solaire, soit environ 25 ans. De plus, le système photovoltaïque peut se brancher au réseau EDF pour gérer les variations de la production en fonction de l’ensoleillement et de la consommation.

Quel avenir pour le photovoltaïque?

Bien que les panneaux solaires aient quelques inconvénients, ils sont nonobstant une solution idéale dans les pays chauds et dans le sud de la France, tel la Côte d’Azur ou la Corse, et plus écologiques que les autres systèmes de chauffage.

Thomas-Alexander LY Pierre-Louis Manchuelle-Lambré

Le Pergélisol: Un nouveau problème pour l’humanité

Le permafrost trouvé sur Spitzbergen, une île arctique près du Groënland (Getty Images) Qu’est-ce le pergélisol et pourquoi est-ce important?

Le pergélisol, aussi appelé « permafrost », est une couche de terre qui reste gelée pendant plus de deux ans. Le mot vient de d’anglais “permanent frost.” Le pergélisol se trouve principalement en Alaska, au Canada, en Sibérie et au Nord de la Chine. Il peut abriter des micro-organismes pouvant causer de sérieux problèmes car, si le réchauffement climatique continue, il peut libérer des maladies auxquelles les homo-sapiens ne sont pas habitués.

En plus des micro-organismes, il y aura également du dioxyde de carbone et du méthane qui seront libérés avec les micro-organismes ; ce qui peut contribuer à l’effet de serre. Plus le pergélisol dégèle, plus les gaz à effet de serre sont libérés.

En dégelant, le pergélisol libère des virus préhistoriques car oui, les virus ne meurent pas en froid excessif. Il y a cinq ans, une carcasse de renne a été trouvée dans la péninsule sibérienne. Ce renne avait l’anthrax, la maladie de charbon. En dégelant, l’anthrax a été libérée dans la péninsule sibérienne et a tué deux hommes et près de deux mille cerfs. Ce n’est que le début des éventuels problèmes auxquels nous devrons faire face.

“Pour tout le monde, ça va certainement être les émissions de gaz à effet de serre additionnelles," déclare le professeur émérite Lewkowicz à l’université d'Ottawa. “En ce qui concerne le Nord, la difficulté va être de maintenir les infrastructures.” En effet, avec la fonte de la glace, le niveau des eaux montera et il sera compliqué d’entretenir les routes et les pistes d’aviation. “Nous comptons sur ces routes”, ajoute Dr Lewkowicz ; “nous en avons un bon nombre, mais il y a encore plusieurs communautés qui ne sont pas reliées au réseau routier. Si on souhaite y accéder, il faut y aller par la voie de l’air : si les pistes commencent à se dégrader à cause de la fonte du permafrost, que faire si quelqu’un veut aller à l’hôpital?”

Selon The Canadian Encyclopedia, le Canada est constitué d’à peu près 50% de permafrost et la fonte serait catastrophique pour ses habitants. Et il ne fond pas si lentement.

Le CCAG (Climate Crisis Action Group) explique qu’à la fin du siècle, 78% du pergélisol aura disparu.

Une solution rabâchée, qui reste la plus efficace Dès lors, comment pourrait-on freiner ce processus? “Le plus important, c’est qu’il faut diminuer la quantité de gaz à effet de serre dans l’atmosphère,” explique le Professeur émérite Burn, président de l’Association Internationale de Pergélisol, “C’est notre priorité numéro 1 absolue.” En effet, le dioxyde de carbone, le méthane et la vapeur d'eau jouent un rôle essentiel dans le réchauffement climatique. Ils piègent la chaleur des radiations solaires et garde celles-ci au sein de l’atmosphère.

La chaleur excessive fait fondre la glace dans le pergélisol, libère des microorganismes qui dégradent la matière organique terrestre et qui libèrent encore plus de gaz à effet de serre.

Cela crée donc un cycle, donc plus de fonte, plus de gaz, etc. Il faut ainsi utiliser plus de ressources réutilisables, et “essayer d’arrêter de brûler des énergies fossiles,” dit le Dr. Burn. “C’est quelque chose de très difficile,” soupire t-il, “mais c’est le plus important.” Dans ces cas-là, que pouvons-nous faire pour contribuer à ce mouvement ? Tout commence par des petits gestes.

Tout d’abord, il faut éviter les transports en voiture et privilégier le vélo ou la marche.

L’automobile est responsable de plus de 18% des émissions de CO2 mondiale. Si vous ne pouvez pas vous passer de la voiture, utilisez des voitures électriques! Elles seront tout aussi efficaces que les voitures à essence et produisent beaucoup moins de dioxyde de carbone.

Ensuite, penser à éteindre les lumières. Laisser les lumières allumées pendant ne serait-ce qu’une nuit peut gaspiller 1000 watts, ce qui est suffisant pour utiliser une mijoteuse pendant 4 heures, ou une télévision de 65 pouces pour 5 heures.

De plus, il est crucial d’arrêter la déforestation. Les arbres sont notre moyen le plus efficace de nous débarrasser du dioxyde de carbone supplémentaire et ainsi produire de l’oxygène pour diminuer la pollution de l’air. « Les forêts tropicales humides couvrent actuellement 1070 millions d’hectares (Mha) dans le monde ; plus de 90 % d’entre elles se situent dans trois régions : en Afrique centrale, dans le bassin du Congo (200 millions ha) ; en Amérique du Sud, Amazonie principalement (582 Mha) ; en Asie du Sud-Est, en Indonésie, Malaisie et Papouasie (190 Mha), » nous dit la Cirad, la branche d’écologie du gouvernement français. Mais malheureusement, selon le Planetoscope, la déforestation détruit 29,4 millions

d’hectares de forêt dans le monde chaque année. Cette destruction est dévastatrice pour notre environnement, car un arbre « recycle » au minimum 10 tonnes de CO2 par an.

Les différentes proportions de la superficie de forêts dans le monde (Cirad, le 6 septembre 2021)

Mais ces solutions ont leurs propres limites. Produire plus de voitures électriques revient à produire plus de composants chimiques, notamment les batteries lithium-ion, qui sont toxiques. Les métaux lourds sont extrêmement polluants pour la planète, car si un métal est lourd, il ne peut se dégrader dans la nature et pollue l’environnement en empoisonnant les eaux et la matière organique terrestre. On peut les recycler, mais le processus est très long et cela revient à brûler des énergies et de l’essence fossile. Ensuite, d’où provient l’électricité aujourd’hui? Des centrales nucléaires et des éoliennes, panneaux solaires et énergie hydraulique. Pour créer l’électricité, il faut de l’eau pour refroidir les réacteurs nucléaires et donc cela rend l’eau radioactive. Sauf que l’eau ne peut pas être rejetée directement dans la nature car cela reviendrait à polluer les sources d’eau. Cela est le grand problème des centrales et de l’énergie nucléaire. Enfin, on utilise les éoliennes et pour produire l’électricité que nous utilisons au quotidien ; mais avec l’augmentation de la population mondiale, le besoin d’énergie, et donc d’électricité, se multiplie. Il faut ainsi construire de nouvelles éoliennes. Mais ça prend de la place! Les terres agricoles sont donc utilisées dorénavant pour construire les éoliennes au détriment de l’agriculture, et donc de l’économie du pays.

Le permafrost est un grand problème pour l’humanité, mais avec nos petites actions, nous pourrons (au moins) arrêter la fonte de la glace et du réchauffement climatique, pour éviter des catastrophes encore pires que celles vécues jusqu’à aujourd’hui.

Eli Shainker Saiwen Zhang

TECHNO INFO Mercredi

02/03/2022

Pollution Numérique

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Pollution Numérique: Invisible, mais pas Invincible

Article par: Emily Scialom , Tianyi Guo & Alice Ayot

Téléphone, Tablettes, Ordinateur… ces merveilles technologiques nous donnent envie et nous simplifient la vie. Récemment, la pollution numérique a augmenté de manière significative dû à la hausse de production des appareils technologiques. Mais que se cache-t-il derrière la fabrication de ces petites pièces métalliques ?

Acheter, c’est Polluer Avant d'atterrir entre les mains d’un client, les appareils numériques ont besoin d’une variété immense de matériaux venus des quatres coins du monde. L’extraction de ces matériaux polluent et détruisent la nature, notamment sur l’île de Bangka où, d’après un article de “Solide!” Publié en 2021, l’extraction principale d’étain a causé la dégradation de 65% des forêts et plus de 70% des coraux sur l’île. De plus, cette demande croissante pour ces ressources naturelles limitées a obligé environ 40 mille enfants à travailler dans les mines du Congo afin d'extraire ces minéraux, d’après une étude réalisée par l’UNICEF en 2006. Une fois les ressources emmenées à l’usine et les appareils fabriqués, il faut encore les transporter vers des magasins disséminés dans le monde entier...

Contrairement à ce que certains pensent, la fabrication n’est pas le seul problème de la technologie moderne. En effet, les 8 millions de data centers qui permettent l’accès à internet sont la cause de 2% de la production de gaz à effet de serre, d’après un article publié en 2021 par “Solide!”. Par ailleurs,d’après ce même reportage, 30 à 40% de l’ énergie consommée par ces data centers sont utilisés pour la climatisation.

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La technologie moderne a produit près de 53.6 millions de tonnes de déchets en 2019 mais seulement 9.6 millions de tonnes ont été recyclées, le reste ayant été brûlé, enterré ou exporté illégalement à des décharges à ciel ouvert qui polluent les sols et l’air. C’est 1.5 fois plus de pollution que le transport aérien. La durée de vie d’un smartphone étant de seulement 23 mois, la mode éphémère pousse aussi des centaines de consommateurs à jeter leurs appareils plus tôt, pour en acheter des nouveaux. Certains fabricants réduisent la durée de vie de leurs appareils volontairement. Cela se nomme l’obsolescence programmée. Étant un délit de tromperie, elle est punie d’une peine d'emprisonnement ou d’une amende depuis août 2015 dans le code de la consommation.

TECHNO INFO

Le Résultat de nos Erreurs La fabrication de tous ces appareils électroniques, tels que les téléphones portables, enceintes connectées, télévisions ou encore les consoles de jeux est maintenant la cause de 70% de l’empreinte carbone en France. À l'échelle mondiale, d’après une étude de “think tank The Shift Project”, cette production de CO2 correspond à peu près à 40% des émissions de carbone, près de la moitié de la pollution mondiale.

En effet, en 2019, d'après “la Chambre haute”, il semblerait qu'en 2040, le taux de pollution pourrait augmenter de 60%, dont 6,7% venant du numérique. En comparaison, le transport aérien représente seulement 4,7%.

Avec la sortie de la 5G, une grande majorité de la population mondiale se rend compte que ce réseau a un immense impact sur la santé. il y a en effet des risques de troubles neurologiques, de stress, ou encore de cancer.

Cette connaissance risque d’effrayer la plupart des utilisateurs de la 5G, qui achètent alors encore plus de matériaux anti-ondes, impactant la planète de façon significative. En réalité, pour se protéger au maximum des ondes provenant du numérique, il suffit tout simplement de boire de l’eau.

Mais Que Faire?

Il existe bien évidemment plusieurs solutions qui incluent les fabricants tout autant que les acheteurs.

Il s’agirait tout d’abord d’allonger la durée de vie des équipements informatiques, comme acheter des téléphones reconditionnés ou de ne pas utiliser plus d'équipements technologiques que nécessaire.

Heureusement, certaines sociétés fabriquent des appareils éco-responsables, comme la marque Fairphone, créée en 2013 à Amsterdam, ayant pour but de faciliter la réparation et le recyclage des smartphones. Afin d’éviter la casse des téléphones, il existe des coques écologiques biodégradables et très protectrices à partir de fibres de bambou. C’est le concept qu’essaye de développer l’association Just Green, qui s’engage aussi à reverser une part de l’argent de ses ventes à d’autres associations protégeant la planète.

L’association HOP,“Halte à l’Obsolescence Programmée”, a été créée en 2015 après la publication du Code de la consommation.

Elle a pour but de lutter contre l'obsolescence programmée de diverses manière comme il l’est écrit dans leur page internet: “Influencer les décideurs publics pour améliorer les lois” et “Pousser les fabricants à créer des produits durables et réparables”

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Les data centers, ayant besoin de beaucoup de climatisation pour fonctionner, pourraient être placés sous l’eau, qui est suffisamment froide pour entretenir ces appareils.

Ces solutions certes semblent très utiles, la baisse du chiffre de vente d'appareils numériques pourrait grandement impacter l'économie. En effet, d’après une étude de BFM TV, il semblerait que l’industrie du mobile corresponde à 4,6% du PIB (produit intérieur brut) mondial, soit 3 583 milliard d’euros. Ce chiffre est même supérieur à la contribution de la France en 2021 qui s’élevait à 2 302,9 milliards.

TECHNO INFO

Les téléphones portables existent depuis 1983, les ordinateurs depuis 1948 et les ipads depuis 2011. La production de ces appareils n’a pas cessé de croître et cela n’est pas près de s'arrêter. Mais la nouvelle génération est de plus en plus sensibilisée et des solutions existent. Battons-nous pour notre futur!

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ÉDUCATION DE QUALITÉ CRAYONS POUR TOUS! Par Julia Amram et Charlotte Paquin

66ème mission Ennéa World, Maroc.

Source: Ennéa world

Saviez-vous que selon une étude de l’UNESCO datant de 2016, un tiers des enfants d'Afrique subsaharienne entre 12 et 14 ans ne sont même pas scolarisés ? Ne pas recevoir une éducation adéquate pourrait conduire des générations à être plus naïves, et tout enfant doit absolument savoir penser pour soi-même. Ensemble, il faut que l’on sensibilise et encourage les gens à faire des dons aux écoles défavorisées afin de rendre la qualité de l’éducation égale, quel que soit le pays. Une problématique est le manque de fournitures scolaires, malheureusement très coûteuses. Les écoles défavorisées ont beaucoup de mal à payer pour ce matériel à cause d’un manque de budget. C’est pourquoi il est important pour nous tous d’aider ceux dans le besoin.

Vous pouvez aider, vous aussi!

Une solution est d'encourager à faire des dons à des associations caritatives qui permettent aux enfants d'avoir une meilleure éducation. Il est possible de faire don d’anciennes fournitures scolaires en bon état, acheter de nouvelles fournitures ou même donner de l'argent pour aider les associations à financer l’administration caritative, les frais d'inscription des élèves ou des kits de fournitures. Une organisation nommée Ennéa World s’occupe de tout cela.

Ennéa World est une organisation fondée en 2011 afin de “développer avec succès [ces] missions de dons de fournitures scolaires en France et a l’étranger” (Ennéa World). Jusqu’à présent, Ennéa World a réalisé 72 missions à travers 25 pays différents. Ils ont aidé 9 662 enfants, et ont financé pour 240 520 € de fournitures scolaires.

Evidemment, Ennéa World a quelques défauts, l’un d’eux étant le prix d’envoi du colis plutôt élevé. Par exemple, lors de l’achat des fournitures, il faut prévoir dans le budget le prix d’expédition.

Dons financiers “Ennéa World fait appel à son partenaire Helloasso spécialisé dans les transactions bancaires pour les associations caritatives” (Ennéa World). De plus, tout donateur majeur profite d’une “réduction d’impôt de 66% du montant du don” (Ennéa World). Ainsi, un don de 100€ revient à 34€. En tapant le lien suivant sur votre moteur de recherche, la page de Helloasso s’ouvrira directement. https://bit.ly/3w2EW2m

Don de fournitures Il est aussi possible de donner des fournitures, neuves ou usagées, comme des stylos, des cahiers, des trousses, des tubes de colles… L’association accepte tout type de matériel, mis à part les classeurs, quelle que soit la taille. Pour cela, il faut envoyer votre colis par voie postale à l’adresse suivante: Dider Pétrix Ennéa World 134, avenue Pierre Brossolette 94170 Le Perreux-sur-Marne Sinon, la boutique Christie’s Corner récolte les fournitures au 1 ter, rue de la Station, 94170 Le Perreux-sur-Marne. Informations sur la boutique: https://bit.ly/3pQ4egA Ensemble, on pourra améliorer la qualité de l'éducation de bien des enfants, et offrir des crayons pour tous!