STAGE DE FORMATION PRATIQUE Léa Billot - Atelier Provisoire
ENSAPBX - 2015
STAGE DE MASTER
Février 2015 à Juillet 2015 (6 mois) Maîtres de stage : Laurent Vilette et Hélène Soubiran
Atelier Provisoire 64 rue Laville-Fatin 33100 Bordeaux 05 56 79 10 20
Léa Billot 06 35 35 65 65 72
Sommaire
Le stage ...
Atelier provisoire ? Le chantier
p.3 p.4 p.7
Le PC- Le Pro
p.11
Les expĂŠriences
p.15
La Mission OPC
p.18
Le Bilan
p.19
Les Annexes
p.20
UN STAGE ...
Dans le dernier numéro d’AMC, dans le cycle de conférence de l’école et surtout dans l’éloge que tenait mon amie après son stage, l’Atelier provisoire me semblait être partout. En visitant leur site, je vois tout de suite une architecture simple et honnête où les images et les maquettes vous transportent dans un imaginaire sans s’éloigner de l’esprit du lieu. En février, je décide de réaliser mon book en ligne et je choisis 5 agences sur Bordeaux. J’ai rapidement deux propositions d’entretiens dans la même journée. Il y avait une ambiance chaleureuse et accueillante dans les locaux de l’Atelier provisoire. Ils ont pris le temps de m’expliquer les derniers projets entrés mais aussi de me demander quels étaient mes attentes pour ces prochains mois et mon parcours. Et je ne sais pas précisément pour quelle raison ils m’ont acceptée mais moi c’est pour cela que j’ai choisi de travailler avec eux. Prendre le temps de dialoguer pour faire le bon choix, être à l’écoute afin de bien répondre aux besoins et toujours penser le projet par le prisme de l’humain était mon désir. Je commençais alors un long stage à temps plein durant lequel je rédigeais en parallèle les week-ends mon mémoire et devait suivre quelques matinées des cours à l’école. Les 6 mois ont été intenses, tant par la quantité des connaissances qui m’ont été transmises que par le rythme du travail. Le programme de mon stage sur ma convention était «réalisation de permis de construire et polyvalence sur les étapes de dossier» mais je dirais plutôt avec le recul : «La conception du projet, après l’esquisse.» J’ai appris, autour des étagères inondées de maquettes de balsa, le postulat de l’atelier : «Tout est projet.» Ainsi de la fabrication d’un dossier de candidature à la recherche d’un matériau, de la construction d’une maquette à la préparation d’une présentation, il n’y a pas de tache plus importante qu’une autre. Elles participent toutes à l’élaboration du même objet et elles méritent toutes d’être traité avec le même niveau d’attention. Je dirais que le projet s’enrichit et se définit au travers des différentes phases. Le permis de construire enracine le projet dans son contexte, la phase d’étude le rend habitable, le chantier le rend palpable. Tous les choix que nous faisons, transforment l’espace à venir. Un mot sur un dossier, un trait sur un plan, modifient la perception du projet.
ATELIER PROVISOIRE ? Vendredi 9h : Réunion hebdomadaire à l’étage autour d’un petit dèj’. L’équipe organise le planning de la semaine, fait le point rapidement sur les différents dossiers ainsi que sur l’actualité. Ce rituel est fondamental pour maintenir la cohésion des membres de l’atelier. C’est un maître mot, le dialogue, lorsque l’on est six architectes avec une moyenne de douze projets en cours. Six architectes, deux architectes par projet, soit quinze combinaisons de dialogues pour formuler une architecture collective. Laurent Vilette, Hélène Soubiran, Raphaël Santamaria, Aline Rodriguez-Lefort, Vincent Parades, et Thomas Espert. Ils occupaient «l’atelier permanent» de l’école d’architecture de Bordeaux, un lieu d’échange qui les rassemblera, formant en 1994 «l’Atelier provisoire». Cette collaboration relève avant tout d’un désir. Des amis d’écoles, des associés, conciliant leur vie de famille animée avec ce travail souvent chronophage. Parce que je faisais régulièrement la faute, il me faut insister sur la dénomination d’atelier et non agence : ce terme se réfère à la production manuelle. Et c’est un peu ce que l’on ressent lorsque l’on passe à l’étage: un atelier de maquettiste ? un rendu d’étudiant ? L’exposition de Studio Mumbai ? Dans la pratique, les maquettes sur les étagères ont une vie au sein de l’atelier et ne sont pas simplement exposées mais sont encore des outils de production, et de réflexion de d’autres projets. Ensembles ils se sont lancés dans la création d’une SCOP ( Société coopérative ouvrière de production) qui n’est pas seulement pour eux un mode de gestion des bénéfices mais une philosophie. Comme dans le projet où chaque tâches à son importance, il n’y a pas de hiérarchie. Lorsque nous sommes stagiaires c’est une situation plutôt agréable car c’est le respect qui fait hiérarchie, et la règle du tutoiement entre tous ne l’abîme d’aucune façon. Elle crée au contraire une relation plus détendue.
La production de l’atelier est diverse. Elle est devenue très importante en logements depuis quelques années avec les projets d’Aquitanis.Le concept Sylvania a déclenché cette production mais c’est le projet du petit cardinal qui est largement publié et récompensé. Ils accèdent à la commande publique par des programmes liés à l’éducation comme des crèches et des collèges. Récemment, l’atelier travaille en terrain inconnu avec l’urbaniste Youssef Thome sur le nouveau quartier Brazza de la rive droite de Bordeaux. Ils sont connus pour leur engagement architectural; réaliser une architecture économique et humaine. Elle n’est pas tape à l’œil, mais s’intègre dans son contexte pour révéler le quotidien qui nous entoure. L’équipe a réalisé son espace de travail avec la même rigueur. Un élément de béton et de brique apparentes peintes en blanc, est doublé, créant un espace d’habitation pour un membre de l’équipe et l’atelier. La façade traite cette double fonction en utilisant un langage entre habitat et bureaux. L’espace est libre, une seule et même pièce, traversante donnant sur un charmant jardin et découpée avec une mezzanine. Travailler dans le même espace facilite l’échange, même si cela oblige parfois à prendre les communications téléphoniques à l’extérieur. Comme je le disais, le dialogue est un élément fort dans tous ce qu’ils entreprennent. Qu’il soit au sein de l’équipe, dans la relation avec les utilisateurs du projet ou avec les stagiaires qui postulent. L’Atelier les reçoit, les écoute et garde contact. Avec le client, ils recherchent l’outil le plus adéquate pour transmettre leurs idées : les images, La maquette, le cahier blanc, les éventails «leporellos» ... Et lorsqu’un binôme de projet est dans le doute et que la réunion du vendredi ne suffit pas, ils organisent une «Tertulias» , qui signifie en espagnol discussion sur un thème précis, avec toute l’équipe. Le regard extérieur des autres membres enrichit le projet ou aide à traverser un moment de difficulté.
Les discussions, la parole prennent du temps. Expliquer, recevoir en entretien, il faut être patient et tourner une page après l’autre. Les membres de cette équipe ont presque tous un pied dans l’enseignement, réalisent des conférences dans les écoles d’architectures. Pédagogues et patients font d’eux, les parfaits maîtres de stage. Bien évidemment,même si cette démarche est enrichissante humainement, elle n’est pas aussi rentable... Un mur de pince à linge raconte les péripéties des projets. Les pages s’ajoutent comme on raconte une histoire. A l’Atelier, ils se construisent des récits. Même dans le concret de la réalisation nous pouvons rester des architectes remplis de scénarios, inspirés par l’esprit du lieu, sa mémoire, ses traces... Le lieu dépasse le site, le lieu est doté de culture et de mémoire. Il n’est pas donné, il s’appréhende, s’invente et s’écrit.
------------ --- --------------------------------------- Je souhaite présenter quatre projets auxquels j’ai participé, à des moments de réalisation et de conception différents, afin de mettre en avant les tâches qui m’ont été confiées et le travail de l’élaboration du projet qui se fait à chaque instant.
LE CHANTIER
FJT - Foyer Jeunes Travailleurs - Merignac
Nous observons aujourd’hui de nouvelles formes d’habiter, proposant des temporalités et des usages différents. Le foyer jeune travailleurs (FJT) de Mérignac est un programme d’hébergement qui entre dans cette catégorie. Il accueille des jeunes, parfois mineurs, en stage, en apprentissage ou exerçant une activité professionnelle. Ce projet propose 57 logements temporaires meublés ainsi que l’administration et des locaux affectés à la vie collective au rez de chaussée. Constitué d’un seul et même volume, il joue sur des niveaux différents, s’adaptant au PLU et au contexte du site. Ainsi il s’élève jusqu’à R+3 dans l’angle de l’Avenue de la Marne et la rue du Béarn, faisant face aux logements du Parc Divona «La Glaciere» de Rudy Ricciotti. Et pour finir le volume descend en R+1 lorsqu’il rencontre le tissu pavillonnaire dense à l’arrière. Le binôme de ce projet est composé de Thomas Espert et Hélène Soubiran et c’est cette dernière qui gère plus particulièrement la phase chantier afin qu’un même discours préside tout au long de la construction. En arrivant à l’atelier, il était prévu que j’épaule chacun dans la constitution des permis de construire car l’équipe se trouvait avec de nombreux projets Sylvania prêt à être déposé. Mais conscients du potentiel d’enseignement de la phase chantier pouvait m’apporter, ils m’ont directement attribué ce projet dans mon planning. C’est ainsi que je me suis retrouvée chaque mardi, casque sur la tête, accompagnant Hélène durant les 6 derniers mois du chantier. Le gros-oeuvre était fini et il était
essentiel que le bâtiment soit livré en août permettant ainsi à l’association et au client Aquitanis de meubler et d’accueillir les futurs habitants avant la rentrée scolaire de septembre. Auparavant, je n’avais assisté qu’à des chantier VRD dans mes autres stages, ou comme le projet du cinéma de Blaye de l’agence ADH, à la mise en place des fondations. A ce stade, les enjeux du chantier sont bien différents de ceux du FJT : j’avais connu les risques techniques liés à la portance, aux contraintes du sol, ou à la complexité du raccord aux réseaux de la ville et j’étais impatiente de découvrir l’après. Tout d’abords, c’est un projet généreux, soumis pourtant aux contraintes économiques sévères du logement social que je découvre. Pour pallier aux petites surfaces des T1 et quelques T2, les architectes ouvrent généreusement la façade offrant l’horizon à tous les étages. Les habitants sont projetés vers l’extérieur et la lumière pénètre abondamment. Dans cette limite intérieur-extérieur se loge le concept fort du projet, la bande colorée et habitable, avec ses rangements, devient l’espace personnalisé de chacun . Ces cadrages sont des tableaux, tous différents par leur orientation, leur couleur, leur luminosité... De grandes terrasses en R+1, de larges couloirs formant des petits salons et un jardin en cœur d’îlots offrent des surfaces supplémentaires au logement permettant le vivre ensemble. Nue, la structure de béton est habitée par les entreprises et les matériaux stockés en attente. L’avancement des travaux progresse du dernier niveaux vers le RDC permettant de protéger les supports achevés. A mon arrivée, le projet n’est pas encore hors d’eau-hors d’air et les entreprises de réseaux (plomberie et électricité et VRD pour la solution compensatoire) dominent le site. Très vite le chantier se transforme en grande fourmilière. Sur un tel projet, cette phase est charnière car les entreprises sont nombreuses et présentes simultanément, ce qui rend le rôle de l’OPC (ordonnancement, pilotage et coordination) indispensable. Ce rôle n’est pas toujours facile, se retrouvant souvent juge au centre des discordes et rappelant sans cesse les dates butoirs. Nous réalisions en premier lieu une réunion générale dans une cabane de chantier, puis nous faisions avec chacun un tour du bâtiment pour voir les problèmes rencontrés. Je découvre durant ce chantier l’importance également de l’appartement témoin
que je ne croyais présenté que, dans la promotion immobilière, à d’éventuels acheteurs. Même s’il est vrai que l’OPH de Bordeaux Aquitanis, doit approuver la réalisation, sans quoi le chantier n’avancerait, l’appartement témoin est aussi un bon moyen pour les entreprises et l’architecte de s’accorder. Ils valident les décisions dessinées en plan lors de la phase PRO et réalisent de nouveaux choix qui s’adaptent aux imprévus rencontrés lors de la mise en œuvre. Dans la réception de ce témoin, la qualité du travail du peintre a été vivement critiquée. Les entreprises doivent œuvrer avec un budget extrêmement serré et il arrive alors que le travail soit réalisé un peu rapidement afin de rentabiliser l’opération sur les heures. Malheureusement le lot peinture est le plus visible et la règle impliquant que chacun doit réceptionner son support avant d’agir, le rend responsable de la finition. Le choix le plus économique et le moins risqué sera d‘effectuer un plafond en gouttelette. Ma participation sur ce projet a été de réaliser les plans de calepinage des plafonds et des sols des communs, un dossier de commercialisation, la modification du permis de construire, des essais de perspective, ainsi qu’une aide sur des compte-rendus de chantier et les OPR. Lors de la visite de la garantie de parfait achèvement du projet de Mesterrieux, Laurent Vilette m’enseigne à prêter attention aux lignes de calepinage qui nous entourent. Je comprends alors que nous n’échappons pas aux contraintes des signalisations incendies, des couleurs des interrupteurs, des contrastes des contremarches, mais que nous pouvons tenter malgré tout, de résister en dessinant l’emplacement de toutes ces choses. Alignées, maîtrisées, elles perturbent moins notre regard sur l’espace pur et cela nous permet de les oublier. J’ai alors tenté de calibrer les lignes des plaques de fibracoustic jaune du préau d’accueil, tant pour les lignes du regard que pour éviter le gaspillage par les chutes. Puis comme nous le voyons à gauche, les luminaires s’ajoutent à ce dessin, avec la contrainte des rails d’accrochage du fibracoustic, du bureaux de contrôles sur l’intensité lumineuse par mètre carré et des dimensions des produits proposés par les entreprises. Comme ils le disent à l’atelier : Tout est projet. Comme dans les logements, la bande coloré revient dans l’espace d’accueil; le lien avec l’usage de la rue est traité en couleur marquant un seuil
fort. Nous avons réalisé de nombreux essais en perspective, nous permettant de choisir ce qui serait le plus pertinent dans l’application de ce concept. L’espace de travail de l’atelier permet de consulter facilement les autres membres de l’équipe lors de moments de choix. La couleur transforme radicalement la perception de l’espace: encadrer une vue, apporter de la lumière, signaler les espaces depuis la rue... Le dossier de commercialisation du FJT demandé par la maîtrise d’ouvrage n’était pas un document précédant la mise sur le marché des logements mais plutôt un outil à la gestion du bâtiment. Il devait comporté les éléments nécessaires à la compréhension du projet, le plan programmatique, les plans des niveaux simplifiés et surtout le détail de chaque logement (plan et surfaces détaillées). Grâce à ce dossier, l’association du Foyer pourra plus facilement gérer ces attributions, ainsi que l’entretien du bâtiment. Il nous a également beaucoup servi lors des OPR et des levées de réserve. Même si cette action est plutôt rébarbative (57 logements et les erreurs répétées), j’ai beaucoup apprécié réaliser les OPR avec Hélène. Je vois à quel point, il est difficile en tant que maître d’œuvre de faire des compromis sur le rendu des finitions et que beaucoup de choses se négocient avec les entreprises. Finalement, ma dernière mission sur ce projet a été de modifier le permis de construire à re-déposer avant la réception. Je ne savais pas cela possible, mais le changement de quelques huisseries et position de balcon, ainsi que la couleur de la peinture ont imposé de redessiner les façades dans le dossier . L’élément de critique majeur de ce projet est hors de la compétence des architectes. C’est la grande dimension de toutes les salle de bains, imposée par une loi très stricte en vigueur lors de la dépose du permis: 100% des logements doivent être adaptables, c’est à dire devenir accessibles handicapés. J’ai énormément appris sur ce chantier. Je visualise maintenant la succession des couches constituant les murs, représentées par de simples lignes sur mon plan. J’ai apprécié observer les rapports entre architecte et chef s d’entreprise. Plus particulièrement une architecte femme car même si les mentalités ont changé, je gardais un très mauvais souvenir de mes réunions de chantier VRD. Il n’est pas difficile pour Hélène de se faire respecter car elle respecte également chaque intervenant du chantier et qu’elle sait par expérience de quoi elle parle. Dans le cas contraire, elle n’hésite pas à demander conseil et faire confiance au savoir-faire des entreprises créant une relation basée sur l’échange.
le PC - le PRO
MUL - Multiple Rural - Preignac
L’ atelier provisoire avait déjà réalisé un projet pour la ville de Preignac, une salle des fêtes colorée quelques années auparavant. La rencontre avec la maîtrise d’ouvrage devait alors se réaliser dans une ambiance plus détendue, sauf qu’entre temps les élections municipales ont changé l’équipe de la mairie. Nous repartions alors sur un terrain neuf. La mairie possède un petit «hameau» au centre de la ville qu’elle souhaite réhabiliter en bar-tabac-épicerie au RDC et logements-bureaux au R+1, avec un grand parking. La réhabilitation couvre 60% du travail de l’architecte en France et aujourd’hui c’est une réhabilitation écologique et confortable. Il s’agit d’habiller d’anciens bâtiments, de les mettre aux normes thermiques dans le respect de la planète mais aussi du confort d’été et d’hiver, sans oublier l’acoustique, l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite et la sécurité. Le Multiple Rural reprend bien évidemment ces contraintes de confort mais est soumis à une grande contrainte du site : les risques d’inondations.
C
B
A
10,57 NGF
Escalier 19 marches ht.9,3 cm x 45,4cm
22
22
1
100
10,80 NGF
EP
2
3
783
146
4
389
6
7
8
A
157
99
9
22
22
10
20
11
12
13
154
20
439
136
344
Chassis vitré niveau supérieur hauteur depuis le sol :
LOCAL RANGEMENT 27 m2 / HSP : sol : béton murs : enduit plafond : placo peint -0.02/ 12.20 NGF
195
12,20 NGF
PRÉAU 17 m2 / HSP : sol : béton murs : verre + bois plafond : bois -0.02/ 12.20 NGF
5
824
14
16
154
12,16 NGF
Pente 1%
384
15
17 19
B
768
154
729
Caniveau à fente
B
18
PMR
622 PMR
10,43 NGF
416
26
154
12,20 NGF
408
426
dauphin pierre créé dito existant
ENTRÉE TERRASSE
152
dauphin pierre existant
EP
EP 20
Pente 1%
51
172
166
105
gratte-pieds 180x110
117
185
103
138
FEN 01
12,22 NGF
FEN 02
C
127
429
12,17 NGF
627
PP 93 x 204
231
FEN 02 OPALE
200
12,20 NGF
150
PMR
237
125
FEN 01
143
198
PT 03
15
WC 5,8 m2 / HSP : 2,85 m sol : carrelage murs : carrelage plafond : peint
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
116
205
36
poteau acier
71
15
10,97 NGF
157
GAINE 201X170
caniveau
155
48
33
33
236
D
1873
146
1520
gratte-pieds 160x100
HSP : 3,30 m plafond : placo peint
PV 01 (2UP)
12,22 NGF
310
ENTREE PRINCIPALE 16,1 m2 / HSP : 2,45 m sol : carrelage murs : placo peint plafond: fibracoustique
EMPRISE COMPTOIR (hors marché)
250
LOCAL OFFICE 14.2 m2 HSP : 2,70 m sol : carrelage murs : carrelage plafond : placo peint
30
527
HALL 10 m2 / HSP: 3,60 m sol : carrelage murs : placo et plâtre peint plafond : placo peint
12,22 NGF
gratte-pieds 150x80
PV 03 (2UP)
caniveau
ENTRÉE LOGEMENTS ET BUREAUX R+1
161
157
caniveau
ASCENSEUR DOUBLE ACCÈS
1710
12,07 NGF
30
ERDF SG
60
TELECOM
EAU
GAZ
10 31
PP 93x204 CF1/2h
10 49
AVENUE DE LA RÉPUBLIQUE
214
197
HSP : 3,37 m plafond : placo peint
Soffite plafond acoustique
ZONE BAR 71,4 m2 /HSP: 2,85 m sol : carrelage murs : placo peint plafond : fibracoustique
522
poteau acier
30 270
TGBT
107
Caniveau à fente
45 93 169
mur existant transformé
caniveau
25 37
25 37 473
Escalier 10 marches ht.16cmx30cm
EMPRISE COMPTOIR (hors marché)
45
211
35
1
2
290 4
206
36 119
poteau acier
3
235
495
25
575 198 54
5
7
61
126
FEN 01
140
339
655
235
EU/EV
74
10
1
2
3
4
211
E
HSP : 3,37 m plafond : placo peint
199
12,85 NGF
103
259
139
128
FEN 01
57 10
72
PP 93x204 CF1/2h FM
Escalier 4 marches ht.16cmx28cm
4
3
2
1
ZONE EPICERIE 53,6 m2 / HSP : 2,85 m sol : carrelage murs : placo peint plafond : fibracoustique
103
93 Escalier 4 marches ht.16cmx28cm
DGMT 4 m2 /HSP: 3,37m sol : carrelage murs : placo peint plafond : placo peint
129
Soffite plafond acoustique
RG
PT 01
64
15
LT CHAUDIÈRE MUL 1,98 m2 /HSP = sol : carrelage murs : placo peint plafond : placo peint
PP 93x204 CF1/2h
SofÞte escalier
6
PM 02
88
133
51 566 PV 02 (2UP)
EU/EV
FGP 01
231 16
112 84 112
93 98 11 60 37 93 82
91 105 30
60 166 45
PP 93 x 204 CF1/2h FM
27 10 131 34 10
518 314 50 PM 01
31
PP 93 x 204
308 10 160
170
378
213
123
213
157
312
RESERVE TABAC 6,3 m2 / HSP : 3,37m sol : carrelage murs : CF1H placo peint plafond : CF1H placo peint
RÉSERVE ÉPICERIE 17.2 m2 / HSP : 2,74m sol : carrelage murs : CF1H placo peint plafond : CF1H placo peint
69
DÉPÔTS
70
12,20 NGF
367
4 BOITES AUX LETTRES
146
PASSAGE ARCADE
E
199
10,60 NGF
EP
128
11,13 NGF
dauphin pierre existant
135
210
59 471
171
25
GAZ
250
FEN 01
PMR
143 FEN 01
muret créé
214
5
4
11 3
193
1
11,40 NGF
Escalier 5 marches ht.16cmx30cm
pierre EP dauphin existant
2
121
3
249
puits existant
1307
S PR IVÉES PROP 120
50
C
273 373
muret créé
143
229
RIÉTÉ 45 15
148
FEN 01
229
T U POR RUE D
muret créé
fond aco ust Soffite pla
45 194 440 37 25
PLACE DE LA MAIRIE 136
426
31
137
106
ique
173
69
235
209
120
411
U POR T
C
RUE D
618
RIÉTÉ
S
S PR IVÉE
Le centre ville, le long de l’avenue de la république, est classé zone rouge ( risque fort) du plan de prévention du risque inondation, ce qui implique qu’aucune nouvelle construction n’est possible et pousse la mairie à utiliser les bâtisses déjà présentes. PROP
94
268
88
FEN 03
256
19
FEN 03
PP 83 x 204
CUISINE 6,94 m2 / HSP: 2,95 m sol : souple PVC murs : placo peint 329 plafond: placo peint
170
PIECE PRINCIPALE 25,07m2 / HSP: 2,95m sol : souple PVC murs : placo peint plafond : placo peint
173
PEV02
93
5
SDB 6,29m2 / HSP: 2,95m sol : souple PVC murs : carrelage+placo peint plafond : placo peint
143
177
425
87
10
120
E
124
FEN 03
231
COMBLE PERDU
120
235
121
FEN 03
150
103
446
10
PP 83 x 204
GAINE
E
135
226
PP 83 x 204
10
PL 01
CHAUDIÈRE
66
PP 83 x 204
10
48,0 m2
43
PL 02
63
PP 93 x 204
15
167
15
140
55
103
10
235
BP01 93 x 204
23
GTL
14
GTL
CHAUDIÈRE
T1b 31 m2 T2
57
GAINE CF1h
93
17
157
110
60
10
140
179
84
18
10
43
16
150
104
15
49
13
74
12
93
11
62
10
89
PIECE PRINCIPALE 25,69m2 / HSP: 2,95m sol : souple PVC murs : placo peint plafond : placo peint
60
219
257
93
149
FEN 04
60
238
10
350
Certains corps de ferme sont en trop mauvais état pour être conservés, ils seront donc démolis laissant place à un parking et un jardin public. L’ Atelier travaille avec une paysagiste, Vanessa Leydier sur de nombreux projets et ont fait également appel à elle pour le dessin de ces espaces.
D
104
FEN 03
120
15 11
236
103
121
FEN 03
194
CHAMBRE 11,94 m2 / HSP : 2,95m sol : souple PVC murs : placo peint plafond : placo peint
PEV03
15 178
PT 04
235
217
AVENUE DE LA RÉPUBLIQUE
PLACARD TECH.
163 15
PP 93 x 204
10 112
PLACARD TD SG
235
DGMT 9,60m2 / HSP: 2,70 m sol : souple PVC murs : placo peint TRAPPE ACCÈS COMBLES plafond : placo peint
25
27 26
259
LOCAL TECH. 1,5 m2 / HSP: 2,75 sol : carrelage murs :CF1h carrelage plafond : CF1h placo peint
CHÂSSIS DÉSENFUMAGE 1m2
DGT 12,47 m2 / HSP: 3,50 m sol : souple PVC murs : placo+platre peint plafond : placo+platre peint
ERDF SG
42
125
gratte-pieds 130x80
102
PV04 (1UP)
16,05 NGF
47
ENTRÉE LOGEMENTS ET BUREAUX
PASSERELLE
ASCENSEUR DOUBLE ACCÈS
16,07 NGF
93
15
TELECOM
99
27
FGP 01
PT 02
10
GAINE 201X170
378 SDB 6,26 m2 / HSP : 2,95 m sol : souple PVC murs : carrelage+placo peint plafond : placo peint
21
22
23
24
5
4
3
123
FIX 02
72
19
20
8
7
6
102 194
2
42
EAU
98
GAZ
110
15 60
332
475
10,60 NGF
102
FEN 04
9
10
Cette norme PPRI impose une cote de plancher à respecter au-dessus du niveau de la crue de référence. Si le plancher du bâtiment existant n’est pas réhaussable, et qu’une certaine résilience apparaît dans ce type de commune face aux inondations, la cote NGF (nivellement général de France) d’implantation d’appareillage est primordiale. 15
108 235
FEN 03
128
HSP : 3,22 m plafond : placo peint
Soffite plafond acoustique
107 185
FEN 03
125 116
471
183
94
148
294
66
FB 01 CF1h
115
216
660
102
150 10
PP 83 x 204 CF1h
PLATEAU POSTE BUREAU 57,91 m2 / HSP: 2,85m sol : souple PVC murs : placo peint plafond : fibracoustique
323
150 10
CHAUDIÈRE
WC 3,63 m2 / HSP : 2,75m sol : souple PVC murs : carrelage plafond : placo peint
DGT 3,6 m2 / HSP:2,75m sol : souple PVC murs : placo peint plafond : placo peint
120 147
SALLE DE REUNION 14,03 m2 / HSP: 2,75 m sol : souple PVC murs : placo CF1h peint plafond : placo CF1h peint
115
118
20
42
62
10
PP 83 x 204
FEN 04
x
122
62
234
93
C
60
PEV01
43
KICHENETTE 8,5m2 / HSP : 2,75m sol : souple PVC murs : carrelage et placo plafond
223
FEN 04
10
105
238
103
4
PP
517
192
La contrainte du PPRI accentue celle de l’accessibilité: se décoller du niveau de la rue pour se protéger de l’eau oblige la mise en place d’une pente ou d’un ascenseur. Et le binôme Laurent Vilette et Raphaël Santamaria vont en faire un élément fort du projet en réalisant un ascenseur se dressant comme un totem dans la cours arrière donnant accès au RDC par une légère élévation et au R+1 par une passerelle. 62
Si aucune construction n’est possible, aucun remblais ne l’est également pour ne pas accentuer la hauteur du volume d’eau. Le bureau d’étude avait alors un grand travail à réaliser avec la gestion d’évacuation de l’eau et les calculs de résistance à sa force de pression sur la structure du socle de la terrasse. FEN 03
102
585
B
589
B
La terrasse qui donne accès au bar et lie les bâtiments entre eux est accessible par un petit escalier depuis le parking, un passage sous une voûte depuis l’église et un grand escalier en pente douce depuis la mairie.
A
Si je m’attache à rappeler les conséquences de cette contrainte sur le projet c’est que d’une part, nous risquons de nous retrouver de plus en plus face à ces problèmes avec les questions environnementales et de climats futurs, mais aussi parce l’atelier provisoire a su s’en servir comme qualité spatiale du projet, de la structure générale jusque dans les détails. En effet, suite au dossier de permis de construire qui m’a permis de me familiariser avec le projet, Laurent m’a offert la possibilité de travailler avec lui sur la phase C
B
A
PLACE DE LA MAIRIE
38
FEN 03
295
275
50
Ø40
Ø40
33
Ø40
215
285
284
FEN 02
245
40
53
Ø40
52
50
83
16.07 NGF
83
FEN 04
192
212
38
COMBLE (zone non relevée)
FEN 01
13.35 NGF IMP
12.85 NGF PP 90
12.22 NGF
Châssi désenfumage COMBLE (zone non relevée)
FEN 03
295
270
FEN 04
280
90
ISOLATION ?
58
27
16.07 NGF
Ø40
Ø40
Ø40
13.35 NGF IMP 245
245
PV 01
12.85 NGF PP
270
FEN 02
304
82
Ø40
12.22 NGF
12.07 NGF
PRO et de réaliser en parallèle une maquette au 1/50 afin de tester et régler les moindre détails . La maquette au 1/50 du projet, entièrement en balza m’a pris plusieurs jours. A cette échelle, elle doit représenter les corniches, les mains courantes, les luminaires, l’emplacement de certains végétaux... Nous avons alors testé le détail de toiture de la cage d’ascenseur et les dimensions idéales de celle-ci tant par rapport aux normes qu’aux proportions du site. Etant dans une réhabilitation, Le respect du passé et de l’existant est important et le contrôle des architectes des bâtiment de France, impose certains matériaux comme la pierre (en placage), ou les couleurs d’huisseries. Là encore, le détail discret mais élégant de la grille en pierre que nous avons dessiné, puis testé en maquette (cf. photo dessous) rappelle que la contrainte fait richesse.
L’évacuation de l’eau imposait aussi de nombreuses grilles aux entrées du bâtiment et sur la terrasse, ainsi une simple grande faille, alignée à la main courante de l’escalier principale, dessinera la perceptive vers la voûte et la place de l’église. La terrasse visible depuis l’avenue principale, possède un espace enherbé avec un arbre au centre, mis en scène derrière une vitre teintée. Celle-ci fait écho au projets de la salle des fêtes située plus loin dans la rue. Le Multiple Rural de Preignac loge ses fonctions dans le grand bâtiment à gauche de l’image, et laisse le petit de droite en espace de stockage pour la mairie, pouvant recevoir du matériel lié à l’événementiel.
Durant les 6 mois de stage, j’ai tissé un lien presque affectif avec ce projet que je trouve extrêmement simple mais élégant dans ses détails. Il s’intègre dans le site comme un «déjà-là». Je l’ai découvert dans la phase de constitution du dossier de permis de construire durant laquelle je réalisais à l’école d’architecture en parallèle le module professionnalisant qui demandait ce même exercice. Ceci m’a beaucoup aidé, et surtout par la mise en relation des cours théoriques de l’école et de la pratique à l’atelier. Puis je remercie Laurent, pour sa patience mais surtout sa confiance lorsqu’il m’a proposé de travailler sur la phase PRO. Quelle découverte ! Le choix des matériaux que je voyais dans le détail avec Hélène sur le FJT se décidait majoritairement dans cette phase par annotation sur un plan. Le Bureau d’étude travaille en grande collaboration avec l’architecte et les réunions étaient très formatrice. Les coupes et façades se remplissent de ligne «NGF existant», «NGF PPRI centennale», «NGF du projet»...d’annotations et de cotes. La clarté obligée des documents écrits et graphiques, avec la précision des éléments de structures, et des tracés des fluides, nécessaires à la phase ACT m’ont quelque peu effrayée. Le travail parallèle en maquette apportait un peu de légèreté à l’épaisseur du Cahier des Clauses Techniques Particulières. Et je retrouvais l’aspect expérimental, comme un retour à la conception. Aujourd’hui, elle est exposée à la mairie de Preignac, et a été très utile lors des réunions avec le maître d’ouvrage parce qu’elle permettait rapidement de se projeter en 3D dans le projet futur. Chacun peut se l’approprier en la manipulant.
Les experiences
VIM - Villa Métropole - Bordeaux
Jouer avec l’architecture, jouer avec les outils, les supports d’expressions.
Offrir la possibilité au plus grand nombre de comprendre le projet, se l’approprier avant sa construction... Le projet VIM a été depuis peu largement médiatisé sur Bordeaux par le biais du cycle de conférence du 308. Bernard Blanc, directeur général d’Aquitanis et Aline Rodrigues Lefort, sont intervenus sur le thème lancé «coopérer et savoir coopérer». Le titre : Dialogue à tous les étages. Le projet s’implante sur la parcelle à côté du petit cardinale, et tente comme le concept sylvania d’innover le logement. Aquitanis a pour postulat : « le plus important c’est le logement » et cherche à considérer le logement autrement que comme un simple produit financier, en se permettant l’expérimentation. Ainsi, VIM propose aux futurs locataires (et non acquéreurs ! ) de choisir les partitions de leurs logements. Une structure primaire de base est imposée puis la position des parois et de la cuisine est à choix multiples en bois. (éléments rouge sur l’image de la maquette).
Une nouvelle fois basé sur le dialogue, ce projet montre que l’habiter est une thématique inépuisable mais qui nécessite un effort de la part du maître d’œuvre et de la maitrise d’ouvrage pour ériger une méthode de travail. L’Atelier provisoire possède une maquette à très grande échelle en bois avec des éléments amovibles permettant aux locataires de tester l’espace. Nous avons chercher également comment retranscrire cette idée d’expérience et de personnalisation sur papier. Ma participation a été de réaliser un petit livre, inspiré de ceux pour enfants de la collection «Je reconstitue». De nombreux prototypes ont été nécessaires, il fallait comprendre quelles combinaisons étaient impossibles et faire en sorte qu’elles n’apparaissent pas. Travailler la meilleur méthode pour que les pages se tournent facilement sans pour autant que le livre perde de sa rigidité. J’ai beaucoup aimé contribuer à la réalisation de cette objet. Et cette belle collaboration d’Aquitanis et de L’atelier provisoire promet un grande richesse dans les nouvelles formes de conception, en réalisant une sorte de nuance entre «espace avec architecte» et «habitat participatif».
La Mission OPC
ANT - Le Moulin d’antoune - Lormont
Sur la fin de mon stage, les projets auxquels je participais, avaient ralentis et j’étais encore demandeuse d’apprendre d’autres facettes du métier d’architecte. Le désir de transmission de Laurent me porte alors sur l’élaboration du planning de chantier du projet des 35 logements du moulin d’Antoune. Le chantier d’un nouveau hameau commence sur les pentes de Lormont et c’est un camaïeu de métal ondulé qui sera bientôt visible. L’équipe de l’atelier avait choisi de prendre la mission OPC de ce projet et devait élaborer un planning plus détaillé que celui de la phase PRO en reprenant les éléments des différents lots, apportés par les entreprises dans la réponse d’appel d’offre. L’élaboration de ce calendrier impose de respecter la date de réception et d’arriver à coordonner la présence des entreprises sur le site . Il est ponctué par des dates importantes comme la réception du logement témoin, la limite hors d’eau-hors d’air et les OPR. A cela s’ajoute aussi la prise en compte de certaines vacances scolaires ou jours fériés qui risquent de retarder le chantier. Je découvre la présence presque constante du lot électricité, et la prise en compte des délais d’atelier et de pose des menuiseries. Les lots sont extrêmement détaillés permettant de savoir à une date précise ce que les entreprises se sont engagées à réaliser. S’étalant sur 15 mois, le planning prend un A0. (pièce jointe par mail) Il est rare que l’architecte accepte cette mission alors je me sens chanceuse d’avoir pu travailler dessus sous la surveillance rassurante de Laurent.
Le Bilan
« Comment rendre notre ordinaire extraordinaire » ?
Ce stage m’a rassurée sur le fait que les architectes peuvent choisir leur éthique dans l’architecture. C’est une façon de voir le projet au travers d’un récit et d’un respect plutôt que simplement d’une image et d’un besoin. Ce n’était pas mon premier long stage mais la maturité du master et de l’après erasmus m’ont permis d’apprécier et de prendre au maximum ce qu’ils étaient prêts à me transmettre. Sans exagération ces 6 derniers mois ont été la meilleure école. Je ne comprends toujours pas pourquoi les dernières années d’architectures ne se réalisent pas en alternance. Mais si on se l’impose ce parcours de formation est possible, même essentiel. Je dois bien sûr admettre que j’ai eu de la chance de tomber dans une équipe aussi disponible et volontaire. Je retiendrai qu’il faut toujours expérimenter, sortir des sentiers, s’appliquer dans chaque tâche et dialoguer pour réaliser un projet qui tienne la route. Rien ne vient sans rigueur et fantaisie. Pour finir, je dirais que je repars de ce stage en rêvant de pouvoir un jour appartenir, ou monter une structure proche de ce mode de fonctionnement. Un projet qui ne peut marcher qu’en partant de l’énergie d’un désir. Il n’est pas facile mais pas impossible d’allier travail et vie de famille puisqu’ils l’ont fait. Pour moi, la qualité de vie ne passe pas que par la rémunération, mais aussi par le bonheur simple d’exercer quotidiennement en accord avec ces principes, même si c’est accepter d’être en marge. De plus, cette rencontre avec l’Atelier provisoire a réveillé en moi une envie d’enseignement ou d’encadrement, liant l’architecture et le monde de l’éducation. A l’atelier, ils s’étonnent de voir revenir régulièrement les anciens stagiaires avec une pâtisserie à la main pour la pause déjeuner, ou de nous voir faire le ménage avec le sourire. Nous sommes en réalité, simplement heureux et reconnaissants de faire partie de cette grande famille pendant un instant. Encore merci...et courage pour la suite.
Les Annexes
Visite de la garantie de parfait achèvement (+1 an) du projet de Mesterrieux.
Réalisation de la petite maquette d’étude d’un projet
Réalisation des maquettes d’études du projet Brazza.
Participation au dossier de permis de construire du projet ISNAB.