aperçu de saison 2015/2016

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aperçu de saison 2015/2016

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Le centquatre est un ĂŠtablissement artistique de la Ville de Paris



ÉDITOS

L'année qui vient de s'écouler semble confirmer les fondamentaux qui font désormais le centquatre–paris: Pluridisciplinarité des arts, mixité des publics, diversité des activités entre art et innovation, commercialité et offres publics. Les agencements entre ces activités, continuent de révéler de multiples possibilités aux combinaisons quasi infinies. Le centquatre–paris essaie de faire expérience plutôt que modèle, faire ensemble plutôt que de démontrer. L'augmentation de publics, d'une part, et la multiplication des visites multi hebdomadaires des délégations étrangères, d'autre part, sont des signes tangibles qui encouragent et valident les hypothèses que nous tentons ici, ensemble: faire local, ambitionner international. Les artistes, de toutes nationalités, continuent de trouver un abri à la mesure des formes qu'ils inventent, passant par la recherche jusqu'à la présentation publique. Peu de formes artistiques semblent impossibles au centquatre–paris. Aucun public ne semble empêché de trouver à un moment, formes artistiques, activités culturelles à son goût ou à la mesure de sa curiosité. Enfin, la jeunesse y a élu domicile. Toutes les jeunesses, celles qui innovent au sein de la 104factory à celles qui pratiquent spontanément dans l'immense «open space» artistique mis à disposition. Ou, encore dans les rendez-vous réguliers de (re)présentations que permet la programmation artistique. Cette équipe, compétente et vaillante, qui s'appuie sur sa technicité individuelle et ses valeurs collectives dans la mise en œuvre. Valeurs humanistes, c'est peut-être l'expression des forces motrices qui rassemblent et ressemblent le mieux à la pulsion vitale que donne, mais aussi que reçoit, ce véritable abri esthétique. Ajoutons contemporain, et peut-être que l'addition de ces trois termes : valeurs humanistes contemporaines est l'expression, qui cette saison encore, vient confirmer le mieux ce qui s'y passe, dans un réel plaisir collectif. José-Manuel Gonçalvès, Directeur du centquatre–paris

Depuis sa création, le centquatre–paris a su devenir un modèle d’établissement culturel ouvert et généreux, grâce à sa programmation particulièrement riche et foisonnante. L’année 2014 a ainsi accueilli comédiens, circassiens, plasticiens, magiciens, danseurs, musiciens, chanteurs, photographes… Ce bouillonnement s’appuie notamment sur la combinaison subtilement équilibrée entre l’accueil d’artistes en résidence et d’expositions temporaires, l’organisation de festivals et d’événements hors les murs ou encore l’existence de nombreuses coopérations avec des institutions de qualité (Grand Palais, Arte, Comédie-Française…). Parvenir à renouveler cette programmation tout en séduisant davantage les nouveaux publics est un défi permanent que l’équipe talentueuse du centquatre–paris s’apprête à relever pour cette nouvelle saison. Par son atypisme et sa réputation solidement reconnue et souvent enviée, le centquatre–paris dispose de tous les atouts pour offrir une culture à la fois savante et populaire. La visite de ce lieu de vie et la déambulation au milieu d’œuvres de toute nature attirera à la fois novices, amateurs et grands connaisseurs. Je souhaite pour cette nouvelle saison exprimer ma confiance et mes encouragements au directeur du centquatre–paris, José‑Manuel Gonçalvès, et à l’ensemble de son équipe, qui apportent chaque jour professionnalisme et inventivité dans ce lieu symbolique de l’exception culturelle de notre ville et de notre pays, dans un monde plus que jamais passionnant et en pleine mutation. Christophe Girard Président du conseil d’administration


ARTS VISUELS

P. 07 CIRQUE/FORMES MULTIPLES P. 35

Follia Continua! 08-09 Les 25 ans de galleria continua 26 septembre > 22 novembre 2015 Prosopopées: quand les objets prennent vie 10-11 exposition internationale d’art contemporain numérique 05 décembre 2015 > 31 janvier 2016 12-13 Matérialité de l’invisible (titre provisoire) exposition collective 13 février > 30 avril 2016 14-15 Festival Circulation(s) – édition 2016 Festival de la jeune photographie européenne 26 mars > fin juin 2016 Installations solitaires 16

THÉÂTRE

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Antoine Defoort / Amicale de production 18 Un faible degré d’originalité… 01 > 10 octobre 2015 aalliicceelleessccaannnnee&ssoonniiaaddeerrzzyyppoollsskkii 19 Le titre du spectacle est: aléatoire 06 > 10 octobre 2015 Bertrand Bossard, Serge Bloch et Pascal Valty 20 Histoires de gorille 09 > 20 octobre 2015 Bérangère Jannelle/Compagnie La Ricotta 21 Le Petit Z et Z comme Zigzag 10 > 13 novembre 2015 Winter Family 22 No World / FPLL 08 > 11 décembre 2015 Cyril Teste/Collectif MxM 23 Nobody 08 > 13 décembre 2015 Les Petites Cellules chaudes 24 ishow 15 et 16 décembre 2015 Zachary Oberzan 25 Tell Me Love Is Real 15 et 16 décembre 2015 Emily Loizeau 26 Mona 08 > 10 janvier 2016 Jacques Gamblin et Bastien Lefèvre 27 1 heure 23’ 14" et 7 centièmes 12 > 24 janvier 2016 28 Joachim Latarjet et Alexandra Fleischer La Petite Fille aux allumettes 16 et 17 janvier 2016 29 Thierry Jolivet / La Meute Belgrade 10 > 14 février 2016 Sébastien Barrier,Benoît Bonnemaison-Fitte,Nicolas Lafourest 30 Chunky Charcoal 16 et 17 février 2016 Chloé Dabert 31 Orphelins 08 avril > 04 mai 2016 32 Chloé Dabert Nadia C. 13, 14, 19 et 20 avril 2016 Lazare 33 Petits contes d’amour et d’obscurité 07 > 16 juin 2016 Roland Auzet / Falk Richter 34 Disappear Here 15 > 17 juin 2016

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Aurélien Bory Les Sept Planches de la ruse 12 > 21 novembre 2015 Théâtre du Centaure La 7e Vague 17 > 23 décembre 2015 Théâtre Dromesko Le Jour du Grand Jour 09 > 20 février 2016 Christophe Huysman 777 11 > 15 mars 2016 Cie Yoann Bourgeois Celui qui tombe 07 > 13 avril 2016

DANSE

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Radhouane El Meddeb Heroes, prélude 08 > 10 octobre 2015 Stéphanie Aubin, Alain Michard, Chloé Moglia, Julie Nioche et Michel Schweizer Les Étonnistes #3 01 > 04 décembre 2015 Alessandro Sciarroni Aurora 02 > 04 décembre 2015 Michiel Vandevelde Antithesis, the Future of the Image 05 et 06 décembre 2015 Fabien Prioville The SmartPhone Project 05 et 06 décembre 2015 Michel Schweizer Primitifs 22 > 25 mars 2016 Dorothée Munyaneza Samedi Détente 24 et 26 mars 2016 Delgado Fuchs / Clédat & Petitpierre Bataille 26 et 27 mars 2016 Kaori Ito et Olivier Martin-Salvan Religieuse à la fraise 26 et 27 mars 2016 Yan Duyvendak Sound of Music 26 > 28 mars 2016 Kaori Ito Je danse parce que je me méfie des mots 30 mars > 02 avril 2016 Albert Silindokuhle ibokwe Khoza Influences of a Closet Chant 31 mars > 02 avril 2016 Taigué Ahmed Waignedeh 01 > 03 avril 2016 Louise Lecavalier création 2016 07 > 09 avril 2016 Choregraphic’Bal /action avec Stéphanie Aubin 09 avril 2016

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MUSIQUE

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Bal Pop’ © Myriam Tirler

Emily Loizeau 58 Run, Run, Run «Hommage à Lou Reed» 01 > 10 octobre 2015 salon de musique 58 Joseph d’Anvers + invités 15 octobre 2015 Kyrie Kristmanson & le Quatuor Voce 59 27 octobre 2015 KLOEB104 59 Fiodor Dream Dog 13 novembre 2015 Rosemary Standley & Dom La Nena 60 Birds on a Wire 18 novembre 2015 60 Cyril Meroni & 9th Cloud PRISM 16 décembre 2015 salon de musique 61 Anonymous Choir Sings Leonard Cohen 20 décembre 2015 61 Stranded Horse (quintet) + Arlt 11 février 2016 nuits 104 62 Carnaval électro #3 by Art Point M / N.A.M.E festival 20 février 2016 50 ans du label Saravah 16 avril 2016 New York! 09 juillet 2016 Orchestre de chambre de Paris 62 conte musical 10 > 12 mars 2016

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Festival Les Singuliers 64 01 > 10 octobre 2015 temps d’images #1 64 05 > 16 décembre 2015 présences électronique 2016 65 04 > 06 mars 2016 séquence danse paris 65 22 mars > 13 avril 2016 Impatience 66 26 mai > 12 juin 2016 ManiFeste-2016 66 02 juin > 02 juillet 2016 Des temps forts professionnels construits en collaboration 66 pour mettre en valeur toute la création ils nous ont rejoints cette année 67 un lieu à vivre au quotidien 68-71 les partenaires par projet / privilégiés 72-73 des artistes en résidence 74 le centquatre on the road 75-77 action territoriale et culturelle 78-79 développement économique et innovation 80-81 le centquatre – paris remercie ses mécènes et partenaires 82-83 l’équipe du centquatre–paris 88 plan du centquatre–paris 89 calendrier et tarifs 90-91 infos pratiques 92

ET CE N’EST PAS TOUT! À SUIVRE DANS NOS PROGRAMMES TRIMESTRIELS, DE NOUVEAUX SPECTACLES, CONCERTS ET EXPOSITIONS…


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® François Gautret

LE CENTQUATRE-PARIS C’EST…


Hara © Guillaume Marmin et Frédéric Marolleau DR


Follia Continua! Les 25Â ans de galleria continua

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26 septembre > 22 novembre 9€ TP/6€ TR/4€ TA et TE/3€ groupes jours et horaires d’ouverture sur www.104.fr

galleria continua et

Pascale Marthine Tayou – Poupée Pascale (2010)/Courtesy: GALLERIA CONTINUA, San Gimignano/Beijing/Les Moulins/Habana – Photo © Ela Bialkowska

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galleria continua n’est pas une galerie comme

les autres. Fondée en 1990 par des amis (Mario Cristiani, Lorenzo Fiaschi et Maurizio Rigillo), elle s’installe d’abord à San Gimignano, en Toscane. Loin de la frénésie des grandes villes, ces trois passionnés décident dans ce petit coin d’Italie de prendre le temps de relier la création actuelle au patrimoine, allant même jusqu’à installer des œuvres dans des villages ou des vignes. «Le but était de faire discuter, réfléchir, d’essayer de comprendre ce qu’est l’art contemporain et la culture en général, se souvient Lorenzo Fiaschi, actuel directeur. Le nom galleria continua dit bien notre envie de continuité, de créer un lien à la fois avec le passé, qui a été si riche, et le futur.» Depuis, la galerie a ouvert, en 2005, un espace en Chine, et un autre, en 2007, aux Moulins, à Boissy-le-Châtel (Seine-et-Marne), à 50 kilomètres de Paris. Quel que soit le lieu, la recette reste la même: stimuler un territoire peu habitué à l’art contemporain en permettant à des artistes d’y réaliser des œuvres, parfois monumentales, et toujours exigeantes. De nombreux artistes que la galerie accompagne (dont ­­ –paris ) marquent l’histoire de l’art certains ont déjà été montrés au centquatre actuel: Michelangelo Pistoletto, Daniel Buren, Chen Zhen, Kader Attia, Berlinde de Bruyckere, Ai Weiwei, Antony Gormley, Anish Kapoor, Ilya et Emilia Kabakov… La liste est longue de ceux que l’on retrouve régulièrement dans les institutions et les grands événements artistiques. Loin de s’endormir sur ses lauriers, la galerie continue d’intégrer d’autres artistes émergents, provenant des cinq continents. Pour fêter ces 25 années d’aventure, de projets, de partage et de folie, galleria continua et le centquatre–paris ont choisi et rassemblé un florilège d’œuvres ­­ . Sans thème ni chronologie, disséminées du sous-sol aux hauteurs du centquatre les pièces, intimes ou monumentales, parlent d’elles-mêmes. Le métal imposant d’Antony Gormley répond à la fragile Cripplewood, créée par Berlinde de Bruyckere pour le pavillon belge de la Biennale de Venise 2013. Plus loin, une sculpture de Michelangelo Pistoletto devient instrument de musique. Une partie de l’exposition, visible par tous, développe de nouvelles interactions avec les visiteurs et les autres activités, rappelant une fois encore l’ambition commune au ­­ centquatre –paris et à Galleria continua: amener le public le plus large possible à la rencontre de l’art contemporain.

le ­centquatre–paris ont décidé de s’associer pour fêter ensemble 25 ans d’accompagnement artistique et de partage. Plus de 2000 mètres carrés d’exposition accueillent des œuvres monumentales ou intimes, d’artistes de renommée internationale ou émergents.

avec (sous réserve): Etel Adnan, Ai Weiwei, Kader Attia, Daniel Buren, Cai GuoQiang, Loris Cecchini, Chen Zhen, Nikhil Chopra, Marcelo Cidade, Jonathas De Andrade, Berlinde De Bruyckere, Leandro Erlich, Carlos Garaicoa, Kendell Geers, Antony Gormley, Gu Dexin, Shilpa Gupta, Subodh Gupta, Mona Hatoum, Ilya & Emilia Kabakov, Zhanna Kadyrova, Kan Xuan, Anish Kapoor, André Komatsu, Jannis Kounellis, Jorge Macchi, Sabrina Mezzaqui, Margherita Morgantin, Moataz Nasr, Hans Op De Beeck, Ornaghi & Prestinari, Giovanni Ozzola, Michelangelo Pistoletto, Qiu Zhijie, Arcangelo Sassolino, Manuela Sedmach, Serse, Kiki Smith, Nedko Solakov, Hiroshi Sugimoto, Sun Yuan & Peng Yu, Pascale Marthine Tayou, Nari Ward, Sophie Whettnall, Sislej Xhafa, José Yaque… direction artistique: Lorenzo Fiaschi et José-Manuel Gonçalvès «Mais, s’il est un stand où la création actuelle est à son meilleur, c’est celui de la Galleria continua. Ai Weiwei, Pascale Marthine Tayou, Shilpa Gupta, Michelangelo Pistoletto et Kader Attia y sont réunis.» Harry Bellet et Philippe Dagen, Le Monde


Prosopopées: quand les objets prennent vie exposition internationale d’art contemporain numérique

Que se passerait-il si les objets qui nous entourent devenaient autonomes? C’est la question à laquelle tente de répondre le centquatre-paris, associé à Arcadi, pour cette première Biennale internationale des arts numériques – Paris/Île-de-France. Des artistes s’emparent des outils numériques pour donner une vision subjective ou fictive du monde. Imaginez qu’après un dérèglement savamment orchestré, vous rencontriez… des rochers qui respirent et d’autres qui lévitent, une météorite lue par des lasers, des entités extraterrestres qui s’installent parmi nous, des tableaux qui prennent vie, des détecteurs d’anges, des lavabos en feu, des vagues de néons, un canapé pris de transe, des exosquelettes venus de l’enfer qui nous invitent à danser, des miroirs qui s’obstinent à ne pas refléter notre image, des œuvres qui tentent de s’échapper de l’exposition… «Objets inanimés, avez-vous donc une âme?», Après le succès, il y a deux ans se demandait Alphonse de Lamartine. Que penau centquatre–paris, de l’exposerait le poète aujourd’hui devant cet art contemsition Trouble Makers: Sensation porain augmenté par les nouvelles technologies? Versus Digital, l’idée est née Et nous, qu’en pensons-nous? Y pensons-nous? de créer, en collaboration avec Loin des interactions ludiques auxquelles est Arcadi, un temps fort pour souvent confiné l’art numérique, l’exposition l’art contemporain numérique. de la Biennale se penche sur notre relation aux Avec cette nouvelle biennale, machines et objets qui nous entourent. les objets de notre quotidien La prosopopée est une figure de style qui consiste deviennent autonomes… à faire parler des choses ou êtres inanimés. Ici, des artistes internationaux s’emparent des outils numériques pour donner une vision subjective ou fictive du monde. Dans un appartement déréglé, un frigo et un radiateur se livrent à un combat ridicule. Ailleurs, des miroirs ou des affichages d’aéroports n’en font qu’à leur tête… Ne se livrant pas à une imitation de l’homme, les machines prennent leur autonomie. On ne se demande plus comment elles bougent mais pourquoi, leur conférant par cette question une pensée, une humanité, et même la capacité d’exprimer leur propre poésie. À nos risques et périls! Jusque dans les recoins du ­centquatre–paris, le visiteur va de surprise en surprise, pas toujours rassurantes…

avec le soutien de l’ADAGP

«Les techniques numériques, moins qu’une fin, s’avèrent être un formidable moyen pour créer un lien sensible entre l’œuvre et le visiteur. Où l’on se persuadera que les nouvelles technologies, loin de cantonner l’art à sa dimension ludique, décuplent au contraire ses possibles.» Thomas Jean, Beaux-Arts Magazine

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Hara © Guillaume Marmin et Frédéric Marolleau DR

avec (sous réserve): Aurélien Bory, Robert Henke, André et Michel Décosterd, Félicie d’Estienne d’Orves et Lara Morciano, Charbel-Joseph H. Boutros, Krištof Kintera, Ryoichi Kurokawa, Macular: Joris Strijbos & Daan Johan, Kyle McDonald et Jonas Jongejan, Lab(au), Rafael Lozano-Hemmer, Guillaume Marmin, Robyn Moody, Nonotak, Julius Popp, Etienne Rey, Chris Salter, Jacob Tonski, Ei Wada, Bill Worn et Louis-Philippe Demers… direction artistique: Gilles Alvarez et José-Manuel Gonçalvès


05 décembre > 31 janvier 9€ TP/6€ TR/4€ TA/3€ groupes jours et horaires d’ouverture sur www.104.fr

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dans le cadre de Némo, Biennale internationale des arts numériques – Paris/Île-de-France, produite par Arcadi Île-de-France


Matérialité de l’Invisible exposition collective

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13 février > 30 avril 9€ TP/6€ TR/4€ TA/2€ groupes jours et horaires d’ouverture sur www.104.fr

dans le cadre du projet NEARCH piloté par l’Inrap

Matérialité de l’Invisible réunit les œuvres d’une dizaine d’artistes qui dressent une cartographie personnelle, mouvante et non exhaustive du rapport de l’homme à son environnement, à son histoire.

Sous la Direction artistique de José-Manuel Gonçalvès, cette exposition présente une sélection d’œuvres d’artistes en résidence et de quelques invités et, notamment, celles sélectionnées dans le cadre du projet NEARCH, réseau européen désireux de travailler la porosité entre art et archéologie, et piloté par l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP). Le point de départ des artistes de ce projet était que tout ce qui est visible exprime aussi ce qui ne l’est pas : que ce soit pour une photographie, une maison, un fragment, un jour de vie, une œuvre… De même, tout ce qui est matériel souligne sa propre immatérialité : qu’il s’agisse d’une ruine, d’un rayon de lumière, d’une plage de sable… C’est cette tension, celle de la matérialité de l’invisible, qui anime tant le processus de travail de l’artiste que celui de l’archéologue. Avec un focus particulier sur les dernières productions, dont certaines monumentales, d’Hicham Berrada, Matérialité de l’invisible questionne le rapport homme/ environnement. La nature peut fasciner par ses prouesses ou par sa beauté. Hicham Berrada ne se contente pas de la regarder mais la pousse à rejouer devant nous ses phénomènes les plus rares, allant jusqu’à créer des situations inédites. Inverser le cycle d’une variété de jasmin qui diffuse habituellement son parfum la nuit, répandre des compositions chimiques pour agir sur l’air ou le sol, ou encore reproduire dans une structure remplie d’eau les conditions de l’apparition de la vie : autant d’expériences que l’artiste filme ou fait apparaître sous les yeux du visiteur. Comme un peintre qui mettrait des pigments à même le ciel pour en changer la couleur, Hicham Berrada crée des tableaux vivants, sortes de paysages en mouvement qui envoûtent par leur poésie. avec (sous réserve): Agapanthe (Alice Mulliez et Florent Konné), Hicham Berrada, Ali Cherri, Miranda Creswell, Nathalie Joffre, Julie Ramage, Ronny Trocker…

Gangue (détail), 2015, cristallisation de sucre candi sur objets © Agapanthe: Konné & Mulliez

Agapanthe, Hicham Berrada Ali Cherri, Miranda Creswell, Nathalie Joffre et Julie Ramage sont en résidence de création au ­c entquatre –paris .

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Circulation(s) édition 2016

Festival de la jeune photographie européenne

La jeune photographie contemporaine à travers le regard de plus de 40 artistes!

26 mars > fin juin 5€ TP/3€ TR/2€ TA/2€ groupes jours et horaires d’ouverture sur www.104.fr

«Le festival de photo Circulation(s) a trouvé son biotope idéal dans cette architecture large qui prend à son compte la notion d’espace public. Tout est pensé pour souligner la verdeur de ces 45 jeunes talents qu’il s’agit de promouvoir sans s’appesantir.» Valérie Duponchelle, Le Figaro

Circulation(s) 2015 © Épectase

Le festival Circulation(s), consacré à la jeune photographie européenne, propose un regard croisé sur l’Europe à travers la photographie. Il a pour vocation de faire émerger les talents et de créer un réseau de structures européennes. Tremplin pour les jeunes photographes, laboratoire prospectif et innovant de la créativité contemporaine, le festival occupe une place unique. Volontairement éclectique et libre: il est le reflet de la photographie d’aujourd’hui, riche et protéiforme. Agnès b. sera la marraine de cette nouvelle édition invitant ainsi 4 jeunes photographes pour sa carte blanche. Autour d’une exposition réunissant près de 40 photographes européens, des activités pédagogiques (visites commentées, projections…) et des ateliers (lectures de portfolios, workshop…) sont mis en place à destination du grand public et des jeunes photographes. Retrouvez Little Circulation(s), exposition entièrement consacrée au jeune public – et accrochée à hauteur d’enfant et les Journées européennes des écoles de photographie (JEEP), qui permettront de donner une visibilité unique aux travaux des étudiants de toute l’Europe.

avec l’association Fetart

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Circulation(s) 2015 Š Charlotte Lybeer


Installations solitaires

Anne-Flore Cabanis Connexions

L’artiste italien Michelangelo Pistoletto – notamment connu pour son appartenance, dans les années 1960, au mouvement Arte Povera – conçoit Le Labyrinthe (1969-2010) comme «une route sinueuse et imprévisible qui nous amène jusqu’à un espace de révélation, de connaissance». Composé de carton ondulé de différentes longueurs, Le Labyrinthe est un espace de déplacement, de confusion et de peur. Le miroir, situé à son extrémité, devient la «réflexion de la méditation, qui oscille entre la peur et la sécurité, l’égarement et l’adéquation avec soi-même, le doute et la certitude, une ruelle sombre et une route éclairée». Un filtre contre la banalité de l’existence dans lequel on voit notre image «purifiée de toute difformité qui aurait pu se loger en notre âme». Lui seul permet de trouver la sortie du labyrinthe…

© Anne-Flore Cabanis

Michelangelo Pistoletto Le Labyrinthe (1969-2010)

Traits, lignes, trajectoires… Anne-Flore Cabanis déploie au centquatre–paris un univers plastique tantôt monochrome tantôt bigarré, créant des connexions tant multiples qu’inattendues avec le bâtiment et sa matière. Connexions se présente comme un parcours d’élastiques en tension, installés dans plusieurs espaces. Chaque ensemble d’élastiques est envisagé comme une sculpture habitant le volume où elle se trouve et proposant de lui donner un mouvement, une dynamique.

© Bertrand Huet

Anne-Flore Cabanis est en résidence de création au centquatre–paris

Mark Jenkins Embed Series Pascale Marthine Tayou Open Wall L’Open Wall est constitué d’enseignes lumineuses au néon et électroluminescentes (glanées sur Internet, dans différents pays), de câbles aux dimensions variables: «C’est un mur, mais avec des ouvertures», précise Pascale Marthine Tayou. Sur le mur de verre du centquatre–paris, l’œuvre apparaît comme une invitation… ouverte à tous! Autodidacte, ce plasticien camerounais s’intéresse au thème du voyage, pas seulement physique, mais surtout mental, vers l’autre, à la rencontre des différences, qui sont une source de richesse fondamentale de la croissance de l’humanité. Michelangelo Pistoletto et Pascale Marthine Tayou sont représentés par gaLLeria conti‑ nua, San Gimignano/Beijing/Les Moulins/Habana

Tadashi Kawamata Exchange Library (2009)

Street-artist américain, Mark Jenkins subvertit le paysage urbain avec des mannequins mêlés aux passants dans des mises en scènes inhabituelles. Il a développé une technique qui consiste à mouler des formes avec du ruban adhésif transparent, puis à les habiller avec de vrais vêtements. Au centquatre–paris, Mark Jenkins déploie son univers hyperréaliste qui amuse, déconcerte, inquiète ou interpelle les visiteurs.

ET AUSSI

dans le cadre de Nuit Blanche Paris

Nuit Blanche 03 octobre 2015 en accès libre

ouverture nocturne exceptionnelle de l’exposition Follia Continua! Les 25 ans de GALLERIA CONTINUA (voir p. 8) programmation à suivre sur www.104.fr

Extrait de l’œuvre Open Cafe Project

L’œuvre de l’artiste japonais Tadashi Kawamata fonctionne comme une bibliothèque mobile sociale et participative sur un système d’échange ou de troc. Le public est invité, d’une part, à consulter sur place les ouvrages présents, et, d’autre part, à échanger ceux qu’il aurait amenés contre d’autres disponibles dans la bibliothèque.

© TrinitaDerMaus

Tadashi Kawamata est représenté par la galerie Kamel Mennour, Paris

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Thierry Jolivet/La Meute-Belgrade 速 Gilles Lozach


Antoine Defoort Amicale de production Un faible degré d’originalité…

01 > 10 octobre 01 et 02 octobre/19h30 07 > 09 octobre/19h 10 octobre/17h 15€ TP/12€ TR/10€ TA

dans le cadre de Némo, Biennale internationale des arts numériques – Paris/Île-de-France, produite par Arcadi Île-de-France

version bêta

C’est à la fois une conférence et un ­spectacle. En une heure et quinze minutes, Antoine Defoort tient la gageure de retracer la rocambolesque histoire des droits d’auteur du XVe siècle à nos jours, en la ponctuant de blagues et autres effets de manche pour rendre le sujet plus digeste…

À l’origine du projet, Antoine Defoort rêvait de disserter sur Les Parapluies de Cherbourg. Mais dès l’introduction de sa conférence (version bêta), Defoort prévient son public: les droits lui en ont été refusés… Alors commencent la broderie textuelle et le passage du coq à l’âne, les loufoqueries chères aux artistes de l’Amicale de production, dont Antoine Defoort est le cofondateur. Un faible degré d’originalité devient une causerie sur la propriété intellectuelle dans le domaine de la création artistique. Il y retrace la rocambolesque histoire des droits d’auteurs du XVe siècle à nos jours, narre l’incroyable saga de la succession de Maurice Ravel et évoque le concept de «rivalité des ressources» en distribuant des Pépito®. Un faible degré d’originalité est une conférence mais aussi un spectacle. Bien qu’élaborée avec les efforts de rigueur nécessaire à l’exercice juridico-moral, cette performance s’apparente plus volontiers à une discussion entre amis un dimanche après-midi (ce que reconnaît son créateur)… Inédite et drolatique, ladite conférence sur les droits d’auteur est, comme à l’accoutumée, savante, burlesque et diablement décalée.

Après un parcours universitaire en mathématiques, Antoine Defoort suit des études d’art notamment à l’École régionale supérieure d’expression plastique (Ersep), à Tourcoing. Il s’intéresse progressivement à la performance, comme support idéal de ses investigations plastiques, musicales, filmiques et ludiques. Son travail rassemble formes, sens, médiums, matériaux, ratés et accidents qui forment une granularité croustillante particulièrement appréciée des connaisseurs. Antoine Defoort a cofondé l’Amicale de production avec Halory Goerger et Julien Fournet. Artistes associés au ­centquatre– paris, ils y ont présenté France Distraction, Le Jeu de l’oie, Germinal et Corps diplomatique. réfléchit, fait des schémas, fait du python et parle tout haut: Antoine Defoort /anticipe et résout les problèmes techniques: Robin Mignot /prend en charge la production du projet et ourdit des plans: Marion Le Guerroué/ coordonne les projets et éprouve les idées: Mathilde Maillard/dramaturge (du verbe «dramaturger») et tergiverse: Julie Valero/alimente la réflexion et met en perspective: Julien Fournet/aide avec le python: Guillaume Libersat/ fait les contrats, les déclarations et bien d’autres choses: Sarah Calvez/a pris une photo: Belinda Annaloro/a aussi fait du python: Olivier Demarto Antoine Defoort est artiste associé au ­centquatre–paris

© Belinda Annaloro

«Antoine Defoort et Halory Goerger sont des amoureux dingues de la vie et du théâtre. Ils tentent de donner le change à l’une comme à l’autre en les faisant fusionner sur scène sans les léser. Ce qui est déjà un exploit. Pas question de jouer des personnages mais d’être soi-même (ou presque), sans improviser pour autant. Un travail au cordeau d’une extrême finesse.» Rosita Boisseau, Le Monde

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06 > 10 octobre 20h 15€ TP/12€ TR/10€ TA

© Virginie Barraud

aalliicceelleessccaannnnee &ssoonniiaaddeerrzzyy­ ppoollsskkii Le titre du spectacle est: aléatoire

Elles se présentent comme un «groupuscule de deux personnes issues des arts visuels et des sciences politiques». À grand renfort de «Que sais-je?», aalliicceelleessccaannnnee &ssoonniiaaddeerrzzyyppoollsskkii déroulent un raisonnement à la fois absurde et rondement mené, avec pour étendard l’égalité des choses qui existent.

Dans un contexte de revendications sociales en tout genre, aalliicceelleessccaannnnee &ssoonniiaaddeerrzzyyppoollsskkii ont trouvé une solution radicale à l’inégalité: s’envoler pour le pays idyllique des «Que sais-je?». La collection des Presses universitaires de France est en effet un eldorado de l’égalité, puisqu’elle donne la même importance (128 pages vendues à 9€) à tous les thèmes traités, que ce soit l’Internationale socialiste, le snobisme ou le bruit. Équilibristes du jeu de mot, aalliicceelleessccaannnnee &ssoonniiaaddeerrzzyyppoollsskkii déroulent dans Le titre du spectacle est: aléatoire une bobine de sens, réunissant dans une pirouette art, trognons de pomme et société. Car les deux jeunes femmes ne se cachent pas derrière leurs chaussettes à doigts multicolores. Sur leur scène-salle d’exposition, elles affrontent le monde, en saisissent quelques problèmes et proposent des solutions bien à elles. Issu à la fois des arts visuels et des sciences politiques, le duo allie textes et supports visuels pour parvenir à son but affiché: «Réussir à lier le plus de sujets possibles, les plus différents possibles et abolir toute hiérarchie entre eux.» À partir de là, le jeu est ouvert à tout, y compris à sa propre contestation. «De fait, Alice&Sonia mettent sur le même plan de leur travail aussi ludique que rigoureux le beau et le laid, Velasquez et le peintre du dimanche, le salon de coiffure de la rue Mirepoix et la Biennale de Venise. Il en ressort un rafraîchissement de l’approche des choses de ce monde, une liberté de circuler sans limites entre les mots, les concepts et les faits, un art de marier imparablement la carpe et le lapin, le parapluie et la machine à coudre. Leur curiosité est sans bornes et surtout sans œillères.» Jean-Pierre Thibaudat, Mediapart

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La préoccupation principale d’Alice & Sonia est de pousser le bouchon et de réussir à faire coexister des questions graves comme la mort des idées, la crise de la démocratie ou la fin du monde, avec un monde léger, fait de nuages coureurs, de fleurs bègues et d’animaux sans tête. Ce groupe resserré intervient en articulant langage (à mi-chemin entre le raisonnement et le récit) et image (diaporama, dessins, sculptures). Selon les contextes, ces interventions prennent la forme de spectacles, d’expositions racontées, de conférences ou d’éditions. Ce groupuscule est artiste associé au centquatre– paris. Alice et Sonia y ont présenté Le titre du spectacle est: aléatoire en janvier 2015. comédiens: Elisa Carà et Serge Gaborieau /régisseur technique & création lumière: Baptiste Joxe aalliicceelleessccaannnnee&ssoonniiaaddeerrzzyyppoollsskkii sont artistes associées au ­c entquatre –paris . Retrouvez le spectacle en tournée avec ­ entquatre on the road . le c (voir p. 76)


Bertrand Bossard, 09 > 20 octobre et 17 octobre/15h Serge Bloch et Pascal Valty 10,11 20 octobre/19h30 15€ TP/12€ TR/10€ TA/5€ TE Histoires de gorille

à voir en famille/à partir de 8 ans en partenariat avec le Théâtre de la Ville

© Alex Nollet-La Chartreuse

scolaires: 09 octobre/10h et 15 octobre/10h et 14h30 centres de loisirs: 14 octobre/15h

Histoires de gorille offre une leçon drolatique sur l’imposture artistique. Avec deux acteurs au plateau et un formidable décor animé (dessins du célèbre illustrateur Serge Bloch, mis en animation par le vidéaste Pascal Valty), Bertrand Bossard signe une création poétique à voir en famille.

Il était une fois un gorille parlant… Tandis qu’au zoo, le viril animal dépérit derrière des barreaux, un auteur en promenade fait sa connaissance. Passé la surprise de l’entendre s’exprimer, une conversation s’engage naturellement entre les deux compères. Ce dernier manque d’inspiration et le premier feint d’en avoir. Conquis par cette incroyable révélation, l’écrivain naïf offre une lime au singe manipulateur, l’enjoint de s’évader et de séjourner chez lui pour donner libre cours à sa puissance créatrice. Histoires de gorille se développe sur les bases de ce joyeux imbroglio. Fantasme de génie littéraire, désir bestial de gloire? Avec deux acteurs au plateau et un formidable décor animé (dessins de l’illustrateur Serge Bloch), Bertrand Bossard triture le mythe de l’écrivain surdoué. Par-delà nature et culture, au moyen de comédiens de chair et d’os et de figures en mouvement, ce spectacle s’amuse des pulsions animales qui agitent l’homme… et de l’inverse, bien sûr. Adapté et dialogué par Bertrand Bossard (que l’on verra par ailleurs à cheval dans la création 2015 du Théâtre du Centaure), Histoires de gorille offre une leçon drolatique sur l’imposture artistique. Mais, comme souvent dans les fables, tel est pris qui croyait prendre! Une création poétique et animée à voir en famille. «On tarde trop, ces jours-ci, à vous parler des spectacles que l’on aime, des artistes que l’on admire et qui méritent que vous affrontiez les trottoirs glissants...» Armelle Héliot, Le Figaro

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CRÉATION 2015

Artiste associé au ­centquatre – paris jusqu’en 2014, Bertrand Bossard y organise régulièrement des «visites déguidées». Il y a également présenté de nombreux spectacles, du Jeu des 1000 euros inspiré du célèbre jeu radiophonique, jusqu’à l’Ode à la ligne 29 des autobus parisiens, créée en 2015 en partenariat avec la ratp et l’erac, une invitation à la rêverie au sein des transports publics… conception: Bertrand Bossard, Serge Bloch et Pascal Valty / librement inspiré de Sur un air connu de John Collier / adaptation: Bertrand Bossard/dessins: Serge Bloch/animation: Pascal Valty/ avec: Alexandrine Serre et Maxime Mikolajczak ou Olivier Veillon en alternance Bertrand Bossard est en résidence de création au ­c entquatre –paris . Retrouvez le spectacle en tournée avec ­ entquatre on the road . le c (voir p. 75)


Bérangère Jannelle/ Compagnie La Ricotta

10 > 13 novembre

Le Petit Z

Z comme Zigzag

10, 12 et 13 novembre/10h 15€ TP/12€ TR/10€ TA/5€ TE

En créant Le Petit Z, premier abécédaire théâtral de philosophie pour les enfants, la metteure en scène Bérangère Jannelle, soutenue par Gilles & Gilles au plateau, titille l’imaginaire des petits et propose des concepts très concrets avec la peinture ou la musique.

jeune public/à partir de 9 ans

D’après Platon ou Aristote, l’étonnement est cette capacité de s’interroger sur une évidence aveuglante. C’est de cette sidération déclenchée par le réel que découle l’attitude philosophique… Comment donner très tôt aux enfants cette curiosité, cet appétit pour l’autre, la culture et la pensée? Après avoir créé Z comme Zigzag, première fabrique théâtrale de philosophie pour adultes, Bérangère Jannelle imagine un abécédaire théâtral de philosophie destiné aux enfants de 9 à 11 ans. Avec l’envie de bazarder la cloison entre culture savante et culture populaire, la metteure en scène renouvelle l’expérience avec son «collectif de philosophie théâtrale». Avec David Migeot et Rodolphe Poulain, alias Gilles & Gilles au plateau, la fondatrice de la compagnie La Ricotta s’empare à nouveau de la parole de Deleuze pour la plonger dans l’imaginaire des enfants. Tout s’élabore en direct dans un espace de jeu qui évoque une salle de classe. Gilles & Gilles développent des concepts avec de la peinture, de la musique, des vidéos…, titillent l’imaginaire des petits et libèrent leur parole. Ici, on joue ensemble au ping-pong et on cogite: on s’entraîne comme des athlètes de la pensée. Le Petit Z s’adresse très sérieusement et très joyeusement à chaque enfant-philosophe! Au programme: A comme Art, C comme Concept, M comme Musique et S comme Sport…

10, 12 et 13 novembre/20h 18€ TP/15€ TR/10€ TA/8€ TE

tout public/à partir de 14 ans

Inspirée par la pensée de Deleuze, Bérangère Jannelle livre un mélange de fausse conférence, de vrai cours et de performance théâtrale. Dans un espace aux allures de fac surchargée, le duo Gilles & Gilles explore les concepts philosophiques.

Imaginez une pièce de plainpied, remplie de tables et de chaises. Avec ses murs tapissés d’affiches et ses photocopieuses, on dirait une salle de fac en effervescence. Acteurs et auditeurs s’y installent, ensemble, au même niveau. Apprentis-philosophes, Gilles & Gilles nous embarqueraient dans la pensée. Inspirée de Deleuze et ses réflexions qui ancrent la philosophie dans la vie, Bérangère Jannelle conçoit Z comme Zigzag. Fausse conférence, vrai cours et performance théâtrale…, interprétés par David Migeot et Rodolphe Poulain. Ces deux acteurs là ont une passion commune pour l’auteur de Mille Plateaux. Au nom de l’amitié qui les unit («Si on fait quelque chose ensemble, c’est que ça marche et qu’on est portés par quelque chose qui nous dépasse. Gilles est mon ami, non un copain», disait Guattari de Deleuze), les deux Gilles dialoguent au plateau; déplient une pensée en mouvement, explorent des concepts très concrets que Bérangère Jannelle entend bien partager avec les spectateurs: l’amitié, la résistance, la bêtise, la gauche, la musique…

«Bérangère Jannelle a le théâtre dans la peau, et un vrai regard de metteur en scène.» Emmanuelle Bouchez, Télérama

conception et mise en scène: Bérangère Jannelle/écriture: Bérangère Jannelle, d’après les œuvres de Gilles Deleuze/dispositif scénique: Stéphane Pauvret/avec: David Migeot (Gilles) & Rodolphe Poulain (Gilles)/costumes: Laurence Chalou/ assistant à la mise en scène: Michaël Martin‑Badier/création sonore: Jean-Damien Ratel/direction technique et création lumière: Marc Labourguigne/ régie technique: Eric Blévin Bérangère Jannelle est en résidence de création au ­centquatre–paris

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Le Petit Z © Dan Ramaen

Bérangère Jannelle est d’abord assistante de metteurs en scène renommés tels que Carlo Cecchi et Klaus Michael Grüber. Les questions poétiques et politiques guident son parcours théâtral (le Décaméron, de Boccace; Ajax, de Sophocle; Amor! ou les Cid de Corneille; Pylade, de Pier Paolo Pasolini, Twelfth Night – La Nuit des rois ou ce que vous voulez, de Shakespeare…). En 2016, elle prépare Africa Democratik Room, un spectacle entre l’Afrique et la France autour de Platon, et, en 2017, Mélancholia Européa, une réflexion théâtrale et philosophique sur les personnalités et vies intimes des grands dignitaires nazis et fascistes français.


08 > 11 décembre

08 > 10 décembre/19h30 11 décembre/20h30 20€ TP/15€ TR/12€ TA

avec ARTE

©Yochai Matos

Winter Family No World/FPLL

Dans un montage vidéo et scénique brut, Ruth Rosenthal et Xavier Klaine font défiler publicités, jeux, promesses, indignations, postures et archétypes… pendant que des interprètes s’ingénient à reproduire quelques chorégraphies du bonheur. No World/FPLL révèle une vision d’un monde «lisse, démocratique, sucré, multiculturel, blanc et saturé», en neuf tableaux dantesques.

Comme Jérusalem Plomb durci (création 2011), le nouveau projet de Winter Family est conçu par prélèvements du réel. Sans le souci d’une esthétique théâtrale léchée, Ruth Rosenthal et Xavier Klaine se posent en révélateur de notre quotidien. Avec No World/FPLL, ils restituent notre environnement sonore et visuel, le flot perpétuel inondant la planète, et célèbrent vainement l’humanité. Tandis que Ruth traverse le spectacle en maîtresse illuminati d’une grand-messe événementielle, trois écrans déversent les lambeaux d’un monde en sursis. Sans jugement ni condamnation, Winter Family laisse au public le soin de le jauger et de le «savourer». En neuf tableaux dantesques, les artistes zooment tranquillement sur cette société du flou embarrassant et addictif dans laquelle nous nous complaisons. Dans un montage vidéo et scénique brut, Winter Family nous fait avaler, pêle-mêle, quelques denrées indigestes: publicités, jeux, promesses, indignations, postures et archétypes défilent indifféremment sur les écrans, pendant que sur scène, des interprètes vivants s’ingénient à reproduire quelques chorégraphies du bonheur et autres simulacres de réalité. Un conférencier lotharingien tente alors d’entrevoir une sortie possible du «non-monde». Dans cette «ode au monde tel que nous sommes», la compagnie nous livre sa vision d’un monde «lisse, démocratique, sucré, multiculturel, blanc et saturé». «Winter Family retourne la réalité comme un gant mouillé. Les spectacles coups de poing du duo franco-israélien Winter Family laissent le public ébranlé, mais nourri.» Mireille Descombes, L’Hebdo

Winter Family est un duo francoisraélien composé de Ruth Rosenthal et Xavier Klaine. Depuis 2004, ils composent une musique qualifiée de «weird wave». Ruth dit ses textes, joue de la batterie et des machines, Xavier joue du philicorda, du piano, des grandes orgues et des harmoniums. Albums publiés sur les labels Sub Rosa, Alt.vinyl et Ici d’Ailleurs. Après le spectacle Jérusalem Plomb durci (2011), Winter Family, artiste associé au ­ entquatre –paris , crée No World/FPLL, c vient de publier un livre, No World, aux éditions Dis/Voir (Paris) et achève Happy New Year, son troisième album. Jérusalem Plomb durci a été présenté dans temps d’images au c ­ entquatre–paris en 2012 et à l’Usine C à Montréal en 2014. idée originale, conception, mise en scène, scénographie: Winter Family (Ruth Rosenthal & Xavier Klaine)/ une performance de théâtre documentaire en français et en anglais pour 4 interprètes: Johanna Allitt, Mahamadou Gassama, Guy‑Marc Hinant, Ruth Rosenthal/ traduction: Yves Valentin & Marlon Jones /lumières: Jérémie Cusenier et Julienne Rochereau/conseil chorégraphique: Damien Jalet, Silvia Bidegain/technique vidéo: Jérôme Vernez/ingénieur son: Sébastien Tondo/régie son et vidéo: Xavier Klaine/régie générale: Julienne Rochereau/voix additionnelles: Evelyne Klaine, Emmanuelle Klaine, Olivier Pérola, Saralei Klaine/ remerciements: Yael Perlman Winter Family est artiste associé au ­centquatre–paris

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CRÉATION 2015


Cyril Teste/Collectif MxM Nobody d’après les textes de Falk Richter performance filmique

Recourant aux nouvelles technologies, Cyril Teste s’attaque de nouveau à l’œuvre de Falk Richter. Inspirée du monde du travail et de ses violences, sa nouvelle pièce Nobody en explore la noirceur poétique dans une impressionnante performance filmique.

08 > 10 décembre/21h 12 décembre/17h 13 décembre/15h 25€ TP/20€ TR/15€ TA

avec arte

«Le spectacle cerne au plus près le pouvoir de l’entreprise moderne sur l’individu. La démonstration est cinglante et la facture artistique de haute volée.» Brigitte Salino, Le Monde Directeur artistique du Collectif MxM, créé en 2000, Cyril Teste renouvelle les codes du théâtre, qu’il embarque dans des sphères numériques pour servir un propos empreint de poésie. MxM fait parler le monde du travail, la famille et ses secrets, questionnant le politique par l’intime. Une quinzaine de créations (pièces sonores, installations, courts-­métrages…) et le laboratoire nomade d’arts scéniques forment une constellation créative dont l’expansion porte le nom de performance filmique. Complice de temps d’images depuis sa création, Cyril Teste y a présenté plusieurs spectacles et performances (Paradiscount, (F)LUX, Electronic City, Bedroom Eyes). Les versions filmiques de Nobody et Imago ont été présentées dans les éditions 2013 et 2014 du festival au ­ entquatre–paris. c

avec le collectif d’acteurs La Carte Blanche: Elsa Agnès, Fanny Arnulf, Victor Assié, Laurie Barthélémy, Pauline Collin, Florent Dupuis, Katia Ferreira, Mathias Labelle, Quentin Ménard, Sylvère Santin, Morgan Lloyd Sicard, Camille Soulerin, Vincent Steinebach, Rébecca Truffot/ metteur en scène: Cyril Teste/assistante à la mise en scène: Marion Pellissier/ scénographie: Cyril Teste et Julien Boizard/lumières: Julien Boizard/chef opérateur: Nicolas Doremus/cadreur: Christophe Gaultier/ musique originale: Nihil Bordures / chef opérateur son: Thibault Lamy/montage en direct et régie vidéo: Mehdi Toutain-Lopez/régies générales plateau et lumière: Julien Boizard, Guillaume Allory et Simon André (en alternance)/ régie son: Nihil Bordures et Thibault Lamy (en alternance)/ construction: Ateliers du Théâtre du Nord et Side Up Concept/Les comédiens sont habillés par /régie costume: Marion Martel Cyril Teste/Collectif MxM est artiste associé au ­centquatre–paris spectacle présenté au Monfort du 3 au 21 novembre

© Marie Clauzade

D’après la charte de la compagnie MxM, qui se peaufine au fil des laboratoires, une performance filmique est «une forme théâtrale, performative et cinématographique». La particularité de ce type de création – dans laquelle excelle Cyril Teste – tient à son mode de fabrication: elle emprunte au cinéma le travail de l’image filmée et du montage, mais garde des arts scéniques l’instantanéité de la production. Ici, tout se tourne en direct et se monte sous les yeux des spectateurs. Le travail en train de se faire appartient au spectacle, les coulisses de la performance filmique sont en même temps les décors du plateau… Après des pièces comme Reset et Sun, qui utilisaient elles aussi les nouvelles technologies comme éléments constitutifs d’une création, Cyril Teste s’attaque de nouveau à l’œuvre de Falk Richter. Féru de littérature autant que d’univers virtuels, le metteur en scène-réalisateur connaît parfaitement l’écriture du dramaturge allemand. Inspiré du monde du travail et de ses violences, Nobody s’intéresse à la journée ordinaire de Jean, un héros cynique et lui aussi ordinaire, chargé du licenciement de son partenaire. Plus globalement nourri d’une réflexion de Richter sur Le Système (une œuvre théâtrale qui institue une nouvelle forme de théâtre politique), Cyril Teste et son équipe en explorent toute la noirceur poétique.

08 > 13 décembre

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CRÉATION 2015


Les Petites Cellules chaudes 15 et 16 décembre 21h ishow 20€ TP/15€ TR/12€ TA

© Jérémie Battaglia

conseillé à partir de 16 ans avec arte

ishow explore différentes caractéristiques de la rencontre, en vrai ou en ligne. Des rencontres en temps réel avec des inconnus via des sites qui mettent des internautes en relation de manière aléatoire. Exhibition sur le Web de manière pressante et généralisée… ishow propose une réflexion sur l’utilisation actuelle des réseaux sociaux.

La rencontre en 2011 de quinze artistes dans le cadre d’un laboratoire théâtral a mené à la création du collectif Les Petites Cellules chaudes et à l’élaboration du ishow, une œuvre saisissante sur les réseaux sociaux et la culture Web. Sur scène, quinze interprètes s’installent autour d’une table jonchée d’ordinateurs. Derrière eux, des écrans géants diffusent la réalité des médias sociaux. Echange continu de messages personnels; rencontres en temps réel avec des inconnus via des sites qui assurent la mise en relation d’internautes de manière aléatoire; images de micro-événements intimes, banals ou affligeants, déversés sur le Web. Plutôt que de se poser en juge, ishow traque ce qu’il reste d’humain derrière les rencontres virtuelles. Le spectacle débusque et présente, avec beaucoup de tendresse, des scènes de vie qu’il arrache au grotesque. Ainsi un individu à l’allure risible déballe ses cadeaux au pied d’un sapin de Noël: il exulte en découvrant des épées lumineuses et filme sa propre joie. Dialoguant avec cet épisode de Web-réalité, les quinze acteurs au plateau imaginent une très belle chorégraphie aux épées de lumière. ishow dresse en vrac le portrait des nouveaux paradigmes de la rencontre que celle-ci soit réelle ou ­virtuelle: le pire et le meilleur, sans jugement ni critique. Une prise de parole puissante sur la complexité de nos rapports avec le virtuel. «Le spectacle ne serait pas du tout le même sans l’audace de ses interprètes qui se mettent carrément à nu, faisant preuve de courage et d’inconscience volontaire, poussant l’expérience jusqu’au bout […] Une des expériences les plus saisissantes et troublantes de l’année.» David Lefebvre, MonTheatre.qc.ca

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Le collectif Les Petites Cellules chaudes regroupe quinze artistes provenant d’un peu partout au Canada. Les Petites Cellules chaudes est aussi l’organisme à but non-lucratif qu’ils ont développé afin de créer l’ishow, et d’offrir aux artistes membres une structure de production pour pouvoir développer leurs projets de création. L’ishow a été présenté dès février 2013 par le Festival temps d’images à l’Usine C à Montréal. dramaturgie: Sarah Berthiaume, Gilles Poulin-Denis, Édith Patenaude/ mise en scène: Maxime Carbonneau, Philippe Cyr, Laurence Dauphinais / création et interprétation: Hugo B. Lefort, Émile Beaudry, François Édouard Bernier, Maxime Carbonneau, Patrice Charbonneau-Brunelle, Nathaly Charrette, Philippe Cyr, Laurence Dauphinais, Dominique Leclerc, Émilie Leclerc, Chanda Legroulx, Édith Patenaude, Gilles Poulin-Denis / scénographie: Patrice CharboneauBrunelle/direction technique et régie: Julie-Anne Parenteau Comfort /avec le regard pour la création française: Pierre Martin, Victoria Quesnel et Tiphaine Raffier


Zachary Oberzan Tell Me Love Is Real

15 et 16 décembre

19h30 15€ TP/12€ TR/10€ TA

Tandis que Whitney Houston succombe à une overdose, Zachary Oberzan est lui-même victime d’une surdose de Xanax, à laquelle il survivra. De cette étrange coïncidence, il tire armé de sa guitare, d’une bonne dose d’humour et d’un cocktail de vidéos kitchissimes, la substance d’un nouveau spectacle.

Doté d’une sensibilité et d’un sens de l’humour rares, l’artiste américain Zachary Oberzan puise une partie de son inspiration dans le parcours chaotique de sa vie. Performeur touche-à-tout, comédien et compositeur-interprète, réalisateur aussi… il déploie son talent à travers des spectacles qui empruntent au théâtre et au cinéma, au rire et aux larmes. Dans sa précédente création, Your Brother. Remember?, il rendait hommage à son frère Gator et à leur lien de fraternité, brisé par les aléas de la vie. Son frère avait sombré dans la toxicomanie et connu la prison… Avec leur passion commune pour Jean-Claude Van Damme comme point de départ, Zachary entreprenait alors un remake de Kickboxer mâtiné de souvenirs familiaux. Dans Tell Me Love Is Real, Zachary Oberzan poursuit ses collages artistiques en convoquant pêle-mêle les figures de Whitney Houston, Serge Gainsbourg, Buddy Holly ou Bruce Lee. Tous ces fantômes l’accompagnent dans sa quête éperdue de l’Amour, seul rempart contre la folie et la dépression. Que serait la vie sans l’amour? Quel sens aurait la mort sans ce sentiment fort? Performeur d’Éros et Thanatos, le jeune homme livre sur scène un subtil mélange d’histoires personnelles et de faits irréels. Entre autobiographie et imagination, Tell Me Love Is Real est une performance multimédia faite de chansons, de danses et de musiques, de karaté et de cinéma...

© Manu Bloemen

«Un artiste comme lui permet au théâtre de se transcender. Il le change en une chose à laquelle beaucoup aspirent, mais dont seulement peu s’approchent: une rencontre.» New York Times

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avec ARTE

Né en 1974 dans le Maine (États-Unis), Zachary Oberzan a appris la guitare en autodidacte. Devenu réalisateur, acteur, metteur en scène et chanteur-­ compositeur à New York, il participe à des créations avec le Nature Theatre of Oklahoma, dont il est membre fondateur en 2004: le one-man-show Rambo Solo (2009), en écho à son long-métrage Flooding with Love for the Kid (2007). Il signe deux albums de folk-rock alternatif dont le plus récent est Athletes of Romance. En 2010, il se produit avec le Wooster Group dans North Atlantic, et crée le solo Your Brother. Remember?, présenté au centquatre–paris dans le cadre de temps d’images en 2011 et qui continue de tourner dans le monde entier. Il travaille actuellement sur son nouveau projet The Great Pretender, qu’il présentera en décembre prochain au deSingel d’Anvers conception: Zachary Oberzan/ dramaturgie: Nicole Schuchardt/ techniciens son/lumière/vidéo: David Lang, Harminder Judge/ scénographie: Eike Böttcher/assistant costumes: Eric Gorsuch en anglais surtitré français


création musicale

Emily Loizeau Mona

08 > 10 janvier

20h30 20€ TP/15€ TR/12€ TA

Dans ce spectacle musical aux allures de bal punk, il est question de maternité, d’hérédité et d’anormalité, mais pas seulement… La chanteuse et compositrice Emily Loizeau signe ici une fable délirante, où un destin personnel rejoint étrangement l’Histoire…

«Singulière aventurière, cette chanteuse franco-anglaise vogue dans un onirisme très référencé. […] Un organisateur de festival ne tarit pas d’éloges sur l’exigence de la dame: ‹Elle est sans cesse dans la créativité et explore en permanence hors des frontières dans lesquelles il lui serait facile de s’enfermer›.» Luc Le Vaillant, Libération Next Emily Loizeau, chanteuse et compositrice franco-britannique, publie son premier album L’Autre Bout du monde auprès du label indépendant Fargo en 2006. En 2008, elle signe Pays sauvage, auquel collaborent Herman Düne, Moriarty, Danyèl Waro… La même année, Emily Loizeau remporte le prestigieux prix Constantin et se produit à l’Olympia (Paris). Au printemps 2010, elle participe avec deux chansons (Black Bird et Quelle étrange nature) à la pièce Aristophane représentée à la Comédie-Française, dans une traduction et mise en scène d’Alfredo Arias. Elle compose aussi plusieurs musiques pour le cinéma. Son album Mothers & Tygers paraît en 2012. En 2013, elle revisite ses trois a+lbums avec la tournée et le disque Piano-Cello Revisited. Sa création Run, Run, Run – «Hommage à Lou Reed» est ­ entquatre–paris dans présentée au c le cadre du festival temps d’images 2014. Un enregistrement des chansons de ce spectacle doit sortir prochainement. Les compositions de Mona constitueront son nouvel album à paraître en mars 2016.

adaptation, écriture, mise en scène et comédiens: Emily Loizeau, Frédéric Cherboeuf, Kate Hargreaves et Julie‑Anne Roth/direction musicale et musiciens: Emily Loizeau, Olivier Koundouno, Csaba Palotai et distribution en cours /scénographie, lumières: Samaël Steiner/sonorisation: Sébastien Bureau Emily Loizeau est artiste associée au ­centquatre–paris retrouvez le spectacle en tournée avec le centquatre on the road (voir p. 75)

Retrouvez Émily Loizeau dans Run, Run, Run – «Hommage à Lou Reed» du 1er au 10 octobre (voir p. 58)

© Diane Sagnier

Quand Mona vient au monde, elle porte le masque de la vieillesse. Comme dans L’Étrange Destin de Benjamin Button, où le héros naît à l’âge de 80 ans, ce bébé-là en a déjà 73… Mais Mona ne remonte pas le temps. Petit singe fripé qui excède et ravit son entourage, elle se flétrit à vue d’œil. Sa vie s’écoule en un instant, son besoin d’amour est immense. Dans ce spectacle musical aux allures de bal punk, sur des airs à la Kurt Weill, parfois, il est question de maternité, d’hérédité et d’anormalité, mais pas seulement… Emily Loizeau signe ici une fable délirante à la Lewis Carroll, où Mona disparaît au pays du vieillissement accéléré. L’enfant se rabougrit avant de se remplir d’eau. Parallèlement à ce naufrage intérieur, l’auteure nous conte l’histoire d’un bateau bombardé pendant la Seconde Guerre mondiale. L’enfant et le navire prennent l’eau inexorablement. Deux vies qui coulent, deux destins reliés par-delà la métaphore aquatique. Sur scène, la chanteuse s’entoure des acteurs Kate Hargreaves, Frédéric Cherboeuf et Julie-Anne Roth, et de musiciens qu’elle jette à l’eau d’un théâtre immersif. Ils joueront à vue leur partition dans un îlot situé au centre des spectateurs. Avec Mona, l’artiste signe un roman et une adaptation scénique qui renoue avec ses premières amours théâtrales. Une fantaisie rock très poétique.

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CRÉATION 2016


12 > 24 janvier

20h30 les dimanches/17h relâche le 18 janvier

25€ TP/20€ TR/15€ TA

© Pascal Gely

Jacques Gamblin et Bastien Lefèvre 1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes

Avec 1 heure 23’ 14” et 7 centièmes, Jacques Gamblin renouvelle sa collaboration avec le danseur Bastien Lefèvre. Pour cette création théâtrale et chorégraphique, ils seront deux hommes sous emprise sportive, en quête d’exploit et d’admiration, d’amour toujours, et d’équilibre.

Le corps de l’homme évolue tout au long de sa vie, le porte, le sert et se transforme. Le ravit et dépérit… Le corps, Jacques Gamblin (qui a interprété un docteur dans Hippocrate, de Thomas Lilti) en a exploré chaque centimètre carré. Avec Tout est normal, mon cœur scintille (2010), il effectuait, en compagnie de deux magnifiques danseurs, un improbable voyage au centre de l’humain. Glosant sur le règne animal –  cou et cul de girafe, cœur de musaraigne…  –, s’émerveillant de l’attraction magnétique des corps, s’attristant de son retour à la poussière, Jacques Gamblin inventait la fresque poético-vasculaire. Langue claire et gestuelle précise. Mime en effervescence, humour et élégance! Avec 1 heure 23’ 14” et 7 centièmes, le comédien écrivain poursuit son entraînement et renouvelle sa collaboration avec Bastien Lefèvre (danseur chez Michel Kelemenis, Thierry Thieû Niang, Hervé Robbe, Héla Fattoumi et Éric Lamoureux). Pour cette nouvelle création à la croisée du théâtre et de la danse, ils seront deux hommes en mouvement sous emprise sportive. L’un fera le coach et l’autre, l’athlète. En quête d’exploit et d’admiration, d’amour toujours, et d’équilibre. «Sur scène, la performance est à la fois sportive et scénique. […] Une rencontre avec l’élégance, le mouvement et les mots [que Jacques Gamblin] réinvente dans 1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes.» Odile Morain, Culturebox

Depuis une vingtaine d’années, Jacques Gamblin s’est imposé dans le paysage du cinéma français aux côtés de grands réalisateurs. Il met aussi élégance, humour, légèreté et poésie au service de créations théâtrales. C’est ainsi qu’il présente, en ­ entquatre –paris , Ce que le 2013 au c djazz fait à ma djambe crée sous le titre Gamblin jazzE, de Wilde sextetE, création musicale écrite en complicité avec le compositeur Laurent de Wilde, dans laquelle il confirme son talent d’auteur. Jacques Gamblin est également un lecteur exceptionnel. Habitué du Festival des correspondances de Manosque, il y a proposé, entre autres, sa lecture du texte La nuit sera calme, de Romain Gary, en 2007, reprise au ­centquatre –paris en 2013. Le spectacle Tout est normal, mon cœur scintille, créé en 2010, a été la première occasion d’une collaboration entre l’acteur-auteur Jacques Gamblin et le danseur Bastien Lefèvre. textes: Jacques Gamblin/chorégraphie et sélection musicale: Bastien Lefèvre/assistante à la mise en scène: Domitille Bioret /assistante à la chorégraphie: Catherine GamblinLefèvre/scénographie: Alain Burkarth/ lumières: Laurent Béal/costumes: Marilyne Lafay/staff d’entraînement: Anne Bourgeois et Yannick Hugron/régie générale: Pierre Marteau/régie son: Marc de Frutos /assistante de tournée: Tina Hollard Jacques Gamblin et Bastien Lefèvre sont en résidence de création au ­centquatre–paris

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CRÉATION 2016


Joachim Latarjet et Alexandra Fleischer La Petite Fille aux allumettes

16 et 17 janvier

15h 15€ TP/12€ TR/10€ TA/8€ TE

La nouvelle création musicale de Joachim Latarjet et Alexandra Fleischer nous emmène dans un monde fantastique fait de musiques et de lumières pop.

À chaque fois qu’elle craque une allumette, la petite fille se réchauffe. À chaque fois qu’elle craque une allumette naissent des visions étranges peuplées d’étranges visiteurs lui racontant d’étranges histoires, lui chantant des airs étranges. Pour elle tout cela est normal, elle rêve, elle imagine, elle s’évade. Prenant ses distances avec le conte d’Andersen, cette petite fille-là ne vend pas d’allumettes. Enfant des rues, elle tente de gagner quelques sous en jouant de son violon; elle affronte la dureté de la vie et le froid mordant de l’hiver. Mais elle craque ses allumettes et ses amis imaginaires lui rendent visite; et des animaux, et des chevaliers, et des fées déglinguées lui tiennent compagnie et le monde réel se confond avec sa fantaisie. Portée par une violoniste, un chanteur, un danseur, une comédienne et un musicien, cette création musicale nous emmène dans le monde d’une petite fille seule qui a un besoin fou de partir loin, le plus loin possible, dans un monde fantastique où jaillissent des lumières pop et où les riffs de guitare accompagnent les mélodies de son violon. «Car tout commence par là: le plaisir d’être ensemble sur un plateau. Et l’envie de faire partager ce plaisir. C’est pas plus compliqué.» Jean‑Pierre Thibaudat, Rue 89

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CRÉATION 2016

à voir en famille/à partir de 8 ans

Musicien tromboniste, né en 1970, Joachim Latarjet fonde avec Alexandra Fleischer la compagnie Oh! Oui…, et met en scène des spectacles de théâtre musical à partir de textes a priori non théâtraux. Son dernier spectacle sur le cerveau, Songs for My Brain, a été accueilli à Paris au Monfort. Il compose la musique de deux ciné-concerts (Charley Bowers et King Kong-1933). Avec Alexandra Fleischer ils font de nombreux concerts (à Paris à la Grande halle de la Villette, aux Trois Baudets…). Il compose pour le cinéma et des documentaires, et a écrit la musique du Solo, de Philippe Decouflé qu’il interprète sur scène depuis 2003. conception: Joachim Latarjet et Alexandra Fleischer/texte, mise en scène et musique: Joachim Latarjet/ distribution: Florent Dorin, Alexandra Fleischer, Anne Gouverneur, Joachim Latarjet, Alexandre Théry/ dramaturgie et assistanat à la mise en scène: Yann Richard/lumières et régie générale: Léandre Garcia Lamolla/son: François Vatin


10 > 14 février 20h30 14 février/16h 15€ TP/12€ TR/10€ TA

lauréat du prix du public Festival Impatience 2014

® Gilles Lozach

Thierry Jolivet/La Meute Belgrade

Prix du public du Festival Impatience 2014, la compagnie La Meute, dirigée par Thierry Jolivet, s’appuie sur le texte de l’Espagnole Angélica Liddell pour réinterroger le cauchemar yougoslave. Une écriture violente et lyrique, un requiem pour cinq acteurs et deux musiciens.

Belgrade n’est pas un spectacle documentaire mais un champ de bataille où s’affrontent des forces contraires, la violence et la beauté, l’individu et le collectif, la désillusion et l’espoir. Au fil de son errance dans les profondeurs de la capitale serbe, de squats crasseux en palais défraichis, Agnès rencontre les figures meurtries de l’apparatchik, du croque-mort ou du jeune soldat. Colère et douleur… La compagnie La Meute, composée de jeunes acteurs, musiciens, techniciens, ausculte le cauchemar yougoslave à l’aune du texte de l’auteure espagnole Angélica Liddell. L’écriture violente est traversée de fulgurances, la parole, lyrique et sanglante. Au plateau, les interprètes s’en saisissent avec une rare puissance. Belgrade est une chambre pour les larmes de l’Occident, une manière d’interroger le devenir de l’Europe au sortir de la tragédie. Mise en scène par Thierry Jolivet comme un requiem pour cinq acteurs et deux musiciens, cette pièce (prix du public du Festival Impatience en 2014), nous est adressée comme un uppercut. Dans une ambiance rock étouffante, La Meute signe ici une formidable représentation, tout de bruit et de fureur.

© Olivier Ouadah

«Une belle découverte, avec Belgrade, une pièce inspirée d’un texte d’Angelica Liddell, et signée par un collectif dénommé La Meute. […] Le spectacle […] ne manquera pas de faire son chemin dans les salles de France, tant son propos et sa forme sont tenus de bout en bout.» Fabienne Darge, Le Monde

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Metteur en scène et comédien, né en 1987, Thierry Jolivet dirige la compagnie La Meute. Après des études de littérature et de cinéma, il se forme au Conservatoire d’art dramatique de Lyon de 2007 à 2010. Les Foudroyés (d’après Dante, 2010), Les Carnets du sous-sol (d’après Dostoïevski, 2012) et Italienne (d’après Jean-François Sivadier, 2013) comptent parmi ses mises en scène récentes. Il travaille également comme comédien depuis 2008 avec le metteur en scène Laurent Brethome. d’après la pièce Belgrade. Chante, ma langue, le mystère du corps glorieux, d’Angélica Liddell, traduite par Christilla Vasserot, éditions Théâtrales, 2010/mise en scène: Thierry Jolivet /musique: Jean-Baptiste Cognet, Yann Sandeau/avec: Florian Bardet, Clément Bondu, François Jaulin, Nicolas Mollard, Julie Recoing/lumière: David Debrinay/son: Mathieu Plantevin/ régie générale: Nicolas Galland/ construction: Gabriel Burnod – Les Constructeurs


théâtre musical

Sébastien Barrier, Nicolas Lafourest, Benoît Bonnemaison-Fitte Chunky Charcoal

16 et 17 février 16 et 17 février/20h30 20€ TP/16€ TR/12€ TA

Expérience textuelle, musicale et graphique, objet polymorphe et jubilatoire, cette performance à six mains explore toutes les voies (voix) d’une pensée en train d’éclore.

Un micro, deux guitares et des batteries. Une immense toile blanche en arrière-plan, et les talents réunis de trois poètes insolites. Sébastien Barrier, Benoît Bonnemaison‑Fitte et Nicolas Lafourest mettent en voix, en musique et en images un récit de la perte. De l’abandon et de la perdition… Bonimenteur hors-pair, connu pour ses frasques improvisées et jubilatoires, Sébastien Barrier nous invite à déambuler dans son espace mental. Fulgurances poétiques, associations d’idées, pensée arborescente. La parole fuse pour dire, mine de rien, tout ce que nous «pouvons, craignons, risquons de perdre, ce que nous avons déjà perdu et tout ce que nous perdrons…». En écho à cette logorrhée chaotique, Benoît Bonnemaison-Fitte noircit en direct la grande page blanche. Des mots apparaissent comme des traces. Un témoignage graphique rend visible la pensée en train d’éclore. Autre résonance à cette cartographie du cerveau, Nicolas Lafourest offre ses lignes mélodiques. Le rythme de la batterie et les riffs de guitare s’entrelacent avec les mots, les éclairent et les nourrissent. Il en résulte une étonnante performance qui s’adresse à nos tréfonds. Un long poème à six mains, où alternent des phases d’effervescence avec d’autres, plus contemplatives.

© Angélique Lyleire

«Un fou, irréductible, qui dit la vérité, qu’elle soit belle ou laide.» Etienne Sorin, Lefigaro.fr

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CRÉATION 2015

D’origine sarthoise, Sébastien Barrier commence une faculté d’histoire et de lettres au Mans, avant de se lancer dans le théâtre. Il apprend le cirque et le jonglage, tourne avec plusieurs compagnies. C’est à Toulouse, au sein de la compagnie du Théâtre de rue Le Phun qu’il crée le personnage de Ronan Tablantec (clown un peu décadent) et le spectacle du même nom. En 2008, il crée Savoir enfin qui nous buvons... et Chunky Charcoal en 2014, avec le dessinateur Benoît BonnemaisonFitte et le guitariste Nicolas Lafourest. paroles: Sébastien Barrier/dessins, batterie: Benoît Bonnemaison-Fitte/ guitare: Nicolas Lafourest spectacle présenté au Monfort du 18 au 20 février


Chloé Dabert Orphelins de Dennis Kelly

08 avril > 04 mai 20h30 les dimanches/16h

relâche les lundis et vendredis (excepté le 08 avril)

© Bruno Robin

15€ TP/12€ TR/10€ TA

lauréat du Prix du Jury Festival Impatience 2014 en partenariat avec le Théâtre du Rond-Point

Orphelins de Dennis Kelly est une pièce essentielle sur la banalité du Mal. Dans sa mise en scène à couper le souffle, Chloé Dabert fait jaillir la langue acerbe de l’auteur britannique et tous les éléments de ce thriller familial. Orphelins est lauréate du Prix du Jury Impatience 2014.

Sur scène, une structure de bois évoque l’appartement d’Helen et de Dany. Le couple, en train de dîner, est interrompu par la visite surprise de Liam, frère d’Helen. Celui-ci est agité et couvert de sang. Le public, qui entoure l’aire de jeu, observe le drame qui s’y joue. Si l’espace peut évoquer Maeterlinck (comme dans Intérieur, les spectateurs assistent, voyeurs et impuissants, à une tragédie du quotidien), la comparaison s’arrête là. Le style syncopé et le sujet d’actualité appartiennent à l’auteur britannique qu’affectionne Chloé Dabert. Après ADN, la talentueuse metteure en scène a renoué avec l’écriture profonde et acerbe de Dennis Kelly en créant Orphelins. De Débris, Oussama, ce héros, Après la fin… à The Gods Weep, créé en 2010 par Jeremy Irons, le dramaturge et auteur de la série télévisée Utopia, Dennis Kelly, a remporté de nombreuses récompenses (dont un prix à l’Edimburgh Fringe Festival pour Orphelins). Avec ce texte, Kelly sonde les ressorts de l’infinie banalité du Mal qui s’enracine autour de nous. Montée de violence insidieuse, irresponsabilité… Si l’histoire nous est contée depuis l’intérieur douillet d’un sympathique couple londonien, le sujet abordé est évidemment universel. Langue acerbe, rythme vif, puissance de jeu contenue, mise en scène à couper le souffle font jaillir tous les éléments de ce thriller familial. «Monté comme un thriller au milieu même du public, n’ayant pour tout décor que la délimitation, en bois, des cloisons, Orphelins témoigne d’une maîtrise étonnante.» Fabienne Pascaud, Télérama

Issue du Conservatoire national supérieur de Paris, Chloé Dabert a travaillé sous la direction de Joël Jouanneau, Catherine Anne, Madeleine Louarn… En 2012, cette jeune comédienne et metteure en scène fonde avec le comédien Sébastien Eveno la compagnie Héros-limite, installée en Bretagne. Ensemble, ils travaillent régulièrement avec de jeunes adultes autour d’écritures contemporaines, notamment au CDDB-Théâtre de Lorient, où ils ont dirigé un travail sur ADN, de Dennis Kelly. Elle y crée ensuite Orphelins, en 2013, spectacle lauréat du festival de théâtre Impatience 2014 (coréalisation le Théâtre du Rond-Point et le ­centquatre –paris). Du même auteur, elle créera également L’Abattage rituel de Gorge Mastromas, en 2016-2017. texte: Dennis Kelly/traduction: Philippe Le Moine/mise en scène: Chloé Dabert/ avec: Sébastien Eveno, Julien Honoré, Joséphine de Meaux/scénographie: Pierre Nouvel/lumière: Kelig Le Bars assistée de Nicolas Bazoge/dramaturgie: Brigitte Ferrari/répétiteur: Léandre Larmet /assistant à la mise en scène: Loïc Diméet Chloé Dabert est artiste associée au ­ entquatre –paris c

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Chloé Dabert Nadia C.

13, 14, 19 et 20 avril

en partenariat avec la Comédie-Française dans le cadre de Nouvelles Écritures

Nadia Comaneci

(La petite communiste qui ne souriait jamais) d’après l’œuvre de Lola Lafon

19h 20€ TP/16€ TR/12€ TA

Nadia Comaneci, gymnaste roumaine de 14 ans, est devenue un objet médiatique, un symbole mysterieux et fascinant de la perfection… Pour appréhender cette légende, la mise en scène de Chloé Dabert suit les pistes proposées par la romancière Lola Lafon, à la croisée de l’intime et de l’Histoire.

Montréal, Jeux Olympiques de 1976: Nadia Comaneci, une gymnaste roumaine de 14 ans, fait exploser les codes et les représentations. Elle devient l’image de la perfection. La narratrice du roman imagine le parcours de cette «icône» en explorant tous les possibles de la fiction. Son personnage voltige d’Est en Ouest, objet médiatique qui révèle la complexité des regards et les épreuves d’une femme en devenir. Nadia C. sera un récit à trois voix, au plus près de l’écriture de Lola Lafon et de son roman inspiré de l’épopée de Nadia Comaneci. Une enquête à la recherche de Nadia C., personnage emblématique, mystérieux et fascinant. Les comédiennes, ne cherchant pas à l’incarner mais plutôt à la questionner, à travers son parcours, son époque, son image, confronteront l’une ou l’autre des versions de l’histoire, la petite, mais aussi parfois la grande. Accompagnées d’un vidéaste, elles suivront les pistes proposées par l’auteure en interrogeant les différents outils de la représentation.

Issue du Conservatoire national supérieur de Paris, Chloé Dabert a travaillé sous la direction de Joël Jouanneau, Catherine Anne, Madeleine Louarn… En 2012, cette jeune comédienne et metteure en scène fonde, avec le comédien Sébastien Eveno, la compagnie Héros-limite, installée, depuis, en Bretagne. Ensemble ils travaillent régulièrement avec de jeunes adultes autour d’écritures contemporaines, notamment au CDDB-Théâtre de Lorient, où ils ont dirigé, dans ce cadre, un travail sur ADN, de Dennis Kelly. Elle y crée ensuite Orphelins en 2013, spectacle lauréat du Festival de théâtre Impatience 2014 (coréalisation Théâtre du Rond-Point ­ entquatre –paris). Du même auteur, et c elle créera également L’Abattage rituel de Gorge Mastromas, en 2016-2017. adaptation et mise en scène: Chloé Dabert /collaboration dramaturgique: Brigitte Ferrari/scénographie et vidéo: Pierre Nouvel/création lumière: Kelig Le Bars /création son: Laurent Guerel/ avec: Suliane Brahim, Anna Cervinka, de la Comédie-Française, et Alexandrine Serre/ d’après l’œuvre de Lola Lafon, La petite communiste qui ne souriait jamais © Editions Actes Sud, 2014 Chloé Dabert est artiste associée au ­centquatre–paris retrouvez le spectacle en tournée avec le centquatre on the road (voir p. 75)

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CRÉATION 2016


Lazare Petits contes d’amour et d’obscurité

07 > 16 juin 07 > 16 juin/20h30 relâche les 11 et 12 juin

10€ TP et TR /8€ TA

Lazare est auteur et metteur en scène d’une œuvre dont la fantaisie débridée, proche de l’art brut, se joue des codes de la représentation. Petits contes d’amour et d’obscurité, sa dernière création, lorgne du côté de Feydeau, du surréalisme, de l’intime et de l’enfance.

«L’état amoureux transforme toute notre perception. Il est une porte ouverte aux émotions sourdes et indicibles, un passage du quotidien au merveilleux. C’est à l’instant du trouble que nous cherchons à définir notre réel. Au fond de nos peurs, tout fait semblant de se tenir droit alors qu’en réalité nous ne sommes qu’une chute perpétuelle. L’éclat du jour est devenu aussi étrange que le tumulte de la nuit.» Petits contes d’amour et d’obscurité, dernière création de Lazare, présente la texture d’un puzzle dont les éléments en désordre animent un foisonnement luxuriant. Constitué de deux pièces, Les Illisibles et Quelqu’un est Marie, ce spectacle brasse un matériau composite en proximité télépathique avec le surréalisme, le cinéma, le théâtre de Feydeau, l’enfance, et où domine l’impulsion du sentiment amoureux.

«Avec Petits contes d’amours et d’obscurité, Lazare nous confirme qu’il est l’un des metteurs en scène les plus atypiques de sa génération. Et des plus intéressants.» Marie-José Sirach, L’Humanité

hors les murs au Studio -Théâtre de Vitry

Lazare est un auteur et metteur en scène situant son écriture en prise directe avec le plateau et «boxant» celle-ci à l’aune de l’improvisation. En 2007, il fonde Vita Nova, compagnie réunissant acteurs et musiciens d’horizons multiples. Il construit, avec la complicité de partenaires fidèles (notamment le Studio-Théâtre de Vitry, L’Échangeur à Bagnolet et le TNB à Rennes), un triptyque évoquant la mémoire familiale, l’immigration et les trous de l’histoire de France. Passé je ne sais où qui revient, Au pied du mur sans porte, Rabah-Robert, les trois pièces de cet ensemble ont été présentées dans de nombreux théâtres et festivals en France. Lazare est artiste associé au Théâtre national de Strasbourg. écriture et mise en scène: Lazare/ avec: Anne Baudoux, Laurie Bellanca, Axel Bogousslavsky, Laurent Cazanave, Julien Lacroix, Claire Nouteau, Philippe Smith

© Hélène Bozzi

Le Studio-Théâtre de Vitry et le centquatre–paris sont partenaires pour l’accueil d’équipes artistiques en résidence de création.

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Roland Auzet/Falk Richter Disappear Here

15 > 17 juin 20h30 18€ TP/15€ TR/10€ TA

Face à face entre un adulte performeur/percussionniste de renommée internationale et un adolescent musicien, Disappear Here déroule son intrigue sur fond de marchandisation des savoirs, de modèles d’éducation performative et d’exploitation de la jeunesse à des fins mercantiles.

À partir d’un nouveau texte de l’Allemand Falk Richter, Roland Auzet (compositeur, metteur en scène et musicien) et Steven Schick (acteur/performeur) questionnent la figure de «­l’enfant chéri» et de «l’enfant broyé». Le récit d’un homme face à un adolescent, un questionnement sur le monde «performant», sur le devenir des modèles d’éducation «performative», sur la marchandisation des savoirs et des «méthodes» et sur l’utilisation de la jeunesse à des fins «­mercantiles» et destructrices. Une aventure nourrie par plusieurs point de vue, des savoir-faire artistiques, et des positions géographiques mais surtout politiques: de France, d’Allemagne, des Etats-Unis et du Mexique. La langue de Falk Richter est comme une textualité sans extériorité, une langue pour nous réinterroger et chercher à comprendre le sens de nos courses infinies. Falk Richter écrit avec l’idée d’un rapport à la musique. Sa «matière» textuelle tisse un rapport spectral avec les mots. Une ouverture certaine pour un nouveau rapport entre théâtre et musique. «Roland Auzet, en scène et en son. Une double singularité: un théâtre d’un genre particulier parce que son identité associe théâtre et musique.» Frédérique Roussel, Libération

dans le cadre du Festival ManiFeste – 2016 de l’Ircam

Roland Auzet est un compositeur et metteur en scène qui se définit luimême comme un «écrivain de plateau», Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, lauréat de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet, Roland Auzet est un artiste polymorphe. Lauréat de plusieurs conservatoires nationaux et de nombreux prix, il compose et réalise depuis 2002 des projets d’opéras et de théâtre musical en France et à l’étranger. Des collaborations fondamentales ont jalonné son parcours dans les domaines de la composition, des arts dramatiques, chorégraphiques, plastiques, ou encore du cirque. Une vingtaine d’opéras, de pièces de théâtre musical et d’œuvres scéniques sont aussi pour lui autant de moyens de «sensibiliser le public à la musique d’aujourd’hui et d’aborder les thèmes fondamentaux de notre condition d’être». conception, musique et mise en scène: Roland Auzet /texte: Falk Richter/ dramaturgie: Nils Haarmann/création électronique et perfomance live (Ircam): Lorenzo Bianchi/scénographie: Vincent Gadras /lumières: Bernard Revel/régie générale: Eric Grenot/ interprétation: Steven Schick

© Jef Aérosol

Roland Auzet est en résidence de création au ­centquatre –paris .

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CRÉATION 2016


Théâtre du Centaure-La 7e vague © Philippe Metsu-Ubik Photo


Aurélien Bory 12 > 21 novembre > 14 et 18 > 21 novembre/20h Les Sept Planches de la ruse 12le 15 novembre/18h 25€ TP/20€ TR/15€ TA et TE

Aurélien Bory développe un théâtre physique à la croisée de la danse, du cirque et des arts visuels. Corps d’hommes et blocs monumentaux se croisent avec grâce et harmonie dans un paysage abstrait et mutant qui reproduit, en version augmentée, le tangram, un puzzle chinois en bois.

«Il a passé des mois à Dalian (Chine) pour trouver les perles rares, des artistes venus du cirque ou de l’opéra. […] La Chine des humbles est, on s’en doutait, plus belle que celle des puissants.» Philippe Noisette, Les Inrockuptibles Fondateur de la Compagnie 111, en 2000 à Toulouse, Aurélien Bory développe un «théâtre physique», à la croisée de nombreuses disciplines (théâtre, cirque, danse, arts visuels, musique…). Depuis Plan B (2003), ses spectacles sont présentés dans le monde entier. Il collabore régulièrement avec Phil Soltanoff et Pierre Rigal. Son intérêt pour les sciences influence son esthétique. Depuis 2011, le metteur en scène est artiste associé au Grand T, à Nantes, et, depuis janvier 2014, est artiste invité du TNT, Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées. Il est également artiste accompagné par le Théâtre de l’Archipel, Scène nationale de Perpignan depuis septembre 2014.

avec (en cours): Sun Ruichen, Yu Yingchun, Ding Hong, Jiang Huimin, An Liming, Chen Jianhui, Liu Yu, Qu Aiguo, Tan Zuoliang, Li Liang, Wang Wentao, Zhang Benchuan/responsable des artistes de Dalian: Fan Xiang Cheng/ conception, scénographie et mise en scène: Aurélien Bory/collaboration artistique: Pierre Rigal/assistants à la mise en scène: Hugues Cohen/création lumière: Arno Veyrat /composition musicale: Raphaël Wisson/sonorisation: Stéphane Ley/musique additionnelle: Arvo Pärt /costumes: Sylvie Marcucci/ réalisation décor: Pierre Dequivre et les ateliers de la Fiancée du pirate/chef constructeur: Arnaud Lucas/patine: Emily Battersby, Charlotte Delion/régie générale: Arno Veyrat /régie en cours (lumière: François Dareys, son: Joël Abriac, plateau: en cours)

© Aglae Bory

Depuis Plan B (2003) jusqu’à Plexus (2012) et Azimut (2013)…, Aurélien Bory n’a cessé d’animer les espaces. Formé au jonglage, avec l’esprit scientifique, il développe un théâtre physique à la croisée de tous les arts scéniques. Le théâtre, la danse et le cirque, mais également la musique et les arts visuels nourrissent ce poète du plateau. Mi-Perec mi-Bachelard (en référence à Espèces d’espaces et à La Poétique de l’espace), le metteur en scène compose ses pièces en organisant le dialogue de ces arts et de la scénographie. Inspiré cette fois par un jeu chinois datant de l’Antiquité, le tangram, Aurélien Bory reproduit sur scène ce puzzle en bois dans une version augmentée. Le jeu miniature devient terrain de jeu théâtral. Dans un paysage abstrait et géométrique, les artistes chinois qui participent à l’aventure se frottent à d’étranges formes mouvantes. Construits comme un jeu d’assemblage et d’équilibre, Les Sept Planches de la ruse offrent la métaphore d’un monde en perpétuelle transformation. Corps d’hommes et blocs monumentaux se croisent sur un plateau tectonique, dans une apparente quête d’harmonie. Chaque geste a son importance sur cette scène insolite. Maître des effets d’optique et de l’art cinétique, le metteur en scène nous éblouit une nouvelle fois avec ses danses mathématiques et ses perspectives improbables.

tout public/à partir de 10 ans en partenariat avec le Théâtre de la Ville

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17 > 23 décembre

20h30 le dimanche à 19h relâche le lundi 20€ TP/15€ TR/12€ TA et TE

© Philippe Metsu-Ubik Photo

Théâtre du Centaure La 7e Vague

Dans les soubresauts d’un monde en crise, les traders-centaures pressentent l’arrivée d’une terrible onde de choc qui balaiera tout sur son passage: la 7e Vague. Soudés à leurs montures, Manolo et Bertrand Bossard slament et réalisent une étrange performance d’acteurs-centaures.

Les centaures existent, ils sont là, dans le même monde que nous. Solal et John kiffent la finance et surfent sur les marchés financiers avec élégance et détachement du réel… Tandis qu’autour d’eux, le monde s’écroule et que les valeurs humaines dégringolent, les chiffres des marchés défilent sur un écran géant, comme une image magnifiée des valeurs boursières. Dans l’univers froid et dématérialisé de la haute finance, Camille et Manolo convoquent leurs fabuleux centaures, ces créatures hybrides et chimériques où l’homme fait corps avec l’animal. Ces traders-centaures expriment à la fois la sauvagerie du prédateur et le besoin de liens pour exister ensemble. Dans les soubresauts d’un monde en crise, ils pressentent l’arrivée d’une terrible onde de choc qui balaiera tout sur son passage, La 7e Vague. Sur scène, Manolo et Bertrand Bossard nous éblouissent avec leurs prouesses d’acteurs-centaures et jouent leurs personnages de goldens boys à la force de l’instinct. Soudés à leurs étalons, ils inventent un nouveau langage, organique et poétique: voix soufflée au rythme du galop, texte slamé au trot, corps engagé à la vitesse de l’animal… Force, chaleur, odeur: tous nos sens sont en éveil.

«Le Théâtre du Centaure a imposé l’époustouflante maîtrise de son parti pris… Le rythme des sabots, l’écume des museaux, les croupes luisantes, leur odeur puissante, loin d’être des artifices, accentuent l’impact physique et la sensualité des mots.» Stéphane Davet, Le Monde

Le Théâtre du Centaure, créé par Camille et Manolo en 1989, est basé depuis 1995 à Marseille où dix personnes et dix chevaux œuvrent tous les jours à la réalisation d’une utopie. Les créations de la compagnie s’apparentent tantôt au théâtre (Les Bonnes, 1998), tantôt au nouveau cirque (Macbeth, 2001) ou aux arts visuels et à la danse (Cargo, 2004, Flux, 2009). Les Centaures parcourent le monde avec leurs spectacles, l’occasion de réaliser des films d’art à Berlin, Rotterdam, Istanbul, Singapour… mise en scène: Camille/textes: Camille et Manolo/acteurs centaures: Bertrand Bossard et Akira/Manolo&Toshiro – étalon lusitanien et Bertrand&Akira – étalon lusitanien/acteur en vidéo: Mahir Günşiray/composition et musique live: Virgile Abela/création et régie lumière: Bertrand Blayo/création vidéo: Camille et Jean‑Christophe Aubert/ costumes: les centaures sont habillés par Paul Smith/création costumes: Clarisse Guichard – Fifi Turin Création/ régie vidéo: Jean-Christophe Aubert/ régie générale: Eva Tourrent/soins des chevaux: Stéphane Alleno, Samantha Camman,Catherine Kiener La compagnie est en résidence de création au ­centquatre –paris

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CRÉATION 2015


Théâtre Dromesko Le Jour du Grand Jour Est-ce l’aube de la vie, le jour qui célèbre l’amour ou bien le jour du non-retour? C’est tout cela que Dromesko embrasse à la fois. La quintessence des activités cérémonielles, durant le temps d’une fantasmagorie aux accents kantoriens.

20h

relâche le dimanche et lundi

25€ TP/20€ TR/15€ TA et TE

En 1990, après le Cirque Aligre et Zingaro qu’il fonde avec d’autres compères, Igor crée avec Lily la compagnie Théâtre Dromesko. Ensemble, ils inventent la Volière Dromesko au théâtre de Vidy à Lausanne, premier spectacle de leur théâtre itinérant, où déjà la fiction et le réel valsaient ensembles, soudés par la musique omniprésente, pour perdre les invités d’un soir, pour mieux les retrouver ensuite. Voiles écarlates (2000), L’Utopie fatigue les escargots (2003), Margot (2006), Arrêtez le monde, je voudrais descendre (2009), Le Quai des oubliés (2010), Le Jour du Grand Jour (2014).

en partenariat avec le Théâtre de la Ville et le Festival Passages tout public/à partir de 14 ans

conception, mise en scène et scénographie: Igor & Lily/texte: Guillaume Durieux/jeu, danse, musique: Florent Hamon/Tom Neal, Lily, Guillaume Durieux, Violeta TodóGonzález, Igor, Zina Gonin-Lavina, Revaz Matchabeli, Manuel Perraudin, Valérie Perraudin/son: Philippe Tivillier et Morgan Romagny/lumière: Fanny Gonin/ construction décor: Philippe Cottais/ costumes: Cissou Winling assistée de Catherine Sardi/conception graphique: Lily/photographie: Fanny Gonin spectacle présenté au Monfort du 15 au 30 janvier

«Les idées folles, lumineuses, les intuitions productives, toutes ces pépites qui ponctuent les traversées, ‹c’est venu en se frottant, en jouant ensemble›. […] Jeu, danse et musique sont signés par toute la troupe. On se souviendra longtemps de l’infinie procession des robes de marié(e)s d’hier et d’aujourd’hui, belles ou mal fichues, sur la musique de la semaine sainte de Séville.»

Jean-Pierre Thibaudat, Rue 89

© Fanny Gonin

Créée il y a déjà vingt-cinq ans, la compagnie Dromesko n’en finit pas de nous émerveiller. Depuis leur incroyable Volière, cette structure au dôme transparent, Igor et Lily investissent des «Théâtre autrement»; ainsi depuis 1995, leur chaleureuse baraque en bois, «la cantine musicale», plus tard une grande barge à Prague; ensuite viendront d’autres «baraquements d’urgence», d’autres parquets pour accueillir d’autres spectacles d’ «utilité publique». C’est dans une de ces baraques qu’ils reçoivent, dans une situation bi-frontale, les convives du Jour du Grand Jour. Une sublime oraison nuptiale qui mêle des moments forts de la vie, tableaux improbables, poèmes du quotidien, un surréalisme tendre et généreux qui peut rappeler Kusturica. «On est ensemble, comme on dit: mettre les pieds dans le plat et la tête dans ce théâtre d’images et de paroles, de musiques et de libations. Du texte en vrac et du visuel en tous sens: cela tombe sur la salle, avec la traîne de mariée en décor continu, comme ces rêves auprès desquels on court. Tout cela est polyphonique. On se dit que c’est un des rares moments humains où il y a un avant et un après…»

09 > 20 février

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Christophe Huysman 777

11 > 15 mars

11 et 15 mars/20h 12 et 13 mars/17h relâche le lundi

® Milan Szypura

18€ TP/15€ TR/10€ TA

C’est sous le signe d’un triple «7» – chiffre ô combien symbolique – que les Hommes penchés nous offrent ce spectacle onirique et cocasse dans lequel les interprètes inventent une forêt avec des matériaux de récupération, se balancent la tête sur un trapèze et se tordent le corps et la voix pour nous emmener loin dans le rêve et questionner notre rapport au monde, aux autres.

Une pièce atypique construite tel un bas-relief aérien où la poésie, le cirque et la danse s’entremêlent dans une forêt de carton. Un conte de la vie que l’on traverse en quelques mots. En vingt ans, l’auteur, metteur en scène et interprète Christophe Huysman a bâti une œuvre comme une parfaite synthèse entre arts dramatiques et arts de la piste. Après avoir mis en scène Tetrakaï avec la 25e promotion du Centre national des arts du cirque (cnac), il présente ici son spectacle le plus personnel entouré d’une équipe d’interprètes remar­ entquatre–paris quables. Christophe Huysman est associé au c pour cette création dont il a déjà présenté deux «7» en avril 2013 et en avril 2015.

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CRÉATION 2015

«Christophe Huysman crée des spectacles en conjuguant la danse, le théâtre et le cirque pour mieux révéler l’instabilité du monde et la folie créatrice des hommes, s’ils veulent bien faire un pas de côté. Il sait placer la question du corps au centre de ses préoccupations avec humour, grâce et singularité.» Nathalie Yokel, La Terrasse Auteur, metteur en scène et interprète, Christophe Huysman place l’écriture au centre de son travail. Il est publié aux éditions Les Solitaires intempestifs, à L’AvantScène Théâtre, aux éditions Les Presses du réel… Sa rencontre avec le monde du cirque ouvre un lien inédit avec le théâtre et verra la création notamment d’Espèces, pièce de cirque (La Villette), HUMAN articulations (Festival d’Avignon) et, en 2013, Tetrakaï avec la 25e promotion des étudiants du CNAC. Il poursuit sa recherche avec des chorégraphes et a présenté au ­centquatre –paris Les Contes tordus, œuvre qu’il a conçue avec Julie Nioche.

interprètes: Colline Caen, Sylvain Decure, Christophe Huysman, Angela Laurier, Serge Lazar et Simon Nyiringabo/ auteur et metteur en scène: Christophe Huysman/collaboration artistique: William Valet /création lumière et régie générale: Koceïla Aouabed/création de costumes: Florence Meunier/ conception du cadre aérien: Gérard Fasoli/construction: Manu Cealis Christophe Huysman est en résidence de création au centquatre‑paris


Cie Yoann Bourgeois Celui qui tombe

07 > 13 avril

21h

relâche le dimanche

25€ TP/20€ TR/15€ TA et TE

Adepte des jeux de vertige et de simulacre, Yoann Bourgeois explore une nouvelle fois les notions de risque et d’équilibre, en conviant six interprètes venus des arts du cirque et de la danse sur une scène précaire et surélevée.

Le dispositif est une simple surface plane et carrée, mobilisée par les grands principes physiques élémentaires qui activent habituellement les agrès classiques du cirque. Tantôt suspendue à des câbles, tantôt pivotant à toute allure sur un essieu ou dans un équilibre instable, reposant sur un segment de quelques millimètres d’un axe central, tantôt se balançant…, la piste de tous les dangers accueille une petite communauté d’hommes et de femmes égarés. Venus des arts du cirque et de la danse, six interprètes s’adaptent aux contraintes amplifiées du plateau. Tenter de tenir debout constituera le motif essentiel de leur recherche. Hommes et femmes penchés, barons perchés, naufragés ou rescapés…, le collectif défie les lois de la gravité et la peur du vide. Tels ces «hommesjouets» des dieux (décrits par Platon dans Les Lois), ils résisteront par des stratégies collectives ou individuelles, et cette résistance donnera lieu à mille et une situations. Ce plateau n’est donc plus l’histoire d’un lieu mais le lieu de toutes les histoires.

Acrobate, acteur, jongleur et danseur, Yoann Bourgeois est avant un «joueur» qui recherche à travers toutes les disciplines les sources d’un langage poétique universel. Avec sa compagnie et ses complices, il n’a de cesse d’interroger tout ce qui, de près ou de loin, a trait au vertige. La pluralité de ses spectacles forme une constellation grandissante autour de la quête incessante de la suspension. À la croisée du cirque et de la danse, ses spectacles Fugue/Trampoline et L’Art de la fugue ont été donnés au ­­ centquatre –paris en mars 2013 et en avril 2014. conception, mise en scène et scénographie: Yoann Bourgeois assisté de Marie Fonte/avec: Mathieu Bleton, Julien Cramillet, Marie Fonte, Dimitri Jourde, Jean-Baptiste André, Elise Legros et Vania Vaneau, Francesca Zivianni/ lumière: Adèle Grépinet /son: Antoine Garry/costumes: Ginette/réalisation scénographie: Nicolas Picot, Pierre Robelin et Cénic Constructions/ direction technique: Pierre Robelin/régie générale: David Hanse/régie plateau: Alexis Rostain/régie lumière: Magali Larché, Julien Louisgrand/régie son: Benoît Marchand

© Géraldine Aresteanu

«Pour Yoann Bourgeois, le cirque est un condensé épuré de l’aventure humaine: ‹songeons aux milliers d’années qu’il a fallu à l’homme pour se redresser et simplement tenir debout›.» Emmanuelle Bouchez, Télérama

tout public à partir de 8 ans en partenariat avec le Théâtre de la Ville

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Albert Silindokuhle ibokwe Khoza-Influences of a Closet Chant © Droits réservés


Radhouane El Meddeb Heroes, prélude

08 > 10 octobre

Œuvre chorégraphiée par Radhouane El Meddeb, et créée au Panthéon en avril 2015, Heroes, prélude est un hymne au mouvement perpétuel, à la mixité des âmes et des corps. De la danse sous haute tension!

Originaire de Tunis où il a suivi une formation à l’Institut supérieur d’art ­dramatique, Radhouane El Meddeb s’installe en France en 1996 avec l’envie de se frotter à d’autres disciplines. Il crée son premier solo en 2005, expérience vitale et révélatrice, qui le fait entrer dans la danse et devenir ­chorégraphe-interprète. Artiste ­­ –paris depuis associé au centquatre 2011, il y a présenté la performance culinaire et dansée Je danse et je vous en donne à bouffer (2011 et 2012), Sous leurs pieds, le paradis (2013), À l’étroit (2011) et la pièce de groupe Au temps où les Arabes dansaient… (2014). Apportant son regard de chorégraphe sur le cirque, il crée le spectacle Nos limites, interprété par Matias Pilet et Alexandre Fournier, présenté dans le cadre de séquence danse paris 2013 et repris l’année suivante.

conception, chorégraphie: Radhouane El Meddeb/collaborateur artistique: Moustapha Ziane/interprètes: Youness Aboulakoul, Aston Bonaparte, William Delahaye, Alexandre Fandard, Joyce Flammy, Emmanuel Jay, Annabelle Kabemba, Steve Kamseu, Smail Kanoute, Christian Serrein-Grosjean/ scénographie: Annie Tolleter/costumes: Cidallia Da Costa/lumières: Xavier Lazarini/son et remix: Frédéric Deslias/ musique: Ravi Shankar et Philip Glass Passages Radhouane El Meddeb est artiste associé du ­c entquatre – paris El Meddeb est produit pour l’Europe ­ entquatre–paris par le c retrouvez le spectacle en tournée avec le centquatre on the road (voir p. 75)

«Héros ordinaires de la danse, qui chaque jour contribuent par leur travail à la beauté du geste. Imaginé avec une petite équipe de danseurs, circassiens ou comédiens qui fréquentent régulière­ entquatre , à Paris, pour y répéter, le chorégraphe a été ment le c emballé par leur énergie, leur détermination à danser tout simplement.» Rosita Boisseau, Télérama

© Agathe Poupeney

Retenus par les parois imaginaires d’un simple carré (marqué au sol), les dix danseurs de Heroes, prélude semblent s’en échapper en pensée et s’en libérer par une danse exutoire. Au gré de leurs pratiques extrêmement variées, qui vont du hip-hop au popping, en passant par la danse indienne, le cirque ou le breakdance…, ces jeunes gens repérés au ­centquatre–paris, dépensent une énergie ultra communicative. Sur les vagues répétitives de la musique de Ravi Shankar et de Philip Glass (album Passages), les danseurs ondulent parfois tels des bancs de poissons. Chacun dans son style, mais au rythme du collectif, ils se frôlent et s’évitent, s’agitent et se caressent. Au sein de l’aire étriquée qui les contraint physiquement, la vie bouillonne à gros flots ! Mêlées, échappées individuelles, secousses et autres éclats d’états… Dans cette chorégraphie créée au Panthéon en avril 2015, les interprètes de Heroes exécutent leur danse sous haute tension. Tantôt figés dans une posture à la Cunningham, mais le plus souvent emballés dans les volutes d’un mouvement perpétuel, ils jouent avec leur force joyeuse et indomptable…

08 octobre/21h 09 et 10 octobre/19h30 12€ TP/10€ TR/8€ TA

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CRÉATION 2015


Stéphanie Aubin, Alain 01 > 04 décembre Michard, Chloé Moglia, Julie 19h le 01 décembre/20h Nioche et Michel Schweizer 15€ TP/12€ TR/10€ TA Les Étonnistes #3 La chorégraphe Stéphanie Aubin a dirigé, entre 2000 et 2014, la Scène nationale de Reims et c’est la que la collection des Étonnistes a vu le jour. Avec la transversalité pour maître-mot, elle y a accueilli des artistes issus de l’univers du cirque, de la danse, de la performance. C’est avec eux qu’elle travaille sur l’interstice fécond entre l’art et la vie. Elle met également en œuvre ce partage dans ses propres créations où elle est rejointe sur scène par des artistes de différentes disciplines: en témoignent ses spectacles donnés au ­centquatre–paris, Amphithéâtre #2 en 2012, Feed Back #2 et Ambiente, présentés dans le cadre du festival temps d’images 2013. écrit et interprété par: Alain Michard, Chloé Moglia, Julie Nioche, Michel Schweizer/conception: Stéphanie Aubin/ régie générale et son: Eric Blosse/ création et régie lumière: Nicolas Martz

© Alain Julien

les Étonnistes sont en résidence de création au ­centquatre–paris retrouvez le spectacle en tournée avec le ­centquatre on the road (voir p. 76)

Conviés par Stéphanie Aubin, quatre artistes venus des arts visuels, de la danse et du cirque, partagent, activement, avec les spectateurs leurs émerveillements et leurs étonnements face à l’expérience de l’art… Une performance hors norme, qui invite le public à y dessiner son propre cheminement.

S’il y a bien une question qu’il paraît incongru de poser, surtout au ­centquatre , c’est celle-ci: est-ce que l’art est indispensable? Après tout, se demande-t-on au beau milieu d’une fête si la vie vaut la peine d’être vécue? Et pourtant, c’est bien de cela qu’il s’agit: quatre artistes aux parcours aussi atypiques que singuliers, venus des arts du cirque, de la danse et des arts visuels, se retrouvent ici, à l’invitation de Stéphanie Aubin, pour partager leurs émerveillements et leurs étonnements, face à l’expérience de l’art. Se plaçant résolument du côté du spectateur, mêlant leurs souvenirs à ceux du public, ils ravivent quelques frissons et tentent d’échapper à ce qui paraît aller de soi. Mais comment parler de choses si intimes? Partant du principe qu’il suffit pour cela d’être sur la même longueur d’ondes, ils proposent au public des écouteurs sans fil et chuchotent à leurs oreilles. Tout le monde n’entendant pas la même chose, voici qu’une partie de l’assistance se lève tandis qu’une autre semble vouloir rejoindre la scène… La pièce se disjoint et démultiplie les occasions pour tous de se retrouver, comme dans la vie, face à une œuvre, ensemble, et pourtant si différents… À mi-chemin entre performance physique et verbale, Les Étonnistes #3 s’offrent au public comme une expérience artistique à vivre, une forme étrange à traverser: «L’art comme expérience», dirait le philosophe John Dewey. «Les Étonnistes bousculent les espaces et répartissent les rôles: la performance se place sur le terrain d’un théâtre subjectif, où chaque spectateur est confronté à son expérience personnelle. […] La voix comme susurrée est d’une proximité foudroyante…» Bruno Masi, Libération

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Retrouvez Stéphanie Aubin et la bande des Étonnistes avec le Choregraphic’Bal dans le cadre du Festival séquence danse paris le 9 avril à 22h30 (voir p. 56)


Alessandro Sciarroni Aurora

02 > 04 décembre

20h30 22€ TP/15€ TR/11€ TA

Consacrée au goalball, une discipline paralympique effectuée par des non-voyants et des malvoyants, Aurora (troisième volet de la trilogie Will You Still Love Me Tomorrow) offre aux spectateurs une performance chorégraphique qui dépasse l’exploit sportif, une expérience sensorielle inattendue.

Après Folk-s et Untitled, Aurora constitue le dernier volet d’une trilogie. Avec le premier chapitre, Alessandro Sciarroni explorait tous les possibles d’un pas de danse tyrolien, en dilatant le temps de la représentation jusqu’aux limites des interprètes et des spectateurs. Untitled fut l’occasion de sonder la puissance évocatrice du jonglage, entre technique et métaphysique. Aurora bouclera la boucle de cette recherche sur le «déracinement» des disciplines. Cette création se consacre de nouveau à l’étude poussée d’une pratique physique, arrachée à son contexte puis dépaysée par différents moyens scéniques (temps, espace, son…). Mais c’est au goalball que l’artiste s’est intéressé cette fois: cette discipline paralympique relativement méconnue est pratiquée par des non-voyants et des malvoyants. Equipés de masques pour évoluer à égalité dans l’obscurité, ces joueurs d’un étrange genre de foot se repèrent sur le terrain de jeu grâce au son de la clochette contenue dans le ballon. «Match-spectacle» insolite? Comme dans les deux autres pièces de la trilogie, Aurora relève plus de la performance chorégraphique que de l’exploit sportif. C’est une expérience sensorielle composée au rythme de l’action, un «événement sans yeux», prédit Sciarroni.

«D’une certaine façon, la mise à distance provoquée par la danse contemporaine et la performance […] ajoute un trouble dans le genre… jolie manière de jouer les trouble-fête.» Philippe Noisette, Les Inrockuptibles

en partenariat avec le Festival d’Automne à Paris

Formé aux arts visuels et riche d’une longue expérience du théâtre, l’artiste, chorégraphe et metteur en scène italien Alessandro Sciarroni a présenté ses spectacles dans vingt-et-un pays européens, en Uruguay et aux Emirats arabes unis. Folk-s et Untitled, les deux premières parties de la trilogie Will You Still Love Me Tomorrow? ont été présentées ­ entquatre –paris, dans le cadre de au c séquence danse paris 2014 et du Festival d’Automne à Paris 2014. Alessandro Sciarroni a participé au Festival temps d’images 2014 avec Joseph_kids, une version jeune public de sa pièce Joseph. En 2015, Folk-s et untitled sont joués en tournée aux Etats-Unis, au Brésil et au Canada. invention: Alessandro Sciarroni/ avec: Alexandre Almeida, Emmanuel Coutris, Charlotte Hartz, Matej Ledinek, Damien Modolo, Emanuele Nicolò, Matteo Ramponi, Marcel van Beijnen ou Sebastiaan Barneveld, Dimitri Bernardi/documentation et collaboration dramaturgique: Cosimo Terlizzi/lumière: Alessandro Sciarroni, Valeria Foti, Cosimo Maggini/musique: Pablo Esbert Lilenfeld/dramaturgie: Sergio Lo Gatto/collaboration artistique: Francesca Foscarini, Francesca Grilli, Matteo Maffesanti, Eric Minh Cuong Castaing, Cosimo Terlizzi/costumes: Ettore Lombardi/conseil technique et sportif: Ettore Armani, Angelo De Meo, Aurora Zanolin

projection à l’issue de la représentation:

Aurora, un parcours de création un film de Cosimo Terlizzi (2015) dates, horaires et tarifs sur www.104.fr

© Cosimo Terlizzi

Le film documente et traduit le parcours de création du spectacle Aurora, ­d’Alessandro Sciarroni, s’inspirant du goalball, sport pratiqué par des personnes non-voyantes et malvoyantes. Cosimo Terlizzi, artiste audiovisuel, suit le chorégraphe afin de réaliser une œuvre où les répétitions du spectacle et les athlètes deviennent les moyens d’expression de nouveaux paysages.

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durée: 60 min

CRÉATION 2015


05 et 06 décembre 05 décembre/19h 06 décembre/18h 15€ TP/12€ TR/10€ TA

avec arte

© Clara Hermans

Michiel Vandevelde Antithesis, the Future of the Image

Comment des images travaillées et manipulées forment notre regard sur le monde ? À partir de publicités, vidéoclips et citations philosophiques ou politiques, Michiel Vandevelde a imaginé un spectacle de danse, qui se réapproprie images et idées pour proposer une culture audiovisuelle alternative...

Dans Love Songs (Veldeke) (2013), neuf jeunes gens chantaient un ensemble de citations politiques ou philosophiques, mélangées à des chansons sur l’amour. L’une d’elle, empruntée à L’Éloge de l’amour, de Jean-Luc Godard, disait que: «L’image, capable de nier le néant, est aussi le regard du néant sur nous». Depuis cette création, Michiel Vandevelde poursuit sa réflexion sur le sens et l’essence de l’image. Comment les images travaillées et manipulées forment-elles notre regard sur le monde? Avec Antithesis, the Future of the Image, le danseur et chorégraphe belge propose de lutter contre la médiacratie en se «réappropriant» les images. Le spectacle est fondé sur le principe de la réutilisation de matériaux préexistants. La danse et la musique se réfèrent à des vidéo-clips populaires et à la pop, les images à une publicité de Levi’s… Quant au texte, il se compose à nouveau de diverses citations empruntées à des penseurs et essayistes engagés. Pour l’artiste, qui est également membre de l’équipe artistique du festival Bâtard et fondateur du Parti politique, à Gand, il y a urgence à se réapproprier les mots, les images et les idées, qui sont devenus des outils dans la recherche du profit financier. Il en résulte un spectacle «littéraire-­YouTube-danse-documentaire» où le texte projeté défie la musique en provoquant la danse…

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CRÉATION 2015

Michiel Vandevelde est danseur et chorégraphe. Diplômé de l’école de danse P.A.R.T.S. à Bruxelles, il opère régulièrement hors des frontières du théâtre ou de la danse. Son travail est caractérisé par des actions dans l’espace public, la performance et la construction de différents types de structures. A Vooruit, centre d’art à Gand, il a fondé Le Parti politique. Après Walking piece (2012) et Love Songs (Veldeke) (2013), il crée le solo Antithesis, the Future of the Image en mars 2015 au centre d’art Vooruit, à Gand. chorégraphie: Michiel Vandevelde/ conseil dramaturgie: Dries Douibi/design graphique: Ward Heirwegh/technique: Menno Vandevelde/textes: Adam Curtis, Vilém Flusser, Jean-Luc Godard, Victor Hugo, Aldous Huxley, Neil Postman, Jacques Rancière, Anna Siegel, Michiel Vandevelde, Kristof van Baarle


Fabien Prioville The SmartPhone Project

05 et 06 décembre 05 décembre/20h30 06 décembre/16h 20€ TP/15€ TR/12€ TA

Les smartphones ont envahi nos vies. Outils de communication géniaux ou moyens d’addiction dangereux, ils sont là parmi nous ! Frappé par cette inéluctable tendance sociétale, Fabien Prioville en fait l’argument de sa chorégraphie. Mieux, la forme et le fond…

Invités par une hôtesse d’accueil – Florence Minder – à pénétrer dans la salle, le public est d’emblée averti. Non seulement il ne devra pas éteindre son téléphone portable, mais il devra le garder allumé après avoir installé l’application. Amusant et profond, The Smartphone Project est un petit miracle d’interactivité, servi par deux interprètes d’exception. Fabien Prioville, ici chorégraphe et danseur, et Pascal Merighi, ont tous deux fait leurs armes dans la troupe de la chorégraphe allemande Pina Bausch. Au-delà du côté moderne, ludique et branché du projet, cette création pointe, mine de rien, les dérives reconnues de l’ultra connexion. Tout en jouant de la plasticité réelle des écrans, en intégrant cette forêt de lumières au plateau comme dans la salle, le chorégraphe invente un show sonore et lumineux qui mêle danse et multimédia. Instrument de reconnaissance mondialement répandu, gadget contemporain incontournable, le smartphone est ici autant moqué que célébré. Objet de critique sociale et déclencheur esthétique, il vibre sur scène, en complicité de deux sublimes danseurs.

Formé au Centre national de danse contemporaine d‘Angers, Fabien Prioville a travaillé avec Edouard Lock (La La La Human Steps) au Canada avant de rejoindre Philippe Blanchard à Stockholm. En 1999, il intègre le Tanztheater de Pina Bausch à Wuppertal. Il travaille comme danseur et chorégraphe depuis 2006, avec Josef Nadj, Davis Freeman. Il a travaillé à la New York’s Juilliard School, au Japon et en Australie. Avec sa compagnie, il crée le solo Jailbreak Mind (2010), coproduit par temps d’images et présenté dans les éditions allemande, hongroise et française, le trio nous (2011), également produit par temps d’images (tanzhaus nrw et Trafó), Experiment on Chatting Bodies (2012), The Smartphone Project (2013), Time for Us (2014). concept: Fabien Prioville/chorégraphie et danse: Fabien Prioville et Pascal Merighi/performance: Florence Minder/ conception lumières: Michael Götz/ son: Stefan Fuss /recherche et développement: Dr. Leif Oppermann, Constantin Brosda, Clemens Putschli, Oleksandr Lobunets (Fraunhofer FIT)

© Mischa Lorenz

«Humeurs et couleurs à gogo, tantôt rock, tantôt électro, mais encore lyrique et régressif, show et contemporain, toujours participatif, The Smartphone Project secoue un cocktail survitaminé, que l’on avale cul sec, en ayant juste envie d’y retourner.» Rosita Boisseau, Le Monde

avec arte

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Michel Schweizer Primitifs

22 > 25 mars

20h 24 mars/19h30 20€ TP/16€ TR/12€ TA

hors les murs à la Villette dans le cadre de L’Ordre des choses

Inscrit dans le champ chorégraphique, Michel Schweizer est inclassable. Il opère dans ses créations un croisement entre la scène, les arts plastiques et une certaine idée de «l’entreprise». Il réinjecte une réalité sociétale ou humaine sur scène, en admettant que les institutions culturelles et les œuvres sont affaire de business. Il fait appel à des interprètes non professionnels (boxeur, chanteuse de variétés, maître-chien…) et se désigne comme manager. Dernières créations: [a body lab] (2008), Fauves (2010), Cartel (2013).

© Clédat & Petitpierre Edenique 2012

conception, scénographie et direction: Michel Schweizer/ avec: AragoRn Boulanger, Saïd Gharbi, Maxime Guillon‑Roi‑Sans-Sac, Pascal Quéneau,Michel Schweizer et Abel Zamora/ création lumière: Mael Iger/création sonore: Nicolas Barillot/ conception architecturale: Ateliers MAJCZ Architectes – Martine Arrivet & Jean-Charles Zébo/Nicole Concorde/ Duncan Lewis Scape Architecture/travail vocal: Dalila Khatir/ design graphique: Franck Tallon/collaboration artistique: Cécile Broqua/régie générale: Jeff Yvenou

Nous vivons dans la période de l’Anthropocène. Michel Schweizer, artiste inclassable, mobilise les forces créatives de danseurs et architectes pour dénoncer les dérives de notre ère et ­s’inquiéter du legs irréparable que nous ferons aux générations futures.

D’après les géologues et les historiens contemporains, la Terre a quitté l’ère de l’Holocène pour entrer dans celle de l’Anthropocène, une époque où l’action de l’Homme est devenue la principale force de transformation de notre écosystème. Fruits de la révolution industrielle, les traces de notre âge urbain, consumériste, chimique et nucléaire pourraient bien rester des millions d’années dans les archives stratigraphiques de la planète… L’Anthropocène désignerait ainsi un point de non-retour. Parce que «nous demeurons dans l’histoire de notre civilisation à des stades primitifs», Michel Schweizer mobilise les forces créatives de danseurs et architectes pour son nouveau projet. Pour s’inquiéter de la vie et réfléchir ensemble au legs irréparable que l’on fait aux générations futures. Il invite cette fois-ci un échantillon générationnel composé de cinq personnalités âgées de 20 à 60 ans. Cinq figures masculines constitueront le capital humain de cette nouvelle production. Une graduation générationnelle qui obligera naturellement chacun à se situer en miroir de cette diversité humaine. «Comme toujours avec Michel Schweizer, les carcans disciplinaires explosent. […], celui qui ne veut plus s’appeler chorégraphe provoque des chocs insolites entre des mondes qui habituellement ne se rencontrent pas. Et de cet assemblage inattendu, surgit souvent l’humanité.» France Culture

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CRÉATION 2015

Retrouvez Michel Schweizer dans Les Étonnistes #3 avec Stéphanie Aubin, Alain Michard, Chloé Moglia et Julia Nioche du 1er au 04 décembre (voir p. 43)


24 et 26 mars

24 mars/20h 26 mars/19h 15€ TP/12€ TR/10€ TA

le 24 mars à l’Espace 1789 le 26 mars à Houdremont, scène conventionnée – La Courneuve

© Laura Fouqueré

Dorothée Munyaneza Samedi Détente

Avec Samedi Détente, sa première pièce chorégraphique, la chanteuse et danseuse Dorothée Munyaneza mêle ses souvenirs intimes à ­l’histoire meurtrière du Rwanda. Elle n’avait que 12 ans quand son pays a basculé dans la guerre en 1994. L’enfer sur terre, et les joies d’avant, sont puissamment évoqués en danse en mots et en images.

Chanteuse et danseuse originaire du Rwanda, Dorothée Munyaneza s’est fait connaître dans le réseau chorégraphique par sa vitalité et son aplomb inébranlable: elle danse désormais sur les plateaux de François Verret, de Robyn Orlin, de Rachid Ouramdane, et surtout d’Alain Buffard. En 2011, alors qu’elle participait au dernier spectacle qu’il avait signé avant de disparaître en 2013, Alain Buffard a demandé à ses interprètes de raconter une histoire personnelle. Dorothée a senti «le Rwanda remonter en [elle]», l’histoire du génocide auquel elle a assisté en 1994 alors qu’elle n’était qu’une fillette. L’horreur. L’exode, la faim. La tuerie à coups de machettes. 800 000 morts en cent jours. Comment trouver la force et la justesse pour en témoigner sur scène? Dorothée Munyaneza a choisi d’évoquer la période d’avant le 6 avril 1994, date à laquelle tout a basculé. De se rappeler cette période où elle aimait chanter et danser, écouter des tubes grâce à l’émission de radio Samedi Détente. Sa création du même nom parle aussi des instants de paix avant la guerre, des instants de vie avant la mort, de rire avant les larmes. Samedi Détente offre un témoignage sobre et poignant, en mots, en danse et en images. Récits des massacres à Kigali, danse frénétique du zouglou… Un contrechamp intime aux manuels d’Histoire. «Avec une dignité certaine. Il n’y aura plus de Samedi Détente, mais désormais un spectacle pour s’en souvenir. Dorothée Munyaneza en est la mémoire vive.» Philippe Noisette, Les Echos

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Originaire du Rwanda, de nationalité britannique et vivant à Marseille, Dorothée Munyaneza est une jeune chanteuse et danseuse. Elle travaille avec des artistes et chorégraphes comme Nan Goldin, Mark Tompkins, Robyn Orlin, Alain Buffard et Rachid Ouramdane, mêle musique afro-folk, danse et textes de Woody Guthrie avec Seb Martel, et s’aventure entre danse, poésie et musique expérimentale avec Alain Mahé, Jean-François Pauvros et le chorégraphe Ko Murobushi. En 2013, elle crée la Compagnie Kadidi. Samedi Détente est sa première pièce chorégraphique. avec: Nadia Beugré en alternance avec Mani Asumani Mungai, Alain Mahé en alternance avec Jean-François Pauvros, et Dorothée Munyaneza/regard extérieur: Mathurin Bolze/création lumière: Christian Dubet /scénographie: Vincent Gadras /costumes: Tifenn Morvan/régie générale: Marion Piry


Delgado Fuchs, Clédat & Petitpierre Bataille

26 et 27 mars

18h 15€ TP/12€ TR/10€ TA

Avec les plasticiens Clédat & Petitpierre, les ­chorégraphes suisses Delgado et Fuchs réinterprètent les codes du célèbre tableau La Bataille de San Romano (1456), de Paolo Uccello. Quel devenir scénique pour cet amas d’armures, de lances, de corps monstrueux ou glorieux… À la manière d’une performance insolite pour tableaux vivants, Bataille traque les dessous de la guerre.

En interrogeant la question de la représentation et de la performation du corps, Bataille s’inscrit dans le projet de Delgado Fuchs et Clédat & Petitpierre. Corps-objet, corps exhibé ou camouflé? Les ­danseurs et chorégraphes suisses réfléchissent sur la question de son érotisation, caressent les possibilités du mouvement, du striptease à l’art de la guerre… Très librement inspirés par La Bataille de San Romano (1456), de Paolo Uccello, les quatres artistes s’amusent avec les archétypes de la toile du peintre du Quattrocento: lance, harnais et étendard, crinière et croupe de cheval. Ils jouent avec l’imagerie guerrière de l’œuvre du début de la Renaissance et se jouent de la superbe chevaleresque… Au risque assumé de transformer leur scène en champ de bataille, ils réinterprètent les codes esthétiques d’un autre temps: un casque médiéval peut-il évoquer le Crazy Horse? Equipés d’armures ou déguisés en arbres, les quatre créateurs-interprètes habitent un plateau pour tableaux vivants. Cérémonie pour corps glorieux et monstrueux, rituel pour figures hiératiques et sculptures activées, Bataille traque les dessous de la guerre «magnifique»: révèle les failles sous le costume métallique, décèle la sensualité sous la lourde carapace. Sombre et ludique, tel est leur univers pour objets et belligérants délirants. «Du désir du glamour et de la danse! Les Delgado Fuchs – Marco Delgado et Nadine Fuchs – possèdent non seulement I’outillage chorégraphique le plus impressionnant qui soit (classique, néoclassique, contemporain, clubbing...), mais savent surtout comment s’en amuser.» Rosita Boisseau, M le Magazine du Monde

Delgado Fuchs est un collectif belgo-suisse formée par Nadine Fuchs et Marco Delgado. Leur programme est ouvert et transversal (danse, photographie, vidéo, arts plastiques). En marge des catégorisations habituelles, mi-sérieuses et mi-triviales, leurs pièces jouent sur le registre de l’équivoque. Ils créent Let’s Get Physical lors d’une ­ entquatre–paris en 2012, résidence au c présenté en février 2013 dans le cadre de la première édition du festival séquence danse paris. Ils reviennent en 2014 avec les Chorégraphic’Bals, invitant le public à partager leur chorégraphie. Plasticiens affichant un goût prononcé pour le travail en atelier et les techniques de fabrication, mais aussi auteurs de spectacles et de performances, Yvan Clédat et Coco Petitpierre développent ensemble une œuvre sculpturale, protéiforme et amusée, dans laquelle les corps des deux artistes sont régulièrement mis en jeu. Leurs œuvres sont présentées dans des centres d’arts, des musées, des festivals ou des théâtres, en France et en Europe. conception, interprétation: Coco Petitpierre, Nadine Fuchs, Marco Delgado et Yvan Clédat/création musicale: Stéphane Vecchione/création lumière: Yan Godat Delgado Fuchs, Clédat & Petitpierre sont en résidence de création au ­centquatre–paris

© Yvan Clédat

spectacle présenté aussi à NanterreAmandiers, centre dramatique national

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CRÉATION 2016


Kaori Ito et Olivier Martin-Salvan Religieuse à la fraise

26 et 27 mars

20h15 20€ TP/16€ TR/12€ TA

Née à Tokyo, Kaori Ito étudie le ballet classique dès l’âge de 5 ans avec Maître Syuntoku Takagi. Saluée par la critique, elle reçoit de nombreux prix. En 2000, elle se forme, à New York, aux techniques de Graham, Cunningham, Limon et Horton, puis étudie à l’Alvin Ailey Dance Theater. Elle collabore avec Découflé, Murakami, Preljocaj, Thierrée, Cherkaoui, Cassiers, Podalydès, Platel … Chorégraphe, elle crée Noctiluque, SoloS, Island of no Memories, ASOBI, Je danse parce que je me méfie des mots, co-chorégraphie Plexus avec Aurélien Bory et Religieuse à la fraise avec Olivier Martin Salvan au Festival d’Avignon pour les Sujets à vif. Olivier Martin-Salvan entre en 2001 à l’école Claude Mathieu et entame une carrière de comédien avec les metteurs en scène Benjamin Lazar (Le Bourgeois Gentihomme) et Jean Bellorini. Depuis 2007, il collabore avec Valère Novarina (L’Acte inconnu, Le Vrai Sang et L’Atelier volant). Depuis 2008, il travaille avec Pierre Guillois (Le Gros, la Vache et le Mainate et Bigre). Catalyseur d’équipes, il conçoit et interprète des spectacles: Ô Carmen mis en scène par Nicolas Vial, Pantagruel par Benjamin Lazar, Religieuse à la fraise avec Kaori Ito et Ubu créé dans le cadre du Festival d’Avignon 2015. conception et interprétation: Kaori Ito et Olivier Martin-Salvan/regard extérieur: Benjamin Lazar/assistanat chorégraphique: Gabriel Ken Yoeng Wong/collaboration aux costumes: Julia Brochier/régie: Mathilde Hennegrave

® Sebastien Normand

spectacle présenté au Monfort du 10 au 27 mars

Olivier Martin-Salvan, comédien-chanteur, et Kaori Ito, danseuse-chorégraphe, jouent avec leurs différences. Enlacement, enroulement, pas de deux, portés… et bagarres! Ces deux-là s’aiment, se hantent, s’aimantent, dans un corps-à-corps improbable. Une pièce ludique à consommer goulûment.

La Belle et la Bête, le yin et le yang, Le coche et la mouche… Religieuse à la fraise organise la rencontre des contraires. Échange, confrontation, attirance. Cette pièce ludique se joue des convenances en réunissant deux personnes, apparemment opposées… Lui, c’est le comédien-chanteur Olivier MartinSalvan. Elle, la danseuse-chorégraphe Kaori Ito. Lui, un géant de 120 kilos. Elle, un moineau de 40. Tantôt colosse aux pieds d’argile, tantôt Gulliver chez les Lilliputiens, le formidable acteur proche de Benjamin Lazar et de Valère Novarina, explore tous les registres de jeu offerts par sa puissante complexion. Beauté miniature dans les mains de King Kong, la somptueuse Japonaise ne s’en laisse pas compter. «Small is beautiful» et téméraire... Le poids plume titille le géant, malaxe ses bourrelets, caresse, cajole, attaque. L’homme immense le lui rend bien, l’attrape au vol, la soulève ou la rejette d’une pichenette. Enlacement, enroulement, pas de deux, portés… Religieuse à la fraise célèbre les opposés. Invente à chaque instant un nouveau scénario pour cet improbable duo, et crée, au fil de la chorégraphie d’étranges figures polymorphes: monstre à deux têtes, corps à huit membres, siamois disproportionnés… À la vie, à la mort, les deux lascars s’aimantent et se repoussent. Une douceur énergisante à consommer sans modération!

«Cette recette de la Religieuse à la fraise est incontestablement une gourmandise théâtrale à la saveur délicate et réjouissante. À la portée de tous les palais. Et à consommer sans modération.» Géraldine Bouton, TimeOut

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Yan Duyvendak, Christophe Fiat, Olivier Dubois et Andrea Cera

Sound of Music

26 > 28 mars 21h 25€ TP/20€ TR/15€ TA

Le performeur suisse Yan Duyvendak revient ­­ –paris avec une flamboyante au centquatre comédie musicale qui parle de chômage, de réchauffement climatique, de fin du monde… Phénomène spectaculaire anti-crise, Sound of Music est conçu avec un fabuleux trio de créateurs, le poète-philosophe Christophe Fiat, le chorégraphe Olivier Dubois et le compositeur Andrea Cera.

«Nous sommes comme les musiciens à bord du Titanic: de l’eau glacée jusqu’aux genoux, mais nous continuons à jouer parce que nous ne savons ni ne pouvons rien faire d’autre.» Comment créer avec, pendant, malgré la crise et la possible fin du monde? Quel art produire? Yan Duyvendak répond avec Sound of Music, un «cauchemar qui rend heureux». Un divertissement qui fait réfléchir. Une flamboyante comédie musicale avec des danseurs de Broadway, qui parle de chômage, de réchauffement climatique et de techno-addictions… Le performeur suisse, créateur, avec Roger Bernat, de Please, Continue (Hamlet) (2011), parie sur la tension: «La comédie musicale a pris son essor après le krach boursier de 1929. C’est un phénomène anti-crise, qui s’ancre dans le réel pour mieux s’en éloigner.» Le spectacle se construit avec trois artistes en lien étroit avec Yan Duyvendak. Un alliage inédit de textes du poète-philosophe Christophe Fiat, de la chorégraphie d’Olivier Dubois, qui travaille notamment sur la répétition du mouvement comme forme hallucinatoire, et de la composition d’Andrea Cera, manipulateur de codes musicaux qui s’inspire de comédies musicales connues. Sound of Music rappelle inévitablement le film The Sound of Music — titré, en français, La Mélodie du bonheur, de Robert Wise (1965) —, qui abordait la question de la montée du nazisme. Ici également, l’idée sous-jacente est de montrer une société où tout paraît en place quand tout est menacé… «Aussi le spectacle en préparation, sexy et virtuose, se décline comme une performance pop douce-amère, qui souligne la contradiction irréductible entre volonté critique et désir d’abandon. On se réjouit de voir ça.» Katia Berger, La Tribune de Genève

Performeur suisse d’origine néerlandaise, Yan Duyvendak tourne en Europe et au-delà. Son travail a souvent été distingué: Swiss Art Award (2002, 2003, 2004), Network-Kulturpreis (2006), prix Meret Oppenheim (2010). Ses pièces aux dimensions politiques affirmées minent la séparation scène/salle et font de la réaction du public un principe actif de la représentation. Dernières créations: Made In Paradise (2008) cosignée avec Nicole Borgeat et Omar Ghayatt, Please, Continue (Hamlet) (2011), cosignée avec Roger Bernat et présentée au ­­centquatre –paris en 2014. conception et direction artistique: Yan Duyvendak/texte: Christophe Fiat/ chorégraphie: Olivier Dubois/musique: Andrea Cera/traduction et adaptation: Martin Striegel/scénographie: Sylvie Kleiber/lumière: Vincent Millet/costumes: Nicolas Fleury/assistanat à la création: Nicolas Cilins /assistanat chorégraphie: Michael Helland/répétition chorégraphie: Cyril Journet /répétition chant: Sylvie Zahnd/construction du décor: Atelier Théâtre de Vidy/régie générale: Théâtre de Vidy/avec: des danseurs/euseschanteurs /euses de comédie musicale ainsi que des danseurs /euses invités et des élèves d’écoles professionnelles de danse

© dualroom.ch

spectacle présenté aussi à NanterreAmandiers, centre dramatique national

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30 mars > 02 avril

30 et 31 mars/20h 01 et 02 avril/19h 15€ TP/12€ TR/10€ TA

© Gabriel Wong

Kaori Ito Je danse parce que je me méfie des mots

Kaori Ito explore un nouveau langage ­chorégraphique traitant de la filiation, en duo avec son père, sculpteur japonais de renom. Ce spectacle offre à la divine interprète le prétexte d’une rencontre avec lui sur les plans artistique et humain. Une façon de retisser ces liens perdus par l’éloignement.

Kaori Ito, la divine, danse depuis l’âge de 5 ans. Formée aux danses classique et contemporaine, au Japon et en Europe, elle offre son art et sa manière à de grands artistes. Sublime dans un opéra de Cassiers d’après Kawabata, ­énigmatique dans la forêt tubulaire de Plexus, mis en scène par Aurélien Bory… incandescente, virtuose et fluide, les mots manquent; la magnifique interprète chorégraphie aussi. Avec Je danse parce que je me méfie des mots, elle révèle un volet intime de sa personnalité. Un duo père-fille, une histoire de filiation. Un échange dansé avec l’homme dont elle a longtemps accepté l’autorité, avant de pouvoir s’en émanciper. Je danse parce que… lui offre une occasion de rencontre inédite avec son père, sur les plans artistique et humain. Hiroshi Ito est un sculpteur reconnu en Asie et en Europe. Elle lui adresse une litanie de questions d’ordre public ou personnel, tranquillement, sans concession. Convié sur scène, l’homme à la forte présence, n’esquive ni la danse avec sa fille ni le questionnaire. Et tandis que les mots viennent, s’égrènent, la danse semble s’épaissir. Les mots s’envolent et les corps restent, intègres, concrets. Kaori voulait donner à voir l’abîme qui les séparait. Sa chorégraphie les relie au-delà des mots dont les Japonais se méfient. Une pièce profonde et délicate, sur un thème universel. «La danseuse japonaise, 33 ans, est l’une des interprètes les plus enthousiasmantes de sa ­génération.» Alexandre Demidoff, Le Temps

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CRÉATION 2016

Née à Tokyo, Kaori Ito étudie le ballet classique dès l’âge de 5 ans avec Maître Syuntoku Takagi. Saluée par la critique, elle reçoit de nombreux prix. En 2000, elle se forme à New York, aux techniques de Graham, Cunningham, Limon et Horton, puis étudie à l’Alvin Ailey Dance Theater. Elle collabore avec Découflé, Murakami, Preljocaj, Thierrée, Cherkaoui, Cassiers, Podalydès, Platel … Chorégraphe, elle crée Noctiluque, SoloS, Island of no Memories, ASOBI, Je danse parce que je me méfie des mots, co-chorégraphie Plexus avec Aurélien Bory et Religieuse à la fraise avec Olivier Martin Salvan au Festival d’Avignon pour les Sujets à vif. texte, mise en scène et chorégraphie: Kaori Ito/dansé et créé par: Kaori Ito (fille), Hiroshi Ito (père)/assistant à la chorégraphie: Gabriel Wong/ dramaturgie et soutien à l’écriture: Julien Mages /scénographie: Hiroshi Ito/ lumière: Arno Veyrat /musique: Joan Cambon/ Alexis Gfeller/regard extérieur: Erhard Stiefel/coaching acteur: JeanYves Ruf/costumes: Duc Siegenthlaler (école de haute couture de Genève)


Albert Silindokuhle ibokwe Khoza Influences of a Closet Chant S’inspirant du rituel Sangoma, nu, et grimé en guérisseur mystique, le danseur d’Afrique du sud Albert Silindokuhle ibokwe Khoza danse la sexualité, la religion et le déracinement. Une incroyable performance incantatoire!

31 mars > 02 avril

21h 12€ TP/10€ TR/8€ TA

© Droits réservés

Influences of a Closet Chant explore le chemin difficile de l’altérité sexuelle, la complexité des connotations et des références culturelles. Gay, chrétien et traditionaliste, le danseur sud-africain ne cherche pas à changer les mentalités avec son solo. C’est pour lui une invitation à chanter, et à oublier le monde extérieur qui catégorise, communautarise et/ou marginalise… Passionné de théâtre depuis le plus jeune âge, formé au Théâtre de Hillbrow puis à l’université de Witwatersrand, il a depuis collaboré avec de nombreux metteurs en scène ou chorégraphes africains (Robyn Orlin, Gerard Bester, Mandla Mbothwe…) qui connaissent une renommée internationale. Un rien rebelle, transgressif et engagé, il veut écrire son destin: «Je deviendrai l’homme que je veux être». Le théâtre, la danse, et l’art en général sont pour lui des armes de mémoire, de combat, de sensibilisation et de changement. Influences of a Closet Chant tient de la performance incantatoire. Nu et grimé en Sangoma, il danse à la manière des guérisseurs mystiques d’Afrique du Sud. Sa chorégraphie évoque des pratiques chamaniques. Entre tradition et modernité, Albert Silindokuhle IBOKWE Khoza y danse la sexualité, la religion et le déracinement, à des kilomètres du conformisme ambiant.

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Le danseur d’Afrique du Sud, Albert Silindokuhle ibokwe Khoza, s’est formé au Théâtre de Hillbrow avant de préparer une licence d’art dramatique à l’université de Witwatersrand. Il participe à de nombreuses productions avec des metteurs en scène tels que Gys de Villiers, Warona Seane, Kabi Thulo, Tsepo Wamamatu, Gerard Bester et Tarryn Lee. Il tire son inspiration de créateurs comme Robyn Orlin, Athena Mazarakis, Nhlanhla Mahlangu… chorégraphie et interprétation: Albert Silindokuhle ibokwe Khoza/ musique: Thabang Tabane et Malombo, Cinematic Orchestra, Madonsini, Izangoma zikaDabulamanzi, Zim Nqawana / remerciements à Robyn Orlin et Gerard Bester


Taigué Ahmed Waignedeh

01 > 03 avril en partenariat avec le cnd, un centre d’art pour la danse

© Christine Cayre Rey

20h le 03 avril/18h 15€ TP/12€ TR/10€ TA 10€ adhérents cnd

Avec Waignedeh, le chorégraphe tchadien Taigué Ahmed souhaite présenter à un public international des ballets de danse traditionnelle créés dans des camps de réfugiés et ­sensibiliser le monde à leur problématique, au-delà des frontières inhumaines.

Depuis 2005, l’artiste tchadien Taigué Ahmed développe un projet humain ambitieux: il s’est fixé pour objectif de créer des ballets de danse traditionnelle dans des camps de réfugiés, à partir des souvenirs douloureux de ces derniers, de leur présent insoutenable et de leurs rêves d’avenir, aussi. Le débat sur les camps s’amplifie chaque jour, au rythme des guerres et des déplacements de population massifs. La vie des réfugiés s’organise dans des espaces qui devaient être provisoires… Au Tchad, certains camps s’érigent en ville comptant jusqu’à 350 000 habitants. Avec son association Ndam Se Na, Taigué Ahmed a bâti un projet qui s’élabore avec ceux qui se retrouvent «coincés dans un couloir sans fin», selon l’expression de l’anthropologue Michel Agier. Il anime depuis dix ans des ateliers de danse pour redonner confiance à ces «exilés» de la vie, pour lutter contre l’ennui et canaliser la violence. Certains d’entre eux sont devenus des interprètes expérimentés. Avec Waignedeh, Taigué Ahmed souhaite présenter à un public international ces ballets jusque-là cantonnés à l’enceinte des camps. Sensibiliser le monde à leur problématique, au-delà des frontières de ces lieux de «vie nue» dont parlait Walter Benjamin. Avec sa chorégraphie, Taigué Ahmed veut en finir avec la figure du réfugié réduite à celle d’un corps indésirable, superflu, «sans aucune histoire digne d’être racontée», selon les termes de l’intellectuel palestino-américain Edward Saïd.

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CRÉATION 2016

Formé par l’un des chorégraphes du Ballet national tchadien, Taigué Ahmed intègre la Compagnie des Jeunes Tréteaux en 2002. Interprète dans L’Ombre de Dieu disparu, il participe aux 5es Rencontres chorégraphiques de l’Afrique et de l’océan Indien, découvre la danse contemporaine avec Julie Dossavi (chorégraphe française d’origine béninoise), séjourne à l’École des Sables, de Germaine Acogny, au Sénégal, et au CND de Pantin, avant de devenir formateur à N’Djamena. Dernières créations: Crache mon histoire (2009), Le Jardin des délices (2011), AbbamayAbbamay (2014), Laissez-moi... (2015). avec: neuf danseurs réfugiés centrafricains /chorégraphie: Taigué Ahmed/musique: Caleb Rimbtobaye/ dramaturgie: Sarah Israel/conseiller artistique: Jacques Blanc


Louise Lecavalier création 2016

07 > 09 avril

20h 25 € TP/20 € TR/15 € TA

Après le succès de So Blue, présenté lors du ­Festival séquence danse paris 2014, la ­danseuse et chorégraphe Louise Lecavalier est de retour. Plus détachée de ses émotions, elle entame une danse en forme de quête spirituelle, s’interrogeant sur la disparition de l’identité, avec, en filigrane de sa nouvelle création, la figure du Chevalier inexistant d’après le roman d’Italo Calvino...

Danseuse emblématique de la compagnie canadienne La La La Human Steps pendant près de deux décennies, artiste de feu et de passion, Louise Lecavalier a incarné une danse extrême. Portant ses partenaires à bout de bras avec le même aplomb qu’elle s’élançait vers eux en double vrille horizontale, elle marquera l’imaginaire de toute une génération. Depuis 2006, elle poursuit avec sa compagnie Fou Glorieux une recherche sur la puissance et la vulnérabi­ entquatre–paris lité du corps. Avec So Blue, sa première chorégraphie à part entière présentée au c en 2014, elle traquait le corps au-delà de toutes limites, s’attachant à exprimer sa vérité en un solo et un duo hallucinés, jusqu’à la transe. Sa nouvelle création est mue par une force indéfinissable, une fantaisie pure et folle, librement inspirée du Chevalier inexistant, d’Italo Calvino. Personnage vide, ce corps-armure sans attaches recèle plein de possibilités. Le mouvement est sa seule façon d’exister. Il voyage, chevauche des espaces, vibre, glisse, sautille, naïf et imperturbable, suivi de son double. Après So Blue, œuvre viscérale et animale sous haute tension, cette quête surréaliste sonde le mystère d’un corps-enveloppe en une danse insolite, traversée par la question de l’identité.

©Angelo Barsetti

«C’est toujours un grand moment de plaisir que de voir danser Louise Lecavalier: l’ancienne ‹étoile› de La La La Human Steps poursuit sa quête de virtuosité.» Nathalie Yokel, La Terrasse

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CRÉATION 2016

Louise Lecavalier s’associe à Édouard Lock de 1981 à 1999, années d’une rare intensité jalonnées d’œuvres mythiques, Human Sex, New Demons, Infante, 2, et de rencontres chocs: David Bowie, Frank Zappa... Depuis, avec sa compagnie Fou glorieux, fondée en 2006, elle s’est donnée la liberté d’explorer la danse en provoquant des rencontres avec des créateurs iconoclastes tels que Tedd Robinson, Benoît Lachambre, Crystal Pite, Nigel Charnock, Fabien Prioville, Jakop Ahlbom ou le musicien Mercan Dede. En 2012, elle signe sa première chorégraphie, So Blue, présentée depuis en tournée internationale et notamment ­ entquatre–paris en 2014 dans le au c cadre du Festival séquence danse paris, avec le Théâtre de la Ville. De nombreux prix et distinctions, au Canada, en Europe et aux États-Unis, viennent ponctuer sa trajectoire. chorégraphie: Louise Lecavalier/ lumières: Alain Lortie/danseur, musique et costumes: en cours


Chorégraphic’Bal/action avec Stéphanie Aubin 09 avril 22h30 8€ TP/5€ TR/3€ TA

1 danse collective, 1 performance participative. Une nouvelle version de Chorégraphic’ Bal: au lieu d’apprendre une danse par imitation, on vous chuchote à l’oreille des mouvements à inventer, on vous propose des actions surprises à réaliser, accompagnées par un DJ tout aussi connecté. Un casque sans fil sur une oreille, l’autre à l’air libre pour profiter de la musique et rester branché avec les autres, quatre versions chorégraphiques différentes coexistent pour le plaisir d’une ­surprise-party d’un nouveau genre.

Lampions, guirlandes, buvette: tous les mois, le centquatre–paris se pare des atours festifs de la guinguette pour faire guincher petits et grands. Mais ne vous y trompez pas: si le Bal Pop’ apprécie la java, le tango et la valse musette, il est aussi perméable aux courants musicaux actuels, dépoussiérant l’image du bal «à la papa». Désormais incontournable pour qui souhaite se dégourdir les gambettes, le Bal Pop’ peaufine sa formule mensuelle: en plus des habituels orchestres chauffés à blanc qui ont fait sa réputation, il entraîne dans sa frénésie les artistes de passage. Et c’est avec un plaisir non feint que ceux-ci entrent dans la danse, se prêtant avec joie au jeu de la « carte blanche ». une fois par mois

© Myriam Tirler

conception: Stéphanie Aubin et José-Manuel Gonçalvès Premier bal/action confié à Stéphanie Aubin et la bande des Étonnistes: Alain Michard, Chloé Moglia et Julie Nioche

Et aussi… des Bals Pop’ à retrouver tout au long de l’année!

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Anonymous Choir Sings Leonard Cohen Š Tod Seelie


Emily Loizeau Run, Run, Run «Hommage à Lou Reed» 01 > 10 octobre 21h

relâche les 03, 04, 05 et 08 octobre

© Grégoire de Calignon

20€ TP/15€ TR/12€ TA

Run, Run, Run…, chante Emily Loizeau de sa belle voix rauque et chaude. Sunday Morning, Ecstasy, Walk on the Wild Side… Sur les traces de Lou Reed, elle interprète la figure incontournable du rock américain. Chantre des années 1970, poète du sexe, de la drogue et du rock’n’roll, soutenu par Warhol, Lou Reed a consigné ses textes dans Traverser le feu (publié au Seuil). Cet ouvrage reprend l’intégrale de ses chansons, soit une trentaine d’albums, du Velvet Underground aux derniers non enregistrés… C’est dans cette mine qu’Emily Loizeau a puisé pour recréer l’univers du poète (décédé en 2013) et de la Factory. En hommage au «prince de la nuit et des angoisses» (dixit Warhol), la chanteuse reprend au piano en concert certaines des plus belles chansons de Lou Reed, en compagnie du guitariste Csaba Palotaï et en alternance avec des textes choisis et lus par la comédienne Julie-Anne Roth. Tout au long de sa vie d’écriture, Lou Reed a essayé de rester fidèle à son éthique de travail, à la musique de son cœur et aux accents de New York. «Pendant les concerts, les musiciens du Velvet jouaient souvent pour leur seul plaisir sans un mot au public. Parfois, ils se contentaient de se pointer et de jouer…» écrit-il dans Traverser le feu. Avec l’éclairagiste et vidéaste Samaël Steiner et le sonorisateur Sébastien Bureau, Emily et ses deux acolytes ont élaboré ensemble un dispositif simple et épuré, au cœur du public. Un concert immersif et recueilli, une plongée dans la légende de l’auteur mythique. Sur les traces de Lou Reed, Emily Loizeau interprète la figure incontournable du rock américain. Un hommage, au piano, au «prince de la nuit et des angoisses», accompagné du guitariste Csaba Palotaï et de la comédienne JulieAnne Roth.

Emily Loizeau est artiste associée au ­centquatre –paris retrouvez le spectacle en tournée avec le ­centquatre on the road (voir p. 76)

«Connaissant l’exigence et la passion d’Emily Loizeau, […] il y a fort à parier que cette évocation évitera la forme de l’hommage compassé pour emprunter les contours plus vibrants d’une relecture originale de ce puissant répertoire.» Olivier Nuc, Le Figaroscope

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chanson

Joseph d’Anvers + invités 15 octobre 20h30 20€ TP/15€ TR/12€ TA

Fruit de l’improbable accolement du prénom d’un de ses aïeux et du nom d’une station de métro parisienne, le nom de scène de Joseph d’Anvers exhale un léger parfum de brocante années 1950 – comme s’il s’agissait du petit-fils caché de la Dédée d’Anvers immortalisée à l’écran par Simone Signoret en 1948. S’il aime le 7e art, qu’il a étudié (à la Fémis) et pratiqué en tant que chef-opérateur, et s’il connaît ses classiques, en cinéma aussi bien qu’en musique, le jeune homme n’a toutefois rien d’un passéiste, qui déplorerait la perte de la grandeur d’antan. Mêlant intimement chanson française et pop-rock, Joseph d’Anvers s’est au contraire affirmé, en l’espace de dix ans et quatre albums (le premier, Les Choses en face, étant paru en 2006), comme l’un des auteurs-compositeurs-interprètes les plus justes de sa génération. Sans cesse en quête de nouvelles pistes à explorer, il multiplie les collaborations inattendues pour un chanteur français (par exemple avec Mario Caldato Jr et Money Mark des Beastie Boys, Darrell Thorpe, producteur de Beck et de Radiohead, ou encore Troy Von Balthazar) et enrichit sa (belle) palette musicale de nuances inédites à chaque nouvel album. Marqué par des collaborations avec des partenaires de choix tels que Miossec, Dominique A et Lescop, son dernier disque en date, Les Matins blancs, à la luminosité éclatante, laisse apparaître un Joseph d’Anvers totalement épanoui. Dans la belle lignée de Dominique A, Miossec ou Etienne Daho, Joseph d’Anvers s’attache à joliment dévergonder la chanson française en la faisant flirter (et plus, si affinités) avec le rock et la pop.

«À la réalisation, Joseph d’Anvers. Résultat: Les Matins blancs, un album dans la pure tradition de la pop française, on ne peut plus classique (et classieux) en la matière. Il y est question d’amour(s), de nuit, de peau, d’organique.» Charlotte Pons, Lepoint.fr


salon de musique/folk

Kyrie Kristmanson & le Quatuor Voce 27 octobre

Fiodor Dream Dog création spéciale

13 novembre 21h 15€ TP/12€ TR/10€ TA

Sur la photo de famille, toujours plus nombreuse, des jeunes folkeuses, Kyrie Kristmanson fait partie de celles que l’on remarque tout de suite. Si la ­demoiselle, canadienne d’origine et parisienne d’adoption, sort du lot, elle le doit avant tout à ses talents d’auteure-­ compositrice-interprète, qui sautent aux oreilles aussi imparablement que sa toque poilue saute aux yeux. D’abord repérée dans son pays natal, à la faveur d’une apparition marquante au Winnipeg Folk Festival en 2006, Kyrie est venue ensuite s’installer en France, où elle ne cesse de faire de nouveaux adeptes. Cette fille spirituelle de Kate Bush, cousine de Björk et de Stina Nordenstam, n’hésite pas à s’aventurer au-delà du folk stricto sensu pour aller butiner du côté du jazz, de la chanson française ou de la musique contemporaine. Elle affirme encore un peu plus sa singularité avec Modern Ruin, son envoûtant nouvel album, inspiré (c’est bien le mot) des chants d’amour des femmes troubadours: il a été enregistré, sous la direction avisée de Clément Ducol, à l’abbaye de Noirlac avec le Quatuor Voce, aux cordes d’une éclatante vivacité. Du haut de ses 25 ans, Kyrie Kristmanson se dresse parmi les ambassadrices les plus novatrices de la scène folk contemporaine, explorant avec une grâce vivace de très mouvantes étendues sonores, du jazz jusqu’à la musique médiévale.

«Il n’est pas question de reconstituer un répertoire médiéval, mais de s’en inspirer. De faire entrer des sons électroniques, d’ajouter des échos… […] rencontre entre des musiciens issus du classique et une chanteuse folk.» Rebecca Manzoni, France Inter

© Micky Clément

©Franck Juery

20h30 16€ TP/12€ TR/12€ TA

KLOEB104 /pop/rock

Derrière le «russonirique» (et canin) pseudo Fiodor Dream Dog se cache Tatiana Mladenovitch, jeune musicienne parisienne intrigante sous tous rapports, qui prend un malin plaisir à brouiller les pistes et à semer le trouble. D’abord repérée en tant que batteuse (on l’a notamment vue tambouriner aux côtés de Bertrand Belin et de Théo Hakola), Tatiana s’est muée, il y a quelques années, en Fiodor Dream Dog, créature crépitante qu’elle incarne en véritable femme-orchestre, chantant et jouant de divers instruments. Si elle approche aujourd’hui de la quarantaine, elle ne semble pas (mais alors pas du tout) pour autant décidée à rentrer dans le rang. A la singularité de son physique, androgyne et filiforme, fait écho celle de sa musique, hybride et tonique, fuyant les catégories bien définies pour mieux creuser sa voie, quelque part entre pop-folk buissonnière et électro primesautière. Après I Lose Things et Second of Joy, deux premiers opus très remarqués, et le chatoyant EP Sunnight, elle vient de faire paraître le bien titré Best. Enregistré avec Bertrand Belin et Thibault Frisoni, ce nouvel album pourrait bien en effet être son meilleur et il devrait prendre encore plus de relief en live, la jeune femme étant réputée pour ses prestations scéniques très étonnantes – et détonantes!

Fiodor Dream Dog pratique une musique subtilement excentrique, nimbée d’un léger halo onirique. Entre pop-folk buissonnière et électro primesautière, cette musique très singulière exhale un entêtant parfum acidulé qui, en live, s’intensifie encore.

©Elisa Allenbach

«Un chant androgyne à la Victoria Legrand, avec des guitares lo-fi et des synthés psyché-pop: Fiodor Dream Dog a ce je-ne-saisquoi qui peut vous faire passer de la danse aux larmes en un éclat de voix.» Ana Benabs, Les Inrocks

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folk

Rosemary Standley et Dom La Nena Birds on a Wire 18 novembre 20h30 25€ TP/18€ TR/15€ TA

Partagées toutes deux entre plusieurs cultures, Rosemary Standley – charismatique chanteuse du groupe Moriarty, née d’une mère française et d’un père américain – et Dom La Nena – violoncelliste (entendue notamment aux côtés de Piers Faccini et Camille) et chanteuse d’origine brésilienne, qui a longtemps vécu en Argentine avant de s’installer en France – ont initié ensemble un projet qui leur ressemble, résolument transversal et joliment baptisé Birds on a Wire. Picorant de-ci de-là dans un répertoire aussi vaste que le monde, elles (ré)interprètent à leur (très particulière) manière des chansons ou airs d’opéra, de Leonard Cohen – dont le fameux Birds on the Wire a inspiré le nom du projet – à Claudio Monteverdi en passant par Fairuz, John Lennon, Caetano Veloso/Gilberto Gil ou encore Tom Waits. Elles inventent ainsi leur propre langage, sorte d’esperanto musical, dont l’inventivité n’a d’égale que la légèreté. S’il a enregistré un disque remarquable (paru en 2014), ce duo libre comme l’air a la scène pour habitat naturel: c’est là qu’il est né et c’est là que, mêlant leurs voix et leurs instruments en complète harmonie, les deux sémillantes (dam)oiselles font le mieux entendre leur exquis gazouillis.

avec ARTE

Cyril Meroni & 9th Cloud PRISM 16 décembre horaires et tarifs sur www.104.fr

©Jeremiah

RVB 60

Fondé sur un dispositif immersif très sophistiqué, PRISM mêle intimement sons et images, les fait interagir en permanence et emporte le spectateur dans un flux aussi dynamique qu’hypnotique.

Performance audiovisuelle donnant lieu à une intense expérience sensorielle, PRISM résulte de l’union artistique entre le compositeur 9th Cloud et le vidéaste Cyril Meroni. Découvert en 2004 avec l’album A Monkey in a Yellow Hat, 9th Cloud – Fabien Fabre, de son vrai nom – distille une musique subtilement atmosphérique, au confluent de l’electronica, de l’abstract hip-hop et de l’ambient, qui a pour irrésistible effet de hisser l’auditeur à un niveau de satisfaction plutôt élevé – le «9e nuage» anglais est l’équivalent du 7e ciel français. Cyril Méroni, quant à lui, explore le domaine de l’image en mouvement depuis 2002, en cultivant un intérêt particulier pour la musique et le spectacle vivant (il a notamment réalisé un clip pour un morceau de Danton Eeprom et cosigné la pièce Submerso avec la chorégraphe Ana Martins). Avec PRISM, ils proposent une création live qui va bien au-delà d’un ciné-concert ordinaire: fondée sur un dispositif immersif très sophistiqué (dont un vaste écran hexagonal, surplombant la scène, constitue la partie la plus visible), l’œuvre mêle intimement sons et images, les fait interagir en permanence et emporte le spectateur dans un flux aussi dynamique qu’hypnotique. «PRISM est un merveilleux voyage dans les mondes luxuriants de la musique électronique, se démarquant par des rythmiques et textures qui produisent cette aura psychédélique, qui n est pas sans rappeler un Prefuse 73 ou un album de Flying Lotus.» Sound Colour Vibration © Tod Seelie

«Deux femmes autour de ce projet très originial et intrigant. Rosemary Standley, chanteuse du groupe Moriarty, s’est associée à la violoncelliste Dom La Nena, jeune musicienne déjà vu auprès d’Etienne Daho. […] un petit bijou musical.» TGV Magazine

© Gilles Valli

Projet transversal mené par Rosemary Standley (Moriarty) et Dom La Nena, Birds On A Wire se fonde sur la (très) libre réappropriation de chansons ou airs d’opéra, allant de Leonard Cohen à Fairuz.


salon de musique/chorale/folk

Anonymous Choir Sings Leonard Cohen 20 décembre

18h 16€ TP/12€ TR/12€ TA

L’insolite projet Anonymous Choir, ensemble choral entièrement féminin, est né à Minneapolis durant l’automne-hiver 2011, à l’instigation de plusieurs amies désireuses de conjurer le spleen propre à cette période de l’année. Réunies par une passion commune pour le chant et inspirées par de prestigieuses aînées telles que Kate Bush et Joni Mitchell, ces femmes vocalistes viennent d’horizons musicaux divers. Parmi elles se détache Nona Marie Invie, connue notamment pour être la très expressive chanteuse de Dark Dark Dark, groupe pratiquant – comme son nom le laisse assez bien deviner – une musique plutôt sombre, d’obédience folk-rock. Choisies ensemble par les membres de l’Anonymous Choir dans les fastes réserves de la musique populaire anglo-saxonne, les chansons sont interprétées par cinq d’entre elles, dont les voix se déploient au diapason d’un piano minimal, unique élément instrumental. Ayant déjà beaucoup tourné aux Etats-Unis, où il a charmé de nombreux auditeurs, l’ensemble vient pour la première fois en Europe et propose un concert dédié tout entier à Leonard Cohen – l’un de ses auteurs-compositeurs de prédilection. Restituées avec une grâce fervente, les chansons du poète-­songwriter canadien, tant de fois entendues, brillent ici d’un éclat neuf et apparaissent plus belles et émouvantes que jamais.

world/pop

Stranded Horse (quintet) + Arlt 11 février 20h30 20€ TP/15€ TR/12€ TA

«Entre de mauvaises mains, une reprise est souvent bien trop respectueuse de l’original, indépassable. Ce groupe vocal entièrement féminin contourne sans mal cet obstacle.» City Pages (États-Unis)

Standed Horse (quintet) © Céline Lixon

Chorale américaine 100% féminine ayant comme figure de proue la chanteuse du groupe folk-rock Dark Dark Dark, Anonymous Choir (ré)interprète des chansons puisées dans les riches réserves de la musique populaire anglo-saxonne.

Instrument à cordes africain, la kora confère à la musique de Stranded Horse une identité très particulière, à cheval entre plusieurs traditions (la musique mandingue, le folk, la musique de chambre).

Avec Stranded Horse et Arlt, cette soirée réunit deux ­formations très libres de la scène musicale française contemporaine, chacune explorant des chemins de traverse pour faire apparaître une forme de folk apatride, affranchi de l’héritage anglo-saxon et ardemment tendu vers d’autres horizons. L’Afrique se révèle ainsi un pôle essentiel dans le paysage, à la fois sobre et majestueux, traversé depuis 2007 par Yann Tambour avec Stranded Horse, projet qui s’est d’abord appelé Thee, Stranded Horse et dont la kora – instrument à cordes africain, entre harpe et luth – constitue la (frissonnante) colonne vertébrale. Après les remarquables Churning Strides et Humbling Tides, Stranded Horse va publier en janvier 2016 son très attendu troisième album et, dans la foulée, venir le présenter sur scène en quintette, Yann Tambour étant accompagné par le virtuose joueur de kora sénégalais Boubacar Cissokho, le violoncelliste Gaspar Claus et les violonistes Carla Pallone et Christelle Lassort. Le territoire qu’arpente Arlt n’est pas moins bigarré, chanson française, folk et rock s’y faisant allègrement secouer en tous sens pour un résultat on ne peut plus vivifiant. À l’origine un duo, formé par Eloïse Decazes et Sing Sing, le groupe s’est mué en trio avec l’arrivée de l’intrépide multi-instrumentiste Thomas Bonvalet avant de se transformer en quatuor – le non moins intrépide guitariste Mocke se joignant à l’aventure – pour l’enregistrement de son quatrième album, annoncé pour la fin de l’été 2015. « Derrière Stranded Horse, c’est tout un univers musical qui se cache: jeu de kora, guitares acoustiques et chant folk. Yann Tambour y métisse avec succès folk anglo-saxons et harmonies venues des pays mandingues. » fip « Cinématographique, médiévale ou encore surréaliste, la musique d’Arlt sonne rêche et sublime. » Magic rpm

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world/chanson

NUITS 104

50 ans du label Saravah 16 avril

à partir de 21h 25€ TP/20€ TR/15€ TA Les habitués le savent bien: les Nuits 104 comptent parmi les rendez-vous immanquables de la saison. Axées autour d’une thématique spécifique, elles s’appuient d’abord sur la musique mais couvrent d’autres disciplines artistiques – de façon tout à fait indisciplinée. À la fois festives et prospectives, novatrices et fédératrices, curieuses et audacieuses, ces Nuits font partie de celles que l’on voudrait ne jamais voir finir… «Au menu: d’inépuisables DJ, des clubbers costumés et une montagne d’activités insolites !» Metronews

Nuit 104-Post Post Tropik © Candela Montero

Grande nouvelle: Saravah a 50 ans! Créé en 1965 par Pierre Barouh (lui-même auteur-compositeur-interprète) et redynamisé par son fils Benjamin au début des années 1990, ce label vraiment pas comme les autres a su tout du long cultiver un bel esprit défricheur, l’amenant à butiner en particulier du côté de la chanson française, du jazz et des musiques d’ailleurs – bien avant que celles-ci soient à la mode. Ainsi, loin des usines du préfabriqué, la maison Saravah a-t-elle offert un espace de liberté rare (et forcément précieux) à des artistes non-conformistes tels que Brigitte Fontaine/Areski Belkacem, Barney Wilen, Jacques Higelin, Nana Vasconcelos, Élisa Point ou encore Steve Lacy. La Nuit 104 organisée pour fêter ce très joyeux anniversaire sera tout entière à l’image du label: éclectique, insolite et imprévisible. L’on pourra notamment y voir des dessins de Charles Berberian et y entendre (entre autres et sous réserve) Albin de La Simone, Barbara Carlotti, Florent Marchet, Bastien Lallemant, Camelia Jordana, Pierre Barouh et sa fille Maïa, qui pratique une électro-pop hautement énergétique. Retenu dans l’au-delà, Rémy Kolpa Kopoul, mélomane à la curiosité insatiable et fidèle compagnon de route du label, sera hélas physiquement absent mais, à coup sûr, son libre esprit dansera jusqu’au petit matin…

électro

Carnaval électro #3 by Art Point M/N.A.M.E festival 20 février

Instigateur en particulier du festival N.A.M.E, l’un des prin principaux événements électroniques de France, Art Point M peut se targuer d’une longue expérience en matière de création hédoniste – et d’hédonisme créatif. Toujours conduit par la plasticienne et vidéaste Fanny Bouyaguy, Art Point M s’empare pour la troisième année consécutive du centquatre–paris pour y proposer un carnaval électro aussi exubérant que sophistiqué. Ainsi revisité, le rituel ancestral du carnaval se pare de nouveaux atours, ultracontemporains. Alors, n’hésitez pas, revêtez votre tenue la moins correcte, joignez-vous à cette scintillante sarabande audiovisuelle et laissez-vous emporter par les DJ’s et VJ’s jusqu’au bout d’une Nuit fantas(ti)que, propice à de multiples surprises et délices!

Orchestre de chambre de Paris Conte musical 10 > 12 mars 10 mars/14h30 11 mars/10h 12 mars/16h 12€ TP/10€ TR/8€ TA/5€ TE concert jeune public

Après plusieurs années de résidence au centquatre–paris, l’Orchestre de chambre de Paris continue sa collaboration avec le centquatre, en proposant un nouveau conte musical pour la saison 2015/16. L’occasion pour petits et grands de se familiariser avec l’orchestre et les instruments qui le composent... «Un orchestre qui n’hésite pas à s’interroger sur sa place, non seulement dans le paysage musical, mais aussi dans la cité avec un véritable engagement citoyen.» Christian Merlin, Le Figaro

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sur une idée originale de Rémy Kolpa Kopoul (1949-2015) et de Clémentine Deroudille pop/rock

New York! 09 juillet

Traversée de mille influences, New York incarne mieux qu’aucune autre ville américaine l’idéal du melting-pot, sur le plan humain aussi bien que sur le plan musical. Là-bas, de Broadway à Manhattan, du Bronx à Greenwich Village, tous les styles – hip-hop, rock, jazz (et pas seulement celui de Woody Allen…), disco, folk, funk et tant d’autres – se déploient et s’entrechoquent, donnant toute sa (folle) résonance à une métropole en perpétuelle effervescence, dont Brooklyn constitue actuellement le principal foyer d’incandescence. Invitation à découvrir la foisonnante richesse musicale de cette ville sans égale, la Nuit 104 dédiée à New York va vous en faire voir et entendre de tous les couleurs! dans le cadre du Tandem Paris – New York

D’TOUR

un programme d’accompagnement et de visibilité proposé aux artistes musiciens professionnels et à leurs partenaires. Ce programme propose de: – soutenir la découverte, l’émergence, l’innovation artistique et musicale – réinventer le processus de création, l’espace de la scène, et la place du public – d’inviter l’artiste à proposer la manière dont son œuvre est présentée Ils ont inventé au centquatre–paris les années précédentes: Albin de la Simone, Emilie Loizeau, Bastien Lallemant, Florent Marchet, Arthur H, The Dø, Jun Miyake, la Colonie de vacances, Coming Soon, Gerald Kurdian, Nevche, l’Orchestre de chambre de Paris, Nicolas Martel, Fiodor Dream Dog, Wilfried, Owlle, Winter Family, JUR, Suzsanna, l’Orchestre de Radio France… Nous les retrouverons cette saison: Fiodor Dream Dog, Jeanne Added, Barbara Carlotti, Jackson, Rokia Traoré, Babx, le Cabaret contemporain… Pour plus de renseignements sur ce programme, contactez Johann Le Bihan, chargé de mission musique: j.lebihan@104.fr


Dorothee Munyaneza - Samedi Detente © Laura Fouqueré


Radhouane El Meddeb-Heroes, prélude © Agathe Poupeney

Festival Les Singuliers performances, spectacles, concerts

01 > 10 octobre

La première édition de ce festival réunit cinq artistes que vous connaissez peut-être déjà pour les avoir découverts au ­centquatre–paris. Elle met en lumière des personnalités singulières qui s’essaient, ici, à des créations à la frontière de leurs disciplines habituelles: la musicienne Emily Loizeau réinvente l’univers de Lou Reed à travers une lecture musicale poétique ; toutes deux plasticiennes, Alice et Sonia, livrent leur première création de plateau ; Radhouane El Meddeb, chorégraphe contemporain, met en scène des danseurs de pratiques urbaines ; Antoine Defoort invite à une causerie entre amis. Tous singuliers à leur manière, ils ont en commun de questionner la société dans laquelle ils vivent et créent. Et ils le font là où on ne les attend pas! A l’occasion du Festival Les Singuliers, construisez votre parcours de spectateurs à travers ces spectacles et aussi d’autres propositions: l’exposition Follia continua, le spectacle jeune public Histoires de gorille, la Nuit Blanche, ou encore les chantiers de la 104factory… avec: Radhouane El Meddeb, Antoine Defoort/Amicale de production, aalliic-

avec arte

temps d’images #1 performances, spectacles, concerts

05 > 16 décembre

Depuis 2002, année de sa création, le Festival TEMPS D’IMAGES a évolué sans cesse, confirmant ainsi sa volonté de découvrir et de donner à voir ce qui fera la scène de demain. Cette treizième édition sera la première étape d’une évolution résolument numérique: chantiers, spectacles, performances, concerts… vous entraîneront à la découverte de nouvelles écritures et de nouvelles médiations. TEMPS D’IMAGES est imaginé et coproduit avec arte, la chaîne culturelle européenne. Retrouvez le meilleur du festival sur ses plateformes numériques arte Concert et arte Créative. «Concoctées par arte, ces rencontres transforment le centquatre en laboratoire à l’esprit feu d’artifice. Spectacles, vidéos, photos, arts plastiques, performances, cinéma expérimental… l’image y est dans tous ses états! L’intérêt de ce festival, c’est la belle effervescence et la confusion des genres, exprimées par des artistes de toutes disciplines.» elle Le Festival TEMPS D’IMAGES a reçu le label EFFE 2015-2016 de la part du Jury international EFFE.

Cyril Teste/Collectif MxM-Nobody © Marie Clauzade

ceelleessccaannnnee&ssoonniiaaddeerrzzyyppoollsskkii, Emily Loizeau…

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présences électronique © Ina-Didier Allard

en partenariat avec l’Ina grm et Radio France/musiques électroniques

danse

présences

séquence danse paris

12e édition

4e édition du focus sur la danse contemporaine, avec ceux qui en font l’actualité, la renouvellent … et résident au centquatre–paris! avec: Michel Schweizer, Dorothée Munyaneza, Yan Duyvendak, Delgado Fuchs/Clédat et Petitpierre, Kaori Ito, Olivier MartinSalvan, Albert Silindokuhle ibokwe Khoza, Taigué Ahmed, Louise Lecavalier, Cie Yohann Bourgeois et d’autres surprises…

électronique 2016

04 > 06 mars entrée libre

C’est le rendez-vous incontournable des musiques électroniques expérimentales. À chaque nouvelle édition du festival, plus de vingt artistes sont invités à partager leur musique dans un dispositif de spatialisation sonore unique: l’Acousmonium. Le son de présences électronique est exceptionnel, radical et émouvant. Les équipes de l’Ina grm et du centquatre–paris vous proposent de venir en faire l’expérience. avec (entre autres): Akira Rabelais, Marc Baron, Giancarlo Toniutti, Lasse Marhaug, Sidsel Endresen & Stian Westerhus…

22 mars > 13 avril

«Ce rendez vous chorégraphique, pilote par le centquatre–paris, cogne les styles dans un feu d’artifice de propositions signées.» Rosita Boisseau, Télérama

Yan Duyvendak-Sound of Music © dualroom.ch

«parce que peu de festivals peuvent s’enorgueillir d’avoir démocratisé la musique acousmatique.» Julien Bécourt, Mouvement

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en partenariat avec Télérama, le Théâtre du Rond-Point et La Colline – théâtre national

Impatience

DES TEMPS FORTS PROFESSIONNELS CONSTRUITS EN COLLABORATION POUR METTRE EN VALEUR TOUTE LA CRÉATION…

26 mai > 12 juin

en partenariat avec l’association Beaumarchais-sacd

Festival du théâtre émergent – 8e édition

Le centquatre–paris, Télérama, le Théâtre du Rond-Point et, La Colline-théâtre national s’associent pour une nouvelle édition d’Impatience, festival de jeunes compagnies de théâtre contemporain. La programmation du festival a pour objet de donner une visibilité accentuée aux compagnies émergentes auprès du grand public et des professionnels (programmateurs et journalistes). À l’issue du festival, le Prix Impatience 2016 sera décerné par un jury composé de professionnels et assurera au spectacle primé une diffusion dans un ou plusieurs lieux partenaires: au centquatre–paris, au Rond-Point, à La Colline-théâtre national, à L’Apostrophe, Scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val-d’Oise, à l’Espace 1789 de Saint-Ouen, au Théâtre de SaintQuentin-en-Yvelines–Scène nationale, à La Loge à Paris, au Studio Théâtre de Vitry-sur-Seine, au Théâtre Louis Aragon à Tremblayen-France, au Théâtre populaire romand à la Chaux-de-Fonds en Suisse et au Canal, Théâtre du Pays de Redon, scène conventionnée pour le théâtre. Le Prix du public et le Prix des lycéens seront aussi décernés. «Si vous avez envie de savoir qui jouera dans la cour d’honneur du palais des Papes lors du Festival d’Avignon en 2024, rendez-vous au festival Impatience. En six ans, cet événement est devenu le grand défricheur des nouvelles créations théâtrales.» Isabelle Motrot, Causette avec le soutien de la Région Île-de-France et de la sacd

Chantiers Animation automne

Les lauréats de l’aide à l’écriture de l’association Beaumarchais-sacd présentent publiquement au centquatre–paris leurs spectacles en chantier (animation cinéma, télévision, transmédia). en partenariat avec La Loge

Fragments

novembre

Le centquatre-paris s’associe à Fragments, festival initié par La Loge et Mains d’Œuvres. L‘objectif de l‘événement dédié aux projets en cours de création et étapes de travail, est de permettre une dynamique et une circulation des équipes artistiques sur le territoire francilien dans un temps de diffusion stratégique tout en se jouant des proportions des structures. Le Théâtre Paris Villette, le Théâtre de Gennevilliers et le Jeune Théâtre National font également partie de l‘aventure. avec arte

Le Prix Jeune Talent Art Numérique scam/centquatre–paris/arte décembre Le Prix Jeune Talent Art Numérique s’adresse à de jeunes auteurs récemment diplômés, des étudiants en fin d’études, des écoles d’art et audiovisuelles, des établissements d’enseignement supérieur, et récompense depuis 2004 des œuvres numériques innovantes. dans le cadre de Circulation(s)

Les JEEP (Journées européennes des écoles de photographie)

mars

Pendant trois jours, les Jeep présentent les écoles de photographie européennes en partenariat avec l’Ircam/musique classique/contemporaine

ManiFeste-2016 02 juin > 02 juillet

ManiFeste-2016 vous donne rendez-vous en juin, au centquatre– ManiFeste-2016 vous paris. Pendant un mois, le festival international et l’académie pluridisciplinaire de l’Ircam replacent la musique dans la visibilité du spectacle vivant, des arts numériques, du théâtre, de la danse et du cirque. Rencontre de la création, de l’émergence et de l’innovation technologique, ManiFeste réunit des compositeurs et interprètes, des metteurs en scène, des acteurs, des danseurs, des ingénieurs et designers sonores. À l’affiche de ManiFeste, figurent les compositeurs Beat Furrer, Philippe Leroux, Rebecca Saunders et la figure imposante de Salvatore Sciarrino, inventeur d’un «arte povera» sonore, dans la proximité directe des arts visuels. Paysage sonore avec le sound walk de Tod Machover, nature enchantée avec le Jardin d’Eden de la compositrice Hyun-Hwa Cho et du vidéaste Raphaël Thibault, taxinomie du geste avec la première chorégraphie de Thierry De Mey, théâtre musical de Roland Auzet rencontrant Falk Richter, ces rendez-vous marqueront les scènes de ManiFeste. Au cœur de l’académie qui accueille de jeunes compositeurs venus du monde entier et des interprètes de renom, deux ateliers inédits sont dédiés à la percussion et aux arts du cirque, dirigés par Steven Schick et Jérôme Thomas. «Renversant! Véritable vitrine de l’Ircam, le festival parisien ManiFeste […] fait la part belle aux musiciens transgressifs.» Gérard Condé, Le Monde

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au travers du meilleur de leurs étudiants et mettent en avant la création artistique émergente. Les écoles exposent les plus belles réalisations de leurs élèves et communiquent l’ambition pédagogique de leurs établissements. en partenariat avec Télérama, le Théâtre du Rond-Point et La Colline – théâtre national

Rencontres professionnelles dans le cadre du Festival Impatience mai-juin

Nouveauté depuis la dernière édition: une rencontre professionnelle est organisée pendant le festival imaginée avec l’odia Normandie, Spectacle vivant en Bretagne, Réseau en scène Languedoc-Roussillon et l’oara Aquitaine. L’objectif est de mettre en contact des équipes émergentes, issues de ces cinq régions, avec des professionnels du spectacle vivant présents pendant le festival. en partenariat avec l’Ircam

ManiFeste-2016

02 juin > 02 juillet Rendez-vous de la création et de l’émergence à Paris, ManiFeste replace la musique dans le champ des «arts du temps». Les protagonistes centraux du spectacle vivant, le concepteur, l’interprète et la technologie sont au cœur des ateliers pratiques de l’académie pluridisciplinaire. en partenariat avec le Centre national de la danse

CAMPING juin-juillet En juin et juillet 2016, CAMPING 2e édition proposera une nouvelle programmation de cours, de workshops, de conférences, de projections de films, de rencontres professionnelles et de performances. Chaînon manquant entre l’enseignement supérieur, le milieu professionnel et le public, CAMPING s’adresse à tous les acteurs de la danse, étudiants, enseignants, interprètes, chorégraphes, chercheurs ainsi qu’à un vaste public d’amateurs et de spectateurs.


ILS NOUS ONT REJOINTS CETTE SAISON La Villette

Quatre agences régionales s’engagent aux côtés

Situé dans le XIXe arrondissement de Paris,

d’Impatience, festival du théâtre émergent, avec la

l’Établissement public du parc et de la grande halle de la Villette (eppghV),

volonté commune d’accompagner le développement

sous la tutelle du ministère de la Culture et de la Communication, tire son

de jeunes équipes artistiques. L’oara Aquitaine,

originalité de l’articulation polyvalente de ses espaces. Le projet culturel

l’Odia Normandie, Réseau en scène Languedoc-Roussillon,

y est pluridisciplinaire, essentiellement tourné vers la création contempo-

Spectacle vivant en Bretagne et le Festival Impatience

raine. Entre découvertes et grandes figures internationales, la production et

poursuivent ainsi leur collaboration, marquée du sceau

l’accompagnement des artistes y tiennent une place importante.

de l’exigence et de la prise de risque artistique, pour élargir

C’est dans cet esprit que La Villette et le centquatre–paris collaborent

le champ des possibles de la création théâtrale en région.

à l’occasion de leurs temps forts respectifs: séquence danse paris et Hautes

Le centquatre–paris et les quatre agences construisent

Tensions. Ils soutiennent ensemble des artistes tels que Michel Schweizer

chacun à leur endroit l’accompagnement de ces jeunes équipes dans la durée. www.oara.fr | www.odianormandie.com |

(voir p. 47). www.lavillette.com

www.reseauenscene.fr | www.spectacle-vivant-bretagne.fr

Houdremont, scène conventionnée – La Courneuve

La Loge Un mot d’ordre: défendre et promouvoir la jeune création!

Endroit sensible de création pour les arts du mouvement,

La Loge a ouvert ses portes en septembre 2009. Fondée par

Houdremont, scène conventionnée – La Courneuve est

Lucas Bonnifait et Alice Vivier (directeurs – programmateurs), c’est au théâtre, à la danse et à la musique qu’est dédiée la grille de programmation de ce lieu de création et de diffusion parisien. On y trouve aussi les Siestes acoustiques de Bastien Lallemant, les concerts Oh Taquet, les festivals Summer Of Loge et brouiLLage qui en constituent également l’ADN artistique. La Loge et le centquatre–paris poursuivent leur partenariat qui ne cesse d’évoluer. En plus des résidences croisées d’artistes, de la collaboration de La Loge au Festival Impatience, le centquatre–paris rejoint l’aventure de Fragments, un festival de jeunes compagnies initié par La Loge et Mains d’Œuvres. Les deux établissements créent aussi cette année 90m² créatif, un programme pour soutenir la jeune création francilienne. Et tout cela malgré nos tailles diamétralement opposées. On l’a déjà dit mais désolé, on ne peut pas se retenir: size doesn’t matter!

implanté au cœur du quartier des 4000. Cirque, jonglage, danse et théâtre s’y révèlent sous toutes leurs formes, in situ, hors des sentiers battus et en chapiteau. Scène pluridisciplinaire, Houdremont accorde une place toute particulière tant aux spectacles pour les plus jeunes qu’aux concerts pour les plus grands. Affirmant un mode de vie culturel de conviction au plus près des publics, les équipes portent un projet d’actions artistiques avec les acteurs du territoire et accompagnent les artistes en résidence. Partageant cette même vision de l’accompagnement et des publics, Houdremont, scène conventionnée-La Courneuve et le centquatre–paris s’associent cette année à travers des artistes communs comme Radhouane El Meddeb et Dorothée Munyaneza. (voir p. 42 et 48) www.programme-houdremont-la-courneuve.info

www.lalogeparis.fr

Nanterre-Amandiers, centre dramatique national

Association Beaumarchais-sacd

Nanterre-Amandiers est un théâtre de croisements entre

L’écriture dramatique est bien vivante et il existe des auteurs

les arts, voué aux écritures scéniques contemporaines

de talent! Cette conviction anime l’association Beaumarchais depuis sa création par la sacd et donne un cadre à sa mission: soutenir financièrement les auteurs de dix disciplines du spectacle vivant et de l’audiovisuel. Cette volonté de révéler des auteurs émergents, avec une exigence de qualité et d’innovation, est partagée par José-Manuel Gonçalvès et l’équipe du centquatre–paris. La rencontre a eu lieu cette année autour de jeunes auteurs de cirque et la collaboration va se poursuivre sur les autres disciplines. Ne pas museler l’art mais au contraire le révéler, le concevoir non seulement comme une manière de résister mais aussi comme une invitation à la curiosité. C’est cette vision que l’association Beaumarchais et le centquatre–paris ont envie de partager.

et à la recherche. Un lieu de création ouvert sur le monde proposant à un large public les visions stimulantes, nécessaires et audacieuses des artistes de notre époque. Il est dirigé depuis janvier 2014 par Philippe Quesne et par Nathalie Vimeux. A partir de cette année, le Théâtre Nanterre-Amandiers et le centquatre– paris s’associent pour produire et soutenir ensemble des artistes sensibles

aux nouvelles écritures tels que Delgado Fuchs/Clédat & Petitpierre et Yan Duyvendak (voir p. 49 et p. 51). www.nanterre-amandiers.com

www.beaumarchais.asso.fr

Fondation Romaeuropa La Fondation Romaeuropa dirigée par Fabrizio Grifasi est l’une des principales institutions italiennes impliquées dans la diffusion et la promotion de l’art contemporain, du théâtre, de la danse et de la musique. Depuis trente ans, Romaeuropa veille à défendre un panorama culturel international exigeant, en attirant toujours un public large et diversifié. Romaeuropa collabore avec des académies, des instituts culturels et des ambassades, faisant aujourd’hui partie d’un grand réseau culturel européen. Grâce au streaming et aux nouveaux moyens de communication issues du Web 2.0, Romaeuropa privilégie une conception de la scène à 360 degrés, favorisant les nouvelles formes performatives issues des nouvelles technologies. La collaboration avec le centquatre–paris porte sur des accompagnements de chorégraphes et d’artistes communs, notamment Alessandro Sciarroni, Radhouane El Meddeb, Alexandre Fournier et Matias Pillet… www.romaeuropa.net

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Centre national de la danse LE CND, un centre d’art pour la danse.

Dirigé par Mathilde Monnier, LE CND est un lieu emblématique dédié aux artistes, aux professionnels et aux publics. Ses actions sont fondées sur une circulation permanente entre création, diffusion, patrimoine, formation, recherche, conseils aux professionnels et éducation à la culture chorégraphique. C’est dans cet esprit que se construit ce nouveau partenariat avec le centquatre–paris. LE CND et le centquatre accueillent désormais conjointement les formations de Daniel Migairou «Créer, produire, mettre en œuvre», dispositif conçu pour les artistes, créateurs et concepteurs de projets et les professionnels de la production artistique. Les deux structures de création se retrouvent également dans des projets internationaux tels que la nouvelle création du chorégraphe Taigué Ahmed sur les camps de réfugiés (Waignedeh) (voir p. 54) et le temps fort CAMPING.

www.cnd.fr

© Luc Hossepied

office de diffusion et d'information artistique

Les 4 agences régionales


UN LIEU À VIVRE AU QUOTIDIEN On essaie, on pratique, on échange… dans les espaces de publics permanents Tout au long de l’année, de nombreuses représentations sont programmées en dehors des salles ou ateliers, et investissent les espaces publics du centquatre–paris. Au-delà des résidences et autres propositions artistiques, l’établissement est un «open places» qui se comprend, se vit et se pratique en permanence, dans un rapport original parce qu’inventé par ceux qui le pratiquent. Les espaces sous les halles sont autant de territoires de partage réinventés, qui se transforment aussi bien en squares qu’en plateaux au gré des pratiques artistiques libres. Mêlant gaiement pratiquants amateurs et professionnels dans la liberté et l’anonymat d’une ruche organique et créative.

Les pratiques artistiques ouvertes à tous Le centquatre–paris offre à tous la possibilité de pratiquer librement dans les espaces ouverts aux publics pendant les horaires d’ouverture de l’établissement. Les espaces disponibles pour les pratiques constituent en permanence la dynamique du lieu et sont évolutives au gré de l’activité générale. Ils sont pratiqués par des spectateurs, visiteurs, amateurs ou professionnels. Chacun invente son plateau, transformant les espaces ouverts en «open places», redéfinis constamment par ceux qui le pratiquent, en véritable «mille plateaux» d’un «tout-monde», au sens que donnait le poète Edouard Glissant à ce dernier concept, ce qui donne sa dimension organique et sensible à ce lieu disponible à s’ouvrir au désir d’art de chaque visiteur.

Les «visites déguidées»

Mises en scène par Bertrand Bossard, artiste en résidence au centquatre–paris Vous aimeriez faire plus intime connaissance avec le centquatre–paris? Bertrand Bossard vous propose un nouveau concept de visites qui saura vous surprendre. Ni historiques ni diplomatiques, celles-ci vous «déguideront» pour que vous ne viviez plus jamais l’établissement de la même façon. durée: 1 heure/1 à 2 fois par mois individuels/8€ TP/5€ TR/3€ TA/3€ tarif enfant groupes/sur réservation: 01 53 35 50 00/billetterie@104.fr

espaces publics du centquatre–paris/accès libre

On troque, on échange! avec Télérama

Le Grand Troc culturel

Le centquatre–paris et Télérama s’associent pour deux éditions annuelles du Grand Troc culturel: l’échange entre particuliers de livres, de bandes dessinées, de disques, de DVD, de petits objets de design, de jeux vidéo, d’affiches, de lithographies, de tableaux ou d’instruments de musique… Les échanges se font de gré à gré, sans intermédiaire, et sans argent.

Extrait de l’œuvre Open Cafe Project L’œuvre de l’artiste japonais Tadashi Kawamata fonctionne comme une bibliothèque mobile sociale et participative sur un système d’échange ou de troc. Le public est invité, d’une part, à consulter sur place les ouvrages présents, et, d’autre part, à échanger ceux qu’il aura amenés contre d’autres disponibles dans la bibliothèque. Tadashi Kawamata est représenté par la Galerie Kamel Mennour, Paris

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© Henriette Desjonquères & Paul Fargues

Tadashi Kawamata Exchange Library (2009)


En curieux/les visites «Groupes» réservation obligatoire

Vivre le centquatre–paris, c’est aussi pouvoir, accompagné par un médiateur ou en visite libre, découvrir son fonctionnement au quotidien et ses expositions temporaires. Vous souhaitez venir en groupe? Vous pouvez venir accompagnés par votre propre guide, conférencier ou intervenant. Le jour de votre venue, nous vous proposons d’être accueillis par un membre de l’équipe avec un mot de bienvenue.

Avec les médiateurs

Groupes scolaires, associatifs, d’amis, les médiateurs s’adaptent en fonction des attentes de chacun. Les visites peuvent se dérouler en anglais, espagnol ou italien sur demande. Le temps de la visite est consacré à l’échange, dans une approche sensible des œuvres.

Des visites jeune public

Avec activités pour les 3-6 ans et les 6-12 ans sont proposées pour certaines expositions temporaires. durée: 1 heure ou 1h30

© Myriam Tirler

réservation: pour toute visite en groupe avec ou sans médiateur. Les demandes de réservation sont à adresser à l’équipe des relations avec les publics: relations.publics@104.fr. Votre demande doit nous parvenir au moins quinze jours avant la date de visite prévue. Pour des raisons de confort de visite, le nombre de visiteurs est limité à 30 personnes par groupe.

Le Bal Pop’ Désormais incontournable pour qui souhaite se dégourdir les gambettes, le Bal Pop’ façon centquatre–paris peaufine sa formule mensuelle: en plus des habituels orchestres chauffés à blanc qui ont fait sa réputation, il entraîne dans sa frénésie les artistes de passage. Et c’est avec un plaisir non feint que ceux-ci entrent dans la danse, tous les mois

© Henriette Desjonquères & Paul Fargues

se prêtant avec joie au jeu de la «carte blanche».


UN LIEU À VIVRE AU QUOTIDIEN Au-delà de notre programmation, nous vous proposons de prolonger vos expériences artistiques et de découvrir le centquatre–paris à travers la diversité des possibles: rencontres, expressions spontanées, temps familiaux, échanges, visites, ateliers de pratiques artistiques…

En famille

Pratiques amateurs, urbaines et populaires

De la Maison des Petits aux expositions temporaires, le centquatre–paris vous permet une découverte sensible des œuvres et des espaces, pour le plaisir des petits et des grands.

Le Cinq est le service que propose le centquatre–paris pour les pratiques artistiques en amateur, destiné en priorité aux habitants et aux associations des XVIIIe et XIXe arrondissements. Il accueille et accompagne les projets dont l’objet est l’épanouissement personnel, l’expérimentation autour de la pratique artistique, l’ouverture culturelle et le partage, et non la professionnalisation ou la dispense d’un cours payant.

La Maison des Petits

Lieu d’accueil artistique pour les enfants de la naissance à 5 ans et les adultes qui les accompagnent. Accueil gratuit et confidentiel, dans la limite de 30 places disponibles, sans réservation. mardi > dimanche/14h30 > 18h

mercredi > vendredi/12h > 22h/le week-end/12h > 20h

conditions d’accès: participation forfaitaire de 2€ l’heure accessible avec l’acquisition

infos: 01 53 35 51 21 ou maisondespetits@104.fr

d’une carte Cinq

retrouvez l’actualité de la Maison des Petits sur www.104.fr

tarifs: 10 heures, 20€/15 heures, 27€/20 heures, 35€ à la première inscription: acquisition d’un PASS 104 «usager du cinq» au tarif de 8€

Patienter et jouer au Petit Salon

(au lieu de 28 €)

Le Petit Salon réalisé par la designer Matali Crasset permet aux familles de patienter confortablement, avant d’être invitées à entrer dans la Maison des Petits.

plus d’infos sur www.104.fr et www.104.fr/blogcinq; 01 53 35 51 20 ou lecinq@104.fr

Atelier danse hip-hop 3e mercredi de chaque mois/16h > 17h30/en accès libre

avec le soutien de Tarkett et de la Fondation Martine Lyon

avec l’association R.Style

Construire au Petit Salon

tous les mercredis dans le Petit Salon/15h > 17h en accès libre

Ateliers de création numérique: pendant les vacances scolaires (du mardi au vendredi de 14h30 à 17h – restitution le samedi après midi) pour les enfants de 6 à 12 ans/gratuit sur réservation imaginés et réalisés par l’association Emaho

avec le soutien de la Fondation Martine Lyon

Les Toutes Petites Visites

avec le soutien de la Fondation Martine Lyon

le quatrième jeudi de chaque mois/ 15h30 gratuit pour les enfants 5€ TP/3€ TR/2€ TA (sur réservation à la billetterie) pour l’(es)accompagnant(s) rendez-vous au Petit Salon de la Maison des Petits

lire au centquatre–paris

les mercredis après-midi d’octobre à avril/ 16h > 17h30 gratuit sans réservation programmation à suivre sur www.104.fr

Maison des Petits © Myriam Tirler

en partenariat avec l’association LIRE à Paris

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Art de vivre et du bien-être Le marché bio

avec Loïc Boulanger (la Ferme de Marconville), Jean-Marie Beaudoin (la Ferme des bio pâturages) et la Ferme de Mesenguy tous les samedis/11h

dans différents espaces du centquatre–paris

nouveau: «approfondissement qi gong»

Un atelier qi gong pour approfondissement en plus petit nombre avec Marie-Amélie Pierret-Bastian. 1 fois par mois/11h > 12h30/en atelier payant: tarifs sur www.104.fr

«do in en atelier»

Séances de pratique corporelle issue de la tradition orientale associant des techniques d’automassage à des exercices d’assouplissement et d’étirement des méridiens d’acupuncture rythmés sur la respiration. avec Catherine Noyelle (Association Et, Mouvance) 1 à 2 fois par mois/11h30 – 12h30/en atelier payant: tarifs sur www.104.fr

réservation auprès de la billetterie: 01 53 35 50 00/billetterie@104.fr

La boutique éphémère Meludia Store®

Meludia est une application très innovante, qui permet de développer ses compétences musicales de manière intense, émotionnelle et amusante, en travaillant son oreille musicale. Le Meludia Store® est l’incarnation de cet état d’esprit dans l’univers du centquatre– paris. Ateliers, conférences, master class, boutique: venez vite y participer et redécouvrir le cours de musique à portée de tous! mardi > vendredi/12h > 19h le week-end/11h > 19h plus d’infos sur www.meludia.com

Faire une pause Grand Central

Aux manettes du Café Caché depuis l’ouverture du centquatre–paris, Claudio Episcopo et son équipe investissent l’espace restaurant, en plein cœur de la nef Curial, et s’approprient cet espace hors normes aux allures de gigantesque loft industriel. Une brasserie moderne, avec les codes du genre réinventés par Sébastien Wierrinck, déjà responsable de la déco déjantée et sublime du Café Caché. Aux fourneaux, le jeune Mathieu Cormier propose une carte alerte qui mélange tradition et air du temps, avec des plats chaleureux et conviviaux et une offre importante et variée de bières originales à la pression… déjeuner mardi > dimanche/ à partir de 12h dîner mercredi > samedi/à partir de 19h service le mardi soir les soirs de spectacle contact: 09 09 51 22 76 44 51 22 76 44

Le Café Caché

Entre café du coin et rendez-vous des artistes, le Café caché vous propose une sélection de boissons originales et de créations culinaires dans un décor contemporain aux inspirations 1950’s. mardi > jeudi/9h > 19h30 et jusqu’au début des spectacles, les soirs de programmation vendredi et samedi/9h > 22h dimanche/11h > 20h service prolongé les soirs de programmation contact: 01 42 05 38 40

Le Merle moqueur, librairie du 104

Imaginée comme un lieu ouvert, la librairie accueille les flâneurs, les spécialistes comme les amateurs d’art et les enfants. mardi > vendredi/12h > 20h samedi/11h > 20h dimanche/11h > 19h contact: 01 40 38 85 65

L’appartement d’Emmaüs

Pour chiner toutes sortes d’objets et de vêtements à des prix imbattables! mercredi/15h30 > 18h45 jeudi et vendredi/15h > 18h15 samedi/12h > 18h45 réception des dons au bric-à-brac Riquet

Le Camion à pizzas

Napolitaine, orientale, végétarienne… Le camion stationné dans la halle Aubervilliers cuit dans son four à bois un large choix de pizzas, et vend des crêpes, des boissons et des confiseries. mardi > vendredi/12h > 15h le week-end/11h > 20h service continu les week-ends, pendant les nocturnes et les vacances scolaires

La Cantine Vagabonde

Le triporteur de la Cantine vagabonde est au centquatre–paris deux fois par semaine pour un déjeuner bio, nature et gourmand. mercredi et vendredi midi à partir de 12h30 dans la halle Aubervilliers formule à 9,50€

Caravan Shop

Le premier «fashiontruck» de France vous donne rendez-vous un week-end par mois. et d’autres «foodtrucks» et triporteurs à découvrir au gré de la programmation!

les commerces sont fermés le lundi

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© Myriam Tirle

Le wutao est une discipline née du métissage de différentes techniques: qi gong, tai chi, yoga… La pratique du wutao est fondée sur la prise de conscience du mouvement ondulatoire primordial de la colonne vertébrale. Une fois par mois, nous vous invitons à découvrir une nouvelle pratique: qi gong, tai chi ou do in. en partenariat avec le Centre Tao-Paris tous les samedis et dimanches/11h et 12h15/durée: 1 heure/en accès libre

qi gong © Henriette Desjonquères & Paul Fargues

«wutao et qi gong pour tous»


LES PARTENAIRES PAR PROJET ARTS VISUELS

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THÉÂTRE

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Follia Continua!-25 ans de galleria continua production: le ­centquatre–paris/galleria continua Prosopopées: quand les objets prennent vie production: le c ­ entquatre–paris/Arcadi avec le soutien de l’adagp Matérialité de l’invisible l’exposition est organisée dans le cadre du projet nearch piloté par l’Inrap Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette publication n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues.

Antoine Defoort/Amicale de production-Un faible degré d’originalité… production: l’Amicale de production/coproduction: le Vivat, scène conventionnée danse et théâtre d’Armentières; le Centre national de la danse de Pantin (CND); Buda Kunstencentrum (Kortrijk, Belgique); Bit Teatergarasjen (Bergen, Norvège); le ­ entquatre–paris/soutiens: ministère de la Culture et de la c Communication (conventionnement drac Nord‑Pas‑de‑Calais); conseil régional du Nord-Pas-de-Calais; Ville de Lille. ­ entquatre–paris et au Antoine Defoort est artiste associé au c réseau APAP/Performing Europe (dgeac-programme culture). Il est également associé, avec l’Amicale de production, au Phénix, Scène nationale de Valenciennes, et au BeursschouwburgBruxelles. L’Amicale de production est en résidence au Phénix. Alice & Sonia-Le titre du spectacle est: aléatoire production: alliicceelleessccaannnnee&ssoonniiaaddeerrzzyyppoollsskkii. aalliicceelleessccaannnnee&ssoonniiaaddeerrzzyyppoollsskkii sont artistes associées au ­centquatre–paris. Bertrand Bossard, Serge Bloch et Pascal Valty-Histoires de gorille ­ entquatre–paris et la cie B. Initials/soutiens: production: le c La Chartreuse de Villeneuve‑lès‑Avignon, Centre national des écritures du spectacle; Spedidam/avec La Belle Saison. Bertrand Bossard est en résidence de création au ­ entquatre–paris. c Bérangère Jannelle-Le Petit Z et Z comme Zigzag production: La Ricotta/coproduction: le Théâtre, Scène nationale de Saint-Nazaire; le Trident, Scène nationale de Cherbourg-Octeville; le Centre dramatique national de Haute-Normandie; Equinoxe, Scène nationale de Châteauroux; mc2: Grenoble; le Carré — les Colonnes, scène conventionnée de Saint-Médard-en-Jalles/Blanquefort/ ­ entquatre–paris/remerciements avec le soutien du c particuliers à Mona Guichard/administration et diffusion: La Magnanerie-Julie Comte-Gabillon, Victor Leclère et Anne Herrmann. Ce spectacle bénéficie de l’aide à la production de la Région Centre. La Compagnie La Ricotta est associée à Equinoxe, Scène nationale de Châteauroux, au Centre dramatique national de Haute-Normandie. La compagnie est conventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication, drac – Centre et par la Région Centre. Bérangère Jannelle est en résidence de création au ­ entquatre–paris. c Winter Family-No World/FPLL production: Théâtre Vidy-Lausanne; compagnie Winter Family/ coproduction: le centquatre-paris; Les Quinconces-L’ESPAL, Scène conventionnée Le Mans; Théâtre Paul-Eluard de Choisyle-Roi/avec le soutien: CDN d’Orléans/Loiret/Centre, Orléans; Centre culturel abc, La Chaux-de Fonds; La Fonderie, Le Mans; Pro Helvetia-Fondation suisse pour la culture/aide à la production: Région Ile-de-France, DRAC Ile-de-France Winter Family est artiste associé au centquatre–paris. Cyril Teste/Collectif MxM-Nobody production: Collectif MxM/coproduction: Printemps des comédiens, la Comédie de Reims, Le Fresnoy, studio national des arts contemporains, Le Monfort, Lux, Scène nationale de Valence/avec le soutien de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier Languedoc Roussillon/avec la participation du DICRéAM et du Goethe Institut/avec l’aide de Montpellier Méditerranée Métropole/ L’Arche est éditeur et agent théâtral des textes de Falk Richter représentés-www. arche-editeur.com/traduction: Anne Monfort/administration et production: Anaïs Cartier/diffusion et production: Florence Bourgeon/chargée de production pour Le Fresnoy: Barbara Merlier Cyril Teste est professeur-artiste invité au Fresnoy, Studio national des arts contemporains, saison 2014-2015 et artiste associé au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, Scène nationale. Le Collectif MxM est artiste associé à Lux, Scène nationale de Valence, au Canal, Théâtre du Pays de Redon, Scène conventionnée pour le théâtre, au CENTQUATRE-PARIS et soutenu par la Région Île-de-France et la DRAC Île-deFrance-ministère de la Culture et de la Communication. Les Petites Cellules chaudes-ishow diffusion du ishow en France, avec le soutien du phénix, scène nationale Valenciennes Zachary Oberzan-Tell Me Love Is Real coproduction: deSingel Antwerp; Black Box Teater Oslo; Gessnerallee Zurich; brut Wien; BIT Teatergarasjen Bergen;

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Teaterhuset Avant Garden Trondheim; Kunstencentrum buda Kortrijk/NEXT Arts Festival. Emily Loizeau-Mona ­ entquatre–paris/coproduction: furax. production: le c ­ entquatre–paris. Emily Loizeau est artiste associé au c Jacques Gamblin et Bastien Lefèvre-1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes production: Productions du dehors /coproduction: la Maison de la culture d’Amiens; le Théâtre, Scène nationale de SaintNazaire; le CNCDC de Châteauvallon; l’espace Malraux, Scène nationale de Chambéry et de la Savoie; la Coursive, Scène nationale de La Rochelle; Bonlieu, Scène nationale d’Annecy; le Théâtre Anne de Bretagne, à Vannes; l’Arc, Scène nationale du Creusot; l’Archipel, à Granville; le Théâtre municipal, à Coutances; le Radiant‑Bellevue, à Caluire; le Forum, à Fréjus; le Théâtre de Villefranche-sur-Saône; la Maison des arts de Thonon‑Evian; le ­centquatre–paris dans le cadre de son programme de résidence/remerciements à la compagnie Catherine Diverres et au TAB pour la mise à disposition du Studio 8. Jacques Gamblin est en résidence de création au ­ entquatre–paris. c Joachim Latarjet/Alexandra Fleischer-La Petite Fille aux allumettes production déléguée: Oh! Oui…/coproduction (en cours): Théâtre Romain Rolland scène conventionnée de Villejuif; Le Grand Bleu-Lille/avec le soutien d’Arcadi Île-de-France et l’aide à la création du conseil départemental du Val-de-Marne/ remerciements: studio BeauLabo-Montreuil Thierry Jolivet/La Meute-Belgrade production: La Meute/coproduction: Théâtre Jean-Vilar, de Bourgoin-Jallieu/soutiens: Ville de Lyon; Région RhôneAlpes; Spedidam; Théâtre Nouvelle Génération-CDN de Lyon Sébastien Barrier/Benoît Bonnemaison-Fitte/Nicolas Lafourest–Chunky Charcoal production: Sébastien Barrier/production déléguée: l’Usine, scène conventionnée pour les arts dans l’espace public (Tournefeuille/Toulouse Métropole)/coproduction: l’Usine, scène conventionnée pour les arts dans l’espace public (Tournefeuille/ Toulouse Métropole); Le Grand T, Théâtre de Loire-Atlantique, Nantes (44); Le Channel, Scène nationale de Calais (62); le Cratère, Scène nationale d’Alès; Espace Malraux, Scène nationale de Chambéry et de la Savoie/diffusion: Centre de production des paroles contemporaines-CPPC, Rennes (35). Chloé Dabert-Orphelins production: cddb-Théâtre de Lorient, centre dramatique national; Cie Héros-limite/L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté/Orphelins est lauréat du prix Impatience 2014/la diffusion de ce spectacle a bénéficié du soutien financier de Spectacle vivant en Bretagne/remerciements au Théâtre du Rond-Point et au c ­ entquatre–paris. Chloé Dabert est artiste associée au c ­ entquatre–paris. Chloé Dabert-Nadia C. d’après l’œuvre de Lola Lafon, La petite communiste qui ne souriait jamais © Editions Actes Sud, 2014 ­ entquatre–paris & La Comédie Française/ production: Le c coproduction: La Paillette (Rennes); L’espace 1789 (SaintOuen); la Compagine Héros Limite. ­ entquatre–paris. Chloé Dabert est artiste associée au c Lazare-Petits contes d’amour et d’obscurité production: Vita Nova/coproduction: Théâtre national de Bretagne-Rennes; Théâtre Liberté‑Toulon; le Granit, Scène nationale de Belfort; Théâtre des Bernardines, Marseille; Comédie de Saint-Etienne; le Grand T, théâtre de LoireAtlantique/avec le soutien de H.A.S. Claire Lacombe, Marseille; Studio-Théâtre de Vitry; le Bois de l’Aune, Aix-en Provence. Roland Auzet/Falk Richter-Disappear Here production: compagnie Act-Opus/Roland Auzet (la compagnie Act-Opus est conventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication-drac Rhône-Alpes et par la Région Rhône-Alpes)/coproduction: Ircam-Centre Pompidou/ coréalisation: le ­centquatre–paris et Ircam-Centre Pompidou dans le cadre du festival ManiFeste-2016 de l’Ircam. Roland Auzet est en résidence de création au ­ entquatre–paris. c

CIRQUE & FORMES MULTIPLES

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Aurélien Bory-Les Sept Planches de la ruse production déléguée jusqu’au 30 juin 2010: Scènes de la Terre-Jean-Luc Larguier/production de la reprise en 2015: Compagnie 111 – Aurélien Bory/coproduction de la création en 2007: Théâtre de la Ville, à Paris; direction de la culture, Ville de Dalian; Equinoxe, Scène nationale de Châteauroux/accueil en résidence: Scène nationale de Sénart/soutiens: ministère de la Culture; direction régionale des affaires culturelles MidiPyrénées; Région Midi-Pyrénées; Ville de Toulouse; Institut français/direction des productions: Florence Meurisse/ développement en international: Barbara Suthoff/ presse: Dorothée Duplan (Plan Bey) La Compagnie 111-Aurélien Bory est conventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication-direction régionale des affaires culturelles de Midi-Pyrénées, la Région MidiPyrénées et la Ville de Toulouse. Elle reçoit le soutien du conseil départemental de la Haute‑Garonne. Aurélien Bory est artiste associé au Grand T, théâtre de

Loire-Atlantique à Nantes. Aurélien Bory est artiste invité du TNT, Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées. Aurélien Bory est artiste accompagné par le Théâtre de l’Archipel, Scène nationale de Perpignan. Théâtre du Centaure-La 7e Vague production: Théâtre du Centaure/coproduction et aide à la création: Pôle national des arts du cirque Méditerranée­ entquatre–paris; le Parapluie, centre CREAC Marseille; le c international de création artistique, à Aurillac; le Manège de Reims, Scène nationale; Ville de Tremblay-en-France, fête du Chapiteau bleu/soutiens et partenaires: le parc d’équitation du Château Bleu, à Tremblay-en-France; la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, centre national des écritures du spectacle; Paul Smith. Le Théâtre du Centaure est soutenu par le Département des Bouches-du-Rhône, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et les Haras nationaux. Il est conventionné par la Ville de Marseille et la drac Provence-Alpes-Côte d’Azur. La compagnie est en résidence au centre équestre Pastré ­ entquatre–paris. à Marseille, et au c Théâtre Dromesko-Le Jour du Grand Jour production: Théâtre Dromesko/coproduction: Bonlieu, Scène nationale (Annecy); Théâtre National de Bretagne (Rennes); Théâtre Garonne (Toulouse). La compagnie Théâtre Dromesko est conventionnée par la DRAC Bretagne ministère de la Culture et de la Communication/soutenue par: DRAC Bretagne ministère de la Culture et de la Communication ; Rennes Métropole ; Conseil Régional de Bretagne ; Conseil général d’Ille et Vilaine. Christophe Huysman-777 production: Les Hommes penchés /coproduction: la Brèche, pôle national des arts du cirque de Basse-Normandie; le Manège de Reims, Scène nationale; Château-Rouge, Annemasse; le ­centquatre–paris; Tandem: théâtre d’Arras / Hippodrome de Douai/Les Hommes penchés sont soutenus par le ministère de la Culture-drac Ile-de-France et le conseil régional d’Ile‑de‑France Christophe Huysman est en résidence de création au ­ entquatre–paris. c Cie Yoann Bourgeois-Celui qui tombe production: Cie Yoann Bourgeois/production déléguée: MC2: Grenoble/coproduction: MC2: Grenoble-Biennale de la danse de Lyon-Théâtre de la Ville, Paris-Maison de la culture de Bourges-l’Hippodrome, Scène nationale de Douai-le Manège de Reims, Scène nationale-le Parvis, Scène nationale de Tarbes Pyrénées-Théâtre du Vellein-la Brèche, pôle national des arts du cirque de Basse-Normandie/Cherbourg-Octeville/résidence de création à la MC2: Grenoble et la Brèche, pôle national des arts du cirque de Basse-Normandie/Cherbourg‑Octeville, Théâtre national de Bretagne-Rennes/maîtrise d’œuvre et construction: ateliers de la Maison de la culture de Bourges, Cenic Constructions, C3 Sud Est/avec le soutien de l’Adami et de la Spedidam et de Petzl/la Spedidam est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes-interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées/avec l’aide à la création de la dgca et du conseil général de l’Isère; l’aide à la Compagnie de la drac Rhône-Alpes et de la Région RhôneAlpes. La Compagnie Yoann Bourgeois est conventionnée par la Ville de Grenoble et bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets/Yoann Bourgeois est artiste associé de la MC2: Grenoble

DANSE

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Radhouane El Meddeb-Heroes, prélude production: la Compagnie de SOI et le ­centquatre–paris/ la Compagnie de SOI et le ­centquatre–paris s’associent pour un montage de production innovant de la création Heroes, de Radhouane El Meddeb/coproduction: le centre des Monuments nationaux (en cours)/avec le soutien de la Briqueterie, centre chorégraphique du Val-de-Marne/ la Compagnie de SOI est subventionnée par la drac Ile-deFrance/ministère de la Culture et de la Communication au titre de l’aide aux compagnies chorégraphiques. ­ entquatre–paris. Radhouane El Meddeb est artiste associé du c Stéphanie Aubin, Alain Michard, Chloé Moglia, Julie Nioche et Michel Schweizer – Les Étonnistes #3 ­ entquatre–paris/coproduction: production déléguée: le c le Manège de Reims, Scène nationale. Les Étonnistes sont en résidence de création au ­ entquatre–paris. c Alessandro Sciarroni-Aurora production: MARCHE TEATRO, teatro di rilevante interesse culturale/avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings / coproduction: Mercat de les Flors; Torinodanza Festival; Kunstenfestivaldesarts, Halles de Schaerbeeck; Comune di Bassano del Grappa-CSC Centro per la scena contemporanea; Szene Salzburg e Centrale Fies nel quadro di APAP Advancing Performing Arts Project; Espace Malraux, Scène nationale de Chambéry et de la Savoie; VOORUIT/avec le soutien de: Centre national de la danse de Pantin (CND); Graner Centre de Creació; Dansehallerne, Copenhague/production: Corpoceleste _C.C.00#/développement: Lisa Gilardino/administration et


production: Chiara Fava/casting: Damien Modolo/presse: Beatrice Giongo Michiel Vandevelde-Antithesis, the Future of the Image résidences: Vooruit, Bains Connective, Het Bos et WorkSpaceBrussels/coproduction: Centre d’art «Vooruit», dans le cadre du réseau européen DNA (départs et arrivées)/co-financement: programme Europe créative de l’Union européenne Fabien Prioville-The SmartPhone Project production: Fabien Prioville dance company/coproduction: Tanzhaus nrw; Ballet national de Marseille/en coopération avec le Fraunhofer Institute for Applied Information Technology/soutiens: ministère pour la Famille, les Enfants, la Jeunesse, la Culture et le Sport du Land NRW; ministère pour l’Innovation, la Science et la Recherche du Land NRW; Kunststiftung NRW; office culturel de la Landeshauptstadt Düsseldorf; Ville de Wuppertal; Fondation van Meeteren. Michel Schweizer-Primitifs production: La coma/coproduction (en cours): Le Manège, Scène nationale de Reims; la Villette (Paris); MC2 (Grenoble); Théâtre d’Arles, scène conventionnée pour les nouvelles écritures; Le Carré Les Colonnes, scène conventionnée (SaintMédard-en-Jalles-Blanquefort/Ville de Bordeaux)/avec le soutien de l’Office artistique de la Région Aquitaine. Dorothée Munyaneza-Samedi Détente production: Cie Kadid/coproduction: Théâtre de Nîmes, Scène conventionnée pour la danse contemporaine, Théâtre La Passerelle, Scène nationale de Gap et des Alpes du Sud, Théâtre des Salins, Scène nationale de Martigues, Bois de l’Aune-Aix-en-Provence, L’Onde–Théâtre Centre d’Art de Vélizy-Villacoublay, Pôle Sud, centre de développement chorégraphie en préfiguration–Strasbourg, Théâtre Jacques Prévert–Aulnay-sous-Bois, Le Parvis, Scène nationale de Tarbes, Théâtre Garonne, Scène européenne–Toulouse (projet House of Fire), Réseau Open Latitudes 2 avec le soutien du Programme Culture Europe, Théâtre de Liège, Théâtre de la Ville–Paris, BIT Teatergarasjen, Bergen/soutiens: théâtre Le Monfort, Paris, la Friche Belle de Mai, Marseille, DRAC PACA–ministère de la Culture et de la Communication, SACD-musique de scène, Fonds SACD Théâtre, association Beaumarchais/avec l’aide d’Arcadi Ile-de-France/dispositif d’accompagnements, de l’Adami et de la Marie de Paris. Spectacle créé le 27 novembre 2014 au Théâtre de Nîmes, Scène conventionnée pour la danse contemporaine/direction de production, administration,

diffusion: Emmanuel Magis /ANAHI/presse: Plan Bey/Dorothée Duplan et Flore Guiraud, assistées d’Eva Dias Yan Duyvendak-Sound of Music production déléguée: Dreams Come True, Genève et Théâtre Vidy-Lausanne/coproduction: la Bâtie-Festival de Genève; Théâtre Forum Meyrin; Théâtre Nanterre-Amandiers, centre dramatique national; Festival Actoral, Marseille; Pour-cent culturel Migros/soutiens: spectacle lauréat du concours Label + théâtre romand 2014; lauréat du prix fedora-Van Cleef & Arpels pour le ballet 2014; Fondation Meyrinoise du Casino; Fondation Ernst Göhner; Ville de Genève; République et canton de Genève; Pro Helvetia-Fondation suisse pour la culture. Delgado Fuchs/Clédat & Petitpierre-Bataille production: Delgado Fuchs, association Goldtronics, Lausanne/ coproduction, partenaires: far, Festival des arts vivants, Nyon; Arsenic-centre d’art scénique contemporain, Lausanne; le centquatre–paris; Nanterre-Amandiers, Centre dramatique national/soutiens: Etat de Vaud; la Ville de Lausanne; Loterie romande; Pro Helvetia-Fondation suisse pour la culture; Fondation Ernst Göhner; Pour-cent culturel Migros Vaud. Les Delgado Fuchs sont au bénéfice d’une convention de subvention de l’Etat de Vaud de durée déterminée pour les années 2014-2016. Delgado Fuchs/Clédat & Petitpierre sont en résidence de création au centquatre–paris. Kaori Ito et Olivier Martin-Salvan-Religieuse à la fraise production: Tsen Productions /coproduction: sacd/ Festival d’Avignon; le Quartz, Scène nationale de Brest; Festival Paris quartier d’été/avec le soutien du Centre national de la Danse, de la Ménagerie de Verre et du Théâtre Athénée Louis Jouvet/production et diffusion: Colomba Ambroselli Olivier Martin-Salvan est artiste associé au Quartz Scène nationale de Brest. La Cie Kaori Ito est accompagnée par Playtime. Kaori Ito-Je danse parce que je me méfie des mots production: Association Himé/coproduction: le Théâtre Garonne scène européenne (Toulouse); le Théâtre de SaintQuentin-en-Yvelines-Scène nationale; les Théâtres de la Ville de Luxembourg; la Ménagerie de verre (Paris); l’ADC de Genève (Suisse); le Lieu Unique (Nantes); le Klap Maison pour la danse (Marseille); l’Avant-Scène Cognac, Scène conventionnée; le Channel, Scène nationale de Calais (en cours)/avec le soutien de la direction régionale des affaires culturelles d’Îlede-France-ministère de la Culture et de la Communication; la

NOS PARTENAIRES PRIVILÉGIÉS partenaires des contenus artistiques saison 2015-2016

office de diffusion et d'information artistique

partenaires medias saison 2015-2016

Le centquatre est un établissement artistique de la Ville de Paris

Ville de Genève; la Fondation Sasakawa; Arcadi Île-de-France; la SSA-société suisse des auteurs et Pro Helvetia (en cours)/ l’association Himé-compagnie Kaori Ito bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets /production et diffusion: Améla Alihodzic/Playtime Albert Silindokuhle iboKWe Khoza-Influences of a Closet Chant production, administration et diffusion: Damien Valette-www. jgdv.net /coordination et assistance administrative: Julie Lucas Taigué Ahmed-Waignedeh coproduction: association N’Dam Se Na; Centre national de la danse de Pantin (CND); UNHCR-l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés; Institut français du Tchad; le centquatre–paris. Louise Lecavalier-création 2016 coproduction (en cours): Usine C (Montréal); festival TransAmériques (Montréal); Centre national des Arts (Ottawa); Tanzhaus nrw (Düsseldorf); Hellerau (Dresde); le centquatre–paris

MUSIQUE

P. 57

Emily Loizeau-Run, Run, Run-«Hommage à Lou Reed» production: le centquatre–paris; temps d’images 2014/ images vidéo extraites du concert de Lou Reed filmé en 2008 au centquatre–paris par ARTE/concert spectacle initié par Clémentine Deroudille pour le Marathon des mots en juin 2014, dans le cadre du programme J’entends plus la guitare en partenariat avec Toulouse Métropole et la sacem. Emily Loizeau est artiste associée au centquatre–paris. Cyril Meroni & 9th Cloud-PRISM coproduction: Crossed Lab, Seconde Nature et Low Tech Utopia Orchestre de chambre de Paris-conte musical coproduction: Orchestre de chambre de Paris / le CENTQUATRE–PARIS NUIT104 New York! manifestation organisée dans le cadre du Tandem Paris–New York. Le Tandem Paris–New York est mis en œuvre par l’Institut français, avec le soutien de la Ville de Paris, de la Ville de New York, du ministère des Affaires étrangères et du ministre de la Culture et de la Communication


DES ARTISTES EN RÉSIDENCE Ils sont ou seront en résidence au centquatre-paris en 2015-2016: aalliicceelleessccaannnnee&ssoonniiaaddeerrzzyyppoollsskkii (théâtre/arts visuels) Antoine Defoort/Amicale de production (théâtre/performance) Bérangère Jannelle (théâtre) Bertrand Bossard, Serge Bloch et Pascal Valty (théâtre/dessin animé) Chloé Dabert (théâtre) Christophe Huysman (théâtre/ cirque) Collectif MxM/Cyril Teste (théâtre/vidéo) Delgado Fuchs/Clédat & Petitpierre (danse/arts visuels) Emily Loizeau (musique/théâtre) Jacques Gamblin et Bastien Lefèvre (théâtre/danse) Radhouane El Meddeb (danse) Roland Auzet (théâtre/musique) Stéphanie Aubin et les Étonnistes (danse) Théâtre du Centaure (théâtre/formes multiples) Winter Family (théâtre/musique) Jérémy Gobé (arts visuels) Alice Mulliez (arts visuels) Chloé Moglia (cirque/danse) Liz Santoro et Pierre Godard (danse) Ali Cherri (arts visuels) Miranda Creswell (arts visuels) Nathalie Joffre (arts visuels) Julie Ramage (arts visuels) Ronny Trocker (arts visuels) Agapanthe (arts visuels) Nasser Djemaï (littérature/théâtre) Léonore Mercier (arts visuels) Adrian Schindler (arts visuels) Christiane Jatahy (théâtre) Cie 14:20 – Clément Debailleul et Raphaël Navarro (magie nouvelle) Thomas Bellorini (théâtre/musique) Nicolas Martel (musique) Jackson (musique/arts visuels) Barbara Carlotti (musique) Babx (musique) Owlle (musique) Arthur H (musique) © Mischa Lorenz

ildi! eldi (théâtre, cinéma, littérature) Vimala Pons et Tsirihaka Harrivel (cirque) Fiodor Dream Dog (musique) Alessandro Sciarroni (danse) Joachim Latarjet (musique/théâtre) 74

Taigué Ahmed (danse)

Liste non exhaustive, les résidences du

centquatre–paris sont sélectionnées et

ont lieu tout au long de l’année…


LE C ­ ENTQUATRE ON THE ROAD

Emily Loizeau Mona création 2016

création musicale

(voir p. 26)

(La petite communiste qui ne souriait jamais) création 2016 (voir p. 32) en recherche de coproductions

Christiane Jatahy Julia

d’après Mademoiselle Julie, de Strindberg Dans une villa des beaux quartiers de Rio s’engage une lutte amoureuse cruelle entre Julia et Jelson, le chauffeur noir de son père. En jetant des ponts entre cinéma et théâtre, Christiane Jatahy transfigure le sulfureux drame de Strindberg, usant de la caméra pour agrandir le plateau, amplifier le jeu des comédiens, augmenter les sensations. «Julia, une version librement et follement brésilienne de Mademoiselle Julie.» Jean‑Pierre Thibaudat, Rue 89

What if They Went to Moscow?

© Diane Sagnier

d’après Les Trois Sœurs, de Tchekhov

en recherche de coproductions

ildi! eldi et Olivia Rosenthal On est tous immortels, Le Nouveau Ciné-Club Ils ne sont pour rien dans mes larmes (Ciné-Club 1) Toutes les femmes sont des aliens (Ciné-Club 2) Les Oiseaux reviennent (Ciné-Club 3) théâtre & cinéma

Pour fouiller dans les mémoires, ildi! eldi crée un ciné-club performatif d’un genre nouveau, qui croise cinéma et théâtre. En complicité avec Olivia Rosenthal, ils entreprennent de nous raconter leurs souvenirs de chefs-d’œuvre du 7e art: Les Parapluies de Cherbourg, de Jacques Demy, Alien, de Ridley Scott, et Les Oiseaux, d’Alfred Hitchcock. Ils se livrent à un exercice qui est aux confins de l’analyse filmique, de la confession intime et du résumé halluciné! à venir… un nouveau Ciné-Club (création 2016) autour d’un nouveau texte et d’un nouveau film!

Christiane Jatahy a remis les personnages des trois sœurs de Tchekhov en perspective et la pièce au présent, dans le contexte social brésilien. Travaillant sur le médium théâtral et sur le médium cinématographique, elle nous livre ici un dispositif en deux espaces simultanés: tandis que la pièce se joue dans une salle de théâtre, des images prises sur le vif sont mixées et projetées en direct dans une salle de cinéma adjacente. L’une et l’autre représentations forment deux faces possibles d’une même œuvre. Christiane Jatahy continue sa recherche de dispositifs originaux, qui interrogent le rapport entre l’acteur et le public, faisant du théâtre un espace actif et collaboratif. «Il est vrai qu’avoir pour hôtesses trois actrices aussi craquantes et attentionnées […] procure d’emblée un tel bonheur que le challenge de plonger Tchekhov dans le bain de jouvence de la jeunesse brésilienne contemporaine semble dès les premières secondes à portée de main pour toute l’équipe […] Ainsi, à l’image d’Alice, de Lewis Carroll, mais à la puissance trois, l’aventure de cette soirée à tiroirs consiste à faire traverser le miroir à chacune des sœurs.» Patrick Sourd, Les Inrockuptibles

Bertrand Bossard/Serge Bloch/ Pascal Valty Histoires de gorille création 2015 théâtre / dessin animé / jeune public

(voir p. 20)

© Alex Nollet-La Chartreuse

Accompagnateur de projets ou producteur, le ­centquatre on the road est une véritable plate-forme collaborative et soutient les artistes à travers différents types d’accompagnements, dans ses murs ou ailleurs. Voici les différentes œuvres disponibles en tournée, qu’il accompagnera sur les routes, auprès de son réseau, cette saison et les suivantes…

Chloé Dabert Nadia C.

Radhouane El Meddeb, Matias Pilet et Alexandre Fournier Nos limites danse/cirque

C’est sous l’œil complice du chorégraphe Radhouane El Meddeb que les jeunes danseurs-circassiens Matias Pilet et Alexandre Fournier évoquent l’absence. C’est avec une infinie pudeur, mais aussi une foudroyante énergie alliant portés acrobatiques et mouvements qu’ils se rappellent… Nos limites est une histoire de pulsions de vie et raconte cette capacité à rebondir, à empoigner son corps et sa volonté pour dépasser les souvenirs, à s’en emparer pour mieux les sublimer. «On ne sait ce qui flotte là, du chorégraphique ou du circassien, dans cette pièce où tout est sobre, épuré, vide de tapage. Si deux arts et deux sensibilités s’y sont rencontrés, il semble que pour une fois cela ne se fasse pas par rajout, mais par le dialogue distancié d’une forme d’absence. Un projet de l’art se consume dans une légèreté, à jamais. Transcendant. Ben, oui.» Gérard Mayen, Mouvement

Radhouane El Meddeb Heroes, prélude (25 min) création 2015

Heroes (titre provisoire-grande forme) création 2016 danse

(voir p. 42)

La forêt qui marche (A Floresta que anda)

d’après Macbeth, de Shakespeare

© Agathe Poupeney

des projets et des œuvres disponibles en tournée pour les saisons à venir

Première à Rio en novembre 2015 tournée en Europe à partir de 2016 théâtre

en recherche de coproductions

en recherche de coproduction

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LE CENTQUATRE ON THE ROAD Stéphanie Aubin Les Étonnistes # 3

Alice Mulliez Pain surprise

Aitor Ortiz Intromisiones

création décembre 2015

performance / art culinaire

ARTS VISUELS

performance / théâtre / danse

Ce dispositif culinaire est une variation sur le pain, nourriture emblématique et traditionnelle française. Loin du sandwich baguettejambon-beurre, ces petits sandwichs en triangle puissamment colorés, repoussants, intrigants et pourtant très bons, deviennent un motif graphique prêt à être dégusté. Contenus dans des sacs directement scotchés au mur, ils peuvent être emportés faisant ainsi évoluer le motif et l’installation, jusqu’à leur disparition complète.

Intromisiones est un projet d’exposition pensée comme une interprétation croisée, des points de jonction des œuvres de l’artiste espagnol Aitor Ortiz, issues de différentes époques. Parties intégrantes de séries et d’étapes distinctes, les œuvres révèlent différents postulats de représentation, et composent, au fil du temps, l’unité du travail si singulier du photographe. Depuis le milieu des années 90, Aitor Ortiz utilise la photographie comme un moyen de documenter, d’analyser, d’explorer et de transformer l’espace architectonique.

Albin de la Simone et Brigitte Giraud Ping-Pong lecture / concert intime

Un ping-pong inédit au cours duquel les textes de l’écrivain et les chansons du chanteur se répondent de manière surprenante. Avec lucidité et humour, distance et dérision, les deux artistes évoquent les tumultes de l’amour: un échange douxamer où chansons et textes se questionnent et se répondent pour dire les espoirs et les déceptions, les petits arrangements et les grands élans, les lâchetés ordinaires et l’héroïsme fou!

Bertrand Bossard Les «visites déguidées» performance / théâtre

Créé in situ, mêlant fonction et réalité, ce spectacle permet de découvrir les dessous cachés d’un lieu à travers son imaginaire, son histoire, ses personnes. Du nouveau Théâtre et Auditorium de Poitiers au nouveau site francilien du Crédit agricole, en passant par la Nuit industrielle-MarseilleProvence 2013 ou en bateau sur le port de Dunkerque, ces spectacles sont de réelles créations uniques et étonnantes! «Visites loufoques, pour ne pas dire déjantées. Le comédien et metteur en scène Bertrand Bossard a imaginé une forme insolite qui ‹déguide›, qui déride aussi. S’il nous montre les dessous cachés du lieu, il nous perd tout autant, grâce à son talent d’artiste. Dans cette découverte ludique des espaces, le public ne parvient effectivement pas toujours à distinguer le vrai du faux, car l’histoire intime contamine vite la grande Histoire. Le jeu s’infiltre dans la réalité jusqu’au coup de théâtre final. Et c’est drôlissime! Un petit spectacle, en fait.» Léna Martinelli, Les Trois Coups

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aalliicceelleessccaannnnee& ssoonniiaaddeerrzzyyppoollsskkii Le titre du spectacle est: aléatoire performance/ théâtre /arts visuels (voir p 18)

Emily Loizeau Run Run Run – «Hommage à Lou Reed» création 2014 musique/vidéo

On ne présente plus Lou Reed, figure incontournable du rock, surnommé par Andy Warhol «le prince de la nuit et des angoisses». Son univers empreint de nostalgie, aux thèmes souvent sombres et violents a influencé de nombreux mouvements musicaux dès les années 1970, du punk rock à la new wave. Emily Loizeau, auteur, interprète, compositrice franco-britannique offre aujourd’hui un concert-lecture original en hommage à l’artiste et use de sa voix douce et puissante pour faire revivre l’âme et la foi de Lou Reed. Des vidéos projections, qui rappellent le travail d’Andy Warhol mené au cœur de la Factory, viennent soutenir la musique.

Albin de la Simone Les Films fantômes concert / performance / exposition

Accompagné de cinq musiciens et de deux comédiens, Albin de la Simone propose Les Films fantômes, une renversante performance-concert-exposition sur des films qui n’existent pas. Avec l’envie de provoquer l’imagination des spectateurs, Albin concocte un événement pluridisciplinaire en présentant musiques, synopsis, dialogues, affiches, costumes, critiques etc. mais surtout pas de films! «Je vous propose donc, sans projection ni popcorn, mais avec des musiciens, des comédiens et de nombreux bonus, une dizaine de films ‹prêts à imaginer› », annonce l’artiste. Un travail minutieux et drolatique, développé avec la complicité de personnalités. Gilles Renault, Libération

© Aitor Ortiz

Stéphanie Aubin a invité quatre artistes venus d’horizons très différents à reprendre leur posture de spectateur pour se souvenir de ce que les œuvres — toutes sortes d’œuvres — ont touché et peut-être transformé en eux. La confidence devant se chuchoter à l’oreille, un dispositif de casques et de micros autorise une performance étrange où trois discours se devinent par le geste, pour un qui dévoile par la parole ce que nous sommes tous susceptibles de rencontrer au contact d’une œuvre: le trouble, l’effroi, l’éblouissement, l’étonnement…

Jérémy Gobé Œuvres, installations et objets d’art arts visuels

«Ma recherche plastique n’a pas de forme prédéfinie, explique Jérémy Gobé. Je déniche, rencontre, apprends, récupère des objets, des histoires, des techniques, et mon travail plastique consiste à restituer d’une manière différente ces rencontres, à poser grâce à elles de nouvelles questions, à les faire vivre à nouveau, à les transmettre. Ces rencontres sont souvent impromptues, les transformations que j’y apporte sont instinctives, organiques. C’est pourquoi mon travail peut prendre, suivant l’inspiration, la forme de sculptures, d’installations, de vidéos, d’objets d’art ou de design.»

Leandro Erlich Bâtiment et Changing Rooms arts visuels

Les créations du génial plasticien argentin jouent avec les miroirs, les effets de trompe-l’œil pour modifier les perceptions de la réalité et créer des espaces insolites. L’artiste détourne ainsi les éléments banals du cadre urbain pour happer les passants et agir sur l’inconscient du public…


ARTS VISUELS

Une œuvre éblouissante, une architecture lumineuse. Un espace d’anonymat au cœur de la lumière. Cette œuvre créée à l’ouverture du centquatre–paris a également été présentée par Métamorphose Fantastic/ Lille 3000 dans la rotonde de l’Opéra et à la Filature de Mulhouse.

ARTS VISUELS

Cette installation entre archéologie du présent et paysage érodé déploie son sens et sa poésie au travers des symboles contenus dans sa matière: le sucre. Un patrimoine en ruines, construit en sucre cristal qui scintille sous des spots.

Jean François Spricigo Toujours l’Aurore photographie

Festival Circulation(s)

Prosopopées: quand les objets prennent vie

Exhibit B

Exposition collective art contemporain numérique

Timée-G. Marmin et P. Gordiani D.R.

Alice Mulliez Vestiges

et continue mais éclatée et réinventée? Les artistes présentés dans le cadre de l’exposition Passé simple, futurs composés font exploser ensemble la ligne traditionnelle du temps pour penser le monde autrement. Commissaire: Amanda Abi Khalil

Exposition collective photographie

(voir p. 14 -15)

Brett Bailey performance/arts visuels

Exhibit B est une installation-performance composée de douze tableaux vivants représentant des actes commis en Afrique sous le colonialisme et envers des immigrés africains en Europe aujourd’hui. Un pan occulté de notre Histoire, dont les constructions idéologiques racistes perdurent encore de nos jours.

Au sein de la nouvelle biennale internationale d’art numérique soutenue par Arcadi, l’exposition Prosopopées: quand les objets prennent vie regroupera des nouvelles productions d’œuvres d’art contemporain numérique. décembre 2015 Production décembre 2015 Exposition complète ou partielle Œuvres disponibles en tournée à partir de février 2016 © Ada Nieuwendijk

Berger & Berger Dr Jekyll and Mr Mouse

Et aussi: Bertrand Bossard Le Jeu des 1 000 euros © Jean François Spricigo

théâtre

Jean-François Spricigo traque l’horizon, aime inconditionnellement la nature et les animaux, et accepte, enfin, l’inconstance de l’espèce à laquelle il appartient. Son exposition se déploie selon différentes propositions–«kaléidoscope d’un même regard, pour rendre compte de la dimension fragmentaire de tout élan créatif». «Il n’a jamais été question de capturer ou de figer le monde, déclare-t-il. Au contraire, c’est la palpitation d’un instant qui m’interpelle.»

Passé simple, futurs composés Exposition collective avec:

Adel Abidin, Estefanía Peñafiel Loaiza, Ali Cherri, Larissa Sansour, Siska, Lamia Joreige et Bill Balaskas arts visuels

Comment extraire de la prolifération des images et de la saturation des événements une nouvelle temporalité, non pas linéaire

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Inspiré de la célèbre émission de France Inter, véritable institution populaire qui nous a tous vus grandir, ce spectacle est une forme hybride à la frontière du jeu d’animation interactif et devient une forme visuelle explosive et… inattendue!

Ego Imposteur photo / installation / performance

Lorsqu’on achète le journal Libération, notre premier réflexe est souvent de regarder qui est le «héros du jour» en quatrième de couverture. Cette installation joue avec ce protocole très codifié en l’ouvrant aux anonymes. Il offre le plaisir trouble de devenir la vedette d’un jour en titillant quelque peu l’ego…

Incredibly Incroyable théâtre

Une stand up comedy en anglais pour les Français! Incredibily Incroyable entraîne le public dans un univers impitoyable où Bertrand Bossard n’épargne personne. Le public est plongé dans un imaginaire comique proche du nonsense cher aux Monty Python!

contacts: L’équipe du centquatre on tHe road Julie Sanerot, directrice de production Une équipe est à votre disposition pour toute question concernant ces différents projets: Shani Bermès, Claudia Petagna, Lucie Robert, Florent Jumel production@104.fr 01 53 35 50 35 01 53 35 50 42 Retrouvez l’ensemble des projets en tournée du centquatre on the road, les dates et les teasers des spectacles sur: > la page Internet du centquatre–paris: www.104.fr/tournees.html > Facebook: www.facebook.com/104tournees


ACTION TERRITORIALE ET CULTURELLE Le centquatre–paris, en appui sur sa programmation et les équipes artistiques en résidence, développe une action territoriale large et durable avec de nombreux partenaires (associations, centres sociaux et établissements scolaires notamment), avec comme objectif l’appropriation par tous, des contenus artistiques et pratiques culturelles. Cette action vise à favoriser la découverte culturelle par le contact avec les œuvres (spectacles, expositions, visites, pratiques artistiques …) pour une meilleure intégration dans le mode de vie individuel et collectif. L’action culturelle du centquatre–paris se développe en priorité en direction des acteurs et habitants du nord-est parisien, et selon les enjeux prioritaires de ce territoire. Pour la saison 2014/2015, plus de 300 partenaires ont ainsi construit des liens substantiels avec le centquatre–paris. Les collaborations engagées dans ce contexte se développent tout au long de la saison, à travers le FORUM des dynamiques culturelles du territoire qui favorise la découverte de la programmation, encourage les pratiques artistiques, dans un souci d’accès de tous aux œuvres et aux pratiques culturelles. Il réunit ainsi l’ensemble des initiatives d’action territoriale développées par l’établissement et ses partenaires menées tout au long de l’année, et se conclut par un temps fort de restitution au printemps. Au cours de l’édition 2015, le FORUM a rassemblé plus de 1 000 participants amateurs à l’occasion de 25 expositions et 29 représentations qui ont été vues par 8300 spectateurs.

ateliers rYtHmes éducatiFs

agir avec le centquatre–paris

Dans le cadre de l’appel à projets pour la réforme des rythmes scolaires initiées par la Ville de Paris, le centquatre–paris développe plusieurs types d’ateliers, à destination des écoles en proximité géographique avec le centquatre–paris, en cohérence avec l’action qu’il mène avec de nombreux acteurs sur le nord-est parisien dans le cadre du Forum des dynamiques culturelles du territoire. Ces ateliers touchent différents domaines (innovation, spectacles vivants, arts visuels). Le centquatre–paris est aussi partenaire de la Ville de Pantin, dans le cadre de la réforme des rythmes éducatifs. Le centquatre–paris mène ainsi environ 820 heures d’ateliers par an qui touchent plus de 750 enfants du cycle 2 au cycle 3.

L’établissement mène de nombreux projets avec les partenaires scolaires dans le cadre de l’éducation artistique et culturelle, et avec les associations et centres sociaux dans le cadre de la politique de la ville. Si vous souhaitez, avec votre groupe, découvrir le centquatre–paris, suivre la programmation ou entamer une collaboration avec l’établissement et participer au FORUM, vous pouvez contacter l’équipe des relations avec les publics: relations. publics@104.fr En savoir plus: www.104.fr/action-territoriale.html

enFance et Familles

Au cœur du centquatre–paris, la Maison des Petits offre aux bébés, aux jeunes enfants et à leur famille un espace de rencontre et de création. Dans ce lieu dont le design original a été confié à Matali Crasset, les enfants viennent jouer librement, lire, peindre, dessiner, rêver. C’est également un lieu où des professionnels formés à l’écoute peuvent accueillir la parole des enfants et celle des adultes. Les accueillants de la Maison des Petits informent et orientent les familles vers les propositions artistiques du centquatre– paris. Au cours de la saison 2014-2015, près de 30 000 personnes ont fréquenté la Maison des Petits. Dans un même mouvement, des propositions de pratiques artistiques et culturelles sont faites aux enfants avec leur famille (voir p. 70)

© Alexandra Serrano

Le FORUM permet de valoriser les démarches exigeantes menées en faveur de l’accès de tous à la culture dans une attitude de curiosité active et collective.


atelier danse Hip-Hop Une fois par mois, le centquatre–paris

propose un temps de partage et d’échanges autour de la pratique de la danse hip-hop avec R.Style. Les danseurs de tout style et de tout niveau, mais aussi tous les curieux sont invités à participer à cet atelier animé par un danseur professionnel de renom. Régulièrement, des invités surprises participent au rendez-vous. ateliers de création numérique

Pendant les vacances scolaires, le centquatre–paris propose des ateliers photo et vidéo pour les enfants de 6 à 12 ans. Ces ateliers sont l’occasion pour les enfants de s’initier à la pratique du cinéma d’animation et du photomontage et de développer leur imagination en s’inspirant des œuvres qu’ils découvrent dans le centquatre–paris. Ces ateliers sont imaginés par l’association Emaho avec le soutien de la Fondation Martine Lyon.

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le centquatre–paris > est engagé dans transVers’arts, projet initié par l’Association nationale de recherche et d’action théâtrale (anrat) dont l’objectif est de démocratiser l’accès à l’art et la culture à l’école; > participe au projet initié par Sorbonne Paris Cité visant à sensibiliser à l’action culturelle les étudiants, enseignants et personnels des universités et grandes écoles rassemblés au sein de Sorbonne Paris Cité (la Sorbonne nouvelle, l’université Paris-Descartes, l’université Paris-Denis-Diderot, l’université Paris-XIII, Sciences po, l’École des hautes études en santé publique (ehesp), l’Inalco, l’Institut de physique du Globe de Paris (ipgp); > construit des collaborations durables avec le Campus Condorcet, notamment l’ehess, Paris-Viii et Paris-XIII; > reçoit le soutien de la Ville de Paris dans le cadre du projet Art pour grandir qui met en place notamment des résidences d’artistes dans les collèges. Dans ce cadre, des artistes associés du centquatre–paris s’engagent dans des projets avec des collégiens et leurs enseignants afin de favoriser la rencontre avec la création et les œuvres; > est engagé dans la dynamique du séminaire jeunesse de la Ville de Paris et participe au groupe de travail sur les thématiques du réseau jeunesse et de la participation des jeunes; > met en œuvre des projets avec la Maison du geste et de l’image (MGI) favorisant les pratiques créatives autour de l’image et la curiosité culturelle; > est en dialogue régulier avec le conseil général de Seine-Saint-Denis et reçoit son soutien dans le cadre des projets Education à l’image et la culture et l’art au collège. Chaque année, un ou plusieurs projets voient le jour entre des artistes du centquatre–paris et des établissements scolaires de Seine-Saint-Denis afin de favoriser la découverte culturelle des élèves. Dans le cadre de son action territoriale, le centquatre–paris entretient des relations avec: > la mission territoires de la direction des affaires culturelles de la Ville de Paris (DAC); > la délégation à la politique de la ville et à l’intégration de la Ville de Paris (DDCT); > la direction des affaires scolaires de la mairie de Paris (DASCO); > les mairies des XVIIIe et XIXe arrondissements;

> la Ville de Pantin; > le Conseil général de Seine-Saint-Denis; > les kiosques jeunes; > la délégation académique aux arts et à la culture du rectorat de Paris; > la délégation académique à l’éducation artistique et à l’action culturelle du rectorat de Créteil; > la délégation académique à l’action culturelle du rectorat de Versailles;

© Alexandra Serrano

Le centquatre–paris développe avec le Cinq un service pour les pratiques artistiques en amateur, destiné en priorité aux habitants et associations des arrondissements voisins. Espace partagé de pratiques artistiques et de rencontre, le Cinq accueille et accompagne les pratiques de chacun en appui sur la découverte de la programmation du centquatre–paris et en appui sur les ressources et dynamiques du territoire. Il œuvre à la mise en réseau des initiatives locales autour de toutes les pratiques créatives. Pour la saison 2014-2015, plus de 17 000 personnes ont fréquenté assidûment les espaces du Cinq. Chaque année, entre 20 et 30 projets de pratiques artistiques sont accueillis dans le cadre de partenariats sur des modalités définies au cas par cas, les mardis, en matinée et pendant les horaires d’ouverture. De plus, le centquatre–paris offre à tous la possibilité de développer leurs pratiques artistiques et culturelles dans les espaces ouverts aux publics pendant les horaires d’ouverture, de façon libre et gratuite. Les espaces disponibles pour ces pratiques sont évolutifs au gré de l’activité générale du lieu. Les différentes pratiques qui s’expriment au quotidien dans ces espaces (spectateurs, artistes, visiteurs…) sont constitutives de la dynamique du lieu, en mutation permanente. Régulièrement des propositions autour des cultures urbaines sont mise en place notamment avec l’association R.Style (battles, urban party, ateliers danse hip-hop…).

les partenaires de l’action territoriale et culturelle du centquatre–paris

billetterie solidaire

Le centquatre–paris, avec le soutien de l’ACEF Rives de Paris, a mis en place un projet de «billetterie solidaire» qui permet l’accès à des tarifs spécifiques pour les publics en situation de précarité (2€ pour les spectacles, 1€ pour les expositions). À cet appui aux sorties s’ajoute À la possibilité de prise en charge des transports et la mise en place d’ateliers de pratiques artistiques. Ce projet a été mis en place dès 2014 avec les universités Paris-VII et Paris-XIII (pour les étudiants boursiers) ainsi qu’avec l’Association Logement Jeunes Travailleurs, et prolongé dès 2015 avec toutes les structures agissant en direction de publics en situation de précarité et qui souhaitent déployer leur action dans le domaine culturel. Pour en savoir plus: relations.publics@104.fr

rencontre avec les équipes artistiques avant ou aprÈs le spectacle

De nombreuses équipes artistiques sont présentes durant cette saison. Nous vous proposerons régulièrement de les rencontrer, avant ou à l’issue des spectacles afin d’aller plus loin dans la découverte de leur univers et de leurs démarches.

© Alexandra Serrano

pratiques amateurs, urbaines et populaires


DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE… En tant qu’établissement public de coopération culturelle, le centquatre–paris s’emploie à inventer et à développer des formes de coopération innovantes et dynamiques entre les sphères de l’art et de l’entreprise, à travers différents axes d’activités. Certaines de ses activités produisent des ressources financières, toutes ont un impact sur la fréquentation et la vie du lieu. L’ensemble de ces actions contribue à insérer l’établissement dans le territoire économique de la capitale et de la Région et, en retour, elles participent du dynamisme de celui-ci, en créant localement des activités et des emplois.

politique de mécénat et de partenariat

Le Cercle d’entreprises du centquatre–paris fédère des partenaires et mécènes qui apportent leur soutien, financier ou en nature, aux activités de l’établissement. Des entreprises, de taille et de secteur d’activité différents, s’y rencontrent. Celles-ci participent activement à la vie de l’établissement en impulsant, stimulant et soutenant les projets artistiques ainsi que l’accès à la création contemporaine pour le plus grand nombre. S’engager aux côtés du centquatre–paris, c’est, pour une entreprise, l’opportunité de: > promouvoir l’accès à la création artistique au profit de tous, en particulier les habitants des quartiers populaires du nord-est parisien; > rencontrer les artistes en résidence et avoir un accès privilégié à la programmation; > définir des projets de coopération spécifiques entre l’entreprise et les artistes résidents; > bénéficier d’une forte visibilité sur les supports de communication ainsi que des espaces exceptionnels du centquatre–paris pour l’organisation d’événements privés et publics. en savoir plus sur la politique de mécénat et partenariat www.104.fr, rubrique «Soutenez le centquatre–paris». Si vous souhaitez rejoindre le cercle d’entreprises du centquatre– paris pour soutenir une création artistique ouverte à tous, contactez le service mécénat: mecenat@104.fr ou 01 53 35 50 72 ou 01 53 35 50 74

accueil d’évÈnements et commercialisation des espaces

La plupart des espaces du centquatre–paris sont accessibles à la location pour les personnes morales, pour tout type de manifestation, publique et privée. Cette politique se traduit par l’accueil de manifestations d’envergure, dont la majorité sont publiques, et certaines, compte tenu de leur dimension artistique, sont intégrées dans la programmation du centquatre–paris: concerts, expositions, salons que les visiteurs sont amenés à découvrir en fréquentant le site.

en savoir plus sur la politique de commercialisation des espaces: www.104.fr, «Louez les espaces».

Si vous souhaitez nous proposer un projet, vous pouvez contacter le service de la commercialisation: j.mauclert@104.fr/01 53 35 50 01

les commerces au centquatre–paris et les produits dérivés

Le centquatre–paris accueille également de nombreux commerces, véritables partenaires de l’établissement. Ils mènent leur activité au service des publics, tant au quotidien, qu’en s’associant aux événements de la programmation artistique et économique. Certains sont pérennes comme la librairie le Merle moqueur, le restaurant Grand Central ou le Café caché. D’autres sont éphémères comme l’Appartement de l’association Emmaüs Défi ou le Meludia Store®. Au-delà des moyens engendrés par ces différentes concessions, l’existence de ces activités favorise la circulation des individus, et plus largement l’insertion du centquatre–paris dans le quartier. L’établissement accueille également des trucks, commerces mobiles avec une offre alimentaire ou de services: certains permanents, comme le Camion à pizzas, d’autres sur des fréquences mensuelles (la Caravan Shop) ou ponctuelles (BOL, le Réfectoire, etc.). Le centquatre–paris développe une ligne de produits dérivés en lien avec les temps forts de sa programmation artistique. Affiches, badges, cartes postales, sacs proposés aux visiteurs sont autant d’objets-souvenirs de leur expérience du site et de la découverte de ses expositions, spectacles et événements. Réalisés avec soin, mais à prix accessibles, ils sont vendus au Merle moqueur, la librairie du 104. voir la liste complète des commerces dans la rubrique «Un lieu à vivre au quotidien» Si vous souhaitez nous proposer une offre de commerce éphémère, contactez la direction du développement économique: relations.commerciales@104.fr Le centquatre–paris favorise les interactions entre les mondes de l’entreprise, de la recherche et de la création artistique afin de faire émerger de nouvelles formes d’innovation.

104FactorY, l’incubateur du centquatre–paris

104factory, l’incubateur du centquatre–paris héberge et accompagne dans leur développement des start-up qui s’appuient sur la création artistique pour en faire de nouveaux territoires d’expérimentation, de recherche et de développement de produits et de services. Musique, vidéo, 3D et réalité augmentée, arts visuels, architecture, design, lumière, etc., de nombreux secteurs sont représentés. Immergées dans un environnement favorisant la créativité, les start-up incubées au centquatre–paris ont l’opportunité d’y tester leurs prototypes auprès des publics (familles, habitants du quartier, amateurs d’art, professionnels), à l’occasion de séances d’expérimentations comme les C’le chantier mensuels ou dans le cadre d’une programmation artistique spécifique. en savoir plus sur 104factory et son offre: www.104factory.fr, facebook, twitter Si vous souhaitez présenter votre candidature à 104factory, vous pouvez contacter son équipe: incubateur@104.fr/01 53 35 51 27 104factory a reçu le label Paris Innovation. partenaire

© Julie Mauclert

soutiens partenaire de l’aménagement de 104factory

80


… ET INNOVATION Les porteurs de projets accueillis au sein de 104factory bénéficient d’une offre complète de services qui leur permet de se concentrer sur le développement de leurs activités: > postes de travail en open space (connexion à très haut débit), espaces de réunion et de détente, atelier de fabrication mutualisé; > coaching d’un chargé d’affaires dédié, en partenariat avec Agoranov, formations thématiques dispensées par des experts externes; > possibilité d’expérimenter en conditions réelles les produits et services innovants dans les espaces publics du centquatre– paris, en interaction avec les visiteurs. Fort de ses nombreux partenariats avec des établissements allant de la petite enfance à l’université et l’ensemble de ses réseaux partenaires, le centquatre–paris offre un panel extrêmement varié d’utilisateurs potentiels pour tester les dispositifs développés par les entreprises incubées. Avec plus de 500 000 visiteurs et près de 400 événements (9 expositions, 12 festivals …) annuels, le centquatre–paris accueille un public jeune et familial, sensible aux nouveaux usages et aux technologies. > une accessibilité privilégiée à la programmation artistique du centquatre–paris: invitations, participation aux grands rendez-vous annuels dans le champ de la création et des technologies; > la connexion avec les réseaux de partenaires: dans les champs artistique (artistes en résidence ou associés, structures de production et diffusion artistique, institutions artistiques …), économique (mécènes et partenaires …), académiques et de recherche (écoles, universités, laboratoires et autres acteurs de la recherche), institutionnels de l’innovation et de la création …, ainsi qu’avec le réseau des incubateurs de la Ville de Paris labellisés Paris Innovation et des entreprises qu’ils fédèrent; > un accès privilégié à des financements: accès pour les incubés au fonds Paris Innovation Amorçage. Ce fonds est le support d’une aide à la recherche et développement et consiste en des subventions jusqu’à 30 000 € et en des avances remboursables jusqu’à 100 000 €, le forfait d’incubation pouvant être inclus dans le calcul de l’assiette.

Le profil des équipes incubées

> Tout porteur de projet (entrepreneur, créateur, chercheur…)

meludia store

Meludia est une application qui permet de développer son oreille musicale et ses capacités créatives à partir de jeux d’écoute. À l’invitation du CENTQUATRE-PARIS, Meludia a installé sa boutique éphémère dans la Nef Curial. Le Meludia Store® est un lieu de création, d’échange et de réflexion autour de la musique et de sa pratique. Musiciens et mélomanes en tous genres s’y retrouvent lors d’ateliers dédiées à l’éducation musicale, de jam-sessions et de séances de ear-yoga. Et pour continuer à apprendre en s’amusant chez soi, Meludia propose des cartes d’abonnement à son application.

c’le cHantier 104FactorY

gratuit sur réservation Les équipes incubées vous invitent plusieurs fois par mois à découvrir et tester leurs prototypes, applications ou services pour des expériences nouvelles et étonnantes. plus d’infos sur www.104.fr

start-up job Fair

Le centquatre–paris accueille les deux éditions annuelles du Start-up Job Fair, événements dédiés au recrutement organisés par Rude Media. Entre 50 et 65 start-up sont présentes pour recruter des perles rares et agrandir leur équipe. Les profils recherchés par les start-up sont: développeurs Web, UX designers, business developers, chefs de produits, communication. Pour ces nouvelles éditions, quatre secteurs seront particulièrement mis en lumière: «connected hardware», économie collaborative, «AdTech» et technologie autour du mobile. Différents espaces seront également réservés pour les incubateurs et accélérateurs qui souhaiteraient mettre leurs start-up en avant. Informations et inscription: jobfair.rudebaguette.com en partenariat avec 104factory, l’incubateur du centquatre–paris

meludia

visant la constitution d’une entreprise ou à toute entreprise nouvellement créée, avec un potentiel de développement d’applications, produits ou services innovants. > L’innovation peut être technologique, de services, d’usage ou à valeur sociale. > Tous les domaines de la création artistique et des industries culturelles sont concernés: spectacle vivant, musique, arts visuels, audiovisuel, cinéma, médias, architecture, design… > Le lien à la création artistique peut s’exprimer dans la nature même des produits, l’existence de débouchés dans les industries créatives, les processus de conception, production, fabrication.

Borne Meludia © Myriam Tirler

l’oFFre de 104FactorY, l’incubateur du centquatre–paris

81


LE CENTQUATRE REMERCIE SES MÉCÈNES ET PARTENAIRES

grands mécÈnes et partenaires

mécÈnes et partenaires associés

rejoigneZ le cercle d’entreprises du centquatre–paris pour soutenir une création artistique ouverte à tous Le Cercle d’entreprises du centquatre–paris fédère autour de l’établissement des partenaires et mécènes qui apportent leur soutien, financier ou en nature, à ses activités. Des entreprises, de taille et de secteur d’activité très différents, s’y rencontrent. Celles-ci participent activement à la vie de l’établissement en impulsant, stimulant et soutenant les projets artistiques ainsi que l’accès à la création contemporaine pour le plus grand nombre.

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POUR LEUR SOUTIEN ET LEUR ENGAGEMENT À SES CÔTÉS Fidèle à son engagement pour la création contemporaine dans les domaines des arts, de la mode et du design, le groupe Galeries Lafayette partage avec le c ­ entquatre–paris la volonté de favoriser l’accès à la culture pour un large public et la découverte des talents émergents. Déjà mécène de la programmation annuelle en 2014, le groupe renouvelle son soutien à la programmation artistique du ­centquatre–paris à l’occasion de la saison 2015/2016. Florence Brachet Champsaur, Responsable mécénat – d ­ irectrice patrimoine Groupe Galeries Lafayette Grolsch, la plus créative des bières néerlandaises se distingue depuis 1615 par son indépendance d’esprit, et son soutien aux projets culturels à travers le monde. Nous choisissons de soutenir les artistes dans leurs projets et créations en s’engageant aux côtés du c ­ entquatre–paris. Le choix de l’ouverture depuis 1615 ne s’applique pas seulement à notre bière mais aussi aux événements que l’on sponsorise et notamment ceux qui ont lieu au c ­ entquatre–paris, lieu incontournable de la diversité culturelle et de la création. Le c ­ entquatre–paris et Grolsch, c’est avant tout une relation forte fondée sur des valeurs communes de partage et d’ouverture d’esprit qui s’est cristallisée autour du mécénat apporté par Grolsch depuis maintenant deux ans. Grolsch, le choix de l’ouverture depuis 1615. Lydiane Magné, Responsable marketing Grolsch Michel Huang, Assistant marketing Grolsch

© Julie Mauclert

Unis dans un même désir de se tenir au service des artistes et de la création, l’adagp et le ­centquatre–paris font le choix d’accompagner les auteurs dans leurs explorations diverses, de les soutenir dans leur projet de diffusion de leurs créations et de s’engager à leurs côtés. Forte d’un répertoire dont la richesse témoigne de la vitalité artistique des décennies écoulées, mais aussi résolument tournée vers la création contemporaine, à travers son action culturelle, l’adagp affirme une volonté d’aller à la rencontre des auteurs. Dans ce sens, le c ­ entquatre–paris promet de riches échanges avec des artistes pluridisciplinaires, dans une volonté sans cesse renouvelée de placer la création au cœur des problématiques de notre monde. L’adagp, société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques, représente aujourd’hui plus de 130 000 artistes dans le monde entier et dans toutes les disciplines des arts visuels: arts plastiques, photographie, art numérique, art vidéo, BD, design, street art, architecture… Elle dispose également d’une banque d’images d’art moderne et contemporain. Au cœur d’un réseau international de 50 sociétés sœurs, l’adagp, qui perçoit et répartit les droits des artistes, les protège contre les utilisations illicites et se bat pour l’amélioration du droit d’auteur en France, en Europe et dans le monde. Les artistes inventent le monde, l’adagp protège leurs droits. Marie-Anne Ferry-Fall, Directrice générale de l’adagp

83


Le monde bouge, Télérama explore chaque semaine toutes les facettes de la culture. www.telerama.fr

Avec 3 pages quotidiennes consacrées à la culture, des contenus enrichis, des vidéos et portfolios sur son site et ses applications, le Monde est ravi d’être partenaire de la saison 15/16 du centquatre–paris. www.lemonde.fr

84


Tendances/Expos/Théâtre/Danse/Musique/ Cinéma/Sorties/Bons plans Comme au centquatre–paris, toutes les cultures sont dans a nous paris. www.anousparis.fr facebook, twitter, instagram: @anousparis

France Culture, partenaire du centquatre–paris, soutient le spectacle vivant. Chaque jour, retrouvez l’actualité de la création sous toutes ses formes dans les émissions de France Culture. À Paris 93.5 fm Écoute, réécoute, podcast franceculture.fr

85


La culture vit pour être partagée. arte, la télé qui allume le centquatre–paris. arte.tv concert.arte.tv tempsimages.eu

parisart, la culture 104 fois plus ébouriffante! paris-art.com

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La RATP aime la ville et participe tout naturellement à son rayonnement culturel en soutenant le CENTQUATRE-PARIS, lieu de création, de partage et d’accès aux pratiques artistiques.

© Myriam Tirler

Retrouvez notre actualité sur www.ratp.fr et www.facebook.com/RATPofficiel

87


l’équipe du centquatre‑paris devant Open Wall de Pascale Marthine Tayou © Marc Domage

L’ÉQUIPE DU C ­ ENTQUATRE

88


LE PLAN DU ­CENTQUATRE 104 rue d’Aubervillier K

09 11

00 02

01 03 05 07

cour Aubervilliers

04 halle Aubervilliers

06

J

I

201

cour de l’Horloge

401

200

400

nef Curial

13

08 H

15 G

17

10 F

12 E

19 D

+1

14

C

le Jardin

A

0

B

A

cour Curial

200 201 400 401

salle 200 foyer 200 salle 400 foyer 400

A B C D E F G H

K

-1 place des Ecuries les Ecuries

89

atelier 0 atelier 1 atelier 2 atelier 3 atelier 4 atelier 5 atelier 6 atelier 7 atelier 8 atelier 9 atelier 10 atelier 11 atelier 12 atelier 13 atelier 14 atelier 15 atelier 16 atelier 17 atelier 18 atelier 19

I J

5 rue Curial

+1     0 -1

00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19

niveau ateliers (accès spécifique) rez-de-jardin (accès public) niveau écuries (accès spécifique)

104factory, l’incubateur le Cinq le Merle moqueur, librairie Grand Central, restaurant l’appartement d’Emmaüs Meludia Store la Maison des Petits le Petit Salon de la Maison des Petits le Camion à pizzas Exchange library de Tadashi Kawamata le Café caché accueil administratif billetterie pc sécurité toilettes

+1 niveau Ateliers

0 Rez-de-Jardin

-1 niveau Écuries

accès spécifique

accès public

accès spécifique


CALENDRIER & TARIFS mois évènements

dates

septembre

26 sept > 22 novembre

8-9

octobre A+ Un faible degré d’originalité…-Antoine Defoort/Amicale de production

01 > 10 octobre

18

A+ Run, Run, Run – « Hommage à Lou Reed »-Emily Loizeau

01 > 10 octobre

58

03 octobre

16

A+ Le titre du spectacle est: aléatoire-aalliicceelleessccaannnnee&ssoonniiaaddeerrzzyyppoollsskkii

06 > 10 octobre

19

A+ Heroes, prélude-Radhouane El Meddeb

08 > 10 octobre

42

A

Histoires de gorille-Bertrand Bossard, Serge Bloch et Pascal Valty

09 > 20 octobre

20

A

Joseph d’Anvers + invités-concert

15 octobre

58

Follia Continua!-Les 25 ans de GALLERIA CONTINUA

Nuit Blanche 2015

pages

A

Beating Drum Night (Piers Faccini, Jenny Lysander, Yelli Yelli, Horsedreamer)

16 octobre

www.104.fr

A

Kyrie Kristmanson & le Quatuor Voce - salon de musique

27 octobre

59

novembre Le Petit Z-Bérangère Jannelle/Compagnie La Ricotta

10 > 13 novembre

21

10 > 13 novembre

21

A

Z comme Zigzag-Bérangère Jannelle/Compagnie La Ricotta

A Les Sept Planches de la ruse-Aurélien Bory

12 > 21 novembre

36

13 novembre

59

A

Fiodor Dream Dog-KLOEB104

A Birds on a Wire-Rosemary Standley et Dom La Nena

18 novembre

60

décembre

01 > 04 décembre

43

A+ Aurora-Alessandro Sciarroni

02 > 04 décembre

44

05 et 06 décembre

45

A+ The SmartPhone Project-Fabien Prioville

05 et 06 décembre

46

Prosopopées: quand les objets prennent vie exposition internationale d’art contemporain numérique

05 décembre > 31 janvier 10-11

A+ Les Étonnistes #3-Stéphanie Aubin, Alain Michard, Chloé Moglia, Julie Nioche et Michel Schweizer A

Antithesis, the Future of the Image-Michiel Vandevelde

A+ No World/FPLL-Winter Family

08 > 11 décembre

22

A+ Nobody-Cyril Teste/Collectif MxM

08 > 13 décembre

23

A

ishow-Les Petites Cellules chaudes

15 et 16 décembre

24

A

Tell Me Love Is Real-Zachary Oberzan

15 et 16 décembre

25

A PRISM-Cyril Meroni & 9th Cloud

16 décembre

60

A La 7e Vague-Théâtre du Centaure

17 > 23 décembre

37

A Anonymous Choir Sings Leonard Cohen-salon de musique

20 décembre

61

janvier A+ Mona-Emily Loizeau

08 > 10 janvier

26

A

1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes-Jacques Gamblin et Bastien Lefèvre

12 > 24 janvier

27

A

La Petite Fille aux allumettes-Joachim Latarjet et Alexandra Fleischer

16 et 17 janvier

28

février A Le Jour du Grand Jour-Théâtre Dromesko

09 > 20 février

38

A+ Belgrade-Thierry Jolivet/La Meute

10 > 14 février

29

A Stranded Horse (quintet) + Arlt

11 février

61

Matérialité de l’invisible (titre provisoire)-exposition collective

13 février > 30 avril

12-13

A

Chunky Charcoal-Sébastien Barrier, Benoît Bonnemaison-Fitte, Nicolas Lafourest

16 et 17 février

30

A

NUIT104 Carnaval électro #3 by Art Point M/N.A.M.E festival

20 février

62

mars PRÉSENCES électronique-12e édition

04 > 06 mars

65

10 > 12 mars

62

A

Conte musical-Orchestre de chambre de Paris

A+ 777-Christophe Huysman

11 > 15 mars

39

A Primitifs-Michel Schweizer [hors les murs]

22 > 25 mars

47

24 et 26 mars

48

A+ Bataille-Delgado Fuchs/Clédat & Petitpierre

A

26 et 27 mars

49

26 et 27 mars

50

26 > 28 mars

51

A

Samedi Détente-Dorothée Munyaneza [hors les murs] Religieuse à la fraise-Kaori Ito et Olivier Martin-Salvan

A Sound of Music-Yan Duyvendak Circulation(s) – Festival de la jeune photographie européenne

26 mars > fin juin

14-15

A+ Je danse parce que je me méfie des mots-Kaori Ito

30 mars > 02 avril

52

A Influences of a Closet Chant-Albert Silindokuhle IBOKWE Khoza

31 mars > 02 avril

53

avril A+ Waignedeh-Taigué Ahmed

01 > 03 avril

54

A

Celui qui tombe-Cie Yoann Bourgeois

07 > 13 avril

40

A

création 2016-Louise Lecavalier

07 > 09 avril

55

A+ Orphelins-Chloé Dabert

08 avril > 04 mai

31

09 avril

56

13, 14, 19 et 20 avril

32

Chorégraphic’Bal/action avec Stéphanie Aubin

A+ Nadia C.-Chloé Dabert NUIT104-50 ans du label Saravah

16 avril

62

mai

A

Impatience-Festival du théâtre émergent-8e édition

26 mai > 12 juin

66

juin

ManiFeste-2016

02 juin > 02 juillet

66

A Petits contes d’amour et d’obscurité-Lazare [hors les murs]

07 > 16 juin

33

A+ Disappear Here-Roland Auzet/Falk Richter

15 > 17 juin

34

juillet

09 juillet

62

A

NUIT104-New York!

tout au long

Le Labyrinthe-Michelangelo Pistoletto

de l’année

Open Wall-Pascale Marthine Tayou

16

Exchange Library-Tadashi Kawamata

16

Connexions-Anne-Flore Cabanis

16

Embed Series-Mark Jenkins

16

90

16


TP

TR

TA

TE

groupes*

9€

6€

4€

4€

3€

15€

12€

10€

8€

20€

15€

12€

8€

accès libre 15€

12€

10€

8€

12€

10€

8€

8€

15€

12€

10€

5€

20€

15€

12€

20€

15€

12€

16€

12€

12€

5€

5€

15€

12€

10€

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10€

8€

5€ 8€

25€

20€

15€

15€

12€

10€

25€

18€

15€

15€

12€

10€

8€

22€

15€

11€

8€

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12€

10€

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20€

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4€

3€

20€

15€

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8€

25€

20€

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8€

20€

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8€

15€

12€

10€

8€

www.104.fr 12€

20€

15€

12€

16€

12€

12€

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15€

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8€

25€

20€

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8€

15€

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10€

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5€

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20€

15€

15€

8€

15€

12€

10€

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15€

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7€

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2€

8€

8€ 2€

20€

16€

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accès libre 5€

12€

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12€

8€

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20€

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3€

2€

2€

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8€

12€

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8€

8€

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20€

15€

8€

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20€

15€

8€

15€

12€

10€

8€

8€

5€

3€

3€

20€

16€

12€

8€

25€

20€

15€

8€

15€

> la période d’abonnement commence le mardi 27 mai à 12h et se termine le samedi 21 novembre à 19h > 2 dates d’ouverture pour les prises de places hors abonnement: -le 8 septembre pour les spectacles ayant lieu du 8 septembre au 21 novembre 2015 -le 22 novembre 2015 pour tout le reste de la programmation

L’abonnement

18€

15€

Le calendrier des mises en vente Nouveau!

5€

S’abonner au centquatre–paris, c’est simple et possible jusqu’au 21 novembre 2015 -créez un compte ou utilisez votre compte existant (pour les prises de place en ligne) -choisissez 3 spectacles minimum -l’un au moins doit faire partie de la liste A+ «je suis curieux» -votre pass 104 vous est offert et envoyé par la poste -vous bénéficiez de tous les avantages du pass 104 (voir encadré plus bas) -complétez votre abonnement tout au long de la saison L’abonnement est individuel et nominatif.

Nouveaux avantages uniquement pour les abonnés! (hors adhérents) > si vous ne pouvez vous rendre à la date réservée, vous avez la possibilité de changer la date au sein d’une même série, 2 fois maximum au cours de la saison. > vous avez la possibilité d’associer des places pour 2 enfants dès la prise d’abonnement En outre, vous bénéficiez: > de la priorité de réservation pour toutes les autres propositions artistiques de la saison jusqu’à 15 jours au plus tard avant la date choisie dans la limite des places disponibles, > d’une invitation pour une des expositions de la saison sous forme d’une contremarque à échanger au guichet jusqu’au 30 avril 2016

L’adhésion

Vous souhaitez prendre vos places à votre rythme? Adhérez au centquatre-paris: -dès le 8 septembre, -en achetant un PASS 104 (25€ tarif plein/15€ tarif réduit) ou un PASS Etudiants et Jeunes de moins de 30 ans (10€). Avantages PASS 104 > accès aux tarifs les plus bas pour toutes propositions artistiques de la saison, > tarif réduit pour votre accompagnateur dès l’ouverture de la location hors abonnement > envoi du programme trimestriel à votre domicile, > invitations à des événements spécifiques et rencontres privilégiées, > réduction de 5 à 10% au Merle moqueur, la librairie du centquatre–paris,

> tarifs préférentiels pour certains spectacles proposés par nos lieux partenaires.

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TP: tarif plein TR: tarif réduit TA: tarif abonné, adhérent Pass 104, Pass jeune TE: tarif enfant * groupes: tarif spécifique pour toutes les structures partenaires du centquatre–paris (scolaires, associatives, champs social…). Ce tarif n’est pas accessible via la billetterie du centquatre–paris mais peut être mis en place après une prise de contact avec l’équipe des relations avec les publics: relations.publics@104.fr pour en savoir plus: www.104.fr/menu-haut/relations-publics.html


INFOS PRATIQUES Le centquatre–paris 5, rue Curial 75019 Paris www.104.fr billetterie/réservations 01 53 35 50 00 (mardi > vendredi/12h‑19h, samedi, dimanche et jours fériés/11h > 19h, fermé le lundi) standard 01 53 35 51 00 (lundi > vendredi/9h > 13h/14h > 18h) accueil administratif 01 53 35 50 01 (lundi > vendredi/9h > 13h/14h > 18h)

Nouveau! Personnes en situation de handicap: Les personnes en situation de handicap bénéficient du tarif réduit pour les spectacles et les expositions, leur accompagnateur bénéficie également d’un tarif réduit. Nous vous demandons de bien vouloir nous prévenir au moment de la réservation ou après avoir acheté vos billets en ligne, afin que nous puissions préparer votre accueil. Plus d’infos sur l’accessibilité du centquatre: www.104.fr Nouveau! Enseignants, personnels de la Ville de Paris: Les enseignants et personnels de la Ville de Paris bénéficient du tarif réduit pour les spectacles et les expositions sur présentation de leur carte professionnelle.

mardi > vendredi/12h > 19h le week-end/11h > 19h et jours fériés (hors 25 décembre et 1er janvier, 1er mai) fermeture le lundi accès spécifique par le 5, rue Curial les soirs de programmation (soirées, spectacles)

Nouveau! Offre famille: Le centquatre-paris propose dorénavant un tarif spécifique aux familles (à partir de 3 personnes) pour certains évènements particulièrement adaptés à une sortie avec des enfants. Cette offre famille comprend à minima 3 billets (dont au minimum 1 adulte et au maximum 2), elle est disponible uniquement par téléphone ou au guichet. Le prix de l’offre famille est fixé selon la grille tarifaire de chacun des évènements. Offre disponible dès le 8 septembre

horaires des expositions

acheter des places

horaires d’ouverture

les horaires d’ouverture des expositions peuvent différer des horaires d’ouverture de l’établissement; consultez les horaires de chaque exposition sur www.104.fr

venir nous voir

métro stations Riquet et Crimée (ligne 7), station Stalingrad (lignes 2, 5 et 7) station Marx-Dormoy (ligne 12) bus arrêts Crimée et Crimée/Curial (lignes 54 et 60) et Riquet (54) navette arrêts Riquet ou Curial/Archereau (la Traverse) Vélib’ bornes rue Curial, rue d’Aubervilliers, rue de Tanger, avenue de Flandre, quai de la Seine Autolib’ – stations sans borne d’abonnement: 35, rue Mathis 61, avenue de Flandre 126, rue d’Aubervilliers 38, rue d’Aubervilliers Autolib’ – station avec borne d’abonnement: 169, avenue de Flandre nouvel accès! ouverture le 13 décembre 2015 de la gare Rosa Parks sur la ligne de RER E en empruntant cette gare, vous serez seulement à 8 minutes à pied du centquatre-paris (accès par la rue Curial)

par téléphone: 01 53 35 50 00 au guichet: mardi > vendredi/12h > 19h samedi, dimanche et jours fériés/11h > 1 9h, fermé le lundi les soirs de spectacles: 45 minutes avant chaque événement en ligne: www.104.fr www.fnac.com et 0 892 68 36 22 (0,34 €/mn) www.théâtreonline.com www.ticketac.com www.digitick.com

accessibilité

le centquatre–paris s’engage pour l’accès de tous à la culture pour les personnes à mobilité réduite l’ensemble du site est accessible; les salles de spectacle sont dotées de places réservées le centquatre–paris remercie les personnes concernées de bien vouloir se signaler en amont de leur venue ou, au plus tard, dès leur arrivée pour les personnes déficientes visuelles un système d’audioguidage est disposé dans l’ensemble du centquatre–paris pour les personnes déficientes auditives les salles de diffusion 400 et 200 sont équipées de boucles magnétiques renseignements: relations.publics@104.fr Le centquatre–paris est partenaire du Comité régional du tourisme Paris/Île-de-France. Le centquatre–paris est partenaire du Comité départemental du tourisme du 93.

restez connectés au centquatre–paris!

Les tarifs

cezam

TA: tarif abonné, adhérent pass 104, pass jeune (étudiants et jeunes de moins de 30 ans) les avantages et conditions d’accès à ces offres sont détaillés page 91 TE: tarif enfant -15 ans, ce tarif est proposé sur certains événements (voir conditions générales sur www.104.fr)

Pour les visites ou sorties en groupes, vous pouvez contacter le service des relations avec les publics (relations.publics@104.fr) qui vous proposera une offre adaptée à votre demande. Pour les groupes d’amis et les comités d’entreprise, vous pouvez contacter le service billetterie (billetterie@104.fr) qui vous répondra dans un délai de 3 jours ouvrés.

104 CENTQUATRE

@104paris

104 paris

directeur de la publication José-Manuel Gonçalvès, directeur du centquatre–paris coordination éditoriale Naïa Sore et Karine Atencia, directrices de la communication, assistées de Fanny Delacroix mise en page Paul Atamian pour Change is good création graphique Change is good impression Imprimerie Art & Caractère textes

arts visuels par Pascaline Vallée excepté festival Circulation(s) théâtre, danse et cirque & formes multiples par Sylvie Martin-Lahmani excepté

aalliicceelleessccaannnnee & ssoonniiaaddeerrzzyyppoollsskkii par Pascaline Vallée, Lazare et Roland Auzet/Falk Richter par les équipes artistiques musique par Jérôme Provençal excepté Emily Loizeau (Run, Run, Run) écrit par Sylvie Martin‑Lahmani Ce document est imprimé sur arcoprint milk 1.5 fsc 85 g Encart: arcoprint milk 1.5 White 150 g Couverture: sirio pearl-polar dawn fsc 230 g Programme publié en juin 2015, susceptible de modifications licences 1045966/1045967/1045968

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© Adeline Vengud

de 0€ à 35€ TP: tarif plein TU: tarif unique TR: tarif réduit -30 ans, +65 ans, demandeur d’emploi, personne bénéficiant de minima sociaux sur présentation de justificatif, artistes (Maison des artistes, agessa), carte familles nombreuses, personnes en situation de handicap et un accompagnateur, enseignants, personnels de la Ville de Paris, groupes dès 10 personnes, adhérents des lieux et institutions partenaires, carte



Š Myriam Tirler



aperçu de saison 2015/2016

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www.104.fr 2 0 1 6

Le centquatre est un ĂŠtablissement artistique de la Ville de Paris


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