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Corée du Sud : Un va-t’en guerre à Séoul ?�����������������������������������������������

à l’ONU a réclamé, dans un communiqué, « une enquête internationale indépendante » sur « l’assassinat » de la journaliste américano-palestinienne, a annoncé l’ambassadeur palestinien aux Nations unies, Riyad Mansour. Le décès de la journaliste intervient près d’un an jour pour jour après la destruction de la tour Jalaa, où étaient situés les bureaux de la chaîne qatarie dans la bande de Gaza, lors d’une frappe aérienne israélienne en pleine guerre entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et Tel-Aviv. Ce conflit de onze jours avait provoqué la mort de 260 personnes côté palestinien, parmi lesquels de nombreux combattants et des enfants, et de quatorze Israéliens, dont un soldat et deux mineurs.

JP Delahaye

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Shireen Abu Akleh la voix de la Palestine un enterrement sous haute tension à Jérusalem.

Yoon Suk-yeol a été investi mardi 10 mai comme président de la Corée du Sud. Il a démarré son mandat présidentiel avec un discours principalement axé sur la Corée du Nord

Il a appelé Pyongyang à renoncer à son arsenal nucléaire, alors que les relations entre les deux voisins traversent une période de fortes tensions Pendant sa campagne électorale, sûr de lui et un brin belliciste, il a traité Kim Jong-un de « garçon grossier », lançant aux électeurs : « Si vous me donnez une chance, je lui apprendrai les bonnes manières. » Yoon Sukyeol avait aussi appelé à une relation plus solide avec son allié américain, et s’était entretenu avec le président Joe Biden, s’engageant notamment à maintenir une « coordination étroite » sur la Corée du Nord. Le locataire de la Maison-Blanche est attendu en Corée du Sud fin mai. Élu d’extrême justesse en mars, Yoon Suk-yeol, ancien procureur novice en politique, arrive au pouvoir avec un taux de popularité d’à peine 41 %, un des plus bas de l’histoire de la démocratie sud-coréenne pour un début de mandat… Après avoir prêté serment lors d’une cérémonie géante à l’Assemblée nationale à Séoul, Yoon Suk-yeol a, dans son discours d’investiture, appelé la Corée du Nord à se débarrasser de son arsenal nucléaire, qui constitue, selon lui, une menace pour la sécurité mondiale. Il a affirmé que si Pyongyang « s’engage véritablement dans un processus de dénucléarisation complète », il sera prêt à présenter un « plan audacieux » pour relancer l’économie nord-coréenne. « Aujourd’hui, nous sommes confrontés à de multiples crises », a-t-il ajouté, citant la pandémie de Covid-19, les problèmes de chaîne d’approvisionnement et les conflits mondiaux qui, selon lui, « jettent une grande ombre sur nous ».

Plus musclé Le président a promis une politique étrangère plus musclée pour son pays, la 10e économie mondiale, après les tentatives ratées de rapprochement avec le Nord qui ont marqué le mandat de son prédécesseur Moon Jae-in. Dans la foulée de sa victoire électorale, Yoon Suk-yeol s’était engagé à « traiter avec sévérité » la menace que représente le régime de Kim Jong-un. « Mais la porte du dialogue est toujours ouverte », avait-il déclaré à ses partisans. Avec de tels propos le chemin de la diplomatie et de la coopération semble bien étroit ! Sur le plan intérieur, la frustration croissante de l’opinion publique à l’égard du gouvernement libéral de Moon Jae-in semble avoir été à l’origine de l’arrivée au pouvoir de son adversaire politique. Moon Jae-in avait remporté la présidentielle de 2017 en promettant de mettre en œuvre un programme basé sur l’égalité des chances, après la destitution de sa prédécesseure Park Geun-hye, enlisée dans un scandale de corruption. Mais il a par

Yoon Suk-yeol.