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Un été sur les bancs d’école
En mars dernier, les plans d’été de centaines de membres de la communauté étudiante se sont volatilisés. Échanges et stages internationaux sont tombés à l’eau alors que les frontières se fermaient à travers le monde; nombre d’entreprises et d’organismes à but non lucratif ont dû raccourcir et même résilier leurs offres d’emploi. «Plusieurs étudiant.e.s, se retrouvant malgré eux à disposer d’un été libre, ont voulu rendre productif ce congé imprévu», se remémore la professeure ROSALIE JUKIER, vice-doyenne à l’enseignement.
Dans ce qui relève de l’exploit logistique, le Secrétariat des études a su tripler le nombre de places offertes sur les bancs d’été de la Faculté en quelques semaines à peine. Un nombre record de cours ont été offerts selon un calendrier échelonné jusqu’au mois de juillet, permettant ainsi à une personne de s’inscrire aisément à plus d’un cours. Une allocation maximale de sept crédits, soit l’équivalent de deux cours, a été fixée afin que tous et toutes puissent pleinement profiter du programme.
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À son offre qui comprenait les cours Business Associations, Judicial Institutions and Civil Procedure et Women and Constitutions, la Faculté a ajouté deux cours de droit civil («Droit des personnes» et «Administration du bien d’autrui et Fiducie») ainsi que le nouveau cours Technology and the Charter. Les cours Regulating Artificial Intelligence et Public International Law, donnés respectivement par les professeurs Cofone et Akhavan, ont été devancés.
La Faculté a également saisi cette occasion inespérée d’inviter plusieurs de ses diplômé.e.s à participer à l’offre de cours. C’est ainsi que deux ateliers pratiques Focus Week se sont ajoutés au programme d’été pour la première fois : Technology in Law Firms, par la bibliothécaire de liaison Katarina Daniels, BCL/LLB’15, et Self-Represented Litigants, par la diplômée Cassandra Richards, BCL/LLB’19. Les ateliers pratiques Focus Week sont possibles grâce au Fonds McCarthy Tétrault pour l’innovation dans l’enseignement du droit.
«Comme le veut le dicton, “never let a disaster go to waste!”», confie Jukier en riant. «J’ai été éblouie par la bonne volonté dont tous ont fait preuve — tant le professorat et le personnel que notre communauté étudiante et diplômée — afin de tirer le meilleur parti possible d’une situation éprouvante».
Technology and the Charter
Over the month of July, students tackled complex questions ranging from online censorship and digital surveillance, to automated discrimination and smart cities. Former Supreme Court clerk and Citizen Lab research follow LEX GILL, BCL/LLB’17, ran a seminar course exploring the relationship between emerging technologies and the Canadian Charter of Rights and Freedoms.

Lex Gill, BCL/LLB'17
“Technology rearranges relationships of power. It reshapes the limits and possibilities for what is constitutionally and democratically imaginable,” she explains. “These urgent, 21st-century debates allow us to get to the heart of timeless democratic and constitutional questions: who decides, who belongs, and what does it mean to be free?”
Gill invited a diverse line-up of guest lecturers, from international human rights activists to scholars and grassroots organizers, whose work and bravery inspire her own law practice. “My goal was for students to leave the class with a better toolkit for tackling some of the more urgent legal and political questions of our time. But I also needed them to leave knowing that they have a place at the table in those debates. You can’t do that without representation, without visibility, without role models.”