Berytus (1662) - بيريت: أقدم كتاب مطبوع عن حاضرة بيروت

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T H E M E T RO P O L I S O F B E RY T U S Center for Lebanese Heritage



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JOHANN

STRAUCH

J U R I S C O N S U LT E

BÉRYTE OU

D E L A M É T RO P O L E D E B É RY T E 1 662 Dissertation publique lue l’an dernier dans l’illustre académie de Salana pour le discours doctoral et à présent enrichie et augmentée A Brunswig aux frais et par les soins de Zilliger en l’an du Christ 1662

• La dissertation latine et sa traduction française par MIREILLE ISSA Texte établi et présenté par JOY TABET



INTRODUCTION

ARLER de Béryte semble ne pas avoir besoin de justification. Sans vouloir entrer dans les considérations sentimentales du patriotisme, nous nous devons cependant de souligner l’importance géopolitique de la ville, située au confluent de plusieurs cultures, maintes fois détruite et reconstruite comme nous l’enseigne l’histoire. Certes, la tâche n’est guère facile ; moins facile encore demeure celle de traduire la dissertation latine de Johann Strauch (1612–1679), grand humaniste, jurisconsulte, essentiellement professeur de droit et auteur de nombreuses dissertations sur le droit antique, dont celle qui fut l’objet de notre traduction.

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Le De metropoli Beryto de Strauch, laborieuse étude faite sur le Codex de Justinien, et présenté à l’Université de Salana, est un véritable puits fort de plus de trois cents titres d’auteurs divers, allant depuis la haute Antiquité gréco-latine de la ville jusqu’à l’actualité de l’auteur, imposant cependant d’énormes difficultés. Outre les décalages entre rubriques et développements intérieurs, laissant soupçonner des omissions de l’auteur, sinon des erreurs d’édition, l’une des difficultés majeures fut notamment de traiter la nébuleuse des références bibliographiques. En effet, considérablement copieux, surchargé assez souvent de titres dont personne ne peut douter de la difficile existence, d’un vocabulaire scientifique très souvent pénible à rendre, ainsi que de particularités stylistiques relevant

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de la rhétorique du siècle, le texte nous a imposé un lourd défi. Dans ces conditions, notre méthode s’est voulue adaptée à plus d’une exigence. Elle a tenté de rendre le sens global clair et scientifiquement admissible et de respecter la terminologie juridique d’un texte savant de jurisconsulte. En répondant à la première, certains caprices comme la visible tendance de l’auteur à la compilation de connaissances entravaient l’intelligence du texte. Quant à la seconde, elle a imposé l’évidente nécessité de vérifier le sens exact de certaines expressions techniques, telles que « jus Italicum », « jus gentium », « adscriptitius »... Les expressions grecques nécessitèrent, elles aussi, un traitement de spécialisation. Nous jugeons indispensable de remercier Madame Lætitia Démarais, organisatrice du séminaire de grec ancien à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, qui nous a aidés à la compréhension et à la contextualisation de l’ensemble des grécismes. Nous voulons surtout souligner la modestie de notre tentative qui inaugure une série de textes traduits dont l’antiquité de Béryte est le thème. Le De Metropoli Beryto contribuera, nous l’espérons, à faire la lumière sur un moment de gloire, qu’il sied de ressusciter, de l’histoire d’une ville chère. S’associant les prestigieux noms d’Ulpien et de Dorothée, Béryte fut une référence dans l’histoire du droit. Cependant, le texte permet une percée anthropologique dans le quotidien des Bérytains : le lecteur trouvera dans l’évocation très instructive des dattes de Nicolas, des officines de pourpre, du miracle opéré par la modeste figurine de Jésus, tout comme dans la très riche onomastique témoignant de l’érudition de Strauch, une source certaine de réjouissance.

Notes sur la présente édition: 1. Nous avons préféré présenter sous forme de notes infrapaginales, en nous efforçant de compléter quelques abréviations, toutes les références qu’insère Strauch dans sa dissertation. 2. Les numéros présentés entre crochets dans le texte français correspondent à ceux de la pagination latine. Ils facilitent la lecture parallèle. 3. Les rubriques latines contiennent parfois des irrégularités de numérotation. Nous les avons gardées, par souci de fidélité.

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NOTICE BIOGRAPHIQUE

JOHANN STRAUCH (1612 – 1679)

OUR la connaissance de la vie de Johann Strauch, La Biographie universelle de Michaud1 nous fut la seule source fiable. Selon ses informations, l’auteur est né à Colditz, en Misnie. Il fait ses études d’abord au gymnase de Zeitz et les poursuit dans les Universités d’Iéna et de Leipsick. C’est dans celle-ci qu’il est Professeur d’éloquence et d’histoire, après qu’il eut reçu en 1638 le grade de Maître ès Arts. Il est Docteur en droit en 1631, Professeur à l’Université d’Iéna, désigné à ce poste par son ami Struve. Il devient ensuite Président du Consistoire puis Chancelier. En 1676, il se fait Professeur de droit et Vicechancelier à Giessen, avant de quitter le monde le 11 décembre 1679.

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Auteur prodigieux, Johann Strauch écrivit de nombreuses dissertations et traités réunis en collections ou recueils. Toutefois, le rapide inventaire que propose La Biographie universelle et que nous reproduisons ci-dessous ne contient aucune information concernant l’emplacement du De Beryto, dont l’édition de 1662 est l’objet du présent ouvrage. L’investigation du matériel informatique nous a permis de savoir que l’édition de 17 est contenue dans les Dissertationes canonicarum solemnium trias, mentionnées parmi les recueils suivants : 1 Louis-Gabriel MICHAUD, La Biographie Universelle ancienne et moderne, histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes, Leiden, Reproduction 1983, tome 40, p. 314 – 315.

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– L’Opuscula juridica, historica, philologica rariora XXV in unum volumen collecta, paru à Frankfort en 1727 puis à Halle en 1729, réunit, comme l’indique le titre, vingt-cinq des textes de Strauch. – Les Dissertationes ad universum jus Justinianeum privatum, theoricopraticæ, parues à Iéna, en 1659, et puis réimprimées en 1668, 1674 et 1682, sont au nombre de 29. – Les Dissertationes canonicarum solemnium trias furent publiées à Iéna en 1675. – Les Vitæ aliquot veterum jurisconsultorum ; conquisivit, recensuit, indice instruxit, publiées à Iéna 1723, contiennent quinze de ses programmes. – Le Lexicon particularum juris, fut publié à Iéna en 1671 puis réimprimé en 1684 et 1719.

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[3] C H A P I T R E

I

DE

LA VILLE DE

B É RY T E .

Ap e rç u .

1. De l’École de Béryte, non encore publiquement traitée. 2 et 3. Explication du nom et de l’origine de la ville. Saturne, son fondateur. 4. Les enfants sacrifiés à Saturne. Celui-ci est le Moloch des Ammonites. Baal-Berith. 5. « Beer » ou « puits » chez les Phéniciens. « Berut » ou « force » par apocope. 6. La ville est dite autrement « Béroé », distincte de la « Beroea » ou la « Bérée » syrienne, qui est aujourd’hui Alep. 7 et 8. Les régions phéniciennes. Béryte, ville agréable et fertile. 9 et 10. Les dattes de Nicolas, d’où leur nom de « pain de Nicolas ». 11. Béryte excella dans le travail de la laine. 12. Les ateliers de teinture et les ateliers de tissage. 13. Les ateliers de lin. 14. Les ateliers de tissage. La pourpre de Tyr. 15. Béryte, place de commerce. La vieille inscription. 16. L’exemple du livre 28 du Digeste de Scaevola. 17. Les divertissements des Phéniciens. Les cirques.

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18. L’art de la mimique, la pantomime, les histrions. 19. Paris le pantomime. 20. Si Domitia est appelée à juste titre « fille de Néron ». 21 et 22. Les joueurs de flûte, les athlètes. 23. Les athlètes couronnés bénéficiaient d’une dispense de la tutelle. 24. Les habitants de Catabole, les funambules, les équilibristes. 25 et 26. Les académies ne doivent pas manquer de récréations honnêtes. 27 et 28. Le théâtre de Béryte construit par le roi Agrippa. 29. Titus donne les spectacles de Béryte.

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De la ville de Béryte. [5]

B

IEN que la plupart des choses qui concernent le Droit romain aient été examinées depuis quelque temps par ses très savants interprètes, cependant, je n’ai trouvé personne qui ait traité de cette École de Droit de Béryte, de manière bien approfondie et abondante. 2. À la ville fut donné le nom de Béryte qu’il faut prononcer, comme le fit observer jadis Hermolaus de Byzance, en allongeant la pénultième en « Βηρυτός », quand il dit : « Berytūs possède un upsilon long, comme dans Cocytūs, Gorytūs, Cordytūs. » Je n’ai pas voulu cependant omettre de dire, même si cela paraît être de peu d’importance, que j’ignore encore maintenant parmi les chaires académiques quelle Béryte est évoquée. Ceci devait être certes plus facile à pardonner dans la bouche d’un étranger, pourvu que les indigènes du Latium même, comme les esclaves et les meuniers, mais aussi les abbés et les autres cessassent de forcer le sens des mots, dans lesquels la syllabe longue est injustement abrégée. 3. Du reste, Étienne de Byzance ou même son abréviateur Hermolaus renvoient l’origine de cette ville à Saturne. Étienne dit « l’édifice de Saturne ». Il est évident ainsi que les Phéniciens – Béryte est en effet une ville de Phénicie – ont vénéré en divinité Saturne, autrement dit le Soleil, comme l’enseigne Ser-vius1. Les Phéniciens ont 1

Vergilii Æneidos commentarius, I.

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appelé alors Saturne « Baal », « Bal » et « Bel », selon le témoignage que fait Damascius dans La Vie d’Isidore, dans Photius. Là, Phéniciens et Syriens appellent Cronos « El », « Bel » et « Bolathè ». Servius montre [6] que le Baal est effectivement le soleil, en parlant du Bel phénicien : « Tous, dit-il, honorent dans ces régions le Soleil, qui s’appelle dans leur langue “El” ». A ce Saturne, autrement dit au Soleil, les Phéniciens sacrifiaient des enfants, lors des grandes catastrophes de guerre, de peste, de canicule et dans des calamités publiques similaires, comme le racontent Porphyre1 et Silius2 : L’habitude, chez les peuples que fonda l’étrangère Didon, fut d’implorer le pardon des dieux par le sang versé et, ce qui est honteux de dire, de mettre les nouveaux-nés sur des autels en flammes. Diodore de Sicile3, en parlant des Carthaginois qui étaient des colons phéniciens emmenés de Tyr, raconte qu’après qu’ils eurent essuyé devant Agathocle une importante défaite, ceux-ci abandonnèrent les dieux des Tyriens. Ils les soupçonnaient de leur avoir envoyé cette calamité, car ils étaient irrités contre eux : aussi accordèrent-ils leurs prières à Saturne. Ils craignaient en effet que celui-ci ne se retournât contre eux, parce que, comme ils avaient sacrifié autrefois leurs plus remarquables enfants à ce dieu, par la suite ils envoyaient au sacrifice des enfants achetés et nourris en cachette. 4. Ce Saturne est celui même qui, en Célé-Syrie, était appelé par les Ammonites « Moloch », en l’honneur duquel ces derniers avaient l’habitude de mettre leurs enfants au feu, tel qu’on le voit dans les annales divines. L’auteur du livre des Juges mentionne4 ce Bel ou Baal dans l’Ancien Testament, quand il parle de Baal-Berith, c’est-à-dire de l’idole de Béryte honorée par les Israélites. D’autres auteurs, que mentionne 1

De abstinentia animalium, L. 2.

2

L. IV.

3

De Carthaginensibus, L. 20.

4

Chapitres 8 et 9.

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Adrichomius dans ses mélanges sur divers sujets, rapportent que la ville fut fondée par Gergeseus, cinquième fils de Canaan, et qu’elle fut appelée autrefois « Geris », comme l’estime également Guillaume de Tyr1. 5. Le nom donné à Béryte, comme le dit Étienne, est l’« aqueuse ». En effet, « Beer » a le sens de « puits » chez les Phéniciens et les Hébreux ont ce nom en commun avec ces derniers. Mais ce qu’Étienne ajoute au même endroit, c’est qu’Histiée pense que cette ville est appelée ainsi [7] pour la raison qu’en phénicien « Beerut » signifie « force ». Joseph Scaliger2 n’y adhère pas et se demande qui a pu persuader Étienne d’imposer cette étymologie. Samuel Bochartus3 admet de son côté que le nom de « Berut » peut être utilisé par apocope pour « Abirut ». Il soutient ainsi que l’origine de ce nom était Béryte la robuste et la très fortifiée. 6. La ville fut appelée également « Béroé », notamment par les poètes. Il ne faut pas cependant confondre ce nom avec la « Bérée » de Syrie, qui est aujourd’hui Alep. Comme les hommes savants n’ont pas suffisamment distingué ces deux villes, des erreurs se sont répandues, chez Ortelius même, lesquelles sont notées par Scaliger4. La ville est aujourd’hui encore désignée par son nom, « Barut », sans doute légèrement modifié. En outre, il ne sied pas de parler de « Berua »5, dont la mention est faite dans les Inscriptiones, en traitant de « Berroea », celle de Thrace, ou celle de Syrie, ou bien encore celle de Phénicie. « Berua » est en effet l’une des villes fortes rhétiennes, dont les habitants sont désignés6 tels des voisins de Feltria et de Bellune. 7. Béryte est donc, comme je l’ai dit, une ville de Phénicie, région divisée par les auteurs des Saintes Écritures en deux parties. La première est la Galilée des Gentils, située entre les embouchures du fleuve du 1

La guerre sainte, L. XI, ch. 13.

2

Ad Eusebium.

3

De coloniis Phœnicum, L. 2, ch. 12.

4

Ad Eusebium, fol. 130.

5

I, p. 178.

6

8, p. CCCCIX.

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Chersée et la montagne de l’Anti-Liban ; et la seconde, syro-phénicienne, située entre l’Anti-Liban et les montagnes du Liban. C’est ici qu’est située Béryte, sur la mer de Syrie, à mi-chemin entre Byblos et Sidon. Bernard de Breitenbach, noble Allemand, prieur et trésorier de l’église de Mayence, qui prit le chemin de la Terre sainte au XVe siècle, précisément en 1483, en compagnie de Jean, Comte de Solms et Seigneur de Minzenberg, écrit que « Barutus », comme elle s’appelle aujourd’hui, est située à cinq milles germaniques de Sidon. 8. Le vieil interprète du Géographe Anonyme, dont Jacques Godefroy, jurisconsulte inégalable de notre époque, publia le premier une version latine à ses frais, il y a maintenant quelques années [8] , appelle cette ville « la très délicieuse ». Ammien rapporte qu’elle excelle en charme, égalant Tyr et Sidon à la fois. Et c’est à juste titre que Nonnos de Panopolis se répand en éloges pour Béryte1, qu’il appelle « Racine de vie, nourrice des cités, gloire des seigneurs, demeure d’Hermès, domaine de Dikè, ville des lois, gîte de la réjouissance, maison de Paphiè, séjour des amours, sanctuaire plaisant de Bacchus » etc. Breitenbach vante la noble et antique ville, qui le mérite. En effet, elle fut célèbre surtout par le charme de sa nature et l’ingénieuse allégresse des habitants. La nature l’a faite très riche en froment, vin et huile ; grâce à ces dons naturels, le Géographe de Godefroi la compare à Scythopolis, Laodicée, Byblos, Tyr, Césarée et Néapolis. 9. Breitenbach fait valoir surtout les dattes que les Bérytains reçoivent de Palestine et de Jéricho ; il dit qu’elles ont le nom particulier de « Nicolas ». C’est par ce nom qu’elles sont louées également par Pline2. Ce nom leur fut donné par l’Empereur Auguste, en mémoire d’un certain Nicolas, philosophe péripatéticien damascène, qui eut l’habitude d’en envoyer de temps en temps à Auguste, qui s’en délectait bien, comme l’écrivent, outre Plutarque3 et Athénée4, Photius dans sa Bibliothèque, 1

Dionysiaca, L. 41.

2

L. 13, ch. 4

3

Symposiaca, L. 8, ch. 4.

4

L. 14.

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ainsi que Suidas et Hesychius Illustrius Milesius, dans Nicolas, et Isidore dans son Liber Glossarum. 10. Ce nom donné par Auguste passa dans la patrie même de ces dattes, à savoir la Palestine, et fut reçu dans la langue des Hébreux modernes. Il figure en effet dans le Talmude1, où on trouve qu’il était défendu aux juifs de vendre des « Nicolas » aux idolâtres, selon le témoignage de Buxtorsius dans son Lexique, sous le nom de Niclaf et Niclas. Mais par le même « Nicolas » Buxtorsius désignait un genre de gâteau au miel, « le pain de Nicolas », non moins célèbre jadis que notre massepain aujourd’hui. C’est de ce « pain Nicolas » que parlent Athénée, [9] Suidas, Théophraste, Serenus Sammonicus, ainsi que Palladius quand il traite des vautours dans son Historia2. 11. D’autre part, Béryte dut sa notoriété au remarquable travail de lin dans lequel elle excella, si bien que ses tissus et ceux des villes voisines étaient envoyés de là dans le monde entier, comme l’écrit le Géographe anonyme. 12. De là vient, dans notre droit, la si fréquente mention des ateliers de teinture, de ceux de lin et de ceux de tissage, répandus à travers l’Orient. Ces ate-liers étaient des officines de teinture pour colorer des tissus. Au sujet des ateliers de teinture, il existe une constitution de Théodose et de Valentinien, Ad Apollo-nium 3 – celui-ci était ministre du trésor – dans laquelle les Empereurs recomman-dent d’envoyer, en temps déterminé, le septième du fisc des greffiés, le sixième du fisc des droits et le cinquième du fisc des archives publiques, aux ateliers de teinture phéniciens, afin qu’on s’oppose à la fraude de vente de pourpre, organisée dans les foires nondines. 13. Le nom des ateliers de lin était appliqué également aux ateliers de tissage des vêtements de lin4. 1

Mischna, De cultu alieno, ch. 1.

2

Historia, 8.

3

L. final, C. De vestibus holoveris.

4

L. 16, C. De murilegulis.

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14. Les « gynæcia » étaient alors des ateliers de tissage destinés à confectionner les vêtements des princes. Leur mention se fait dans les Codici Ad legem Juliam1 et De Vestibus holoveris2. Il est certain, d’après la Notice de l’Empire Oriental, que leurs administrateurs étaient à la disposition du ministre du trésor. Les « baphia » étaient mis au service de la teinture de pourpre des Empereurs. La pourpre tyrienne fut surtout vantée quand l’art de tisser se fit remarquer par la confection des vêtements en pourpe. Il faut voir à ce sujet Strabon3. De son côté, L’Empereur évoque la pourpre tyrienne au paragraphe Si quis agens4. Mais le Géographe anonyme vante plus que d’autres la ville de Lydda, qui peut être appelée Diospolis, pour sa véritable pourpre, de même que Sidon fut illustre pour avoir inventé le verre fondu. Comme la Phénicie était célèbre par ces raffinements, il est facile de présager combien, grâce au commerce, l’accès des étrangers à elle fut fréquent. Je pourrais bien le démontrer en invoquant le témoignage des écrivains de toutes les nations ; toutefois, mon propos m’en empêche. [10] 15. Une seule inscription peut rendre témoignage à notre Béryte, de même qu’à Tyr et Sidon, riches en marchandises. Cette inscription me fut fournie par un ami très respectable, l’illustre Reinesius, dépositaire de toute l’Antiquité litté-raire. On lisait à Naples, sur les bâtiments du chevalier Marcellus Muscettola, ces termes-ci : IMP. CAESARI IEROPOLITANI PERYTENSES QUI PUTEOLIS CONSISTUNT (à l’Empereur César les Pérytains de Hiéropolis établis à Pouzzoles)

16. Je n’oublierai pas de dire – cela concerne en effet ma profession – que la navigation était très active entre Béryte et Brentesium ou Brindes. 1

Loi V.

2

L. I. – De même dans L. VI, VIII et XVIII du C. De murilegulis.

3

L. 16.

4

33, Institutiones de actionibus.

74


Outre Dion, notre Scævola le raconte dans son Digeste 1. Nous n’oublierons pas l’exemple de ce paragraphe bien élégant mais fort difficile : un certain Callimaque a emprunté à Stichus, son esclave, une somme d’argent pour la traversée depuis la ville de Béryte, dans la province de Syrie, jusqu’à Brindes. En fait, Étienne de Byzance est l’auteur de l’expression grecque « πόλεωυ » ou « cités », alors que Ptolémée écrit « βρενδέσιον ». Sur les pièces de monnaie on voit « Bryndisium » ; chez les poètes « Brenda » ou « Brunda ». Benjamin de Tudèle dit « Barnedis » ; aujourd’hui c’est « Brindes ». C’est une ville de la Calabre, celèbre jadis pour son port, qu’Ennius appelait « præpes » ou «heureux »2. Ulpien mentionne les passagers qui font leur voyage de Cassiope ou Durrazzo à Brindes3. Mais je reviens à Callimaque. Celui-ci avait emprunté de l’argent et, pour cette raison, avait donné en gages des marchandises à se procurer pour le compte de Stichus, son créancier. Aussitôt, on ajouta à cet arrangement que, de son côté, Callimaque effectuerait le voyage à Brindes avant les Ides de septembre, sinon, à ce moment-là, il rendrait immédiatement l’argent à Éros, compagnon de Stichus, qui l’escorterait avec l’argent ainsi que les frais de l’accompagnement et du transport, pour aller chez Séjus, son patron, qui se trouve à Rome. [11] Callimaque avait promis toutes ces choses à Stichus, qui fit en fin de compte un engagement solennel. Le bateau coula par la suite et Callimaque, qui avait fait la traversée après les Ides, avec le consentement même d’Éros, se demandait si tout de même il était obligé de rendre l’argent à Titius, si bien que l’argent de son débiteur était en danger. Là, ce qui rendait la chose ambiguë, c’est qu’Éros, « compagnon de route, garant des marchandises » ou « porteur de pièces de monnaie », avait consenti à faire une traversée retardée. Or, la coutume voulait que, une fois le prix du voyage emprunté, le créancier envoyât son esclave dans le bateau allant, par exemple, de Rome jusqu’à Solin, comme on le voit dans le cas du Nautico Fœnore 4, ainsi que dans 1

Digeste, L. 28, là où il faut chercher Lege qui Romæ, 122, § I.

2

Aulu-Gelle, L. 9, ch. 4.

3

L. I, § 12, De exerc. act. navium.

4

L final, C. De nautico fœnore.

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notre loi, de Béryte à Brindes, pour que l’esclave, une fois le bateau arrivé à bon port, exigeât cet argent avec les intérêts. Cela devient clair d’après le De Lege Rhodia qui traite du bénéfice maritime et où on trouve1 : « Que celui qui a prêté l’argent envoie un homme de couleur. » Or, la raison de cet arrangement était que l’esclave Éros ne pouvait pas, en concluant ce pacte, retirer au seigneur revendicateur la première fois l’action et la demande après cela. 17. Le but que je me suis proposé me demande de parler des divertissements des Phéniciens, surtout, dirai-je, de ceux inventés ou développés par le génie des Bérytains. Il est évident en effet d’après certains d’une part, et d’autre part d’après Juvénal2, Capitolinus3 et Libanius4, que de toutes les nations il n’y en eut pas une qui fût plus adonnée aux divertissements que celle des Syriens. Combien Antioche se complaisait dans toutes sortes de jeux, ce sont Libanius5 ainsi que Zosime6 qui pourraient l’enseigner. Qu’elle se soit galvaudée plus que d’autres dans les jeux de cirque, Jean Chrysostome est le seul qui le dirait. Le Géographe anonyme rapporte que Béryte ne l’avait pas cédé dans cette rivalité à Antioche. Ces jeux de cirque sont assez célèbres, d’après l’histoire de Rome, plus qu’il ne faudra le dire. Ils devaient être connus chez les étudiants de droit, qu’Ulpien appelle « agitatores »7. Théodose et Valentinien8 expliquent les « agitateurs » comme étant des « conducteurs de chars au cirque ». Cette connaissance des cirques aide surtout à comprendre le titre du Codex De Spectaculis. [12] 18. En outre, le Géographe anonyme, que je loue assez souvent, écrit que Tyr et Béryte furent réputées pour l’art de la mimique, à l’endroit 1

Ch. fin du dernier, C. De nautico fœnore. – Joannis Leunclavius, Jure Græcorum Romano, p. 2 et p. 267, nº 21.

2

Satires, III.

3

Vero.

4

Oratio pro saltatoribus.

5

Antiochico.

6

Les faits de Julien.

7

L. IV, De his qui notantur infamia.

8

L. final, C. De maleficiis et mathematicis.

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où il célèbre la Césarée pour ses pantomimes1. Les Latins appelaient ceuxci « histriones ». 19. A ce jeu un certain Paris fut célèbre à Rome. Le jurisconsulte Nératius rapporte dans ses parchemins que celui-ci avait répété ce jeu dix fois, à la demande de Domitia, fille de Néron, qui le lui avait payé pour sa liberté afin qu’il s’affranchît. Elle fit faire cette répétition par un juge, c’est-à-dire, comme le dit Ulpien2, par une action personnelle ayant une cause, non pour action personnelle sans cause. 20. Là, au passage, je toucherai à un point : j’impute une faute à Nératius, qui fut induit en erreur3 par Denis Godefroy, quand il appelle Domitia « fille » de Néron, alors qu’elle fut « tante paternelle » de ce dernier, selon le témoignage de Tacite4 et de Dion Cassius5. C’est l’erreur cependant, non pas de Nératius, mais de Denis. Domitia fut parfaitement la fille de Néron, non pas l’Empereur mais l’aïeul, et la sœur de Cnéius Domitius Ahénobarbus, qui était le père de Néron l’Empereur. 21. Je reviens cependant aux jeux phéniciens, parmi lesquels figurent les joueurs de flûte, dont l’excellence resplendit à Héliopolis : Gaza a donné des artistes virtuoses et des joueurs de pancrace, et Ascalon des athlètes. 22. Les athlètes semblaient cependant, non pas chercher l’art de divertir les Romains, mais s’exercer par goût de bravoure, comme on le trouve chez Ulpien6. Leur exercice, tel que le rapporte Paul le jurisconsulte7, consisterait à faire les épreuves suivantes : le combat à la lance, le jet du javelot, la course, le saut, la lut-te, le pugilat ; et il ajoute que tout ceci se faisait par amour d’héroïsme. Ces exer-cices étaient de toute évidence au nombre de cinq : la gymnastique, la course, la lutte, 1

Leur mention se fait dans L. XXV, § I, L. XXVII du De operis libertorum. – De même dans L. XLIII du De actionibus emti.

2

L. III, De condictione causa dati.

3

L. III.

4

L. XIII.

5

Rebus Neronis.

6

L. IV, De his qui notantur infamia.

7

L. 2, § I, De aleatorum.

77


le saut, le jet de la lance et le pugilat à la sangle. Ils s’appelaient en grec « pentathlum » et chez les Romains, qui y étaient experts, « quinqueriones ». A ce sujet, on peut consulter notre Alciatus1, Turnebus2 et Jules Scaliger3. Il en est un peu plus [13] que les autres pour Jérôme Mercuriale4, pour qui la lutte, faite à la mémoire des Anciens, fut bien recommandable chez les Germaniques. Il existe à cet effet l’Art de la lutte de Fabianus en 1393 : il est clair dans sa préface com-bien cet exercice était apprécié à la Cour, du temps d’Ernst, l’Electeur de Saxe. 23. Mais les athlètes couronnés dans les combats sacrés à Rome avaient une dispense de la tutelle5. Et s’ils avaient combattu pendant toute leur vie et qu’ils aient été couronnés de lauriers pas moins de trois fois dans les combats sacrés, ils obtenaient la dispense des obligations civiles6. 24. Enfin, le Géographe de Godefroi dit que Catabole, elle-même ville de Phénicie, avait donné des funambules remarquables qui, se tenant sur une corde tendue, pareils à des oiseaux, étaient portés dans les hauteurs, le pied suspendu. On peut mettre au nombre de ceux-ci les « marcheurs sur une fibre », qui étaient portés tels des acteurs tragiques dans les airs, ainsi que les « volants dans l’air », au sujet desquels il faut comprendre ceci de Juvénal : Le petit Grec affamé ira au ciel, si tu le lui ordonnes.

Et enfin les équilibristes, c’est-à-dire ceux qui volent dans les airs, comme le dit Ælius Stilo, dans Festus. 25. Mais c’est déjà assez avec les jeux, qui plongèrent l’Académie de Béryte dans les plaisirs. En effet, les Anciens n’estimaient pas que les étudiants méritaient d’être presque enfermés dans des prisons ou retenus tels des esclaves dans des ateliers, car ceux qui le font produisent des hommes, non pas polis et savants, mais plutôt insipides et insensés. 1

L. 10, C. De athletis.

2

Adversaria, L. 27, ch. 8.

3

Poetices, I, 22.

4

De arte gymnastica.

5

Ulpien, De excusationibus tutelarum.

6

L. 10, C. De athletis.

78


26. Voilà pourquoi les hommes sages qui incitaient les princes à fonder des académies ou qui professaient par des avis écrits que celles-ci doivent être bien entretenues, étaient unanimes à recommander qu’il y eût dans les académies des exercices corporels et d’autres récréations, certes non répréhensibles. [14] 27. Plus tard, du temps de l’Empereur Claude, le Roi Agrippa honore Béry-te avec des ornements remarquables : d’un très beau théâtre construit dans la ville à grands coûts, ainsi que d’un amphithéâtre également magnifique, doté de thermes et de portiques. La dédicace de ces monuments fut très splendidement célébrée, accompagnée de spectacles au théâtre, de compétitions musicales de tous genres et d’une autre variété de divertissements. Et, pour étaler sa magnificence, plusieurs gladiateurs furent conduits par couples dans l’amphi-théâtre.

28. Voulant ensuite divertir les spectateurs, Agrippa rassembla par troupes des combattants qu’il choisit parmi des criminels condamnés et en fit deux cohortes de sept cents hommes chacune. Son intention était de tourner les châtiments des malfaiteurs, qui se battaient dans une représentation d’une guerre, en divertissement de paix, comme le dit éloquemment Josèphe qui décrit ces choses1. Au livre 20, celui-ci raconte que cet Agrippa avait embelli le théâtre construit à grands frais avec des spectacles annuels, après avoir décerné à cet effet un immense fonds financier ; qu’il a distribué également aux habitants de Béryte du froment et donné de l’huile à chacun ; qu’il a orné toute la ville avec des statues disposées partout et des images en relief, faites selon les vieux modèles des artisans célèbres ; et qu’il a transporté dans cette ville tous les ornements, pendant presque tout son règne. 29. En outre, sous le règne de Vespasien, après la destruction de Jérusalem, Titus César vint à Béryte, où il séjourna assez longtemps et célébra l’anniversaire de son père avec une magnificence de spectacles si grande qu’ailleurs on n’en trouverait jamais de pareil : de nombreux captifs juifs y furent jetés aux bêtes ou pris au combat des gladiateurs, selon le 1

Antiquitates Judaicarum, L. 19.

79


témoignage de Josèphe1. On ne doute pas que notre Béryte, ainsi ornée, fût de jour en jour plus célèbre qu’elle n’était faite, jusqu’au moment où les Empereurs Théodose et Valentinien, pour de multiples raisons pertinentes comme ils le déclarent eux-mêmes2, honorèrent du nom et de la dignité de « métropole » cette ville, couronnée bien avant déjà de ses propres qualités, selon les termes des deux Empereurs.

1

De bello Judaico, L. 7, ch. 20.

2

C. De metropoli Beryto.

80


[15] C H A P I T R E

II

DE

B É RY T E I TA L I Q U E .

LA COLONIE DE

ET DU DROIT

Ap e rç u .

1. Béryte, colonie bénéficiant du droit italique. 2. Les colons qui cultivent dans une colonie une propriété rustique. Les colons. 3. La colonie : l’origine. 4. La colonie exigeait des senatus-consultes ou des projets de loi populaires. La loi agraire. 5 et 6. Les soumis à l’Empire Romain, sous diverses conditions. Le droit de Cité ; le droit de Latinité ; le droit italique etc. 7. Ces droits et ceux aussi qui concernaient les lieux. Par conséquent, ceux qui sont donnés aux étrangers comme privilèges. 8. Quand Béryte fut devenue colonie. Les colonies militaires. 9. Quand le droit italique lui fut concédé. 10. Certaines monnaies de la colonie de Béryte. 11. La colonie Agrippine, appelée également Claudia. La vieille inscription. 12. Le dernier livre du De Censibus. 13. Des différents genres de colons. 14. Les « adscriptitii » ou colons adscrits aux listes. 15. Les colons adscrits, leur origine et leur nom, comme « adscrits à la terre ».

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16. Sur les libres, les esclaves ou les esclaves intermédiaires. 17. Il existe certains esclaves, dont la catégorie n’est pas cependant différente. 18. Théophile est blâmé. 19. On admet que ce sont des esclaves. 20. Certains libres parmi les colons. 21. Les mêmes chez les serfs Ilotes, les Lacédémoniens et chez d’autres hellénisés. 22. Des habitants de Thrace. Explication du C. De Colonis Thracensibus. 23. Des esclaves des premiers Germaniques. 24. Des « Lassi », « Lati » ou « Liti » saxons. 25. Le témoignage des Glossae Saxonicæ. 26. Les mains mortes des Gaulois.

82


De la colonie de Béryte y et du droit italique. [16]

ome, reine des nations, accorda une assez grande importance à la gloire de Béryte, pendant que celleci assumait son statut de colonie ainsi que son droit italique. Notre Ulpien1 dit en effet que Béryte non seulement est une colonie favorisée par les bienfaits d’Auguste mais qu’elle jouit du droit italique. C’est ce qu’affirment Gajus2 et Paul3. Celui-ci dit que seules Laodicée en Syrie et Béryte en Phénicie ont le droit italique. Il faut voir alors le droit de Colonie.

R

2. On comprend par colons ceux qui cultivent un champ, le leur fûtil ou celui d’un tiers. Ensuite, sont appelés dans le droit plus spécialement « colons » ceux qui sont locataires d’un domaine rustique4. Ils sont ainsi distincts des locataires qui habitent dans des demeures louées. La colonie est le domaine rustique possédé par le colon de cette manière. Il y a ensuite d’autres espèces de colons, que réunit récemment Justus Hahn5. Nous devons rattacher sans hésiter à cette catégorie les colons 1

De censibus, L. I.

2

L. 6, Ad legem Juliam et Papiam.

3

De censibus, L. 2.

4

L. 37, De adquirenda vel possessione.

5

Tractatus de jure colonario.

83


qui s’appellent chez les Grecs « άποιχοι » ou « colons », c’est-à-dire ceux qui, en quittant leur patrie, cherchent de nouveaux terrains, et dont la nouvelle ville est appelée par conséquent « colonie » ou « αποιχία ». On pourrait ainsi énumérer autant de colonies que de migrations de nations vers d’autres terres, cherchant à s’installer dans de nouveaux terrains. Nous continuerons cependant à l’intérieur de la République Romaine. Là, les colonies étaient, comme le précise Aulu-Gelle, des villes étendues de la cité romaine. Denis rattache le début de cette organisation à Romulus, qui fortifiait les lieux gagnés à la guerre avec, non pas des détachements militaires, mais des colons1. 4. Il était toujours nécessaire, pour conduire une colonie, de procéder par un senatus-consulte ou par un projet de loi populaire qu’on appelle « loi agraire ». Sigonius explique presque tout le système de cette loi dans son De Antiquo Jure Italiæ 2. [17] Cette loi ayant été admise ou bien le senatusconsulte effectué, les commissaires désignés pour conduire les colonies emmenaient des colons, sous l’étendard, dans la colonie. Cicéron dit dans son In Rullum : « Cet étendard de la colonie de Campania, vivement redoutable pour cet Empire, était alors porté à Capoue par le Décemvirat ». Il faut en voir les enseignes dans les pièces de mon-naie antiques. 5. Notre Béryte fut une colonie par le droit italique, comme nous l’avons vu. Ce que l’on peut, ou combien l’on peut, recevoir en vertu du droit italique, même ceux qui ne parcourent pas l’histoire et l’antiquité romaines ne peuvent pas le méconnaître. Les étudiants de droit ne devaient pas ignorer surtout qu’ils ont continuellement trait, eux ainsi que les citoyens romains, les étrangers, les déportés, les contribuables de propriétés et les tributaires du droit italique et tous ceux qui leur ressemblent, à l’École de droit romain et que ce droit ne peut pas être convenablement compris sans ceux-là. J’en dirai alors quelques mots. 6. Ceux qui étaient soumis au pouvoir et à l’autorité du peuple romain bénéficiaient sans doute de dispositions diverses. Certains 1

Juste Lipse, De magnitudine Romana, I, ch. 6.

2

L. 2, ch. 2.

84


possédaient le droit de Cité romaine, d’autres le droit italique, d’autres encore le droit du Latium, d’autres enfin le droit des provinces. Après les citoyens, la condition de ceux qui ont obtenu le droit du Latium était certes excellente. De même que la cité romaine était plus distinguée en vertu de ce droit, ainsi la Latinité acquise par droit italique et la condition Italique étaient plus honnêtes et plus commodes que la condition en province. Cette différence, l’Empereur Claude l’explique dans l’un de ses discours qu’on retrouve chez Tacite, quand il dit que les magistrats plébéiens venaient après les patriciens, les Latins après les plébéiens, que les magistrats des autres nations d’Italie se tenaient après les Latins, ceux des étrangers après les Italiques. 7. Il serait long alors de rapporter de quelles prérogatives la condition de chacun était rehaussée. Déjà, Sigonius traite ce point avec soin. Pour dire l’essentiel, ceux qui possèdent le droit de Latinité, non de liberté, ni de famille, ni le droit des cultes, ni du mariage, ni le pouvoir de la patrie, ni le pouvoir légitime, ni le droit des testaments, ni des tutelles, s’arrogeaient les mêmes droits que possédaient les citoyens romains, à moins qu’ils ne fussent citoyens de Fundi. Sur les nations habitant à Fundi, tu peux voir, outre Sigonius, Ismael Bulialdus1. Dans d’autres choses comme le cens et les impôts, ceux qui avaient le droit [18] de Latinité accédaient aux droits des citoyens romains. Ils faisaient leur service militaire, non dans la légion, mais dans les troupes de secours, et ils ne votaient pas à Rome, sauf quand il s’agissait de voter des lois, si les magistrats en convenaient. Ceux qui se seraient acquittés chez eux de l’édilité et de la questure pouvaient se comporter à Rome comme citoyens romains. Dans d’autres affaires, le droit italique correspondait alors presque à la Latinité, excepté dans le suffrage dont les Italiques n’ont obtenu aucune partie et qui n’avaient pas d’accès à la cité. Cujas2 conteste à Turnebus, comme je le pense, l’idée que les colonies provinciales par droit italique avaient la dispense des impôts en vertu du droit italique lui-même ou par une concession spéciale ; il approuve qu’elles avaient la dispense à titre spécial. La première colonie 1

Tractatus de Fundis populis.

2

Opera, 10, 35.

85


de Césarée, Flavia, que conduisit Vespasien, est dispensée de tout impôt comme le certifie Pline1. C’est Vespasien qui lui fit en effet la remise du tribut de vie. Mais parce que ce n’est pas pour cette raison que le tribut du sol semblait être remis, Titus l’a expliqué ensuite comme étant une dispense du droit du sol. Ce n’est pas pour cela pourtant que la colonie de Césarée eut le droit italique. Pline2 distingue de son côté citoyens ou colonies dispensés et ceux qui ont le droit italique. Mais, afin que je dise mon impression, Cujas admet bien que les colonies qui ne sont pas de droit italique soient devenues un jour dispensées grâce à un droit spécial. Il n’approuve pas cependant que celles qui auraient possédé le droit italique ne furent pas dispensées en vertu de ce droit même. Ceci il l’avait assumé lui-même. Tu conclurais d’après le dernier livre du De Censibus3, bien au contraire, que la dispense des impôts se rattachait bien au droit italique, parce qu’après que Vespasien eut créé des colons à Césarée, sans avoir ajouté qu’ils avaient le droit italique, et après qu’il les eut dispensés cependant du tribut de vie, le divin Pieux a expliqué que le sol fut dispensé. Cette interprétation serait devenue fausse de toute façon, à moins que le droit italique n’ait porté en lui la dispense. Pieux fait surtout commenter le verbe qu’utilise le jurisconsulte. Si Titus avait voulu de sa propre initiative accorder aux habitants de Césarée quelque chose de plus que la faveur de Vespasien, il aurait été plutôt le porte-parole pour l’application de cette loi. [19] 8. Du reste, ces droits furent originairement presque appliqués sur place, en sorte que les endroits qui étaient en dehors de l’Italie ne pouvaient obtenir le droit italique. Cependant, le natif d’Italie jouissait du droit italique et le Latin du droit du Latium. En fait, comme après la Loi Julia, pendant la guerre Italique, en l’an 662 de la fondation de la Ville, l’Italie entière, présumée faite de trois parties, fut admise dans le droit de Cité romain, elle s’est mise à distribuer aux nations étrangères ce qui 1

Ch. 13 et Novelle 103. – De même dans le De censibus.

2

L. 3, ch. 3 et 21.

3

§ 7.

86


semblerait être récompenses et honneurs. Il en résulta que, pour loyauté à la République Romaine, le droit de Cité fut concédé à certains, le droit du Latium à certains autres, et le droit italique à d’autres. 9. Ainsi, comme elle rentra bien dans les faveurs d’Auguste, notre Béryte fut faite « Colonie des Romains », comme l’appelle Josèphe dans le De Bello Judaico1. Elle obtint le droit italique en l’an XXX d’Auguste, ainsi que le note Eusèbe. Certes, elle reçut le droit de colonie, après que Marcus Agrippa eut conduit à Béryte, sur l’ordre d’Auguste, des colons qu’il prit parmi les anciens, selon le témoignage de Strabon2. Par ce genre de colonies on comprenait les colonies militaires – il faut consulter Sigonius3 – puisque les combattants, fatigués par l’étendue des combats, recevaient parfois une certaine récompense en contrepartie des dangers et peines. 10. Il semble que le droit italique fut accordé à Béryte comme le disent Apulée et P. Silius Coff., quand Auguste s’était mis en marche vers la Syrie, imposant aux Tyriens et Sidoniens le châtiment pour crime, comme on le trouve chez Dion4. D’où le nom de « colonie d’Auguste », dont Hadrien honora Béryte dans l’un de ses discours, tel qu’en témoigne Ulpien5. Cujas6 fut le premier à faire observer que ce discours est peutêtre, selon Aulu-Gelle7 autant que j’en sache, celui qu’Hadrien tint sur les habitants d’Italica. Dans ce discours, il traite du droit des villes municipales et des colonies : consulte Pancirole8, qui admet la colonie de l’« heureuse Julia », comme on le voit sur une certaine monnaie de Golzius, ainsi que chez Pline9. 1

L. 7.

2

L. 16.

3

De antiquo jure Italico, L. 3, ch. 4.

4

L. 54.

5

De censibus, L. I, § I.

6

Opera, L. 10, 35.

7

L. 16, ch. 18.

8

L. 2, Varia lectio, ch. 152. – Wolfgang Lazius, De republica Romana, Livre 12.

9

L. 5, ch. 20.

87


11. On voit encore maintenant les monnaies de l’Empereur Auguste que Golzius lui-même a conservées et dans lesquelles le duumvir, tenant entre les mains le manche d’une charrue et [20] ceint à la manière d’un Sabin, c’est-à-dire se couvrant la tête avec une partie de sa toge et retroussant une partie, suit, en les intercalant, un taureau à sa droite et une vache. Il tourne toutes les mottes vers le dedans et désigne, par un sillon tracé, les endroits des murailles ainsi qu’une inscription : COLONIA JULIA BERYTENS. C’est par cette formule qu’étaient désignées les colonies de droit italique, tel qu’on le voit manifestement chez Varron1. Il y a une monnaie d’Antonin le Britannique qui dit : COL. JUL. AUG. FEL. BER. Il y a également une vieille inscription : COL. JULIA AUGUSTA BERYTUS. Cependant, ces différences de citoyens, de Latins et d’Italiques sont précisément supprimées, puisque les citoyens étaient tous installés dans le monde romain. Ce qui fut effectué par l’Empereur Antonin, c’est Ulpien2 qui l’affirme. Aurélius Victor explique ce que dit cet Antonin le Pieux. Mais Chrysostome l’impute dans ses actes à Hadrien et Cujas préfère l’attribuer au divin Caracalla et à Marc. Cependant, parmi les extraits de Constantin Porphyrogénète, il y a ceux que Nicolaus Peirescius donna à traduire à Henri Valesius. Il s’avère aujourd’hui que Marcus Aurelius Antonius Caracalla, fils de Sévère, fut l’auteur de ce bienfait. Par conséquent, il est certain3 qu’il s’agit, non pas d’Antonin le Pieux, mais d’Antonin Caracalla et que la similitude des noms s’est imposée à Aurélius Victor4. 12. D’ailleurs, Aurélius Victor montre un exemple de ce que nous avons dit des colonies militaires : en Germanie, la colonie Agrippine, celle des anciens Romains, comme il l’entend, est à côté du Rhin. C’était en effet la place forte des Ubiens, dans laquelle Agrippine a ordonné d’emmener les vétérans et la colonie, dont le nom est inspiré de celui d’Agrippine, 1

Lingua Latina, L. IV.

2

De statu hominum, L. 17.

3

Ibidem.

4

Christophore, Epistulæ ad Rupertum et Ad Pomponium, p. 17.

88


comme le dit Tacite1. Elle fut surnommée également « Claudia », comme on le voit sur la pierre que montre Lipse : M. MARIO M. F. STEL. TITIO. RUFINO. COS. LEG. LEG. I. MINER. P. F. [21] CUR. COL. CLAUD. AUG. AGRIPPINENSIUM PROCOS. PROV. SICILIÆ CUR. AMITERNOR. PRÆF. TR. PL. Q. PROV. MACEDON. SEVIR. TURMAR. EQ. ROMANOR. TRIB. LATICL. LEG. I. ADIU. P.P. IIII. VIRO. STLITIBUS. JUDIC.

13. Au sujet de cette colonie, Paul le jurisconsulte2 rapporte que celleci fut de droit italique : « En Germanie, dit-il, les habitants d’Agrippine sont d’un droit italique inférieur. » Souvent, une question se présente aussi, à savoir si la colonie se prête au cens du sol ou des colons conduits. En cela, la controverse concerne les Syriens et les juifs puisque, chez Josèphe, le conflit sur la ville de Césarée eut lieu devant Néron. Les juifs soutenaient qu’elle fut fondée par Hérode et que les juifs furent emmenés par lui, voilà pourquoi elle est judaïque. Les Syriens, par contre, disaient qu’il est vrai que la ville fut fondée par Hérode, mais en Syrie, et qu’Hérode l’avait poussée en réalité beaucoup plus loin de l’endroit où il voulait la fonder. Comme alors elle était auparavant appelée la « Tour de Straton » et qu’elle était habitée par les Syriens, il l’appela « Césarée », en changeant son nom, non ses colons. Il la construisit avec l’intention de ne pas l’attribuer aux juifs. En effet, il installa dans la ville des temples et dans les temples des images, en sorte que les juifs ne pouvaient pas les tolérer. C’est pour ces 1

L. 22.

2

De censibus, L. final.

89


raisons que Néron déclara qu’elle était pour les Syriens. C’est également la raison pour laquelle l’île de Salamine fut adjugée aux Athéniens. Comme alors un conflit s’éleva à son sujet entre les habitants d’Athènes et ceux de Mégare, et que Solon se prononça pour Athènes – alors qu’Hérée le fit pour Mégare – puisque les habitants suivaient dans l’enterrement de leurs morts le rite d’Athènes non de Mégare, qu’ils avaient des tombes tournées vers l’Orient et que leurs noms de famille y étaient gravés, il déclara qu’elle était, de droit, celle des Athéniens. On peut lire que ceci fut décidé également au sujet de l’île Mona ou Monia. Vu que celle-ci s’étendait entre l’Hibernie septentrionale et la région de Bretagne, on ne put décider à laquelle des terres [22] elle devait échoir. Cependant, comme l’Hibernie ne contenait pas d’animaux venimeux mais des poissons venimeux pouvant être dangereux, l’île fut adjugée à la Bretagne1. Pouvaiton également douter qu’elle ait reçu le droit de Cité, par une mission en colonie ? Sans doute ceci semble-t-il relever du droit de Colonie, en sorte que, si l’île avait été colonie par droit romain, les citoyens n’auraient pas reçu le droit de Cité. Si, par contre, elle était devenue colonie par droit du Latium, les colons envoyés à Rome auraient souffert une moyenne diminution de leurs droits civiques. Ainsi, Boèce témoigne dans son traité Topicorum que les citoyens conduits dans les colonies latines ont subi une moyenne diminution des droits civiques et qu’ils ont perdu le droit de Cité. Plus tard, pour que le citoyen romain emmené dans une colonie de droit romain maintînt surtout le droit de Cité, il obtint non pas le droit entier, ni le plein, mais celui si grand qu’on appelle « droit privé », comme le droit de liberté, de mariage, d’autorité paternelle, de pouvoir légitime, d’hérédité, d’affranchissement, de contrat de vente, d’usage de possession, de tutelles, de testaments et d’autres cas similaires. En outre, si certains autres donnaient leurs noms dans cette colonie, ils perdaient sûrement leur droit de Cité et ne pouvaient pas assumer leur statut de citoyens romains. A ce propos, Tite-Live dit2 : « Le nouveau droit, cette année, fut mis à l’épreuve par les habitants de Férentinum, pour que les 1

Camden, Britannia, De insula Mona.

2

L. 34.

90


Latins qui devaient donner leur nom dans la colonie romaine fussent citoyens romains. Le Sénat a jugé que les colons inscrits à Pouzzoles, à Salerne et à Buxentum, qui avaient donné leur nom et qui, pour cette raison, se sont portés citoyens romains, ne sont pas citoyens romains. » Enfin, Grotius établit que le nouveau peuple obtient son droit par une mission en colonie1 ; nous pensons qu’il ne faut pas le comprendre comme un droit des Gens simplement, mais qu’il faut voir en général sous quels auspices, avec quelle intention, en vertu de quel droit et dans quels endroits ces citoyens furent affranchis. Cependant, dans le doute, comme il est question du droit des Gens, qu’il n’est pas évident de savoir quelle était l’intention des envoyeurs et dans quels endroits se ferait la mission qui n’obéit pas à la cité d’où sort la colonie, j’admettrais facilement que le peuple se fait libre selon son propre droit. Je comprendrais ainsi ce que le roi Tullius dit dans Denis [23] : « Que les métropoles commandent en tout aux colonies, presque par la loi de nature, nous pensons que ceci n’est ni vrai, ni équitable. » 14. D’ailleurs, on trouve dans notre droit des colons d’une espèce distincte, comme les habitants d’Illyrie, ceux de Thrace et ceux de Palestine2, dont il faut reprendre la mention plus loin, car les choses n’ont jamais été réglées par les savants. Il faut alors noter qu’ils sont appelés « colons » par les Romains, parce qu’ils cultivent leur champ, soit le leur, soit celui d’un tiers, de leurs mains, de celles des leurs ou des esclaves, ou bien enfin de celles des mercenaires. Certes, à ces activités participaient les serfs, non seulement les détenus en ergastule, comme ceux qui labouraient les terres dans les chaînes et ceux qui avaient été déportés dans les champs pour purger une peine. Leur mention est faite dans le Lex ex facto.3 Mais ceux-ci n’étaient pas admis tels des colons. 15. Il y avait jusqu’alors une autre catégorie, celle des esclaves affranchis qui possédaient des commerces ruraux ou, pour ainsi dire, un personnel domes-tique, et qui étaient destinés à travailler dans les champs. 1

De iure belli ac pacis, L. 2, ch. 9, § 7–8.

2

L. XI, Codex.

3

35, § 3, De heredibus institutis.

91


Ceux-ci sont dits « ads-criptitii » ou « esclaves attachés au fonds » – tu peux dire « colons » – et « cen-siti » c’est-à-dire « astreints au cens ». Les « adscriptitii » s’appellent en grec « Έναπόγραφοι ». Les Glossæ Veterum disent « έναπόγραφος » ou « adscripti-tius ». Il en est ainsi dans les Basiliques1 qui disent « γεωργος » ou « cultivateur », alors que chez Clément d’Alexandrie2 les « γεωργοί » s’opposent au « τοίς κτήτοροιν » ou « propriétaires ». Ainsi, la Loi Basilique appelle partout le colon « paysan ». Appien fait observer dans son De Bello civili 3 que les riches ont cultivé, non pas des domaines fondés sur des champs incultes et occupés, mais des vastes régions, moyennant paysans et bergers engagés pour un certain prix, de peur que les hommes, s’ils avaient été libres, ne se fussent convertis de l’agriculture à l’armée. Ceci était fait en sorte que les champs fussent emplis d’affranchis. 16. Parmi ceux-ci, les « indigènes » ou « habitants originaires » de ces champs sont les natifs de la campagne à laquelle ils étaient asservis. Si, au contraire, ils étaient destinés par le patron à un champ, ils s’appelaient « adscriptitii » et « censiti », parce qu’ils étaient rattachés au cens. En effet, non seulement les esclaves de toutes catégories étaient soumis au cens en fonction de la nationalité, de l’âge, des devoirs et des métiers particulièrement précis4 [24] , mais aussi les colons qui, destinés à cultiver la terre d’autrui, étaient rattachés au cens et qui se distinguaient ainsi des affranchis engagés pour un salaire afin de cultiver la campagne. C’est pourquoi nous pensons, de concert avec Désiré Hérauld, qu’ils sont dits « adscriptitii », non pas parce qu’ils auraient été emmenés autrefois à une terre, comme à leur propre colonie, même si la plupart pensent ainsi, mais parce qu’ils étaient soumis aux cens5. Naturellement, un tribut était 1

L. 55, tit. 11. L. 48, tit. 25 et svt. L. 35, tit. I.

2

Pædagogus, L. 2, ch. I.

3

L. 2.

4

L. forma., 4, § 5, De censitis.

5

L. Colonos, 19, C. De agricolis et censitis. – Rubr. et L. 2, C. In quibus causis coloni censiti domini. – L. Probari, 3, C. De apparitoribus magistrorum militum et privilegiis eorum. – L. 10, C. De re militari. – L. 22, C. De agricolis et censitis et colonis.

92


imposé aux propriétés, sur la vie des affranchis ou des colons soumis aux cens ou bien encore sur celle des esclaves attachés aux fonds, et il était indiqué selon leur nombre, en sorte qu’ils pussent constituer, non pas chacun une tête, mais une seule tête, civile pour ainsi dire et tributaire, pour un plus grand nombre. D’où le nom de « capitatio » ou « taxe par tête », que les patrons eux-mêmes percevaient par les esclaves et qu’ils portaient aux fiscs. 17. D’autre part, fut répandue dans les Institutions Justiniennes la question des condition et statut des « adscriptitii », depuis que les hommes de rang moyen se répartirent en libres et esclaves : à quelle catégorie fallaitil rattacher les « adscriptii » ? Devaient-ils n’accéder totalement ni à l’une ni à l’autre ou se maintenir dans un statut moyen ? Nous commençons avec ceux qui se rattachent aux esclaves. En effet, parce que ceux-ci, comme nous l’avons dit, par leur statut avant de s’inscrire au cens et d’être adjugés à un champ, étaient en réalité des esclaves et qu’ils n’aspiraient pas à la liberté après avoir été consacrés à la campagne et à la colonie fondée – car ceci n’est livré nulle part dans le droit – ils demeuraient esclaves de toute façon, même s’ils jouissaient du droit de liberté dans certaines causes. En effet, l’esclave était considéré libre de condition, même s’il était en réalité esclave, soumis cependant, pour une certaine raison, au droit des libres. 18. Cette ombre de liberté ne constituait pas cependant une catégorie différente d’esclaves ni n’en faisait quelque chose de semblable, de peur que la différence spécifique de la condition d’esclaves, que Justinien1 refuse de donner, ne soit accordée comme privilège aux libres. Là, nous nous écartons de notre collègue et beau-père, [25] de pieuse mémoire, Monsieur Ungepavero, jurisconsulte de l’Académie de Salana, très vénérable aussi bien en âge qu’en autorité, qui, dans ses Exercitationes juridicæ 2, en comparant les lois contraires, distingua la servitude admise dans une catégorie et celle admise dans un genre. 19. De son côté, Théophile est induit en erreur, mais dans une partie tout à fait différente, car il conteste que le « plus ou le moins » soit donné 1

Le dernier § du De jure personarum.

2

2, Question I.

93


dans la servi-tude – en cela Cujas est entièrement respectueux –, alors que nous voyons que le droit fut « plus ou moins » donné surtout dans la servitude. Cependant, la différence spécifique ne se faisait pas dans la servitude, car le « plus ou moins » ne change pas la catégorie, comme on le trouve facilement chez les philosophes. 20. Ceci ne nous empêche pas réellement d’hésiter1, là où Justinien cherche encore à savoir quelle différence on peut comprendre entre esclaves et « adscriptitii » : Justinien n’en comprend aucune, en ajoutant la raison que l’un et l’autre relèveraient du pouvoir du patron, qui peut affranchir l’esclave avec ses épargnes et faire sortir de son propriété l’« adscriptitius » avec sa terre. Mais Arcadius et Honorius disent2 que cette différence « existe à peine, que les deux semblent voués à une certaine servitude ». Ou bien on lit chez d’autres « ... qu’ils semblent maintenus par une certaine servitude. » En effet, ils pouvaient être vendus par le patron mais avec leur terre3. Voilà pourquoi ils étaient consignés parmi les biens immobiles4. 21. Outre ceux-là, il y avait également certains libres. Mais parce que ces derniers avaient loué, pendant trente ans, un travail de mercenaire au seigneur de la colonie, ils demeuraient certes libres, mais ne pouvaient, ni eux, ni leurs descendants, se séparer de la terre5. Toutefois, ils étaient tenus à rompre une loi décidée6. On disait qu’ils embrassaient la condition coloniale7. 22. Ainsi, Hérauld les compare à juste titre8 aux serfs [26] Hilotes chez les Lacédémoniens. Les « Έιλωτες » se situaient en effet entre les libres 1

L. Ne diutius, 21, C. De agricolis et censitis.

2

L. 2, C. In quibus causis coloni censiti domini.

3

L. 7, C. De agricolis et censitis. – L. 112, De lege.

4

L. 2, De diversis temporibus præscriptionum. – L. Hac edictali, 6, § I. – L. Iubemus, C. De secundis nuptiis. – 14, C. De sanctis Ecclesiae.

5

L. Cum satis, 22, C. De agricolis et censitis et colonis.

6

L. 18, C. De agricolis et censitis.

7

L. Cum satis, 23, C. De agricolis et censitis et colonis.

8

Rerum quotidianarum, ch. 8, §. 18.

94


et les esclaves, adjugés aux champs labourables, distribués par familles et soumis à leurs patrons pour un certain tribut1. Il en est de même des Aphamiôtes chez les Crétois2, chez les habitants de Claros, les Chrysonètes chez les Héracléotes, ainsi que chez les Mariandyns, peuple du Bosphore de Thrace3, qualifiés également de « tribu-taires », et des Pénestes chez les Thessaliens4. 23. Plus tard, on accordait de temps en temps à certaines provinces, en rai-son de leurs mérites, et une fois déliées de la taxe par tête, le privilège d’imposer la « jugatio ». C’est ce que Théodose et Arcadius ont concédé à la circonscription de Thrace5. Là, il fut décidé, pour remercier les seigneurs propriétaires, que les affranchis et les colons maintinssent la « jugatio » au lieu de la « capitatio », puis-qu’on payait jusque-là non pas par nombre de têtes mais de biens fonciers, non point cependant pour qu’ils soient libres tel que le veut Cujas. Certes, ils sem-blaient être libres par cette condition, comme le disent les esclaves des Empereurs de la terre même dont ils étaient natifs. La souillure de la servitude, qui était par hasard inhérente au tribut, était ainsi lavée, au point qu’ils pouvaient être estimés presque libres : ceci ne supprimait cependant pas leur servitude et ils n’avaient pas la faculté de partir là où ils voulaient, ni de changer de lieu. C’est leur possesseur qui jouissait de ce droit, ainsi que du soin du patron et du pouvoir du seigneur. Ainsi, ils se comportaient comme esclaves romains, adjugés à une certaine colonie qu’ils devaient cultiver, et ils étaient appelés par conséquent « colons ». 1

Plutarque, Lycurgus. Jules Pollux, Onomasticon, L. 3, ch. 8.

2

Helychius, Les Aphamiôtes et les Périèques.

3

Athénée, L. 6.

4

Athénée, L. 6, 263. – Pollux, Ibidem. – Casaubon, Athanasius, L. 6, ch. 8. – Aristote, 2, Politica, 5 et 9. – Pausanias, Laconia. – Diodore de Sicile, L. 11. – Strabon, 6 et 8. – Suidas, Πενέςτι.

5

Il en est fait mention dans le C. De colonis Thracensibus.

95


24. Cependant, pour certains vieux Germaniques d’autrefois, la condition de toute servitude était identique à celle de ces colons. Écoutons Tacite1 : « Chez les serfs, dit-il, on ne s’acquittait pas des devoirs distribués par familles selon notre usage. Chacun avait son siège, contrôlait ses pénates. Le seigneur leur impose, comme à un colon, une mesure de froment, de bétail, ou de vêtement, et le serf obéit. » [27] 25. Ce qui vaut pour les Germaniques s’applique en général à nos Saxons en particulier, comme le dit au livre IV Nithard, historien français. La nation des Saxons est divisée dans son ensemble en trois ordres. Parmi eux, il y a les Ede-lings, les Frilings, et ceux qui s’appellent dans leur langue « Lassi ». Ceux-ci sont dits en latin « nobles », « libres » et « esclaves ». Ces Lassi étaient des serfs et leur nom dérive de « lassen » ou « laten » qui signifie « laisser ». Kilianus explique le nom belge de « Laet » de la manière suivante : « Le “latus” ou colon emmené et le “latinus” ou Latin affranchi, dit-il, dérivent chez les jurisconsultes de “Laten”, parce qu’ils auraient été récemment abandonnés loin de leur région par les anciens Saxons, maîtres de ces mêmes endroits, afin qu’ils cultivassent la terre comme étant celle d’un tributaire ou d’un loueur de charges, ou parce qu’ils seraient affranchis ou gratifiés de liberté. » Ce sont les propos de Kilianus.

26. La glose du Saxonicum Speculum accepte parfaitement l’étymon « Landr »2. Mais celle du Weichbild 3 précise que le terme rare de « “Lassen” réfère à ceux qui, de nos ancêtres d’une haute époque, furent plantés et distribués par les seigneurs Düringer », c’est-à-dire comme le signifie « Landr »4. Toutefois, un peu plus tard, il est bien vrai que le Weichbild reconnaît par la même glose et au même endroit que « ces “Lassen” étaient distincts et s’étaient installés dans la terre qui leur était donnée comme grâce de diverses manières. » C’était ceux appelés « Lidi » ou « Liti ». 1

De moribus Germanis, ch. 24.

2

L. 2, article 59.

3

Article 50.

4

L. 3, article 42.

96


Lindebrogius admet dans son glossaire1 qu’ils sont ainsi appelés d’après « Lnden » ou « leiden ». Wendelinus explique, dans son Glossaire Salique, que les « Lidi » sont « ceux qui sont tolérés par les vainqueurs, tout comme les Gabaonites parmi les Israélites. » 27. On peut comparer les Lassi à ceux qui sont dits chez les Gaulois « mains mortes », parce qu’ils auraient certainement la main, c’est-à-dire le pouvoir et l’administration, morte et inefficace, comme le soutient Hérauld2. Ceci n’est point agréé. Quelle est, en effet, cette main qui devrait être estimée comme plus efficace et plus vive et qui devrait être laborieuse dans le travail et dans l’administration même ? C’est pourquoi, ils semblent être plus correctement appelés ainsi, en vertu d’un certain ancien droit des seigneurs sur les esclaves, grâce auquel ils exigeaient le meilleur prix des familles de ces morts. S’ils ne réclamaient rien de tel [28] , la main du défunt était offerte arrachée. Cette loi, c’est l’évêque de Liège qui la présenta à Alberus, comme cela se voit dans la Chronique belge et dans l’Appendix ad Marianum3. Et ceci était la preuve d’une servitude révolue4.

1

Antiquitates Pontani, De origine Francorum, L. 6, ch. 15.

2

Rerum quotidianarum, ch. 10, § 13. – Rerum judicatarum, L. 2, ch. 17, n. 10.

3

Ch. 18.

4

Cir. Obs., L. 2, ch. 4.

97



CHAPITRE III

DE

LA MÉTROPOLE DE

B É RY T E .

Ap e rç u .

1. La division de l’Empire romain. Le diocèse. Qui en est l’auteur. 2. La région orientale gouvernée par Le Préfet du Prétoire Oriental. Chacun de ses diocèses. Les diocèses d’Occident : la métropole d’Italie, et quelles sont les métropoles germaniques. 3. Le diocèse singulier de la métropole d’Orient, Antioche, etc. 4. Les Antiochiens odieux pour Hadrien. 5. Tyr, métropole de Phénicie. Les œuvres du rhéteur Paul de Tyr. 6 et 7. Tyr, colonie de droit italique, patrie d’Ulpien. 8 et 9. La seconde métropole de Phénicie, Béryte depuis Théodose et Valenti-nien. Les deux Phénicies et quand elles furent deux. 10 et 11. Le litige entre l’Église de Béryte et celle de Tyr. Comment il est tranché. 12. Les premières Églises datant de Justinien, enlevées à l’Église Thessalonique. 13. Béryte, métropole de la Phénicie du Liban, La seconde, Tyr. 14 et 15. A propos d’Afqa, montagne du Liban. La statue de Vénus. Macro-be corrigé. 16. Héliopolis. 17. Les droits des métropoles. Les bourgs ou les chefs-lieux.

99


18. Le droit saxon des métropoles. 19. Les métropoles de l’Église.

100


m p de Béryte. [29]

L est reconnu que l’Empire romain fut divisé en deux régions, si on peut dire, une région orientale et une autre occidentale. L’une et l’autre est constituée d’espaces qui s’étendent au loin, qu’on appela autrefois « diocèses » ou « provinces »1, et parfois « régions ». Ceci avait été inventé par Constantin le Grand. Balsamus dit « Δίοικησιν » ou « diocèse », à savoir contrée comprenant sous son pouvoir plusieurs provinces ou « éparchies ». La région orientale était gouvernée par le Préfet du Prétoire d’Orient et elle était divisée en cinq diocèses : l’Orient, l’Égypte, l’Asie, le Pont-Euxin et la Thrace2. A son tour, l’Occident avait six diocèses : l’Italie, l’Illyrie et l’Afrique, que gouvernait le Préfet du Prétoire d’Italie ; ensuite les Gaules, les Espagnes et les Bretagnes que gouvernait le Préfet du Prétoire des Gaules. Milan était la métropole d’Italie. Vois notre dissertation De Præfectura Urbicaria 3. Quant à elle, Auguste est la métropole des Trévères de Gaule, comme le soutient Bertherius4. D’ailleurs, chaque province,

I

1

L. final, C. de Temporibus et reparationibus appellationum. – L. II, C. de fundo patrimonium.

2

L. 2, C. De militari veste. – L. 2, chapitre Ut nemo ad suum patrocinium. – Notitia Imperii Orientalis. – Bertherius, Pithanon, p. 12.

3

§ 1, n. 7.

4

p. 27.

101


quelque soit le diocèse, avait sa métropole ; tu peux voir les provinces notées dans le livre des provinces de l’Empire romain, publié par Andrea Schotto. Ainsi, dans la première Germanie, dans la province du diocèse gaulois, la métropole était la ville de Mayence. Dans la seconde Germanie, c’était la colonie Agrippine. Auguste avait en effet divisé les terres proches du Rhin en trois provinces, dont la première, la plus grande, était dite celle des habitants de la Seine. La seconde fut la première Germanie. La troisième, la seconde Germanie1. Mais revenons en Orient, qui comprenait quinze provinces, parmi lesquelles la Syrie phénicienne. [30] 3. Dans chacun de ces diocèses, il y avait une métropole, ville capitale et chef des autres villes. Tel fut le cas d’Antioche, dès le début en Orient, comme on le voit bien chez Jérôme2, dont les propos sont les suivants : « La Césarée, métropole de la Palestine. Antioche, métropole de tout l’Orient. » Chrysostome dit3 : « Notre cité est le chef et la mère des cités soumises à l’Orient. » Épiphane écrit au pape Hormisdas, disant qu’il fréquente Antioche, la très grande ville, qui serait la première dans le diocèse oriental. Alexandrie était alors la métropole d’Égypte, Éphèse celle d’Asie, et la Césarée était celle du Pont-Euxin, comme le dit Bertherius4. Celui-ci pense que la Thessalonique était la métropole de la Macédoine. Il dit5 que la Dacie n’eut aucune métropole. Plus tard, Justinien voulut que sa patrie, qu’il appela la « première Justinienne », fût sa métropole, après lui avoir ajouté la seconde partie de la Pannonie. On se rappelle que la métropole germaine était située entre la Thrace et l’Illyrie, dans les sanctions des Pontifes orientaux. Ortelius hésite si elle était la Germanopolis de Ptolémée, autrement dit la Germane ou la Germanie, patrie de Belisarius. Comme Giphanius le jurisconsulte et Welferus, qui 1

Ammien Marcellin, L. 15. – Dion, L. 53. – Ptolemee, L. 2.

2

Ad Pammachium.

3

Homilia 3, Ad populum Antiochenum.

4

Pithanon, p. 14.

5

P. 16.

102


estiment que la Germanie fut une partie de l’Europe, se trompent peutêtre au sujet des antiquités d’Auguste, ils font de Belisarius un Quadus barbare1. 4. Du reste, comme les Antiochiens étaient bien odieux aux yeux d’Hadrien l’Empereur, il se produisit, quand celui-ci partit de la Phénicie pour aller en Syrie, qu’Antioche ne fut plus dite dès lors « métropole des cités », comme le dit Spartianus. 5. Depuis ce temps, Tyr est faite métropole de la Phénicie. Pour moi, Suidas est l’auteur qui dit que c’est que sur les prières de Paul, le rhéteur tyrien, que Tyr obtint ce titre, puisque ce dernier était légat auprès d’Hadrien, pour défendre la cause de sa ville natale. 6. La si splendide Tyr, colonie au droit italique, est saluée par Ulpien, qui en tire lui-même2 son origine. [31] 7. Par l’action IX du Concile de Chalcédoine, Tyr est appelée « métropole consulaire ». Mais il faut corriger : la Phénicie, comme l’enseigne la Notice de l’Empire oriental, était en fait une province consulaire dont la métropole était Tyr.

8. Tyr demeure jusqu’à maintenant la seule métropole de Phénicie. Cependant, fut donnée plus tard par Théodose et Valentinien une autre métropole, à savoir notre Béryte, en sorte qu’une seule province put recevoir deux métropoles3. 9. Cependant, je ne serais pas enclin à croire qu’à cette époque, quand Béryte fut devenue métropole par les Empereurs Théodose et Valentinien, la Phénicie fut divisée sur-le-champ en deux. J’ai le bien-fondé de cette opinion car les Empereurs disent qu’ils ont accordé la dignité métropolitaine à Béryte, afin que rien ne puisse déroger au droit de Tyr. Mais celle-ci est devenue la mère des plus grandes villes : que Béryte profite alors de leur bénéfice et que l’une et l’autre ville jouisse bien de la même dignité. Cependant, s’il y avait eu deux Phénicies, ayant chacune sa métropole, les 1

Procope, Guerre des Vandales, I.

2

De censibus, L. I.

3

C. de Metropoli Beryto.

103


Empereurs n’auraient pas eu le besoin urgent de le stipuler. Il aurait été bien évident, après que Béryte eut reçu le droit métropolitain dans une partie de la province, que Tyr fut restée mère dans l’autre partie. L’exemple du Pont-Euxin me le confirme assez suffisamment : uni et indivisible, il eut deux mères, Amasie et la Nouvelle Césarée, comme en témoigne notre Justinien1. La Cappadoce, à son tour, fut honorée en ayant comme mères la Césarée et Tyane. Voilà pourquoi, pour conclure, je me laisse aller à approuver que, tard et peu avant la fin du principat de Théodose le Jeune, deux Phénicies furent constituées, dont la plus récente, ajoutée au Liban, fut dite « Phénicie », comme cela est confirmé par notre Justinien2. 10. Pour moi, la raison n’en est pas une. D’abord, je découvre dans la Noti-ce de l’Orient que deux Phénicies sont manifestement nommées. Il est évident que la Notice est produite par les érudits vers la fin du règne de Théodose. Ensuite, [32] le litige qui s’éleva entre l’Église de Béryte et celle de Tyr vient confirmer surtout notre hypothèse. 11. C’est à cette occasion que sont nées les deux Phénicies. Par cette division faite par l’Empereur, quelques suffragants de l’Église de Tyr furent arrachés par celle de Béryte. Eustathe, évêque de Béryte, justifiait ce fait à Photius, évêque de Tyr : ce n’est pas de sa propre initiative qu’il s’était emparé des droits de l’Église de Tyr, mais par la loi de l’Empereur, qui avait l’autorité de créer les métropoles. Il fut toujours d’usage que cette ville fut faite par l’Empereur métropole temporelle et que son Église obtint le droit métropolitain sous le régime ecclésiastique3. Cette controverse fut tranchée par le Concile de Chalcédoine, à la session V. Mais ce Concile fut célébré en l’an I de l’Empereur Marcien, qui succéda immédiatement à Théodose, c’est-à-dire peu avant que la Phénicie ne dût se diviser en deux. Le point le plus important de cette décision fut de conserver l’antique droit pour la métropole de Tyr, afin que la hiérarchie ne fût pas confondue4. Si désormais les Empereurs allaient attribuer, par cette division, leurs propres 1

Novelle 28, Constitution 2.

2

Edit IV.

3

Balsamus, Ad synodum Chalcedoniam, canon 29, p. 352.

4

Le droit gréco-romain, I, p. 277.

104


provinces à chaque évêque métropolitain, les évêques y auraient consenti à juste titre. 12. Ceci fut plus tard respecté. En effet, Justinien prit quelques Églises à la métropole de Thessalonique, sans aucune contestation, et les soumit à la première Église Justinienne1. 13. Deux Phénicies furent faites alors, dont la première, voisine du Mont-Liban, la Phénicie du Liban, c’est-à-dire Libanica, aurait eu Béryte comme métropole, et la seconde aurait retenu la métropole d’autrefois, c’est-à-dire Tyr. C’est à cela que se rattachent ces propos de Nonnos2 : Que les fils, migrant de l’Ausonie, lumières impériales de Rome, appellent Bérytos, car elle est voisine du Liban. 14. Le Mont-Liban peut être célèbre et bien connu d’après les Écritures saintes. Son nom dérive de « blancheur », en raison de la neige qui couvre ses hauteurs, [33] aussi perpétuelle que celle qu’on trouve sur les sommets des Alpes, selon le témoignage de Jérôme3. Bien plus, si nous en croyons Jean Phocas, le Liban est enveloppé depuis les hauteurs jusqu’aux pieds comme d’une robe ou d’une étendue de neige. Ce qui rend cette montagne célèbre ce sont ces neiges, ainsi qu’Afqa, qui est un endroit du Liban, célèbre pour son temple de Vénus, que Constance détruisit, comme le rapporte Eusèbe de Césarée4. Socrate5, Sozomène6 et les Tripartita 7 l’évoquent également. Une statue de Vénus était sculptée, la tête voilée, le regard triste, soutenant le visage de sa main gauche mise à l’intérieur de l’amict, et des larmes lui coulant presque sous les regards des spectateurs, comme le rapporte Macrobe8, dans qui Selden avertit à juste titre, en parlant des divinités syriennes, qu’il faut lire même la Vénus, non pas d’Archa, mais d’Afqa. 1

Novelle XI.

2

L. 41.

3

In Jeremiam, L. IV.

4

Vita Constantini, L. 3.

5

L. I, ch. 18.

6

L. II, ch. 5.

7

L. II, ch. 20.

8

Saturnales, L. I, ch. 27.

105


15. Il en est ainsi en effet pour Zosime1 : « Aphaka est un lieu entre Hélio-polis et Byblos, où est construit le sanctuaire d’Aphrodite d’Aphaka. » Zosime et Sozomène racontent qu’à côté du temple de l’idole, on voyait un feu semblable à un flambeau ou à une boule, chaque fois que des réunions devaient s’y tenir en temps décidés, et qu’on a découvert de même un lac autour du temple, dans lequel étaient jetées, en l’honneur de Vénus, des offrandes en or et en argent. Si celles-ci étaient acceptées, elles flottaient quand elles sont lourdes, et coulaient, légères. 16. À côté du Liban se trouve la ville d’Héliopolis rendue célèbre par la beauté singulière de ses femmes. Le Géographe anonyme, que nous avons mentionné dès le début, estime que l’incomparable grâce de la beauté doit être imputée au culte de Vénus. 17. Il nous reste à voir le droit métropolitain. Chez les Romains, on distinguait les très grandes, les grandes et les petites villes2. Les très grandes villes étaient des métropoles et on les appelait « têtes des provinces »3. Ammien les appelle « mères des villes » et Salluste « les origines ». [34] Il en est de même des « metrocomiæ », qui étaient presque des « mères de villages », autrement dit de grands villages contenant plusieurs camps, bourgs et quartiers, comme l’estime Cujas4. Mais alors Jacques Godefroy explique les « metrocomiæ » comme des quartiers principaux ou publics, soumis non pas au seul seigneur, mais immédiatement à l’Empire5. Dans ces villages, les villageois ou paysans possédaient des biens6. Vois Godefroi dans ses notes In Libanum7 : dix médecins, cinq rhéteurs et autant de grammairiens avaient la dispense des offices. A ce sujet, vois surtout le remarquable exposé de Cujas8. Les « metrocomiæ » avaient en outre la 1

Historia, L. I.

2

L. 6, § 2, De excusationibus tutelarum.

3

L. 7, De officiis proconsularis.

4

L. final, C. De Patrociniis vicorum.

5

L. final, C. De Patrociniis vicorum.

6

L. 5, C. De Patrocinii vicorum.

7

Ibidem, § 2.

8

De excusationibus tutelarum.

106


prérogative suivante : les gouverneurs des provinces, envoyés à Rome, étaient obligés de les rejoindre. Ainsi, l’Empereur Antonin Auguste écrivit en réponse aux souhaits des Asiatiques que le proconsul obligé par la nécessité d’aller par voie de mer pour mouiller premièrement en Asie devait d’abord aborder, parmi les métropoles, Éphèse1. Les secrétaires, vicaires et gouverneurs des provinces avaient ici des sièges. Tacite2 raconte que du temps de Vitellius et de Vespasien, Julius fut le Préfet tuteur de la rive du Rhin. Sous Domitien, Lucius Antonius est salué par Suétone3 en tant que chef de la Germanie supérieure. Sous Valérien et Gallien, Postume fut chef de la frontière transrhénane4. Dans la Notice de l’Empire, on trouve que celui-ci avait siégé comme chef de Mayence. 18. Selon le droit des Saxons, le Weichbild 5 dit que la plus vieille ville de l’Empire doit être la tête du droit. 19. Enfin, la vieille Église, très soucieuse de l’ordre, constitua sa politique selon la forme civile de la République romaine. Il en est ainsi du décret du Concile de Chalcédoine6, car « pour les affaires politiques et publiques, c’est aussi l’or-ganisation des affaires ecclésiastiques qui est suivie. » Voilà pourquoi, de même qu’il y a dans l’Empire divers grades de magistrats, ainsi, dans l’Église, il y a divers grades d’évêques. En effet, en plus des évêques de chaque [35] cité, de nombreux autres évêques ont cédé à certains évêques dans chaque province, car l’administration du diocèse de la plupart des provinces et les évêques eux-mêmes des diocèses étaient dits «Exarques», «Patriarches», et «Premiers»7. 1

L. 4 § De officio proconsulari.

2

Historia, L. 4.

3

Domitianus.

4

Trebellius Pollion.

5

Article II.

6

Canon 17.

7

Godefroi, De suburbium Reg. – Lehmann, Chronicon Sancti Petri, L. I, p. 91. – Wolfgang Lazius, De republica Romana, L. 2, ch. 2. – Scaliger Joseph, Epistulæ, 184. – Salmasius, De primatu Papæ, p. 162. – M. Antonius, De domesticis.

107



CHAPITRE IV

DE L’ACADÉMIE

DE

B É RY T E .

Ap e rç u .

1. La dignité de l’académie exige qu’elle soit située dans un endroit agréable. 2. Les Pontifes n’ont pas donné de privilèges aux académies illustres, avant que les évêques voisins n’aient témoigné de la commodité du lieu. 3. Les mœurs des citoyens, là où l’académie doit être construite, sont à examiner. 4. Le jugement de Sténo Bielke, remarquable et parfait, sur les mœurs des citadins qui vont accueillir l’académie. 5. La Phénicie inventrice des lettres. Les œuvres d’Eupolème. Zénon le poète. 6. L’époque de Sanchoniaton. Philon de Byblos. 7. Valère Probe et Egnatius Celer, tous deux Bérytains. De même Lupercus et Mnasea. 8. Si notre Sauveur a enseigné à Béryte. 9. Le miracle qui eut lieu, comme on le rapporte, avec l’icône du Sauveur de Béryte. 10. On se demande, dans un certain discours, qui préfère Athanasius comme auteur.

109


11. L’hypothèse sur le temps où l’étude du droit fut transférée à Béryte. L’éloge de Giphanius. 12. Le jugement de Giphanius est rejeté par ceux qui font de Sévère l’auteur de la jurisprudence à enseigner à Béryte. [36] 13. L’erreur d’Alciatus, de Corrasius, de Cagnolus et de Brodée au sujet des Juliens.

15. Hermippe le Bérytain. Un autre de Smyrne. Les œuvres du Bérytain. Taurus le Bérytain. Straton de Béryte, un des huit Straton qu’énumère Laërce. Celui-ci oublie cependant le cinquième, réhabilité par Reinesius. Denys de Béryte. 16. Le IIIe siècle où prospéra l’étude du droit à Béryte. Le livre I du C. Qui ætate aut professione se excusant. Les écoliers d’Arabie considérés Arabes. La correction de l’inscription donnée au livre I, tentée par un homme très célèbre, n’est pas admise. 17. Comment au IVe siècle le droit brilla à Béryte. A cette époque vécut le Géographe, honoré par Godefroi, d’une nouvelle version. 18. Les auditoria juridiques de Béryte. 19. La majorité des magistrats romains ignorant le droit. 20. Les assesseurs suggéraient le droit. 21. Alipius, l’égal d’Augustin, assesseur. D’autres appellations pour les assesseurs. 22. Libanius envie l’abondance des auditeurs chez les docteurs de droit de Béryte. 23. Ce siècle-là, Béryte est secouée par un tremblement de terre et est presque détruite. 24. Aux Ve et VIe siècles, Béryte reprend ses forces. 25. Les professeurs de droit à Béryte, à cette époque ; Dorothée, Anatole. 26. Si les professeurs de droit sont alors honorés du titre des « Illustres ». 27. Le droit était enseigné également ailleurs.

110


De l’académie de Béryte. ’EST assez, cependant, de parler de l’endroit très agréable et très élégant, plus que tout autre dans le pays, que l’École de Droit Romain choisit comme siège pour elle-même. Si j’en crois Thémis ellemême, qui cherchait des yeux avec soin autour d’elle-même le musée du Droit Romain [37] , elle avait élu Béryte pour Minerve avec ses Muses et Grâces, et tous ceux qui sont favorables à Vénus. Évidemment, la dignité des Muses exige de tels sièges.

C

2. Il paraît clair dans les archives des Anciens, peu avant que les Princes de Germanie n’aient obtenu du Pontife la faculté de fonder l’académie, combien les évêques voisins que ceux-là envoyaient avaient examiné la nature du lieu, la température de l’air, les mœurs des habitants, la condition des biens convenables et d’autres revenus desquels les émoluments pouvaient être assurés aux professeurs, comme le dit Joachim Stéphanus, dans Cothmannus1. Josias Simler2 rapporte qu’Énée Sylvius, du temps où il fut l’instigateur du Concile de Bâle, attiré par le charme et la salubrité du lieu, avait fondé une académie là, plus tard, quand il fut fait Pontife des fidèles – à moins que ce ne fût quelqu’un d’autre. 3. Il importe cependant que les habitudes des citadins, là où l’académie allait fixer son foyer, ne soient pas étrangères à l’esprit et 1

Responsa, 24, n. 34.

2

De republica Helvetiorum, L. 2.

111


aux mœurs des écoliers, dit Pierre de Vineis1. Qui croirait en effet que le séjour serait agréable et durable pour leurs littérature et cultes, dit l’illustre Sténo Bielke, dans sa dissertation sur les académies, dirigée par Lansius, là où il est permis d’accueillir incivilement, blesser impunément et tuer professeurs et étudiants, souvent par la main d’hom-mes très vils ? Qu’en est-il de l’Université de Poitiers et des autres universités, comme en témoigne Petrus Rebussus ? En outre, dit-il, aujourd’hui de nombreuses villes se sont révoltées contre les universités, qu’elles avaient chez elles, ne saisissant pas quelle honorable et bonne occasion leur était échue. Il estime ainsi2 que de telles cités doivent être privées de leurs universités, pour crime d’ingratitude. Du temps du roi Jean d’Angleterre, trois mille étudiants furent originaires d’Oxonie. Cependant, tous partirent à la fois, les uns à Reading, les autres à Cambridge. En fait, les habitants d’Oxonie semblaient être assez injustes envers la gent estudiantine3. [38] Il en est de même en Gaule. Comme les Parisiens, sous le règne de Louis IX bousculèrent et tuèrent indignement quelques étudiants et que l’ordre scolaire se fût plaint de ne pas avoir reçu d’excuses pour les injures qu’infligèrent ceux-ci, la destruction de la très brillante et célèbre université s’ensuivit aussitôt, en sorte qu’il semblait que la solitude et l’exil furent imposés à la littérature à Lutèce. Le roi d’Angleterre put ainsi, moyennant prix, honneurs, dispenses de charges et émoluments, attirer quelque mille écoliers parisiens en Oxonie. Quant au roi Louis, qui savait que la gloire et la tranquillité du royaume gaulois résidait aussi bien dans le savoir que dans les armes, il rappela au service les citoyens de la ville royale ainsi que les docteurs et disciples au travail, et se restitua ainsi splendeur et honneur par les arts nobles4. Les villes et cités dans lesquelles se trouvent les académies ont assurément des raisons très sérieuses pour 1

L. 3, Épître XI.

2

Interpretatio de authenticitate habita.

3

William Camdem, Descriptio Britanniae, dernière édition, p. 269.

4

Paul Émile, De rebus gestatis Francorum, L. 7, dans Vita D. Ludovici. – Jean Tillius, Chronicon de regibus Francorum, Anno Christi 232. – Robert Gaguinus, Historia Francorum, dans D. Ludovici.

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lesquelles elles se concilient celles-ci, en sorte qu’elles comprennent avec une extrême bienveillance les faits de la jeunesse estudiantine souvent agitée. Et c’est par les relations académiques et par la vie commune que les émoluments regorgent abondamment. Par conséquent, le culte de la religion est plus pur, l’administration de la justice plus précise, le souci de la valeur plus raffiné, meilleurs la prédisposition de l’esprit au savoir, la finesse des mœurs et le volume des travaux (en effet, si à peine sept cents ou huit cents étudiants sont les disciples d’une académie quelconque, je n’hésiterais pas à affirmer que cent mille pièces d’or y seraient amenées chaque année1), plus abondant le commerce, splendides les édifices, honorables les mariages et les alliances et plus vaste la notoriété publique2. [39] Combien nombreuses, je me demande, en Germanie, en Gaule, en Italie et en Pologne, sont les villes principales, construites avant les écoles des lettres, si obscures que les géographes ne daigneraient marquer dans leurs tableaux pas même d’un faible petit point. Ces villes connurent par la suite une telle élévation par le seul concours des étudiants de l’académie, que maintenant elles rivalisent avec des villes remarquables3. Le citoyen qui n’examinerait ni n’estimerait la grande abondance de ces biens dans les cités et villes qui provient du commerce académique serait forcément un grand ingrat, ignorant ou imbécile. Je reviens toutefois à la Phénicie, pour considérer attentivement l’académie après la ville. 5. Dès le début, je trouve, sur l’accord unanime des anciens écrivains, que la Phénicie se distingua des autres nations par la gloire d’avoir inventé les lettres. Eupolème, selon le témoignage de Clément d’Alexandrie qui traite des Rois de Judée, écrivit un livre où il dit : « Moïse a été le premier sage et le premier à transmettre la science de l’écriture aux juifs, et les Phéniciens l’ont reçue des juifs, et les Grecs des Phéniciens. » Zénon, le poète, dit dans l’une des poésies ou lettres de son anthologie : 1

Wolfgang Heider, Oratio I, De vulpeculis scholasticis.

2

Cothmannus, Academica responsa, 1, n. 349 et seq. – Martinus Chemitius, dans Cothmannus, Academica responsa, 23, n. 20, 21, 22 et 23.

3

Hippolytus a Collibus, De incrementis urbium tractatus, ch. II. – Petrus Gregorius, De republica, Livre 18, ch. 6, n. 6.

113


Et si elle est phénicienne, qu’est-ce qui empêche que ce soit à partir d’elle que Kadmos l’ait prise, lui à qui la Grèce doit la ligne d’écriture. Et Lucain : Les Phéniciens sont les premiers, si nous en croyons la légende, à avoir osé représenter la voix, pour la conserver, par des signes primitifs. Plutarque dit1 que les Phéniciens ont arraché les lettres à l’oubli. Tacite dit2 que Cadmus, transporté par la flotte phénicienne, fut encore l’auteur de cet art chez les peuples incultes des Grecs. Curtius ajoute3 que c’est encore Cadmus qui a enseigné ou appris les lettres à cette nation. Pomponius Mela4 appelle les Phé-niciens une espèce habile d’hommes, remarquable dans les œuvres de la guerre et de la paix, [40] dans l’écriture et la littérature, ainsi que dans d’autres arts. Il dit qu’ils sont allés sur la mer avec leurs navires, qu’ils ont combattu avec leurs flottes, commandé aux nations et qu’ils ont inventé le gouvernement et la guerre. Je laisserai tomber délibérément ce que connaissent sur ces choses-là Diodore de Sicile5, Plutarque6, Victorius7, Isidore8 et Suidas9. 6. Certes, Sanchoniaton, citoyen bérytain, vécut du temps de la guerre de Troie. Il écrivit dans la langue de sa patrie l’histoire et la théologie des Phéniciens. C’est Philon de Byblos qui traduisit ses livres en grec, comme en témoigne Porphyre10. Théodoret dit11 que ce Sanchoniaton est consulté 1

Liber de aqua et igne oceanum.

2

L. 11.

3

L. 4.

4

L. I, ch. 12.

5

L. 3.

6

Symposiaca, L. 9, Quæstiones 2 et 3.

7

De orthographia, L. I.

8

De originibus, I, ch. 3.

9

Γραμμα, Κάδμος et Φογνικήια Γράμματα.

10

L. 2.

11

Therapeutica, Sermo 2.

114


par Porphyre avec une grande admiration. Il se reporte, dans son livre 3, à Sanchoniaton pour dire que Saturne et Rhéa furent hommes, parents de Jupiter et de Junon, et qu’après leur mort ils furent honorés annuellement, pour certaines faveurs, par les Phéniciens, sur des autels et avec des sacrifices. Au Ier siècle ap. J.-C., M. Valerius, grammairien honnête, figure au rang des Bérytains illustres. Il en est ainsi pour la chronique de Jérôme, en l’an 2 de Néron, et pour Suétone1, chez qui tu peux voir Vinetus. Il en est également de même pour P. Egnatius Celer, philosophe stoïcien, ami et maître de Barea Soranus, législateur chez Néron. Vois Xiphile et Tacite2. 7. D’ailleurs, Jérôme, que mentionne Josèphe à plus d’un endroit, fut préfet d’Égypte, sous le règne d’Antigone de Syrie. Lucien l’évoque dans son livre qu’il écrivit dans sa vieillesse. Celui-ci a écrit des livres sur l’histoire des Phéniciens et brilla autour de l’Olympiade CXX. Du temps de Claude César, vécut Lupercus, grammairien bérytain, selon le témoignage de Suidas, qui raconte qu’il a composé de nombreux ouvrages, parmi lesquels celui qui traite de la fondation de la ville d’Arsinoé. De même, Suidas évoque Mnasea de Béryte et il dit que ce dernier a écrit dans le dialecte grec attique sur la rhétorique, mais on ne sait pas quand. Joseph Scaliger avance dans ses conjectures que celui-ci avait retracé les faits des Phéniciens et que le nom même de Mnasea, qui n’est autre que Mnassis, est phénicien. Vois Reinesius3. D’autres [41] portèrent ce nom, parmi lesquels on célèbre plus que d’autres Mnasea Patarensis. Il faut faire observer, comme le note Athénée4, l’existence d’un autre Colophonius ou Locrus, qui publia des élégies. Tu peux ajouter également Vossius5. Qui douterait alors que la gloire des lettres et des arts ne fût pas naturellement et presque intimement associée à Béryte ? 8. Si l’on pouvait faire approuver par un auteur convenable quelconque ce que Breitenbach et d’autres auteurs racontent sur l’enseignement que 1

De illustribus grammaticis.

2

Historia, L. 4.

3

L. 3, Varia Lectio 3, p. 384.

4

L. 10.

5

Historia Græcorum, L. I, 134.

115


donna notre Sauveur à Béryte, rien de plus magnifique et de plus notoire ne viendrait s’ajouter au comble de la gloire de cette académie. Je ne porterai pas cependant atteinte, inconsidérément, à l’autorité que fait Breitenbach, puisqu’il est révélé dans les livres saints que le Sauveur est venu et qu’il a enseigné dans les régions de Tyr et de Sidon. Jean Phocas, qui visita les Lieux saints en l’an du Seigneur 1185, atteste qu’une pierre carrée demeure attachée à la mutule d’un certain temple, situé à l’extérieur de Sidon, à une portée de trois flèches, dans lequel le Sauveur, selon l’opinion de plusieurs, enseignait debout à la foule. Le même Phocas montre dans les parages de Tyr une très grande roche, sur laquelle le Seigneur se reposa, pour envoyer en ville les apôtres Pierre et Jean acheter le pain. A leur retour, ils allèrent avec le Sauveur à une fontaine voisine, située à mille pas, pas plus, et le Seigneur bénit la fontaine. Vois ce que de nombreux auteurs racontent sur la beauté et la structure merveilleuse de la fontaine. 9. Avant que je ne passe à l’étude du droit, je dois tout à fait rappeler le miracle combien étonnant, qui se produisit à Béryte avec l’image du Sauveur. Après que les juifs se furent moqués de l’icône de bois de Notre Seigneur, que Nicodème avait sculptée autrefois de ses mains et qu’on retrouva par hasard dans ces endroits, qu’ils eurent infligé au sculpté crachats, coups de poing, coups de fouet et enfin les mêmes ignominies que leurs pères avaient portées contre le Sau-veur encore vivant, et après qu’ils eurent percé les mains et les pieds de l’image avec des clous en fer et le flanc avec la lance, voilà que d’ininterrompus et copieux filets de sang et d’eau jaillirent de l’image. Aussitôt après, l’onction de ce sang réhabilita la santé [42] de divers paralytiques, aveugles, boiteux, sourds, lépreux, par des signes visibles, suscitant une grande admiration, et tous les juifs qui étaient dans la ville reçurent la grâce du baptême des mains de l’évêque de la même ville et embrassèrent la foi du Christ. Ces faits sont rapportés d’après Breitenbach, Burchard le Moine et d’autres comme Eugesippus, dans le De Distantiis locorum Terræ sanctæ, que Leone Allacci donna à publier à Bartoldus Nihusius1, et Willebrand, comte d’Oldenbourg, 1

Εύμμικτα.

116


évêque de Paderborn, et ensuite Ultrajectinus, dans Itinerario Terræ sanctæ, quand il prit le chemin de Jérusalem en 1211. Il existe aussi sur ce miracle le discours qui a été lu, sous le nom d’Athanase, évêque d’Alexandrie, dans le septième Concile général, et dans le second Concile de Nicée, la quatrième action, pour confirmer et établir la vénération des images sacrées, devant trois cent cinquante évêques, comme le rapporte Burchard, moine dominicain et pèlerin en Palestine en 1280, dans la description de la Terre sainte1. La noble et antique ville de Béryte s’offre à celui qui s’avance à neuf lieues au-delà de Sidon, dans laquelle il est bien connu que notre Sauveur avait parlé et enseigné. Là, des juifs aveuglés et agités par l’envie confectionnèrent avec de la farine et de l’eau un portrait de Jésus béni, pendu sur une croix, et, tout en se moquant, le crucifièrent : une grande quantité de sang en coula. Cette figurine est vénérée à notre époque dans plusieurs endroits avec la plus grande dévotion. Mais qu’y croie celui qui le voudrait. Moi, je croirai demain, aujourd’hui non. 10. Le titre, qui d’habitude était autrefois fixé à ce livre, situe cette histoire, pour ne pas dire cette légende, au temps de Constantin le premier et de son épouse Irène. L’auteur raconte, en effet, que ceci eut lieu de leur vivant. S’il s’agissait alors de cet Athanase, il serait nécessaire quce celuici fût ressuscité et rappelé de sa tombe, puisqu’il était déjà mort depuis quelques siècles, avant la naissance de Constantin VII. Ensuite, Athanase et le second Concile de Nicée sont aussi liés entre eux par le temps, que Béryte et Brunswig par la distance. Mais je passe. [43] 11. Ainsi, comme la Phénicie s’était adonnée aux études nobles avec aisance et assiduité, je prends sur moi de dire, pour y ajouter foi, que depuis que la Syrie est tombée sous le pouvoir des Romains, la Phénicie s’est attribuée aussi, dans l’ensemble des autres disciplines, la science du droit à laquelle elle a consacré le siège et les propres demeures de Béryte. Il est suffisamment manifeste que l’École de Droit de Béryte est la plus antique de toutes. Giphanius le jurisconsulte, le plus habile dans les lettres et les sciences de tout genre, que tu ne pourrais pas injustement invoquer 1

Ch. 2, p. 9.

117


comme le Cujas de l’Allemagne, a conjecturé que c’est par l’Empereur Sévère que les privilèges d’enseigner le droit en public lui furent d’abord concédés. Jusqu’à présent, je cherche la raison convenable de cette hypothèse. Je n’ai rien pu trouver en effet, chez ceux qui écrivent sur la vie de Sévère, ce qui pourrait ici valider quelque chose de pareil. 12. Il existe une épigramme grecque sur la statue d’un certain Julien, jurisconsulte, comme l’indique Alciatus, qui dit avoir lu1 ce qui se trouve ainsi : Ce Julianus, Rome et Béroé qui ont vu la lumière de la science des lois l’ont dit : la nature peut tout. Alciatus veut que ces paroles soient agréées par Salvius Julien, jurisconsulte, très célèbre dans nos digestes et auteur de l’Édit perpétuel. Si cela était certain, il serait évident que l’académie de Béryte brilla aussitôt après le second siècle dans le domaine du droit. Mais notre très savant jurisconsulte se trompe, ainsi que Corrasius et Cagnolus qui le suivent2. Celui qui m’étonne surtout, c’est le très érudit Jean Brodée, scholiaste d’anthologie. Ne se trompent-ils pas3 ? J’affirme que si. 13. En effet, l’auteur de cette épigramme4 est Théétète : celui-ci l’écrivit en l’honneur de Julien qui vécut du temps de notre Justinien. Il est le prédécesseur constantinopolitain qui traduisit les Novelles de Justinien, non pas, certes, intégralement et à la lettre, mais en résumé. Il fut [44] très savant en grec et en latin et, en raison de la réputation de son intelligence, fut fait consul et patricien. 14. Il est hors de doute cependant qu’Hermippe le Bérytain, disciple de Philon de Byblos, dont le nom est remarquablement notoire, ait brillé au courant de ce siècle. Suidas rapporte dans Έρμιτως qu’il écrivit 1

L. 2, Dispunctionum, ch. 27.

2

De origine juris, N. 606.

3

Littéralement, l’expression « varam nempe vibia » est rendue par « Ne prennent-ils pas la traverse pour une perche ? » 4

Anthologia, L. 4.

118


beaucoup de choses. Hermolaus de Byzance le cite également, dans le Πόλεων1. D’après Tertullien2, entre autres, il est reconnu qu’il a écrit en cinq livres l’histoire des songes. Origène3 invoque lui aussi l’œuvre d’Hermippe, le Νομοθετών, contre Celse4. Mais celui-là est probablement un autre Hermippe, plus ancien que celui de Béryte, autrement dit Hermippe Callimaque de Smyrne, dont beaucoup de récits historiques sont colportés. Et c’est pour une raison plus valable que tu assignerais à Hermippe le Bérytain l’œuvre conscarée aux esclaves qui se sont distingués par leur érudition, d’après son deuxième ouvrage que cite Suidas, dans le Τόρος. Celui de Béryte écrivit également son œuvre concernant les propriétés du nombre sept, à la demande de Clément d’Alexandrie5. Il est clair alors que cet homme fut bien illustre à cette époque, vu qu’Étienne de Byzance fait de lui le contemporain de Nicanor, fils d’Hermie, grammairien d’Alexandrie. Il ajoute que Nicanor avait écrit à Hadrien – cet Hadrien peut à peine être autre que l’Empereur. A la même époque, brilla également Taurus de Béryte, un platonicien, qu’Eusèbe situe en l’an 145. Il est celui qu’Aulu-Gelle célèbre à chaque occasion. Il y eut aussi un certain Straton de Béryte, médecin, dont Galène loue le médicament contre le rhume6. Reinesius, qui me prouva dans une lettre que celuici est de Béryte, suppose savamment qu’il est le cinquième parmi les huit Straton qu’énumère Diogènes Laërce, chez qui, cependant, il en manque un cinquième évoqué dans un passage sans doute amputé. Cette hypothèse est la plus vraisemblable parmi d’autres qui, d’après Suidas, placent sous Tibère un certain Straton Amésène, géographe. A ce sujet, vois le De Historia Græcorum7 de Vossius. Il semble [45] à l’époque qu’il faut voir Denys de Beryte, dont une inscription sur un marbre transporté de l’Orient dans les jardins d’Arundel montre ceci : 1

Ravenne.

2

Liber de anima, ch. 46.

3

De legitatoribus.

4

L. 1.

5

Stromates, Livre 6.

6

De compositione medicamentorum, f. 1, c. 7, n. 5.

7

L. 1, 130.

119


ΔΙΟΝΙΣΙΟΣ ΖΗΝΩΝΟΣ ΤΟΥ ΘΕΟΔΟΡΟΥ ΒΗΡΥΤΙΟΣ ΕΥΕΡΓΕΤΗΣ ΘΕΟΙΣ ΠΑΤΡΙΟΙΣ (Denys, fils de Zénon, fils de Théodore de Béryte, évergète aux dieux paternels)

Il est important de dire, comme cela apparaît de l’époque des Antonins, que le nom de la dignité fut créé pour l’honneur d’un certain Denys, par laquelle dignité certains collèges devenaient plus puissants comme les « prostatès », les « proèdres » et les « intendants ». 15. Mais en réalité, je constate d’après le livre I du C. Qui ætate vel professione se excusant que l’étude de droit a prospéré très remarquablement au IIIe siècle. Là, les Empereurs Dioclétien et Maximien ont écrit de nouveau en ces termes : « Comme vous, qui êtes habitants de Béryte de la province de Phénicie, affirmez donner votre soin aux études nobles, surtout en ce qui concerne la profession de droit, nous décidons, en veillant sur l’intérêt public et sur votre espérance, que personne ne doit être détourné des études avant l’âge de vingt-cinq ans. » Les Empereurs écrivent ces choses en réponse à un certain Séverin et à d’autres écoliers d’Arabie. Ces derniers étaient la cause de la requête, parce qu’ils étaient détournés de l’étude de droit dans leur patrie, afin de s’acquitter de leurs devoirs personnels. On appelle ceux-ci « écoliers d’Arabie », cela veut dire qu’ils sont nés en Arabie. Cet homme très célèbre qui insista à lire non pas « Arabie » mais « Phénicie » se trompe. Et ceci ne fut pas suffisant, car il dit que Béryte est une ville, non pas d’Arabie, mais de Phénicie. Les Arabes pouvaient en effet s’établir dans une ville de Phénicie pour effectuer des études, c’està-dire, comme je l’ai déjà avancé, que les écoliers arabes n’étaient pas vus comme vivant en Arabie, mais nés en Arabie. Ils étaient donc Arabes, étudiant cependant le droit en Phénicie. Toutefois, l’homme très savant dit qu’il ne considérait pas l’Arabie comme une partie de l’Empire romain. Ce qui est fort étonnant pour moi, car depuis très longtemps, sous Trajan, [46] c’est Sextus Rufus qui confirme dans son Bréviaire que l’Arménie,

120


la Mésopotamie, l’Assyrie et l’Arabie sont devenues Provinces et que la frontière orientale s’est établie à la rive du Tigre. Bien qu’Hadrien, successeur de Trajan dont il envie la gloire, ait rendu de sa propre initiative l’Arménie, la Mésopotamie et l’Assyrie, et qu’il ait voulu que l’Euphrate fût la frontière entre la Perse et les Romains, je ne trouve pas cependant qu’il a rendu l’Arabie. Admettons qu’il lui ait rendu sa liberté ou que les Arabes l’aient eux-mêmes réclamée, cependant ce même Rufus témoigne que l’Arabie fut faite province aussitôt par Sévère et que c’est de là que lui fut donné le nom d’Arabie. Quoique les Perses se soient rebellés immédiatement après, ils demeurèrent cependant toujours vaincus, si bien que les Empereurs Dioclétien et Maximien, auteurs du rescrit adressé aux Arabes, les exterminèrent dans les massacres. Rufus dit que quand ceci fut fait, la paix conclue dura jusqu’à son époque. Celui-ci vécut sous Valentinien, à qui il dédia son bréviaire. 15. Je n’invoquerai pas enfin les témoignages de Paul Diaconus1 ou de Messala Corvin2 et d’autres témoignages, qui inspireraient une confiance plus sûre que ceux destinés autrefois à Sagra, sur la soumission des Arabes au pouvoir romain du temps de Dioclétien. Comme ces étudiants arabes furent rappelés à remplir leurs obligations personnelles chez eux, ils obtinrent de ces Empereurs qu’il leur fût permis de rester à l’académie de Béryte, jusqu’à l’âge de 25 ans, pour entreprendre l’étude du droit. 16. Je descends au IVe siècle, au courant duquel Béryte commença à briller par l’étude du droit, « mère de ces études », comme l’appelle Eunape3. Dans ce siècle, vécut cet auteur grec anonyme, qui écrivit son œuvre Έξήγησιν υς κόσμυς, dédiée aux Empereurs Constantin et Constance et éditée par Godefroy le fils. En parlant de Béryte, il raconte que la ville avait des auditoria de droit, dans lesquels devaient se tenir tous les tribunaux romains, puisqu’on formait ici les hommes qui devenaient les assesseurs des juges dans le monde entier et qui veillaient sur les provinces auxquelles ils avaient l’habitude d’appliquer leurs règlements. 1

Historia miscellanea, L. 10, ch. 3.

2

De Augusti progenie.

3

Vita proæresii.

121


[47] 17. L’auteur grec anonyme dit donc qu’on avait ici des auditoria de droit : j’en comprends plusieurs. L’un est décrit par le savant Zacharie, évêque de Mitylène, dans son dialogue sur la création du monde, sorte de spectacle très honorable et très beau, distingué par la féerie des images, la variété des ornements et par une si grande élégance inhabituelle qu’aucun spectateur ne pourrait jamais en être rassasié. Pour embellir surtout cet auditoire, il prêche la magnificence d’Eustathe l’évêque. Au sujet de ces auditoria, le Géographe dit que tous les tribunaux romains sont ratifiés dans les colonies, par les assesseurs des juges mandés à cet effet, à travers tout le monde romain.

18. On observe depuis longtemps que les juges, c’est-à-dire les magistrats romains, étaient souvent inexperts en droit. C’étaient naturellement des hommes militaires, venant de certaines familles assez nobles, plus habiles en armes qu’en savoir. C’est ce que disent les interprètes grecs de droit, en ces termes-ci1 : « Ces magistrats qui dirigent les tribunaux ne connaissent pas minutieusement les lois, sélectionnés non pas par la bonne connaissance des lois, mais en fonction du statut social, qui est lié à un chef ou au crédit, ou bien à la parenté. » Il se produisait ensuite que ce que voulaient décréter ces magistrats se faisait sur la suggestion et le conseil des assesseurs experts en droit, comme le dit ouvertement Sénèque2. Ce dernier dit ces propos à titre de Préteur urbain, aux assesseurs qui s’en vont entre étrangers et citoyens. 19. Les assesseurs étaient alors des conseillers chargés de conseiller la science du droit3. Il est important ici de voir ce que Macaire dit4 : « Quand un magistrat entre en charge, il prend le “synkathedros” ou l’assesseur comme auxiliaire. » En outre, qu’y a-t-il de plus remarquable à ce sujet que ce que dit Cicéron dans son Pro Plancio : « Le peuple romain est 1

L. 2.

2

De tranquillitate animi, L. I.

3

A ce sujet, il faut voir tit. De assessoribus. – L. 7, C. De assessoribus et domesticis et cancellariis judicum. – L. I, C. De comitibus qui illustribus agentibus assiderunt.

4

Homilia, 15.

122


satisfait, dit-il, de la vertu et de l’innocence de ses magistrats. Combien plus disert l’on peut être, combien plus expert en droit l’on peut être. » Enfin, l’ignorance en matière de droit ne peut être imputée aux savants, mais à l’assesseur, non au magistrat1. [48] 20. Augustin décrit2 son si grand Alipius. Il dit ce qui suit : « Alipius est en repos, loin de l’œuvre des experts de droit après le troisième assessorat. » Là, Libanius le Sophiste appelle3 ceux-ci « alliés des plaideurs ». On les appelait également « parèdres »4. Ulpien le rhéteur dit dans Midiana : « Des assesseurs étaient donnés aux plus jeunes, qu’on appelle aujourd’hui “synkathédroi”.» Mais au sujet de ces appellations de jurisconsultes, c’est Cujas qui semble pouvoir compléter plus amplement cette idée5.

21. D’ailleurs, c’est au courant de ce même siècle que vécut Libanius le Sophiste, du temps de l’Empereur Valens. Libanius, jaloux de la très célèbre affluence des études à l’auditorium de droit de Béryte, cherche à savoir6 pourquoi les jeunes, après avoir abandonné l’étude de l’éloquence, accouraient à puiser dans la discipline du droit. En outre, les sophistes supportaient déjà à peine de voir que les jeunes, surtout ceux pouvant être utiles à la République, étaient poussés par la volonté des philosophes et qu’ils se hâtaient à puiser dans les sources du droit, comme le fait observer Caspar Barthius à Zacharie de Mitylène. Les sophistes eux-mêmes ou les rhéteurs réclamaient pour eux-mêmes l’autorité de toutes les sciences et s’efforçaient de la ravir avec les fioritures affectées de leur rhétorique. 22. A la même époque, à la douzième année du règne de l’Empereur Cons-tantin, alors que les affaires du monde n’étaient jamais 1

L. 2, Quod quisque juris.

2

Confessions, L. 8, ch. 6.

3

Oratione de vita sua.

4

La Novelle 60, Constitution I.

5

N. 119.

6

Oratione, 26.

123


continuellement stables, cette académie semblait se tenir au faîte de sa gloire, quand la plus grande partie de la ville fut renversée par un tremblement de terre, comme l’écrit Cédrenus. Elle se releva cependant avec son académie. En effet, au Ve siècle, Nonnos1 salue Béryte « ville réputée de l’agréable Phénicie, siège des lois ausoniennes. » 23. Au VIe siècle, sous l’Empereur Justinien Auguste, Béryte est saluée dans les Constitutions2, méritant d’être honorée comme « ville des lois et splen-dide métropole ». Dans la seconde constitution, en parlant de la raison de l’ensei-gnement du droit, Julien dit3 que Béryte peut être bien appelée « nourrice des lois ». [49] 24. Il y avait alors en ce temps des professeurs de droit, dont le premier était Dorothée, que Justinien appelle « très magnifique Questeur et Docteur dans la ville de droit », c’est-à-dire Béryte. Il l’appelle4 « homme illustre et le plus élo-quent des Questeurs ». Il l’attira à lui, lui qui transmettait les lois aux disciples dans la très splendide ville de Béryte, en raison de ses excellentes opinion et gloi-re, et fit de lui l’associé de son œuvre qui se fonde sur l’examen des vieux droits.

Le second, évoqué en personne par l’Empereur, était Anatole, que Justinien appelle « très magnifique Maître », c’est-à-dire « Professeur ». Il l’honore5 de cet éloge d’homme illustre et de maître, lui qui aurait été choisi, tout comme l’Empereur lui-même, au rang des interprètes de droit à Béryte, pour composer le vieux droit. L’Empereur ajoute qu’Anatole descend d’une ancienne souche, à savoir de la troisième génération des professeurs de droits à Béryte, comme on le trouve dans la Constitution Dedit nobis Deus. Son père fut en effet Léontius, et son ancê-tre Edoxius : l’Empereur dit que ces trois générations ont laissé une excellente mémoire dans les lois. Il appelle Dorothée et 1

Dionysiaca, L. 41.

2

De constitutionubus digestæ, § 9.

3

Ad antecessores, § 7.

4

L. 2, § 9, C. De veteri jure enucleando.

5

Ibidem, L. 2, § 2.

124


Anatole « illustres Guides », dans l’inscription de la Constitution qui commence ainsi : Omnem Reipublicæ. 26. Cependant, le titre de guide n’existait pas du temps des professeurs. En effet, l’Empereur appliqua cette constitution à Salamine, qu’il appelle « le seul Guide très éloquent ». Évidemment, ces premiers compagnons du Sacré Consistoire, décorés de ce même honneur, avaient obtenu la dignité de vice-maîtres, là où ils se trouvent1. Voilà pourquoi Théophile est dit « Compagnon du Sacré Consistoire », dans la constitution De novo Codice faciendo. 27. Certes, le droit romain était enseigné à cette époque dans d’autres lieux, comme en Alexandrie, en Césarée et ailleurs. Cependant il n’y eut pas de ville à laquelle cet enseignement fût permis, [50] par l’autorité publique de l’Empereur, hormis Rome, Constantinople et Béryte, sous peine d’une grave amende de dix livres d’or, si quelqu’un osait le faire en dehors des villes royales et de Béryte. Et ce n’est pas tout, car on ordonnait de jeter celui-là hors de la ville, dans laquelle il semblait, non pas enseigner les lois, mais être impliqué dans les lois, comme le disent les paroles de l’Empereur dans la constitution Omnem reipublicæ, etc.

1

L. 1, C. De professoribus qui in urbe Constantinopoli docentes ex legibus meruere comitivam. – C. De comitibus qui provincias regunt.

125



CHAPITRE V

DES

MALADIES, DE LA CALAMITÉ,

ET DE LA DESTRUCTION DE L’ACADÉMIE. Ap e rç u .

1. L’initiation impudente des nouveaux étudiants de Béryte. Le « Pennalismus. » 2. La même initiation, autrefois, à Athènes. 3. Justinien interdit ces jeux serviles à Béryte et à Constantinople. 4. Il recommande au Gouverneur de Constantinople de châtier ces mauvaises pratiques. Il impose la coercition au Gouverneur de Phénicie, à l’évêque et aux professeurs de Béryte. 5. L’effronterie ne fut pas cependant étouffée, sans que, au IIIe siècle après Justinien, il fût nécessaire de la condamner de nouveau. 6. Le nom de l’effronterie était « cylistra ». Exposition de Balsamus qui la condamne dans les canons du Concile VI, tenu à Trullo. 7. L’explication du terme par Suidas, Hesychius, Pollux, Vitruve. 8. Notre hypothèse sur ce que la cylistre avait de monstrueux. 9. Le pancrace était traduit en « κυλίστις » ou « cylistre ». 10. Un tremblement de terre détruit Béryte et épuise complètement dans les flammes la ville qui tente de ressurgir. 11. L’épigramme grecque traduite en latin par Rittershusius. [51] 12. La ville de Béryte est ensuite délivrée des mains des Sarrasins par les rois de Jérusalem. Benjamin de Tudèle. La ville est prise par Saladin.

127


13. Le droit consistait à ce que les rois de Babylone ou de Jérusalem fussent couronnés là. 14. Aujourd’hui Béryte est le magasin et le port de Syrie.

128


Des maladies, de la calamité ... ’ÉCOLE de Béryte était si grande, quand se répandit parmi les étudiants une certaine initiation des novices bien impudente, non différente de celle qu’on appelle « pennalismus » jusqu’à ce moment et dont j’ignore la nature.

L

2. Toutefois, cette monstrueuse initiation courait à Athènes aussi, dans les milieux des étudiants de rhétorique. On peut voir à ce sujet Photius1, Grégoire de Naziance2, ainsi qu’Eunape de Sardes3. Pour moi, ce n’est pas le propre de la vieillesse de m’appesantir sur ces niaiseries, mais je ne peux pas faire l’usage des étudiants de Béryte, selon les termes de l’Empereur Justinien, sans que je me réfère à sa constitution sur la raison et la méthode de droit, Ad Antecessores4, comme le disent les phrases suivantes : 3. « Nous proclamons, et cela est suffisamment nécessaire et établi sous la plus grave menace, que ni dans cette très splendide cité, c’est-à-dire Constantinople, ni dans la très belle ville de Béryte, personne parmi ceux qui achèvent des études en droit n’ose s’adonner aux jeux indignes et très 1

Bibliotheca.

2

Oratio 20.

3

Vita proæresii.

4

§ 9.

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mauvais, bien plus, serviles, dont l’effet est une injure, et perpétrer d’autres méfaits contre les professeurs eux-mêmes ou leurs associés, surtout contre ceux qui parviennent, jeunes, à réciter les lois. Qui donc appellerait jeu ce qui donne naissance aux délits ? » Ce sont les paroles de l’Empereur. 4. Au paragraphe suivant, il recommande aussitôt au Préfet de Constantino-ple aussi bien d’être vigilant que de châtier. Dans la ville de Béryte, il enjoint l’ordre au Gouverneur [52] de la Phénicie maritime et à l’évêque de la ville, ainsi qu’aux professeurs des lois, de réprimer ces jeux injurieux. Je ne doute pas que le Préfet de la ville aussi bien que le Gouverneur de la Phénicie, l’évêque et les professeurs de Béryte aient fait leur devoir. 5. Mais l’impudence est à l’image de l’hydre, capable de faire renaître plusieurs têtes quand l’une est coupée. Les Pères du sixième synode tenu à Trullo1 les répriment ensuite sous la même interdiction, au IIIe siècle après Justinien, sous le règne de Constantin Pogonate. 6. De plus, ils en condamnent clairement un genre qu’ils appellent « cylistra ». La loi dit ce qui suit : « Il ne faut pas que ceux qui apprennent les lois civiles se servent des usages grecs, ni s’introduire dans les amphithéâtres, ni effectuer ce qu’on appelle “cylistre”, ni porter des vêtements contraires à l’usage commun, ni entreprendre une étude pendant ce temps-là, ni se montrer à la fin ni, pour tout dire, au milieu de l’enseignement. Si quelqu’un alors ose par la suite le faire, “qu’il le définisse” ». On trouve chez Balsamus au sujet des cylistres ce qui suit : « Les cylistres se faisaient, me semble-t-il, parmi ceux qui enseignaient : en effet, quand l’un réclamait un disciple pour lui-même et que l’autre résistait de son côté, les cylistres furent inventées, et par pur hasard, comme il arrive aujourd’hui aux barreaux dans les courses des chevaux ». Mais ceci je ne le comprends pas assez. 7. Suidas explique la « palestre » comme un gymnase de lutteurs. Jules Pollux2, quant à lui, renvoie parmi ses sujets aux gymnastiques. Il faut 1

Ch. 71.

2

L. 3, ch. 9.

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noter également les palestres de lutteurs comme le dit Vitruve1. Hesychius expose ce qu’est la bauge poudreuse, là où les juments se vautrent. Pollux lui-même enseigne également ailleurs2 que le lieu où les chevaux se vautrent peut être appelé « alindetha », « exalistra » et « kulistras ». [53] 8. Voilà pourquoi je soupçonne que ces initiations, « funestes » comme les appelle l’Empereur, étaient faites en sorte que les novices roulaient, déshabillés, dans la boue ou dans la poussière, à la manière des athlètes qui luttaient en se vautrant dans les gymnases et les palestres, tout enveloppés d’huile, de poudre et de sable. Tout le principe de la lutte consistait, pour obtenir la victoire, à renverser l’adversaire et à l’abattre par terre, comme le rapporte Plutarque3.

9. Ce genre de combat qui s’appelait « pancrace » consistait surtout à faire des roulements, comme cela est reconnu chez Plutarque. Tertullien évoque lui aussi, dans le De Pallio, ses propres roulements. En effet, on roulait en dégageant les pieds des chaînes puis en les reliant. Personne n’était compté vaincu avant qu’il ne l’avouât en levant les doigts. Je présume que ce genre de roulements qu’effectuaient les étudiants nouvellement venus à Béryte fut infâme et que la cylistre fut condamnée par les Pères du Concile. 10. Du reste, en l’an 20 du règne de Justinien un terrible tremblement de terre secoua presque tout l’Orient et détruisit même Béryte, en sorte qu’hormis les pavés rien ne subsistait. Saint Achate rappelle qu’une immense masse d’hommes fut écrasée par les pierres des édifices écroulés. Il raconte que de nombreux jeunes étrangers, nobles et savants, qui venaient en cet endroit pour apprendre les lois romaines avaient péri sous les ruines. Ainsi, les professeurs de droit qui vivaient à cette époque partirent pour Sidon et firent le transfert des écoles, pendant tout le temps, jusqu’à ce que Béryte fût restaurée. Voilà les destins réservés aux étudiants pour que, ici, ils soient écrasés par le tremblement de la terre même, là par le 1

L. 5, ch. XI.

2

L. I, ch. XI.

3

Symposiaca, II, Quæstio 4.

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tremblement de la terre des fils, que nous voyons de notre époque. Et, bien que la ville fût reconstruite, cependant elle brûla peu après dans les flammes, misérablement, victime d’impérieux destins. 11. Il subsiste de cette prise une épigramme grecque pathétique, se trouvant dans l’anthologie Έίς πόλεις, que Conrad Rittershusius, très illustre jurisconsulte, traduit ainsi en latin, dans son commentaire adressé à Salvien : [54] Hélas ! Très malheureuse ville, non plus ville, privée de lumière. Étendue par terre, voilà, je m’étends parmi les cadavres. Il n’était pas suffisant que le trident de Neptune m’éprouvât : Aux flammes il ajouta, de colère, ce nouveau désastre. Celle-ci, qui avait été pour moi très belle autrefois, Gît déjà, hélas, renversée dans la petite poussière. Vous, qui y faites votre chemin, prenez pitié de notre ville courageuse, De Béryte, et versez vos larmes après sa mort.

12. Par la suite, Guillaume de Tyr1 raconte que Béryte, tombée sous le pouvoir des Sarrasins, fut reprise par la force des armes par Baudouin, premier roi de Jérusalem, au mois d’avril de l’an 1111 du Seigneur, qui assiégea la ville, de terre et de mer, pendant deux mois continus. C’est autour de cette époque que vécut Benjamin le juif, fils de Jonas de Tudèle, comme le raconte Tsema David, dans sa chronique Davidis Gans, mort, dit-on, en l’an 1173 du Seigneur. Il dit qu’à son époque cinquante juifs à peu près vivaient dans la ville de Béryte, parmi eux les notables Rabbins Salomon, Obadias et Joseph. Mais la ville fut prise par Saladin en l’an 1187, qui y fut également couronné. Vois ce que dit Helmoldus le prêtre, dans son Chronicon Slavorum2. Et c’est ici qu’il faut voir notre ami 1

La Guerre sainte, L. XI, ch. 13.

2

L. 3, ch. 26.

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Bangertus, homme habile, dans son très érudit commentaire Polyhistora 1. De même, au livre 5, Helmoldus2 dit : « Baruth est la plus noble de toutes les villes et la place forte la plus noble de toute la région. Parce que celle-ci, située sur la mer, est dotée d’un excellent port, elle offre à tous l’entrée et la sortie, et aucun navire ou galère ne peut y aborder, sans qu’il s’applique au port volontairement ou pendant sa propre vie. Il se fit donc que depuis la chute même de la Syrie jusqu’alors, dix-neuf mille captifs chrétiens, pris de la même place forte, furent offerts à la cour de Saladin. La ville possède également le privilège que tous les rois de cette région doivent y être couronnés. Ainsi, quand Saladin l’eut prise, il y fut couronné et salué comme Roi de Jérusalem c’est-à-dire de Babylone. » Nous apprenons par conséquent que notre Béryte fut illustre [55] par la même gloire de couronner les rois de Jérusalem que celle d’Aix-la-Chapelle3, ou comme nos rois de Frankfort, au Royaume germanique, ou encore les rois de Milan en Lombardie ou en Bologne, ou bien là où se trouve toute autre couronne dans l’Empire romain. Cependant, la ville de Béryte est reprise par les chrétiens des mains de Saladin dix ans après ; elle est assez souvent détruite par les barbares puis restaurée. Vois Burchard le Moine4, Jacques de Vitry5, Ziegler6, Cælius Auguste7 et Wolfgang Drechsler en l’an 1290. 14. Maintenant, Béryte est le plus grand et le plus illustre magasin et port de Syrie. C’est elle qui fournit les grappes de raisin que Pline complimente jadis8 et qui sont aujourd’hui très célèbres. Elle est alors habitée de musulmans. Ici prennent fin la très noble École de Droit et, ainsi que je le consens, son étude.

1

P. 154.

2

L. 5, ch. 3.

3

Aurea bulla, ch. 28, § 2.

4

Partie I, ch. 12, § 9.

5

L. I, ch. 26.

6

Syria, f. 5.

7

Curio.

8

L. 15, ch. 17.

133



[57]

A U L E C T E U R S I N C È R E E T S AVA N T , S A L U TAT I O N S

’AN dernier, à la suite de cette fameuse émeute bruyante dans l’illustre Académie de Salana, et alors que toutes les choses semblaient déjà tourner vers la perte et la ruine de cette dernière, il se produisait par un heureux présage que quatre hommes très illustres sollicitaient du très grand Ordre Juridique les suprêmes honneurs doctoraux, tel que nous le disons. Les parties du patron, comme on les appelle dans les académies, qui me furent présentées successivement, me demandaient alors de chercher un sujet digne d’un si illustre discours. C’est pourquoi il vint à mon esprit le souvenir de la très antique École de Droit de Beyrouth, car on croyait régler son compte avec de nombreuses autres universités et avec notre Salana, par une calamité non moins funeste que ce qui avait été enduré. Il arrivait alors, même si la mention de Béryte se fait assez fréquemment dans le droit de Justinien, que je ne trouvais pas cependant chez les interprètes de droit, qu’il me fut permis de voir, de nombreuses choses utiles à illustrer l’antiquité de la ville de Béryte et de son École. En effet, nos interprètes s’avancent rarement au-delà du livre neuf du Codex et, si certains dépassent ces limites, au-delà de celles que l’on doit à Cujas, « ils apparaissent rares, nageant dans un vaste abîme. » De même, Amaya, qui a recueilli lui aussi sa plus grosse part parmi ceux-ci, soit de notre Hildiger soit de son Boulanger, a l’habitude d’être bien prodigue. Et, bien qu’il eût solennellement promis les commentaires des trois derniers livres, cependant le prometteur n’apporta à ce titre presque rien de digne d’être désiré, de même qu’il ne posa pas même un pas de plus, au-delà des limites du dixième livre, comme je le sais pertinemment bien.

L

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Si vraiment certains des Anciens ont commenté ces livres, ils le firent de toutes leurs forces, si bien qu’ils tirèrent une matière connue, malgré elle et souvent contraire, vers les usages de leur siècle et d’une République déjà bien changée. Ils furent assez contents d’importer à ces sujets quelques règles générales et questions publiques ou de les en tirer. Ceci, je ne le désapprouverais pas totalement. Mais, si tu ne fais rien [58] d’autre après eux, que ferais-tu autre que ce qui a été fait ? Pour moi, en plus, la raison pour laquelle je ne toucherais pas aux difficultés d’un droit controversé – ce qui certes n’était pas jusque-là difficile à faire – fut personnelle, car ils semblaient ne pas du tout convenir à ce discours doctoral et le sujet être plus digne du forum ou du théâtre. Même pas maintenant, après qu’on eut retiré tout agencement oratoire et divisé le développement en un certain nombre de chapitres, et après qu’on eut ajouté les sujets des auteurs que nous consultions, nous avions le projet de publier cette discussion à nos plus chers amis, et il était permis d’ajouter ces choses autant que nous le voulions. En effet, ce n’est pas dans un espace de temps aussi étroit, ou j’en suis ici, que ma bibliothèque transportée ici put être rangée commodément, s’acquitter aussitôt de l’énorme masse de fonctions de la République et dissiper ces soucis. Sans cela, il aurait été question de la condition des esclaves ou hommes, comme le préfèrent certains, que la Germanie retient jusqu’à nos jours, ainsi que du statut des académies, des colonies, des métropoles et des cités en général, de leur droit et état, tels qu’ils le sont à l’heure actuelle dans notre Empire, et tout comme comme dans les métropoles saxonnes, auxquelles personne n’avait songé les années précédentes. Je n’hésiterai pas à traiter du statut de certaines dont l’origine est peu légale. Si, après cela, il me reste encore un peu de temps et de vie, je prendrai soin que la partie non négligeable qui est entre mes mains soit introduite dans l’étude de leur propre droit. Portez-vous bien, lecteurs sincères et érudits. Nous écrivons en effet à vousmêmes, rendus aussi bien rapides par votre encouragement, que grossiers par les soucis et les pensées maladroites du commun des hommes, sûrs que le jugement de ces derniers est ou bien nul ou bien inepte. Donné à Brunswig, le 8 Novembre de l’an 1661.

Johann S TRAUCH , Jurisconsulte. •

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CONCLUSION

E point de vue juridique adopté par un jurisconsulte justifie pleinement la présence d’une foule de détails encombrants relatifs au statut des colonies et métropoles : difficulté que peut surmonter le lecteur dérouté, que vient rassurer l’ordre chronologique adopté par l’auteur, facilitant l’intelligence du texte et aidant à reconstruire l’épopée de Béryte, depuis l’antiquité phénicienne jusqu’à l’ère musulmane de Saladin. Entre les débuts et le rapide déclin, le lecteur aura certainement redécouvert l’antiquité romaine incontestablement illustre de la ville. Théâtre de spectacles grandioses, point d’affluence internationale, Béryte bénéficie de considérables privilèges, en particulier d’une École de droit, rare privilège accordé exclusivement aux grandes villes que choyèrent les Empereurs, comme l’ont fait pour Béryte Hadrien, Honorius, Justinien et bien d’autres. L’École est dotée d’un site géographique très favorable – condition indispensable à la fondation de l’université cherchant l’excellence – comprend plusieurs auditoria et est fréquentée par des professeurs provenant des meilleurs horizons : fulgurante époque légendaire qu’un terrible tremblement de terre viendra achever. La tentative de Strauch laisse donc à penser : les raisons qui nous pousseraient dans notre traduction à la redécouverte d’un passé méritant d’être salué tel un glorieux patrimoine doivent ainsi être plus décisives que celles qui auraient poussé un Allemand du XVIIe siècle à s’intéresser à Béryte et à lui consacrer cet immense effort.

L

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JOHANN

STRAUCH

J U R I S C O N S U LT

BERY TUS OR

T H E M E T RO P O L I S O F B E RY T U S 1 662 Public dissertation presented last year at the renowned Salana Academy leading to a doctoral degree and presented today in an enhanced and revised form Under the auspices and sponsorship of Zilliger Brunswick AD 1662

• Translated by HODA HILAL Edited by Dr. JENNIFER SKULTE- OUAISS



INTRODUCTION

ALKING about Berytus does not seem to require justification. Without wanting to go into the sentimental considerations of patriotism, we should still emphasize the geopolitical importance of the city, which is located at the meeting point of many cultures and was destroyed and rebuilt several times, as history suggests. Certainly, the task is not easy, but even less so is translating the Latin dissertation of Johann Strauch (1612–1679), a great humanist, jurisconsult, and essentially a Professor of Law and author of many essays on ancient law, including that which is the subject of our translation.

T

Strauch’s De metropoli Beryto, the arduous study of the Justinian Code presented at the Salana University, is a true wellspring, storing more than three hundred works of various authors from the city’s Greek-Latin antiquity until the time of the author. Nevertheless, it imposes enormous challenges. In addition to the discrepancies between headings and internal sections that suggest possible omissions by the author if not editorial mistakes, one of the main difficulties in translating it was treating the extensive collection of bibliographic references. In fact, the text imposed a daunting challenge as it is significantly rich in and often overloaded with titles that are difficult to access, a scientific vocabulary that is very often hard to decipher, as well as stylistic particularities relating to the rhetoric of the century. Under these circumstances, our method sought

141


to adapt to more than one requirement, attempting to convey the general meaning in a clear and scientifically permissible way as well as respect the legal terminology of a scholarly text written by a jurisconsult. In response to the first requirement, certain whims, such as the author’s visible tendency to compile knowledge, hindered the understanding of the text. As for the second, it entails the need to verify the exact meaning of certain technical expressions, such as “jus Italicum”, “jus gentium”, “adscriptitius”, etc... The Greek expressions also require being handled with a degree of specialization. We consider it indispensable to thank Mrs. Lætitia DEMARAIS, organizer of the Ancient Greece Seminar at the Saint Joseph University in Beirut, who helped us understand and contextualize all Greecisms. We particularly want to highlight this modest attempt, which inaugurates a series of translated texts whose theme is the ancient times of Berytus. We hope that De metropoli Beryto sheds light on a moment of glory that is worth reviving the story of a beloved city. Associated with the prestigious names of Ulpian and Dorothy, Berytus was a reference in the history of law. Nevertheless, the text also allows an anthropological breakthrough in the daily life of the Berytians: the reader will find a certain source for rejoicing in this very informative evocation of dates of Nicholas, purple pharmacies, a miracle by the modest figure of Jesus, just like in the rich onomastic testimony in Strauch’s erudition.

Notes on this edition: 1. We chose to present all the references that Strauch includes in his dissertation in the form of footnotes, by trying to expand a few abbreviations. 2. The numbers in square brackets in the French text correspond to those in the Latin pagination. They facilitate parallel reading. 3. Latin entries sometimes contain numbering irregularities. We kept them for the sake of fidelity.

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ABOUT THE AUTHOR

JOHANN STRAUCH (1612 – 1679)

o know more about the life of Johann Strauch, we resorted to Michaud’s Universal Biography (La Biographie Universelle de Michaud 1), our only reliable source. According to this biography, Strauch was born in Colditz, Meissen. He studied at Zeitz High School then pursued his education at the University of Jena and Leipzig University. He became Professor of Rhetoric and History in the latter after obtaining a Master of Arts degree in 1638. He had earned a doctorate in law in 1631 and became Professor at the University of Jena, appointed by his friend Struve. After that, he became Consistory President then Chancellor. In 1676, he joined the University of Giessen as Professor of Law and ViceChancellor before passing away on December 11, 1679.

T

Johann Strauch, a prodigious author, wrote many dissertations and articles that were compiled into collections. However, the brief record suggested by the Universal Biography and reproduced below does not contain any information about the book “On Berytus” (De Beryto), of which the 1662 edition is the subject of this book. Investigations allowed us to discover that De Beryto was republished in one of the collections titled, “The Life of Ancient Jurisconsults” (Vitae aliquot veterum 1

“The Ancient and Modern Universal Biography, History of the Public and Private Life of All Men in Alphabetical Order”, Leiden, 1983 Reproduction, Vol. 40, p. 314 –315.

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jurisconsultorum) or in biographies of some ancient jurisconsults, and mentioned in the following collections: – “Historical and Juridical Book of Law in One Volume” (L’Opuscula juridical, historica, philological rariora XXV in unum volume collecta), published in Frankfurt in 1727 and in Halle in 1729, combining 25 texts by Strauch, as the title suggests. – “Dissertations on the Private Theoretical and Practical Code of Justinian” (Dissertationes ad universum jus Justinianeum privatum, theoricopraticæ), a collection of 29 dissertations published in Jena in 1659 then reprinted in 1668, 1674, and 1682. – “Dissertations Conforming to Canon Law” (Dissertationes canonicarum solemnium trias), published in Jena in 1975. – “The Life of Ancient Jurisconsults” (Vitae aliquot veterum jurisconsultorum; conquisivit, recensuit, indice instruxit), published in Jena in 1723, containing 15 articles. – “Lexicon of Special Laws” (Lexicon particularum juris), published in Jena in 1971 then reprinted in 1684 and 1719.

144


[3] C H A P T E R

1

ON

THE

CITY

OF

B E RY T U S .

O ver v ie w.

1. In the School of Berytus, not yet publicly discussed. 2 and 3. Explanation of the city’s name and origin. Saturn, its founder. Children sacrificed to Saturn, who is Moloch, the god of the Ammonites. Baal-Berith. 5. “Beer” or “well” for the Phoenicians. “Berut” or “force” by apocope. 6. The city is alternatively called Beroe, distinct from the Syrian Beroea or Berea, which is Aleppo today. 7 and 8. Phoenician regions. Berytus, a pleasant and fertile city. 9 and 10. The dates of Nicholas, hence the name “St. Nicholas bread”. 11. Berytus excelled in working with wool. 12. Dyeing workshops and weaving workshops. 13. Linen workshops. 14. Weaving workshops. The Tyrian purple. 15. Berytus: a center of trade. The old inscription. 16. The example of Book 28 of Scaevola’s Digest. 17. The entertainment of the Phoenicians. Circuses. 18. The art of mime, pantomime, and histrionics 19. Paris, the pantomime.

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20. If Domitia is rightly called “daughter of Nero”. 21 and 22. Players of the flute, athletes. Fabian von Auerswald’s “Ringer kunst”. 23. The crowned athletes benefited from an exemption of guardianship. 24. The inhabitants of Catabole, tightrope walkers, equilibrists. 25 and 26. Academies must get fair recreation. 27 and 28. The theater of Berytus built by King Agrippa. 29. Titus performs spectacles in Berytus.

146


On the Cityy of Berytus. [5]

LTHOUGH most aspects of Roman law have been explored for some time by its scholarly interpreters, I have not found anyone who has studied this School of Law of Berytus in a thorough and extensive way.

A

2. The city was given the name Berytus, which must be pronounced, as Hermolaus of Byzantium once pointed out, by extending the penultimate syllable in “Βηρυτός”, when he said, “Berytus possesses a long upsilon, as in the words Cocytūs, Gorytūs, and Cordytūs.” However, I cannot fail to mention, even if this might seem of little importance, that I still do not know which Berytus is referred to among the academic chairs. This must certainly be easier to forgive when spoken by a stranger, provided that the natives of Latium itself, such as the slaves and millers, as well as the abbots and others, quit straining the meaning of words, in which the long syllable is unjustly shortened. 3. Moreover, Stephanus of Byzantium or even his abbreviator Hermolaus refer to Saturn as the originator of this city. Stephen says, “the building of Saturn”. It is thus evident that the Phoenicians – Berytus is in fact a city of Phoenicia – have worshiped Saturn as a deity, or in other words, the Sun, as Servius states1. The Phoenicians then called Saturn 1

Commentary on Vergil’s Aeneid (Vergilii Æneidos commentaries), I.

147


“Baal”, “Bal”, and “Bel”, according to the testimony that Damascius made in the Life of Isidore in Photius, where Phoenicians and Syrians call Cronos “El”, “Bel”, and “Bolathè”. Servius indicates [6] that the Baal is actually the sun, when talking about the Phoenician Bel: “Everybody in these regions honors the Sun, which is called “El” in their language,” he says. To this Saturn, in other words to the Sun, Phoenicians sacrificed children during the great disasters of war, plague, heatwave, and similar public disasters, as Porphyry1 and Silius2 recount: The peoples founded by the foreign Didon had the habit of begging the forgiveness of the gods by bloodshed and, shameful to say, burning newborns on altars. Speaking of Carthaginians, who were Phoenician colonists from Tyre, Diodorus of Sicily3 narrates that after they had suffered a major defeat before Agathocles, they abandoned the gods of the Tyrians. They suspected that they had sent this curse because they were angry with them. Therefore, they gave their prayers to Saturn. They still feared that he would turn against them, because, as they had formerly sacrificed their most remarkable children to this god. Later, they sacrificed other children whom they bought and fed secretly. 4. This same Saturn was called “Moloch” in Coele-Syria by the Ammonites, in whose honor they used to burn their children, as stated in the divine records. The author of the Book of Judges mentions4 Bel or Baal in the Old Testament, when he speaks of Baal-Berith, the icon of Berytus honored by the Israelites. Other authors, mentioned by Adrichomius in his writings on various subjects, report that the city was founded by Gergeseus, the fifth son of Canaan, and that it was formerly called “Geris”, as William of Tyre also believes5. 1

On abstinence from animal food (De abstinentia animalium), L. 2.

2

L. IV.

3

De Carthaginensibus, L. 20.

4

Chapters 8 and 9.

5

La guerre sainte, L. XI, ch. 13.

148


5. The name given to Berytus, according to Stephen, is “The Aqueous”. In fact, “Beer” means “well” to the Phoenicians, and the Hebrews share this name with them. However, what Stephen adds in the same place is that Histiaeus believes that this city is so called [7] because in Phoenician, “Beerut” means “force”. Joseph Scaliger1 does not agree and wonders who could have persuaded Stephen to impose this etymology. For his part, Samuel Bochartus2 admits that the name “Berut” can be used by apocope for “Abirut”. He thus argues that the origin of this name was the robust and very fortified Berytus. 6. The city was also named “Beroe”, especially by poets. However, this name is not to be confused by the “Berea” of Syria, which is Aleppo today. As scholars did not adequately distinguish between these two cities, some errors spread, especially by Ortelius, which were noted by Scaliger3. The city is still referred to by its name, “Barut”, undoubtedly slightly modified. Moreover, it is not quite appropriate to speak of “Berua”4, which is mentioned in the Inscriptiones, when dealing with “Beroea”, that of Thrace, Syria, or even Phoenicia. “Berua” is indeed one of the strong Rhaetian cities, whose inhabitants are referred to5 as neighbors of Feltria and Belluno. 7. Berytus is therefore, as I have said, a city of Phoenicia, a region divided into two parts by the authors of the Holy Scriptures. The first is the Galilee of the Gentiles, located between the mouths of the river Cherseus and the Anti-Lebanon mountains, and the second is Syrophoenician, located between Anti-Lebanon mountains and the mountains of Lebanon. This is where Berytus is located, on the sea of Syria, halfway between Byblos and Sidon. Bernard of Breitenbach, a noble German, prior and treasurer of the church of Mainz, who took the road to the Holy Land in 1

Ad Eusebium.

2

De coloniis Phœnicum, L. 2, ch. 12.

3

Ad Eusebium, fol. 130.

4

I, p. 178.

5

8, p. CCCCIX.

149


the fifteenth century, precisely in 1483, accompanied by John, Count of Solms and Lord of Minzenberg, writes that “Barutus”, as it is called today, is five German miles away from Sidon. 8. The old interpreter of the Anonymous Geographer, on which Jacques Godefroy, an unmatched jurisconsult of our time, published a Latin version at his own expense a few years ago [8] , calls this city “the most delightful”. Ammianus reports that it excels in charm, equaling both Tyre and Sidon. Moreover, Nonnus of Panopolis extensively praised Berytus1, which he calls “The root of life, nurse of cities, boast of princes, sea of Hermes, land of Dike (Justice), city of laws, home of celebration, house of Paphia [Aphrodite], hall of the Loves, delectable ground of Bacchus”, etc. Breitenbach boasts the noble and ancient city, which deserves the praise. Indeed, it was renowned especially for the charm of its nature and the clever cheerfulness of its inhabitants. Nature has enriched it in wheat, wine, and oil. Thanks to these natural gifts, Godefroy’s Geographer compares it to Scythopolis, Laodicea, Byblos, Tyre, Caesarea and Neapolis. 9. Breitenbach especially highlights the dates that the Berytians receive from Palestine and Jericho. He says that they are particularly called “Nicholas”. It is also by this name that they are praised by Pliny2. Emperor Augustus gave them this in memory of a man named Nicholas, a Peripatetic Damascene philosopher who used to send dates from time to time to Augustus, who delighted in them, as he writes, in addition to Plutarch3 and Athenaeum4, Photius in his Bibliotheca, Suidas and Hesychius Illustrius Milesius in Nicholas, as well as Isidore in his Liber Glossarum. 10. This name, called by Augustus, passed to the homeland of these dates, namely Palestine, and was received in Modern Hebrew. It 1

Dionysiaca, L. 41.

2

L. 13, ch. 4.

3

Symposiaca, L. 8, ch. 4.

4

L. 14.

150


appears in the Talmud1, where it was forbidden for Jews to sell “Nicholas” to idolaters, according to the testimony of Buxtorsius in his Lexicon, under the name of Niclaf and Niclas. However, in the same “Nicholas”, Buxtorsius called a type of honey cake “the bread of Nicholas”, no less renowned than our marzipan today. This “Nicholas bread” is also referred to by Athenaeus [9] , Suidas, Theophrastus, Serenus Sammonicus, and Palladius when speaking of Egyptian monks in his Historia2. 11. On the other hand, Berytus owed its reputation to the remarkable linen work in which it excelled, to a point that its fabrics and those of neighboring towns were sent out to the whole world, according to the Anonymous Geographer. 12. For that reason, dyeing, linen, and weaving workshops, which were spread across the East, were frequently mentioned in our law. These workshops were dyeing rooms used for coloring fabrics. With regard to dyeing workshops, there exists a constitution by Theodosius and Valentinian, called Ad Apollonium 3 after the Minister of the Treasury, in which the Emperors recommended sending a seventh of the clerk taxes, a sixth of the rights taxes, and a fifth of the public archives taxes to the Phoenician dyeing workshops within a specified period, in order to combat the fraud of selling purple dye created in the popular fairs. 13. The name of the linen workshops was also applied to the weaving workshops of linen clothing4. 14. The “gynæcia” were weaving workshops intended to make clothes for princes. They are mentioned in the Codici Ad legem Juliam 5 and De Vestibus holoveris 6. It is certain, according to the Notice de l’Empire Oriental, that their administrators were at the disposal of the Minister of 1

Mischna, De cultu alieno, ch. 1.

2

Historia, 8.

3

L. final, C. De vestibus holoveris

4

L. 16, C. De murilegulis.

5

Law V.

6

L. I. – The same in L. VI, VIII, and XVIII of C. De murilegulis.

151


the Treasury. In addition, the “baphia” served to make the purple dye for the Emperors. The Tyrian purple became especially praised when the art of weaving came to prominence by making clothes in purple, as mentioned by Strabon1. For his part, the Emperor evokes the Tyrian purple in the paragraph Si quis agens 2. However, it is the Anonymous Geographer praises the city of Lydda, which was called Diospolis, for its true purple, as well as Sidon for inventing molten glass. As Phoenicia was famous for its refineries, it is easy to predict how many foreigners visited it frequently, thanks to commerce. I could demonstrate it by citing the testimony of writers from all nations, but my discussion prevents me from doing so. [10] 15. Only one inscription may bear witness to Berytus, as well as Tyre and Sidon, which were rich in goods. This inscription was given to me by a very respectful friend, the illustrious Reinesius, who is a scholar of Ancient Literature. We read on the buildings of knight Marcellus Muscettola in Naples the following: IMP. CAESARI IEROPOLITANI PERYTENSES QUI PUTEOLIS CONSISTUNT (to the Emperor Caesar from the Berytians of Hierapolis residing in Pozzuoli)

16. I shall not forget to mention – this is in fact related to my profession – that navigation between Berytus and Brentesium or Brindisi was very active. In addition to Dio, Scaevola states this in his Digest 3. We shall not forget the example of the elegant but very difficult paragraph: a man called Callimachus, borrowed money from Stichus, his slave, to cross over from the city of Berytus (in the province of Syria) to Brindisi. In fact, it was Stephen of Byzantium who coined the Greek term “πόλεωυ” or “cities”, while Ptolemy wrote “βρενδέσιον”. “Bryndisium” is engraved 1

L. 16.

2

33, Institutiones de actionibus.

3

Digest, L. 28, see Lege qui Romæ, 122, § I.

152


on the coins, while the poets use “Brenda” or “Brunda”. Benjamin of Tudela says “Barnedis”, which is today Brindisi. It is a city in Calabria, once famous for its port, which Ennius calls “præpes” or “happy”1. Ulpian mentions the passengers who travelled from Cassiope or Durazzo to Brindisi2. However, going back to Callimachus, he had borrowed money and, for this reason, had given his goods as a pledge to Stichus, his creditor, on the condition that Callimachus travels to Brindisi before the Ides of September, or else he would immediately return the money to Eros, the companion of Stichus, who would escort him with the money and the costs of assistance and transportation to Séjus, his master, in Rome. [11] Callimachus had promised Stichus all this, ultimately making a solemn declaration. Afterwards, the boat sank and Callimachus, who had crossed after the Ides with the consent of Eros, wondered if he was still obliged to return the money to Titius, even though his debtor’s money was in danger. However, what made things ambiguous was that Eros, “travelling companion, guarantor of the goods” or “coins carrier”, had agreed to make a delayed voyage. However, the custom was that, once the price of the trip had been borrowed, the creditor would send his slave into the boat heading, for example, from Rome to Solin, as seen in the Nautico Fœnore3, and from Berytus to Brindisi in our law. Once the ship has arrived safely, the slave would demand the money with the interest. This is clear in De Lege Rhodia, which deals with maritime profit, and in which we find4: “The one who lent the money shall send a man of color.” Yet, the reason behind this arrangement was that the slave Eros, while concluding this deal, failed to withdraw the action from the claiming lord the first time and demand it afterward. 17. The goal that I have presented leads me to talk about the entertainment of the Phoenicians, especially that invented or developed by the genius of the Berytians. In fact, it is evident, according to some sources 1

Aulus Gellius, L. 9, ch. 4.

2

L. I, § 12, De exerc. act. navium.

3

L. final, C. De nautico fœnore.

4

Final chapter of De nautico fœnore – Joannis LEUNCLAVIUS, Jure Græcorum Romano, p. 2 et p. 267, nº 21.

153


as well as to Juvenal1, Capitolinus2, and Libanius3, that no nation was more engaged in entertainment than that of the Syrian people. Antioch delighted in all kinds of games, and it was Libanius4 and Zosimus5 who could teach it. In fact, Jean Chrysostome is the only one who says that Antioch demeaned itself by indulging in circus games. The Anonymous Geographer reports that Berytus refused to give in to its rivalry with Antioch over these circus games, which were more famous than can be said, according to the history of Rome. They were known among law students, whom Ulpian calls “agitatores”6. Theodosius and Valentinian7 explain the “agitators” as “circus charioteers”. This knowledge of circuses especially helps to understand the title of the Codex De Spectaculis (Manuscript on the Spectacles). [12] 18. Moreover, the Anonymous Geographer, whom I often cite, writes that Tyre and Berytus were renowned for the art of mimicry as he speaks of Caesarea’s art of pantomime8, which the Romans called “histrionics”.

19. A man named Paris was famous for this game in Rome. The jurisconsult Neratius reports in his parchments that Paris had repeated this game ten times, at the request of Domitia, daughter of Nero, who paid him for his liberty so that he is set free. She demanded that this repetition be performed before a judge, that is by a justified personal action and not without a cause, according to Ulpian9. 20. Here, I will touch upon one issue: Neratius can be blamed for 1

Satire, III.

2

Vero.

3

Oratio pro saltatoribus.

4

Antiochico.

5

Facts on Julian.

6

L. IV, De his qui notantur infamia.

7

L. final, C. De maleficiis et mathematicis.

8

Mentioned in L. XXV, § I, L. XXVII of De operis libertorum and L. XLIII of De actionibus emti.

9

L. III, De condictione causa dati.

154


one fault, which was misled1 by Denis Godefroy, when he calls Domitia “daughter” of Nero, although she was the “paternal aunt” of the latter, according to the testimony of Tacitus2 and Dion Cassius3. However, this is the mistake of Denis and not Nero. Domitia was certainly the daughter of Nero, not the Emperor but his grandfather, and the sister of Gnaeus Domitius Ahenobarbus, the father of Nero the Emperor. 21. Meanwhile, I return to the Phoenician games, which include flute players, whose excellent skills shone forth in Heliopolis: Gaza has provided artistic virtuosos, pankration players, and athletes from Ashkelon. 22. The aim of the athletes didn’t seem to be entertaining the Romans, but rather practicing to show their sense of bravery, as indicated in Uplian4. Their exercise, as reported by Paul the jurisconsult5, included the following challenges: lance combat, javelin throw, running, jumping, wrestling, fist-fighting. He adds that all this was done for the love of heroism. These exercises were mainly five: gymnastics, running, wrestling, jumping, throwing the spear, and fist-fighting with a strap. They were called “pentathlum” in Greek and “quinqueriones” among the Romans who were experts in this field. We can refer to Alciato6, Turnebus7 and Julius Scaliger8 on this subject. Girolamo Mercuriale9 says more [13], stating that the fight, held in memory of the Ancients, was highly commendable among the Germans. To this end, there exists Fabian’s Ringerkunst or The Art of Wrestling (1393), where it is clear in the preface how much this exercise was appreciated in Court, in the time of Ernst, the Elector of Saxony. 23. As for the athletes who won the sacred battles in Rome, they 1

L. III.

2

L. XIII.

3

Rebus Neronis.

4

L. IV, De his qui notantur infamia.

5

L. 2, § I, De aleatorum.

6

L. 10, C. De athletis.

7

Adversaria, L. 27, ch. 8.

8

Poetices, I, 22.

9

De arte gymnastica.

155


were exempted from guardianship1. If they had been fighting throughout their lives and were crowned with laurels three or more times in the sacred battles, they would be exempted from civil duties2. 24. Finally, the Geographer in Godefroy says that Catabole, a city in Phoenicia, had provided some remarkable tightrope walkers, who, standing on a tensioned rope like birds, were carried in the air with one foot suspended. These might include the “walkers on a wire”, who were carried in the air like tragedians, as well as those “flying in the air”, about which Juvenal said: The hungry little Greek will go to heaven if you order him. Finally, there are the equilibrists, meaning those who fly in the air, as Aelius Stilo calls them in his book Festus. 25. Enough has already been said about the games, which immersed the Academy of Berytus in pleasure. Indeed, the ancients did not consider that the students deserved to be almost locked up in prisons or detained like slaves in workshops, because doing so produces men who are characterless and unreasonable rather than polite and educated. 26. That is why the wise men, who encouraged princes to found academies or who declared by written notice that these academies should be well-maintained, were unanimous in recommending that the academies must include physical exercises and other recreational activities that are certainly irreprehensible. [14] 27. Later, in the time of Emperor Claudius, King Agrippa honored Berytus with remarkable ornaments: a beautiful high-priced theater built in the city, as well as an equally magnificent amphitheater with thermal baths and porticoes. The construction of these monuments was elaborately celebrated, accompanied by theatrical shows, various musical competitions, and other types of entertainment. Moreover, in order to flaunt their magnificence, several gladiators entered the amphitheater in pairs. 1

Ulpian, De excusationibus tutelarum.

2

L. 10, C. De athletis.

156


28. Then, wanting to entertain the spectators, Agrippa formed troops of fighters, whom he chose from the convicted criminals, and grouped them in two cohorts of 700 men each. His intention was to turn the punishment of the criminals, who were fighting in a depiction of a war, into a peaceful entertainment, as Josephus’s eloquent description says1. In Book 20, he narrates how Agrippa had embellished the theater, which was built at a great cost, with annual shows, after having allocated a huge financial fund for this purpose. He also distributed wheat and oil to each inhabitant of Berytus, decorated the whole city with statues and relief sculptures that were created according to old models by famous craftsmen, and continued to move ornaments into this city throughout his entire reign. 29. In addition, under the rule of Vespasian, after the destruction of Jerusalem, Titus Caesar came to Berytus, where he stayed for a long time and celebrated his father’s birthday with huge and magnificent spectacles that were unprecedented anywhere else: many Jewish captives were thrown to wild animals or taken to battle to fight the gladiators, according to the testimony of Josephus2. There is no doubt that our adorned Berytus was becoming more famous by the day, to the point where the Emperors Theodosius and Valentinian, for many relevant reasons that they declared themselves, honored the city with the name and dignity of a “metropolis” since it had already been crowned earlier with its own qualities, according to the two Emperors3.

1

Antiquitates Judaicarum, L.19.

2

De bello Judaico, L. 7, ch. 20.

3

C. De metropoli Beryto.

157



[15] C H A P T E R

II

ON

THE AND

C O L O N Y O F B E RY T U S T H E I TA L I C L AW . O ver v ie w.

1. Berytus, a colony that has been granted the Italic law. 2. Colonists cultivating a rural property in a colony. The colonists. 3. The colony: the origin. 4. The colony required senatus consultum or popular bills. The agrarian law. 5 And 6. Persons subject to the Roman Empire, under various conditions. The right of citizenship, right of Latinity, Italic law, etc. 7. These rights and those which concerned the places. As a result, those that were granted to foreigners as privileges. 8. When Berytus became a colony. Military colonies. 9. When Berytus was granted Italic law. 10. Some coins of the colony of Berytus. 11. Agrippine Colony, also called Claudia. The old inscription. 12. The last book of De Censibus. 13. Different types of colonists. 14. The “adscriptitii”, or colonists adscript to lists. 15. Adscript colonists, their origin and name, “adscript of the soil”. 16. On the free, the slaves, or the intermediate slaves.

159


17. There are some slaves whose category is not different. 18. Theophilus is to blame. 19. We admit that they are slaves. 20. Some freemen among the colonists. 21. Freemen in the Helot serfs, Lacedaemonians and other Hellenized people. 22. Inhabitants of Thrace. Explanation of Codex De Colonis Thracensibus. 23. Slaves of the first Germanic peoples. 24. “Lassi”, “Lati” or “Liti” Saxons. 25. The testimony of Glossae Saxonicæ. 26. The dead hand of the Gauls.

160


On the Colony of Berytus y and the Italic Law. [16]

ome, Queen of Nations, gave a great deal of importance to the glory of Berytus, while the latter assumed its status as a colony and the imposition of Italic law. In fact, Ulpian1 states that Berytus was not only a colony favored by the blessings of Augustus, but it also enjoyed the Italic law. This is what Gajus2 and Paul3 assert. The latter says that only Laodicea in Syria and Berytus in Phoenicia were entitled to the Italic law. We must also look at the colonial law.

R

2. Colonists are understood to be those who cultivate a field, whether their own or that of a third party. Moreover, those who are tenants of a rural area4 are more specifically called “colonists” in the law. They are thus distinct from the tenants who live in rented houses. The colony is the rustic area, owned by the colonist in this manner. There are also other types of colonists, recently brought together by Justus Hahn5. We must include in this category without hesitation the colonists who are called among the Greeks “άποιχοι” or “colonists”, meaning those who leave their homeland in search of new lands, and whose new city is then called a 1

De censibus, L. I.

2

L. 6, ad Legem Juliam, & Papiam.

3

De censibus, L. 2.

4

L. 37, De adquirenda vel possessione.

5

Tractatus de jure colonario.

161


“colony” or “αποιχία”. One could thus list as many colonies as the number of times nations migrated to other grounds, seeking to settle in new pieces of land. We will however continue within the Roman Republic, where the settlements were vast towns in the Roman city, as Aulus Gellius indicates. Denis links the beginning of this organization to Romulus, who fortified the areas won in wars with colonists rather than military detachments1. 4. To lead a colony, it was always necessary to proceed by issuing a senatus consultum or a popular bill called the “agrarian law”. Sigonius explains most of this system of law in his De Antiquo Jure Italiæ2. [17] After this law has been approved, or the senatus consultum carried out, the commissioners appointed to lead the colonies took colonists under the standard in the colony. Cicero says in his In Rullum: “This standard of the colony of Campania, highly fearsome in this Empire, was then brought to Capua by the Decemvirate.” The ensign can be seen on antique coins. 5. Our Berytus was a colony under the Italic law, as we have seen. Even those who give only a cursory glance at Roman history and antiquity cannot ignore what or how much could be received by virtue of the Italic law. Law students, as well as Roman citizens, foreigners, deportees, taxpayers of properties, dependents on the Italic law, and all those resembling them, could not overlook the fact that they are related to the School of Roman Law and cannot properly understand this law without studying those. I shall now say a few words about this. 6. Those who were subject to the power and authority of the Roman people undoubtedly benefited from various provisions. Some possessed the right of Roman citizenship, others the Italic law, while others enjoyed the law of Latium or the right of the provinces. Following the citizens, those who obtained the law of Latium was certainly in an excellent condition. Just as the Roman city were more distinguished by virtue of this right, the Latinity acquired from the Italic law and the Italic condition were more fair and convenient than the prevailing condition in the provinces. Emperor 1

Juste Lipse, De magnitudine Romana, I, ch. 6.

2

L. 2, ch. 2.

162


Claudius explains this difference in one of his speeches mentioned by Tacitus, where he says that the Plebeian judges came after the patricians, the Latins after the plebeians, the judges of other nations of Italy after the Latins, and those of the foreigners after the Italic peoples. 7. It would take a long time to report the prerogatives that enhanced the condition of each person. Sigonius already discussed this point with care. Basically, those who have the law of Latinity, but not that of liberty, nor that of family, cults, marriage, authority of the country, legitimate authority, wills, or guardianship, assumed the same rights possessed by Roman citizens, unless they were citizens of Fondi. On the nations living in Fondi, you can refer to, besides Sigonius, Ismaël Bullialdus1. Concerning other matters, such as the census and taxation, those who had the right [18] of Latinity were entitled to the rights of Roman citizens. They did their military service among the relief troops rather than in the legion, and they did not vote in Rome, except when it was a matter of passing laws if the judges approved. Those who had paid the aediles and quaestors at home could behave in Rome just like Roman citizens. In other cases, the Italic law almost matched Latinity, except in suffrage, in which the Italics did not take any part, neither did they have access to the city. Cujas2, I believe, challenges Turnebus in the idea that the provincial colonies with the Italic law benefited from the exemption of taxes under the Italic law itself or by a special concession. However, he agrees that they were granted the exemption on an ad hoc basis. The first colony of Caesarea, the Flavian dynasty, led by Vespasian, is exempt from all taxes as documented by Pliny3. In fact, it was Vespasian who made the remission of the tribute. However, it was not for this reason that the land tax seemed to be cancelled. Titus explained it as an exemption from jus soli, or law of the soil. Nevertheless, this is not why the colony of Caesarea obtained 1

Tractatus de Fundis populis.

2

Opera, 10, 35.

3

Ch. 13 and the Novella 103. – Same in De censibus.

163


the Italic law. For his part, Pliny1 distinguishes between exempt citizens or colonies and those who have the Italic law. To express my impression, Cujas admits that colonies who do not have the Italic law became one day exempt by virtue of a special law. However, he does not agree that colonies who have possessed the Italic law were not exempted by virtue of this very law, and he had assumed this himself. On the contrary, one would conclude from his last book of De Censibus2 that the exemption from taxes was related to the Italian law, because after Vespasian had established colonists in Caesarea, without having added that they had the Italic law, and after he had exempted them from the tribute, the divine Pius explained that the land was exempted. This interpretation would have been false anyway unless the Italic law included the exemption. Pius mainly comments on the verb used by the jurisconsult. If Titus had wanted to grant the inhabitants of Caesarea, on his own initiative, something more than the favor of Vespasian, he would have been the spokesman for the enforcement of this law. [19] 8. Moreover, these laws were originally applied locally since the places which were outside Italy could not obtain the Italic law. However, the natives of Italy enjoyed the Italic law, and the Latins enjoyed the law of Latium. In fact, as after the Julian Law, during the Italic War, in the year 662 of the founding of the City, all of Italy, presumably made up of three parts, was admitted in the law of the Roman city and started to distribute what seemed to be rewards and honors to foreign nations. As a result, the law of the City was granted to some for their loyalty to the Roman Republic, the law of Latium to some others, and the Italic law to others.

9. Thus, as Berytus gained the favors of Augustus, it was made a “Colony of the Romans,” as Josephus calls it in “The Jewish War” (De Bello Judaico)3. It obtained the Italic law in the 30th year of Augustus’s reign, as noted by Eusebius. Moreover, it received the law of colony, 1

L. 3, ch. 3 and 21.

2

§ 7.

3

L. 7.

164


after Marcus Agrippa had brought to Berytus, by the order of Augustus, colonists whom he chose from the ancients, according to the testimony of Strabo1. This type of colony included military settlements – referred to by Sigonius2 – since the combatants, who were tired of the long length of the battles, sometimes received a certain reward in return for the dangers and suffering they went through. 10. It seems that the Italic right was granted to Berytus, according to Marcus Appuleius and P. Silius Nerva Cossinius, when Augustus set out for Syria, imposing on the Tyrians and Sidonians the punishment for crime, as mentioned by Dio3, hence the name “colony of Augustus”, by which Hadrian honored Berytus in one of his speeches, as evidenced by Ulpian4. Cujas5 was the first to note that this speech is, according to Aulu-Gelle6 as far as I know, the one that Hadrian delivered upon the inhabitants of Italica. In this speech, he discusses the law of municipal cities and colonies: see Panciroli7, who recognizes the colony of the “happy Julia”, as seen on a coin of Goltzius and mentioned by Pliny8. 11. We can still see today the coins of Emperor Augustus, which Goltzius preserved himself and on which we can see the duumvir holding the handle of a plow [20] , girded like a Sabine, covering his head with a part of his toga and rolling the other part up, with a bull and a cow interposed on his right. He turns all the clods inwards and indicates, by a traced furrow, the places of the walls and an inscription: COLONIA JULIA BERYTENS. It was by this expression that the colonies of the Italic law were designated, as we clearly see in Varro9. A coin of Antoninus the 1

L. 16.

2

De antiquo jure Italico, L. 3, ch. 4.

3

L. 54.

4

De censibus, L. I, § I.

5

Opera, L. 10, 35.

6

L. 16, ch. 18.

7

L. 2, Varia lectio, ch. 152. – Wolfgang Lazius, De republica Romana, Livre 12.

8

L. 5, ch. 20.

9

Lingua Latina, L. IV.

165


British is found saying: COL. JUL. AUG. FEL. BER. There is also an old inscription that reads: COL. JULIA AUGUSTA BERYTUS. However, the differences in citizens, Latins and Italics, were completely suppressed since the citizens were all settled in the Roman world. This was done by Emperor Antoninus, as affirmed by Ulpian1. Aurelius Victor explains what Antoninus Pius says, but Chrysostom lays the blame in his actions on Hadrian, and Cujas prefers to attribute it to the divine Caracalla and Mark. Among the excerpts of Constantine Porphyrogenitus, however, are those which Nicolaus Peirescius gave to Henry Valesius to be translated. It turns out today that Marcus Aurelius Antoninus Caracalla, son of Severus, was the author of this favor. Consequently, there is no doubt2 that it is about Antoninus Caracalla and not Antoninus Pius, and that the similarity of names has confused Aurelius Victor3. 12. Moreover, Aurelius Victor gives an example of what we have said about the military colonies: in Germany, the Colony of Agrippina of the ancient Romans, as he thinks, is on the bank of the Rhine. It was indeed the stronghold of the Ubian people, where Agrippina ordered to bring the veterans and the colony, whose name is inspired by that of Agrippina, according to Tacitus4. It was also nicknamed “Claudia”, as we see on the stone shown by Lipsius: M. MARIO M. F. STEL. TITIO. RUFINO. COS. LEG. LEG. I. MINER. P. F.

[21] CUR. COL. CLAUD. AUG. AGRIPPINENSIUM PROCOS. PROV. SICILIÆ CUR. AMITERNOR. PRÆF. 1

De statu hominum, L. 17.

2

Ibidem.

3

Christopher, Epistulæ ad Rupertum and Ad Pomponium, p. 17.

4

L. 22.

166


TR. PL. Q. PROV. MACEDON. SEVIR. TURMAR. EQ. ROMANOR. TRIB. LATICL. LEG. I. ADIU. P.P. IIII. VIRO. STLITIBUS. JUDIC.

13. Concerning this colony, Paul the jurisconsult1 reports that it was governed by the Italic law: “In Germania Inferior,” he says, “the inhabitants of Agrippina had the Italic law.” A question often arises as to whether the colony paid the land tax or the colonists themselves. In this respect, the controversy concerns the Syrians and the Jews since, according to Josephus, the conflict over the city of Caesarea took place before Nero. The Jews argued that it was founded by Herod and that the Jews were brought by him, which is why the city is Jewish. The Syrians, on the other hand, admitted that the city was founded by Herod, but they said that he founded it in Syria then pushed it farther away from where he wanted to found it. As it was previously called “Straton’s Tower” and inhabited by the Syrians, he called it “Caesarea”, changing only its name and not its colonists. He did not build it with the intention of attributing it to the Jews. In fact, he installed temples in the city and images inside these temples so that the Jews could not tolerate them. It was for these reasons that Nero declared that the city belonged to the Syrians. This is also why the Salamis Island was awarded to the Athenians. Since a conflict over the island arose between the people of Athens and those of Megara, and Solon spoke in favor of Athens – while Hereas did in favor of Megara – and since the inhabitants followed the rite of Athens, not of Megara, in the burial of their dead, having the tombs turned towards the East with last names engraved on them, he declared that it was, by law, the island of the Athenians. It is stated that the same was also decided for Mona or Monia Island. Since it stretched between Northern Hibernia and the region of Brittany, it was impossible to decide on which lands [22] it was to fall. However, as Hibernia did not contain venomous animals but venomous fish which could be dangerous, the island was given to Brittany2. Could 1

De censibus, L. final.

2

Camden, Britannia, De insula Mona.

167


one also suspect that it had was given the right of citizenship by a mission to the colony? This seems to fall under the law of the colony, since if the island had been considered a colony by Roman law, the citizens would not have received the right of citizenship. If, on the other hand, it had become a colony according to the law of Latium, the civil rights of the colonists who were sent to Rome would have been moderately diminished. Thus, Boethius testifies in his treatise Topicorum that citizens led to the Latin colonies suffered a moderate reduction in civil rights and that they lost the right of citizenship. Later, in order for the Roman citizen who had been brought into a colony governed by Roman law to maintain the right of citizenship, he was not granted the entire or full right, but the socalled “private right”, such as the right to freedom, marriage, paternal authority, legitimate power, heredity, emancipation, contract of sale, use of property, guardianship, wills and other similar cases. In addition, when others gave their names in this colony, they would certainly lose their right of citizenship and could not assume their status as Roman citizens. In this regard, Titus Livy says1 [23] : “The new law this year was put to the test by the inhabitants of Ferentium, so that the Latins who were put in their names for the Roman colony are considered Roman citizens. The Senate ruled that the colonists who had registered in Pozzuoli, Salerno and Buxentum, given their names, and, for this reason, applied to become Roman citizens, are not Roman citizens.” Finally, Grotius explains that the new people obtain their right by a mission to the colony2. We believe that it should not be understood as simply a right of the People, but we must generally consider under what auspices, with what intention, by virtue of which law, and in which places these citizens were emancipated. However, when in doubt, since it is a question of the right of the People, and it is not clear what the intention of the senders was and in which places the mission, which does not obey the city from which the colony emerges, was conducted, I would easily admit that the people become free according to its own law. I would thus understand what King Tullius says 1

L. 34.

2

De iure belli ac pacis (On the Laws of War and Peace), L. 2, ch. 9, § 7–8.

168


in Denis: “That the metropolises give orders in all the colonies, almost by the law of nature, we think that this is neither true nor fair.” 14. Moreover, we find in our law colonists of a different kind, such as the inhabitants of Illyria, Thrace, and Palestine1, who must be mentioned again later for matters have never been settled by the scholars. It must be noted then that they are called “colonists” by the Romans because they cultivate their field, or that of another person, with their hands, the hands of their family members, or with the help of slaves or mercenaries. Admittedly, these activities involved the serfs, not only those detained in “ergastula”, such as those who plowed the land while chained up and those who had been deported to the fields to serve a sentence. They are mentioned in the Lex ex facto2, but these were not accepted as colonists. 15. Until then there was another category: freed slaves who owned rural businesses or domestic staff, and those who were destined to work in the fields. These are called “adscriptitii” or “slaves fixed to the soil” – you can say “colonists” – and “censiti”, meaning “slaves of the census”. The “adscriptitii” are called in Greek “Έναπόγραφοι”. The Glossæ Veterum say “έναπόγραφος” or “adscriptitius”. This is also the case in the Basilicas3 that say “γεωργος” or “farmer”, whereas Clement of Alexandria4 says “γεωργοί” as opposed to “τοίς κτήτοροιν” or “owners”. Thus, the Basilic Law calls the colonist “peasant” everywhere. Appian noted in “The Civil Wars” (De Bello civili5) that the rich have cultivated vast areas through peasants and shepherds hired for a certain price, and not areas founded on uncultivated and occupied fields, for fear that if men were free, they would convert from agriculture to the army. This ensured that the fields were filled with freedmen. 16. Among these, there were the “indigenous people” or “native inhabitants” of these fields, who are the natives of the countryside where they were enslaved. If, on the contrary, they were appointed by the boss 1

L. XI, Codex.

2

35, § 3, De heredibus institutis.

3

L. 55, tit. 11. L. 48, tit. 25 and svt. L. 35, tit. I.

4

Pædagogus, L. 2, ch. I.

5

L. 2.

169


to a field, they were called “adscriptitii” and “censiti”, because they were connected to the tax census. In fact, not only were slaves of all categories subject to taxation on the basis of nationality, age, duties and specific occupations1 [24] , but also the colonists appointed to cultivate the land of others who were connected to the tax census and thus were distinct from freedmen hired for a salary to cultivate the countryside. That is why we agree with Désiré Hérauld, that they are called “adscriptitii”, not because they were previously taken to a land, such as their own colony, even though the majority thinks so, but because they were subject to taxation2. Naturally, a tribute was imposed on properties, on the life of the freedmen or colonists subject to the taxation, or on that of the slaves attached to the land. It was indicated according to their number in such a way that they could form one single head instead of one head each, which is almost civil and tributary, for a greater number. Hence the name “capitatio” or “tax per capita” (head tax), which the bosses themselves collected through the slaves and carried to the tax authorities. 17. On the other hand, a question arose in the Institutes of Justinian on the conditions and status of the “adscriptitii”, since the middle-ranking men were divided into freemen and slaves: to which category should the “adscriptii” belong? Should they have no access to either one, or should they maintain a middle-power status? We start with those related to slaves. Because they were in fact slaves by their status, as we have said, before registering for taxation and being allocated to a field, and they did not aspire to freedom after being dedicated to the countryside and to the founded colony – for this is not stated anywhere in law – they remained slaves anyway, even though they enjoyed the right of liberty in certain cases. Indeed, a slave’s condition was considered free. Even if he was a slave in reality, he was subject, for some reason, to the law of the free. 1

L. forma., 4, § 5, De censitis

2

L. Colonos, 19, C. De agricolis et censitis. – Rubr. & L. 2, C. In quibus causis coloni censiti domini. – L. Probari, 3, C. De apparitoribus magistrorum militum et privilegiis eorum. – L. 10, C. De re militari. – L. 22, C. De agricolis et censitis et colonis.

170


18. However, this shadow of freedom did not constitute a different category of slaves nor did it make of them anything similar, for fear that the specific difference in the condition of slaves, which Justinian refuses to allow, would be granted as a privilege to the free. Here, we depart from our colleague and father-in-law [25] of pious memory, Mr. Ungepaverus, jurisconsult of the Academy of Salana, who is very venerable in both age and authority, and who, in his Exercitationes juridicæ1, by comparing conflicting laws, distinguished the servitude admitted into a category from that admitted into a genre. 19. For his part, Theophilos was misled but in a completely different part, because he denied that the “more or the less” was given in servitude – Cujas is entirely respectful in this regard – while we see that the right was “more or less” given especially in servitude. However, the specific difference was not made in servitude, because the “more or less” does not change the category, as is easily found among philosophers. 20. This does not really prevent us from hesitating2, as Justinian also seeks to find out what difference we can make between slaves and “adscriptitii”: Justinian doesn’t understand any of them, adding the reason that both would depend on the power of the boss, who can free the slave with his savings and expel the “adscriptitius” with his land from his property. However, Arcadius and Honorius say3 that this difference “hardly exists, that the two seem doomed to a certain servitude”. We also read by others “... that they seem to be maintained by a certain servitude.” In fact, they could be sold by the boss but with their land4, which is why they were registered as immovable property5. 1

2, Question I.

2

L. Ne diutius, 21, C. De agricolis et censitis.

3

L. 2, C. In quibus causis coloni censiti domini.

4

L. 7, C. De agricolis et censitis - L. 112, De lege.

5

L. 2, De diversis temporibus præscriptionum. – L. Hac edictali, 6, § I. – L. Iubemus, C. De secundis nuptiis. – 14, C. De sanctis Ecclesiae.

171


21. In addition to these, there were also some freemen. However, because they took jobs as mercenaries for the lord of the colony for thirty years, they remained free, but neither they nor their descendants could leave the land1. Nevertheless, they were obliged to break a chosen law2. It is said that they were included in the colonial condition3. 22. Thus, Hérauld rightly compares4 them to the Helot serfs [26] among the Lacedaemonians. The “Έιλωτες” were actually between the freemen and the slaves, adjudged to the plowed fields, distributed by families, and controlled by their patrons for a certain tribute5. This is also the case for the Aphamiotes among the Cretans6, the inhabitants of Claros, the Chrysonetes among the Heracleots, the Mariandynians, people of the Thracian Bosphorus7, also described as “tributaries”, and the Penestae among the Thessalians8. 23. Later, certain provinces were granted from time to time, because of their merits and once they were freed from the head tax, the privilege of imposing the “jugatio”. This is what Theodosius and Arcadius granted to Thrace district9. There, to thank the landlords, it was decided that the freedmen and colonists maintain the “jugatio” instead of the “capitatio”. However, this was not done to make them free, as Cujas wants, but because 1

L. Cum satis, 22, C. De agricolis et censitis et colonis.

2

L. 18, C. De agricolis et censitis.

3

L. Cum satis, 23, C. De agricolis et censitis et colonis.

4

Rerum quotidianarum, ch. 8, §. 18.

5

Plutarque, Lycurgus. Jules Pollux, Onomasticon, L. 3, ch. 8.

6

Helychius, Les Aphamiôtes et les Périèques.

7

Athénée, L. 6.

8

Athénée, L. 6, 263. – Pollux, Ibidem. – Casaubon, Athanasius, L. 6, ch. 8. – Aristote, 2, Politica, 5 et 9. – Pausanias, Laconia. – Diodore de Sicile, L. 11. – Strabon, 6 et 8. – Suidas, Πενέςτι.

9

Mentioned in C. De colonis Thracensibus.

172


until then taxes were paid by property not by number of heads. They certainly seemed to be free by this condition, as the slaves of the emperors of the very land of which they were natives say. The stain of servitude, which was inherent in the tribute, was thus washed, to the point that they could almost be considered free. However, this did not put an end to their servitude, and they were not able to go where they wanted or change their place of residence. It is their owner who enjoyed this right as well as the care of a patron and the power of a lord. Thus, they behaved like Roman slaves, adjudged to a certain colony they had to cultivate, and were therefore called “colonists”. 24. However, for certain Germanic elderly, the condition of any servitude was identical to that of these colonists. Tacitus1 writes, “The serfs did not fulfill duties distributed by families according to our practice. Each had his seat and monitored his penates. The lord imposes on them, as on a settler, a measure of wheat, cattle, or clothing, and the serf obeys.” [27] 25. What applies to the Germanic peoples generally applies to our Saxons in particular, as stated in the fourth book of Nithard, a French historian. The whole nation of the Saxons was divided into three categories. Among them are the Edelings, the Frilings, and those who call themselves in their language “Lassi”. These are called in Latin “noble”, “free” and “slaves”. The Lassi were serfs, and their name derives from “lassen” or “laten”, which means “to leave”. Kilianus explains the Belgian name of “Laet” as follows: “The ‘latus’ or led colonist and the ‘latinus’ or freed Latin,” he says, “derive from ‘Laten’ according to the jurisconsults because they had been recently abandoned away from their region by the old Saxons, owners of these places, so that they cultivate the land as being that of a tributary or a lessee of services, or because they would be freed or rewarded with freedom.” These are the words of Kilian.

26. The gloss Saxonicum Speculum perfectly agrees on the etymon “Landr”2, but that of the Weichbild 3 specifies that the rare term “‘Lassen” 1

De moribus Germanis, ch. 24.

2

L. 2, article 59.

3

Article 50.

173


refers to those who, of our ancient ancestors, were settled and distributed by the lords Düringer”, as implied by “Landr”1. However, a little later, Weichbild acknowledged in the same gloss and the same place that “these ‘Lassen’ were distinct and had settled in the land which was given to them as a blessing in various ways.” Those were called “Lidi” or “Liti”. Lindebrogius admits in his glossary2 that they were so called after “Lnden” or “leiden”. Wendelin explains, in his Salic Glossary, that the “Lidi” are “those who are tolerated by the victors, just like the Gabonites among the Israelites.” 27. We can compare the Lassi to those who are called among the Gauls “dead hands”, because they would certainly have the hand, that is, the power and the administration, dead and inefficient, as affirmed by Herald3. This is not accepted. Who is in fact this hand that should be considered as stronger and more effective and should be diligent at work and in administration? That is why they seem to be more properly so called by virtue of some ancient law of lords over slaves, by which they demanded the highest price from the families of the deceased. If they did not demand anything of the sort [28] , the hand of the deceased was offered ripped off. It is the Bishop of Liège who introduced this law to Alberus, as can be seen in the Belgian Chronicle and the Appendix ad Marianum 4. This was evidence of a bygone servitude5.

1

L. 3, article 42.

2

Antiquitates Pontani, De origine Francorum, L. 6, ch. 15.

3

Rerum quotidianarum, ch. 10, § 13. – Rerum judicatarum, L. 2, ch. 17, n. 10.

4

Ch. 18.

5

Cir. Obs., L. 2, ch. 4.

174


CHAPTER III

ON

THE

METROPOLIS

OF

B E RY T U S

O ver v ie w

1. The division of the Roman Empire. The diocese. Who is its creator. 2. The eastern region governed by the Praetorian Prefect of the East. Each of his dioceses. The Dioceses of the West: the metropolis of Italy, and what are the Germanic metropolises. 3. The singular diocese of the Oriental Metropolis, Antioch, etc. 4. The odious Antiochians according to Hadrian. 5. Tyre, metropolis of Phoenicia. The works of rhetor Paul of Tyre. 6 and 7. Tyre, colony under Italic law, homeland of Ulpian. 8 and 9. The second metropolis of Phoenicia, Berytus since Theodosius and Valentinian. The two Phoenicia’s and when they were two. 10 and 11. The dispute between the Church of Berytus and that of Tyre. How it was settled. 12. The first churches dating back to the reign of Justinian, removed from the Thessalonian Church. 13. Berytus, metropolis of the Phoenicia of Lebanon, the second, Tyre. 14 and 15. About Afqa, mountain of Lebanon. The statue of Venus. Macrobius corrected. 16. Heliopolis. 17. The laws of metropolises. The towns or district centers.

175


18. The Saxon law of metropolises. 19. The metropolises of the Church.

176


On the Metropolis p of Berytus. [29]

T is recognized that the Roman Empire was divided into two regions, so to speak, an Eastern region and a Western one. Both are spaces stretching far and were formerly called “dioceses” or “provinces”1, and sometimes “regions”. This had been created by Constantine the Great. Balsamon says “Δίοικησιν” or “diocese”, namely a region including under its authority several provinces or “eparchies”. The Eastern region was governed by the Praetorian Prefect of the East and was divided into five dioceses: East, Egypt, Asia, Euxine Sea, and Thrace2. In turn, the Western region had six dioceses: Italy, Illyria, and Africa, governed by the Praetorium Prefect of Italy, as well as Gaul, Spain and Brittany governed by the Praetorium Prefect of Gaul. Milan was the metropolis of Italy. See the dissertation De Præfectura Urbicaria 3. As for Augusta, it is the metropolis of the Treveri of Gaul, as Bertier 4 asserts. Moreover, every province, irrespective of the diocese, had its metropolis. The provinces can

I

1

L. final, C. de Temporibus et reparationibus appellationum. – L. II, C. de fundo patrimonium.

2

L. 2, C. De militari veste. – L. 2, chapitre Ut nemo ad suum patrocinium. – Notitia Imperii Orientalis. – Bertherius, Pithanon, p. 12.

3

§ 1, n. 7.

4

p. 27.

177


be found in the book of the provinces of the Roman Empire, published by Andrea Schotto. Thus, in the first Germania (Germania Prima), in the province of the Diocese of Gaul, the metropolis was the city of Mainz. In the second Germania (Germania Secunda), it was the Agrippine colony. Augustus had in fact divided the lands near the Rhine into three provinces, the first of which, the largest, was known as that of the inhabitants of the Seine. The second was the first Germania, while the third was the second Germania1. However, let’s go back to the East, which comprised fifteen provinces, among which was Phoenician Syria. [30] 3. In each of these dioceses, there was a metropolis, capital city, and chief city of other cities. This was the case of Antioch, from the beginning in the East, as shown by Jerome2, who stated the following: “Caesarea, metropolis of Palestine. Antioch, metropolis of the whole Orient.” Chrysostom says3, “Our city is the chief and the mother of cities subject to the East.” Epiphanius wrote to Pope Hormisdas, saying that he frequented Antioch, the great city, which would be the first in the Oriental diocese. Alexandria was then the metropolis of Egypt, Ephesus that of Asia, and Caesarea that of the Euxine Sea, as Bertier4 says. He believes that Thessalonica was the metropolis of Macedonia. He says5 that Dacia did not have any metropolis. Later, Justinian wanted his homeland, which he called the “Justiniana Prima”, to be his metropolis, after having added to it the second part of Pannonia. We recall that the German metropolis was situated between Thrace and Illyria, in the sanctions of the Eastern Pontiffs. Ortelius has doubts as to whether it was the Germanopolis referred to by Ptolemy, in other words Germane or Germania, homeland of Belisarius. While Giphanius the jurisconsult and Welferus, who 1

Ammien Marcellin, L. 15. – Dion, L. 53. – Ptolemee, L. 2.

2

Ad Pammachium.

3

Homilia 3, Ad populum Antiochenum.

4

Pithanon, p. 14.

5

P. 16.

178


consider that Germania was a part of Europe, are perhaps mistaken about the antiquity of Augustus, they consider Belisarius a Quadi barbarian1. 4. Moreover, as the Antiochians were very odious in the eyes of Emperor Hadrian, it happened that, when he left Phoenicia to go to Syria, Antioch was no longer called “metropolis of the cities”, as Spartianus says. 5. Since then, Tyre was made a metropolis of Phoenicia. In my opinion, Suidas is the author who says that Tyre obtained this title thanks to the pleas of Paul, the Tyrian rhetor, since the latter was a legate for Hadrian to defend the cause of his hometown. 6. The very splendid Tyre, a colony under Italic law, is saluted by Ulpian, who originates from it himself2. [31] 7. By the action IX of the Council of Chalcedon, Tyre was called a “consular metropolis”. However, it must be corrected: Phoenicia, as the Notice de l’Empire oriental indicates, was in fact a consular province, whose metropolis was Tyre.

8. Tyre remains to date the only metropolis of Phoenicia. Later, however, Theodosius and Valentinian gave it another metropolis, namely our Berytus, such that a single province could have two metropolises3. 9. However, I would not be inclined to believe that at that time, when Berytus became a metropolis by Emperors Theodosius and Valentinian, Phoenicia was immediately divided in two. My opinion is valid because the Emperors say that they have granted metropolitan honor to Berytus, so that nothing can derogate from the law of Tyre. But the latter has become the mother of the largest cities: that Berytus then enjoys their benefit and that both cities have the same rank. However, if there had been two Phoenicia’s, each having its metropolis, the Emperors would not have had the urgent need to declare this. It would have been quite obvious, after Berytus had received the metropolitan law in one part of the province, that Tyre remained the mother city in the other part. The 1

Procope, Guerre des Vandales, I.

2

De censibus, L. I.

3

C. de Metropoli Beryto.

179


example of the Euxine Sea confirms this to me sufficiently: united and indivisible, it had two mother cities, Amaseia and Neocaesarea, as attested by Justinian1. Cappadocia, in turn, was honored by having Caesarea and Tyana as mother cities. That is why, to conclude, I allow myself to approve that two Phoenicias were formed, late and shortly before the end of the principate of Theodosius the Younger, the most recent of which was called “Phoenicia” and added to Lebanon, as confirmed by Justinian2. 10. In my opinion, the reason is not one. First, I found in the Notice de l’Orient that two Phoenicias are clearly identified. It is evident that the Notice is produced by scholars toward the end of the reign of Theodosius. In addition, [32] the dispute that arose between the Church of Berytus and that of Tyre particularly confirms our hypothesis. 11. It was on this occasion that the two Phoenicias were born. As a result of this division made by the Emperor, some suffragan bishops of the Church of Tyre were taken by that of Berytus. Eustathius, bishop of Berytus, justified this fact to Photius, bishop of Tyre: it was not on his own initiative that he had seized the rights of the Church of Tyre, but by the law of the Emperor, who had the authority to create the metropolises. It was always customary that the Emperor made this city a temporal metropolis, and its Church obtained metropolitan law under ecclesiastical rule3. This controversy was settled by the Council of Chalcedon in session V, but this Council was convened during the first year of the reign of Emperor Marcian, who succeeded Theodosius, that is shortly before Phoenicia had to split into two. The most important point of this decision was to preserve the ancient law of the metropolis of Tyre, so that the hierarchy was not confused4. If henceforth the Emperors were to attribute, by virtue of this division, their own provinces to each metropolitan bishop, the bishops would have rightly consented to it. 1

Novel 28, Constitution 2.

2

Edit IV.

3

Balsamus, Ad synodum Chalcedoniam, canon 29, p. 352.

4

Le droit gréco-romain, I, p. 277.

180


12. This was later respected. Indeed, Justinian took some churches in the metropolis of Thessalonica, without any objection, and made them subject to the first Justinian Church1. 13. Hence, two Phoenicias were created; the first of which was Phoenicia of Lebanon near Mount Lebanon, that is Libanica, having Berytus as a metropolis, while the second kept the former metropolis, Tyre. This is what the words of Nonnos2 relate to: “That the sons, migrating from Ausonia, imperial lights of Rome, call Berytus, because it is the neighbor of Lebanon.” 14. Mount Lebanon may be famous and well-known according to the Holy Scriptures. Its name derives from “whiteness”, because of the snow that covers its top, [33] as perpetual as that found on the summits of the Alps, according to the testimony of Jerome3. Moreover, if we believe Jean Phocas, Lebanon is wrapped from the mountain tops to the feet like a dress or a stretch of snow. What makes this mountain famous is this snow, as well as Afqa, a village in Lebanon that is famous for its Temple of Venus, which Constance destroyed, as reported by Eusebius of Caesarea4. Socrates5, Sozomen6 and the Tripartita 7 also mention it. A statue of Venus was carved with its head veiled, its eyes sad, her left hand supporting her face and placed inside the amice, and tears flowing almost under the gaze of the spectators, as reported by Macrobius8, where Selden rightly warns, when speaking of Syrian deities, that it must be read even the Venus of Afqa and not of Archa. 1

Novelle XI.

2

L. 41.

3

In Jeremiam, L. IV.

4

Vita Constantini, L. 3.

5

L. I, ch. 18.

6

L. II, ch. 5.

7

L. II, ch. 20.

8

Saturnales, L. I, ch. 27.

181


15. It is in fact the same for Zosimus1, “Aphaka is a place between Heliopolis and Byblos, where the Temple of Aphrodite of Aphaka is built.” Zosimus and Sozomen recount that beside the temple of the idol, a fire that resembled a torch or a ball would be seen each time meetings were to be held at an agreed time. A lake was also discovered around the temple, into which gold and silver offerings were thrown in honor of Venus. If these offerings were accepted, they would float when they were heavy and sink even if they were light. 16. Next to Lebanon is the city of Heliopolis, made famous by the unique beauty of its women. The Anonymous Geographer, whom we have mentioned in the beginning, considers that the incomparable grace of their beauty must be attributed to the worship of Venus. 17. We have yet to discuss the metropolitan law. Among the Romans, one could distinguish the very big, the big and the small cities2. The very big cities were metropolises, and they were called “heads of provinces”3. Ammianus calls them “mothers of cities” and Sallust refers to them as “the origins”. [34] It is the same for “Metrocomiæ”, which were nearly the “mothers of villages”, in other words large villages containing several camps, towns and neighborhoods, as Cujas4 estimates. However, Jacques Godefroy explains the “metrocomiæ” as main or public neighborhoods, subject not only to the lord, but also directly to the Empire5. In these villages, villagers or peasants possessed property6. See Godfrey’s notes In Libanum7: ten physicians, five rhetors and as many grammarians exempt from service. On this subject, one should refer especially to the remarkable exposition of Cujas8. The “metrocomiæ” further had the 1

Historia, L. I.

2

L. 6, § 2, De excusationibus tutelarum.

3

L. 7, De officiis proconsularis.

4

L. final, C. De Patrociniis vicorum.

5

L. final, C. De Patrociniis vicorum.

6

L. 5, C. De Patrocinii vicorum.

7

Ibidem, § 2.

8

De excusationibus tutelarum.

182


following prerogative: the governors of the provinces, sent to Rome, were obliged to meet them. Thus, Emperor Antoninus Augustus wrote in response to the wishes of the Asians that the proconsul, obliged by the necessity of going by sea to cast anchor first in Asia, should first approach, among the metropolises, Ephesus1. The secretaries, vicars, and governors of the provinces had headquarters here. Tacitus2 relates that in the time of Vitellius and Vespasian, Julius was the Guardian Prefect of the Rhine. In the time of Domitian, Lucius Antonius was saluted by Suetonius3 as the governor of Germania Superior. In the time of Valerian and Gallienus, Postumus was chief of the Trans-Rhinane border4. In the Notice l’Empire, we find that he had served as chief of Mainz. 18. According to Saxon law, the Weichbild 5 says that the oldest city of the Empire must be the head of the law. 19. Finally, the old Church, very concerned with order, constituted its policy according to the civil form of the Roman Republic. This is the case with the decree of the Council of Chalcedon6, because “for political and public affairs, the organization of ecclesiastical affairs is followed.” Therefore, just as there are in the Empire various ranks of magistrates, there are in the Church various ranks of bishops. In fact, in addition to the bishops of each [35] city, many other bishops stepped down to certain bishops in each province since the administration of the diocese of most provinces and the bishops of the dioceses themselves were called “exarchs”, “patriarchs”, and “primates”7. 1

L. 4 § De officio proconsulari.

2

Historia, L. 4.

3

Domitianus.

4

Trebellius Pollion.

5

Article II.

6

Canon 17.

7

Godefroy, De suburbium Reg. – Lehmann, Chronicon Sancti Petri, L. I, p. 91. – Wolfgang Lazius, De republica Romana, L. 2, ch. 2. – Scaliger Joseph, Epistulæ, 184. – Saumaise, De primatu Papæ, p. 162. – M. Antonius, De domesticis.

183


CHAPTER IV

ON

THE

ACADEMY

OF

B E RY T U S

O ver v ie w

1. The dignity of the academy requires that it be located in a pleasant place. 2. The Pontiffs did not give privileges to the illustrious academies before the neighboring bishops had testified to the convenience of the place. 3. The mores of the citizens, where the academy is to be built, are to be examined. 4. The judgment of Steno Bielke, remarkable and perfect, on the mores of the townspeople who will host the academy. 5. Phoenicia inventor of letters. The works of Eupolemus. Zenon the poet. 6. The time of Sanchuniathon. Philo of Byblos. 7. Valerius Probus and Egnatius Celer, both Berytians. Lupercus and Mnaseas. 8. If our Savior had taught in Berytus. 9. The miracle that took place, as reported, with the icon of the Savior in Berytus. 10. In a certain speech, one wonders who prefers Athanasius as author. 11. The hypothesis on the time when the study of law was transferred to Berytus. The praise of Giphanius.

185


12. The judgment of Giphanius is rejected by those who make Severus the author of the jurisprudence to be taught in Berytus. [36] 13. The error of Alciato, Coras, Cagnolo, and Brodée about the Julians, jurisconsults.

15. Hermippus of Berytus. Another from Smyrna. The works of the Berytian. Taurus of Berytus. Straton of Berytus, one of the eight Straton listen by Laërtius. The latter, however, forgets the fifth, rehabilitated by Reinesius. Dionysius of Berytus. 16. The 3rd century, when the study of law flourished in Berytus. Book I of constitution Qui ætate aut professione se excusant. The students of Arabia considered Arabs. The correction of the inscription given in Book I, attempted by a very famous man, is not accepted. 17. How law shone in the 4th century in Berytus. At that time lived the Geographer, honored by Godefroy, in a new version. 18. The legal auditoria of Berytus. 19. The majority of Roman magistrates ignorant of law. 20. The assessors proposed the law. 21. Alipius, Augustine’s peer, assessor. Other names for assessors. 22. Libanius envies the abundance of auditors among Berytus’s Doctors of Law. 23. In this century, Berytus was shaken by an earthquake and almost destroyed. 24. In the 5th and 6th centuries, Berytus resumes its strength. 25. The professors of law in Berytus, at that time; Dorotheus, Anatolius. 26. If the professors of law were then honored with the title of “Illustrious”. 27. Law was also taught elsewhere.

186


y of Berytus. T is enough to speak about the very pleasant and elegant place, more so than any other place in the country, that the Roman Law School chose as headquarters. If I believe Themis herself, who looked around carefully for the museum of Roman Law [37], she had chosen Berytus for Minerva with its Muses and Graces, and all those who are in favor of Venus. Of course, the dignity of the Muses calls for such seats.

I

2. It seems clear in the archives of the Ancients, shortly before the Princes of Germania obtained the right of founding the academy from the Pontiff, how much the neighboring bishops they sent had examined the nature of the place, the temperature of the air, the mores of the inhabitants, the condition of the suitable property, and other revenue of which the salaries of the professors could be secured, as Joachim Stephanus says in Cothmann1. Josias Simmler2 reports that Aeneas Sylvius, at the time when he was the instigator of the Council of Basel, attracted by the charm and safety of the place, had founded an academy there, later, when he was made Pope of the faithful – unless it was someone else. 3. It is important, however, that the habits of the townspeople, where the academy was going to establish its headquarters, were not foreign to 1

Responsa, 24, n. 34.

2

De republica Helvetiorum, L. 2.

187


the spirit and morals of the students, says Pietro della Vigna1. Who would in fact believe that the stay would be pleasant and lasting for their literature and cults, says the famous Steno Bielke in his essay on the academies, guided by Lansius, where it is allowed to welcome impolitely, hurt with impunity, and kill teachers and students, often at the hands of very vile men? What about the University of Poitiers and other universities, as evidenced by Pierre Rebussus? In addition, he says, many cities have revolted against the universities they had, not seizing any honorable and good opportunity presented to them. He thus considers2 that such cities must be deprived of their universities for the crime of ingratitude. In the time of John, King of England, three thousand students originated from Oxonia. However, all of them departed at once, some to Reading and others to Cambridge. In fact, the inhabitants of Oxonia seemed to be quite unfair to the students3. [38] This is also the case in Gaul. As the Parisians, under the reign of Louis IX, shamefully pushed and killed some students, and the school community complained about not having received an apology for the insults they inflicted, the destruction of the very brilliant and famous university immediately followed, so that it seemed that solitude and exile were imposed on literature in Lutetia. The King of England was thus able, in return for prizes, honors, exemption from expenses, and salaries, to attract some thousand Parisian students to Oxonia. As for King Louis, who knew that the glory and tranquility of the Gallic kingdom resided in knowledge as well as in arms, he summoned the citizens of the royal city to service as well as the doctors and disciples to work, and thus restored splendor and honor through the noble arts4. The cities and towns in which the academies are located certainly have very serious reasons to host these, for they understand with extreme goodwill the actions of the often-agitated student youth. Moreover, it is through academic relations 1

L. 3, Épître XI.

2

Interpretatio de authenticitate habita.

3

William Camdem, Descriptio Britanniae, latest edition, p. 269.

4

Paul Émile, De rebus gestatis Francorum, L. 7, in Vita D. Ludovici. – Jean Tillius, Chronicon de regibus Francorum, Anno Christi 232. – Robert Gaguinus, Historia Francorum, in D. Ludovici.

188


and shared life that salaries were abundant. Consequently, the worship of religion is purer, the administration of justice more precise, the concern for value more refined, the mind better predisposed to knowledge, the delicacy of manners, and the volume of work (indeed, if barely 700 or 800 students are the disciples of any academy, I would not hesitate to confirm that a hundred thousand gold coins would be brought there every year1), there is more abundant commerce, more splendid buildings, honorable marriages and partnerships, and a wider public profile2. [39] How numerous, I wonder, in Germania, Gaul, Italy, and Poland, are the principal cities, built before the schools of literature, so obscure that geographers would not deign to mark them on their boards, not even with a tiny little point. These cities subsequently experienced a rise by the sole assistance of the students of the Academy, to a point that they now compete with remarkable cities3. The citizen who neither examines nor estimates the high abundance of these assets in the cities and towns, which comes from the academic trade, would necessarily be very ungrateful, ignorant or stupid. However, I come back to Phoenicia, to discuss the academy carefully after the city. 5. From the beginning, I find, based on the unanimous agreement of the ancient writers, that Phoenicia was distinguished from other nations by the glory of having invented letters. Eupolemus, according to the testimony of Clement of Alexandria who dealt with the Kings of Judah, wrote a book in which he says: “Moses was the first wise man and the first to transmit the science of writing to the Jews. The Phoenicians received it from the Jews, and the Greeks from the Phoenicians. Zenon, the poet, says in one of the poems or letters of his anthology: “And if it is Phoenician, what prevents that Cadmus took it starting from it, he to whom Greece owes writing.” 1

Wolfgang Heider, Oratio I, De vulpeculis scholasticis.

2

Cothmann, Academica responsa, 1, n. 349 et seq. – Martinus Chemitius, in Cothmannus, Academica responsa, 23, n. 20, 21, 22 et 23.

3

Hippolytus a Collibus, De incrementis urbium tractatus, ch. II. – Petrus Gregorius, De republica, Livre 18, ch. 6, n. 6.

189


And Lucan: “The Phoenicians are the first, if we believe the legend, to have dared to represent the voice, to preserve it, through primitive signs.” Plutarch says1 that the Phoenicians pulled letters out from oblivion. Tacitus says2 that Cadmus, transported by the Phoenician fleet, was the creator of this art among the uneducated Greek peoples. Curtius adds3 that it is also Cadmus who educated or taught this nation the letters. Pomponius Mela4 calls the Phoenicians a clever species of men, remarkable in the works of war and peace, [40] in writing and literature, as well as in other arts. He says they went to sea with their ships, fought with their fleets, commanded the nations, and invented government and war. I will deliberately skip what Diodorus of Sicily5, Plutarch6, Victorius7, Isidore8, and Suidas9 know about these things. 6. Admittedly, Sanchuniathon, a Berytian citizen, lived during the time of the Trojan War. He wrote the history and theology of the Phoenicians in the language of his homeland. It was Philo of Byblos who translated his books into Greek, as attested by Porphyry10. Theodoret says11 that Sanchuniathon was consulted by Porphyry with great admiration. He refers, in his third book, to Sanchuniathon to say that Saturn and Rhea were a man and a woman, parents of Jupiter and Juno, and that after their 1

Liber de aqua et igne oceanum.

2

L. 11.

3

L. 4.

4

L. I, ch. 12.

5

L. 3.

6

Symposiaca, L. 9, Quæstiones 2 et 3.

7

De orthographia, L. I.

8

De originibus, I, ch. 3.

9

Γραμμα, Κάδμος et Φογνικήια Γράμματα.

10

L. 2.

11

Therapeutica, Sermo 2.

190


death, they were honored annually by the Phoenicians, for certain favors, on altars and by sacrifices. In the 1st century AD, Marcus Valerius, a decent grammarian, was among the illustrious Berytians. So is the case for the Jerome’s Chronicle, in year two of Nero’s reign, and for Suetonius1, where you can see Vinetus. It is also the same for P. Egnatius Celer, Stoic philosopher, friend and master of Barea Soranus, legislator for Nero. See Xiphilinus and Tacitus2. 7. Moreover, Jerome, mentioned by Josephus in more than one place, was prefect of Egypt under the reign of Antigonus of Syria. Lucianus mentions him in his book De Longævis. The latter wrote books on the history of the Phoenicians and shone around the CXX Olympiad. In the time of Claudius Caesar lived Lupercus, Berytian grammarian, according to the testimony of Suidas, who narrates that he has composed many books, among which one that deals with the foundation of the city of Arsinoe. Similarly, Suidas refers to Mnaseas of Berytus and says that he wrote in the Greek dialect about rhetoric, but we do not know when. Joseph Scaliger puts forward in his speculations that the latter had traced the facts of the Phoenicians, and that the very name of Mnaseas, who is none other than Mnassis, is Phoenician. See Reinesius3. Others [41] bore this name, among whom none are celebrated more than Mnaseas Patarensis. It must be observed, as Athenaeum notes, the existence of another Colophonius or Locrus, who published elegies. You can also add Vossius4. Who would then doubt that the glory of literature and arts was not naturally and almost intimately associated with Berytus? 8. If what Breitenbach and other authors narrate about the teaching of Our Savior in Berytus could be approved by an honorable author, nothing more magnificent and more well-known could be added to the ultimate glory of this academy. I will not, however, thoughtlessly interfere 1

De illustribus grammaticis.

2

Historia, L. 4.

3

L. 10.

4

Historia Græcorum, L. I, 134.

191


in the reference made by Breitenbach, since it is revealed in the Holy Books that the Savior came and taught in the regions of Tyre and Sidon. John Phocas, who visited the Holy Places in the year of the Lord 1185, testified that a square stone remains attached to the beam of a certain temple, located outside Sidon, within a range of three arrows, in which the Savior taught the crowd while standing, according to the opinion of many. The same Phocas shows in the vicinity of Tyre a great rock, on which the Lord rested, to send the apostles Peter and John to the city to buy bread. On their return, they went with the Savior to a nearby fountain, located a thousand steps away, and the Lord blessed the fountain. See what many writers say about the beauty and wonderful structure of the fountain. 9. Before I move on to the study of the law, I must recall the amazing miracle that happened to Berytus with the image of the Savior. After the Jews had mocked the wooden icon of Our Lord, which Nicodemus had once carved with his hands and which was found by chance in these places, and they inflicted on the sculpture spittle, punches, blows, and the same indignities that their fathers had committed against the Savior while still alive, and pierced the hands and feet of the image with iron nails and its side with the spear, uninterrupted and copious streams of blood and water spurted from the image. Immediately afterwards, the anointing of this blood restored the health [42] of various paralytic, blind, limping, deaf, and leprous persons by visible signs, arousing great admiration. All the Jews who were in the city received the grace of baptism from the hands of the bishop of the same city and embraced the faith of Christ. These facts are reported according to Breitenbach, Burchard the Monk, and others like Eugesippus, in the De Distantiis locorum Terræ sanctæ, which Leo Allatius gave to Bartoldus Nihusius1 to publish, and Willbrand, Count of Oldenburg, bishop of Paderborn, who later became Ultrajectinus, in Itinerario Terræ sanctæ, when he took the road to Jerusalem in 1211. About this miracle, there exists also the speech that was read before 350 bishops, under the name of Athanasius, bishop of Alexandria, in the seventh General Council and in the Second Council of Nicaea, the fourth action, to confirm and establish the veneration of the sacred images, as 1

Εύμμικτα.

192


reported Burchard, Dominican monk and pilgrim to Palestine in 1280, in The Description of the Holy Land 1. The noble and ancient city of Berytus is offered to him who advances nine leagues beyond Sidon, in which it is well known that our Savior spoke and taught. There, Jews blinded and agitated by envy made a portrait with flour and water of blessed Jesus hanged on a cross and, while making fun of him, crucified him; a great quantity of blood then poured. This figurine is worshiped in our time in many places with the greatest devotion. But anyone who wants to believe it can. As for myself, I will believe tomorrow, not today. 10. The title, which was usually previously indicated in this book, places this story, not to say this legend, in the time of Constantine I and his wife, Irene. The author actually relates that this took place during their lifetime. If it were then about this Athanasius, he would have necessarily been resurrected and recalled from his grave, since he had already been dead for some centuries before the birth of Constantine VII. Then, Athanasius and the Second Council of Nicaea are as bound together by time as Berytus and Brunswig are by distance. But I skip this. [43] 11. Thus, as Phoenicia was devoted to noble studies with ease and diligence, I take it upon myself to say, for I give it credence, that from the time that Syria fell under the power of the Romans, Phoenicia undertook, along with all other disciplines, the science of law, to which it dedicated Berytus’ headquarters and houses. It is sufficiently evident that the Law School of Berytus is the most ancient of all. Giphanius the jurisconsult, the most skilled in literature and sciences of all kinds, whom we could not unjustly cite as Cujas of Germany, speculated that the privileges to teach law in public were first granted through Emperor Severus. So far, I am looking for the proper reason for this hypothesis. I could not find anything, in fact, that could validate something like this among those who write about the life of Severus.

12. There is a Greek epigram on the statue of one Julian, jurisconsult, as indicated by Alciato, who says he has read2 what is found below: 1 2

Ch. 2, p. 9. L. 2, Dispunctionum, ch. 27.

•

193

•


This Julianus, says Rome and Beroe who saw the light of the science of law: nature is capable of anything. Alciatus wants these words to be approved by Salvius Julianus, jurisconsult, very famous in our digests and author of the Perpetual Edict. If that were certain, it would be obvious that the academy of Berytus shone in the field of law immediately after the 2nd century. However, our very knowledgeable jurisconsult is mistaken, as well as Coras and Cagnolo who follow him1. The one who surprises me most is the very learned Jean Brodée, scholiast of anthology. Do they not make mistakes2? I affirm that they do. 13. Indeed, the author of this epigram3 is Theaetetus: he wrote it in honor of Julian who lived in the time of our Justinian. He is the Constantinopolitan predecessor who translated the Novels of Justinian, not entirely and literally, but in summary. He was [44] very knowledgeable in Greek and Latin, and, because of the reputation of his intelligence, was made consul and patrician. 14. There is no doubt, however, that Hermippus of Berytus, disciple of Philo of Byblos, whose name is remarkably well known, has shone during this century. Suidas reports in Έρμιτως that he wrote many things. Hermolaus of Byzantium also quotes him in Πόλεων4. According to Tertullian5, among others, it is recognized that he has written the history of dreams in five books. Origen6 mentions as well Hermippus’ work, the Νομοθετών, against Celsus7. But that one is probably another Hermippus, older than that of Berytus, in other words Hermippus Callimachus of 1

De origine juris, N. 606.

2

Literally, the expression “varam nempe vibia” is rendered by “Do they not take the crossbar for a pole?” 3

Anthologia, L. 4.

4

Ravenne.

5

Liber de anima, ch. 46.

6

De legitatoribus.

7

L. 1.

194


Smyrna, whose many historical narratives were widespread. And it is for a more valid reason that you would attribute to Hermippus of Berytus the work dedicated to the slaves who were distinguished by their scholarship, according to his second book quoted by Suidas, in the Τόρος. Hermippus of Berytus also wrote about the properties of the number seven, at the request of Clement of Alexandria1. It is clear then that this man was very illustrious at that time, since Stephen of Byzantium makes him the contemporary of Nicanor, son of Hermias, a grammarian from Alexandria. He adds that Nicanor had written to Hadrian – this Hadrian can hardly be other than the Emperor. During the same period also shone Taurus of Berytus, a Platonist, whom Eusebius places in the year 145. He is the one whom Aulus Gellius celebrates on every occasion. There was also a certain Straton of Berytus, a physician, whose medicine against colds2 was praised by Galen. Reinesius, who proved to me in a letter that the latter is from Berytus, cleverly assumes that he is the fifth among the eight Straton listed by Diogenes Laërtius. However, a fifth is not mentioned in a passage that is no doubt distorted. This hypothesis is the most probable among others which, according to Suidas, place a certain Straton Amesenus, a geographer, under Tiberius. On this subject, see Vossius’ De Historia Græcorum3. It seems [45] at the time that we must see Dionysius of Berytus, whose inscription on a marble transported from the East to the Arundel Gardens shows this: ΔΙΟΝΙΣΙΟΣ ΖΗΝΩΝΟΣ ΤΟΥ ΘΕΟΔΟΡΟΥ ΒΗΡΥΤΙΟΣ ΕΥΕΡΓΕΤΗΣ ΘΕΟΙΣ ΠΑΤΡΙΟΙΣ (Dionysius, son of Zenon, son of Theodorus of Berytus, Euergetes to the paternal gods)

It is important to say, as it appears from the time of the Antonines, that the name of the dignity was created for the honor of a certain 1

Stromates, Book 6.

2

De compositione medicamentorum, f. 1, c. 7, n. 5.

3

L. I, 130.

195


Dionysius, and by this dignity certain colleges became more powerful, such as the “prostates”, the “proedros” and the “intendants”. 15. However, in reality, I note from Book I of C. Qui ætate vel professione se excusant that the study of law flourished remarkably in the 3rd century. There, Emperors Diocletian and Maximian wrote again in the following terms: “As you, who are inhabitants of Berytus, of the province of Phoenicia, assert that you provide your care to noble studies, especially with respect to the profession of law, we decide, looking out for the public interest and your hope, no one should be diverted from studies before the age of twenty-five.” The Emperors wrote these things in response to a certain Severin and other students in Arabia. The latter were the cause of the request because they were diverted from the study of law in their homeland to fulfill their personal duties. These are called “students of Arabia”, which means that they were born in Arabia. This very famous man who insisted on reading “Phoenicia” not “Arabia” is mistaken. And this was not enough, for he says that Berytus is a city, not of Arabia, but of Phoenicia. The Arabs could indeed settle in a city of Phoenicia to carry out studies, which means, as I have already put forward, that the Arab students were not perceived as living in Arabia but born in Arabia. Therefore, they were Arabs but studying law in Phoenicia. However, the very learned man says that he did not consider Arabia as part of the Roman Empire. This is very surprising for me, because for a long time, under Trajan, [46] Sextus Rufus confirms in his Breviary that Armenia, Mesopotamia, Assyria and Arabia became Provinces and that the eastern border was established on the bank of the Tigris. Although Hadrian, the successor of Trajan whose glory he envied, had brought back Armenia, Mesopotamia and Assyria on his own initiative, and had wanted the Euphrates to be the border between Persia and the Romans, yet I do not find that he had restored Arabia. Let us suppose that he had given it back its liberty, or that the Arabs had demanded it themselves. Nevertheless, this same Rufus testifies that Severus made Arabia a province immediately, and that this is where its name Arabia came from. Although the Persians rebelled immediately afterwards, they have always remained,

196


however, defeated, so that Emperors Diocletian and Maximian, authors of the rescript addressed to the Arabs, exterminated them in the massacres. Rufus says that when this was done, the peace achieved lasted until his time. He lived under Valentinian, to whom he dedicated his breviary. 15. Lastly, I will not raise the testimonies of Paul the Deacon1 or Messalla Corvinus2 and other testimonies, which would produce a more certain confidence than those previously intended for Sagra, on the submission of the Arabs to the Roman power in the time of Diocletian. Since these Arab students were summoned to fulfill their personal obligations at home, they received from these Emperors the permission to remain at the academy of Berytus, until the age of 25, to pursue the study of the law. 16. I go down to the 4th century, during which Berytus began to shine through the study of law, “mother of these studies”, as Eunapius calls it3. In this century lived this anonymous Greek author, who wrote his work Έξήγησιν υς κόσμυς, dedicated to Emperors Constantine and Constans and edited by Godefroy the son. Speaking of Berytus, he says that the city had law auditoria, in which all the Roman tribunals were to convene, since men who became assessors of judges all over the world and who watched over the provinces in which they used to apply their rules were trained here. [47] 17. The anonymous Greek author says that we had law auditoria here: by that I understand that there were several of them. One is described by the scholar Zacharias, bishop of Mytilene, in his dialogue on the creation of the world, a kind of a very honorable and beautiful spectacle, distinguished by the magic of images, the variety of ornaments, and unusual elegance, so great that no spectator could ever get enough. To embellish particularly this auditorium, he preaches the magnificence of Eustathius, the bishop. Regarding these auditoria, the Geographer says 1

Historia miscellanea, L. 10, ch. 3.

2

De Augusti progenie.

3

Vita proæresii.

197


that all Roman courts are approved in the colonies by the assessors of judges, summoned for this purpose throughout the Roman world. 18. It has long been observed that judges, namely the Roman magistrates, were often inexperienced in law. They were naturally military men, coming from certain noble families, more skilled in using weapons than in knowledge. This is what the Greek interpreters of law say in these terms1: “These magistrates who ran the courts did not know the laws thoroughly, and they were not selected according to their good knowledge of laws, but according to their social status, which was related to a leader, esteem, or kinship.” It happened later that what these magistrates wanted to decree was made at the suggestion and advice of expert assessors in law, as Seneca openly says2. The latter says these words as urban praetor to the assessors who come between foreigners and citizens. 19. The assessors were then counselors in charge of providing advice on the science of law3. It is important here to see what Macarius says4: “When a magistrate assumes his duties, he takes the “synkathedros” or the assessor as an auxiliary.” In addition, what is more remarkable in this regard is what Cicero says in his Pro Plancio: “The Roman people are satisfied,” he says, “with the virtue and innocence of their magistrates. How much more eloquent can one be, how much more expert in law can one be?” Finally, the ignorance of law cannot be attributed to scholars, but to the assessor, not the magistrate5. [48] 20. Augustine describes6 his great friend Alipius. He says the following: “Alipius is off-duty, far from the work of law experts after his third time as advisor.” There, Libanius the Sophist calls7 these “allies of 1

L. 2.

2

De tranquillitate animi, L. I.

3

On this subject, see tit. De assessoribus. – L. 7, C. De assessoribus et domesticis et cancellariis judicum. – L. I, C. De comitibus qui illustribus agentibus assiderunt.

4

Homilia, 15.

5

L. 2, Quod quisque juris.

6

Confessions, L. 8, ch. 6.

7

Oratione de vita sua.

198


the litigants”. They were also called “consorts”1. Ulpian the rhetoric says in Midiana: “Assessors were given to the youngest, who are now called ‘synkathedroi’”. But concerning these names of jurisconsults, it is Cujas who seems to be able to complete this idea in more detail2. 21. Moreover, Libanius the Sophist lived during the same century, in the time of Emperor Valens. Libanius, jealous of the very famous influx of studies at the law auditorium of Berytus, sought to know3 why the young people, having abandoned the study of eloquence, rushed to draw on the discipline of law. Moreover, the sophists were already barely able to see that the young people, especially those who could be useful to the Republic, were driven by the will of the philosophers, and that they hastened to draw on the sources of law, as Caspar Barthius points out to Zacharias of Mytilene. The sophists themselves or the rhetors claimed for themselves the authority of all sciences and strived to steal it with the fake flourishes of their rhetoric. 22. At the same time, in the twelfth year of Emperor Constantine’s reign, while the affairs of the world were never continuously stable, this academy seemed to be at the peak of its glory; this was when the biggest part of the city was toppled by an earthquake, as Cedrenus writes. However, the city rose again with its academy. In fact, in the 5th century, Nonnos4 salutes Berytus, “a renowned city of the pleasant Phoenicia, the seat of the Ausonian laws.” 23. In the 6th century, under Emperor Justinian Augustus, Berytus was praised in the Constitutions5, deserving to be honored as “the city of laws and the splendid metropolis”. In the second constitution, speaking of the reason for teaching law, Julian says6 that Berytus may be well called “nurse of laws”. 1

La Novelle 60, Constitution I.

2

N. 119.

3

Oratione, 26.

4

Dionysiaca, L. 41.

5

De constitutionubus digestæ, § 9.

6

Ad antecessores, § 7.

199


[49] 24. At that time, there were professors of law, the first of whom was Dorothea, whom Justinian calls “a very magnificent Quaestor and Doctor in the city of law”, that is, Berytus. He calls him1 “an illustrious man and most eloquent Quaestor”. Justinian allured Dorothea, the one who transferred the laws to the disciples in the splendid city of Berytus because of his excellent opinion and glory, and made him the associate of his work which is based on the examination of old laws.

The second, mentioned in person by the emperor, was Anatole, whom Justinian calls the “very magnificent Master”, which means “Professor”. He honors him2 with this praise of this illustrious man and master, who was chosen, like the Emperor himself, as a legal interpreter in Berytus to write the old law. The Emperor adds that Anatole descends from an old origin, namely the third generation of professors of law in Berytus, as found in the Dedit nobis Deus constitution. His father was in fact Leontius, and his ancestor Eudoxius: the emperor says that these three generations left an excellent memory in the laws. He calls Dorothea and Anatole “Illustrious Guides”, in the inscription of the Constitution which begins as follows: Omnem Reipublicæ. 26. However, the title of guide did not exist at the time of the professors. Indeed, the Emperor applied this constitution in Salamis, which he calls “the only very eloquent Guide”. Evidently, these first companions of the Sacred Consistory, adorned with this same honor, had obtained the dignity of vice-masters wherever they are3. This is why Theophilus is called “Companion of the Sacred Consistory” in the De novo Codice faciendo constitution. 27. Of course, Roman law was taught at that time in other places, such as Alexandria, Caesarea, and elsewhere. However, there was no city 1

L. 2, § 9, C. De veteri jure enucleando.

2

Ibidem, L. 2, § 2.

3

L. 1, C. De professoribus qui in urbe Constantinopoli docentes ex legibus meruere comitivam. – C. De comitibus qui provincias regunt.

200


in which this teaching was permitted [50] , by the public authority of the Emperor, except Rome, Constantinople and Berytus, under penalty of a severe fine of ten pounds of gold if anyone dared to do it outside the royal cities and Berytus. And that’s not all, because it was ordered to throw that person out of the city, in which he seemed to not teach the laws but be involved in the laws, according to the Emperor’s words in the constitution Omnem reipublicae, etc.

201


CHAPTER V

ON DISEASES, CALAMITY, AND THE DESTRUCTION OF THE ACADEMY O ver v ie w

1. The brazen induction of the new students of Berytus, the “Pennalism”. 2. The same induction, previously, in Athens. 3. Justinian forbids these servile games in Berytus and Constantinople. 4. He recommends that the Governor of Constantinople punish these bad practices. He imposes coercion on the Governor of Phoenicia, Bishop, and professors of Berytus. 5. The effrontery was not stifled, however, without the need to condemn it again in the 3rd century after Justinian. 6. The name of the effrontery was “cylistra”. Exposition of Balsamon, who condemns it in the canons of Council VI, held in Trullo. 7. The explanation of the term by Suidas, Hesychius, Pollux, Vitruvius. 8. Our hypothesis on the monstrosities that “cylistre” had. 9. The pankration was translated into “κυλίστις” or “cylistre”. 10. An earthquake destroys Berytus and completely burns in flames the city that tries to rise again. 11. The Greek epigram translated into Latin by Rittershusius. [51] 12. The city of Berytus was then taken out of the hands of the Saracens by the kings of Jerusalem. Benjamin of Tudela. The city is taken over by Saladin.

203


13. The law was that the kings of Babylon or Jerusalem should be crowned there. 14. Today Berytus is the store and port of Syria.

•

204

•


On Diseases, Calamity, ... HE School of Berytus was very big, when a certain brazen induction of novices spread among the students, not different from what we call “pennalism” until this moment and whose nature I do not know.

T

2. However, this monstrous induction was rushing to Athens too, in the circles of the students of rhetoric. On this subject we can see Photius1, Gregory of Nazianzus2, as well as Eunapius of Sardis3. In my opinion, it is not a characteristic of old age to dwell on this nonsense, but I cannot make use of the students of Berytus, in the words of Emperor Justinian, without referring to his constitution on the reason and approach of law, Ad Antecessores4, as the following sentences say: 3. “We proclaim, and this is sufficiently necessary and established under the greatest threat, that neither in this very splendid city, that is, Constantinople, nor in the very beautiful city of Berytus, did anyone of those who are completing their studies in law dare to engage in disgraceful, very bad, and even servile games, the effect of which is an 1

Bibliotheca.

2

Oratio 20.

3

Vita proæresii.

4

§ 9.

205


insult, and commit other misdeeds against the professors themselves or their associates, especially against those who are able, as young people, to recite the laws. Who would then call game what gives birth to crime?” These are the words of the Emperor. 4. In the following paragraph, he immediately advises the Prefect of Constantinople to be vigilant and to punish these transgressions. In the city of Berytus, he ordered the Governor [52] of maritime Phoenicia, bishop of the city, and law professors to repress these abusive games. I have no doubt that the Prefect of the city, Governor of Phoenicia, bishop, and professors of Berytus have done their job. 5. However, impudence is like the hydra, able to revive several heads when one is cut. The Fathers of the sixth synod held at Trullo1 then repressed them under the same prohibition, in the 3rd century after Justinian, under the reign of Constantine Pogonatus. 6. Moreover, they clearly condemn a genre they call “cylistra”. The law says: “Those who are learning the civil laws must not use Greek practices, enter the amphitheaters, perform what is called “cylistre”, wear clothes contrary to common custom, undertake a study during this time, or show up at the end or in the middle of teaching, in short. If anyone then dares to do it, “he shall explain it” ”. We find in Balsamon the following about the cylistres: “The cylistres happened, it seems to me, among those who taught: in fact, when one demanded a disciple for himself and the other resisted for his part, the cylistres were invented, and purely by chance, as is happening today at the bar associations in the horse races.” But this I do not understand well enough. 7. Suidas explains the “palestra” as a gymnasium of wrestlers. Julius Pollux2 refers to gymnastics among his subjects. We must also note the palestras of wrestlers as Vitruvius says3. Hesychius presents what the powdery dirt is, where the mares wallow. Pollux himself also teaches 1

Ch. 71.

2

L. 3, ch. 9.

3

L. 5, ch. XI.

206


elsewhere1 that the place where horses wallow can be called “alindetha”, “exalistra” and “kulistras”. [53] 8. That is why I suspect that these inductions, “ominous” as the Emperor calls them, were made so that the novices rolled, undressed, in the mud or in the dust, in the manner of the athletes who wrestled by wallowing in the gymnasiums and the palestras, all covered in oil, powder, and sand. The whole principle of the fight was to topple the opponent and knock him down to the ground to achieve victory, as reported by Plutarch2.

9. This kind of fight, which was called “pankration”, consisted mainly of rolling, as recognized in Plutarch. Tertullian also mentions his own rolls in his De Pallio. In fact, the rolling was done by releasing the feet from the chains and then tying them again. Nobody was counted defeated before he confessed it by raising his fingers. I presume that these kinds of rolls performed by the newly arrived students in Berytus were infamous, and that the cylistre was condemned by the Council Fathers. 10. Moreover, in 20th year of Justinian’s reign, a terrible earthquake shook nearly all the East and destroyed even Berytus, so that nothing remained except the pavements. Agathias recalls that a huge mass of people was crushed by the stones of the collapsed buildings. He tells that many young foreigners, noble and learned, who came to this place to learn the Roman laws perished under the ruins. Thus, the law professors who lived at that time left for Sidon and transferred the schools, the whole time, until Berytus was restored. Those were the destinies reserved for students, to be crushed here by the earthquake itself and there by the earthquake of the sons, which we see in our time. Although the city was rebuilt, it soon burned in flames, miserably, falling victim to imperious destinies. 11. There remains from this capture of the city a pathetic Greek epigram, found in the anthology Έίς πόλεις, which Conrad Rittershusius, 1

L. I, ch. XI.

2

Symposiaca, II, Quæstio 4.

207


a very illustrious jurisconsult, thus translates into Latin, in his commentary entitled Ad Salvianum: [54] Alas! Very unhappy city, no longer a city, deprived of light.

Lying on the ground, here I am, I lie among the corpses. It was not enough for the trident of Neptune to test me: In the flames he added, anger, this new disaster. This one, which had been very beautiful to me before, Already lies, sadly, overturned in the little dust. You, who make your way through it, take pity on our brave city, Onward Berytus, and shed your tears after its death. 12. Later, William of Tyre1 recounts that Berytus, fallen under the power of the Saracens, was recaptured by force of arms in April of the year of the Lord 1111, by Baldwin, the first king of Jerusalem, who besieged the city, land and sea, for two continuous months. It was around this time that Benjamin the Jew, son of Jonah of Tudela, lived, as told by David Gans in his chronicle Tzemach David, who died, it is said, in the year of the Lord 1173. He says that about fifty Jews lived in the city of Berytus in his time, among which were the prominent rabbis Solomon, Obadiah, and Joseph. However, in the year 1187, the city was taken by Saladin, who was also crowned there. See what Helmold the priest says in his Chronicon Slavorum2. And here we must refer to our friend Bangert, a clever man, in his very erudite commentary Polyhistora3. Similarly, in Book 5, Helmold4 says: “Baruth is the noblest of all cities and the noblest stronghold of the entire region. Because this city, located on the sea, is equipped with 1

La Guerre sainte, L. XI, ch. 13.

2

L. 3, ch. 26.

3

P. 154.

4

L. 5, ch. 3.

208


an excellent port, offers everyone entry and exit, and no ship or galley can dock there, without attaching to the port voluntarily or during its own life. It then happened that since the fall of Syria until then, nineteen thousand Christian captives, captured from the same stronghold, were offered to Saladin’s court. The city also has the privilege that all the kings of this region must be crowned there. Thus, when Saladin had taken over it, he was crowned there and saluted as King of Jerusalem, that is, Babylon.” We learn, therefore, that our Berytus was illustrious [55] by the same glory of crowning the kings of Jerusalem as that of Aachen1, or as our kings of Frankfurt, in the Germanic Kingdom, or the kings of Milan in Lombardy or in Bologna, or where there is any other crown in the Roman Empire. However, the city of Berytus was seized by the Christians from the hands of Saladin ten years later; it was quite often destroyed by the barbarians then restored. See Burchard the Monk2, Jacques de Vitry3, Ziegler 4, Cælius Augustinus5 and Wolfgang Drechsler in the year 1290. 14. Now, Berytus is the largest and most illustrious store and port of Syria. It supplies the bunches of grapes that Pliny once complimented6 and which are now very famous. It is also inhabited by Muslims. Here shall end the very noble School of Law and, as I consent, its study.

1

Aurea bulla, ch. 28, § 2.

2

Partie I, ch. 12, § 9.

3

L. I, ch. 26.

4

Syria, f. 5.

5

Curio.

6

L. 15, ch. 17.

209


[57]

TO

THE

S INCERE AND L EARNED R EA DER , GREETINGS

AST year, following the famous noisy riot in the illustrious Academy of Salana, and while all things already seemed to be turning toward the loss and destruction of the latter, it happened by a happy omen that four very illustrious men solicited the supreme doctoral honors, as we say, from the great Legal Order. The parties of the master, as they are called in the academies, which were presented to me successively, then asked me to look for a subject worthy of such an illustrious speech. That is why the memory of the ancient Law School of Beirut came to my mind, for it was believed that the score had been settled with many other universities and with our Salana, by a calamity no less disastrous than what had been endured. It happened then, even if Berytus has been mentioned quite frequently in the Code of Justinian, that I did not find, however, many useful things to illustrate the antiquity of the city of Berytus and its School among the legal interpreters that I was allowed to examine. Indeed, these interpreters rarely advance beyond the ninth book of the Code, and if some exceed these limits, beyond those we owe to Cujas, “they appear to be rare, swimming in a vast abyss.” Likewise, Amaya, who also collected his biggest share among these, either from our Hilliger or from his Bullinger, is used to being very generous. Although he had solemnly promised the commentaries of the last three books, the promisor almost did not bring anything worthy of being desired in this regard, as I know full well, just as he did not take even one step further beyond the limits of the tenth book.

L

211


If some of the ancients really commented on these books, they did so with all their strength, whereby they drew on known material, in spite of itself and being often contrary, toward the customs of their century and a Republic that had already changed. They were quite satisfied to import into or draw from these subjects some general rules and public questions. This, I would not disapprove of completely. But if you do not do anything [58] else after them, what would you do other than what has been done? Moreover, in my opinion, the reason why I would not touch upon the difficulties of a controversial law – which was certainly not that difficult to do so far – was personal, because they did not seem at all suitable for this doctoral discourse, and the subject seemed more fit for a forum or theater. Not even now, after we have removed any oratorical arrangement and divided the expansion into a certain number of chapters, and after we had added the topics of the authors we consulted, we had the project of publishing this discussion to our dearest friends, and we were allowed to make as many additions as we wanted. It is actually not in a very narrow time frame, where I am now, that my library, brought here, could be conveniently organized, immediately fulfilling the enormous mass of the Republic’s functions and dispelling these worries. Without this, the subject would have been the condition of the slaves or men, as some prefer, which Germania retains to this day, as well as the status of academies, colonies, metropolises, and cities in general, their law and condition, as they currently are in our Empire, and just as in the Saxon metropolises, which no one had thought of in previous years. I will not hesitate to look into the status of some whose origin is not legal. If, after that, I still have some time and life, I will see that that the non-negligible part that is in my hands is introduced into the study of their own law. Take good care of yourselves, sincere and erudite readers. Indeed, we write for you, who are made fast by your encouragement as rude by the worries and clumsy thoughts of common men, sure that the judgment of the latter is either null or inept. Given in Brunswig, on November 8, 1661.

Johann S TRAUCH , Jurisconsult.

212


A F T E RWO R D

HE legal point of view adopted by a jurisconsult fully justifies the presence of a range of cumbersome details related to the status of colonies and metropolises: a difficulty that can be overcome by the confused reader, who is reassured by the chronological order adopted by the author, facilitating the understanding of the text and helping to reconstruct the epic of Berytus, from Phoenician antiquity to the Muslim era of Saladin. Between the beginnings and the rapid decline, the reader will have certainly rediscovered the undoubtedly illustrious Roman antiquity of the city. A theater of grandiose spectacles, an international point of inflow, Berytus enjoyed considerable privileges, particularly a School of Law, a rare privilege granted exclusively to the great cities that the emperors spoiled, as Hadrian, Honorius, Justinian and many others did for Berytus. The School was provided with a very favorable geographical location – a prerequisite for the founding of the university seeking excellence – included several auditoria and was attended by professors from the best horizons: a dazzling legendary time that ended by a terrible earthquake. Strauch’s attempt therefore leads one to think: the reasons that would push us in our translation to rediscover a past worthy of being acknowledged as a glorious heritage must thus be more decisive than those which would have pushed a German of the 17th century to take an interest in Berytus and devote this immense effort to it.

T

213


‫– اﻟﻔﺼﻞ اﻟﺨﺎﻣﺲ‪ :‬ﻣﺪرﺳﺔ ﺑريوت وﻣﺸﻜﻼﺗﻬﺎ وﺗﺪﻣريﻫﺎ ﺑﺎﻟﺰﻟﺰال‪ .‬ﰲ ﻫﺬا اﻟﻔﺼﻞ‬ ‫ﻳﺒني ﻓﻴﻬﺎ اﳌﺆﻟﻒ دور ﻣﺪرﺳﺔ ﺑريوت اﻟﻘﺎﻧﻮين اﻟﺬي ﻳﺸﺎﺑﻪ دور أﺛﻴﻨﺎ‬ ‫‪ ١٤‬ﻓﻘﺮة ّ‬ ‫ﰲ اﳌﺎﴈ‪ ،‬ووﻗﻮع اﻟﺰﻟﺰال اﻟﺬي ﻗﴣ ﻋﲆ اﳌﺪﻳﻨﺔ‪ ،‬واﳌﺮاﺣﻞ اﻟﺘﺎرﻳﺨﻴﺔ اﻟﻼﺣﻘﺔ‪.‬‬ ‫إن ﻫﺬه اﳌﺮاﺟﻌﺔ اﻟﴪﻳﻌﺔ ﳌﺆﻟﱢﻒ أول ﻛﺘﺎب ﻣﻄﺒﻮع ﻋﻦ ﺑريوت‪ ،‬وﻋﻦ ﻣﻀﻤﻮن‬ ‫ٍ‬ ‫اﻟﻜﺘﺎب‪ ،‬ﻟﻴﺲ ﺳﻮى‬ ‫ﻷﺳﺒَﻘﻴّﺘﻪ ﺣﻴﺎل‬ ‫ﺗﻌﺮﻳﻒ ﻋﻦ ﻛﺘﺎب رأﻳﻨﺎ ﻣﻦ اﻟﻼزم إﻟﻘﺎء اﻟﻀﻮء ﻋﻠﻴﻪ ْ‬ ‫ﻣﺆﻟﻔﺎت ﺻﺎدرة ﻋﻦ ﺑريوت‪ ،‬وﻟﺘﻤﻴﱡﺰه ﺑﻄﺎﺑﻊ اﻟﱰاث اﻟﺤﻀﺎري واﻟﺜﻘﺎﰲ ﻋﻦ ﻣﺪﻳﻨ ٍﺔ ﻻ ﺗﺰال‬ ‫ﰲ ﺻﻠﺐ اﻟﺤﺪث اﻟﺴﻴﺎﳼ واﻟﺜﻘﺎﰲ ﰲ ﴍق اﻟﺒﺤﺮ اﻻﺑﻴﺾ اﳌﺘﻮﺳﻂ‪ ،‬وﰲ اﻟﻌﺎمل اﻟﻌﺮيب‪ ،‬وﰲ‬ ‫ﻫﺬه اﳌﻨﺎﺳﺒﺔ ﺑﺎﻟﺬات‪ :‬اﺧﺘﻴﺎرﻫﺎ ﻋﺎﺻﻤﺔ ﻟﻠﻜﺘﺎب ﻟﻌﺎم ‪.٢٠٠٩‬‬ ‫اﻟﻤﺤﺎﻣﻲ ﻫـﻴـﺎم ﺟﻮرج ﻣﻼّط‬ ‫»اﻟﻨﻬﺎر« – اﻟﺠﻤﻌﺔ ‪ ٩‬ﻛﺎﻧﻮن اﻟﺜﺎين ‪٢٠٠٩‬‬

‫•‬

‫‪٩٣‬‬

‫•‬


‫متﺘﻊ ﺳﱰاوخ ﺑﺸﻬﺮة ﻛﺒرية ﰲ ﻣﺤﺎﻛﻢ أﳌﺎﻧﻴﺎ‪ ،‬وأﻣﺴﺖ ﻣﺆﻟﻔﺎﺗﻪ ﻣﺮاﺟ َﻊ ﰲ اﻟﺒﺤﻮث‬ ‫واﻟﺪراﺳﺎت‪ .‬و ُﺟ ِﻤﻌﺖ ‪ ٢٥‬رﺳﺎﻟﺔ ﻟﻪ ﰲ ﻛﺘﺎب »ﺑﺤﻮث ﻗﺎﻧﻮﻧﻴﺔ ﺗﺎرﻳﺨﻴﺔ ﻟﻐﻮﻳﺔ وﻧﺎدرة« –‬ ‫ﻓﺮﻧﻜﻔﻮرت ‪) ١٧٢٧‬أرﺑﻌﺔ أﺟﺰاء(‪.‬‬ ‫ﻳﺘﺒني ﻟﻨﺎ‬ ‫ﻫﺬا ﻛﻞ ﻣﺎ متﻜ ّﻨﺎ ﻣﻦ ﺟﻤﻌﻪ ﻋﻦ ﻣﺆﻟّﻒ أول ﻛﺘﺎب ﻣﻄﺒﻮع ﻋﻦ ﺑريوت‪ .‬ومل ّ‬ ‫داﻓ َﻊ اﺧﺘﻴﺎره ﻛﺘﺎﺑﺔ ﻫﺬه اﻟﺮﺳﺎﻟﺔ اﻟﺠﺎﻣﻌﻴﺔ ﻋﻦ ﺑريوت‪ ،‬ﺳﻮى اﻫﺘامﻣﻪ اﻟﺠﺎﻣﻌﻲ واﳌﻬﻨﻲ‬ ‫أﺳﺘﺎ َذ ﻣﺎدة اﻟﺤﻘﻮق‪ ،‬وﻟﴬورة اﺿﻄﻼﻋﻪ ﺑ َﺪور ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑريوت اﳌﺆﺗـ َﻤ َﻨﺔ ﰲ ﺣﻴﻨﻪ ﻋﲆ‬ ‫اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻟﺮوﻣﺎين‪.‬‬ ‫ﺑﻌﺪﻣﺎ ﺣ ّﺪدﻧﺎ ﻫﻮﻳﺔ اﳌﺆﻟﻒ‪ ،‬ﻧﺄيت إﱃ اﻟﻜﺘﺎب‪ ،‬وﻫﻮ ﰲ ﺧﻤﺴﺔ ﻓﺼﻮل ﺗﻌﺮض ﻛﻞ ﻣﺎ‬ ‫ﻛﺎن ﻣﻌﺮوﻓًﺎ ﰲ ﺣﻴﻨﻪ ﻋﻦ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑريوت‪.‬‬ ‫– اﻟﻔﺼﻞ اﻷول‪ :‬ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑريوت‪ .‬ﻳﺤﻮي ‪ ٢٩‬ﻓﻘﺮة ﺗﻌﺮض اﳌﻮاﺿﻴﻊ اﳌﺘﻌﻠﻘﺔ مبﺪرﺳﺔ‬ ‫ﺑريوت‪ ،‬وﻧﺸﺄﺗﻬﺎ‪ ،‬وﻣﺎ ﻛَﺘَﺐ ﻋﻨﻬﺎ ﻣﺆﻟﻔﻮن ﻗﺪاﻣﻰ إﻏﺮﻳﻖ وﻫﻠّﻴﻨﻴﻮن وروﻣﺎن‬ ‫اﺣﻞ ﻣﻦ ﺗﺎرﻳﺨﻬﺎ‪.‬‬ ‫وﺻﻠﻴﺒﻴﻮن‪ ،‬وﻣﺮ َ‬ ‫– اﻟﻔﺼﻞ اﻟﺜﺎين‪ :‬ﻣﺴﺘﻌﻤﺮة ﺑريوت – اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻟﻼﺗﻴﻨﻲ‪ .‬ﻳﺤﻮي ‪ ٢٧‬ﻓﻘﺮة‪ ،‬ﻣﻨﻬﺎ إﻧﺸﺎ ُء‬ ‫اﻟﺮوﻣﺎنِ ﻣﺴﺘﻌﻤﺮ َة ﺑريوت‪ ،‬ﻣ ْﻨﺤﻬﻢ إﻳﺎﻫﺎ ﺣﻖ اﻟﺘﻌﺎﻃﻲ مبﻮﺟﺐ اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻟﺮوﻣﺎين‬ ‫اﻟﻼﺗﻴﻨﻲ‪ ،‬اﻫﺘامم ﻗﻴﺎﴏة روﻣﺎ ﺑﻬﺎ‪ ،‬ﺗﺸﻴﻴﺪ اﻷﺑﻨﻴﺔ اﻟﺠﻤﻴﻠﺔ‪ ،‬وﻣﻨﺤﻬﺎ ﻟﻘﺐ »اﺑﻨﺔ‬ ‫اﻷﻣﱪاﻃﻮر أوﻏﺴﻄﺲ ﺟﻮﻟﻴﺎ«‪.‬‬ ‫– اﻟﻔﺼﻞ اﻟﺜﺎﻟﺚ‪ :‬ﺑريوت اﳌﺪﻳﻨﺔ ﰲ ﻣﺤﻴﻄﻬﺎ‪ .‬ﻳﺤﻮي ‪ ١٩‬ﻓﻘﺮة ﻋﻦ دور ﺑريوت‬ ‫ٍ‬ ‫ﻣﻌﻄﻴﺎت ﻟﺪﻳﻪ ﻋﻦ دورﻫﺎ ﰲ ﻫﺬا اﳌﺤﻴﻂ‪ ،‬ذاﻛ ًﺮا‬ ‫ﰲ ﻣﺤﻴﻄﻬﺎ‪ .‬وﻳﺆﻛّﺪ اﳌﺆﻟﻒ‬ ‫ﺑﻌﻠﺒﻚ وﺟﺒﻞ ﻟﺒﻨﺎن وأﻓﻘﺎ وﻫﻴﻜﻠﻬﺎ‪.‬‬ ‫– اﻟﻔﺼﻞ اﻟﺮاﺑﻊ‪ :‬ﻣﺪرﺳﺔ ﺑريوت واﻟﱰﺟﻤﺔ اﻟﺤﺮﻓﻴﺔ ﻋﻦ اﻟﻼﺗﻴﻨﻴﺔ »أﻛﺎدميﻴﺎ‬ ‫ﺑريوت«‪ .‬ﰲ ﻫﺬا اﻟﻔﺼﻞ ‪ ٢٧‬ﻓﻘﺮة ﻋﻦ دور ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺎ اﻟﺜﻘﺎﰲ واﻷديب ﻣﻌﺪ ًدا‬ ‫أﺳامء ﺳﻨﻜﻮﻧﻴﺎﺗﻮن‪ ،‬وﻓﻴﻠﻮن اﻟﺠﺒﻴﲇ‪ ،‬وزﻳﻨﻮن… وﻳﺬﻛﺮ ﻧﺸﺄة ﻣﺪرﺳﺔ اﻟﺤﻘﻮق‬ ‫واﻟﺘﻌﻠﻴﻢ ودور اﻟﻌﻠامء ﻛﺪوروﺗﻴﻪ وأﻧﺎﻃﻮﻟﻴﻮس‪.‬‬ ‫•‬

‫‪٩٢‬‬

‫•‬


‫ﻣﻔﺼﻠﺔ ﺑﺄن اﳌﻮﺿﻮع أﺛﺎر ﻏريﺗﻪ اﻟﻌﻠﻤﻴﺔ‪ ،‬وز ّودين ﻣﺸﻜﻮ ًرا ﺑﺎﳌﻌﻠﻮﻣﺎت اﳌﺘﻮاﻓﺮة واﻟﻨﺘﺎﺋﺞ‬ ‫اﻵﺗﻴﺔ اﻟﺘﻲ‪ ،‬ﺣﺘﻰ اﻟﻌﺜﻮر ﻋﲆ إﺛﺒﺎﺗﺎت أﺧﺮى‪ ،‬ﺗﺒﺪو ﺣﺎﻟ ٍّﻴﺎ ﻫﻲ اﻷوﻓﺮ ﺗﱪﻳ ًﺮا‪ ،‬وﻫﻲ اﻟﺘﺎﻟﻴﺔ‪:‬‬ ‫ﰲ ﻣﻜﺘﺒﺔ اﻟﺠﺎﻣﻌﺔ اﻟـﭭـﺎﺗﻴﻜﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬وﺟﺪتُ اﻹﺷﺎرة اﻟﺘﺎﻟﻴﺔ ﻣﻊ اﻷﺧﺬ ﰲ اﻻﻋﺘﺒﺎر اﻟﺘﺒ ﱡﺪﻻت‬ ‫ﰲ ﻛﺘﺎﺑﺔ اﺳﻢ اﳌﺆﻟﻒ‪ :‬ﺳﱰاوخ ﻳﻮﻫﺎن‪ ،‬ﻳﻮﻫﺎﻧﻴﺲ ﺳﱰاوخ – ﺑريﻳﺘﻮس – ﺑﺮﻧﺴـﭭـﻴﻚ –‬ ‫أي إﺷﺎرة إﱃ‬ ‫ﻗﻤﺖ ﺑﻔﺘﺢ اﳌﺤﻔﻮﻇﺎت وﻛﻢ ُد ُ‬ ‫زﻳﻠﻠﻴﺠﺮﻳﺎﻧﺲ ‪ُ – ١٦٦١‬‬ ‫ﻫﺸﺖ ﻋﻨﺪﻣﺎ مل أﺟﺪ ّ‬ ‫ﺳرية ذاﺗﻴﺔ ﻟﺴﱰاوخ ﰲ ﺛ ْﺒﺖ أﺳامء اﻟﺮﻫﺒﺎن اﻟﻴﺴﻮﻋﻴني ﻛام وﺿَ ﻌ ُﻪ اﻷب ﻻﻣﺎل ‪،Lamale‬‬ ‫ﻣﺎ ﻳﺆﻛﺪ ﻣﺎ ﻛﺘﺒﻪ ُﺳﻮ ِﻣ ْﺮﭬوﺟِﻞ‪.‬‬ ‫»ﻗﻤﺖ ﻋﻨﺪﺋﺬ مبﺮاﺟﻌﺔ ﻛﺘﺐ اﻷب ﻓﻴﺠري ‪ Fejer‬ﻋﻦ اﻵﺑﺎء اﳌﺘﻮﻓني‪ .‬ﻻ أﺛﺮ ﻓﻴﻬﺎ‬ ‫اﺟﻌﺖ‬ ‫أﻳﻀً ﺎ‪ ،‬ﻣﺎ أﺛﺎر اﻫﺘامﻣﻲ إذ مل أﺟﺪ أي إﺷﺎرة إﱃ ﻛﺎﺗﺐ‬ ‫ﻳﺴﻮﻋﻲ‪ .‬أﻛﻤﻠﺖ ﺑﺤﻮيث ور ُ‬ ‫ّ‬ ‫ﻣﺆﻟﻔﺎت أﺧﺮى ﻗﺪ ﺗﻔﻴﺪين‪ .‬وﻻ ﳾء ﻓﻴﻬﺎ‪ .‬أﻣﺎم ﻫﺬا اﻟﻮاﻗﻊ ﺑﺖ ﺷﺒﻪ ﻣﺘﺄﻛﺪ ﺑﺄن اﻷب‬ ‫ﻳﻮﻫﺎﻧﺲ ﺳﱰاوخ مل ﻳﻨﺨﺮط ﰲ اﻟﺮﻫﺒﺎﻧﻴﺔ اﻟﻴﺴﻮﻋﻴﺔ‪ .‬ﺛﻢ وﺟﺪتُ ﰲ ﻛﺘﺎب »اﻟﺴري اﻟﺬاﺗﻴﺔ‬ ‫أي إﺷﺎرة إﱃ اﻧﺨﺮاﻃﻪ‬ ‫ﻣﺒﺴﻄﺔ ﻟﻴﻮﻫﺎﻧﺲ ﺳﱰاوخ ﻻ ﺗﺘﻀﻤﻦ ﱠ‬ ‫ﻗﺪ ًميﺎ وﺣﺪﻳﺜًﺎ« ﺳرية ذاﺗﻴﺔ ﱠ‬ ‫ﻳﻨﺘﻢ إﱃ ﻫﺬه اﻟﺮﻫﺒﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬أو أﻧﻪ‬ ‫ﰲ اﻟﺮﻫﺒﺎﻧﻴﺔ اﻟﻴﺴﻮﻋﻴﺔ‪ ،‬ﻣﺎ ﻳﺤﻤﻠﻨﻲ ﻋﲆ ﺗﺮﺟﻴﺢ أﻧﻪ مل ِ‬ ‫ﺗﺮﻛﻬﺎ ﻗﺒﻞ ﻟﻔﻆ ﻧﺬوره اﻟﻨﻬﺎﺋﻴﺔ‪«.‬‬ ‫اﺳﺘﻨﺎ ًدا إﱃ ﺗﻠﻚ اﳌﻌﻄﻴﺎت‪ ،‬وإﱃ اﻟﺴرية اﻟﺬاﺗﻴﺔ اﻟﻮاردة ﰲ اﻟﻜﺘﺎب اﳌﺸﺎر إﻟﻴﻪ‪،‬‬ ‫ﻳﺘﺒني أن ﻳﻮﻫﺎﻧﺲ ﺳﱰاوخ ﻫﻮ ﻓﻘﻴ ٌﻪ‪ُ ،‬وﻟِﺪ ﰲ ‪ ٢‬أﻳﻠﻮل ‪ ١٦١٢‬ﰲ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﻛﻮﻟﺪﻳﺘﺰ ‪Golditz‬‬ ‫ﱠ‬ ‫ﰲ ﻣﻨﻄﻘﺔ ﻣﻴﺴني )أﳌﺎﻧﻴﺎ(‪ .‬ﻛﺎن واﻟﺪه ﻣﺆﺗ َـ َﻤ ًﻨﺎ ﻋﲆ ﺣﺴﺎﺑﺎت اﻷﻣرية ﺻﻮﰲ دو ﺑﺮﻧﺪوﺑﺮغ‬ ‫)أرﻣﻠﺔ ﺳﺎﺳﻮﻧﻴﺎ(‪ ،‬وﻫﻮ أﻗﺎم ﰲ ﻫﺬه اﳌﺪﻳﻨﺔ اﻟﺼﻐرية‪ .‬ﺗﺴ ﱠﺠﻞ ﰲ ﻣﺪرﺳﺔ زﻳﺘﺰ ‪،Zeitz‬‬ ‫ود َرس ﰲ ﺟﺎﻣﻌﺘَﻲ ﻻﻳﺒﺰﻳﻎ وﻳــﻴــﻨﺎ‪ ،‬وﻧﺎل ﺳﻨﺔ ‪ ١٦٣٨‬اﻹﺟﺎزة اﻟﺠﺎﻣﻌﻴﺔ‪ ،‬وأﺧﺬ ﻳﺪ ّرس‬ ‫اﻟﻔﺼﺎﺣﺔ واﻟﺘﺎرﻳﺦ ﰲ ﻻﻳﺒﺰﻳﻎ‪ ،‬وﻧﺎل اﻟﺪﻛﺘﻮراه ﰲ اﻟﺤﻘﻮق ﺳﻨﺔ ‪ ١٦٥١‬ود ّرس ﰲ ﺟﺎﻣﻌﺔ‬ ‫ﺮض ﻣﺮﻛﺰ »وﻛﻴﻞ ﻗﻀﺎة ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑﺮﻧﺴـﭭـﻴﻚ« ﻋﲆ ﺻﺪﻳﻘﻪ‬ ‫ﻳــﻴــﻨﺎ ﺳﻨﺔ ‪ .١٦٥٢‬وﺣني ُﻋ َ‬ ‫أداﻣﻮا ﺳﱰوﰲ ومل ﻳﻜﻦ راﻏ ًﺒﺎ ﻓﻴﻪ‪ ،‬ﺣ ّﻮﻟﻪ ﺳﻨﺔ ‪ ١٦٦٠‬إﱃ ﺳﱰاوخ اﻟﺬي مل ﻳﻜﻦ راﻏ ًﺒﺎ ﰲ‬ ‫ُﺳﻜﻨﻰ ﺑﺮﻧﺴـﭭـﻴﻚ ﻓﺴﺎﻋﺪه ﺳﱰوﰲ ﻋﲆ ﺗﻌﻴﻴﻨﻪ أﺳﺘﺎذا ﰲ ﻳـﻴـﻨﺎ وﻣﺤﺎﻣ ًﻴﺎ ﰲ اﳌﺤﻜﻤﺔ‪.‬‬ ‫واﻧﺘﻘﻞ ﻻﺣﻘًﺎ إﱃ ﺟﻴﺴﻦ ‪ Giessen‬أﺳﺘﺎ َذ اﻟﺤﻘﻮق وﻧﺎﺋﺐ ﻋﻤﻴﺪ اﻟﺠﺎﻣﻌﺔ ﺣﺘﻰ وﻓﺎﺗﻪ‬ ‫ﺳﻨﺔ ‪.١٦٧٩‬‬ ‫•‬

‫‪٩١‬‬

‫•‬


‫واﳌﻔﻜﺮﻳﻦ ﻋﲆ اﻻﻟﺘﺰام ﺑﻬﺬه اﳌﻨﺎﺳﺒﺔ‪ ،‬ﻟﻠﺘﺸﺠﻴﻊ ﻋﲆ ﻣﺮاﺟﻌﺔ اﺧﺘﺒﺎرات وإﻧﺠﺎزات‬ ‫اﳌﺎﴈ ﻻﺳﺘﺸﻔﺎف اﳌﺴﺘﻘﺒﻞ‪ .‬وﻣﻦ ﺷﺄن ﻫﺬه اﳌﺮاﺟﻌﺎت اﳌﻮﺿﻮﻋﻴﺔ ﺑﺎﻟﺬات إﺑﻌﺎ ُدﻧﺎ‬ ‫ﻋﻦ دﻳﺒﺎﺟﺎت رﻧﺎﻧﺔ وﺣيك وﺛﺮﺛﺮة ﻻ متﺖ إﱃ اﻟﺜﻘﺎﻓﺔ ِ‬ ‫ﺑﺼﻠ ٍﺔ ﺳﻮى ﺑﺎﻟﻜﻼم‪ .‬ﻓﺎﻟﻜﺘﺎب ﺟﺰء‬ ‫ﺧﺼﻮﺻﺎ ﻟِـﻤﻦ ﻳﺤﺎوﻟﻮن دو ًﻣﺎ ﺗﺠﺎ ُوز اﳌﻘﺘﻀﻴﺎت اﻟﻴﻮﻣﻴﺔ اﳌﻠﺰﻣﺔ ﻟﻼرﺗﻘﺎء إﱃ‬ ‫ﻣﻦ اﻟﺤﻴﺎة‪،‬‬ ‫ً‬ ‫ﻣﺴﺘ ًﻮى ﺛﻘﺎﰲ ﻳﺠﻌﻞ اﻟﺤﻴﺎة ﻗﻴﻤﺔ إﻧﺴﺎﻧﻴﺔ ﻣﻀﺎﻓﺔ‪.‬‬ ‫رأﻳﺖ ﺗﻘﺪﻳﻢ ﻗﺼﺔ أول ﻛﺘﺎب ﻣﻄﺒﻮع وﺟﺪﺗ ُﻪ‬ ‫اﻧﻄﻼﻗًﺎ ﻣﻦ ﻫﺬا اﻻﻟﺘﺰام وﻫﺬه اﻟﺮ ْؤﻳﺔ‪ُ ،‬‬ ‫ﺣﺘﻰ اﻵن ﻋﻦ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑريوت‪ .‬وﻫﻮ ﺻﺪر ﺳﻨﺔ ‪ ١٦٦٢‬ﰲ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑﺮﻧﺸـﭭـﻴﻚ ‪Brunschvig‬‬ ‫ﰲ أﳌﺎﻧﻴﺎ‪ ،‬وﺿَ ﻌﻪ ﻳﻮﻫﺎﻧﺲ ﺳﱰاوخ ‪ Johannis Strauchi‬ﺑﻌﻨﻮان »ﺑريﻳﺘﻮس« )اﻻﺳﻢ‬ ‫اﻟﻼﺗﻴﻨﻲ ﻟﺒريوت(‪ .‬وﻣﻦ اﻟﻌﻨﻮان أن ﻫﺬا اﻟﻜﺘﺎب )ﻣﻦ ‪ ٥٤‬ﺻﻔﺤﺔ( رﺳﺎﻟﺔ ﺟﺎﻣﻌﻴﺔ ﻟﻨﻴﻞ‬ ‫ﺷﻬﺎدة اﻟﺪﻛﺘﻮراه ﺗﻘ ّﺪم ﺑﻬﺎ ﻳﻮﻫﺎﻧﺲ ﺳﱰاوخ اﻟﺬي ﻳُﻔﻬﻢ‪ ،‬وﻓْﻖ ﻃﺒﻌﺔ ‪ ،١٦٦٢‬أﻧﻪ ﻳﻨﺘﻤﻲ‬ ‫إﱃ اﻟﺮﻫﺒﺎﻧﻴﺔ اﻟﻴﺴﻮﻋﻴﺔ‪.‬‬ ‫ﻫﺬا اﻟﻜﺘﺎب ﻫﻮ اﻷول اﳌﻨﺸﻮر ﻋﻦ ﺑريوت‪ .‬وﻳﺒﺪو أﻧﻪ ﻟﻴﺲ ﻣﻌﺮوﻓًﺎ‪ ،‬ومل ﻳُ ِﴩ إﻟﻴﻪ‬ ‫اﻟﻜﺘّﺎب ﻋﻦ ﺑريوت ﺳﻮى ﺑﺎﻹﺷﺎرة إﱃ ﻋﻨﻮاﻧﻪ دون ﻣﻀﻤﻮﻧﻪ‪ .‬وﻷﻧﻪ ﺑﻬﺬه اﻷَﻫﻤﻴﺔ ارﺗﺄﻳﻨﺎ‬ ‫ﺗﻘﺪﻳﻢ ﻧﺒﺬ ٍة ﻋﻨﻪ وﻋﻦ ﻣﺆﻟﻔﻪ‪ ،‬مبﻨﺎﺳﺒﺔ إﻋﻼن »ﺑريوت ﻋﺎﺻﻤﺔ ﻟﻠﻜﺘﺎب اﻟﻌﺎم ‪.«٢٠٠٩‬‬ ‫ﰲ ﻫﺬا اﳌﺠﺎل‪ ،‬اﻧﺼﺐ اﻫﺘامﻣﻨﺎ ﻋﲆ ﻣﺴﺄﻟﺘني ﻗﻀﺘﺎ ﺑﺈﺟﺮاء اﻟﺒﺤﺚ واﻟﺘﺤﻠﻴﻞ‪ ،‬ﻟﺠﻬﺔ‬ ‫ﺗﺤﻘﻴﻖ ﻫﻮﻳﺔ اﳌﺆﻟﻒ‪ ،‬وﻟﺠﻬﺔ ﻣﻀﻤﻮن اﻟﻜﺘﺎب‪ .‬ﻣﻦ ﻫﻮ اﳌﺆﻟﻒ ﻳﻮﻫﺎﻧﺲ ﺳﱰاوخ وﻫﻞ‬ ‫ﻫﻮ ﻣﻦ اﻟﺮﻫﺒﺎﻧﻴﺔ اﻟﻴﺴﻮﻋﻴﺔ؟‬ ‫اﻹﺷﺎرة اﻟﻮاردة إﱃ ﺟﺎﻧﺐ اﺳﻤﻪ اﻟﺘﻲ ﻳُﻔﻬﻢ ﻣﻨﻬﺎ ﺑﺄﻧﻪ ﻳﻨﺘﻤﻲ إﱃ اﻟﺮﻫﺒﺎﻧﻴﺔ اﻟﻴﺴﻮﻋﻴﺔ‬ ‫دﻓﻌﺖ ﺑﻨﺎ إﱃ ﻣﺮاﺟﻌﺔ ﻣﺆﻟﱠﻒ ُﺳﻮ ِﻣ ْﺮﭬــﻮﺟِﻞ ‪ Sommervogel‬اﻟﺼﺎدر ﰲ ﻣﻄﻠﻊ ‪١٨٩٠‬‬ ‫ﰲ ﻣﺠﻠﺪات ﻋﺪة ﺑﻌﻨﻮان »ﻣﻜﺘﺒﺔ اﻟﺮﻫﺒﺎﻧﻴﺔ اﻟﻴﺴﻮﻋﻴﺔ«‪ .‬وﻛﻢ ﻛﺎﻧﺖ دﻫﺸﺘﻨﺎ ﻛﺒرية أَ ْن مل‬ ‫ﻧﺠﺪ ﻓﻴﻪ أي إﺷﺎرة اﱃ ﻳﻮﻫﺎﻧﺲ ﺳﱰاوخ‪ .‬ﻟﺬا‪ ،‬ﺑﻌﺪ إﺟﺮاء ﺑﺤﻮث ﻣﺘﻘﺪﻣﺔ ﻏري ﻣﺠﺪﻳﺔ‪،‬‬ ‫وﻟﻌﺪم متﻜﻨﻨﺎ ﻣﻦ ﺑﻠﻮغ أي ﻧﺘﻴﺠﺔ ﻣﻦ ﻣﺮاﺟﻌﺔ اﳌﺆﻟﻔﺎت اﳌﻮﺟﻮدة ﰲ ﺑريوت‪ ،‬ﺗﻮﺟ ْﻬ ُﺖ‬ ‫ﺑﺮﺳﺎﻟ ٍﺔ إﱃ اﻷب ﻟﻮﻳﺲ ﻓﺮﻧﻨﺪو رودرﻳﻐﻴﺰ )ﻣﻦ اﻟﺮﻫﺒﺎﻧﻴﺔ اﻟﻴﺴﻮﻋﻴﺔ ﰲ اﻹدارة اﳌﺮﻛﺰﻳﺔ‬ ‫ﻟﻬﺬه اﻟﺮﻫﺒﺎﻧﻴﺔ ﰲ اﻟـﭭـﺎﺗﻴﻜﺎن(‪ ،‬ﻓﺘﻠﻄّﻒ ﺑﺈﺟﺮاء اﻟﺒﺤﻮث اﻟﴬورﻳﺔ وأﺟﺎﺑﻨﻲ ﺑـﺮﺳﺎﻟﺔ‬ ‫•‬

‫‪٩٠‬‬

‫•‬


‫ﻣﻄﺒﻮع ﻋﻦ ﺑ وت‬ ‫ﻗﺼــﺔ أول ﻛﺘــﺎب‬ ‫ُ‬

‫ﻋﺎم ‪١٦٦٢‬‬

‫ﲟﻨﺎﺳﺒﺔ ِإﻋﻼن ﻣﻨﻈﻤﺔ اﻷُوﻧِﺴﻜﻮ ﻣﺪﻳﻨ َﺔ‬ ‫»ﺑريوت ﻋﺎﺻﻤ َﺔ اﻟﻜﺘﺎب ﻟﻠﻌﺎم ‪ ،«٢٠٠٩‬ﻻ ﺑﺪ ﻣﻦ‬ ‫اﻟﺘﻮﻗﻒ أﻣﺎم ﻫﺬا اﻟﻘﺮار اﻟﺬي ﻳﺘﻤ ّﻴﺰ‪ ،‬ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ‬ ‫ﻟﺒريوت واﳌﴩق اﻟﻌﺮيب‪ ،‬ﺑﻐﺎﻳﺔ اﻻﻫﻤﻴﺔ‪ ،‬ﻟِ َـام‬ ‫ﺗﺤﻤﻠﻪ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑريوت ﺑﺎﻟﺬات‪ ،‬وﻟﺒﻨﺎن ﺑﺼﻮرة‬ ‫ﻋﺎﻣﺔ‪ ،‬ﻣﻦ ﻣﻴﺰات ﺧﺎﺻﺔ ﻟﺠﻬﺔ ﻧﺸﺄة اﻟﻄﺒﺎﻋﺔ‬ ‫واﻟﻜﺘﺎب ﰲ ﻫﺬه اﳌﻨﻄﻘﺔ‪.‬‬

‫‪1‬‬

‫وﻫﺬا اﻟﻘﺮار ﻳﺸﻜّﻞ وﻗﻔﺔ ﺣﻀﺎرﻳﺔ وﺳﻴﺎﺳﻴﺔ ﻋﻠﻴﻨﺎ ا ِﻹﻓﺎدة ﻣﻨﻬﺎ ﻟﻠﻘﻴﺎم مبﺮاﺟﻌﺔ‬ ‫ﴍﻳﻔﺔ ﻟﻨﻀﺎل ﻟﺒﻨﺎن اﻟﺜﻘﺎﰲ ﻋﲆ ﻣ ّﺮ اﻟﻌﺼﻮر‪ ،‬وﻣﺎ ﻳﺤﻤﻠﻪ اﳌﺴﺘﻘﺒﻞ ﻣﻦ آﻣﺎل وﻃﻤﻮﺣﺎت‪.‬‬ ‫واﻟﺘﻮﻗﱡﻒ أﻣﺎم ﻫﺬه اﳌﺤﻄﺔ اﻟﺒﺎرزة ﰲ ﺗﺎرﻳﺨﻨﺎ اﻟﺜﻘﺎﰲ ﻳﻔﺮض إﺻﺪار دراﺳﺎت ﻣﻮﺛ ّﻘﺔ ﻋﻦ‬ ‫ﻧﺸﺄة اﻟﻄﺒﺎﻋﺔ واﻟﻜﺘﺐ‪ ،‬وﺗﺄْﻛﻴﺪ اﻟﺮؤﻳﺔ اﳌﺴﺘﻘﺒﻠﻴﺔ ﳌﻮﻗﻊ ﺑريوت وﻟﺒﻨﺎن ﰲ ﻫﺬا اﻟﻌﺎمل‬ ‫اﳌﺘﻘﻠﺐ‪ ،‬و َدور اﻟﻄﺒﺎﻋﺔ واﻟﻜﺘﺐ ﻓﻴﻬﺎ‪ ،‬واﳌﺴﺘﻘﺒﻞ اﻟﺜﻘﺎﰲ واﻟﺘﻨﻤﻮي اﻟﺬي ﻫﻮ ﻋﲆ ﻋﺎﺗﻖ‬ ‫ﻛﻞ ﻣﻮاﻃﻦ‪.‬‬ ‫ﻓﺎﺳﺘﻨﺎ ًدا إﱃ إﻣﻜﺎﻧﻨﺎ اﻟﺸﺨﴢ‪ ،‬وﻣﻦ دون اﻧﺘﻈﺎر ﻣﺎ ﺳﻴﺼﺪر ﻋﻦ اﻟﺴﻠﻄﺎت‬ ‫اﻟﻌﺎﻣﺔ أو اﻟﺠﻤﻌﻴﺎت اﻷﻫﻠﻴﺔ أو اﻟﺠﺎﻣﻌﺎت ﻣﻦ ﻣﺸﺎرﻳﻊ وﻣﻮاﻗﻒ‪ ،‬ارﺗﺄﻳﻨﺎ ﻣﺮاﺟﻌﺔ ﺑﻌﺾ‬ ‫اﻟﻤﺘﻮاﻓﺮ ﻟﺪﻳﻨﺎ ﻣﻦ ﻣﺆﻟﻔﺎت‪ِ ،‬ﻹﺑﺮاز َدور ﺑريوت وﻟﺒﻨﺎن ﰲ ﻣﺠﺎل اﻟﻜﺘﺎب‪ ،‬و َﺣﺚ اﳌﻮاﻃﻨني‬ ‫•‬

‫‪٨٩‬‬

‫•‬



‫ﻠﺤﻖ‬ ‫ُﻣ ِ‬

‫•‬

‫ﴩع ﻳُ ﱢﱪر ﻛﻠﱢ ٍّﻴﺎ وﺟﻮ َد ٍ‬ ‫ﺣﺸﺪ ﻣﻦ اﻟﺘﻔﺎﺻﻴﻞ اﳌ ُﺰ ِﻋﺠﺔ اﻟﻌﺎﺋﺪة‬ ‫اﻟﺮأي اﻟﻘﺎﻧﻮين اﻟﺬي ﺗﺒ ّﻨﺎه ُﻣ ﱢ‬ ‫إﱃ وﺿﻊ اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮات واﻟﺤﻮاﴐ‪ :‬ﺻﻌﻮﺑﺔ ميﻜﻦ أن ﻳﺘﺠﺎوزﻫﺎ اﻟﻘﺎرئ اﳌ ُﺤﺘﺎر‪ ،‬اﻟﺬي‬ ‫ﻳُﻄﻤﺌﻨﻪ اﻟﱰﺗﻴﺐ اﻟﺰﻣﻨﻲ اﻟﺬي اﻋﺘﻤﺪه اﳌ ُﺆﻟﱢﻒ‪ُ ،‬ﻣﺴ ﱢﻬ ًﻼ إدراك اﻟﻨﺺ و ُﻣﺴﺎ ِﻋ ًﺪا ﻋﲆ إﻋﺎدة‬ ‫ﺑﻨﺎء ﻣﻠﺤﻤﺔ ﺑريﻳﺖ‪ ،‬ﻣﻨﺬ اﻟﻌﺼﻮر اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴﺔ اﻟﻘﺪميﺔ ﺣﺘﻰ اﻟﻌﻬﺪ اﳌﺴﻠﻢ ﻟﺼﻼح اﻟﺪﻳﻦ‪.‬‬ ‫ﺑني اﻟﺒﺪاﻳﺎت واﻷﻓﻮل اﻟﴪﻳﻊ‪ ،‬ﺳﻮف ﻳﻜﻮن اﻟﻘﺎرئ ﻗﺪ أﻋﺎد اﻛﺘﺸﺎف اﻟﻌﺼﻮر اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ‬ ‫ﻋﺮوض ﻓﺨﻤﺔ‪ ،‬ﻧﻘﻄ ُﺔ ٍ‬ ‫ٍ‬ ‫ﺣﺸﺪ ﻋﺎﳌﻲ‪ ،‬ﺗﺴﺘﻔﻴﺪ‬ ‫ﻣﴪح‬ ‫اﻟﻘﺪميﺔ اﳌﺸﻬﻮرة ﺑﺎﻟﺘﺄﻛﻴﺪ ﻟﻠﻤﺪﻳﻨﺔ‪.‬‬ ‫ُ‬ ‫ﺑريﻳﺖ ﻣﻦ اﻣﺘﻴﺎز ٍ‬ ‫ﺧﺼﻮﺻﺎ ﻣﻦ ﻣﻌﻬﺪ اﻟﺤﻘﻮق‪ ،‬وﻫﻮ اﻣﺘﻴﺎز ﻧﺎدر ﻣﻤﻨﻮح‬ ‫ات ﻫﺎﺋﻠﺔ‪،‬‬ ‫ً‬ ‫ﴫا ﻟﻠﻤﺪن اﻟﻜﱪى اﻟﺘﻲ دﻟّﻠﻬﺎ اﻷﺑﺎﻃﺮة‪ ،‬ﻛام ﻓﻌﻞ ﻟﺒريﻳﺖ‪ ،‬أدرﻳﺎﻧﻮس‪ ،‬أُوﻧﻮرﻳﻮس‪،‬‬ ‫ﺣ ً‬ ‫ﻳﻮﺳﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻮس وآﺧﺮون ﻛرث‪ .‬اﳌﻌﻬﺪ ﻣﻮﻫﻮب ﻣﻮﻗ ًﻌﺎ ﺟﻐﺮاﻓ ًﻴﺎ ﻣﻼمئًﺎ ﺟ ًﺪا – وﻫﻮ ﴍط ﻻ‬ ‫ٍ‬ ‫ﻗﺎﻋﺎت ﻋﺪة وﻳﱰ ّدد ﻋﻠﻴﻪ‬ ‫ﻏﻨﻰ ﻋﻨﻪ ﻟﺘﺄﺳﻴﺲ اﻟﺠﺎﻣﻌﺔ اﻟﺴﺎﻋﻴﺔ إﱃ اﻟﺘﻔ ﱡﻮق – ﻳﺸﺘﻤﻞ ﻋﲆ‬ ‫ً‬ ‫أﺳﺎﺗﺬة ﻗﺎدﻣﻮن ﻣﻦ أﻓﻀﻞ اﻵﻓﺎق‪ :‬ﺣﻘﺒﺔ أﺳﻄﻮرﻳﺔ ﺳﺎﻃﻌﺔ أﻧﻬﺎﻫﺎ زﻟﺰال رﻫﻴﺐ‪ .‬إن‬ ‫ﻣﺤﺎوﻟﺔ ﺳﱰاوخ )‪ (Strauch‬ﻣﺪﻋﺎة إذًا ﻟﻠﺘﻔﻜري‪ :‬إن اﻷﺳﺒﺎب اﻟﺘﻲ ﺗﺪﻓﻌﻨﺎ ﰲ ﺗﺮﺟﻤﺘﻨﺎ إﱃ‬ ‫ﻣﺎض ُﻣ ِ‬ ‫ِ‬ ‫اﻛﺘﺸﺎف ٍ‬ ‫ﺣﺴام‬ ‫إﻋﺎدة‬ ‫ﺴﺘﺤﻖ أن ﻳُ َﺤﻴّﺎ ﻛام إرث ﻣﺠﻴﺪ ﻳﺠﺐ أن ﺗﻜﻮن ﻫﻜﺬا أﻛرث ً‬ ‫ﻣﻦ اﻟﺘﻲ ﻛﺎﻧﺖ ﻟﺘﺪﻓﻊ أﳌﺎﻧﻴًﺎ ﻣﻦ اﻟﻘﺮن اﻟﺴﺎﺑﻊ ﻋﴩ إﱃ اﻻﻫﺘامم ﺑﺒريﻳﺖ وﺗﻜﺮﻳﺲ ﻫﺬا‬ ‫اﻟﺠﻬﺪ اﻟﻬﺎﺋﻞ ﻟﻬﺎ‪.‬‬

‫•‬

‫‪٨٧‬‬

‫•‬


‫ﺑﻜﻞ ﻗﻮاﻫﻢ‪،‬‬ ‫إذا ﻋﻠّﻖ ﺑﻌﺾ اﻟﻘﺪﻣﺎء ﺣﻘًﺎ ﻋﲆ ﻫﺬه اﻟﻜﺘﺐ‪ ،‬ﻓﻘﺪ ﻓﻌﻠﻮا ذﻟﻚ ّ‬ ‫ﺑﺤﻴﺚ أﻧﻬﻢ اﺳﺘﺨﻠﺼﻮا ﻣﺎدة ﻣﻌﺮوﻓﺔ‪ ،‬ﻋﲆ رﻏﻤﻬﺎ وﻏﺎﻟ ًﺒﺎ ُﻣﻌﺎﻛِﺴﺔ‪ ،‬ﻧﺤﻮ ﻋﺎدات ﻋﴫﻫﻢ‬ ‫وﺟﻤﻬﻮرﻳﺔ ﺗﺒ ّﺪﻟﺖ ﺟ ًﺪا‪ .‬ﻛﺎﻧﻮا راﺿني ﺟ ًﺪا ﺑﺄن أدﺧﻠﻮا ﻋﲆ ﻫﺬه اﳌﻮاﺿﻴﻊ ﺑﻌﺾ ﻗﻮاﻋﺪ‬ ‫ﻋﺎﻣﺔ وأﺳﺌﻠﺔ ﻋﺎﻣﺔ أو اﺳﺘﺨﻠﺼﻮﻫﺎ ﻣﻨﻬﺎ‪ .‬وﻫﺬا‪ ،‬ﻻ أﺷﺠﺒﻪ ﻛﻠﱢ ٍّﻴﺎ‪ .‬إمنﺎ‪ ،‬إ ْن مل ﺗﻔ َﻌ ْﻞ ﺷﻴﺌًﺎ‬ ‫آﺧﺮ ﺑﻌﺪﻫﻢ‪ ،‬ﻓامذا ﺳﺘﻔﻌﻞ ﺳﻮى ﻣﺎ ﻓُ ِﻌﻞ؟ ﰲ رأﻳﻲ‪ ،‬إﱃ ذﻟﻚ‪ ،‬اﻟﺴﺒﺐ اﻟﺬي ﻷﺟﻠﻪ ﻟﻦ‬ ‫ِ‬ ‫ﺻﻌﻮﺑﺎت ﻗﺎﻧﻮنٍ ُﻣﺘﻨﺎزَع ﻋﻠﻴﻪ – وﻫﻮ ﻣﺎ مل ﻳﻜﻦ ﺑﺎﻟﺘﺄﻛﻴﺪ ﺣﺘﻰ اﻵن ﺻﻌﺐ اﻟﻘﻴﺎم‬ ‫أﳌﺲ‬ ‫ﺑﻪ – ﻛﺎن ﺷﺨﺼﻴًﺎ‪ ،‬ﻷﻧﻬﺎ ﻛﺎﻧﺖ ﺗﺒﺪو ﻏري ﻣﻨﺎﺳﺒ ٍﺔ إﻃﻼﻗًﺎ ﻟﻬﺬا اﻟﺨﻄﺎب اﻷُﺳﺘﺎذي واﳌﻮﺿﻮع‬ ‫أﺟﺪر ﺑﺎﳌﻴﺪان أو ﺑﺎﳌﴪح‪.‬‬ ‫ﻛﻞ‬ ‫ﺣﺘﻰ وﻻ اﻵن‪ ،‬ﺑﻌﺪﻣﺎ ﺳﺤﺒﻨﺎ ﱠ‬ ‫ﺗﺮﺗﻴﺐ ﺧﻄﺎيب وﻗﺴﻤﻨﺎ اﻟﺘﻮﺳﻴﻊ ﻋﺪ ًدا ُﻣﻌﻴﱠ ًﻨﺎ ﻣﻦ‬ ‫ٍ‬ ‫اﻟﻔﺼﻮل‪ ،‬وﺑﻌﺪﻣﺎ أﺿﻔﻨﺎ ﻣﻮاﺿﻴﻊ اﳌ ُﺆﻟﱢﻔني اﻟﺬﻳﻦ ﻧﻌﻮد إﻟﻴﻬﻢ‪ ،‬ﻛﺎن ﻟﺪﻳﻨﺎ ﻣﴩوع ﻧﴩ ﻫﺬا‬ ‫ٍ‬ ‫ﺑﺈﺿﺎﻓﺎت مبﻘﺪار ﻣﺎ ﻛﻨﺎ ﻧُﺮﻳﺪ‪ .‬ﻓﻠﻴﺲ‬ ‫اﻟﻨﻘﺎش ﻷﻋ ّﺰ أﺻﺪﻗﺎﺋﻨﺎ‪ ،‬وﻛﺎن ﻣﺴﻤﻮ ًﺣﺎ ﺑﻪ اﻟﻘﻴﺎم‬ ‫ﻓﻌﻼ ﰲ ﻣﺴﺎﺣ ٍﺔ زﻣﻨﻴﺔ ﺿﻴﻘﺔ ﺟ ًﺪا‪ ،‬ﺣﻴﺚ أﻧﺎ اﻵن‪ ،‬ﻛﺎن ميﻜﻦ ﳌﻜﺘﺒﺘﻲ اﳌﻨﻘﻮﻟﺔ أن ﺗ ُﺮﺗ ﱠﺐ‬ ‫ً‬ ‫ﺑﺴﻬﻮﻟﺔ‪ ،‬أﺳﺘﻄﻴﻊ اﻟﻮﻓﺎء ﻓﻮ ًرا ﺑﺎﳌﺠﻤﻮع اﻟﻬﺎﺋﻞ ﻟﻮﻇﺎﺋﻒ اﻟﺠﻤﻬﻮرﻳﺔ وﺗﺒﺪﻳﺪ ﺗﻠﻚ اﻟﻬﻤﻮم‪.‬‬ ‫وإﻻ‪ ،‬ﻛﺎن اﳌﻮﺿﻮع وﺿﻊ اﻟﻌﺒﻴﺪ أو اﻟﺮﺟﺎل‪ ،‬ﻛام ﻳُﻔﻀﱢ ﻞ اﻟﺒﻌﺾ‪ ،‬اﻟﺬي ﺗﺤﺘﻔﻆ ﺑﻪ ﺟﺮﻣﺎﻧﻴﺔ‬ ‫ﺣﺘﻰ أﻳﺎﻣﻨﺎ‪ ،‬ﻛام وﺿﻊ اﳌﻌﺎﻫﺪ‪ ،‬اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮات‪ ،‬اﻟﺤﻮاﴐ واﳌﺪن ﻋﻤﻮ ًﻣﺎ ﻗﺎﻧﻮﻧﻬﺎ وﺣﺎﻟﻬﺎ‪،‬‬ ‫ﻛام ﻫﻲ اﻵن ﰲ إﻣﱪاﻃﻮرﻳﺘﻨﺎ‪ ،‬وﻛام متﺎ ًﻣﺎ ﰲ اﻟﺤﻮاﴐ اﻟﺴﺎﻛﺴﻮﻧﻴﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ مل ﻳُﻔ ﱢﻜ ْﺮ ﺑﻬﺎ أﺣﺪ‬ ‫اﻷﻋﻮام اﳌﺎﺿﻴﺔ‪ .‬ﻟﻦ أﺗﺮ ّدد ﰲ اﻟﺒﺤﺚ ﰲ وﺿﻊ ﺑﻌﻀﻬﺎ اﻟﺘﻲ ﻣﻨﺸﺄﻫﺎ ﻏري ﻗﺎﻧﻮين‪ .‬وإذا ﺑﻘﻲ‬ ‫ﱄ أﻳﻀً ﺎ‪ ،‬ﺑﻌﺪ ذﻟﻚ‪ ،‬ﻗﻠﻴﻞ ﻣﻦ اﻟﻮﻗﺖ واﻟﺤﻴﺎة‪ ،‬ﻓﺴﻮف أﺳﻬﺮ ﻋﲆ أن اﻟﻘﺴﻢ ﻏري اﳌﻤﻜﻦ‬ ‫إﻫامﻟﻪ اﻟﺬي ﺑني ﻳ َﺪي ﻳُﺪ َﺧﻞ ﰲ دراﺳﺔ ﻗﺎﻧﻮﻧﻬﺎ اﻟﺨﺎص‪ .‬ﻛﻮﻧﻮا ﰲ ﺻﺤ ٍﺔ ﺟﻴﺪة‪ ،‬أﻳﻬﺎ اﻟﻘﺮاء‬ ‫ﻓﻌﻼ ﻟﻜﻢ أﻧﺘﻢ اﻟﺬﻳﻦ ﴏﺗﻢ ﴎﻳﻌني ﺟ ًﺪا ﺑﺘﺸﺠﻴﻌﻜﻢ‬ ‫اﻟﺼﺎدﻗﻮن واﻟﻌﻼّﻣﺔ‪ .‬إﻧﻨﺎ ﻧﻜﺘﺐ ً‬ ‫ﻛام أﻓﻈﺎﻇًﺎ ﺑﺎﻟﻬﻤﻮم واﻷﻓﻜﺎر اﻟﺨﺮﻗﺎء ﻟﻌﻤﻮم اﻟﺒﴩ‪ ،‬واﺛﻘني ﻣﻦ أن رأي ﻫﺆﻻء اﻷﺧريﻳﻦ‬ ‫ﻫﻮ إﻣﺎ ﺑﺎﻃﻞ أو أﺣﻤﻖ‪.‬‬ ‫أُ ِ‬ ‫ﻋﻄﻲ ﰲ ﺑﺮوﻧﺴﭭﻴﻎ‪ ،‬ﰲ ‪ ٨‬ﺗﴩﻳﻦ اﻷول ﻣﻦ اﻟﻌﺎم ‪.١٦٦١‬‬ ‫ﻳﻮﻫﺎن ﺳﺘﺮاوخ‬ ‫ﴩع‬ ‫ُﻣ ﱢ‬

‫•‬

‫‪٨٦‬‬

‫•‬


‫]‪ [٥٧‬إ) اﻟﻘــﺎرئ اﻟﺼﺎدق واﻟﻌﺎ"‪،‬‬ ‫ﲢﻴﺎت‬ ‫ّ‬

‫اﻟﻀﺎج اﻟﺬاﺋﻊ اﻟﺼﻴﺖ ﰲ ﻣﻌﻬﺪ ﺳﺎﻻﻧﺎ )‪(Salana‬‬ ‫اﻟﻌﺎم اﳌﺎﴈ‪ ،‬ﻋﲆ أﺛﺮ ذﻟﻚ اﻟﻌﺼﻴﺎن‬ ‫ّ‬ ‫ﻛﻞ اﻷﻣﻮر ُﻣﻨﻘﻠِﺒﺔ ﻧﺤﻮ ﻫﻼك ﻫﺬا اﻷﺧري وﺧﺮاﺑﻪ‪ ،‬ﻛﺎن ﻳﺤﺪث‬ ‫اﳌﺸﻬﻮر‪ ،‬وﻓﻴام ﻛﺎﻧﺖ ﺗﺒﺪو ّ‬ ‫ﺑﻔﺄ ٍل ﺳﻌﻴﺪ أن أرﺑﻌ َﺔ رﺟﺎ ٍل ﻣﺸﻬﻮرﻳﻦ ﺟ ًﺪا ﻛﺎﻧﻮا ﻳﻠﺘﻤﺴﻮن ﻣﻦ اﻟﺠامﻋﺔ اﻟﻘﻀﺎﺋﻴﺔ اﻷﻧﻌﺎم‬ ‫ﺧﺎﺻﺔ اﳌﻌﻠﱢﻢ‪ ،‬ﻛام ﻧﺪﻋﻮﻫﻢ ﰲ اﳌﻌﺎﻫﺪ‪ ،‬اﻟﺬﻳﻦ ﻗُ ﱢﺪﻣﻮا‬ ‫اﻷُﺳﺘﺎذﻳﺔ اﻟﺴﺎﻣﻴﺔ‪ ،‬ﻛام ﻧﻘﻮل‪ .‬وﻛﺎن ّ‬ ‫ﺑﺨﻄﺎب ﻣﺸﻬﻮر ﺟ ًﺪا‪ .‬ﻟﺬا‬ ‫إ ﱠﱄ ﺗﺒﺎ ًﻋﺎ ﻗﺪ ﻃﻠﺒﻮا ﻣﻨﻲ آﻧﺬاك اﻟﺒﺤﺚ ﻋﻦ ﻣﻮﺿﻮ ٍع ﺟﺪﻳﺮ‬ ‫ٍ‬ ‫ِ‬ ‫ﺗﺒﺎدرت إﱃ ذﻫﻨﻲ ذﻛﺮى ﻣﺪرﺳﺔ ﺣﻘﻮق ﺑريوت اﻟﻌﺮﻳﻘﺔ ﺟ ًﺪا‪ ،‬ﻓﻘﺪ ﻛﺎن ﻳُﻌﺘﻘَﺪ ﺑﺘﺴﻮﻳﺔ‬ ‫ٍ‬ ‫ﺟﺎﻣﻌﺎت أﺧﺮى ﻛﺜرية وﻣﻊ ﻋﺰﻳﺰﺗﻨﺎ ﺳﺎﻻﻧﺎ‪ ،‬ﺑﻜﺎرﺛ ٍﺔ ﻟﻴﺴﺖ أﻗﻞ ﺷﺆ ًﻣﺎ ﻣام‬ ‫اﻟﺤﺴﺎب ﻣﻊ‬ ‫اﺣﺘُ ِﻤﻞ‪ .‬وﺣﺪث إذًا‪ ،‬ﺣﺘﻰ ﻟﻮ ان ذﻛﺮ ﺑريﻳﺖ ﻳﺤﺼﻞ ﻣﺮا ًرا ﻛﺜرية ﰲ ﻗﺎﻧﻮن ﻳﻮﺳﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻮس‪،‬‬ ‫ﻔﴪي اﻟﻘﺎﻧﻮن‪ ،‬اﻟﺬﻳﻦ ُﺳ ِﻤﺢ ﱄ مبُﻌﺎﻳَﻨﺘﻬﻢ‪ ،‬أﺷﻴﺎء ُﻣﻔﻴﺪة‬ ‫أﻧﻨﻲ مل أﻛﻦ أﺟﺪ ﻣﻊ ذﻟﻚ ﻟﺪى ُﻣ ﱢ‬ ‫ﻓﻌﻼ إﱃ‬ ‫ﻔﴪوﻧﺎ ﻳﺘﻘ ّﺪﻣﻮن ﻧﺎد ًرا ً‬ ‫ﻛﺜرية ﺗ ُﻮﺿﱢ ﺢ اﻟﻌﺼﻮر اﻟﻘﺪميﺔ ﳌﺪﻳﻨﺔ ﺑريﻳﺖ وﻣﻌﻬﺪﻫﺎ‪ .‬ﻓ ُﻤ ﱢ‬ ‫أﺑﻌﺪ ﻣﻦ اﻟﻜﺘﺎب اﻟﺘﺎﺳﻊ ﻣﻦ »اﳌﺠﻤﻮﻋﺔ اﻟﻘﺎﻧﻮﻧﻴﺔ«‪ ،‬وإذا ﺗﺠﺎوز اﻟﺒﻌﺾ ﻫﺬه اﻟﺤﺪود‪،‬‬ ‫إﱃ ﻣﺎ وراء ﺗﻠﻚ اﻟﺘﻲ ﻧﺪﻳﻦ ﺑﻬﺎ ﻟﻜﻮﺟﺎس‪» ،‬ﻳﺒﺪون ﻧﺎدرﻳﻦ‪ ،‬ﺳﺎﺑﺤني ﰲ ﻟ ّﺠ ٍﺔ ﺷﺎﺳﻌﺔ«‪.‬‬ ‫ﻛﺬﻟﻚ‪ ،‬أﻣﺎﻳﺎ )‪ (Amaya‬اﻟﺬي ﺟﻤﻊ ﻫﻮ أﻳﻀً ﺎ ﺣﺼﺘﻪ اﻷﻛﱪ ﺑني ﻫﺆﻻء‪ ،‬إﻣﺎ ﻣﻦ ﻋﺰﻳﺰﻧﺎ‬ ‫ﻫﻴﻠّﻴﻐﺮ )‪ (Hilliger‬أو ﻣﻦ ﻋﺰﻳﺰه ﺑﻮﻟّﻴﻨﻐﺮ )‪ ،(Bullinger‬اﻋﺘﺎد أن ﻳﻜﻮن ﻛﺮ ًميﺎ ﺟ ًﺪا‪.‬‬ ‫وﻋﲆ رﻏﻢ أﻧﻪ وﻋﺪ ﺑﺘﻌﻠﻴﻘﺎت اﻟﻜﺘﺐ اﻟﺜﻼﺛﺔ اﻷﺧرية‪ ،‬إﻻ أن اﻟﻮاﻋﺪ مل ﻳﺤ ِﻤ ْﻞ إﱃ ﻫﺬا‬ ‫اﻟﻌﻨﻮان ﺷﻴﺌًﺎ ﺗﻘﺮﻳﺒًﺎ ﺟﺪﻳ ًﺮا ﺑﺎﳌ ُﺒﺘﻐﻰ‪ ،‬ﻛام أﻧﻪ مل ﻳ ْﺨ ُﻂ ﺣﺘﻰ ﺧﻄﻮة إﺿﺎﻓﻴﺔ‪ ،‬ﻣﺎ وراء ﺣﺪود‬ ‫اﻟﻜﺘﺎب اﻟﻌﺎﴍ‪ ،‬ﻛام أﻋﻠﻢ ذﻟﻚ ﻋﻠﻢ اﻟﻴﻘني‪.‬‬ ‫•‬

‫‪٨٥‬‬

‫•‬


‫‪ .١٤‬اﻵن‪ ،‬ﺑريﻳﺖ ﻫﻲ اﳌﺨﺰن واﳌﺮﻓﺄ اﻷﻛ َﱪﻳﻦ واﻷﺷﻬ َﺮﻳﻦ ﻟﺴﻮرﻳﺔ‪ .‬ﻫﻲ اﻟﺘﻲ ﺗ ُﺰ ﱢود‬ ‫ﻋﻨﺎﻗﻴﺪ اﻟﻌﻨﺐ اﻟﺘﻲ اﻣﺘﺪﺣﻬﺎ ﺑﻠﻴﻨﻮس )‪ (Pline‬ﻣﺎﺿ ًﻴﺎ‪ ١‬واﻟﺘﻲ ﻫﻲ اﻟﻴﻮم ﻣﺸﻬﻮرة ﺟ ًﺪا‪.‬‬ ‫وﻫﻲ إﱃ ذﻟﻚ ﻣﺴﻜﻮﻧﺔ ﻣﻦ ﻣﺴﻠﻤني‪ .‬ﻫﻨﺎ ﻳﻨﺘﻬﻲ ﻣﻌﻬﺪ اﻟﺤﻘﻮق اﻟﻨﺒﻴﻞ ﺟ ًﺪا‪ ،‬وﻛام آ ِذن‪،‬‬ ‫درﺳﻪ‪.‬‬

‫‪١‬‬

‫‪.L. 15, ch. 17‬‬


‫)‪ (Helmoldus‬اﻟﻜﺎﻫﻦ‪ ،‬ﰲ ﻛﺘﺎﺑﻪ »‪ .١«Chronicon Slavorum‬وﻫﻨﺎ ﻳﻨﺒﻐﻲ أن ﻧﺮى‬ ‫‪٢‬‬ ‫ﺻﺪﻳﻘﻨﺎ ﺑﻨﺠِﺮت )‪ ،(Bangert‬اﻟﺮﺟﻞ اﳌﺎﻫﺮ‪ ،‬ﰲ ﺗﻌﻠﻴﻘﻪ اﻟﻌﻠﻤﻲ ﺟ ًﺪا »‪.«Polyhistoria‬‬ ‫ﻛﺬﻟﻚ‪ ،‬ﰲ اﻟﻜﺘﺎب اﻟﺨﺎﻣﺲ‪ ،‬ﻳﻘﻮل ﻫﻠﻤﻮﻟﺪوس‪» :٣‬ﺑﺎروت )‪ (Baruth‬ﻫﻲ اﻷﻧﺒﻞ ﻣﻦ‬ ‫ﻛﻞ اﳌﻨﻄﻘﺔ‪ .‬ﻷن ﻫﺬه اﻷﺧرية‪ ،‬اﻟﻮاﻗﻌﺔ ﻋﲆ اﻟﺒﺤﺮ‪،‬‬ ‫ﻛﻞ اﳌﺪن واﻟﺤﺼﻦ اﻷﻧﺒﻞ ﻣﻦ ّ‬ ‫ّ‬ ‫ُﻣﺠ ﱠﻬﺰة مبﺮﻓﺄ ﻣﻤﺘﺎز‪ ،‬ﺗ ُﻘ ﱢﺪم ﻟﻠﺠﻤﻴﻊ اﻟﺪﺧﻮل واﻟﺨﺮوج‪ ،‬وﻣﺎ ﻣﻦ ﺳﻔﻴﻨ ٍﺔ أو ﻗﺎدس ميﻜﻨﻪ‬ ‫اﻟﺮﺳﻮ ﻫﻨﺎك‪ ،‬ﻣﻦ دون أن ﻳﺪأب ﻋﲆ اﳌﺮﻓﺄ ﻋﻤ ًﺪا أو ﺧﻼل ﺣﻴﺎﺗﻪ اﻟﺨﺎﺻﺔ‪ .‬ﺣﺪث إذًا‬ ‫أﻟﻒ أﺳريٍ ﻣﺴﻴﺤﻲ‪ ،‬ﻗُﺒِﺾ‬ ‫ﻣﻨﺬ ﺳﻘﻮط ﺳﻮرﻳﺔ ﺑﺎﻟﺬات ﺣﺘﻰ ﻫﺬا اﻟﺤني‪ ،‬أن ﺗﺴﻌﺔ ﻋﴩ َ‬ ‫ﻋﻠﻴﻬﻢ ﻣﻦ اﻟﺤﺼﻦ ﻧﻔﺴﻪ‪ ،‬ﻗُ ﱢﺪﻣﻮا ﻟﺒﻼط ﺻﻼح اﻟﺪﻳﻦ‪ .‬متﺘﻠﻚ اﳌﺪﻳﻨﺔ ﻛﺬﻟﻚ اﻣﺘﻴﺎز‬ ‫ﻛﻞ ﻣﻠﻮك ﻫﺬه اﳌﻨﻄﻘﺔ أن ﻳُﺘ ﱠﻮﺟﻮا ﻓﻴﻬﺎ‪ .‬ﻫﻜﺬا‪ ،‬ﺣني اﺳﺘﻮﱃ ﻋﻠﻴﻬﺎ ﺻﻼح‬ ‫أن ﻋﲆ ّ‬ ‫اﻟﺪﻳﻦ‪ ،‬ﺗ ُ ﱢﻮج ﻓﻴﻬﺎ و ُﺣﻴّﻲ ﻣﻠﻜًﺎ ﻋﲆ أُورﺷﻠﻴﻢ‪ ،‬أي ﻋﲆ ﺑﺎﺑﻞ‪ «.‬ﻧﻌﻠﻢ ﺑﺎﻟﺘﺎﱄ أن ﺑريﻳﺘﻨﺎ‬ ‫ﻛﺎﻧﺖ ﻣﺸﻬﻮرة ]‪ [٥٥‬مبﺠﺪ ﺗ ُ ﱢﻮج ﻣﻠﻮك أُورﺷﻠﻴﻢ ﻛام ﻣﺠﺪ إﻛﺲ‪-‬ﻻ‪-‬ﺷﺎﺑﻴﻞ‪Aix-la-) ٤‬‬ ‫‪ ،(chapelle‬أو ﻛام ﻣﻠﻮﻛﻨﺎ ﰲ ﻓﺮﻧﻜﻔﻮرت‪ ،‬ﰲ اﳌﻤﻠﻜﺔ اﻟﺠﺮﻣﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬أو أﻳﻀً ﺎ ﻣﻠﻮك ﻣﻴﻼﻧﻮ‬ ‫ﻛﻞ ﺗﺎ ٍج آﺧﺮ ﰲ اﻻﻣﱪاﻃﻮرﻳﺔ اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ‪.‬‬ ‫ﰲ ﻟﻮﻣﺒﺎردﻳﺔ أو ﰲ ﺑﻮﻟﻮﻧﻴﺔ أو ﺣﻴﺚ ﻳﻮﺟﺪ ﱡ‬ ‫إﻻ أن اﳌﺴﻴﺤﻴني اﺳﺘﻌﺎدوا ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑريﻳﺖ ﻣﻦ ﻳ َﺪي ﺻﻼح اﻟﺪﻳﻦ ﺑﻌﺪ ﻋﴩة أﻋﻮام‪،‬‬ ‫وﻗﺪ د ّﻣﺮﻫﺎ ﻏﺎﻟ ًﺒﺎ ﺟ ًﺪا اﻟﱪاﺑﺮة ﺛﻢ ُر ﱢﻣﻤﺖ‪ .‬أُﻧﻈُ ْﺮ ﺑﻮرﻛﺎرد اﻟﻜﺎﻫﻦ‪ ،٥‬ﺟﺎك دو ﭬﻴﱰي‪،٦‬‬ ‫زﻳﻐﻠﺮ‪ ،٧‬ﺳﻴﻠﻴﻮس أُوﻏﺴﻄﻮس‪ ٨‬ووﻟﻔﻐﺎﻧﻎ درﻳﻜﺴﻠﺮ ﻋﺎم ‪Burchard, Jacques) ١٢٩٠‬‬ ‫‪.(de Vitry, Ziegler, Caelius Auguste et Wolfgang Drechsler‬‬

‫‪١‬‬

‫‪.L. 3, ch. 26‬‬

‫‪٢‬‬

‫‪.P. 154‬‬

‫‪٣‬‬

‫‪.L. 5, ch. 3‬‬

‫‪٤‬‬

‫‪.«Aurea bulla», ch. 28, § 2‬‬

‫‪٥‬‬

‫‪.Partie I, ch. 12, § 9‬‬

‫‪٦‬‬

‫‪.L. I, ch. 26‬‬

‫‪٧‬‬

‫‪.«Syria», f. 5‬‬

‫‪٨‬‬

‫»‪.«Curio‬‬

‫•‬

‫‪٨٣‬‬

‫•‬


‫‪ .١١‬ﺗﺒﻘﻰ ﻣﻦ اﻻﺳﺘﻴﻼء ﻋﲆ اﳌﺪﻳﻨﺔ ﻗﺼﻴﺪ ُة ﻫﺠﺎ ٍء ﻳﻮﻧﺎﻧﻴﺔ ُﻣﺆﺛ ﱢﺮة‪ ،‬ﻣﻮﺟﻮدة ﰲ‬ ‫اﳌ ُﺨﺘﺎرات ‪ ،Ειςπολεις‬ﺗﺮﺟﻤﻬﺎ ﻫﻜﺬا إﱃ اﻟﻼﺗﻴﻨﻴﺔ ﻛﻮﻧﺮاد رﻳﱰﺷﻮﺳﻴﻮس )‪Conrad‬‬ ‫ﴩع اﳌﺸﻬﻮر ﺟ ًﺪا‪ ،‬ﰲ ﺗﻌﻠﻴﻘﻪ اﳌ ُﻌﻨ َﻮن »‪:«Ad Salvianum‬‬ ‫‪ ،(Rittershusius‬اﳌ ُ ﱢ‬ ‫]‪ [٥٤‬واه! أﻳﺘﻬﺎ اﳌﺪﻳﻨﺔ اﻟﺸﻘﻴّﺔ ﺟ ًﺪا‪،‬‬ ‫اﻟﺘﻲ ﻣﺎ ﻋﺪت ﻣﺪﻳﻨﺔ‪ ،‬ﻣﺤﺮوﻣ ًﺔ ﻣﻦ اﻟﻨﻮر‪.‬‬ ‫ُﻣﺴﺘﻠ ِﻘﻴ ًﺔ أرﺿً ﺎ‪ ،‬ﻫﻮذا‪ ،‬أﺳﺘﻠﻘﻲ ﺑني اﻟﺠﺜﺚ‪.‬‬ ‫مل ﻳﻜﻦ ﻛﺎﻓ ًﻴﺎ‬ ‫أن ﺗﺨﺘﱪين ﺷﻮﻛﺔ ﻧﺒﺘﻮن‪:‬‬ ‫إﱃ اﻟﻠﻬﺐ أﺿﺎف‪ ،‬ﻏﻀ ًﺒﺎ‪ ،‬ﻫﺬا اﳌ ُﺼﺎب اﻟﺠﺪﻳﺪ‪.‬‬ ‫ﻫﺬه‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﻛﺎﻧﺖ ﱄ ﺟﻤﻴﻠﺔ ﺟ ًﺪا ﰲ ﻣﺎ ﻣﴣ‪،‬‬ ‫ﺗﺮﻗﺪ‪ ،‬ﻣﻊ اﻷﺳﻒ‪ُ ،‬ﻣﻨﻘﻠِﺒﺔ ﰲ اﻟﻐﺒﺎر‪.‬‬ ‫أﻧﺘﻢ‪ ،‬اﻟﺬﻳﻦ ﺗﻘﻄﻌﻮن ﻓﻴﻬﺎ‪،‬‬ ‫أَﺷ ِﻔﻘﻮا ﻋﲆ ﻣﺪﻳﻨﺘﻨﺎ اﻟﺸﺠﺎﻋﺔ‪،‬‬ ‫ﻋﲆ ﺑريﻳﺖ‪ ،‬واﺳﻜﺒﻮا دﻣﻮﻋﻜﻢ ﺑﻌﺪ ﻣﻮﺗﻬﺎ‪.‬‬ ‫‪ .١٢‬ﻻﺣﻘًﺎ‪ ،‬ﻳﺮوي ﻏﻴّﻮم اﻟﺼﻮري‪ ،(Guillaume de Tyr) ١‬أن ﺑريﻳﺖ‪ ،‬اﻟﺘﻲ وﻗﻌﺖ‬ ‫ﺗﺤﺖ ﺳﻠﻄﺔ اﳌﺴﻠﻤني‪ ،‬اﺳﺘﻌﺎدﻫﺎ ﺑﻘ ّﻮة اﻟﺴﻼح ﺑﻮدوان )‪ (Baudouin‬أول ﻣﻠﻚ ﻋﲆ‬ ‫ﻟﻠﺮب‪ ،‬وﻗﺪ ﺣﺎﴏ اﳌﺪﻳﻨﺔ‪ ،‬ﺑ ٍّﺮا وﺑﺤ ًﺮا‪ ،‬ﺧﻼل‬ ‫أُورﺷﻠﻴﻢ‪ ،‬ﰲ ﺷﻬﺮ ﻧﻴﺴﺎن ﻣﻦ اﻟﻌﺎم ‪ّ ١١١١‬‬ ‫ﺷﻬ َﺮﻳﻦ ﻣﺘﻮاﺻﻠَني‪ .‬ﻧﺤﻮ ﻫﺬا اﻟﺰﻣﻦ ﻋﺎش ﺑﻨﻴﺎﻣني اﻟﻴﻬﻮدي‪ ،‬إﺑﻦ ﺟﻮﻧﺎس اﻟﻄﻠﻴﻄﲇ‪ ،‬ﻛام‬ ‫ﻳﺮوي ذﻟﻚ داﭬﻴﺪ ﻏﺎﻧﺲ )‪ (David Gans‬ﰲ ﺣﻮﻟﻴﺎﺗﻪ »‪ ،«Tsema’h David‬اﳌ ّ‬ ‫ُﺘﻮﰱ‪ ،‬ﻛام‬ ‫ﻟﻠﺮب‪ .‬ﻳﻘﻮل إن ﺧﻤﺴني ﻳﻬﻮدﻳًﺎ ﺗﻘﺮﻳﺒًﺎ ﻛﺎﻧﻮا ﻳﻌﻴﺸﻮن ﰲ ذﻟﻚ اﻟﺰﻣﻦ‬ ‫ﻳُﻘﺎل‪ ،‬ﻋﺎم ‪ّ ١١٧٣‬‬ ‫ﰲ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑريﻳﺖ‪ ،‬ﺑﻴﻨﻬﻢ اﻟﺮﺑّﺎﻧﻮن اﻟﻮﺟﻬﺎء ﺳﻠﻮﻣﻮن‪ ،‬ﻋﻮﺑﺪﻳﺎ وﻳﻮﺳﻒ‪ .‬ﻟﻜﻦ ﺻﻼح‬ ‫اﻟﺪﻳﻦ اﺳﺘﻮﱃ ﻋﲆ اﳌﺪﻳﻨﺔ ﻋﺎم ‪ ،١١٨٧‬وﺗ ُ ﱢﻮج ﻛﺬﻟﻚ ﻓﻴﻬﺎ‪ .‬أُﻧﻈُ ْﺮ ﻣﺎ ﻳﻘﻮﻟﻪ ﻫﻠﻤﻮﻟﺪوس‬ ‫‪١‬‬

‫‪.«La Guerre sainte», L. XI, ch. 13‬‬

‫•‬

‫‪٨٢‬‬

‫•‬


‫)‪ (Hesychius‬ﻣﺎ ﻫﻮ اﻟﻮﺟﺎر اﳌ ُﻌﻔﱠﺮ‪ ،‬ﺣﻴﺚ ﺗﺘﻤ ّﺮغ اﻷﻓﺮاس‪ .‬ﺑﻮﻟّﻮﻛﺲ ﻧﻔﺴﻪ ﻳُﻌﻠﱢﻢ ﻛﺬﻟﻚ‬ ‫ﰲ ﻣﻜﺎنٍ آﺧﺮ‪ ١‬أن اﳌﻜﺎن اﻟﺬي ﺗﺘﻤ ّﺮغ ﻓﻴﻪ اﻟﺠﻴﺎد ميﻜﻦ أن ﻳُﺪﻋﻰ »أﻟﻴﻨﺪﻳﺘﺎ« »إﻛﺰاﻟﻴﺴﱰا«‬ ‫و»ﻛﻮﻟﻴﺴﱰس« )‪.(alindetha, exalistra et kulistras‬‬ ‫]‪ .٨ [٥٣‬ﻫﻮذا ﻟِ َﻢ ّ‬ ‫أﺷﻚ ﰲ أن ﻫﺬه اﻟﺘﻠﻘﻴﻨﺎت‪» ،‬اﳌﺸﺆوﻣﺔ« ﻛام ﻳﺪﻋﻮﻫﺎ اﻻﻣﱪاﻃﻮر‪،‬‬ ‫ﻛﺎﻧﺖ ﻗﺎمئﺔ ﺑﺤﻴﺚ ان اﳌ ُﺒﺘﺪﺋني ﻛﺎﻧﻮا ﻳﺘﺪﺣﺮﺟﻮن‪ ،‬ﻋﺮاة‪ ،‬ﰲ اﻟﻮﺣﻞ أو ﰲ اﻟﱰاب‪ ،‬ﻋﲆ‬ ‫ﻃﺮﻳﻘﺔ اﻟﺮﻳﺎﺿﻴني اﻟﺬﻳﻦ ﻛﺎﻧﻮا ﻳُﺼﺎرِﻋﻮن وﻫﻢ ﻳﺘﻤ ّﺮﻏﻮن ﰲ اﳌﻼﻋﺐ واﳌﻴﺎدﻳﻦ‪ ،‬ﻣﻜﺴ ّﻮﻳﻦ‬ ‫ﻛﻞ ﻣﺒﺪأ اﳌ ُﺼﺎ َرﻋﺔ ﻛﺎن ﻳﻘﻮم‪ ،‬ﻹﺣﺮاز اﻟﻨﴫ‪ ،‬ﻋﲆ ﻗﻠﺐ اﻟﺨﺼﻢ‬ ‫ورﻣﻼ‪ّ .‬‬ ‫متﺎ ًﻣﺎ زﻳﺘًﺎ‪ ،‬ﻏﺒﺎ ًرا ً‬ ‫وﻃﺮﺣﻪ أرﺿً ﺎ‪ ،‬ﻛام ﻳﺮوي ﺑﻠﻮﺗﺎرﻛﻮس‪.٢‬‬ ‫‪ .٩‬ﻫﺬا اﻟﻨﻮع ﻣﻦ اﻟﻘﺘﺎل اﳌﺪﻋﻮ »ﺑﻨﻜﺮاس« ﻛﺎن ﻳﻘﻮم‬ ‫ﺧﺼﻮﺻﺎ ﻋﲆ اﻟﻘﻴﺎم‬ ‫ً‬ ‫ﺑﺘﺪﺣﺮﺟﺎت‪ ،‬ﻛام ُﻣﻌ َﱰف ﺑﺬﻟﻚ ﻟﺪى ﺑﻠﻮﺗﺎرﻛﻮس‪ .‬ﻳﺬﻛﺮ ﺗﺮﺗﻮﻟﻴﺎﻧﻮس )‪ (Tertullien‬ﻫﻮ‬ ‫ﻓﻌﻼ‪ ،‬وﻫﻢ ﻳُﺤ ﱢﺮرون‬ ‫أﻳﻀً ﺎ‪ ،‬ﰲ »‪ ،«De Pallio‬ﺗﺪﺣﺮﺟﺎﺗﻪ اﻟﺨﺎﺻﺔ‪ .‬ﻛﺎﻧﻮا ﻳﺘﺪﺣﺮﺟﻮن‪ً ،‬‬ ‫اﻷﻗﺪام ﻣﻦ اﻟﺴﻼﺳﻞ ﺛﻢ ﻳُﻌﻴﺪون ﺗﻘﻴﻴﺪﻫﺎ‪ .‬ﻣﺎ ﻣﻦ ٍ‬ ‫ﺤﺴﺐ ﻣﻐﻠﻮﺑًﺎ ﻗﺒﻞ أن‬ ‫أﺣﺪ ﻛﺎن ﻳُ َ‬ ‫ﻳﻌﱰف ﺑﺬﻟﻚ راﻓ ًﻌﺎ أﺻﺎﺑﻌﻪ‪ .‬أﻓﱰض أن ﻫﺬا اﻟﻨﻮع ﻣﻦ اﻟﺘﺪﺣﺮﺟﺎت اﻟﺘﻲ ﻛﺎن ﻳﻘﻮم ﺑﻬﺎ‬ ‫اﻟﻄﻼب اﻵﺗﻮن ﺣﺪﻳﺜًﺎ إﱃ ﺑريﻳﺖ ﻛﺎن ﺷﺎﺋ ًﻨﺎ وأن آﺑﺎء اﳌﺠﻤﻊ داﻧﻮا اﻟﺴﻴﻠﻴﺴﱰ‪.‬‬ ‫‪ .١٠‬ﻓﻀﻼ ﻋﻦ ذﻟﻚ‪ ،‬ﻫ ّﺰ زﻟﺰال رﻫﻴﺐ اﻟﴩق ﻛﻠّﻪ ﺗﻘﺮﻳﺒًﺎ ﻋﺎم ‪ ٢٠‬ﻣﻦ زﻣﻦ ﻳﻮﺳﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻮس‬ ‫ً‬ ‫ود ّﻣﺮ ﺣﺘﻰ ﺑريﻳﺖ‪ ،‬ﺑﺤﻴﺚ أن ﻣﺎ ﻣﻦ ﳾ ٍء ﺑﻘﻲ ﺑﺎﺳﺘﺜﻨﺎء ﺑﻼط اﻟﺸﻮارع‪ .‬وﻳُﺬﻛﱢﺮ أﻏﺎﺛﻴﺎس‬ ‫ﻫﺎﺋﻼ ﻣﻦ اﻟﺒﴩ ﺳﺤﻘﺘﻪ ﺣﺠﺎرة اﳌﺒﺎين اﳌ ُﻨﻬﺎرة‪ .‬وﻳﺮوي أن ﺷﺒﺎﻧًﺎ‬ ‫)‪ (Agathias‬إن ﻣﺠﻤﻮ ًﻋﺎ ً‬ ‫أﺟﺎﻧﺐ ﻛرثًا‪ ،‬ﻧﺒﻼء وﻋﻠامء‪ ،‬ﻛﺎﻧﻮا ﻳﺄﺗﻮن إﱃ ذﻟﻚ اﳌﻮﺿﻊ ﻟﺘﻌﻠﱡﻢ اﻟﻘﻮاﻧني اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ ﻫﻠﻜﻮا‬ ‫ﺗﺤﺖ اﻷﻧﻘﺎض‪ .‬ﻫﻜﺬا‪ ،‬رﺣﻞ أﺳﺎﺗﺬة اﻟﺤﻘﻮق ﻟﺬﻟﻚ اﻟﺰﻣﻦ إﱃ ﺻﻴﺪون وﻧﻘﻠﻮا اﳌﺪارس‪،‬‬ ‫ُﺨﺼﺼﺔ ﻟﻠﻄﻼب ﻟﻴﺴﺤﻘﻬﻢ ﻫﻨﺎ‬ ‫ﺧﻼل ّ‬ ‫ﻛﻞ اﻟﻮﻗﺖ‪ ،‬ﺣﺘﻰ ُر ﱢﻣﻤﺖ ﺑريﻳﺖ‪ .‬ﻫﺎ ﻫﻲ اﳌﺼﺎﺋﺮ اﳌ ﱠ‬ ‫اﻟﺰﻟﺰال ﺑﺎﻟﺬات‪ ،‬وﻫﻨﺎك زﻟﺰال اﻷﺑﻨﺎء‪ ،‬اﻟﺬي ﻧﺮاه ﰲ زﻣﻨﻨﺎ‪ .‬وﻋﲆ رﻏﻢ أن اﳌﺪﻳﻨﺔ أُﻋﻴﺪ ﺑﻨﺎؤﻫﺎ‪،‬‬ ‫إﻻ أﻧﻬﺎ اﺣﱰﻗﺖ ﺑﻌﺪ ﻓﱰ ٍة ﻗﺼرية ﰲ اﻟﻠﻬﺐ‪ ،‬ﻋﲆ ﻧﺤ ٍﻮ ﺑﺎﺋﺲ‪ ،‬ﺿﺤﻴﺔ ﻣﺼﺎﺋﺮ ﺣﺎﺳﻤﺔ‪.‬‬ ‫‪١‬‬

‫‪.L. I, ch. XI‬‬

‫‪٢‬‬

‫‪.«Symposiaca», II, Quæstio 4‬‬

‫•‬

‫‪٨١‬‬

‫•‬


‫ﺧﺼﻮﺻﺎ ﺿﺪ َﻣ ْﻦ ﻳﺘﻤﻜّﻨﻮن‪ ،‬ﺷﺒﺎﻧًﺎ‪ ،‬ﻣﻦ ﺗﻼوة اﻟﻘﻮاﻧني‪َ .‬ﻣ ْﻦ إذًا ﻳﺪﻋﻮ ﻟﻌ ًﺒﺎ ﻣﺎ‬ ‫أو ﴍﻛﺎﺋﻬﻢ‪،‬‬ ‫ً‬ ‫ﻳُﻮﻟﱢﺪ ﺟﺮاﺋﻢ؟« إﻧﻪ ﻛﻼم اﻻﻣﱪاﻃﻮر‪.‬‬ ‫‪ .٤‬ﰲ اﻟﻔﻘﺮة اﻟﺜﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬ﻳﻮﴆ ﻓﻮ ًرا واﱄ اﻟﻘﺴﻄﻨﻄﻴﻨﻴﺔ ﺑﺄن ﻳﻜﻮن ﻳَ ِﻘﻈًﺎ ﻛام ﺑﺄن‬ ‫ﻳُﻌﺎ ِﻗﺐ‪ .‬ﰲ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑريﻳﺖ‪ ،‬ﻳﻔﺮض اﻷﻣﺮ ﻋﲆ ﺣﺎﻛﻢ ]‪ [٥٢‬ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺔ اﻟﺒﺤﺮﻳﺔ وﻋﲆ أُﺳﻘﻒ‬ ‫اﳌﺪﻳﻨﺔ‪ ،‬ﻛام أﺳﺎﺗﺬة اﻟﻘﻮاﻧني‪ ،‬ﺑﺄن ميﻨﻌﻮا ﻫﺬه اﻷﻟﻌﺎب اﳌ ُﻌﻴﺒﺔ‪ .‬وﻻ ّ‬ ‫أﺷﻚ ﰲ أن واﱄ‬ ‫اﳌﺪﻳﻨﺔ ﻛام ﺣﺎﻛﻢ ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺔ‪ ،‬أُﺳﻘﻒ ﺑريﻳﺖ وأﺳﺎﺗﺬﺗﻬﺎ ﻗﺎﻣﻮا ﺑﻮاﺟﺒﻬﻢ‪.‬‬ ‫رؤوﺳﺎ‬ ‫‪ .٥‬ﻟﻜﻦ اﻟﻮﻗﺎﺣﺔ ﻫﻲ ﻋﲆ ﺻﻮرة اﻟﻬﺪرة‪ ،‬ﻗﺎدرة ﻋﲆ أن ﺗﺒﻌﺚ ﻣﺠﺪ ًدا ً‬ ‫ﻋﺪة ﻣﺘﻰ ﻗ ُِﻄﻊ واﺣﺪ‪ .‬إن آﺑﺎء اﳌﺠﻤﻊ اﻟﺴﺎدس اﳌ ُﻨﻌ ِﻘﺪ ﰲ ﺗﺮوﻟّﻮ‪ ١‬ﻣﻨﻌﻮﻫﺎ ﺑﻌﺪ ذﻟﻚ‬ ‫ﺗﺤﺖ اﻟﺨﻄﺮ ﻧﻔﺴﻪ‪ ،‬ﰲ اﻟﻘﺮن اﻟﺜﺎﻟﺚ ﺑﻌﺪ ﻳﻮﺳﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻮس‪ ،‬ﰲ زﻣﻦ ﻗﺴﻄﻨﻄﻴﻨﻮس ﺑﻮﻏﻮﻧﺎت‬ ‫)‪.(Pogonate‬‬ ‫‪ .٦‬إﱃ ذﻟﻚ‪ ،‬داﻧﻮا ﻓﻴﻪ ﺑﻮﺿﻮ ٍح ﻧﻮ ًﻋﺎ ﻳﺪﻋﻮﻧﻪ »ﺳﻴﻠﻴﺴﱰا«‪ .‬ﻳﻘﻮل اﻟﻘﺎﻧﻮن ﻣﺎ ﻳﲇ‪:‬‬ ‫»ﻳﻨﺒﻐﻲ أﻻ ﻳﺴﺘﺨﺪم َﻣ ْﻦ ﻳﺘﻌﻠّﻤﻮن اﻟﻘﻮاﻧني اﳌﺪﻧﻴﺔ ﻋﺎدات ﻳﻮﻧﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬وﻻ دﺧﻮل اﳌ ُﺪ ﱠرﺟﺎت‪،‬‬ ‫ُﺒﺎﴍة‬ ‫وﻻ اﻟﻘﻴﺎم مبﺎ ﻳُﺪﻋﻰ »ﺳﻴﻠﻴﺴﱰ«‪ ،‬وﻻ ارﺗﺪاء ﻣﻼﺑﺲ ُﻣﻌﺎﻛِﺴﺔ ﻟﻠ ُﻌﺮف اﻟﻌﺎم‪ ،‬وﻻ اﳌ َ‬ ‫ٍ‬ ‫ﺑﺪرس ﺧﻼل ذﻟﻚ اﻟﻮﻗﺖ‪ ،‬وﻻ اﻟﻈﻬﻮر ﰲ اﻟﺨﺘﺎم وﻻ وﺳﻂ اﻟﺘﻌﻠﻴﻢ‪ ،‬ﰲ اﺧﺘﺼﺎر‪ .‬وإذا ﺗﺠ ّﺮأ‬ ‫أﺣﺪﻫﻢ ﻻﺣﻘًﺎ ﻋﲆ اﻟﻘﻴﺎم ﺑﺬﻟﻚ‪» ،‬ﻓﻠ ُﻴ ﱢﱪ ْره«‪» .‬ﻧﺠﺪ ﻟﺪى ﺑﻠﺴﺎﻣﻮن ﰲ ﺷﺄن ﺳﻴﻠﻴﺴﱰات ﻣﺎ‬ ‫ﻳﲇ‪» :‬إن اﻟﺴﻴﻠﻴﺴﱰات ﺗﺤﺪث‪ ،‬ﻋﲆ ﻣﺎ ﻳﺒﺪو ﱄ‪ ،‬ﺑني َﻣ ْﻦ ﻛﺎﻧﻮا ﻳُﻌﻠﱢﻤﻮن‪ :‬ﻓﺤني ﻳﻄﺎﻟﺐ واﺣﺪ‬ ‫ٍ‬ ‫اﺧﱰِﻋﺖ اﻟﺴﻴﻠﻴﺴﱰﻳﺎت‪ ،‬وﺑﺼﺪﻓ ٍﺔ ﺧﺎﻟﺼﺔ‪،‬‬ ‫ﻓﻌﻼ‬ ‫ً‬ ‫ﺑﺘﻠﻤﻴﺬ ﻟﻨﻔﺴﻪ وﻳُﻘﺎ ِوم اﻵﺧﺮ ﻣﻦ ﺟﻬﺘﻪ‪ُ ،‬‬ ‫ﻛام ﻳﺤﺪث اﻟﻴﻮم ﰲ ﺣﺮم اﳌﺤﺎﻣني ‪ barreaux‬ﰲ ﺳﺒﺎق اﻟﺨﻴﻮل‪ «.‬إمنﺎ ﻫﺬا ﻻ أﻓﻬﻤﻪ ﺟﻴ ًﺪا‪.‬‬ ‫‪ .٧‬ﻳﴩح ﺳﻮﻳﺪاس »ﻣﻴﺪان اﻟﺮﻳﺎﺿﺔ« ﺑﺎﻋﺘﺒﺎره ﻣﻠﻌ ًﺒﺎ ﻟﻠ ُﻤﺼﺎرِﻋني‪ .‬أﻣﺎ ﻳﻮﻟﻴﻮس‬ ‫ﺑﻮﻟّﻮﻛﺲ‪ ،(Jules Pollux) ٢‬ﻓﻴُﻌﻴﺪ ﺑني ﻣﻮاﺿﻌﻴﻪ إﱃ اﻟﺮﻳﺎﺿﺎت اﻟﺒﺪﻧﻴﺔ‪ .‬ﻳﻨﺒﻐﻲ أن ﻧ ِ‬ ‫ُﻼﺣﻆ‬ ‫ﻛﺬﻟﻚ ﻣﻴﺎدﻳﻦ اﳌ ُﺼﺎرِﻋني ﻛام ﻳﻘﻮل ذﻟﻚ ﻓﻴﱰوﻓﻮس‪ .(Vitruve) ٣‬ﻳﻌﺮض ﻫﻴﺴﻴﻜﻴﻮس‬ ‫‪١‬‬

‫‪.Ch. 71‬‬

‫‪٢‬‬

‫‪.L. 3, ch. 9‬‬

‫‪٣‬‬

‫‪.L. 5, ch. XI‬‬

‫•‬

‫‪٨٠‬‬

‫•‬


‫‪ 0‬ا‪2‬ﻣــﺮاض‪ 0 ،‬اﻟﻨﻜﺒﺔ‬ ‫و‪ 0‬دﻣﺎر اﳌﻌﻬﺪ‬ ‫ﻌني ﻟﻠ ُﻤﺒﺘﺪﺋني وﻗﺢ ﺟ ًﺪا‪،‬‬ ‫ﻛﺎن ﻣﻌﻬﺪ ﺑريﻳﺖ ﻛﺒ ًريا ﺟ ًﺪا‪ ،‬ﺣني اﻧﺘﴩ ﺑني اﻟﻄﻼب ﺗﻠﻘني ُﻣ ﱠ‬ ‫ﻏري ُﻣﺨﺘﻠِ ٍﻒ ﻋﻦ اﻟﺬي ﻳُﺪﻋﻰ »ﺑ ّﻨﺎﻟﻴﺴﻤﻮس« ﺣﺘﻰ ذﻟﻚ اﻟﺤني واﻟﺬي أﺟﻬﻞ ﻃﺒﻴﻌﺘﻪ‪.‬‬ ‫‪ .٢‬إﻻ أن ﻫﺬا اﻟﺘﻠﻘني اﻟﻔﻈﻴﻊ ﻛﺎن ﻳُﻬ َﺮع إﱃ أﺛﻴﻨﺎ أﻳﻀً ﺎ‪ ،‬ﰲ أوﺳﺎط ﻃﻼب اﻟﺒﻼﻏﺔ‪.‬‬ ‫ميﻜﻨﻨﺎ أن ﻧﺮى ﰲ ﻫﺬا اﻟﺸﺄن ﻓﻮﺗﻴﻮس‪ ،١‬ﻏﺮﻳﻐﻮرﻳﻮس اﻟﻨﺰﻳﺎﻧﺮي‪ ،٢‬ﻛام أُوﻧﺎﺑﻮس اﻟﴪدي‪،٣‬‬ ‫)‪ (Photius, Grégoire de Naziance, Eunape de Sardes‬ﰲ رأﻳﻲ‪ ،‬ﻟﻴﺴﺖ ﻣﻴﺰة‬ ‫اﻟﺸﻴﺨﻮﺧﺔ اﻟﺘﻮﻗﱡﻒ ﻣﻠ ٍّﻴﺎ ﻋﻨﺪ ﻫﺬه اﻟﺤامﻗﺎت‪ ،‬ﻟﻜﻨﻨﻲ ﻻ أﺳﺘﻄﻴﻊ اﺳﺘﺨﺪام ﻃﻼب ﺑريﻳﺖ‪،‬‬ ‫ﺑﺤﺴﺐ ﻛﻼم اﻻﻣﱪاﻃﻮر ﻳﻮﺳﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻮس‪ ،‬ﻣﻦ دون أن أُراﺟِﻊ دﺳﺘﻮره ﰲ ﺳﺒﺐ اﻟﻘﺎﻧﻮن‬ ‫وﻣﻨﻬﺠﻪ‪ ،Ad Antecessores٤ ،‬ﻛام ﺗﻘﻮل ذﻟﻚ اﻟﻌﺒﺎرات اﻟﺘﺎﻟﻴﺔ‪:‬‬ ‫‪» .٣‬إﻧﻨﺎ ﻧُﻌﻠِﻦ‪ ،‬وذﻟﻚ ﴐوري ﺟ ًﺪا و ُﻣﺜ َﺒﺖ ﺗﺤﺖ أﺧﻄﺮ ﺗﻬﺪﻳﺪ‪ ،‬أن ﻻ ﰲ ﻫﺬه‬ ‫اﻟﺤﺎﴐة اﻟﺮاﺋﻌﺔ ﺟ ًﺪا‪ ،‬أي اﻟﻘﺴﻄﻨﻄﻴﻨﻴﺔ‪ ،‬وﻻ ﰲ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑريﻳﺖ اﻟﺠﻤﻴﻠﺔ ﺟ ًﺪا‪ ،‬ﻳﺠﺮؤ أﺣﺪ‬ ‫ﻣﻦ اﻟﺬﻳﻦ ﻳُﻨﻬﻮن دروﺳﻬﻢ ﰲ اﻟﺤﻘﻮق ﻋﲆ ﺗﻌﺎﻃﻲ اﻷﻟﻌﺎب اﻟﺸﺎﺋﻨﺔ واﻟﺴﻴﺌﺔ ﺟ ًﺪا‪،‬‬ ‫وارﺗﻜﺎب ﴍو ٍر أﺧﺮى ﺿﺪ اﻷﺳﺎﺗﺬة أﻧﻔﺴﻬﻢ‬ ‫وأﻛرث ﺑﻜﺜري‪ ،‬اﻟﺤﻘرية‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﺗﺄﺛريﻫﺎ إﻫﺎﻧﺔ‪،‬‬ ‫ِ‬ ‫‪١‬‬

‫»‪.«Bibliotheca‬‬

‫‪٢‬‬

‫‪.«Oratio» 20‬‬

‫‪٣‬‬

‫»‪.«Vita proæresii‬‬

‫‪٤‬‬

‫‪.§ 9‬‬

‫•‬

‫‪٧٩‬‬

‫•‬


‫]‪ .١٢ [٥١‬ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑريﻳﺖ أُﻧ ِﻘﺬت ﺑﻌﺪ ذﻟﻚ ﻣﻦ أﻳﺪي اﳌﺴﻠﻤني ﻋﲆ ﻳﺪ ﻣﻠﻮك أُورﺷﻠﻴﻢ‪.‬‬ ‫ﺑﻨﻴﺎﻣني اﻟﻄﻠﻴﻄﲇ‪ .‬ﺻﻼح اﻟﺪﻳﻦ ﻳﺴﺘﻮﱄ ﻋﲆ اﳌﺪﻳﻨﺔ‪.‬‬ ‫‪ .١٣‬ﻛﺎن اﻟﻘﺎﻧﻮن ﻳﺘﻤﺜّﻞ ﰲ أن ﻣﻠﻮك ﺑﺎﺑﻞ أو أُورﺷﻠﻴﻢ ﻳُﺘ ﱠﻮﺟﻮن ﻫﻨﺎك‪.‬‬ ‫‪ .١٤‬اﻟﻴﻮم ﺑريﻳﺖ ﻫﻲ اﳌﺴﺘﻮدع واﳌﺮﻓﺄ ﻟﺴﻮرﻳﺔ‪.‬‬

‫•‬

‫‪٧٨‬‬

‫•‬


‫اﻟﻔﺼﻞ اﳋﺎﻣﺲ‬

‫•‬ ‫‪ 0‬ا‪2‬ﻣــﺮاض‪ 0 ،‬اﻟﻨﻜﺒﺔ‬ ‫و‪ 0‬دﻣﺎر اﳌﻌﻬﺪ‬

‫ﳌﺤﺔ‬ ‫‪ .١‬اﻟﺘﻠﻘني اﻟﻮﻗﺢ ﻟﻄﻼب ﺑريﻳﺖ اﻟﺠﺪد‪» .‬اﻟ ِﺒ ّﻨﺎﻟﻴﺴﻤﻮس«‪.‬‬ ‫‪ .٢‬اﻟﺘﻠﻘني ﻧﻔﺴﻪ‪ ،‬ﰲ ﻣﺎ ﻣﴣ‪ ،‬ﰲ أﺛﻴﻨﺎ‪.‬‬ ‫‪ .٣‬ﻳﻮﺳﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻮس ميﻨﻊ ﺗﻠﻚ اﻷﻟﻌﺎب اﻟﺤﻘرية ﰲ ﺑريﻳﺖ واﻟﻘﺴﻄﻨﻄﻴﻨﻴﺔ‪.‬‬ ‫‪ .٤‬ﻳﻮﴆ ﺣﺎﻛﻢ اﻟﻘﺴﻄﻨﻄﻴﻨﻴﺔ مبُﻌﺎﻗَﺒﺔ ﺗﻠﻚ اﳌ ُام َرﺳﺎت اﻟﺴﻴﺌﺔ‪ .‬ﻳﻔﺮض اﻹﻛﺮاه ﻋﲆ ﺣﺎﻛﻢ‬ ‫ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺔ‪ ،‬اﻷُﺳﻘﻒ وأﺳﺎﺗﺬة ﺑريﻳﺖ‪.‬‬ ‫‪ .٥‬مل ﺗ ُﺨ َﻨ ْﻖ ﻣﻊ ذﻟﻚ اﻟ ِﻘﺤﺔ‪ ،‬ﻣﻦ دون أن ﻳﻜﻮن ﴐورﻳًﺎ‪ ،‬ﰲ اﻟﻘﺮن اﻟﺜﺎين ﺑﻌﺪ ﻳﻮﺳﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻮس‪،‬‬ ‫إداﻧﺘﻬﺎ ﻣﺠﺪ ًدا‪.‬‬ ‫‪ .٦‬إﺳﻢ اﻟ ِﻘﺤﺔ ﻛﺎن »ﺳﻴﻠﻴﺴﱰا« )‪ .(Cylistra‬ﻋﺮض ﺑﻠﺴﺎﻣﻮن )‪ (Balsamon‬اﻟﺬي داﻧﻬﺎ‬ ‫ﰲ ﻗﻮاﻧني اﳌﺠﻤﻊ اﻟﺴﺎدس‪ ،‬اﳌ ُﻨﻌ ِﻘﺪ ﰲ ﺗﺮوﻟّﻮ )‪.(Trullo‬‬ ‫‪ .٧‬ﴍح ﺳﻮﻳﺪاس‪ ،‬ﻫﻴﺴﻴﻜﻴﻮس‪ ،‬ﺑﻮﻟّﻮﻛﺲ‪ ،‬ﭬﻴﱰوڤ)‪Suidas, Hesychius, Pollux,‬‬ ‫‪ (Vitruve‬ﻟﻠﻌﺒﺎرة‪.‬‬ ‫‪ .٨‬ﻓﺮﺿﻴﺘﻨﺎ ﰲ ﻣﺎ ﻛﺎﻧﺖ اﻟﺴﻴﻠﻴﺴﱰا ﺗﺤﺘﻮﻳﻪ ﻣﻦ ﺷﺄنٍ ﻓﻈﻴﻊ‪.‬‬ ‫‪ .٩‬ﻛﺎن اﻟﺒﻨﻜﺮاس ُﻣﱰ َﺟ ًام ‪ χυλιστις‬أو »ﺳﻴﻠﻴﺴﱰ«‪.‬‬ ‫‪ .١٠‬زﻟﺰال د ّﻣﺮ ﺑريﻳﺖ واﺳﺘﻨﻔﺪ ﻛﻠﱢﻴًﺎ ﰲ اﻟﻠﻬﺐ اﳌﺪﻳﻨﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﺤﺎول اﻻﻧﺒﻌﺎث ﺛﺎﻧﻴ ًﺔ‪.‬‬ ‫‪ .١١‬اﻟﻘﺼﻴﺪة اﻟﻬﺠﺎﺋﻴﺔ اﻟﻴﻮﻧﺎﻧﻴﺔ ﺗﺮﺟﻤﻬﺎ رﻳﱰﺷﻮﺳﻴﻮس )‪ (Rittershusius‬إﱃ اﻟﻼﺗﻴﻨﻴﺔ‪.‬‬ ‫•‬

‫‪٧٧‬‬

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‫ﻔﴪي اﻟﻘﺎﻧﻮن ﰲ ﺑريﻳﺖ‪ ،‬ﻟﺘﺄﻟﻴﻒ‬ ‫اﻟﺬي اﺧﺘري‪ ،‬ﻛام اﻻﻣﱪاﻃﻮر ﻧﻔﺴﻪ متﺎ ًﻣﺎ‪ ،‬ﰲ ﻣﺼﺎف ُﻣ ﱢ‬ ‫اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻟﻘﺪﻳﻢ‪.‬‬ ‫وﻳﻀﻴﻒ اﻻﻣﱪاﻃﻮر إن أﻧﺎﻃﻮﻟﻴﻮس ﻳﻨﺤﺪر ﻣﻦ أﺻﻞٍ ﻋﺮﻳﻖ‪ ،‬أي اﻟﺠﻴﻞ اﻟﺜﺎﻟﺚ ﻣﻦ‬ ‫ﻓﻌﻼ‬ ‫أﺳﺎﺗﺬة ﺣﻘﻮق ﺑريﻳﺖ‪ ،‬ﻛام ﻧﺠﺪ ذﻟﻚ ﰲ دﺳﺘﻮر »‪ .«Dedit Nobis Deus‬ﻛﺎن واﻟﺪه ً‬ ‫ﻟﻴﻮﻧﺘﻴﺲ )‪ ،(Léontis‬و َﺟ ّﺪه إﻳﺪوﻛﺴﻴﻮس )‪ :(Edoxius‬ﻳﻘﻮل اﻻﻣﱪاﻃﻮر إن ﻫﺬه اﻷﺟﻴﺎل‬ ‫اﻟﺜﻼﺛﺔ ﺗﺮﻛﺖ ذﻛﺮى ﻣﻤﺘﺎزة ﰲ اﻟﻘﻮاﻧني‪ .‬وﻳﺪﻋﻮ دوروﺗﻴﻮس وأﻧﺎﻃﻮﻟﻮس »اﳌ ُِﺮﺷ َﺪﻳﻦ‬ ‫اﳌﺸﻬﻮ َرﻳﻦ«‪ ،‬ﰲ ﻧﻘﺶ اﻟﺪﺳﺘﻮر اﻟﺬي ﻳﺒﺪأ ﻫﻜﺬا‪.Omnen Reipublicæ :‬‬ ‫ﻟﻘﺐ ُﻣ ِ‬ ‫ﺮﺷ ٍﺪ مل ﻳﻜﻦ ﻣﻮﺟﻮ ًدا ﰲ زﻣﻦ اﻷُﺳﺘﺎذَﻳﻦ‪ .‬ﻓﻘﺪ ﻃ ّﺒﻖ اﻻﻣﱪاﻃﻮر‬ ‫‪ .٢٦‬إﻻ أن َ‬ ‫ﻓﻌﻼ ﻫﺬا اﻟﺪﺳﺘﻮر ﰲ ﺳﻼﻣني )‪ ،(Salamine‬ومبﻌﻨﻰ آﺧﺮ ﰲ ﺳﻮزوﻣني )‪،(Sozomène‬‬ ‫ً‬ ‫اﻟﺘﻲ ﻳﺪﻋﻮه »اﳌ ُِﺮﺷﺪ اﻟﻮﺣﻴﺪ اﻟﺒﻠﻴﻎ ﺟ ًﺪا«‪ .‬إن رﻓﺎﻗﻪ اﻷواﺋﻞ ﻫﺆﻻء ﰲ اﳌﺠﻤﻊ اﳌ ُﻘ ﱠﺪس‪،‬‬ ‫اﳌ ُﺠ ﱠﻤﻠني ﺑﻬﺬا اﻟﺘﻜﺮﻳﻢ ﻧﻔﺴﻪ‪ ،‬ﻧﺎﻟﻮا رﺗﺒﺔ ﻧﻮاب أﺳﺎﺗﺬة‪ ،‬ﺣﻴﺜام ُوﺟِﺪوا‪ .١‬ﻫﻮذا ﻟِ َﻢ ﻳُﻘﺎل‬ ‫ﻋﻦ ﺗﻴﻮﻓﻴﻠﻮس »رﻓﻴﻖ اﳌﺠﻤﻊ اﳌ ُﻘ ﱠﺪس«‪ ،‬ﰲ دﺳﺘﻮر »‪.«De novo Codice faciendo‬‬ ‫‪ .٢٧‬ﻛﺎن اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻟﺮوﻣﺎين ﻳُﻌﻠﱠﻢ ﺑﺎﻟﺘﺄﻛﻴﺪ ﰲ ذﻟﻚ اﻟﺰﻣﻦ ﰲ أﻣﻜﻨ ٍﺔ أﺧﺮى‪ ،‬ﻣﺜﻞ‬ ‫اﻻﺳﻜﻨﺪرﻳﺔ‪ ،‬ﰲ ﻗﻴﴫﻳﺔ وأﻣﺎﻛﻦ أﺧﺮى‪ .‬إمنﺎ مل ﺗ ُﻮ َﺟ ْﺪ ﻣﺪﻳﻨﺔ ُﺳ ِﻤﺢ ﻟﻬﺎ ﺑﻬﺬا اﻟﺘﻌﻠﻴﻢ ]‪، [٥٠‬‬ ‫ﻋﲆ ﻳﺪ اﻟﺴﻠﻄﺔ اﻟﻌﺎﻣﺔ ﻟﻼﻣﱪاﻃﻮر‪ ،‬إﻻ روﻣﺎ‪ ،‬اﻟﻘﺴﻄﻨﻄﻴﻨﻴﺔ وﺑريﻳﺖ‪ ،‬ﺗﺤﺖ ﻃﺎﺋﻠ ِﺔ ﻏﺮاﻣ ٍﺔ‬ ‫ﴩ ﻟري ٍ‬ ‫ات ذﻫ ًﺒﺎ‪ ،‬إذا ﺗﺠ ّﺮأ أﺣ ٌﺪ ﻣﺎ ﻋﲆ اﻟﻘﻴﺎم ﺑﺬﻟﻚ ﺧﺎر ًﺟﺎ ﻣﻦ اﳌﺪﻳﻨﺘَني‬ ‫ﺧﻄرية ﻣﻦ ﻋ ِ‬ ‫ﻛﻞ ﳾء‪ ،‬ﻓﻘﺪ ﻛﺎن ﻳُﺆ َﻣﺮ ﺑﺈﻟﻘﺎء ﻫﺬا اﻷﺧري ﺧﺎرج اﳌﺪﻳﻨﺔ‪،‬‬ ‫اﳌﻠﻜﻴﺘَني وﺑريﻳﺖ‪ .‬وﻟﻴﺲ ذﻟﻚ ّ‬ ‫اﻟﺘﻲ ﻛﺎن ﻳﺒﺪو أﻧﻪ ﻻ ﻳُﻌﻠﱢﻢ ﻓﻴﻬﺎ اﻟﻘﻮاﻧني‪ ،‬ﺑﻞ ﻫﻮ ُﻣﺘﻮ ﱢرط ﰲ اﻟﻘﻮاﻧني‪ ،‬ﻛام ﻳﻘﻮل ﻛﻼم‬ ‫اﻻﻣﱪاﻃﻮر ﰲ دﺳﺘﻮر »‪ … ،«Omnen reipublicæ‬إﻟﺦ‪.‬‬

‫‪١‬‬

‫‪.«C. De professoribus qui in urbe Constantinopoli docentes ex legibus meruere comitivam» ,1 .L‬‬ ‫– »‪.«C. De comitibus qui provincias regunt‬‬

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‫‪٧٥‬‬

‫•‬


‫ﺧﺼﻮﺻﺎ َﻣ ْﻦ‬ ‫إﱃ ذﻟﻚ‪ ،‬ﻛﺎن اﻟﺼﻮﻓﻴﻮن ﻳﻜﺎدون ﻻ ﻳﺘﺤ ّﻤﻠﻮن أن ﻳ َﺮوا أن اﻟﺸﺒﺎن‪،‬‬ ‫ً‬ ‫ﴪﻋﻮن‬ ‫ميﻜﻦ أن ﻳﻜﻮﻧﻮا ُﻣﻔﻴﺪﻳﻦ ﻟﻠﺠﻤﻬﻮرﻳﺔ‪ ،‬ﻛﺎﻧﺖ ﺗﺪﻓﻌﻬﻢ إرادة اﻟﻔﻼﺳﻔﺔ وﻛﺎﻧﻮا ﻳُ ِ‬ ‫ﻟﻠﻨﻬﻞ ﻣﻦ ﻣﻨﺎﺑﻊ اﻟﺤﻘﻮق‪ ،‬ﻛام ﻳﻠﻔﺖ اﻻﻧﺘﺒﺎه إﻟﻴﻪ ﻛﺎﺳﺒﺎر ﺑﺎرﺗﻴﻮس )‪(Caspar Barthius‬‬ ‫إﱃ زﻛﺮﻳﺎ ﻣﻴﺘﻴﻠﻴﻨﺔ‪ .‬ﻛﺎن اﻟﺼﻮﻓﻴﻮن أﻧﻔﺴﻬﻢ أو اﻟﺒﻠﻐﺎء ﻳُﻄﺎﻟِﺒﻮن ﻷﻧﻔﺴﻬﻢ ﺑﺘﺄﺛري اﻟﻌﻠﻮم‬ ‫ﻛﻠّﻬﺎ وﻳﺠﻬﺪون ﻟﺨﻄﻔﻪ ﺑﺎﻟﺰﺧﺎرف اﳌ ُﺘﺼ ﱢﻨﻌﺔ ﻟﺒﻼﻏﺘﻬﻢ‪.‬‬ ‫‪ .٢٢‬ﰲ اﻟﺰﻣﻦ ﻧﻔﺴﻪ‪ ،‬ﰲ اﻟﻌﺎم اﻟﺜﺎين ﻋﴩ ﻟﻼﻣﱪاﻃﻮر ﻗﺴﻄﻨﻄﻴﻨﻮس‪ ،‬ﻓﻴام مل ﺗﻜﻦ‬ ‫ﺷﺆون اﻟﻌﺎمل ُﻣﺴﺘ ِﻘ ّﺮة دو ًﻣﺎ أﺑ ًﺪا‪ ،‬ﻛﺎن ﻫﺬا اﳌﻌﻬﺪ ﻳﺒﺪو ُﻣ ِ‬ ‫ﻨﺘﺼ ًﺒﺎ ﰲ ذروة ﻣﺠﺪه‪ ،‬ﺣني ﻗﻠﺐ‬ ‫زﻟﺰال اﻟﻘﺴﻢ اﻷﻛﱪ ﻣﻦ اﳌﺪﻳﻨﺔ‪ ،‬ﻛام ﻳﻜﺘﺐ ﺳﻴﺪرﻳﻨﻮس )‪ .(Cédrenus‬إﻻ أﻧﻬﺎ ﻧﻬﻀﺖ‬ ‫ﻓﻌﻼ‪ ،‬ﺑريﻳﺖ »اﳌﺪﻳﻨﺔ اﳌﺸﻬﻮرة‬ ‫ﺛﺎﻧﻴ ًﺔ ﻣﻊ ﻣﻌﻬﺪﻫﺎ‪ .‬ﻓﻔﻲ اﻟﻘﺮن اﻟﺨﺎﻣﺲ‪ ،‬ﻳُﺤ ّﻴﻲ ﻧﻮﻧّﻮس‪ً ١‬‬ ‫ﻣﻦ ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺔ اﻟﻌﺬﺑﺔ‪ ،‬ﻣﻘ ّﺮ اﻟﻘﻮاﻧني اﻷُوزوﻧﻴﺔ«‪.‬‬ ‫‪ .٢٣‬ﰲ اﻟﻘﺮن اﻟﺴﺎدس‪ ،‬ﰲ زﻣﻦ اﻻﻣﱪاﻃﻮر ﻳﻮﺳﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻮس أُوﻏﺴﻄﻮس‪ ،‬ﻛﺎﻧﺖ‬ ‫ﺑريﻳﺖ ُﻣ َﺤﻴّﺎ ًة ﰲ »اﻟﺪﺳﺎﺗري«‪ُ ،٢‬ﻣ ِ‬ ‫ﺴﺘﺤ ّﻘ ًﺔ اﻟﺘﻜﺮﻳﻢ »ﻣﺪﻳﻨﺔ ﻟﻠﻘﻮاﻧني وﺣﺎﴐة راﺋﻌﺔ«‪ .‬ﰲ‬ ‫اﻟﺪﺳﺘﻮر اﻟﺜﺎين‪ ،‬ﻳﻘﻮل ﻳﻮﻟﻴﺎﻧﻮس‪ُ (Julien) ٣‬ﻣﺘﺤ ﱢﺪﺛ ًﺎ ﻋﻦ ﺳﺒﺐ ﺗﻌﻠﻴﻢ اﻟﺤﻘﻮق‪ ،‬إن ﺑريﻳﺖ‬ ‫ميﻜﻦ أن ﺗ ُﺪﻋﻰ ﺣﻘًﺎ » ُﻣ ِ‬ ‫ﺮﺿﻌﺔ اﻟﻘﻮاﻧني«‪.‬‬ ‫]‪ .٢٤ [٤٩‬ﻛﺎن إذاك ﰲ ذﻟﻚ اﻟﺰﻣﻦ أﺳﺎﺗﺬة ﻟﻠﺤﻘﻮق‪ ،‬أوﻟﻬﻢ دوروﺗﻴﻮس‬ ‫)‪ ،(Dorothée‬اﻟﺬي ﻳﺪﻋﻮه ﻳﻮﺳﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻮس »وزﻳﺮ اﳌﺎل اﻟﺮاﺋﻊ ﺟ ًﺪا وأﺳﺘﺎذ ﰲ ﻣﺪﻳﻨﺔ‬ ‫اﻟﺤﻘﻮق«‪ ،‬أي ﺑريﻳﺖ‪ .‬إﻧﻪ ﻳﺪﻋﻮه‪» ٤‬اﻟﺮﺟﻞ اﻟﺬاﺋﻊ اﻟﺼﻴﺖ وأﺑﻠﻎ وزراء اﳌﺎل«‪ .‬وﻗﺪ‬ ‫اﺳﺘامﻟﻪ إﻟﻴﻪ‪ ،‬ﻫﻮ اﻟﺬي ﻛﺎن ﻳﻨﻘﻞ اﻟﻘﻮاﻧني إﱃ اﻟﺘﻼﻣﻴﺬ ﰲ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑريﻳﺖ اﻟﺒﻬﻴﺔ ﺟ ًﺪا‪ ،‬ﻷﺟﻞ‬ ‫ُﺆﺳﺲ ﻋﲆ ﺗﻔ ﱡﺤﺺ اﻟﻘﻮاﻧني اﻟﻘﺪميﺔ‪.‬‬ ‫رأﻳﻪ وﻣﺠﺪه اﳌﻤﺘﺎزَﻳﻦ‪ ،‬وﺟﻌﻞ ﻣﻨﻪ ﴍﻳﻚ ﻋﻤﻠﻪ اﳌ ﱠ‬ ‫اﻟﺜﺎين‪ ،‬اﻟﺬي ذﻛﺮه اﻻﻣﱪاﻃﻮر ﺷﺨﺼ ًﻴﺎ‪ ،‬ﻛﺎن أﻧﺎﻃﻮﻟﻴﻮس‪ ،‬اﻟﺬي ﻳﺪﻋﻮه ﻳﻮﺳﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻮس‬ ‫»اﳌﻌﻠﻢ اﻟﺮاﺋﻊ ﺟ ًﺪا«‪ ،‬أي »اﻷﺳﺘﺎذ«‪ .‬وﻗﺪ ﻛ ّﺮﻣﻪ‪ ٥‬مبﺪﻳﺢ اﻟﺮﺟﻞ اﳌﺸﻬﻮر واﳌﻌﻠﱢﻢ ﻫﺬا‪ ،‬ﻫﻮ‬ ‫‪١‬‬

‫‪.«Dionysiaca», L. 41‬‬

‫‪٢‬‬

‫‪.«De constitutionubus digestæ», § 9‬‬

‫‪٣‬‬

‫‪.«Ad antecessores», § 7‬‬

‫‪٤‬‬

‫»‪.L. 2, § 9, «C. De veteri jure enucleando‬‬

‫‪٥‬‬

‫‪.«Ibidem», L. 2, § 2‬‬

‫•‬

‫‪٧٤‬‬

‫•‬


‫‪ .١٩‬ﻛﺎن اﳌ ُﺴﺎ ِﻋﺪون إذًا ُﻣﺴﺘﺸﺎرﻳﻦ ُﻣﻜﻠﱠﻔني ﺑﺎﻟﻨﺼﺢ ﺑﻌﻠﻢ اﻟﻘﺎﻧﻮن‪ .١‬ﻣﻦ‬ ‫اﳌﻬﻢ ﻫﻨﺎ رؤﻳﺔ ﻣﺎ ﻳﻘﻮﻟﻪ ﻣﻜﺎرﻳﻮس‪» :(Macaire) ٢‬ﺣني ﻳﺘﺴﻠّﻢ ٍ‬ ‫ﻗﺎض ﻣﻬامﺗﻪ‪ ،‬ﻳﺄﺧﺬ‬ ‫»اﻟﺴﻴﻨﻜﺎﺗﻴﺪروس« »‪ «Synkathedros‬أو اﳌ ُﺴﺎ ِﻋﺪ ُﻣﻌﺎ ِوﻧًﺎ‪ «.‬إﱃ ذﻟﻚ‪ ،‬ﻣﺎ ﻫﻮ أﻛرث ﻟﻔﺘًﺎ‬ ‫ﻟﻼﻧﺘﺒﺎه ﰲ ﻫﺬا اﻟﺸﺄن ﻣﺎ ﻳﻘﻮﻟﻪ ﺷﻴﴩون ﰲ ﻛﺘﺎﺑﻪ »‪» :«Pro Plancio‬إن اﻟﺸﻌﺐ اﻟﺮوﻣﺎين‬ ‫ر ٍ‬ ‫اض‪ ،‬ﻳﻘﻮل‪ ،‬ﻋﲆ ﻓﻀﻴﻠﺔ اﻟﻘﻀﺎة وﺑﺮاءﺗﻬﻢ‪ .‬ﻛﻴﻒ ميﻜﻦ أن ﻧﻜﻮن أﻛرث ﻓﺼﺎﺣﺔ‪ ،‬ﻛﻢ ميﻜﻨﻨﺎ‬ ‫ﻨﺴﺐ إﱃ‬ ‫أن ﻧﻜﻮن أﻛرث ﺧﱪ ًة ﰲ اﻟﻘﺎﻧﻮن‪ «.‬أﺧ ًريا‪ ،‬اﻟﺠﻬﻞ ﰲ ﻣﺎدة اﻟﻘﺎﻧﻮن ﻻ ميﻜﻦ أن ﻳُ َ‬ ‫اﻟﻌﻠامء‪ ،‬ﺑﻞ إﱃ اﳌ ُﺴﺎ ِﻋﺪ‪ ،‬ﻻ إﱃ اﻟﻘﺎﴈ‪.٣‬‬ ‫]‪ .٢٠ [٤٨‬ﻳﺼﻒ أُوﻏﺴﻄﻴﻨﻮس‪ ٤‬ﻋﺰﻳﺰه أﻟﻴﺒﻴﻮس )‪ (Alipius‬اﻟﻌﻈﻴﻢ ﺟ ًﺪا‪ .‬ﻳﻘﻮل‬ ‫ﻣﺎ ﻳﲇ‪» :‬أﻟﻴﺒﻴﻮس ُﻣﺮﺗﺎح‪ ،‬ﺑﻌﻴ ًﺪا ﻋﻦ ﻋﻤﻞ ﺧﱪاء اﻟﻘﺎﻧﻮن ﺑﻌﺪ ﻓﱰﺗﻪ اﻟﺜﺎﻟﺜﺔ ُﻣﺴﺎ ِﻋ ًﺪا‪ «.‬ﻫﻨﺎ‪،‬‬ ‫ﻳﺪﻋﻮ ﻟﻴﺒﺎﻧﻮس اﻟﺼﻮﰲ‪ ٥‬ﻫﺆﻻء »ﺣﻠﻔﺎء اﳌُﱰا ِﻓﻌني«‪ .‬ﻛﺎﻧﻮ ﻳُﺪ َﻋﻮن ﻛﺬﻟﻚ » ُﻣﺠﺎ ِورﻳﻦ«‪.٦‬‬ ‫ﻳﻘﻮل أُوﻟﺒﻴﺎﻧﻮس اﻟﺒﻠﻴﻎ ﰲ »ﻣﻴﺪﻳﺎﻧﺎ« )‪» :(Midiana‬ﻛﺎن ﻳُﻌﻄﻰ ُﻣﺴﺎ ِﻋﺪون ﻟﻸﺻﻐﺮ ﻋﻤ ًﺮا‪،‬‬ ‫ﴩﻋني ﻫﺬه‪ ،‬ﻓﺈن ﻛﻮﺟﺎس ﻫﻮ َﻣ ْﻦ‬ ‫ﻳُﺪ َﻋﻮن اﻟﻴﻮم ﺳﻴﻨﻜﺎﺗﻴﺪروي‪ «.‬إمنﺎ ﰲ ﺷﺄن ﺗﺴﻤﻴﺎت اﳌ ُ ﱢ‬ ‫ﻳﺒﺪو ﻗﺎد ًرا ﻋﲆ إﻛامل ﻫﺬه اﻟﻔﻜﺮة ﺑﺈﺳﻬﺎب‪.٧‬‬ ‫‪ِ  .٢١‬ز ْد أن ﻟﻴﺒﺎﻧﻮس اﻟﺼﻮﰲ ﻋﺎش ﺧﻼل ﻫﺬا اﻟﻘﺮن ﻧﻔﺴﻪ‪ ،‬زﻣﻦ اﻻﻣﱪاﻃﻮر‬ ‫ﻓﺎﻟﻨﺴﻮس )‪ .(Valens‬ﻟﻘﺪ ﺳﻌﻰ ﻟﻴﺒﺎﻧﻮس‪ ،‬ﻏﻴﻮ ًرا ﻣﻦ ﺗﺪﻓﱡﻖ اﻟﺪروس اﻟﺸﻬري ﺟ ًﺪا ﻋﲆ‬ ‫أُودﻳﺘﻮرﻳﻮم ﺣﻘﻮق ﺑريﻳﺖ‪ ،‬إﱃ أن ﻳﻌﻠﻢ‪ ٨‬ﻟِ َﻢ اﻟﺸﺒﺎن‪ ،‬ﺑﻌﺪ ﺗﺨﻠّﻴﻬﻢ ﻋﻦ درس اﻟﻔﺼﺎﺣﺔ‪،‬‬ ‫ﻛﺎﻧﻮا ﻳُﻬ َﺮﻋﻮن إﱃ اﻟﻨﻬﻞ ﻣﻦ ﻣﺎدة اﻟﺤﻘﻮق‪.‬‬ ‫‪١‬‬

‫»‪.A ce sujet, il faut voir tit. «De assessoribus‬‬ ‫– »‪.L. 7, «C. De assessoribus et domesticis et cancellariis judicum‬‬ ‫– »‪.L. I, «C. De comitibus qui illustribus agentibus assiderunt‬‬

‫‪٢‬‬

‫‪.«Homilia», 15‬‬

‫‪٣‬‬

‫»‪.L. 2, «Quod quisque juris‬‬

‫‪٤‬‬

‫‪.«Confessions», L. 8, ch. 6‬‬

‫‪٥‬‬

‫»‪.«Oratione de vita sua‬‬

‫‪٦‬‬

‫‪.La Novelle 60, Constitution I‬‬

‫‪٧‬‬

‫‪.N. 119‬‬

‫‪٨‬‬

‫‪.«Oratione», 26‬‬

‫•‬

‫‪٧٣‬‬

‫•‬


‫‪ .١٦‬أﻧﺰل إﱃ اﻟﻘﺮن اﻟﺮاﺑﻊ‪ ،‬اﻟﺬي ﺑﺪأت ﺑريﻳﺖ ﺧﻼﻟﻪ اﻟﺘﺄﻟﱡﻖ ﺑﺘﺪرﻳﺲ اﻟﺤﻘﻮق‪،‬‬ ‫»أُم ﺗﻠﻚ اﻟﺪروس«‪ ،‬ﻛام ﻳﺪﻋﻮﻫﺎ أُوﻧﺎﺑﻮس‪ .(Eunape) ١‬ﰲ ﻫﺬا اﻟﻘﺮن‪ ،‬ﻋﺎش ذاك اﳌ ُﺆﻟﱢﻒ‬ ‫اﻟﻴﻮﻧﺎين اﳌﺠﻬﻮل اﻟﺬي ﻛﺘﺐ ُﻣﺆﻟﱠﻔﻪ ‪ ،Εξησησινυς χοσμυλ‬اﳌ ُﻬﺪى إﱃ اﻻﻣﱪاﻃﻮ َرﻳﻦ‬ ‫ﻗﺴﻄﻨﻄﻴﻨﻮس وﻛﻮﻧﺴﺘﺎﻧﺴﻮس واﻟﺬي ﻃﺒﻌﻪ ﻏﻮدﻓﺮوا ‪ Godefroy‬اﻹﺑﻦ‪ .‬ﰲ ﺣﺪﻳﺜﻪ ﻋﻦ‬ ‫ﻛﻞ اﳌﺤﺎﻛﻢ‬ ‫ﺑريﻳﺖ‪ ،‬ﻳﺮوي أن اﳌﺪﻳﻨﺔ ﻛﺎﻧﺖ ﺗﻀﻢ ﻗﺎﻋﺎت ﺣﻘﻮق‪ ،‬ﻛﺎن ﻳﺠﺐ أن ﺗﻠﺘﺌﻢ ﻓﻴﻬﺎ ّ‬ ‫اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬مبﺎ أﻧﻬﻢ ﻛﺎﻧﻮا ﻳُﻨﺸﱢ ﺌﻮن ﻫﻨﺎ اﻟﺮﺟﺎل اﻟﺬﻳﻦ ﻳﺼﺒﺤﻮن ُﻣﺴﺎ ِﻋﺪي اﻟﻘﻀﺎة ﰲ اﻟﻌﺎمل‬ ‫أﺟﻤﻊ وﻳﺴﻬﺮون ﻋﲆ اﻟﻮﻻﻳﺎت اﻟﺘﻲ اﻋﺘﺎدوا ﺗﻄﺒﻴﻖ اﻷﻧﻈﻤﺔ ﻓﻴﻬﺎ‪.‬‬ ‫ِ‬ ‫]‪ .١٧ [٤٧‬ﻳﻘﻮل اﳌ ُﺆﻟﱢﻒ اﻟﻴﻮﻧﺎين اﳌﺠﻬﻮل إذًا إن‬ ‫ﻗﺎﻋﺎت ﺣﻘﻮقٍ ﻛﺎﻧﺖ ﻫﻨﺎ‪ :‬أﻓﻬﻢ‬ ‫ﺑﺬﻟﻚ ﻋﺪة‪ .‬واﺣﺪة وﺻﻔﻬﺎ اﻟﻌﺎمل زﻛﺮﻳﺎ‪ ،‬أُﺳﻘﻒ ﻣﻴﺘﻴﻠﻴﻨﺔ )‪ ،(Métylène‬ﰲ ﺣﻮاره ﻋﻦ ﺧﻠﻖ‬ ‫ٍ‬ ‫ﻣﺸﻬﺪ ﺟﺪﻳﺮ ﺟ ًﺪا ﺑﺎﻻﺣﱰام وﺟﻤﻴﻞ ﺟ ًﺪا‪ُ ،‬ﻣﺘﻤ ﱢﻴﺰة ﺑﺴﺤﺮ اﻟﺼﻮر‪،‬‬ ‫اﻟﻌﺎمل‪ ،‬وﻫﻲ ﻧﻮع ﻣﻦ‬ ‫أي ُﻣﺸﺎ ِﻫ ٍﺪ اﻟﺸﺒﻊ ﻣﻨﻬﺎ أﺑ ًﺪا‪.‬‬ ‫ﺗﻨ ﱡﻮع اﻟﺰﻳﻨﺎت وأﻧﺎﻗﺔ ﻋﻈﻴﻤﺔ ﺟ ًﺪا ﻏري ُﻣﻌﺘﺎدة ﻟﻦ ﻳﺴﺘﻄﻴﻊ ﱡ‬ ‫وﻟﺘﺠﻤﻴﻞ ﻫﺬه اﻟﻘﺎﻋﺔ‬ ‫ﺧﺼﻮﺻﺎ‪ ،‬ﻳﺘﺤ ّﺪث ﻋﻦ ﺟﻼل أُوﺳﺘﺎﺷﻴﻮس )‪ (Eustathe‬اﻷُﺳﻘﻒ‪.‬‬ ‫ً‬ ‫ﰲ ﺷﺄن ﺗﻠﻚ اﻟﻘﺎﻋﺎت‪ ،‬ﻳﻘﻮل اﻟﺠﻐﺮاﰲ إن ّ‬ ‫ﻛﻞ اﳌﺤﺎﻛﻢ اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ ُﻣ َﻘ ﱠﺮة ﰲ اﻟﻮﻻﻳﺎت‪ ،‬ﻋﲆ‬ ‫ﻛﻞ اﻟﻌﺎمل اﻟﺮوﻣﺎين‪.‬‬ ‫ﻳﺪ ُﻣﺴﺎ ِﻋﺪي اﻟﻘﻀﺎة ُﻣﺴﺘَﺪﻋني ﻟﻬﺬه اﻟﻐﺎﻳﺔ‪ ،‬ﻋﱪ ّ‬ ‫‪ .١٨‬ﻧ ِ‬ ‫ُﻼﺣﻆ ﻣﻨﺬ ٍ‬ ‫وﻗﺖ ﻃﻮﻳﻞ أن اﻟﻘﻀﺎة‪ ،‬أي اﻟﻘﻀﺎة اﻟﺮوﻣﺎن‪ ،‬ﻛﺎﻧﻮا ﻏﺎﻟ ًﺒﺎ ﻏري ﺧﱪاء‬ ‫رﺟﺎﻻ ﻋﺴﻜﺮﻳني‪ُ ،‬ﻣ ِ‬ ‫ٍ‬ ‫ﻋﺎﺋﻼت ُﻣﻌ ﱠﻴﻨﺔ رﻓﻴﻌﺔ اﻟﻨﺒﺎﻟﺔ‪ ،‬أﻣﻬﺮ‬ ‫ﻨﺤﺪرﻳﻦ ﻣﻦ‬ ‫ﰲ اﻟﻘﺎﻧﻮن‪ .‬ﻛﺎﻧﻮا ﻃﺒ ًﻌﺎ ً‬ ‫ُﻔﴪون اﻟﻴﻮﻧﺎﻧﻴﻮن ﻟﻠﻘﺎﻧﻮن‪ ،‬ﺑﻬﺬه اﻟﻌﺒﺎرات‪:٢‬‬ ‫ﰲ اﻟﺴﻼح ﻣﻨﻬﻢ ﰲ اﳌﻌﺮﻓﺔ‪ .‬ﻫﺬا ﻣﺎ ﻳﻘﻮﻟﻪ اﳌ ﱢ‬ ‫»ﻫﺆﻻء اﻟﻘﻀﺎة اﻟﺬﻳﻦ ﻛﺎﻧﻮا ﻳُﺪﻳﺮون اﳌﺤﺎﻛﻢ مل ﻳﻜﻮﻧﻮا ﻳﻌﺮﻓﻮن اﻟﻘﻮاﻧني ﺑﺪﻗﺔ‪ُ ،‬ﻣﺨﺘﺎرﻳﻦ‬ ‫ٍ‬ ‫ﺑﺮﺋﻴﺲ أو ﺑﻨﻔﻮذ‪،‬‬ ‫ﻻ ﳌﻌﺮﻓﺘﻬﻢ اﻟﺠﻴﺪة ﻟﻠﻘﻮاﻧني‪ ،‬ﺑﻞ مبﻮﺟﺐ اﻟﻮﺿﻊ اﻻﺟﺘامﻋﻲ‪ ،‬اﳌ ُﺮﺗﺒِﻂ‬ ‫أو ﺑﺎﻟﻘﺮاﺑﺔ‪ «.‬ﻛﺎن ﻳﺤﺪث ﺑﻌﺪ ذﻟﻚ أن ﻣﺎ ﻛﺎن ﻳُﺮﻳﺪ رﺳﻤﻪ ﻫﺆﻻء اﻟﻘﻀﺎة ﻛﺎن ﻳﺤﺼﻞ‬ ‫‪٣‬‬ ‫ﺑﻨﺎ ًء ﻋﲆ اﻗﱰاح اﳌ ُﺴﺎ ِﻋﺪﻳﻦ اﻟﺨﱪاء ﰲ اﻟﻘﺎﻧﻮن وﻧﺼﺤﻬﻢ‪ ،‬ﻛام ﻳﻘﻮل ذﻟﻚ ﴏاﺣ ًﺔ ﺳﻴﻨﻴﻚ‬ ‫)‪ .(Sénèque‬ﻳﻘﻮل ﻫﺬا اﻷﺧري ﻫﺬا اﻟﻜﻼم ﺑﺼﻔﺘﻪ ﻗﺎﺿ ًﻴﺎ ﻣﺪﻳﻨ ًﻴﺎ‪ ،‬ﻟﻠ ُﻤﺴﺎ ِﻋﺪﻳﻦ اﻟﺬﻳﻦ‬ ‫ميﻀﻮن ﺑني اﻷﺟﺎﻧﺐ واﳌﻮاﻃﻨني‪.‬‬ ‫‪١‬‬

‫»‪.«Vita proæresii‬‬

‫‪٢‬‬

‫‪.L. 2‬‬

‫‪٣‬‬

‫‪.«De tranquillitate animi», L. I‬‬

‫•‬

‫‪٧٢‬‬

‫•‬


‫ﻳُﺪﻋﻰ ﻫﺆﻻء »ﻃﻼب اﻟﻌﺮﺑﻴﺔ«‪ ،‬وﻳﻌﻨﻲ ذﻟﻚ أﻧﻬﻢ ُوﻟِﺪوا ﰲ اﻟﻌﺮﺑﻴﺔ‪ .‬ﻫﺬا اﻟﺮﺟﻞ‬ ‫ﴏ ﻋﲆ أن ﻳﻘﺮأ ﻻ »اﻟﻌﺮﺑﻴﺔ« ﺑﻞ »ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺔ« ﻳُﺨﻄﺊ‪ .‬ومل ﻳﻜﻦ ﻫﺬا‬ ‫اﳌﺸﻬﻮر ﺟ ًﺪا اﻟﺬي أ ّ‬ ‫ﻛﺎﻓ ًﻴﺎ‪ ،‬ﻷﻧﻪ ﻳﻘﻮل إن ﺑريﻳﺖ ﻣﺪﻳﻨﺔ‪ ،‬ﻻ ﻣﻦ اﻟﻌﺮﺑﻴﺔ‪ ،‬ﺑﻞ ﻣﻦ ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺔ‪ .‬ﻛﺎن ﰲ إﻣﻜﺎن اﻟﻌﺮب‬ ‫ﻓﻌﻼ اﻻﺳﺘﻘﺮار ﰲ ﻣﺪﻳﻨ ٍﺔ ﻣﻦ ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺔ ﻹمتﺎم دروﺳﻬﻢ‪ ،‬أي ﻛام ﺳﺒﻖ أن ﻗﻠﺖ‪ ،‬إن اﻟﻄﻼب‬ ‫ً‬ ‫اﻟﻌﺮب مل ﻳﻜﻦ ﻳُﻨﻈَﺮ إﻟﻴﻬﻢ ﻋﺎﺋﺸني ﰲ اﻟﻌﺮﺑﻴﺔ‪ ،‬ﺑﻞ ﻣﻮﻟﻮدﻳﻦ ﰲ اﻟﻌﺮﺑﻴﺔ‪ .‬ﻛﺎﻧﻮا إذًا ﻋﺮﺑًﺎ‪ ،‬إمنﺎ‬ ‫ﻗﺴام‬ ‫دارﺳني اﻟﺤﻘﻮق ﰲ ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺔ‪ .‬إﻻ أن اﻟﺮﺟﻞ اﻟﻌﺎمل ﺟ ًﺪا ﻳﻘﻮل إﻧﻪ مل ﻳﻜﻦ ﻳﻌﺘﱪ اﻟﻌﺮﺑﻴﺔ ً‬ ‫ﻣﻦ اﻻﻣﱪاﻃﻮرﻳﺔ اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ‪ .‬وﻫﻮ أﻣ ٌﺮ ُﻣﺪ ِﻫﺶ ﺟ ًﺪا ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ إ ّﱄ‪ ،‬ﻓﻤﻨﺬ ٍ‬ ‫وﻗﺖ ﻃﻮﻳﻞ ﺟ ًﺪا‪ ،‬ﰲ‬ ‫زﻣﻦ ﺗﺮاﺟﺎﻧﻮس ]‪ ،[٤٦‬ﻳُﺆﻛﱢﺪ ِﺳﻜﺴﺘﻮس روﻓﻮس )‪ (Sextus Rufus‬ﰲ ﻛﺘﺎﺑﻪ »اﻟﻨﻤﻮذﺟﻲ«‬ ‫أن أرﻣﻴﻨﻴﺔ‪ ،‬ﻣﺎ ﺑني اﻟﻨﻬ َﺮﻳﻦ‪ ،‬آﺷﻮر واﻟﻌﺮﺑﻴﺔ ﺻﺎرت وﻻﻳﺎت وأن اﻟﺤﺪود اﻟﴩﻗﻴﺔ اﺳﺘﻘ ّﺮت‬ ‫ﻋﻨﺪ ﺿﻔﺔ دﺟﻠﺔ‪ .‬وﻋﲆ رﻏﻢ أن أدرﻳﺎﻧﻮس‪ ،‬ﺧﻠﻴﻔﺔ ﺗﺮاﺟﺎﻧﻮس اﻟﺬي ﻳﺤﺴﺪ ﻣﺠﺪه‪ ،‬أﻋﺎد‬ ‫مبُﺒﺎ َدرﺗﻪ اﻟﺨﺎﺻﺔ أرﻣﻴﻨﻴﺔ‪ ،‬ﻣﺎ ﺑني اﻟﻨﻬ َﺮﻳﻦ وآﺷﻮر‪ ،‬وأراد أن ﻳﻜﻮن اﻟﻔﺮات اﻟﺤﺪود ﺑني ﺑﻼد‬ ‫ﻓﺎرس واﻟﺮوﻣﺎن‪ ،‬إﻻ أﻧﻨﻲ ﻻ أﺟﺪ أﻧﻪ أﻋﺎد اﻟﻌﺮﺑﻴﺔ‪ .‬ﻟ ُﻨﺴﻠﱢ ْﻢ ﺑﺄﻧﻪ أﻋﺎد إﻟﻴﻬﺎ ﺣﺮﻳﺘﻬﺎ وﺑﺄن اﻟﻌﺮب‬ ‫أﻧﻔﺴﻬﻢ ﻃﺎﻟﺒﻮا ﺑﻬﺎ‪ ،‬إمنﺎ روﻓﻮس ﻫﺬا ﻧﻔﺴﻪ ﻳﺸﻬﺪ ﻋﲆ أن ﺳﻮﻳﺮوس أﻗﺎم اﻟﻌﺮﺑﻴﺔ وﻻﻳﺔ ﻓﻮ ًرا‬ ‫وأن اﺳﻢ اﻟﻌﺮﺑﻴﺔ أُ ِ‬ ‫ﻋﻄﻲ ﻣﻦ ﻫﻨﺎ ﻟﻬﺎ‪ .‬وﻋﲆ رﻏﻢ أن اﻟﻔﺮس مت ّﺮدوا ﻓﻮ ًرا ﺑﻌﺪ ذﻟﻚ‪ ،‬إﻻ أﻧﻬﻢ‬ ‫ﻟﺒﺜﻮا دو ًﻣﺎ ﻣﻐﻠﻮﺑني‪ ،‬ﺑﺤﻴﺚ أن اﻻﻣﱪاﻃﻮ َرﻳﻦ دﻳﻮﻗﻠﻴﺴﻴﺎﻧﻮس وﻣﻜﺴﻴﻤﻴﺎﻧﻮس‪ ،‬واﺿ َﻌﻲ اﻷﻣﺮ‬ ‫اﻟﺴﺎﻣﻲ اﳌ ُﻮ ﱠﺟﻪ إﱃ اﻟﻌﺮب‪ ،‬أﺑﺎدوﻫام ﰲ اﳌﺠﺎزر‪ .‬ﻳﻘﻮل روﻓﻮس ﺣني ﺗ ّﻢ ذﻟﻚ‪ ،‬دام اﻟﺴﻼم‬ ‫اﳌﻌﻘﻮد ﺣﺘﻰ زﻣﻨﻪ‪ .‬وﻫﺬا اﻷﺧري ﻋﺎش ﰲ زﻣﻦ ﭬﺎﻟﻨﺘﻨﻴﺎﻧﻮس‪ ،‬اﻟﺬي أﻫﺪاه ﻛﺘﺎﺑﻪ »اﻟﻨﻤﻮذﺟﻲ«‪.‬‬ ‫‪٢‬‬

‫ﻣﻴﺴﺎﻻ ﻛﻮرﭬﻴﻨﻮس‬ ‫َ‬ ‫‪ .١٥‬ﻟﻦ أذﻛﺮ أﺧ ًريا‬ ‫ﺷﻬﺎديت ﺑﻮﻟﺲ دﻳﺎﻛﺮوس‪ (Paul Diacre) ١‬أو ّ‬ ‫)‪ (Messala Corvinus‬وﺷﻬﺎدات أﺧﺮى‪ ،‬ﺗﻮﺣﻲ ﺑﺜﻘ ٍﺔ أﻛرث ﺗﺄﻛﻴ ًﺪا ﻣﻦ اﳌ ُﻮ ﱠﺟﻬﺔ ﰲ ﻣﺎ ﻣﴣ‬ ‫إﱃ ﺳﺎﻏﺮا )‪ ،(Sagra‬ﺑﺨﻀﻮع اﻟﻌﺮب ﻟﻠﺴﻠﻄﺎن اﻟﺮوﻣﺎين ﰲ زﻣﻦ دﻳﻮﻗﻠﻴﺴﻴﺎﻧﻮس‪ .‬رمبﺎ أن‬ ‫ﻫﺆﻻء اﻟﻄﻼب اﻟﻌﺮب اﺳﺘُﺪﻋﻮا ﻹمتﺎم واﺟﺒﺎﺗﻬﻢ اﻟﺸﺨﺼﻴﺔ ﰲ دﻳﺎرﻫﻢ‪ ،‬ﻧﺎﻟﻮا ﻣﻦ ﻫﺬﻳﻦ‬ ‫اﻻﻣﱪاﻃﻮ َرﻳﻦ أن ﻳُﺴ َﻤﺢ ﻟﻬﻢ ﺑﺎﻟﺒﻘﺎء ﰲ ﻣﻌﻬﺪ ﺑريﻳﺖ‪ ،‬ﺣﺘﻰ اﻟﺨﺎﻣﺴﺔ واﻟﻌﴩﻳﻦ ﻣﻦ‬ ‫اﻟﻌﻤﺮ‪ ،‬ﻟﺪراﺳﺔ اﻟﺤﻘﻮق‪.‬‬ ‫‪١‬‬

‫‪.«Historia miscellanea», L. 10, ch. 3‬‬

‫‪٢‬‬

‫»‪.«De Augusti progenie‬‬

‫•‬

‫‪٧١‬‬

‫•‬


‫ﻳُﻌ ﱢﺪدﻫﻢ دﻳﻮﺟﻴﻨﻮس ﻟريس )‪ ،(Diogène Laërce‬إمنﺎ اﻟﺬي ﻳﻨﻘﺺ ﻟﺪﻳﻪ ﺧﺎﻣﺲ ﻣﺬﻛﻮر‬ ‫ﰲ ﻣﻘﻄﻊٍ ُﻣﺸ ﱠﻮه ﻣﻦ دون ّ‬ ‫اﺣﺘامﻻ ﺑني أﺧﺮى ﺗ ُِﺤ ّﻞ‪،‬‬ ‫ً‬ ‫ﺷﻚ‪ .‬ﻫﺬه اﻟﻔﺮﺿﻴﺔ ﻫﻲ اﻷﻛرث‬ ‫اﺳﺘﻨﺎ ًدا إﱃ ﺳﻮﻳﺪاس‪ ،‬ﰲ ﻋﻬﺪ ﻃﻴﺒﺎرﻳﻮس )‪ (Tibère‬ﺳﱰاﺗﻮن أﻣﻴﺰﻳﻨﻮس ﻣﺎ‪Straton) ،‬‬ ‫‪١‬‬ ‫‪ ،(Amésène‬وﻫﻮ ﺟﻐﺮاﰲ‪ .‬ﰲ ﻫﺬا اﻟﺸﺄن‪ ،‬أُﻧﻈُ ْﺮ »‪«De Historia Grœcorum‬‬ ‫ﻟﭭﻮﺳﻴﻮس )‪ .(Vossius‬ﻳﺒﺪو آﻧﺬاك ]‪ [٤٥‬أن ﻣﻦ اﻟﻼزم رؤﻳﺔ دوﻧﻴﺴﻮس اﻟﺒريﻳﺘﻲ‬ ‫ّ‬ ‫)‪ ،(Denys de Béryte‬اﻟﺬي ّ‬ ‫رﺧﺎم ﻣﻨﻘﻮل ﻣﻦ اﻟﴩق إﱃ ﺣﺪاﺋﻖ‬ ‫ﻳﺪل ﻧﻘﺶ ﻋﲆ ٍ‬ ‫ِ‬ ‫أروﻧﺪل )‪ ،(Arundel‬إﱃ ﻫﺬا‪:‬‬ ‫‪ΔΙΟΝΙΣΙΟΣ ΖΗΝΩΝΟΣ‬‬ ‫‪ΤΟΥ ΕΘΔΟΠΟΥ ΒΗΠΥΤΙΟΣ‬‬ ‫‪ΕΥΕΠΤΕΤΗΣ‬‬ ‫‪ΕΘΙΣΠΑΤΠΙΟΙΣ‬‬

‫)دوﻧﻴﺴﻮس‪ ،‬إﺑﻦ زﻳﻨﻮن‪ ،‬إﺑﻦ ﺛﻴﻮدوروس اﻟﺒرييت‪ ،‬اﳌ ِ‬ ‫ُﺤﺴﻦ إﱃ اﻵﻟﻬﺔ اﻷﺑﻮﻳني(‬

‫ﻣﻦ اﳌﻬﻢ اﻟﻘﻮل‪ ،‬ﻛام ﻳﻈﻬﺮ ذﻟﻚ ﻣﻦ زﻣﻦ اﻷﻧﻄﻮﻧﻴﻨﻴني‪ ،‬أن اﺳﻢ اﳌﻨﺰﻟﺔ أُ ِ‬ ‫ﺣﺪث‬ ‫ﺗﻜﺮميًﺎ ﻟﺪوﻧﻴﺴﻮس ﻣﺎ‪ ،‬وﺑﻬﺬه اﳌﻨﺰﻟﺔ ﻛﺎن ﺑﻌﺾ اﻟﺰﻣﻼء ﻳﺼريون أﻗﻮى ﻣﺜﻞ » ُﻣﻘ ﱠﺪﻣني«‪،‬‬ ‫ٍ‬ ‫ﻣﺠﻠﺲ« و» ُﻣﻌﺘ َﻤﺪﻳﻦ«‪.‬‬ ‫»رؤﺳﺎ ِء‬ ‫‪ .١٥‬إمنﺎ ﰲ اﻟﻮاﻗﻊ‪ ،‬أُ ِ‬ ‫ﻻﺣﻆ اﺳﺘﻨﺎ ًدا إﱃ اﻟﻜﺘﺎب اﻷول ﻣﻦ »‪Codex, Qui œtate‬‬ ‫‪ «vel professiane se excusant‬أن دراﺳﺔ اﻟﺤﻘﻮق أزدﻫﺮت ﻋﲆ ﻧﺤ ٍﻮ ﻻﻓﺖ ﰲ‬ ‫اﻟﻘﺮن اﻟﺜﺎﻟﺚ‪ .‬ﻫﻨﺎ‪ ،‬ﻛﺘﺐ اﻻﻣﱪاﻃﻮران دﻳﻮﻗﻠﻴﺴﻴﺎﻧﻮس وﻣﻜﺴﻴﻤﻴﺎﻧﻮس )‪Dioclétien‬‬ ‫‪ (et Maximien‬ﻣﺠﺪ ًدا ﺑﻬﺬه اﻟﻌﺒﺎرات‪» :‬ﻛام أﻧﻜﻢ ﺳﻜﺎن ﺑريﻳﺖ ﻣﻦ وﻻﻳﺔ ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺔ‪،‬‬ ‫ﺧﺼﻮﺻﺎ ﰲ ﻣﺎ ﻳﺘﻌﻠّﻖ مبﻬﻨﺔ اﻟﺤﻘﻮق‪ ،‬ﻧُﻘ ﱢﺮر‪،‬‬ ‫ﺗ ُﺆﻛﱢﺪون ﺗﻘﺪﻳﻢ ﻋﻨﺎﻳﺘﻜﻢ ﻟﻠﺪروس اﻟﻨﺒﻴﻠﺔ‪،‬‬ ‫ً‬ ‫ﺳﺎﻫﺮﻳﻦ ﻋﲆ اﳌﺼﻠﺤﺔ اﻟﻌﺎﻣﺔ وﻋﲆ رﺟﺎﺋﻜﻢ‪ ،‬أن ﻣﺎ ﻣﻦ ٍ‬ ‫أﺣﺪ ﻳﺠﺐ أن ﻳُﺤ ﱠﻮل ﻋﻦ اﻟﺪروس‬ ‫ﻗﺒﻞ اﻟﺨﺎﻣﺴﺔ واﻟﻌﴩﻳﻦ ﻣﻦ اﻟﻌﻤﺮ‪ «.‬ﻳﻜﺘﺐ اﻻﻣﱪاﻃﻮران ﻫﺬه اﻷﻣﻮر ﺟﻮاﺑًﺎ ﻟﻠﻤﺪﻋﻮ‬ ‫ﺳﻴﭭريﻳﻨﻮس )‪ (Séverin‬وﻟﻄﻼب آﺧﺮﻳﻦ ﻣﻦ اﳌﻨﺎﻃﻖ اﻟﻌﺮﺑﻴﺔ‪ .‬وﻛﺎن ﻫﺆﻻء اﻷﺧريون‬ ‫ﺳﺒﺐ اﻻﻟﺘامس‪ ،‬ﻷﻧﻬﻢ ُﺣ ﱢﻮﻟﻮا ﻋﻦ درس اﻟﺤﻘﻮق ﰲ وﻃﻨﻬﻢ‪ ،‬ﻟ ُﻴﺆ ّدوا واﺟﺒﺎﺗﻬﻢ اﻟﺸﺨﺼﻴﺔ‪.‬‬ ‫‪١‬‬

‫‪.L. 1, 130‬‬

‫•‬

‫‪٧٠‬‬

‫•‬


‫ﺨﺘﴫة‪ .‬ﻛﺎن‬ ‫اﻟﻘﺴﻄﻨﻄﻴﻨﻲ اﻟﺬي ﺗﺮﺟﻢ دﺳﺎﺗري ﻳﻮﺳﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻮس‪ ،‬ﻻ ﺣﺮﻓ ًﻴﺎ وﺑﺪﻗﺔ‪ ،‬ﺑﻞ ُﻣ َ‬ ‫وﻧﺒﻴﻼ‪.‬‬ ‫ﻗﻨﺼﻼ ً‬ ‫]‪ [٤٤‬ﻋﺎﳌ ًﺎ ﺟ ًﺪا ﰲ اﻟﻴﻮﻧﺎﻧﻴﺔ واﻟﻼﺗﻴﻨﻴﺔ‪ ،‬وﺑﺎﻟﻨﻈﺮ إﱃ ﺷﻬﺮة ﻓﻄﻨﺘﻪ‪ُ ،‬رﻗﱢﻲ ً‬ ‫‪ .١٤‬إمنﺎ ﻻ ﻳﺮﻗﻰ ّ‬ ‫اﻟﺸﻚ إﱃ أن ﻫﺮﻣﻴ ّﺒﻮس ﺑريﻳﺖ )‪،(Hermippe de Béryte‬‬ ‫ﺗﻠﻤﻴﺬ ﻓﻴﻠﻮن ﺑﻴﺒﻠﻮس‪َ ،‬ﻣ ْﻦ اﺳﻤﻪ ذاﺋﻊ اﻟﺼﻴﺖ‪ ،‬ﺗﺄﻟّﻖ ﺧﻼل ﻫﺬا اﻟﻘﺮن‪ .‬ﻳﻨﻘﻞ ﺳﻮﻳﺪاس‬ ‫ﰲ ‪ Ερπιτως‬أﻧﻪ ﻛﺘﺐ أﺷﻴﺎء ﻛﺜرية‪ .‬ﻳﺬﻛﺮه ﻛﺬﻟﻚ ﻫﺮﻣﻮﻻوس ﺑﻴﺰﻧﻄﻴﺔ )‪Hermolaus de‬‬ ‫‪ (Byzance‬ﰲ ‪ .πολεων١‬إﺳﺘﻨﺎ ًدا إﱃ ﺗﺮﺗﻮﻟﻴﺎﻧﻮس‪ ،(Tertullien) ٢‬ﺑني آﺧﺮﻳﻦ‪ ،‬ﻳُﻌ َﱰف‬ ‫ﻛﺘﺐ ﺗﺎرﻳﺦ اﻷﺣﻼم‪ .‬ﻳﺬﻛﺮ أُورﻳﺠﺎﻧﻮس‪ ٣‬ﻫﻮ أﻳﻀً ﺎ ُﻣﺆﻟﱠﻒ ﻫﺮﻣﻴﺒﻮس‪،‬‬ ‫ﺑﺄﻧﻪ وﺿﻊ ﰲ ﺧﻤﺴ ِﺔ ٍ‬ ‫‪ ،Νοποθετωv‬ﺿﺪ ِﺳﻠﺴﻮس‪ .(Celse) ٤‬ﻟﻜﻦ ذاك ﻫﻮ ﻋﲆ اﻷرﺟﺢ ﻫﺮﻣﻴﺒﻮس آﺧﺮ‪ ،‬أﻗﺪم‬ ‫ﻣﻦ ﻫﺮﻣﻴﺒﻮس ﺑريﻳﺖ‪ ،‬مبﻌﻨﻰ آﺧﺮ ﻫﺮﻣﻴﺒﻮس ﻛﺎﻟّﻴامك )‪ (Callimaque‬ﻣﻦ ﺳﻤريﻧﺔ‬ ‫وﻟﺴﺒﺐ أﺻﺢ ﺗﻨﺴﺐ إﱃ ﻫﺮﻣﻴﺒﻮس‬ ‫)‪ ،(Smyrne‬اﻟﺬي راﺟﺖ ﻟﻪ رواﻳﺎت ﺗﺎرﻳﺨﻴﺔ ﻛﺜرية‪.‬‬ ‫ٍ‬ ‫ﺑريﻳﺖ اﳌ ُﺆﻟﱠﻒ اﳌ ُﻜ ﱠﺮس ﻟﻠﻌﺒﻴﺪ اﻟﺬﻳﻦ متﻴّﺰوا ﺑﺘﺒ ﱡﺤﺮﻫﻢ‪ ،‬إﺳﺘﻨﺎ ًدا إﱃ ﻛﺘﺎﺑﻪ اﻟﺜﺎين اﳌ ُﺘﻌﻠﱢﻖ‬ ‫ﺑﺨﺼﺎﺋﺺ اﻟﻌﺪد ﺳﺒﻌﺔ‪ ،‬ﺑﻨﺎ ًء ﻋﲆ ﻃﻠﺐ إﻗﻠﻴﻤﻮس اﻻﺳﻜﻨﺪري‪ .٥‬واﺿﺢ إذًا أن ﻫﺬا اﻟﺮﺟﻞ‬ ‫ﻛﺎن ﻣﺸﻬﻮ ًرا ﺟ ًﺪا ﰲ ذﻟﻚ اﻟﺰﻣﻦ‪ ،‬ﻧﻈ ًﺮا إﱃ أن إﺳﻄﻔﺎﻧﻮس ﺑﻴﺰﻧﻄﻴﺔ ﻳﺠﻌﻞ ﻣﻨﻪ ُﻣ ِ‬ ‫ﻌﺎﴏ‬ ‫ﻧﻴﻜﺎﻧﻮر )‪ ،(Nicanor‬إﺑﻦ ﻫﺮﻣﻴﺎس )‪ ،(Hermias‬ﻋﺎمل اﻟﻠﻐﺔ اﻻﺳﻜﻨﺪري‪ .‬وﻳﻀﻴﻒ إن‬ ‫ﻧﻴﻜﺎﻧﻮر ﻛﺘﺐ إﱃ أدرﻳﺎﻧﻮس – أدرﻳﺎﻧﻮس ﻫﺬا ﺑﺎﻟﻜﺎد ميﻜﻦ أن ﻳﻜﻮن ﺳﻮى اﻻﻣﱪاﻃﻮر‪.‬‬ ‫ﰲ اﻟﺰﻣﻦ ﻧﻔﺴﻪ‪ ،‬ﺗﺄﻟّﻖ ﻛﺬﻟﻚ ﻃﻮروس اﻟﺒريﻳﺘﻲ )‪ (Taurus de Béryte‬وﻫﻮ أﻓﻼﻃﻮين‪،‬‬ ‫ﻳُ ِﺤﻠّﻪ أُوﺳﺎﺑﻴﻮس ﰲ اﻟﻌﺎم ‪ .١٤٥‬ﻫﻮ اﻟﺬي ﻳﺤﺘﻔﻞ ﺑﻪ أُ‬ ‫ﻛﻞ‬ ‫وﻟﻮ‪-‬ﺟﻴﲇ )‪ (Aulu-Gelle‬ﰲ ّ‬ ‫ّ‬ ‫ﻣﻨﺎﺳﺒﺔ‪ .‬ﻛﺎن أﻳﻀً ﺎ اﳌﺪﻋﻮ ﺳﱰاﺗﻮن اﻟﺒريﻳﺘﻲ )‪ ،(Straton de Béryte‬وﻫﻮ ﻃﺒﻴﺐ‪ ،‬ميﺘﺪح‬ ‫ﻏﺎﻟﻴﺎﻧﻮس )‪ (Galien‬دواءه ﺿﺪ اﻟﺰﻛﺎم‪ .٦‬إن رﻳﻨﻴﺰﻳﻮس )‪ (Reinesius‬اﻟﺬي أﺛﺒﺖ ﱄ ﰲ‬ ‫رﺳﺎﻟ ٍﺔ أن ﻫﺬا اﻷﺧري ﻣﻦ ﺑريﻳﺖ ﻳﻔﱰض ﺑﱪاﻋ ٍﺔ أﻧﻪ اﻟﺨﺎﻣﺲ ﺑني اﻟﺜامﻧﻴﺔ ﺳﱰاﺗﻮن اﻟﺬﻳﻦ‬ ‫‪١‬‬

‫»‪.«Ravenne‬‬

‫‪٢‬‬

‫‪.«Liber de anima», ch. 46‬‬

‫‪٣‬‬

‫»‪.«De legitatoribus‬‬

‫‪٤‬‬

‫‪.L. 1‬‬

‫‪٥‬‬

‫‪.«Stromates», Livre 6‬‬

‫‪٦‬‬

‫‪.«De compositione medicamentorum», f. 1, c. 7, n. 5‬‬

‫•‬

‫‪٦٩‬‬

‫•‬


‫اﺧﺘﺼﺖ أﻳﻀً ﺎ‪ ،‬ﰲ ﻣﺠﻤﻞ اﻟﺪروس اﻷﺧﺮى‪ ،‬ﺑﻌﻠﻢ اﻟﺤﻘﻮق اﻟﺬي ﻛ ّﺮﺳﺖ ﻟﻪ ﻣﻘ ّﺮ ﺑريﻳﺖ‬ ‫ّ‬ ‫وﻣﺴﺎﻛﻨﻬﺎ اﻟﺨﺎﺻﺔ‪ .‬ﻣﻦ اﻟﻮاﺿﺢ أن ﻣﺪرﺳﺔ اﻟﺤﻘﻮق ﰲ ﺑريﻳﺖ ﻫﻲ اﻷﻗﺪم ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﻠﺠﻤﻴﻊ‪.‬‬ ‫ﻛﻞ ﻧﻮع‪ ،‬اﻟﺬي ﻟﻦ‬ ‫ﴩع‪ ،‬اﻷﻣﻬﺮ ﰲ اﻵداب واﻟﻌﻠﻮم ﻣﻦ ّ‬ ‫إن ﺟﻴﻔﺎﻧﻴﻮس )‪ (Giphanius‬اﳌ ُ ﱢ‬ ‫ﻇﻠام ﻛام ﻛﻮﺟﺎس أﳌﺎﻧﻴﺎ‪ ،‬ﺗﻜ ّﻬﻦ ﺑﺄن ﻋﱪ اﻻﻣﱪاﻃﻮر ﺳﻮﻳﺮوس ُﻣ ِﻨﺤﺖ ﻟﻬﺎ‬ ‫ﺗﺴﺘﻄﻴﻊ ذﻛﺮه ً‬ ‫أوﻻ اﻣﺘﻴﺎزات ﺗﻌﻠﻴﻢ اﻟﺤﻘﻮق ﻋﻠ ًﻨﺎ‪ .‬إﻧﻨﻲ أﺑﺤﺚ ﺣﺘﻰ اﻵن‪ ،‬ﻋﻦ اﻟﺴﺒﺐ اﳌ ِ‬ ‫ُﻨﺎﺳﺐ ﻟﻬﺬه‬ ‫ً‬ ‫ﻓﻌﻼ‪ ،‬ﻟﺪى اﻟﺬﻳﻦ ﻳﻜﺘﺒﻮن ﻋﻦ ﺣﻴﺎة ﺳﻮﻳﺮوس‪،‬‬ ‫اﻟﻔﺮﺿﻴﺔ‪ .‬ومل أمت ﱠﻜ ْﻦ ﻣﻦ اﻟﻌﺜﻮر ﻋﲆ ﳾ ٍء ً‬ ‫ﻣام ميﻜﻦ أن ﻳُﺜ ﱢﺒﺖ ﻫﻨﺎ ﺷﻴﺌًﺎ ﻣﺎ ُﻣﺸﺎ ِﺑ ًﻬﺎ‪.‬‬ ‫ﴩع‪ ،‬ﻛام ﻳُﺸري إﱃ ذﻟﻚ‬ ‫‪ .١٢‬ﺗﻮﺟﺪ ﻗﺼﻴﺪ ُة ﻫﺠﺎ ٍء ﻋﲆ متﺜﺎل ﺟﻮﻟﻴﺎﻧﻮس ﻣﺎ‪ ،‬وﻫﻮ ُﻣ ﱢ‬ ‫أﻟﺴﻴﺎت‪ ،‬اﻟﺬي ﻳﻘﻮل إﻧﻪ ﻗﺮأ‪ ١‬اﳌﻮﺟﻮد ﻫﻜﺬا‪:‬‬ ‫ﺟﻮﻟﻴﺎﻧﻮس ﻫﺬا‪ ،‬ﻗﺎﻟﺖ روﻣﺎ وﺑريوي‬ ‫اﻟﻠﺘﺎن رأﺗﺎ ﻧﻮر ﻋﻠﻢ اﻟﺤﻘﻮق‪:‬‬ ‫ﻛﻞ ﳾء‪.‬‬ ‫اﻟﻄﺒﻴﻌﺔ ﻗﺎدرة ﻋﲆ ﱢ‬ ‫أﻟﺴﻴﺎت ﻳُﺮﻳﺪ أن ﻳُ ِﻘ ّﺮ ﺑﻬﺬا اﻟﻜﻼم ﺳﺎﻟﭭﻴﻮس ﺟﻮﻟﻴﺎﻧﻮس )‪ ،(Salvius Julien‬وﻫﻮ‬ ‫ﴩع‪ ،‬ﻣﺸﻬﻮر ﺟ ًﺪا ﰲ ﻣﺠﻤﻮﻋﺎت ﻗﻮاﻧﻴﻨﻨﺎ و ُﻣﺆﻟﱢﻒ أﻣﺮ اﻟﻘﺎﴈ‪ .‬إذا ﻛﺎن ذﻟﻚ أﻛﻴ ًﺪا‪،‬‬ ‫ُﻣ ﱢ‬ ‫ﻓﺴﻮف ﻳﻜﻮن واﺿ ًﺤﺎ أن ﻣﻌﻬﺪ ﺑريﻳﺖ ﺗﺄﻟّﻖ ﻓﻮ ًرا ﺑﻌﺪ اﻟﻘﺮن اﻟﺜﺎين ﰲ ﻣﻴﺪان اﻟﺤﻘﻮق‪.‬‬ ‫ﴩﻋﻨﺎ اﻟﻌﺎمل ﺟ ًﺪا ﻳُﺨﻄﺊ‪ ،‬ﻛام ﻛﻮراس وﻛﺎﻧﻴﻮﻟﻮ )‪ (Coras et Cagnolo‬اﻟﻠﺬان‬ ‫ﻟﻜﻦ ُﻣ ﱢ‬ ‫ﺧﺼﻮﺻﺎ‪ ،‬ﻫﻮ اﻟﻌﻼّﻣﺔ اﳌﺸﻬﻮر ﺟﺎن ﺑﺮودي )‪،(Jean Brodée‬‬ ‫ﻳﺘﺒﻌﺎﻧﻪ‪َ .٢‬ﻣ ْﻦ ﻳُﺪ ِﻫﺸﻨﻲ‬ ‫ً‬ ‫ُﻣﻌﻠﱢﻖ اﳌ ُﺨﺘﺎرات‪ .‬أَﻻ ﻳُﺨﻄﺌﻮن‪٣‬؟ أُؤﻛﱢﺪ أن ﺑﲆ‪.‬‬ ‫‪ .١٣‬إن ﺻﺎﺣﺐ ﻗﺼﻴﺪة اﻟﻬﺠﺎء‪ ٤‬ﻫﺬه‪ ،‬ﻫﻮ ً‬ ‫ﻓﻌﻼ ﺗﻴﻴﺘﻴﻄﻮس )‪ :(Théétète‬ﻛﺘﺒﻬﺎ‬ ‫ﻫﺬا اﻷﺧري ﺗﻜﺮ ًميﺎ ﻟﺠﻮﻟﻴﺎﻧﻮس اﻟﺬي ﻋﺎش ﰲ زﻣﻦ ﺻﺎﺣﺒﻨﺎ ﻳﻮﺳﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻮس‪ .‬إﻧﻪ اﻟﺴﺎﺑﻖ‬ ‫‪١‬‬

‫‪.L. 2, «Dispunctionum», ch. 27‬‬

‫‪٢‬‬

‫‪.«De origine juris», N. 606‬‬

‫‪Littéralement, l’expression « varam nempe vibia » est rendue par « Ne prennent-ils pas la traverse ٣‬‬ ‫? ‪« pour une perche‬‬ ‫‪٤‬‬

‫‪.«Anthologia», L. 4‬‬

‫•‬

‫‪٦٨‬‬

‫•‬


‫أُﺳﻘﻒ اﳌﺪﻳﻨﺔ ﻧﻔﺴﻬﺎ واﻋﺘﻨﻘﻮا اﻹميﺎن ﺑﺎﳌﺴﻴﺢ‪ .‬ﻫﺬه اﻟﻮﻗﺎﺋﻊ رواﻫﺎ اﺳﺘﻨﺎ ًدا إﱃ ﺑﺮﻳﺘﻨﺒﺎخ‪،‬‬ ‫ﺑﻮرﻛﺎرد ‪ Burchard‬اﻟﺮاﻫﺐ وآﺧﺮون ﻣﺜﻞ أوﺟﻴﺴﻴ ّﺒﻮس )‪ ،(Eugésippus‬ﰲ »‪De‬‬ ‫‪ ،«Distantiis locorum Terrœ sanctœ‬اﻟﺬي أﻋﻄﺎه ﻟﻴﻮ أﻻّﺳﻴﻮس )‪(Leo Allatius‬‬ ‫ﻟﻠﻄﺒﻊ ﻟﺒﺎراﺗﻮﻟﺪوس ﻧﻴﻬﻮﺳﻴﻮس‪ ،(Bartoldus Nihusius) ١‬وﭬﻴﻠﱪاﻧﺪ )‪،(Willebrand‬‬ ‫ﻛﻮﻧﺖ أُوﻟﺪﻧﺒﻮرغ )‪ ،(Oldenbourg‬أُﺳﻘﻒ ﺑﺎدرﺑﻮرن )‪ ،(Paderborn‬اﻟﺬي ﺻﺎر ﺑﻌﺪ‬ ‫ذﻟﻚ أُوﻟﱰﺟﻜﺘﻴﻨﻮس )‪ ،(Ultrajectin‬ﰲ »‪ ،«Itinerario Terrœ sanctœ‬ﺣني ﺳﻠﻚ درب‬ ‫أُورﺷﻠﻴﻢ ﻋﺎم ‪ .١٢١١‬ﻳﻮﺟﺪ أﻳﻀً ﺎ ﻋﻦ ﻫﺬه اﳌ ُﻌﺠِﺰة اﻟﺨﻄﺎب اﻟﺬي ﻗُﺮئ‪ ،‬ﺑﺎﺳﻢ أَﺛﻨﺎﺳﻴﻮس‬ ‫)‪ ،(Athanase‬أُﺳﻘﻒ اﻻﺳﻜﻨﺪرﻳﺔ‪ ،‬ﰲ اﳌﺠﻤﻊ اﻟﻌﺎم اﻟﺴﺎﺑﻊ‪ ،‬وﰲ ﻣﺠﻤﻊ ﻧﻴﻘﻴﺔ اﻟﺜﺎين‪،‬‬ ‫اﻟﺪﻋﻮة اﻟﺮاﺑﻌﺔ‪ ،‬ﻟﺘﺄﻛﻴﺪ ﺗﻜﺮﻳﻢ اﻟﺼﻮر اﳌ ُﻘ ﱠﺪﺳﺔ وإﻗﺎﻣﺘﻪ‪ ،‬أﻣﺎم ﺛﻼمثﺌ ٍﺔ وﺧﻤﺴني أُﺳﻘﻔًﺎ‪ ،‬ﻛام‬ ‫ﻳﺮوي ﺑﻮرﻛﺎرد‪ ،‬وﻫﻮ راﻫﺐ دوﻣﻴﻨﻴﻜﺎين وﺣﺎج إﱃ ﻓﻠﺴﻄني ﻋﺎم ‪ ،١٢٨٠‬ﰲ »وﺻﻒ اﻷرض‬ ‫اﳌ ُﻘ ﱠﺪﺳﺔ«‪ .٢‬ﺗﻜﺸﻒ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑريﻳﺖ اﻟﻨﺒﻴﻠﺔ واﻟﻘﺪميﺔ ﻋﻦ ﻧﻔﺴﻬﺎ ﳌ َ ْﻦ ﻳﺘﻘ ّﺪم ﻋﻦ ﺑُﻌﺪ ﺗﺴﻌﺔ‬ ‫ﻓﺮاﺳﺦ إﱃ أﺑﻌﺪ ﻣﻦ ﺻﻴﺪون‪ ،‬اﳌﻌﺮوف ﺟﻴ ًﺪا أن ُﻣﺨﻠﱢﺼﻨﺎ ﺗﻜﻠّﻢ وﻋﻠّﻢ ﻓﻴﻬﺎ‪ .‬ﻫﻨﺎك‪ ،‬ﻳﻬﻮد‬ ‫رﺳام ﻟﻴﺴﻮع اﳌ ُﺒﺎ َرك‪ُ ،‬ﻣﻌﻠﱠﻘًﺎ ﻋﲆ ﺻﻠﻴﺐ‪،‬‬ ‫أﻋامﻫﻢ اﻟﺤﺴﺪ وأﺛﺎرﻫﻢ ﺻﻨﻌﻮا ﺑﺎﻟﻄﺤني واﳌﺎء ً‬ ‫وﺻﻠﺒﻮه‪ ،‬وﻫﻢ ﻳﺴﺨﺮون‪ :‬وﺳﺎﻟﺖ ﻣﻨﻪ ﻛﻤﻴﺔ ﻛﺒرية ﻣﻦ اﻟﺪم‪ .‬ﻫﺬا اﻟﺘﻤﺜﺎل اﻟﺼﻐري ُﻣﻜ ﱠﺮم ﰲ‬ ‫زﻣﻨﻨﺎ ﰲ ﻣﻮاﺿﻊ ﻋﺪة ﺑﺄﻋﻈﻢ اﻟ َﻮ َرع‪ .‬إمنﺎ ﻟﻴﺆ ِﻣ ْﻦ ﺑﺬﻟﻚ َﻣ ْﻦ ﻳﺸﺎء‪ .‬أﻧﺎ‪ ،‬أُؤ ِﻣﻦ ﻏ ًﺪا‪ ،‬اﻟﻴﻮم ﻻ‪.‬‬ ‫‪ .١٠‬إن اﻟﻌﻨﻮان‪ ،‬اﻟﺬي ُﺣ ﱢﺪد ﻋﺎد ًة ﰲ ﻣﺎ ﻣﴣ ﻟﻬﺬا اﻟﻜﺘﺎب‪ ،‬ﻳﻀﻊ ﻫﺬه اﻟﻘﺼﺔ‪،‬‬ ‫ﻟﺌﻼ أﻗﻮل ﻫﺬه اﻷﺳﻄﻮرة‪ ،‬ﰲ زﻣﻦ ﻗﺴﻄﻨﻄﻴﻨﻮس )‪ (Constantin‬اﻷول وزوﺟﺘﻪ إﻳﺮﻳﻦ‬ ‫ﻓﻌﻼ‪ ،‬أن ﻫﺬا ﺣﺪث ﰲ ﺣﻴﺎﺗﻬام‪ .‬إذا ﻛﺎن اﳌﻘﺼﻮد إذًا أﺛﻨﺎﺳﻴﻮس‬ ‫)‪ .(Irène‬ﻳﺮوي اﳌ ُﺆﻟﱢﻒ‪ً ،‬‬ ‫ﻫﺬا‪ ،‬ﻓﻤﻦ اﻟﴬوري أن ﻳﻜﻮن ﻫﺬا اﻷﺧري ﻗﺪ ﻗﺎم واﺳﺘُﻌﻴﺪ ﻣﻦ ﻗﱪه‪ ،‬ﻷﻧﻪ ﻛﺎن ﻣﻴﺘًﺎ ﻣﻨﺬ‬ ‫ﺑﻀﻊ ﻗﺮون‪ ،‬ﻗﺒﻞ وﻻدة ﻗﺴﻄﻨﻄﻴﻨﻮس اﻟﺴﺎﺑﻊ‪ .‬ﺛﻢ إن أﺛﻨﺎﺳﻴﻮس وﻣﺠﻤﻊ ﻧﻴﻘﻴﺔ ُﻣﺮﺗﺒِﻄﺎن‬ ‫ﰲ ﻣﺎ ﺑﻴﻨﻬام ﺑﺎﻟﺰﻣﻦ‪ ،‬ﻛام ﺑريﻳﺖ وﺑﺮوﻧﺴﭭﻴﻎ )‪ (Brunswig‬ﺑﺎﳌﺴﺎﻓﺔ‪ .‬ﻟﻜﻨﻨﻲ أﺗﺠﺎوز ذﻟﻚ‪.‬‬ ‫ﴪ و ُﻣﺜﺎﺑَﺮة‪ ،‬آﺧﺬ‬ ‫]‪ .١١ [٤٣‬ﻫﻜﺬا‪ ،‬مبﺎ أن ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺔ ﺗﻔ ّﺮﻏﺖ ﻟﻠﺪروس اﻟﻨﺒﻴﻠﺔ ﺑﻴ ٍ‬ ‫ﻋﲆ ﻋﺎﺗﻘﻲ اﻟﻘﻮل‪ ،‬ﻟﻠﺜﻘﺔ ﺑﺬﻟﻚ‪ ،‬إن ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺔ ﻣﻨﺬ ﺳﻘﻄﺖ ﺳﻮرﻳﺔ ﺗﺤﺖ ﺳﻠﻄﺎن اﻟﺮوﻣﺎن‪،‬‬ ‫‪.«Εύμμικτα» ١‬‬ ‫‪٢‬‬

‫‪.Ch. 2, p. 9‬‬

‫•‬

‫‪٦٧‬‬

‫•‬


‫أﻛرث ﻣﻦ آﺧﺮﻳﻦ‪ ،‬ﻣﻨﺎﺳﻴﺎس ﺑﺎﺗﺎرﻧﺴﻴﺲ )‪ .(Mnaseas Patarensis‬ﻳﻨﺒﻐﻲ ﻟﻔﺖ اﻻﻧﺘﺒﺎه‪،‬‬ ‫ﻛام ﻳﺬﻛﺮ أﺗﻴﻨﻴﻪ‪ (Athénée) ،١‬إﱃ وﺟﻮد ﻛﻮﻟﻮﻓﻮﻧﻴﻮس أوﻟﻮﻛﺮوس )‪Colophonius ou‬‬ ‫ﭬﻮﺳﻴﻮس‪َ .(Vossius) ٢‬ﻣ ْﻦ ّ‬ ‫ﻳﺸﻚ إذًا‬ ‫‪ (Locrus‬آﺧﺮ‪ ،‬ﻧﴩ ﻣﺮايث‪ .‬ميﻜﻨﻚ أن ﺗﻀﻴﻒ ﻛﺬﻟﻚ ّ‬ ‫ﰲ أن ﻣﺠﺪ اﻵداب واﻟﻔﻨﻮن مل ﻳﻜﻦ ﺑﺎﻟﻄﺒﻊ وﺑﻘ ّﻮ ٍة ﺗﻘﺮﻳﺒًﺎ ﻣﻘﺮوﻧًﺎ ﺑﺒريﻳﺖ؟‬ ‫‪ .٨‬إذا ﻛﺎن ميﻜﻦ ﳌ ُﺆﻟ ٍﱢﻒ آﺧﺮ ﺟﺪﻳﺮ ﺑﺎﻻﺣﱰام ﺗﺄﻳﻴﺪ ﻣﺎ ﻳﺮوﻳﻪ ﺑﺮﻳﺘﻨﺒﺎخ‬ ‫)‪ (Breitenbach‬و ُﻣﺆﻟﱢﻔﻮن آﺧﺮون ﻋﻦ اﻟﺘﻌﻠﻴﻢ اﻟﺬي أﻋﻄﺎه ُﻣﺨﻠﱢﺼﻨﺎ ﰲ ﺑريﻳﺖ‪ ،‬ﻓام ﻣﻦ‬ ‫ﳾ ٍء أروع وأﺷﻬﺮ ﻳﺄيت ﻟﻴﻨﻀﺎف إﱃ ذروة ﻣﺠﺪ ﻫﺬا اﳌﻌﻬﺪ‪ .‬إﻻ أﻧﻨﻲ ﻟﻦ أﻃﻌﻦ‪ ،‬ﺑﻐري روﻳﺔ‪،‬‬ ‫ﺑﺎﳌﺮﺟﻌﻴﺔ اﻟﺘﻲ ﻳُﻜ ﱢﻮﻧﻬﺎ ﺑﺮﻳﺘﻨﺒﺎخ‪ ،‬ﻃﺎﳌﺎ ﻛ ُِﺸﻒ ﰲ اﻟﻜﺘﺎب اﳌ ُﻘ ﱠﺪس أن اﳌ ُﺨﻠﱢﺺ ﺟﺎء وﻋﻠّﻢ‬ ‫ﰲ ﻧﻮاﺣﻲ ﺻﻮر وﺻﻴﺪون‪ .‬ﻳُﺆﻛﱢﺪ ﻳﻮﻫﺎﻧّﺲ ﻓﻮﻛﺎس )‪ ،(Jean Phocas‬اﻟﺬي زار اﻷﻣﺎﻛﻦ‬ ‫ﻠﺘﺼﻘﺔ ﺑﻠﺴﺎن راﻓﺪ ِة ٍ‬ ‫اﻟﺮب ‪ ،١١٨٥‬أن ﺻﺨﺮة ُﻣﺮﺑﱠﻌﺔ ﻻ ﺗﺰال ُﻣ ِ‬ ‫ﻣﻌﺒﺪ‬ ‫اﳌ ُﻘ ﱠﺪﺳﺔ ﰲ ﻋﺎم ّ‬ ‫ﻣﺎ‪ ،‬ﻳﻘﻊ ﺧﺎرج ﺻﻴﺪون‪ ،‬ﻋﲆ ﻣﺮﻣﻰ ﺛﻼﺛﺔ ﺳﻬﺎم‪ ،‬ﻓﻴﻪ ﻛﺎن ﻳُﻌﻠﱢﻢ اﳌ ُﺨﻠﱢﺺ‪ ،‬اﻟﺠﻤﻊ واﻗﻔًﺎ‪،‬‬ ‫ﺑﺤﺴﺐ رأي ﻛرث‪ّ .‬‬ ‫ﻳﺪل ﻓﻮﻛﺎس ﻧﻔﺴﻪ ﰲ ﺿﻮاﺣﻲ ﺻﻮر إﱃ ﺻﺨ ٍﺮ ﻋﻈﻴﻢ ﺟ ًﺪا‪ ،‬ارﺗﺎح ﻋﻠﻴﻪ‬ ‫اﻟﺮب‪ُ ،‬ﻟري ِﺳﻞ إﱃ اﳌﺪﻳﻨﺔ اﻟﺮﺳﻮﻟَني ﺑﻄﺮس وﻳﻮﻫﺎﻧّﺲ ﻳﺸﱰﻳﺎن ﺧﺒ ًﺰا‪ .‬وﻋﻨﺪ ﻋﻮدﺗﻬام‪ ،‬ﻣﻀﻴﺎ‬ ‫ّ‬ ‫اﻟﺮب اﻟﻴﻨﺒﻮع‪.‬‬ ‫ﻣﻊ اﳌ ُﺨﻠﱢﺺ إﱃ ﻳﻨﺒﻮ ٍع ُﻣﺠﺎ ِور‪ ،‬ﻳﻘﻊ ﻋﲆ ﺑَﻌﺪ أﻟﻒ ﺧﻄﻮة‪ ،‬ﻻ أﻛرث‪ ،‬وﺑﺎرك ّ‬ ‫أُﻧﻈُ ْﺮ ﻣﺎ ﻳﺮوﻳﻪ ُﻣﺆﻟﱢﻔﻮن ﻛرث ﻋﻦ ﺟامل اﻟﻴﻨﺒﻮع وﺗﺮﻛﻴﺒﻪ اﻟﺮاﺋﻊ‪.‬‬ ‫ﲇ أن أُذﻛﱢﺮ متﺎ ًﻣﺎ ﺑﺎﳌ ُﻌﺠِﺰة اﳌ ُﺪ ِﻫﺸﺔ ﺟ ًﺪا‪،‬‬ ‫‪ .٩‬ﻗﺒﻞ أن أﻧﺘﻘﻞ إﱃ درس اﻟﺤﻘﻮق‪ ،‬ﻋ ﱠ‬ ‫ﻟﻠﺮب‪،‬‬ ‫اﻟﺘﻲ ﺟﺮت ﰲ ﺑريﻳﺖ ﻣﻊ ﺻﻮرة اﳌ ُﺨﻠﱢﺺ‪ .‬ﺑﻌﺪﻣﺎ ﺳﺨﺮ اﻟﻴﻬﻮد ﺑﺎﻷﻳﻘﻮﻧﺔ اﻟﺨﺸﺒﻴﺔ ّ‬ ‫اﻟﺘﻲ ﻧﺤﺘﻬﺎ ﻧﻴﻘﻮدميﻮس ﰲ ﻣﺎ ﻣﴣ ﺑﻴ َﺪﻳﻪ و ُﻋ ِرث ﻋﻠﻴﻬﺎ ﺻﺪﻓ ًﺔ ﰲ ﺗﻠﻚ اﳌﻮاﺿﻊ‪ ،‬وأﻟﺤﻘﻮا‬ ‫ﻟﻜام‪ ،‬ﺟﻠ ًﺪا وأﺧ ًريا اﻟﺴﻔﺎﻻت ﻧﻔﺴﻬﺎ اﻟﺘﻲ و ّﺟﻬﻬﺎ آﺑﺎؤﻫﻢ ﺿﺪ اﳌ ُﺨﻠﱢﺺ‬ ‫ﺑﺎﳌﻨﺤﻮت ﺑﺼﻘًﺎ‪ً ،‬‬ ‫وﻫﻮ ﻻ ﻳﺰال ﺣﻴٍّﺎ‪ ،‬وﺑﻌﺪﻣﺎ ﻃﻌﻨﻮا ﻳ َﺪي اﻟﺼﻮرة وﻗﺪ َﻣﻴﻬﺎ مبﺴﺎﻣري ﺣﺪﻳﺪﻳﺔ وﺟﻨﺒﻬﺎ ﺑﺎﻟﺮﻣﺢ‪،‬‬ ‫ِ‬ ‫دم وﻣﺎء ُﻣﺴﺘ ِﻤ ّﺮة وﻏﺰﻳﺮة ﺗﺘﺪﻓّﻖ ﻣﻦ اﻟﺼﻮرة‪ .‬ﻓﻮ ًرا ﺑﻌﺪ ذﻟﻚ‪ ،‬أﻋﺎد اﳌﺴﻴﺢ‬ ‫إذا‬ ‫ﺑﺨﻴﻮط ٍ‬ ‫ٍ‬ ‫ﺑﻌﻼﻣﺎت ﻣﻨﻈﻮرة‪،‬‬ ‫ﺑﻬﺬا اﻟﺪم اﻟﺼﺤﺔ ]‪ [٤٢‬إﱃ ﻛﺴﺤﺎء‪ ،‬ﻋﻤﻴﺎن‪ ،‬ﻋﺮج‪ ،‬ﻃﺮش‪ ،‬ﺑﺮص ﻋﺪة‪،‬‬ ‫وﻛﻞ اﻟﻴﻬﻮد اﻟﺬﻳﻦ ﻛﺎﻧﻮا ﰲ اﳌﺪﻳﻨﺔ ﺗﻠﻘﱠﻮا ﻧﻌﻤﺔ اﻟﻌامد ﻣﻦ ﻳ َﺪي‬ ‫ﻋﻈﻴام‪ّ ،‬‬ ‫ُﻣﺜري ًة إﻋﺠﺎﺑًﺎ‬ ‫ً‬ ‫‪١‬‬

‫‪.L. 10‬‬

‫‪٢‬‬

‫‪.«Historia Græcorum», L. I, 134‬‬

‫•‬

‫‪٦٦‬‬

‫•‬


‫ﺑﺈﻋﺠﺎب ﻛﺒري‪.‬‬ ‫ﻳﻘﻮل ﺗﻴﻮدورﻳﻄﻮس‪ ١‬إن ﺳﻨﻜﻮﻧﻴﺎﺗﻮن ﻫﻮ اﻟﺬي اﺳﺘﺸﺎره ﺑﻮرﻓريﻳﻮس‬ ‫ٍ‬ ‫إﻧﻪ ﻳﺴﺘﻨﺪ‪ ،‬ﰲ ﻛﺘﺎﺑﻪ اﻟﺜﺎﻟﺚ‪ ،‬إﱃ ﺳﻨﻜﻮﻧﻴﺎﺗﻮن ﻟﻴﻘﻮل إن ﺳﺎﺗﻮرﻧﻮس ورﻳﺎ )‪Saturne et‬‬ ‫‪ (Rhéa‬ﻛﺎﻧﺎ ً‬ ‫رﺟﻼ واﻣﺮأة‪ ،‬ﻧﺴﻴﺒَني ﻟﺠﻮﺑﻴﱰ وﺟﻮﻧﻮن )‪ ،(Jupiter et Junon‬وإن اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴني‬ ‫ﻛ ّﺮﻣﻮﻫام ﺑﻌﺪ ﻣﻮﺗﻬام‪ ،‬ﻷﻓﻀﺎ ٍل ُﻣﻌ ﱠﻴﻨﺔ‪ ،‬ﻋﲆ ﻣﺬاﺑﺢ وﺑﺘﻘﺎدم‪ .‬ﰲ اﻟﻘﺮن اﻷول ﺑﻌﺪ اﳌﺴﻴﺢ‪،‬‬ ‫ﻳُﺬﻛَﺮ ﻣﺮﻛﻮس ﭬﺎﻟريﻳﻮس )‪ ،(Marc Valère‬وﻫﻮ ﻟﻐﻮي ُﻣﺴﺘﻘﻴﻢ‪ ،‬ﰲ ﻣﺼﺎف اﻟﺒريﻳﺘﻴني‬ ‫اﳌﺸﻬﻮرﻳﻦ‪ .‬اﻷﻣﺮ ﻛﺬﻟﻚ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ إﱃ ﺣﻮﻟﻴﺎت إﻳﺮوﻧﻴﻤﻮس)‪ ،(Jérôme‬ﰲ اﻟﻌﺎم اﻟﺜﺎين‬ ‫ﻣﻦ ﺣﻜﻢ ﻧريون‪ ،‬وإﱃ ﺳﻮﻳﺘﻮﻧﻮس‪ ،(Suétone) ٢‬اﻟﺬي ميﻜﻦ أن ﺗﺮى ﻟﺪﻳﻪ ﭬﻴﻨﻴﺘﻮﻧﻮس‬ ‫)‪ .(Vinet‬اﻷﻣﺮ ﻧﻔﺴﻪ ﻛﺬﻟﻚ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ إﱃ ب‪ .‬إﻏﻨﺎﻃﻴﻮس ِﺳﻠﻮروس )‪،(P. Egnatius Celer‬‬ ‫ﴩع ﻟﺪى‬ ‫وﻫﻮ ﻓﻴﻠﺴﻮف رواﻗﻲ‪ ،‬ﺻﺪﻳﻖ وﻣﻌﻠﱢﻢ ﻟﺒﺎرﻳﺎ ﺳﻮراﻧﻮس )‪ ،(Barea Soranus‬اﳌ ُ ﱢ‬ ‫ﻧريون‪ .‬أُﻧﻈُ ْﺮ ﻛﺰﻳﻔﻴﻠﻴﻨﻮس وﺗﺎﺳﻴﺖ‪.(Xiphilin et Tacite) ٣‬‬ ‫‪ِ  .٧‬ز ْد ﻋﲆ ذﻟﻚ أن إﻳﺮوﻧﻴﻤﻮس‪ ،‬اﻟﺬي ﻳﺬﻛﺮه ﻳﻮﺳﻴﻔﻮس ﰲ أﻛرث ﻣﻦ ﻣﻮﺿﻊ‪ ،‬ﻛﺎن‬ ‫واﻟ ًﻴﺎ ﻋﲆ ﻣﴫ‪ ،‬ﰲ ﻋﻬﺪ أﻧﻄﻴﻐﻮﻧﻮس ﺳﻮرﻳﺎ )‪ .(Antigone de Syrie‬ﻳﺬﻛﺮه ﻟﻮﺳﻴﺎﻧﻮس‬ ‫)‪ (Lucien‬ﰲ ﻛﺘﺎﺑﻪ »‪ .«De longoevis‬ﻫﺬا اﻷﺧري وﺿﻊ ﻛﺘ ًﺒﺎ ﰲ ﺗﺎرﻳﺦ اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴني وﺗﺄﻟّﻖ‬ ‫ﺣﻮل اﻷوﳌﺒﻴﺎد ‪ .CXX‬ﰲ ﻋﻬﺪ ﻛﻠﻮدﻳﻮس ﻗﻴﴫ )‪ ،(Claude César‬ﻋﺎش ﻟﻮﺑﺮﻛﻮس‬ ‫)‪ ،(Lupercus‬وﻫﻮ ﻟﻐﻮي ﺑريﻳﺘﻲ‪ ،‬ﺑﺤﺴﺐ ﺷﻬﺎدة ﺳﻮﻳﺪاس )‪ ،(Suidas‬اﻟﺬي ﻳﺮوي أﻧﻪ‬ ‫وﺿﻊ ﺗﺂﻟﻴﻒ ﻛﺜرية‪ ،‬ﺑﻴﻨﻬﺎ ذاك اﻟﺬي ﻳﺒﺤﺚ ﰲ ﺗﺄﺳﻴﺲ ﻣﺪﻳﻨﺔ أرﺳﻴﻨﻮي )‪.(Arsinoé‬‬ ‫ﻛﺬﻟﻚ‪ ،‬ﺳﻴﻮﻳﺪاس ﻳﺬﻛﺮ ﻣﻨﺎﺳﻴﺎس اﻟﺒريﻳﺘﻲ )‪ (Mnaseas de Béryte‬وﻳﻘﻮل إن ﻫﺬا اﻷﺧري‬ ‫ﻛﺘﺐ ﰲ اﻟﻠﻬﺠﺔ اﻟﻴﻮﻧﺎﻧﻴﺔ اﻷﺗ ّﻴﻜﻴﺔ ﻋﻦ اﻟﺒﻼﻏﺔ‪ ،‬إمنﺎ ﻻ ﻧﻌﻠﻢ ﻣﺘﻰ‪ .‬وﻗﺎل ﺟﻮزف ﺳﻜﺎﻟﻴﺠﺮ‬ ‫)‪ (Joseph Scaliger‬ﰲ ﺗﺨﻤﻴﻨﺎﺗﻪ إن ﻫﺬا اﻷﺧري أﻋﺎد ﻋﺮض وﻗﺎﺋﻊ اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴني وإن اﺳﻢ‬ ‫ﻣﻨﺎﺳﻴﺎس )‪ (Mnaseas‬ﺑﺎﻟﺬات‪ ،‬اﻟﺬي ﻟﻴﺲ ﺳﻮى ﻣﻨﺎﺳﻴﺲ )‪ ،(Mnassis‬ﻫﻮ ﻓﻴﻨﻴﻘﻲ‪.‬‬ ‫أُﻧﻈُ ْﺮ رﻳﻨﻴﺰﻳﻮس‪ .(Reinesius) ٤‬وﻗﺪ ﺣﻤﻞ آﺧﺮون ]‪ [٤١‬ﻫﺬا اﻻﺳﻢ‪ ،‬ﺑﻴﻨﻬﻢ ﻣﻦ ﻳُﻌﻈﱠﻢ‬ ‫‪١‬‬

‫‪.«Therapeutica», Sermo 2‬‬

‫‪٢‬‬

‫»‪.«De illustribus grammaticis‬‬

‫‪٣‬‬

‫‪.«Historia», L. 4‬‬

‫‪٤‬‬

‫‪.L. 3, «Varia Lectio» 3, p. 384‬‬

‫•‬

‫‪٦٥‬‬

‫•‬


‫وﻟﻮﻛﻴﻨﻮس )‪:(Lucain‬‬ ‫»اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴﻮن ﻫﻢ اﻷواﺋﻞ‪ ،‬إذا ﺻ ّﺪﻗﻨﺎ‬ ‫اﻷﺳﻄﻮرة‪ ،‬اﻟﺬﻳﻦ ﺗﺠ ّﺮأوا ﻋﲆ ﺗﺠﺴﻴﺪ اﻟﺼﻮت‪،‬‬ ‫ﻟﺤﻔﻈﻪ‪ ،‬ﻋﱪ رﻣﻮ ٍز ﺑﺪاﺋﻴﺔ‪«.‬‬ ‫ﻳﻘﻮل ﺑﻠﻮﺗﺎرﻛﻮس‪ (Plutarque) ١‬إن اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴني اﻧﺘﺰﻋﻮا اﻷﺣﺮف ﻣﻦ اﻟﻨﺴﻴﺎن‪.‬‬ ‫وﻳﻘﻮل ﺗﺎﺳﻴﺖ‪ ٢‬إن ﻗﺪﻣﻮس‪ ،‬اﻟﺬي ﻧﻘﻠﻪ اﻷﺳﻄﻮل اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻲ‪ ،‬ﻛﺎن أﻳﻀً ﺎ ﺻﺎﺣﺐ ﻫﺬا‬ ‫اﻟﻔﻦ ﻟﺪى ﺷﻌﻮب اﻟﻴﻮﻧﺎﻧﻴني اﻷُ ّﻣﻴﺔ‪ .‬وﻳﻀﻴﻒ ﻛﻮرﺗﻴﻮس‪ (Curtius) ٣‬إن ﻗﺪﻣﻮس أﻳﻀً ﺎ‬ ‫َﻣ ْﻦ ﻋﻠّﻢ أو ﻟﻘّﻦ اﻷﺣﺮف ﻟﻬﺬه اﻷُﻣﺔ‪ .‬ﻳﺪﻋﻮ ﺑﻮﻣﺒﻮﻧﻴﻮس ﻣﻴﻼ‪(Pomponius Mela) ٤‬‬ ‫اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴني ﻧﻮ ًﻋﺎ ﻣﺎﻫ ًﺮا ﻣﻦ اﻟﺮﺟﺎل‪ ،‬ﻓﺮﻳ ًﺪا ﰲ أﻋامل اﻟﺤﺮب واﻟﺴﻠﻢ ]‪ ، [٤٠‬ﰲ اﻟﻜﺘﺎﺑﺔ‬ ‫واﻷدب‪ ،‬ﻛام ﰲ ﻓﻨﻮنٍ أﺧﺮى‪ .‬ﻳﻘﻮل إﻧﻬﻢ رﻛﺒﻮا اﻟﺒﺤﺮ ﺑﺴﻔﻨﻬﻢ‪ ،‬ﺣﺎرﺑﻮا ﺑﺄﺳﺎﻃﻴﻠﻬﻢ‪ ،‬ﻗﺎدوا‬ ‫اﻷُﻣﻢ واﺧﱰﻋﻮا اﻟﺤﻜﻢ واﻟﺤﺮب‪ .‬أُﺳ ِﻘﻂ ﻋﻤ ًﺪا ﻣﺎ ﻳﻌﺮﻓﻪ ﻋﻦ ﻫﺬه اﻷﻣﻮر دﻳﻮدوروس‬ ‫اﻟﺼﻘﲇ‪ ،٥‬ﺑﻠﻮﺗﺎرﻛﻮس‪ ،٦‬ﭬﻴﻜﺘﻮرﻳﻮس‪ ،٧‬إﻳﺰﻳﺪوروس‪ ٨‬وﺳﻮﻳﺪاس‪Diodore de Sicile,) ٩‬‬ ‫‪.(Plutarque, Victorius, Isidore, et Suidas‬‬ ‫‪ .٦‬ﻋﺎش ﺳﻨﻜﻮﻧﻴﺎﺗﻮن ‪ ،Sonchoniaton‬اﳌﻮاﻃﻦ اﻟﺒريﻳﺘﻲ‪ ،‬ﺑﺎﻟﺘﺄﻛﻴﺪ‪ ،‬ﰲ زﻣﻦ ﺣﺮب‬ ‫ﻃﺮوادة‪ .‬وﻛﺘﺐ ﰲ ﻟﻐﺔ وﻃﻨﻪ ﺗﺎرﻳﺦ ﻻﻫﻮت اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴني‪ .‬إن ﻓﻴﻠﻮن ﺑﻴﺒﻠﻮس )‪Philon de‬‬ ‫‪ (Byblos‬ﻫﻮ َﻣ ْﻦ ﺗﺮﺟﻢ ﻛﺘﺒﻪ إﱃ اﻟﻴﻮﻧﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬ﻛام ﻳﺸﻬﺪ ﺑﺬﻟﻚ ﺑﻮرﻓريوس‪.(Porphyre) ١٠‬‬ ‫‪١‬‬

‫»‪.«Liber de aqua et igne oceanum‬‬

‫‪٢‬‬

‫‪.L. 11‬‬

‫‪٣‬‬

‫‪.L. 4‬‬

‫‪٤‬‬

‫‪.L. I, ch. 12‬‬

‫‪٥‬‬

‫‪.L. 3‬‬

‫‪٦‬‬

‫‪.«Symposiaca», L. 9, Quæstiones 2 et 3‬‬

‫‪٧‬‬

‫‪.«De orthographia», L. I‬‬

‫‪٨‬‬

‫‪.«De originibus», I, ch. 3‬‬

‫‪٩‬‬

‫»‪.«Γραμμα, Κάδμος» et «Φογνικήια Γράμματα‬‬

‫‪١٠‬‬

‫‪.L. 2‬‬

‫•‬

‫‪٦٤‬‬

‫•‬


‫ﺑﺎﻟﻎ أﻓﻌﺎل اﻟﺸﺒﻴﺒﺔ اﻟﻄﻼﺑﻴﺔ اﻟﻬﺎﺋﺠﺔ ﻏﺎﻟ ًﺒﺎ‪ .‬وﺑﺎﻟﻌﻼﻗﺎت اﻷﻛﺎدميﻴﺔ وﺑﺎﻟﺤﻴﺎة اﳌ ُﺸ َﱰﻛﺔ‬ ‫ﺗﻔﻴﺾ اﻟﺮواﺗﺐ ﺑﻮﻓﺮة‪ .‬وﺑﺎﻟﺘﺎﱄ‪ ،‬ﺷﻌﺎﺋﺮ اﻟﺪﻳﻦ أﻧﻘﻰ‪ ،‬إدارة اﻟﻌﺪاﻟﺔ أدق‪َ ،‬ﻫ ّﻢ اﻟﻘﻴﻤﺔ‬ ‫أرﻫﻒ‪ ،‬أﻓﻀﻞ اﺳﺘﻌﺪاد اﻟﻌﻘﻞ ﻟﻠﻤﻌﺮﻓﺔ‪ ،‬ﻟﻄﻒ اﻟﻌﺎدات وﺣﺠﻢ اﻷﻋامل )ﺑﺎﻟﻔﻌﻞ‪ ،‬إذا ﻛﺎن‬ ‫ﻃﺎﻟﺐ ﻫﻢ ﺗﻼﻣﻴ ُﺬ ٍ‬ ‫ﻣﻌﻬﺪ ﻣﺎ‪ ،‬ﻓﻠﻦ أﺗﺮ ّدد ﰲ اﻟﺘﺄﻛﻴﺪ أن ﻣﺌﺔ ِ‬ ‫أﻟﻒ‬ ‫ﺑﺎﻟﻜﺎد ﺳﺒﻌﻤﺌ ٍﺔ أو مثﺎمنﺌ ِﺔ ٍ‬ ‫ﻛﻞ ﻋﺎم‪ ،(١‬أﻏﺰر اﻟﺘﺠﺎرة‪ ،‬أﺑﻬﻰ اﳌﺒﺎين‪ ،‬ﺟﺪﻳﺮة ﺑﺎﻻﺣﱰام اﻷﻋﺮاس‬ ‫ﻗﻄﻌ ٍﺔ ذﻫﺒﻴﺔ ﺗ ُﺠﻠَﺐ إﻟﻴﻪ ّ‬ ‫واﻟﺰﻳﺠﺎت وأرﺣﺐ اﻟﺸﻬﺮة اﻟﻌﺎﻣﺔ‪ . [٣٩] ٢‬أﺗﺴﺎءل‪ ،‬ﻛﻢ ﻛﺜرية ﰲ ﺟﺮﻣﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬ﰲ ﺑﻼد اﻟﻐﻮل‪،‬‬ ‫ﰲ إﻳﻄﺎﻟﻴﺎ وﰲ ﺑﻮﻟﻮﻧﻴﺎ‪ ،‬اﳌﺪن اﻟﺮﺋﻴﺴﻴﺔ‪ ،‬اﳌﺒ ِﻨ ّﻴﺔ ﻗﺒﻞ ﻣﺪارس اﻵداب‪ ،‬وﺿﻴﻌﺔ إﱃ ﺣﺪ‪ ،‬أن‬ ‫اﻟﺠﻐﺮاﻓﻴني ﻻ ﻳﺘﻨﺎزﻟﻮن وﻳُﺸريون إﻟﻴﻬﺎ ﰲ أﻟﻮاﺣﻬﻢ ﺣﺘﻰ وﻻ ﺑﻨﻄﻘ ٍﺔ ﺻﻐرية ﻫﺰﻳﻠﺔ‪ .‬ﻋﺮﻓﺖ‬ ‫ﻫﺬه اﳌﺪن ﻻﺣﻘًﺎ رﻓﻌﺔ ﺑﻌﻮن ﻃﻼب اﳌﻌﻬﺪ وﺣﺪﻫﻢ‪ ،‬إﱃ ﺣﺪ أﻧﻬﺎ ﺗ ُﻨﺎ ِﻓﺲ اﳌﺪن اﻟﺒﺎرزة‪.٣‬‬ ‫إن اﳌﻮاﻃﻦ اﻟﺬي ﻻ ﻳﺘﻔ ّﺤﺺ وﻻ ﻳُﻘ ﱢﺪر اﻟﻮﻓﺮة اﻟﻜﺒرية ﻟﺘﻠﻚ اﻷﻣﻮال ﰲ اﻟﺤﻮاﴐ واﳌﺪن‬ ‫ﺟﺎﻫﻼ أو ﻏﺒﻴٍّﺎ‪ .‬إمنﺎ أﻋﻮد إﱃ‬ ‫ً‬ ‫اﻵﺗﻴﺔ ﻣﻦ اﻟﺘﺠﺎرة اﻷﻛﺎدميﻴﺔ ﻳﻜﻮن ﺑﺎﻟﺘﺄﻛﻴﺪ ﻋﻘﻮﻗًﺎ ﻛﺒ ًريا‪،‬‬ ‫ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺔ‪ ،‬ﻷﺗﻔ ّﺤﺺ ﺑﺎﻧﺘﺒﺎ ٍه اﳌﻌﻬﺪ ﺑﻌﺪ اﳌﺪﻳﻨﺔ‪.‬‬ ‫‪ .٥‬ﻣﻨﺬ اﻟﺒﺪء‪ ،‬أﺟﺪ‪ ،‬ﺑﻨﺎ ًء ﻋﲆ اﻻﺗﻔﺎق اﻻﺟامﻋﻲ ﻟﻠﻜﺘّﺎب اﻟﻘﺪﻣﺎء‪ ،‬أن ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺔ مت ّﻴﺰت‬ ‫ﻣﻦ اﻷُﻣﻢ اﻷﺧﺮى مبﺠﺪ اﺧﱰاع اﻟﺤﺮوف‪ .‬إن أوﺑﻮﻟﻴﻤﻮس )‪ ،(Eupolème‬ﺑﺤﺴﺐ ﺷﻬﺎدة‬ ‫إﻗﻠﻴﻤﻮس اﻹﺳﻜﻨﺪري )‪ (Clément d’Alexandrie‬اﻟﺬي ﺑﺤﺚ ﰲ ﻣﻠﻮك اﻟﻴﻬﻮدﻳﺔ‪ ،‬وﺿﻊ‬ ‫ﻛﺘﺎﺑًﺎ ﻳﻘﻮل ﻓﻴﻪ‪» :‬ﻛﺎن ﻣﻮﳻ اﻟﺤﻜﻴﻢ اﻷول واﻷول اﻟﺬي ﻧﻘﻞ ﻋﻠﻢ اﻟﻜﺘﺎﺑﺔ إﱃ اﻟﻴﻬﻮد‪،‬‬ ‫واﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴﻮن ﺗﻠﻘﱠﻮه ﻣﻦ اﻟﻴﻬﻮد‪ ،‬واﻟﻴﻮﻧﺎﻧﻴﻮن ﻣﻦ اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴني‪ «.‬وﻳﻘﻮل زﻳﻨﻮن )‪،(Zénon‬‬ ‫اﻟﺸﺎﻋﺮ‪ ،‬ﰲ إﺣﺪى ﻗﺼﺎﺋﺪه أو رﺳﺎﺋﻞ ُﻣﺨﺘﺎراﺗﻪ‪:‬‬ ‫»وإذا ﻛﺎن ﻓﻴﻨﻴﻘ ًﻴﺎ‪ ،‬ﻓام اﻟﺬي ميﻨﻊ أن ﻳﻜﻮن‬ ‫ﻗﺪﻣﻮس ﻗﺪ أﺧﺬه ﺑﺪ ًءا ﻣﻨﻪ‪ ،‬ﻫﻮ اﻟﺬي‬ ‫ﺗﺪﻳﻦ ﻟﻪ اﻟﻴﻮﻧﺎن ﺑﺨﻂ اﻟﻜﺘﺎﺑﺔ‪«.‬‬ ‫‪١‬‬

‫»‪.Wolfgang Heider, Oratio I, «De vulpeculis scholasticis‬‬

‫‪٢‬‬

‫‪.Cothmannus, «Academica responsa, 1, n. 349 et seq‬‬ ‫– ‪.Martinus Chemitius, dans Cothmannus, «Academica responsa», 23, n. 20, 21, 22 et 23‬‬

‫‪٣‬‬

‫‪.Hippolytus a Collibus, «De incrementis urbium tractatus», ch. II‬‬ ‫– ‪.Petrus Gregorius, «De republica», Livre 18, ch. 6, n. 6‬‬

‫•‬

‫‪٦٣‬‬

‫•‬


‫‪ .٣‬إمنﺎ ﻳﻨﺒﻐﻲ أﻻ ﺗﻜﻮن ﻋﺎدات اﳌﺪﻳﻨﻴني‪ ،‬ﺣﻴﺚ ﺳ ُﻴﻘﻴﻢ اﳌﻌﻬﺪ ﻣﻘﺮه‪ ،‬ﻏﺮﻳﺒﺔ ﻋﻦ‬ ‫ﻓﻌﻼ أن اﻹﻗﺎﻣﺔ‬ ‫روح اﻟﻄﻼب وﻋﺎداﺗﻬﻢ‪ ،‬ﻳﻘﻮل ﺑﻴﺎر دي ﭬﻴﻨﻴﻮ‪َ .(De Vignes) ١‬ﻣ ْﻦ ﻳُﺼ ﱢﺪق ً‬ ‫ﺳﺘﻜﻮن ﻟﻄﻴﻔﺔ ودامئﺔ ﻷدﺑﻬﻢ وﻋﺒﺎداﺗﻬﻢ ﻳﻘﻮل ﺳﺘﻴﻨﻮ ﺑﻴﻠﻜﻴﻪ )‪ (Sténo Bielke‬اﻟﺸﻬري ﰲ‬ ‫ﻣﻘﺎﻟﺘﻪ ﻋﻦ اﳌﻌﺎﻫﺪ‪ ،‬اﻟﺘﻲ و ّﺟﻬﻬﺎ ﻻﻧﺴﻴﻮس )‪ ،(Lansius‬ﺣﻴﺚ ﻣﻦ اﳌﺴﻤﻮح ﺑﻪ اﻻﺳﺘﻘﺒﺎل‬ ‫وﻗﺘﻞ أﺳﺎﺗﺬ ٍة وﻃﻼب‪ ،‬ﻏﺎﻟ ًﺒﺎ ِ‬ ‫ﺑﻴﺪ رﺟﺎ ٍل ﺣﻘريﻳﻦ ﺟ ًﺪا؟ ﻣﺎ‬ ‫ﻋﻘﺎب ُ‬ ‫ﺑ ِﻘﻠّﺔ أدب‪ ،‬اﻹذﻳﺔ ﺑﻐري ٍ‬ ‫روﺑﻮﺳﻮس‬ ‫أﻣﺮ ﺟﺎﻣﻌﺔ ﺑﻮاﺗﻴﻴﻪ )‪ (Poitiers‬واﻟﺠﺎﻣﻌﺎت اﻷﺧﺮى‪ ،‬ﻛام ﻳﺸﻬﺪ ﻋﲆ ذﻟﻚ ﺑﻴﺎر‬ ‫ّ‬ ‫)‪(Rebussus‬؟ إﱃ ذﻟﻚ‪ ،‬ﻳﻘﻮل‪ ،‬ﻣﺪن ﻛﺜرية مت ّﺮدت ﻋﲆ اﻟﺠﺎﻣﻌﺎت‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﻛﺎﻧﺖ ﻟﺪﻳﻬﺎ‪،‬‬ ‫أي ﻓﺮﺻ ٍﺔ ﺟﺪﻳﺮة ﺑﺎﻻﺣﱰام وﻃﻴﺒﺔ ﻫﺒﻄﺖ ﻋﻠﻴﻬﺎ‪ .‬ﻫﻜﺬا‪ ٢‬ﻳﻌﺘﱪ أن ﻣﺪﻧًﺎ ﻛﻬﺬه‬ ‫ﻏري ُﻣﺪرِﻛ ٍﺔ ﱠ‬ ‫ﻳﺠﺐ أن ﺗ ُﺤ َﺮم ﻣﻦ ﺟﺎﻣﻌﺎﺗﻬﺎ‪ ،‬ﺑﺠﺮم اﻧﻌﺪام اﻟﻮﻓﺎء‪ .‬ﰲ أﻳﺎم اﳌﻠﻚ ﺟﺎن إﻧﻜﻠﱰا‪ ،‬ﺛﻼﺛﺔ ِ‬ ‫آﻻف‬ ‫ﻃﺎﻟﺐ ﻛﺎن أﺻﻠﻬﻢ ﻣﻦ أُوﻛﺴﻮﻧﻴﺔ )‪ .(Oxonie‬إﻻ أن اﻟﺠﻤﻴﻊ رﺣﻠﻮا ﻣ ًﻌﺎ‪ ،‬اﻟﺒﻌﺾ إﱃ‬ ‫ٍ‬ ‫رﻳﺪﻳﻨﻎ )‪ ،(Reading‬واﻵﺧﺮون إﱃ ﻛﺎﻣﱪﻳﺪج )‪ .(Cambridge‬ﰲ اﻟﻮاﻗﻊ‪ ،‬ﻛﺎن ﺳﻜﺎن‬ ‫أُوﻛﺴﻮﻧﻴﺔ ﻳﺒﺪون ﻇﺎﳌني ﺟ ًﺪا ﻧﺤﻮ اﻟﺠﻨﺲ اﻟﻄﻼيب‪ [٣٨] .٣‬اﻷﻣﺮ ﻛﺬﻟﻚ ﰲ ﺑﻼد اﻟﻐﻮل‪.‬‬ ‫ﻃﻼب‬ ‫ﺑﻌﺾ ٍ‬ ‫ومبﺎ أن اﻟﺒﺎرﻳﺴﻴني‪ ،‬ﰲ ﻋﻬﺪ ﻟﻮﻳﺲ اﻟﺘﺎﺳﻊ‪ ،‬دﻓﻌﻮا ﺑﻘ ّﻮ ٍة وﻗﺘﻠﻮا ﺑﻔﻈﺎﻇ ٍﺔ َ‬ ‫ﺗﺘﻠﻖ اﻋﺘﺬارات ﻋﲆ اﻹﺳﺎءات اﻟﺘﻲ و ّﺟﻬﻬﺎ ﻫﺆﻻء‪،‬‬ ‫واﺷﺘﻜﺖ اﻟﺠامﻋﺔ اﳌﺪرﺳﻴﺔ ﻣﻦ اﻧﻬﺎ مل ﱠ‬ ‫ﺗﲆ ﻓﻮ ًرا ﺗﺪﻣري اﻟﺠﺎﻣﻌﺔ اﳌ ُﺘﺄﻟﱢﻘﺔ ﺟ ًﺪا واﳌﺸﻬﻮرة‪ ،‬ﺑﺤﻴﺚ ﻛﺎن ﻳﺒﺪو أن اﻟﻮﺣﺪة واﳌﻨﻔﻰ‬ ‫ﻓُﺮِﺿﺎ ﻋﲆ اﻷدب ﰲ ﻟﻮﺗﻴﺲ )‪ .(Lutèce‬ﻫﻜﺬا متﻜّﻦ ﻣﻠﻚ إﻧﻜﻠﱰا‪ ،‬ﻟﻘﺎء مثﻦ‪ ،‬ﻣﻜﺎرم‪،‬‬ ‫إﻋﻔﺎءات ﻣﻦ ﺗﻜﺎﻟﻴﻒ ورواﺗﺐ‪ ،‬ﺟﺬب ﺑﻀﻊ ِ‬ ‫ﻃﺎﻟﺐ ﺑﺎرﻳﴘ إﱃ أُوﻛﺴﻮﻧﻴﺔ‪ .‬أﻣﺎ اﳌﻠﻚ‬ ‫أﻟﻒ ٍ‬ ‫ﻟﻮﻳﺲ‪ ،‬اﻟﺬي ﻛﺎن ﻳﻌﻠﻢ أن ﻣﺠﺪ اﳌﻤﻠﻜﺔ اﻟﻐﻮﻟﻴﺔ وﻃأمﻧﻴﻨﺘﻬﺎ ﻳﻜﻤﻨﺎن ﰲ اﳌﻌﺮﻓﺔ ﻛام ﰲ‬ ‫اﻷﺳﻠﺤﺔ‪ ،‬ﻓﻘﺪ اﺳﺘﺪﻋﻰ إﱃ اﻟﺨﺪﻣﺔ ﻣﻮاﻃﻨﻲ اﳌﺪﻳﻨﺔ اﳌﻠﻜﻴﺔ ﻛام اﻷﺳﺎﺗﺬة واﻟﺘﻼﻣﻴﺬ إﱃ‬ ‫اﻟﻌﻤﻞ‪ ،‬وﻫﻜﺬا أﻋﺎد اﻟﺒﻬﺎء واﻟ ِﻌ ّﺰة ﻋﱪ اﻟﻔﻨﻮن اﻟﻨﺒﻴﻠﺔ‪ .٤‬ﻟﻠﻤﺪن واﻟﺤﻮاﴐ اﻟﺘﻲ ﺗﻮﺟﺪ ﻓﻴﻬﺎ‬ ‫ٍ‬ ‫ﺑﻌﻄﻒ‬ ‫اﳌﻌﺎﻫﺪ أﺳﺒﺎب ﺟﺪﻳﺔ ﺟ ًﺪا ﺑﺎﻟﺘﺄﻛﻴﺪ ﺗﺴﺘﻤﻴﻞ ﻷﺟﻠﻬﺎ ﻫﺬه اﻷﺧرية‪ ،‬ﺑﺤﻴﺚ ﺗ ُﺪرِك‬ ‫‪١‬‬

‫‪.L. 3, Épître XI‬‬

‫‪٢‬‬

‫»‪.«Interpretatio de authenticitate habita‬‬

‫‪٣‬‬

‫‪.William Camdem, «Descriptio Britanniae», dernière édition, p. 269‬‬

‫‪٤‬‬

‫»‪.Paul Émile, «De rebus gestatis Francorum», L. 7, dans «Vita D. Ludovici‬‬ ‫– »‪.Jean Tillius, «Chronicon de regibus Francorum, Anno Christi 232‬‬ ‫– »‪.Robert Gaguinus, «Historia Francorum», dans «D. Ludovici‬‬

‫•‬

‫‪٦٢‬‬

‫•‬


‫‪ 0‬ﻣﻌﻬﺪ ﺑ ﻳﺖ‬ ‫أي آﺧﺮ ﰲ اﻟﺒﻼد‪،‬‬ ‫إﳕﺎ ﻳﻜﻔﻲ اﻟﺤﺪﻳﺚ ﻋﻦ اﳌﻮﺿﻊ اﻷﻟﻄﻒ واﻷﻛرث أﻧﺎﻗﺔ‪ ،‬أﻛرث ﻣﻦ ّ‬ ‫اﻟﺬي اﺧﺘﺎره ﻣﻌﻬﺪ اﻟﺤﻘﻮق اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ ﻣﻘ ٍّﺮا‪ .‬إذا ﺻ ّﺪﻗﺖ ﺗﻴﻤﻴﺲ )‪ (Thémis‬ﻧﻔﺴﻬﺎ‪ ،‬اﻟﺘﻲ‬ ‫ﻛﺎﻧﺖ ﺗﺒﺤﺚ ﺑﺄﻧﻈﺎرﻫﺎ ﺑﻌﻨﺎﻳ ٍﺔ ﺣﻮﻟﻬﺎ ﻋﻦ ﻣﺘﺤﻒ اﻟﺤﻘﻮق اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ‪ [٣٧] ،‬ﻓﺈﻧﻬﺎ اﺧﺘﺎرت‬ ‫وﻛﻞ َﻣﻦ ﻫﻢ ُﻣﺆﻳﱢﺪون ﻟﭭﻴﻨﻮس‪ .‬إن‬ ‫ﺑريﻳﺖ ﳌﻴرنﭬﺎ ‪ Minerve‬ﻣﻊ رﺑّﺎت ﻓﻨﻬﺎ وآﻟﻬﺎﺗﻬﺎ‪ّ ،‬‬ ‫ﻣﻨﺰﻟﺔ رﺑّﺎت اﻟﻔﻦ ﺗﺴﺘﻮﺟﺐ ﺑﺎﻟﻄﺒﻊ ﻣﻘ ّﺮات ﻛﻬﺬه‪.‬‬ ‫‪ .٢‬ﻳﺒﺪو واﺿ ًﺤﺎ ﰲ ﺳﺠﻼت اﻟﻘﺪﻣﺎء‪ ،‬ﻗﺒﻞ ﻗﻠﻴﻞٍ ﻣﻦ ﻧﻴﻞ أُﻣﺮاء ﺟﺮﻣﺎﻧﻴﺔ ﻣﻦ‬ ‫اﻟﺤﱪ اﻷﻋﻈﻢ ﺣﻖ ﺗﺄﺳﻴﺲ اﳌﻌﻬﺪ‪ ،‬ﻛﻢ اﻷﺳﺎﻗﻔﺔ اﳌ ُﺠﺎ ِورون اﻟﺬﻳﻦ ﻛﺎن ﻳُ ِ‬ ‫ﺮﺳﻠﻬﻢ أوﻟﺌﻚ‬ ‫ﺗﻔ ّﺤﺼﻮا ﻃﺒﻴﻌﺔ اﳌﻜﺎن‪ ،‬ﺣﺮارة اﻟﻬﻮاء‪ ،‬ﻋﺎدات اﻟﺴﻜﺎن‪ ،‬وﺿﻊ اﻷرزاق اﳌ ِ‬ ‫ُﻨﺎﺳﺒﺔ وﻋﺎﺋﺪات‬ ‫أﺧﺮى ميﻜﻦ أن ﺗ ُﺆ ﱠﻣﻦ ﻣﻨﻬﺎ اﻟﺮواﺗﺐ ﻟﻸﺳﺎﺗﺬة‪ ،‬ﻛام ﻳﻘﻮل ﻳﻮاﻛﻴﻢ ﺳﺘﻴﻔﺎﻧﻮس )‪Joachim‬‬ ‫‪ ،(Stéphanus‬ﰲ ﻛﻮمثﺎن‪ .(Cothmann) ١‬ﻳﺮوي ﺟﻮزﻳﺎس ﺳﻴﻤﻠﺮ‪ (Josias Simler) ٢‬أن‬ ‫إﻳﻨﻴﻪ ﺳﻴﻠﭭﻴﻮس )‪ ،(Enée Sylvius‬ﰲ اﻟﺰﻣﻦ اﻟﺬي ﻛﺎن ﻓﻴﻪ اﳌ ُﺤ ﱢﺮك ﳌﺠﻤﻊ ﺑﺎل )‪ ،(Bâle‬إذ‬ ‫ﺟﺬﺑﻪ ﺳﺤﺮ اﳌﻜﺎن وﺻﺤﻴﺘﻪ‪ّ ،‬أﺳﺲ ﻣﻌﻬ ًﺪا ﻫﻨﺎك‪ ،‬ﻻﺣﻘًﺎ‪ ،‬ﺣني أُﻗﻴﻢ ﺣ ًﱪا ﻟﻠﻤﺆﻣﻨني – إﻻ‬ ‫إذا ﻛﺎن أﺣ ًﺪا ﻣﺎ آﺧﺮ‪.‬‬

‫‪١‬‬

‫‪.«Responsa», 24, n. 34‬‬

‫‪٢‬‬

‫‪.«De republica Helvetiorum», L. 2‬‬

‫•‬

‫‪٦١‬‬

‫•‬


‫‪ .١٢‬ﺣﻜﻢ ﺟﻴﻔﺎﻧﻴﻮس رﻓﻀﻪ َﻣ ْﻦ ﻳﺠﻌﻠﻮن ﻣﻦ ﺳﻮﻳﺮوس ُﻣﺆﻟﱢﻒ اﻷﺣﻜﺎم اﻟﻘﻀﺎﺋﻴﺔ اﻟﺘﻲ‬ ‫ﻳﻨﺒﻐﻲ ﺗﻌﻠﻴﻤﻬﺎ ﰲ ﺑريﻳﺖ‪.‬‬ ‫]‪ .١٣ [٣٦‬ﺧﻄﺄ أﻟﺴﻴﺎت‪ ،‬ﻛﻮراس‪ ،‬ﻛﺎﻧﻴﻮﻟﻮ وﺑﺮودﻳﻪ )‪Alciat, Coras, Cagnolo et‬‬ ‫ﴩﻋني‪.‬‬ ‫‪ (Brodée‬ﰲ ﺷﺄن اﻟﻴﻮﻟﻴﺎﻧﻮﺳﺎت )‪ ،(Juliens‬اﳌ ُ ﱢ‬ ‫‪ .١٥‬ﻫريﻣﻴﺒﻮس )‪ (Hermippe‬ﺑريﻳﺖ‪ .‬آﺧﺮ ﻣﻦ ﺳﻤريﻧﺔ‪ .‬أﻋامل اﻟﺒريﻳﺘﻲ‪ .‬ﻃﻮرس‬ ‫)‪ (Taurus‬اﻟﺒريﻳﺘﻲ‪ .‬ﺳﱰاﺗﻮن )‪ (Straton‬اﻟﺒريﻳﺘﻲ‪ ،‬أﺣﺪ مثﺎﻧﻴﺔ ﺳﱰاﺗﻮن ﻳُﻌ ﱢﺪدﻫﻢ‬ ‫ﻻﻳﺮس )‪(Laërce‬ﻳﻨﴗ ﻫﺬا اﻷﺧري ﻣﻊ ذﻟﻚ اﻟﺨﺎﻣﺲ‪ ،‬اﻟﺬي ﻳُﻌﻴﺪ إﻟﻴﻪ اﻻﻋﺘﺒﺎر‬ ‫رﻳﻨﻴﺰﻳﻮس )‪ .(Reinesius‬دﻧﻴﺴﻮس )‪ (Denys‬اﻟﺒريﻳﺘﻲ‪.‬‬ ‫‪ .١٦‬اﻟﻘﺮن اﻟﺜﺎﻟﺚ ﺣﻴﺚ ازدﻫﺮت دراﺳﺔ اﻟﺤﻘﻮق ﰲ ﺑريﻳﺖ‪ .‬اﻟﻜﺘﺎب اﻷول ﻣﻦ دﺳﺘﻮر‪،‬‬ ‫ﻌﺘﱪون ﻋﺮﺑًﺎ‪.‬‬ ‫»‪ «Qui oetate aut professione se excusant‬ﻃﻼب اﻟﻌﺮﺑﻴﺔ ُﻣ َ‬ ‫ﺗﺼﺤﻴﺢ اﻟﻜﺘﺎﺑﺔ اﳌ ُﻘ ﱠﺪﻣﺔ ﰲ اﻟﻜﺘﺎب اﻷول‪ ،‬اﻟﺬي ﺣﺎوﻟﻪ رﺟﻞ ﻣﺸﻬﻮر ﺟ ًﺪا‪ ،‬ﻟﻴﺲ‬ ‫ﻣﻘﺒﻮﻻ‪.‬‬ ‫ً‬ ‫‪ .١٧‬ﻛﻴﻒ ﳌﻌﺖ اﻟﺤﻘﻮق ﰲ ﺑريﻳﺖ ﰲ اﻟﻘﺮن اﻟﺮاﺑﻊ‪ .‬ﰲ ﻫﺬه اﻟﻔﱰة ﻋﺎش اﻟﺠﻐﺮاﰲ اﳌﻜﺮم‬ ‫ﻣﻦ ﻗﺒﻞ ﻏﻮدﻓﺮوا ‪ Godefroy‬ﺑﻄﺒﻌﺔ ﺟﺪﻳﺪة‪.‬‬ ‫‪» .١٨‬ﻗﺎﻋﺎت« )‪ (auditoria‬ﺑريﻳﺖ اﻟﻘﺎﻧﻮﻧﻴﺔ‪.‬‬ ‫‪ .١٩‬ﻣﻌﻈﻢ اﻟﻘﻀﺎة اﻟﺮوﻣﺎن ﻳﺠﻬﻠﻮن اﻟﺤﻘﻮق‪.‬‬ ‫‪ .٢٠‬اﳌ ُﺴﺎ ِﻋﺪون ﻳُﻠﻘﱢﻨﻮن اﻟﺤﻘﻮق‪.‬‬ ‫‪ .٢١‬أﻟﻴﺒﻴﻮس )‪ ،(Alipius‬ﻧَ ّﺪ أُوﻏﺴﻄﻴﻨﻮس )‪ُ (Augustin‬ﻣﺴﺎ ِﻋﺪ‪ .‬ﺗﺴﻤﻴﺎت أﺧﺮى ﻟﻠ ُﻤﺴﺎ ِﻋﺪﻳﻦ‪.‬‬ ‫‪ .٢٢‬ﻟﻴﺒﺎﻧﻴﻮس )‪ (Libanius‬ﻳﺘﻄﻠّﻊ إﱃ وﻓﺮة اﳌ ُﺴﺘ ِﻤﻌني ﻟﺪى ﻋﻠامء ﺣﻘﻮق ﺑريﻳﺖ‪.‬‬ ‫‪ .٢٣‬ﰲ ﻫﺬا اﻟﻘﺮن‪ ،‬ﻫ ّﺰ زﻟﺰال ﺑريﻳﺖ ود ّﻣﺮﻫﺎ ﺗﻘﺮﻳ ًﺒﺎ‪.‬‬ ‫‪ .٢٤‬ﰲ اﻟﻘﺮﻧَني اﻟﺨﺎﻣﺲ واﻟﺴﺎدس‪ ،‬ﺑريﻳﺖ ﺗﺴﺘﻌﻴﺪ ﻗﻮاﻫﺎ‪.‬‬ ‫‪ .٢٥‬أﺳﺎﺗﺬة ﺣﻘﻮق ﰲ ﺑريﻳﺖ‪ ،‬ﰲ ذﻟﻚ اﻟﻌﻬﺪ؛ دوروﺗﻴﻮس‪ ،‬أﻧﺎﻃﻮﻟﻴﻮس )‪Dorothée,‬‬ ‫‪.(Anatole‬‬ ‫‪ .٢٦‬إذا ﻛُ ﱢﺮم أﺳﺎﺗﺬة اﻟﺤﻘﻮق آﻧﺬاك ﺑﻠﻘﺐ »ﻣﺸﺎﻫري«‪.‬‬ ‫‪ .٢٧‬ﻛﺎﻧﺖ اﻟﺤﻘﻮق ﺗ ُﻌﻠﱠﻢ ﻛﺬﻟﻚ ﰲ أﻣﻜﻨ ٍﺔ أﺧﺮى‪.‬‬ ‫•‬

‫‪٦٠‬‬

‫•‬


‫اﻟﻔﺼﻞ اﻟﺮاﺑﻊ‬

‫•‬ ‫‪ 0‬ﻣﻌﻬﺪ ﺑ ﻳﺖ‬

‫ﳌﺤﺔ‬

‫‪ .١‬ﺗﻔﺮض ﻛﺮاﻣﺔ اﳌﻌﻬﺪ أن ﻳﻘﻊ ﰲ ﻣﻮﺿﻊٍ ﻧَﺰِه‪.‬‬ ‫‪ .٢‬مل مي َﻨ ِﺢ اﻷﺣﺒﺎر اﻣﺘﻴﺎزات ﻟﻠﻤﻌﺎﻫﺪ اﳌﺸﻬﻮرة‪ ،‬ﻗﺒﻞ أن ﻳﺸﻬﺪ اﻷﺳﺎﻗﻔﺔ اﳌ ُﺠﺎ ِورون ﻋﲆ‬ ‫رﻏﺪ اﳌﻜﺎن‪.‬‬ ‫‪ .٣‬ﺗ ُﻔ َﺤﺺ ﻋﺎدات اﳌﻮاﻃﻨني‪ ،‬ﺣﻴﺚ ﻳﺠﺐ أن ﻳُﺒﻨﻰ اﳌﻌﻬﺪ‪.‬‬ ‫‪ .٤‬ﺣﻜﻢ ﺳﺘﻴﻨﻮ ﺑﻴﻜﲇ )‪ ،(Sténo Bielke‬ﻻﻓﺖ وﻣﻤﺘﺎز‪ ،‬ﰲ ﻋﺎدات اﳌﺪﻧﻴني اﻟﺬﻳﻦ‬ ‫ﺳﻴﺴﺘﻘﺒﻠﻮن اﳌﻌﻬﺪ‪.‬‬ ‫‪ .٥‬ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺔ ُﻣﺨﱰِﻋﺔ اﻟﺤﺮوف‪ .‬أﻋامل أوﺑﻮﻟﻴﻤﻮس )‪ .(Eupolème‬زﻳﻨﻮن )‪ (Zénon‬اﻟﺸﺎﻋﺮ‪.‬‬ ‫‪ .٦‬ﻋﻬﺪ ﺳﻨﻜﻮﻧﻴﺎﺗﻮن )‪ .(Sanchoniaton‬ﻓﻴﻠﻮن )‪ (Philon‬ﺑﻴﺒﻠﻮس‪.‬‬ ‫‪ .٧‬ﭬﺎﻟريوس ﺑﺮوﺑﻮس وإﻏﻨﺎﻃﻴﻮس ﺳﻠريوس )‪،(Valère Probe et Egnatius Celer‬‬ ‫ﻛﻼﻫام ﺑريﻳﺘﻴﺎن‪ .‬ﻛﺬﻟﻚ ﻟﻮﺑﺮﻛﻮس وﻣﻨﺎﺳﻴﺎس )‪.(Lupercus et Mnaseas‬‬ ‫‪ .٨‬إذا ﻋﻠّﻢ ُﻣﺨﻠﱢﺼﻨﺎ ﰲ ﺑريﻳﺖ‪.‬‬ ‫‪ .٩‬اﳌ ُﻌﺠِﺰة اﻟﺘﻲ ﺟﺮت‪ ،‬ﻛام ﻳُﺮوى‪ ،‬ﻣﻊ أﻳﻘﻮﻧﺔ اﳌ ُﺨﻠﱢﺺ ﰲ ﺑريﻳﺖ‪.‬‬ ‫‪ .١٠‬ﻧﺘﺴﺎءل‪ ،‬ﰲ‬ ‫ﻌني‪َ ،‬ﻣ ْﻦ ﻳُﻔﻀﱢ ﻞ أَﺛﻨﺎﺳﻴﻮس ‪ُ Athanase‬ﻣﺆﻟﱢﻔًﺎ‪.‬‬ ‫ٍ‬ ‫ﺧﻄﺎب ُﻣ ﱠ‬ ‫‪ .١١‬اﻟﻔﺮﺿﻴﺔ ﰲ اﻟﺰﻣﻦ اﻟﺬي ﻧُ ِﻘﻠﺖ ﻓﻴﻪ دراﺳﺔ اﻟﺤﻘﻮق إﱃ ﺑريﻳﺖ‪ .‬ﻣﺪﻳﺢ ﺟﻴﻔﺎﻧﻴﻮس‬ ‫)‪.(Giphanius‬‬ ‫•‬

‫‪٥٩‬‬

‫•‬


‫اﺗﺐ‬ ‫اﺗﺐ ﻗﻀﺎ ٍة ﻋﺪة‪ ،‬ﻫﻜﺬا‪ ،‬ﰲ اﻟﻜﻨﻴﺴﺔ‪ ،‬ﺗﻮﺟﺪ ﻣﺮ ُ‬ ‫ﻟِ َﻢ‪ ،‬ﻛام ﺗﻮﺟﺪ ﰲ اﻻﻣﱪاﻃﻮرﻳﺔ ﻣﺮ ُ‬ ‫أﺳﺎﻗﻔ ٍﺔ ﻋﺪة‪ .‬ﻓﺒﺎﻟﻔﻌﻞ‪ ،‬إﱃ أﺳﺎﻗﻔﺔ ّ‬ ‫ﻛﻞ ]‪ [٣٥‬ﻣﺪﻳﻨﺔ‪ ،‬ﺗﻨﺎزل أﺳﺎﻗﻔﺔ آﺧﺮون ﻛرث ﻟﺒﻌﺾ‬ ‫ﻛﻞ وﻻﻳﺔ‪ ،‬ﻷن إدارة أﺑﺮﺷﻴﺔ ﻣﻌﻈﻢ اﻟﻮﻻﻳﺎت وأﺳﺎﻗﻔﺔ اﻷﺑﺮﺷﻴﺎت أﻧﻔﺴﻬﻢ ﻛﺎﻧﻮا‬ ‫أﺳﺎﻗﻔﺔ ﰲ ّ‬ ‫ﻳُﺪ َﻋﻮن »إﻛﺴﺎرﺧﻮس«‪» ،‬ﺑﻄﺎرﻛﺔ«‪ ،‬و» ُﻣﻘ ﱠﺪﻣني«‪.١‬‬

‫‪١‬‬

‫»‪.Godefroi, «De suburbium Reg‬‬ ‫– ‪.Lehmann, «Chronicon Sancti Petri», L. I, p. 91‬‬ ‫– ‪.Wolfgang Lazius, «De republica Romana», L. 2, ch. 2‬‬ ‫– ‪.Scaliger Joseph, «Epistulæ», 184‬‬ ‫– ‪.Salmasius, «De primatu Papæ», p. 162‬‬ ‫– »‪.M. Antonius, «De domesticis‬‬


‫أو اﻟﻔﻼﺣﻮن ميﺘﻠﻜﻮن أرزاﻗًﺎ‪ .١‬أُﻧﻈُ ْﺮ ﻏﻮدﻓﺮوا ﰲ ُﻣﻼ َﺣﻈﺎﺗﻪ »‪ :٢«In Libanum‬ﻋﴩة‬ ‫ﺧﺼﻮﺻﺎ ﰲ ﻫﺬا‬ ‫أﻃﺒﺎء‪ ،‬ﺧﻤﺴﺔ ﺑﻠﻐﺎء ومبﻘﺪارﻫﻢ ﻟﻐﻮﻳﻮن ﻛﺎﻧﻮا ُﻣﻌﻔَني ﻣﻦ اﻟﺨﺪﻣﺔ‪ .‬أُﻧﻈُ ْﺮ‬ ‫ً‬ ‫اﻟﺸﺄن‪ ،‬اﻟﻌﺮض اﻟﻼﻓﺖ ﻟﻜﻮﺟﺎس‪ .٣‬ﻛﺎن ﻟﻠﻤﱰوﻛﻮﻣﻴﻲ إﱃ ذﻟﻚ اﻻﻣﺘﻴﺎز اﻟﺘﺎﱄ‪ :‬ﻛﺎن ﺣﻜﺎم‬ ‫اﻟﻮﻻﻳﺎت‪ ،‬اﳌ َُﺮﺳﻠﻮن إﱃ روﻣﺎ‪ُ ،‬ﻣﺮﻏَﻤني ﻋﲆ إدراﻛﻬﺎ‪ .‬ﻫﻜﺬا‪ ،‬ﻛﺘﺐ اﻻﻣﱪاﻃﻮر أﻧﻄﻮﻧﻴﻨﻮس‬ ‫أُوﻏﺴﻄﻮس ﺟﻮاﺑًﺎ ﻋﲆ متﻨﻴﺎت اﻵﺳﻴﻮﻳني أن اﻟﻮاﱄ اﻟﺬي أرﻏﻤﺘﻪ اﻟﴬورة ﻋﲆ اﻟﺬﻫﺎب‬ ‫أوﻻ ﰲ آﺳﻴﺎ ﻛﺎن ﻋﻠﻴﻪ أن ﻳﺮﺳﻮ ً‬ ‫ﺑﺤ ًﺮا ﻟﻠﺮﺳﻮ ً‬ ‫أوﻻ‪ ،‬ﺑني اﻟﺤﻮاﴐ‪ ،‬ﰲ أﻓﺴﺲ‪ .٤‬ﻛﺎن ﻷُﻣﻨﺎء‬ ‫اﻟﴪ‪ ،‬اﻟﻮﻛﻼء وﺣﻜﺎم اﻟﻮﻻﻳﺎت ﻣﻘﺎ ّر‪ .‬ﻫﻨﺎ ﻳﺮوي ﺗﺎﺳﻴﺖ‪ ٥‬أن ﺟﻮﻟﻴﻮس )‪ (Julius‬ﻛﺎن واﻟ ًﻴﺎ‬ ‫ِّ‬ ‫وﺻ ٍّﻴﺎ ﻋﲆ ﺿﻔﺔ اﻟﺮﻳﻦ أﻳﺎم ﭬﻴﺘﻴﻠّﻴﻮس )‪ (Vitellius‬وﭬﻴﺴﺒﺎﺳﻴﺎﻧﻮس‪ .‬ﰲ أﻳﺎم دوﻣﻴﺴﻴﺎﻧﻮس‬ ‫)‪ ،(Domitien‬ﺣﻴّﺎ ﺳﻮﻳﺘﻮﻧﻮس‪ (Suétone) ٦‬ﻟﻮﺳﻴﻮس أﻧﻄﻮﻧﻴﻮس )‪(Lucius Antonius‬‬ ‫ﺑﺼﻔﺘﻪ ﺣﺎﻛﻢ ﺟﺮﻣﺎﻧﻴﺔ اﻟﻌﻠﻴﺎ‪ .‬ﰲ أﻳﺎم ﭬﺎﻟريﻳﺎﻧﻮس وﻏﺎﻟّﻴﺎﻧﻮس)‪ (Valérien et Gallien‬ﻛﺎن‬ ‫ﺑﻮﺳﺘﻮﻣﻮس )‪ (Postume‬ﻗﺎﺋﺪ ﺣﺪود ﻋﱪ اﻟﺮﻳﻦ‪ .٧‬ﰲ » ُﻣﻮ َﺟﺰ اﻻﻣﱪاﻃﻮرﻳﺔ«‪ ،‬ﻧﺠﺪ أن ﻫﺬا‬ ‫اﻷﺧري ﺟﻠﺲ ﻛﺮﺋﻴﺲ ﻟﻤﺎﻳﺎﻧﺲ )‪.(Mayence‬‬ ‫‪ .١٨‬ﺑﺤﺴﺐ ﻗﺎﻧﻮن اﻟﺴﺎﻛﺴﻮﻧﻴني‪ ،‬ﻳﻘﻮل اﻟﭭﺎﻳﻜﺒﻴﻠﺪ‪ (Weichbild) ٨‬إن أﻗﺪم‬ ‫ﻣﺪﻳﻨﺔ ﻣﻦ اﻻﻣﱪاﻃﻮرﻳﺔ ﻳﺠﺐ أن ﺗﻜﻮن رأس اﻟﻘﺎﻧﻮن‪.‬‬ ‫‪ .١٩‬أﺧ ًريا‪ ،‬ﺷﻜّﻠﺖ اﻟﻜﻨﻴﺴﺔ اﻟﻘﺪميﺔ‪ ،‬اﳌﻬﺘ ّﻤﺔ ﺟ ًﺪا ﺑﺎﻟﻨﻈﺎم‪ ،‬ﺳﻴﺎﺳﺘﻬﺎ ﺑﺤﺴﺐ‬ ‫اﻟﻮﺟﻪ اﳌﺪين ﻟﻠﺠﻤﻬﻮرﻳﺔ اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ‪ .‬اﻷﻣﺮ ﻛﺬﻟﻚ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ إﱃ ﻗﺮار ﻣﺠﻤﻊ ﺧﻠﻘﻴﺪوﻧﻴﺔ‪،٩‬‬ ‫ﻓـ »ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ إﱃ اﻟﺸﺆون اﻟﺴﻴﺎﺳﻴﺔ واﻟﻌﺎﻣﺔ‪ ،‬ﻳُﺘ َﺒﻊ أﻳﻀً ﺎ ﺗﻨﻈﻴﻢ اﻟﺸﺆون اﻟﻜﻨﺴﻴﺔ«‪ .‬ﻫﻮذا‬ ‫‪١‬‬

‫»‪.L. 5, «C. De Patrocinii vicorum‬‬

‫‪٢‬‬

‫‪.«Ibidem», § 2‬‬

‫‪٣‬‬

‫»‪.«De excusationibus tutelarum‬‬

‫‪٤‬‬

‫»‪.L. 4 § «De officio proconsulari‬‬

‫‪٥‬‬

‫‪.«Historia», L. 4‬‬

‫‪٦‬‬

‫»‪.«Domitianus‬‬

‫‪٧‬‬

‫‪.Trebellius Pollion‬‬

‫‪٨‬‬

‫‪.Article II‬‬

‫‪٩‬‬

‫‪.Canon 17‬‬

‫•‬

‫‪٥٧‬‬

‫•‬


‫ﻣﻨﻬﺎ ﺗﺤﺖ أﻧﻈﺎر اﳌ ُﺸﺎ ِﻫﺪﻳﻦ ﺗﻘﺮﻳ ًﺒﺎ‪ ،‬ﻛام ﻳﺮوي ﻣﺎﻛﺮوﺑﻴﻮس‪ ،(Macrobe) ١‬اﻟﺬي ﻳُﻨ ﱢﺒﻪ‬ ‫ﻓﻴﻪ ِﺳﻠﺪن )‪ (Selden‬ﺑﺤﻖ‪ ،‬وﻫﻮ ﻳﺘﺤ ّﺪث ﻋﻦ اﻵﻟﻬﺔ اﻟﺴﻮرﻳﺔ‪ ،‬ﺑﺄن ﻣﻦ اﻟﻼزم أن ﺗ ُﻘﺮأ‬ ‫ﺣﺘﻰ ﭬﻴﻨﻮس‪ ،‬ﻻ ﻋﺮﻗﺎ‪ ،‬ﺑﻞ أﻓﻘﺎ‪.‬‬ ‫‪ .١٥‬اﻷﻣﺮ ﻛﺬﻟﻚ ً‬ ‫ﻓﻌﻼ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ إﱃ زوﺳﻴﻤﻮس‪» :(Zosime) ٢‬أﻓﺎﻗﺎ ﻫﻮ ﻣﻜﺎن‬ ‫ﺑني ﻫﻴﻠﻴﻮﺑﻮﻟﻴﺲ وﺑﻴﺒﻠﻮس‪ ،‬ﺣﻴﺚ ﻣﺒﻨﻲ ﻣﻌﺒﺪ أﻓﺮودﻳﺖ أﻓﺎﻗﺎ«‪ .‬ﻳﺮوي زوﺳﻴﻤﻮس‬ ‫ﻛﻞ ﻣﺮ ٍة‬ ‫وﺳﻮزوﻣﻴﻨﻮس أن إﱃ ﺟﺎﻧﺐ ﻫﻴﻜﻞ اﻟﻮﺛﻦ‪ ،‬ﺗ ُﺮى ﻧﺎر ﺷﺒﻴﻬﺔ ﺑﺸﻌﻠ ٍﺔ أو ﺑﻜﺮة‪ ،‬ﱠ‬ ‫ٍ‬ ‫أوﻗﺎت ُﻣﻘ ﱠﺮرة‪ ،‬واﻛﺘُ ِﺸﻔﺖ ﻛﺬﻟﻚ ﺑﺤرية ﺣﻮل اﻟﻬﻴﻜﻞ‪،‬‬ ‫ﻳﺠﺐ أن ﺗ ُﻌﻘَﺪ ﻫﻨﺎك اﺟﺘامﻋﺎت ﰲ‬ ‫ذﻫﺐ وﻓﻀﺔ‪ .‬وإذا ﻗُﺒِﻠﺖ ﻫﺬه‪ ،‬ﻛﺎﻧﺖ ﺗﻌﻮم‬ ‫ٍ‬ ‫ﻛﺎﻧﺖ ﺗ ُﻠﻘﻰ ﻓﻴﻪ‪ ،‬إﻛﺮا ًﻣﺎ ﻟﭭﻴﻨﻮس‪ ،‬ﺗﻘﺪﻣﺎتُ‬ ‫ﺣني ﺗﻜﻮن ﺛﻘﻴﻠﺔ؛ وإﻻ ﺗﻐﺮق ﺣﺘﻰ ﻟﻮ ﺧﻔﻴﻔﺔ‪.‬‬ ‫‪ .١٦‬إﱃ ﺟﺎﻧﺐ ﻟﺒﻨﺎن ﻣﺪﻳﻨﺔ ﻫﻴﻠﻴﻮﺑﻮﻟﻴﺲ اﻟﺘﻲ ﺟﻌﻠﻬﺎ ﻣﺸﻬﻮرة اﻟﺠامل اﻟﻔﺮﻳﺪ‬ ‫ﻟﻨﺴﺎﺋﻬﺎ‪ .‬ﻳﻌﺘﱪ اﻟﺠﻐﺮاﰲ اﳌﺠﻬﻮل‪ ،‬اﻟﺬي ذﻛﺮﻧﺎه ﻣﻨﺬ اﻟﺒﺪاﻳﺔ‪ ،‬أن ﻟﻄﺎﻓﺔ اﻟﺠامل اﻟﺘﻲ ﻻ‬ ‫ﺗ ُﻀﺎﻫﻰ ﻳﺠﺐ أن ﺗ ُﻌﺰى إﱃ ﻋﺒﺎدة ﭬﻴﻨﻮس‪.‬‬ ‫‪ .١٧‬ﺑﻘﻲ ﻟﻨﺎ أن ﻧﺮى اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻟﺤﺎﴐي‪ .‬ﻟﺪى اﻟﺮوﻣﺎن‪ ،‬ﻛﺎﻧﺖ متُ ﱠﻴﺰ اﳌﺪن اﻟﻜﺒرية‬ ‫ﺟ ًﺪا‪ ،‬اﻟﻜﺒرية واﻟﺼﻐرية‪ .٣‬ﻛﺎﻧﺖ اﳌﺪن اﻟﻜﺒرية ﺟ ًﺪا ﺣﻮاﴐ وﻛﺎﻧﺖ ﺗ ُﺪﻋﻰ »ﻫﺎﻣﺔ اﻟﻮﻻﻳﺔ‪.«٤‬‬ ‫وﻳﺪﻋﻮﻫﺎ أﻣﻴﺎﻧﻮس )‪» (Ammien‬أُﻣﻬﺎت اﳌﺪن« وﺳﺎﻟّﻮﺳﺘﻮس )‪» (Salluste‬اﻷُروﻣﺎت«‪.‬‬ ‫]‪ [٣٤‬اﻷﻣﺮ ﻛﺬﻟﻚ ﻟـ »اﳌﱰوﻛﻮﻣﻴﻲ« )‪ (Metrocomiae‬اﻟﺘﻲ ﻛﺎﻧﺖ ﺗﻘﺮﻳ ًﺒﺎ »أُﻣﻬﺎت ﻗﺮى«‪،‬‬ ‫مبﻌﻨﻰ آﺧﺮ ﻗﺮى ﻛﺒرية ﺗﺤﺘﻮي ﻣﻌﺴﻜﺮات‪ ،‬ﺑﻠﺪات وأﺣﻴﺎء ﻋﺪة‪ ،‬ﻛام ﻳُﻘ ﱢﺪر ﻛﻮﺟﺎس‪.٥‬‬ ‫ﻔﴪ »اﳌﱰوﻛﻮﻣﻴﻲ« مبﺜﺎﺑﺔ أﺣﻴﺎء رﺋﻴﺴﻴﺔ أو‬ ‫ﻟﻜﻦ ﺟﺎك ﻏﻮدﻓﺮوا )‪ (Jacques Godefroy‬ﻳُ ﱢ‬ ‫ﺒﺎﴍ ًة ﻟﻼﻣﱪاﻃﻮرﻳﺔ‪ .٦‬ﰲ ﻫﺬه اﻟﻘﺮى‪ ،‬ﻛﺎن اﻟﻘﺮوﻳﻮن‬ ‫ﻋﺎﻣﺔ‪ ،‬ﺧﺎﺿﻌﺔ ﻻ ﻟﻠﺴ ﱢﻴﺪ وﺣﺪه‪ ،‬ﺑﻞ ُﻣ َ‬ ‫‪١‬‬

‫‪.«Saturnales», L. I, ch. 27‬‬

‫‪٢‬‬

‫‪.«Historia», L. I‬‬

‫‪٣‬‬

‫»‪.L. 6, § 2, «De excusationibus tutelarum‬‬

‫‪٤‬‬

‫»‪.L. 7, «De officiis proconsularis‬‬

‫‪٥‬‬

‫»‪.L. final, «C. De Patrociniis vicorum‬‬

‫‪٦‬‬

‫»‪.L. final, «C. De Patrociniis vicorum‬‬

‫•‬

‫‪٥٦‬‬

‫•‬


‫ُِ‬ ‫ﻓﻌﻼ ﺑﻌﺾ ﻛﻨﺎﺋﺲ ﻣﻦ ﺣﺎﴐة‬ ‫‪ .١٢‬اﺣﱰم ﻫﺬا ﻻﺣﻘًﺎ‪ .‬ﻓﺄﺧﺬ ﻳﻮﺳﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻮس ً‬ ‫أي اﻋﱰاض‪ ،‬وأﺧﻀﻌﻬﺎ ﻟﻠﻜﻨﻴﺴﺔ اﻟﻴﻮﺳﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻴﺔ اﻷوﱃ‪.١‬‬ ‫ﺗﻴﺴﺎﻟﻮﻧﻴيك‪ ،‬ﻣﻦ دون ّ‬ ‫ّ‬ ‫‪ .١٣‬أُﻗﻴﻤﺖ ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺘﺎن إذًا‪ ،‬اﻷوﱃ‪ ،‬ﻗﺮﻳﺒﺔ ﻣﻦ ﺟﺒﻞ ﻟﺒﻨﺎن‪ ،‬ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺔ ﻟﺒﻨﺎن‪ ،‬أي‬ ‫ﻟﻴﺒﺎﻧﻴﻜﺎ‪ ،‬ﺣﺎﴐﺗﻬﺎ ﺑريﻳﺖ‪ ،‬واﻷﺧﺮى اﺣﺘﻔﻈﺖ ﺑﺤﺎﴐة اﳌﺎﴈ‪ ،‬أي ﺻﻮر‪ .‬ﺑﺬﻟﻚ ﺗﺮﺗﺒﻂ‬ ‫ﻫﺬه اﻟﻜﻠامت ﻟﻨﻮﻧّﻮس‪:(Nonnos) ٢‬‬ ‫ﻟ ُﻴﻨﺎ ِد ﺑريﻳﺘﻮس‪ ،‬اﻷﺑﻨﺎء‪،‬‬ ‫اﻟﻨﺎزﺣني ﻣﻦ أُوﺳﻮﻧﻴﺎ )‪،(Ausonie‬‬ ‫أﻧﻮار روﻣﺎ اﻻﻣﱪاﻃﻮرﻳﺔ‪،‬‬ ‫ﻷﻧﻬﺎ ﺟﺎرة ﻟﺒﻨﺎن‪.‬‬ ‫‪ .١٤‬ميﻜﻦ ﻟﺠﺒﻞ ﻟﺒﻨﺎن أن ﻳﻜﻮن ﻣﺸﻬﻮ ًرا وﻣﻌﺮوﻓًﺎ ﺟﻴ ًﺪا اﺳﺘﻨﺎ ًدا إﱃ اﻟﻜﺘﺎب‬ ‫اﳌ ُﻘ ﱠﺪس‪ .‬إﺳﻤﻪ ُﻣﺸﺘَ ّﻖ ﻣﻦ »ﺑﻴﺎض«‪ ،‬ﺑﺴﺒﺐ اﻟﺜﻠﺞ اﻟﺬي ﻳﻜﺴﻮ أﻋﺎﻟﻴﻪ‪ [٣٣] ،‬اﻟﺪاﺋﻢ‬ ‫دوام اﻟﺜﻠﺞ اﻟﺬي ﻧﺠﺪه ﻋﲆ ﻗﻤﻢ اﻷﻟﺐ‪ ،‬ﺑﺤﺴﺐ ﺷﻬﺎدة إﻳﺮومنﻮس‪ .٣‬أﻛرث ﻣﻦ ذﻟﻚ‪ ،‬إذا‬ ‫ﺑﺜﻮب‬ ‫ﺻ ّﺪﻗﻨﺎ ﻳﻮﻫﺎﻧّﺲ ﻓﻮﻛﺎس )‪ ،(Jean Phocas‬ﻟﺒﻨﺎن ﻣﻜﺴﻮ ﻣﻦ اﻷﻋﺎﱄ ﺣﺘﻰ اﻟﻘﺪ َﻣني ٍ‬ ‫مبﺪى ﺛﻠﺠﻲ‪ .‬ﻣﺎ ﻳﺠﻌﻞ ﻫﺬا اﻟﺠﺒﻞ ﻣﺸﻬﻮ ًرا ﻫﻮ ﺗﻠﻚ اﻟﺜﻠﻮج‪ ،‬ﻛام أﻓﻘﺎ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﻫﻲ ﻣﻮﺿﻊ‬ ‫أو ً‬ ‫ﻣﻦ ﻟﺒﻨﺎن‪ ،‬ﻣﺸﻬﻮر ﺑﻬﻴﻜﻠﻪ اﳌ ُﻜ ﱠﺮس ﻟﭭﻴﻨﻮس‪ ،‬اﻟﺬي د ّﻣﺮه ﻛﻮﻧﺴﺘﺎﻧﺴﻮس )‪،(Constance‬‬ ‫ﻛام ﻳﺮوي ذﻟﻚ أُوﺳﺎﺑﻴﻮس اﻟﻘﻴﴫي‪ .٤‬إن ﺳﻘﺮاط‪ ،٥‬ﺳﻮزوﻣﻴﻨﻮس‪(Sozomène) ٦‬‬ ‫و»اﻟﺜﻼﺛﻴﺎت«‪ (Tripartita) ٧‬ﻳﺬﻛﺮوﻧﻬﻢ ﻛﺬﻟﻚ‪ .‬ﻛﺎن متﺜﺎل ﻟﭭﻴﻨﻮس ﻣﻨﺤﻮﺗ ًﺎ‪ ،‬رأﺳﻬﺎ ُﻣﺤ ﱠﺠﺒًﺎ‪،‬‬ ‫ﻧﻈﺮﻫﺎ ﺣﺰﻳﻦ‪ُ ،‬ﻣﺴ ِﻨﺪ ًة وﺟﻬﻬﺎ ﺑﻴﺪﻫﺎ اﻟﻴﴪى اﳌﻮﺿﻮع داﺧﻞ اﳌﻨﺼﻔﺔ‪ ،‬ودﻣﻮع ﺗﻨﺴﺎب‬ ‫‪١‬‬

‫‪.Novelle XI‬‬

‫‪٢‬‬

‫‪.L. 41‬‬

‫‪٣‬‬

‫‪.«In Jeremiam», L. IV‬‬

‫‪٤‬‬

‫‪.«Vita Constantini», L. 3‬‬

‫‪٥‬‬

‫‪.L. I, ch. 18‬‬

‫‪٦‬‬

‫‪.L. II, ch. 5‬‬

‫‪٧‬‬

‫‪.L. II, ch. 20‬‬

‫•‬

‫‪٥٥‬‬

‫•‬


‫ﻓﻠﻢ ﺗﻜﻦ ﻟﻼﻣﱪاﻃﻮ َرﻳﻦ اﻟﺤﺎﺟﺔ اﳌُﻠِ ّﺤﺔ إﱃ اﻟﺘﴫﻳﺢ ﺑﺬﻟﻚ‪ .‬ﻛﺎن ﻟﻴﻜﻮن واﺿ ًﺤﺎ ﺟ ًﺪا‪ ،‬ﺑﻌﺪﻣﺎ‬ ‫ﻗﺴﻢ ﻣﻦ اﻟﻮﻻﻳﺔ‪ ،‬أن ﺗﺒﻘﻰ ﺻﻮر أُ ٍّﻣﺎ ﰲ اﻟﻘﺴﻢ اﻵﺧﺮ‪.‬‬ ‫ﻧﺎﻟﺖ ﺑريﻳﺖ اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻟﺤﺎﴐي ﰲ ٍ‬ ‫إن ﻣﺜﻞ اﻟﺒﻨﻄﺲ ﻳُﺆﻛﱢﺪ ﱄ ذﻟﻚ ﻋﲆ ﻧﺤ ٍﻮ ﻛﺎف ﺟ ًﺪا‪ُ :‬ﻣﺘﱠ ِﺤﺪ وﻏري ُﻣ ِ‬ ‫ﻨﻔﺼﻢ‪ ،‬ﻛﺎﻧﺖ ﻟﻪ أُﻣﺎن‪،‬‬ ‫أﻣﺎﺳﻴﺔ )‪ (Amasie‬وﻗﻴﴫﻳﺔ اﻟﺠﺪﻳﺪة‪ ،‬ﻛام ﻳﺸﻬﺪ ﺑﺬﻟﻚ ﻳﻮﺳﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻮس‪ .١‬ﻛُ ﱢﺮﻣﺖ ﻛﺒّﺎدوﻛﻴﺔ‬ ‫)‪ ،(Cappadoce‬ﺑﺪورﻫﺎ‪ ،‬ﺑﻔﻮزﻫﺎ ﺑﻘﻴﴫﻳﺔ وﺗﻴﺎﻧﺔ )‪ (Tyane‬أُ ﱠﻣني‪ .‬ﻫﻮذا ﻟِ َﻢ‪ ،‬ﻷﺧﺘﻢ‪ ،‬أﻧﻘﺎد‬ ‫إﱃ ﺗﺄﻳﻴﺪ ﺗﺸﻜﻴﻞ ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺘَني‪ .‬ﰲ زﻣﻦٍ ُﻣﺘﺄ ﱢﺧﺮ وﻗﺒﻞ ﻧﻬﺎﻳﺔ إﻣﱪاﻃﻮرﻳﺔ ﺗﻴﻮدوﺳﻴﻮس اﻟﻔﺘﻰ‪،‬‬ ‫اﻷﺣﺪث‪ُ ،‬ﻣﻀﺎﻓﺔ إﱃ ﻟﺒﻨﺎن‪ُ ،‬د ِﻋﻴﺖ »ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺔ«‪ ،‬ﻛام أﻛﺪ ﻳﻮﺳﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻮس‪.٢‬‬ ‫أوﻻ‪ ،‬أﻛﺘﺸﻒ ﰲ » ُﻣﻮ َﺟﺰ اﻟﴩق« أن ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺘَني‬ ‫‪ .١٠‬ﰲ رأﻳﻲ‪ ،‬ﻟﻴﺲ ﺳﺒﺐ ذﻟﻚ ﺳﺒﺒًﺎ‪ً .‬‬ ‫ُﻣﻌ ﱠﻴﻨﺘﺎن ﺑﺠﻼء‪ .‬ﻣﻦ اﻟﻮاﺿﺢ أن اﻟﺒﺤﺎﺛﺔ ﺻ ّﻨﻔﻮا ﻫﺬا اﳌ ُﻮ َﺟﺰ ﻧﺤﻮ ﻧﻬﺎﻳﺔ ﺣﻜﻢ ﺗﻴﻮدوﺳﻴﻮس‪.‬‬ ‫ﺧﺼﻮﺻﺎ ﻓﺮﺿﻴﺘﻨﺎ‪.‬‬ ‫ﺛﻢ ]‪ [٣٢‬إن اﻟﺨﻼف اﻟﺬي ﺛﺎر ﺑني ﻛﻨﻴﺴﺔ ﺑريﻳﺖ وﻛﻨﻴﺴﺔ ﺻﻮر ﻳﺄيت ﻟ ُﻴﺆﻛﱢﺪ‬ ‫ً‬ ‫‪ .١١‬ﰲ ﻫﺬا اﻟﻈﺮف ُوﻟِﺪت اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴﺘﺎن‪ .‬ﺑﻬﺬه اﻟﻘﺴﻤﺔ اﻟﺘﻲ ﻗﺎم ﺑﻬﺎ اﻻﻣﱪاﻃﻮر‪،‬‬ ‫اﻧﺘﺰﻋﺖ ﻛﻨﻴﺴﺔ ﺑريﻳﺖ ﺑﻌﺾ أﺳﺎﻗﻔﺔ ﻛﻨﻴﺴﺔ ﺻﻮر اﳌ ُﺴﺎ ِﻋﺪﻳﻦ‪ .‬ﻛﺎن أُوﺳﺘﺎﺷﻴﻮس‬ ‫)‪ ،(Eustathe‬أُﺳﻘﻒ ﺑريﻳﺖ‪ ،‬ﻳُ ﱢﱪر ﻫﺬه اﻟﻮاﻗﻌﺔ ﻟﻔﻮﺗﻴﻮس )‪ ،(Photius‬أُﺳﻘﻒ ﺻﻮر‪:‬‬ ‫ﻟﻴﺲ مبﺒﺎدرﺗﻪ اﻟﺨﺎﺻﺔ اﺳﺘﻮﱃ ﻋﲆ ﺣﻘﻮق ﻛﻨﻴﺴﺔ ﺻﻮر‪ ،‬ﺑﻞ ﺑﻘﺎﻧﻮن اﻻﻣﱪاﻃﻮر‪ ،‬اﻟﺬي ﻛﺎن‬ ‫ﻳﺘﻤﺘﻊ ﺑﺴﻠﻄﺔ إﻧﺸﺎء اﻟﺤﻮاﴐ‪ .‬ﻛﺎن اﻋﺘﻴﺎدﻳًﺎ دو ًﻣﺎ ان اﻻﻣﱪاﻃﻮر أﻗﺎم ﻫﺬه اﳌﺪﻳﻨﺔ ﺣﺎﴐة‬ ‫زﻣﻨﻴﺔ وأن ﻛﻨﻴﺴﺘﻬﺎ ﻧﺎﻟﺖ اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻟﺤﺎﴐي ﺗﺤﺖ اﻟﻨﻈﺎم اﻟﻜﻨﴘ‪ .٣‬وﻗﺪ ﺣﺴﻢ ﻫﺬا اﻟﺠﺪل‬ ‫ﻣﺠﻤﻊ ﺧﻠﻘﻴﺪوﻧﻴﺔ اﻟﺪورة ‪ .V‬ﻟﻜﻦ ﻫﺬا اﳌﺠﻤﻊ اﻧﻌﻘﺪ اﻟﻌﺎم اﻻول ﻟﻼﻣﱪاﻃﻮر ﻣﺮﻗﻴﺎﻧﻮس‬ ‫)‪ ،(Marcien‬اﻟﺬي ﺧﻠﻒ ﻓﻮ ًرا ﺗﻴﻮدوﺳﻴﻮس‪ ،‬أي ﻗﺒﻞ ﻗﻠﻴﻞٍ ﻣﻦ وﺟﻮب اﻧﻘﺴﺎم ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺔ‬ ‫اﺛﻨﺘني‪ .‬اﻟﻨﻘﻄﺔ اﻷﻫﻢ ﻣﻦ ﻫﺬا اﻟﻘﺮار ﻛﺎﻧﺖ اﻟﺤﻔﺎظ ﻋﲆ اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻟﻘﺪﻳﻢ ﻟﺤﺎﴐة ﺻﻮر‪،‬‬ ‫ﻳﺨﺼﻮا‪ ،‬ﺑﻬﺬه اﻟﻘﺴﻤﺔ‪ ،‬وﻻﻳﺎﺗﻬﻢ‬ ‫ﺣﺘﻰ ﻻ ﺗﺮﺗﺒﻚ اﻟﻬﺮﻣﻴﺔ‪ .٤‬وإذا أراد اﻷﺑﺎﻃﺮة ﻣﺬاك أن ّ‬ ‫ﺑﻜﻞ أُ ٍ‬ ‫ﺑﺤﻖ ﻋﲆ ذﻟﻚ‪.‬‬ ‫اﻟﺨﺎﺻﺔ ﱢ‬ ‫ﺳﻘﻒ ﺣﺎﴐي‪ ،‬ﻟﻜﺎن اﻷﺳﺎﻗﻔﺔ واﻓﻘﻮا ﱟ‬ ‫‪١‬‬

‫‪.Novelle 28, Constitution 2‬‬

‫‪٢‬‬

‫‪.Edit IV‬‬

‫‪٣‬‬

‫‪.Balsamus, «Ad synodum Chalcedoniam», canon 29, p. 352‬‬

‫‪٤‬‬

‫‪.«Le droit gréco-romain», I, p. 277‬‬

‫•‬

‫‪٥٤‬‬

‫•‬


‫ﴩع ووﻳﻠﻔري )‪ ،(Welfer‬اﻟﻠﺬﻳﻦ ﻳﻌﺘﱪان أن ﺟﺮﻣﺎﻧﻴﺔ‬ ‫أن ﺟﻴﻔﺎﻧﻴﻮس )‪ (Giphanius‬اﳌ ُ ﱢ‬ ‫ﻗﺴام ﻣﻦ أوروﺑﺎ‪ ،‬ﻳُﺨﻄﺌﺎن رمبﺎ ﰲ ﺷﺄن ﻋﺼﻮر أُوﻏﺴﻄﻮس اﻟﻘﺪميﺔ‪ ،‬وﻳﺠﻌﻼن ﻣﻦ‬ ‫ﻛﺎﻧﺖ ً‬ ‫ﺑﻴﻠﻴﺰارﻳﻮس ﺗﻘﺮﻳ ًﺒﺎ ﺑﺮﺑﺮﻳًﺎ‪.١‬‬ ‫‪ .٤‬ﻓﻀﻼ ﻋﻦ ذﻟﻚ‪ ،‬مبﺎ أن اﻷﻧﻄﺎﻛﻴني ﻛﺎﻧﻮا ﻛﺮﻳﻬني ﺣﻘًﺎ ﰲ ﻧﻈﺮ أدرﻳﺎﻧﻮس‬ ‫ً‬ ‫اﻻﻣﱪاﻃﻮر‪ ،‬ﺣﺪث ﺣني اﻧﻄﻠﻖ ﻫﺬا اﻷﺧري ﻣﻦ ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺔ ﻟﻠﺬﻫﺎب إﱃ ﺳﻮرﻳﺔ‪ ،‬أن أﻧﻄﺎﻛﻴﺔ‬ ‫ﻣﺎ ﻋﺎدت ُد ِﻋﻴﺖ ﻣﺬاك »ﺣﺎﴐة اﳌﺪن«‪ ،‬ﻛام ﻳﻘﻮل ﺳﺒﺎرﺗﻴﺎﻧﻮس )‪.(Spartianus‬‬ ‫‪ .٥‬ﻣﻨﺬ ذﻟﻚ اﻟﻮﻗﺖ‪ُ ،‬ﺟ ِﻌﻠﺖ ﺻﻮر ﺣﺎﴐة ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺔ‪ .‬ﰲ رأﻳﻲ أن ﺳﻮﻳﺪاس )‪(Suidas‬‬ ‫ﻫﻮ اﳌ ُﺆﻟﱢﻒ اﻟﺬي ﻳﻘﻮل إن ﺻﻮر ﻧﺎﻟﺖ ﻫﺬا اﻟﻠﻘﺐ ﺑﻨﺎ ًء ﻋﲆ رﺟﺎءات ﺑﻮﻟﺲ‪ ،‬اﻟﺒﻠﻴﻎ‬ ‫اﻟﺼﻮري‪ ،‬مبﺎ أن ﻫﺬا اﻷﺧري ﻛﺎن ﻗﺎﺻ ًﺪا ﻟﺪى أدرﻳﺎﻧﻮس‪ ،‬ﻟﻠﺪﻓﺎع ﻋﻦ ﻗﻀﻴﺔ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﻣﻮﻟﺪه‪.‬‬ ‫‪ .٦‬ﺻﻮر اﻟﺮاﺋﻌﺔ ﺟ ًﺪا‪ ،‬اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮة اﻟﺨﺎﺿﻌﺔ ﻟﻠﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين‪ ،‬ﺣ ّﻴﺎﻫﺎ أُوﻟﺒﻴﺎﻧﻮس‪،‬‬ ‫اﻟﺬي ﻳﺴﺘﻤ ّﺪ ﻣﻨﻬﺎ ﻫﻮ ﻧﻔﺴﻪ‪ ٢‬أﺻﻠﻪ‪.‬‬ ‫]‪ .٧ [٣١‬ﺑﺎﻷﻣﺮ ‪ IX‬ﳌﺠﻤﻊ ﺧﻠﻘﻴﺪوﻧﻴﺔ‪ُ ،‬د ِﻋﻴﺖ ﺻﻮر »ﺣﺎﴐة ﻗﻨﺼﻠﻴﺔ«‪ .‬إمنﺎ‬ ‫ﻳﻨﺒﻐﻲ اﻟﺘﺼﺤﻴﺢ‪ :‬ﻛﺎﻧﺖ ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺔ‪ ،‬ﻛام ّ‬ ‫ﻳﺪل » ُﻣﻮ َﺟﺰ اﻻﻣﱪاﻃﻮرﻳﺔ اﻟﴩﻗﻴﺔ«‪ ،‬وﻻﻳﺔ ﻗﻨﺼﻠﻴﺔ‬ ‫ﰲ اﻟﻮاﻗﻊ ﺣﺎﴐﺗﻬﺎ ﺻﻮر‪.‬‬ ‫‪ .٨‬ﻟﺒﺜﺖ ﺻﻮر ﺣﺘﻰ اﻵن ﺣﺎﴐة ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺔ اﻟﻮﺣﻴﺪة‪ .‬إمنﺎ ﻣﻨﺢ ﺗﻴﻮدوﺳﻴﻮس‬ ‫وﭬﺎﻟﻨﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻮس ﻻﺣﻘًﺎ ﺣﺎﴐة أﺧﺮى‪ ،‬أي ﺑريﻳﺘﻨﺎ‪ ،‬ﺑﺤﻴﺚ أﻣﻜﻦ ﻟﻮﻻﻳ ٍﺔ واﺣﺪة أن ﺗﻔﻮز‬ ‫ﺑﺤﺎﴐﺗ َني‪.٣‬‬ ‫‪ .٩‬إمنﺎ ﻻ أﻣﻴﻞ إﱃ اﻻﻋﺘﻘﺎد ﺑﺄن ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺔ ﻗ ُِﺴﻤﺖ ﻓﻮ ًرا ﰲ ذﻟﻚ اﻟﻌﻬﺪ اﺛﻨﺘني‪ ،‬ﺣني‬ ‫وﻟﺪي اﻟﱪﻫﺎن ﻋﲆ ﻫﺬا اﻟﺮأي ﻷن‬ ‫ﺻري ﺗﻴﻮدوﺳﻴﻮس وﭬﺎﻟﻨﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻮس ﺑريﻳﺖ ﺣﺎﴐة‪.‬‬ ‫ﱠ‬ ‫ّ‬ ‫اﻻﻣﱪاﻃﻮ َرﻳﻦ ﻳﻘﻮﻻن إﻧﻬام ﻣﻨﺤﺎ اﻟﺮﺗﺒﺔ اﻟﺤﺎﴐﺗﻴﺔ ﻟﺒريﻳﺖ‪ ،‬ﺣﺘﻰ ﻻ ميﻜﻦ ﻟﴚ ٍء أن ﻳﻨﻘﺾ‬ ‫ﺣﻖ ﺻﻮر‪ .‬ﻟﻜﻦ ﻫﺬه اﻷﺧرية أﺻﺒﺤﺖ أُم اﳌﺪن اﻷﻛﱪ‪ :‬ﻟﺘﺴﺘ ِﻔ ْﺪ ﺑريﻳﺖ إذًا ﻣﻦ ﻣﻨﻔﻌﺘﻬام‬ ‫ﻟﻜﻞ ﻣﻨﻬام ﺣﺎﴐﺗﻬﺎ‪،‬‬ ‫وﻟﺘﺘﻤﺘﱠﻊِ اﳌﺪﻳﻨﺘﺎن ﺟﻴ ًﺪا ﺑﺎﻟﺮﺗﺒﺔ ﻧﻔﺴﻬﺎ‪ .‬إمنﺎ إذا ُوﺟِﺪت ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺘﺎن‪ ،‬ﱟ‬ ‫‪١‬‬

‫‪.Procope, «Guerre des Vandales», I‬‬

‫‪٢‬‬

‫‪.«De censibus», L. I‬‬

‫‪٣‬‬

‫»‪.«C. de Metropoli Beryto‬‬

‫•‬

‫‪٥٣‬‬

‫•‬


‫ُﻣﻌﺎﻳَﻨﺔ اﻟﻮﻻﻳﺎت اﳌﺬﻛﻮرة ﰲ ﻛﺘﺎب وﻻﻳﺎت اﻻﻣﱪاﻃﻮﻳﺔ اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬اﻟﺬي ﻧﴩه أﻧﺪرﻳﺎ‬ ‫ﺷﻮﺗ ّﻮ )‪ .(Andrea Schotto‬ﻫﻜﺬا‪ ،‬ﰲ ﺟﺮﻣﺎﻧﻴﺔ اﻷوﱃ‪ ،‬ﰲ وﻻﻳﺔ اﻷﺑﺮﺷﻴﺔ اﻟﻐﻮﻟﻴﺔ‪ ،‬ﻛﺎﻧﺖ‬ ‫اﻟﺤﺎﴐة ﻣﺪﻳﻨﺔ ﻣﺎﻳﻨﺲ )‪ .(Mayence‬ﰲ ﺟﺮﻣﺎﻧﻴﺔ اﻟﺜﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬ﻛﺎﻧﺖ ُﻣﺴﺘﻌ َﻤﺮة أﻏﺮﻳﺒني‪.‬‬ ‫ﻓﻌﻼ اﻷراﴈ اﻟﻘﺮﻳﺒﺔ ﻣﻦ اﻟﺮﻳﻦ ﺛﻼث وﻻﻳﺎت‪ ،‬اﻷوﱃ‪ ،‬اﻷﻛﱪ‪،‬‬ ‫ﻓﻘﺪ ﻗﺴﻢ أُوﻏﺴﻄﻮس ً‬ ‫ﻛﺎﻧﺖ ﺗ ُﺪﻋﻰ وﻻﻳﺔ ﺳﻜﺎن اﻟﺴني )‪ .(La Seine‬وﻛﺎﻧﺖ اﻟﺜﺎﻧﻴﺔ ﺟﺮﻣﺎﻧﻴﺔ اﻷوﱃ‪ .‬واﻟﺜﺎﻟﺜﺔ‪،‬‬ ‫ﺟﺮﻣﺎﻧﻴﺔ اﻟﺜﺎﻧﻴﺔ‪ .١‬إمنﺎ ﻟﻨ ُﻌ ْﺪ إﱃ اﻟﴩق‪ ،‬اﻟﺬي ﻛﺎن ﻳﺸﻤﻞ ﺧﻤﺲ ﻋﴩة وﻻﻳﺔ‪ ،‬ﺑﻴﻨﻬﺎ ﺳﻮرﻳﺔ‬ ‫اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴﺔ‪.‬‬ ‫ﻛﻞ ﻣﻦ ﻫﺬه اﻷﺑﺮﺷﻴﺎت‪ ،‬ﻛﺎﻧﺖ ﺗﻮﺟﺪ ﺣﺎﴐة‪ ،‬ﻣﺪﻳﻨﺔ ﻋﺎﺻﻤﺔ ورﺋﻴﺴﺔ‬ ‫]‪ .٣ [٣٠‬ﰲ ﱟ‬ ‫اﳌﺪن اﻷﺧﺮى‪ .‬ﻫﺬه ﻛﺎﻧﺖ ﺣﺎل أﻧﻄﺎﻛﻴﺔ‪ ،‬ﻣﻨﺬ اﻟﺒﺪاﻳﺔ ﰲ اﻟﴩق‪ .‬ﻛام ﻧﺮى ذﻟﻚ ﺟﻴ ًﺪا‬ ‫ﻟﺪى إﻳﺮوﻧﻴﻤﻮس )‪ ،٢(Jérôme‬وأﻗﻮاﻟﻪ ﻫﻲ اﻟﺘﺎﻟﻴﺔ‪» :‬ﻗﻴﴫﻳﺔ‪ ،‬ﺣﺎﴐة ﻓﻠﺴﻄني‪ .‬أﻧﻄﺎﻛﻴﺔ‪،‬‬ ‫ﺣﺎﴐة اﻟﴩق ﻛﻠّﻪ‪ «.‬ﻳﻘﻮل اﻟﺬﻫﺒﻲ اﻟﻔﻢ‪» :٣‬ﻣﺪﻳﻨﺘﻨﺎ ﻫﻲ رﺋﻴﺴﺔ اﳌﺪن اﻟﺨﺎﺿﻌﺔ ﰲ اﻟﴩق‬ ‫ﻗﺎﺋﻼ إﻧﻪ‬ ‫وأُﻣﻬﺎ‪ «.‬وﻳﻜﺘﺐ إﺑﻴﻔﺎﻧﻮس ‪ Epiphane‬إﱃ اﻟﺒﺎﺑﺎ ﻫﻮرﻣﻴﺰداس ‪ً ،Hormisdas‬‬ ‫ﻳﱰ ّدد ﻋﲆ أﻧﻄﺎﻛﻴﺔ‪ ،‬اﳌﺪﻳﻨﺔ اﻟﻌﻈﻴﻤﺔ ﺟ ًﺪا‪ ،‬اﻷوﱃ ﰲ اﻷﺑﺮﺷﻴﺔ اﻟﴩﻗﻴﺔ‪ .‬ﻛﺎﻧﺖ اﻻﺳﻜﻨﺪرﻳﺔ‬ ‫آﻧﺬاك ﺣﺎﴐة ﻣﴫ‪ ،‬وأﻓﺴﺲ ﺣﺎﴐة آﺳﻴﺎ‪ ،‬وﻗﻴﴫﻳﺔ ﻛﺎﻧﺖ ﺣﺎﴐة اﻟﺒﻨﻄﺲ‪ ،‬ﻛام ﻳﻘﻮل‬ ‫ﺗﻴﺴﺎﻟﻮﻧﻴيك ﻛﺎﻧﺖ ﺣﺎﴐة ﻣﻘﺪوﻧﻴﺔ‪ .‬ﻳﻘﻮل‪ ٥‬إن داﺳﻴﺔ‬ ‫ﺑريﺗﻴﻴﻪ‪ .٤‬ﻳﻌﺘﻘﺪ ﻫﺬا اﻷﺧري ﺑﺄن ّ‬ ‫ﺑﺄي ﺣﺎﴐة‪ .‬وأراد ﻳﻮﺳﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻮس ﻻﺣﻘًﺎ أن ﻳﻜﻮن وﻃﻨﻪ‪ ،‬اﻟﺬي دﻋﺎه‬ ‫)‪ (Dacie‬مل ﺗ ْﺤ َﻆ ّ‬ ‫»اﻟﻴﻮﺳﻴﻨﻴﺎﻧﻴﺔ اﻷوﱃ«‪ ،‬ﺣﺎﴐﺗﻪ‪ ،‬ﺑﻌﺪﻣﺎ أﺿﺎف اﻟﻘﺴﻢ اﻟﺜﺎين ﻣﻦ ﺑﺎﻧّﻮﻧﻴﺔ )‪.(Pannonie‬‬ ‫ﻧﺘﺬﻛّﺮ أن اﻟﺤﺎﴐة اﻟﺠﺮﻣﺎﻧﻴﺔ ﻛﺎﻧﺖ ﺗﻘﻊ ﺑني ﺗﺮاﻗﻴﺔ وإﻳﻠّريﻳﺔ‪ ،‬ﰲ إﻗﺮارات اﻟﺒﺎﺑﻮات اﻟﴩﻗﻴني‪.‬‬ ‫ورﺗﻴﻞ )‪ (Ortell‬ﰲ ﻣﺎ إذا ﻛﺎﻧﺖ ﺟﺮﻣﺎﻧﻮﺑﻮﻟﻴﺲ ﺑﻄﻠﻴﻤﻮس )‪Germanopolis‬‬ ‫ﻳﱰ ّدد أُ ّ‬ ‫‪ (de Ptolémée‬مبﻌﻨﻰ آﺧﺮ ﺟﺮﻣﺎﻧﺔ أو ﺟﺮﻣﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬وﻃﻦ ﺑﻴﻠﻴﺰارﻳﻮس)‪ .(Bélisaire‬ومبﺎ‬ ‫‪١‬‬

‫‪.AMMIEN MARCELLIN, L. 15‬‬ ‫– ‪.Dion, L. 53‬‬ ‫– ‪.Ptolemee, L. 2‬‬

‫‪٢‬‬

‫»‪.«Ad Pammachium‬‬

‫‪٣‬‬

‫»‪.«Homilia 3, Ad populum Antiochenum‬‬

‫‪٤‬‬

‫‪.«Pithanon», p. 14‬‬

‫‪٥‬‬

‫‪.P. 16‬‬

‫•‬

‫‪٥٢‬‬

‫•‬


‫‪ 0‬ﺣﺎﺿﺮة ﺑ ﻳﺖ‬ ‫]‪ [٢٩‬ﻣﻦ اﳌ ُﻌ َﱰف ﺑﻪ أن اﻻﻣﱪاﻃﻮرﻳﺔ اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ ﻗ ُِﺴﻤﺖ ﻣﻨﻄﻘﺘَني‪ ،‬إذا أﻣﻜﻨﻨﺎ اﻟﻘﻮل‪ ،‬ﻣﻨﻄﻘﺔ‬ ‫ٍ‬ ‫ﻣﺴﺎﺣﺎت متﺘ ّﺪ ﺑﻌﻴ ًﺪا‪ُ ،‬د ِﻋﻴﺖ ﰲ‬ ‫ﴍﻗﻴﺔ وأﺧﺮى ﻏﺮﺑﻴﺔ‪ .‬اﻟﻮاﺣﺪة واﻷﺧﺮى ُﻣﺸﻜﱠﻠﺔ ﻣﻦ‬ ‫ﻣﺎ ﻣﴣ »أﺑﺮﺷﻴﺎت« أو »وﻻﻳﺎت«‪ ،١‬وأﺣﻴﺎﻧًﺎ »ﻣﻨﺎﻃﻖ«‪ .‬إﺑﺘﻜﺮ ﻫﺬا ﻗﺴﻄﻨﻄني اﻟﻜﺒري‪.‬‬ ‫ﻳﻘﻮل ﺑﻠﺴﺎﻣﻮن )‪ Balsamon (διοιχησιυ‬أو »أﺑﺮﺷﻴﺔ«‪ ،‬أي ﺑﻘﻌﺔ ﺗﺸﻤﻞ ﺗﺤﺖ ﺳﻠﻄﺘﻬﺎ‬ ‫وﻻﻳﺎت ﻋﺪة أو »أﺑﺮﺷﻴﺎت«‪ .‬ﻛﺎن ﻳﺤﻜﻢ اﳌﻨﻄﻘﺔ اﻟﴩﻗﻴﺔ واﱄ ﻣﻘﺮ اﻟﻮﻻﻳﺔ اﻟﴩﻗﻲ وﻛﺎﻧﺖ‬ ‫ﻣﻘﺴﻮﻣﺔ ﺧﻤﺲ أﺑﺮﺷﻴﺎت‪ :‬اﻟﴩق‪ ،‬ﻣﴫ‪ ،‬آﺳﻴﺎ اﻟﺒﻨﻄﺲ ‪ ،Pont-Euxin‬وﺗﺮاﻗﻴﺔ‪ .٢‬ﺑﺪوره‪،‬‬ ‫ﻛﺎن ﻟﻠﻐﺮب ﺳﺖ أﺑﺮﺷﻴﺎت‪ :‬إﻳﻄﺎﻟﻴﺎ‪ ،‬إﻳﻠّريﻳﻨﺔ وإﻓﺮﻳﻘﻴﺎ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﻛﺎن ﻳﺤﻜﻤﻬﺎ واﱄ ﻣﻘﺮ‬ ‫وﻻﻳﺔ إﻳﻄﺎﻟﻴﺎ‪ ،‬ﺛﻢ ﺑﻼد اﻟﻐﻮل‪ ،‬إﺳﺒﺎﻧﻴﺎ وﺑﺮوﺗﺎﻧﻴﺎ اﻟﺘﻲ ﻛﺎن ﻳﺤﻜﻤﻬﺎ واﱄ ﻣﻘﺮ وﻻﻳﺔ ﺑﻼد‬ ‫اﻟﻐﻮل‪ .‬ﻛﺎﻧﺖ ﻣﻴﻼﻧﻮ ﺣﺎﴐة إﻳﻄﺎﻟﻴﺎ‪ .‬أُﻧﻈُ ْﺮ ﻣﻘﺎﻟﺘﻨﺎ »وﻻﻳﺔ أُورﺑﻴﻜﺎرﻳﺎ‪De praefectura) ٣‬‬ ‫‪ .(Urbicaria‬أﻣﺎ ‪ ،Auguste‬ﻓﻬﻲ ﺣﺎﴐة ﺗﺮﻳﭭري اﻟﻐﻮل )‪ ،(Trévères de Gaule‬ﻛام‬ ‫ﻛﻞ وﻻﻳﺔ‪ ،‬أﻳٍّﺎ ﻛﺎﻧﺖ اﻷﺑﺮﺷﻴﺔ‪ ،‬ﻛﺎﻧﺖ ﻟﻬﺎ ﺣﺎﴐﺗﻬﺎ؛ ميﻜﻨﻚ‬ ‫ﻳُﺆﻛﱢﺪ ﺑريﺗﻴﻴﻪ‪ .(Bertier) ٤‬زد إن ّ‬ ‫‪١‬‬

‫»‪.L. final, «C. de Temporibus et reparationibus appellationum‬‬ ‫– »‪.L. II, «C. de fundo patrimonium‬‬

‫‪٢‬‬

‫‪.L. 2, «C. De militari veste‬‬ ‫– »‪.L. 2, chapitre «Ut nemo ad suum patrocinium‬‬ ‫– »‪.«Notitia Imperii Orientalis‬‬ ‫– ‪.Bertherius, «Pithanon», p. 12‬‬

‫‪٣‬‬

‫‪.§ 1, n. 7‬‬

‫‪٤‬‬

‫‪.p. 27‬‬

‫•‬

‫‪٥١‬‬

‫•‬


‫‪ .١٦‬ﻫﻴﻠﻴﻮﺑﻮﻟﻴﺲ )‪.(Héliopolis‬‬ ‫‪ .١٧‬ﻗﻮاﻧني اﻟﺤﻮاﴐ‪ .‬اﻟﺒﻠﺪات أو اﻟﻘﺼﺒﺎت‪.‬‬ ‫‪ .١٨‬ﻗﺎﻧﻮن اﻟﺤﻮاﴐ اﻟﺴﺎﻛﺴﻮين‪.‬‬ ‫‪ .١٩‬ﺣﻮاﴐ اﻟﻜﻨﻴﺴﺔ‪.‬‬

‫•‬

‫‪٥٠‬‬

‫•‬


‫اﻟﻔﺼﻞ اﻟﺜﺎﻟﺚ‬

‫•‬ ‫‪ 0‬ﺣﺎﺿﺮة ﺑ ﻳﺖ‬

‫ﳌﺤﺔ‬

‫‪ .١‬ﻗﺴﻤﺔ اﻻﻣﱪاﻃﻮرﻳﺔ اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ‪ .‬اﻷﺑﺮﺷﻴﺔ‪َ .‬ﻣ ْﻦ ﺻﺎﺣﺒﻬﺎ‪.‬‬ ‫ﻛﻞ ﻣﻦ أﺑﺮﺷﻴﺎﺗﻪ‪ .‬اﻷﺑﺮﺷﻴﺎت‬ ‫‪ .٢‬اﳌﻨﻄﻘﺔ اﻟﴩﻗﻴﺔ اﻟﺘﻲ ﻳﺤﻜﻤﻬﺎ واﱄ ﻣﻘﺮ اﻟﻮﻻﻳﺔ اﻟﴩﻗﻲ‪ .‬ﱞ‬ ‫اﻟﻐﺮﺑﻴﺔ‪ :‬ﺣﺎﴐة إﻳﻄﺎﻟﻴﺎ‪ ،‬وﻣﺎ ﻫﻲ اﻟﺤﻮاﴐ اﻟﺠﺮﻣﺎﻧﻴﺔ‪.‬‬ ‫‪ .٣‬اﻷﺑﺮﺷﻴﺔ اﻟﻔﺮﻳﺪة ﻟﺤﺎﴐة اﻟﴩق‪ ،‬أﻧﻄﺎﻛﻴﺔ‪ … ،‬إﻟﺦ‪.‬‬ ‫‪ .٤‬اﻷﻧﻄﺎﻛﻴﻮن ﻛﺮﻳﻬﻮن ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ إﱃ أدرﻳﺎﻧﻮس‪.‬‬ ‫‪ .٥‬ﺻﻮر ﺣﺎﴐة ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺔ‪ .‬ﻣﺆﻟﻔﺎت اﻟﺨﻄﻴﺐ ﺑﻮﻟﺲ اﻟﺼﻮري‪.‬‬ ‫‪ ٦‬و‪ .٧‬ﺻﻮر‪ُ ،‬ﻣﺴﺘﻌ َﻤﺮة ﺧﺎﺿﻌﺔ ﻟﻠﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين‪ ،‬وﻃﻦ أُوﻟﺒﻴﺎﻧﻮس‪.‬‬ ‫‪ ٨‬و‪ .٩‬اﻟﺤﺎﴐة اﻟﺜﺎﻧﻴﺔ ﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴﺔ‪ ،‬ﺑريﻳﺖ ﻣﻨﺬ ﺛﻴﻮدوﺳﻴﻮس وﭬﺎﻟﻨﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻮس‬ ‫)‪ .(Valentinien‬اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴﺘﺎن وﻣﺘﻰ ﻛﺎﻧﺘﺎ اﺛﻨﺘني‪.‬‬ ‫‪ ١٠‬و‪ .١١‬اﻟﺨﻼف ﺑني ﻛﻨﻴﺴﺔ ﺑريﻳﺖ وﻛﻨﻴﺴﺔ ﺻﻮر‪ .‬ﻛﻴﻒ ُﺣ ِﺴﻢ‪.‬‬ ‫ﺗﻴﺴﺎﻟﻮﻧﻴيك‬ ‫‪ .١٢‬اﻟﻜﻨﺎﺋﺲ اﻷوﱃ اﻟﻌﺎﺋﺪة إﱃ ﻋﻬﺪ ﻳﻮﺳﺘﻨﻴﺎﻧﻮس‪ ،‬اﳌ ُﻨﺘ َﺰﻋﺔ ﻣﻦ ﻛﻨﻴﺴﺔ ّ‬ ‫)‪.(Thessalonique‬‬ ‫‪ .١٣‬ﺑريﻳﺖ‪ ،‬ﺣﺎﴐة ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺔ ﻟﺒﻨﺎن‪ ،‬اﻟﺜﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬ﺻﻮر‪.‬‬ ‫‪ ١٤‬و‪ .١٥‬ﰲ ﺷﺄن أﻓﻘﺎ‪ ،‬ﺟﺒﻞ ﻟﺒﻨﺎن‪ .‬متﺜﺎل ﭬﻴﻨﻮس )‪ .(Vénus‬ﻣﺎﻛﺮوﺑﻮس )‪(Macrobe‬‬ ‫ُﻣﺼ ﱠﻮب‪.‬‬ ‫•‬

‫‪٤٩‬‬

‫•‬



‫اﻟﻼﳼ ﺑﺎﳌﺪﻋﻮﻳﻦ ﻟﺪى اﻟﻐﻮﻟﻴني »اﻷﻳﺪي اﳌﻴﺘﺔ«‪ ،‬ﻷن ﻳﺪﻫﻢ‪،‬‬ ‫‪ .٢٧‬ميﻜﻨﻨﺎ ُﻣﻘﺎ َرﻧﺔ ّ‬ ‫ﻓﺄي ٍﻳﺪ‬ ‫ً‬ ‫أي اﻟﺴﻠﻄﺔ واﻹدارة‪ ،‬ﻣﻴﺘﺔ ﻏري ﻓﻌﺎﻟﺔ‪ ،‬ﻛام ﻳُﺆﻛﱢﺪ ﻫريوﻟﺪ‪ .١‬وﻫﺬا ﻟﻴﺲ‬ ‫ﻣﻘﺒﻮﻻ‪ّ .‬‬ ‫ُﻌﺘﱪ أﻓﻌﻞ وأﻗﻮى وﻳﺠﺐ أن ﺗﻜﻮن ُﻣﺜﺎﺑِﺮة ﰲ اﻟﻌﻤﻞ وﰲ اﻹدارة؟ ﻟﺬﻟﻚ ﻳﺒﺪون ﻣﺪﻋﻮﻳﻦ‬ ‫ﺗ َ‬ ‫مبﻮﺟﺐ ﻗﺎﻧﻮنٍ ﻗﺪﻳﻢ ﻣﺎ ﻟﻠﺴﺎدة ﻋﲆ اﻟﻌﺒﻴﺪ‪ ،‬وﻛﺎﻧﻮا ﻳُﻮﺟِﺒﻮن ﺑﻔﻀﻠﻪ اﻟﺜﻤﻦ اﻷﻓﻀﻞ‬ ‫ﻫﻜﺬا‬ ‫ِ‬ ‫ﻟﻌﺎﺋﻼت أوﻟﺌﻚ اﻷﻣﻮات‪ .‬وإذ مل ﻳﻜﻮﻧﻮا ﻳﻄﺎﻟﺒﻮن ﺑﴚ ٍء ﻣﻦ ﻫﺬا ]‪ ، [٢٨‬ﻛﺎﻧﺖ ﻳﺪ اﳌ ّ‬ ‫ُﺘﻮﰱ‬ ‫ﺗ ُﻘ ﱠﺪم ُﻣﻘﺘﻠَﻌﺔ‪ .‬ﻫﺬا اﻟﻘﺎﻧﻮن‪ ،‬رﻓﻌﻪ أُﺳﻘﻒ ﻟﻴﻴﺞ )‪ (Liège‬إﱃ أﻟﺒريوس )‪ ،(Alberus‬ﻛام‬ ‫‪٢‬‬ ‫ﻳﻈﻬﺮ ذﻟﻚ ﰲ »اﻟﻮﻗﺎﺋﻊ اﻟﺒﻠﺠﻴﻜﻴﺔ« )‪ (La chronique belge‬وﰲ »ﻣﻠﺤﻖ ﻣﺎرﻳﺎﻧﻮم«‬ ‫)‪ .(Appendix ad Marianum‬وﻫﻮ ﻣﺎ ﻳﺪل ﻋﲆ ﻋﺒﻮدﻳ ٍﺔ ﺑﺎﺋﺪة‪.٣‬‬

‫‪١‬‬

‫‪.«Rerum quotidianarum», ch. 10, § 13‬‬ ‫– ‪.«Rerum judicatarum», L. 2, ch. 17, n. 10‬‬

‫‪٢‬‬

‫اﻟﻔﺼﻞ ‪.١٨‬‬

‫‪٣‬‬

‫‪.«Cir. Obs.», L. 2, ch. 4‬‬

‫•‬

‫‪٤٧‬‬

‫•‬


‫ﻟﻜﻞ ﻛﺮﺳﻴﻪ وﻳُﺮا ِﻗﺐ أرﺑﺎب ﻣﺴﺎﻛﻨﻪ‪ .‬اﻟﺴ ﱢﻴﺪ ﻳﻔﺮض‬ ‫ﻋﲆ اﻟﻌﺎﺋﻼت ﺑﺤﺴﺐ اﻟﻌﺎدة‪ .‬ﻛﺎن ﱟ‬ ‫ﻋﻠﻴﻬﻢ‪ ،‬ﻛام ﻋﲆ ُﻣﺴﺘﻌ ِﻤﺮ‪ ،‬ﻣﻘﺪار ﺣﻨﻄﺔ‪ ،‬ﻣﺎﺷﻴﺔ‪ ،‬أو ﻟﺒﺎس‪ ،‬واﻟ ِﻘ ّﻦ ﻳُﻄﻴﻊ‪«.‬‬ ‫ﺧﺼﻮﺻﺎ‪ ،‬ﻛام ﻳﻘﻮل‬ ‫]‪ .٢٥ [٢٧‬ﻣﺎ ﻳﺼﺢ ﻋﲆ اﻟﺠﺮﻣﺎﻧﻴني ﻳﻨﻄﺒﻖ ﻋﲆ اﻟﺴﺎﻛﺴﻮﻧﻴني‬ ‫ً‬ ‫اﳌ ُﺆ ﱢرخ اﻟﻔﺮﻧﴘ ﻧﻴﺘﺎر ﰲ اﻟﺠﺰء اﻟﺮاﺑﻊ ﻣﻦ ﻛﺘﺎﺑﻪ‪ .‬ﻛﺎﻧﺖ أُﻣﺔ اﻟﺴﺎﻛﺴﻮن ُﻣ ِ‬ ‫ﻨﻘﺴﻤﺔ إﱃ‬ ‫ﺛﻼث ﺟامﻋﺎت‪ .‬ﺑﻴﻨﻬﻢ اﻹﻳﺪﻟﻴﻨﻎ )‪ (Edelings‬واﻟﻔﺮﻳﻠﻴﻨﻎ )‪ ،(Frilings‬واﳌﺪﻋﻮون ﰲ‬ ‫»اﻟﻼﺳﻴﻮن« ‪ .Lassi‬ﻫﺆﻻء ﻳُﺴ ﱠﻤﻮن ﺑﺎﻟﻼﺗﻴﻨﻴﺔ »اﻟﻨﺒﻼء«‪» ،‬اﻷﺣﺮار« واﻟـ »ﻋﺒﻴﺪ«‪.‬‬ ‫ﻟﻐﺘﻬﻢ‬ ‫ّ‬ ‫»ﻻﺳﻦ« أو »ﻻﺗِﻦ« اﻟﺬي ﻳﻌﻨﻲ »ﺗ َ َﺮك«‪ .‬ﻳﴩح‬ ‫ﻛﺎن اﻟﻼﺳﻴﻮن أﻗﻨﺎﻧًﺎ واﺳﻤﻬﻢ ﻳُﺸﺘَ ّﻖ ﻣﻦ ﱢ‬ ‫ﻛﻴﻠﻴﺎﻧﻮس )‪ (Kilianus‬اﻹﺳﻢ اﻟﺒﻠﺠﻴيك »ﻻﻳﺖ« ﺑﺎﻟﻄﺮﻳﻘﺔ اﻟﺘﺎﻟﻴﺔ‪» :‬اﻟﻼﺗﻮس« أو ُﻣﺴﺘﻌ ِﻤﺮ‬ ‫ﴩﻋني ﻣﻦ »ﻻﺗني«‪ ،‬ﻷن اﻟﺴﺎﻛﺴﻮن‬ ‫ُﻣﻘﺎد و»اﻟﻼﺗﻴﻨﻮس« أو ﻻﺗني ُﻣﻌﺘَﻖ‪ ،‬ﻳُﺸﺘَﻘّﺎن ﻟﺪى اﳌ ُ ﱢ‬ ‫اﻟﻘﺪﻣﺎء‪ ،‬ﺳﺎدة ﺗﻠﻚ اﳌﻮاﺿﻊ ﻧﻔﺴﻬﺎ‪ ،‬ﺗﺮﻛﻮﻫﻢ أﺧ ًريا ﺑﻌﻴ ًﺪا ﻋﻦ ﻣﻨﻄﻘﺘﻬﻢ ﻟﻴﺘﻌ ّﻬﺪوا اﻷرض‬ ‫ﺑﺎﻋﺘﺒﺎرﻫﺎ أرض داﻓﻊ ﴐﻳﺒ ِﺔ ٍ‬ ‫أرض أو ُﻣﺴﺘﺄﺟِﺮ ﺧﺪﻣﺎت‪ ،‬أو ﻷﻧﻬﻢ ﺳﻴُﻌﺘَﻘﻮن أو ﻳُﻜﺎﻓﺄون‬ ‫ﺑﺎﻟﺤﺮﻳﺔ‪ .‬وﻫﺬه أﻗﻮال ﻛﻴﻠﻴﺎﻧﻮس‪.‬‬ ‫‪ .٢٦‬ﻳﻮاﻓﻖ ﻣﻌﺠﻢ »اﻟﻌﻠﻢ اﻟﺴﺎﻛﺴﻮين« )‪ (Saxonicum Speculum‬ﻋﲆ ﺟﺬر‬ ‫اﻻﺷﺘﻘﺎق »ﻻﻧﺪر«‪ .١‬ﻟﻜﻦ ﻣﻌﺠﻢ »اﻟﭭﺎﻳﻜﺒﻴﻠﺪ«‪ (Weichbild) ٢‬ﻳﻮﺿﺢ أن اﻟﻌﺒﺎرة اﻟﻨﺎدرة‬ ‫»ﻻﺳﻦ« ﺗﻌﻮد إﱃ اﻟﺬﻳﻦ أﺣﻠّﻬﻢ ووزّﻋﻬﻢ اﻟﺴﺎدة اﻟﺪورﻳﻨﺠﺮ )‪ (Düringer‬ﻣﻦ أﺟﺪادﻧﺎ‬ ‫ﱢ‬ ‫‪٣‬‬ ‫ُﻌﱪ ﻋﻦ ذﻟﻚ »ﻻﻧﺪر« ‪ .‬وﻻﺣﻘًﺎ‪ ،‬ﻳﻌﱰف اﻟﭭﺎﻳﻜﺒﻴﻠﺪ ﰲ اﳌﻌﺠﻢ ﻧﻔﺴﻪ‬ ‫اﻟﻘﺪاﻣﻰ‪ ،‬ﻛام ﺗ ﱢ‬ ‫اﻟﻼﺳﻦ« ﻛﺎﻧﻮا ُﻣﺘﻤ ﱢﻴﺰﻳﻦ وأﻗﺎﻣﻮا ﰲ اﻷرض اﻟﺘﻲ أُ ِ‬ ‫ﻋﻄﻴﺖ‬ ‫واﳌﻮﺿﻊ ﻧﻔﺴﻪ ﺑﺄن »أوﻟﺌﻚ ﱢ‬ ‫ﻟﻬﻢ ﺣﻈﻮة »ﺑﻄﺮقٍ ﻣﺨﺘﻠﻔﺔ‪ «.‬ﻛﺎﻧﻮا ﻣﺪﻋﻮﻳﻦ »ﻟﻴﺪي« أو »ﻟﻴﺘﻲ«‪ .‬ﻳُ ِﻘ ّﺮ ﻟﻴﻨﺪﺑﺮوﺟﻴﻮس‬ ‫»ﻟﻨﺪن« أو ِ‬ ‫)‪ (Lindebrogius‬ﰲ ﻣﻌﺠﻤﻪ‪ ٤‬ﺑﺄﻧﻬﻢ ﻣﺪﻋﻮون ﻫﻜﺬا اﺳﺘﻨﺎ ًدا إﱃ ِ‬ ‫»ﻟﻴﺪن«‪.‬‬ ‫ﻳﴩح ﭬﻴﻨﺪﻟني )‪ ،(Wendelin‬ﰲ ﻣﻌﺠﻤﻪ اﻟﺴﺎﻟﻴيك‪ ،‬أن »اﻟﻠﻴﺪي« ﻫﻢ اﻟﺬﻳﻦ ﻳﺘﺴﺎﻣﺢ‬ ‫ﻣﻌﻬﻢ اﳌ ِ‬ ‫ُﻨﺘﴫ‪» ،‬ﻛام اﻟﺠﺒﻌﻮﻧﻴﻮن )‪ (Gabaonites‬ﻟﺪى اﻹﴎاﺋﻴﻠﻴني‪«.‬‬ ‫‪١‬‬

‫ك ‪ ،٢‬اﳌﺎدة ‪.٥٩‬‬ ‫اﳌﺎدة ‪.٥٠‬‬ ‫ك ‪ ،٣‬اﳌﺎدة ‪.٤٢‬‬

‫‪٤‬‬

‫‪.«Antiquitates Pontani, De origine Francorum», L. 6, ch. 15‬‬

‫‪٢‬‬ ‫‪٣‬‬

‫•‬

‫‪٤٦‬‬

‫•‬


‫ﻛﺬﻟﻚ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ إﱃ اﻷﻓﺎﻣﻴﻮﺗﻴني )‪ (Aphamiotes‬ﻟﺪى اﻟﻜﺮﻳﺘﻴني‪ ،(Crétois) ١‬ﻟﺪى ﺳﻜﺎن‬ ‫ﻛﻼروس )‪ ،(Claros‬اﻟﻜﺮﻳﺰوﻧﻴﺘﻴني )‪ (Chrysonètes‬ﻟﺪى اﻟﻬرياﻛﻠﻴﻮﺗﻴني )‪،(Héracléotes‬‬ ‫ﻛام ﻟﺪى اﳌﺎرﻳﺎﻧﺪﻳﻨﻴني )‪ ،(Mariandyns‬ﺷﻌﺐ ﺑﻮﺳﻔﻮر ﺗﺮاﻗﻴﺔ‪ ،٢‬اﳌﻨﻌﻮﺗني ﻛﺬﻟﻚ‬ ‫اﻟﺘﻴﺴﺎﻟﻴني‪.(Thessaliens) ٣‬‬ ‫ﺑـ »اﻟﺘﺎﺑﻌني«‪ ،‬واﻟﺒﻨﺴﺘﻴني )‪ (Pénestes‬ﻟﺪى ّ‬ ‫‪ .٢٣‬ﻻﺣﻘًﺎ‪ ،‬ﻛﺎﻧﺖ أﻗﺎﻟﻴﻢ‪ ،‬ﺑﻔﻀﻞ اﺳﺘﺤﻘﺎﻗﺎﺗﻬﺎ وﻣﺎ إ ْن ﺗ ُ َﺤ ّﻞ ﻣﻦ رﺳﻢ اﻟﺮأس‪ ،‬متُ َﻨﺢ‬ ‫أﺣﻴﺎﻧًﺎ اﻣﺘﻴﺎز ﻓﺮض »ﴐﻳﺒﺔ اﻟﺸﱠ ﺒْﻚ«‪ .‬ﻫﺬا ﻣﺎ ﻣﻨﺤﻪ ﺗﻴﻮدوﺳﻴﻮس )‪ (Théodose‬وأرﻛﺎدﻳﻮس‬ ‫ﳌﻨﻄﻘﺔ ﺗﺮاﻗﻴﺎ‪ .٤‬ﺗﻘ ّﺮر ﻫﻨﺎك‪ ،‬ﻟﺸﻜﺮ اﻟﺴﺎدة اﳌﻼّﻛني‪ ،‬أن ﻳُﺒﻘﻲ اﳌ ُﻌﺘَﻘﻮن واﳌ ُﺴﺘﻌ ِﻤﺮون ﻋﲆ‬ ‫ﺑﺪﻻ ﻣﻦ »ﴐﻳﺒﺔ اﻟﺮأس«‪ ،‬مبﺎ أﻧﻬﻢ ﻛﺎﻧﻮا ٍ‬ ‫ﺣﺘﺌﺬ ﻳﺪﻓﻌﻮن ﻻ وﻓﻖ ﻋﺪد‬ ‫»ﴐﻳﺒﺔ اﻟﺸﱠ ْﺒﻚ« ً‬ ‫اﻟﺮؤوس ﺑﻞ اﻷﻣﻼك اﻟﻌﻘﺎرﻳﺔ‪ ،‬إمنﺎ ﻻ ﻟﻴﻜﻮﻧﻮا أﺣﺮا ًرا ﻛام ﻳُﺮﻳﺪ ﻛﻮﺟﺎس‪ .‬ﻛﺎﻧﻮا ﻳﺒﺪون أﺣﺮا ًرا‬ ‫ﻋﱪ ﻫﺬا اﻟﻮﺿﻊ‪ ،‬ﻛام ﻳﻘﻮل ﻋﺒﻴﺪ أﺑﺎﻃﺮة اﻷرض ﺑﺎﻟﺬات اﻟﺘﻲ ﻛﺎﻧﻮا ﻣﻮﻟﻮدﻳﻦ ﻋﻠﻴﻬﺎ‪ .‬إن‬ ‫ُﻐﺴﻞ ﻫﻜﺬا‪ ،‬إﱃ ﺣﺪ إﻣﻜﺎن اﻋﺘﺒﺎر‬ ‫ﻟﻄﺨﺔ اﻟﻌﺒﻮدﻳﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﻛﺎﻧﺖ ُﻣﻼزِﻣﺔ ﻟﻠﴬﻳﺒﺔ‪ ،‬ﻛﺎﻧﺖ ﺗ َ‬ ‫أﻧﻔﺴﻬﻢ أﺣﺮا ًرا ﺗﻘﺮﻳ ًﺒﺎ‪ :‬ﻟﻜﻦ ذﻟﻚ مل ﻳﻜﻦ ﻳﻠﻐﻲ ﻋﺒﻮدﻳﺘﻬﻢ ومل ﺗﻜﻦ ﻟﺪﻳﻬﻢ اﻟﻘﺪرة ﻋﲆ‬ ‫اﻟﺮﺣﻴﻞ ﺣﻴﺚ ﻳﺸﺎؤون‪ ،‬وﻻ ﺗﺒﺪﻳﻞ ﻣﻜﺎﻧﻬﻢ‪ .‬ﻣﺎﻟﻜﻬﻢ ﻛﺎن ﻳﺘﻤﺘّﻊ ﺑﻬﺬا اﻟﺤﻖ‪ ،‬ﺑﺎﻫﺘامم‬ ‫ﴫ َف ٍ‬ ‫ﻋﺒﻴﺪ روﻣﺎﻧﻴني‪ ،‬ﻣﺤﻜﻮﻣني‬ ‫ّ‬ ‫ﴫﻓﻮن ﺗ ﱡ‬ ‫رب اﻟﻌﻤﻞ وﺑﺴﻠﻄﺔ اﻟﺴ ﱢﻴﺪ‪ .‬ﻫﻜﺬا‪ ،‬ﻛﺎﻧﻮا ﻳﺘ ّ‬ ‫مبُﺴﺘﻌ َﻤﺮ ٍة ﻋﻠﻴﻬﻢ ﺗﻌ ﱡﻬﺪﻫﺎ‪ ،‬وﻛﺎﻧﻮا ﻣﺪﻋﻮﻳﻦ ﺑﺎﻟﺘﺎﱄ » ُﻣﺴﺘﻌ ِﻤﺮﻳﻦ«‪.‬‬ ‫ﻛﻞ ﻋﺒﻮدﻳ ٍﺔ ُﻣﺸﺎ ِﺑ ًﻬﺎ‬ ‫‪ .٢٤‬ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ إﱃ ﺑﻌﺾ ﻗﺪاﻣﻰ ﺟﺮﻣﺎن اﻷﻣﺲ‪ ،‬ﻛﺎن وﺿﻊ ﱢ‬ ‫ﻟﻮﺿﻊ ﻫﺆﻻء اﳌ ُﺴﺘﻌ ِﻤﺮﻳﻦ‪ .‬ﻳﻜﺘﺐ ﺗﺎﺳﻴﺖ‪» :٥‬اﻷﻗﻨﺎن مل ﻳﻜﻮﻧﻮا ﻳﺆ ّدون واﺟﺒﺎت ُﻣﻮزﱠﻋﺔ‬ ‫‪١‬‬

‫»‪.Helychius, «Les Aphamiôtes et les Périèques‬‬

‫‪٢‬‬

‫‪Athénée, L. 6.‬‬

‫‪٣‬‬

‫‪.Athénée, L. 6, 263‬‬ ‫– »‪.Pollux, «Ibidem‬‬ ‫– ‪.Casaubon, «Athanasius», L. 6, ch. 8‬‬ ‫– ‪.Aristote, 2, «Politica», 5 et 9‬‬ ‫– »‪.Pausanias, «Laconia‬‬ ‫– ‪.Diodore de Sicile, L. 11‬‬ ‫– ‪.Strabon, 6 et 8‬‬ ‫– ‪.Suidas, Πενέςτι‬‬

‫‪٤‬‬

‫متّﺖ اﻹﺷﺎرة إﻟﻴﻬﺎ ﰲ »‪«Codex, De colonis Thracensibus‬‬

‫‪٥‬‬

‫‪.«De moribus Germanis», ch. 24‬‬

‫•‬

‫‪٤٥‬‬

‫•‬


‫أي ﻓﺎرقٍ‬ ‫‪ .٢٠‬إن ﻫﺬا ﻻ ميﻨﻌﻨﺎ ﻣﻦ اﻟﱰ ﱡدد‪ ،١‬إذ ﻳﺴﻌﻰ ﻳﻮﺳﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻮس أﻳﻀً ﺎ إﱃ أن ﻳﻌﺮف ﱠ‬ ‫ميﻜﻨﻨﺎ إدراﻛﻪ ﺑني ٍ‬ ‫ﻋﺒﻴﺪ و» ُﻣﻀﺎﻓني«‪ :‬ﻻ ﻳُﺪرِك ﻳﻮﺳﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻮس واﺣ ًﺪا‪ُ ،‬ﻣﻀﻴﻔًﺎ ﺣﺠﺔ أن اﻟﻮاﺣﺪ‬ ‫رب اﻟﻌﻤﻞ اﻟﺬي ميﻜﻨﻪ أن ﻳُﻌ ِﺘﻖ ﻋﺒ ًﺪا ﻣﻊ ا ﱢدﺧﺎراﺗﻪ وﻳُﺨﺮِج ﻣﻦ ﻣﻠﻜﻪ‬ ‫واﻵﺧﺮ ﻳﺘﻌﻠّﻘﺎن ﺑﺴﻠﻄﺔ ّ‬ ‫‪٢‬‬ ‫اﻟـ » ُﻣﻀﺎف« ﻣﻊ أرﺿﻪ‪ .‬ﻟﻜﻦ أرﻛﺎدﻳﻮس وأوﻧﻮرﻳﻮس )‪ (Arcadius et Honorius‬ﻳﻘﻮﻻن‬ ‫إن ﻫﺬا اﻟﻔﺎرق »ﻳﻜﺎد ﻻ ﻳﻮﺟﺪ‪ ،‬واﻻﺛﻨﺎن ﻳﺒﺪوان ﻣﺤﻜﻮ َﻣني ﺑﻌﺒﻮدﻳ ٍﺔ ﻣﺎ«‪ .‬أو ﻧﻘﺮأ ﻟﺪى‬ ‫ﻓﻌﻼ‬ ‫ﻟﺮب اﻟﻌﻤﻞ أن ﻳﺒﻴﻌﻬام ً‬ ‫آﺧﺮﻳﻦ‪» … :‬ﻳﺒﺪوان وﻗﺪ ﺣﻔﻈﺘﻬام ﻋﺒﻮدﻳﺔ ﻣﺎ‪ «.‬ﻛﺎن ميﻜﻦ ّ‬ ‫إمنﺎ ﻣﻊ أرﺿﻬام‪ .٣‬وﻟﺬا ﻛﺎﻧﺎ ُﻣﺜ َﺒﺘَني ﺑني اﻷﻣﻮال ﻏري اﳌﻨﻘﻮﻟﺔ‪.٤‬‬ ‫‪ .٢١‬إﱃ ﻫﺬﻳﻦ‪ ،‬ﻛﺎن ﻳﻮﺟﺪ ﻛﺬﻟﻚ ﺑﻌﺾ اﻷﺣﺮار اﻟﺬﻳﻦ‪ ،‬ﻷﻧﻬﻢ اﺳﺘﺄﺟﺮوا‪ ،‬ﺧﻼل‬ ‫ﻋﻤﻞ ُﻣﺮﺗﺰِقٍ ﻣﻦ ﺳﻴﱟﺪ اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮة‪ ،‬ﻟﺒﺜﻮا أﺣﺮا ًرا إمنﺎ مل ﻳﻜﻮﻧﻮا ﻳﺴﺘﻄﻴﻌﻮن‪ ،‬ﻻ‬ ‫ﺛﻼﺛني ﻋﺎ ًﻣﺎ‪َ ،‬‬ ‫ﻫﻢ وﻻ ذ ّرﻳﺘﻬﻢ‪ ،‬اﻻﻧﻔﺼﺎل ﻋﻦ اﻷرض‪ .٥‬إﻻ أﻧﻬﻢ ﻛﺎﻧﻮا ُﻣﻠ َﺰﻣني ِ‬ ‫ﺑﻨﻘﺾ ﻗﺎﻧﻮنٍ ُﻣﻘ ﱠﺮر‪ .٦‬ﻛﺎن‬ ‫ﻳُﻘﺎل إﻧﻬﻢ ﻛﺎﻧﻮا ﻳﻨﻀ ّﻤﻮن إﱃ اﻟﻮﺿﻊ اﻻﺳﺘﻌامري‪.٧‬‬ ‫ﺑﺤﻖ‪ ٨‬ﺑﺎﻷﻗﻨﺎن ]‪ [٢٦‬اﻟﻬﻴﻠﻮﺗﻴني )‪ (Hélotes‬ﻟﺪى‬ ‫‪ .٢٢‬ﻫﻜﺬا‪ ،‬ﻳُﻘﺎرِﻧﻬﻢ ﻫريوﻟﺪ ﱟ‬ ‫ﻓﻌﻼ ﺑني اﻷﺣﺮار واﻟﻌﺒﻴﺪ‪ ،‬ﻣﺤﻜﻮﻣني ﺑﺎﻟﺤﻘﻮل‬ ‫اﻟﻼﺳﻴﺪميﻮﻧﻴني‪ .‬ﻛﺎن اﻟـ ‪ Ειλωιεδ‬ﻳﻘﻌﻮن ً‬ ‫اﻟﻘﺎﺑﻠﺔ ﻟﻠﺤﺮاﺛﺔ‪ ،‬اﳌ ُﻮزﱠﻋﺔ ﻋﲆ اﻟﻌﺎﺋﻼت واﻟﺨﺎﺿﻌﺔ ﻷرﺑﺎب اﻟﻌﻤﻞ ﻟﻘﺎ َء إﺗﺎوة‪ .٩‬واﻷﻣﺮ‬ ‫‪١‬‬

‫»‪L. «Ne diutius», 21, «Codex, De agricolis et censitis‬‬

‫‪٢‬‬

‫ك ‪ ٢‬ﻗﺎﻧﻮن »اﻟﻌﻼﻗﺔ ﺑني اﳌﺴﺘﻌﻤﺮﻳﻦ واﻷﺳﻴﺎد« »‪L. 2, «Codex, In quibus causis coloni censiti domini‬‬

‫‪٣‬‬

‫ك ‪ ٧‬ﰲ اﻟﻌﻤﻞ اﻟﺰراﻋﻲ واﻟﴬاﺋﺐ »‪L. 7, «Codex, De agricolis et censitis‬‬ ‫– اﻟﻜﺘﺎب ‪ ١١٢‬ﰲ اﻟﻘﺎﻧﻮن‪L.112, «De lege .‬‬

‫‪٤‬‬

‫‪L. 2, «De diversis temporibus præscriptionum».‬‬ ‫– ‪.L. «Hac edictali», 6, § I‬‬ ‫– »‪.L. «Iubemus, Codex De secundis nuptiis‬‬ ‫– »‪.14, «Codex De sanctis Ecclesiae‬‬

‫‪٥‬‬

‫‪L. «Cum satis, 22, «C. De agricolis et censitis et colonis».‬‬

‫‪٦‬‬

‫‪L. 18, «C. De agricolis et censitis».‬‬

‫‪٧‬‬

‫‪L. «Cum satis», 23, «C. De agricolis et censitis et colonis».‬‬

‫‪٨‬‬

‫اﻷﻋامل اﻟﻴﻮﻣﻴﺔ ‪«Rerum quotidianarum», ch. 8, § 18‬‬

‫‪٩‬‬

‫ﺑﻠﻮﺗﺎرﻛﻮس وﺟﻮل ﺑﻮﻟﻜﻮس‪ :‬ﻋﻠﻢ اﻷﺳامء‬ ‫‪Plutarque, Lycurgus. Jules Pollux, «Onomasticon», L. 3, ch. 8‬‬

‫•‬

‫‪٤٤‬‬

‫•‬


‫رأﺳﺎ واﺣ ًﺪا‪ ،‬ﻣﺪﻧ ًﻴﺎ ﺗﻘﺮﻳ ًﺒﺎ وداﻓﻊ ﴐﻳﺒﺔ‪،‬‬ ‫ﺑﺤﻴﺚ ميﻜﻨﻬﻢ أن ﻳُﺸﻜﱢﻠﻮا‪ ،‬ﻻ ﱞ‬ ‫رأﺳﺎ‪ ،‬ﺑﻞ ً‬ ‫ﻛﻞ ﻣﻨﻬﻢ ً‬ ‫ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ إﱃ ﻋﺪ ٍد أﻛﱪ‪ .‬ﻣﻦ ﻫﻨﺎ ﻛﻠﻤﺔ »‪ «Capitalio‬أو »ﴐﻳﺒﺔ اﻟﺮأس«‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﻛﺎن ﻳﺠﺒﻴﻬﺎ‬ ‫أرﺑﺎب اﻟﻌﻤﻞ ﻋﱪ اﻟﻌﺒﻴﺪ وﻳﺤﻤﻠﻮﻧﻬﺎ إﱃ ﺧﺰﻳﻨﺔ اﻟﺪوﻟﺔ‪.‬‬ ‫‪ .١٧‬ﻣﻦ ﺟﻬ ٍﺔ أﺧﺮى‪ ،‬اﻧﺘﴩ ﰲ اﳌﺆﺳﺴﺎت اﻟﻴﻮﺳﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻴﺔ ﺳﺆال ﻋﻦ وﺿﻊ »اﳌ ُﻀﺎﻓني«‬ ‫ﺑﺄي ﻓﺌﺔ ﻛﺎن ﻳﻨﺒﻐﻲ إﻟﺤﺎق‬ ‫وﻧﻈﺎﻣﻬﻢ‪ ،‬ﻣﻨﺬ ﺗﻮزّع رﺟﺎل اﳌﺮﺗﺒﺔ اﻟﻮﺳﻄﻰ أﺣﺮا ًرا وﻋﺒﻴ ًﺪا‪ :‬ﱢ‬ ‫»اﳌ ُﻀﺎﻓني«؟ أَﻳﺠﺐ أﻻ ﻳﻨﻀ ّﻤﻮا ﻛﻠّ ًﻴﺎ إﱃ اﻟﻮاﺣﺪة وﻻ إﱃ اﻷﺧﺮى أو اﻟﺒﻘﺎء ﰲ وﺿﻊٍ وﺳﻂ؟‬ ‫ﻧﺒﺪأ ﺑﺎﻟﺬﻳﻦ ﻳﺮﺗﺒﻄﻮن ﺑﺎﻟﻌﺒﻴﺪ‪ .‬ﻷن ﻫﺆﻻء‪ ،‬وﻓﻖ وﺿﻌﻬﻢ ﻛام ﻗﻠﻨﺎ‪ ،‬وﻗﺒﻞ أن ﻳﺘﺴ ّﺠﻠﻮا‬ ‫ﰲ اﻟﺘﻌﺪاد وﻳُ َﺨ ّﺼﻮا ﺑﺤﻘﻞ‪ ،‬ﻛﺎﻧﻮا ﻋﺒﻴ ًﺪا ومل ﻳﻜﻮﻧﻮا ﻳﺘﻄﻠّﻌﻮن إﱃ اﻟﺤﺮﻳﺔ ﺑﻌﺪﻣﺎ ﻛُ ﱢﺮﺳﻮا‬ ‫أي ﻣﻜﺎنٍ ﰲ اﻟﻘﺎﻧﻮن – ﻓﻜﺎﻧﻮا‬ ‫ُﺆﺳﺴﺔ – ﻓﻬﺬا ﻟﻴﺲ ُﻣﻮﺿﱠ ًﺤﺎ ﰲ ﱢ‬ ‫ﻟﻠﺮﻳﻒ وﻟﻠ ُﻤﺴﺘﻌ َﻤﺮة اﳌ ﱠ‬ ‫ﻌﺘﱪ‬ ‫ﻳﻠﺒﺜﻮن ﻋﺒﻴ ًﺪا ﺣﺘﻰ ﻟﻮ ﻛﺎﻧﻮا ﻳﺘﻤﺘّﻌﻮن ﺑﺤﻖ اﻟﺤﺮﻳﺔ ﰲ ﺑﻌﺾ اﻟﻘﻀﺎﻳﺎ‪ .‬ﻓﺎﻟﻌﺒﺪ ﻛﺎن ﻳُ َ‬ ‫ﻟﺴﺒﺐ ﻣﺎ‪ ،‬ﻟﻘﺎﻧﻮن اﻷﺣﺮار‪.‬‬ ‫ﻓﻌﻼ ﺣﺮ اﻟﻮﺿﻊ‪ ،‬ﺣﺘﻰ ﻟﻮ ﻛﺎن ﰲ اﻟﻮاﻗﻊ ﻋﺒ ًﺪا‪ ،‬إمنﺎ ﻳﺨﻀﻊ‪،‬‬ ‫ً‬ ‫ٍ‬ ‫‪ .١٨‬ﻇﻞ اﻟﺤﺮﻳﺔ ﻫﺬا مل ﻳﻜﻦ ﻳُﺸﻜﱢﻞ ﻓﺌ َﺔ ٍ‬ ‫ِ‬ ‫ﻋﺒﻴﺪ ﻣﺨﺘﻠﻔﺔ وﻻ ﻳﺠﻌﻞ ﻣﻨﻬﻢ ﺷﻴﺌًﺎ ﻣﺎ‬ ‫ُﻣﺸﺎ ِﺑ ًﻬﺎ‪ ،‬ﺧﻮﻓًﺎ ﻣﻦ أن ُمي َﻨﺢ اﻟﻔﺎرق اﳌ ُﺤ ﱠﺪد ﻟﻮﺿﻊ اﻟﻌﺒﻴﺪ اﻟﺬي رﻓﺾ ﻳﻮﺳﺘﻨﻴﺎﻧﻮس‪ ١‬إﻋﻄﺎءه‬ ‫إﻣﺘﻴﺎزًا ﻟﻸﺣﺮار‪ .‬ﻫﻨﺎ‪ ،‬ﻧﺒﺘﻌﺪ ﻋﻦ زﻣﻴﻠﻨﺎ وﺣﻤﻴﻨﺎ‪ [٢٥] ،‬ﺻﺎﺣﺐ اﻟﺬاﻛﺮة اﻟﺘﻘﻴﺔ‪ ،‬اﻟﺴﻴﱢﺪ‬ ‫ﴩع أﻛﺎدميﻴﺔ ﺳﺎﻻﻧﺎ )‪ ،(Salana‬اﻟﺠﺰﻳﻞ اﻻﺣﱰام ﻋﻤ ًﺮا‬ ‫أُوﻧﺠﺒﺎﭬريوس )‪ُ ،(Ungepaverus‬ﻣ ﱢ‬ ‫و ُﺣ ّﺠﺔ‪ ،‬إذ ﻣ ّﻴﺰ ﰲ »متﺎرﻳﻦ ﻗﺎﻧﻮﻧﻴﺔ«‪ُ ،(Exercitationes Juridicae) ٢‬ﻣﻘﺎ ِرﻧًﺎ اﻟﻘﻮاﻧني‬ ‫اﳌ ُﺘﻌﺎﻛِﺴﺔ‪ ،‬اﻟﻌﺒﻮدﻳﺔ اﳌﻘﺒﻮﻟﺔ ﰲ ﻓﺌ ٍﺔ ﻣﻦ ﺗﻠﻚ اﳌﻘﺒﻮﻟﺔ ﰲ ﻧﻮع ﻣﻌني‪.‬‬ ‫ﻗﺴﻢ ﻣﺨﺘﻠﻒ‪ ،‬إذ ﻋﺎرض أن‬ ‫‪ .١٩‬ﻣﻦ ﺟﻬﺘﻪ‪ّ ،‬‬ ‫ﺿﻞ ﺗﻴﻮﻓﻴﻮﻟﺲ )‪ ،(Théophile‬إمنﺎ ﰲ ٍ‬ ‫ﻳﻜﻮن »اﻷﻛرث أو اﻷﻗﻞ« ﻗﺪ أُ ِ‬ ‫ﻋﻄﻲ ﰲ اﻟﻌﺒﻮدﻳﺔ – وﻛﻮﺟﺎس ُﻣﺤﱰِم ﻛﻠّﻴًﺎ ﰲ ذﻟﻚ‪ ،‬ﻓﻴام ﻧﺮى‬ ‫أن اﻟﺤﻖ أُ ِ‬ ‫ﺧﺼﻮﺻﺎ ﰲ اﻟﻌﺒﻮدﻳﺔ‪ .‬إﻻ أن اﻟﻔﺎرق اﻟﻨﻮﻋﻲ مل ﻳﻜﻦ ﻳﺤﺪث ﰲ‬ ‫ﻋﻄﻲ »ﻧﻮ ًﻋﺎ ﻣﺎ«‬ ‫ً‬ ‫ﻐري اﻟﻔﺌﺔ‪ ،‬ﻛام ﻧﺠﺪ ذﻟﻚ ﺑﺴﻬﻮﻟ ٍﺔ ﻟﺪى اﻟﻔﻼﺳﻔﺔ‪.‬‬ ‫اﻟﻌﺒﻮدﻳﺔ‪ ،‬ﻷن اﻟـ »ﻧﻮ ًﻋﺎ ﻣﺎ« ﻻ ﻳُ ﱢ‬ ‫‪١‬‬

‫»‪Le dernier § du «De jure personarum‬‬

‫‪٢‬‬

‫‪ ،٢‬اﻟﺴﺆال ‪.١‬‬

‫•‬

‫‪٤٣‬‬

‫•‬


‫‪١‬‬

‫)‪ (Basiliques‬اﻟﺘﻲ ﺗﻘﻮل ‪ γεωπγος‬أو »ﻣﺰارع«‪ ،‬ﻓﻴام ﻟﺪى إﻗﻠﻴﻤﻮس اﻹﺳﻜﻨﺪري‬ ‫)‪ (Clément d’Alexandrie‬ﻳُﻌﺎﻛِﺲ اﻟـ ‪ γεωργοι‬اﻟـ ‪ ιοιςμιητοποιυ‬أو » ُﻣﻼّك«‪ .‬ﻫﻜﺬا‬ ‫اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻟﺒﺎزﻳﻠﻴيك ﰲ ﱢ‬ ‫ﻛﻞ ﻣﻜﺎنٍ ﻳﺪﻋﻮ اﳌ ُﺴﺘﻌ ِﻤﺮ »ﻓﻼ ًﺣﺎ«‪ .‬ﻳﻠﻔﺖ أﺑﻴﺎﻧﻮس )‪(Appien‬‬ ‫اﻻﻧﺘﺒﺎه ﰲ »اﻟﺤﺮب اﻷﻫﻠﻴﺔ«‪ (De Bello Civili) ٢‬إﱃ أن اﻷﻏﻨﻴﺎء ﺗﻌ ّﻬﺪوا‪ ،‬ﻻ أﻣﻼﻛًﺎ ﻗﺎمئﺔ‬ ‫ﻋﲆ ﺣﻘﻮ ٍل ﺑﻮ ٍر و ُﻣﺤﺘﻠّﺔ‪ ،‬ﺑﻞ ﻣﻨﺎﻃﻖ ﺷﺎﺳﻌﺔ‪ ،‬ﺑﻮاﺳﻄﺔ ﻓﻼﺣني ورﻋﺎة ُﻣﺴﺘﺨ َﺪﻣني ﻟﻘﺎ َء‬ ‫ﻌني‪ ،‬ﺧﻮﻓًﺎ ﻣﻦ أن ﻳﺘﺤ ّﻮل اﻟﺮﺟﺎل‪ ،‬إذا ﻛﺎﻧﻮا أﺣﺮا ًرا‪ ،‬ﻣﻦ اﻟﺰراﻋﺔ إﱃ اﻟﺠﻴﺶ‪ .‬وﻛﺎن‬ ‫مثﻦٍ ُﻣ ﱠ‬ ‫ﻓﺘﻤﺘﻠﺊ اﻟﺤﻘﻮل ُﻣﻌﺘَﻘني‪.‬‬ ‫ﻳﺤﺪث ﻫﺬا‬ ‫ُ‬ ‫‪ .١٦‬ﺑني ﻫﺆﻻء‪ ،‬ﻛﺎن »اﻟﺒﻠﺪﻳﻮن« أو »اﻟﺴﻜﺎن اﻷﺻﻠﻴﻮن« ﻟﺘﻠﻚ اﻟﺤﻘﻮل ﻣﻦ ﻣﻮاﻟﻴﺪ‬ ‫ﺧﺼﺼﻬﻢ ﻟﺤﻘﻞٍ‬ ‫رب اﻟﻌﻤﻞ‪ ،‬ﻋﲆ اﻟﻌﻜﺲ‪ّ ،‬‬ ‫اﻟﺮﻳﻒ اﻟﺬﻳﻦ ﻛﺎﻧﻮا ُﻣﺴﺘﻌ َﺒﺪﻳﻦ ﻓﻴﻪ‪ .‬وﻛﺎن ّ‬ ‫ﻣﻌني ﻓﻜﺎﻧﻮا ﻳُﺪ َﻋﻮن » ُﻣﻀﺎﻓني« و»ﴐاﺋﺒﻴني«‪ ،‬ﻷﻧﻬﻢ ﻛﺎﻧﻮا ُﻣﺮﺗﺒِﻄني ﺑﺎﻟﴬﻳﺒﺔ‪ .‬وﺑﺎﻟﻔﻌﻞ‪،‬‬ ‫ﻛﻞ اﻟﻔﺌﺎت ﺧﺎﺿﻌني ﻓﻘﻂ ﻟﻠﴬﻳﺒﺔ ﺗﺒ ًﻌﺎ ﻟﻠﺠﻨﺴﻴﺔ‪ ،‬اﻟﻌﻤﺮ‪ ،‬اﻟﻮاﺟﺒﺎت‬ ‫مل ﻳﻜﻦ ﻋﺒﻴﺪ ّ‬ ‫واﳌﻬﻦ اﳌ ُﺤ ﱠﺪدة ﻋﲆ ﻧﺤﻮ ﺧﺎص‪ ، [٢٤] ٣‬إمنﺎ ﻛﺬﻟﻚ اﳌ ُﺴﺘﻌ ِﻤﺮون اﳌﺮﺗﺒﻄﻮن ﺑﺎﻟﴬﻳﺒﺔ‪،‬‬ ‫ُﺨﺼﺼﻮن ﻟﺘﻌ ﱡﻬﺪ أرض اﻟﻐري‪ ،‬واﻟﺬﻳﻦ ﻛﺎﻧﻮا ﻳﺘﻤ ّﻴﺰون ﻫﻜﺬا ﻣﻦ اﳌ ُﻌﺘَﻘني اﳌ ُﺴﺘﺨ َﺪﻣني‬ ‫اﳌ ﱠ‬ ‫ﻟﻘﺎ َء أﺟ ٍﺮ ﺣﺘﻰ ﻳﺰرﻋﻮا اﻟﺮﻳﻒ‪ .‬ﻟﺬﻟﻚ ﻧﻮاﻓﻖ دﻳﺰﻳﺮﻳﻪ ﻫريوﻟﺪ )‪ ،(Désiré Hérauld‬ﺑﺄﻧﻬﻢ‬ ‫ﻳُﺪ َﻋﻮن » ُﻣﻀﺎﻓني«‪ ،‬ﻻ ﻷﻧﻬﻢ اﻗﺘﻴﺪوا ﰲ ﻣﺎ ﻣﴣ إﱃ أرض‪ ،‬ﻛام إﱃ ُﻣﺴﺘﻌ َﻤﺮﺗﻬﻢ اﻟﺨﺎﺻﺔ‪،‬‬ ‫ﺣﺘﻰ ﻟﻮ ان اﻷﻛرثﻳﺔ ﺗﻌﺘﻘﺪ ﻫﻜﺬا‪ ،‬ﺑﻞ ﻷﻧﻬﻢ ﻛﺎﻧﻮا ﺧﺎﺿﻌني ﻟﻠﴬاﺋﺐ‪ .٤‬وﺑﻄﺒﻴﻌﺔ اﻟﺤﺎل‪،‬‬ ‫ﻛﺎﻧﺖ اﻹﺗﺎوة ﻣﻔﺮوﺿﺔ ﻋﲆ اﻷﻣﻼك‪ ،‬وﻋﲆ ﺣﻴﺎة اﳌ ُﻌﺘَﻘني أو اﳌ ُﺴﺘﻌ ِﻤﺮﻳﻦ اﻟﺨﺎﺿﻌني‬ ‫ﻟﻠﴬاﺋﺐ أو أﻳﻀً ﺎ ﻋﲆ ﺣﻴﺎة اﻟﻌﺒﻴﺪ اﳌ ُﺮﺗﺒِﻄني ﺑﺎﻷرض‪ ،‬وﻛﺎﻧﺖ ُﻣﺤ ﱠﺪدة وﻓﻖ ﻋﺪدﻫﻢ‪،‬‬ ‫‪١‬‬

‫»اﳌﺮيب« ك ‪ ٢‬ف ‪«Poedagogus», L. 2, ch. 1. ١‬‬

‫‪٢‬‬

‫ك ‪L. 2 .٢‬‬

‫‪٣‬‬

‫اﻟﺸﻜﻞ ‪ ٤‬م ‪ ٥‬ﰲ اﻟﴬاﺋﺐ »‪L. «forma, 4, §5, «De censitis‬‬

‫‪٤‬‬

‫ﻗﺎﻧﻮن ﰲ اﳌﺰارﻋني واﻟﴬاﺋﺐ ﰲ اﳌﺴﺘﻌﻤﺮات‪L. «Colonos», 19, «Codex, De agricolis et censitis» :‬‬ ‫– ﻣﺼﺎﻟﺢ اﻟﻬﻴﻠﻮﺗﻴني »‪Rubr. Et L. 2, «Codex, in quibus causis coloni censiti domini‬‬

‫– ﻣﺼﺎﻟﺢ اﻟﻀﺒﺎط اﻟﻜﺒﺎر‬ ‫»‪L. Probari, 3, «Codex, De apparitoribus magistrorum militum et privilegis eorum‬‬ ‫– ﰲ ﺷﺆون اﻟﺠﻨﻮد »‪L. 10, «Codex, De re militari‬‬ ‫– ﰲ اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻟﺸﺨﴢ »‪L. 22, «Codex, De agricolis et censitis et colonis‬‬

‫•‬

‫‪٤٢‬‬

‫•‬


‫ﻏﺮوﺳﻴﻮس )‪ (Grotius‬أن اﻟﺸﻌﺐ اﻟﺠﺪﻳﺪ ﻳﻨﺎل ﻗﺎﻧﻮﻧﻪ ﻋﲆ ِﻳﺪ ﺑﻌﺜ ٍﺔ إﱃ اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮة‪١‬؛‬ ‫أي‬ ‫وﻧﻌﺘﻘﺪ اﻧﻪ ﻻ ﻳﺠﺐ ﻓﻬﻢ ذﻟﻚ ﺑﺎﻋﺘﺒﺎره ﻗﺎﻧﻮﻧًﺎ ﻣﺪﻧ ًﻴﺎ ﻓﻘﻂ‪ ،‬ﺑﻞ أن ﻧﺮى ﻋﻤﻮ ًﻣﺎ ﺗﺤﺖ ّ‬ ‫أي ﻣﻮاﺿﻊ أُﻋ ِﺘﻖ أوﻟﺌﻚ اﳌﻮاﻃﻨﻮن‪ .‬وﻟﻜﻦ‪،‬‬ ‫أي ﻗﺎﻧﻮنٍ وﰲ ّ‬ ‫وﺑﺄي ﻧِ ّﻴﺔ‪ ،‬ومبﻮﺟﺐ ﱢ‬ ‫رﻋﺎﻳﺔ‪ّ ،‬‬ ‫وﰲ ﺣﺎل اﻟﺸّ ﻚ مبﺎ أن اﳌﻄﺮوح ﻫﻮ اﻟﻘﺎﻧﻮن اﳌﺪين‪ ،‬وﻟﻴﺴﺖ واﺿﺤ ًﺔ ﻧِﻴّ ُﺔ اﳌ ُِﺮﺳﻠني وﰲ‬ ‫أي ﻣﻮاﺿﻊ ﺳﺘﺘ ّﻢ اﳌﻬﻤﺔ اﻟﺘﻲ ﻻ ﺗﺨﻀﻊ ﻟﻠﺤﺎﴐة اﻟﺨﺎرﺟﺔ ﻣﻨﻬﺎ اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮة‪ ،‬أُ ِﻗ ّﺮ ﺑﺴﻬﻮﻟ ٍﺔ‬ ‫ّ‬ ‫ﺑﺄن اﻟﺸﻌﺐ ﻳﺼﺒﺢ ﺣ ًﺮا ﺑﻘﺎﻧﻮﻧﻪ اﻟﺨﺎص‪ .‬ﻫﻜﺬا أﻓﻬﻢ ﻣﺎ ﻳﻘﻮل اﳌﻠﻚ ﺗﻮﻟّﻴﻮس )‪(Tullius‬‬ ‫ﰲ دوﻧﻴﺴﻮس )‪» [٢٣] :(Denis‬أن ﺗﺄﻣﺮ اﻟﻌﻮاﺻﻢ اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮات ﻛﻠ ٍّﻴﺎ‪ ،‬ﺑﻘﺎﻧﻮن اﻟﻄﺒﻴﻌﺔ‬ ‫ﻋﺎدﻻ‪«.‬‬ ‫ﺗﻘﺮﻳ ًﺒﺎ‪ ،‬ﻓﻼ ﻧﺮى ﻫﺬا ﺻﺤﻴ ًﺤﺎ وﻻ ً‬ ‫‪ .١٤‬ﻧﺠﺪ ﰲ ﻗﺎﻧﻮﻧﻨﺎ ُﻣﺴﺘﻌ ِﻤﺮﻳﻦ ﻣﻦ ﻧﻮ ٍع ُﻣﻤﻴﱠﺰ‪ ،‬ﻣﺜﻞ ﺳﻜﺎن إﻳﻠّريﻳﺔ )‪،(Illyrie‬‬ ‫ﺳﻜﺎن ﺗﺮاﻗﻴﺎ وﺳﻜﺎن ﻓﻠﺴﻄني‪ ،٢‬وﻋﻠﻴﻨﺎ ُﻣﻌﺎ َودة ذﻛﺮﻫﻢ ﻻﺣﻘًﺎ‪ ،‬ﻷن اﻟﻌﻠامء مل ﻳُﺴ ّﻮوا‬ ‫اﻷﻣﻮر ﻧﻬﺎﺋ ٍّﻴﺎ‪ .‬ﻓﻠ ُﻨ ِ‬ ‫ﻼﺣﻆ أن اﻟﺮوﻣﺎن ﻳﺪﻋﻮﻧﻬﻢ » ُﻣﺴﺘﻌ ِﻤﺮﻳﻦ« ﻷﻧﻬﻢ ﻳﺘﻌ ّﻬﺪون ﺣﻘﻠﻬﻢ‬ ‫اﻟﺨﺎص أو ﺣﻘﻞ ﺷﺨﺺ ﺛﺎﻟﺚ‪ ،‬ﺑﺄﻳﺪي أﻫﻞ ﺑﻴﺘﻬﻢ أو اﻟﻌﺒﻴﺪ‪ ،‬أو ﺑﺄﻳﺪي ُﻣﺮﺗﺰِﻗﺔ‪ .‬ﻣﻦ‬ ‫اﻻﻛﻴﺪ ﻛﺎن ﻳُﺸﺎرِك ﰲ ﻫﺬه اﻟﻨﺸﺎﻃﺎت اﻷﻗﻨﺎن‪ ،‬ﻻ ﺳﺠﻨﺎء اﻟﴪادﻳﺐ ﻓﻘﻂ‪ ،‬ﻛام اﻟﺬﻳﻦ‬ ‫ﻛﺎﻧﻮا ﻳﺤﺮﺛﻮن اﻷراﴈ ُﻣﻘ ﱠﻴﺪﻳﻦ ﻣﻨﻘﻮﻟني إﱃ اﻟﺤﻘﻮل ﻟﺘﻨﻔﻴﺬ اﻟﻌﻘﻮﺑﺔ‪ .‬وذﻛﺮﻫﻢ ُﻣﺪ ﱠون‬ ‫ﰲ »ﻗﺎﻧﻮن اﳌﻔﻌﻮل اﻟﺮﺟﻌﻲ«‪ .(Lex ex facto) ٣‬ﻟﻜﻦ ﻫﺆﻻء مل ﻳﻜﻮﻧﻮا ﻣﻘﺒﻮﻟني ﻣﻦ ِﻗﺒﻞ‬ ‫اﳌ ُﺴﺘﻌ ِﻤﺮﻳﻦ‪.‬‬ ‫‪ .١٥‬ﻛﺎﻧﺖ ﺗﻮﺟﺪ ﺣﺘﻰ ذﻟﻚ اﻟﻮﻗﺖ ﻓﺌﺔ أﺧﺮى ﻫﻲ ﻓﺌﺔ ﻋﺒﻴﺪ ُﻣﻌﺘَﻘني ﻛﺎﻧﻮا ميﺘﻠﻜﻮن‬ ‫ﺨﺼﺼني ﻟﻠﻌﻤﻞ ﰲ اﻟﺤﻘﻮل‪ .‬ﻫﺆﻻء ﻳُﺪ َﻋﻮن‬ ‫ﺗﺠﺎرات رﻳﻔﻴﺔ أو ﻛﺎﻧﻮا ﺧﺪا ًﻣﺎ ﻣﻨﺰﻟﻴني ُﻣ ﱠ‬ ‫» ُﻣﻀﺎﻓني« أو »ﻋﺒﻴ ًﺪا ُﻣﺮﺗﺒِﻄني ﺑﺎﻷرض« – ميﻜﻨﻚ اﻟﻘﻮل » ُﻣﺴﺘﻌ ِﻤﺮﻳﻦ« – و»ﴐاﺋﺒﻴني«‬ ‫أي » ُﻣﺮﻏَﻤني ﻋﲆ اﻟﴬﻳﺒﺔ«‪ .‬اﳌ ُﻀﺎﻓﻮن ﻳُﺪ َﻋﻮن ﺑﺎﻟﻴﻮﻧﺎﻧﻴﺔ ‪ ،Εναπογραφοι‬ﻛﻢ ورد ﰲ‬ ‫‪٤‬‬ ‫»ﻟﺴﺎن اﳌ ُﺤﺎرِﺑني اﻟﻘﺪﻣﺎء« ‪ εναπογπαψος‬أو » ُﻣﻀﺎف«‪ .‬اﻷﻣﺮ ﻛﺬﻟﻚ ﰲ »اﻟﺒﺎزﻳﻠﻴﻚ«‬ ‫‪١‬‬

‫ﻗﺎﻧﻮن اﻟﺤﺮب واﻟﺴﻠﻢ ك ‪ ،٢‬ف ‪ ،٩‬م ‪«De iure belli ac pacis», L. 2, ch. 9, §7–8. ٨–٧‬‬

‫‪٢‬‬

‫ك ‪» ١١‬اﻟﻘﺎﻧﻮن« ‪L. XI, Codex‬‬

‫‪٣‬‬

‫‪ ٣٥‬م ‪ ٣‬ﰲ اﳌﺆﺳﺴﺎت اﻟﻮراﺋﻴﺔ ‪35, §3, «De beredibus institutis».‬‬

‫‪٤‬‬

‫ك ‪ ،٥٥‬ف ‪ ،١١‬ك ‪ ،٤٨‬ف ‪ ،٢٥‬وﻣﺎ ﺑﻌﺪه ك ‪ ٣٥‬ف ‪L. 55, tit. 11. L. 48, tit. 25 et svt L. 35, tit. 1. ١‬‬

‫•‬

‫‪٤١‬‬

‫•‬


‫ﻟﺼﺎﻟﺢ ﻣﻴﻐﺎر – وﻛﺎن اﻟﺴﻜﺎن ﻳﺘﺒﻌﻮن ﰲ دﻓﻦ ﻣﻮﺗﺎﻫﻢ ﻃﻘﺲ أﺛﻴﻨﺎ ﻻ ﻣﻴﻐﺎر‪ ،‬وﻛﺎﻧﺖ‬ ‫ﴏح ﺑﺄﻧﻬﺎ ﻛﺎﻧﺖ‪ ،‬ﻗﺎﻧﻮﻧًﺎ‪ ،‬ﺟﺰﻳﺮة‬ ‫ﻗﺒﻮرﻫﻢ ﻧﺤﻮ اﻟﴩق وأﺳامء ﻋﺎﺋﻼﺗﻬﻢ ﻣﺤﻔﻮرة ﻋﻠﻴﻬﺎ‪ّ ،‬‬ ‫اﻷﺛﻴﻨﻴني‪ .‬وﺗﻘ ّﺮر ﻛﺬﻟﻚ ﰲ ﺷﺄن ﺟﺰﻳﺮة ﻣﻮﻧﺎ أو ﻣﻮﻧﻴﺎ )‪ (Mona ou Monia‬وﻫﻲ ﻛﺎﻧﺖ‬ ‫متﺘﺪ ﺑني ﻫﻴﱪﻧﻴﺎ )‪ (Hibernie‬اﻟﺸامﻟﻴﺔ وﻣﻨﻄﻘﺔ ﺑﺮوﺗﺎﻧﻴﺎ )‪ ،(Bretagne‬ﻓﺘﻌﺬّر اﻟﺘﻘﺮﻳﺮ‬ ‫ﻷي ﻣﻦ اﻷرﺿَ ني ]‪ [٢٢‬ﻳﺠﺐ أن ﺗﻌﻮد‪ .‬ﻟﻜﻦ مبﺎ أن ﻫﻴﱪﻧﻴﺎ مل ﺗﻜﻦ ﺗﺤﻮي ﺣﻴﻮاﻧﺎت ﺳﺎﻣﺔ‬ ‫ﱟ‬ ‫ﺑﻞ أﺳامﻛًﺎ ﺳﺎﻣﺔ‪ ،‬وﻗﺪ ﺗﻜﻮن ﺧﻄﺮة‪ُ ،‬ﻣ ِﻨﺤﺖ اﻟﺠﺰﻳﺮة ﻟﱪوﺗﺎﻧﻴﺎ‪ .١‬ﻓﻬﻞ ّ‬ ‫ﻧﺸﻚ ﰲ أﻧﻬﺎ ﻧﺎﻟﺖ‬ ‫ﻗﺎﻧﻮن اﻟﺤﺎﴐة ﻋﲆ ِﻳﺪ ﺑﻌﺜ ٍﺔ إﱃ اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮة؟ ﻫﺬا ﻳﺘﻮﻗﻒ ﻋﲆ ﻗﺎﻧﻮن اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮة‪ ،‬ﻓﻠﻮ‬ ‫ﻛﺎﻧﺖ اﻟﺠﺰﻳﺮة ُﻣﺴﺘﻌ َﻤﺮة اﺳﺘﻨﺎ ًدا إﱃ اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻟﺮوﻣﺎين‪ ،‬ﳌﺎ ﻛﺎن اﻟﺴﻜﺎن ﺣﺼﻠﻮا ﻋﲆ‬ ‫ﻗﺎﻧﻮن اﻟﺤﺎﴐة‪ .‬وﻟﻮ اﻧﻬﺎ ﺻﺎرت ُﻣﺴﺘﻌ َﻤﺮة اﺳﺘﻨﺎ ًدا إﱃ ﻗﺎﻧﻮن اﻟﻼﺗﻴﻮم ﻟﻜﺎن اﳌ ُﺴﺘﻌ ِﻤﺮون‬ ‫اﳌ َُﺮﺳﻠﻮن إﱃ روﻣﺎ ﻋﺎﻧَﻮا ﻣﻌﺪل ﻧﻘﺺ ﰲ ﺣﻘﻮﻗﻬﻢ اﳌﺪﻧﻴﺔ‪ .‬ﻫﻜﺬا‪ ،‬ﻳﺸﻬﺪ ﺑﻮﻳﺴﻮس‬ ‫)‪ (Boéce‬ﰲ ﻣﻘﺎﻟﺘﻪ »‪ «Topicorum‬ﻋﲆ أن اﳌﻮاﻃﻨني اﳌ ُﻘﺎدﻳﻦ إﱃ اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮات اﻟﻼﺗﻴﻨﻴﺔ‬ ‫ﻟﺤﻖ ﺑﻬﻢ ﻣﻌﺪل اﻟﻨﻘﺺ ﰲ ﺣﻘﻮﻗﻬﻢ اﳌﺪﻧﻴﺔ وﻓﻘﺪوا ﻗﺎﻧﻮن اﻟﺤﺎﴐة‪ .‬ﻻﺣﻘًﺎ‪ ،‬ﺣﺘﻰ‬ ‫ﻳﺤﻔﻆ اﳌﻮاﻃﻦ اﻟﺮوﻣﺎين اﳌ ُﻘﺎد إﱃ ُﻣﺴﺘﻌ َﻤﺮ ٍة ﺗﺎﺑﻌﺔ ﻟﻠﻘﺎﻧﻮن اﻟﺮوﻣﺎين‪ ،‬ﻗﺎﻧﻮ َن اﻟﺤﺎﴐة‬ ‫ﺧﺼﻮﺻﺎ‪ ،‬ﻧﺎل ﻻ اﻟﻘﺎﻧﻮن ﻛﻠّﻪ‪ ،‬وﻻ ﺑﻌﻀﻪ‪ ،‬إمنﺎ اﻟﻘﺎﻧﻮن اﳌﻬﻢ إﱃ ﺣﺪ دﻋﻮﺗﻪ »ﻗﺎﻧﻮﻧًﺎ‬ ‫ً‬ ‫ﺧﺎﺻﺎ«‪ ،‬ﻣﺜﻞ ﻗﺎﻧﻮن اﻟﺤﺮﻳﺔ‪ ،‬اﻟﺰواج‪ ،‬اﻟﺴﻠﻄﺔ اﻷﺑﻮﻳﺔ‪ ،‬اﻟﺴﻠﻄﺔ اﻟﴩﻋﻴﺔ‪ ،‬اﻟﻮراﺛﺔ‪ ،‬اﻟﻌﺘﻖ‪،‬‬ ‫ً‬ ‫ﻋﻘﺪ اﻟﺒﻴﻊ‪ ،‬اﺳﺘﺨﺪام اﻷﻣﻼك‪ ،‬اﻟﻮﺻﺎﻳﺎت‪ ،‬اﻹرث وﺣﺎﻻت أﺧﺮى ُﻣامﺛِﻠﺔ‪ .‬إﱃ ذﻟﻚ‪ ،‬إذ‬ ‫ﺣﺘام ﻗﺎﻧﻮن اﻟﺤﺎﴐة‬ ‫ﻛﺎن آﺧﺮون ميﻨﺤﻮن أﺳامءﻫﻢ ﰲ ﺗﻠﻚ اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮة‪ ،‬ﻛﺎﻧﻮا ﻳﻔﻘﺪون ً‬ ‫ﺧﺎﺻﺘﻬﻢ ومل ﻳﻜﻮﻧﻮا ﻳﺴﺘﻄﻴﻌﻮن اﻟﻨﻬﻮض ﺑﻮﺿﻌﻬﻢ ﻣﻮاﻃﻨني روﻣﺎﻧﻴني‪ .‬ﰲ ﻫﺬا اﻟﺸﺄن‪،‬‬ ‫ﻳﻘﻮل ﺗﻴﺖ‪-‬ﻟﻴﭫ‪» :(Tite-Live) ٢‬اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻟﺠﺪﻳﺪ‪ ،‬ﻫﺬا اﻟﻌﺎم‪ ،‬أﺧﻀﻌﻪ ﻟﻼﺧﺘﺒﺎر ﺳﻜﺎن‬ ‫ﻓريﻧﺘﻴﻨﻮم )‪ ،(Férentinum‬ﻟﻴﻜﻮن ﻣﻮاﻃﻨني روﻣﺎﻧًﺎ اﻟﻼﺗ ُني اﻟﺬﻳﻦ ﻋﻠﻴﻬﻢ ﻣﻨﺢ أﺳامﺋﻬﻢ‬ ‫ﰲ اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮة اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ‪ .‬ورأى ﻣﺠﻠﺲ اﻟﺸﻴﻮخ أن اﳌ ُﺴﺘﻌ ِﻤﺮﻳﻦ اﳌ ُﺴ ﱠﺠﻠني ﰲ ﺑﻮزّول‬ ‫)‪ (Pouzzoles‬وﺳﺎﻟرين )‪ (Salerne‬وﺑﻮﻛﺴﻨﺘﻮم )‪ (Buxentum‬اﻟﺬﻳﻦ ﻣﻨﺤﻮا ﻟﺬﻟﻚ‬ ‫أﺳامءﻫﻢ وادﻋﻮا ﺑﺄﻧﻬﻢ ﻣﻮاﻃﻨﻮن روﻣﺎﻧﻴﻮن‪ ،‬ﻟﻴﺴﻮا ﻣﻮاﻃﻨني روﻣﺎﻧﻴني«‪ .‬أﺧ ًريا‪ ،‬ﻳُﻮﺿﱢ ﺢ‬ ‫‪١‬‬ ‫‪٢‬‬

‫ﻛﺎﻣﺪن »ﺑﺮﻳﻄﺎﻧﻴﺎ واﻟﺠﺰﻳﺮة ﻣﻨﻰ »‪CAMDEN, «Britannia, De insula Mona‬‬ ‫ك ‪L. 34 ٣٤‬‬

‫•‬

‫‪٤٠‬‬

‫•‬


‫ﺗﺎﺳﻴﺖ‪ .(Tacite) ١‬ﻟُﻘﱢﺒﺖ ﻛﺬﻟﻚ »ﻛﻠﻮدﻳﺎ« ﻛام ﻧﺮى ﻋﲆ اﻟﺤﺠﺮ اﻟﺬي أﺷﺎر إﻟﻴﻪ ﻟﻴﺒﺲ‬ ‫)‪:(Lipse‬‬ ‫‪.M. MARIO M. F‬‬ ‫‪.STEL.TITIO.RUFINO‬‬ ‫‪.COS‬‬ ‫‪.LEG. LEG. I. MINER.P.F‬‬ ‫‪[٢١] .CUR. COL. CLAUD. AUG‬‬ ‫‪AGRIPPINENSIUM‬‬ ‫‪PROCOS. PROV. SICILIÆ‬‬ ‫‪.CUR.AMITERNOR.PRÆF‬‬ ‫‪.TR. PL. Q. PROV. MACEDON‬‬ ‫‪.SEVIR.TURMAR. EQ. ROMANOR‬‬ ‫‪.TRIB. LATICL. LEG. I. ADIU. P.P‬‬ ‫‪.IIII. VIRO. STLITIBUS.JUDIC‬‬

‫ﴩع‪ ٢‬أﻧﻬﺎ ﻛﺎﻧﺖ ﺗﺎﺑﻌﺔ ﻟﻠﻘﺎﻧﻮن‬ ‫‪ .١٣‬ﰲ ﺷﺄن ﻫﺬه اﳌ ُﺴﺘَﻌﻤﺮة‪ ،‬ﻳﺮوي ﺑﻮﻟﺲ اﳌ ُ ﱢ‬ ‫اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين‪» :‬ﰲ ﺟﺮﻣﺎﻧﻴﺔ اﻟﺴﻔﲆ ﻛﺎن ﻟﺴﻜﺎن أﻏﺮﻳﺒني اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين‪ «.‬وﻏﺎﻟ ًﺒﺎ‬ ‫ﻳﺘامﺛﻞ ُ‬ ‫ﺳﺆال إن ﻛﺎﻧﺖ اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮة ﺗﺘﺤ ّﻤﻞ ﴐﻳﺒﺔ اﻷرض او اﳌﺴﺘﻌﻤﺮون‪ .‬ﻳﺘﻌﻠّﻖ‬ ‫اﻟﺨﻼف‪ ،‬ﰲ ذﻟﻚ‪ ،‬ﺑﺎﻟﺴﻮرﻳني واﻟﻴﻬﻮد‪ ،‬مبﺎ أن اﻟﻨﺰاع‪ ،‬ﻟﺪى ﻳﻮﺳﻴﻔﻮس‪ ،‬ﻋﲆ ﻣﺪﻳﻨﺔ‬ ‫ﴫون ﻋﲆ أن ﻫريودس أﺳﺴﻬﺎ‬ ‫ﻗﻴﴫﻳﺔ‪ ،‬ﺣﺼﻞ أﻣﺎم ﻧريون )‪ .(Néron‬ﻛﺎن اﻟﻴﻬﻮد ﻳُ ِ ّ‬ ‫واﻗﺘﺎد اﻟﻴﻬﻮد إﻟﻴﻬﺎ‪ ،‬ﻟﻬﺬا ﻫﻲ ﻳﻬﻮدﻳﺔ‪ .‬وﻛﺎن اﻟﺴﻮرﻳﻮن ﻳﻘﺮون أن ﻫريودس أﺳﺴﻬﺎ إمنﺎ‬ ‫وﺳﻌﻬﺎ أﺑﻌﺪ ﻣﻦ ﺣﻴﺚ ﻛﺎن ﻳُﺮﻳﺪ ﺗﺄﺳﻴﺴﻬﺎ‪ .‬ومبﺎ أﻧﻬﺎ ﻛﺎﻧﺖ ﺗ ُﺪﻋﻰ ﺳﺎﺑﻘًﺎ‬ ‫ﰲ ﺳﻮرﻳﺔ‪ ،‬وﻫﻮ ّ‬ ‫»ﺑﺮج ﺳﱰاﺗﻮن« )‪ (Straton‬وﻛﺎن ﻳﻘﻄﻨﻬﺎ ﺳﻮرﻳﻮن‪ ،‬دﻋﺎﻫﺎ »ﻗﻴﴫﻳﺔ« ُﻣﺒ ﱢﺪ ًﻻ اﺳﻤﻬﺎ ﻻ‬ ‫ُﻣﺴﺘﻌ ِﻤﺮﻳﻬﺎ‪ ،‬وأﻧﺸﺄﻫﺎ ﺧﺎرج ﻧﻴﺘﻪ أن ﻳﻨﺴﺒﻬﺎ إﱃ اﻟﻴﻬﻮد‪ ،‬ﻓﺄﻗﺎم ﻓﻴﻬﺎ ﻫﻴﺎﻛﻞ وﰲ اﻟﻬﻴﺎﻛﻞ‬ ‫ﺻﻮ ًرا‪ ،‬ﺑﺤﻴﺚ ﻻ ﻳﺘﻘ ّﺒﻠﻬﺎ اﻟﻴﻬﻮد‪ .‬ﻟﻬﺬه اﻷﺳﺒﺎب ﴏح ﻧريون ﺑﺄﻧﻬﺎ ﻛﺎﻧﺖ ﻟﻠﺴﻮرﻳني‪ .‬وﻟﻬﺬا‬ ‫اﻟﺴﺒﺐ ُﻣ ِﻨﺤﺖ ﺟﺰﻳﺮة ﺳﻼﻣني )‪ (Salamine‬ﻟﻠﻸﺛﻴﻨﻴني‪ .‬ومبﺎ أن ﻧﺰا ًﻋﺎ ﺛﺎر ﰲ ﺷﺄﻧﻬﺎ ﺑني‬ ‫ﺳﻜﺎن أﺛﻴﻨﺎ وﺳﻜﺎن ﻣﻴﻐﺎر )‪ – (Mégare‬وأﻓﺘﻰ ﺳﻮﻟﻮن ﻟﺼﺎﻟﺢ أﺛﻴﻨﺎ وﻫريﻳﺎس )‪(Héréas‬‬ ‫‪١‬‬

‫ك ‪L. 22 ٢٢‬‬

‫‪٢‬‬

‫ﰲ اﻟﴬاﺋﺐ ك اﻷﺧري ‪«De censibus», L. final‬‬

‫•‬

‫‪٣٩‬‬

‫•‬


‫‪ .١١‬ﻣﺎ زﻟﻨﺎ ﻧﺮى ﻧﻘﻮد اﻷﻣﱪاﻃﻮر أُوﻏﺴﻄﺲ اﻟﺘﻲ ﺣﻔﻈﻬﺎ ﻏﻮﻟﺰﻳﻮس ﻧﻔﺴﻪ‪،‬‬ ‫وﻧُﻌﺎﻳﻦ ﻋﻠﻴﻬﺎ أﺣﺪ اﻟﺤﺎﻛ َﻤني‪ُ ،‬ﻣ ِ‬ ‫ﻤﺴﻜًﺎ ﺑني ﻳ َﺪﻳﻪ ﻋﺼﺎ ﻣﺤﺮ ٍ‬ ‫اث ]‪ [٢٠‬و ُﻣﺘﻮﺷﱢ ًﺤﺎ ﻋﲆ ﻃﺮﻳﻘﺔ‬ ‫ﴍا إﱃ ميﻴﻨﻪ‬ ‫ﺳﺎﺑﻴﻨﻲ )‪ ،(Sabin‬أي ﻛﺎﺳ ًﻴﺎ رأﺳﻪ ٍ‬ ‫ﺑﻘﺴﻢ ﻣﻦ ﺛﻮﺑﻪ وﻃﺎوﻳًﺎ اﻟﻘﺴﻢ اﻵﺧﺮ ﺣﺎ ً‬ ‫ﺛﻮ ًرا وﺑﻘﺮة‪ .‬ﻳﻘﻠﺐ ّ‬ ‫ﺑﺜﻠﻢ ﻣﺮﺳﻮم‪ ،‬ﻣﻮاﺿﻊ اﻷﺳﻮار ﻛام‬ ‫ﻌني ٍ‬ ‫ﻛﻞ اﳌﺪرات ﻧﺤﻮ اﻟﺪاﺧﻞ وﻳُ ﱢ‬ ‫ﻛﺘﺎﺑﺔ‪ .COLONIA JULIA BERYTENS :‬ﺑﻬﺬه اﻟﺼﻴﻐﺔ ﻛﺎن ﻳُﺸﺎر إﱃ ُﻣﺴﺘﻌ َﻤﺮات‬ ‫اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين ﻛام ﻧﺮى ذﻟﻚ ﺑﻮﺿﻮ ٍح ﻟﺪى ﭬﺎ ّرون‪ .(Varron) ١‬وﻋﲆ ﻧﻘﺪ ﻷﻧﻄﻮﻧﻴﻨﻮس‬ ‫)‪ (Antonin‬اﻟﱪﻳﻄﺎين ﻋﺒﺎرة‪ .COL JUL. AUG. FEL. BER :‬ومثﺔ ﻛﺬﻟﻚ ﻧﻘﺶ ﻗﺪﻳﻢ‪:‬‬ ‫‪ .COL. JULIA AUGUSTA BERYTUS‬إمنﺎ ﻓﻮارق اﳌﻮاﻃﻨني‪ ،‬اﻟﻼﺗني واﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎﻧﻴني‪،‬‬ ‫أُﻟ ِﻐﻴﺖ متﺎ ًﻣﺎ إذ ﻛﺎن اﳌﻮاﻃﻨﻮن ُﻣﻘﻴﻤني ﰲ اﻟﻌﺎمل اﻟﺮوﻣﺎين‪ .‬ﻣﺎ أمتّﻪ اﻷﻣﱪاﻃﻮر أﻧﻄﻮﻧﻴﻨﻮس‪،‬‬ ‫ﻳُﺆﻛﱢﺪه أُوﻟﺒﻴﺎﻧﻮس‪ .٢‬ﻳﴩح أُورﻳﻠﻴﻮس ﭬﻴﻜﺘﻮر )‪ (Aurélius Victor‬ﻣﺎ ﻳﻘﻮﻟﻪ أﻧﻄﻮﻧﻴﻨﻮس‬ ‫اﻟ َﻮرِع ﻫﺬا‪ .‬ﻟﻜﻦ ﻛﺮﻳﺰوﺳﺘﻮﻣﻮس )‪ (Chrysostome‬ﻳُﺴ ِﻘﻄﻪ ﰲ أﺣﻜﺎﻣﻪ ﻷدرﻳﺎﻧﻮس وﻳُﻔﻀﱢ ﻞ‬ ‫ﻛﻮﺟﺎس أن ﻳﻨﺴﺒﻪ إﱃ ﻛﺮﻛﻼ ‪ Caracalla‬اﻹﻟﻬﻲ وإﱃ ﻣﺮﻗﺲ‪ .‬إمنﺎ ﺑني ﻣﺨﺘﺎرات ﻗﺴﻄﻨﻄﻴﻨﻮس‬ ‫ﺑﻮرﻓريوﺟﻴﻨﻴﺖ )‪ ،(Constantin Porphyrogénète‬ﻫﻨﺎﻟﻚ ﺗﻠﻚ اﻟﺘﻲ أﻋﻄﺎﻫﺎ ﻧﻴﻘﻮﻻوس‬ ‫ﺑريﻳﻜﺲ )‪ (Nicolaus Peirex‬ﻟﻬرني دو ﭬﺎﻟﻮى )‪ (Henri de Valois‬ﻟﻴُﱰﺟِﻤﻬﺎ‪ .‬ﻳﺘﻀﺢ اﻟﻴﻮم‬ ‫أن ﻣﺎرﻛﻮس أُورﻳﻠﻴﻮس أﻧﻄﻮﻧﻴﻨﻮس ﻛﺮﻛﻼ )‪ (Marc Aurèle Antonin Caracalla‬إﺑﻦ‬ ‫ﺳﻮﻳﺮوس )‪ ،(Sévère‬ﻛﺎن ﺻﺎﺣﺐ ﻫﺬا اﻷﻣﺮ‪ .‬ﻟﺬا ﻓﺎﳌﻘﺼﻮد‪ ٣‬ﻫﻨﺎ ﻟﻴﺲ أﻧﻄﻮﻧﻴﻨﻮس اﻟ َﻮرِع‬ ‫ﺑﻞ أﻧﻄﻮﻧﻴﻨﻮس ﻛﺮﻛﻼ‪ ،‬ومل ﻳﺘﻨﺒﻪ أُورﻳﻠﻮس ﭬﻴﻜﺘﻮر إﱃ ﻫﺬا اﻟﺘﺸﺎﺑﻪ‪.٤‬‬ ‫‪ .١٢‬ﻣﻦ ﺟﻬ ٍﺔ أﺧﺮى‪ ،‬ﻳﻌﺮض أُورﻳﻠﻴﻮس ﭬﻴﻜﺘﻮر منﻮذ ًﺟﺎ ﳌﺎ ﻗﻠﻨﺎه ﻋﻦ اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮات‬ ‫اﻟﻌﺴﻜﺮﻳﺔ‪ :‬ﰲ ﺟﺮﻣﺎﻧﻴﺎ )‪ُ ،(Germanie‬ﻣﺴﺘﻌ َﻤﺮة أﻏﺮﻳﺒني ﻟﻠﺮوﻣﺎن اﻟﻘﺪﻣﺎء‪ ،‬ﻛام ﺣﺪدﻫﺎ‬ ‫ﻗﺮب اﻟﺮﻳﻦ )‪ .(Rhin‬ﻛﺎﻧﺖ ً‬ ‫ﻓﻌﻼ ﺣﺼﻦ اﻷوﺑﻴﻨﻴني )‪ (Ubiens‬اﻟﺬي أﻣﺮت أﻏﺮﻳﺒني أن‬ ‫ﻳﺆىت إﻟﻴﻪ ﺑﻘﺪاﻣﻰ اﳌ ُﺤﺎرِﺑني واﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮة‪ ،‬واﺳﻤﻬﺎ ُﻣﺴﺘﻮﺣﻰ ﻣﻦ اﺳﻢ أﻏﺮﻳﺒني ﻛام ﻳﻘﻮل‬ ‫‪١‬‬

‫اﻟﻠﻐﺔ اﻟﻼﺗﻴﻨﻴﺔ ك ‪«Lingua lattina», L. IV ٤‬‬

‫‪٢‬‬

‫ﰲ وﺿﻊ اﻟﺒﴩ ك ‪«De statu hominum» ١٧‬‬

‫‪٣‬‬

‫راﺟﻊ ﻣﺎ ﻗﺒﻞ »‪«Ibidem‬‬

‫‪٤‬‬

‫ﻛﺮﻳﺴﺘﻮف‪» :‬رﺳﺎﺋﻞ إﱃ روﺑريت وﺑﻮﻣﺒﻮﻧﻴﻮس ص ‪١٧‬‬ ‫‪CHRISTOPHE, «Epistula ad Rupertum et Ad Pomponium», p. 17‬‬

‫•‬

‫‪٣٨‬‬

‫•‬


‫‪ .٩‬أﻣﺎ ﺑريﻳﺘﻨﺎ‪ ،‬وﺑﻨﻴﻠﻬﺎ ﻣﻜﺎرم أُوﻏﺴﻄﺲ )‪ ،(Auguste‬ﻓﺄُﻗﻴﻤﺖ » ُﻣﺴﺘﻌ َﻤﺮة‬ ‫ﻟﻠﺮوﻣﺎﻧﻴني«‪ ،‬ﻛام ﻳﺪﻋﻮﻫﺎ ﻳﻮﺳﻴﻔﻮس)‪ (Josèphe‬ﰲ »اﻟﺤﺮوب اﻟﻴﻬﻮدﻳﺔ« )‪De Bello‬‬ ‫‪ .١(Judaico‬وﻧﺎﻟﺖ اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين ﺳﻨﺔ ‪ ٣٠‬ﻣﻦ ﺣﻜﻢ أُوﻏﺴﻄﺲ‪ ،‬ﻛام ﻳﺬﻛﺮ‬ ‫أُوﺳﺎﺑﻴﻮس )‪ .(Eusèbe‬وﻫﻲ ﺣﻈﻴﺖ ﺑﻘﺎﻧﻮن اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮة‪ ،‬ﺑﻌﺪﻣﺎ ﻛﺎن ﻣﺎرﻛﻮس أﻏﺮﻳﺒﺎ‬ ‫)‪ ،(Marcus Agrippa‬ﺑﺄﻣ ٍﺮ ﻣﻦ أُوﻏﺴﻄﺲ‪ ،‬اﺻﻄﺤﺐ إﱃ ﺑريﻳﺖ ُﻣﺴﺘﻌ ِﻤﺮﻳﻦ اﺧﺘﺎرﻫﻢ‬ ‫ﺑني اﻟﻘﺪﻣﺎء‪ ،‬ﺑﺤﺴﺐ ﺷﻬﺎدة ﺳﱰاﺑﻮن‪ .(Strabon) ٢‬ﺑﻬﺬا اﻟﻨﻮع ﻣﻦ اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮات ﻛﺎﻧﺖ‬ ‫ﺗ ُﺪ َرج اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮات اﻟﻌﺴﻜﺮﻳﺔ – ﻛام ذﻛﺮ ﺳﻴﻐﻮﻧﻴﻮس‪ – ٣‬مبﺎ أن اﳌ ُﺤﺎرِﺑني‪ ،‬اﳌﺘﻌﺒني ﻣﻦ‬ ‫اﻣﺘﺪاد اﳌﻌﺎرك‪ ،‬ﻛﺎﻧﻮا ﻳﺤﺼﻠﻮن أﺣﻴﺎﻧًﺎ ﻋﲆ ﻣﻜﺎﻓﺄ ٍة ﺗﻌﻮﻳﻀً ﺎ ﻋﻦ اﻷﺧﻄﺎر واﳌﺘﺎﻋﺐ‪.‬‬ ‫‪ .١٠‬ﻳﺒﺪو أن اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين ُﻣ ِﻨﺢ ﻟﺒريﻳﺖ‪ ،‬ﻛام ﻳﻘﻮل ﻣﺎرﻛﻮس أﺑﻴﻠﻴﻮس‬ ‫ﻛﻮﺳﻴﻨﻴﻮس )‪(P. Silius Nerva Cossinius‬‬ ‫)‪ (Marcus Apeleius‬وب‪ .‬ﺳﻴﻠﻴﻮس ﻧِﺮﭬﺎ ّ‬ ‫ﺣني اﻧﻄﻠﻖ أُوﻏﺴﻄﻮس ﻧﺤﻮ ﺳﻮرﻳﺎ‪ ،‬ﻓﺎرﺿً ﺎ ﻋﲆ اﻟﺼﻮرﻳني واﻟﺼﻴﺪوﻧﻴني اﻟﻌﻘﺎب ﻋﲆ‬ ‫اﻟﺠﺮميﺔ‪ ،‬ﻛام ذﻛﺮ دﻳﻮن‪ .(Dion) ٤‬ﻣﻦ ﻫﻨﺎ اﺳﻢ » ُﻣﺴﺘﻌ َﻤﺮة أُوﻏﺴﻄﺲ«‪ ،‬اﻟﺬي ﻛ ّﺮم ﺑﻪ‬ ‫أدرﻳﺎﻧﻮس )‪ (Hadrien‬ﺑريﻳﺖ ﰲ إﺣﺪى ُﺧﻄﺒﻪ‪ ،‬ﻛام ﻳﺸﻬﺪ ﺑﺬﻟﻚ أُوﻟﺒﻴﺎﻧﻮس‪.(Ulpien) ٥‬‬ ‫ّ‬ ‫ﻛﺎن ﻛﻮﺟﺎس‪ ٦‬أول ﻣﻦ ﻟﻔﺖ إﱃ ذﻟﻚ اﻟﺨﻄﺎب اﻟﺬي‪ ،‬ﺑﺤﺴﺐ‬ ‫أوﻟﻮ‪-‬ﺟﻴﻞ‪،(Aulu-Gelle) ٧‬‬ ‫رمبﺎ أﻟﻘﺎه أدرﻳﺎﻧﻮس ﰲ ﺳﻜﺎن إﻳﻄﺎﻟﻴﻜﺎ )‪ .(Italica‬ﰲ ﻫﺬا اﻟﺨﻄﺎب ﺗﻨﺎول ﻗﺎﻧﻮن اﳌﺪن‬ ‫اﻟﺒﻠﺪﻳﺔ واﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮات‪ .‬ﻓﻠريا َﺟﻊ ﺑﺎﻧﺴريول‪ ،(Pancirole) ٨‬اﻟﺬي ﻳُ ِﻘ ّﺮ مبُﺴﺘﻌ َﻤﺮة »ﺟﻮﻟﻴﺎ‬ ‫اﻟﺴﻌﻴﺪة«‪ ،‬اﻟﻈﺎﻫﺮة ﻋﲆ ﻗﻄﻌ ِﺔ ٍ‬ ‫ﻧﻘﺪ ﻟﻐﻮﻟﺰﻳﻮس )‪ ،(Golzius‬ذﻛﺮﻫﺎ ﻛﺬﻟﻚ ﺑﻠﻴﻨﻮس‪.٩‬‬ ‫‪١‬‬

‫ك ‪L. 7 .٧‬‬

‫‪٢‬‬

‫ك ‪L. 16. ١٦‬‬

‫‪٣‬‬

‫اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﱄ اﻟﻘﺪﻳﻢ ‪«De antiquo jure italico», L. 3, ch. 4‬‬

‫‪٤‬‬

‫ك ‪L. 54 ٥٤‬‬

‫‪٥‬‬

‫اﻟﴬاﺋﺐ ك ‪ ١‬م ‪«De censibus», L. 1, §1 ١‬‬

‫‪٦‬‬

‫اﳌﺆﻟﻔﺎت ك ‪«Opera», 1, 10, 35 .٣٥ ،١٠‬‬

‫‪٧‬‬

‫ك ‪ ١٦‬ف ‪L. 16, ch. 18 .١٨‬‬

‫‪٨‬‬

‫ﻣﻄﺎﻟﻌﺎت ﻣﺘﻨﻮﻋﺔ ك ‪ ٢‬ف ‪ ١٥٢‬ووﻟﻔﻐﺎﻧﻎ ﻻزﻳﻮس‪ .‬ﰲ ﺟﻤﻬﻮرﻳﺔ روﻣﺎ ص ‪.١٢‬‬ ‫‪Wolfgang LAZICS, «De republica Romana», livre 12 ،L. 2, Varia lectio, ch. 152‬‬ ‫ك ‪ ٥‬ف ‪L. 5, ch. 20 .٢٠‬‬

‫‪٩‬‬

‫•‬

‫‪٣٧‬‬

‫•‬


‫ﻛﻞ ﴐﻳﺒ ٍﺔ ﻛام ﻳُﺆﻛﱢﺪ ﺑﻠﻴﻨﻮس‪.(Pline) ١‬‬ ‫ﭬﻴﺴﺒﺎﺳﻴﺎﻧﻮس )‪ُ ،(Vespasien‬ﻣﻌﻔﺎة ﻣﻦ ﱢ‬ ‫وﻛﺎن ﭬﻴﺴﺒﺎﺳﻴﺎﻧﻮس أﺳﻘﻂ ﻋﻨﻬﺎ اﻟﺠﺰﻳﺔ‪ .‬وﻷن إﺳﻘﺎط ﴐﻳﺒﺔ اﻷرض مل ﺗﻜﻦ ﻟﻬﺬا‬ ‫ﻓﴪ ﺗﻴﻄﺲ )‪ (Titus‬ذﻟﻚ إﻋﻔﺎ ًء ﻣﻦ ﻗﺎﻧﻮن اﻷرض‪ .‬إمنﺎ ﻟﻴﺲ ﻟﺬﻟﻚ ﺣﻈﻴﺖ‬ ‫اﻟﺴﺒﺐ‪ّ ،‬‬ ‫‪٢‬‬ ‫وميﻴﱢﺰ ﺑﻠﻴﻨﻮس ﺑني ﻣﻮاﻃﻨني أو ُﻣﺴﺘﻌ َﻤﺮات‬ ‫ُﻣﺴﺘﻌ َﻤﺮة ﻗﻴﴫﻳﺔ ﺑﺎﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين‪ُ .‬‬ ‫أﻋﱪ ﻋﻦ اﻧﻄﺒﺎﻋﻲ أن ﻛﻮﺟﺎس أﻗ ّﺮ‬ ‫ُﻣﻌﻔﺎة وﻣﻦ ﻳﺘﺒﻌﻮن اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين‪ .‬وﻟيك ّ‬ ‫ﻓﻌﻼ ﺑﺄن اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮات ﻏري اﻟﺘﺎﺑﻌﺔ ﻟﻠﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين إمنﺎ ﺻﺎرت ذات ﻳﻮم ُﻣﻌﻔﺎة‬ ‫ً‬ ‫ﺑﻘﺎﻧﻮنٍ ﺧﺎص‪ .‬وﻫﻮ ﻻ ﻳُﺆﻳﱢﺪ أن ﺗﻠﻚ اﻟﺘﻲ اﻣﺘﻠﻜﺖ اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين مل ﺗ ُ ْﻌ َﻒ مبﻘﺘﴣ‬ ‫ﻫﺬا اﻟﻘﺎﻧﻮن ﺑﺎﻟﺬات‪ .‬وﻫﺬا رأﻳﻪ اﻟﺸﺨﴢ‪ .‬واﺳﺘﻨﺎ ًدا إﱃ اﻟﺠﺰء اﻷﺧري ﻣﻦ ﻛﺘﺎﺑﻪ »ﰲ‬ ‫ﺣﻜام‬ ‫اﻟﺘﻘﻮﻳﻢ«‪ (De Censibus) ٣‬ﻧﺆﻛﺪ‪ ،‬ﻋﲆ اﻟﻌﻜﺲ‪ ،‬أن اﻹﻋﻔﺎء ﻣﻦ اﻟﴬاﺋﺐ ﻳﺮﺗﺒﻂ ً‬ ‫ﺑﺎﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين‪ .‬ﻓﺒﻌﺪﻣﺎ أﻗﺎم ﭬﻴﺴﺒﺎﺳﻴﺎﻧﻮس ُﻣﺴﺘﻌ ِﻤﺮﻳﻦ ﰲ ﻗﻴﴫﻳﺔ‪ ،‬ﻣﻦ دون‬ ‫أن ﻳﻀﻴﻒ أﻧﻬﻢ ميﻠﻜﻮن اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين ّإﻻ ﺑﻌﺪﻣﺎ أﻋﻔﺎﻫﻢ ﻣﻦ اﻟﺠﺰﻳﺔ‪ ،‬ﴍح ﺑﻴﻮ‬ ‫)‪ (Pieux‬اﻹﻟﻬﻲ أن اﻷرض أُﻋ ِﻔﻴﺖ‪ .‬وﻳﺘﻀﺢ أن ﻫﺬا اﻟﺘﻔﺴري ﺧﺎﻃﺊ إﻻ إذا ﻛﺎن اﻟﻘﺎﻧﻮن‬ ‫ﴩ ع‪ .‬ﻟﻮ أراد‬ ‫اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين ﻳﺘﻀ ّﻤﻦ اﻹﻋﻔﺎء‪ .‬وﺑﻴﻮ ﻫﻨﺎ ﻳُ ﱢ‬ ‫ﻔﴪ اﻟﻔﻌﻞ اﻟﺬي ﻳﺴﺘﺨﺪﻣﻪ اﳌ ُ ﱢ‬ ‫ﺗﻴﻄﺲ ﺑﺒﺎدرة ﺧﺎﺻﺔ ﻣﻨﺢ ﺳﻜﺎن ﻗﻴﴫﻳﺔ ﺷﻴﺌًﺎ ﻣﺎ إﺿﺎﻓ ًﻴﺎ إﱃ أﻧﻌﺎم ﭬﻴﺴﺒﺎﺳﻴﺎﻧﻮس‪،‬‬ ‫ﻟﻜﺎن ﻫﻮ اﻟﻨﺎﻃﻖ اﻟﺮﺳﻤﻲ ﻟﺘﻄﺒﻴﻖ ﻫﺬا اﻟﻘﺎﻧﻮن‪.‬‬ ‫أﺻﻼ ﰲ ﻣﻮاﺿﻌﻬﺎ‪ ،‬ﻓﺎﻷﻣﺎﻛﻦ اﻟﺘﻲ ﻛﺎﻧﺖ ﺧﺎرج‬ ‫]‪ .٨ [١٩‬ﺗﻠﻚ اﻟﻘﻮاﻧني ﻃُﺒﱢﻘﺖ ً‬ ‫إﻳﻄﺎﻟﻴﺎ مل ﺗﻜﻦ ﺗﺴﺘﻄﻴﻊ اﻟﺤﺼﻮل ﻋﲆ اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين‪ .‬إﻻ أن اﳌﻮﻟﻮد ﰲ إﻳﻄﺎﻟﻴﺎ ﻛﺎن‬ ‫ﻳﺘﻤﺘّﻊ ﺑﺎﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين‪ ،‬واﻟﻼﺗﻴﻨﻲ ﺑﻘﺎﻧﻮن ﻻﺗﻴﻮم‪ .‬وﰲ اﻟﻮاﻗﻊ‪ ،‬ﻛام ﺑﻌﺪ ﻗﺎﻧﻮن ﺟﻮﻟﻴﺎ‬ ‫)‪ ،(Julia‬ﺧﻼل اﻟﺤﺮب اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬ﻋﺎم ‪ ٦٦٢‬ﻋﲆ ﺗﺄﺳﻴﺲ اﳌﺪﻳﻨﺔ‪ ،‬ﻗُﺒِﻠﺖ إﻳﻄﺎﻟﻴﺎ ﻛﻠﻬﺎ‪،‬‬ ‫ﺑﺄﻗﺴﺎﻣﻬﺎ اﻟﺜﻼﺛﺔ‪ ،‬ﰲ ﻗﺎﻧﻮن اﻟﺤﺎﴐة اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬وﺑﺪأت ﺗ ُﻮزﱢع ﻋﲆ اﻷُﻣﻢ اﻷﺟﻨﺒﻴﺔ ﻣﺎ‬ ‫ﻛﺎن ﻳﺒﺪو ﻣﻜﺎﻓﺂت وﻣﻜﺎرم‪ .‬ﻧﺘﺞ ﻋﻦ ذﻟﻚ أن ﻗﺎﻧﻮن اﻟﺤﺎﴐة ُﻣ ِﻨﺢ ﳌﻦ أﻋﻠﻨﻮا إﺧﻼﺻﻬﻢ‬ ‫ﻟﻠﺠﻤﻬﻮرﻳﺔ اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬وﻗﺎﻧﻮن اﻟﻼﺗﻴﻮم ﻵﺧﺮﻳﻦ‪ ،‬واﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين ﻵﺧﺮﻳﻦ‪.‬‬ ‫‪١‬‬

‫ف‪ ،١٣ .‬ﻣﻘﺎﻟﺔ ‪ .١٠٣‬ﻛام ﰲ »اﻟﴬاﺋﺐ« ‪De même dans le «De censibus» ،Ch. 13 et Novelle 103‬‬

‫‪٢‬‬

‫اﻟﻜﺘﺎب ‪ ،٣‬ف‪ ٣ .‬و‪L. 3, ch. 3 et 21. ٢١‬‬

‫‪٣‬‬

‫اﳌﻘﻄﻊ ‪§7. ٧‬‬

‫•‬

‫‪٣٦‬‬

‫•‬


‫وآﺧﺮون ﻗﺎﻧﻮ َن اﻟﻼﺗﻴﻮم )‪ ،(Latium‬وآﺧﺮو َن ﻗﺎﻧﻮ َن اﻟﻮﻻﻳﺎت‪ .‬ﺑﻌﺪ اﳌﻮاﻃﻨني‪ ،‬ﻛﺎن ﻣﻤﺘﺎزًا‬ ‫وﺿ ُﻊ َﻣ ْﻦ ﻧﺎﻟﻮا ﻗﺎﻧﻮن اﻟﻼﺗﻴﻮم‪ .‬وﻛام ﻛﺎﻧﺖ اﻟﺤﺎﴐة اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ أﻛرث مت ﱡﻴ ًﺰا مبﻮﺟﺐ ﻫﺬا اﻟﻘﺎﻧﻮن‪،‬‬ ‫ُﻜﺘﺴﺒﺔ ﺑﺎﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين واﻟﻮﺿﻊ اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين أﻛرث اﺳﺘﻘﺎﻣﺔ وإراﺣﺔ‬ ‫ﻫﻜﺬا ﻛﺎﻧﺖ اﻟﻠَﻴﺘﻨﺔ اﳌ َ‬ ‫ﻣﻦ اﻟﻮﺿﻊ ﰲ اﻟﺮﻳﻒ‪ .‬ﻫﺬا اﻟﺘﺒﺎﻳﻦ‪ ،‬ﻳﴩﺣﻪ اﻷﻣﱪاﻃﻮر ﻛﻠﻮدﻳﻮس )‪ (Claude‬ﰲ إﺣﺪى ُﺧﻄﺒﻪ‬ ‫اﻟﺘﻲ ذﻛﺮﻫﺎ ﺗﺎﺳﻴﺖ )‪ ،(Tacite‬ﻋﻨﺪﻣﺎ ﻳﻘﻮل أن ﻗﻀﺎة اﻟﻌﺎ ّﻣﺔ ﻛﺎﻧﻮا ﻳﺄﺗﻮن ﺑﻌﺪ اﻷﴍاف‪،‬‬ ‫واﻟﻼﺗني ﺑﻌﺪ اﻟﻌﺎ ّﻣﺔ‪ ،‬وﻗﻀﺎة اﻷُﻣﻢ اﻷﺧﺮى ﺑﻌﺪ اﻟﻼﺗني‪ ،‬وﻗﻀﺎة اﻷﺟﺎﻧﺐ ﺑﻌﺪ اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎﻧﻴني‪.‬‬ ‫ٍ‬ ‫ﻛﻞ ﺷﺨﺺ‪ .‬ﺗﺄىن‬ ‫اﻣﺘﻴﺎزات ﻛﺎن ﻳﺘﻤﺘﻊ ﺑﻬﺎ وﺿﻊ ﱢ‬ ‫أي‬ ‫‪ .٧‬ﻳﻄﻮل اﻟﺤﺪﻳﺚ ﻋﻦ ﱢ‬ ‫ﺳﻴﻐﻮﻧﻴﻮس ﰲ ﴍح ﻫﺬه اﻟﻨﻘﻄﺔ‪ ،‬وﺟﻮﻫﺮﻫﺎ أ ّن َﻣ ْﻦ ميﺘﻠﻜﻮن ﻗﺎﻧﻮن اﻟﻠﻴﺘﻨﺔ – ﻻ‬ ‫اﻟﺤﺮﻳﺔ وﻻ اﻟﻌﺎﺋﻠﺔ وﻻ ﻗﺎﻧﻮن اﻷدﻳﺎن وﻻ اﻟﺰواج وﻻ ﺳﻠﻄﺔ اﻟﻮﻃﻦ وﻻ اﻟﺴﻠﻄﺔ اﻟﴩﻋﻴﺔ‬ ‫وﻻ ﻗﺎﻧﻮن اﻻرث واﻟﻮﺻﺎﻳﺔ – ﻛﺎﻧﻮا ﻳﻨﺎﻟﻮن اﻟﺤﻘﻮق ذاﺗﻬﺎ ﻛﺎﳌﻮاﻃﻨني اﻟﺮوﻣﺎن إﻻ إذا‬ ‫ﻛﺎﻧﻮا ﻣﻮاﻃﻨني ﻫﻴﻠﻴﻨﻴني )‪ .(Fundi‬اﻣﺎ ﻋﻦ اﻟﺸﻌﻮب اﻟﺘﻲ ﺗﺴﻜﻦ ‪ ،Fundi‬ﻓﻴﻤﻜﻦ‬ ‫– ﺑﺎﻻﺿﺎﻓﺔ اﱃ ﺳﻴﻐﻮﻧﻴﻮس – ﻣﺮاﺟﻌﺔ إﺳامﻋﻴﻞ ﺑﻮﻟﻴﺎﻟﺪوس‪.(Ismael Bulialdus) ١‬‬ ‫ﰲ أﻣﻮ ٍر أﺧﺮى ﻣﺜﻞ اﻟﺘﻌﺪاد واﻟﴬاﺋﺐ‪َ ،‬ﻣ ْﻦ ﻛﺎﻧﻮا ميﻠﻜﻮن ﺣﻖ اﻟﻠﻴﺘﻨﺔ ]‪ [١٨‬ﻳُﻔﻀﻮن‬ ‫إﱃ ﺣﻘﻮق اﳌﻮاﻃﻨني اﻟﺮوﻣﺎن‪ .‬ﻛﺎﻧﻮا ﻳﺆ ّدون ﺧﺪﻣﺘﻬﻢ اﻟﻌﺴﻜﺮﻳﺔ‪ ،‬ﻻ ﰲ أﻟﻮﻳﺔ اﻟﺠﻴﺶ‬ ‫ﺑﻞ ﰲ أﻓﻮاج اﻟﻨﺠﺪة‪ ،‬ومل ﻳﻜﻮﻧﻮا ﻳُﺼ ﱢﻮﺗﻮن ﰲ روﻣﺎ إﻻ ﻋﻨﺪ اﻟﺘﺼﻮﻳﺖ ﻋﲆ ﻗﻮاﻧني إذا‬ ‫واﻓﻖ اﻟﻘﻀﺎة ﻋﲆ ذﻟﻚ‪ .‬و َﻣ ْﻦ أ ﱠدوا ﰲ دﻳﺎرﻫﻢ ﺟﺰﻳﺔ اﻟﺼﻴﺎﻧﺔ واﳌﺎﻟﻴﺔ ﻛﺎن ميﻜﻨﻬﻢ‬ ‫ﴫف ﰲ روﻣﺎ ﻛﻤﻮاﻃﻨني روﻣﺎن‪ .‬ﰲ ﺷﺆونٍ أﺧﺮى‪ ،‬ﻛﺎن اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين ﻳُﻄﺎﺑِﻖ ﰲ‬ ‫اﻟﺘ ﱡ‬ ‫أي ﺣﺼ ٍﺔ ومل ﻳﻜﻦ ﻟﻬﻢ‬ ‫ﻣﻌﻈﻤﻪ اﻟﻠﻴﺘﻨﺔ إﻻ ﰲ اﻻﻗﱰاع اﻟﺬي مل ﻳ َﻨﻞِ اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎﻧﻴﻮن ﻓﻴﻪ ﱠ‬ ‫وﺻﻮل إﱃ اﻟﺤﺎﴐة‪ .‬ﻳُﻨ ِﻜﺮ ﻛﻮﺟﺎس‪ ،(Cujas) ٢‬ﻛام أﻋﺘﻘﺪ‪ ،‬ﻋﲆ ﺗﻮرﻧﻴﺐ )‪(Turnèbe‬‬ ‫ﻓﻜﺮة أن اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮات اﻟﺮﻳﻔﻴﺔ وﻓﻖ اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين ﻛﺎﻧﺖ ُﻣﻌﻔﺎة ﻣﻦ اﻟﴬاﺋﺐ‬ ‫مبﻮﺟﺐ اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين ﻧﻔﺴﻪ أو ﺑﺎﻣﺘﻴﺎ ٍز ﺧﺎص؛ وﻫﻮ ﻳُﺆﻳﱢﺪ أﻧﻬﺎ ﻛﺎﻧﺖ ُﻣﻌﻔﺎة‬ ‫ﺑﺎﺳﺘﺜﻨﺎء ﺧﺎص‪ُ .‬ﻣﺴﺘﻌ َﻤﺮة ﻗﻴﴫﻳﺔ )‪ (Césarée‬اﻷوﱃ‪ ،‬ﻓﻼﭬﻴﺎ‪ ،(Flavia) ،‬اﻟﺘﻲ أدارﻫﺎ‬ ‫‪١‬‬

‫اﻹﺗﻔﺎﻗﺎت ﻟﺪى ﺷﻌﺐ ﻓﻮﻧﺪس »‪«Tractatus de Fundis populis‬‬

‫‪٢‬‬

‫»اﳌﺆﻟﻔﺎت« ‪«Opera», 10, 35 ٣٥ ،١٠‬‬

‫•‬

‫‪٣٥‬‬

‫•‬


‫اﻟﺠﺪﻳﺪة » ُﻣﺴﺘﻌ َﻤﺮة« أو »‪ .«αποιχια‬ميﻜﻨﻨﺎ ﻫﻜﺬا ﺗﻌﺪا ُد ُﻣﺴﺘﻌ َﻤﺮ ٍ‬ ‫ات ﺑﻨﻔﺲ ﻗﺪر ﻧﺰوح‬ ‫اض أﺧﺮى ﺳﻌ ًﻴﺎ إﱃ اﻹﻗﺎﻣﺔ ﰲ ار ٍ‬ ‫ﺷﻌﻮب ﻧﺤﻮ أر ٍ‬ ‫اض ﺟﺪﻳﺪة‪ .‬وﻟﻜﻦ ﻧﺘﺎﺑﻊ داﺧﻞ اﻟﺠﻤﻬﻮرﻳﺔ‬ ‫ٍ‬ ‫اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬ﻫﻨﺎ ﻛﺎﻧﺖ اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮات ﻛام ﻳﺴﻤﻴﻬﺎ أوﻟﻮ‪-‬ﺟﻴﻞ )‪ (Aulu-Gelle‬ﻣﺪﻧًﺎ ﻣﻤﺘﺪة‬ ‫وﺳﻊ اﻟﺤﺎﴐة اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ‪ .‬وﻳﺮﺑﻂ دﻧﻴﺴﻴﻮس)‪ (Denis‬ﺑﺪاﻳﺔ ﻫﺬا اﻟﺘﻨﻈﻴﻢ ﺑﺮوﻣﻮﻟﻮس‬ ‫ُﻜﺘﺴﺒﺔ ﰲ اﻟﺤﺮب ﻻ ﺑﻔﺼﺎﺋﻞ ﻋﺴﻜﺮﻳﺔ ﺑﻞ‬ ‫)‪ (Romulus‬اﻟﺬي ﻛﺎن ﻳُ ﱢ‬ ‫ﺤﺼﻦ اﳌﻮاﻗﻊ اﳌ َ‬ ‫مبُﺴﺘﻌ ِﻤﺮﻳﻦ‪.١‬‬ ‫ﴫف ﺑﻘﺮا ٍر ﻣﺸﻴﺨﻲ أو مبﴩو ِع‬ ‫‪ .٤‬ﻻدارة ُﻣﺴﺘﻌ َﻤﺮ ٍة ﻛﺎن دامئًﺎ ﻣﻦ اﻟﴬوري اﻟﺘ ﱡ‬ ‫اﻋﻲ«‪ .‬وﻳﻔﺼﻞ ﺳﻴﻐﻮﻧﻴﻮس )‪ (Sigonius‬ﻣﻌﻈﻢ‬ ‫ﻗﺎﻧﻮنٍ ﺷﻌﺒﻲ ﻳُﺪﻋﻰ »اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻟﺰر ّ‬ ‫ﻧﻈﺎم ﻫﺬا اﻟﻘﺎﻧﻮن ﰲ ُﻣﺆﻟﱠﻔﻪ »ﰲ اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﱄ اﻟﻘﺪﻳﻢ«‪De Antiquo Jure) ٢‬‬ ‫‪ [١٧] .(Italio‬وﻋﻨﺪ إﻗﺮار ﻫﺬا اﻟﻘﺎﻧﻮن أو ﺗﻨﻔﻴﺬ اﻟﻘﺮار اﳌﺸﻴﺨﻲ ﻛﺎن اﳌﻨﺪوﺑﻮن‪،‬‬ ‫اﳌ ُﻌﻴﱠﻨﻮن ﻻدارة اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮات‪ ،‬ﻳﺼﻄﺤﺒﻮن إﱃ اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮة ُﻣﺴﺘﻌ ِﻤﺮﻳﻦ ﺗﺤﺖ اﻟﺮاﻳﺔ‪ .‬ﻳﻘﻮل‬ ‫ﺷﻴﴩون )‪ (Cicéron‬ﰲ ُﻣﺆﻟﱠﻔﻪ »ﰲ اﻟﻘﺎﻧﻮن« )‪» :(In Rullum‬راﻳﺔ ُﻣﺴﺘﻌ َﻤﺮة ﻛﺎﻣﺒﺎﻧﻴﺎ‬ ‫)‪ (Campania‬اﻟﺮﻫﻴﺒﺔ ﰲ اﻷﻣﱪاﻃﻮرﻳﺔ‪ ،‬ﻛﺎن ﻳﺤﻤﻠﻬﺎ اﳌﺠﻠﺲ اﻟ ُﻌﺸﺎري )‪(Décemvirat‬‬ ‫ﰲ ﻛﺎﺑﻮ )‪ .«(Capoue‬وﺗﻈﻬﺮ ﺷﻌﺎراﺗﻬﺎ ﻋﲆ ﻗﻄﻊ اﻟﻨﻘﺪ اﻟﻘﺪميﺔ‪.‬‬ ‫‪ .٥‬ﻛﺎﻧﺖ ﺑريﻳﺘﻨﺎ ﻣﺴﺘﻌﻤﺮة مبﻮﺟﺐ اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين ﻛام رأﻳﻨﺎ‪ .‬ﻣﺎ ميﻜﻦ او‬ ‫ﻛﻢ ﻣﻦ اﳌﻤﻜﻦ اﻟﺤﺼﻮل ﻋﻠﻴﻪ مبﻮﺟﺐ اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين ﺣﺘﻰ اﻟﺬﻳﻦ ﻻ ﻳﺮاﺟﻌﻮن‬ ‫اﻟﺘﺎرﻳﺦ اﻟﺮوﻣﺎين اﻟﻘﺪﻳﻢ ﻻ ميﻜﻦ ﻋﻠﻴﻬﻢ ﻧﻜﺮاﻧﻪ‪ .‬وﻛﺎن ﻋﲆ ﻃﻼب اﻟﺤﻘﻮق ﻋﺪم اﻟﺠﻬﻞ‬ ‫ﺧﺎﺻﺔ واﻧﻬﻢ ﻋﲆ ﻋﻼﻗﺔ ﻣﺴﺘﻤﺮة ﻛام ﻫﻮ اﻻﻣﺮ ﻟﻠﻤﻮاﻃﻨني اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴني واﻻﺟﺎﻧﺐ واﳌﻨﻔﻴني‬ ‫وﻣﻜﻠﻔﻲ اﻻﻣﻼك واﻟﺨﺎﺿﻌني ﻟﻠﻘﺎﻧﻮن اﻟﻴﻄﺎﻟﻴﺎين وﻛﻞ ﻣﻦ ميﺎﺛﻠﻬﻢ اﱃ ﻣﺪرﺳﺔ اﻟﺤﻘﻮق‬ ‫ﲇ ﺑﻌﺾ اﻟﻜﻼم ﰲ ﻫﺬا اﳌﺠﺎل‪.‬‬ ‫اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ وﻻ ميﻜﻨﻬﻢ ﻓﻬﻢ ﻫﺬا اﻟﻘﺎﻧﻮن دون ﻫﺆﻻء‪ .‬ﻋ ّ‬ ‫ﺣﺘام ﻳﺴﺘﻔﻴﺪون ﻣﻦ‬ ‫‪َ  .٦‬ﻣ ْﻦ ﻛﺎﻧﻮا ﺧﺎﺿﻌني ﻟﺴﻠﻄﺔ اﻟﺸﻌﺐ اﻟﺮوﻣﺎين وﻧﻔﻮذه‪ ،‬ﻛﺎﻧﻮا ً‬ ‫ٍ‬ ‫ﺣﻖ اﳌﻮاﻃﻨﻴﺔ اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬وآﺧﺮون اﻟﻘﺎﻧﻮ َن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين‪،‬‬ ‫ﺗﺮﺗﻴﺒﺎت ُﻣﺘﻨ ﱢﻮﻋﺔ‪ .‬ﻛﺎن اﻟﺒﻌﺾ ميﺘﻠﻜﻮن ﱠ‬ ‫‪١‬‬

‫‪٢‬‬

‫ﺟﻮﺳﺖ ﻟﻴﺒﺴﻪ‪ :‬ﰲ اﻟﻌﻈﻤﺔ اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ ‪ ١‬ﻓﺼﻞ ‪ ٦‬اﻟﻜﺘﺎب ‪ ٢‬ﻓﺼﻞ ‪.٢‬‬ ‫‪Juste LIPSE, «De magnitudine Romana», 1, ch. 6‬‬ ‫ﰲ اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻟﺮوﻣﺎين اﻟﻘﺪﻳﻢ اﻟﻜﺘﺎب ‪L. 2, ch. 2‬‬

‫•‬

‫‪٣٤‬‬

‫•‬


‫ﻧﺒﺬة ‪0‬‬ ‫ُﻣ‬ ‫ﺴﺘﻌﻤﺮة ﺑ ﻳﺖ‬ ‫َ‬ ‫]‪ [١٦‬ﻣﻨﺤﺖ روﻣﺎ‪ ،‬ﻣﻠﻜ ُﺔ اﻷُﻣﻢ‪ ،‬أﻫﻤﻴﺔ ﻛﺒرية ﺟ ًﺪا ﳌﺠﺪ ﺑريﻳﺖ ﻋﻨﺪﻣﺎ ﻛﺎﻧﺖ ﻫﺬه اﻻﺧرية‬ ‫ﻣﻠﺘﺰﻣﺔ ﺑﻮﺿﻌﻬﺎ ﻛ ُﻤﺴﺘﻌ َﻤﺮة وﺑﺎﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين‪ .‬ﻳﻘﻮل أُوﻟﺒﻴﺎﻧﻮس‪ (Ulpien) ١‬إن‬ ‫ﺑريﻳﺖ ﻟﻴﺴﺖ ﻓﻘﻂ ُﻣﺴﺘﻌ َﻤﺮ ًة ﻓﻀّ ﻠﺘﻬﺎ أَﻧْﻌﺎ ُم أُوﻏﺴﻄﺲ )‪ (Auguste‬ﺑﻞ متﺘّﻌﺖ أﻳﻀً ﺎ‬ ‫ﺑﺎﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين‪ .‬ﻫﺬا ﻣﺎ ﻳُﺆﻛﱢﺪه ﻏﺎﺟﻮس‪ ،(Gajus) ٢‬وﺑﻮﻟﺲ‪ ،(Paul) ٣‬اﻟﺬي ﻳﻘﻮل إن‬ ‫اﻵودﻳﻘﻴﺎ )‪) (Laodicée‬اﻟﻼذﻗﻴﺔ( ﰲ ﺳﻮرﻳﺎ وﺑريﻳﺖ ﰲ ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺎ وﺣﺪﻫام متﺘﻌﺘﺎ ﺑﺎﻟﻘﺎﻧﻮن‬ ‫اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين‪ .‬ﻛﺬﻟﻚ ﻳﺠﺐ اﻟﻨﻈﺮ اﱃ ﻗﺎﻧﻮن اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮات‪.‬‬ ‫ﺣﻘﻼ ﻟﺸﺨﺺ ﺛﺎﻟﺚ‪ .‬ﺛﻢ ُدﻋﻲ‬ ‫ﺣﻘﻼ ﻟﻬﻢ أو ً‬ ‫‪ .٢‬ﻧﻔﻬﻢ مبُﺴﺘﻌ ِﻤﺮﻳﻦ َﻣ ْﻦ ﻳﺰرﻋﻮن ً‬ ‫ﺗﺤﺪﻳ ًﺪا ﰲ اﻟﻘﺎﻧﻮن » ُﻣﺴﺘﻌ ِﻤﺮﻳﻦ« ُﻣﺴﺘﺄﺟِﺮون ُﻣﻠﻜًﺎ رﻳﻔ ًﻴﺎ‪ ٤‬اﻧﻬﻢ ﻳﺘﻤﻴﺰون ﻋﻦ اﳌ ُﺴﺘﺄﺟِﺮﻳﻦ‬ ‫رﻳﻔﻲ ميﻠﻜﻪ ُﻣﺴﺘﻌ ِﻤﺮ ﺑﻬﺬه اﻟﻄﺮﻳﻘﺔ‪.‬‬ ‫اﳌﻘﻴﻤني ﰲ ﻣﺴﺎﻛﻦ ُﻣﺴﺘﺄ َﺟﺮة‪ .‬اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮة ُﻣ ٌﻠﻚ ﱞ‬ ‫ومثﺔ أﻧﻮاع أﺧﺮى ﻣﻦ اﳌ ُﺴﺘﻌ ِﻤﺮﻳﻦ ﺟﻤﻌﻬﻢ ﺣﺪﻳﺜًﺎ ﺟﻮﺳﺘﻮس ﻫﺎﻫﻦ‪.(Justus Hahn) ٥‬‬ ‫وﻧ ِ‬ ‫ﺣﺘام‪ ،‬ﺑﻬﺬه اﻟﻔﺌﺔ‪ُ ،‬ﻣﺴﺘﻌ ِﻤﺮﻳﻦ ﻣﺪﻋﻮﻳﻦ ﻟﺪى اﻟﻴﻮﻧﺎن »‪ «αποιχοι‬أو‬ ‫ُﻠﺤﻖ ً‬ ‫ُﻣﺴﺘﻌ ِﻤﺮﻳﻦ«‪ ،‬أي اﻟﺒﺎﺣﺜني ﺧﺎرج أوﻃﺎﻧﻬﻢ ﻋﻦ أر ٍ‬ ‫اض ﺟﺪﻳﺪة‪ ،‬ﻓﺘﺪﻋﻰ ﺑﺎﻟﺘﺎﱄ ﻣﺪﻳﻨﺘﻬﻢ‬ ‫‪١‬‬

‫»ﰲ اﻟﺘﻔ ّﻬﻢ« اﻟﻜﺘﺎب ‪.«De censibus», L. 1 ١‬‬

‫‪٢‬‬

‫ﰲ ﻗﺎﻧﻮن اﻟﻴﻮﻟﻴﺎين واﻟﺒﺎﺑﻴﻲ »‪L. 6, «Ad legem juliam et papiam‬‬

‫‪٣‬‬

‫»ﰲ اﻟﺘﻔ ّﻬﻢ« اﻟﻜﺘﺎب ‪.«De censibus» L. 2 ٢‬‬ ‫»ﰲ اﻟﺘﻤﻠﻚ« اﻟﻜﺘﺎب ‪L. 37, «De adquirenda vel possessione» ٣٧‬‬ ‫اﻹﺗﻔﺎﻗﺎت ﰲ ﻗﺎﻧﻮن اﳌﺴﺘﻌﻤﺮات »‪«Tractatus de jure colonario‬‬

‫‪٤‬‬ ‫‪٥‬‬

‫•‬

‫‪٣٣‬‬

‫•‬


‫‪ .١٦‬ﰲ اﻷﺣﺮار‪ ،‬اﻟﻌﺒﻴﺪ أو اﻟﻌﺒﻴﺪ اﻟﻮﺳﻴﻄني‪.‬‬ ‫‪ .١٧‬وﺟﻮد ﺑﻌﺾ اﻟﻌﺒﻴﺪ اﻟﺬﻳﻦ ﻻ ﻳﺨﺘﻠﻒ ﺗﺼﻨﻴﻔﻬﻢ‪.‬‬ ‫‪ .١٨‬ﺗﻴﻮﻓﻴﻞ ُﻣﻼ ًﻣﺎ‪.‬‬ ‫‪ .١٩‬ﻧُﺴﻠﱢﻢ ﺑﺄﻧﻬﻢ ﻋﺒﻴﺪ‪.‬‬ ‫‪ .٢٠‬اﻟﺒﻌﺾ أﺣﺮا ٌر ﺑني اﳌ ُﺴﺘﻌ ِﻤﺮﻳﻦ‪.‬‬ ‫‪ .٢١‬أﺣﺮا ٌر اﻳﻀً ﺎ ﻟﺪى اﻟﺮﻗﻴﻖ اﻹﻳﻠﻮيت )‪ ،(Ilotes‬اﻟﻼﺳﻴﺪميﻮﻧﻴﻮن )‪(Lacédémoniens‬‬ ‫وﻟﺪى ُﻣ َﻬﻠﱢﻨني )أﻏﺮﻳﻖ( آﺧﺮﻳﻦ‪.‬‬ ‫‪ .٢٢‬ﰲ ﺳﻜﺎن ﺗﺮاﻗﻴﺔ )‪ .(Thrace‬ﺗﻔﺴري ﺳﻔﺮ »ﰲ اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮات اﻟﱰاﻗﻴﺔ«‪De Colonis) ،‬‬ ‫‪.(Thracentibus‬‬ ‫‪ .٢٣‬ﻋﺒﻴﺪ أواﺋﻞ اﻟﺠﺮﻣﺎﻧﻴني‪.‬‬ ‫»ﻻﳼ« )‪» ،(Lassi‬ﻻيت« )‪ (Lati‬أو »ﻟﻴﺘﻲ« )‪ (Liti‬اﻟﺴﺎﻛﺴﻮﻧﻴﻮن )‪.(Saxons‬‬ ‫‪ .٢٤‬ﰲ ّ‬ ‫‪ .٢٥‬ﺷﻬﺎدة اﻟﻨﺎﻃﻘني ﺑﺎﻟﺴﺎﻛﺴﻮﻧﻴﺔ )‪.(Glossae Saxonicoe‬‬ ‫‪ .٢٦‬اﻷراﴈ اﳌﻮات ﻟﻠﻐﻮﻟﻴني )‪.(Gaulois‬‬

‫•‬

‫‪٣٢‬‬

‫•‬


‫]‪ [١٥‬اﻟﻔﺼﻞ اﻟﺜﺎ ‬

‫•‬ ‫ـﺘﻌﻤﺮة ﺑ ﻳــﺖ واﻟﻘﺎﻧﻮن ا‪C‬ﻳﻄﺎﻟﻴﺎ‪B‬‬ ‫ﻧﺒﺬة ‪ُ 0‬ﻣﺴـ َ‬

‫ﳌﺤﺔ‬

‫‪ .١‬ﺑريﻳﺖ )‪ُ ،(Béryte‬ﻣﺴﺘﻌ َﻤﺮة ﺗﺴﺘﻔﻴﺪ ﻣﻦ اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين‪.‬‬ ‫‪ .٢‬اﳌ ُﺴﺘﻌ ِﻤﺮون اﻟﺬﻳﻦ‪ ،‬ﰲ ﻣﺴﺘﻌﻤﺮ ٍة‪ ،‬ﻳﺰرﻋﻮن ﻣﻠﻜﻴ ًﺔ رﻳﻔﻴﺔ‪ .‬اﳌ ُﺴﺘﻌ ِﻤﺮون‪.‬‬ ‫‪ .٣‬اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮة‪ :‬اﳌﻨﺸﺄ‪.‬‬ ‫‪ .٤‬اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮة ﺗﺘﻄﻠّﺐ ﻗﺮارات ﻣﺸﻴﺨﻴﺔ أو ﻣﺸﺎرﻳ َﻊ ﻗﻮاﻧني ﺷﻌﺒﻴﺔ‪ .‬اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻟﺰراﻋﻲ‪.‬‬ ‫‪ ٥‬و‪ .٦‬اﻟﺨﺎﺿﻌﻮن ﻟﻸﻣﱪاﻃﻮرﻳﺔ اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬ﰲ اوﺿﺎع ُﻣﺘﻨ ﱢﻮﻋﺔ‪ .‬ﺣﻖ اﳌﻮاﻃﻨﻴﺔ؛ ﺣﻖ‬ ‫اﻟﻠﻴﺘﻨﺔ؛ اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين‪ ،‬اﻟﺦ…‬ ‫‪ .٧‬ﻫﺬه اﻟﺤﻘﻮق وﺗﻠﻚ اﳌﺘﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻷﻣﻜﻨﺔ أﻳﻀً ﺎ‪ .‬وﺗﺎﻟ ًﻴﺎ ﺗﻠﻚ اﳌ ُﻌﻄﺎة ﻛﺎﻣﺘﻴﺎزات ﻟﻸﺟﺎﻧﺐ‪.‬‬ ‫‪ .٨‬ﻣﺘﻰ ﺻﺎرت ﺑريﻳﺖ ُﻣﺴﺘﻌ َﻤﺮة‪ .‬اﳌ ُﺴﺘﻌ َﻤﺮات اﻟﻌﺴﻜﺮﻳﺔ‪.‬‬ ‫‪ .٩‬ﺣني ُﻣ ِﻨﺤﺖ اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين‪.‬‬ ‫‪ .١٠‬ﺑﻌﺾ ﻧﻘﻮد ُﻣﺴﺘﻌ َﻤﺮة ﺑريﻳﺖ‪.‬‬ ‫‪ُ .١١‬ﻣﺴﺘﻌ َﻤﺮة أﻏﺮﻳﺒني )‪ ،(Agrippine‬اﳌﺪﻋﻮة ﻛﺬﻟﻚ ﻛﻠﻮدﻳﺎ )‪ .(Claudia‬اﻟﻨﻘﺶ اﻟﻘﺪﻳﻢ‪.‬‬ ‫‪ .١٢‬اﻟﻜﺘﺎب اﻷﺧري »ﰲ اﻟﺘﻘﻮﻳﻢ« )‪.(De Censibus‬‬ ‫‪ .١٣‬ﰲ اﻷﻧﻮاع اﳌ ُﺨﺘﻠِﻔﺔ ﻟﻠ ُﻤﺴﺘﻌ ِﻤﺮﻳﻦ‪.‬‬ ‫‪» .١٤‬اﳌ ُﻀﺎﻓﻮن« أو اﳌ ُﺴﺘﻌ ِﻤﺮون اﳌ ُﻀﺎﻓﻮن إﱃ اﻟﻠﻮاﺋﺢ‪.‬‬ ‫‪ .١٥‬اﳌ ُﺴﺘﻌ ِﻤﺮون اﳌ ُﻀﺎﻓﻮن‪ ،‬ﻣﻨﺸﺄﻫﻢ واﺳﻤﻬﻢ وﻛﻮﻧﻬﻢ » ُﻣﻀﺎﻓني إﱃ اﻷرض«‪.‬‬ ‫•‬

‫‪٣١‬‬

‫•‬


‫ﻓﺮاﺋﺲ ﻟﻠﺤﻴﻮاﻧﺎت اﳌﻔﱰﺳﺔ أو أﻫﺪاﻓًﺎ ﻟﻠﻤﺼﺎرﻋني‪ ،‬ﻛام ذﻛﺮ اﳌﺆرخ ﺟﻮزﻳﻒ‪ .١‬وﻻ ﺷﻚ ﺑﺄن‬ ‫ﺑريوﺗﻨﺎ ﻛام ﻛﺎﻧﺖ ﻣﺰﻳﻨﺔ اﺻﺒﺤﺖ ﻳﻮ ًﻣﺎ ﺑﻌﺪ ﻳﻮم ﻣﺸﻬﻮرة ﻟﻐﺎﻳﺔ أن اﻷﻣﱪاﻃﻮرﻳﻦ ﺗﻴﻮدوز‬ ‫‪٢‬‬ ‫ﴍﻓﺎ اﳌﺪﻳﻨﺔ ﺑﻠﻘﺐ‬ ‫‪ Thédose‬وﻓﺎﻟﻨﺘﻴﻨﻴﺎن ‪ ،Valentinien‬وﻟﻐﺎﻳﺎت ﻣﻔﺼﻠّﺔ ﰲ ﻗﺮارﻫام ‪ّ ،‬‬ ‫»اﳌﺪﻳﻨﺔ اﻷم« ‪ ،Metropole‬وﻫﻮ ﻟﻘﺐ ﻛﺎﻧﺖ اﺳﺘﺤﻘﺘﻪ ﻗﺒﻞ ذاك ﺑﻔﻀﻞ ﻣﺰاﻳﺎ ذﻛﺮﻫﺎ‬ ‫اﻷﻣﱪاﻃﻮران ﻣ ًﻌﺎ‪.‬‬

‫‪١‬‬

‫»ﰲ اﻟﺤﺮوب اﻟﻴﻬﻮدﻳﺔ«‪ ،‬اﻟﻜﺘﺎب ‪ ١٧‬اﻟﻔﺼﻞ ‪«De bello judaico» L. 7, ch. 20 .٢٠‬‬

‫‪٢‬‬

‫اﻟﻘﺎﻧﻮن ﰲ »ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑريوت«‪«De metropoli Beryto» .‬‬

‫•‬

‫‪٣٠‬‬

‫•‬


‫‪ .٢٥‬أﻛﺘﻔﻲ ﺑﻬﺬا اﻟﻘ ْﺪر ﻣﻦ ذﻛﺮ ﻫﺬه اﻷﻟﻌﺎب اﻟﺘﻲ أﻏﺮﻗﺖ اﻛﺎدﻣﻴﺎ ﺑريوت‬ ‫ﺑﺎﳌﻠﺬات‪ .‬ومل ﻳﻜﻦ اﻟﻘﺪاﻣﻰ ﻳﺴﺘﺤﺴﻨﻮن ﺣ ْﺠﺰ اﻟﻄﻼب ﰲ ﻗﺎﻋﺎت ﻛﺎﻟﺴﺠﻮن‪ ،‬أو ﻣﻌﺎﻣﻠﺘﻬﻢ‬ ‫رﺟﺎﻻ ﻻﺋﻘني وﻋﻠامء‬ ‫ﻛﺎﻟﻌﺒﻴﺪ وﺧﺪام اﳌﺤﱰﻓﺎت‪ ،‬ﻷن أﺻﺤﺎب ﻫﺬه اﻟﺘﴫﻓﺎت ﻻ ﻳﺨ ّﺮﺟﻮن ً‬ ‫رﺟﺎﻻ ﺟﻬﻠﺔ وﺑﺪون ﺛﻘﺎﻓﺔ‪.‬‬ ‫ﺑﻞ ً‬ ‫‪ .٢٦‬ﻟﺬا ﻛﺎن اﻟﺤﻜامء ﻳﺸﺠﻌﻮن اﻷﻣﺮاء ﻋﲆ إﻧﺸﺎء ﻣﺆﺳﺴﺎت أﻛﺎدميﻴﺔ ﻛام ﻛﺎﻧﻮا‬ ‫ﻳﻨﺼﺤﻮن ﺑﺂراء ﺧﻄﻴﺔ اﻧﻪ ﻳﺠﺐ ﺻﻴﺎﻧﺘﻬﺎ ﺑﺼﻮرة ﺣﺴﻨﺔ ﻛﺎﻧﻮا ﻣﺘﻔﻘني ﺑﺎﻟﺘﻮﺻﻴﺔ ﺑﺄن‬ ‫ﻳﺮوا ﰲ ﻫﺬه اﻻﻛﺪﻣﻴﺎت متﺎرﻳﻦ ﺑﺪﻧﻴﺔ وﺗﺴﻠﻴﺎت اﺧﺮى ﻏري ﻣﺤ ّﺮﻣﺔ‪.‬‬ ‫]‪ .٢٧ [١٤‬ﻻﺣﻘًﺎ‪ ،‬ﻋﲆ اﻳﺎم اﻷﻣﱪاﻃﻮر ﻛﻠﻮد ‪ ،Claude‬أﻣﺮ اﳌﻠﻚ أﻏﺮﻳﺒﺎ ‪Agrippa‬‬ ‫ﺑﺘﺰﻳني ﺑريوت مبﺒﺎنٍ ﻻﻓﺘﺔ‪ ،‬ﻓﺸﻴﺪ ﻣﴪ ًﺣﺎ ﰲ اﳌﺪﻳﻨﺔ ﺑﻜﻠﻔﺔ ﻋﺎﻟﻴﺔ ﻛام اﻧﻪ اﻧﺸﺄ ﻣﴪ ًﺣﺎ‬ ‫ﻧﺼﻒ ﻣﺴﺘﺪﻳﺮ راﺋ ًﻌﺎ أﺣﺎﻃﻪ ﺑﺤامﻣﺎت وأروﻗﺔ ﻣﻘﺒﺒﺔ‪ .‬وﺗﺮاﻓﻖ ﺗﺪﺷني ﻫﺬه اﻷﺑﻨﻴﺔ‬ ‫ﺑﻌﺮوض ﻣﴪﺣﻴﺔ وﻣﻮﺳﻴﻘﻴﺔ وأﻟﻌﺎب رﻳﺎﺿﻴﺔ‪ ،‬وﳌﺰﻳﺪ ﻣﻦ اﻟﺘﺴﻠﻴﺔ أدﺧﻞ إﱃ اﳌﴪح‬ ‫اﳌﺼﺎرﻋني ﺛﻨﺎﺋﻴًﺎ ﺛﻨﺎﺋﻴًﺎ‪.‬‬ ‫‪ .٢٨‬وﻣﻦ ﺛﻢ‪ ،‬رﻏﺒﺔ ﻣﻨﻪ ﻟﺘﺴﻠﻴﺔ اﳌﺸﺎﻫﺪﻳﻦ‪ ،‬ﺟﻤﻊ اﻏﺮﻳﺒﺎ ﰲ ﻓﺮق ﻣﺘﻘﺎﺗﻠني اﺧﺘﺎرﻫﻢ‬ ‫ﺑني اﳌﺤﻜﻮﻣني وﺟﻌﻠﻬﻢ ﻓﻴﻠﻘني ﻣﻦ ﺳﺒﻌامﻳﺔ ﺷﺨﺺ ﻛﻞ واﺣﺪ‪ .‬ﻛﺎﻧﺖ ﻧ ّﻴﺘﻪ ﺑﺘﺤﻮﻳﻞ‬ ‫ﻋﻘﻮﺑﺎت ﻫﺆﻻء اﳌﺤﻜﻮﻣني اﻟﺬﻳﻦ ﻳﺘﺒﺎرزون ﰲ متﺜﻠﻴﺔ ﺣﺮب ﻛﺘﺴﻠﻴﺔ ﺳﻼم‪ .‬ﻛام وﺻﻔﻪ‬ ‫اﳌﺆرخ ﻓﻼﻓﻴﻮس ﺟﻮزف‪ ١‬ﺑﻜﻞ ﺗﻔﺼﻴﻞ‪ .‬وذﻛﺮ ﰲ اﻟﺠﺰء اﻟﻌﴩﻳﻦ ﻣﻦ ﻣﺆﻟﻔﻪ ﻛﻴﻒ زﻳّﻦ‬ ‫أﻏﺮﻳﺒﺎ اﳌﴪح اﳌ ُﺸَ ﻴﱠﺪ ﺑﻜﻠﻔﺔ ﻋﺎﻟﻴﺔ اﻟﺬي ﻛﺎن ﻳﻘﻴﻢ ﻓﻴﻪ أﻟﻌﺎﺑًﺎ ﺳﻨﻮﻳﺔ ﺑﺎﻫﻈﺔ اﻟﺘﻜﺎﻟﻴﻒ‪،‬‬ ‫وﻛﺎن – ﻃﻴﻠﺔ ﻓﱰة ﺣﻜﻤﻪ – ﻳﻮزع ﻋﲆ ﻛﻞ ﻓﺮد ﻣﻦ أﻫﺎﱄ ﺑريوت اﻟﺰﻳﺖ واﻟﻄﺤني‪ ،‬وﺟﻌﻞ‬ ‫متﺎﺛﻴﻞ وﻣﺤﻔﻮر ٍ‬ ‫ات ﻧﺎﻓﺮة ﻣﻨﻘﻮﻟﺔ ﻋﻦ منﺎذج اﻟﻔﻨﺎﻧني‬ ‫َ‬ ‫ﰲ ﺟﻤﻴﻊ اﻟﻄﺮﻗﺎت واﻟﺴﺎﺣﺎت‬ ‫اﳌﺸﻬﻮرﻳﻦ‪ ،‬ﻛام ﻧﻘﻞ اﱃ ﻫﺬه اﳌﺪﻳﻨﺔ ﺟﻤﻴﻊ اﻟﺘﺰﻳﻴﻨﺎت ﻃﻴﻠﺔ ﻣﻌﻈﻢ ﺣﻜﻤﻪ‪.‬‬ ‫‪ .٢٩‬ﺑﺎﻻﺿﺎﻓﺔ اﱃ ذﻟﻚ ﻋﲆ ﻋﻬﺪ ﻓﺴﺒﺎﺳﻴﺎن ‪ ،Vespasien‬وﺑﻌﺪ ﺧﺮاب أورﺷﻠﻴﻢ‪،‬‬ ‫ﻃﻮﻳﻼ‪ ،‬واﺣﺘﻔﻞ ﻓﻴﻬﺎ ﺑﻌﻴﺪ واﻟﺪه‬ ‫ﺟﺎء اﻟﻘﻴﴫ ﺗﻴﺘﻮس ‪ Titus Cesar‬إﱃ ﺑريوت وﺳﻜﻨﻬﺎ ً‬ ‫وأﻗﺎم ﺣﻔﻼت ﺗﺮﻓﻴﻬﻴﺔ ﻏري ﻣﺴﺒﻮﻗﺔ ﻻ ﻣﺜﻴﻞ ﻟﻬﺎ ﰲ ﻣﻜﺎن آﺧﺮ‪ ،‬ﻣﻨﻬﺎ إﻟﻘﺎء ﻋﺪﻳﺪ ﻣﻦ اﻟﻴﻬﻮد‬ ‫‪١‬‬

‫ﺗﺎرﻳﺦ وآﺛﺎر اﻟﻴﻬﻮد ‪«Antiquitates judaicarum» .١٩ ،١‬‬

‫•‬

‫‪٢٩‬‬

‫•‬


‫اﻟﻘﺎﻧﻮين‪ ١‬ﺑﺄن أﻟﻌﺎﺑﻬﻢ ﺗﻨﻮﻋﺖ ﺑني‪ :‬اﳌﺒﺎرزة ﺑﺎﻟﺮﻣﺢ‪ ،‬رﺷﻖ اﻟﺮﻣﺢ‪ ،‬اﻟﻌﺪو‪ ،‬اﻟﻘﻔﺰة‪ ،‬اﳌﺼﺎرﻋﺔ‪،‬‬ ‫اﳌﻼﻛﻤﺔ‪ ،‬وﻳﻀﻴﻒ ﺑﺎن ﻛﻞ ﻫﺬا ﻛﺎن ﻳﻌﻮد ﻟﻌﺸﻘﻬﻢ اﻟﺸﺠﺎﻋﺔ‪ .‬أﺑﺮز ﻫﺬه اﻷﻟﻌﺎب‬ ‫اﻟﺮﻳﺎﺿﻴﺔ ﺧﻤﺴﺔ‪ :‬اﻟﺠﻤﺒﺎز‪ ،‬اﻟﻌﺪو‪ ،‬اﳌﺒﺎرزة‪ ،‬اﻟﻘﻔﺰ‪ ،‬رﻣﻲ اﻟﺮﻣﺢ واﳌﻼﻛﻤﺔ اﻟﻴﻮﻧﺎﻧﻴﺔ‪ .‬وﻛﺎﻧﺖ‬ ‫ﻫﺬه اﻷﻟﻌﺎب ﺗﺪﻋﻰ ﺑﺎﻟﻴﻮﻧﺎﻧﻴﺔ »اﻷﻟﻌﺎب اﻟﺮﻳﺎﺿﻴﺔ اﻟﺨﻤﺴﻴﺔ« وﻛﺬﻟﻚ ﻋﻨﺪ اﻟﺮوﻣﺎن‬ ‫‪٢‬‬ ‫اﻟﺨﱪاء ﺑﺎﻻﻣﺮ‪ .Quinqueriones‬وﺣﻮل ﻫﺬا اﳌﻮﺿﻮع ميﻜﻦ اﻟﻌﻮدة إﱃ »اﻟﺴﻴﺎت«‬ ‫‪ Alciat‬وﺗ ُﺮﻧﻴﺐ‪ Turnèbe ٣‬وﺟﻮﻟﻴﻮس ﺳﻜﺎﻟﻴﺘﺰ‪ Julius Scaliger ٤‬وﻫﻨﺎك اﻻﻛرث ﻟﺪى‬ ‫ﺟريوم ﻣﺎرﻛﻮرﻳﺎل‪ ،Jérôme Mercuriale ٥‬اﻟﺬي رأى ﰲ اﳌﺒﺎرزة‪ ،‬متﺠﻴ ًﺪا ﻟﺬﻛﺮى اﻟﻘﺪﻣﺎء‪،‬‬ ‫اﻋﺘﺒﺎ ًرا ﻣﺮﻣﻮﻗًﺎ ﻋﻨﺪ اﻟﺠﺮﻣﺎﻧﻴني‪ ،‬ﻛام ورد ﰲ ﻛﺘﺎب »ﻓﻦ اﳌﻼﻛﻤﺔ« ‪ Ringerkunst‬ﻟﻔﺎﺑﻴﺎن‬ ‫‪ Fabian‬ﺳﻨﺔ ‪ ،١٣٩٣‬وﻫﻮ أﺑﺮز ﰲ ﻣﻘﺪﻣﺘﻪ أﻫﻤﻴﺔ ﻫﺬه اﻟﺮﻳﺎﺿﺔ ﰲ ﺑﻼط أرﻧﺴﺖ ‪Ernst‬‬ ‫ﺣﺎﻛﻢ وﻻﻳﺔ ﺳﺎﻛﺲ ‪.Saxe‬‬ ‫‪ .٢٣‬اﻣﺎ اﻟﺮﻳﺎﺿﻴﻮن اﻟﻔﺎﺋﺰون ﺑﺎﳌﺒﺎرزات اﳌﻘﺪﺳﺔ ﰲ روﻣﺎ ﻓﻜﺎﻧﻮا ﻳُﻌﻔَﻮن ﻣﻦ‬ ‫اﻟﻮﺻﺎﻳﺔ‪ .٦‬واذا ﻣﺎرﺳﻮا اﻟﺮﻳﺎﺿﺔ ﻣﺪى ﺣﻴﺎﺗﻬﻢ وﻓﺎزوا ﺛﻼث ﻣﺮات أو أﻛرث ﰲ اﳌﺒﺎرزة‬ ‫اﳌﻘﺪﺳﺔ‪ ،‬ﻛﺎﻧﻮا ﻳُﻌﻔَﻮن ﻣﻦ اﻟﻮاﺟﺒﺎت اﳌﺪﻧﻴﺔ‪.٧‬‬ ‫‪ .٢٤‬ﺑﺎﻻﺿﺎﻓﺔ اﱃ ذﻟﻚ ﻳﻘﻮل »اﻟﺠﻐﺮاﰲ اﳌﺠﻬﻮل« اﻟﻮارد ﻋﻨﺪ ﻏﻮدوﻓﺮوى ‪Godefroy‬‬

‫اﻧﻪ ﻳﻌﺘﱪ أن ﻛﺎﺗﺎﺑﻮل ‪) Catabole‬ﻣﺪﻳﻨﺔ ﰲ ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺎ( اﻋﻄﺖ ﺑﻬﻠﻮاﻧني ﺑﺎر َﻋني ﻳﻘﻔﺎن‪،‬‬ ‫ﻛﺎﻟﻌﺼﺎﻓري‪ ،‬ﻋﲆ ﺣﺒﻞ ﻣﺸﺪود وﻳﺮﻓﻌﺎن ﻋﺎﻟﻴًﺎ ﻋﲆ رﺟﻞ ﻣﻌﻠّﻘﺔ واﺣﺪة‪ .‬ﻳﻀﺎف إﻟﻴﻬام‬ ‫»اﳌﺸﺎة ﻋﲆ اﻟﺤﺒﻞ«‪ ،‬ﰲ اﻟﻬﻮاء »واﻟﺴﺎﺑﺤﻮن ﰲ اﻟﺠﻮ«‪ .‬وﻋﻨﻬﻢ ﻗﺎل ﺟﻮﻓﻴﻨﺎل ‪:Juvénal‬‬ ‫»اﻟﻴﻮﻧﺎين اﻟﺼﻐري اﻟﺠﺎﺋﻊ ﻳﺼﻌﺪ ﺣﺘﻰ اﻟﺴامء إذا أﻣﺮﺗﻪ ﺑﺬﻟﻚ«‪ .‬ومثﺔ أﺧ ًريا اﻟﺒﻬﻠﻮاﻧﻴﻮن‬ ‫اﻟﺬﻳﻦ »ﻳﻄريون ﰲ اﻟﻬﻮاء« ﻛام ﺳامﻫﻢ إﻳﻠﻴﻮس ﺳﺘﻴﻠﻮ ‪ Aelius Stilo‬ﰲ ﻛﺘﺎﺑﻪ ‪.Festus‬‬ ‫‪١‬‬

‫اﻟﻜﺘﺎب اﻟﺜﺎين اﳌﻘﻄﻊ اﻷول وﰲ اﻟﺘﻮﻗﻌﺎت‪«De aleatorum» .‬‬

‫‪٢‬‬

‫اﻟﻜﺘﺎب ‪ ١٠‬اﻟﻘﺎﻧﻮن »ﰲ ﻻﻋﺒﻲ اﻟﻘﻮى«‪.‬‬ ‫اﳌﺒﺎرزة »اﻟﻜﺘﺎب ‪ ،٢٧‬ﻓﺼﻞ ‪.٨‬‬ ‫ﰲ اﻟﺸﻌﺮ‪ ،‬اﻟﻜﺘﺎب ‪«Poetices» ٢٢–١‬‬ ‫ﰲ ﻓﻨﻮن اﻟﺮﻳﺎﺿﺔ »‪«De arte gymnastica‬‬ ‫أوﻟﺒﻴﺎن‪ :‬ﰲ اﳌﺤﺮوﻣني »‪«Ulpien : De excussationibus tutelarum‬‬ ‫اﻟﻜﺘﺎب اﻟﻌﺎﴍ‪ :‬اﻟﻘﺎﻧﻮن »ﰲ ﻻﻋﺒﻲ اﻟﻘﻮى« »‪.«De Athletis‬‬

‫‪٣‬‬ ‫‪٤‬‬ ‫‪٥‬‬ ‫‪٦‬‬ ‫‪٧‬‬

‫•‬

‫‪٢٨‬‬

‫•‬


‫أﺟﻞ ﻣﺮﺟﻌﻴﺘﻪ‬ ‫]‪ .١٨ [١٢‬ﺑﺎﻻﺿﺎﻓﺔ اﱃ ذﻟﻚ ﻳﻘﻮل »اﻟﺠﻐﺮاﰲ اﳌﺠﻬﻮل«‪ ،‬اﻟﺬي ّ‬ ‫ﰲ ﻏري ذﻛْﺮ‪ ،‬إن ﺻﻮر وﺑريوت إﺷﺘﻬﺮﺗﺎ ﺑﻔﻦ اﻟﺘﻤﺜﻴﻞ‪ ،‬ﰲ ﻣﻘﻄﻊٍ ﻣﻦ ﻛﻼﻣﻪ ﻋﲆ »ﻣﺪﻳﻨﺔ‬ ‫اﻟﻘﻴﴫﻳﺔ« اﳌﺸﻬﻮرة ﺑﻬﺬا اﻟﻔﻦ اﻟﺬي ﺳامه اﻟﺮوﻣﺎن »اﻟﺘﻤﺜﻴﻞ اﻟﺴﺨﻴﻒ واﻟﺪ ّﺟﺎل«‪.١‬‬ ‫‪ .١٩‬إﺷﺘﻬﺮ ﰲ روﻣﺎ ﺑﻬﺬه اﻷﻟﻌﺎب رﺟﻞ ﻳﺪﻋﻰ »ﺑﺎرﻳﺲ«‪ .‬ﻳﺬﻛﺮه اﳌﺴﺘﺸﺎر اﻟﻘﺎﻧﻮين‬ ‫»ﻧرياﺳﻴﻮس« ‪ Neratius‬ﰲ ﻣﺨﻄﻮﻃﺎﺗﻪ ﺑﺄﻧﻪ أﻋﺎد متﺜﻴﻞ اﳌﺸﺎﻫﺪ اﻟﺴﺨﻴﻔﺔ ﻋﴩ ﻣﺮات‬ ‫ﺑﻄﻠﺐ ﺧﺎص ﻣﻦ »دوﻣﻴﺴﻴﺎ«‪ ،‬إﺑﻨﺔ اﻷﻣﱪاﻃﻮر ﻧريون‪ ،‬اﻟﺘﻲ دﻓﻌﺖ ﻟﻪ ﻣﻜﺎﻓﺄ ًة ﻟﺤﺮﻳﺘﻪ ﻟيك‬ ‫‪٢‬‬ ‫ﻳﺘﺤﺮر ﻣﻦ اﻟﻌﺒﻮدﻳﺔ‪ .‬ﻛام ﻛﻠّﻔﺖ أﺣﺪ اﻟﻘﻀﺎة ﻻﺟﺮاء ﻫﺬه اﻻﻋﺎدة‪ .‬اي ﻛام ﻳﻘﻮل أوﻟﺒﻴﺎن‬ ‫إن ﻫﺬا اﻟﺘﻌﻴني ﺟﺎء ﺑﺎدرة ﺷﺨﺼﻴﺔ ﻣﱪرة‪ ،‬ﻻ ﺑﺄﻣﺮ ﺷﺨﴢ ﻣﻦ دون ﺳﺒﺐ‪.‬‬ ‫‪ .٢٠‬ﻫﻨﺎ وﻣﺮو ًرا ﺑﻬﺬا اﻷﻣﺮ أﺷري اﱃ ﻫﺬه اﻟﻨﻘﻄﺔ‪ ،‬ﻓﺄﻟﻔﺖ إﱃ ﺧﻄ ِﺈ ‪Nératius‬‬ ‫ﻧرياﺳﻴﻮس اﻟﺬي ﺿﻠﻠﻪ دﻧﻴﺲ ﻏﻮدوﻓﺮوا‪ Denis Godefroy ٣‬ﺑﻘﻮﻟﻪ إن دوﻣﻴﺴﻴﺎ ‪Domitia‬‬ ‫ﻫﻲ اﺑﻨﺔ ﻧريون‪ ،‬ﻓﻴام ﻫﻲ ﻋﻤﺘﻪ‪ ،‬ﻛام ذﻛَﺮ اﳌﺆرﺧﺎن ﺗﺎﺳﻴﺖ‪ Tacite ٤‬و»دﻳﻮن«‪ .٥‬وﻫﻮ ﻟﻴﺲ‬ ‫ﺧﻄﺄ ﻧرياﺳﻴﻮس »‪ ،«Neratius‬ﺑﻞ دوﻧﻴﺲ ‪ Denis‬أن دوﻣﻴﺴﻴﺎ ‪ Domitia‬ﻛﺎﻧﺖ ﺑﺎﻟﻔﻌﻞ‬ ‫اﺑﻨﺔ ﻧريون إمنﺎ ﻟﻴﺲ اﻷﻣﱪاﻃﻮر ﺑﻞ ﺟﺪه‪ ،‬وﺷﻘﻴﻘﺔ ﻛﻨﻴﻮس دوﻣﻴﺴﻴﻮس أﻫﻴﻨﻮﺑﺎرﺑﻮس‬ ‫‪ Cneius Domitius Ahénobarbus‬واﻟﺪ ﻧريون اﻷﻣﱪاﻃﻮر‪.‬‬ ‫‪ .٢١‬أﻋﻮد إﱃ اﻷﻟﻌﺎب اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴﺔ ﻷذﻛﺮ أن ﰲ إﺣﺪى اﻟﻔﺮق ﻋﺎزﻓني ﻋﲆ اﻟﻨﺎي‬ ‫اﺷﺘﻬﺮوا مبﻬﺎرﺗﻬﻢ ﰲ ﻫﻴﻠﻴﻮﺑﻮﻟﻴﺲ‪ ،‬ﻓﻴام ﻣﺪﻳﻨﺔ ﻏ ّﺰة أﻋﻄﺖ ﻓﻨﺎﻧني ﺑﺎرﻋني ﻣﺼﺎرﻋني‪،‬‬ ‫وﻋﺴﻘﻼن ﻻﻋﺒﻲ ﻗﻮى‪.‬‬ ‫‪ .٢٢‬ﻟﻜﻦ ﻳﺒﺪو ان ﻫﺪف ﻻﻋﺒﻲ اﻟﻘﻮى مل ﻳﻜﻦ ﺗﺴﻠﻴﺔ اﻟﺮوﻣﺎن‪ ،‬ﺑﻞ إﺑﺮاز ﻣﻘﺪرﺗﻬﻢ‬ ‫اﻟﺸﺠﺎﻋﺔ ﰲ أﻟﻌﺎﺑﻬﻢ‪ ،‬ﻛام ورد ﻋﻨﺪ ‪ Ulpien‬أوﻟﺒﻴﺎن‪ .٦‬وﻳﺰﻳﺪ ﺑﻮﻟﺲ ‪ Paul‬اﳌﺴﺘﺸﺎر‬ ‫‪١‬‬

‫وردت ﰲ اﻟﻜﺘﺎب ‪ ،٢٥‬اﳌﻘﻄﻊ اﻷول وﰲ اﻟﻜﺘﺎب ‪ ٢٧‬ﰲ »‪ ،«De operis libertorum‬وأﻳﻀً ﺎ ﰲ اﻟﻜﺘﺎب ‪ ٤٣‬ﻣﻦ‬ ‫»‪«De actionibus emti‬‬

‫‪٢‬‬ ‫‪٣‬‬ ‫‪٤‬‬ ‫‪٥‬‬ ‫‪٦‬‬

‫اﻟﻜﺘﺎب اﻟﺜﺎﻟﺚ ﻣﻦ أﻋامل اﳌﺘﺤﺮرﻳﻦ‪.‬‬ ‫اﻟﻜﺘﺎب اﻟﺜﺎﻟﺚ‪.‬‬ ‫اﻟﻜﺘﺎب اﻟﺜﺎﻟﺚ ﻋﴩ‪.‬‬ ‫»أﻋامل ﻧريون« »‪.«Rebus Neronis‬‬ ‫ﰲ اﻷﻋامل اﳌﺸﻴﻨﺔ »اﻟﻜﺘﺎب اﻟﺮاﺑﻊ«‪«De his qui notantur infamia» .‬‬

‫•‬

‫‪٢٧‬‬

‫•‬


‫ﻣﻦ ﺑريوت إﱃ ﺑﺮﻧﺪس‪ .‬وﻛﺎن ﻋﲆ اﻟﺨﺎدم اﻧﺘﻈﺎر وﺻﻮل اﻟﺴﻔﻴﻨﺔ ﻻﺳﱰﺟﺎع اﳌﺒﻠﻎ ﻣﻊ‬ ‫ﴩع ﰲ اﳌﻜﺎﺳﺐ اﻟﺒﺤﺮﻳﺔ‬ ‫اﻟﻔﺎﺋﺪة‪ .‬وﻫﺬا ﻳﺒﺪو واﺿ ًﺤﺎ ﻣﻦ ﺧﻼل »ﻗﺎﻧﻮن رودﻳﺎ« اﻟﺬي ﻳ ّ‬ ‫ﻣﺎﻻ أن ﻳﺮﺳﻞ ﺧﺎد ًﻣﺎ«‪ .‬وﻣﱪر ﻫﺬا اﻻﺗﻔﺎق أن اﻟﻌﺒﺪ إﻳﺮوس‪،‬‬ ‫وﻓﻴﻪ أن‪» :١‬ﻋﲆ ﻛﻞ ﻣﻦ أﻗﺮض ً‬ ‫ﺣني اﻟﺘﺰم ﺑﺎﻟﺘﻌﻬﺪ‪ ،‬مل ﻳﺘﻤﻜﻦ ﻣﻦ ﺗﻨﻔﻴﺬه ﺗﺠﺎه داﺋﻨﻪ‪«.‬‬ ‫‪ .١٧‬اﻟﻬﺪف اﻟﺬي ﻓﺮﺿﺘﻪ ﻋﲆ ﻧﻔﴘ‪ ،‬ﻳﻘﻮدين إﱃ اﻟﻜﻼم ﻋﻦ وﺳﺎﺋﻞ اﻟﺘﺴﻠﻴﺔ ﻟﺪى‬ ‫اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴني‪ ،‬ﺧﺎﺻﺔ واﻗﻮﻟﻪ ﻫﻨﺎ ﺗﻠﻚ اﻟﺘﻲ اﺧﱰﻋﺘﻬﺎ او ﻃﻮرﺗﻬﺎ ﻋﺒﻘﺮﻳﺔ اﻟﺒريوﺗﻴني‪ .‬ﻓﻤﻦ اﻟﻮاﺿﺢ‬ ‫‪٣‬‬ ‫ﻧﻘﻼ ﻋﻦ ﺑﻌﺾ اﳌﺆرﺧني ﻣﻦ ﺟﻬﺔ‪ ،‬وﻣﻦ ﺟﻬﺔ اﺧﺮى ﺟﻮﻓﻴﻨﺎل‪ ،Juvénal ٢‬وﻛﺎﺑﻴﺘﻮﻟﻴﻨﻮس‬ ‫ً‬ ‫‪ Capitolinus‬وﻟﻴﺒﺎﻧﻴﻮس‪ ،Libanius ٤‬أن‪ ،‬ﺑني ﺳﺎﺋﺮ اﻟﺸﻌﻮب‪ ،‬وﺣﺪﻫﻢ اﻟﺴﻮرﻳﻮن اﻧﻜ ّﺒﻮا‬ ‫ﻣﻨﴫﻓني إﱃ اﳌﻠﺬات واﻟﺘﺴﻠﻴﺔ‪ .‬ﻓﻜﻢ ﻛﺎن ﺗﻌﻠﻖ إﻧﻄﺎﻛﻴﺔ ﺑﺎﻷﻟﻌﺎب‪ ،‬ﻟﻴﺒﺎﻧﻮس‪Libanius ٥‬‬ ‫ﻓﺼﻞ ﻛﻢ ﻟﻄﺨﺖ‬ ‫وزوزﻳﻢ‪ Zosime ٦‬ميﻜﻨﻬام ﺗﻌﻠﻴﻤﻪ‪ .‬وﺣﺪه اﻟﻘﺪﻳﺲ ﻳﻮﺣﻨﺎ ﻓﻢ اﻟﺬﻫﺐ ّ‬ ‫إﻧﻄﺎﻛﻴﺔ ﺳﻤﻌﺘﻬﺎ ﺑﺎﻹﻓﺮاط ﰲ ﺗﻌﺎﻃﻲ اﻷﻋامل اﻟﺒﻠﻬﻮاﻧﻴﺔ ﰲ اﳌﻴﺎدﻳﻦ‪ .‬وﻳﻘﻮل »اﻟﺠﻐﺮاﰲ‬ ‫اﳌﺠﻬﻮل« إن ﺑريوت ﻛﺎﻧﺖ ﺗﻀﺎﻫﻲ إﻧﻄﺎﻛﻴﺔ ﺑﺘﻨﻮع ﻫﺬه اﻷﻟﻌﺎب ﰲ اﳌﻴﺎدﻳﻦ‪ ،‬اﳌﺸﻬﻮرة‬ ‫ﰲ ﻛﻞ اﻷﻣﱪاﻃﻮرﻳﺔ اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ اﻛرث ﻣام ميﻜﻦ ﻗﻮﻟﻪ‪ ،‬وﻛﺎن ﻃﻼّب ﻣﺪرﺳﺔ اﻟﺤﻘﻮق ﰲ ﺑريوت‬ ‫ﺷﻐﻮﻓني مبامرﺳﺔ ﻫﺬه اﻷﻟﻌﺎب‪ ،‬ﻛام ﻧ ّﻮه أﺣﺪ أﻫﻢ ﻣﻌﻠﻤﻴﻬﺎ اﻟﺤﻘﻮﻗﻲ أوﻟﺒﻴﺎن ‪Ulpien‬‬ ‫اﻟﺬي دﻋﺎﻫﻢ »اﳌﺸﺎﻏﺒني«‪ ٧‬أو »اﳌﺤﺮﺿني«‪ .‬وذﻛَﺮ ﺗﻴﻮدوس وﻓﺎﻟﻨﺘﻨﻴﺎن‪ ٨‬أن اﳌﺤﺮﺿني ﻛﺎﻧﻮا‬ ‫ﻣﻦ ﺳﺎﺋﻘﻲ اﻟﻌﺮﺑﺎت ﰲ ﻣﻴﺪان ﺳﺒﺎق اﻟﺨﻴﻞ‪ .‬ﻫﺬه اﻟﺨﱪة واﳌﻌﺮﻓﺔ ﰲ أﻟﻌﺎب اﳌﻴﺎدﻳﻦ‬ ‫ﺗﺴﺎﻋﺪ ﻋﲆ ﻓﻬﻢ ﻋﻨﻮان »اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻟﺨﺎص ﺑﺎﻟﻌﺮوض اﳌﴪﺣﻴﺔ«‪.‬‬ ‫‪ ١‬آﺧﺮ ﻣﻘﻄﻊ ﻣﻦ آﺧﺮ ﻓﺼﻞ ﻣﻦ »‪ «Codex, De nautico faenore‬وﰲ‪ :‬ﻳﻮﻫﺎﻧّﺲ ﻟﻮﻧﻜﻼﻓﻴﻮس‪ :‬اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻷﻏﺮﻳﻘﻲ‬ ‫اﻟﺮوﻣﺎين ص ‪ ٢‬وص ‪ ٢٦٧‬اﻟﺮﻗﻢ ‪.٢١‬‬ ‫‪ ٢‬ﰲ »اﻷﻫﺎﺟﻲ« »‪.«Satires‬‬ ‫‪٣‬‬

‫»‪.«Vero‬‬

‫‪٤‬‬

‫ﺻﻼة اﻟﺨﻼص‪«Oratio pro saltatoribus» .‬‬

‫‪٥‬‬

‫»ﰲ إﻧﻄﺎﻛﻴﺔ«‪«Antiochico» .‬‬

‫‪٦‬‬

‫ﰲ »أﻋامل ﻳﻮﻟﻴﺎﻧﻮس«‪.‬‬ ‫اﻟﻜﺘﺎب اﻟﺮاﺑﻊ »‪ «De his qui notantur infamia‬ﰲ اﻟﺬﻳﻦ ﻳﺰاوﻟﻮن اﻟﺴﻔﺎﻟﺔ‪.‬‬ ‫اﻟﻜﺘﺎب اﻷﺧري‪ .‬اﻟﻘﺎﻧﻮن »‪ «De malificis et mathematicis‬ﰲ اﻟﺤﻴﻞ اﻟﺴﺤﺮﻳﺔ واﳌﺆذﻳﺔ واﻟﺤﺴﺎﺑﺎت‪.‬‬

‫‪٧‬‬ ‫‪٨‬‬

‫•‬

‫‪٢٦‬‬

‫•‬


‫‪ .١٦‬وﻟﻦ أﻏﻔﻞ اﻟﻘﻮل – وﻫﺬا ﰲ اﺧﺘﺼﺎﴆ – ﺑﺄن ﺣﺮﻛﺔ اﳌﻼﺣﺔ ﻛﺎﻧﺖ ﻧﺎﺷﻄﺔ‬ ‫ﺑني ﺑريوت وﺑﺮﻧﺪﻳﺰﻳﻮم ‪) Brindisium‬أو ﺑﺮﻳﻨﺪﻳﺰ ‪ ،(Brindes‬ﺑﺎﻻﺿﺎﻓﺔ اﱃ اﳌﺆرخ دﻳﻮن‬ ‫‪ ،Dion‬ﻳﻘﻮل اﳌﺆرخ ﺳﻜﻴﻔﻮﻻ ‪ Scaevola‬ﰲ »ﻣﺨﺘﴫه«‪ِ Digeste ١‬ﺑ َﻨﺺ أﻧﻴﻖ وﺻﻌﺐ‬ ‫ﺟﺎء ﻓﻴﻪ‪ :‬ﻳﺮوى أن ﺧﺎد ًﻣﺎ ﻳﺪﻋﻰ ﻛﺎﻟﻴامك ‪ Callimaque‬اﻗﱰض ﻣﻦ ﺳﻴﺪه ﺳﺘﻴﻜﻮس‬ ‫‪ Stichus‬ﻣﺒﻠﻐًﺎ ﻣﻦ اﳌﺎل يك ﻳُﺒﺤﺮ ﻣﻦ ﺑريوت )ﰲ اﳌﻘﺎﻃﻌﺔ اﻟﺴﻮرﻳﺔ( إﱃ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑﺮﻧﺪﻳﺰ‬ ‫‪ .Brindes‬وﰲ اﻟﻮاﻗﻊ ان أﺳﻄﻔﺎن اﻟﺒﻴﺰﻧﻄﻲ ﻫﻮ ﻣﻦ اﺳﺘﻌﻤﻞ اﻟﻠﻔﻈﺔ اﻟﻴﻮﻧﺎﻧﻴﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﻌﻨﻲ‬ ‫»ﺣﺎﴐة« أو »ﺑﻠﺪة« ﺑﻴﻨام ﺑﻄﻠﻴﻤﻮس ‪ Ptolémée‬اﺳﺘﻌﻤﻞ »ﻣﺪﻳﻨﺔ«‪ .‬وورد اﺳﻢ ﺑﺮﻧﺪﻳﺰﻳﻮم‬ ‫‪ Brindisium‬ﻣﺴﻜﻮﻛًﺎ ﻋﲆ ﻧﻘﻮد اﳌﺪﻳﻨﺔ‪ .‬أﻣﺎ اﻟﺸﻌﺮاء ﻓﺎﺳﺘﻌﻤﻠﻮا اﺳﻢ‪» :‬ﺑﺮﻧﺪا« ‪ Brenda‬أو‬ ‫»ﺑﺮوﻧﺪا« ‪ ،Brunda‬وأﻣﺎ اﳌﺴﺘﴩق ﺑﻨﻴﺎﻣني دي ﺗﻮدال ‪ Benjamin de Tudèle‬ﻓﺎﺳﺘﻌﻤﻞ‬ ‫اﺳﻢ ِ‬ ‫ﺑﺎرﻧﺪس ‪ Barnedis‬اﻟﺘﻲ ﻫﻲ اﻟﻴﻮم »‪ «Brindes‬وﻫﺬه اﳌﺪﻳﻨﺔ ﻫﻲ ﰲ ﻣﻘﺎﻃﻌﺔ‬ ‫ﻛﺎﻻﺑﺮﻳﺎ ‪ Calabria‬اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺔ ﻣﺸﻬﻮرة ﰲ اﳌﺎﴈ مبﺮﻓﺄﻫﺎ اﻟﺬي ﻳﺴﻤﻴﻪ إﻧﻴﻮس »‪Ennius‬‬ ‫ﺑـ »اﻟﺴﻌﻴﺪ«‪ .٢‬أورد أوﻟﺒﻴﺎن ‪ Ulpien‬ذﻛﺮ اﳌﺴﺎﻓﺮﻳﻦ ﺑني ﻣﺪﻳﻨﺘﻲ ﻛﺎﺳﻴﻮب ‪ Cassiope‬أو‬ ‫دورازو ‪ Durazzo‬اﱃ ﺑﺮﻧﺪﻳﺰ‪ .Brindes ٣‬وﺑﺎﻟﻌﻮدة إﱃ ﻛﺎﻟﻴامك‪ :‬اﻗﱰض اﳌﺎل راﻫ ًﻨﺎ ﺑﻀﺎﻋﺘﻪ‬ ‫وإﻻ ﻳُﻌﻴﺪ اﳌﺎل اﳌﻘﱰَض‪،‬‬ ‫ﻟﺪى داﺋﻨﻪ ﺳﺘﻴﻜﻮس ﻋﲆ أن ﻳﺴﺎﻓﺮ إﱃ ﺑﺮﻧﺪﻳﺰ ﻗﺒﻞ أواﺳﻂ أﻳﻠﻮل‪ّ ،‬‬ ‫ﻣﻊ ﻣﺼﺎرﻳﻒ اﻟﺴﻔﺮ‪ ،‬إﱃ إﻳﺮوس ‪ Eros‬ﺻﺪﻳﻖ ﺳﺘﻴﻜﻮس‪ ،‬ﻣﺮاﻓﻘﻪ ﺣﺘﻰ ﻳﺒﻠﻎ روﻣﺎ ﺣﻴﺚ‬ ‫ﺳﻴﺠﻮس ‪ Séjus‬رب ﻋﻤﻠﻪ‪ [١١] .‬وﻋﺪ ﻛﻠﻴامك ﻋﻠ ًﻨﺎ أن ﻳﻨﻔﺬ ﴍط ﺳﺘﻴﻜﻮس‪ .‬ﻛﺎن ﻛﺎﻟﻴامك‬ ‫ﺟﺎﻋﻼ ﻣﻦ اﻷﻣﺮ ﺗﻌﻬ ًﺪا ﻋﻠ ًﻨﺎ‪ .‬ﻟﻜﻦ اﳌﺮﻛﺐ ﻏﺮق وﻛﻠﻴامك اﻟﺬي‬ ‫وﻋﺪ ﺑﻜﻞ ﻫﺬا اﱃ ﺳﺘﻴﻜﻮس ً‬ ‫اﺑﺤﺮ ﺑﻌﺪ ﻣﻨﺘﺼﻒ أﻳﻠﻮل‪ ،‬ﻣﻊ ﻣﺮاﻓﻘﻪ إﻳﺮوس‪ .‬ﺗﺴﺎءل إن ﻛﺎن ﻋﻠﻴﻪ إﻋﺎدة اﳌﺎل إﱃ ﺗﻴﺘﻴﻮس‬ ‫اﻟﺘﺒﺎس ﰲ أن إﻳﺮوس‪ ،‬رﻓﻴﻖ اﻟﻄﺮﻳﻖ واﳌﺴﺆول‬ ‫‪ Titius‬ﻣﻊ أن اﳌﺎل أﺻﺒﺢ ﰲ ﺧﻄﺮ‪ .‬ووﻗﻊ‬ ‫ٌ‬ ‫ﻳﺮﺳﻞ اﳌﻤﻮل‬ ‫ﻋﻦ اﻟﺒﻀﺎﻋﺔ »وﺣﺎﻣﻞ اﻟﻨﻘﻮد«‪ ،‬ﻛﺎن واﻓﻖ ﻋﲆ ﺗﺄﺧري اﻟﺮﺣﻠﺔ‪ ،‬وﻛﺎن اﻟ ُﻌﺮف أن َ‬ ‫ِ‬ ‫اﻟﻨﺼﻮص اﻟﺮاﻋﻴ ِﺔ‬ ‫ﺧﺎدﻣﻪ ﻋﲆ ﻣنت اﻟﺴﻔﻴﻨﺔ اﳌﺘﻮﺟﻬﺔ ﻣﻦ روﻣﺎ إﱃ ﺳﻮﻟني ‪ Solin‬ﻛام ﰲ‬ ‫اﳌﻼﺣﺔ اﻟﺒﺤﺮﻳﺔ‪ ،٤‬وﻓﻖ ﻣﺎ ورد ﰲ ﻗﺎﻧﻮﻧﻨﺎ‪ ،‬وﻫﻮ ﻣﺎ ﺣﺼﻞ إمنﺎ ﻋﲆ ﻣنت اﻟﺴﻔﻴﻨﺔ اﳌﺘﻮﺟﻬﺔ‬ ‫‪١‬‬ ‫‪٢‬‬ ‫‪٣‬‬ ‫‪٤‬‬

‫»ﻣﺨﺘﴫ« اﻟﻜﺘﺎب ‪ .٢٨‬ﴐورة اﻟﻌﻮدة ﻫﻨﺎ إﱃ »اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻟﺮوﻣﺎين« ‪ ١٢٢‬اﳌﻘﻄﻊ ‪.١‬‬ ‫أوﻟﻮ ﺟﻴﻞ اﻟﻜﺘﺎب ‪ ٩‬اﻟﻔﺼﻞ ‪Aulu-Gelle .٤‬‬ ‫اﻟﻜﺘﺎب اﳌﻘﻄﻊ ‪» ١٢‬ﰲ اﳌﻼﺣﺔ اﻟﺒﺤﺮﻳﺔ«‪«De exerc. act. navium» .‬‬ ‫اﻟﻜﺘﺎب اﻷﺧري »ﰲ اﳌﻼﺣﺔ اﻟﺒﺤﺮﻳﺔ«‪L. final «Codex, De nautico fœnore» .‬‬ ‫•‬

‫‪٢٥‬‬

‫•‬


‫‪ .١٣‬أﺳامء ﻣﺤﱰﻓﺎت ﺗﺼﻨﻴﻊ اﻟﻜﺘﺎن ﻛﺎﻧﺖ ﺗﻄﺒﻖ اﻳﻀً ﺎ ﻋﲆ ﻣﺤﱰﻓﺎت اﻟﻨﺴﻴﺞ‪.١‬‬ ‫‪ .١٤‬اﻣﺎ »ﻣﺮﻛﺰ ﻋﻤﻞ اﻟﻨﺴﺎء« ‪ Gynécées‬ﻓﻜﺎﻧﺖ ﻣﺤﱰﻓﺎت ﻟﺼﻨﻊ اﻟﻨﺴﻴﺞ‪،‬‬ ‫اﳌﺨﺼﺺ ﳌﻼﺑﺲ اﻷﻣﺮاء‪ .‬وردت ﻫﺬه اﻻﺷﺎرة ﰲ »ﻣﺠﻤﻮﻋﺔ ﻗﻮاﻧني ﻳﻮﻟﻴﻮس«‪ ٢‬وﰲ ﺻﻨﺎﻋﺔ‬ ‫اﻷﻟﺒﺴﺔ‪ .De vestibus holoveris ٣‬وﻣﻦ اﳌﺆﻛﺪ‪ ،‬ﻣﻦ اﻟﻌﻮدة اﱃ دﻟﻴﻞ اﻷﻣﱪاﻃﻮرﻳﺔ‬ ‫اﻟﴩﻗﻴﺔ »‪ ،«Notice de l’empire oriental‬أن ﻣﺪراء ﺗﻠﻚ اﳌﺤﱰﻓﺎت ﻛﺎﻧﻮا ﺑﺘﴫف‬ ‫وزﻳﺮ اﻟﺨﺰاﻧﺔ‪ ،‬اﻣﺎ اﻟـ‪ Baphia‬أي ﺻﻨﺎﻋﺔ اﻷﺻﺒﻐﺔ ﻓﻜﺎﻧﺖ ﰲ ﺧﺪﻣﺔ ﺻﺒﻎ اﻻرﺟﻮان‬ ‫ﻮري ﻣﻊ اﻟﺒﺪء ﺑﺈﻧﺘﺎج اﻷﻧﺴﺠﺔ اﳌﺼﺒﻮﻏﺔ ﺑﻪ‪،‬‬ ‫ﻟﻸﺑﺎﻃﺮة‪ .‬وذاع ﺻﻴﺖ اﻷرﺟﻮان ُ‬ ‫اﻟﺼ ّ‬ ‫ﻛام ﻛﺘﺐ ﻋﻨﻪ ﺳﱰاﺑﻮن‪ ،Strabon ٤‬ﻛام ذﻛﺮ اﻷﻣﱪاﻃﻮ ُر أرﺟﻮا َن ﺻﻮر ﰲ ﻣﻘﻄﻊ ﻣﻦ‬ ‫»اﻷﻋامل«‪ .٥‬و»اﻟﺠﻐﺮاﰲ اﳌﺠﻬﻮل« اﻣﺘﺪح ﻫﺬه اﻟﺼﻨﺎﻋﺔ اﻷرﺟﻮاﻧﻴﺔ ﺗﺤﺪﻳ ًﺪا ﰲ ﻣﺪﻳﻨﺔ‬ ‫اﻟﻠﺪ )ﻣﻌﺮوﻓﺔ آﻧﺬاك ﺑﺎﺳﻢ دﻳﻮﺳﺒﻮﻟﻴﺲ ‪ (Diospolis‬ﻟﺠﻮدة أرﺟﻮاﻧﻬﺎ‪ ،‬واﻣﺘﺪح ﻣﺪﻳﻨﺔ‬ ‫ﺻﻴﺪون ﻻﻛﺘﺸﺎﻓﻬﺎ ﺻﻨﺎﻋﺔ اﻟﺰﺟﺎج اﳌﺎﺋﻊ واﳌﻨﻔﻮخ‪ .‬وﺣﻴﺎل ﺷﻬﺮة ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺎ ﺑﺮﻓﺎﻫﻴﺘﻬﺎ‪ ،‬ميﻜﻦ‬ ‫ﺗﻘﺪﻳ ُﺮ اﻟﻌﺪ ِد اﻟﻮﻓري ﻷﺟﺎﻧﺐ ﻛﺎﻧﻮا ﻳﻘﺼﺪوﻧﻬﺎ ﻟﻐﺎﻳﺎت ﺗﺠﺎرﻳﺔ‪ ،‬وﺷﻬﺎدات ﻛﺘّﺎب ﻣﻦ ﺟﻤﻴﻊ‬ ‫ﺧﺎرج ﻋﻦ ﻣﻮﺿﻮﻋﻲ‪.‬‬ ‫اﻟﺪول ﺣﻮل ﻫﺬا اﳌﻮﺿﻮع‪ ،‬ﻟﻜﻦ ذﻟﻚ ٌ‬ ‫]‪ .١٥ [١٠‬ﻟﻠﺪﻻﻟﺔ ﻋﲆ ﺷﻬﺮة ﺑريوت وﻏﻨﺎﻫﺎ وﻏﻨﻰ ﺻﻴﺪون وﺻﻮر ﺑﺠﻤﻴﻊ أﻧﻮاع‬ ‫ِ‬ ‫اﻟﻌﺎرف اﻟﺜﻘ ِﺔ‬ ‫اﻟﺒﻀﺎﻋﺔ‪ ،‬ﻛﺘﺎﺑﺔ رﻗﻤﻴﺔ واﺣﺪة ﺑﻠﻐﺘْﻨﻲ ﻣﻦ ﺻﺪﻳﻘﻲ رﻳﻨﻴﺴﻴﻮس ‪Reinesius‬‬ ‫ﺑﺂداب اﻟﻌﺼﻮر اﻟﻘﺪميﺔ‪ .‬وﻫﻲ ﰲ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﻧﺎﺑﻮﱄ‪ ،‬ﻣﺤﻔﻮرة ﻋﲆ ﺑﻨﺎﻳﺔ اﻟﻔﺎرس ﻣﺎرﺳﻴﻠﻠﻮس‬ ‫ﻣﻮﺳﻜﺘﻮﻻ ‪ Marcellus Muscettola‬ﺑﻬﺬا اﻟﺸﻜﻞ‪.‬‬ ‫‪IMP. CAESARI‬‬ ‫‪IEROPOLITANI‬‬ ‫‪PERYTENSES‬‬ ‫‪QUI PUTEOLIS CONSISTUNT‬‬

‫)إﱃ ﻗﻴﴫ اﻷﻣﱪاﻃﻮر‪ ،‬ﻣﻦ اﻟﺒريﻳﺘﻴني أﺑﻨﺎء ﻫريوﺑﻮﻟﺲ ‪ Hieropolis‬ﺳﻜﺎن ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑﻮزوﻟِﺲ‪(.‬‬ ‫‪١‬‬

‫اﻟﻜﺘﺎب ‪ .١٦‬ﻗﺎﻧﻮن اﳌﺤﱰﻓﺎت ‪L. 16, «Codex, De murilegulis».‬‬

‫‪٢‬‬

‫اﻟﻘﺎﻧﻮن ‪Loi V .٥‬‬

‫‪٣‬‬

‫اﻟﻜﺘﺎب ‪ ١‬وﰲ ‪ ١٨ ،٨ ،٦‬ﻣﻦ اﻟﻘﺎﻧﻮن »‪.«De murilegulis‬‬ ‫اﻟﻜﺘﺎب ‪L. 16 .١٦‬‬ ‫اﻟﻨﺼﻮص اﻟﻘﺎﻧﻮﻧﻴﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﺮﻋﻰ اﻟﻌﻤﻞ‪«Institutiones de actionibus» .‬‬

‫‪٤‬‬ ‫‪٥‬‬

‫•‬

‫‪٢٤‬‬

‫•‬


‫‪ ،Athénée‬ﻓﻮﺳﻴﻮس ‪ Photius‬ﰲ ﻛﺘﺎﺑﻪ »اﳌﻜﺘﺒﺔ«‪ ،‬ﻛام ﺳﻮﻳﺪاس ‪ Suidas‬وﻫﺰﻳﺨﻴﻮس‬ ‫اﻟﻠﻮﺳﱰﻳﻮس ﻣﻴﻼزﻳﻮس ‪ ،Hesuchius Illustrius Milesius‬ﰲ ﻛﺘﺎﺑﻪ »ﻧﻴﻘﻮﻻ« واﻳﺰﻳﺪور‬ ‫‪ Isidore‬ﰲ ﻣﺆﻟﻔﻪ »اﻟﻜﺘﺎب اﳌﻌﺠﻢ« »‪.«Liber Glossarum‬‬ ‫‪ .١٠‬ﻫﺬه اﻟﺘﺴﻤﻴﺔ اﻟﺘﻲ أﻃﻠﻘﻬﺎ اﻷﻣﱪاﻃﻮر أوﻏﺴﻄﻮس ﻋﲆ اﻟﺜﻤﺮة اﻧﺘﻘﻠﺖ اﱃ‬ ‫أرﺿﻬﺎ ﻓﻠﺴﻄني‪ ،‬وﺗﺒﻨﺎﻫﺎ اﻟﻌﱪاﻧﻴﻮن اﻟﺤﺪﻳﺜﻮن‪ .‬ووردت اﻟﺘﺴﻤﻴﺔ ﰲ اﻟﺘﻠﻤﻮد إذ ﻛﺎن ﻣﺤ ﱠﺮ ًﻣﺎ‬ ‫ﻋﲆ اﻟﻴﻬﻮد‪ ١‬ﺑﻴﻊ »ﻧﻘﻮﻻ« إﱃ اﻟﻮﺛﻨﻴني ﺣﺴﺐ ﺷﻬﺎدة ﺑﻮﻛﺴﺘﻮرﺳﻴﻮس ‪ Buxtorsius‬ﰲ‬ ‫»ﻣﻌﺠﻤﻪ«‪ ،‬ﺗﺤﺖ ﻛﻠﻤﺔ ﻧﻜﻼف وﻧﻜﻼس‪ .‬وﻟﻜﻦ ﺑﻨﻔﺲ »اﻟﻨﻘﻮﻻ«‪ ،‬ﻛﺎن ﺑﻮﻛﺴﺘﻮرﺳﻴﻮس‬ ‫ﻳﺴ ّﻤﻲ ﻗﺎﻟﺐ ﺣﻠﻮى ﺑﺎﻟﻌﺴﻞ دﻋﺎه »ﺧﺒﺰ ﻧﻘﻮﻻ«‪ ،‬وﻫﻲ ﻣﺸﻬﻮرة ﻗﺪميًﺎ ﻛام ﻛﻌﻜﺔ‬ ‫ﺣﻠﻮى أﻳﺎﻣﻨﺎ‪ .‬ﻓﻔﻲ ﻫﺬا »ﺧﺒﺰ ﻧﻘﻮﻻ« ﻳﺘﻜﻠﻢ أﺗﻴﺘﻴﻨﻪ ‪ [٩] Athénée‬وﺳﻮﻳﺪاس ‪،Suidas‬‬ ‫وﺗﻴﻮﻓﺮاﺳﺖ ‪ Théophraste‬وﺳريﻳﻨﻮس ﺳﺎﻣﻮﻧﻴﻜﻮس ‪ Serenus Sammonicus‬وأﻳﻀً ﺎ‬ ‫ﺑﺎﻻدﻳﻮس ‪ Palladius‬ﻋﻨﺪﻣﺎ ﻳﺘﻜﻠﻢ ﻋﻦ اﻟﺮﻫﺒﺎن اﻟﻘﺒﻄﻴني‪ ،‬ﰲ ﻛﺘﺎﺑﻪ »اﻟﺘﺎرﻳﺦ«‪.Historia ٢‬‬ ‫َ‬ ‫أﺳﻮاق‬ ‫‪ .١١‬ﻣﻦ ﺟﻬﺔ اﺧﺮى‪ ،‬ﻋﺮﻓﺖ ﺑريوت ﺷﻬﺮﺗﻬﺎ مبﻬﺎرة ﺣﺒﻚ اﻟﻜﺘﺎن‪ ،‬ﺣﺘﻰ ﻋ ﱠﻢ‬ ‫اﻟﻘامش اﻟﺬي ﻛﺎن ﻳﺼﻨﻊ ﰲ ﺑريوت وﻣﺪنٍ ﻣﺠﺎورة‪ ،‬ﻛام ﻛﺘﺐ »اﻟﺠﻐﺮاﰲ‬ ‫ُ‬ ‫اﻟﻌﺎمل ﻛﻠﻬﺎ‬ ‫اﳌﺠﻬﻮل«‪.‬‬ ‫ِ‬ ‫ﻣﺤﱰﻓﺎت اﻟﺼﻨﺎﻋﺔ وﻣﺼﺎﻧ َﻊ ﻟﻨﺴﺞ‬ ‫‪ .١٢‬ﻫﻜﺬا اﻣﺘﻸت ﻧﺼﻮﺻﻨﺎ اﻟﻘﺎﻧﻮﻧﻴﺔ ﺑﺬﻛﺮ‬ ‫اﻟﻜﺘﺎن اﻟﺘﻲ ﻛﺎﻧﺖ راﺋﺠﺔ ﰲ اﻟﴩق‪ ،‬ﻣﺨﺘﺼﺔ ﺑﺘﻠﻮﻳﻦ اﻷﻧﺴﺠﺔ‪ .‬وﺣﻮل ﻣﺤﱰﻓﺎت اﻟﺼﺒﺎﻏﺔ‬ ‫‪٣‬‬ ‫ﺧﺎﺻﺎ اﺳﻤﻪ‬ ‫وﺿﻊ اﻷﻣﱪاﻃﻮران ﺗﻴﻮدور ‪ Théodore‬وﻓﺎﻟﻨﺘﻴﻨﻴﺎن ‪ Valentinien‬ﻗﺎﻧﻮﻧًﺎ ً‬ ‫‪) Ad Apollonium‬ﻋﲆ اﺳﻢ وزﻳﺮ اﻟﺨﺰاﻧﺔ(‪ .‬ومبﻮﺟﺐ ﻫﺬا اﻟﻘﺎﻧﻮن أُﻣﺮ ﰲ وﻗﺖ ﻣﺤﺪد‬ ‫ﺑﺘﺨﺼﻴﺺ ِﺳﺒﻊ اﻟﴬاﺋﺐ اﳌﺘﻮﺟﺒﺔ ﻋﲆ اﻟﻜﺘّﺎب‪ ،‬وﺳﺪس ﴐاﺋﺐ اﳌﺤﺎﻛﻢ‪ِ ،‬‬ ‫وﺧﻤﺲ‬ ‫اﻟﴬاﺋﺐ ﻋﲆ اﻟﻮﺛﺎﺋﻖ واﻟﺴﺠﻼت اﻟﻌﺎﻣﺔ‪ ،‬ودﻓﻌﻬﺎ إﱃ اﳌﺤﱰﻓﺎت اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴﺔ ﻟﻠﺘﺼﺪي‬ ‫ﻟﻠﻐﺶ ﰲ ﺑﻴﻊ اﻷرﺟﻮان اﳌﻨﻈّﻤﺔ ﰲ اﻷﺳﻮاق اﻟﺸﻌﺒﻴﺔ‪.‬‬ ‫‪١‬‬

‫ﻣﻴﺸﻨﺎ »ﰲ اﳌﻌﺘﻘﺪات اﻷﺧﺮى« اﻟﻔﺼﻞ اﻷول‪«Mishna, De cultu alieno», ch. 1 .‬‬

‫‪٢‬‬

‫اﻟﺘﺎرﻳﺦ‪«Historia», 8 .٨ ،‬‬

‫‪٣‬‬

‫ﰲ‬

‫ﻣﺎ ﻳﺨﺺ اﻟﻘامش واﻷﻟﺒﺴﺔ‪L. final, «Codex, De vestibus holoveris» .‬‬

‫•‬

‫‪٢٣‬‬

‫•‬


‫دي ﺑﺮﻳﺘﻨﺒﺎخ ‪) Bernard de Breitenbach‬ﻧﺒﻴﻞ أﳌﺎ ّين‪ ،‬رﺋﻴﺲ أﻧﻄﺶ وأﻣني ﺻﻨﺪوق‬ ‫ﻛﻨﻴﺴﺔ ﻣﺎﻳﻨﺎس ‪ (Mayence‬اﻟﺬي ﻗﺎم ﺑﺮﺣﻠﺔ إﱃ اﻷراﴈ اﳌﻘﺪﺳﺔ ﰲ اﻟﻘﺮن اﻟﺨﺎﻣﺲ‬ ‫ﻋﴩ)ﺳﻨﺔ ‪ ١٤٨٣‬ﺑﺎﻟﺘﺤﺪﻳﺪ( ﻣﻊ ﻳﻮﺣﻨﺎ )ﻛﻮﻧﺖ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺳﻮﳌﺲ ‪ Solms‬وﺳﻴﺪ ﻣﻴﻨﺰﻧﱪغ‬ ‫‪ (Minzenberg‬ﻛﺘﺐ أن ﺑﺎروﺗﻮس ‪ ،Barutus‬ﻛام ﺗﺪﻋﻰ اﻟﻴﻮم‪ ،‬ﻫﻲ ﻋﲆ ﺧﻤﺴﺔ أﻣﻴﺎل‬ ‫ﺟﺮﻣﺎﻧﻴﺔ ﻋﻦ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺻﻴﺪون‪.‬‬ ‫‪ .٨‬أﻣﺎ اﳌﻔﴪ اﻟﻘﺪﻳﻢ ﻟـ »اﻟﺠﻐﺮاﰲ اﳌﺠﻬﻮل« )اﺳﺘﺸﻬﺪ ﺑﻪ اﳌﺴﺘﺸﺎر اﻟﻘﺎﻧﻮين‬ ‫اﻟﻼﻣﻊ ﺟﺎك ﻏﻮدﻓﺮ َوى ‪ Jacques Godefroy‬وﻧﴩ ﻟﻪ ﻧﺴﺨﺔ ﺑﺎﻟﻼﺗﻴﻨﻴﺔ ﻋﲆ ﻧﻔﻘﺘﻪ‬ ‫اﻟﺨﺎﺻﺔ ﻗﺒﻞ ﺳﻨﻮات ]‪ ، [٨‬ﻓﻴﺴﻤﻴﻬﺎ »اﳌﺪﻳﻨﺔ اﳌﻤﺘﻌﺔ ﺟ ًﺪا«‪ .‬وﻳﺬﻛﺮ أﻣﻴﺎن ‪ Ammien‬أﻧﻬﺎ‬ ‫ﻣﻦ اﻟﺮوﻋﺔ واﻟﺴﺤﺮ ﻣﺎ ﻳﻮازي ﺻﻮر وﺻﻴﺪون ﻣ ًﻌﺎ‪ .‬وﰲ ﻫﺬا اﻟﺴﻴﺎق ذاﺗﻪ ﻳﻘﻮل ﻧﻨﻮس‬ ‫دي ﺑﺎﻧﻮﺑﻮﻟﻴﺲ‪ Nonnos de Panopolis ١‬إن ﺑريوت ﻣﻦ أروع اﳌﺪن‪ ،‬وﻫﻮ ﻳﺪﻋﻮﻫﺎ‬ ‫»ﻋﺮق اﻟﺤﻴﺎة‪ ،‬ﻣﺮﺿﻌﺔ اﻟﺤﺎﴐات‪ ،‬ﻣﻔﺨﺮة اﻷﺳﻴﺎد‪ ،‬ﻣﺴﻜﻦ اﻹﻟﻪ ﻫﺮﻣﺲ ‪ .Hérmès‬ﻣﻮﻗﻊ‬ ‫دﻳ ِﻜﻴﻪ ‪ ،Diké‬ﻣﺪﻳﻨﺔ اﻟﴩاﺋﻊ‪ ،‬ﻣﺮﻛﺰ اﻻﺑﺘﻬﺎج‪ ،‬ﺑﻴﺖ ﺑﺎﻓﻴﻴﻪ ‪ ،Paphié‬ﻣﻮﻃﻦ اﻟﺤﺐ‪ ،‬ﻫﻴﻜﻞ‬ ‫ﺑﺎﺧﻮس ‪ Bacchus‬اﻟﺒﻬﻴﺞ«‪ .‬ﻳﺸﻴﺪ ﺑﺮﻳﺘﻨﺒﺎخ ﺑﺎﳌﺪﻳﻨﺔ اﻟﻌﺮﻳﻘﺔ واﻟﻨﺒﻴﻠﺔ وﻫﻲ ﺗﺴﺘﺤﻖ ذﻟﻚ‪.‬‬ ‫ﻓﻌﻼ اﺷﺘﻬﺮت ﺑﺠﺎذﺑﻴﺔ ﻃﺒﻴﻌﺘﻬﺎ وﻫ ّﻤﺔ ﺳﻜﺎﻧﻬﺎ‪ ،‬وﺟﺎدت ﻋﻠﻴﻬﺎ اﻟﻄﺒﻴﻌﺔ ﺑﻄﺤني‬ ‫وﻫﻲ ً‬ ‫اﻟﻘﻤﺢ واﻟﻨﺒﻴﺬ واﻟﺰﻳﺖ؛ وﻧﻈ ًﺮا ﻟﻔﻴﺾ اﻟﻄﺒﻴﻌﺔ اﻟﺠﻐﺮاﰲ ﻏﻮدﻓﺮوى ﻳﻘﺎرﻧﻬﺎ ﺑﺴﻜﻴﺘﻮﺑﻮﻟﺲ‬ ‫‪ Scythopolis‬واﻟﻼذﻗﻴﺔ وﺑﻴﺒﻠﻮس وﺻﻮر واﻟﻘﻴﴫﻳﺔ وﻧﺎﺑﻠﺲ‪.‬‬ ‫‪ .٩‬ﺑﺮﻳﺘﻨﺒﺎخ ميﻴﺰ اﻟﺘﻤﺮ اﳌﺮﺳﻞ إﱃ ﺑريوت ﻣﻦ ﻓﻠﺴﻄني وأرﻳﺤﺎ‪ ،‬وﻳﻘﻮل إﻧﻬﺎ ﻛﺎﻧﺖ‬ ‫ﺗﻌﺮف ﺑﺎﺳﻢ »ﻧﻘﻮﻻ ‪ ،«Nicolas‬وﺑﻬﺬا اﻻﺳﻢ ﻳﻘ ّﺮﻇﻬﺎ ﺑﻠﻴﻨﻮس‪ Pline ٢‬اﻳﻀﺎ«‪ .‬إن اﻷﻣﱪاﻃﻮر‬ ‫أوﻏﺴﻄﺲ ‪ Auguste‬ﻫﻮ اﻟﺬي أﻃﻠﻖ اﺳﻢ »ﻧﻘﻮﻻ« ﻋﲆ مثﺎر اﻟﺒﻠﺢ ﻟﺘﺨﻠﻴﺪ ذﻛﺮى رﺟﻞ‬ ‫ﻳُﺪﻋﻰ ﻧﻘﻮﻻ‪ ،‬وﻫﻮ ﻓﻴﻠﺴﻮف ﻣﺸّ ﺎيئ ﻣﻦ دﻣﺸﻖ ﻛﺎن اﻋﺘﺎد ﺗﺰوﻳﺪه ﺑﻬﺬه اﻟﺜامر اﻟﺘﻲ ﻛﺎن‬ ‫‪٤‬‬ ‫ﻳﺤﺒﻬﺎ ﻣﻦ ﺣني اﱃ آﺧﺮ ﻛام ﻛﺘﺐ‪ ،‬ﺑﺎﻻﺿﺎﻓﺔ اﱃ ﻗﻮل ﺑﻠﻮﺗﺮﻛﻮس‪ Plutarque ٣‬وإﺗﻴﻨﻴﻪ‬ ‫‪١‬‬ ‫‪٢‬‬ ‫‪٣‬‬ ‫‪٤‬‬

‫ﰲ دﻳﻮﻧﻴﺰﻳﺎﻛﺎ )أﺧﺒﺎر وأﻋامل دﻳﻮﻧﻴﺰوس‪ ،‬اﻟﻜﺘﺎب ‪.«Dionysiaca» L. 41 (٤١‬‬ ‫اﻟﻜﺘﺎب ‪ ،١٣‬اﻟﻔﺼﻞ ‪L. 13, ch. 4 .٤‬‬ ‫ﺳﻤﺒﻮزﻳﺎﻛﺎ »اﳌﺂدب«‪ ،‬اﻟﻜﺘﺎب ‪ ،٨‬اﻟﻔﺼﻞ ‪«Symposiaca», L. 8, ch. 4 .٤‬‬ ‫اﻟﻜﺘﺎب ‪.١٤‬‬

‫•‬

‫‪٢٢‬‬

‫•‬


‫‪ .٥‬ان اﻟﻠﻘﺐ اﳌﻌﻄﻰ ﻟﺒريوت وﻓﻘًﺎ ﻻﺳﻄﻔﺎن ﻫﻮ »اﻟﻐﻨﻴﺔ ﺑﺎﳌﻴﺎه«‪ .‬ان ﻛﻠﻤﺔ »ﺑري«‬ ‫ﺗﻌﻨﻲ »اﻟﺒﱤ« ﻋﻨﺪ اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴني‪ ،‬واﻟﻌﱪاﻧﻴﻮن ﻳﺸﺎرﻛﻮﻧﻬﻢ ﻫﺬا اﻻﺳﻢ‪ .‬وﻟﻜﻦ ﻳﻀﻴﻒ اﺳﻄﻔﺎن‬ ‫ﰲ اﳌﻜﺎن ﻧﻔﺴﻪ ﺑﺎن ﻫﻴﺴﺘﻴﻪ ‪ Histié‬ﻳﺮى ان ﻫﺬه اﳌﺪﻳﻨﺔ ﺳﻤ ّﻴﺖ ﻛﺬﻟﻚ ]‪ [٧‬ﻻن »ﺑريوت«‬ ‫ﺑﺎﻟﻠﻐﺔ اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴﺔ ﺗﻌﻨﻲ »اﻟﻘﻮة«‪ .‬أﻣﺎ ﺻﻤﻮﺋﻴﻞ ﺑﻮﺷﺎرت ﻓﻬﻮ ﻳﻮاﻓﻖ ﻣﻦ ﺟﻬﺘﻪ ان اﺳﻢ‬ ‫»ﺑريوت« ميﻜﻦ ان ﻳﺴﺘﻌﻤﻞ ﻟـ »ﺑريﻳﺖ«‪ .‬اﻧﻪ ﻳﻮاﻓﻖ ﻋﲆ ان ﺟﺬر ﻫﺬا اﻻﺳﻢ ﻫﻮ ﺑريوت اي‬ ‫»اﻟﺠﺒﺎرة واﳌﺤﺼﻨﺔ«‪ .‬ﻟﻜﻦ ﻳﻮﺳﻒ ﺳﻜﺎﻟﻴﻐﺮ‪ Joseph Scaliger ١‬ﻻ ﻳﺮى ﻫﺬا اﳌﻌﻨﻰ‪ ،‬وﻳﺘﺴﺄل‬ ‫ﻣﻦ اﻗﺪم ﺑﺈﺛﺒﺎت ﻫﺬه اﻟﺘﺴﻤﻴﺔ‪ .‬أﻣﺎ ﺻﻤﻮﺋﻴﻞ ﺑﻮﺷﺎرت‪ Samuel Bochart ٢‬ﻓريى أن ﰲ‬ ‫ﺣﺬف أول ﺣﺮف ﻣﻦ اﻹﺳﻢ اﻷﺻﲇ »ﺟﱪوت« ﻇﻬﻮ َر ﻣﻌﻨﻰ ﺑريوت »اﻟﺠﺒﺎرة واﳌﻨﻴﻌﺔ«‪.‬‬ ‫‪ .٦‬ﺳ ّﻤﻴﺖ اﳌﺪﻳﻨﺔ ﺑﺎﺳﻢ ﺑ ُري ِوﻳﻪ ‪ Béroé‬ﺧﺎﺻﺔ ﻣﻦ ﻗﺒﻞ اﻟﺸّ ﻌﺮاء‪ ،‬إمنﺎ ﻻ ﻳﺠﺐ‬ ‫ُ‬ ‫اﻟﺨﻠﻂ ﺑني ﻫﺬه اﻟﺘﺴﻤﻴﺔ واﺳﻢ ﻣﺪﻳﻨﺔ »ﺑريﻳﻪ« )‪ (Bérée‬ﰲ ﺳﻮرﻳﺎ وﻫﻲ ﺣﻠﺐ اﻟﻴﻮم‪.‬‬ ‫ﳌﺎ ﻛﺎن اﻟﻌﻠامء مل ميﻴﺰوا ﺑﺎﻟﻜﻔﺎﻳﺔ ﺑني ﻫﺎﺗني اﳌﺪﻳﻨﺘني‪ ،‬وﻟﺪت ﻣﻐﺎﻟﻄﺎت ﻋﺪة‪،‬‬ ‫ﺧﺼﻮﺻﺎ‬ ‫ً‬ ‫ﻟﺪى اﳌﺆرخ أورﺗﻴﻞ ‪ ،Ortell‬أوردﻫﺎ ﺳﻜﺎﻟﻴﻐﺮ‪ .٣‬وﻻ ﺗﺰال اﳌﺪﻳﻨﺔ ﺗﻌﺮف ﺣﺘﻰ اﻟﻴﻮم ﺑﺎﺳﻢ‬ ‫‪٤‬‬ ‫»ﺑﺎروت« )‪ (Barut‬ﻣﻊ ﺗﺤﻮﻳﺮ ﺑﺴﻴﻂ دون ﺷﻚ‪ .‬ﺑﺎﻻﺿﺎﻓﺔ‪ ،‬ﻻ ﻳﺠﻮز اﻟﻜﻼم ﻋﻦ ﺑري َوى‬ ‫‪ ،Berua‬اﳌﺬﻛﻮرة ﰲ »اﻟﻜﺘﺎﺑﺎت«‪ ،Inscriptiones :‬ﻋﻨﺪ اﻟﻜﻼم ﻋﲆ »ﺑ ّﺮوﻫﺎ« ‪Berroea‬‬ ‫ﻣﻦ أﻋامل ﻣﻨﻄﻘﺔ ﻃﺮاﻗﻴﺎ ‪ Thrace‬أو ﺗﻠﻚ اﻟﺘﻲ ﰲ ﺳﻮرﻳﺎ أو اﳌﺪﻳﻨﺔ اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴﺔ‪ .‬ذﻟﻚ أن‬ ‫»ﺑري َوى« ‪ Berua‬ﻣﺪﻳﻨﺔ ﰲ ﻣﻨﻄﻘﺔ ﺟﺒﺎل اﻷﻟﺐ ‪ Alpes‬اﻷوروﺑﻴﺔ‪ ،‬وﺳﻜﺎﻧﻬﺎ‪ ٥‬ﻳُﻌﺮﻓﻮن‬ ‫ﻛﺠريان ﻣﺪﻳﻨﺘﻲ ِﻓﻠ ْ​ْﱰﻳﺎ ‪ Feltria‬وﺑﻠﻮن ‪.Bellune‬‬ ‫‪ .٧‬إذًا‪ ،‬ﻛام ذﻛ ْﺮتُ آﻧﻔًﺎ‪ ،‬ﺑريﻳﺖ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﰲ ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺎ‪ ،‬ﺟﻌﻠﻬﺎ واﺿﻌﻮ »اﻟﻜﺘﺎب‬ ‫اﳌﻘﺪس« إﱃ ﻗﺴﻤني‪ :‬اﻷول ﻣﻌﺮوف ﺑـ »ﺟﻠﻴﻞ اﻟﻮﺛﻨﻴني« – ﺑني ﻣﺼﺐ ﻧﻬﺮ اﻷوﱄ‬ ‫واﻟﺴﻠﺴﻠﺔ اﻟﴩﻗﻴﺔ –‪ ،‬واﻵﺧﺮ ﺳﻮري ﻓﻴﻨﻴﻘﻲ – ﺑني اﻟﺴﻠﺴﻠﺔ اﻟﴩﻗﻴﺔ وﺟﺒﺎل ﻟﺒﻨﺎن ﺗﻘﻊ‬ ‫ﻫﻨﺎ ﺑريوت ﻋﲆ ﺷﺎﻃﺊ ﺑﺤﺮ ﺳﻮرﻳﺎ ﰲ ﻣﻨﺘﺼﻒ اﻟﻄﺮﻳﻖ ﺑني ﺟﺒﻴﻞ وﺻﻴﺪون‪ .‬وﻛﺎن ﺑﺮﻧﺎرد‬ ‫‪١‬‬

‫ﻟﻠﺮﺟﻮع إﱃ أوزاﺑﻴﻮس »‪.«Ad Eusebium‬‬

‫‪٢‬‬

‫»ﰲ اﳌﺴﺘﻌﻤﺮات اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴﺔ«‪ ،‬اﻟﻜﺘﺎب اﻟﺜﺎين‪ ،‬اﻟﻔﺼﻞ ‪.«De coloniis phoenicum» L. 2, ch. 12 .١٢‬‬ ‫ﻟﻠﺮﺟﻮع إﱃ أوزاﺑﻴﻮس‪ ،‬اﳌﻠﻒ ‪.«Ad Eusebium», fol. 130 ،١٣٠‬‬ ‫‪ ،١‬ص ‪.I, p. 178 .١٧٨‬‬ ‫‪ ،٨‬ص ‪.8, p. CCCCIX .٤٩‬‬

‫‪٣‬‬ ‫‪٤‬‬ ‫‪٥‬‬

‫•‬

‫‪٢١‬‬

‫•‬


‫إﻳﻞ )‪ ،(El‬ﺑﻴﻞ )‪ (Bel‬وﺑﻮﻻﺗﻴﻪ »‪ .«Bolathé‬وﻳﺮى ﴎﻓﻴﻮس ]‪ [٦‬أن اﻟﺒﻌﻞ ﻫﻮ اﻟﺸﻤﺲ‬ ‫ﻋﻨﺪ ذﻛﺮه ﺑﻴﻞ اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻲ‪ .‬وﻳﻘﻮل »إﻧﻬﻢ ﺟﻤﻴ ًﻌﺎ ﰲ ﻫﺬه اﳌﻨﺎﻃﻖ ﻳﺆﻟﻬﻮن اﻟﺸﻤﺲ‪ ،‬اﻟﺘﻲ‬ ‫ﻫﻲ إﻳﻞ ﰲ ﻟﻐﺘﻬﻢ«‪ .‬وﻟﻌﺒﺎدى ﻫﺬا اﻹﻟﻪ )ﺳﺎﺗﺮن أو زﺣﻞ أو اﻟﺸﻤﺲ( ﻛﺎن اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴﻮن‬ ‫ﻳﻘﺪﻣﻮن اﻷوﻻد ﻗﺮاﺑني وأُ‬ ‫ٍ‬ ‫ﺿﺤﻴﺎت ﻋﻨﺪ وﻗﻮع اﻟﻜﻮارث ﻣﻦ ﺣﺮوب وﻃﺎﻋﻮن وﻣﻮاﺳﻢ اﻟﺤﺮ‬ ‫اﻟﺸﺪﻳﺪ واﳌﺼﺎﺋﺐ اﻟﻌﺎﻣﺔ اﳌامﺛﻠﺔ‪ ،‬ﻛام ﻛﺘﺐ ﻓﺮﻓﻮرﻳﻮس‪ Porphyre ١‬وﺳﻴﻠﻴﻮس‪:Silius ٢‬‬ ‫»درﺟﺖ اﻟﻌﺎدة ﻋﻨﺪ اﻟﺸﻌﻮب اﻟﺘﻲ أﺳﺴﺘﻬﺎ اﻷﺟﻨﺒﻴﺔ دﻳﺪون‪ ،‬أن ﻳﻄﻠﺒﻮا اﻟﻐﻔﺮان‬ ‫ﻣﻦ اﻵﻟﻬﺔ ﺑﺈراﻗﺔ اﻟﺪم‪ ،‬واﳌﻌﻴﺐ أﻧﻬﻢ ﻛﺎﻧﻮا ﻳﺮﻣﻮن اﻷﻃﻔﺎل اﻟﺤﺪﻳﺜني اﻟﻮﻻدة ﻋﲆ ﻣﺬاﺑﺢ‬ ‫ﻣﺸﺘﻌﻠﺔ«‪.‬‬ ‫وﻳﺬﻛﺮ دﻳﻮدورس اﻟﺼﻘﲇ‪ Diodore de Sicile ٣‬ﻋﻨﺪﻣﺎ ﺗﻜﻠّﻢ ﻋﻦ اﻟﻘﺮﻃﺎﺟﻴني‪ ،‬وﻫﻢ‬ ‫ﻣﺴﺘﻌﻤﺮون ﺟﺎؤوا ﻣﻦ ﺻﻮر‪ ،‬أﻧﻪ ﺑﻌﺪ ان ُﻣ ُﻨﻮا ﺑﻬﺰميﺔ ﻛﺒرية أﻣﺎم أﻏﺎﺗﻮﻛﻠﻴﺲ ‪،Agathocle‬‬ ‫ﺗﺨﻠﻮا ﻋﻦ آﻟﻬﺔ اﻟﺼﻮرﻳني‪ .‬ﺗﺼﻮروا اﻧﻬﻢ ارﺳﻠﻮا ﻟﻬﻢ ﻫﺬه اﻟﻜﺎرﺛﺔ ﻻﻧﻬﻢ ﻛﺎﻧﻮا ﻏﺎﺿﺒني‬ ‫ﻋﻠﻴﻬﻢ‪ .‬ﻋﻨﺪﻫﺎ وﺟﻬﻮا ﺻﻠﻮاﺗﻬﻢ اﱃ ﺳﺎﺗﺮن – زﺣﻞ‪ ،‬ﻛﺎﻧﻮا ﻳﺨﺎﻓﻮن أن ﻳﻨﻘﻠﺐ ﻫﺬا اﻻﻟﻪ‬ ‫أﺿﺎﺣﻲ‪ ،‬ﺛﻢ اﻧﻘﻠﺒﻮا ﻋﻠﻴﻪ وﺿ ّﺤﻮا ﺑﺄوﻻد‬ ‫ﻋﻠﻴﻬﻢ ﻷﻧﻬﻢ ﻛﺎﻧﻮا ﻗﺪﻣﻮا ﻟﻪ أﺟﻤﻞ أوﻻدﻫﻢ‬ ‫َ‬ ‫ﴎا‪.‬‬ ‫ﻏﺮﺑﺎء اﺑﺘﺎﻋﻮﻫﻢ وﻏﺬوﻫﻢ ٍّ‬ ‫‪ .٤‬ﺳﺎﺗﺮن – زﺣﻞ ﻫﻮ ذاﺗﻪ اﻹﻟﻪ ﻣﻮﻟﻮخ ‪ Moloch‬ﻟﺪى اﻷﻣﻮﻧﻴني‪ ،‬ﻛﺎﻧﻮا ﻳﻌﺒﺪوﻧﻪ‬ ‫ﰲ ﺳﻮرﻳﺎ اﻟﺴﻔﲆ وﻳﻀﺤﻮن ﻟﻪ ﺑﺄوﻻدﻫﻢ‪ ،‬ﻛام ﺟﺎء ﰲ اﻟﻨﺼﻮص اﻟﺪﻳﻨﻴﺔ‪ .‬وواﺿﻊ »ﺳﻔﺮ‬ ‫اﻟﻘﻀﺎة«‪ ٤‬ﻳﺬﻛﺮ اﻹﻟﻪ ﺑﻴﻞ )أو ﺑﻌﻞ ﰲ اﻟﻜﺘﺎب اﳌﻘﺪس( ﻋﻨﺪ ذﻛﺮه »ﺑﻌﻞ ﺑريﻳﺖ« اي إﻟﻪ‬ ‫ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑريوت اﻟﺬي ﻛﺎن ﻳﻌﺒﺪه اﻟﻌﱪاﻧﻴﻮن‪ .‬ﻛام ذﻛﺮ ﻣﺆﻟﻔني آﺧﺮﻳﻦ ذﻛﺮﻫﻢ أدرﻳﺨﻮﻣﻴﻮس‬ ‫ٍ‬ ‫ﻛﺘﺎﺑﺎت ﻋﺪة ﻟﻪ‪ ،‬ﻣﺆرﺧني ﻳﺮون أن ﻣﺆﺳﺲ اﳌﺪﻳﻨﺔ ﻫﻮ ﺟﺮﺟﺴﻴﻮس‬ ‫‪ Adrichomius‬ﰲ‬ ‫‪ ،Gergeseus‬ﺧﺎﻣﺲ أﺑﻨﺎء ﻛﻨﻌﺎن‪ ،‬وﻛﺎﻧﺖ ﺗﺪﻋﻰ آﻧﺬاك » ِﺟ ِﺮﻳْﺲ«‪ ،‬ﻛام ﻳﻘﺪر أﻳﻀً ﺎ ﻏﻠﻴﻮم‬ ‫اﻟﺼﻮري‪.Guillaume de Tyr ٥‬‬ ‫‪١‬‬ ‫‪٢‬‬ ‫‪٣‬‬ ‫‪٤‬‬ ‫‪٥‬‬

‫»ﰲ اﻻﻣﺘﻨﺎع ﻋﻦ اﻟﺤﻴﻮاﻧﺎت« »‪.«De abstinentia animalum, L. 2‬‬ ‫اﻟﻜﺘﺎب ‪.٤‬‬ ‫»ﰲ اﻟﻘﺮﻃﺎﺟﻴني« »‪.«De Cathaginensibus, L. 20‬‬ ‫اﻟﻔﺼﻼن ‪ ٨‬و‪.٩‬‬ ‫اﻟﺤﺮب اﳌﻘﺪﺳﺔ‪ .«La guerre sainte» .‬اﻟﻜﺘﺎب ‪ ١١‬ﻓﺼﻞ ‪.١٣‬‬

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‫‪٢٠‬‬

‫•‬


‫]‪ [٥‬ﺑﺎﻟﺮﻏﻢ ﻣﻦ أن ﻣﻌﻈﻢ اﻻﻣﻮر اﻟﺨﺎﺻﺔ ﺑﺎﻟﻘﺎﻧﻮن اﻟﺮوﻣﺎين ﻗﺪ ﺳﺒﻖ و ُد ِﻗﻘَﺖ ﻣﻨﺬ ﻓﱰة ﻣﻦ‬ ‫اﻟﺰﻣﻦ ﻣﻦ ﻗﺒﻞ ﻣﻔﴪﻳﻦ ﻋﻠامء‪ ،‬ﻟﻜﻨﻨﻲ مل أﺟﺪ اﺣ ًﺪا ﺗﻄﺮق إﱃ ﻣﺪرﺳﺔ اﻟﺤﻘﻮق ﰲ ﺑريوت‬ ‫ﺑﺼﻮرة ﻋﻤﻴﻘﺔ وﻣﺴﺘﻔﺎﺿﺔ‪.‬‬ ‫‪Hermolaus‬‬

‫‪ .٢‬ا ُﻃﻠﻖ اﺳﻢ ﺑريﻳﺖ ﻋﲆ اﳌﺪﻳﻨﺔ‪ ،‬واﻗﱰح ﻫﺮﻣﻮﻻوس اﻟﺒﻴﺰﻧﻄﻲ‬ ‫‪ de Byzance‬ﻟﻔﻈَﻪ ﺑﺎﻟﻮاو ﻻ ﺑﺎﻟﻴﺎء‪ .‬ﺣﻴﺚ أن ﺣﺮف ‪ Y‬ﻳﻠﻔﻆ ﺑﺎﻷﻏﺮﻳﻘﻴﺔ »أو« )‪ou‬‬ ‫أي ﺑريوت ﺗﻌﻨﻴﻬﺎ‬ ‫‪ (Upsilon‬ﻃﻮﻳﻠﺔ‪ .‬وأﻋﱰف‪ ،‬ﻣﻊ أن ﻫﺬا ﻳﺒﺪو ﺛﺎﻧﻮﻳًﺎ‪ ،‬إﻧﻨﻲ أﺟﻬﻞ ﺣﺎﻟ ًﻴﺎ ّ‬ ‫اﻷوﺳﺎط اﻷﻛﺎدميﻴﺔ‪ .‬ﻟﺬا ﻣﻦ اﻷﺳﻬﻞ ان ﻧﻌﺬر اﻷﺟﺎﻧﺐ ﻋﲆ ﻟﻔﻈﻬﻢ ﻛﻠﻤﺔ ﺑريوت ﺑﻄﺮﻳﻘﺔ‬ ‫ﻏري ﺻﺤﻴﺤﺔ‪ ،‬وﻋﲆ ﺳﻜﺎن اﻟﻼﺗﻴﻮم ‪ Latium‬ﻣﻦ ﻋﺒﻴﺪ وﻃﺤﺎﻧني واﻵﺑﺎء اﻟﺮوﺣﻴني وﻏريﻫﻢ‬ ‫أن ﻳﻘﻠﻌﻮا ﻋﻦ ﺗﺤﻮﻳﺮ اﻟﻠﻔﻆ ﺑﺘﻘﺼري ﺣﺮف اﳌ ّﺪ‪.‬‬ ‫‪ .٣‬ﺧﻼﺻﺔ ﻟﻸﻣﺮ‪ ،‬ان أﺳﻄﻔﺎن اﻟﺒﻴﺰﻧﻄﻲ ‪ Etienne de Byzance‬وﻣﻮ ِﺟ ُﺰ ﻣﺆﻟﻔﺎﺗﻪ‬ ‫ﻫﺮﻣﻮﻻوس ‪ Hermolaus‬ﻳﺮ ّدان ﺗﺄﺳﻴﺲ اﳌﺪﻳﻨﺔ اﱃ اﻹﻟﻪ ﺳﺎﺗﺮن ‪) Saturne‬زﺣﻞ(‪ .‬ﻓﻤﻦ‬ ‫اﻟﻄﺒﻴﻌﻲ ان اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴني )وﺑريوت ﻣﺪﻳﻨﺔ ﰲ ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺎ( ﻗﺪ رﻓﻌﻮا ﺳﺎﺗﺮن اﱃ ﻣﺮﺗﺒﺔ اﻹﻟﻪ اي‬ ‫اﻟﺸﻤﺲ‪ ،‬ﻛام ذﻛﺮ ﴎﻓﻴﻮس‪ .Servius ١‬وأﻃﻠﻖ اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴﻮن ﻋﲆ ﺳﺎﺗﺮن اﺳﻢ ﺑﻌﻞ أو ﺑﺎل‬ ‫أو ﺑِﻴﻞ ﻛام ذﻛَﺮ دﻣﺎﺳﻜﻴﻮس ‪ Damascius‬ﰲ »ﺣﻴﺎة إﻳﺰﻳﺪو« »‪ «La vie d’Isidoe‬ﰲ‬ ‫ﻓﻮﺳﻴﻮس »‪ .«Photius‬واﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴﻮن واﻟﺴﻮرﻳﻮن أﻃﻠﻘﻮا ﻋﲆ ﻛﺮوﻧﻮس ‪ Cronos‬إﺳﻢ‬ ‫‪١‬‬

‫»ﴍح اﻹﻧﻴﺎذة ﻟﻔﺮﺟﻴﻠﻴﻮس«‪.«Vergilii Æneidos commentarius», I .‬‬

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‫‪١٩‬‬

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‫‪ .١٨‬اﻟﻔﻦ اﻹميﺎيئ واﻟﺼﺎﻣﺖ وﻓﻦ اﳌﺸﻌﻮذﻳﻦ‪.‬‬ ‫‪» .١٩‬ﺑﺎرﻳﺲ« ‪ Paris‬اﳌﻤﺜﻞ اﻹميﺎيئ‪.‬‬ ‫‪ .٢٠‬إذا ﺻﺢ اﻻدﻋﺎء أن دوﻣﻴﺴﻴﺎ ‪ Domitia‬ﻫﻲ ﺑﻨﺖ ﻧريون ‪.Néron‬‬ ‫‪ ٢١‬و‪ .٢٢‬ﻋﺎزﻓﻮ اﻟﻨﺎي واﳌﺰﻣﺎر وﻻﻋﺒﻮ اﻟﻘﻮى‪ .‬ﻛﺘﺎب »أﺧﺒﺎر اﳌﻼﻛﻤني« ﻟﻔﺎﺑﻴﺎن ﻓﻮن‬ ‫أورﺳﻔﺎﻟﺪ« ‪.Fabian Von Auerswalde‬‬ ‫‪ .٢٣‬ﻻﻋﺒﻮ اﻟﻘﻮى اﻟﻔﺎﺋﺰون ﻳﺘﺤﺮرون ﻣﻦ اﻟﻮﺻﺎﻳﺔ‪.‬‬ ‫‪ .٢٤‬ﺳﻜﺎن ﻛﺎﺗﺎﺑﻮل ‪ ،Catabole‬اﻟﺒﻬﻠﻮاﻧﻴﻮن‪ ،‬اﳌﺸﺎة ﻋﲆ اﻟﺤﺒﻞ ﰲ اﻟﻬﻮاء‪.‬‬ ‫‪ ٢٥‬و‪ .٢٦‬اﻟﺘﺰام ﻣﺆﺳﺴﺎت اﻟﺘﻌﻠﻴﻢ ﺑﻔﱰات راﺣﺔ ﴍﻳﻔﺔ‪.‬‬ ‫‪ ٢٧‬و‪ .٢٨‬ﻣﴪح ﺑريﻳﺖ اﻟﺬي ﺑﻨﺎه اﳌﻠﻚ أﻏﺮﻳﺒﺎ‪.‬‬ ‫‪ .٢٩‬اﻷﻣﱪاﻃﻮر ﺗﻴﻄُﺲ ﻳﻘﺪم اﻟﻌﺮوض ﻋﲆ ﻣﴪح ﺑريﻳﺖ‪.‬‬

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‫‪١٨‬‬

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‫]‪ [٣‬اﻟﻔﺼﻞ ا ول‬

‫•‬ ‫ﻋﻦ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑ وت‬

‫ﳌﺤﺔ‬

‫‪ .١‬ﰲ ﻣﺪرﺳﺔ ﺑريوت‪ ،‬ومل ﺗﻨﻔﺘﺢ ﻟﻠﻌﺎﻣﺔ ﺑﻌﺪ‪.‬‬ ‫‪ ٢‬و‪ .٣‬ﺗﻔﺴري اﺳﻢ اﳌﺪﻳﻨﺔ وﻧﺸﺄﺗﻬﺎ‪ ،‬وﻣﺆﺳﺴﻬﺎ اﻹﻟﻪ ﺳﺎﺗﻮرن )‪.(Saturne‬‬ ‫‪ .٤‬ﺗﻘﺪﻳﻢ اﻷوﻻد أﺿﺎﺣﻲ ﻟﻺﻟﻪ ﺳﺎﺗﺮن – اﳌﻮﻟﻮخ ﻋﻨﺪ اﻷﻣﻮﻧﻴني‪ .‬ﺑﻌﻞ ﺑريوت‪.‬‬ ‫‪ .٥‬ﺑرياي )آﺑﺎر( ﻋﻨﺪ اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴني‪ .‬ﺑريوت أو »اﻟﻘﻮة ﺑﺎﺟﺘﺰاء أول ﺣﺮف »ج« )ﺟﱪوت(‪.‬‬ ‫‪ .٦‬ﻟﻠﻤﺪﻳﻨﺔ اﺳﻢ آﺧﺮ‪» :‬ﺑ ُريوﻳﻪ« ﻏري »ﺑريواه« أو »ﺑريي« وﻫﻲ اﻟﻴﻮم‪ :‬ﺣﻠﺐ اﻟﺴﻮرﻳﺔ‪.‬‬ ‫‪ ٧‬و‪ .٨‬اﻟﺒﻼد اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴﺔ‪ .‬ﺑريوت ﻣﺪﻳﻨﺔ ﻣﻤﺘﻌﺔ وﺧﺼﻴﺒﺔ‪.‬‬ ‫‪ ٩‬و‪ .١٠‬ﻧﺨﻼت »ﻧﻘﻮﻻ« ‪ ،Nicolas‬وﻣﻦ ﻫﻨﺎ ﻟﻘﺒﻬﺎ »ﺧﺒﺰ ﻧﻘﻮﻻ«‪.‬‬ ‫‪ .١١‬اﻣﺘﺎزت ﺑريوت ﺑﺸﻐﻞ اﻟﺼﻮف‪.‬‬ ‫‪ .١٢‬ﻣﺤﱰﻓﺎت اﻟﺼﺒﺎغ وﻣﺤﱰﻓﺎت اﻟﻨﺴﻴﺞ‪.‬‬ ‫‪ .١٣‬ﻣﺤﱰﻓﺎت اﻟﻜﺘّﺎن‪.‬‬ ‫‪ .١٤‬ﻣﺤﱰﻓﺎت اﻟﻨﺴﻴﺞ‪ .‬أرﺟﻮان ﺻﻮر‪.‬‬ ‫‪ .١٥‬ﺑريوت ﻣﺮﻛﺰ ﺗﺠﺎري‪ .‬اﻟﻜﺘﺎﺑﺔ اﻟﻘﺪميﺔ‪.‬‬ ‫‪ .١٦‬اﻟﻨﻤﻮذج ‪ ٢٨‬ﻣﻦ »ﻣﺨﺘﴫ« ﺳﻜﻴﻔﻮﻻ ‪.Scaevola‬‬ ‫‪ .١٧‬أﻋامل اﻟﺘﺴﻠﻴﺔ ﻟﺪى اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴني‪ .‬اﳌﻼﻋﺐ‪.‬‬ ‫•‬

‫‪١٧‬‬

‫•‬


‫ﻛام ورد ﰲ‪:‬‬ ‫– »ﻛﺘﺎب اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻟﺘﺎرﻳﺨﻲ واﻟﻔﻘﻬﻲ«‪ :‬ﻣﺠﻠﺪ واﺣﺪ ﻣﻨﺸﻮر ﰲ ﻓﺮﻧﻜﻔﻮرت ﺳﻨﺔ‬ ‫ﻧﺼﺎ ﻟﺴﱰاوخ‪.‬‬ ‫‪ ١٧٢٧‬ﺛﻢ ﰲ ﻫﺎل ﺳﻨﺔ ‪ ،١٧٢٩‬وﻓﻴﻪ ‪ٍّ ٢٥‬‬ ‫»‪Opuscula juridica, historica, philologica rariora XXV in unum‬‬ ‫‪.«volumen collecta‬‬ ‫– دراﺳﺎت ﰲ اﻟﻘﺎﻧﻮن اﻟﻴﻮﺳﺘﻨﻴﺎين اﻟﺨﺎص اﻟﻨﻈﺮي واﻟﺘﻄﺒﻴﻘﻲ ‪Dissertationes‬‬ ‫‪ ،ad universum jus justinianeum privatum, théoricopraticae‬ﻧﴩت‬

‫ﰲ إﻳﺎﻧﺎ ﺳﻨﺔ ‪ ١٦٥٩‬وأﻋﻴﺪ ﻧﴩﻫﺎ ﰲ ‪ ١٦٧٤‬و‪ ١٦٨٢‬وﻋﺪدﻫﺎ ‪ ٢٩‬ﻣﻘﺎﻟﺔ‪.‬‬ ‫– »اﳌﻘﺎﻻت اﳌﻄﺎﺑﻘﺔ اﻟﴩع اﻟﻜﻨﴘ«‪ ،‬ﻧﴩت ﰲ إﻳﺎﻧﺎ ﺳﻨﺔ ‪.١٦٧٥‬‬ ‫»‪«Dissertationes canonicarum solemnium trias‬‬

‫– »ﺳرية ﻗﺪاﻣﻰ اﻟﻌﻠامء اﻟﻘﺎﻧﻮﻧﻴني ﻣﻔﺼﻠﺔ وﻣﻔﻬﺮﺳﺔ«‪ ،‬إﻳﺎﻧﺎ ﺳﻨﺔ ‪،١٧٢٣‬‬ ‫وﺗﻀﻢ ‪ ١٥‬ﻣﻘﺎﻟﺔ‪.‬‬ ‫‪Vitae aliquot veterum juris consultorum, conquisivit, recensuit,‬‬ ‫‪.indice Instruxit‬‬

‫– »ﻗﺎﻣﻮس اﻟﻘﻮاﻧني اﻟﺨﺎﺻﺔ« – إﻳﺎﻧﺎ ‪ ،١٦٧١‬أﻋﻴﺪ ﻃﺒﻌﻪ ﰲ ‪ ١٦٨٤‬و‪١٧١٩‬‬ ‫»‪.«Lexicon particulorum juris‬‬

‫•‬

‫‪١٦‬‬

‫•‬


‫ﻳﻮﻫﺎﻧّﺲ ﺳ‪G‬اوخ )‪(١٦٧٩–١٦١٢‬‬ ‫•‬

‫ﻣﺮﺟﻌﻨﺎ اﻟﻮﺣﻴﺪ ﻋﻦ ﺳرية ﻳﻮﻫﺎﻧّﺲ ﺳﱰاوخ‪ ،‬ﻫﻮ ﻗﺎﻣﻮس ﻣﻴﺸﻮ‪ ،Michaud ١‬وﻓﻴﻪ‬ ‫ُ‬ ‫أن ﺳﱰاوخ وﻟﺪ ﰲ ﻛﻮﻟﺪﻳﺘﺰ ‪ Colditz‬ﻣﻦ ﻣﻘﺎﻃﻌﺔ ﻣﻴﺴﻨﻲ ‪ .Misnie‬ﺗﻠﻘﻰ دروﺳﻪ ﰲ‬ ‫ِ‬ ‫ﺛﺎﻧﻮﻳﺔ زﻳﺘﺲ ‪ Zeitz‬اﻟﺮﺳﻤﻴﺔ واﻟﻌﻠﻴﺎ ﰲ ﺟﺎﻣﻌﺘَﻲ إﻳﺎﻧﺎ ‪Iéna‬‬ ‫وﻻﻳﺒﺴﻚ ‪ .Leipsick‬وﰲ‬ ‫ﻫﺬه اﻷﺧرية ُﻋ ّني أﺳﺘﺎذ اﻟﺨﻄﺎﺑﺔ واﻟﺒﻼﻏﺔ واﻟﺘﺎرﻳﺦ ﺑﻌﺪ ﻧﻴﻠﻪ ﺳﻨﺔ ‪ ١٦٣٨‬درﺟﺔ »أﺳﺘﺎذ ﰲ‬ ‫اﻟﻔﻨﻮن«‪ ،‬وﻛﺎن ﻗﺒﻠﺬاك ﺳﻨﺔ ‪ ١٦٣١‬ﻧﺎل اﻟﺪﻛﺘﻮراه ﰲ اﻟﺤﻘﻮق و ُﻋ ّني أﺳﺘﺎذًا ﰲ ﺟﺎﻣﻌﺔ أﻳﺎﻧﺎ‬ ‫ﺑﺪﻋﻢ ﺻﺪﻳﻘﻪ ﺳﱰوف ‪ ،Struve‬ﺛﻢ ﺗﺮأس ﻓﻴﻬﺎ ﻣﺠﻠﺲ اﻷﺳﺎﺗﺬة وأﺻﺒﺢ رﺋﻴﺴﻬﺎ‪ .‬وﺳﻨﺔ‬ ‫‪ ١٦٧٦‬اﻧﺘﻘﻞ إﱃ ﺟﺎﻣﻌﺔ ﻏﻴﺴني ‪ Giessen‬أﺳﺘﺎذ اﻟﺤﻘﻮق ﻓﻨﺎﺋﺐ رﺋﻴﺴﻬﺎ ﺣﺘﻰ وﻓﺎﺗﻪ ﰲ‬ ‫‪ ١١‬ﻛﺎﻧﻮن اﻷول ‪.١٦٧٩‬‬ ‫ٍ‬ ‫وﻣﻘﺎﻻت ﺿ ّﻤﺘﻬﺎ ﻣﺠﻠﺪات‪ .‬وﻣﻦ‬ ‫ﻣﺆﻟﻒ ﻣﺬﻫﻞ‪ ،‬ﺗﺮك ﻣﺆﻟﻔﺎت ﻋﺪة وأﺑﺤﺎﺛ ًﺎ ﻋﻠﻤﻴﺔ‬ ‫أي ﻣﺠﻠّﺪ ﻳﻀﻢ ﻛﺘﺎﺑﻪ »ﻋﻦ ﺑريوت«‬ ‫ﻗﺎمئﺘﻬﺎ )أدﻧﺎه( ﰲ ﻛﺘﺎب ﻣﻴﺸﻮ‪ ،‬ﻻ ﻣﻌﻠﻮﻣﺔ ﻋﻦ ّ‬ ‫»‪ «De Beryto‬اﻟﺼﺎدر ﺳﻨﺔ ‪ ،١٦٦٢‬واﻟﺬي أﻋﻴﺪ ﻧﴩه ﰲ ﻣﺠﻤﻮﻋﺔ ‪Vitae aliquot‬‬ ‫‪) veterum juris consultorum‬ﺳرية ﻗﺪاﻣﻰ اﻟﻌﻠامء اﻟﻘﺎﻧﻮﻧﻴني(‪.‬‬ ‫‪ ١‬ﻟﻮﻳﺲ ﺟﱪاﺋﻴﻞ ﻣﻴﺸﻮ ‪» ،Louis Gabriel Michaud‬اﻟﺴرية اﻟﺸﺎﻣﻠﺔ اﻟﻘﺪميﺔ واﻟﺤﺪﻳﺜﺔ‪ ،‬اﻟﺘﺎرﻳﺦ اﻟﻌﺎم واﻟﺨﺎص‬ ‫ﺗﺴﻠﺴﻼ أﺑﺠﺪﻳٍّﺎ«‪ ،‬ﻟﻴﺪن ‪ ،Leiden‬ﻃﺒﻌﺔ ‪ .١٩٨٣‬اﻟﺠﺰء اﻷرﺑﻌﻮن‪ .‬ص ‪.٣١٥–٣١٤‬‬ ‫ً‬ ‫ﻟﻸﻓﺮاد‬ ‫‪« La Biographie Universelle ancienne et moderne, histoire par ordre alphabétique de la vie publique‬‬ ‫‪et privée de tous les hommes », Leiden, reproduction 1983, tome 40, p. 314 – 315.‬‬



‫ﻟﻬﺬا ﻧﺤ ُﻦ ﻧﺒﺎﻫﻲ ﺑﻬﺎ ﻣﻮﺋِ ًﻼ ﻟﻨﺎ وواﺣ َﺔ ﺣﻴﺎة‪.‬‬ ‫وﻟﻬﺬا ﻧﺤﻦ أَﺑﻨﺎء اﻟﻐَﺪ‪ ،‬وﻳَﺴ ُﻜ ُﻨﻨﺎ اﻟﺮﺟﺎ ُء اﻟﺪاﺋ ُﻢ أَ ﱠن ﻟﻴﻠَﻨﺎ اﻟﻘﺎﺗ َﻢ ﻣﻬام ْاﺳ َﻮ ﱠد ﻻ ﻳَﻄﻮل‪،‬‬ ‫وﻧﻈﻞ ﻧﻨﺘﻈ ُﺮ اﻟﻔﺠ َﺮ اﻵيت وﺗﻈ ﱡَﻞ ﺗ َﺤﻀُ ُﻨﻨﺎ‪ ،‬ﺑِﺤﻨﺎﻧﻬﺎ و ُر ْؤﻳﺎﻫﺎ‪ ،‬اﻟﺮاﺋﻌ ُﺔ اﻟﺨﺎﻟﺪة‪ :‬ﻧَﺠﻤ ُﺔ ﺑريوت‪.‬‬ ‫ﱡ‬

‫ﻣﺪﻳﺮ »ﻣﺮﻛﺰ اﻟ ُﺘﺮاث اﻟﻠﺒﻨﺎﻧﻲ«‬ ‫اﻟﺠﺎﻣﻌﺔ اﻟﻠﺒﻨﺎﻧﻴﺔ اﻷَﻣريﻛﻴﺔ‬

‫•‬

‫‪١٣‬‬

‫•‬


‫ﻫﺎﺋﻠ ًﺔ ﻣﻦ ﺷﺒﺎن وﻋﻠامء وﺣﻜامء ﻛﺎﻧﻮا ﻳﺄْﺗﻮن إِﱃ ذﻟﻚ اﳌﻮﺿﻊ ﻟﺘﻌﻠﱡﻢ اﻟﻘﻮاﻧني اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ‬ ‫ﻓ َﻬﻠَﻜﻮا ﺗﺤﺖ اﻷَﻧﻘﺎض‪ .‬اﻧﺘﻘﻞ أَﺳﺎﺗﺬة اﻟﺤﻘﻮق ﺑﺎﳌﺪارس إِﱃ ﺻﻴﺪون‪ ،‬إِﱃ أَن اﻧﺘﻬﻰ ﺗﺮﻣﻴﻢ‬ ‫ﺑريﻳﺖ‪ .‬أُﻋﻴﺪ ﺑﻨﺎ ُؤﻫﺎ ﻟﻜﻨﻬﺎ مل ﺗﻠﺒﺚ أَن وﻗ َﻌﺖ ﺿﺤﻴ َﺔ ﺣﺮﻳﻖٍ ﻫﺎﺋﻞٍ ﺟﻌﻠﻬﺎ ﻣﺪﻳﻨ ًﺔ ﺑﺎﺋﺴ ًﺔ‬ ‫ﻣﻨﻜﻮﺑﺔ‪ ،‬رﺛﺎﻫﺎ ﺷﺎﻋ ٌﺮ ﻳﻮﻧﺎ ﱞين ﺑﻘﺼﻴﺪة ﺟﺎء ﻓﻴﻬﺎ‪:‬‬ ‫َودا ًﻋﺎ أَﻳﺘﻬﺎ اﳌﺪﻳﻨ ُﺔ اﻟﺸﻘ ﱠﻴﺔ اﻟﺤﺰﻳﻨﺔ‪ ،‬اﳌﺤﺮوﻣ ُﺔ ﻣﻦ اﻟﻨﻮر‪.‬‬ ‫ﴏ ِك اﻟﻠ َﻬﺐ‪ ...‬ﻫﺬا اﻟـ ُﻤﺼﺎب اﻟﺠﺪﻳﺪ‪.‬‬ ‫ﺣﺎ َ‬ ‫ﻛﻨﺖ‪ ،‬وﻫﺎ أَ ِ‬ ‫ﺟﻤﻴﻠ ًﺔ ﺟﺪٍّ ا ِ‬ ‫ﻧﺖ اﻟﻴﻮ َم ﺗَﻘَﻌني ﰲ اﻟ َﺮﻣﺎد )‪.(...‬‬ ‫أَﻳﻬﺎ اﻟﻌﺎﺑﺮون ﰲ ﺑريﻳﺖ‬ ‫أَﺷ ِﻔﻘُﻮا ﻋﲆ ﻣﺪﻳﻨﺘﻨﺎ اﻟﺸﺠﺎﻋﺔ‪،‬‬ ‫واﺳﻜُﺒﻮا دﻣﻮ َﻋﻜﻢ ﻋﲆ ﻣﻮﺗﻬﺎ اﻟﺮﻫﻴﺐ«‪.‬‬

‫* * *‬ ‫ﻟﻜﺄَﻧﻬﺎ ﻫﻜﺬا ﺑريوت ﻣﻨﺬ ﻓﺠﺮ اﻟﺘﺎرﻳﺦ‪ :‬ﺗ ُﴩق ﺛﻢ ﺗﺸﺘ ﱡﺪ ﻋﻠﻴﻬﺎ اﻟـﺤﺮوب ﻓﻼ ﺗ ْﻐ ُﺮب‬ ‫ٍ‬ ‫ﺟﺪﻳﺪ ﺑِــﺄَﺑﻬﻰ وأَﺟﻤﻞ‪.‬‬ ‫ﺷﻤﺴﻬﺎ ﻣﻦ‬ ‫إِ ﱠﻻ ﻟﺘُﴩق ُ‬ ‫ﺗﻨﺞ ﰲ ﻳﻮﻣﻨﺎ ﻣﻦ اﻟـﻤﺼري ذاﺗﻪ‪ ،‬ﻓﻬﺎ اﻟـﺤﺮب اﻷَﺧرية ﰲ ﻟﺒﻨﺎن أَﺣﺮﻗَﺘْﻬﺎ ﻛام‬ ‫ومل ُ‬ ‫وﻻ ﺑﺄَﻗﴗ اﻟﻠﻬﺐ‪ ،‬د ﱠﻣﺮﺗ ْﻬﺎ ﻛام وﻻ ﺑﺄَﻗﴗ ﻣﻦ زﻟﺰال‪ ،‬ﻓـام ﻏﺎﺑﺖ إِﱃ ﻟﻴﻞٍ ﻣﻦ اﻟﺴﻨﻮات‬ ‫ﺷﻤﺴﻬﺎ‬ ‫اﳌﺎﻟﺤﺔ اﻟﺮﻫﻴﺒﺔ ﰲ اﻟﻨﺼﻒ اﻟﺜﺎين ﻣﻦ اﻟﻌﻘﺪ اﻟﺜﺎﻣﻦ ﻟﻠﻘﺮن اﳌﺎﴈ‪ ،‬ﺣﺘﻰ أَﴍﻗَﺖ ُ‬ ‫ٍ‬ ‫ٍ‬ ‫ﺟﺪﻳﺪ ﺑﺄَﺑﻬﻰ وأَﺟﻤﻞ‪ ،‬وإِذا ﺑﻨ ْﺠﻤ ِﺘﻬﺎ ﺗﺴﻄﻊ ﻣﻦ‬ ‫ﻣﻦ‬ ‫ﺟﺪﻳﺪ ﺑﺄَﺑﻬﻰ وأَﺟﻤﻞ‪ ،‬وﺗﻌﻮ ُد ﺑريوت‬ ‫ﻣﺮىن َﻣﻦ ﻳﻌﺮﻓﻮن ﻛﻴﻒ ﺗﻜﻮ ُن اﻟـﻤﺪﻳﻨ ُﺔ ﺣﻮرﻳﱠ َﺔ اﻟﺤﺮﻳﺔ اﻟﺘﻲ ﺗَﻠْﻮي وﻻ ﺗَﺬْوي‪ ،‬ﺗ َﺘ َﻌﺐ وﻻ‬ ‫ﺗ َﺴﻘُﻂ‪ ،‬ﺗ َﺮﻗُﺪ وﻻ ﺗ َـ ُﻤﻮت‪.‬‬ ‫إِﻧﻬﺎ ﺑريوت‪ ،‬اﻟﺨﺎﻟﺪ ُة ﺑريوت‪ ،‬ﻋﲆ ﺻﻮرة ﻟﺒﻨﺎن اﻟﺬي ﻫﻲ ِ‬ ‫ﻋﺎﺻﻤﺘُﻪ و ُﻋ ْﺼﻤﺘُﻪ‪ ،‬ﻻ‬ ‫ﻣﺴﺎﺣ َﺔ أَ ٍ‬ ‫رض ﺑﻞ واﺣ َﺔ ﺣﻀﺎرة‪.‬‬ ‫و ِإذا اﻟـﻤﺴﺎﺣ ُﺔ ﺟﻐﺮاﻓﻴﱠ ٌﺔ ذاتُ َﺣـ ّﺪ‪ ،‬ﻓﺎﻟﻮاﺣ ُﺔ روﺣﻴ ٌﺔ ﻻ ﺗ ُ َﺤ ّﺪ‪.‬‬ ‫وﺳ َﻊ أُﻓﻖِ‬ ‫وﻫﻜﺬا ﺑريوت‪ :‬ﻟﻴﺴﺖ ﻣﺪﻳﻨ ًﺔ ذاتَ ﺣﺪود‪ ،‬ﺑﻞ ﻟُـ ْﺆﻟ َﺆ ٌة ﺣﻀﺎرﻳ ٌﺔ ﺣﺪو ُدﻫﺎ ْ‬ ‫اﻟﻔﻜﺮ وا ِﻹﺑﺪاع‪.‬‬ ‫•‬

‫‪١٢‬‬

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‫اﻟﺨﺸﺒﻴﺔ اﻟﺘﻲ ﻫﻲ ﻣﻦ ﻧﺤﺖ ﻧﻴﻘﻮدميﻮس‪ ،١‬وﻛﻴﻒ اﺷﺘُﻬﺮت ﻫﺬه اﳌﺪرﺳﺔ ﰲ اﻟﻘﺮن‬ ‫وﺗﺒﺴ َﻂ ﰲ وﺻﻒ »ﻗﺎﻋﺎت« اﻟﺪراﺳﺔ‪ ،‬وﻛﻴﻒ‬ ‫اﺧﺘﺼﺖ ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺎ ﺑﻌﻠﻢ اﻟﺤﻘﻮق‬ ‫ﱠ‬ ‫اﻟﺮاﺑﻊ‪ .‬ﱠ‬ ‫وﺧﺼ َﺼﺖ ﻟﻪ ﻣﻘ ﱠﺮ ﺑريﻳﺖ وﻣﺴﺎﻛ َﻨﻬﺎ اﻟﺨﺎﺻﺔ‪ ،‬ﻓﻜﺎﻧﺖ ﻣﺪرﺳﺔ ﺑريوت ﺑني أَﻗﺪم ﻣﻌﺎﻫﺪ‬ ‫ﱠ‬ ‫‪٢‬‬ ‫ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺎ ﻋﲆ ا ِﻹﻃﻼق‪ .‬ﻣﻦ ﻫﻨﺎ ﺧﺎﻃﺐ أَﻫﻠَﻬﺎ اﻷَﻣﱪاﻃﻮ ُر ﻣﺎﻛﺴﻴﻤﻴﺎﻧﻮس ‪» :‬إِﻧﻜﻢ ﺳﻜﺎن‬ ‫ﺧﺼﻮﺻﺎ ﰲ ﻣﺎ ﻳﺘﻌﻠﱠﻖ مبﻬﻨﺔ اﻟﺤﻘﻮق‪.‬‬ ‫ﺑريﻳﺖ اﻟﻔﻴﻨﻴﻘﻴﺔ‪ ،‬وﻧﻌﻠﻢ ﻋﻨﺎﻳﺘَﻜﻢ ﺑﺎﻟﺪروس اﻟﻨﺒﻴﻠﺔ‪،‬‬ ‫ً‬ ‫ﻳﺘﺨﲆ أﺣ ٌﺪ ﻋﻦ اﻟﺪراﺳﺔ ﻗﺒﻞ اﻟﺨﺎﻣﺴﺔ‬ ‫ﻟﺬﻟﻚ‪ ،‬وﺳﻬ ًﺮا ﻋﲆ اﳌﺼﻠﺤﺔ اﻟﻌﺎﻣﺔ‪ ،‬ﻧُﻘ ﱢﺮر أَ ّﻻ ﱠ‬ ‫واﻟﻌﴩﻳﻦ ﻣﻦ اﻟﻌﻤﺮ‪«.‬‬ ‫وﻳﺬْﻛﺮ ﺳﱰاوخ أَن ﺑريﻳﺖ ﰲ اﻟﻘﺮن اﻟﺴﺎدس‪ ،‬زﻣﻦ اﻷَﻣﱪاﻃﻮر ﻳﻮﺳﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻮس‬ ‫أُوﻏﺴﻄﺲ‪ ،٣‬ﻛﺎﻧﺖ راﺋﺪ ًة ﰲ اﻟﺪﺳﺎﺗري‪ُ ،‬ﻣ ِ‬ ‫ﺴﺘﺤ ﱠﻘ ًﺔ اﻟﺘﻜﺮﻳ َﻢ ﻛــ«ﻣﺪﻳﻨ ٍﺔ ﻟﻠﻘﻮاﻧني وﺣﺎﴐ ٍة‬ ‫راﺋﻌﺔ«‪.‬‬ ‫وﰲ اﻟﺪﺳﺘﻮر اﻟﺜﺎين‪ ،‬ﻳﺘﺤﺪث ﻳﻮﻟﻴﺎﻧﻮس‪ ٤‬ﻋﻦ ﻣﱪر ﺗﻌﻠﻴﻢ اﻟﺤﻘﻮق‪ ،‬ﻓريى أَ ﱠن ﺑريﻳﺖ‬ ‫ﺗﺴﺘﺤﻖ ﻋﻦ ﺟﺪار ٍة أَن ﺗ ُﺪﻋﻰ » ُﻣ ِ‬ ‫ﺮﺿﻌﺔ اﻟﻘﻮاﻧني«‪ .‬وﻛﺎن ﺑني أَﺳﺎﺗﺬﺗﻬﺎ‪ :‬أَﻧﺎﻃﻮﻟﻴﻮس‪،‬‬ ‫ﱡ‬ ‫ودوروﺗﻴﻮس اﻟﺬي ﻛﺎن اﻷَﻣﱪاﻃﻮر ﻳﻮﺳﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻮس ﻳﺪﻋﻮه »وزﻳﺮ اﳌﺎل اﻟﺮاﺋﻊ ﺟ ًﺪا واﻷُﺳﺘﺎذ‬ ‫ﻓﻀﻞ وزراء اﳌﺎل«‪ .‬وﻛﺎن‬ ‫»اﻟﺮﺟﻞ اﻟﺬاﺋﻊ اﻟﺼﻴﺖ وأَ ُ‬ ‫ُ‬ ‫ﰲ ﻣﺪﻳﻨﺔ اﻟﺤﻘﻮق«‪ ،‬أَي ﺑريﻳﺖ‪ ،‬وﻫﻮ‬ ‫ﻳﻨﻘﻞ اﻟﻘﻮاﻧني إِﱃ اﻟﺘﻼﻣﻴﺬ ﰲ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑريﻳﺖ »اﻟﺒﻬﻴﺔ ﺟ ٍّﺪا«‪ .‬وﻷَﺟﻞ رأْﻳﻪ وذﻛﺎﺋﻪ اﻟـ ُﻤﻤﺘﺎزَﻳﻦ‪،‬‬ ‫ﺟﻌﻞ ﻣﻨﻪ اﻷَﻣﱪاﻃﻮر ﻳﻮﺳﺘﻴﻨﻴﺎﻧﻮس ﴍﻳﻜًﺎ أَﺳﺎﺳ ٍّﻴﺎ ﰲ ﺗﺠﺪﻳﺪ اﻟﻘﻮاﻧني اﻟﻘﺪميﺔ‪.‬‬ ‫وﺗﻜﻮن ﻛﺎرﺛﺔ اﻟﺰﻟﺰال اﻟﺮﻫﻴﺐ »ﰲ اﻟﻌﺎم ‪) ٢٠‬ﻣﻦ ُﺣﻜﻢ ﻳﻮﺳﺘﻨﻴﺎﻧﻮس(‪ ،‬ﻓَﺘَﺘَ َﺪ ﱠﻣﺮ‬ ‫ٍ‬ ‫ﻣﺠﻤﻮﻋﺎت‬ ‫وﺳ َﺤﻘَﺖ ﺣﺠﺎر ُة اﻷَﺑﻨﻴ ِﺔ اﳌﻨﻬﺎر ِة‬ ‫ﺑريﻳﺖ وﻻ ﻳﺒﻘﻰ ﻣﻨﻬﺎ ﻏ ُري ﺑﻼط اﻟﺸﻮارع‪َ ،‬‬ ‫‪١‬‬ ‫ﻳﴘ ﺗ َـ َﺤ ﱠﻮ َل ﻻﺣﻘًﺎ ﻣﻦ أَﺗﺒﺎع اﳌﺴﻴﺢ‪َ .‬ذﻛَ َﺮ ﻳﻮﺣﻨﺎ ﰲ إِﻧﺠﻴﻠﻪ أَﻧﻪ »ﺳﺎﻋﺪ ﻳﻮﺳﻒ اﻟﺮاﻣﻲ ﻋﲆ إِﻧﺰال ﺟﺴﺪ اﳌﺴﻴﺢ‬ ‫ﻓ ﱢﺮ ِ ﱞ‬ ‫ﻋﻦ اﻟﺼﻠﻴﺐ ﺑﻌﺪ ﻣﻮﺗﻪ«‪.‬‬ ‫ﻣﺎﻛﺴ ْﻨﺲ‬ ‫‪ ٢‬ﻣﺎرﻛﻮس أُورﻳﻠﻴﻮس ﻣﺎﻛﺴﻴﻤﻴﺎﻧﻮس ِﻫﺮﻗُﻠْﻴﻮس )‪ .(٣١٠–٢٥٠‬ﻟﻪ ﻣﻦ زوﺟ ِﺘﻪ اﻟﺴﻮرﻳﺔ أُوﺗﺮوﭘـﻴﺎ َوﻟَﺪَان‪ُ :‬‬ ‫وﻓﻮﺳﺘﺎ‪ .‬ﺣﻜﻢ ﻓﱰة ﻋﲆ ﺳﻮرﻳﺔ وﻣﴫ‪.‬‬ ‫َ‬ ‫ِ‬ ‫ﺗﻮﱃ اﻟ ُﺤﻜْﻢ ﺳﻨﺔ ‪ ٥٢٧‬ﺣﺘﻰ وﻓﺎﺗﻪ ﺳﻨﺔ ‪ .٥٦٥‬ﻋﻤ َﻞ ﻋﲆ ﺗﻮﺳﻴﻊ اﻷﻣﱪاﻃﻮرﻳﺔ‬ ‫‪ ٣‬ﻣﻦ أَﺑﺮز أَﺑﺎﻃﺮة اﻟﺮوﻣﺎن‪ُ .‬وﻟﺪ ﺳﻨﺔ ‪ .٤٨٢‬ﱠ‬ ‫َ‬ ‫اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ وﻧَـ ﱠﻤـﻰ ﻓﻴﻬﺎ ﻧﻬﻀ ًﺔ ﺛﻘﺎﻓﻴ ًﺔ ﻛﱪى‪ .‬ﻋﲆ ﻋﻬﺪه َﻋ َﺮﻓَﺖ ﺑريﻳﺖ ازدﻫﺎ ًرا‪ ،‬وﰲ أﻳﺎﻣﻪ وﻗَﻊ اﻟﺰﻟﺰال اﻟﺬي د ﱠﻣﺮ اﳌﺪﻳﻨﺔ‬ ‫ﺳﻨﺔ ‪.٥٥١‬‬ ‫روﻣﺎﻧـﻲ )‪ُ .(٣٦٣–٣٣٢‬ﺳـ ﱢﻤﻲ »اﻟﻜﺎﻓﺮ« و»اﻟﻔﻴﻠﺴﻮف«‪َ .‬ﺣﻜَﻢ ﰲ اﻟﺴﻨﺘَني اﻷَﺧريﺗني‬ ‫‪ ٤‬ﻛﻼودﻳﻮس ﻳﻮﻟﻴﺎﻧﻮس أَﻣﱪاﻃﻮ ٌر‬ ‫ﱞ‬ ‫ﻣﻦ ﺣﻴﺎﺗﻪ‪.‬‬

‫•‬

‫‪١١‬‬

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‫ﻓﻴﻨﻴﻘﻲ )ﺑني اﻟﺴﻠﺴﻠﺔ اﻟﴩﻗﻴﺔ وﺟﺒﺎل ﻟﺒﻨﺎن(‪ ،‬ﰲ ﻣﻨﺘﺼﻒ اﻟﻄﺮﻳﻖ ﺑني ﺟﺒﻴﻞ‬ ‫ﺳﻮري‬ ‫ﱞ‬ ‫ﱞ‬ ‫وﺻﻴﺪون«‪.‬‬ ‫وﻳﺴﺘﺸﻬﺪ ﺑﺜﻼﺛﺔ‪:‬‬ ‫»اﻟﺠﻐﺮا ّﰲ اﳌﺠﻬﻮل«‪ ١‬اﻟﺬي رأَى إِﱃ ﺑريوت »ﻣﺪﻳﻨﺔ ُﻣﻤﺘﻌﺔ ﺟ ٍّﺪا«‪،‬‬ ‫»آﻣﻴﺎن«‪ ٢‬اﻟﺬي رأَى إِﻟﻴﻬﺎ »ﻣﻦ اﻟﺮوﻋﺔ واﻟﺴﺤﺮ ﻣﺎ ﻳﻮازي ﺻﻮر وﺻﻴﺪون ﻣ ًﻌﺎ«‬ ‫ﺑْ ِ‬ ‫ﺮﻳﺪﻧْﺒﺎخ‪ ٣‬اﻟﺬي رأَى إِﻟﻴﻬﺎ »ﻣﺪﻳﻨ ًﺔ ﻋﺮﻳﻘ ًﺔ ﻧﺒﻴﻠﺔ«‪ ،‬وأَﻓﺎض ﰲ وﺻ ِﻔﻪ »ﺟﺎذﺑﻴ َﺔ‬ ‫ﻃﺒﻴﻌﺘﻬﺎ و ِﻫـ ﱠﻤ َﺔ ُﺳﻜّﺎﻧﻬﺎ«‪.‬‬ ‫وﻳﻔﺼﻞ ﺳﱰاوخ دو َر ﺑريوت ﻣﺮﻛ ًﺰا ﺗﺠﺎرﻳٍّﺎ‪ ،‬ﻋﺎﻣ ًﺮا مبﺤﱰﻓﺎت اﻟﺼﺒﺎﻏﺔ واﻟﺼﻮف‬ ‫ﱢ‬ ‫واﻟﻨﺴﻴﺞ‪ ،‬وﻳﺮﻛﱢﺰ ﻋﲆ ﺷﻬﺮة ﺑريوت ﰲ َﺣ ْﺒﻚ اﻟﻜﺘﱠﺎن وﻛﻴﻒ » َﻋ ﱠﻢ أَ َ‬ ‫ﻗامش‬ ‫ﺳﻮاق اﻟﻌﺎﻟَـﻢ ٌ‬ ‫ﻳُﺼ َﻨ ُﻊ ﰲ ﺑريوت و ُﻣ ُﺪن ُﻣـﺠﺎورة«‪ ،‬وﻳَﴪد ﺣﺮﻛﺔ اﻟـﻤﻼﺣﺔ ﺑني ﺑريوت وﺑﺮﻧﺪﻳﺰي‪ .٤‬وﻻ‬ ‫ﻳُﻐﻔﻞ ﻣﴪح ﺑريﻳﺖ اﻟﺬي ﺑﻨﺎه اﳌﻠﻚ أَﻏﺮﻳـ ﱠﭙـﺎ‪ ٥‬وﺷ ِﻬ َﺪ ﰲ ﻣﺎ ﺑﻌ ُﺪ ﻋﺮوﺿً ﺎ ﺣﴬﻫﺎ اﻷَﻣﱪاﻃﻮر‬ ‫ﺗﻴﻄُﺲ ﻓﻼﻓﻴﻮس‪.٦‬‬ ‫وﻳﺘﻮﻏﻞ ﰲ اﻷُﻣﻮر اﻟﻘﺎﻧﻮﻧﻴﺔ ﻣﻨﺬ ُﻣﻨ َﺤﺖ ﺑريﻳﺖ اﻟﻘﺎﻧﻮن ا ِﻹﻳﻄﺎﻟﻴﺎين‪ ،‬دون ﺳﻮاﻫﺎ ﻣﻦ‬ ‫ﻣﺪن ﺗﻠﻚ اﻟﻔﱰة‪ ،‬ﻓَـ » َﻣ َﻨ َﺤﺖ روﻣﺎ أَﻫﻤﻴ ًﺔ ﻛﱪى ﳌﺠﺪ ﺑريوت«‪.‬‬ ‫وﻳﺘﻮﻗﱠﻒ ﻣﻠﻴٍّﺎ ﻋﻨﺪ ﻣﺪرﺳﺔ ﺑريوت ﻟﻠﺤﻘﻮق – وﻫﻲ ﻣﺤﻮر أُﻃﺮوﺣﺘﻪ –‪ ،‬وﻛﻴﻒ أَﻧﻬﺎ‬ ‫زﻫﺮة ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺎ » ُﻣﺨﱰِﻋ ِﺔ اﻟﺤﺮوف«‪ ،‬وﻳﺮوي ﻋﻦ ﻣﻌﺠﺰ ٍة ﺟﺮت ﰲ ﺑريوت ﻣﻊ أَﻳﻘﻮﻧﺔ اﳌﺨﻠﱢﺺ‬ ‫‪ ١‬مل ﺗ ُﻌﺮف ﻫﻮﻳﺘﻪ‪ ،‬ﻳﺮ ﱠﺟﺢ أَﻧﻪ ﻋﺎش ﰲ اﻟﻘﺮن اﻟﺴﺎﺑﻊ‪ .‬ﻟﻪ أَﺑﺤﺎث ﺟﻐﺮاﻓ ﱠﻴﺔ وﺧﺮاﺋﻂ ُوﺟِﺪت ﰲ ﻣﺪﻳﻨﺔ راﭬـﻴﻨﺎ )ﺷامﱄ‬ ‫إِﻳﻄﺎﻟﻴﺎ(‪.‬‬ ‫‪ ٢‬ﻣ َﺆ ﱢرخ وﺑﺎﺣﺚ )وﻟﺪ ﰲ أَﻧﻄﺎﻛﻴﺔ ﺳﻨﺔ ‪ ٣٣٠‬وﺗﻮﻓﱢـﻲ ﰲ روﻣﺎ ﺳﻨﺔ ‪ .(٤٠٠‬ﻫﻮ أَﺷﻬﺮ ﻣ َﺆ ﱢرﺧﻲ اﻟﻘﺮن اﻟﺮاﺑﻊ‪.‬‬ ‫‪ ٣‬ﺑﺮﻧﻬﺎرد ﭬـﻮن ﺑْ ِ‬ ‫ﺮﻳﺪﻧْﺒﺎخ )‪ .(١٤٩٧–١٤٤٠‬ﻗﺎم ﺳﻨﺔ ‪ ١٤٨٣‬ﺑﺮﺣﻠ ٍﺔ إِﱃ اﻷَراﴈ اﳌﻘﺪﱠﺳﺔ‪ ،‬وﺟﺎء ﻋﲆ ِذﻛْﺮ ﺑريﻳﺖ )ﺳامﻫﺎ‬ ‫»ﺑﺎروﺗﻮس«( ﺑﺄَﻧﻬﺎ ﺗﺒﻌﺪ ﻋﻦ ﺻﻴﺪون ﺧﻤﺴﺔ أَﻣﻴﺎل ﺟﺮﻣﺎﻧﻴﱠﺔ )اﳌﻴﻞ اﻟﺠﺮﻣﺎين‪ ،‬أَو اﻟﺮوﻣﺎين‪ ،‬وﺣﺪ ُة ﻗﻴﺎس ﻗﺪمي ٌﺔ ﻣﻦ ﻧﺤﻮ‬ ‫‪ ١٤٨٢‬ﻣ ًﱰا(‪.‬‬ ‫‪ ٤‬ﻣﺪﻳﻨ ٌﺔ ﺑَﺤﺮﻳﱠ ٌﺔ ﰲ ﻣﻘﺎﻃﻌﺔ ﺑْ ِﺮﻧ ِْﺪﻳﺰي )ﰲ اﻟﺠﻨﻮب اﻟﴩﻗﻲ ﻣﻦ إِﻳﻄﺎﻟﻴﺎ(‪َ .‬ﻣﺮﻓﺄُﻫﺎ ﻋﲆ اﻟﺒﺤﺮ اﻷَدرﻳﺎﺗﻴيك‪.‬‬ ‫ﻧﺎﺋﺐ أُﻏﺴﻄُﺲ ﻗﻴﴫ‪ .‬ﺳﻨﺔ ‪١٥‬م ُو ﱢ َﱄ اﻟ ُﺤﻜﻢ ﻋﲆ ﺑريﻳﺖ وﺑﻌﻠﺒﻚ‬ ‫‪ ٥‬ﻣﺎرﻛﻮس أَﻏﺮﻳـﭙـﺎ‪ :‬ﻗﺎﺋ ٌﺪ روﻣﺎ ﱞين )‪ ٦٣‬ق‪.‬م‪ ١٢ – .‬م‪ُ (.‬‬ ‫ﰲ ﻟﺒﻨﺎن‪.‬‬ ‫‪ ٦‬ﺗﻴﻄُﺲ ﻓﻼﭬـﻴﻮس )‪ .(٨١–٣٩‬أَﻣﱪاﻃﻮ ٌر روﻣﺎ ﱞين‪َ .‬ﺣﻜَﻢ َﺳ َﻨﺘَني ﻣﻦ ‪ ٧٩‬ﺣﺘﻰ وﻓﺎﺗﻪ‪ .‬ﻗ ْﺒﻞ ﺗ َ َﻮﻟﱢﻴﻪ اﻟﻌﺮش ﻛﺎن ﻗﺎﺋﺪًا‬ ‫ﴏ أُورﺷﻠﻴﻢ وأَﺣﺮق ﻫﻴﻜﻠﻬﺎ‪ ،‬ﺛﻢ اﺳﺘﻘ ﱠﺮ ﻓﱰ ًة ﰲ ﺑريﻳﺖ ﻗﺒﻞ ﻋﻮدﺗﻪ إِﱃ إِﻳﻄﺎﻟﻴﺎ‪.‬‬ ‫ﻋﺴﻜﺮﻳٍّﺎ ﺟﺎء إِﱃ اﻟﴩق‪ ،‬ﺣﺎ َ‬

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‫‪١٠‬‬

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‫ٍ‬ ‫ﻣﻐﻄﺎ ًة ﺑﻌﺸْ ٍﺐ‬ ‫وﻧﺒﺎﺗﺎت وزﻫﻮر‪.‬‬ ‫ﻫﻲ ﻫﺬه ﺑريُوِﻳﻪ !‬ ‫ﻫﻲ ﻫﺬه ﺑريوت‪ :‬أَروﻣ ُﺔ اﻟﺤﻴﺎة‪ُ ،‬ﻣ ِ‬ ‫ﺮﺿﻌ ُﺔ اﳌﺪن‪ ،‬ﻣﻔﺨَﺮ ُة اﻷُﻣﺮاء‪ ،‬أُوﱃ اﳌﺪن‬ ‫رض‬ ‫ﻛﺮﳼ ﻫﺮﻣﺲ إِﻟﻪ اﻟﺤﻜﻤﺔ واﳌﻌﺮﻓﺔ‪ ،‬أَ ُ‬ ‫اﳌﻨﻈﻮرة‪ ،‬ﺗَﻮأَ ُم اﻟﺰﻣﻦ‪ُ ،‬ﻣﻌﺎﴏ ُة اﻟﻜﻮن‪ ،‬ﱡ‬ ‫ﻛﻞ ﺣﺐ‪ ،‬ﺟﻮﻫﺮ ُة اﳌﺪُ ن‪ ،‬ﻧَـﺠﻤ ُﺔ‬ ‫اﻟﻌﺪاﻟﺔ‪ ،‬ﻣﺪﻳﻨ ُﺔ اﻟﴩاﺋﻊ‪ ،‬ﻋﺮز ُال اﻟﺒﻬﺠﺔ‪َ ،‬ﻣﻌﺒﺪُ ﱢ‬ ‫ﺑﻼد ﻟﺒﻨﺎن‪.‬‬

‫وميﴤ اﻟﺸﺎﻋﺮ ﰲ اﻟﺘﻐ ﱢﻨﻲ ﺑ َﺪور ﺑريوت ﻧﺠﻤﺔ اﻟﺴﻼم‪:‬‬ ‫ﻳﻮ َم ﻳﻘﺒﺾ اﻷَﻣﱪاﻃﻮ ُر اﻟﺮوﻣﺎين ﻋﲆ ﺻﻮﻟﺠﺎن اﻟﻌﺎمل‪،‬‬ ‫ﺳ ُﻴﻌﻄﻲ زوس اﻟﺴﻴﺎد َة ﻋﲆ روﻣﺎ اﻹِﻟﻬﻴﺔ‪،‬‬ ‫ﺑريوت‪ ،‬زﻣﺎ َم اﻟﻘﻮاﻧني‪.‬‬ ‫َ‬ ‫وﺳ ُﻴﻌﻄﻲ ﺑ ُريوِﻳﻪ‪ ،‬اﳌﻴﻤﻮﻧ َﺔ‬ ‫وﻣﻦ ﻳﻮﻣﻬﺎ‪،‬‬ ‫اﻋﺎت ﻋﻨﻴﻔ ٌﺔ ﺗﻔﺘﻚُ ﺑﺎﻟﺸﻌﻮب واﳌﺪُ ن اﳌﺴﺎﻟِـ َﻤﺔ‪،‬‬ ‫ﺳﺘﺸﺘﺪﱡ ﻧﺰ ٌ‬ ‫ﺣﺘﻰ ﺗﻘﻮ َم ﺑريوت‪ ،‬ﺣﺎﺿﻨ ُﺔ اﻟﺤﻴﺎة اﻟﻬﻨﻴﺌﺔ‪ ،‬اﻟ َﻘ ﱢﻴﻤ ُﺔ ﻋﲆ راﺣﺔ اﻟﺤﻴﺎة وﻃأمْﻧﻴﻨﺘﻬﺎ‪،‬‬ ‫ﺑﺴﻮ ٍر ﻣﻨﻴ ٍﻊ ﻣﻦ اﻟﻘﻮاﻧني‪،‬‬ ‫َ‬ ‫ﻓﺘﻔﺮض اﻟﻌﺪاﻟﺔ ﻋﲆ اﻟ ّﱪ واﻟﺒﺤﺮ‪ ،‬وﺗُ َﺤ ﱢﺼ َﻦ اﳌُﺪنَ ﺟﻤﻴﻌﺎً ُ‬ ‫ﻓﺘﻐﺪو ﻣﺪﻳﻨ َﺔ اﻟﴩاﺋِﻊ‪ ،‬وﺗﺴﺘﺄْﺛﺮ ﺑﺎﻟ ُﺤﻜْﻢ اﳌُﻄْﻠَﻖ ﻋﲆ ﺟﻤﻴﻊ ُﻣﺪُ ن اﻟﻌﺎمل«‪.١‬‬

‫* * *‬ ‫وﻣﻦ ﻧُـ ﱡﻨـﻮز إِﱃ ﻳﻮﻫﺎﻧﺲ ﺳﱰاوخ‪ ،‬اﳌﻔﺘﻮن ﻫﻮ اﻵ َﺧﺮ مبِ ﺎ ﻛﺎن ﻟﺒريوت ﻣﻦ َدو ٍر‬ ‫اﳌﻔﴪﻳﻦ اﻟﻌﻠامء ﰲ ﺷ ُﺆون اﻟﻘﺎﻧﻮن‬ ‫ﻋﻈﻴﻢ‪ ،‬ﻣﻌﻴ ًﺪا إِﻟﻴﻬﺎ ﺑﻌﺾ ﻏنب‪ …» :‬ﺑﺮﻏﻢ ﺗﺪﻗﻴﻖ ﱢ‬ ‫اﻟﺮوﻣﺎين‪ ،‬مل أَﺟِﺪ ﻣﻦ ﺗَﻄَ ﱠﺮق ﰲ ﻋﻤﻖٍ واﺳﺘﻔﺎﺿ ٍﺔ إِﱃ ﻣﺪرﺳﺔ اﻟﺤﻘﻮق ﰲ ﺑريوت«‪.‬‬ ‫وﻫﺎ ﺳﱰاوخ ﻳُﺒﺎدر‪ ،‬وﻳﻐﻮص ﻋﲆ ﺗﺎرﻳﺨﻨﺎ اﻧﻄﻼﻗًﺎ ﻣﻦ ﺑريوت‪.‬‬ ‫ﻳﺤ ﱢﺪدﻫﺎ ﰲ ﺗُ َﺆدة‪» :‬ﺑريﻳﺖ ﻣﺪﻳﻨ ٌﺔ ﰲ ﻓﻴﻨﻴﻘﻴﺎ‪ ،‬ﺟﻌﻠَﻬﺎ واﺿﻌﻮ »اﻟﻜﺘﺎب اﳌﻘﺪس«‬ ‫ﻣﺼ ّﺐ ﻧﻬﺮ اﻷوﱄ واﻟﺴﻠﺴﻠﺔ اﻟﴩﻗﻴﺔ(‪ ،‬واﻵ َﺧﺮ‬ ‫إِﱃ ﻗﺴﻤني‪ :‬اﻷَ ّول »ﺟﻠﻴﻞ اﻟﻮﺛ َﻨﻴني« )ﺑني َ‬ ‫‪١‬‬

‫ﻣﻦ »اﻟﺪﻳﻮﻧﻴﺰﻳﺎﻛﺎ« – اﻟﻨﺸﻴﺪ ‪ – ٤١‬اﳌﻘﻄﻊ ‪.٣٩٠‬‬

‫•‬

‫‪٩‬‬

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‫خصوصا‪ ،‬حتى‬ ‫عرصئ ٍِذ‪ ،‬وعن األَثر الذي تركَتْ ُه يف ما بعد عىل القانون عمو ًما والترشيع‬ ‫ً‬ ‫استحقَّت أَن تحمل عن جدار ٍة لقب «بريوت أُ ّم الرشائع»‪.‬‬ ‫ها نَـح ُن إِذًا‪ ،‬نرنو إِىل جبني التاريخ القديم‪ ،‬فتسط ُع بريوت نجم ًة تشُ ُّع عىل‬ ‫العالَـم‪ ،‬ال مساح َة أَ ٍ‬ ‫رض بل واح َة حضارة‪.‬‬ ‫وإِذا الـمساحة جغرافي ٌة ذاتُ َحـ ّد‪ ،‬فالواحة روحي ٌة ال ت ُـ َحـ ّد‪.‬‬

‫هوذا نُـ ُّنـوز‪ ،1‬من زمان‪ ،‬يتح َّدث يف شغف عن ب ُري ِويه (اس ٌم ملدينة بريوت القدمية‬ ‫تص َّو َرها الشاعر حوري ًة يتصارع ألَجلها إِلَهان‪:)2‬‬ ‫إقرتبْ َن‪ ،‬يا حوريّ ِ‬ ‫ائس الشِّ عر‪،‬‬ ‫ات لبنان‪ ،‬يا عر َ‬ ‫إِقرتبْ َن إِىل هذا السهل يف جوار بـريُوِيه (‪ )Beroë‬وصيف ِة الرشائِع!‬ ‫كل حب‪ ،‬الراسخ ُة فوق البحر‪،‬‬ ‫إِنها مدين ُة ب ُريوِيه‪ ،‬سح ُر حياة اإلِنسان‪ ،‬مرفأُ ِّ‬ ‫ذات الج ُزر الرائعة والخرضة املمرعة‪ ،‬الـممتدَّ ُة تحت جرس كثيف من غابات‬ ‫ُ‬ ‫نسيم ُينعش الحياة‪ ،‬يوشوش‬ ‫يهب عىل سكَّانها ٌ‬ ‫لبنان يف هذا الرشق املتو ّهج‪ُّ ،‬‬ ‫ٍ‬ ‫بنفحات من العطور‪.‬‬ ‫السو‬ ‫عالياً وهو ُيـح ِّرك أَشجار َ ْ‬ ‫ها هي بريُوِيه!‬ ‫موجود ٌة هنا منذ الزمن األَول‪ ،‬مولود ٌة مع األَرض‪ ،‬معارص ٌة إِياها‪.‬‬ ‫قبل أَن تكون موجود ًة سالل ُة الناس‪ ،‬كانت ب ُريوِيه موجود ًة تَ ُه ُّز ِحـ ْمل الغيوم‬ ‫تلف الخواء‪ ،‬وعىل طرقاتِها كانت تنترش الـ ُمروج‬ ‫الداكنة‪ ،‬وتبدِّ د الظلم َة التي ّ‬ ‫ساويروس من َعرقة‪ ،‬والذي ال يزال متثاله حتى اليوم بني قادة «املعلِّمني املسكونيني» عىل مدخل قرص العدل حيث‬ ‫محكمة التمييز يف بروكسيل (بلجيكا)‪ .‬كان مبدأُه أَن «الناس يولدون جميعهم متساوِين»‪ ،‬وهو املبدأُ الذي تب َّنتْ ُه‬ ‫الثور ُة الفرنسية سنة ‪ ،1789‬واعتم َدت ْه الحقًا ُشعة األُمم املتحدة لـحقوق اإلِنسان عند تأْسيسها سنة ‪ .1945‬بق َيت‬ ‫مدرسة بريوت للحقوق ناشط ًة حتى القرن السادس حني د َّمرها زلزال سنة ‪ .551‬وال يؤكِّد امل َؤرخون مكانًا مع َّي ًنا يف‬ ‫ظل هو ذاته طوال أَربعة قرون‪ ،‬لذا ال ميكن الحديث الجازم عن نقطة معيَّنة يف باطن أَرض بريوت اليوم‪.‬‬ ‫بريوت َّ‬ ‫كان التدريس يتم يف الهواء الطلق‪ ،‬وتحت البازيليكا (رواق يف قرص العدل الروماين) أَيا َم املطر‪.‬‬ ‫ملحمي يونا ٌّين عاش يف ﭘـانوﭘـوليس (ناحية من مرص القدمية)‪ ،‬ترجي ًحا بني نهاية القرن الرابع ومطلع القرن‬ ‫‪ 1‬شاع ٌر‬ ‫ٌّ‬ ‫الخامس للميالد‪ .‬تثق َ​َّف يف مكتبة اإلِسكندرية‪ .‬اشتهر مبلحمته «الديونيزيَّات» التي كت َبها ب َنفَس هومريي يف ‪ 48‬نشيدًا‬ ‫ض َّمت ‪ 20426‬بيتًا من الشعر‪.‬‬ ‫‪ 2‬التفسري للم َؤ ِّرخ يوسف الحوراين يف كتابه «ملحمة بريوت امليمونة – قصة الرصاع الخالد من أَجل بريوت»‪.‬‬ ‫•  ‪  8‬‬

‫•‬


‫ﻣﻘﺪﻣﺔ ﻫ ي زﻏﻴﺐ‬ ‫ّ‬

‫•‬ ‫ﱠ‬ ‫ﺠﻤﺔ ﺑ وت‬ ‫ﻛﻲ‬ ‫ﺤﻀ ُﻨﻨﺎ ﻧَ‬ ‫ﺗﻈﻞ َﺗ ُ‬ ‫ُ‬

‫ﻋﻮد ‪ ٣٥٨‬ﺳﻨ ًﺔ ﰲ اﻟﺰﻣﺎن‪.‬‬ ‫ﺳ َﺄ ُ‬ ‫ﻧﺤﻦ ﰲ ﺟﺎﻣﻌﺔ ﺳﺎﻻﻧﺎ‪ ١‬ﺳﻨﺔ ‪ .١٦٦١‬واﻟﻠﺠﻨ ُﺔ اﻟﻌﻠﻴﺎ ﻟـﻤﻨﺎﻗﺸﺔ رﺳﺎﺋﻞ اﻟﺪﻛﺘﻮراه‬ ‫ﻣﺠﺘﻤﻌ ٌﺔ ﺗﻨﺎﻗﺶ أُﻃﺮوﺣ ًﺔ ذاتَ إِﺿﺎ َء ٍ‬ ‫ات ﺟﺪﻳﺪة‪َ ،‬وﺿَ َﻌﻬﺎ َﻣﻦ ﻟﻴﺲ ﻃﺎﻟﺒًﺎ ﻋﺎدﻳٍّﺎ ﺑﻞ ﻫﻮ‪...‬‬ ‫رﺋﻴﺲ َ‬ ‫ﺗﻠﻚ اﻟﺠﺎﻣﻌﺔ‪ :‬ﻳﻮﻫﺎﻧﺲ ﺳﱰاوخ‪.٢‬‬ ‫ُ‬ ‫وﻳﻜﻮن أَن اﻷُﻃﺮوﺣﺔ ﻋﻦ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑريﻳﺖ‪ ،٣‬ﻋﻦ ﻣﺪرﺳﺔ اﻟﺤﻘﻮق ﻓﻴﻬﺎ‪ ،٤‬ﻋﻦ ﺗﺄْﺛريﻫﺎ‬ ‫‪ ١‬ﻫﻜﺬا ﻛﺎن اﺳﻢ ﺟﺎﻣﻌﺔ إِﻳـﻴِـ ﱠﻨﺎ اﻟﻌﺮﻳﻘﺔ ﰲ وﻻﻳﺔ ﺗ ُﻮ ِرﻧْ ِﻐﻦ اﻷَﳌﺎﻧﻴﺔ‪ .‬ﺗﺄَﺳﺴﺖ ﺳﻨﺔ ‪ ١٥٥٨‬ﻋﲆ أَﻧﻬﺎ »ﻣﻌﻬﺪ ِﺟ ِﻨ ْﻨ ِﺴ ْﺲ«‪.‬‬ ‫ﻫﻲ ﺑني أَﻗﺪم ﻋﴩ ﺟﺎﻣﻌﺎت ﰲ أَﻟْامﻧﻴﺎ‪ .‬ازد َﻫ َﺮتْ ﺣﺘﻰ أَﺻﺒ َﺤﺖ‪ ،‬ﰲ ﻣﻄﺎﻟﻊ اﻟﻘﺮن اﻟﺜﺎﻣﻦ ﻋﴩ‪ ،‬أَﻛﱪ ﺟﺎﻣﻌﺎت‬ ‫اﻷَﻣﱪاﻃﻮرﻳﺔ اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ‪ .‬اﺳﺘﻘﻄ َﺒﺖ ﻛﺒﺎر ُﻣﻔﻜﱢﺮي ﺗﻠﻚ اﻟﻔﱰة وﻋﻠامﺋﻬﺎ‪ ،‬ﰲ ﻃﻠﻴﻌﺘﻬﻢ اﻟﺸﺎﻋﺮ ﻏﻮﺗﻪ اﻟﺬي ﻋ ِﻤ َﻞ ﻋﲆ‬ ‫اﻟﺠﺎﻣﻌﻲ أَﺳﺎﺗﺬ ٌة أَﻋﻼ ٌم ِﻣﻨﻬﻢ اﻟﻔﻼﺳﻔﺔ ِﻓ ْﺨ ِﺘﻪ ِ‬ ‫ٍ‬ ‫وﺷﻠِ ْﻨ ْﻎ‬ ‫وﺗﻌﺎﻗﺐ ﻋﲆ ﻣﻨﱪﻫﺎ‬ ‫ﺑﺘﻜﻠﻴﻒ ﻣﻦ اﻟﺪوق ﺷﺎرل أُوﻏﺴﺖ‪،‬‬ ‫ﺗﻄﻮﻳﺮﻫﺎ‬ ‫َ‬ ‫ّ‬ ‫وﺳـ ﱢﻤـﻴَﺖ اﻟﺠﺎﻣﻌﺔ ﻻﺣﻘًﺎ ﻋﲆ اﺳﻤﻪ‪.‬‬ ‫وﻫﻴﻐﻞ‪ ،‬واﻟﺸﺎﻋﺮ ﺷﻴﻠﺮ اﻟﺬي د ﱠرس ﻓﻴﻬﺎ اﻟﺘﺎرﻳﺦ ﺳﻨﺔ ‪ُ ١٧٨٩‬‬ ‫ُ‬ ‫‪ ٢‬ﻛﺎن ﺳﻨﺔ ‪ ١٦٥١‬ﻧﺎل ﻣﻨﻬﺎ درﺟﺔ اﻟﺪﻛﺘﻮراه ﰲ اﻟﺤﻘﻮق واﻟﺘﴩﻳﻊ‪ ،‬ﻓَ ُﻌ ﱢ َني ﺳﻨﺔ ‪ ١٦٥٢‬أﺳﺘﺎ َذ اﻟﺤﻘﻮق ﻓﻴﻬﺎ‪ ،‬وراح ﻳﱰﻗﱠﻰ‬ ‫إِﱃ ﻣﺴﺘﺸﺎ ٍر ﻗﺎﻧﻮ ﱟين ﻟﻠﺠﺎﻣﻌﺔ‪ ،‬ﻓ ِﺈﱃ ِ‬ ‫ﻋﻤﻴﺪ ﻛﻠﻴﺔ اﻟﺤﻘﻮق ﻓﻴﻬﺎ‪ ،‬ﻓﺮﺋﻴﺲ َﻣـﺠﻠﺲ اﻷَﺳﺎﺗﺬة‪ ،‬ﺣﺘﻰ اﻧﺘُ ِﺨ َﺐ رﺋﻴﺲ اﻟﺠﺎﻣﻌﺔ‬ ‫ﺳﻨﺔ ‪.١٦٥٨‬‬ ‫ﺳﻴﺴﻬﺎ إِﱃ اﻟﻘﺮن اﻟﺜﺎﻟﺚ واﻟﻌﴩﻳﻦ ﻗﺒﻞ اﳌﻴﻼد‪ .‬و َر َد اﺳ ُﻤﻬﺎ ﰲ ﻣﻜﺘﺸﻔﺎت ﺗﻞ اﻟﻌامرﻧﺔ )اﻟﻘﺮن اﻟﺮاﺑﻊ ﻋﴩ‬ ‫‪ ٣‬ﻳﺮﻗﻰ ﺗﺄْ ُ‬ ‫ﻗﺒﻞ اﳌﺴﻴﺢ(‪.‬‬ ‫ﺳﺴﺖ ﰲ اﻟﻘﺮن اﻟﺜﺎين ﻟﻠﻤﻴﻼد )ﻗﺒﻞ ﺛﻼﺛﺔ ﻗﺮونٍ ﻣﻦ ﻇﻬﻮر‬ ‫‪ ٤‬ﺗﻌﻮد إِﻟﻴﻬﺎ ﻫﻮﻳ ُﺔ ﺑريوتَ اﻟﺜﻘﺎﻓﻴ ُﺔ ﻣﻨﺬ اﻟﺘﺎرﻳﺦ اﻟﻘﺪﻳﻢ‪ .‬ﺗﺄَ َ‬ ‫ﻣﺪرﺳﺔ اﻟﻘﺴﻄﻨﻄﻴﻨﻴﱠﺔ ﺳﻨﺔ ‪ .(٤٢٥‬وﻣﻨﺬ ﺗﺄْﺳﻴﺴﻬﺎ ﺗﻘﺎﻃَ َﺮ إِﻟﻴﻬﺎ ﻃ ﱠُﻼ ٌب وﻣﺮﻳﺪون ﻣﻦ ﺳﻮرﻳﺔ وﻣﴫ وﺷﺒﻪ اﻟﺠﺰﻳﺮة‬ ‫اﻟﻌﺮﺑﻴﺔ واﻷَﻧﺎﺿﻮل‪ .‬ﻛﺎن ﻣﻌﻠﱢﻤﻮﻫﺎ ﻣﻦ أَﺑﺮز ﻓﻘﻬﺎء اﻟﻘﺎﻧﻮن ﰲ اﻷَﻣﱪاﻃﻮرﻳﺘَني اﻟﺮوﻣﺎﻧﻴﺔ واﻟﺒﻴﺰﻧﻄﻴﺔ‪ ،‬ﻓﺎﺳﺘﺪﻋﺘْﻬﻢ روﻣﺎ‬ ‫ﺛﻢ ﺑﻴﺰﻧﻄﻴﺎ ﻟ ِﻺﻓﺎدة ﻣﻦ ﺧﱪﺗﻬﻢ اﻟﻘﺎﻧﻮﻧﻴﺔ وا ِﻹﴍاف ﻋﲆ » َﻣـ ْﺠﻤﻊ ﻗﻮاﻧني ﻳﻮﺳﺘﻨﻴﺎﻧﻮس«‪ .‬وﺑني ﻣﻌﻠﱢﻤﻲ ﻣﺪرﺳﺔ ﺑريوت‬ ‫ﻟﻠﺤﻘﻮق‪ :‬ﭘـﺎ ِﭘـﻨﻴﺎﻧﻮس )‪ ،(٢١٢–١٤٢‬وأُوﻟـﭙـﻴﺎﻧﻮس )‪ (٢٢٣–١٧٠‬اﺑﻦ ُﺻﻮر اﻟﺬي ﻛﺎن ﻣﺴﺘﺸﺎر اﻷَﻣﱪاﻃﻮر اﺳﻜﻨﺪر‬

‫•‬

‫‪٧‬‬

‫•‬



‫ّ‬ ‫ ‬ ‫يوهانس س اوخ‬ ‫ﻣﺴﺘﺸﺎر ﻗﺎﻧﻮين‬ ‫•‬

‫أقدم كتاب مطبوع عن ‬ ‫حا ة ب وت‬ ‫‪١٦٦٢‬‬ ‫أُﻃﺮوﺣﺔ ﻧﺎﻗﺸﻬﺎ اﳌﺆﻟﻒ اﻟﺴﻨﺔ اﳌﺎﺿﻴﺔ ﰲ أﻛﺎدميﻴﺎ ﺳﺎﻻﻧﺎ ‪ Salana‬اﻟﺸﻬرية‬ ‫ﻟﻨﻴﻞ ﺷﻬﺎدة اﻟﺪﻛﺘﻮراه‬ ‫وﺗﺼﺪر ﰲ ﻫﺬه اﻟﻄﺒﻌﺔ ﻣﻊ إﺿﺎﻓﺎت‬ ‫ﺑﻌﻨﺎﻳﺔ ومتﻮﻳﻞ ﻣﻦ زﻳﻠّﻴﻐﺮ ‪Zilliger‬‬ ‫ﺑﺮوﻧﺸﻮﻳﻚ ‪Brunswig‬‬

‫ﺳﻨﺔ ‪ ١٦٦٢‬ﻣﻴﻼدﻳﺔ‬

‫•‬ ‫اﻟﻨﺺ اﻟﻌﺮيب‪:‬‬

‫ﻟﺠﻨﺔ ﺧﺎﺻﺔ ﺑﺈﴍاف »ﻣﺮﻛﺰ اﻟﱰاث اﻟﻠﺒﻨﺎين«‬


‫بطاقة مكتبية‬ ‫اﺳﻢ اﻟﻜﺘﺎب‪ :‬ﺑريﻳﺖ )ﺣﺎﴐة ﺑريوت(‬ ‫اﳌ َﺆﻟﱢﻒ ‪ :‬ﻳﻮﻫﺎﻧﺲ ﺳﱰاوخ‬ ‫اﻟﻨﺎﴍ ‪» :‬ﻣﺮﻛﺰ اﻟﱰاث اﻟﻠﺒﻨﺎين« ﰲ اﻟﺠﺎﻣﻌﺔ اﻟﻠﺒﻨﺎﻧﻴﺔ اﻷَﻣريﻛﻴﺔ‬ ‫اﳌﻮﺿﻮع‪ :‬أَﻗﺪم ﻛﺘﺎب ﻣﻄﺒﻮع ﻋﻦ ﺑريوت‪ ،‬ﺻﺪر ﺳﻨﺔ ‪.١٦٦٢‬‬ ‫اﻟﻠﻐﺔ ‪ :‬أَرﺑﻊ ﻟﻐﺎت‪:‬‬ ‫– اﻷَﺻﻠﻴﺔ )اﻟﻼﺗﻴﻨﻴﺔ اﻟﻘﺪميﺔ(‪ :‬ﻳﻮﻫﺎﻧﺲ ﺳﱰاوخ‬ ‫– اﻟﱰﺟﻤﺔ اﻟﻌﺮﺑﻴﺔ‪ :‬ﻟﺠﻨﺔ ﺧﺎﺻﺔ ﺑ ِﺈﴍاف ﻣﺮﻛﺰ اﻟﱰاث اﻟﻠﺒﻨﺎين‬ ‫– اﻟﱰﺟﻤﺔ اﻟﻔﺮﻧﺴﻴﺔ‪ :‬ﻣرياي ﻋﻴﴗ‬ ‫– اﻟﱰﺟﻤﺔ ِاﻹﻧﻜﻠﻴﺰﻳﺔ‪ :‬ﻫﺪى ﻫﻼل‬ ‫ﻋﺪد اﻟﺼﻔﺤﺎت‪ ٣١٢ :‬ﺻﻔﺤﺔ‬ ‫اﻟﻘﻴﺎس ‪ ٢٤×١٦٫٥ :‬ﺳﻨﺘﻢ‬ ‫اﻟﻄﺒﻌﺔ اﻷُوﱃ ‪٢٠١٩ :‬‬ ‫ﺗﺼﻤﻴﻢ وإِﺧﺮاج‪MARCOM – LAU :‬‬ ‫© ﺟﻤﻴﻊ ﺣﻘﻮق اﻟﻨﴩ واﻟﱰﺟﻤﺔ ﻣﺤﻔﻮﻇﺔ ﻟـ »اﻟﺠﺎﻣﻌﺔ اﻟﻠﺒﻨﺎﻧﻴﺔ اﻷَﻣريﻛﻴﺔ« ‪LAU‬‬ ‫ﻣﺮﻛﺰ اﻟﱰاث اﻟﻠﺒﻨﺎين‬ ‫ﻫﺎﺗﻒ ‪(+٩٦١ ١) ٧٨ ٦٤ ٦٤ :‬‬ ‫ﺑَﺮﻳﺪﻳٍّﺎ ‪ :‬ص ب‪ ١٣ - ٥٠٥٣ :‬ﺷﻮران ‪ – ١١٠٢ ٢٨٠١‬ﺑريوت – ﻟﺒﻨﺎن‬ ‫إِﻟِﻜْﱰوﻧ ٍّﻴﺎ ‪clh@lau.edu.lb :‬‬ ‫ﻣﻮ ِﻗ ًﻌﺎ ‪www.lau.edu.lb/centers-institutes/clh :‬‬ ‫‪ISBN: 9953-461-49-x‬‬ ‫‪EAN: 978-995346149-6‬‬ ‫‪© 2019 Center for Lebanese Heritage at Lebanese American University‬‬ ‫‪All rights reserved for this edition. No part of it may be reproduced or transmitted‬‬ ‫‪– in any means electronic or mechanical including photocopy recording or any‬‬ ‫‪information storage and retrieval system – without written permission from the‬‬ ‫‪Center for Lebanese Heritage at the Lebanese American University.‬‬ ‫‪Design and layout by MARCOM – LAU.‬‬


‫أقدم كتاب مطبوع عن ‬ ‫حا ة ب وت‬




ّ ‫ت‬ ‫يوهانس س�اوخ‬

J O H A N N    S T R A U C H J U R I S C O N S U LT E

Bery tus S EU

D E M ETRO P O L I B ERYT O

ّ ‫مع‬ ‫مقدمة من‬

‫نه�ي زغيب‬

1662

B É RYTE OU

Bery tus

‫أقدم كتاب مطبوع عن ض‬ ‫حا�ة يب�وت‬

D E L A M É TRO P O L E D E B É RYTE

Bery tus OR

T h e M e t ropoli s o f B e ry t u s 1662

‫منشورات‬

‫ن‬ ‫مركز ت‬ �‫اللبنا‬ ‫الـ�اث‬ ‫ي‬

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