LAQ - PROJETS URBAINS - BOOK 2024

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L’amour des quartiers

Nous sommes une équipe d’architectes-urbanistes-paysagistes réunie autour de Claire Schorter et animée par des convictions communes sur la ville, l’habitat, les espaces publics. L’amour des quartiers nous porte : échelles de vie habitantes, voisinages, épaisseurs historiques et géographiques, proximité du vivant… Il donne sens à notre pratique, que nous envisageons comme une participation active à l’émergence de modes de vie plus soutenables.

Préserver les sols vivants

Notre époque, marquée par une dégradation des milieux naturels, une perte massive de biodiversité, une forte compétition pour l’usage des sols et des inégalités urbaines croissantes, ne nous laisse plus ignorer l’impact des installations humaines sur les territoires. C’est pourquoi nous avons décidé de n’intervenir que sur des sites déjà anthropisés, au cœur ou en lisière d’emprises urbanisées. Œuvrer, au jour le jour, à explorer des manières plus douces de les habiter et de les partager nous sert de boussole.

Organiser la résilience

Nous nous engageons dans la transformation de ces milieux habités avec un double défi : faciliter leur (ré) ancrage dans les cycles naturels, et veiller à faire de la ville un milieu épanouissant et comblant pour ses habitants afin que subsistent, en contrepoint, des territoires cultivés ou « sauvages », de moindre intensité humaine. La résilience passe par la prise en compte de ces logiques de complémentarités et d’interdépendances à différentes échelles ; par la reconnaissance et l’utilisation soutenable des ressources locales ; et par une recherche de frugalité et de réversibilité pour chaque installation urbaine.

Dormir la fenêtre ouverte !

Nous réparons e t concevons les quartiers à hauteur d’habitant : de « la petite histoire » aux récits stratégiques et mobilisateurs ; révélant le déjà-là par des tracés robustes et ancrés ; proposant des formes urbaines sobres, évolutives, confortables, propices aux interactions et à la pluralité des modes de vie ; restant attentifs à la mise en œuvre des projets... jusqu’aux détails, tant sont parfois décisifs les « microchoix », ces « petits détails sans importance1 »

Chaque projet est pour nous l’occasion de pousser un peu plus loin le curseur des ambitions sur un thème-clé : mitoyennetés, réemploi, réversibilité, désimperméabilisation, etc. Nous nous attachons en particulier à placer au premier plan de la réflexion des sujets souvent minorés : prendre soin des gestes de la vie courante, innover avec le banal, le sous-estimé, le trivial. L’objectif est d’initier un devenir désirable et soutenable des quartiers à partir de ce pragmatisme par le bas, de ce qui fait marcher la ville au quotidien, comme passer les clés à un voisin ou… pouvoir dormir la fenêtre ouverte par une chaude nuit d’été2 !

Faire pousser les quartiers

Au-delà des projets eux-mêmes, nous accompagnons les processus de transformation urbaine sur le temps long, avec tous ceux qui y participent et y habitent : préfigurations, occupations transitoires, co-constructions. Nous nous appuyons pour cela sur des collaborations durables avec Gehl architects, consultants danois en qualité de vie urbaine, que l’agence représente en France, ou avec le collectif Quand Même. Il s’agit de révéler les sites, d’y accueillir envies et actions, de l’inattendu aussi ! pour anticiper l’à-venir de quartiers où l’on aura plaisir à habiter, inviter à parcourir et à s’approprier les futurs espaces publics.

L’agence

L’agence compte actuellement une quinzaine de collaborateurs, dont 13 CDI :

Claire Schorter, architecte DPLG et urbaniste. Fondatrice et directrice de Laq après une expérience professionnelle de plus de 20 ans

Myriam Toulouse, architecte DPLG, associée, titulaire d’un postmaster en Architecture et Développement Durable (EPFL-UCL) et d’un postmaster de Recherches en Architecture (ENSAPLV-GERPHAU)

Vanessa Merrien, urbaniste, titulaire d’un DESS Urbanisme à l’Institut d’Aménagement du Territoire et d’Urbanisme et d’Environnement de l’Université de Reims, 20 ans d’expérience

Emmanuelle Floc’h, architecte-paysagiste, titulaire d’un DEA en «Jardins, Paysages, Territoires» (ENSAPLV-EHESS), 25 ans d’expérience

Pauline Marty, architecte DE-HMONP, titulaire d’un Master en Urbanisme (ENSA Villes et Territoires), 10 ans d’expérience.

Camille Berthou, architecte DE-HMONP (ENSA Bretagne), 10 ans d’expérience

Bertille Pruvost, architecte DE-HMONP (ENSA Versailles), 10 ans d’expérience

Loïe Jacotey, paysagiste-conceptrice (INSA Blois), titulaire d’un Master en Urbanisme (ENSA Villes et Territoires), 10 ans d’expérience

Hélène Guillemot, architecte DE-HMONP (ENSA Nantes), titulaire d’un postmaster de Recherches en Architecture (ENSAPLV-LET)

Victoire Coizy, architecte DE, titulaire d’un Master en Urbanisme (ENSA Lyon)

Yassine Heida, architecte DE (ENSA La Villette)

Raphaël Debec, architecte DE, master en urbanisme et aménagement (ENSA Nantes)

Camille Esteve, architecte DE, master Biodiversité et aménagement des territoires (Museum National d’Histoire Naturelle)

Valentin Ranc, architecte DE (ENSA Lyon)

Marie Christine Echevest, administratrice

1 Alexandre Chemetoff, urbaniste-paysagiste-architecte, lors du colloque Club Ville Aménagement à Toulouse, juin 2019.

2 David Sim, directeur artistique de Gehl architects, lors du dialogue compétitif pour le projet urbain Saint Sauveur à Lille, 2013. Cf. article Dormir la fenêtre ouverte...

L’approche « life first! » de Gehl Architects, Claire Schorter et Myriam Toulouse dans Ressources Urbaines Latentes , ouvrage collectif, éditions MétisPresses, 2016.

14 PC système INTEL CORE 3,4GHZ, 2 disques DD 1To et SSD 180Go, 16Go RAM, système Microsoft Windows 7 PRO 64 Bits

4 PC portable Dell XPS13 2,8 GHz 8 Go RAM, système Microsoft Windows 10 PRO

4 PC portable HP 2,40 GHz 3,45 Go RAM, système Microsoft Windows XP 2007

15 écran 27’’ VIEWSONIC VP2770-LED

2 réseau NAS SYNOLOGY, 4DD SEAGATE 3To chacun

2 copieur multifonction laser couleur Canon IR C5235

2 traceur Canon IPF 770

2 systèmes visio conférence Logitec Cam Connect et grand écran XX’’ réseau Wifi et téléphonie Ovh

hébergement pack Ovh, site internet logiciels : Microsoft Office 365 ; suite Adobe CC ; Autocad LT ; Sketchup Pro 8 ; Revit

LOCAUX

2 AGENCES : NANTES ET PARIS

110 M² ET 130 M²

ATELIERS EN OPEN-SPACE + BUREAUX

LOCAL INFORMATIQUE

SALLES DE RÉUNION

EFFECTIFS PAR ANNÉES

2024 – 15 PERSONNES DONT

12 ARCHITECTES / URBANISTES

2 PAYSAGISTES

1 ADMINISTRATRICE

2023 – 15 PERSONNES

2022 – 15 PERSONNES

2021 – 14 PERSONNES

2020 – 10 PERSONNES

2019 – 10 PERSONNES

URBANISME – ESPACES PUBLICS –CONCERTATION

ILE DE NANTES

NANTES (44) – 340 HA

Fabriquer un tissu composite

MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE ET PAYSAGÈRE + MAÎTRISE

D’ŒUVRE DES ESPACES PUBLICS

LAURÉAT DU DIALOGUE COMPÉTITIF EN 2017 / ACCORD-CADRE 2017-2025

LAQ architectes-urbanistes avec AJOA, paysagistes mandataires

MAÎTRISE D’OUVRAGE SAMOA

URBANISME – ESPACES PUBLICS –CONCERTATION – ACTIVATION SAINT SAUVEUR

LILLE (59) – 23 HA

Pour une ville à échelle humaine

MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE + MAÎTRISE D’ŒUVRE DES ESPACES PUBLICS

LAURÉAT DU DIALOGUE COMPÉTITIF EN 2013 / ACCORD-CADRE 2013-2023

LAQ architectes-urbanistes, représentants en France de GEHL ARCHITECTS, mandataires

MAÎTRISE D’OUVRAGE SPL EURALILLE

URBANISME – CONCERTATION HÉBERT

PARIS 18 (75) – 5 HA Vues lointaines et cours communes

MARCHÉ DE CONCEPTION URBAINE DU QUARTIER

ACCORD-CADRE 2016-2020

LAQ architectes-urbanistes mandataires

MAÎTRISE D’OUVRAGE ESPACES FERROVIAIRES

URBANISME – ESPACES PUBLICS MONTJEAN

RUNGIS (94) – 3.7 HA

Composer ensemble la plaine et la ville

MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE + MOE DES ESPACES PUBLICS 2014-2015 ET 2016-2021

LAQ architectes-urbanistes mandataires

MAÎTRISE D’OUVRAGE GRAND PARIS AMÉNAGEMENT ORSA

URBANISME – ESPACES PUBLICS COEUR DE VILLE

ARCUEIL (94) – 13 HA

Place à la vie, et à la nature !

ÉTUDE STRATÉGIQUE URBAINE ET PAYSAGÈRE 2022 - 2024

LAQ architectes-urbanistes mandataires

MAÎTRISE D’OUVRAGE EPT GRAND ORLY SEINE BIÈVRE VILLE D’ARCUEIL

URBANISME – ESPACES PUBLICS SITE ONERA CHALAIS

MEUDON (92) – 15 HA

Ouverture d’un site exceptionnel

MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE + MAÎTRISE D’ŒUVRE DES ESPACES PUBLICS 2023-2032

LAQ architectes-urbanistes mandataires

MAÎTRISE D’OUVRAGE GRAND PARIS AMÉNAGEMENT

URBANISME – ESPACES PUBLICS –ARCHITECTURE PLAISANCE

RENNES (35) – 1.5 HA

Vivre en ville... presque à la campagne

MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE DU QUARTIER + MAÎTRISE D’ŒUVRE ARCHITECTURALE ET DES ESPACES EXTÉRIEURS 2016-2021

LAQ architectes-urbanistes avec GILBERT & MAURER, BEAL ET BLANCKAERT, BOURDET RIVASSEAU architectes

MAÎTRISE D’OUVRAGE SCCV PLAISANCE, VILLE DE RENNES

URBANISME – ESPACES PUBLICS –ACTIVATION GRAND

QUATRE - CHEMINS

PANTIN (93) – 45 HA

De la figure ferroviaire à la figure naturelle

MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE DU QUARTIER + MAÎTRISE D’ŒUVRE DES ESPACES PUBLICS 2021-2027

LAQ architectes-urbanistes mandataires

MAÎTRISE D’OUVRAGE SPL ENSEMBLE

URBANISME – ESPACES PUBLICS LE PLESSIS

BOTANIQUE

LA RICHE (37) – 16 HA

Un quartier poreux et nourricier

MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE DU QUARTIER + MAÎTRISE D’ŒUVRE DES ESPACES PUBLICS 2018-2027

LAQ architectes-urbanistes mandataires

MAÎTRISE D’OUVRAGE ICADE SYNERGIE URBAINE

URBANISME TERRITORIAL COTEAUX DE LILLE RENNES (35) – 256 HA Zone d’activités : des sols enrobés aux sols vivants

ÉTUDES URBAINES ET PAYSAGÈRES 2018-2026

LAQ architectes-urbanistes mandataires

MAÎTRISE D’OUVRAGE TERRITOIRES ET RENNES MÉTROPOLE

URBANISME – ESPACES PUBLICS QUARTIER RÉPUBLIQUE

VILLEJUIF (94) – 22 HA

Vers un quartier oasis

MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE DU QUARTIER + MAÎTRISE D’ŒUVRE DES ESPACES PUBLICS 2022-2027

LAQ architectes-urbanistes mandataires

MAÎTRISE D’OUVRAGE SADEV 94

URBANISME – ESPACES PUBLICS –ARCHITECTURE FONTENELLE

VERTOU (44) – 2.3 HA

Urbanité en péri-urbain

MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE DU QUARTIER + MAÎTRISE D’ŒUVRE ARCHITECTURALE ET DES ESPACES PUBLICS 2018-2024

LAQ architectes-urbanistes-paysagistes mandataires

MAÎTRISE D’²OUVRAGE SCCV FONTENELLE

URBANISME – ESPACES PUBLICS –ACTIVATION ARCHIPEL

HÉROUVILLE-SAINTCLAIR (14) – 22 HA

Une presqu’île renaturée et habitée

MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE + MAÎTRISE D’ŒUVRE DES ESPACES PUBLICS 2019-2034

LAQ architectes-urbanistes mandataires

MAÎTRISE D’OUVRAGE NEXITY VILLES ET PROJETS NEXITY FONCIER CONSEIL VILLE D’HÉROUVILLE-SAINT-CLAIR

URBANISME – ESPACES PUBLICS –ARCHITECTURE – CONCERTATION MAILLORGUESSANSON

FLOIRAC (33) – 7.7 HA

Composer avec la nature du fleuve

MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE DU QUARTIER + MAÎTRISE D’ŒUVRE ARCHITECTURALE ACCORD-CADRE 2017-2023

LAQ architectes-urbanistes mandataires

MAÎTRISE D’OUVRAGE FAYAT IMMOBILIER

URBANISME LA LAINIÈRE

ROUBAIX WATTRELOS (59) – 70 HA

Démonstrateur d’un quartier d’activités en ville

MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE 2016-2021

LAQ architectes-urbanistes mandataires

MAÎTRISE D’OUVRAGE SEM VILLE RENOUVELÉE, NACARAT

URBANISME TERRITORIAL EURALENS NORD LENS LOOS-ENGOHELLE LIÉVIN (62) –400 HA

Stop au zonage !

MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE

MAÎTRISE D’ŒUVRE DES ESPACES PUBLICS 2019-2025

LAQ architectes-urbanistes mandataires

MAÎTRISE D’OUVRAGE COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION LENS LIÉVIN

URBANISME – ESPACES PUBLICS SITE DU CHL LENS (62) – 14 HA

Reconversion d’un domaine hospitalier

MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE 2022 - 2025

LAQ architectes-urbanistes mandataires

MAÎTRISE D’OUVRAGE COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION LENS LIÉVIN

URBANISME – ESPACES PUBLICS ARCHITECTURE – CONCERTATION FIL SOIE

ORLÉANS (45) – 28 HA

Ménager le dernier clos

MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE DU QUARTIER + MAÎTRISE D’ŒUVRE DES ESPACES PUBLICS 2015-2017 ET 2018-2025

LAQ architectes-urbanistes mandataires

MAÎTRISE D’OUVRAGE VILLE D’ORLÉANS PUIS SEMDO

URBANISME BUTTE ROUGE CHATENAY-MALABRY (92) – 70 HA

Vers une écocité-jardins du XXIe s ÉTUDES URBAINES ET PAYSAGÈRES LAURÉAT DU DIALOGUE COMPÉTITIF EN 2015

LAQ architectes-urbanistes mandataires

MAÎTRISE D’OUVRAGE HAUTS DE SEINE HABITAT

URBANISME – ESPACES PUBLICS –ARCHITECTURE FRICHE QUELLE SARAN (45) – 7 HA

Quelle, nouvelle vie !

MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE DU QUARTIER + MAÎTRISE D’ŒUVRE

ARCHITECTURALE ET DES ESPACES PUBLICS 2019-2025

LAQ architectes-urbanistes paysagistes mandataires

MAÎTRISE D’OUVRAGE RÉALITÉS

URBANISME – ESPACES PUBLICS –CONCERTATION – ACTIVATION BOTTIÈRE - PIN SEC NANTES (44) – 45 HA Retrouver le fil des proximités

MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE + MOE ESPACES PUBLICS ACCORD-CADRE 2014-2019 & 2020-2024

LAQ architectes-urbanistes avec AJOA paysagistes mandataire

MAÎTRISE D’OUVRAGE NANTES MÉTROPOLE AMÉNAGEMENT

URBANISME TERRITORIAL - AMO TERRITOIRE GPSEA VAL DE MARNE (94)

Grand(s) Paris de petites communes

ÉTUDES URBAINES ET PAYSAGÈRES 2018-2021

LAQ architectes-urbanistes mandataires

MAÎTRISE D’OUVRAGE EPT – GRAND PARIS SUD EST AVENIR

Fabriquer un tissu composite

Double mission pour l’île de Nantes : assurer un suivi de projets en acupuncture dans les différents tissus urbains de l’île ; et donner naissance, sur des terrains vacants, à un nouvel ensemble : le quartier République.

Habiter partout près d’un parc – C’est en s’appuyant sur l’histoire géographique du site pour proposer une figure paysagère déployée en réseau et intégrant un parc métropolitain en rive de Loire plutôt qu’en centre de quartier, que l’équipe a été désignée lauréate pour accompagner ce nouveau chapitre de l’île de Nantes. Le principe des bras et des « boires » du fleuve, qui articulaient des îles séparées, devient celui qui organise les vides de la grande île et infiltre la nature jusqu’au cœur des nouveaux quartiers. L’imbrication du système de parcs et des formes bâties favorise un urbanisme de la complexité qui offre « une multiplicité de façons d’habiter l’île », toujours au bord d’un espace paysager.

Pour une ville « pas chiante » et jamais finie – Comment, sur des terrains vacants, sans « existants » à transformer et sur un temps court, se hisser à la hauteur des qualités reconnues de l’île et de ses transformations récentes qui ont su produire une ville attrayante et diverse, patrimoniale et contemporaine à la fois ? Pour fabriquer un tissu composite, nous travaillons sur une trame de 120m x 120m similaire aux îlots du quartier ouvrier du XIXe. Ces blocs sont décomposés en microlots autour d’une petite place et de venelles piétonnes, lieux calmes et propices à la vie entre voisins. Le parking, mutualisé, est concentré sous un seul lot libérant jardins en pleine terre et réinventant parcellaire et mitoyennetés du ciel au tréfonds, promesse d’une ville évolutive. Dans ce morceau de ville qui se construit d’une pièce, la variété provient de la diversité des programmes : bâtiments petits et grands, logements et activités mêlés. Elle naît aussi de la diversité des modes opératoires. Nous expérimentons en particulier des «opérations singulières», projets portés directement par leurs futurs occupants, qui, par leur ingéniosité dans des fonciers contraints, apportent des temporalités différenciées au sein de chaque blocs et de la variété dans les formes urbaines et les modes d’habiter, en dehors de tout standard…

MAÎTRE D’OUVRAGE

SAMOA ÉQUIPE

AJOA, paysagistes mandataires

LAQ, architectes urbanistes

MAGEO, bet génie urbain, hydrologie

QUAND MÊME, urbanisme transitoire

RRA, bet mobilité

CONCEPTO, conception lumière

Plan du quartier République
Façade du quartier République face au jardins de l'Estuaire, croquis de S. Guédon.
Le bloc A du quartier République en cours de livraison : venelle piétonne
Atelier et cour atisanale, bloc A, quartier République
© laq Guédon
Audebaud Architectes
© Baptiste Renault
© Stéphane Guédon

Au moins 3 façons d’habiter par bloc

Quartier République (île de Nantes) : un « bloc

Au moins 3 façons d’habiter par bloc

Mixité habitat / travail au bloc

Au moins 3 façons d’habiter par bloc

Mixité habitat / travail au bloc

Au moins 2 façons de travailler au bloc

Au moins 3 façons d’habiter par bloc

3

Mixité habitat / travail au bloc

Au moins 2 façons de travailler au bloc

2

Deux opérations singulières par bloc

Deux opérations singulières par bloc

Au moins
façons d’habiter par bloc
Mixité habitat / travail par bloc
Au moins
façons de travailler par bloc
Tertiaire / Artisanat

Diversité programmatique : mutualisations et foisonnement

Un seul parking par bloc ; pleine terre & vie dans les ruelles
Bloc 120x120 redécoupé en îlots: ruelles apaisées et venelles
Parcellaire
Île de Nantes : plan des intentions

QUARTIER SAINT-SAUVEUR

LILLE (59)

Pour une ville à échelle humaine

En partenariat avec l’agence danoise Gehl architects, LAQ travaille à la transformation de la friche Saint-Sauveur, ancienne gare de marchandises, en une nouvelle « pièce urbaine » cherchant l’équilibre entre des fragments et ambiances spécifiques : des halles ferroviaires reconverties, un quartier résidentiel, un grand parc.

Le petit et le grand – De grands tracés pour connecter et intégrer le quartier avec le reste de la ville et ses espaces naturels et paysagers ; et une approche à petite échelle pour en faire un agréable lieu de vie, portant attention aux usages même banals. L’alliance entre le grand et le petit reflète le besoin de coexistence d’une vie publique et d’une vie privée ; l’avantage d’une proximité aux équipements et propositions de la cité et le confort d’une routine de vie quotidienne.

Ligne de flux, ligne de vie – Sur la trace historique de la rue Brûle-Maison jusqu’à Euralille 2, la direction des halles ferroviaires induit un parcours et une destination, une centralité linéaire intense et poreuse qui adresse les lieux alternatifs et créatifs des halles : bistrot, équipement, Bazar des artisans, et conduit au nouveau parc de la vallée.

L’îlot nordique – Au sud du cours s’organise un quartier résidentiel à la trame serrée et perméable, innervé de nombreuses traverses et venelles piétonnes, offrant les qualités d’une ville diverse et marchable. L’îlot qui en découle est composé de petits bâtiments allant de la maison à l’immeuble, dont la conception met l’accent sur la qualité d’habiter et les différentes échelles de voisinages : 20 logements max. autour d’une cage d’escalier, seuils et frontages avec différents niveaux de privauté, mutualisation de services, logements traversants, cœur planté au calme...

Invitations à l’espace public – Avec le Collectif Quand Même, le temps court se met au service du projet en expérimentant à l’échelle 1 les usages et les dimensions possibles des espaces publics : plancher de bal, guinguette, pelouse pieds nus, pépinière des milieux en place... Les lillois s’y retrouvent pour observer, cultiver, festoyer, bref anticiper l’à-venir du quartier.

MAÎTRE D’OUVRAGE

SPL EURALILLE

VILLE DE LILLE, COMMUNAUTÉ

URBAINE DE LILLE

ÉQUIPE

GEHL ARCHITECTS + LAQ, architectes urbanistes

BEAL ET BLANCKAERT, architectes

SIGNES OUEST et SLAP, paysagistes

MAGEO, bet génie urbain, hydrologie

TRIBU, bet développement durable

ARTELIA, bet mobilité

QUAND MÊME, urbanisme transitoire ON, conception lumière

Plan du quartier Saint-Sauveur
Échelles
M – l’immeuble
S
L

Une destination métropolitaine

Réinventer des sociabilités de voisinage

L’attention à la vie quotidienne

Chantier de la «percée» des halles (MOE urbaine et espaces publics LAQ) et du Bazaar St-So (Béal & Blanckaert arch.)
Quartier Saint-Sauveur : voisinages à l’échelle du quartier

URBANISME

QUARTIER HÉBERT

PARIS (75018)

Vues lointaines et cours communes

Le site Hébert, jusque-là emprise close dédiée au stockage ferroviaire, doit réussir sa greffe avec les quartiers voisins, dans la dynamique de renouvellement urbain du Nord-Est parisien. Sa bonne desserte en transports en commun et l’aménagement du parc Chapelle Charbon à proximité, plaident pour une utilisation optimale du foncier, en « positivant les contraintes », acoustiques notamment.

L’équilibre recomposé à l’échelle du quartier passe par une mixité des programmes qui permettra l’arrivée concomitante de nouveaux habitants et de nouveaux emplois, de commerces et d’usages favorisant des lieux de micro-intensités en accroches avec le tissu environnant. Les diverses fonctions s’organisent autour d’un square, îlot de fraîcheur en cœur de quartier, desservis par une seule rue partagée et des allées et venelles plantées. L’objectif d’un quartier bas carbone se décline à travers des ambitions croisées sur la dés-imperméabilisation des sols, le confort bioclimatique, la marchabilité et la qualité de vie en ville.

Osant les contrastes de maisons superposées autour de passages « à la parisienne », et de bâtiments hauts et élancés avec des vues lointaines sur le faisceau, nous ciselons les formes urbaines pour garantir une grande diversité et une bonne habitabilité, corrélant indissociablement

Haute Densité avec Haute Qualité.

MAÎTRE D’OUVRAGE

ESPACES FERROVIAIRES

ÉQUIPE

LAQ, architectes urbanistes mandataires

AJOA, paysagistes

OGI, bet VRD

ELIOTH, bet développement durable

Vue sur la traverse
Plan du quartier

ÉMERGENCE SUR LE FAISCEAU FERRÉ

COUR PLANTÉE AU CALME pour « dormir la fenêtre ouverte »

RETRAIT MIN. DE 2M pour développer un frontage de mise à distance des rez-de-chaussée par rapport à l’allée du square

IMPLANTATION À L’ALIGNEMENT angles traités avec grand soin

EMPLACEMENT PRÉFÉRENTIEL micro-intensité artisanale

ACCÈS AUX LOGEMENTS EN DUPLEX CÔTÉ ALLÉE-JARDINS

© F. Markuz
Quartier Hébert : vue axonométrique

(94)

Composer ensemble la plaine et la ville

Construire sur la plaine agricole de Montjean, propriété de l’État, est controversée, tant la nécessité de recentrer la ville sur ses acquis et de stopper l’artificialisation des sols est une évidence. Un accord est trouvé avec l’aménageur : nous composerons une lisière sur la plaine, mi-ville / mi-nature, en terminant par un boisement qui dessinera la limite définitive de l’urbanisation. Dans le même temps, s’engagera la métamorphose de la plaine céréalière en un écosystème assurant une production maraîchère biologique en circuits courts. Cette évolution conjointe permet de penser agriculture et ville comme un seul système où les externalités de l’une deviennent les ressources de l’autre : gestion de l’eau/irrigation, déchets/engrais, production/consommation.

Composer le paysage agricole – Une boucle reliant le bourg et la plaine se dessine naturellement. Calée sur une courbe du vallon, elle permet de retrouver une lecture simple de l’armature historique de la ville, chahutée au XXe siècle, et de sa géographie associant hydrographie et plaine agricole. Elle relie les trois centres du bourg aux trois fermes qui ponctuent la plaine, lieux d’échange entre le monde agricole et le monde citadin. Elle révèle le paysage agricole : la pente ouest du vallon restera plantée de blé, colza, ou lin pour maintenir des vues larges vers le lit du ru et le bois des Jumeaux ; et sur le plateau se développeront les cultures maraîchères plus cloisonnées.

Des allées prairies à la place des rues – La forme urbaine proposée s’organise autour de fenêtres de vues sur la plaine, maintenues pour garder les horizons lointains depuis la ville. Elle offre une alternance de « pleins » – les îlots, et de « vides » – les allées prairies, sortes de rues végétales qui entourent les îlots sur trois côtés et dont profitent pleinement les nouveaux logements.

Ecotone – conçu comme un écotone, rencontre fertile entre deux milieux, où prédomine la pleine terre ; où des allées-prairies remplacent les rues ; où les constructions sont bioclimatiques et bio-sourcées ; où une épaisse lisière boisée multiplie les usages partagés et préserve les mises à distance indispensables entre habitat et plaine agricole.

MAÎTRE D’OUVRAGE

GRAND PARIS AMÉNAGEMENT

EPA ORSA

ÉQUIPE

LAQ, architectes urbanistes, mandataires

ATELIER JOURS, paysagistes

MAGEO, bet génie urbain, hydrologie

Vue d'une allée-prairie en chantier Plan

Préverdissement de la lisière boisée

VOIES DE DESSERTE pourtour de l'îlot minéral

COUR D'ÎLOT plantée sur dalle

stationnement

VOIE DE DESSERTE unique

COUR D'ÎLOT à dominante minérale sur dalle

ALLÉES - PRAIRIES poutour de l'îlot planté en pleine terre

Axonométrie schématique des îlots Montjean "inversés"

stationnement

ILOT MONTJEAN

Agro-quartier Montjean : vue axonométrique

QUARTIER PLAISANCE

RENNES (35)

Vivre en ville... presque à la campagne !

Une pépite au bord du canal ! – Plaisance est une pépite géographique dans une boucle du canal d’Ille-et-Rance, face à la bulle verdoyante des Prairies Saint-Martin. Le « nez au milieu de la figure » d’une ville qui réinvente son rapport à l’eau ! Cette situation exemplaire impose humilité et excellence environnementale : une échelle mesurée en hauteur pour rester sous la canopée ; un sol très habité mais aussi jardiné, et sans voiture ; une architecture confortable et à échelle humaine ; des bâtiments passifs et des matériaux bio-sourcés.

Assemblage complexe de typologies simples – Le pari collectif de l’équipe consiste à proposer un assemblage complexe de typologies simples et évolutives. Cinq bâtiments-types étudiés finement pour la qualité des logements, des espaces et accès collectifs ou individuels et des volumes qu’ils proposent, sont démultipliés en « nappe » suivant une diversité de situations et d’orientations. Ces interactions riches offrent des manières d’habiter variées et dessinent une pièce urbaine à la fois cohérente et chatoyante.

Des logements à haute qualité d’habité – À Plaisance, chaque logement est traversant et offre des vues lointaines vers le canal, les prairies Saint-Martin, ou vers les lieux de vie du quartier : le jardin bocager, la placette ou encore le parvis de la guinguette au bord de l’eau. La mise en place du « carnet de second chantier » permet à l’habitant d’être l’architecte de son logement, en y ajoutant des éléments comme un cellier ou une serre, une pièce en plus.

MAÎTRE D’OUVRAGE

COOP DE CONSTRUCTION

PROBIMMO

ESPACIL HABITAT

ÉQUIPE

LAQ, architectes urbanistes mandataires

MAURER & GILBERT, architectes

BEAL ET BLANCKAERT, architectes

BOURDET RIVASSEAU, architectes

DENIS FAVRET, architecte pour la guinguette

ATELIER JOURS, paysagistes

MA-GEO, bet génie urbain, hydrologie

LE SOMMER, bet environnement

OUEST STRUCTURE, bet structure

THALEM, bet fluides

CDLP, économiste

Plan d’ensemble
Photo du quartier en chantier vue depuis les berges du canal
PARC NATUREL DES PRAIRIES
SAINT-MARTIN
RENNES
CANAL
SAINT-MARTIN

Quartier Plaisance : vue axonométrique

Rue de Plaisance
Maison de la Poésie
Jardin bocager
Cimetière du Nord
Canal Saint-Martin
Chemin de halage
Prairies Saint-Martin
Guinguette
Jardin bocager
Placette

ÉTUDE

COEUR DE VILLE

ARCUEIL (94)

Place à la vie, et à la nature !

L’avenue Paul Doumer - tronçon de la départementale 161 qui traverse Arcueil d’Est en Ouest, aménagée et inchangée depuis les années 1960et son environnement proche, ont fait l’objet de nombreuses études depuis une quinzaine d’années. Le déplacement prochain de l’hôtel de ville, aujourd’hui adressée sur cette artère métropolitaine, vers l’ancien bâtiment de la Communauté d’Agglomération Val de Bièvre situé dans le cœur historique d’Arcueil, permet d’élargir le périmètre de la réflexion.

L’objectif est de remettre en cohérence et tisser des liens depuis l’avenue Doumer jusqu’à l’aqueduc d’Arcueil, par le biais de mutations foncières et de réaménagement des espaces publics. L’étude s’étend ainsi sur un territoire de près de 7 ha, le long du coteau de la vallée de la Bièvre, et se décline en quatre secteurs de projet : le secteur Doumer ; le secteur Cauchy-Convention ; le centre ancien ; et le secteur du Centre Technique Municipal voué à déménager également.

Pour chaque secteur se déploient des intentions spécifiques :

- Au Nord : compléter, composer une scénographie urbaine

- Au Centre : relier le haut et le bas du coteau, le Nord et le Sud de la vallée

-Au Sud : aérer, et composer la porte magistrale de l’Aqueduc

Les pièces du puzzle de la ville chercheront à s’assembler pour former un projet urbain d’ensemble,répondant à des thématiques transversales :

- La biodiversité au cœur du projet : désimperméabiliser au maximum les espaces publics, réduire les emprises bâties, créer ou préserver des réservoirs de biodiversité, prolonger les trames vertes et bleues (prolongement de la promenade de la Bièvre, etc.)

- Place aux mobilités douces : retrouver l’échelle du piéton, faciliter et sécuriser les parcours cycles et remettre la voiture à sa juste place

- Entre faubourg et géographie naturelle : recréer des liens d’Est en Ouest, du Nord au Sud, malgré la topographie. Cadrer, préserver, et créer des vues, révéler les « trésors d’Arcueil » qu’ils soient géographiques, architecturaux ou culturels

- Un cœur de ville plus actif : requalifier les espaces publics et penser une stratégie de revitalisation des rez-de-ville pour offrir des lieux de vie aux Arcueillais.

MAÎTRE D’OUVRAGE

EPT GRAND ORLY SEINE BIÈVRE

ÉQUIPE

LAQ, architectes urbanistes mandataires

TRIBU, bet DD

EPDC, bet vrd

BIODIVERSITA, écologue

SADEV94, conseil montage opérationnel

VILLE OUVERTE, concertation

RR&A, mobilité

SYNTHÈSE, étude d’impact

Cimetière de Cachan
Parc Paul Vaillant Couturier Caisse des dépots

Un cœur de ville actif

La terrasse de la place Doumer

Requalification des RDC et ouverture à l’arrière des bâtiments sur la place

L’alignement commercial sur l’avenue Doumer

Prolongement du linéaire commercial depuis la station RER Laplace

Le parvis de la future mairie

Création d’un parvis ouvert sur la rue Cauchy pour mettre en valeur et signifier ce nouvel équipement

La rue Cauchy

Potentialité de redynamisation des RDC historiques

La rue Raspail

Requalification de la rue pour intégrer des prolongements des commerces sur rue (étales, terrasses, ...)

La placette de l’aqueduc

Requalification du pignon des ILN avec la création d’un petit bâti en RDC/R+1 actif, ouvert sur la placette

Rdc actif existant qualitatif

Rdc actif existant à requalifier

Rdc actif à créer

Rdc actif à créer à plus long terme

CAUCHY CONVENTION
LE CENTRE ANCIEN
LE BAS D’ARCUEIL

LE SECTEUR DOUMER

Un cœur de ville végétalisé

Le parc en terrasse

Un parc de 1800 m² aménagé en terrasse offrant des vues sur le coteau, en lien avec la galerie Gonzalez

Le maillon de la coulée verte

Placette et jardin planté participant à la coulée verte déparementale

Le boisement de la Bièvre

Préservation et mise en valeur de l’îlot boisé à côté de l’îlot Bièvre

La promenade de la Bièvre

Prolongement de la promenade de la Bièvre existante par l’aménagement et l’ouverture du cheminement au dessus de la Bièvre jusqu’à l’avenue de la Convention

Les rues historiques

Requalification des rues historiques pour y intégrer des bandes plantées, voire des arbres si possible

La place de la République

Désimperméabilisation sous les arbres de la place de la République

Les continuités végétales au pied de l’aqueduc

Requalification du square à l’angle des rues

Besson/Raspail, mise en valeur du boisement Curie, création de frontages et d’un cœur d’îlot en pleine terre sur l’îlot CTM.

Alignements d’arbres

Continuité écologique

Seuils privés à requalifier Îlot de fraicheur

Espaces à désimperméabiliser

GRAND QUATRE - CHEMINS PANTIN (93)

De la figure ferroviaire à la figure naturelle

A la croisée des axes, des territoires et des histoires de la ville industrielle et des faubourgs, le site des Quatre-Chemins et la ville de Pantin s’inscrivent dans les échelles d’espaces et de temps longs de l’agglomération parisienne.

Ainsi les voies ferrées, le canal, le cimetière parisien, le périphérique qui entravent ses quartiers, composent un assemblage ouvert et démesuré, hétérogène et désarticulé. Mais ces conditions apparemment complexes et hasardeuses possèdent leurs logiques et leurs qualités. Elles sont fécondes et ont fondé une ville attractive, animée et inventive, agile et en mouvement, attachante comme un palimpseste vivant.

Les conditions et la situation de Pantin l’ont toujours obligé à s’adapter aux séismes territoriaux qui ont servi Paris. Cette capacité à se réinventer a fondé l’histoire riche, diverse et attachante de Pantin.

La condition première du projet qui doit prendre place sur les 45 ha qui nous occupent, n’est pas celle de créer un nouveau quartier - encore un - mais d’abord, de relier. Relier les Quatre Chemins à la gare et aux quartiers sud ; relier les quartiers Est et le canal à la rue Edouard Vaillant ; relier les grandes figures naturelles du Grand Paris Nord Est entre elles : La Villette, la promenade du faisceau en gestation jusqu’à la Halle Pajol et le jardin Eole, le cimetière...

La figure ferroviaire, figure de rupture actuellement, mais aussi figure de relience, porte cela car elle s’infiltre loin dans les quartiers existants. Métamorphosée en parc et prmenades plantées, cette puissance de connexion peut être mise à profit pour tisser des liens indéfectibles entre les villes, et les quartiers. C’est, nous semble-t-il, l’enjeu premier de ce projet.

Entre les fils verts, s’immiscent les quartiers, prolongeant simplement ceux qui existent déjà. L’un faubourien adossé à la rue Cartier Bresson et Denis Papin, dans le prolongement du tissu des Quatre-Chemins ; l’autre métropolitain autour de la gare RER.

Le réemploi des bâtiments et sols en place constitue un ancrage complémentaire de l’écoquartier Gare Quatre-Chemins, à l’histoire géographique pantinoise.

MAÎTRE D’OUVRAGE

SPL ENSEMBLE

VILLE DE PANTIN

ÉQUIPE

LAQ, architectes urbanistes, mandataires

LAVERNE, paysagistes

URBATEC, bet génie urbain

ACOGEC, bet environnement

8’18’’, conception lumière

SIBAT, ingénierie et travaux publics

Plan du quartier Gare de Pantin - Quatre Chemin
Axonométrie

ruecartierbresson ruejacquescottin ruedenispapin ruepierredages avenueweber percementdevoie avenuealfredlesieur ruegabrieljosserand ruesaintemarguerite rueberthier

avenuejeanjaurès rue

rue

Un quartier poreux et nourricier

Les anciennes parcelles maraîchères et industrielles au cœur de La Riche constituent une opportunité pour renouer avec l’histoire nourricière de cette ville fertile, autrefois principale pourvoyeuse du marché Sainte Anne, devenue ville - dortoir à l’entrée de Tours après l’érosion progressive de son tissu vernaculaire dans la seconde moitié du XXème siècle.

L’arrivée du tramway, qui mettra le nouveau quartier à 10 minutes de la gare de Tours et à 1h30 de Paris, et le chapelet de terrains en friche existant du nord au sud de la commune, conduisent à imaginer une imbrication contemporaine de ville-jardin poreuse et végétale, inspirée par la trame géo-historique locale.

Les bandes maraîchères – De longues lanières de jardins s’appuient sur le parcellaire pour garantir des respirations paysagères et cultivables entre le bâti. Cet enchaînement de pièces vertes constitue un réseau de continuités douces de la Loire au Cher, facilitant les parcours des piétons et des cycles. L’eau y est gérée de façon naturelle à travers un maillage de noues plantées qui enrichissent les milieux et la biodiversité, en cœur de ville.

Les îlots – A l’image des venelles ouvrières dont certaines perdurent dans le tissu urbain, les nouveaux îlots s’adressent en mitoyenneté le long de ruelles et s’organisent en L autour de cours jardinées. Chaque ensemble dispose d’une cour, comme lieu de vie domestique, et d’un jardin commun, espace de verger, de potager et de rencontre.

Cette réinterprétation des typologies larichoises permet, à la fois, de conforter l’identité architecturale et paysagère de La Riche, de re-végétaliser et fertiliser une grande partie des sols et de développer la vie de quartier en plein air par une imbrication d’échelle des espaces publics, à proximité de toutes les aménités de la métropole Tourangelle.

morphologique d’un tissu Larichois existant : le bâti est organisé autour de cours en bordure de parcelles maraîchères

MAÎTRE D’OUVRAGE

ICADE SYNERGIE URBAINE

ÉQUIPE

LAQ, architectes urbanistes paysagistes mandataires

LALU, paysagistes

MAGEO, bet génie urbain et hydrologie

GEOPLUS, bet VRD

CONCEPTO, conception lumière

Plan du quartier Plessis Botanique
Étude

QUARTIER FONTENELLE VERTOU (44)

Urbanité en péri-urbain

La route qui relie directement Nantes à Clisson est un axe historique majeur de déplacement, support de densification diffuse de bâti résidentiel, commercial et industriel depuis le 20e siècle. Très monotone, elle représente un archétype de route départementale traversant des tissus urbains périphériques. La transformation de l’ancien site industriel de l’entreprise Mainguy, à Vertou, est l’occasion rêvée d’impulser la mutation de cet axe routier en avenue urbaine.

Séquence Ouest - coupe A-A - 1/100ème

Voie transversale Est-Ouest séquence Ouest

Un quartier vivant - Les orientations d’aménagement règlementaires, à cheval sur les communes de Vertou, au Sud, et de Saint-Sebastien, au Nord, permettent d’accrocher une polarité commerciale de part et d’autre de la route de Clisson et d’aménager des quartiers vivants qui profitent de l’axe de transport, de la proximité des commerces créés, ainsi que des équipements et activités déjà en place.

Un tissu vertavien – Les tracés s’inspirent de la finesse du tissu vertavien et le prolongent afin que le quartier s’inscrive en douceur dans la continuité de l’existant. Le bâti joue avec les retraits et les décalages permettant l’installation de frontages plantés sur rue, les jardins se devinent à l’arrière des murs, les irrégularités des tracés créent des usages et des perspectives inattendues, et les petites venelles piétonnes irriguent le quartier devennant des terrains de jeux pour les enfants.

La ville éponge – Les espaces publics emboîtent différentes échelles : de la place publique commerçante au Nord, au petit jardin des cèdres frais et intime au Sud, en passant par un square des voisins au centre du quartier, lieu de rencontre et de pause au calme. Dans chacun de ces espaces, les arbres existants conservés assurent un vélum ombragé, dès l’arrivée des premiers habitants. Les espaces publics privilégieront des sols poreux pour gérer les eaux pluviales à la source et créer des lieux de fraîcheur et de ressourcement en ville.

MAÎTRE D’OUVRAGE

SCCV FONTENELLE:

GECKKO ET ATARAXIA

Séquence Est - coupe B-B - 1/100ème

ÉQUIPE

LAQ, architectes urbanistes, paysagistes, mandataire

AGEIS, bet VRD

NOCTILUCA, conception lumière

Emboîtement des espaces publics et implantation des nouvelles constructions

La spécificité du tissu vertavien et l’ambiance de ses venelles
Quartier Fontenelle : vue axonométrique

URBANISME,

(14)

Une presqu’île renaturée et habitée

Ancien port de la SMN (société métallurgique de Normandie), le site s’inscrit dans un contexte précieux au cœur de la vallée de l’Orne. Il dispose de deux façades contrastées : l’une sur canal - large de 90m - où d’immenses ferries circulent et hivernent ; l’autre sur l’Orne soumise au marnage, corridor de biodiversité particulier. Le quartier s’inscrit dans le prolongement de la presqu’île de Caen (Nouveau Bassin), site industriel actuellement urbanisé par MVRDV.

La renaturation de la vallée de l’Orne et de son écosystème est indispensable pour permettre au nouveau quartier de s’installer dans cet écrin particulier. C’est la condition à l’urbanisation! Des jardins d’eau sont alors mis en place. Ils permettent de retrouver le sol naturel, de gérer les eaux pluviales, d’offrir des espaces publics aux habitants et d’ouvrir des vues dans la profondeur. Ils subdivisent la presqu’île en petits quartiers de 300 logements environ.

L’ancienne route départementale est transformée un axe majeur piétons-vélos, elle relie les « îles » et est support d’usages. Une réflexion sur les modes doux est nécessaire pour désenclaver cet ancien site industriel et renforcer les connexions : un bac permettra de franchir le canal vers Hérouville et ses écoles ; un pont ferroviaire sera réhabilité pour se connecter à Colombelles et à la gare de Caen, alors seulement à 15min. Des parkings-silos mutualisés libèrent les ruelles du quartier de la voiture, un engagement fort dans une agglomération où la part modale de la voiture est encore majeure.

Il est proposé alors d’habiter un quartier bas aux typologies imbriquées dans les « îles », mais aux espaces publics généreux (place ouverte sur l’immensité du bassin, jardins d’eau, quai, activités nautiques...).

MAÎTRE D’OUVRAGE

NEXITY VILLES ET PROJETS

NEXITY FONCIER CONSEIL

VILLE D’HÉROUVILLE-SAINT-CLAIR

ÉQUIPE

LAQ, architectes urbanistes paysagistes mandataire projet urbain et co-Moe espaces publics

ALPS, paysagistes et co-Moe espaces publics

QUAND MÊME, urbanisme transitoire

Perspective sur la proue s’ouvrant sur le bassin d’Hérouville, un espace urbain métropolitain

Les chenaux proposent renaturation et aménité entre quartiers. Axonométrie

Coupe sur une « île » entre canal et Orne
La presqu’île hérouvillaise : vue axonométrique de l’un des quartiers

Composer avec la nature du fleuve

Face à la « Rive de pierre » classée au patrimoine mondial de l’Unesco, c’est au tour de la Rive droite bordelaise d’accomplir son intégration métropolitaine, tout en amplifiant ses qualités de rive nature étagée entre Garonne et Coteaux.

Nouvelle résilience de la plaine industrielle – Tour à tour plaine maraîchère puis terre d’accueil pour les industries ferroviaires, ce territoire est soumis aux crues de la Garonne. Le tissu d’habitat résidentiel qui s’y est développé est aujourd’hui menacé. Pour améliorer cette situation, les futurs aménagements composeront avec les aléas du fleuve ; un vaste système paysager prenant appui sur le maillage des infrastructures orientera le parcours de l’eau et organisera son évacuation, en cas de rupture des digues.

Culture et nature en cardo et decumanus – Installée historiquement dans ce secteur, l’entreprise Fayat va contribuer aux mutations en cours et urbaniser son foncier. Les fleurons de son passé industriel : la magnifique Halle Desse – monumentale nef de presque 200 m de long – et son pont roulant, seront valorisés comme axes névralgiques du futur quartier, accueillant un passage couvert et une programmation culturelle et artisanale. Perpendiculairement à la halle, une large allée plantée conduit au parc Eiffel et constitue, avec les squares et le cœur d’îlots en pleine terre, une armature végétale et poreuse pour le quartier.

Îlots ouverts et logements traversants – Pour laisser s’écouler l’eau des crues, la figure de l’îlot ouvert s’est imposée de part et d’autre de la halle. Entre les îlots, des venelles étroites et ombragées poursuivent celles du tissu des maisons ouvrières du quartier Sanson, jusqu’au parc. Les bâtiments étroits et étagés entre R+2 et R+8 en émergences, assurent un maximum de logements traversants.

MAÎTRE D’OUVRAGE

FAYAT IMMOBILIER

ÉQUIPE

LAQ, architectes urbanistes mandataires TN+, paysagistes INGEROP, bet VRD

La halle Desse

Vers trémie Benauge tramway

PARC EIFFEL

Vers trémie Trégey tramway Belvédère

CoursMaillorgue

AlléeDesse

Rued’Artagnan

VOIEEYMET

Le patrimoine industriel sauvegardé, axes névralgiques du futur quartier

PARC EIFFEL

Rued’Artagnan

Chemin Richelieu

Allée Desse

CoursMaillorgue

PassagedesArtisans CheminRichelieu

VOIEEYMET

CitéGuillot

Halle Donitian
cheminée Keyor
pont roulant
Halle Desse
Square Eymet
Square Richelieu
Rue Emile Combes
SQUARE RICHELIEU
SQUARE EYMET
HALLE DOMITIAN
HALLE DESSE

Quartier Maillorgues-Sanson : vue axonométrique

ROUBAIX, WATTRELOS (59)

Démonstrateur d’un quartier d’activités en ville

Le modèle des zones d’activités monofonctionnelles et consommatrices d’espaces en périphérie des villes a fait long feu. Les anciennes friches textiles de La Lainière / Pennel et Flipo / Peignage Amédée ont pour vocation de devenir le quartier pilote d’application de la « Charte des parcs d’activités du XXIe siècle » développée par la métropole lilloise.

D’un point de vue urbain, l’ambition vise à renouveler l’intégration historique de l’activité et du logement et à proposer des lieux et services utiles à la fois à la vie résidentielle et à la vie active. Cet objectif se double d’un nécessaire réalisme : rester dans les modes de fonctionnement simples et rationnels de l’activité industrielle et préserver la souplesse inhérente à l’évolution des secteurs de production, des modes de distribution et des outils travail.

D’un point de vue opérationnel, les formes variées et la volatilité du marché économique imposent de rester dans des prescriptions et intentions comme bases de négociation avec les porteurs de projets. Pas de plan masse, mais un plan des fondamentaux pour garantir l’esprit d’ensemble; et un cahier de prescriptions pour donner les règles (matériaux, rythmes des toitures et des façades, etc...) et du suivi, au cas par cas ! URBANISME

MAÎTRE D’OUVRAGE

SEM VILLE RENOUVELÉE NACARAT

ÉQUIPE

LAQ, architectes urbanistes mandataire

EMPREINTE, paysagistes ARTELIA, bet VRD

Vue aérienne - montage

ACTIVITÉS

JARDINS

EXEMPLE DE TISSU MIXTE HISTORIQUE

HABITAT

VOIRIES

TISSU MIXTE RÉINTERPRÉTÉ POUR LE PROJET

ACTIVITÉS projet

HABITAT existant

COUR stationnée

BIODIVERSITÉ merlon

HABITAT projet

PETITES

ACTIVITÉS projet

© F. Markuz
Rued’Oran
RueCharles Castermant Rue Nadaud MongeRue
RuedeCartigny
d’AlgerRue

RDC angle actif

Facades de première rang

Facades de deuxième rang

Façades de troisième rang

Limite de lots d’activité

Limite de lots variable

Hypothèse de programmation

Accès parking PL + VL

Accès parking VL

Accès potentiel modes doux Angle tenu RDC actif

Façade principale des logements

Les Activités

RDC angle actif

Facades de première rang

Facades de deuxième rang

Façades de troisième rang

Limite de lots d’activité

Limite de lots variable

Hypothèse de programmation

Accès parking PL + VL

Accès parking VL

Accès potentiel modes doux

Habitat

Angle tenu

RDC actif

Façade principale des logements

Limite de lots fixe

Limite de lots variable

Espace bleu et vert R+3

Velum R+3 (4 avec setback)

Principe de liaison

Espace commun / associations

Les Activités

RDC angle actif

Facades de première rang

Facades de deuxième rang

Façades de troisième rang

Limite de lots d’activité

Limite de lots variable

ACTIVITES

Hypothèse de programmation

Accès parking PL + VL

Accès parking VL

Accès potentiel modes doux

Habitat

Angle tenu

RDC actif

Façade principale des logements

Limite de lots fixe

Limite de lots variable

R+3

Velum R+3 (4 avec setback)

Principe de liaison

Espace commun / associations

Espace bleu et vert

Merlon : Espace tampon paysagé et écologique / remblais

Espaces verts privés

Espaces verts publics

Localisation des bassins paysagers

Arbres existants conservés

Voiries

Rues nouvelles, rénovées ou réqualifiées

Rue dominante fonctionelle (économique)

Merlon : Espace tampon paysagé et écologique / remblais

Espaces verts privés

Espaces verts publics

Localisation des bassins paysagers

Arbres existants conservés

1 : 2500

URBANISME TERRITORIAL EURALENS NORD LENS, LIÉVIN, LOOS-EN-GOHELLE,...(62)

Stop au zonage !

L’aménagement d’Euralens Nord doit permettre la mise en œuvre de son projet économique autour de la filière de l’éco-rénovation et de la production d’énergie renouvelable. Dans ce territoire « phœnix », qui tire parti des figures du passé (terrils, cavaliers, cités minières classés au patrimoine mondial de l’Unesco) comme symboles d’un renouveau « du noir au vert », la volonté d’exemplarité écologique se heurte, sur le plan urbain, aux habitudes héritées du modèle carboné et consommateur de ressources du XXe siècle. Le plan directeur propose un changement de focale :

- Moins de consommation foncière, pour conserver des terres fertiles, filtrantes, vivantes. Les zones d’activités prévues dans le secteur sont ainsi circonscrites au profit d’un projet agricole en circuit court autour des terrils.

- Recyclage foncier et réemploi : en lieu et place des zones d’activité, utilisation des dents creuses et des friches pour reconcentrer l’activité économique au plus près de bassins de vie existants, limitant d’autant les déplacements motorisés. Recyclage des infrastructures et superstructures avec une réutilisation maximum des voiries (« recoudre » le déjà-là) et des bâtiments existants, quels qu’ils soient.

- Stop au zonage ! Mélanger les fonctions urbaines pour une ville vivante toute la journée, qui mutualise ses besoins (en énergie, en services urbains…) et limite la consommation de ressources. L’insertion de fonctions économiques dans le tissu des faubourgs et cités ouvrières permet de redonner vie aux petits commerces et services qui ont aujourd’hui peine à survivre.

- Un projet agricole autour des terrils, au service de l’agriculture raisonnée et de la biodiversité, pourvoyeur de paysages et d’emplois s’inscrit en complément de la chaîne des Parcs, imaginée par Michel Desvigne pour le territoire.

BULLY-LES-MINES

2. Optimisation de la zone d’activité existante et création d’un nouveau carreau d’activité : une pièce urbaine contenue sur le modèle des carreaux miniers (fonctions mutualisées) pour limiter l’expansion urbaine au pied des terrils.

MAÎTRE D’OUVRAGE

COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION

LENS-LIÉVIN

ÉQUIPE

LAQ, architectes urbanistes mandataires

LEBLANC VENACQUE, paysagistes

MAGEO, bet génie urbain, hydrologie

TRIBU, bet développement durable

ALFA, bet biodiversité

RRA, bet mobilité

KATALYSE, programmiste stratégie économique

VILLE OUVERTE, programmiste habitat équipement

NEO-ECO, programmiste économie circulaire

Base 11/19 et ses terrils, barycentre de la turbine de l’éco-transition

Schéma directeur Euralens Nord
Route de Béthune, faubourg actif d’entrée de villes – renouvellement parcellaire
GRENAY

1. Sanctuarisation d’une ceinture agricole autour du terril et mise en place d’un projet agricole exemplaire qui valorise les circuits courts et développe l’emploi.

Agroforesterie

Agrivoltaïsme

LES SYMBOLES témoigner, concentrer

LA BASE 11-19 !

LES PIONNIERS défricher, innover

LES ANGES GARDINS

PROJET « VITAL » LA CUMA

LA VILLE DE LOOS

CD2E

PORTE-MINE

DU NOIR

D’un modèle basé sur la production et

la consommation...

Schéma : l’éco-transition du Bassin Minier – trajectoire et acteurs

BASCULE

Eco-rénovation

3. Qualification de la route de Béthune en véritable boulevard actif d’entrée de ville par le renouvellement parcellaire.

... à un modèle basé sur le recyclage et la sobriété

AU VERT

GÉNÉRALISATION

BASCULE

CHANGEMENT D’ÉCHELLE

FEUILLES DE ROUTE orienter, hiérarchiser

SCOT

SCHÉMA DIRECTEUR CHAINE DES PARCS

PLAN ALIMENTATION DURABLE

PLUI ?

OUTILS & GOUVERNANCE agir, fédérer

EURALENS

PMA

UNESCO Bassin minier

ERBM

PARTICIPATION CITOYENNE

Cœur de ville (Lens et Liévin)

AMI pour conversion agricole bio (Loos + Safer)

SCEA Bioloos / Norabio

La Manne (monnaie locale-Loos)

Observatoire foncier + acquisition ?

Gestionnaire pour la base 11-19 ?

Un aménageur pour l’agriculture... ?

REBOND

EFFONDREMENT

LENS

URBANISME -

CENTRE HOSPITALIER DE LENS (CHL)

LENS (62)

D’un domaine hospitalier à un quartier dans la ville

L’hôpital de Lens va déménager en frange de la ville. Le site actuel, de 13 ha et à 10 minutes à pied du centre-ville, constitue une opportunité foncière pour un nouveau quartier. Au cœur de cités minières, le site dispose d’une grande qualité patrimoniale et témoigne de l’évolution des centres hospitaliers en France, de l’hôpital « pavillonnaire en citésjardins », au complexe monolithique.

Après un diagnostic architectural et patrimonial, le bâti à réhabiliter constitue un invariant à programmer par des occupations temporaires et définitives opportunistes. Il s’agit des pavillons des années 1930 qui par leurs organisations et leurs matérialités sont en continuité avec l’architecture des cités, et des bâtiments années 1970 qui possèdent une grande réversibilité par leurs structures, leurs ouvertures et leurs épaisseurs. L’organisation plus complexe des bâtiments construits après les années 1980 les rend, en revanche, difficilement réversibles, et conduit à un nouveau process de déconstruction fondé sur le réemploi et le recyclage des matériaux. Le patrimoine paysager et les rares sols fertiles en place sont également des ressources, sur lesquelles une programmation d’agriculture urbaine s’organise avec les associations locales.

Ce déjà-là compose avec de nouveaux tracés qui connectent le tènement aux quartiers environnants, et créent de nouveaux parcours, perspectives et squares pour tous. Densités et typologies sont travaillées par scenarii en plan et en maquette en tenant compte des équilibres d’un bilan en construction, et des sensibilités riveraines.

BÂTIMENTS CONSTRUITS DANS LES ANNÉES 1930

BÂTIMENTS CONSTRUITS DANS LES ANNÉES 1960-70

BÂTIMENTS CONSTRUITS DANS LES ANNÉES 1970-1980

BÂTIMENTS CONSTRUITS DANS LES ANNÉES 1980-2000

MAÎTRE D’OUVRAGE

CALL Communauté d’Agglomération

Lens-Liéven

ÉQUIPE

LAQ, architectes urbanistes, mandataires

LEBLANC-VÉNACQUE, paysagistes

UNE FABRIQUE DE LA VILLE, montage, bilans + FIDAL, juriste MAGEO, bet génie urbain, hydrologie TRIBU, bet développement durable

Vue axonométrique du site : définition des orientations urbaines

7 000 m² SP/ha 10 m BHNS

BÂTIS À CONSERVER

BÂTIS À DEFINIR (en fonction de la programmation urbaine et expertise du bâti)

BÂTIS À DEMOLIR

IMPLANTATION BATI À CONSERVER (bâtis usagés à faire expertiser)

BÂTIS CONTEXTE

Plan des invariants urbains et paysagers

EMPLACEMENT PRIVILÉGIÉ

POUR UN EQUIPEMENT PUBLIC

FAÇADE ACTIVE

AXE STRUCTURANT

ESPACE PUBLIC ACTIF

PARC « ACTIF » (jeux, usages récréatifs)

CENTRALITÉ VERTE DE QUARTIER

CONNEXIONS CONNEXIONS DOUCES

EMPRISE AGRICOLE

EMPRISE PLEINE TERRE CONTINUITÉS VERTES

VÉGÉTALISATION ROUTE DE LA BASSÉE

ARBRES REMARQUABLES À CONSERVER

LIMITE D’ÎLOT À DÉFINIR EMPRISE CONSTRUCTIBLE

PARKING SILO PARKINGS

DOMINANCE HABITAT DOMINANCE ACTIVITÉ DOMINANCE ÉQUIPEMENT

Ensemble
Bâtiments

Ménager le dernier clos

Le lieu-dit « Fil Soie » est un délicat assemblage de tracés agricoles, de haies et de lisières, de parcelles cultivées et de jardins habités. C’est l’un des derniers témoins de la figure traditionnelle du « clos », forme d’installation caractéristique de la campagne ligérienne, les autres ayant été presque tous lotis par les avancées de la ville.

C’est à partir d’un inventaire précis de toutes les situations, de la géographie et des pentes, des ressources naturelles et hydrauliques et de l’ensemble des acteurs du site, de chacune de ses clairières, de ses chambres, de ses jardins et de ses jardiniers, que s’invente le projet, la stratégie et le phasage d’aménagement du quartier Fil Soie.

Cœur cultivé et nouveaux voisinages – Pour ménager cet ancien clos et ses qualités d’écotone, nous proposons une urbanisation compacte « par les bords », confortant l’identité des hameaux avoisinants et préservant, au centre, un vaste cœur cultivé et paysager aux vertus écosystémiques : gestion de l’eau, milieux humides et boisés, ferme urbaine et vergers, continuités écologiques, relais de biodiversité entre la Loire et la forêt d’Orléans.

Réinterprétation de la longère – L’enjeu est également que les formes architecturales s’inspirent des situations existantes pour se glisser en douceur, en continuité et à la bonne échelle dans les différentes clairières et chambres à habiter du « grand jardin ». Pour le premier quartier, l’équipe travaille sur une réinterprétation contemporaine de la longère ligérienne comme figure d’habitat groupé, adaptée aux nouveaux modes de vi(ll)es et à des usages partagés.

MAÎTRE D’OUVRAGE

MAIRIE D’ORLÉANS

SEMDO

ÉQUIPE

LAQ, architectes urbanistes mandataire

AGENCE LAVERNE, paysagistes

BEG / MERLIN, bet VRD éclairage

CONFLUENCES, hydrologie

ALPHAVILLE, programmation

Plan d’ensemble
Coupe longitudinale sur le quartier des longères

Le cœur vert et ses usages, à partir des situations géographiques existantes

L’urbanisation « par les bords », pour compléter les 6 quartiers voisins sans dénaturer le cœur

Quartier des longères : vue axonométrique

Quelle, nouvelle vie !

Le site de l’usine Quelle, ancien fleuron de la vente par correspondance, a définitivement fermé ses portes en 2009. Son bâtiment phare, immense vaisseau de 42.000 m² de planchers sur poteaux / poutres en béton, est menacé de démolition.

Le projet doit apporter la preuve que sa conservation est non seulement bénéfique, économiquement et écologiquement, mais également porteuse de solutions urbaines innovantes : superposition audacieuse de programmes ; stationnement des véhicules en étages, pour libérer le sol et le sous-sol des logements et des espaces publics alentour ; logements atypiques ; ateliers d’artisans...

La construction de logements en bois sans sous-sol, autour du bâtiment, assure la péréquation économique de l’aménagement. L’ensemble constitue également un écosystème riche de complémentarités, limitant au maximum l’empreinte carbone du nouveau quartier : atelier de montage des logements dans le bâtiment Quelle ; stationnements mutualisés et foisonnés ; conservation de tous les bosquets d’arbres du site ; dés-imperméabilisation des sols.

La nouvelle polarité autour de l’édifice métamorphosé et des espaces publics qui le prolongent, permet en outre de reconnecter les tissus pavillonnaires Saranais au-delà de la RD2020 et de la voie ferrée.

MAÎTRE D’OUVRAGE

REALITES HUB 5

ÉQUIPE

LAQ, architectes urbanistes paysagistes mandataire projet urbain et espaces publics

MERLIN, bet vrd

POUGET, bet énergie

ECHELLE OFFICE, architectes mandataires logements

JOHANNE SAN, architectes associés

CARRÉ D’AIR, économiste

YVES-MARIE LIGOT, bet structure bois FLK, bet structure béton

Le site des entrepôts Quelle, aujourd’hui en friche
Coupe sur le futur quartier et sur le bâtiment Quelle reconverti
Nouvelle place. Croquis d’ambiance
Quartier Quelle Montjoie : vue axonométrique

Retrouver le fil des proximités

Une soixantaine de plots, barres et barrettes, hérités d’une conception de l’habitat social des années 70, sont éparpillés sur un sol majoritairement paysager mais peu qualifié, entre voies sans issues et poches de stationnement, sans parcours ni adresses lisibles.

Notre première action : tirer l’écheveau sinueux des cheminements du quotidien pour retrouver une vraie rue au cœur du quartier ; et « mettre le paquet » sur les rez-de-chaussée des barres, aujourd’hui aveugles. Ils seront ré-ouverts et habités pour offrir des halls accueillants et lumineux, des pièces en plus, des locaux d’activités. C’est la garantie d’une meilleure sécurité passive et d’une ville passante et plus amène.

À partir de ce fil des proximités et d’un cordon boisé reliant entre eux les très beaux espaces paysagers du site, la vie résidentielle pourra se ré-organiser, plus intime, mais sans clôture ni digicodes pour garder le sentiment de vivre ensemble dans un grand jardin. Nous accompagnons les habitants, « entre voisins », pour choisir leur façon d’organiser l’espace vert attenant aux logements et la programmation de certains nouveaux espaces publics du quartier.

Les démolitions, poussées par la logique de l’ANRU, sont limitées au maximum, car les logements sont tous traversants et n’ont rien à envier aux constructions actuelles.

Au cœur du quartier, un nouveau lieu de vie va voir le jour : nouveaux logements, commerces de proximité et café associatif, autour d’une placette. Très attendu par les habitants, il va bientôt prendre vie grâce à l’installation temporaire d’une ressourcerie et d’une terrasse accueillant du mobilier co-créé par le collectif Quand Même et les habitants.

MAÎTRE D’OUVRAGE

NANTES MÉTROPOLE

AMÉNAGEMENT

ÉQUIPE

AJOA, paysagistes mandataires

LAQ, architectes urbanistes

MAGEO, bet génie urbain, hydrologie

VILLE OUVERTE, concertation

QUAND MÊME, urbanisme transitoire

Plan d’ensemble
Collage d’ambiance : rénovation en douceur, «mettre le paquet» sur les RDC pour retrouver l’adressage côté rue
Constructions avec les habitants, côté jardin
Quartier Bottière: vue axonométrique

URBANISME -

TERRITOIRE GPSEA

VAL DE MARNE (94)

Grand(s) Paris de petites

communes / Sucy - en - Brie

La mission de trois ans confiée à LAQ par l’établissement public territorial GPSEA (Grand Paris Sud Est Avenir) d’offrir une assistance en urbanisme aux petites communes de son territoire, nous offre l’occasion d’un travail spécifique et comparatif sur les thématiques urbaines récurrentes des communes en couronnes métropolitaines :

• Comment renforcer l’attractivité et l’animation de son centre - bourg ?

• Comment préserver / reconquérir des trames vertes et bleues et un lien avec la production agricole et maraîchère ?

• Comment sortir du tout-automobile, encourager les modes doux et alternatifs, organiser l’intermodalité, tout en conservant une offre de stationnement proportionnée ?

• Où implanter des opérations de micro-densifications en dents creuses; de diversification dans les tissus pavillonnaires ?

• Par quelles stratégies d’intervention procéder : commune carencée, aménagement public avec concession, ZAC, PUP, OAP ?

Nous avons menés différentes études sur ces thèmes dans les communes de Périgny - sur - Yerres, Santeny, Mandres -les -Roses, Ormesson - en - Brie, Alfortville, Marolles - en - Brie, Villecresnes, Limeil - Brévannes, Sucy - en - Brie, etc.

A Sucy - en - Brie, la demande porte sur une organisation améliorée du pôle -gare et des interconnexions rer / bus engageant la requalification des espaces publics de part et d'autre de la gare et des îlots qui les bordent.

MAÎTRE D’OUVRAGE

EPT GRAND PARIS SUD EST AVENIR

ÉQUIPE

LAQ, architectes urbanistes mandataires

TN+ paysagistes

MUTATIS, montage opérationel

+ OGI, génie urbain

TRANSAMO, mobilité

Périgny
Mandres-les-Roses
Marolles-en-Brie
Villecresnes
Ormesson-sur-Marne
Santeny
Sucy-en-Brie
Noiseau

De la gare au territoire

Une gare à deux rives révélant deux paysages urbains aux problématiques contrastées ;

Une séquence à renforcer (notamment passerelle ouest).

FAVORISER

Des espaces les parcours de transports, vie de quartier courses, se

DÉVELOPPER FAVORABLES

Des espaces accessibles permettant modes avec

CONFÉRER

PÔLE LES Respirer, attendre,

ADOSSER PROGRAMMES

Des terrasses généreuses notamment

VALORISER

Valorisation des commerces

PRÉSERVER ÉVOLUTIF

Une emprise accueillir de immobiliers.

De la gare au territoire Une gare à deux rives révélant deux paysages urbains aux

URBANISME

Grand(s) Paris de petites

communes / Mandres

La mission de trois ans confiée à LAQ par l’établissement public territorial GPSEA (Grand Paris Sud Est Avenir) d’offrir une assistance en urbanisme aux petites communes de son territoire, nous offre l’occasion d’un travail spécifique et comparatif sur les thématiques urbaines récurrentes des communes en couronnes métropolitaines :

• Comment renforcer l’attractivité et l’animation de son centre - bourg ?

• Comment préserver / reconquérir des trames vertes et bleues et un lien avec la production agricole et maraîchère ?

• Comment sortir du tout-automobile, encourager les modes doux et alternatifs, organiser l’intermodalité, tout en conservant une offre de stationnement proportionnée ?

• Où implanter des opérations de micro-densifications en dents creuses; de diversification dans les tissus pavillonnaires ?

• Par quelles stratégies d’intervention procéder : commune carencée, aménagement public avec concession, ZAC, PUP, OAP ?

Nous avons menés différentes études sur ces thèmes dans les communes de Périgny - sur - Yerres, Santeny, Mandres -les -Roses, Ormesson - en - Brie, Alfortville, Marolles - en - Brie, Villecresnes, Limeil - Brévannes, Sucy - en - Brie, etc.

A Mandres - les - Roses, la municipalité souhaite renforcer l'attractivité du centre-ville en restructurant la Place de la Mairie et les principaux accès aux équipements publics. En parallèle, une étude sur les Cours, typologie courante du bâti historique, doit associer un état des lieux à des propositions de statut juridique et d'aménagements pour les valoriser comme patrimoine local et stimuler leur conservation / réhabilitation.

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EPT GRAND PARIS SUD EST AVENIR

ÉQUIPE

LAQ, architectes urbanistes mandataires

TN+ paysagistes

MUTATIS, montage opérationel

+ RB Conseil, juriste

Périgny
Mandres-les-Roses
Marolles-en-Brie
Villecresnes
Ormesson-sur-Marne
Santeny
Sucy-en-Brie Noiseau
Recensement des Cours de Mandres

STATIONNEMENT

POUBELLES

Des désordres observés dans les Cours ...

CABLES + REVETEMENTS

APPROPRIATION AGENCEMENT

EVENEMENTS LOCAUX PARTAGÉS MARAICHAGE AGRICULTURE

... à leurs potentialités

URBANISME

TERRITOIRE GPSEA

VAL DE MARNE (94)

Grand(s) Paris de petites communes/ Ormesson

La mission de trois ans confiée à LAQ par l’établissement public territorial GPSEA (Grand Paris Sud Est Avenir) d’offrir une assistance en urbanisme aux petites communes de son territoire, nous offre l’occasion d’un travail spécifique et comparatif sur les thématiques urbaines récurrentes des communes en couronnes métropolitaines :

• Comment renforcer l’attractivité et l’animation de son centre - bourg ?

• Comment préserver / reconquérir des trames vertes et bleues et un lien avec la production agricole et maraîchère ?

• Comment sortir du tout-automobile, encourager les modes doux et alternatifs, organiser l’intermodalité, tout en conservant une offre de stationnement proportionnée ?

• Où implanter des opérations de micro-densifications en dents creuses; de diversification dans les tissus pavillonnaires ?

• Par quelles stratégies d’intervention procéder : commune carencée, aménagement public avec concession, ZAC, PUP, OAP ?

Nous avons menés différentes études sur ces thèmes dans les communes de Périgny - sur - Yerres, Santeny, Mandres -les -Roses, Ormesson - en - Brie, Alfortville, Marolles - en - Brie, Villecresnes, Limeil - Brévannes, Sucy - en - Brie, etc.

A Ormesson, anticipant la libération d'un ancien sanatorium et de son parc boisé en coeur de commune, la Ville et ses habitants s'interrogent sur des scénarios autour de quatre enjeux et d'une équation économique complexe : - construire des logements, y compris sociaux car la commune est carencée

- préserver et ouvrir des espaces de nature publics, dans un tissu urbain entièrement plein où les jardins sont privés ou excentrés - faire "centre" là où les usages sont aujourd'hui disséminés - intégrer et mettre en valeur un patrimoine unique

MAÎTRE D’OUVRAGE

EPT GRAND PARIS SUD EST AVENIR

ÉQUIPE

LAQ, architectes urbanistes mandataires

TN+ paysagistes

MUTATIS, montage opérationel

+ URBATEC, génie urbain

ELOISE BLOIT, participation citoyenne

Périgny
Mandres-les-Roses
Marolles-en-Brie
Villecresnes
Ormesson-sur-Marne
Santeny
Sucy-en-Brie Noiseau
Patrimoine bâti et arboré de l'ancien sanatorium

Faire «centre» ou un centre «multiple»

Les trois axes : administratif, historique, quotidien

Faire «centre» ou un centre «multiple»

Les trois axes : administratif, historique, quotidien

Plan -diagnostic : un "centre" multiple porté par trois axes distincts : historique, administratif et quotidien, dans une ville entièrement "remplie".

PARC DÉPARTEMENTAL DU MORBRAS

JARDINS PARTICULIERS COMPLEXE SPORTIF

PARC DU CENTRE CULTUREL MAS

PARC DU CHÂTEAU D’ORMESSON

SITE ONERA - CHALAIS

MEUDON (92)

Patrimoine et géographie d’exception

Du parc royal dessiné par Le Nôtre au XVII e à l’installation de l’Établissement central de l’aérostation militaire en 1877 sur le site actuel de l’Onera, c’est dans un contexte géographique et historique fort, que s’inscrit le parc de Chalais. À la fois bordé par la forêt domaniale de Meudon et la grande perspective, le lieu appartient de manière évidente à un ensemble historico-paysager, aussi vaste que riche.

Le départ de cette activité interroge la réinsertion d’un site resté longtemps clos. L’un des enjeux du projet consiste à penser l’ouverture du site au public et son inscription dans les parcours et pratiques des Meudonnais tout en conservant la lecture d’un ensemble unitaire et cohérent. Le diagnostic du site confirme le caractère dimensionnant de son patrimoine bâti et naturel.

Le projet, en cours d'élaboration et de concertation, se structure le long d’un parc linéaire couplé à la renaturation du ru d’Arthelon permettant le retour d’écosystèmes et de paysages disparus. Il nécessite une insertion fine des programmes aussi bien dans le paysage qu’à l’intérieur des bâtiments existants, conservant et enrichissant les diversités d’échelles présentes sur le site.

Ces images conjuguer centre

MAÎTRE D’OUVRAGE

GRAND PARIS AMÉNAGEMENT ÉQUIPE

LAQ, architectes urbanistes mandataires

LALU, paysagistes

TUGEC, bet génie urbain, BIOTEC, hydrologie

Cette poursuite réitèrent Meudonnais

Plan du quartier Parc de Chalais
la forêt domaniale
La grande soufflerie (construite entre 1931 et 1934)
Coupe sur l'existant
Allée Caquot

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