DVVD Passerelle SUR LE LOING Dossier de presse
03
Passerelle sur le Loing L’élégance de l’évidence
Dessinée par l’agence d’architecture, d’ingénierie et de design DVVD, la passerelle sur le Loing relie les communes de Saint-Mammès et Veneux-lesSablons, en Seine-et-Marne. Plus qu’un simple élément de liaison, c’est un ouvrage sculptural qui fait le pari de la simplicité et de l’élégance du trait pour sublimer un site remarquable À la confluence du Loing et de la Seine, la passerelle réalisée par l’agence d’architecture, d’ingénierie et de design DVVD se fond parfaitement dans ce décor remarquable au cœur de la Seineet-Marne, lieu de promenade des franciliens. Un panaroma qui inspira le célèbre peintre impressionniste Alfred Sisley dans nombre de ses études, esquisses et tableaux à la fin du XIXe siècle. 100 ans plus tard, il souffle ici toujours un vent de création, comme le prouve l’arc de métal épuré de 67 mètres de long qui connecte les villes de Saint-Mammès et de Veneuxles-Sablons. Envisagée dès le début du XXe siècle, la mise en place d’une passerelle a souvent fait débat depuis, beaucoup craignant par ricochet la
détérioration du site. C’est en tenant particulièrement compte de ce respect nécessaire de l’existant que l’agence DVVD a remporté le concours initié en 2010 par le Syndicat Intercommunal des Maisons du Bornage. Libre du choix d’implantation, les architectes ont positionné leur projet au bord de la Seine, à un emplacement où le Loing est assez large, et où les berges sont libres de circulation routière et d’environnement urbain. Un ancrage qui permet aussi d’embrasser les lignes de force du paysage et de jouer sur la mise en valeur réciproque.
04
05
Plus qu’une passerelle, un belvédère sur le fleuve
C’EST LE PAYSAGE DES IMPRESSIONNISTES. SI LES DÉTAILS D’ASSEMBLAGE EN ACIER, LE CHEMINEMENT EN BOIS DE CHÊNE SOULIGNENT LE CARACTÈRE CONTEMPORAIN DE L’OUVRAGE, LA PASSERELLE AVEC SES ARCS S’INSCRIT AVEC JUSTESSE DANS CE LANGAGE — Bertrand Potel
Caressant les deux berges, la passerelle se déploie librement, côté rive gauche vers le chemin de halage de Veneux-les-Sablons, côté rive droite vers le parc de stationnement du marché de Saint-Mammès. Sa forme en arc évoque plus sûrement qu’une poutre ou un treillis le survol de l’eau, tout en établissant un lien visuel fort entre les deux villes. La tenue de l’ouvrage est assurée par des fondations indépendantes des berges, qui sont, elles, renforcées sur une longueur de 10 à 15 mètres : côté Saint-Mammès, le quai existant, en ciment mais fissuré, est consolidé par la pose d’une poutre ; côté Veneux-Les Sablons, fascine de saule et pieux en bois avec géotextiles améliorent la résistance mécanique de la rive, jusqu’ici constituée de remblais recouverts de végétation herbacée et de quelques ligneux. La structure symétrique de l’ouvrage est constituée de deux arcs fins porteurs avec un tablier suspendu aux raidisseurs en appui sur les arcs. Fabriqués et peints dans les ateliers de Viry à Remiremont (Vosges), ces derniers ont été convoyés en trois tronçons chacun pour être soudés sur place. La courbe en élévation s’accompagne d’une courbure du tablier en plan : le platelage s’élargit en partie centrale comme un belvédère sur le fleuve. Au-delà de sa fonction de passage, la passerelle devient repère, promenade et point privilégié d’observation.
06
07
La technique au service de l’intégration
élevation
La passerelle se distingue par la sobriété et l’élégance de sa géométrie qui tend à la rendre presque transparente dans le paysage pour ne pas s’opposer à l’impression de liberté et d’ouverture sur le ciel, symbole de la confluence du Loing et de la Seine. Une sensation due à l’allègement des sections de superstructure, réalisées en acier à Hautes performances, grâce à l’optimisation du comportement structurel. Les arcs sont ainsi conçus dans des sections rectangulaires reconstituées soudées, constantes dans la partie au dessus du tablier et à inertie variable pour les parties inférieures, s’évasant pour réaliser un encastrement au sol. Les raidisseurs qui supportent le tablier sont eux aussi reconstitués soudés à inertie variable et viennent se suspendre aux arcs. L’ensemble donne une résistance de forme en flexion, mais aussi en torsion
vis à vis des efforts de vent ou des efforts dynamiques dissymétriques sur le tablier. Proximité du chantier de construction navale oblige, le tirant d’air a été poussé jusqu’à 6 mètres, allégeant l’impact visuel de la construction tout en renforçant son dynamisme. Sous les arcs sont suspendus les berceaux largement espacés (5,40 mètres entre chaque) et porteurs des solives en H qui structurent le platelage. Afin d’allier confort, évacuation naturelle des eaux et anti-dérapance, la finition de ce dernier est réalisée en lames de bois imputrescibles disposées transversalement. « L’élan et le projet dans son ensemble priment sur le détail, que nous avons voulu simple et pur, s’effaçant derrière l’intention », résument les architectes de DVVD.
10
11
Confort d’usage et d’entretien
NOUS AVONS CONSIDÉRÉ ET PENSÉ CETTE PASSERELLE COMME UNE PARTIE INDISSOCIABLE DU TOUT, DES VILLES, DE LEUR URBANISME, AFIN D’EN ENVISAGER LES MULTIPLES FACETTES. PAR SES QUALITÉS, ELLE DOIT DEVENIR ÉVIDENTE, COMME SI ELLE AVAIT TOUJOURS APPARTENU AU PAYSAGE DE LA CONFLUENCE — Daniel Vaniche
coupe
Les contraintes liées au gabarit fluvial à maintenir, associées à l’accessibilité aux modes de circulation douce et aux personnes à mobilité réduite, ont pour conséquence la mise en œuvre de systèmes adaptés. Afin de ne pas couper la perspective vers le fleuve, et ne pas perdre de places de parking, l’option de rampes est écartée. Sont privilégiées des solutions d’accès les moins prégnantes possibles : deux escaliers aux normes PMR complétés par deux plateformes lisses et inclinées qui permettent l’ascension des poussettes tandis qu‘un un rail facilite la montée et la descente des vélos. Plutôt que de mettre en œuvre des ascenseurs imposants dans le paysage, des monolifts suivent sur chaque rive les discrets garde-corps, avec renforcement pour la mise en
œuvre des deux rails de guidage. Les escaliers ont une finition de même nature que le platelage avec des lames de 195 x 35 à 40 millimètres, une largeur suffisante pour être tenues en quatre à six points, et rainurées dans le sens de leur longueur. L’antidérapance est augmentée par l’insertion dans chaque lame de deux gorges usinées remplies d’un mélange de silice et résine de type corindon. Afin d’assurer la sécurité et le confort de la traversée, l’éclairage du sol est assuré depuis les gardecorps, complété par des projecteurs illuminant les arcs depuis les bases de l’ouvrage. Les matériels ont tous été choisis selon des caractéristiques leur permettant de fonctionner en milieu urbain difficile et nécessitant un entretien limité.
12
13
Un projet exemplaire
Étant donné l’importance de l’ouvrage et de sa situation, le cadre réglementaire était très strict. Une première étude détaillée des impacts hydrauliques (modélisation des écoulements d’eau au niveau du confluent en situation normale mais aussi en situation de crue) a démontré qu’il avait un impact très faible, voir nul sur l’écoulement de l’eau en raison de sa faible emprise et de sa finesse. Une évaluation des conséquences sur le milieu naturel a aussi été réalisée, puis transmise à la Police de l’Eau qui après analyse a donné son autorisation pour la réalisation du projet. Le site étant classé, plusieurs réunions avec les Architectes des Bâtiments de France et avec la DRIEE (Direction Régionale et Interdépartementale de l’environnement et de l’énergie) ont aussi été nécessaires pour appréhender au mieux l’impact sur le paysage et finaliser la couleur gris mousse des parties métalliques. Dans cet accord total au paysage, l’agence DVVD livre une partition en tout point remarquable : élégance des traits, légèreté, simplicité, lisibilité, faible impact. Une passerelle aux qualités telles qu’elle semble avoir toujours appartenu au site. Un projet à la force de l’évidence.
14
15
5 Questions à Yves Brument, maire de la ville de Saint-Mammès QUE PENSEZ-VOUS DE LA PROPOSITION DE L’AGENCE DVVD ET VOUS ATTENDIEZ-VOUS À CE TYPE DE PROJET ? QUELLES ONT ÉTÉ VOS PREMIÈRES IMPRESSIONS À LA POSE DE LA PASSERELLE SUR LE LOING ? Gigantesque ! C’est un ouvrage d’art impressionnant qui allie finesse, esthétisme et qui respire la robustesse malgré une certaine élasticité (on le sent quand il y a du vent…).
COMMENT POURRIEZ-VOUS ET COMMENT VOUDRIEZ-VOUS DÉFINIR CETTE PASSERELLE ? C’est un trait d’union territorial qui relie non seulement des rives mais surtout les populations du sud du Seine-et-Marne.
QUELLES ONT ÉTÉ LES RETOMBÉES ATTENDUES ET INATTENDUES POUR LA COMMUNE DE SAINT-MAMMÈS DE LA MISE EN SERVICE DE LA PASSERELLE ? Comme nous pouvions le prévoir, dès sa mise en service de nombreux usagers l’ont empruntée. Il y a un peu de curiosité mais cet ouvrage est un véritable outil de développement local, notamment touristique.
La proposition de l’agence DVVD a retenu notre attention grâce à la légèreté de la structure.
QUEL RETOUR AVEZ-VOUS DES HABITANTS ? Très positif dans 95 % des cas ! Les détracteurs sont marginaux mais ce sont eux qu’on entend le plus. Attendue depuis des années, cette passerelle va contribuer à la vue de la confluence et fait déjà partie du Patrimoine.
16
17
5 Questions à François Dewilde, Chef de projet, entreprise Segex QUELLES ONT ÉTÉ LES GRANDES ÉTAPES DE LA FABRICATION DE LA PASSERELLE CLAUDE BERNARD ? On peut synthétiser ces grandes étapes comme suit : La réalisation des fondations profondes La réalisation des culées support de la passerelle La fabrication en atelier de la passerelle métallique Le montage sur chantier de la passerelle La pose de la passerelle La réalisation du platelage bois et des équipements annexes (lift, éclairage…)
COMMENT DÉFINIRIEZ-VOUS LA PASSERELLE CLAUDE BERNARD ? En tant que constructeurs, il nous est difficile de donner une définition de cette passerelle, néanmoins elle a été pensée en prenant en compte sa situation géographique (proche de Morêt-sur-Loing), l’ouvrage à franchir et le gabarit sous tablier à respecter. Sa forme en arc, pont type Bow String, lui confère un caractère très léger, mince.
QUELS ONT ÉTÉ LES DÉFIS TECHNIQUES ? L’entreprise SEGEX, mandataire du Groupement de construction réalisation SEGEX/VIRY/DVVD, a pris en charge la réalisation des fondations de l’ouvrage et des culées d’appuis. Un des principaux défis techniques a été de réaliser les culées support de la passerelle avec une tolérance d’exécution de 1 centimètre dans les trois dimensions pour une distance à franchir de 68 mètres. Pour cela, nous avons fait preuve d’ingéniosité en réalisant un portique provisoire permettant, sous le contrôle d’un géomètre expert, de régler les platines d’accueil, scellées dans l’ouvrage béton, avec cette tolérance définie.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA PROPOSITION DE L’AGENCE DVVD ET VOUS ATTENDIEZ-VOUS À CE TYPE DE PROJET ? S’agissant d’une conceptionréalisation, nous avons été associés très en amont à la conception de l’ouvrage, cela n’a pas été une surprise. La proposition de l’agence DVVD répond parfaitement au cahier des charges, tout en s’intégrant avec beaucoup de succès au site.
COMMENT POURRIEZ-VOUS QUALIFIER VOTRE COLLABORATION AVEC L’AGENCE DVVD POUR LA RÉALISATION DE CE PROJET Le Groupe SEGEX a réalisé de nombreux ouvrages avec l’agence DVVD, nous nous connaissons bien. Notre collaboration est basée sur le respect, l’écoute, la prise en compte des demandes de modifications, d’adaptations nécessaires au projet. Nous notons également la réciprocité appliquée par l’agence DVVD à ces critères. Pour ce projet, la collaboration s’est faite dans de très bonnes conditions amenant à la livraison d’une passerelle particulièrement réussie.
18
19
challenge a été le lançage de la passerelle complètement assemblée
5 Questions à Marie Colné, Chef de projet, entreprise Viry premières esquisses
qui a nécessité une grue à mât treillis 600 tonnes sur chenille. Rien que le transport de cette grue et des contrepoids nécessite une vingtaine de semi-remorques. Lançage spectaculaire qui a été un évènement suivi par de nombreux riverains.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA PROPOSITION DE L’AGENCE DVVD ET VOUS ATTENDIEZ-VOUS À CE TYPE DE PROJET ?
QUELLES SONT LES GRANDES ÉTAPES DU PROCESSUS DE FABRICATION ? On peut distinguer huit étapes : Une fois les plans d’exécution validés, nous établissons les plans de fabrication : plan de débit des pièces et plans d’assemblage comme un patron de l’ouvrage La découpe des tôles sur un banc d’oxycoupage ou de découpe laser L’assemblage des tôles dans les gabarits d’assemblage donnant la forme aux éléments. Les arcs de la passerelle, par exemple, ont été assemblés en entier dans notre atelier utilisant un hall complet de l’atelier (de près de 70 mètres)
Les éléments sont ensuite soudés par sous-ensembles transportables par convois exceptionnels Nous avons réalisé un montage à blanc de l’ensemble du tablier qui est cintré et à largeur variable afin de s’assurer du bon montage de tous les éléments et de garantir une bonne précision lors du montage sur le chantier Les contrôles qualité géométrique et différents contrôles des soudures L’envoi en peinture dans un atelier spécialisé (Atelier Chiarizia près de Nancy) La livraison des éléments sur le chantier, montage de l’ensemble sur des étaiements, soudure, contrôles et enfin lançage de la passerelle entière
COMMENT POURRIEZ-VOUS ET COMMENT VOUDRIEZ-VOUS DÉFINIR CETTE PASSERELLE ? Un bel ouvrage conciliant la légèreté et la finesse du trait des architectes à la technicité permettant de traverser une grande portée de 67,3 mètres.
QUELS ONT ÉTÉ LES DÉFIS TECHNIQUES POUR VOTRE ENTREPRISE ? Le défi majeur a été de réaliser cette grande portée tout en gardant un ouvrage fin et léger, à l’image du projet de l’agence DVVD. La simplicité apparente du rendu découle d’un travail de conception abouti. Un autre
La proposition architecturale de l’agence DVVD était en adéquation avec la solution technique pour y répondre, c’est habituellement une caractéristique appréciable des projets de l’agence DVVD.
COMMENT POURRIEZ-VOUS QUALIFIER VOTRE COLLABORATION AVEC L’AGENCE DVVD POUR LA RÉALISATION DE CE PROJET ? Ce projet en conception-réalisation a été l’objet d’une phase de mise au point importante en amont afin de permettre la réalisation d’un tel ouvrage dans un budget très restreint. Un dialogue constant entre architectes et entreprises a permis l’optimisation de l’ouvrage et sa réalisation.
20
21
Données techniques Localisation : Moret-sur-Loing (Seine-et-Marne) Maîtrise d’ouvrage : Syndicat Intercommunal des Maisons du Bornage Architecture, ingénierie, design : DVVD : DVVD : Paula Castro, Céline Cerisier, Vincent Dominguez, Toma Dryjski, Bertrand Potel, Louis Ratajczak, Daniel Vaniche. Chef de projet : Carlota Guillen Entreprises : Segex (gros-œuvre), Viry (charpente métallique) Budget (études et travaux) : 2 600 000 euros HT Portée : 76 mètres Longeur : 67 mètres Largeur : 5 mètres Concours : 2010 Réalisation : 2014-2015 Livraison : juin 2015
Crédits : Dessins, plans et perspectives : DVVD Photos projet fini : D.Rousselot photos de la pose : DVVD Illustration et photos libres de droîts
22
DVVD 6 questions à Daniel Vaniche
QUELLE EST LA PARTICULARITÉ DE DVVD ? Notre travail repose sur l’idée de mêler ingénierie et architecture sans aucune barrière disciplinaire. L’agence a d’ailleurs démarré par un projet bien particulier, une passerelle, à Evry, qui a été depuis primée à de nombreuses reprises. En effet, la conception d’un ouvrage d’art est, à mes yeux, un exercice n’impliquant aucune frontière entre le dessin et la technique.
COMMENT CETTE GESTION PARALLÈLE DE LA CONCEPTION ARCHITECTURALE ET DE L’INGÉNIERIE INFLUENCE-T-ELLE VOTRE TRAVAIL ? Tout d’abord, j’estime que la séparation des missions est un piège pour un architecte. Il se trouve aujourd’hui pris au sein d’un découpage entre maîtrise d’oeuvre architecturale, maîtrise d’oeuvre technique, maîtrise d’oeuvre d’exécution. De fait, il est de plus en plus dans le dessin et de moins en moins dans la fabrication. En intégrant l’ingénierie mais aussi le chantier dans notre pratique, nous pouvons davantage maîtriser le projet, en plus d’aller beaucoup plus vite au moment de la conception.
POUR AUTANT, N’Y-A-T-IL PAS LE RISQUE DE VOIR L’INGÉNIEUR TENIR LE CRAYON DE L’ARCHITECTE ? Voilà qui implique une discipline. Nous faisons en sorte de pousser toujours plus loin les limites de l’architecture, par exemple en développant plusieurs projets en parallèle pendant l’esquisse. L’ingénierie est parfois au coeur de l’idée de départ, mais elle peut aussi arriver après. Nous n’avons, sur ce point, aucune règle.
EST-CE PAR AILLEURS PLUS FACILE DANS CES CONDITIONS DE GÉRER L’ÉCONOMIE D’UN PROJET ? La maîtrise de l’économie d’un projet est, selon nous, au coeur de la conception. Nous avons deux économistes à l’agence, qui nous aident autant que nos ingénieurs à valider, en temps réels, les différentes options du projet. Qui plus est, parmi nos ingénieurs, nombreux ont les compétences nécessaires pour maîtriser parfaitement les coûts
CETTE SPÉCIFICITÉ DE L’AGENCE VOUS PERMET-ELLE D’ACCÉDER À DES PROGRAMMES PARTICULIERS ? En effet, nous travaillons, par exemple, sur des projets complexes qui superposent des programmes différents. Nous continuons aussi à travailler sur des ouvrages d’art, et avons récemment réalisé une passerelle, à Paris, au-dessus du périphérique. Nous travaillons également des opérations de réhabilitation et de restructuration lourdes. Bercy en est l’exemple le plus significatif. Nous sommes également en train de concevoir la transformation de la salle Pleyel, à Paris, ou encore la salle des Arènes, à Evry.
EN TANT QU’INGÉNIEUR, TRAVAILLEZ-VOUS POUR D’AUTRES ARCHITECTES ? Même si nous signons des projets en notre nom, nous continuons à travailler pour d’autres agences. Cela nous permet d’échanger avec d’autres professionnels mais aussi d’explorer des matières nouvelles et des solutions alternatives. Nous ne nous limitons pas. En travaillant avec Jean Nouvel, MVRDV, Wilmotte & Associés ou encore Vincent Parreira et Stéphane Maupin, nous restons ouverts à différentes formes d’architecture contemporaine. Avec Anthony Béchu et Tom Sheehan nous avons, par exemple, donné corps à la première tour métallique en France depuis des décennies. La tour D2 est ainsi, à La Défense, une oeuvre composée à plusieurs mains. Elle témoigne,en tout cas, de l’importance du travail d’ingénieur.
24
Basée à Paris, Daniel Vaniche et Associés - DVVD est une agence pluridisciplinaire d’architecture, d’urbanisme, d’ingénierie et de design. Elle regroupe aujourd’hui quarante personnes qui ont en commun un goût prononcé pour l’innovation et les réalisations de haute technicité. Nous intervenons en France et à l’étranger, sur des projets de grande ampleur ou plus petits, avec la même attention. Pour relever les défi s de demain, nous explorons de nouveaux champs de recherche et dépassons les approches conventionnelles, tout en se basant sur nos solides savoir-faire. En défi nitive, chacun de nos projets est unique, vivant, durable, repousse les limites et est capable de devenir un repère, autant pour ses usagers que pour la société et la culture dans lesquelles il s’inscrit.
25
Daniel Vaniche
Toma Dryjski
Paula Castro
Directeur général et fondateur des agences DVVD et Daniel Vaniche et Associés, Daniel Vaniche est ingénieur diplômé de l’École Nationale des Ponts et Chaussées et de l’École Polytechnique, et architecte DPLG. En charge de la direction et de la coordination des équipes, il dispose d’une forte expérience, tant en architecture qu’en ingénierie, associée à de réelles qualités de communication et de dialogue. Sa double expérience en d’études et en agence d’architecture l’a convaincu de l’intérêt de mélanger les compétences au sein d’une même structure.
Architecte et urbaniste, fondateur d’archi5, agence plusieurs fois primée, il a rejoint DVVD en 2015. Son expérience internationale l’a convaincu de la nécessité de dépasser les démarches conventionnelles en privilégiant une approche nouvelle créatrice de projets vivants, capables de répondre à des fonctions et usages imprévus. Son expertise couvre le développement de solutions innovantes et durables, de la conception de bâtiments jusqu’aux aménagements urbains complexes.
Architecte, elle gère de concert conception architecturale et sujets techniques, avec une attention particulière aux enveloppes des bâtiments et à leur qualité environnementale. Elle met toujours un point d’honneur à atteindre la plus haute qualité architecturale possible, tout en assurant le meilleur rendement pour les usagers et les clients, en réalisant une synthèse unique des solutions adaptées aux contraintes du programme, y compris planning et budget.
Vincent Dominguez
Bertrand Potel
Louis Ratajczak
Céline Cerisier
Co-fondateur, il a apporté son expertise à l’agence depuis le tout premier jour, tant en conception que maîtrise des savoir-faire, méthodes et techniques de chantier. Il se concentre principalement sur les équipements publics de grande ampleur. Sa vision d’ensemble et son attention aux détails infl uencent fortement la façon dont l’agence appréhende ses projets.
Directeur de projet depuis les débuts de l’agence et à présent associé, sa démarche de travail permet la création de projets à forte identité, en recherchant des solutions solides et complètes sur la base de paramètres complexes. Avec une attention particulière aux aspects d’usage, de conception et d’organisation de l’espace, il excelle à maintenir un concept fort tout au long des différentes phases des projets, jusqu’à leur livraison.
A la fois ingénieur et architecte, sa riche expérience en projets complexes le conduit naturellement à être le référent de notre équipe d’ingénieurs, dont les objectifs de travail couvrent autant l’innovation structurelle pour les bâtiments et ouvrages d’art que la conception optimisée d’enveloppes. Il est également en charge de développer une ligne de conduite et des solutions nouvelles en matière de conception durable.
Titulaire d’un master en neurosciences et d’un certificat de formation en ressources humaines, elle a approfondi ses compétences au sein de différentes sociétés de services avant d’intégrer l’agence DVVD en 2006. Elle y a pris en charge la mise en place et le développement du pôle Administratif, Financier et Ressources Humaines des agences DVVD et Daniel Vaniche et Associés, en intégrant constamment l’évolution des deux sociétés.
26
Prix
passerelle ZAC Claude Bernard Nommé pour l’Equerre d’Argent 2015
PAsserelle du pôle multimodal de Villetaneuse Double lauréat (prix du jury et prix du public) des A+ Awards 2013 à New York, dans la catégorie Architecture+Mobility Lauréat des Trophées Batiactu Construction et Innovation 2013
passerelle sur la Marne à Meaux Lauréat des Trophées Batiactu Construction et Innovation 2011
passerelle Quai aux Fleurs à Evry Prix d’Architecture du Salon d’Automne 2012 Lauréat du Prix Grand Public des Architectures contemporaines de la Métropole Parisienne 2005-2010, dans la catégorie Espaces publics Lauréat du Prix Construction Acier du Luxembourg 2007 Nommé pour l’Equerre d’Argent 2007
DVVD
12 rue des Frigos 75013 Paris, France
Agence de communication kyubes
+ 33 (0) 1 40 40 96 10
Nancy Angama
dvvd@dvvd.fr
+33 6 60 68 84 33
www.dvvd.fr
kyubes.contact@gmail.com