ANGÈLE REINE DE LA POP Spécial Astro
PRÉDICTIONS ESTIVALES PAR VANESSA DL
PSYCHO «BOOSTER»
SES HORMONES DU BONHEUR, POSSIBLE?

VACANCES LES CIRCUITS FOODIE
PARTOUT AU QUÉBEC















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PSYCHO «BOOSTER»
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VACANCES LES CIRCUITS FOODIE
PARTOUT AU QUÉBEC
Disponible en pharmacie et en ligne.
Les ongles PRÊTS-À-PORTER sont un excellent moyen de personnaliser votre manucure. Avec une grande variété de motifs et de couleurs disponibles, il n’aura jamais été aussi facile et rapide de changer de style !
36 ANGÈLE
La vraie Angèle.
27 À ÉCHELLE HUMAINE
Des maillots pour tout le monde!
29 ENTREVUE
Dans la tête de Robert Robert, pour la sortie de son nouvel album, Bienvenueaupays
31 VIE CULTURELLE
Cinéma, musique, livres…
35 J’AI ENTENDU ENTRE LES BRANCHES
Manal Drissi et la glorification de la minceur prononcée.
46 LA FOIS OÙ…
Vanessa Pilon a choisi de ne plus répondre aux attentes de la société.
48 C’EST MON HISTOIRE «J’ai rencontré plusieurs hommes fétichistes.»
50 PSYCHO Comment «booster» ses hormones du bonheur?
130 LIVRES D’ÉTÉ
Les choix de la rédaction.
64 AU SOLEIL
Profiter de l’été en toute sécurité.
67 ELLE ACTIVE
L’heure est venue de se mettre à la course!
68 CHEVEUX
Adopter les coupes et les styles capillaires de nos stars préférées!
76 RENCONTRE
Dans l’univers de Zendaya.
80 ELLE ÉTAIT LÀ
Visite exclusive dans les laboratoires de L’Oréal Paris.
82 ENTREVUE
Skai Jackson se confie.
84 ENTRETIEN
Tête-à-tête avec Olivier Polge, le nez de Chanel.
83 SHOPPING
On voyage léger sans faire de compromis beauté!
85 SOINS DE LA PEAU
Les baumes nettoyants, alliés de notre routine beauté.
24 ELLE STYLE
Le denim en folie.
88 SHOPPING
Ce qu’il nous faut pour la belle saison.
94 DOUX ÉTÉ
Des looks pour nous faire briller.
104 TOURISME
Cap sur les festivals japonais.
112 ASTRO
Ce que les astres nous réservent cet été.
118 SUR LA ROUTE
Road trips gourmands au Québec.
122 BOUFFE
Les chocolatières québécoises à l’avant-plan.
124
Angèle porte un ensemble en filet sur mesure par Gab Bois, un haut de bikini SAME et un bas de bikini Jade Swim.
Maquillage par Chanel Beauty: teint (Les Beiges Water-Fresh Complexion Touch 20, Sublimage Le Correcteur Yeux 20, Baume Essentiel Transparent, N°1 de CHANEL Baume Lèvres et Joues 5 Lively Rosewood), yeux (Stylo Waterproof 58 Bois Noir, Mascara Inimitable Waterproof 10 Noir), sourcils (Boy de CHANEL Le Stylo Sourcils 202 Light Brown, Le Gel Sourcils 350 Transparent), lèvres (Rouge Coco Baume 914 Natural Charm).
Photographie Royal Gilbert. Direction de création Olivia Leblanc. Artiste et designer Gab Bois. Maquillage Julie Cusson (artiste maquilleuse officielle Chanel Beauty). Coiffure David D’Amours (avec des produits Kérastase). Production Pénélope Lemay et Nalima Touré. Assistants à la photographie Pascal Fréchette et Huey Tran. Assistantes au stylisme Taj Ambar et Alexis Kossel. Assistants à la production Gilbert James et Aumahn Janae.
ÉDITRICE ET RÉDACTRICE EN CHEF SOPHIE BANFORD ELISABETH MASSICOLLI SAMANTHA PUTH THÉO DUPUIS-CARBONNEAU
CHEFFE DE CONTENU CULTURE ET REPORTAGES LAURIE DUPONT
COORDONNATRICE À LA RÉDACTION CLAUDIA GUY CHEFFE DE CONTENU NUMÉRIQUE ALEX GONTHIER
SESSIONS DE PHOTOS MODE ET COUVERTURE DIRIGÉES PAR OLIVIA LEBLANC
COLLABORATEURS
CATHERINE BEAUCHAMP, RANDI BERGMAN, ROSALIE BONENFANT, GABRIELLE LISA COLLARD, VINCENT COLLARD, AMÉLIE CUSSON, VAL DESJARDINS, VANESSA DL, MANAL DRISSI, FLORENCE-AGATHE DUBÉ-MOREAU, LYNNE FAUBERT, JOANNA FOX, ESTELLE GERVAIS, ALEX GONTHIER, LESA HANNAH, CLAUDIA LAROCHELLE, PÉNÉLOPE LEMAY, EMILY MACCULLOCH, SOPHIE MARCOTTE, DAVOR NIKOLIC, CAROLYNE PARENT, ANNE-SOPHIE PERREAULT, JOANIE PIETRACUPA, VANESSA PILON, SOPHIE POULIOT, ANNIE ROUSSEAU, SYLVIE SAULNIER, CAITLIN STALL-PAQUET, NICOLAS TITTLEY
POUR JOINDRE LA RÉDACTION 514 933-2462 ou ellequebec@ko-media.ca
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VENTES PUBLICITAIRES
DIRECTRICE PRINCIPALE STRATÉGIE ET DÉVELOPPEMENT DES AFFAIRES EMMANUELLE GIASSON, egiasson@ko-media.ca
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MA GRAND-MÈRE DISAIT: «Le bonheur, c’est comme le sucre à la crème; quand tu en veux, tu t’en fais!»
C’est un peu le mandat que l’équipe de rédaction s’est donné avec le numéro d’été: essayer de nous (et de vous) procurer, à travers nos pages, un peu de bonheur.
En faisant des recherches sur le sujet, je suis tombée sur le balado The Happiness Lab, de Laurie Santos, professeure de psychologie et de sciences cognitives à l’Université Yale. En 2018, son cours Psychology and the Good Life (Psychologie et vie heureuse) a battu le record des inscriptions dans cette université en 317 ans d’histoire — quand même! Ce qui m’a interpelée dans le propos de cette experte, c’est qu’elle explique qu’on peut s’entraîner à être plus heureux. «Tout comme les musiciens et les athlètes s’entraînent constamment pour apprendre, s’améliorer et réussir, on peut en faire autant pour être heureux, car ce n’est pas quelque chose qui arrive par hasard; il faut s’exercer», confie-t-elle à la BBC, en 2019.
La doctorante fait «pratiquer» ses étudiants de cinq façons. Tout d’abord, pendant une semaine, tous les soirs, ils doivent noter ce dont ils sont reconnaissants dans une liste de gratitude. Cet exercice, scientifiquement éprouvé, fait grimper le niveau de bonheur instantanément. Puis,
elle leur demande de dormir huit heures par nuit, chaque nuit, durant une semaine. «Ça peut paraître idiot, mais nous savons que dormir plus et mieux réduit les risques de souffrir de dépression et améliore une attitude positive», dit Laurie Santos. Ensuite, elle leur propose de méditer 10 minutes par jour, tous les jours. Encore ici, les études montrent comment la méditation et d’autres activités qui mobilisent toute notre attention, ou notre pleine conscience, peuvent nous aider à être plus heureux.
Les deux derniers exercices sont connus et aussi confirmés par l’étude monumentale sur le bonheur qu’ont menée les professeurs de Harvard Robert Waldinger et Marc Schulz, publiée dans le livre The Good Life: ce que nous apprend la plus longue étude scientifique sur le bonheur et la santé. En premier lieu, passer plus de temps avec notre famille et nos amis. Simple, mais efficace. Et finalement, sans surprise, passer moins de temps branchés sur les réseaux sociaux et favoriser davantage des relations plus personnelles. «Les dernières recherches montrent que les gens qui utilisent le plus les réseaux sociaux comme Instagram ont tendance à être moins heureux que ceux qui les utilisent moins.» On se le tient pour dit et... on décroche?
Allez, bon été!
Sophie Banford, éditrice | @sophiebanfordC’est dans un local intime du Château St-Ambroise, dans le quartier Saint-Henri, à Montréal, que Despina Daniilidis a ouvert PEAU’ÉSIE , un spa inclusif qui offre des traitements innovants pour le visage et le corps avec, entre autres, les produits Youth to the People. L’accueil chaleureux de la fondatrice et esthéticienne nous apaise dès qu’on entre, et ses services, qui allient soins de qualité et technologie poussée (luminothérapie, microdermabrasion, etc.), sont prodigués avec expertise et passion. «Les mots ne suffisent pas pour exprimer à quel point je suis fière d’avoir transformé mon rêve en réalité. Pour moi, il n’y a pas de meilleur sentiment que de prendre soin de l’autre, et chaque soin facial que j’exécute est comme un poème que j’offre à ma clientèle», dit-elle. Et ça se sent à chaque étape de notre passage dans ce petit havre de paix, d’où on ressort avec un grand sourire aux lèvres et un épiderme lumineux à souhait! 4030,
Cet été, il est hors de question qu’on manque le passage de la grande ANGÉLIQUE KIDJO au Festival international Nuits d’Afrique! Comme ouverture marquante de la 37e édition, on pouvait difficilement espérer mieux! Cette artiste béninoise prolifique, qui figurait parmi les 100 personnalités les plus influentes de 2021 selon le magazine Time, enflammera assurément la scène grâce à sa voix inimitable et à ses mélodies afropop hautement captivantes! Alors, on danse?
La mannequin et activiste canadienne Winnie Harlow avait une vision claire en mettant sur le marché sa gamme de soins solaires, CAY SKIN : répondre aux besoins de tous les types de peau et de toutes les carnations. Elle voulait surtout offrir des formules pour les gens qui, comme elle, détestent la sensation d’une crème solaire épaisse qui obstrue les pores et laisse un film blanchâtre sur l’épiderme. Lancés en premier lieu chez nos voisins du Sud, les meilleurs vendeurs de sa marque — notamment la lotion pour le visage Isle Glow FPS 45 et le baume pour les lèvres Isle FPS 30 — font ENFIN leur entrée au Canada, chez Sephora. Au menu? Des concoctions à base d’ingrédients des îles, comme de la mousse de mer, ainsi que de la niacinamide et de l’acide hyaluronique. Elles sont toutes véganes, testées dermatologiquement — et non testées sur des animaux. De quoi profiter de l’été en toute sécurité!
C’est au cœur du Plateau-Mont-Royal, à Montréal, que la marque écoresponsable de beauté et de produits ménagers ATTITUDE a décidé d’ouvrir les portes de sa toute première boutique. Dans un espace minimaliste sans plastique, imaginé par l’architecte David Dworkind, la clientèle peut essayer les formules de l’entreprise québécoise en toute quiétude. «Nous envisagions depuis longtemps d’ouvrir une boutique phare, qui nous permettrait d’aller à la rencontre de notre communauté et de lui faire découvrir notre univers. Le design de l’espace reflète notre engagement en faveur de la durabilité et notre lien avec la nature», confie Jean-François Bernier, président et cofondateur de la marque. On s’y rend sans tarder!
ASSOULINE , la célèbre maison d’édition de livres d’art et de style de vie, a récemment lancé une collection de bougie parfumées inspirées de sa série de livres Travel — oui, oui, les magnifiques bouquins qui ornent les tables à café des hôtels en vogue et des demeures hyper stylées. Chaque bougie possède son sillage unique, conçu pour évoquer les destinations les plus prisées de la série. Il y a notamment Marrakech (fleur d’oranger, bergamote et bois de cèdre), Mykonos (amande, figue verte et fève tonka), Tulum (eucalyptus, sauge et ambre noir) et Ibiza (citron, bergamote et pomme verte). C’est l’occasion rêvée de recréer l’atmosphère de nos destinations préférées dans le confort de notre foyer, tout en ajoutant une touche sophistiquée à notre décor!
110 $ LA BOUGIE ASSOULINE.COM T. D.-C.
Même si les vacances nous permettent de souffler, la baignade, les outils chauffants et les rayons UV peuvent mettre notre belle crinière à rude épreuve. Qu’à cela ne tienne, la gamme Nutritive, de KÉRASTASE , est là pour hydrater nos mèches et les gorger de nutriments — grâce aux glucides, aux lipides et à l’extrait de racine d’iris au cœur des formules de cette collection — afin de leur redonner rebond et souplesse. Le coup de cœur de David D’Amours, artiste coiffeur, propriétaire du salon PRIVÉ par David D’Amours et directeur éditorial canadien pour Kérastase? Le Nectar Thermique, qui, «en plus de protéger les cheveux, permet d’ajouter énormément de brillance et de douceur à nos mèches sans jamais les alourdir». On ne s’en passe plus!
Dès le 2 juin prochain, on écoute en boucle Salt, le nouvel opus du trio HALF MOON RUN . Mariant de toutes nouvelles pièces (Gigafire, Goodbye Cali) avec d’autres sur lesquelles le groupe montréalais travaillait depuis une décennie (Alco, Salt, Hotel in Memphis), cet album a un je-ne-sais-quoi de purement irrésistible. Le premier extrait, You Can Let Go, nous avait hypnotisées par son rythme enlevant, et l’enivrement se poursuit de piste en piste. Et comme l’expérience Half Moon Run prend un tout autre sens lorsqu’elle est vécue en spectacle, on vous recommande chaudement de ne pas manquer la prestation de ce groupe aux festivals Soif de Musique. à Cowansville (6 juillet), et FestiVoix, à Trois-Rivières (7 juillet).
Si vous planifiez une visite à New York, voici un petit bijou d’adresse à ajouter à votre liste: la boutique TIFFANY, sur la 5e Avenue, qui vient de rouvrir ses portes après… quatre ans de rénovations. Sa vitrine mythique de 1940, qu’on a vue dans le fim de Blake Edwards BreakfastatTiffany’s (1961), a été complètement repensée par l’architecte Peter Marino. Les 10 étages de ce lieu à la fois boutique et musée sont remplis de pièces d’archives, d’objets pour la maison, de bijoux scintillants et d’œuvres d’art spectaculaires, de Damien Hirst à Julian Schnabel. On peut étirer le plaisir et prendre le thé ou l’apéro au Blue Box cafe, tenu par le célèbre chef Daniel Boulud. TIFFANY.COM SOPHIE BANFORD
Créer leur propre paire de jeans parfaite, tel était le point de départ des amis Molly Spittal, Matt Atkinstall, Morgan Ellis et Ezra Kish lorsqu’ils ont créé le Decade Studio, un défi de taille! La coupe standard de l’industrie du denim étant basée sur des modèles aux formes peu réalistes, la femme moyenne est souvent coincée dans un jeans en élasthanne qui épouse ses courbes. Le jeans 100 % coton est donc une denrée rare et recherchée!
L’entreprise de Vancouver Decade Studio change les codes et propose des jeans classiques bien pensés pour toutes les formes et toutes les tailles.
La marque B Sides, de New York, emprunte son nom à la face du vinyle qui présente les chansons qui ont un style plus distinct et plus complexe dans le répertoire d’un artiste. B Sides applique ce concept original à chaque nouvelle paire de jeans qu’elle met sur le marché. Claire Lampert et Stacy Daily ont commencé leur exploration du denim en parcourant l’Ouest américain à la recherche des paires vintage les plus parfaitement imparfaites, qu’elles transformaient ensuite pour leur donner un style moderne. Leur gamme principale est taillée dans des matières brutes à la fois lourdes et confortables, et elle mélange les délavages, les textures et les couleurs avec une qualité inégalée dans l’industrie. BSIDESJEANS.COM
Le designer Ben Lafaille déconstruit des vêtements existants et les retravaille en leur ajoutant un côté subversif, qui fait passer le recyclage à un rang supérieur. Le look d’un cool absolu ainsi créé est devenu la signature de sa marque éponyme, qui mise sur l’économie circulaire. Lafaille, établie à Montréal, propose une gamme de pièces uniques fabriquées de denim trié sur le volet, qui comportent des finitions brutes et des insertions d’accessoires bien pensés. Les vêtements, tels que ses récentes robes ceinturées et ses jeans en patchwork, sont refaits à partir d’éléments trouvés dans les friperies et constituent des essentiels de seconde main élégants qui font tourner les têtes. LAFAILLE.STUDIO
Le géant italien du denim dont on s’arrachait les pièces au début des années 2000 revient en force depuis la nomination de Glenn Martens (le designer d’Y/Project) au poste de directeur créatif. En apportant aux codes fondamentaux de Diesel une mise à jour indispensable, tout en restant fidèle à l’esthétique Y2K de la marque, Glenn Martens met de l’avant son style caractéristique, notamment les motifs en trompe-l’œil et les ourlets asymétriques, qu’il associe à des touches artisanales et à des détails d’inspiration militaire en hommage à l’héritage de Diesel. DIESEL.COM
Re/Done est une marque durable qui fait des ravages sur le marché du denim de luxe. Elle est vite passée d’une petite marque de commerce sur le web à la sensation internationale qu’elle est aujourd’hui — elle est maintenant vendue dans plus de 50 pays! Le style intemporel des vêtements de Re/Done est imprégné de la riche histoire du denim, et ses collaborations emblématiques avec Levi’s sont l’une des plus appréciées de la mode, car elles offrent une version contemporaine et recyclée de cette marque iconique. SHOPREDONE.COM
Au gré des saisons, la journaliste et autrice GABRIELLE LISA COLLARD nous fait découvrir des entreprises de mode éthique et inclusive pour lesquelles elle a eu un coup de cœur. Pourquoi? Parce que jadis, les vêtements dont elle rêvait — jolis, confortables, intemporels — n’existaient pas à sa taille. Les choses changent enfin, lentement mais sûrement, et elle nous fait profiter de sa nouvelle passion pour une mode pensée pour tout le monde.
MAGASINER UN MAILLOT DE BAIN TAILLE PLUS, soyons honnêtes, ce n’est pas une partie de plaisir. Outre l’offre extrêmement limitée — tout particulièrement au-delà de la taille 3X —, les prix exorbitants et la quasi-obligation de magasiner en ligne, la plupart des modèles semblent vouloir dissimuler nos corps sous d’énormes quantités de tissu ou nous saucissonner dans d’étranges une-pièce si absurdement courts qu’on croirait que ceux qui les conçoivent n’ont jamais posé les yeux sur un corps doté d’une poitrine, et encore moins d’un ventre. En espérant vous faciliter la tâche cet été, je vous présente trois marques dont les pratiques éthiques et l’offre de tailles risquent de vous plaire.
Nettle’s Tale est une marque canadienne basée à Vancouver dont la mission est de proposer des vêtements fabriqués localement et de manière durable à partir de tissus de grande qualité, le tout dans un éventail de tailles plus inclusif que celui de la très vaste majorité des boutiques où on vend ce type de vêtements. Sur son site web, on trouve les mensurations exactes de ses 21 mannequins, ce qui permet de bien visualiser les morceaux sur un corps semblable au nôtre. Nettle’s Tale fabrique ses maillots de bain dans les tailles allant de XS à un 4X particulièrement généreux, accommodant un tour de hanches allant jusqu’à 178 cm (70 po). Jetez un œil à mon coup de cœur, le une-pièce
The Marielle, créé en collaboration avec la photographe, aficionada de slow fashion et créatrice de contenu albertaine Marielle TerHart (@MARIELLE.ELIZABETH — à suivre absolument si la mode éthique taille plus vous intéresse).
La marque montréalaise Mimi & August — adorée pour ses prix abordables et son imposante sélection de pièces mix and match, tout aussi confo que sexy, dans divers tons neutres et motifs floraux et tropicaux craquants — propose des maillots en tailles XS à 4X. Après avoir recueilli les commentaires de ses nouvelles clientes après le lancement de sa première collection taille plus, en 2021, Mimi &August a mis au point une toute nouvelle charte de grandeurs afin d’accommoder une plus grande variété de tailles et de types de corps.
La griffe Hackwith Design House, qui fait la majorité de ses vêtements sur commande (pour réduire le gaspillage) dans un petit studio du Minnesota, m’a conquise il y a plusieurs années avec ses créations élégantes, mais décontractées, polyvalentes et ultraconfos. Sa gamme de maillots comprend de nombreux modèles de hauts, de bas et de maillots une-pièce pouvant être agencés les uns avec les autres et disponibles en tailles 0 à 28. C’est d’ailleurs chez elle que j’ai déniché le seul maillot une-pièce bien ajusté de toute ma vie adulte!
PS: Si, pour quelque raison que ce soit, vous ne pouviez avoir accès à ces trois marques, voici d’autres boutiques en ligne — de mode durable comme éphémère — où sont vendus des maillots dans un plus vaste éventail de styles, de tailles et de prix: Night Dive swim, TomboyX, Cœur de Loup, Old Navy, YouSwim, Swimsuits For All, Parade, Penningtons, Knix, Torrid, ELOQUII , H&M, SKIMS , Forever Yours, ASOS Curve, Joe Fresh, Boohoo et Sportive Plus.
PPS: Ne vous fiez jamais seulement à la taille pour choisir un vêtement ou un maillot sur Internet. Les mesures varient énormément d’une marque et parfois même d’un morceau à l’autre. La seule façon de ne pas avoir de mauvaise surprise, c’est de systématiquement se mesurer (tour de poitrine, de taille et de hanches) et de comparer ses mensurations au guide des tailles qu’on trouve sur ces différents sites web.
En 2021, ROBERT ROBERT nous avait envoûtées — littéralement — avec Silicone Villeray, son premier opus. Deux ans plus tard, il lance l’album Bienvenue au pays, et la magie opère toujours, et peut-être même plus. Incursion inédite dans la tête de cet auteur-compositeur-interprète.
«LA DERNIÈRE PERSONNE POUR QUI JE COMPOSE, c’est celle qui cherche à se faire challenger musicalement», dit Arthur Gaumont-Marchand, l’homme derrière Robert Robert. «Je pile sur mon orgueil et j’évite de penser à la complexité d’une œuvre comme étant un atout. Je vais toujours composer de la musique qui va me plaire, mais je vais aussi m’assurer que si je produis des tounes musicalement plus avancées, on ne s’en rendra pas compte. Je tente constamment de pousser l’enveloppe de la pop le plus loin possible et que ça passe inaperçu auprès des gens qui l’écoutent.»
Pari réussi, cher Robert Robert, c’est le moins qu’on puisse dire. Dès la première écoute de Bienvenue au pays, on replonge illico dans l’univers unique de l’artiste, une sorte de continuum 2.0 de Silicone Villeray, auquel on devient accro. Est-ce que l’ancien DJ a ressenti la fameuse pression entourant la sortie d’un deuxième album? Oh oui, et sa réponse le surprend luimême. «Ce qui est vraiment étrange, c’est que j’ai fait de la musique toute ma vie, et c’est la première fois que je ressens cette pression-là. Avant, quand certaines de mes chansons connaissaient une bonne réception, ça me passait par-dessus la tête et j’embarquais dans un autre projet. Cette fois-ci, je voulais que les gens qui avaient aimé le premier album apprécient le deuxième. Je ne voulais pas rater mon coup, et la seule façon que j’ai trouvée pour y parvenir, c’est de faire de la musique qui allait être meaningful et qui allait aider les autres.»
Et pour que ce soit significatif, Arthur a décidé d’aborder, autant dans son œuvre qu’en entrevue, le diagnostic de déréalisation qu’il a reçu l’an dernier. Prudent, il avance: «Je veux faire attention à ce que je dis, parce que je ne suis pas un expert; je ne peux parler que de mon expérience. Et comme dans n’importe quelle autre situation de santé mentale, c’est un mélange d’anxiété et de plein d’autres affaires qui constituent mon état.» Arthur fait une courte pause pour tenter d’imager le mieux possible ce qu’il vit, et il poursuit: «Si je suis dans une situation vraiment exigeante ou angoissante, la première chose que je vais faire — sans m’en rendre compte, of course —, c’est
que je vais bloquer mes émotions. J’arrête de ressentir mon stress, même s’il reste quand même dans mon corps. Je peux aussi avoir l’impression que tout ce que je vis est vraiment loin de moi ou avoir l’impression de regarder dans une maison de poupée, où tout est en miniature. J’ai toujours vu la vie comme ça, et je croyais que c’était la même chose pour tout le monde.»
Des mécanismes de préservation. Arthur sera rassuré en apprenant, de la bouche de sa thérapeute, que c’est ce qui se met en place lorsqu’il se dissocie de certains moments de sa vie. Comme pour se protéger de son environnement. Et c’est avec l’intention d’aider des personnes aux prises avec le même trouble qu’il a choisi de s’ouvrir sur ce sujet très personnel aujourd’hui. «Pendant 27 ans, j’ai cru que c’était normal de me sentir ainsi. Si j’avais entendu seulement une personne parler de la “maison de poupée” que je vois, j’aurais sûrement posé plus tôt les bonnes questions aux bonnes personnes. Ça a pris tellement de place dans toutes mes relations... et maintenant, je m’arrange pour que ça devienne plus une force qu’un handicap.»
Robert Robert commence son album en nous mettant en garde par ces paroles: «Bienvenue au pays où j’ai perdu mes repères, voilà», mais nous, on perçoit plutôt l’indéniable assurance créatrice d’un homme qui se connaît de mieux en mieux et qui est en voie d’atteindre les sommets de son art en tant que compositeur.
«JE NE VOULAIS PAS RATER MON COUP, ET LA SEULE FAÇON QUE J’AI TROUVÉE POUR Y PARVENIR, C’EST DE FAIRE DE LA MUSIQUE QUI ALLAIT ÊTRE MEANINGFUL ET QUI ALLAIT AIDER LES AUTRES.»
Diglee, ou Maureen Wingrove, est une illustratrice, autrice de bandes dessinées et romancière française. En somme, elle a tous les talents! Cette fois, elle a su créer un livre hors du commun, qui saura toucher beaucoup de gens jusqu’au plus profond de l’âme, tant elle sait tirer, en magicienne, sur les bonnes ficelles pour faire ressurgir des souvenirs, peut-être même notre propension à la nostalgie. Atteindre l’aube est une lettre d’amour à sa grand-tante Georgie, une femme fantasque, hélas disparue, mais certainement suffisamment marquante pour avoir inspiré à Diglee ses réflexions sur la place des hommes, des pères et des amants dans sa vie, sur l’amour aussi, inévitablement. Pour lui écrire cette missive fictive, elle a fait des recherches, mené des entrevues, bref, une petite enquête au cours de laquelle elle convoque aussi ses arrière-arrièregrands-mères. Bien sûr, personne ne sera étonné que Diglee ait noté des récurrences entre elles, des filiations tacites, héritées de leur histoire familiale. La passion est aussi présente et elle constitue peut-être le nerf de la guerre qui se joue au cœur de cette lettre bien sentie. C’est beau, poétique, et j’oserais même dire que c’est transformateur!
Luttes de pouvoir féroces, ambitions dévorantes et cruelles trahisons... non, nous ne sommes pas dans l’univers de la haute finance ou de la politique, mais dans celui d’un parc d’attractions: le Royaume du Super Fun. Et dans la pièce Grandeur minimale requise, ces sombres tractations suscitent immanquablement une vive rigolade. Après tout, «la tragédie n’est jamais bien loin de la comédie!», lance l’auteur Simon Boudreault, qui reprend certains des personnages qui avaient ravi le public dans En cas de pluie, aucun remboursement, présenté d’abord au Petit Théâtre du Nord, à Boisbriand, puis chez Duceppe. Ainsi, huit ans plus tard, le sournois Bossu est de retour au Petit Théâtre, cette fois à la tête du Royaume, et il entend étendre son territoire à toutes les activités de divertissement de la région. Pour cela, il embauche un duo de spécialistes en marketing responsable de revamper l’image du parc. Dans cette parodie des grandes entreprises «qui magnifient leur histoire pour s’attirer la sympathie du public, comme PFK ou Nike», on se moque de toutes les générations: «du quadragénaire un peu mononcle au has been qui veut rester jeune», en passant par l’idéaliste de 19 ans qui répond absent quand vient le temps de passer du verbe à l’action. «Ce que je trouve comique, ajoute le dramaturge, c’est de parler d’enjeux sérieux (le licenciement, la syndicalisation, le mercantilisme), mais dans le contexte du monde du divertissement», avec ses mascottes et ses manèges aux noms farfelus. «Ça crée un décalage propice au rire.» Pour ne pas dire... au super fun!
D’abord, il y a cette collection au nom pas plate du tout chez Julliard: Fauteuse de trouble. Déjà, ça promet. Puis, il y a celle qui la dirige: Vanessa Springora. Oui, son nom vous dit peut-être quelque chose, puisque c’est elle qui a écrit Le consentement (Grasset), un récit-choc paru en 2020 dans le sillage du mouvement #moiaussi, qui a fait couler beaucoup d’encre en France et ici, au Québec. Enfin, voilà qu’après La maison et L’inconduite, tous deux fort singuliers par le ton et la belle audace, la romancière Emma Becker revient avec Odile l’été, un récit initiatique sur les rapports de force et de domination. Il frôle par moment l’immoralité, mais il est également percutant et ne laissera personne sur sa faim, car il explore avec abondance le large spectre des émotions, de ce qu’elles peuvent aller chercher en nous, sans nous épargner. Le passage de l’enfance à l’âge adulte a longtemps été exploité dans l’art, mais à travers la plume d’Emma Becker, il gagne une couche de plus. Je ne le ferais pas lire de sitôt à ma fille de 10 ans, mettons. J’en suis encore très remuée. Galvanisée serait le mot. Non, mieux: électrisée.
ARTS VISUELS
Tout l’été, le MUSÉE DU BAS-SAINT-LAURENT met en vedette la revitalisation des techniques artisanales, un phénomène qui s’opère en art contemporain depuis une dizaine d’années. Les commissaires de l’exposition Ces liens qui nous tissent ont choisi les textiles pour témoigner de cette effervescence et présentent une solide sélection d’artistes actuelles et historiques. Parmi elles, les excellentes Caroline Monnet, Michaëlle Sergile, Montserrat Duran Muntadas, Mariette Rousseau-Vermette et le collectif doux soft club, qui puisent dans les traditions pour transformer les savoir-faire. Le textile devient tantôt créateur de lien social, tantôt vecteur politique, tantôt réflexion identitaire. Le Musée a même prévu un espace pour les Cercles de Fermières du Québec de la région en installant un métier à tisser dans la salle d’exposition!
Qu’on soit fan des gros festivals qui génèrent une effervescence incroyable ou de ceux qui prennent joliment d’assaut les petites municipalités, il y en a vraiment pour tous les goûts cet été.
Le FESTIVAL INTERNATIONAL DE JAZZ DE MONTRÉAL
propose sa première édition depuis que le grand manitou de la programmation, Laurent Saulnier, a passé le bâton à Maurin Auxéméry, qui poursuit avec brio le mandat d’éclectisme du Festival tout en célébrant ses racines. On applaudit le choix de Thundercat, l’inclassable bassiste et chanteur californien capable de combiner funk, jazz, R&B, punk et psychédélisme, comme vedette du grand événement gratuit. Vous n’aurez pas à dépenser un sou pour voir Vance Joy, Flore Laurentienne et Pierre Kwenders, mais les concerts très attendus de Christine and the Queens et du cowboy masqué Orville Peck au MTELUS sont réservés aux détenteurs de billets. DU 28 JUIN AU 8 JUILLET. MONTREALJAZZFEST.COM
Sur le site de La Pulperie de Chicoutimi, au bord de la rivière du même nom, LA NOCE accueille une jolie cohorte d’artistes québécois et canadiens en tous genres. Cette année, l’ouverture est assurée par BADBADNOTGOOD et les joyeux lurons de Valaire, et les deux autres journées verront défiler, entre autres, Les Louanges, P’tit Belliveau, Salomé Leclerc, Choses Sauvages, Keith Kouna et Ariane Roy. Envie d’en profiter pour vous engager à moitié? On y célèbre d’amusants faux mariages pour 10 $.
Le FESTIVAL D’ÉTÉ DE QUÉBEC offre plusieurs grosses soirées rocks qui nous ramèneront dans les années 1990-2000 avec des noms comme Green Day, Foo Fighters et Weezer, ainsi que des incontournables de chez nous, comme Les Cowboys Fringants et Les Trois Accords, qui feront trembler les Plaines. Mais la plus belle
prise de l’événement est sans aucun doute l’envoûtante Lana Del Rey, qui mérite à elle seule d’aller passer le dernier week-end du Festival dans la Vieille Capitale. DU 6 AU 16 JUILLET. FEQ.CA
«Chiller» dans les rues de Baie-Saint-Paul en juillet est devenu l’activité de prédilection des nombreux mélomanes qui ne dédaignent pas le camping. Porté par un succès phénoménal, LE FESTIF! prend encore de l’expansion cette année, avec plein de shows (dont plusieurs gratuits) sur une quinzaine de scènes réparties dans des lieux surprenants de la municipalité charlevoisienne: sur le quai, dans un pit de sable, etc. On a hâte au «Concert à l’aube» de Safia Nolin, à la prestation en quatuor de Jean-Michel Blais, aux spectacles «imprévisibles», et, évidemment, on adorera renouer avec le légendaire Daniel Bélanger. DU 20 AU 23 JUILLET. LEFESTIF.CA
Si les origines plus «alternatives» d’OSHEAGA sont toujours palpables et que les découvertes y abondent, les noms en haut de l’affiche s’avèrent plus pop que jamais. Rüfüs Du Sol va clore le premier soir dans une grande fête dansante, Billie Eilish risque d’électriser la soirée de samedi (précédée par les brumeux du groupe The National et par la solaire Carly Rae Jepsen). Et pour finir en beauté, on saluera le retour du grand Kendrick Lamar le dimanche, où l’on surveillera plusieurs artistes féminines remarquables, comme Beabadoobee, Kim Petras et Japanese Breakfast. DU 4 AU 6 AOÛT. OSHEAGA.COM
CŒUR DE SLUSH est l’adaptation cinématographique du populaire roman jeunesse éponyme de Sarah-Maude Beauchesne, dans lequel elle raconte son histoire. On y rencontre Billie, une adolescente rêveuse, romantique et prête à tout pour maximiser son emploi dans un parc aquatique afin d’y vivre ses premières expériences d’adulte. Le film est né d’une étroite collaboration entre Mariloup Wolfe à la réalisation et Sarah-Maude Beauchesne à la scénarisation. Rencontre avec deux femmes passionnées.
MARILOUP, POURQUOI LE ROMAN CŒUR DE SLUSH SE TRANSPOSAIT-IL
BIEN AU CINÉMA? Parce qu’on s’identifie énormément au personnage. Billie est une jeune femme qui veut vivre de grandes expériences, elle rêve à l’amour. Sarah-Maude aborde cette thématique avec beaucoup de vérité. Ça reste romantique, mais c’est aussi cru! C’est le genre de film qui s’adresse à toute une génération.
SARAH-MAUDE, COMMENT AS-TU RÉAGI EN VOYANT LES PREMIÈRES
IMAGES DU FILM? J’étais sur un petit nuage. Accoucher d’un bébé et le donner à quelqu’un d’autre, ça peut être assez douloureux. Mais, je n’ai pas vécu ça. Chaque matin, je recevais les extraits tournés la veille et j’ai vraiment vu le film qu’on s’était dit qu’on allait faire, et c’était même encore mieux. C’est un des meilleurs sentiments au monde pour quelqu’un qui écrit.
MARILOUP, COMMENT AS-TU CHOISI LILIANE SKELLY, QUI INTERPRÈTE LE RÔLE DE BILLIE? Liliane a été choisie après deux ans d’auditions, parmi 700 filles qui se sont inscrites parce qu’on avait ouvert le casting à toutes les jeunes filles qui s’identifiaient un petit peu à la Billie du roman. Puis, notre choix s’est arrêté à l’unanimité sur Liliane pour sa fraîcheur, sa candeur. Elle joue naturellement et elle a une photogénie incroyable. Et c’était important aussi que Sarah-Maude s’identifie à la comédienne qui l’incarne. C’est un roman qu’elle porte depuis longtemps, c’est son histoire.
SARAH-MAUDE: C’est cliché, je sais, mais ce que j’aimais de Liliane, c’est qu’elle me faisait penser à moi quand j’étais ado. Elle est calme et dégage une grande force. Ça m’a vraiment charmée. Je ne pensais pas trouver une jeune femme qui allait autant me chambouler.
Sous la brise estivale, entendre les accords sublimes d’un des plus grands chefs-d’œuvre de la musique classique et les voir mis en mouvement par des danseuses et des danseurs exceptionnels: c’est ce que propose le Festival de Lanaudière avec Les quatre saisons de Vivaldi, interprétées par Les Grands Ballets Canadiens. En costume de couleur chair, ces virtuoses de la grâce, ces athlètes sur pointes qui exécutent la chorégraphie de l’Italien Mauro Bigonzetti nous offrent ce dont on a tous viscéralement besoin à un moment ou à un autre: une dose non diluée de pure beauté.
Chaque mois, la chroniqueuse
MANAL DRISSI nous fait part d’un sujet qui l’a remuée jusque dans son coin de forêt laurentienne. Sarcasme et vulnérabilité au rendez-vous.
MANAL DRISSI est une chroniqueuse et une autrice exilée dans la forêt.
N’ASPIRANT NI À ÊTRE MINCE NI À ÊTRE À LA MODE, je ne peux pas dire que je me sente personnellement interpelée par ce présage ni que je sois vraiment surprise, d’ailleurs.
D’une part, parce que le retour criard de la mode de mon adolescence en était déjà le signe annonciateur. Les tendances du tournant des années 2000, sans le diktat de la minceur, parviendraient difficilement à expliquer l’obsession des designers pour le jeans à taille basse (... et que dire du manteau d’hiver à bedaine). Les filles de ma génération ont connu le look heroin chic et ont bien compris que l’accessoire mode ultime, c’était le ventre plat et les formes contenues qui nous «autorisaient» ou pas à suivre les tendances.
D’autre part, parce que le diktat de la minceur n’est jamais vraiment parti. Le mouvement body positivity a certes fait du bruit et du chemin, mais il n’est jamais devenu socialement répréhensible d’être mince ni acceptable d’être grosse. Si la minceur comme accessoire mode fait aujourd’hui un comeback, la minceur comme objectif physique et comme valeur morale n’a pas pris de pause. Les fourches de pantalon ont simplement gagné en tissu pour un moment, parce que même les filles minces en ont eu ras-le-bol de devoir se gérer la raie au moindre mouvement.
La hiérarchie des corps n’a pas pour autant été bouleversée, et les silhouettes que l’on glorifie sont demeurées des variations sur un même thème. Pour preuve, indépendamment des tendances du moment, chaque printemps amène la prescription
du summer body, soit un d’un corps plus mince, plus défini, d’apparence plus jeune, parce qu’il faut, quand on est femme, mériter même sa place au soleil.
En réaction à cette injonction, le mouvement body positivity veut rompre avec l’homogénéité en multipliant les silhouettes que l’on met de l’avant par souci de représenter et de célébrer les corps réprimés et humiliés.
D’un autre côté, et je suis plutôt de cette allégeance, le mouvement de body neutrality invite à cesser de faire du corps sous toutes ses formes un objet à modeler selon les tendances, à glorifier, puis à remiser selon les années. Nous ne sommes pas des accessoires à agencer aux tissus et aux breloques du moment.
Chaque «corps à la mode» est condamné à passer de mode, puis à s’effacer des magazines et des pages Instagram pour être remplacé par le prochain. Mais nous ne cessons pas d’exister chaque fois que les tendances nous gardent dans l’ombre, et le modèle qui nous a hiérarchisées ne peut pas être celui par l’entremise duquel nous nous réconcilions avec nous-mêmes.
Aujourd’hui, en marchant sur la plage sous le soleil des tropiques, l’échine bien droite dans mon deux-pièces qui laisse voir ma cellulite, mon ventre charnu et mes seins lourds, entourée de tant de corps différents, j’ai peine à croire que j’ai perdu tout ce temps à me chercher dans les tendances, quand je pouvais si aisément me trouver dans les autres femmes.
Même quand elles ne me ressemblent pas, j’ai bien plus en commun avec elles qu’avec l’idéal artificiel de la femme-objet, malléable et réduite au regard posé sur elle par une industrie milliardaire qui la somme de se subordonner à ses attentes subjectives.
La minceur prononcée, ou je ne sais quel autre impératif, peut bien annoncer son retour, moi, je serai dans mon corps insoumis en train de montrer à ma fille combien la pluralité des corps, contrairement aux tendances, est impérissable. Qui sait, peut-être que si personne ne leur apprend à haïr leur corps, les enfants n’auront même pas besoin d’apprendre à l’aimer, parce qu’ils et elles auront gardé le pouvoir de l’indifférence.
Nous avons toutes déjà entendu dire que la vraie beauté se trouve en soi, mais ANGÈLE a découvert que c’était aussi là que naissait la liberté. Maintenant forte d’un CV impressionnant, qu’il serait bien peu écologique d’imprimer, la chanteuse se sait à sa place et n’a pas l’intention de la céder. Mieux encore, les dernières années lui ont appris à fixer ses limites. Elle m’accueille aujourd’hui dans son espace réservé.
Texte ROSALIE BONENFANT Photographie ROYAL GILBERT Directrice de création OLIVIA LEBLANC Artiste et designer GAB BOISVAN LAEKEN. C’EST SON NOM DE FAMILLE... et je dois humblement admettre que je l’ignorais jusqu’à ce que j’entame mes recherches pour cet entretien avec elle. Comme pour la majorité des personnes de ma génération, la simple mention de son prénom suffit à évoquer à la fois son talent, son engagement féministe et sa ribambelle de hits. Automatiquement, on pense à son clip Balance ton quoi (en référence au mouvement féministe français #BalanceTonPorc), qui a suscité quelque 110 millions de vues depuis sa sortie, en 2018. Il nous revient aussi en mémoire la mélodie de sa plus récente collaboration avec Dua Lipa sur la sensuelle chanson Fever, certifiée triple platine en Belgique au printemps 2021. Les plus initiés, quant à eux, revoient également ses débuts sur Instagram, où elle offrait d’abord des performances musicales humoristiques sans prétention.
C’est pour toutes ces raisons que, il y a un peu plus d’un an, j’ai proposé à mes collègues de Deux hommes en or et Rosalie de recevoir la sensation belge à l’émission. Mon équipe a été facile à convaincre, mais j’étais loin d’imaginer que la sienne consentirait à nous prêter l’un des joyaux les plus convoités d’Europe. Oui, Angèle avait accepté. Déjà, son humanité venait adoucir le lustre de son statut étincelant. J’ai souvenir que l’égérie de Chanel était d’une affabilité déconcertante quand elle s’est présentée. Désarmante, malgré tout. Son charisme l’avait précédée. Il faut savoir que l’auteure-compositrice-interprète a une touche magique bien distincte, avec laquelle elle arrive à transformer même le plus intimidant des profils en un visage familier. Les sceptiques expliqueront sans doute son adresse par sa surprenante humilité.
Aussitôt qu’elle se connecte à la salle de notre visioconférence, je me remercie d’avoir remisé fards et flaflas, et misé sur la sobriété. Dans mon écran se révèle une Angèle complètement naturelle, radieuse, comme si une étoile s’était matérialisée en une jeune femme. Son air décontracté tranche assez nettement avec l’effervescence qui a précédé la rencontre, où j’ai dû passer par l’entière équipe responsable de ses relations publiques avant d’avoir accès à la chanteuse. Polie, elle fait un peu semblant de se souvenir de notre échange de l’an passé. Impossible cependant d’oublier que derrière ce ton qui pourrait presque sembler débonnaire se cache une artiste et une femme d’affaires qui s’est rapidement imposée comme l’idole d’une génération. Aussi sympathique qu’elle soit, il s’agit quand même d’Angèle! Elle a cette prestance qui nous pousse systématiquement à incorporer une dose d’admiration à notre bienséance.
Semblant presque oublier que notre entrevue est la raison pour laquelle elle a été conviée, elle grignote un biscuit au chocolat, alors que Pépette, sa petite pépite de chien, roupille à ses côtés. «Ça ne te dérange pas que je finisse mon goûter?», me demande-t-elle, comme si j’avais le pouvoir de l’en empêcher. «C’est une journée tranquille aujourd’hui», me dit-elle. La voyant si détendue, j’entends le fantôme d’une
dame âgée s’emparer de ma voix et s’enquérir à ma place: «Ah oui? Ça existe, dans ta vie, des journées tranquilles?» Elle me répond de but en blanc, sans jugement apparent. «Oui, ça existe, mais c’est rare, quand même.» Journée tranquille, certes, mais ce n’est pas une raison pour qu’elle dévie de son efficacité usuelle!
Encore faut-il mentionner que sa définition d’un horaire relax comprend un bon nombre d’entrevues après la nôtre, ainsi qu’un après-midi réservé à répéter son spectacle. (En comparaison, les journées tranquilles du commun des mortels doivent ressembler à une longue agonie!) Et il est impossible de deviner la discipline à laquelle elle doit s’astreindre pour maintenir le fragile équilibre entre mener une carrière internationale et conserver un semblant de santé mentale. La sienne, cela dit, ne fait pas semblant. Angèle a passé les dernières années à remplir son coffre à outils, et ça lui va bien. Il m’en faut peu pour comprendre cependant qu’elle n’a pas toujours pris soin d’elle.
L’expérience qu’elle a acquise a fait d’elle une élève modèle. Elle a si souvent prononcé le mot «apprentissage» durant notre conversation, que, comme le chien de Pavlov, je ne peux plus le lire sans l’entendre avec sa voix! Depuis la sortie de son deuxième album, Nonante-Cinq, Angèle semble avoir mûri de 15 ans. Et surtout, chose impensable pour une artiste de son envergure, elle est sereine, posée, et consciente de n’avoir rien volé à personne. Après tout, elle était la seule dans ses souliers pendant les dernières années où elle a tant cheminé.
«Il y a des moments dans ma carrière où je n’ai pas pris de plaisir. Du jour au lendemain, je me suis retrouvée à un niveau vertigineux. Après la sortie du premier album, ma vie est devenue chaotique. Je n’avais pas les épaules pour porter tout ça. J’ai dû apprendre.» Peut-on vraiment apprivoiser totalement un mode de vie aussi effréné que le sien? Angèle m’explique qu’en réalité, la bête qu’elle a domptée, c’est principalement la peur de s’imposer. Pour sa survie, elle a fait un pied de nez aux conventions sociales qui poussent les femmes à s’excuser sans relâche. «Si je n’avais pas appris à me respecter, j’aurais fini engloutie par cet agenda qui se remplissait sans que je puisse donner mon avis, parce que je devais contenter tout le monde et être à la hauteur partout à la fois.» De toute évidence, le succès immense et la pression d’excellence sont de proches voisins.
Avec discernement, elle ajoute: «Ça m’est tombé dessus, mais j’ai aussi tout fait pour que ça marche. J’ai beaucoup travaillé pour que les choses fonctionnent comme je le voulais. Je possède en moi ce moteur qui fait que je ne m’arrête jamais.» Il n’y a pas à dire, avec Angèle, rien n’est laissé au hasard. Qu’il soit question de croissance personnelle ou professionnelle, les efforts qu’elle déploie ne se démentent pas. Mettre l’épaule à la roue ne lui dit rien, et je la comprends bien. N’investir qu’une seule partie de son corps à l’effort serait absurde pour celle qui a l’habitude de se donner corps et âme.
«POUR REVENIR AVEC QUELQUE CHOSE QUI TIENNE LA ROUTE ARTISTIQUEMENT, JE VAIS DEVOIR M’ÉLOIGNER UN PEU DE MON PERSONNAGE CONNU. IL FAUT QUE LE POINT DE DÉPART SOIT MOI, ET NON LA COMMERCIALISATION DE QUELQUE CHOSE.»
PARTIR DE LAITUE (GAB BOIS), BOUCLES D’OREILLES ET BRACELETS (CHANEL).
À GAUCHE: MAQUILLAGE
PAR CHANEL BEAUTY: YEUX (STYLO YEUX WATERPROOF 58 BOIS NOIR), MASCARA (INIMITABLE WATERPROOF 10 NOIR), LÈVRES (HYDRA BEAUTY NUTRITION).
Chaque idée qui germe dans sa tête est réfléchie et méticuleusement entretenue. C’est elle qui a semé les lauriers qu’elle a déjà commencé à récolter, mais je ne peux m’empêcher de m’enquérir de l’apport de Mère Nature, qui n’a pas lésiné sur l’engrais de la beauté. Au risque de la rendre mal à l’aise, je l’interroge sur sa plastique presque parfaite. Est-ce que ça lui a déjà nui d’être si jolie? Pour la première fois depuis le début de notre conversation, son assurance fait place à une prudence extrême. Elle cherche ses mots, bégaie, et s’en remet aux guillemets lorsqu’elle mentionne la beauté. Je sens qu’elle fait particulièrement attention à ne pas se mettre les pieds dans les plats. Quelles que soient les prérogatives dont on tire parti, les reconnaître et les nommer requièrent toujours un certain doigté. Mais Angèle n’est ni naïve ni désillusionnée. Elle sait comme nous tous qu’elle n’a visiblement pas été la dernière du bac à fleurs à piger dans le sac à faces!
«Correspondre aux critères de beauté, ça reste un sacré privilège, ça ouvre plein de portes. Ça serait hypocrite de dire que ce n’est pas le cas. Si j’avais chanté derrière un rideau, mon succès ne serait peut-être pas le même. C’est important de le dire et d’en parler, parce que c’est vrai! Cela dit, il faut aussi nommer le sexisme systémique, qui pousse les femmes à redoubler d’efforts pour être prises au sérieux.» À ses yeux, l’enjeu n’est pas exactement lié à la beauté, mais au rapport que l’on entretient à la féminité, ainsi qu’à l’importance qu’on accepte d’accorder à notre apparence. «Beaucoup de gens estiment encore que la coquetterie d’une femme est déstabilisante. Après, libre à chacun et à chacune de se soumettre ou pas au jeu des injonctions.»
La maudite. Elle est lucide en plus! Refusant de se prêter au jeu de la fausse modestie, Angèle insiste aussi sur l’importance du féminisme intersectionnel. «Peu d’artistes femmes sont écoutées et peu d’artistes racisées sont mises de l’avant. Je le dis parce que ça serait indécent de prétendre que mon succès n’est uniquement dû qu’à mon talent. J’ai eu à apprendre comment accepter avec humilité qu’en dehors de la part de légitimité qui revient à mes efforts, les privilèges dont je jouis doivent aussi être nommés.»
Je suis fascinée par la dualité qui existe entre celle qui est à la fois ultraconsciente de ce qu’elle projette et celle qui valse avec la multiplicité de ses obligations et qui a tôt fait de s’accoutumer au poids de son succès. Angèle n’a pas eu d’autre choix que d’accepter qu’il y aura toujours une part d’elle-même qui ne lui appartient pas. Elle fait cependant la part des choses. «Je sais
qu’il existe Angèle la chanteuse, et puis qu’il y a moi! Parfois, les choses se mélangent; il n’y a plus vraiment de limites, mais c’est important d’en créer.» Je m’explique mal ce qui distingue ces personnes l’une de l’autre. Après tout, elles partagent le même nom, le même corps et la même voix, ces deux-là! «La plus grande différence, c’est que la vraie Angèle est libre, tandis que l’artiste ne l’est pas complètement et ne le sera jamais. C’est impossible de l’être complètement quand on est aussi connue. On est exposée à trop de regards et à trop de pression.»
Si c’est Angèle la chanteuse qui écope aujourd’hui de la facture, de la rançon de la gloire, c’est quand même Angèle la fille qui a délibérément orchestré le grand banquet de son succès. Quand je lui demande laquelle des deux a davantage besoin de son alter ego, un ange passe. C’est la première fois qu’on lui pose cette question, ce qui confirme l’homogénéité entre elle et celle qu’elle appelle «son personnage de scène». «Dans la frénésie des tournées, où mes journées finissent à une heure du mat, où je dors dans un bus et où je ne peux même pas tomber malade, c’est clairement l’artiste qui a la priorité. Forcément, il y a des moments où Angèle le personnage public prend le dessus sur Angèle la fille, parce que ses enjeux sont plus importants.» Sauf que l’artiste dépend de l’humaine, parce que c’est à travers elle que naissent les démarches créatives. «L’important, c’est d’arriver à faire le transfert de l’une à l’autre.» Y est-elle parvenue aujourd’hui? Dans tous les cas, la fille avec qui j’ai échangé était solide sur ses pieds. Quelqu’un qui sait où elle va, qui s’y rend avec détermination et qui a compris l’importance de parfois s’arrêter en route pour apprécier le panorama. Angèle, la vraie autant que l’autre, a appris à protéger son énergie. À 27 ans, la jeune femme se rappelle que, peu importe la nature des limites qu’elle pose, ces limites seront toujours légitimes.
Je me déconnecte avec l’impression d’avoir assisté à un Ted Talk. À peine une heure en sa présence et me voilà débordante d’inspiration, grisée à l’idée de travailler et me sentant capable de tout. Je crois avoir assisté à un autre de ses tours de magie. Tout comme Dua Lipa, j’ai attrapé une sorte de fièvre auprès d’Angèle. Son insatiable soif d’accomplissement est contagieuse, et à la voir aller, tout porte à croire qu’elle est incurable. Penser à toutes les jeunes filles qui y seront aussi exposées me fait sourire.
«J’AI PRIS UN RÉEL PLAISIR À ÊTRE DANS LA CRÉATION PURE AVEC GAB BOIS — UNEAngèle poursuit sa tournée de concerts cet été, et son album Nonante-Cinq La suite est offert sur toutes les plateformes d’écoute en continu. ANGELE.LIVE
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ASSISTANTS À LA PRODUCTION:
GILBERT JAMES ET AUMAHN JANAE.
Des personnalités féminines inspirantes se racontent sans tabou pour nous. Voici la fois où la chroniqueuse et animatrice VANESSA PILON a décidé de ne plus répondre à certaines attentes de la société.
SES PETITS DOIGTS ÉTREIGNANT son précieux cadeau, les yeux pétillants de fierté, ma fille Claire m’offre son premier bouquet de fleurs: cinq ou six pissenlits, soigneusement cueillis (certains diraient «arrachés») sur notre terrain.
Retenant mes larmes, histoire que ma progéniture n’ait pas à revisiter ce moment en thérapie dans quelques années, je la serre près de mon cœur, me promettant de ne plus jamais tenter d’éradiquer ces fleurs jaune soleil.
D’ailleurs, comment ai-je pu embarquer pendant autant d’années dans ce mépris collectif des pissenlits? Pourquoi ai-je accepté l’idée qu’avoir une pelouse verte, parfaitement tondue et aspergée de pesticides, c’était ça, être une adulte responsable? Qu’il valait mieux lutter contre la nature que de la laisser être? Ça prend deux secondes et quart pour réaliser que c’est complètement absurde (et, à la limite, arrogant) de consacrer autant de temps, d’argent et d’eau potable à entretenir un green de golf devant chez soi.
Une partie de moi est déçue. J’ai l’impression de m’être fait avoir, encore une fois, en laissant une croyance, qui n’est manifestement pas la mienne, dicter ma façon d’agir.
Je relâche mon étreinte (ma fille commence sérieusement à trouver le temps long) et je me demande: «De quelle autre façon, dans ma vie, suis-je en train de lutter contre ce qui veut pousser? Qu’est-ce que je m’obstine à étouffer pour offrir au voisinage une belle devanture, conforme aux attentes de la société?»
Je suis tannée de cultiver une façade pour rassurer les autres. Je reprends les droits de ma maison, de ma parcelle de paysage.
Et, surtout, la souveraineté des idées qui peuplent mon paysage intérieur. Je réclame mon droit d’exister pleinement, dans une société qui préfère l’homogénéité et l’herbe bien taillée. Que nos terrains tapissés de pissenlits deviennent de petits actes de résistance à des prescriptions sociales désuètes!
Ma fille, nous serons, nous aussi, des fleurs indomptables. Nous refuserons de nous limiter à la platebande qu’on nous a assignée.
Trop longtemps, on nous a fait croire que nous étions des mauvaises herbes. Que nos lumineuses couleurs et nos formes dérangeaient: trop criard, ce jaune. Pas assez délicates, ces feuilles.
Trop longtemps, nous avons accepté de hiérarchiser le vivant. De considérer nos qualités et nos forces comme des inconvénients.
À force d’être réprimées, nous avons cru que nous n’avions pas notre place dans les lieux importants.
On nous a appris que le gazon devait dominer l’espace.
Que les fleurs cultivées avaient plus de valeur que notre présence sauvage et libre.
On a tenté de nous maîtriser.
Mais nous avons persisté. Nous nous sommes approprié les espaces qu’on refusait de nous concéder. Nous avons continué de nous enraciner, profondément, solidement dans le sol; puis, de nous laisser porter par le vent, vers de nouveaux garden partys qu’on pouvait interrompre.
Ma fille, nous continuerons d’imposer notre joie éclatante dans les endroits hostiles à notre existence, de pousser dans les craques du béton, de ponctuer les trottoirs, afin de rappeler que nous, femmes pissenlits, trouverons toujours une façon de fleurir.
Les tendances du monde et le savoir-faire artisanal de remonte créent la combinaison parfaite entre mode, style et confort !
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Lydia, 29 ans, nous raconte ses rencontres surprenantes avec deux inconnus d’Internet ayant des fétichismes tout de même étonnants.
IL Y A TROIS ANS, JE ME SUIS INSCRITE SUR TINDER pour rencontrer de nouvelles personnes. Pas nécessairement pour me faire un nouveau chum, ni même pour trouver quelqu’un avec qui avoir une aventure. Je suis juste du genre à être ouverte à pas mal tout, et ce genre d’ouverture donne souvent lieu à de très bonnes anecdotes. Un jour, j’ai reçu un court message d’un gars dont le profil ne contenait aucune photo montrant son visage. Sans aucune introduction, il m’a écrit: «Ton nez est vraiment beau. Tu sous-estimes son pouvoir.» Curieuse, j’ai répondu: «Mais encore?» Il m’a alors dit qu’il «mettrait toute sa paye sur mon nez» et que je n’avais aucune idée de tout ce qu’il pourrait me rapporter, avant de me demander le lien de mon compte PayPal. Je n’en avais pas, de compte, mais je me suis dépêchée d’en créer un et de lui donner les infos rapidement. Cinq minutes plus tard, il m’avait envoyé 150 $. Pouf! Juste comme ça. J’ai ensuite réalisé qu’il m’avait bloquée, ou peut-être qu’il avait supprimé son profil, et je n’ai plus jamais entendu parler de lui. Par précaution, j’ai vérifié les modalités de PayPal, qui stipulent qu’une personne qui nous envoie de l’argent a une période de 30 jours pour changer d’idée. Un mois plus tard, comme les sous étaient toujours dans mon compte, j’ai passé une commande en ligne et me suis fait cadeau d’un beau manteau tout neuf. Qui aurait cru qu’un simple nez pouvait être aussi lucratif?
À peine quelques semaines plus tard, j’ai vu passer le profil d’un autre gars, toujours sans visage, dont les seules photos affichées montraient un balai, une balayeuse et des produits nettoyants… Dans la bio, on pouvait lire que monsieur était un cleaning simp (fétichisme de domination domestique), qu’il faisait ses propres produits maison avec différentes huiles essentielles et qu’il voulait faire du ménage gratuitement chez certaines femmes. Intriguée, j’ai «swipé» à droite et il m’a promptement écrit quelque chose du genre: «Je veux venir nettoyer chez toi parce que tu es une princesse. Tu n’auras rien à faire, pas question de lever le petit doigt; tu peux simplement regarder la télé. Invite-moi.» J’ai accepté. Il faut dire que son offre tombait à point: mon appartement de fille dépressive avec un TDA avait grand besoin d’un bon ménage.
Avant sa première visite, j’ai fait quelques recherches sur Facebook pour trouver son nom complet, des photos de lui et les coordonnées de sa vraie job, puis j’ai envoyé le tout à ma meilleure amie. Il m’a demandé si je voulais qu’il m’apporte à manger, j’ai dit oui, et il a cogné à ma porte avec tout son équipement et un petit repas de chez St-Hubert. C’était un gars tout à fait ordinaire, la mi-trentaine, très gentil. Pendant que je regardais tranquillement la télé, il a lavé, séché et rangé l’entièreté de la vaisselle, me demandant à l’occasion où ranger tel ou tel chaudron. En partant, il m’a fait la révérence et a proposé de nettoyer tout mon plancher et mes plinthes la prochaine fois. Il est venu chez moi quatre fois au total. Je savais bien que l’activité relevait du fétichisme pour lui, mais je me sentais totalement en sécurité en sa présence. Ses produits sentaient bon et il faisait un excellent travail. En partant, il mettait toujours la touche finale: une petite brume d’ambiance au parfum divin. Pas mal pour un service gratuit!
À sa dernière visite, il a proposé de se tenir à quatre pattes sur le plancher pendant que j’inspectais son travail, et j’ai refusé parce que tout ça devenait un peu trop sexuel à mon goût. Il n’a pas insisté, m’a remerciée avant de partir et je ne l’ai plus revu. Somme toute, j’ai beaucoup apprécié l’expérience et j’en parle sans gêne. Avec mes collègues du bureau, on l’a surnommé Plumeau!
Si ces deux rencontres m’ont appris quelque chose, c’est que les femmes peuvent elles aussi avoir le gros bout du bâton. Recevoir de l’argent pour mon nez et profiter des services d’un cleaning simp, ça fait du bien à l’égo! J’ai adoré me sentir en position de pouvoir. Les applis de rencontre peuvent être très éprouvantes, voire effrayantes, pour les femmes hétéros, et prennent souvent beaucoup plus qu’elles ne redonnent, mais je suis la preuve vivante qu’on peut parfois en ressortir gagnante, pour peu qu’on respecte ses propres limites et qu’on prenne plusieurs mesures pour profiter de l’expérience en toute sécurité. Allez, osez!
Vous vivez une histoire particulière et aimeriez en faire part à nos lectrices? Une journaliste recueillera votre témoignage. Écrivez à Laurie Dupont, à ldupont@ko-media.ca.
Dopamine, ocytocine, sérotonine... on parle de plus en plus des fameuses hormones du bonheur et des façons de les stimuler pour être plus heureux. Mais est-ce vraiment possible? On fait le point.
J’AI REMARQUÉ RÉCEMMENT sur la très populaire application TikTok que les mots «dopamine» et «sérotonine» se faisaient plus présents. Ces termes, associés aux hormones du bonheur, figurent maintenant dans une panoplie de courtes vidéos. Boire un café au Starbucks ou faire une séance de méditation au soleil devient un serotonin moment, une trouvaille dans une boutique vintage ou l’écoute d’une chanson de Taylor Swift se transforme en dopamine boost. Une tendance en décoration intérieure a même fait son apparition: le dopamine decor, en référence à une déco éclectique et maximaliste, remplie d’objets qui nous procurent de la joie. Ces hormones, qu’on évoque à tort et à travers comme synonymes de félicité, de gratitude ou de plaisir, jouent-elles vraiment un rôle dans notre bonheur?
«Tout d’abord, ce ne sont pas des hormones», m’explique la Dre Marie-Andrée Champagne, médecin généraliste, spécialiste de la ménopause et autrice du livre Le bonheur est-il hormonal? «Ce sont plutôt des neurotransmetteurs, pour parler simplement.» Toutefois, elle affirme que les hormones jouent un rôle crucial dans le travail de ces neurotransmetteurs. «S’il y a un débalancement hormonal ou un trouble de la thyroïde, les neurotransmetteurs ne fonctionnent pas efficacement.» J’étais à côté de la plaque, donc, mais pas complètement.
C’est que la Toile foisonne d’articles nous sommant d’augmenter, de renforcer, de «booster» ces soi-disant hormones — la sérotonine, la dopamine, l’ocytocine — à grands coups de marches en forêt, de séances de respiration diaphragmatique, de création artistique, de sexe, de massages, de câlins, d’instants sous le soleil et d’aromathérapie. De sorte qu’on pourrait ainsi, nous dit-on, programmer notre cerveau pour qu’il devienne une machine à bonheur, et il aurait alors des habiletés plus grandes pour nous faire ressentir le plaisir, le calme, la joie. Est-ce vraiment si facile? Peut-on entraîner notre matière grise à produire plus de ces hormones du bonheur pour nous aider à voir la vie en rose ou à surmonter les moments sombres?
La réponse n’est pas simple. Évidemment, faire des activités qu’on aime, respirer profondément, se reposer et passer du temps dans la nature peuvent nous servir sur le plan de la santé mentale et du bonheur en général. Mais pour «booster» ces fameux neurotransmetteurs, il faut peut-être creuser un peu plus.
«Ce que je propose comme réflexion, ce n’est pas ce que les gens sont habitués d’entendre», dit Loretta Breuning, Ph. D., autrice du livre Habits of a Happy Brain: Retrain Your Brain to Boost Your Serotonin, Dopamine, Oxytocin & Endorphin Levels et qui a fondé l’Inner Mammal Institute, pour “aider les gens à renforcer leur pouvoir sur les substances chimiques de leur cerveau de mammifère”. Les conseils qu’on donne souvent pour stimuler lesdites hormones sont... vertueux. Comme s’il devait y avoir un aspect spirituel au fait de se sentir bien. Mais ce n’est pas le cas. Les substances chimiques dont on parle ici sont celles que nous partageons avec les premiers mammifères et qui fluctuent pour motiver l’organisme à passer en mode survie. C’est l’essentiel, et on ne peut pas le nier si on veut bien comprendre ce qui se passe entre nos deux oreilles.» Mais attention. La Dre Champagne dit que peu d’études ont été faites sur le sujet, qui montreraient sans l’ombre d’un doute que des facteurs X, Y ou Z augmentent la décharge des neurotransmetteurs du bonheur. «Comme il est difficile de mesurer les fluctuations, on se base donc sur un ensemble de constatations, dit-elle. Il existe des faits: se coller sur quelqu’un qu’on aime stimule notre ocytocine, écouter de la musique qu’on apprécie déclenche notre dopamine. Mais on en sait encore très peu!» Les conseils qu’on trouve facilement sur Internet pour «booster» ces neurotransmetteurs (comme manger du chocolat, rire, flatter son chien!) sont donc à prendre avec un grain de sel.
Selon Loretta Breuning, faire des activités qui nous procurent du plaisir (méditer, se balader en forêt) peut nous faire du bien, évidemment, mais pas nécessairement parce que ces activités en soi stimulent nos hormones du bonheur. «Tout d’abord, les voies neuronales qui contrôlent ces substances chimiques se sont construites durant notre jeunesse. Nous ne sommes pas nés avec celles-ci. Elles se bâtissent avec l’expérience; ce n’est pas une situation one size fits all et ce serait du charlatanisme de prétendre le contraire.» Une activité en elle-même peut donc nous procurer du bien-être, mais elle n’augmente pas nécessairement nos hormones du bonheur. «Si ça fonctionne, c’est tout d’abord parce que, dans notre quotidien, notre cerveau recherche constamment des menaces; c’est ce qui est censé nous tenir en vie! Par exemple, pendant un jour de congé, quand on va se promener dans un boisé dans lequel on se sent en sécurité, qu’on prend le temps de faire le vide en méditant, on se sauve des menaces 2.0, soit les menaces modernes: un patron qu’on déteste, des collègues qui nous énervent, notre fil d’actualité qui nous bombarde de nouvelles sur la fin du monde. On s’éloigne des signaux de danger habituels, et c’est ce qui nous fait du bien — pas les arbres ou les petits oiseaux, ni les chants tibétains!» Est-ce possible, donc, de «booster» ces neurotransmetteurs? Loretta Breuning répond par l’affirmative, mais elle me met en garde: la façon d’y accéder peut nous mener à devoir affronter notre statut d’animal, de mammifère.
CHASSEUR-CUEILLEUR
«Ce qui déclenche la dopamine, dit Loretta Breuning, c’est la recherche d’une récompense.» Elle m’explique que, de nos jours, plusieurs tentent de faire la part belle à l’expérience plutôt qu’à la récompense, mais que c’est mal comprendre la dopamine que de vouloir la gérer autrement. «Il s’agit d’un mécanisme naturel de recherche qui a évolué pour aider nos ancêtres à trouver de la nourriture — donc, une récompense! C’est ce qui excite notre cerveau, encore aujourd’hui. Notre pouvoir, donc, réside dans la définition consciente de notre objectif, de cette fameuse récompense.» Comment s’y prend-on? En se fixant des buts faciles à atteindre à court, à moyen et à long termes, et en divisant en petites étapes la marche vers notre objectif. De cette façon, la dopamine est sans cesse activée — chaque fois qu’on accomplit l’une de ces étapes — et nous pousse à aller de l’avant vers notre récompense finale. «Si vous organisez une fête, par exemple, et que vous répartissez les tâches sur plusieurs jours, vous déclencherez votre dopamine chaque fois que vous terminerez l’une de ces tâches, ce qui vous rapprochera un peu plus de ce jour de fête.» L’autrice conseille de ne pas dresser une to-do list en soi, mais plutôt de séparer l’objectif motivant (la fête) en plusieurs parties (les invitations, la décoration, la nourriture, la musique, etc.), en étant réalistes et en se laissant amplement de temps pour accomplir chacune des étapes. Point boni: la dopamine qu’on libérera ainsi nous aidera à être moins stressés tout au long du processus et à atteindre notre but! «Toutefois, lorsque ce but est atteint, la dopamine cesse d’être activée, car elle a fait son travail. C’est pourquoi il faut toujours imaginer de nouvelles récompenses pour déclencher la dopamine», ajoute l’autrice, qui conseille donc de diversifier nos intérêts, nos objectifs. «Ces différents neurotransmetteurs sont comme des petites bouches à nourrir, ajoute la Dre Champagne. Lorsqu’ils sont satisfaits, on ressent du bien-être, mais ce bien-être ne dure pas. Il faut recommencer à les nourrir!» Elle souligne toutefois que des hormones bien équilibrées (ces substances qui aident les neurotransmetteurs à faire leur travail), agencées à des activités qui libèrent ces décharges de neurotransmetteurs peuvent mener à un état général de... ce qu’on pourrait appeler le bonheur. «C’est un tout», rappelle-t-elle en m’indiquant que certaines personnes pourraient avoir besoin d’antidépresseurs de type ISRS (inhibiteurs spécifiques du recaptage de la sérotonine) pour combler leur carence en sérotonine, par exemple. «Les antidépresseurs vont recapter la sérotonine qui traîne et la diriger au bon endroit. Ils ont longtemps eu mauvaise réputation, mais ils sont aujourd’hui bénéfiques pour beaucoup de gens.»
FREE HUGS
«Dans les médias populaires, l’ocytocine est souvent appelée l’hormone de l’amour. Là encore, on crée des attentes irréalistes en affirmant cela. L’exemple le plus courant est le suivant:
MAMMIFÈRES ET QUI FLUCTUENT POUR MOTIVER L’ORGANISME
À PASSER EN MODE SURVIE. C’EST L’ESSENTIEL, ET ON NE PEUT PAS LE NIER SI ON VEUT BIEN COMPRENDRE CE QUI SE PASSE ENTRE NOS DEUX OREILLES.»
on nous dit de prendre les gens dans nos bras pour activer ce neurotransmetteur, alors que notre mammifère intérieur cherche en réalité à se protéger des dangers. Si vous prenez dans vos bras quelqu’un que vous n’aimez pas et en qui vous n’avez pas confiance, ça ne fonctionnera pas», affirme Loretta Breuning. Elle précise que ce que notre cerveau recherche vraiment, c’est la certitude qu’un autre être humain sera là pour nous, pour nous aider et nous protéger. Et on n’a aucun contrôle là-dessus! Est-ce donc impossible d’activer consciemment notre ocytocine? Selon cette spécialiste, ce serait compliqué. L’ocytocine est là pour nous motiver à faire partie d’un groupe, d’une communauté. C’est ce qui fait que les animaux se rassemblent; ils le font pour se sentir en sécurité, même s’ils sont attirés vers la nourriture (on se rappelle la bouffée de dopamine) loin de leur groupe. Pour déclencher de l’ocytocine, on peut donc tenter, du mieux qu’on peut, de cultiver cette communauté, et la confiance qu’on a envers celle-ci. «L’humain est d’emblée généreux; ce comportement est aussi un mécanisme de survie. Il vaut donc mieux montrer l’exemple afin d’instaurer un climat de générosité et de confiance dans le groupe que nous avons choisi. Dans la plupart des cas, on obtiendra le même comportement en retour», affirme-t-elle en rappelant que, bien qu’on n’aime généralement pas faire l’inventaire des faveurs données et reçues («Ce n’est pas bien vu de donner pour recevoir quelque chose!»), c’est ainsi que le cerveau fonctionne en matière d’ocytocine. Il nous récompense d’avoir posé une action qui, dans l’avenir, peut nous garantir la protection de nos pairs. «Et lorsque je dis de faire quelque chose de généreux pour quelqu’un, il doit s’agir de quelqu’un qu’on connaît et qui fait partie de notre réseau, plutôt que d’un étranger. Donner à une personne en situation d’itinérance dans la rue, par exemple, c’est gentil, mais ça n’aide pas à construire un réseau. Les petits gestes qu’on pose doivent servir à bâtir une communauté pour que cette ocytocine soit relâchée.» Confrontant, disait-on?
Les mammifères, dont font partie les êtres humains, ont une drôle de relation avec la hiérarchie sociale. Qu’on le veuille ou non, on tente d’être au sommet de la pyramide. Le meilleur, le plus ci, le moins ça. On cherche l’admiration de nos pairs, consciemment ou non. La coupable? La sérotonine! «Ce neurotransmetteur crée un sentiment agréable lorsque vous vous comparez favorablement aux autres, dit Loretta Breuning. C’est pourquoi nous sommes toujours à la recherche d’occasions de nous mettre en situation de supériorité.» Alors, comment augmenter notre taux de sérotonine sans devenir... la pire personne du monde? «C’est difficile, admet-elle en riant. Si, pour arriver au sommet et obtenir de la sérotonine, on est égoïstes et méchants, on perd en ocytocine! Il faut trouver un moyen de s’élever sans rabaisser les autres.» L’autrice propose plutôt de nous concentrer sur des activités qui nous font ressentir de la fierté. On est super doués pour le tricot? On se fabrique un pull et on se fait complimenter lorsqu’on le porte. Sérotonine! On joue du piano pour des amis, qui nous trouvent talentueux? Sérotonine! «Pour que ça fonctionne, cependant, on doit trouver des activités qui ne déclenchent pas notre côté critique. On doit se trouver bons, nous aussi!»
L’approche de Loretta Breuning est, comme elle le dit, «beaucoup moins marketing» que ce qu’on trouve habituellement dans les différents articles de blogues et les montages Instagram qui mettent en vedette des activités liées à ces différents neurotransmetteurs. Même si les experts s’entendent pour dire que le fait de jardiner, de rire à gorge déployée ou de pratiquer le yoga aide notre bien-être général, l’autrice apporte plus de nuances, plus de zones d’ombre, qui me forcent à remettre en question ce que la culture populaire m’a appris au sujet du bonheur. Mais qui sera vraiment surpris d’apprendre qu’être heureux est complexe, parfois difficile et... que c’est un processus qu’on doit sans cesse recommencer?
Allez, je vais prendre une marche!
«LES SUBSTANCES CHIMIQUES DONT ON PARLE ICI SONT CELLES QUE NOUS PARTAGEONS AVEC LES PREMIERS– LORETTA BREUNING Ph.D.
Le 19 mars dernier, à Montréal, les 10 femmes participant à la 3e édition des Audacieuses ont rasé leur tête en soutien aux enfants atteints de cancer. Elles l’ont fait à l’occasion du DÉFI TÊTES RASÉES LEUCAN, présenté par Proxim. Compte-rendu d’un moment émouvant.
10 H DU MATIN. Au dernier étage du Fairmont Le Reine Elizabeth, le magnifique Espace C2 est complètement vide (mis à part la dizaine de bouquets de fleurs et les verres de bulles) et prêt à accueillir la poignée d’invités de cet événement privé. À l’arrière-scène, une histoire pas banale se déroule. Dix Audacieuses se font coiffer et maquiller par une horde d’experts beauté en attendant, quoique très nerveusement, de se faire raser les cheveux, deux par deux rassemblées, devant leurs proches les plus intimes. Sourires nerveux, éclats de rire, larmes soudaines, conversations animées: la fébrilité se fait sentir dans chaque geste, chaque parole, chaque silence. Elles s’encouragent et se soutiennent avec toute la bienveillance du monde.
MIDI. Comme par magie, un soleil de fin d’hiver pénètre dans la pièce pour accueillir ces femmes, fébriles, qui prennent place sur le devant de la scène, où se déroulera l’opération rasage. Une ancienne Audacieuse, l’animatrice Evelyne Audet, s’avance pour livrer un touchant témoignage et invite ensuite la marraine de Leucan, Marie-Mai, à se confier sur son engagement. «J’ai longtemps hésité avant de dire oui à l’invitation de me faire raser la tête il y a trois ans, révèle la célèbre autrice-compositrice-in-
terprète. Puis j’ai écouté mon cœur et j’ai foncé. À chaque coup de rasoir, je me sentais plus forte, plus droite. C’était aussi une façon pour moi de me réapproprier mon image. J’ai vécu une véritable rencontre avec moi-même.»
12 H 30. Les 10 femmes passent sous le rasoir, deux par deux et au rythme de la chanson de leur choix. Le temps est aux pleurs émus, aux cris d’encouragements, aux mots d’empathie. «Je me sens énergisée en ce moment, mais peut-être que ça sera autre chose plus tard!», dit en rigolant l’Audacieuse Catherine Morneau. Toutes reconnaissent leur beauté unique, une fois leur tête rasée, et avouent qu’elles sont «portées par l’amour et la générosité de leur entourage», comme le souligne l’Audacieuse Patricia Châteauneuf. Une superbe façon pour ce groupe de leaders assumées de faire une différence — ensemble, elles ont recueilli pour cet événement pas moins de 210 000 $ —, tout en osant défier les fameux diktats de la beauté... C’est ce qu’on appelle avoir de l’Audace, avec un grand A!
Pour vous engager à votre tour, faire un don ou vous renseigner sur la cause, rendez-vous sur le site leucan.qc.ca.
Elles sont dix. Dix à avoir dit oui au DÉFI TÊTES RASÉES LEUCAN, PRÉSENTÉ PAR PROXIM, à changer radicalement de tête pour changer la vie de milliers d’enfants. À s’être réunies en tant que leaders inspirantes dans le but de raser leurs cheveux afin de recueillir des dons pour les enfants atteints de cancer et de redéfinir, à leur façon, les codes de la féminité. Voici Les Audacieuses.
ASSOCIÉE ET PRODUCTRICE, PIXEL FIRME CRÉATIVE, ET CONSEILLÈRE MUNICIPALE À BOWMAN
«J’ai dit oui au Défi pour deux raisons: par solidarité pour les familles Leucan de la municipalité régionale du comté de Papineau, en Outaouais, et par empathie pour tous les parents d’enfants. Mon coeur de maman connait une infime partie de cette réalité: j’ai moi-même une belle grande fille de 14 ans qui a une malformation aux pieds et que j’ai dû et que je dois toujours l’accompagner à de multiples rendez-vous médicaux et visites à l’hôpital.
J’ose à peine imaginer le quotidien des familles qui ont un enfant atteint de cancer…» Elle assume pleinement sa féminité, même si elle se retrouve souvent en minorité dans des situations professionnelles, et elle a aussi eu envie de prouver qu’elle était capable d’oser, de sortir des sentiers battus, d’accomplir de belles et grandes choses.
TRAVAILLEUSE SOCIALE ET MÈRE ENDEUILLÉE DE LEUCAN
«C’est beau de voir des femmes de différents horizons se soutenir dans ce projet rassembleur pour une si belle cause, dit Sylvie. Les Audacieuses, c’est un mouvement de solidarité qui dépasse le geste individuel et qui redéfinit le pouvoir féminin, au-delà de l’apparence physique.» Sa décision a été très émotive, mais assez facile à prendre: en 2009, elle a ellemême vécu le décès d’un de ses fils, Gabriel, des suites d’un cancer, un neuroblastome. «Je connais trop bien l’importance qu’a Leucan tout au long de la maladie, tant à l’annonce du diagnostic qu’au cours des traitements, durant la fin de vie et même pendant le deuil. Pour moi, participer au Défi têtes rasées Leucan est une façon de redonner à cet organisme pour tout le soutien obtenu.» Ce qu’elle souhaite rappeler aux enfants atteints de cancer et à leur famille? Qu’il faut toujours garder espoir, car tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.
Catherine a pu constater de visu l’influence positive de Leucan dans la vie des familles d’enfants malades lorsque deux de ses collaborateurs au travail ont eu à traverser des moments difficiles en lien avec le cancer de leurs jeunes garçons. Mais elle explique que c’est l’idée de soutenir ces familles qui lui a donné le courage et l’énergie de réaliser ce défi. «Ce sera la toute première fois que je rase mes cheveux, et comme j’ai un côté pratico-pratique, j’ai déjà hâte de ne plus avoir à me coiffer le matin avant d’aller travailler, dit-elle en riant. Et puis, même si ça m’a fait un petit choc pendant le rasage, je dois me rappeler que ce sont seulement des cheveux, et que ça repousse!» Mention spéciale à sa fille de 6 ans qui est très curieuse et qui était enthousiaste à l’idée que sa maman se fasse raser la tête!
DIRECTRICE SERVICES AUX FAMILLES, RECHERCHE ET PARTENARIATS, LEUCAN
Comme elle travaille à Leucan, Élodie a eu la chance de voir le projet de l’an passé prendre forme et de rencontrer certaines des femmes qui composaient la cohorte des Audacieuses 2022.
Elle les a trouvées si extraordinaires, engagées et inspirantes qu’elle a eu envie de se joindre à leur communauté cette année.
«J’y pensais, sans oser le dire, parce que je souhaitais laisser la place à d’autres femmes de mérite… Quand on m’a demandé de participer, j’ai tout de suite accepté!» Curieusement, ce n’est pas le rasage qui la faisait hésiter, mais le volet de la collecte de fonds. Elle a toutefois vite senti que son entourage l’appuyait, ce qui l’a doublement encouragée à soutenir par ce défi les jeunes atteints de cancer, dont elle admire la force et la détermination constantes, de l’annonce du diagnostic jusqu’aux traitements.
«Ces enfants sont l’incarnation même du courage et de la résilience; j’ai eu envie de les aider à conserver leur humanité à travers cette lourde expérience.»
VICE-PRÉSIDENTE, IMAGE ET OFFRE-CONSEIL DISTINCTIVE, ENTREPRISES ET GESTION PRIVÉE, BANQUE NATIONALE DU CANADA
Lorsqu’on lui a demandé pourquoi elle a sauté à pieds joints dans cette aventure toute sauf ordinaire, Sophie a déclaré d’emblée: «Pour la cause, bien sûr, et le désir de passer à l’action à ma mesure afin de faire une différence, mais aussi pour les inspirantes Audacieuses des années précédentes qui m’ont demandé de collaborer à la nouvelle mouture du projet. Je me suis tout de suite reconnue en elles, et ça, ça m’a fait énormément de bien.» Participer à soulager la souffrance de ces enfants et de leur famille, sensibiliser le plus de gens possible à la cause et aider à la recherche afin d’éviter que le nombre de décès augmente dans l’avenir sont d’autres bonnes raisons qui ont motivé sa décision de passer sous le rasoir, en compagnie de son amie Isabelle Leclerc. «Et puis, l’engagement social et l’audace ont toujours fait partie de mes valeurs!»
RAMEUSE OCÉANIQUE ET CONFÉRENCIÈRE
Si son nom vous dit quelque chose, c’est que Mylène est la toute première personne du continent américain à avoir franchi seule, à la rame, l’océan Atlantique Nord, d’ouest en est. Autant dire que les défis, elle en mange! À la question «Pourquoi avoir dit oui aux Audacieuses?», elle répond du tac au tac: «Je me suis plutôt demandée l’inverse; pourquoi ne pas avoir rasé mes cheveux auparavant dans le cadre du Défi têtes rasées Leucan?»
En tant qu’ancienne préposée aux bénéficiaires au CHU Sainte-Justine, elle connaît bien la mission de cet organisme et le courage des enfants atteints de cancer. Quand on lui a demandé de joindre la cohorte 2023, il était donc impensable pour elle de ne pas s’engager: «J’ai l’habitude de suivre mon instinct. Je l’ai toujours fait, pour les grandes décisions comme pour les plus petites. Immédiatement, je me suis sentie engagée dans ce processus de transformation, même si j’avoue que le rasage me faisait très peur.»
De son propre aveu, Anouk a elle-même proposé à Leucan d’intégrer la troisième cohorte des Audacieuses après avoir eu une rencontre inspirante avec la lumineuse Janice Bailey, qui faisait partie du deuxième groupe du fameux défi. «Les astres étaient alignés pour que je m’engage auprès de l’Association cette année; finalement, c’est Leucan qui m’a dit oui, et non le contraire!» dit-elle en souriant. Elle affirme s’être embarquée dans cette aventure pour la cause surtout pour encourager et mobiliser les gens à s’engager ou à donner , mais aussi pour transmettre le message qu’il n’y a pas qu’une seule façon d’être femme, d’être belle, d’être forte. «On peut je dirais même qu’on doit se permettre d’être soi, même si cela implique d’être différente.» Des mots aussi importants et inspirants que l’est son geste de solidarité !
PHARMACIENNE PROPRIÉTAIRE, PROXIMED
Sylvie le concède: en plus d’avoir eu envie de relever un nouveau défi et d’inspirer d’autres gens qui doivent vivre avec une transformation physique à la suite d’un problème de santé, elle espère montrer qu’une personne est bien plus que son apparence physique. «J’ai déjà participé en tant que bénévole à plus d’un Défi têtes rasées Leucan par le passé, et un de mes fils s’est fait raser la tête deux fois pour la cause; aujourd’hui, j’ai voulu aller un peu plus loin dans mon engagement afin d’aider davantage.» Dans sa vie privée comme au travail, elle accompagne beaucoup de familles touchées par le cancer. «Leurs réactions m’influencent, et le fait de côtoyer ces gens au quotidien me fait éprouver un sentiment de tristesse, mais me procure aussi de la force et de la résilience. Si par mon geste je peux leur témoigner à mon tour un peu d’empathie et de générosité, alors j’aurai joué mon rôle.»
HAUT (NANUSHKA), PANTALONS (COS), ACCESSOIRES (ISAKAPSASKIS), CHAUSSURES (CULT GAIA X HOLT RENFREW). MAQUILLAGE: SOPHIE PARROT. ASSISTANT AU MAQUILLAGE: NATHAN ARCHAMBAULT. ASSISTANTS À LA PHOTO: VANESSA BROSSARD ET KEVEN POISSON. ASSISTANTES AU STYLISME: JAYA HAMEL LIMOGES, LAURIANNE MONETTE ET SARAH SWEENEY.VICE-PRÉSIDENTE, RESSOURCES HUMAINES, TOROMONT INDUSTRIES LTD.
C’est en compagnie de sa bonne amie, Sophie Ducharme, qu’Isabelle a décidé de joindre les rangs des Audacieuses cette année. «Deux autres amies ont participé au Défi il y a deux ans, et je les avais beaucoup encouragées parce que je trouvais leur geste formidable. C’est certain que nos cheveux définissent notre féminité jusqu’à un certain point, qu’ils soient longs ou courts. Mais on s’en remettra facilement!» La principale raison qui a motivé sa décision? Les enfants.
«Je pense sincèrement qu’ils devraient marcher sur un tapis doux, et que c’est à nous, les adultes qui les entourent, de leur faciliter la vie à tous les égards. Ils sont sans défense ni malice, et leur venue dans le monde devrait le transformer en quelque chose de mieux. Ils ne méritent pas de souffrir autant et leurs parents et leurs proches non plus!»
DIRECTRICE GÉNÉRALE VENTES MÉDIAS MULTIPLATEFORMES
MONTRÉAL ET EST DU CANADA, RADIO-CANADA SOLUTIONS
MÉDIA
Quand une copine qui avait réalisé le Défi l’an dernier lui a offert de prendre le flambeau cette année, Patricia n’a pas voulu briser la chaîne du don au suivant: «J’avais un devoir de poursuivre ce qu’elle avait amorcé, et surtout, je trouve que c’est bien peu de chose de se faire raser la tête, comparativement à ce que les enfants atteints d’un cancer ont à vivre tous les jours.» La décision a cependant été très difficile pour elle, car elle avoue que ça la sort totalement de sa zone de confort, les cheveux étant directement associés pour elle à la féminité. «Ceci dit, je crois fermement qu’on doit s’élever au-dessus de ces standards de beauté en tant que femmes, même si ça signifie de se mettre complètement à nu ainsi.» Ce qui la motive par-dessus tout? Ses proches famille, amis, employeur et employés , qui la soutiennent à 200 % dans cette aventure enrichissante et humaine!
SABBYA est une destination unique à Montréal pour ceux qui cherchent à être, à paraître et à se sentir le mieux possible - En vous guidant vers des expériences pionnières en matière d’esthétique médicale non invasive, de spa et de soins esthétiques.
Pour profiter de la belle saison sans pâtir des chauds rayons, suivez le guide!
ÉTÉ, Ô, ÉTÉ! LA SAISON DES TERRASSES, des festivals de musique, des pique-niques au parc et des séances de bronzage autour de la piscine... Mais les beaux jours sont aussi synonymes d’exposition accrue aux rayons UV nocifs, et le coup d’éclat peut vite se transformer en coup de soleil — le tout couronné d’une tignasse desséchée et abîmée par le chlore. Perspective peu reluisante! C’est ici que le présent guide entre en scène. Soins capillaires et solaires, trucs, conseils de pros: on fait le tour de ce sujet brûlant pour bien se protéger de la tête aux pieds et passer l’été sous un ciel sans nuages.
Les écrans solaires ont fait bien du chemin depuis les formules pâteuses de jadis, et bien que l’on connaisse aujourd’hui l’importance de les utiliser toute l’année, on hésite encore trop souvent à les intégrer à notre routine quotidienne. Pourtant, se protéger des rayons ultraviolets A et B est indispensable, car ceux-ci altèrent l’ADN de la peau, favorisant ainsi le vieillissement prématuré (synonyme de rides et de ridules, de perte de fermeté et d’hyperpigmentation), en plus d’augmenter considérablement le risque de cancer de la peau. Heureusement, avec autant d’outils et de formules éprouvées à portée de la main, il n’y a plus aucune raison de s’en passer. Question d’y voir plus clair au chapitre des écrans solaires, on a demandé à deux des plus éminentes dermatologues au pays de nous donner un cours intensif.
FAITES VOS CALCULS
Au moment de choisir un écran solaire, il faut garder à l’esprit que plus le chiffre indiqué sur la bouteille est élevé, meilleure sera la protection offerte. «Si on prévoit passer toute la journée au soleil, je conseille généralement un FPS de 50 et plus», dit la Dre Christina Han, dermatologue, directrice médicale de
XYON Health et directrice du service de dermatologie de la clinique False Creek Dermatology, à Vancouver. Une des raisons pour lesquelles elle recommande de recourir à un FPS plus élevé est que la plupart d’entre nous n’appliquent pas suffisamment de crème solaire pour atteindre le degré de protection indiqué sur l’étiquette. «La plupart des gens qui utilisent un produit avec un FPS de 50 n’obtiennent en réalité qu’un FPS de 25, parce qu’ils n’en mettent pas assez.» Il vaut donc mieux jouer de prudence en choisissant un indice de protection élevé.
DÉMYSTIFIEZ LES ÉTIQUETTES
Les flacons d’écran solaire donnent beaucoup d’information, ce qui peut prêter à confusion. La Dre Alia Bosworth, dermatologue médicale et esthétique à la Luma Clinic, à Halifax, fait la lumière sur la question:
• PROTECTION À LARGE SPECTRE
Si le produit affiche le logo de l’Association canadienne de dermatologie et la mention «à large spectre», cela signifie qu’il protège à la fois contre les UVA et les UVB. «Pour profiter d’une protection optimale, la plupart des dermatologues conseillent de choisir un écran solaire à large spectre, généralement désigné par la mention UVB+ UVA — où le sigle UVA est inscrit dans un cercle», précise la Dre Bosworth.
• FORMULES TEINTÉES ET NON TEINTÉES
Ces deux types d’écran solaire protègent la peau, mais si on est sujette à l’hyperpigmentation, la Dre Bosworth recommande une formule teintée. «Les écrans solaires minéraux teintés contiennent des oxydes de fer qui aident à filtrer une partie du spectre de la lumière visible, qui est en cause dans certaines affections comme le mélasme.»
Les formules sport hydrofuges et les lotions ultralégères, ces superstars de la protection solaire, s’appliquent comme un charme et ne laissent pas de traces sur la peau.
• DATE D’EXPIRATION
Qu’on magasine un nouvel écran solaire ou qu’on ait ressorti l’attirail de l’an dernier, on s’assure toujours que les produits ne sont pas périmés. «On ne devrait pas utiliser un écran solaire après sa date d’expiration, car il peut s’être dégradé et avoir perdu de son efficacité», fait remarquer la Dre Bosworth. Elle conseille également de conserver ces produits à l’intérieur, à l’abri du soleil, de la chaleur et de la lumière.
METTEZ-EN (VRAIMENT) PARTOUT
Comme l’expliquait la Dre Han, il arrive qu’on n’applique pas assez de crème solaire et qu’elle ne fasse alors pas bien son travail. Mais on néglige parfois aussi des parties entières du corps. «On pense généralement à bien couvrir le visage, mais on oublie souvent les oreilles, le cou, le dessus des pieds et le dos des mains», précise la Dre Bosworth. Une autre région mal-aimée? Les lèvres. La Dre Han rappelle que la peau des lèvres est particulièrement sensible et brûle facilement, d’où l’importance de bien la protéger. «Utiliser un écran solaire conçu à cet effet peut aider à réduire les brûlures, la desquamation et, à long terme, les modifications précancéreuses et cancéreuses des lèvres.»
APPLIQUEZ, RÉAPPLIQUEZ, RÉPÉTEZ
Pour les journées où l’on ne passera pas beaucoup de temps à l’extérieur et où l’on ne s’exposera que peu de temps directement au soleil, la Dre Bosworth recommande d’appliquer le matin deux doigts d’écran solaire sur le visage, les oreilles et le cou. Si on est sujette au mélasme, on répète deux fois plutôt qu’une. Et si on prévoit passer plus de temps dehors (en dînant à une terrasse, par exemple), transpirer abondamment (avis aux sportives) ou nager, il faudra remettre de l’écran solaire toutes
les deux heures sur le visage et le corps. Pour des retouches faciles, la spécialiste aime bien les formules en poudre et en bâton, qui permettent de renouveler la protection sans gâcher le maquillage.
PLANIFIEZ L’APRÈS-SOLEIL
Après une longue journée passée à profiter du soleil en toute sécurité, il est essentiel de se réhydrater. La Dre Han recommande de prendre une douche fraîche pour prévenir l’inflammation, puis d’appliquer de l’aloès ou une crème hydratante à base d’acide hyaluronique sur la peau afin de reconstituer ses réserves en eau. Elle conseille aussi d’éviter d’utiliser des exfoliants potentiellement irritants comme les acides alpha- et bêta-hydroxylés (c’est le cas des acides glycolique et salicylique), car le soleil a tendance à fragiliser la peau.
Entre les frisottis causés par l’humidité et les colorations altérées par les rayons UV, l’été a de quoi mener la vie dure à notre chevelure. «Tous ces facteurs peuvent rendre les cheveux plus vulnérables aux dommages», explique Janet Jackson, coiffeuse et experte capillaire pour L’Oréal Paris. Ceci vaut pour tous les types de cheveux, qu’ils soient bouclés, fins ou colorés, car personne n’est à l’abri pendant les mois les plus chauds. Janet, qui a travaillé avec des célébrités comme Winnie Harlow, Iman et Andie MacDowell, a plus d’un tour dans son sac pour aider à arborer une crinière de sirène cet été.
Que serait l’été sans soleil ni eau salée? Mais ces éléments peuvent affaiblir et briser la fibre capillaire, qui confère force et éclat aux cheveux. Une fois les liens rompus, bonjour, frisottis et tignasse terne. «Intégrer un shampooing et un après-shampooing restructurants à notre routine est un excellent moyen de réparer la fibre de nos cheveux et de lutter contre les effets néfastes du soleil», révèle Janet. Ces produits nourrissent et réparent le cheveu en profondeur et redonnent de la vigueur au cortex capillaire. Si nos mèches sont très fragilisées (notamment par une coloration ou une permanente), on peut avoir recours à un traitement plus complet, en combinant, par exemple, plusieurs produits de la gamme Bond Repair, de L’Oréal Paris.
PRÉ-SHAMPOOING ELVIVE BOND REPAIR, DE L’ORÉAL PARIS (10 $; MAGASINER.PHARMAPRIX.CA).
CHOUCHOUTEZ VOTRE CHEVELURE
On a tendance à négliger nos cheveux et notre cuir chevelu pendant la saison du farniente en plein air. Pourtant, comme notre peau, ceux-ci ne sauraient se passer de protection solaire. Avant de sortir se prélasser au bord de la piscine, on applique donc un produit anti-UV pour les abriter des rayons nocifs. Janet recommande les huiles capillaires et les produits sans rinçage à base d’eau, moins susceptibles d’alourdir la chevelure.
REVISITEZ VOTRE ROUTINE
Adapter notre rituel de soins pour la peau en fonction des saisons, ça va de soi. Alors, pourquoi ne pas accorder la même attention à nos cheveux, dont les besoins varient au gré de la météo? Il n’est pas nécessaire de jeter shampooing et revitalisant à la poubelle. Mais ajouter de nouveaux produits coiffants à notre arsenal peut être d’une grande aide pour affronter l’été la tête tranquille. Janet conseille d’adapter notre routine en appliquant un sérum, une crème ou un produit antifrisottis. Et pour lutter contre l’humidité, on complète le tout en vaporisant un fixatif à forte tenue. BAUME DISCIPLINANT, DE KERASILK (42 $; CHATTERS.CA).
On se gâte et on fait plaisir à notre crinière (et à notre cuir chevelu) en faisant le plein de jolis accessoires pare-soleil. Par temps chaud, on enveloppe nos cheveux dans un foulard en soie pour les protéger — et, en prime, «rocker» le look «star en croisière sur la côte amalfitaine». Ou bien on s’inspire des défilés d’été de Jacquemus et de Schiaparelli en adoptant le chapeau à large bord. Pour dompter les mèches rebelles pendant la nuit, Janet préconise les taies d’oreiller en soie. Celles-ci réduisent l’électricité statique et aplatissent les cuticules capillaires, ce qui se traduit au réveil par des cheveux plus lisses et sans frisottis.
L’art de protéger sa crinière sans couper les cheveux en quatre.
L’été, la course à pied gagne immanquablement en popularité. Afin d’éviter les blessures, de commencer la saison en force et de se lancer en toute confiance, il faut une bonne préparation. C’est la clé.
PAS ÉTONNANT QUE LA COURSE À PIED fasse tant d’adeptes. Ce sport relativement peu coûteux et accessible a de nombreuses vertus: courir aide à cultiver l’envie de se dépasser et permet de profiter du beau temps à l’extérieur, sans oublier l’ivresse du coureur (runner’s high), une poussée d’endorphines qui procure un sentiment d’euphorie aux athlètes après une séance d’activité intense. Cela dit, qu’on s’apprête à s’initier à la course à pied pour le simple plaisir ou qu’on vise un objectif précis, il faut garder à l’esprit que c’est un sport à fort impact, qui exige un certain degré d’investissement et de préparation.
Au même titre que sauter à la corde ou à cloche-pied, courir est un mouvement locomoteur qui fait appel à la capacité du corps à se déplacer d’un point à un autre. On appelle «contact initial» le moment où le pied touche le sol. Ce sont les articulations, les tendons et les ligaments qui absorbent alors l’impact et utilisent cette énergie pour propulser le corps vers l’avant. Étant donné la vitesse à laquelle on bouge quand on court, les articulations de chaque jambe encaissent de deux à cinq fois notre poids à chaque foulée. Plus on s’entraîne à courir, plus notre capacité à supporter une telle charge de façon soutenue augmente. Pour mieux comprendre l’impact de l’entraînement physique sur la course à pied, il faut tenir compte de la «tolérance structurale», c’est-à-dire de la capacité de l’organisme à tolérer le travail et la fatigue musculaires.
Si on compte se mettre sérieusement à la course à pied, c’est une bonne idée d’intégrer d’autres types d’entraînement à son programme. Ainsi, les exercices de résistance contribuent à renforcer les articulations et les muscles sollicités par les mouvements répétitifs de la course à pied. Par exemple, les exercices pliométriques, comme les sauts sur boîte ou les sauts latéraux, aident à gagner en force explosive — autrement dit, à courir plus vite. En plus de diminuer le risque de blessures, le fait de travailler les groupes musculaires du bas du corps permet d’augmenter l’intensité des séances de course, sans nécessairement les rallonger. On peut aussi intégrer des squats et des ponts à son entraînement. On améliorera
du même coup sa performance dans d’autres aspects associés à la course, comme la vitesse et l’inclinaison.
Pratiquer la course à pied régulièrement permet d’augmenter progressivement la capacité aérobique du corps, c’est-à-dire la quantité maximale d’oxygène que celui-ci peut consommer pendant un entraînement donné. La capacité de l’organisme à oxygéner le sang varie en fonction de sa tolérance aux efforts physiques intenses. C’est sur la base de cette mesure qu’on évalue la santé cardiovasculaire. Et puisque l’exercice aérobique contribue à réduire le risque de développer des maladies chroniques, telles que le diabète et les troubles cardiaques, il n’est pas étonnant que la course à pied serve depuis longtemps de baromètre pour évaluer la condition physique d’une personne. À l’école secondaire, peut-être avez-vous subi le supplice de la course navette, qui consistait à courir d’un point à un autre à un rythme de plus en plus infernal, dicté par des bips? Ce test d’évaluation de la condition physique, mis au point à l’Université de Montréal dans les années 1970 par le Dr Luc Léger, a en fait été conçu pour tester la capacité aérobique du plus grand nombre de personnes possible sans avoir à recourir à des examens en laboratoire. Ce test demeure aujourd’hui un excellent moyen de mesurer les progrès personnels en matière d’entraînement physique.
Avec le retour des beaux jours, on comprend facilement le fort potentiel de séduction que représente la course à pied, qui permet de profiter du grand air tout en gardant la forme. Et ce ne sont pas là ses seuls avantages. Son caractère accessible a donné naissance à une véritable communauté où l’on tisse des liens autour de cette passion commune. Dans le même ordre d’idées, comme les fans de course à pied sont du genre à se fixer des objectifs, ce sport donne souvent lieu à des événements de grande envergure, visant par exemple à rallier un grand nombre de personnes au profit d’une cause. Bref, la course à pied réunit les gens, à une époque où l’on en a plus besoin que jamais. À vous de lui donner l’importance et le sens que vous voulez: quand on court, on est maître de sa destination — et du chemin pour y parvenir. À vos marques, préparez-vous, partez!
Un vent de naturel et de liberté souffle sur les tendances capillaires de la nouvelle saison. Repérées sur les célébrités les plus en vue et adaptées en version «vraie vie», voici les coupes, colorations et coiffures qu’on verra sur toutes les têtes aux beaux jours.
Aussi nommé: blond californien, «Bronde», MousyHair DirtyBlonde
C’EST QUOI? Bye-bye, tons froids et cendrés vus sur presque toutes les têtes dans les dernières années! Cet été, le blond se fait plus naturel que jamais et est parsemé de reflets ensoleillés. «Cette couleur classique refait régulièrement surface avec l’arrivée du beau temps, dans une déclinaison revue et améliorée», confirme Armineh Damanpak, artiste Joico et copropriétaire du salon .Beau, qui ouvrira en juillet à Vancouver. «On assiste à la renaissance d’un blond d’apparence naturelle, bonifié de mèches dorées, miel ou caramel savamment placées pour illuminer le visage.»
POUR QUI? À chaque carnation son blond naturel! «À l’aide de mèches fines ou d’un balayage, on peut personnaliser la coloration et flatter tous les teints, dit Armineh. L’effet recherché est un look sans effort, composé de tons qui se fondent à la perfection dans la chevelure et lui confèrent profondeur et dimension.»
SUR LES STARS Un ombré naturel sur Blake Lively, Suki Waterhouse, Cara Delevingne, Hunter Schafer et Margot Robbie; un blond californien sur Kate Hudson, Sarah Jessica Parker, Jennifer Lawrence et Meghann Fahy; un blond caramel sur Beyoncé, Rita Ora, Lily-Rose Depp et Sydney Sweeney.
VERSION «VRAIE VIE» L’idéal, selon Armineh, est d’apporter à notre artiste coloriste des photos du blond dont on rêve et de lui expliquer en détail notre routine capillaire du matin, puis de lui laisser le soin de nous conseiller une couleur faite sur mesure pour notre teint, nos envies et nos besoins.
À SAVOIR «Cette coloration rehaussée de tons chauds évoluera joliment dans le temps, surtout en été», dit l’experte. Il faut toutefois veiller à bien la protéger de la chaleur, du soleil et du chlore et utiliser les soins quotidiens et les produits coiffants appropriés.
L’ASTUCE On n’oublie pas de se faire un masque brillance au moins une fois par semaine pour raviver les reflets dorés. Côté coiffure, les vagues de sirène sont particulièrement recommandées pour mettre en valeur ce blond chaud.
Aussi nommé: «Lob», «S lob», Liquid Bob, Power Bob Butterfly Cut, Cub Cut
C’EST QUOI? Partout à la télé, au cinéma, sur les tapis rouges et les réseaux sociaux, les célébrités semblent avoir adopté cette variation du bob classique. Très court, au haut de la mâchoire ou effleurant le ras du cou, le carré se multiplie à l’envi: ultra dégradé, effilé, avec ou sans frange, bouclé, lissé baguette, à peine ondulé... Toutes les versions sont bonnes.
POUR QUI? «Le bob est non seulement une des coupes les plus iconiques de tous les temps, c’est aussi une des plus faciles à porter, peu importe notre type de chevelure», dit Aliza Esmail, la propriétaire et directrice du salon August, à Toronto. «Je suis très heureuse de le voir gagner en popularité cette saison, grâce à des vedettes comme Zendaya, Jenna Ortega et Hailey Bieber.»
SUR LES STARS Un carré court coupé au cordeau sur Hailey Bieber et Kourtney Kardashian; un dégradé moderne sur Mindy Kaling et Kristen Wiig; une coupe courte à frange droite sur Lily Allen et Emma Chamberlain; un Bob dégradé et tout en mouvement sur Zendaya, Jenna Ortega, Kerry Washington et Lizzo.
VERSION «VRAIE VIE» Plus que jamais, les gens ont envie de simplicité, de facilité et de liberté en matière de coupe de cheveux et de coloration. «Je ne répéterai jamais assez que la consultation avec un coiffeur est essentielle pour nous aider à déterminer quelle sera la coupe qui répondra à nos envies, nos besoins, nos inquiétudes, notre mode de vie et notre routine capillaire au quotidien, déclare Aliza. Si le Bob ne varie habituellement pas beaucoup en longueur, il existe mille et une manières de le façonner, de le porter et de le coiffer.»
LES ÉTAPES
POUR UN LOOK ULTRALISSE ET LUSTRÉ «Lisser la chevelure, section par section, au séchoir avec une brosse plate, en tirant les mèches vers l’avant, vers l’arrière et sur les côtés pour leur donner du volume. Terminer en passant le fer plat sur les longueurs pour ajouter de la brillance et refermer les cuticules des cheveux.»
POUR UNE TEXTURE NATURELLE «Appliquer une crème bouclante sur chaque section de cheveux, du bas vers le haut de la tête, et brosser ceux-ci afin de bien répartir le produit. Laisser la tignasse sécher à l’air libre, ou utiliser un diffuseur pour définir les boucles et donner plus de corps à l’ensemble.»
POUR UN FINI VOLUMINEUX ET REBONDISSANT «Après avoir appliqué un sérum protecteur sur la chevelure, la faire sécher par sections à l’aide d’une grosse brosse ronde.»
L’ASTUCE Rappelons qu’il est aussi important de choisir un shampooing et un revitalisant adaptés à nos cheveux que de nous procurer de bons produits coiffants. 1.
Aussi nommé: brun chaud, ExpensiveBrown, Soft-Girl Brown, Candlelit Brunette
C’EST QUOI? Appelez ça l’effet Hailey Bieber; depuis quelques mois, nombre de célébrités ont adopté le fameux brun chaud mis en vedette par cette mannequin — qui a aussi récemment popularisé le carré court. «Lumineuse, riche et profonde, cette coloration donne beaucoup de teint», dit Sam Dupuis, artiste coloriste au Salon Le Artof, à Montréal. «C’est un look qui nécessite peu d’entretien et qui a un effet flatteur multiton et multidimension.» Le terme Candlelit le dit bien: on dirait que la chevelure est doucement éclairée par une chandelle, tout en subtilité.
POUR QUI? Comme pour le blond naturel, il est recommandé de choisir une nuance d’un brun riche qui mettra en valeur notre carnation. «Les tons très dorés de la chevelure de Hailey Bieber conviennent bien à sa peau rosée, mais d’autres teints seraient mieux servis par un brun plus uni et légèrement foncé, un fini multidimensionnel naturel ou un gloss ultralustré», explique Sam.
SUR LES STARS Un brun aux reflets chauds, dorés ou caramel sur Hailey Bieber, Kaia Gerber, Ashley Park, Jessica Biel et Chrissy Teigen; un chocolat naturellement décoloré sur Dakota Johnson et Aubrey Plaza; un cacao foncé lumineux sur Anne Hathaway et Ashley Graham.
VERSION «VRAIE VIE» À demander à notre artiste coloriste: un brun naturel ton sur ton, qui se marie à merveille à notre teint et qui est réchauffé par de multiples reflets lumineux. Pour les têtes bouclées et crépues, Sam recommande d’opter pour plus de contraste afin que l’effet «multidimensionnel» soit éclatant et que les frisettes soient bien définies.
À SAVOIR Ce brun délicat, riche et profond, s’agence impeccablement aux coupes dégradées, aux franges longues et aux ondulations de plage, en vogue cet été.
L’ASTUCE Pour éviter de se réveiller un jour avec des reflets trop cuivrés qui tendent vers le roux orangé, surtout si on compte passer du temps au soleil, à la mer ou dans la piscine cet été, on s’arme d’un trio shampooing, revitalisant et masque hydratant, qui protègera la couleur.
Aussi nommées: ondulations légères, NewBeachWaves TousledWaves CoolGirlWaves
C’EST QUOI? Par le passé, les vagues de plage salées et les boucles souples hollywoodiennes régnaient en maître sur les passerelles et dans les médias sociaux; aujourd’hui, c’est au tour des ondulations modernes, plus «lousses» et relaxes que jamais, de s’imposer. «Il s’agit d’un pli léger, qui tente d’imiter une structure naturelle plutôt qu’une vague», précise Jason Lee, le fondateur de la marque de soins capillaires haut de gamme Mela & Kera et le propriétaire du salon Jason Lee, à Toronto.
POUR QUI? «Ce look convient à tout le monde, mais certaines personnes auront plus de difficulté à le réaliser, car la mise en plis nécessite plus de temps et d’énergie qu’à l’ordinaire, dit Jason. C’est notamment le cas des personnes qui ont les cheveux épais, bouclés, frisés ou crépus. Il faudra qu’elles lissent leur chevelure avant de créer ces vagues subtiles à l’effet naturel.»
SUR LES STARS Un pli léger sur Kendall Jenner, Hailey Bieber et Nicole Kidman; des vagues effacées sur Hunter Schafer, Dua Lipa et Rihanna; des ondulations déconstruites sur Sienna Miller.
VERSION «VRAIE VIE» «Cette nouvelle variation sur les vagues de la plage, très minimale et naturelle, se marie bien aux tendances mode désinvoltes et décontractées de l’été, et sont mises en valeur tant par les coupes courtes, au menton, que très longues», fait remarquer Jason. Ce pro des ciseaux suggère de s’offrir un dégradé invisible pour mieux réussir cette coiffure.
LES ÉTAPES «Après avoir appliqué une crème de séchage sur les cheveux humides, les lisser avec une brosse plate et un séchoir. Puis, y vaporiser un produit texturisant avant de créer des vagues en forme de S dans les mèches à l’aide d’un fer plat, tout en veillant à laisser les pointes lisses. Terminer en enduisant les longueurs de crème de finition, puis en les ébouriffant légèrement.»
L’ASTUCE Parole de pro: «Il ne faut jamais faire onduler les cheveux à la racine, sinon on risque de créer un look gonflé et volumineux peu seyant. De plus, il est préférable de modifier le mouvement des ondulations d’une mèche à l’autre pour que le résultat ne soit pas trop léché!»
1. CRÈME DE BRUSHING SUBLIME BALAYAGE EXCEPTIONNEL, DE MELA & KERA (46 $; MELAANDKERA.COM)
2. BASE POUR ONDULATIONS BALAYAGE EXCEPTIONNEL, DE MELA &KERA (41 $; MELAANDKERA.COM)
3. LOTION TEXTURANTE MATTE WAVES, D’ORIBE (53 $; ORIBE.COM)
Aussi nommées: afro-néo, FluffyHair Brushed-Out Coils
C’EST QUOI? Une sorte d’hommage aux années 1990. Les boucles vaporeuses et texturisées sont déclinées en une grande variété de coupes et de silhouettes. «On voit aussi beaucoup de mélanges de styles, par exemple des racines bien léchées et une queue-de-cheval frisée et volumineuse, ou les cheveux du dessus de la tête plaqués mouillés, accompagnés de longueurs façon barbe à papa», précise Janet Jackson, experte L’Oréal Paris Hair et propriétaire du salon JouJou Hair Studio, à Toronto.
POUR QUI? Avant de choisir une coupe qui favorise les boucles vaporeuses, Janet recommande de songer à notre mode de vie, à notre personnalité et à notre style. En plus, il faut tenir compte de la forme de notre visage et de notre type de cheveux. D’où l’importance d’une consultation en profondeur avec notre artiste coiffeuse.
SUR LES STARS Gonflé à bloc sur Tracee Ellis Ross, Beyoncé et Gabrielle Union; boucles et frisettes un rien définies sur Emily Ratajkowski, Kerry Washington et Megan Thee Stallion.
VERSION «VRAIE VIE» La bonne nouvelle, c’est que le temps chaud et humide de l’été va naturellement accentuer le volume de nos cheveux et en adoucir la texture. Il ne faut donc pas avoir peur des frisottis! «Côté coloration, je conseille toujours à mes clients d’éviter les produits qui modifient la texture et le motif de leurs boucles, dit Janet. La teinture au pinceau et le balayage sont d’excellentes techniques d’application pour rehausser l’apparence et l’éclat des frisettes.»
LES ÉTAPES «Appliquer le produit bouclant de notre choix (crème, mousse, gel, spray) sur notre chevelure encore très mouillée et s’assurer qu’il est bien réparti de la racine aux pointes (pour les crinières épaisses) ou sur les longueurs seulement (pour les cheveux fins). La tête en bas, faire sécher les boucles sans y toucher, à l’aide d’un diffuseur. Une fois les cheveux complètement secs, défaire les frisettes trop parfaites avec une huile légère, un sérum ou un beurre. Finaliser la coiffure en soulevant les racines à l’aide d’un peigne à dents larges pour y vaporiser un peu de produit texturisant.»
L’ASTUCE Garder les boucles hydratées avec un combo shampooing-revitalisant nourrissant est le secret d’une tignasse texturisée en santé.
Aussi nommé: dégradé prononcé, ShagLong, Wolf Cut.
C’EST QUOI? «Je perçois cette coupe non genrée, intemporelle et évolutive comme une digne déclinaison du shag», fait observer David D’Amours, artiste Kérastase et propriétaire du salon Privé par David D’Amours, à Montréal. «On assiste en quelque sorte au retour du glam, de la souplesse et de la légèreté depuis que gagne en popularité ce long dégradé imparfait, qui ne demande qu’à ce qu’on y passe nos doigts toute la journée.»
POUR QUI? Pour tout le monde, pourvu qu’on prenne le temps de travailler la désinvolture et le rebondi des ondulations pendant le coiffage. À propos du type de cheveux, David conseille de ne pas accentuer le dégradé des tifs lourds et corsés autant que celui des cheveux qui sont plus fins et légers. «Ça aidera à conserver du volume, ce qui est essentiel dans cette coupe.»
SUR LES STARS Tout en mouvement sur Farrah Fawcett, Pamela Anderson et Hailee Steinfeld; moderne et rock sur Miley Cyrus et Precious Lee; savamment ondulé sur Simone Ashley, Gwyneth Paltrow, Lily Collins, Jennifer Lopez et Jennifer Coolidge.
VERSION «VRAIE VIE» La clé du succès de cette coupe flatteuse et tout en brillance réside dans sa mise en plis. «Tout est dans la douceur, dans les pointes à effet plume, le mouvement et la brillance des cheveux, qu’on obtient en prenant soin de sa chevelure et en la coiffant avec minutie», rappelle David.
LES ÉTAPES
AVEC UNE BROSSE CHAUFFANTE OU AU SÉCHOIR «Sécher à 90 % la chevelure avant d’enrouler les cheveux, section par section, autour d’une brosse chauffante ou d’une brosse qu’on jumellera à la chaleur du séchoir pour les faire sécher. Épingler les boucles sur la tête à l’aide de petites pinces le temps qu’elles refroidissent.»
AVEC DES BIGOUDIS «Sécher à 90 % la tignasse avant d’enrouler les mèches, section par section, autour des rouleaux chauffants, qu’on laissera en place le temps de terminer notre mise en beauté, comme nos soins pour la peau et notre maquillage.»
L’ASTUCE «En maximisant la santé de nos tifs — en faisant des masques, en choisissant un shampooing adapté à notre chevelure, en utilisant un protecteur thermique et en refermant les cuticules avec un peu de sérum ou d’huile capillaire légère en finition —, on sauvera beaucoup de temps au moment de la mise en plis de cette coupe.»
1. ROULEAUX CHAUFFANTS VOLUMATEURS LUXE SPÉCIAL VOLUME, DENSITÉ ET BRILLANCE, DE T3 (170 $; SEPHORA.CA).
2. SÉRUM FORTIFIANT ANTI-CHUTE GENESIS, DE KÉRASTASE (85 $; KERASTASE.CA)
3. HUILE PARFUMÉE POUR LES CHEVEUX CHRONOLOGISTE, DE KÉRASTASE (85 $; KERASTASE.CA)
Plein cap sur la Ville Lumière pour une occasion bien spéciale: une visite en profondeur des laboratoires de L’ORÉAL PARIS afin d’en apprendre davantage sur la confection des produits capillaires de ce géant de la beauté. Compte rendu.
LES SHAMPOOINGS, LES REVITALISANTS et les masques pour les cheveux qui garnissent les rayons de nos pharmacies par dizaines sont le fruit d’années de recherche et de développement passées à dénicher les meilleurs ingrédients possible et à créer des formules de qualité. C’est impressionnant de voir tous les tests auxquels sont soumis nos produits chouchous, comme la nouvelle collection Bond Repair, avant d’arriver entre nos mains. Sarrau enfilé, lunettes de protection bien vissées sur le nez... c’est parti pour la grande visite!
Premier arrêt: le laboratoire des sciences de la formulation. Dans un vaste espace immaculé, des tables de travail sont alignées de façon à rappeler une classe de chimie dans une polyvalente (munie d’un bon budget, on s’entend!). C’est ici que sont pensées et conçues toutes les formules de la marque française L’Oréal Paris. Pour un seul et même produit final, plus de 200 échantillons peuvent être concoctés et plus de 30 éléments actifs peuvent être testés.
BON À SAVOIR
De l’idéation à la mise en marché, il peut s’écouler jusqu’à 10 ans d’allers-retours en R et D avant qu’un produit capillaire soit lancé.
Deuxième arrêt: le laboratoire de tests, où cinq machines ayant des vocations bien distinctes servent à réaliser une foule d’expérimentations précises sur des échantillons de cheveux. Le but? Comprendre, mesurer et comparer les effets de plusieurs facteurs environnants — chaleur, humidité, hydratation, brossage des cheveux, etc. — sur les cheveux, pour ensuite déterminer l’efficacité du produit testé.
BON À SAVOIR
L’instrument qui imite la gestuelle d’une mise en plis effectue plus de 130 coups de brosse sur l’échantillon capillaire afin d’évaluer les dommages que cause au fil du temps le coiffage quotidien.
Troisième arrêt: le «salon de coiffure», où les formules en développement sont appliquées sur la crinière des bénévoles afin de comparer l’efficacité de chacune des préparations. On a eu la chance de toucher, de brosser et d’analyser les cheveux
des participantes après la pose de la gamme Bond Repair, et et on a pu constater par nous-mêmes l’effet obtenu.
L’heure est venue d’aller à l’arrêt techno, le dernier de notre grande visite. Pour mieux comprendre la construction même de la fibre capillaire — du cuir chevelu jusqu’aux pointes —, les chercheurs utilisent des microscopes et des appareils de visualisation 4D. Sous ces loupes, on a été en mesure de comparer un cheveu en pleine santé à un cheveu ayant subi les dommages causés par des phénomènes présents dans la vie de tous les jours, entre autres les rayons UV et la friction causée par le vent.
Après avoir assisté à toutes les étapes relatives à l’élaboration de nos produits capillaires avant leur mise en marché, une chose est sûre: se laver les cheveux, un geste qu’on considérait comme bien banal, prend maintenant un tout autre sens!
Il ne fait maintenant aucun doute que ZENDAYA est l’un des plus grands talents hollywoodiens du moment, et l’actrice continue de prouver au monde entier qu’elle peut jouer une panoplie de rôles à la perfection. Qu’il s’agisse d’une adolescente toxicomane dans Euphoria, d’une guerrière du désert dans Dune, d’une ambassadrice beauté pour Lancôme ou d’une icône de style pour les femmes d’ici et d’ailleurs.
NOUS NE SOMMES QU’À LA MOITIÉ DE 2023, mais jusqu’à présent, c’est une très bonne année pour Zendaya. L’actrice américaine de 26 ans a déjà remporté un Golden Globe (son deuxième) et un Critics’ Choice Award comme meilleure actrice dans l’audacieux drame pour adolescents Euphoria, de HBO, mais, en raison de son emploi du temps chargé, elle n’a pu assister à aucune de deux cérémonies pour recevoir ces récompenses en personne. Fin 2022, elle est entrée dans l’histoire des Emmy Awards en devenant à la fois la plus jeune personne et la première femme noire à remporter deux fois le Prix de la meilleure actrice dans une série dramatique. «Mon plus grand souhait pour Euphoria est que mon personnage aide les gens à guérir», a déclaré Zendaya — qui est aussi maintenant productrice de la série — dans son touchant discours de remerciement. «Tous ceux qui ont aimé une Rue, ou qui ont l’impression d’être Rue, je veux que vous sachiez que je vous suis très reconnaissante d’avoir partagé vos histoires avec moi et que je les porte en moi.»
Bien que Zendaya ait conquis (et brisé) nos cœurs grâce à son interprétation exceptionnelle de Rue Bennett, une jeune toxicomane de 17 ans, dans les 2 saisons de la série à succès Euphoria, du créateur et réalisateur Sam Levinson, elle a commencé à jouer la comédie bien avant ça. Elle a eu sa chance à 14 ans, lorsqu’elle a décroché un rôle principal dans une série de Disney Channel. Elle a ensuite collaboré à d’autres séries de Disney, signé des contrats de mannequinat et fait des apparitions dans de nombreux vidéoclips. Elle a même participé à l’émission Dancing with the Stars en 2013. Mais c’est en incarnant le personnage de MJ dans la relance de Spider-Man, de Marvel, en 2017, aux côtés de son amoureux actuel, Tom Holland, qu’elle a commencé à faire parler d’elle à Hollywood en tant que jeune talent en pleine ascension. Ce rôle a façonné la carrière de Zendaya, qui a maintenant trois films Spider-Man à son actif. «Faire partie de la franchise Spider-Man est vraiment spécial. J’ai auditionné à 18 ans, j’ai fait le premier film à 19 ans et j’en ai 26 aujourd’hui. J’ai grandi avec mon personnage.»
La jeune femme est également devenue une ambassadrice pour Lancôme en 2019, rejoignant les rangs d’autres actrices
brillantes comme Isabella Rossellini, Julia Roberts, Penélope Cruz, Kate Winslet et Lupita Nyong’o. «Elles sont toutes très talentueuses et ont réalisé des œuvres incroyables, déclare Zendaya. Je les admire toutes depuis si longtemps.» En ce qui a trait à sa collaboration avec la marque française, Zendaya parle avec passion de l’esprit d’entraide qui règne au sein de cette équipe. «J’apprécie le fait que nous essayions toujours de nouvelles choses. Dans les campagnes de publicité que j’ai faites pour cette maison, on a un peu expérimenté tout en conservant l’héritage de la marque. En outre, Lancôme est connue pour offrir des cosmétiques dans un éventail pouvant convenir à différentes couleurs de peau, ce qui est important pour moi.»
Plus récemment, Zendaya a terminé le tournage de la suite de Dune, du réalisateur canadien Denis Villeneuve — avec son ami Timothée Chalamet, ainsi que Florence Pugh, Austin Butler et Léa Seydoux — dont la sortie est prévue pour novembre 2023. Pour ce qui est de la troisième saison d’Euphoria, les fans devront s’armer de patience, car même si HBO a confirmé qu’elle était en préparation, aucune date n’a encore été communiquée.
Pour l’instant, l’actrice primée se concentre sur ses projets à venir, et elle garde les pieds sur terre lorsqu’il s’agit de sa célébrité grandissante et de son statut d’icône du style. Un exemple parmi d’autres: quand elle a inauguré sa nouvelle coupe de cheveux, plus courte, à la fin du mois de décembre dernier, celle-ci a fait la une des journaux internationaux et a été considérée comme la première tendance capillaire de l’année 2023. «Je suis juste une personne normale, dit-elle à propos de ses choix stylistiques. Je porte des vêtements que j’aime et je m’amuse. Mais je prends aussi mes responsabilités, car je sais que beaucoup de gens donnent à ces choses une signification plus profonde. Je ne veux pas qu’on me mette sur un piédestal. Je grandis et je découvre qui je suis au fil du temps.» À la fin de l’année dernière, nous nous sommes entretenues avec Zendaya, qui s’est confiée sur sa confiance en elle, ses joies dans la vie, sa santé mentale, ses produits de maquillage préférés et ce que ses parents lui ont inculqué. Voici ce qu’elle avait à partager avec nous.
QUE SIGNIFIE LE BONHEUR, POUR VOUS? C’est une priorité. Je pense qu’avec les dernières années difficiles que nous avons vécues, il est important de redonner sa juste place au bonheur et aux choses qui nous apportent de la joie — et de ne pas se sentir mal d’être de bonne humeur! Même les plus petits instants comptent. Pendant la période de confinement, un de mes plus beaux moments a été la sortie de Savage Remix, de Beyoncé et Megan Thee Stallion. Je me suis dit: «Je m’en fous, je vais l’écouter en boucle tous les jours.» Sous la douche ou pendant que je terminais un casse-tête, cette chanson m’a permis de tenir le coup.
QUE FAITES-VOUS POUR CHANGER D’HUMEUR AU COURS D’UNE MAUVAISE JOURNÉE? Je passe du temps avec mon chien. C’est comme mon bébé. Un jour, j’aurai des enfants et il sera jaloux! Je veux juste le protéger. Il y a quelque chose de si précieux dans l’amour inconditionnel d’un chien. Ces petites bêtes sont tellement heureuses de vous voir. Elles sont toujours là pour vous et toujours excitées de vous retrouver. Vous vous absentez pendant cinq minutes, et quand vous revenez, c’est la fête. «Yo, t’es là! T’es là!» Ça fait du bien!
QUAND VOUS SENTEZ-VOUS LE MIEUX? Lorsque je suis dans ma zone, sur mon X. Ça peut être quand je suis au travail et que je suis fière de ce que j’ai accompli ou quand je fais le ménage et que tout est bien organisé.
QU’AVEZ-VOUS APPRIS DE VOS PARENTS? L’importance d’avoir confiance en soi et de se sentir bien dans sa peau. Mes parents m’ont toujours laissé choisir ce que j’allais porter quand j’étais petite. Ils ne choisissaient pas mes vêtements, même lorsque j’avais trois ou quatre ans. Une tenue pouvait être un maillot de bain, des talons en plastique, un bandeau et un short de basket. Ça me rendait heureuse et ça a eu un immense effet sur moi, sur ma capacité à porter ce que je veux, ce qui me plaît. Mes parents m’ont également appris à ne jamais rester sans rien faire quand quelqu’un a besoin de moi. Ils m’ont réprimandée pour ne pas être intervenue lorsqu’un camarade de classe avait été victime d’intimidation. J’ai dit: «Pourquoi suis-je dans le pétrin? Je n’ai rien fait!» Et ils m’ont répondu: «Exactement. C’est ça, le problème. Tu n’as rien fait.» C’est devenu une conviction de toute une vie, celle de défendre ce qui est juste.
QUELS CONSEILS DONNERIEZ-VOUS AUX JEUNES FEMMES POUR QU’ELLES AIENT CONFIANCE EN ELLES TOUT EN GARDANT LES PIEDS SUR TERRE? Je pense que c’est plus important que jamais d’avoir confiance en soi. On ne peut se comparer à personne parce qu’on n’est pas comme les autres, on est uniques. On gagne toujours à être soi-même. Personne ne sera jamais aussi douées que nous pour être nous-mêmes. Alors, acceptons-nous et trouvons les choses qui nous rendent heureuses, qui nous
apportent de la joie et nous permettent de nous épanouir. C’est bien d’être inspirées par quelqu’un, mais se comparer avec les autres est dangereux.
LA SANTÉ MENTALE EST UN SUJET D’ACTUALITÉ. COMMENT PRENEZ-VOUS SOIN DE LA VÔTRE? Ce qui m’a le plus aidée, c’est de dresser une liste de choses dont je suis reconnaissante, chaque soir avant d’aller me coucher. Parfois, je l’écris, parfois, je la dis à voix haute. Mais le simple fait de dire «Je suis reconnaissante pour ceci ou cela» m’aide à mettre les choses en perspective dans ma vie et en fonction des défis que je dois relever. Et s’il y a quelque chose qui me tracasse ou que j’essaie de comprendre, je pose une question à l’univers. Je trouve que le fait de poser une question, de dire que je cherche une solution et de remercier la vie pour la réponse qui arrive me garde dans un état d’esprit positif.
QUELLES SONT LES CAUSES QUI VOUS TIENNENT À CŒUR? Je suis la fille de deux professeurs; l’éducation est donc très importante pour moi. J’ai vu comment elle peut changer la vie de quelqu’un et comment la qualité de l’éducation que vous recevez s’améliore si vous en avez les moyens financiers, et je vois très clairement les disparités qui existent sur ce plan. Je crois fermement que tout le monde a droit à une éducation de qualité. Le savoir est un pouvoir et un cadeau que personne ne peut vous prendre. Une fois que vous le possédez, il vous appartient.
Le développement durable est également cher à mes yeux. Je continue d’apprendre comment je peux progresser dans ce domaine et quel rôle je dois y jouer. Parce que nous devons faire mieux et agir plus intelligemment dans la façon dont nous créons et faisons les choses pour que notre avenir soit plus réjouissant.
QUI A INFLUENCÉ VOTRE IDÉE DE LA BEAUTÉ? Ma mère n’aimait pas les choses glamour. Elle était enseignante et consacrait l’essentiel de son énergie à l’éducation, mais, à mes yeux, elle était toujours extrêmement belle. Je voulais lui ressembler. D’un autre côté, je côtoyais des personnes comme ma grand-mère, qui était élégante et aimait s’habiller et porter des talons hauts. Je pense que le fait d’avoir accès aux deux côtés de la médaille m’a montré qu’il n’y a pas vraiment de vision unique de ce que signifie être belle.
QUEL EST VOTRE PREMIER SOUVENIR DES PRODUITS LANCÔME? La trousse de maquillage de ma grand-mère! Elle me laissait aller dans sa salle de bain, jouer avec ses cosmétiques et maquiller d’autres personnes — elle-même, mes cousines ou mes amies. Je me souviens en particulier d’un eye-liner bleu ou bleu-gris. Je l’adorais!
QUELS PRODUITS RECOMMANDEZVOUS À VOS AMIES? Je recommande toujours Lancôme pour ses produits de base pour les yeux, comme l’eyeliner Le Crayon Khôl, ses ombres à paupières et les mascaras Lash Idôle et Le 8 Hypnôse. Lancôme produit les meilleurs mascaras qui soient. Et les rouges à lèvres. J’ai tellement de rouges à lèvres L’Absolu Rouge, de Lancôme, que c’en est ridicule — et c’est drôle parce que je ne porte habituellement rien d’autre que du rouge classique ou du nude! Je devrais expérimenter un peu plus! Par ailleurs, je suis époustouflée par le correcteur polyvalent Teint Idôle, qui est léger et qui s’estompe très bien.
QUEL EST LE MEILLEUR CONSEIL QUE
VOUS AYEZ REÇU D’UN ARTISTE MAQUILLEUR? J’ai appris à me maquiller moi-même assez tôt, car j’avais souvent l’impression que les autres ne le faisaient pas correctement. J’ai notamment appris à utiliser des fonds de teint en crème, à les appliquer au pinceau et à les fondre à ma carnation, et à ne pas avoir peur de jouer avec des produits et des tons différents. J’ai appris à maquiller mon visage seulement après avoir maquillé mes yeux. Je ne comprends pas que les gens fardent leurs yeux après leur visage! Il faut commencer par les yeux! De cette façon, si on se trompe, on ne repart pas de zéro.
VOUS AVEZ UNE PEAU SENSIBLE. COMMENT EN PRENEZ-VOUS SOIN? J’ai trouvé des solutions qui me conviennent et je m’y tiens. C’était difficile pour moi quand j’étais plus jeune. J’étais impatiente et je voulais qu’un produit fonctionne dès la première application. J’ai fini par comprendre que les résultats s’obtiennent avec le temps. En ce qui concerne les produits de base, j’adore le sérum Génifique. Il est agréable et léger, mais très hydratant, et je l’aime particulièrement lorsque je voyage. Il est essentiel de garder sa peau bien hydratée.
AVEZ-VOUS UN PARFUM SIGNATURE? L’une de mes premières missions en tant qu’ambassadrice de Lancôme a été d’être le
visage d’un nouveau parfum que la marque lançait. Il y avait un flacon, mais la fragrance n’avait pas encore été complètement définie. Ils m’ont donné trois options différentes et j’ai choisi les notes qui composent aujourd’hui Idôle. Je me sens donc proche de ce parfum. Pour moi, les odeurs sont très liées aux émotions, aux souvenirs et aux instants qu’elles ravivent. Ma sœur utilisait un vaporisateur corporel particulier, et chaque fois que je passe à côté de quelqu’un qui le porte, je me souviens immédiatement de mon enfance. J’attache à Idôle le souvenir d’être devenue ambassadrice pour la première fois, ce qui est un moment très heureux. C’est pour ça que je l’aime autant.
AVEZ-VOUS UN SOUHAIT POUR L’AVENIR? J’aimerais que les gens soient un peu plus empathiques. Ça nous pousserait à faire plus de choses pour les autres, à être plus généreux.
QUEL EST VOTRE MANTRA? «Sois une bonne personne.»
L’ORÉAL PARIS lance Bond Repair, une nouvelle gamme qui redonne à notre crinière ce qu’elle mérite!
E T SI ON POUVAIT ÉCONOMISER quelques dollars en sautant un rendez-vous chez le coiffeur? C’est ce que la nouvelle gamme Bond Repair, de L’Oréal Paris, propose: des soins abordables, faciles à utiliser et comparables à un traitement professionnel. Janet Jackson, experte L’Oréal Paris Hair, propriétaire du salon torontois JouJou Hair Studio et lauréate du Prix de l’artiste de l’année en coiffure aux CAFA Awards 2022, nous explique la technologie derrière Bond Repair et partage avec nous ses trucs de pro pour faire bon usage de ces produits!
PARLEZ-NOUS DE LA GAMME BOND REPAIR, DE L’ORÉAL PARIS. Elle répond littéralement à toutes les attentes! L’Oréal Paris a mis au point une technologie étonnante qui ne requiert que 10 minutes à la maison, entre deux visites au salon de coiffure. C’est comme une copie abordable du salon! Cette gamme de produits très simple à utiliser et tout à fait accessible s’insère aisément à notre routine capillaire.
QU’EST-CE QUI LA REND UNIQUE? Les consommatrices sont à la recherche de soins de réparation capillaire qui fonctionnent à long terme, et la gamme Bond Repair leur offre exactement ça. Elle renforce et reconstruit presque complètement la fibre capillaire en rétablissant les liens qui ont été affaiblis au cœur du follicule pileux — la couche la plus profonde et primordiale de nos cheveux. Le petit plus? Les formules
contiennent de l’acide citrique, un ingrédient naturel qui permet de réparer les cheveux endommagés pour révéler une chevelure d’apparence saine et brillante.
À QUI S’ADRESSE-T-ELLE? La gamme Bond Repair est destinée à traiter différents types de dommages — que ce soit par la décoloration, la coloration, la chaleur, les rayons UV, les produits chimiques contenus dans l`eau, la déshydratation ou les dommages mécaniques crées par un brossage trop vigoureux — et convient à tous les types de cheveux.
Y A-T-IL DES CHOSES À FAIRE OU À ÉVITER DE FAIRE AVEC LES PRODUITS DE CETTE GAMME? Si on a les cheveux fins et gras et qu’on veut utiliser le pré-shampoing, on l’applique du milieu des longueurs jusqu’à la pointe, et non à partir de la racine. Si on a les cheveux texturés, on peut aller de la racine à la pointe. Il suffit ensuite d’appliquer le revitalisant et de saturer le cheveu, puis de s’assurer d’utiliser un soin hydratant ou un masque!
Catapultée par son franc-parler, son cran et son ambition à toute épreuve, SKAI JACKSON défonce les portes — et les plafonds de verre au passage.
VOUS AVEC SANS DOUTE CROISÉ SKAI JACKSON sous les traits de Zuri Ross dans les sitcoms à succès Jessie et Bunk’d, de Disney Channel. Mais depuis quelque temps, la jeune star de 21 ans dévoile au monde entier une toute nouvelle facette d’ellemême. Non seulement l’autrice, militante et actrice a joué dans deux films à venir — le thriller The Man in the White Van et le film d’action Sheroes —, mais elle a aussi été choisie comme égérie de la collection de parfums Yes I Am, de Cacharel. «Ça faisait partie de mes objectifs depuis très longtemps», a déclaré Skai lors d’un récent appel vidéo (elle était à Los Angeles). Elle s’est tout de suite reconnue dans les valeurs de la maison française comme dans ces fragrances pleines de vie et d’assurance (du parfum original, Yes I Am, au Yes I Am Bloom Up!, qui sera lancé prochainement, en passant par Yes I Am Glorious et Yes I Am Delicious). «Il y a tant de choses qui m’interpellent chez Cacharel. Outre la marque elle-même, il y a tout ce qu’elle incarne et tout ce qu’elle fait dans les coulisses pour rallier les jeunes filles.» Figure de proue de la génération Z, Skai voit son nouveau rôle dans l’industrie de la beauté comme un moyen de se rapprocher de ses fans (qui sont de plus en plus nombreux), de les inspirer et de leur montrer qu’on peut accomplir tout ce qu’on veut vraiment. «Ce partenariat m’a tellement emballée que j’ai du mal à mettre des mots sur ce que je ressens.»
SES PARFUMS CACHAREL PRÉFÉRÉS
«J’aime beaucoup le parfum Yes I Am original. Il a un petit côté épicé. J’aime le porter pour les sorties entre amis, ou même juste après la douche. J’aime aussi Yes I Am Glorious, qui tire plutôt sur la pêche et le fruit. C’est un bon parfum de jour.»
SON RITUEL PARFUM
«Je commence par appliquer une crème pour le corps, car j’ai l’impression que ça permet à mon parfum de tenir un peu plus longtemps. Puis, je vaporise sur mes poignets, dans mon cou et derrière mes genoux. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est comme ça! J’aime aussi en mettre sur mes vêtements.»
LE PRODUIT DE MAQUILLAGE ESSENTIEL QU’ELLE APPORTERAIT SUR UNE ÎLE DÉSERTE
«Je ne peux pas me passer de mon gel à sourcils The Brow Glue, de NYX. Comme j’ai les sourcils très frisés, j’ai essayé une tonne de gels haut de gamme, mais c’est le seul qui fonctionne. Je l’adore!»
SON TRUC POUR RESTER MOTIVÉE ET MAINTENIR SES OBJECTIFS
«Je tiens un journal dans lequel j’écris mes réflexions, ce que je me souhaite de positif pour les cinq prochaines années et ce que j’espère accomplir dans ma vie. Puis, je les rends plus tangibles en en parlant comme si c’était déjà chose faite. Parfois, mes amis et moi, on crée des mood boards pour être tous sur la même page et donner de l’élan à nos idées.»
À PROPOS DE SA CARRIÈRE APRÈS DISNEY
«Si je suis parvenue là où je suis, c’est parce que j’ai la meilleure équipe qui soit à mes côtés. Je leur dis tout ce que je veux faire et je leur fais part de mes ambitions en toute franchise. Pouvoir compter sur un tel réseau de soutien a eu un grand retentissement sur ma carrière. Ça m’a aussi aidée à prendre des décisions stratégiques et à ne pas accepter n’importe quoi.»
CE QU’ELLE FAIT POUR PRENDRE SOIN D’ELLE
«J’aime me faire masser et recevoir des soins du visage, mais ce que je préfère plus que tout, c’est aller voir mon chiro. Je sais que ça peut paraître étrange, mais ça me détend tellement! Il s’appelle Dr Javid, et c’est le meilleur chiro du monde. Je vais le voir une fois par semaine.»
SON CONSEIL AUX JEUNES PAR RAPPORT AUX RÉSEAUX SOCIAUX
«Servez-vous des médias sociaux à bon escient. Peu importe que vous ayez 20, 500 ou un million d’abonnés, votre voix compte. N’ayez pas peur de prendre position. J’essaie d’encourager mes fans à s’exprimer de façon positive. Tout est dans la manière d’utiliser les plateformes dont on dispose.»
Tout ce qu’il faut pour maximiser notre routine bien-être et beauté — et voyager léger! — le temps d’un week-end d’été. À nous les formats mini et les produits polyvalents!
Texte et shopping THÉO DUPUIS-CARBONNEAU
Unifier, corriger, illuminer, sculpter et rehausser: vraiment, ce compact bien pensé a tout ce qu’il faut pour nous façonner un teint zéro défaut!
PALETTE DE TEINT CRÈME
MULTI-USAGE HD SKIN ALL-INONE (HARMONY 2), DE MAKE UP FOR EVER (110 $; DANS LES BOUTIQUES MAKE UP FOR EVER).
Dans son écrin d’un chic fou, on trouve une formule multifonctions à base de madécassoside — une molécule extraite de la Centella Asiatica — qui permet de réparer la barrière cutanée et d’hydrater le corps, les lèvres et les mains, en les enveloppant d’un effet «pansement» réconfortant.
LE BAUME, DE DIOR (75 $; DIOR.COM).
On craque pour son design brillant — un espace indépendant pour les chaussures? OUI! —, pour sa couleur éclatante et son format parfait. Psst! La marque offre aussi la valise carry-on agencée!
THE WEEKENDER (CREAMSICLE), DE BÉIS (145 $; CA.BEISTRAVEL.COM).
Chaque capsule contient la dose parfaite pour unifier et illuminer le teint en légèreté. Il suffit d’en prévoir une pour chaque journée passée à l’extérieur.
CAPSULES MILKY BOOST, DE CLARINS (42 $; CLARINS.CA).
Grâce à son embout pigmenté d’un côté et à son pinceau kabuki intégré, c’est le produit parfait pour donner du pep à nos lèvres, à nos yeux et à nos pommettes en deux temps, trois mouvements!
STICK BLUSH MAT POUR LES JOUES + YEUX + LÈVRES NUDIES BLUSH STICK (PICANTE), DE
Ce petit stick pratique hydrate notre moue avec brio tout en la protégeant des rayons UV. En plus, il sent les tropiques!
BAUME À LÈVRES AVEC ÉCRAN SOLAIRE THE GUARDIAN FPS 30 (NOIX DE COCO), D’EOS (5 $; MAGASINER.PHARMAPRIX.CA).
Sa formule imprégnée d’aloès, d’acide hyaluronique et de squalane permet d’apprêter, de protéger et d’illuminer délicatement l’épiderme. Bonjour, le glow d’enfer! CRÈME SOLAIRE + BASE DE MAQUILLAGE
SUNTOUCHABLE! WHOA GLOW, D’E.L.F. SKIN (18 $; ELFCOSMETICS.COM).
Sa formule gorgée d’acide hyaluronique laisse notre peau souple et hydratée du matin au soir, et son format mini — lancé récemment! — nous permet de le traîner partout avec nous!
BOOSTER QUOTIDIEN FORTIFIANT ET REPULPANT MINÉRAL 89, DE VICHY (36 $ LES 30 ML; VICHY.CA).
On a seulement l’espace pour apporter une paire de souliers avec nous? On jette notre dévolu sur ces baskets, qui nous propulsent sur le bitume le matin et nous supportent au gré de nos promenades jusqu’au soir.
SOULIERS DE COURSE BLISSFEEL 2 (WHITE), DE LULULEMON (198 $; SHOP.LULULEMON.COM).
Le destin d’Olivier Polge était écrit dans le ciel: le fils du célèbre parfumeur Jacques Polge, qui a œuvré chez Chanel pendant 37 ans, a grandi à Grasse et à Paris, entouré des plus nobles matières premières. Après un passage remarqué à la compagnie américaine l’International Flavors and Fragrances, il a rejoint les rangs de Chanel en 2013, aux côtés de son père, jusqu’à la retraite de ce dernier. Depuis 2015, il est le nez officiel de cette maison française, où il se distingue par son approche unique, qui lie élégance classique et modernité. On lui doit, entre autres, N°5 L’eau, Bleu de Chanel et Misia. On a voulu tout savoir sur ses inspirations, la façon dont il crée un parfum et la fragrance qu’il porte lui-même. Rencontre.
SUR SON PROCESSUS DE CRÉATION «Je pense plus à un état d’esprit qu’à une personne en particulier quand je crée. Il n’y a pas de règle absolue, mais je trouve que certaines notes fleuries révèlent un parfum extraverti, alors que d’autres notes forment des fragrances un peu plus intimes. Peut-être qu’on en discuterait et on ne serait pas tout à fait d’accord... et c’est ce qui fait la beauté des choses!»
SUR LES MATIÈRES PREMIÈRES QUI LE FONT VIBRER «J’ai toujours été très, très attiré par l’iris. C’est un ingrédient assez spécial, très Chanel, parce qu’il est abstrait: un peu floral, un peu poudré, un peu boisé, assez difficilement définissable. C’est une matière première qu’on a toujours eue dans nos parfums — il y en a une petite touche dans le N°5, et le N°19 détient en son cœur une des plus belles utilisations de l’iris.»
SUR LA CONSTRUCTION D’UN PARFUM «J’aime beaucoup cette phrase que Gabrielle Chanel a dite à Ernest Beaux, à l’époque de N°5: “Je suis un artisan de la couture. Je veux un parfum qui soit un composé, comme une robe.” C’est-à-dire qu’elle ne voulait pas que ses parfums sentent comme du jasmin ou de la rose, mais comme une construction non figurative, à l’image d’un vêtement unique, élaboré avec différents tissus.»
SUR CE QUI DIFFÉRENCIE UN PARFUM GRAND PUBLIC D’UNE
FRAGRANCE NICHÉE «Un Coco Mademoiselle a l’ambition d’être plus accessible et immédiat. Il faut arriver à créer une sorte d’évidence dans une esthétique qui reflète le style de Chanel en général. La gamme Les Exclusifs, quant à elle, explore
la question de la rareté et s’inspire de symboles très singuliers dans l’univers de Gabrielle Chanel. Coromandel , par exemple, a été créé en hommage aux panneaux de Coromandel qui ornent l’appartement de Coco Chanel.»
SUR LA MEILLEURE FAÇON DE CHOISIR UN SILLAGE «Il n’y a pas de sens plus sensuel que celui du parfum. C’est quelque chose de très intime, d’invisible, qui vit sur notre peau. J’aimerais avoir une réponse rapide, mais je crois que le meilleur moyen de comprendre quelle fragrance nous plaît, c’est de la porter. Le choix du bon parfum peut prendre un jour ou deux!»
SUR UNE CRÉATION DONT IL EST PARTICULIÈREMENT FIER «J’ai terminé Paris-Paris juste avant la pandémie; on a donc été ralentis et on a mis un certain temps à le lancer, mais je suis heureux de voir que, malgré tout ça, il résonne autant.»
SUR CE QU’IL PORTE LUI-MÊME COMME PARFUM «C’est Pour Monsieur, de Chanel, créé par Henri Robert, le prédécesseur de mon père, dans les années 1950. C’est un parfum un peu old school, très élégant, que j’aime beaucoup. Par contre, je peux seulement le porter le week-end, car quand je travaille, je fais attention à ce que mon environnement soit hyper neutre.»
SUR L’ODEUR QUI L’ÉMEUT «Je suis attaché aux arômes d’été en bordure de la Méditerranée. Le maquis, avec ses odeurs de fleurs et de plantes aromatiques un peu séchées. Du thym, du ciste, de l’immortelle...»
SUR LES ODEURS QUI LUI APPORTENT DE LA JOIE «Les odeurs d’agrumes! Je trouve la bergamote, qui est pourtant une odeur assez commune, absolument magnifique. Elle est pétillante!»
Les baumes nettoyants ne sont pas une nouveauté, mais ils font de plus en plus d’adeptes, et pour cause. Ces produits purifient la peau en profondeur sans l’irriter et ont des vertus bonne mine éprouvées. On s’y initie sans tarder!
BIEN AVANT DE TRÔNER sur les étagères de Sephora et dans nos pharmacies, les baumes nettoyants servaient à laver le pis des animaux de la ferme. Un peu moins glamour, on vous le concède! En plus d’avoir des propriétés antiseptiques, la formule de l’époque (à base de saindoux, de miel et d’herbes), rudimentaire mais efficace, permettait d’éliminer la saleté et les impuretés, d’apaiser et de protéger la peau. «Je connaissais déjà ça, parce que j’ai grandi sur un ranch dans l’Idaho», dit Kim Walls, fondatrice et PDG de la marque de beauté italienne Furtuna Skin. Au milieu des années 1800, le produit a été revampé et commercialisé en tant que cold-cream nettoyante par Pond’s. Il s’agissait alors d’un mélange d’huile minérale, de cire d’abeille et d’eau. Les femmes s’en tartinaient généreusement le visage pour faire disparaître leur maquillage, avant de l’essuyer avec un mouchoir en papier (fait peu connu: c’est précisément pour cette raison que les Kleenex ont été inventés!).
Dans les années 1960, Shu Uemura a mis sur le marché les huiles nettoyantes — qui avaient tendance à laisser des résidus indésirables et qui n’ont jamais connu un grand succès. On peut supposer que c’est parce qu’on croit généralement que l’huile est mauvaise pour la peau et qu’on lui préfère la mousse. «On a été conditionnées — entre autres par Johnson & Johnson — à n’en avoir que pour ces belles mousses onctueuses!» estime Kim.
Au fil des ans, les baumes nettoyants que nous connaissons aujourd’hui ont gagné en popularité, mais voilà qu’une vague de nouveaux produits a récemment vu le jour. «Je pense que ça s’inscrit logiquement dans l’air du temps», affirme Kim, dont la marque vient de lancer un baume nettoyant à base d’huile. Selon elle, si la demande est là, c’est parce qu’on
réalise que les baumes constituent une façon plus saine de se nettoyer la peau. Plutôt solides au départ, ils s’assouplissent une fois qu’on les applique, puis se chargent de dissoudre la crème solaire, le maquillage et les autres impuretés. «Ces baumes se lient chimiquement à la saleté et à la pollution.» Après le rinçage, la peau n’est pas desséchée et elle ne tiraille pas. Un aspect essentiel, puisqu’une barrière cutanée affaiblie entraîne une dégradation plus rapide du collagène et perd ainsi sa fonction première: protéger la peau.
Mea culpa: j’ai moi-même cru pendant de nombreuses années que la mousse était préférable, jusqu’à ce que je fasse l’expérience révolutionnaire du baume nettoyant. Me laver le visage est devenu un rituel que j’attends avec impatience. Je prends mon temps pour le faire en début de soirée, plutôt que cinq minutes avant d’aller au lit. Vu la quantité de crème solaire que j’utilise, je suis contente de savoir que celle-ci se désintègre jusqu’à la dernière goutte. Et comme le souligne Kim, pourvu qu’on s’y applique, on en retire plus qu’un visage bien propre. «Profitez-en pour masser votre visage et utilisez vos jointures pour favoriser le drainage lymphatique», recommandet-elle. «Le massage a un tas d’avantages multisensoriels et physiologiques. Il permet une meilleure absorption des nutriments et une meilleure oxygénation, et un meilleur apport nutritif à la surface de la peau.» Cela dit, même si vous devez sauter l’étape du massage, je demeure convaincue qu’il n’y a rien de mieux que les baumes pour se nettoyer le visage. Et Kim est du même avis: «Vous obtenez le meilleur nettoyage qui soit, en causant un minimum de dommages.»
Ce baume est élaboré à partir d’une puissante variété d’huile d’olive extravierge gorgée d’antioxydants et d’acides gras, qui provient du domaine privé de Furtuna Skin, en Sicile. Il élimine vigoureusement la saleté, les peaux mortes et les agents polluants, tout en laissant la peau incroyablement douce et bien nourrie.
BAUME À L’HUILE NETTOYANTE, DE FURTNUN SKIN (114 $; FURTUNASKIN.COM).
En plus de son action nettoyante, le charbon de bambou permet de déloger l’excès de sébum et les débris, tandis que le miel de Manuka exerce une action anti-inflammatoire et antibactérienne.
BAUME NETTOYANT NOURRISSANT, DE KEYS SOULCARE (48 $; SEPHORA.CA).
Huit huiles différentes — pépins de raisin, olive, Moringa, cumin noir, Jojoba, camélia, papaye et églantier — unissent ici leurs forces. Le coffret comprend aussi un exfoliant à base d’AHA et de PHA, pour éliminer les peaux mortes en profondeur, et d’eau florale de rose de Damas, pour apaiser et équilibrer le PH de la peau.
BAUME NETTOYANT ET LOTION EXFOLIANTE THE ELEMENTAL, DE NOBLE PANACEA (257 $; HOLTRENFREW.COM).
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Détendez-vous avec style en enfilant un pantalon cargo parachute, un haut en tricot et des chaussures de course confortables, le tout dans des teintes vives et lumineuses.
Le PANTALON CARGO, cet incontournable de la mode des années 1990, est de retour, juste à temps pour la belle saison. Voici trois façons de le porter, inspirées des défilés.1. 3. 4. 3. 4. 5. 2. 1. 2. 4. 5. 1. 2. 5. 3.
Pendant les concerts estivaux, les festivaliers annoncent maintenant leur sentiment d’appartenance grâce à leur style, qu’ils agencent de la tête aux pieds à l’esthétique de leurs artistes préférés.
PLUS TÔT CETTE ANNÉE, un TikTok est apparu sur mon fil d’actualité, qui résume parfaitement la frénésie entourant le prochain Renaissance World Tour, de Beyoncé. Dans une courte vidéo, @jessforfun passait rapidement en revue la première de ce qu’elle appelle les «assemblées générales de la tournée Renaissance ». «Tout d’abord, les tenues. Quelle est l’ambiance générale?, demande-t-elle. Choisissons-nous l’option disco, cowboy, denim, cuir — ou toutes ces possibilités? Mettons-nous d’accord afin de pouvoir nous repérer facilement les uns les autres, parce que maintenant, nous sommes tous des amis.» Elle passe ensuite en revue les coiffures, le maquillage et, surtout, les chapeaux à porter pour assister à cette tournée tant attendue. «Même si nous avons toutes envie de porter des chapeaux de cowboy éblouissants, faisons attention à ceux et celles qui sont autour de nous. Nous avons tous payé le prix fort pour ces billets; alors, ne bloquons pas la vue des autres.» Le fait que la vidéo, qui a été visionnée plus de 66 000 fois, soit si hilarante et résonne auprès d’autant de fans n’est pas étonnant: depuis que les événements en direct sont de retour (depuis la fin de la pandémie), il est plus exaltant que jamais d’assister aux spectacles de nos idoles en compagnie d’une foule de fans qui partagent les mêmes idées, les mêmes goûts que nous.
C’est pourquoi trouver des billets pour ce genre de concerts est devenu une véritable chasse au trésor. L’année dernière, le site Ticketmaster a été paralysé par ce qu’il a appelé «une demande sans précédent» pour la tournée Eras, de Taylor Swift. Les fans se sont indignés d’avoir été expulsés de l’application pendant qu’ils achetaient leurs billets ou de n’avoir eu accès qu’à des prix de revente exorbitants quelques minutes seulement
après la mise en vente des billets. À la suite de ce fiasco, les billets pour les spectacles de Beyoncé et de Madonna ont été proposés d’une multitude de façons — ventes étalées sur des jours et des semaines , ce qui a réussi à... donner des sueurs froides aux fans plus qu’autre chose!
C’est que l’énergie sauvage qui émane d’une foule venue voir l’artiste qu’elle admire en tournée est inégalée. L’été dernier, lors d’un des concerts de Harry Styles à Toronto, dans le cadre de sa tournée Love on Tour, les fans, pour la plupart vêtus de boas colorés et de lunettes de soleil Gucci, se sont rassemblés pour exécuter des danses chorégraphiées — apprises auparavant sur TikTok. L’ambiance à la fois électrique et joyeuse avait été bonifiée par des tenues conçues avec soin, qui reflétaient l’optimisme coloré du chanteur sur la foule.
Avec l’explosion de Coachella, de Glastonbury et d’Osheaga au cours des 20 dernières années, les tenues de festival un peu bohèmes semblaient être la forme d’expression personnelle dominante des amateurs de musique. Mais cette approche de la mode s’appuyait sur des principes hippies homogènes inspirés des années 1960, comme les franges et les couronnes de fleurs. Aujourd’hui, l’habillement des superfans pour les concerts s’appuie plutôt sur des sensibilités individuelles. «J’adore le fait qu’on puisse repérer un fan de Harry à un kilomètre à la ronde», m’a dit mon voisin de siège pendant le concert de l’ancien boy-bander l’année dernière. Au cours des spectacles les plus courus de cet été, cette nouvelle approche stylistique, centrée sur les fans, sera au premier plan. Voici comment y participer de belle façon, en veillant simplement à retirer votre grand chapeau après avoir pris vos photos!
Texte RANDI BERGMAN Adaptation ELISABETH MASSICOLLICes incontournables de la disco cowgirlsont approuvés par la Beyhive (les fans de Beyoncé) pour les spectacles du 9 juillet à Toronto et du 11 septembre à Vancouver.
Faites la part belle aux nombreuses personnalités de la MaterialGirlpendant sa tournée Celebration(qui passe par Vancouver, Montréal et Toronto en juillet et en août) en faisant un clin d’œil aux années 1980, 1990 et 2000. L’élément clé de votre fit réussi? Un corset, bien sûr.
1. COLLIER DE PERLES, DE RECTO (475 $; SSENSE.COM). 2. BODY EN SATIN, DE FLEUR DU MAL (425 $; FLEURDUMAL.COM). 3. MINISAC AVEC STRASS, DE BLUMARINE (PRIX SUR DEMANDE; BLUMARINE.COM). 4. JEANS 501®, DE LEVI’S (148 $; LEVI.COM). 5. BRILLANT À LÈVRES JEWEL LIPS (PINKGASM), DE CHARLOTTE TILBURY (36 $; CHARLOTTETILBURY.COM). 6. GOOD GIRL BLUSH DE CAROLINA HERRERA (148 $ LES 50 ML D’EAU DE PARFUM; LABAIE.COM). 7. SANDALES À TALON ALYKI, DE L’INTERVALLE (158 $; LINTERVALLESHOES.COM).
Les Swifties qui se rendent au sud de la frontière pour assister à la tournée Eras s’inspirent de l’approche décontractée de l’icône pour faire bonne figure et «shake it off»!
ET 44 $ POUR LE TUBE; GUERLAIN.COM). 4. ON A DATE, DE MAISON MARGIELA REPLICA (188 $ LES 100 ML D’EAU DE TOILETTE; SEPHORA.CA). 5. SANDALE, DE MAGUIRE (195 $; MAGUIRESHOES.COM). 6. BRACELET SUNRAY, DE BIKO (285 $; ILOVEBIKO.COM). 7. FOURRE-TOUT TRICOTÉ ODETTE, DE H&M (55 $; HM.COM). 8. FOULARD TRIANGLE EN SOIE POP CHARM, D’HERMÈS (435 $; HERMES.COM).
POUR
VASE, DE REFLECTIONS COPENHAGEN
AU PARC, EN TERRASSE, SUR LA PISTE DE DANSE: ARBOREZ LES TENUES LES PLUS CONVOITÉES DE L’ÉTÉ, QUI VOUS GARANTIRONT LE STATUT DE PERSONNE LA MIEUX HABILLÉE, PEU IMPORTE OÙ VOUS VOUS TROUVEZ.
Photographe MATHIEU FORTIN
Directrice de la création OLIVIA LEBLANC
Styliste JACLYN BONAVOTA
TRENCH (ISSEY MIYAKE), BOTTES (SPORTMAX), MANCHETTES D’OREILLES (SASKIA DIEZ), BOUCLES D’OREILLES (AGMES JEWELRY).
POUR PLUS DE DÉTAILS, CONSULTEZ LE GUIDE SHOPPING. MANNEQUIN: AMAYA FARIA (MUSE MODEL MANAGEMENT); MAQUILLAGE: LESLIE-ANN THOMSON (THE PROJECT AGENCY, UTILISANT NARS ET SKINCEUTICALS).
COIFFURE: LAURIE B. DERAPS (UTILISANT PHYTO PARIS ET DES EXTENSIONS DE CHEVEUX DOLLY BEAUTY). PRODUCTRICE: PÉNÉLOPE LEMAY. ASSISTANTS À LA PHOTOGRAPHIE: RAPHAËL NIKIEMA ET WILLIAM COLE. ASSISTANTS AU STYLISME: INDIANNA BOURASSA-PETIT ET SYDNEY ANNA ROBBINS.
À l’approche des récoltes, le nord-est de l’ ÎLE DE HONSHU vibre au son de festivals évoquant d’anciennes croyances purement animistes ou drôlement romantiques. Découverte.
TANDIS QUE LA NUIT TOMBE SUR AOMORI, la foule se masse sagement — nous sommes bien au pays du Soleil-Levant! — le long de l’artère principale du centre-ville et attend patiemment l’arrivée des premiers chars allégoriques. Et voilà que parviennent à nos oreilles des cris, « Rassera! », « Rassera! » («Bienvenue!» ou «Venez!»), puis le son des taikos (tambours), des flûtes, des sifflets et des cymbales. Tout au long du parcours, ce raffut de tous les diables, propre à effrayer jusqu’à nos démons intérieurs, accompagnera la vingtaine de chars constitués d’énormes lanternes de papier à l’effigie de créatures en colère. Ça promet!
C’est qu’à Aomori, une petite ville côtière du Tohoku (lire Qu’est-ce que le Tohoku? ci-dessous) se déroule le festival Nebuta, qui célèbre la fête du feu. C’est le plus important festival de la préfecture d’Aomori et l’un des plus célèbres de tout l’archipel nippon. Il figure d’ailleurs sur la liste des biens intangibles de la culture populaire nationale!
«Autrefois, cette fête avait pour but de protéger les récoltes, dit Mikiharu Kato, guide sur le site d’exposition des chars, le Nebuta Rasse Land. On laissait alors aller à la dérive sur un cours d’eau des lanternes éclairées par des bougies pour qu’elles emportent avec elles le mauvais sort. La tradition est restée, même si les lanternes ont beaucoup évolué et qu’on ne les met plus à l’eau, sauf le dernier soir du festival.» En effet, chaque année, le 7 août, ces imposantes structures sont mises sur des embarcations qui défilent dans la baie.
Selon une autre interprétation, non moins poétique, le festival aurait été créé pour chasser la langueur (ou nebuta) de l’été et réveiller l’ardeur des ouvriers agricoles en vue des récoltes. Mais dans un cas comme dans l’autre, l’effet de ce matsuri (festival), dont l’origine se perd dans la nuit des temps, est le même: électrisant!
À quelques pas de ladite baie, le Nebuta Rasse Land permet d’examiner de près les chars imaginés et construits par des résidents d’Aomori. Ces mastodontes en bois et en washi (papier), dotés de génératrices d’électricité qui alimentent de 600 à 800 ampoules, représentent des divinités mythiques, des guerriers et d’autres personnages issus du kabuki (le théâtre épique japonais). «Chacun pèse autour de quatre tonnes et il faut une quinzaine d’hommes pour les pousser et les tirer dans les rues pendant qu’un joueur de taiko scande la marche», précise M. Kato.
QU’EST-CE QUE LE TOHOKU?
Cette région, qui signifie littéralement «nord-est», comprend les six préfectures septentrionales de Honshu, la plus grande île du Japon. Longtemps isolé, notamment l’hiver, ce territoire de denses forêts et de volcans était autrefois surnommé «la terre au-delà des routes». Le «panier de riz» du pays est particulièrement riche en traditions et en superstitions, la pierre angulaire de ses festivals. Rudement mis à l’épreuve lors du tremblement de terre et du terrible tsunami de 2011, le Tohoku s’est bien remis en selle depuis.
PLACE AUX MATSURI
MAJEURS DU TOHOKU!
Dans chacune des préfectures, le mois d’août est rythmé par de nombreux festivals impressionnants, qui se déroulent à date fixe. Impossible, donc, de ne pas être témoin d’au moins l’un d’eux! En voici cinq qui décoiffent.
SANSA ODORI, du 1er au 4 août, à Morioka (préfecture d’Iwate). Il détient le record Guinness de la plus grande procession de taikos: 10 000!
NEBUTA D’AOMORI, du 2 au 7 août, à Aomori (préfecture d’Aomori).
Il vise à chasser le mauvais sort. En louant un costume, on peut se joindre aux danseurs du défilé, les haneto
AKITA KANTO, du 3 au 6 août, à Akita (préfecture d’Akita). Des lanternes sont hissées sur de vertigineux mâts de bambou (kanto) afin de rendre hommage à la Terre-Mère, dans l’espoir de bonnes récoltes.
YAMAGATA HANAGASA, du 5 au 7 août, à Yamagata (préfecture de Yamagata). Ici, les danseuses font gracieusement tournoyer leur hanagasa (chapeau fleuri).
TANABATA, du 6 au 8 août, à Sendai (préfecture de Miyagi) Il célèbre la rencontre céleste des étoiles Véga et Altaïr, qui ne se produit qu’une fois l’an.
Y ALLER: avec Air Canada. Pour ce vol sans escale de 13 heures et demie sur Tokyo au départ de Montréal, on optera pour la spacieuse cabine Économique Privilège de son Dreamliner, où les sièges sont plus confortables et l’offre culinaire plus raffinée qu’en classe écononomique standard. aircanada.com
SE DÉPLACER DE VILLE EN VILLE, une fois à destination: en train avec la Japan Rail Pass, à se procurer en ligne, avant de partir, afin de profiter de meilleurs tarifs. De Tokyo ou de Narita, on filera à bord du train Hayabusa, le plus rapide des Shinkansen, sur la ligne JR East (Tohoku). jrailpass.com
À VISITER À SENDAI (PRÉFECTURE DE MIYAGI): Zuihoden, le superbe mausolée construit en 1637 pour le chef militaire Date Masamune. Oh, la magnificence de ses broderies de bois!
À GOÛTER À MORIOKA: les wanko soba du restaurant Azumaya, situé en face de la gare. Ici, c’est «nouilles à volonté»: la serveuse remplit les bols (wanko) aussitôt leur contenu avalé. À la fin, on obtient un certificat qui témoigne de notre gloutonnerie. Hilarant!
À VOIR À AOMORI: le musée Nebuta Wa Rasse et, à deux pas, près de l’agréable promenade de bord de mer, l’A-Factory, un immense marché consacré à la pomme (la préfecture produit plus de la moitié des pommes du Japon), qui comprend cidrerie et restaurants. Parmi les produits novateurs qu’on y vend: un gelato et des chocolats à la pomme. nebuta.jp/warasse
ON POSE NOS VALISES: à l’hôtel de montagne Oirase Keiryu, dans le parc national de Towada-Hachimantai. Il est situé en bordure de la rivière Oirase, le long de laquelle court un idyllique sentier de randonnée jalonné de chutes. Et de son rotenburo (bain thermal extérieur), oh, la vue! L’hôtel vient nous cueillir en bus à la gare d’Aomori. oirase-keiryuu.jp
À POTASSER: le Guide de voyage Japon, de Lonely Planet, qui comprend un chapitre étoffé sur le Tohoku.
Au musée Nebuta Wa Rasse, le porte-parole, Dai Nakamura, rappelle qu’il existait un temps où l’on brûlait les chars à la fin de l’événement. Aujourd’hui, on conserve quelques-unes des plus spectaculaires sculptures de papier du précédent festival dans cet établissement — pour le plus grand bonheur de ceux qui l’ont raté.
En lui-même, le bâtiment épate. Fait de rubans d’acier rouge laqué qu’un vent malicieux semble soulever, il a été dessiné par la firme vancouvéroise Molo Design, lauréate d’un concours international qui comptait les starchitectes Tadao Ando et Jean Nouvel parmi ses juges.
Pour M. Nakamura, ce festival est à la fois important pour les citoyens et les touristes: «Il rassemble 25 000 personnes [la ville en compte 272 000] autour d’un projet commun, et pour les spectateurs, c’est un pur plaisir!» Selon l’Office national du tourisme japonais, l’événement d’une semaine rallie au bas mot trois millions de visiteurs chaque année.
S’il existe une émotion qui se passe de traduction, c’est bien la joie. Ce soir-là, à Morioka, la pimpante capitale d’Iwate, la préfecture voisine, elle est palpable. Et pour cause: s’y tient le festival Sansa Odori, qui célèbre la victoire légendaire des
habitants sur un démon (encore un!) qui les terrorisait. Émanant d’abord des cohortes de danseurs et de joueurs de taikos qui défilent en chantant, la gaieté se répand chez les Japonais comme chez les trois gaijins présents, c’est-à-dire deux Polonais et votre dévouée.
Spontanément, un pur inconnu m’aborde et me fait cadeau d’un long rectangle de tissu blanc à pois bleu marine. Ne parlant pas davantage le japonais que lui l’anglais, j’accepte son présent — arigato, merci. Mais qu’est-ce? Mystère et boule de riz: un de plus en ce pays aux comportements codifiés, me dis-je. Plus tard, je comprendrai qu’il m’a offert en souvenir le bandeau que portent les joueuses de taiko. Charmant, non?
Les paroles d’un vendeur de poissons croisé au marché de Hachinohe, une autre jolie petite ville côtière du Tohoku, jetteront un peu plus de lumière sur la mentalité des gens de ce coin de pays: «Tant mieux si les touristes viennent, mais notre festival [en l’occurrence le Hachinohe Sansha Taisai], on l’organise d’abord pour nous.» Difficile de faire plus authentique, à mon avis!
Dans Bleus et joies, Juliette Bélanger-Charpentier recense comme dans un journal intime ses réflexions sur ce qui l’habite, la secoue, l’indigne et l’émeut. À travers une série de textes à l’intersection de la poésie et du récit, elle rend un hommage poignant aux creux de vagues, aux accalmies qui s’ensuivent et aux jours heureux qui continuent d’exister à travers les éclaboussures.
SQUARE OLD CHELSEA , le projet évolutif d’une entrepreneure de la région, Manuela Teixeira, rend le village de Chelsea, en Outaouais, plus attrayant que jamais. Il borde l’un des accès au parc de la Gatineau et comprend le café Biscotti & cie, un quartier général de douceurs artisanales, et le Chelsea Pub, un lieu plein d’âme, surtout dans la portion du bâtiment datant de 1875. Côté hébergement, il y a la Maison bleue, une demeure ancestrale de quatre chambres, et les Lofts du Village, des appartements spacieux avec cuisine, ainsi que des studios. La Petite Grocerie, elle, sert à la fois de bazar pour les artisans locaux et de réception pour les Lofts. Et l’automne prochain, la Distillerie du Square nous accueillera le temps de visites et de dégustations. Son premier produit, le Gin du Jardin, est déjà en vente à la SAQ et primé; le deuxième, un apéritif à saveur d’orange sanguine, vient d’être lancé et s’appelle… Bella Ciao. «Je connaissais la chanson bien avant de l’entendre dans la série La casa de Papel, dit M me Teixeira, et pour moi, quel bel hymne aux femmes et au courage!»
Une fois installé à Chelsea, quoi y faire? De la planche à pagaie sur les lacs du parc, de la rando ou du vélo de montagne sur ses sentiers (on peut louer des équipements à Nomades du parc), ou absolument rien du tout au spectaculaire Nordik Spa-Nature, à distance de marche du Square. chelseapub.ca, loftsduvillage.ca, chelsea-lenordik.com
Texte
Sur Santorin, l’île star des Cyclades, en Grèce, laissons Oia aux touristes et battons en retraite chez NOÛS . Ce nouvel hôtel hyper design, situé au cœur d’un arrière-pays volcanique constitué de vignobles, prône la douceur de vivre en mode lent. Cela signifie prendre le temps de humer le romarin de son jardin, de déguster les bons vins d’assyrtiko (un cépage du terroir) qu’on y sert et de savourer le poisson grillé qui l’accompagne. Cela veut dire aussi admirer les lignes pures de ses bâtiments, lesquels tranchent joliment sur le bleu éblouissant de la mer Égée et abritent 121 chambres et suites, plusieurs dotées d’une piscine. NOÛS , qui fait partie du groupe athénien YES! Hotels, féru d’art contemporain, sert également de vitrine aux œuvres d’une quinzaine de jeunes artistes grecs. Voilà qui correspond parfaitement à l’allure quasi muséale de l’ensemble! yeshotels.gr
À Rome, explorer la ville en Vespa, apprendre à faire ses pâtes et se faire dorloter dans un tout nouveau spa ne sont que quelques-unes des multiples expériences que propose l’Anantara Palazzo Naiadi, le sublime hôtel historique qu’on a pu voir dans le film House of Gucci . Ce voisin des thermes de Dioclétien se refait globalement une beauté et inaugure cette saison un resto-bar sous les étoiles: le bien nommé Seen par le chef vedette Olivier da Costa. Avis à celles et ceux qui ont lu Primadonna, le nouveau roman romain d’Elisabeth Massicolli, c’est tout à fait le genre d’endroit que Camille fréquenterait! anantara.com
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21 MARS — 20 AVRIL
L’été commence en douceur, tandis que vous retournez dans le confort de votre maison intérieure. Au lieu d’accepter spontanément les mains qui vous sont tendues, prenez le temps de sonder vos véritables besoins. Prendre soin de nous nous oblige parfois à refuser certaines occasions qui s’offrent à nous afin de prioriser les choix qui préservent notre stabilité émotionnelle. Au cours du mois de juillet, une vitalité débordante vous fait sortir de votre carapace et rechercher des activités qui vous procurent de la joie. Dites oui à ce qui vous permet d’exprimer librement votre créativité. Une nouvelle personne ou une situation imprévue apporte son lot d’excitation, mais aussi de stress dans votre vie. Pouvez—vous accueillir cet enthousiasme, tout en apaisant vos préoccupations? La clé pour bien traverser ce transit est de choisir judicieusement où diriger la passion qui vous anime. Le mois d’août annonce une accélération dans votre carrière. Organisez bien vos flûtes: investissez dans un outil de gestion de projet efficace. Tous ces efforts doivent être contrebalancés par des périodes de repos; alors, insérez quelques méditations entre deux tâches pour calmer vos méninges.
La carte de tarot qui vous accompagne cet été est le FOU, qui vous rappelle l’importance de faire confiance à votre instinct lorsque vous acceptez de vous lancer dans de nouvelles aventures. Au lieu d’espérer un dénouement précis, dites—vous que l’essentiel repose dans les apprentissages que vous faites au passage.
21 AVRIL — 21 MAI
L’arrivée de l’été vous permet de rencontrer de nouvelles personnes et d’explorer des sujets qui vous intriguent. N’hésitez pas à discuter avec vos voisins de palier ou à vous présenter à un ou une inconnue dans un café. Vous réalisez que chaque être humain que vous croisez peut vous enseigner quelque chose de précieux. Vous savez faire preuve d’empathie dans vos interactions, et vos échanges sont riches en vulnérabilité. Lorsque vous devez aborder des sujets difficiles, veillez à établir un climat de confiance pour que les conversations soient constructives. En juillet, vous verrez sous un angle nouveau les défis que vous affrontez à la maison. En effet, du 22 juillet au 3 septembre, vous aurez l’occasion de mettre le doigt sur les problèmes qui perturbent l’harmonie dans votre sphère familiale. Votre leadership vous permettra de bien gérer ces conflits. Au mois d’août, c’est le moment de vous lancer dans de nouvelles activités pour faire le plein d’énergie. Vous êtes motivée à vous améliorer dans les domaines qui vous excitent. En y mettant du cœur, vous serez étonnée des progrès rapides que vous ferez.
Votre carte de tarot pour la saison estivale est le NEUF D’ÉPÉE , qui vous suggère de prendre le temps de faire face à vos angoisses. Vous possédez la force intérieure nécessaire pour surmonter cette agitation souvent redoutée. Il est important que vous en parliez afin de mieux gérer vos émotions.
22 MAI — 21 JUIN
Le début de l’été est l’occasion parfaite pour réfléchir à votre rapport à l’argent et à votre estime de soi. Il est important que vous observiez de près les zones sensibles qui limitent votre croissance financière et personnelle. C’est le moment de trouver des moyens astucieux de modifier vos habitudes de consommation. Par exemple, au lieu de dépenser une fortune en soins de la peau, vous pouvez proposer à votre esthéticienne préférée de faire un échange de services. En juillet, il sera sage de communiquer de manière posée et réfléchie. Êtes—vous souvent silencieuse et avez—vous du mal à donner votre opinion? Craignez—vous que les objections que vous présentez soient mal reçues? Ou, au contraire, vous exprimez—vous avec tant de force que vous négligez les idées des autres? Apprenez à trouver un équilibre et à vous faire valoir de manière à obtenir la reconnaissance que vous méritez. Cette période vous permettra de vous faire entendre avec plus d’authenticité et de confiance en vous. Le mois d’août est idéal pour une réorganisation complète de votre maison. Triez, nettoyez et purifiez votre espace pour assainir non seulement votre domicile, mais aussi votre esprit.
Cet été, la REINE DE BÂTON est la carte qui vous donne de précieux conseils. En effet, cette lame vous encourage à prendre conscience de votre pouvoir. Réfléchissez à la manière dont votre environnement peut influencer votre état d’esprit et apportez des changements qui favorisent une énergie positive.
22 JUIN — 23 JUILLET
L’été démarre sur une note apaisante et propice au self—care Les transits astrologiques actuels vous incitent à donner la priorité à votre bien—être. Offrez—vous des moments de détente pour retrouver votre vitalité. Cette période de l’année est favorable à votre rayonnement personnel et vous donne la possibilité de laisser une impression durable partout où vous allez. Profitez de cette énergie positive pour cultiver votre confiance en vous et exprimer votre authenticité. En juillet, vous pourriez être tentée de faire des dépenses impulsives et superflues. Agissez avec prudence en matière de finances, car la rétrograde de Vénus vous rappelle l’importance de gérer sainement votre budget. Rappelez—vous que votre estime personnelle est fondée sur des valeurs plus profondes que la simple acquisition de biens matériels. Trouvez des moyens de vous faire plaisir qui n’engagent pas votre portefeuille! À la fin de l’été, vous êtes frappée par la foudre de l’inspiration et vous vous sentez stimulée à faire évoluer vos projets. Vous désirez partager vos idées originales, mais assurez—vous de ne pas négliger la contribution des autres. Faites attention à votre tendance à exercer un contrôle, car cela pourrait entraver la collaboration et l’harmonie dans votre travail d’équipe.
La carte de tarot qui est votre alliée cet été est le SOLEIL Elle vous rappelle que la joie se trouve dans les choses les plus simples et que vous avez le droit de briller de mille feux.
24 JUILLET — 23 AOÛT
Les premiers signes de l’été vous incitent à prendre conscience du poids que vous portez sur vos épaules. Vous sentez le besoin de vous libérer en fermant des chapitres de votre vie qui sont lourds émotionnellement et spirituellement. Pour y parvenir, il est préférable que vous vous retiriez momentanément de la vie publique afin de favoriser la solitude et le repos. La rétrograde de Vénus qui aura lieu dans votre signe est l’un des transits les plus révélateurs de l’année pour vous. Du 22 juillet au 3 septembre, vous prenez conscience des façons dont vous avez mis de côté vos désirs et vos aspirations. Si vous sentez que vous vous éloignez de votre moi véritable, cette période sera l’occasion de vous recentrer intérieurement. Le mois d’août vous invite à analyser votre situation financière avec pragmatisme et précision. Vous êtes motivée à organiser, voire à améliorer, votre situation matérielle pour l’année à venir. N’hésitez pas à ouvrir un nouveau fichier Excel et à vous mettre au travail. En apportant quelques correctifs simples, vous arriverez à des résultats surprenants.
Le JUGEMENT est la carte de tarot qui vous offre ses enseignements pour l’été. Elle témoigne des changements de paradigmes qui vous attendent avec les transits de cette saison. Cette carte vous invite à prendre vos responsabilités pour amorcer des changements significatifs dans votre vie.
Le début de votre été rime avec indépendance. Bien que vous appréciiez grandement le réconfort et l’apaisement que vous procurent votre groupe d’amis et les communautés auxquelles vous appartenez, vous préférez ne pas être attachée à qui que ce soit. Vous souhaitez être un petit électron libre! Cette autonomie vous permet de vous projeter dans l’avenir avec une foi renouvelée. En juillet, il est temps de prendre du recul pour retrouver des parties de vous que vous avez peut—être laissées de côté. Cette période est enveloppée d’une aura de spiritualité, voire de mysticisme, qui dévoile des secrets bien enfouis et met en lumière des aspects de votre personnalité que vous avez peut— être négligés jusqu’ici. En revisitant ces histoires inachevées, vous cultivez un lien solide avec votre intuition, qui vous aide à mieux comprendre vos besoins, et ainsi à faire les choix qui sont les plus appropriés pour vous. En entrant dans le mois d’août, vous êtes remplie de confiance en vous—même. Déterminée, vous êtes prête à relever de nouveaux défis et à entreprendre des projets avec la discipline et le souci du détail qui vous caractérisent.
Tout au long de l’été, vous êtes accompagnée par la REINE DE COUPE . Cette carte symbolise votre besoin d’être à l’écoute de votre ressenti et de développer une confiance solide en votre intuition. Elle vous encourage à vous laisser guider par votre cœur plutôt que par votre tête.
24 SEPTEMBRE — 23 OCTOBRE
Au début de l’été, votre intuition vous guide vers des objectifs professionnels qui insufflent à votre vie une nouvelle direction. Vous apprenez à faire confiance aux occasions qui se présentent. Il est important d’être à l’écoute de votre petite voix intérieure lorsque vous devez décider d’accepter ou de refuser une offre. Cela vous assurera un sentiment d’accomplissement en accord avec vos valeurs. En juillet, vous réalisez que vos efforts professionnels ont peut—être eu un impact sur certaines de vos amitiés. Il est primordial de ne pas négliger votre investissement dans les communautés qui reconnaissent votre générosité et qui vous estiment pour ce que vous êtes vraiment. Donnez—vous la permission de réévaluer votre appartenance aux groupes qui ne vous procurent pas un sentiment de confiance et de dignité. Un petit instant de calme sera nécessaire en août pour vous permettre de digérer tous les événements qui se sont produits au cours des semaines précédentes. Créez une routine qui vous aide à intégrer votre spiritualité dans votre quotidien. Que ce soit une marche en forêt ou un après—midi seule au spa, les moments où vous pouvez vous déconnecter complètement sont essentiels à votre équilibre mental.
La carte de tarot qui vous guide tout au long de l’été est l’ ÉTOILE . Cette lame vous rappelle l’importance de vous entourer de gens qui vous inspirent, vous soutiennent et vous encouragent à poursuivre vos rêves les plus fous.
24 OCTOBRE — 22 NOVEMBRE
L’été est un véritable soulagement pour vous. Soyez ouverte aux circonstances qui vous permettent de vous épanouir, d’explorer l’inconnu et de sortir de votre zone de confort. Que ce soit en voyageant, en vous instruisant ou en rencontrant de nouvelles personnes, il est important que vous élargissiez vos horizons. Votre intuition sera votre guide. Elle vous aidera à prendre les décisions qui vous mèneront à votre plein potentiel. En juillet, un bilan de votre carrière est nécessaire. Et du 22 juillet au 3 septembre, vous entrez dans une phase d’évaluation de vos relations, qui vous permettra de mieux atteindre vos objectifs à long terme. Un petit ménage pourrait être requis pour vous assurer que vous êtes entourée des personnes qui ont votre réussite à cœur. Le mois d’août est propice à la dévotion en amitié. Cela dit, veillez à ce que votre engagement n’empiète pas sur les décisions des autres. Parce que vous communiquez vos idées de façon directe, et parfois tranchante, vous devez faire attention aux frictions qui pourraient surgir pendant cette période. Apprenez à vous concentrer sur les groupes qui partagent vos aspirations, de manière à éviter toute tension inutile.
Cet été, la carte de tarot qui cherche à vous transmettre sa sagesse est celle du CHEVALIER D’ÉPÉE . Cette figure de la cour, aussi serviable qu’expéditive, vous invite à défendre les causes qui vous tiennent à cœur avec un détachement éclairé.
23 NOVEMBRE — 21 DÉCEMBRE
Au début de l’été, vous pourriez éprouver du désintérêt pour les sujets superficiels et préférer explorer des facettes de votre vie qui représentent de véritables enjeux. Cette période peut vous aider à découvrir des aspects de vous-même qui étaient enfouis dans votre inconscient et vous ouvrir à des transformations importantes. Si vous ressentez une tension non résolue, il peut être utile d’en discuter ouvertement pour en trouver la source. En juillet, la saison du Lion apporte une nouvelle perspective sur des événements récents. Cependant, du 22 juillet au 3 septembre, vous pourriez avoir l’impression que vos idéaux sont hors de portée. Dans ce cas, il est temps de réfléchir à la manière dont votre état d’esprit vous limite. Au lieu de vous attarder aux détails, restez concentrée sur l’enthousiasme que vous procure votre vision d’ensemble, pour vous aider à surmonter les obstacles. En août, des changements de direction inattendus vous poussent à trouver la confiance nécessaire pour utiliser vos talents et poursuivre vos ambitions de carrière. Vous êtes prête à prendre le lead et à faire les progrès nécessaires pour atteindre vos objectifs. Vous avez envie d’adopter un mode de vie qui correspond davantage à vos valeurs.
Cet été, votre carte de tarot est le DIABLE . Ne vous laissez pas effrayer par cette carte, qui vous invite simplement à regarder en face vos peurs et vos désirs secrets afin de mieux comprendre vos motivations et ainsi de faire des choix plus éclairés à l’avenir.
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Le début de l’été est une période propice à la découverte de vous—même à travers vos relations interpersonnelles. Vous explorez de nouvelles façons de prendre soin des êtres qui vous sont chers, en vous inspirant de rituels à partager avec vos partenaires. Vous êtes animée par la volonté de renforcer ces liens précieux et de faire de l’été une période de croissance personnelle et relationnelle. En juillet, les enjeux liés à l’intimité, au partage et aux tabous sont au premier plan. La rétrogradation de Vénus, qui se produit du 22 juillet au 3 septembre, vous invite à observer la manière dont votre fierté peut vous empêcher de faire briller toutes les facettes de votre personnalité, même celles que vous jugez moins aimables. Il est temps de vous montrer telle que vous êtes, sans artifices ni masques. En août, vous êtes convaincue que vous avez la solution aux problèmes que les autres et vous— même rencontrez, et vous n’hésitez pas à la leur communiquer. Cependant, faites—le en souplesse. Restez à l’écoute des autres et faites preuve de flexibilité dans vos échanges. Ce faisant, vous pourrez élargir votre compréhension du monde.
Votre carte de tarot cet été est la GRANDE PRÊTRESSE , une carte symbolisant l’importance de s’immobiliser pour être à l’écoute de nos perceptions intérieures afin de prendre des décisions éclairées.
21 JANVIER — 19 FÉVRIER
Au début de l’été, vous constatez que votre humeur et votre niveau d’énergie fluctuent d’un jour à l’autre. Il est donc important de prêter attention à vos besoins au quotidien. Si vous aviez décidé de courir tous les matins, mais que votre corps vous signale qu’il a besoin de ralentir, écoutez—le. L’objectif est de réviser vos habitudes de vie pour trouver le confort dont vous avez besoin afin de parvenir à un mode de vie équilibré. En juillet, vous remettez en question l’état de vos relations, qu’elles soient amoureuses ou professionnelles. Il est préférable de ne pas agir impulsivement durant cette phase passagère. De la fin de juillet au début de septembre, prenez du recul pour clarifier vos valeurs relationnelles et en faire part aux personnes concernées. Cette période pourrait vous aider à améliorer l’état de vos relations à long terme. Le mois d’août sera propice à la clarification de vos attentes, particulièrement dans votre sphère intime et sexuelle. Toutefois, vous pourriez être plus sensible à la critique et remettre en cause votre valeur personnelle. Soyez indulgente envers les autres et vous—même. Ainsi, vous pourriez approfondir des liens qui vous procureront davantage de plaisir et de satisfaction.
Le QUATRE DE COUPE est la carte de tarot qui vous accompagne cet été. Elle symbolise un sentiment temporaire de lassitude ou de déception. Au lieu de vous laisser absorber par vos pensées et vos émotions, ayez le courage de les exprimer.
20 FÉVRIER — 20 MARS
Le début de la saison estivale vous fait rechercher du réconfort dans diverses formes d’expression créative. N’hésitez pas à écrire pour laisser libre cours à vos émotions, à chanter à tue—tête dans votre voiture ou à danser nue dans votre salon. Vous êtes plus que jamais capable de concilier travail et loisirs. Ce mois—ci, self—care rime avec plaisir! En juillet, vous pourriez vous poser des questions sur la pertinence de votre travail. Bien que le sentiment d’être utile soit important, vous pourriez aussi avoir besoin de reconnaissance pour vous épanouir pleinement. Se sentir fier du travail qu’on a accompli n’a rien de futile! N’hésitez pas non plus à communiquer avec vos collègues pour leur donner une tape dans le dos bien méritée ou leur demander du feedback. La coopération est la clé pour bien naviguer dans ce transit. En août, votre attention est dirigée vers vos relations interpersonnelles. Cependant, l’impatience et la précipitation pourraient susciter des conflits. Les liens que nous établissons avec les autres prennent du temps à se développer; alors, essayez plutôt de faire preuve de patience envers vos partenaires. Misez sur l’amélioration des relations plutôt que sur l’atteinte de la perfection. Cet été, la carte de tarot qui vous accompagne est le NEUF DE COUPE , symbole de la réalisation de vos désirs et de la satisfaction de vos besoins les plus profonds. Gardez à l’esprit que la poursuite de vos aspirations est cruciale, mais qu’il est également crucial que vous trouviez de la joie et de la satisfaction tout au long du processus.
Sur la route des vacances, on vous propose quelquesuns des plus beaux circuits gourmands du Québec et nos arrêts incontournables par région.
Texte LYNNE FAUBERTUN PIQUE-NIQUE DANS UNE LAGUNE des Îles-de-laMadeleine, une promenade à travers un champ de lavande, un festin en pleine forêt boréale, un festival de bouffe de rue japonaise: l’été venu, les artisans de notre terroir gourmand rivalisent d’originalité pour vous servir une foule d’activités urbaines et champêtres à savourer en solo ou en famille, en voiture, à pied... voire en kayak! L’équipe d’ELLE, en collaboration avec les associations touristiques régionales, vous dévoile ses coups de cœur de l’été — et de nouveaux chemins à parcourir.
ABITIBI-TÉMISCAMINGUE
Au pays de l’eau Eska et des petits fruits comme les sureaux, le cassis et les groseilles, Régale-toi propose 12 arrêts, dont des chocolateries, des fermes d’autocueillette, une fromagerie et une miellerie avec safari apicole (!) dans le rucher. ABITIBI-TEMISCAMINGUE.ORG
♥ COUP DE CŒUR: ateliers gourmands de L’Éden Rouge
QUAND: Les vendredis de l’été
OÙ: À Saint-Bruno-de-Guigues
QUOI: En plus des banquets de la ferme à la table, l’Éden Rouge organise des ateliers thématiques 5@7 accompagnés de bouchées, le tout animé par des chefs et des artisans locaux. L’entreprise organise aussi des visites gourmandes avec dégustation et tient une boutique gastronomique. LEDENROUGE.COM
BAS-SAINT-LAURENT
À vous de tracer votre itinéraire parmi les dizaines d’arrêts foodies qu’offre Saveurs et gourmandises du Bas-Saint-Laurent, qui comprend le Marché des 3 fumoirs, à L’Isle-Verte, et la Fromagerie Le Mouton Blanc, à La Pocatière. Le plus chic? Les grandes tables du fleuve en font partie. SAVEURSBSL.COM
♥ COUP DE CŒUR: L’expérience MycoMigrateur, du Côté Est
QUAND: Les dimanches, du 9 juillet au 10 septembre
OÙ: Le départ du bistro Côté Est, à Kamouraska
QUOI: Un forfait aventure gastronomique mycologique pour 4 dans la Toyota Land Cruiser du chef Kim Côté pour visiter le Haut-Pays de Kamouraska et déguster ses saveurs forestières. Oui, ça va brasser. COTE-EST.CA
En 2023, la Route des vins de Brome-Missisquoi célèbre son 20e anniversaire en mettant toute la région à contribution. Plus de 20 vignobles y organiseront des activités, imités par une centaine d’«amis» — restaurants, boutiques, artisans et antiquaires. Rappelons que cette route regroupe six circuits en voiture et quatre à vélo, ainsi qu’une vingtaine de bistros au cœur des plus beaux villages du coin. LAROUTEDESVINS.CA
♥ COUPS DE CŒUR: Le festival de musique Escale sur la Route des vins offrira pendant deux week-ends des prestations dans quatre vignobles, où vous pourrez aussi faire provision de bonnes bouteilles: le Vignoble Bromont, à Brigham, le Domaine du P’tit Bonheur, à Cowansville, le Vignoble Domaine Bresee, à Sutton, et le Val Caudalies (vignoble et cidrerie), à Dunham.
♥ De retour après deux ans d’absence, La Grande Tablée — Lac-Brome et ses chefs se déplaceront dans quatre vignobles de Lac-Brome, où les convives pourront se régaler d’un excellent menu cinq services dans les vignes.
♥ Tables champêtres: Les amoureux de gastronomie rurale sont invités à découvrir une foule de repas champêtres, notamment pendant les soupers du Vignoble du Ruisseau, dans le nouvel Espace Old Mill et à la terrasse au milieu des champs de la ferme Les Cocagnes. De plus, le restaurant Les Mal-aimés, un concept inédit de la ferme le Jardinier déchaîné, vous promet une expérience immersive de haute voltige autour de la cuisine sur feu du bois. LEVIGNOBLEDURUISSEAU.COM, ESPACEOLDMILL.COM, LESCOCAGNES.CA, JARDINIERDECHAINE.CA
CENTRE-DU-QUÉBEC
Le Circuit Gourmand Kingsey Falls fait l’éloge des produits typiques de la région en mettant au menu des visites dans une hydromellerie, un verger de bleuets géants, une ferme d’alpagas, un élevage de canards fermiers et auprès d’éleveurs de porcs (allô, le bacon maison!).
TOURISMECENTREDUQUEBEC.COM
♥ COUP DE CŒUR: Les vendredis de la Fromagerie du Presbytère
QUAND: Les vendredis, de mai à septembre
OÙ: À Sainte-Élizabeth-de-Warwick
QUOI: Au son de chansonniers, des centaines de gourmands avisés viennent s’attabler sur la terrasse, autour du repas qu’ils auront apporté ou commandé au magasin général de la fromagerie, l’une des meilleures du Québec. Ne repartez pas sans le fromage en grains frais du vendredi.
FROMAGERIEDUPRESBYTERE.COM
CHARLEVOIX
Sur la Route des Saveurs, entre le fleuve et les montagnes, les chefs et les producteurs vous reçoivent de Petite-RivièreSaint-François jusqu’à La Malbaie. Vous pourrez vous y gaver d’agneau de Charlevoix, de viandes bio et de produits maraîchers, en plus de visiter une ferme d’émeus et de vous arrêter dans d’incroyables restos.
TOURISME-CHARLEVOIX.COM
♥ COUP DE CŒUR: Les mardis soirs Ciné dans l’pré
QUAND: Les mardis, au coucher du soleil, dès la fin de juin
OÙ: À Baie-Saint-Paul
QUOI: Les cinéphiles et les foodies voyagent par l’image au gré d’un grand chef de la région, qui aura choisi le film et leur aura réservé une boîte à lunch inspirée de cette œuvre. Il faut apporter sa chaise ou se garer en voiture façon cinéparc. CINEDANSLPRE.COM
Grâce aux Arrêts Gourmands, familiarisez-vous avec l’esturgeon, le pâté d’oie, le canard, la viande de chevreau et les apéritifs de petits fruits produits dans la région. À ne pas manquer: le moulin de la Seigneurie des Aulnaies et les fromages de chèvre de Cassis et Mélisse. CHAUDIEREAPPALACHES.COM
♥ COUP DE CŒUR: La Bergerie des Petites Laineuses
QUAND: Dès la fin de mai
OÙ: À Cap-Saint-Ignace
QUOI: De slow food à slow mood. Faites des provisions de merguez et de smoked-meat d’agneau à la nouvelle boutique, puis empruntez le joli sentier qui mène au bord du fleuve, d’où on a une vue sur l’île-aux-Grues et sa célèbre fromagerie (ouverte en saison estivale, par traversier seulement).
FACEBOOK.COM/BERGERIEDPL
Pour découvrir les fruits de mer, les algues et les petits fruits nordiques de cette région, rien de mieux que le Road Trip Gourmand, qui réunit une quinzaine d’arrêts, de Tadoussac à Natashquan, en passant par l’île d’Anticosti. Dépaysement garanti. TOURISMECOTE-NORD.COM
♥ COUP DE CŒUR: La ferme maricole Purmer
QUAND: Du 9 avril au 8 octobre
OÙ: Le départ de la marina de Sept-Îles
QUOI: Une excursion en bateau pneumatique pour aller visiter une ferme en pleine mer? On est partants! La croisière de 3 heures pour 12 personnes prévoit une dégustation des produits de la ferme et un aperçu des secrets de l’élevage marin. Prévoyez imper et lotion solaire. FERME-PURMER.COM
GASPÉSIE
Reconnu pour mettre en valeur les alcools, les espèces marines — en particulier le homard — et les herbes de son littoral, telles la salicorne et les épinards de mer, le circuit Gaspésie Gourmande est ponctué de 17 lieux gourmands sur 885 km (et 5 jours de route!). N’oubliez pas d’arrêter au fumoir Atkins et Frères, toujours top. GASPESIEGOURMANDE.COM
♥ COUP DE CŒUR: Les Jardins de Métis
QUAND: Du 3 juin au 1er octobre
OÙ: À Grand-Métis
QUOI: Ce lieu magique avec ses jardins historiques demeure l’arrêt incontournable des gastronomes, séduits par la table hyper locale du chef Frédérik Boucher et les événements gourmands qui s’y succèdent tout l’été. JARDINSDEMETIS.COM
GRAND MONTRÉAL
Saviez-vous qu’à quelques minutes du centre-ville de Montréal, Saveurs de Laval vous permet d’improviser votre propre circuit champêtre à Laval? Vous y passerez une superbe journée à visiter des fermes d’autocueillette de fruits et de légumes, un labyrinthe de tournesols, un élevage d’agneaux, des vignobles, des serres de fleurs et à faire l’autocueillette... de tulipes! SAVEURSDELAVAL.COM
♥ COUP DE CŒUR: Le festival YATAI MTL
QUAND: Du 8 au 11 juin
OÙ: Rue Sainte-Dominique, à Montréal
QUOI: Cet événement, inauguré en 2018, fête la culture japonaise et sa cuisine de rue dans des espaces gourmands et culturels. La dernière édition, visitée par des milliers de curieux et de foodies, a été finaliste aux Lauriers de la gastronomie québécoise 2023, dans la catégorie Événement de l’année. YATAIMTL.COM
Un nouveau circuit, Bouilli d’histoires salées, vous convie chez les producteurs et les restaurateurs qui perpétuent l’usage des ingrédients au cœur de l’identité madelinienne, par exemple le hareng boucané, la bagosse, le fromage Pied-De-Vent et les bières fleurant l’air salin. BOUILLIDHISTOIRES.COM
♥ COUP DE CŒUR: Le café-buvette Chez Renard
QUAND: À l’année
OÙ: à Cap-aux-Meules
QUOI: Après une journée à savourer les joies de l’agrotourisme, attablez-vous dans ce lieu sympa et chaudement recommandé par les Madelinots, présenté en formule buvette les jeudis, vendredis et samedis. FACEBOOK.COM/CHEZRENARD
LANAUDIÈRE
Goûtez Lanaudière! marie six circuits gourmands qui vous feront sillonner une multitude de routes de campagne afin de faire provision de charcuteries, de confitures, d’ail noir, de viandes de bison et de wapiti, et plus encore. GOUTEZLANAUDIERE.CA
♥ COUP DE CŒUR: Au jardin des noix
QUAND: Du 28 mai au 8 octobre
OÙ: À Saint-Ambroise-de-Kildare
QUOI: Une noiseraie, avouons-le, ce n’est pas banal! En plus de permettre l’autocueillette des noisettes, cet arrêt inusité offre des visites guidées, des ateliers sur les comestibles sauvages et une boutique gourmande. Ne repartez pas sans une huile de noix. AUJARDINDESNOIX.COM
Décidément, le Chemin du Terroir des Laurentides donne l’exemple avec ses 226 km balisés de panneaux bleus qui annoncent les prochains verger, vignoble, fromager, apiculteur, etc. Impossible de ne pas s’arrêter. LAURENTIDES.COM
♥ COUP DE CŒUR: Cidrerie Lacroix
QUAND: À l’année (pour la table gourmande)
OÙ: À Saint-Joseph-du-Lac
QUOI: Sur la toute nouvelle terrasse avec vue sur le verger, ouverte au printemps, vous pouvez vous attabler du brunch à l’apéro pour déguster les cidres de la maison et savourer le terroir laurentien, en plus d’assister à des soirées de musique ou d’humour. CIDRERIELACROIX.COM
MAURICIE
Guidés par la Mauricie Gourmande, allez-y comme bon vous semble, en mode autocueillette ou dégustation. Prévoyez un arrêt au Domaine Gélinas, à Saint-Sévère, qui invite à arpenter les vignes, coupe de vin à la main. MAURICIEGOURMANDE.COM
♥ COUP DE CŒUR:Passion Lavande
QUAND: En juillet et août
OÙ: À Saint-Sévère
QUOI: Un fleuron. Le long de sentiers aménagés, plongez dans des champs de lavande (juillet) ou de tournesol (août), puis passez à la boutique pour explorer les produits de lavande à cuisiner. Des spectacles dans la nature sont prévus durant l’été. PASSIONLAVANDE.CA
QUÉBEC
En voyage à Québec, un tour gourmand de l’île d’Orléans s’impose avec ses vignobles, ses boulangeries, sa fromagerie, sa confiturerie et sa ferme vinaigrerie. N’oubliez pas votre appareil photo. QUEBEC-CITE.COM
♥ COUP DE CŒUR: Emily in Paris, à Cassis Monna & Filles
QUAND: De la fin de juin à la fête du Travail
OÙ: À Saint-Pierre-de-l’Île-d’Orléans
QUOI: Dans la foulée de la populaire série Emily in Paris, le kir royal a été désigné cocktail de l’année par les médias. Invitées à s’habiller avec extravagance pour l’occasion, les fashionistas pourront se procurer le panier Emily in Paris, qui comprend du mousseux, une mignonnette de cassis, des bouchées apéro et une nappe pour un pique-nique sur la terrasse VIP ou dans le domaine, d’où on a une vue sur la chute Montmorency.
CASSISMONNA.COM
SAGUENAY
La Route des fromages, qui promet de vous faire faire «squick squick», compte une dizaine de fromageries que tout foodie se doit de connaître, ainsi que le Musée de la Vieille Fromagerie Perron et son inimitable cheddar.
SAGUENAYLACSAINTJEAN.CA
♥ COUP DE CŒUR: Le Festival des vins de Saguenay + Les Grands Crus Musicaux de Saguenay
QUAND: Les 7, 8, 13, 14 et 15 juillet (Les Grands Crus) et du 13 au 15 juillet (Festival des vins)
OÙ: Dans la zone portuaire de Chicoutimi
QUOI: En juillet, Chicoutimi vous propose tout un doublé avec un Festival des vins et des spectacles Grands Crus dans le Vieux-Port, en particulier Charlebois et Pag sur une même scène. Historique! FESTIVINSAGUENAY.CA, LESGCM.COM
Au Québec, le chocolat se conjugue un peu, beaucoup, passionnément au féminin. Nos top chocolatières expliquent pourquoi.
LA MONTRÉALAISE ANDREA DOUCET DONIDA, directrice mondiale de la prestigieuse marque française Cacao Barry, préparait un événement marketing d’envergure à Paris. Sans se douter de la surprise qui l’attendait, elle demande qu’on lui dresse une liste des meilleures chocolatières de France pour les intégrer à son programme. On lui répond que, nenni, l’Hexagone ne compte malheureusement pas de chocolatières vedettes. Elle est sous le choc.
On en parle peu, mais il se trouve qu’au Québec, les femmes chocolatières sont partout dans les médias et sont beaucoup plus visibles que les hommes, un cas d’espèce en gastronomie.
Andrea, la première femme aux commandes mondiales d’une grande marque de chocolat, a vite dû composer avec ce décalage entre le Québec et le Vieux Continent, et pas seulement en France. «Je ne trouve pas beaucoup de femmes chocolatières en Europe tout court. Làbas, tout ce qui est pâtisserie, chef, est perçu comme un truc d’hommes. Les femmes sont présentes, mais comme ouvrières. Quand on visite les écoles de pâtisserie et de chocolaterie en France, comme ici d’ailleurs, il est vrai
qu’on voit beaucoup plus de femmes que d’hommes — ceuxci ont même l’air un peu seuls. Mais après, ce sont généralement les hommes qui décrochent les postes importants...»
Le Québec feraitil cavalier seul sur la planète? Pas tout à fait, car aux ÉtatsUnis, plusieurs femmes font aussi les manchettes. Il demeure que chez nous, les chocolatières sont plus présentes dans la sphère médiatique, notamment depuis l’arrivée d’une certaine Geneviève Grandbois voilà 25 ans. Déjà.
Apprentie comédienne d’à peine 20 ans, Geneviève assiste à une démonstration de chocolat qui la convainc de changer de carrière illico, malgré l’avertissement du célèbre chocolatier belge Pierre Marcolini, qui tente de l’en dissuader autour d’un café à Bruxelles. Il la prévient: «Le chocolat n’est pas un métier facile, encore moins pour une jeune femme québécoise dans un monde d’hommes!» Geneviève s’obstine et ouvre La Maison Cakao, puis Chocolats Geneviève Grandbois en 2002. «J’étais un peu inconsciente, je ne savais pas dans quoi je me lançais; je vivais pour l’amour du chocolat.»
Rapidement, elle sort des sentiers battus avec ses chocolats au poivre rose, à l’huile d’olive et à l’infusion de cigares: du jamais vu. Comme tant de chocolatières québécoises qui suivront, elle met son nom sur l’enseigne, une recommandation de sa graphiste de l’époque et un choix qu’elle regrette un peu aujourd’hui: «Je n’ai pas réfléchi à l’impact qu’aurait cette décision de mettre mon nom sur un produit. C’est un couteau à double tranchant.
C’est le fun d’entretenir un dialogue plus personnel avec les clients, mais ça rend plus vulnérable, plus susceptible aux trips d’égo aussi. Ça peut être lourd quand tout le monde t’identifie à ta marque. C’est devenu une prison par moments.»
Nombreuses sont les chocolatières d’ici qui ont fait le même pari, celui d’accoler leur nom à leur enseigne. Pensons à Chocolats Andrée, Les chocolats de Chloé, Chocolaterie Samson, Lecavalier Petrone, et j’en passe. Un phénomène qu’Andrea Doucet Donida explique aussi par le fait que «l’accès à la propriété en Amérique est plus facile pour les filles en général. L’ouverture d’esprit est différente en Amérique: les gens peuvent faire pratiquement tout ce qu’ils veulent. Il y a moins de préjugés ici, moins d’histoire qui pèse très fort sur les traditions.»
Même son de cloche chez Nancy Samson, chocolatière émérite de TroisRivières qui enseigne ce métier depuis 33 ans. «On donne plus de place aux femmes au Québec. Dans ma classe en ce moment, il y a 1 gars et 13 filles. La chocolaterie est un métier plus esthétique, ce qui attire beaucoup les femmes. D’ailleurs, c’est ce qui me passionne toujours, moi aussi, la complexité et la beauté du chocolat. Je peux prendre un œuf en chocolat et le rendre merveilleux en 30 minutes.»
Pour la chocolatière et professeure en pâtisserie Isabelle Sauriol, de la nouvelle chocolaterie Mam’zelle Joséphine, à Laval, «le chocolat permet aux filles d’exprimer leur petit côté artisanal, c’est vrai. Je pense aussi que la restauration est un milieu agressif, qui valorise une production intensive, alors que les filles sont plus dans le geste, dans la nuance. La chocolaterie convient davantage au profil d’une femme que la grosse brigade qui sort du gros stock tous les samedis soirs. Et la maternité est un défi qui joue encore pour beaucoup. J’ai adoré mon passage en restauration, mais on ne peut plus
vivre la nuit quand on doit mettre des enfants au lit. Tu as vu le film Le plongeur? Et voilà. On ne peut pas rester des pirates en cuisine toute sa vie.»
Comme chez Mam’zelle Joséphine, l’équipe de Lecavalier Petrone est constituée presque exclusivement de femmes, en fonction des CV reçus et des atomes crochus... plutôt qu’en vertu d’une politique genrée. Contrairement à leurs prédécesseures, Chloé MigneaultL ecavalier et Loïse DesjardinsPetrone affirment avoir rencontré peu de mépris du milieu. «Au début, parce qu’on était jeunes, je pense que la tendance était de nous prendre moins au sérieux, concède Chloé. Mais grâce à des Geneviève Grandbois qui ont tracé le chemin, et pour qui nous avons beaucoup d’admiration, faire notre marque a été plus facile.»
Loïse, la chocolatière de ce duo de proprios, voit dans le chocolat «une matière complexe, mais qui se travaille avec les mains, donc c’est à la fois salissant et le fun. Le chocolat permet d’apprendre toujours plus, de repousser le côté technique, tout en gardant un côté léger, enfantin. Même les gens qui passent en acheter me semblent généralement plus heureux, comme si le chocolat les faisait rêver, eux aussi.»
Décidément, les buvettes dictent la tendance à Montréal. Avec le nouveau ANNETTE BAR À VIN , le chef Marc-André Jetté, du restaurant Hoogan et Beaufort, s’offre une bien jolie vinothèque dans le Technopôle Angus, dans l’est de la métropole. L’adresse, toute de vert vêtue, conjugue les incontournables de la formule buvette: un bar comptoir avec la cuisine ouverte, un espace lounge et un grand cellier mis sur pied par LA pointure de l’heure, le sommelier Hugo Dufresne. Côté menu, on nous propose des plats à partager un brin franchouilles avec (pour l’heure) du boudin, du tartare, des huîtres sur écaille, plus une carte des desserts où le célébrissime pâtissier Patrice Demers a mis la main à la pâte. Du joli. ANNETTEBARAVIN.COM
Si vous êtes aussi fana de cocktails que nous, vous allez aimer le nouvel APÉRITIF de la distillerie québécoise Menaud, de Charlevoix. Inspirée du Campari, l’iconique amer rouge italien, cette version québécoise mise sur des plantes et des baies d’ici avec son assemblage nordique d’argousier, de camerise, d’épine-vinette et d’absinthe macérés dans un alcool de grains neutre. À servir sur glace, en spritz, en negroni, ou, façon ELLE, dans un garibaldi, à base d’Apéritif et de jus d’orange frais qu’on mousse à la dernière minute. Aérien. MENAUD.CA
Sur la route des vacances, le détour par Stanbridge East, dans les Cantons-de-l’Est, s’impose pour y découvrir le nouvel ESPACE OLD MILL . Ce site, à la fois un restaurant, une auberge de cinq chambres et une ferme ouverte au public, donne sur la rivière aux Brochets et un vieux moulin loyaliste. Le chef, Éric Gendron, anciennement du Manitoba, y propose une carte hyperlocale et saisonnière (vous ne trouverez même pas de poivre sur la table, puisque le Québec n’en produit pas!), arrosée de vins strictement nature. Cet été, il sera possible de réserver un panier de pique-nique du terroir pour accompagner notre balade dans les champs. Un bol d’air frais. ESPACEOLDMILL.COM
Bye, la Méditerranée! L’engouement pour les produits locaux continue de faire des vagues au moment où le Québec commence à produire ses propres sels de mer haut de gamme.
SEL SAINT LAURENT, aux Bergeronnes, sur la Haute-CôteNord, a été la première entreprise à récolter le sel de nos côtes maritimes, qui est déjà un produit fétiche de nos chefs. Au cours de l’année, elle lancera trois nouveaux sels aromatisés en série limitée, tous créés avec des toques du coin. C’est le cas du Neige de sel d’oursin, imaginé avec le chef Jean-Sébastien Sicard, du restaurant Chez Mathilde, à Tadoussac — une table incontournable si vous passez par là. SELSAINTLAURENT.COM
Chez ALCYON SEL DE MER, aux Îles-de-la-Madeleine, la famille Arseneau propose trois nouveaux assemblages aromatiques, à base de sel évaporé des eaux entourant l’archipel. Un délice durable. La mer glaciale des Îles étant réputée pour produire les meilleurs homards du Québec, parions que cette eau sera également favorable à Alcyon et lui attirera rapidement les amateurs de sel. En versions aux 3 légumes, à l’érable pimenté et au citron persillé. ALCYONSEL.COM
Enfin, chez BBQ QUÉBEC, le sel de cette entreprise vient des États-Unis, mais le savoir-faire est bien d’ici. Sa nouvelle gamme de sels aromatisés a été pensée pour nos grillades d’été dans le but avoué de nous enflammer (Sriracha, Ghost Pepper) ou d’élever nos biftecks vers des sommets gastronomiques (Truffe noire). À vos barbecues! BBQQUEBEC.COM
Avec sa vibe underground et son décor feutré, le bar Baby, dans le quartier Saint-Henri, à Montréal, cherchait déjà à faire éclater les codes. Voici que s’y greffe le BABY FAR WEST, un bar-dans-un-bar, qui nous réserve des soirées thématiques qui sont associées à des bonheurs liquides et à des émotions fortes. Chaque événement de 90 minutes est animé par des mixologues, et comprend trois cocktails signatures avec bouchées en accord et promet de «libérer tous nos sens». Maximum de 12 personnes, sur réservation seulement. BABYFARWEST.COM
Nouveautés extratendance pour tout connaître, tout voir, tout avoir...
Votre peau manque d’éclat? Le duo Phyto-Glow, d’OCEANLY TM , composé d’un sérum et d’une crème de jour solides, lui redonnera un teint lumineux. Leur formule innovante est infusée de vitamine C stabilisée et encapsulée, connue pour unifier le teint, et de phytoglycogène, qui donne de l’éclat à la peau. Ce rituel certifié EWG Verified TM , végan et dont l’emballage est fabriqué sans plastique est tout aussi bénéfique pour vous que pour l’environnement.
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Le nouveau vin certifié bio CAMPO VIEJO ECOLÓGICO est parfait pour accompagner vos pique-niques ou BBQ! Ce produit abordable, vif et parfumé tire sa saveur des cépages tempranillo et grenache. Par souci de durabilité, il a été élaboré à partir de méthodes de vinification écoresponsables; et, pour chaque caisse de vin vendue, la marque Campo Viejo plantera un arbre.
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Les créations de l’enfant terrible de la mode britannique brilleront au MUSÉE NATIONAL DES BEAUX-ARTS DU QUÉBEC du 15 juin au 10 septembre! Découvrez la créativité foisonnante de ce génie grâce à des rencontres inédites avec l’art. Près de 195 objets en provenance du LACMA, à Los Angeles – dont 69 ensembles de McQueen – et 32 œuvres des collections du MNBAQ constituent l’incontournable rendez-vous des fashionistas et des passionnés d’art cet été! MNBAQ.ORG
Avec Salade, Pizza, Vin — et tant de bonnes choses d’Elena, la géniale équipe de l’ ELENA , ce resto italien contemporain bien aimé du quartier Saint-Henri, à Montréal, démocratise la bonne bouffe avec brio. Tous à nos fourneaux!
«NOTRE BUT EN ÉCRIVANT SALADE, PIZZA, VIN, c’était d’abord et avant tout que les gens aient du fun en cuisinant, qu’ils ne se prennent pas trop au sérieux», dit d’emblée Stephanie Mercier Voyer, l’autrice qui a mis en mots la passion pour la bouffe de l’équipe de l’Elena — dont elle a déjà fait partie! «Au moins autant de fun qu’on en a eu à concocter ce livre! On a passé tellement de temps à rire, à se raconter des anecdotes, des souvenirs du resto au fil des années. Ça se sent dans le produit final, je crois.» L’Elena, qui a ouvert en 2018, est maintenant une adresse montréalaise incontournable qui impressionne non seulement par sa cuisine italienne actuelle et de saison, mettant en vedette des ingrédients du terroir québécois, mais aussi par sa philosophie, loin des règles établies en restauration. «Pour nous, c’était important de se tenir loin de la culture toxique de la restauration, où l’excès prime: les heures de fou, une hygiène de vie pas très saine... On voulait offrir quelque chose de mieux à nos employés et, ultimement, à nos clients», avoue candidement Ryan Gray, sommelier et coproprio de l’Elena, du Nora Gray et du Gia Vin & Grill. «Prendre soin de notre monde, c’est primordial, pour nous.»
Et cet esprit de camaraderie, cette bienveillance qui règne au sein de la famille de l’Elena se manifeste dans le service, dans le menu et dans les pages de son tout nouveau livre de recettes, Salade, Pizza, Vin, qui paraîtra le 24 mai chez KO Éditions. «On avait envie que ce livre se lise comme un récit, comme une histoire, d’un bout à l’autre», dit Ryan Gray. Plus de 115 recettes figurent dans ce mémento de l’histoire de l’Elena, où les plats sont classés par
saison, afin que les lecteurs puissent cuisiner avec des ingrédients locaux, à leur portée. «C’est très italien de manger ce qui est de saison. On applique ce principe dans notre resto; alors, on l’a aussi fait dans notre livre. Moins de produits importés, plus de consommation de produits du terroir. C’est mieux pour l’environnement, pour les producteurs québécois... et, au final, pour des plats frais et savoureux», dit Ryan Gray.
Les recettes de Salade, Pizza, Vin sont accessibles, faciles à faire et à adapter selon nos envies ou nos talents culinaires. «On voulait écrire un livre en mode choose your own adventure», dit Janice Tiefenbach, la cheffe exécutive de l’Elena et le cerveau derrière les créations savoureuses du livre. Les recettes se combinent et se modifient aisément. «C’est un peu comme au resto, dit Gray. Les clients peuvent manger dans la salle, s’installer au bar, profiter de la terrasse ou apporter leur pizza take-out et leur bouteille de vin dans le petit parc à côté. À eux de décider!» Et, dans ce joli ouvrage aux couleurs pop, tout est pensé pour cuisiner à la maison et y apporter un petit bout de la magie de l’Elena. «On s’inspire de notre expérience en restauration, mais on simplifie le tout, on ramène ça à l’essentiel», dit la cheffe. Les plats présentés font tout autant saliver que ceux qui composent le menu du resto, et ils sont parfaits pour impressionner nos convives sans qu’on ait à se casser la tête: radis aux noix de pin, haricots verts avec nduja et amandes, pizza mortadelle, artichauts et pistaches, bucatinis au safran avec palourdes et poutargue, farfalles aux morilles, mousse de buffala à la rhubarbe... La gang de l’Elena sait comment faire plaisir. Ne reste qu’à se laisser inspirer!
Les lingettes autobronzantes LOOKY sont LA solution pour obtenir un bronzage doré à l’année sans avoir à subir les effets néfastes des rayons UV. Elles sont faciles à utiliser et permettent d’appliquer uniformément l’autobronzant sur le visage et le corps sans laisser de marques ni de taches, et assurent un hâle progressif et naturel. Le parfum exotique de noix de coco qui s’en dégage nous transporte instantanément sous les tropiques! Végane, sans alcool ni parabènes.
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Les membres de la rédac vous proposent leur
préféré
Il me fallait absolument une copie de ce carnet dès qu’il est arrivé sur les tablettes. Les mots soigneusement choisis par la douce Juliette portent à réfléchir. Les instants où j’ai eu l’impression d’être en tête-à-tête avec une amie qui se confie ne m’ont pas déçue. C’est un livre qui fait du bien à l’âme! L’autrice, connue pour son militantisme bienveillant, y nomme si bien les ressentis beaux et moins beaux qui l’habitent! On la découvre et on s’y retrouve, un passage à la fois. Une lecture tout indiquée pour passer un petit instant self-care au soleil. KO ÉDITIONS, 23 $ CLAUDIA GUY, coordonnatrice à la rédaction
Dans ce petit bijou (!) de livre, l’autrice, collagiste et réalisatrice Sara Hébert s’attaque aux problèmes et aux préoccupations — la tyrannie des apparences, la culture du travail sexiste, les relations amoureuses pas toujours roses, etc. — des femmes hétérosexuelles. Cette habile courtepointe d’extraits de journaux intimes et de conseils sous forme de collages réalisés avec d’anciens magazines féminins rappelle, par sa forme et son esthétique kitsch, les fameux guides de bienséance d’antan, mais avec un fond résolument féministe et critique. Et si on rit beaucoup — quoique jaune, parfois, parce qu’on se reconnaît dans certaines situations vécues par Madame Bijou, son alter ego —, on termine notre lecture en se sentant moins seule et, surtout, en ayant envie de brasser les choses un peu. MARCHAND DE FEUILLES, 33 $
THÉO DUPUIS-CARBONNEAU, cheffe de contenu beauté
Ce que j’aurais aimé tomber sur un roman d’apprentissage de cette qualité quand j’étais adolescente! On y suit Rose, à la fin de son secondaire, tandis qu’elle dresse une liste de «Choses à faire avant de mourir pour ne pas avoir de regrets». Cette fameuse liste la mène entre autres à Paris, où elle se voit bousculée dans ses certitudes. Et si c’était pour le mieux? HURTUBISE, 22 $
LAURIE DUPONT, cheffe de contenu culture et reportages
PRIMADONNA, D’ELISABETH MASSICOLLI
C’est l’histoire de Camille, qui fuit son mal-être de trentenaire montréalaise pour trouver des cieux meilleurs… à Rome. Tinder et carapace en tête, elle forgera sa nouvelle vie en essayant de protéger son cœur, qu’on devine très sensible. Deuxième roman autofictif au ton cru et réaliste de l’autrice (et collègue) Elisabeth Massicolli, qui, tout comme Eat, Pray, Love, d’Elizabeth Gilbert, donne très envie de tout lâcher pour aller boire du chianti en Italie. Un livre d’été parfait, à lire en buvant un spritz! QUÉBEC AMÉRIQUE, 22 $
SOPHIE BANDFORD, éditrice et rédactrice en chef
CAUCHEMAR AU BOUT DU MONDE: LE VOYAGE DE LA BELGICA DANS LA NUIT POLAIRE, DE JULIAN SANCTON
A priori, vous me direz qu’avec un titre pareil, ce livre ne semble pas être une excellente lecture de plage. Vous allez devoir me faire confiance! Ce récit véridique relate les aventures du premier groupe de chercheurs (certains dotés de beaucoup de courage, mais de très peu de compétences de navigation) à se rendre en Antarctique en bateau en 1897. À bord du Belgica, les choses tournent vite au vinaigre et l’équipage reste piégé durant tout l’hiver dans les eaux glaciales qui se sont refermées sur eux. S’ensuit une période de survie captivante, où l’on découvre l’humain dans ce qu’il a de plus sombre, et de plus lumineux, grâce à la plume enlevante de l’auteur! Je n’ai pas pu lâcher ce véritable pageturner . Fascinant, comme dirait Charles Tisseyre.
QUÉBEC AMÉRIQUE, 30 $
ELISABETH MASSICOLLI, rédactrice en chef adjointe
livre
du moment, qui se lit délicieusement pendant qu’on se laisse caresser par les chauds rayons d’été.
en accord avec Concord Theatricals au nom de l’organisation Rodgers & Hammerstein | concordtheatricals.com et présente Musique par RICHARD RODGERS
Paroles par OSCAR HAMMERSTEIN II
Scénario par HOWARD LINDSAY et RUSSEL CROUSE
Mise en scène par GREGORY CHARLES
Livre MARSHALL BRICKMAN et RICK ELICE Musique et paroles ANDREW LIPPA
Basée sur les personnages créés CHARLES ADDAMS Mise en scène RENÉ SIMARD
Direction musicale GUILLAUME ST-LAURENT Chorégraphies TEAM WHITE
Gomez Addams LUC GUÉRIN Morticia Addams RITA TABBAKH Mercredi Addams ALEXANDRA SICARD
Pugsley Addams WILLIAM BERNIER Oncle Fétide TOMMY JOUBERT
Grand-mère CLAIRE JACQUES Lurch DOMINIC LORANGE
MONTRÉ A L DÈ S LE 19 OC TOBRE
BILLETS lafamilleaddams.com