DOSSIER
La rentrée du SSA
Organisation du SSA : les grands changements de la rentrée
Le SSA est engagé dans une vaste rénovation de son organisation. Actuellement, c’est toujours l’arrêté du 9 novembre 2012 portant organisation du service de santé des armées qui définit les responsabilités organiques. Cependant, le plan annuel de mutations (PAM) a permis de commencer à mettre en place les « préfigurations » des entités qui figureront dans le nouvel arrêté d’organisation du SSA qui entrera en vigueur en 2018. Ce fonctionnement, provisoire, est destiné à favoriser la transition entre les deux organisations. Pour comprendre un peu mieux les nouveaux acronymes qui seront bientôt employés régulièrement, faisons le point sur ces derniers changements.
L
a nouvelle organisation de SSA prévoit un renforcement du rôle stratégique de la direction centrale ainsi qu’un décloisonnement autour des enjeux majeurs du Service : les opérations, l’expertise et la stratégie santé de défense et enfin, les ressources. Aux côtés des adjoints à la directrice centrale, de l’expert ressources, de la division « performance, synthèse » (DPS) et des 4 sous-directions apparaissent donc deux divisions préfigurées : la division « opérations » (Div-OPS) et la division « expertise et stratégie en santé de défense » (Div-ESSD) entrainant de facto la disparition des autorités de coordination sur ces périmètres. Un officier général « sécurités », chargé de la protection du SSA au sens large (domaines de la sécurité-protection, de la cyberprotection, de la protection du secret ou encore de la prévention et de la maîtrise des risques…), fait également son apparition. La nouvelle organisation prévoit également la création de directions déconcentrées spécialisées, en charge des cinq composantes du Service. Ces directions joueront le rôle de
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tête de chaîne organique vis-à-vis des établissements qui leurs seront rattachés. Elles contribueront à l’élaboration de la stratégie globale du SSA puis veilleront à sa déclinaison et à sa mise en œuvre dans leur chaîne. Aux côtés de la Direction des approvisionnements en produits de santé (DAPSA) apparaissent désormais les préfigurations de la direction des systèmes d’information et du numérique (DSIN) et, dernièrement, de la direction de la médecine des forces (DMF),
future tête de chaîne des CMA, CMIA, des chefferies santé et du SPRA. Les composantes poursuivent également leur évolution. Ainsi, avec la fermeture à l’été de la DRSSA de Lyon et la création de nouveaux CMA-NG, la Médecine des Forces ne compte plus aujourd’hui que 5 DRSSA (Bordeaux, Brest, Metz, Saint-Germain-en-Laye et Toulon) et 21 CMA.




