
2 minute read
AVENIR DES JEUNES ET AMIGOUR
from Yessod 17
ENSEMBLE,
100 FOIS PLUS POUR ISRAËL
Advertisement
Par Sylvie Sebag
RETOUR SUR UNE BELLE CAMPAGNE DE COLLECTE ORGANISÉE PAR LE KEREN HAYESSOD QUI S'EST TENUE DU 13 AU 15 SEPTEMBRE 2020. CHAQUE EURO DONNÉ ÉTAIT DOUBLÉ PAR DES MÉCÈNES. SYLVIE SEBAG, BÉNÉVOLE ACTIVE DE CETTE CAMPAGNE NOUS RACONTE…
LUNDI : réunion d’information pour les bénévoles. J’arrive dans une salle accueillante où tout est pensé pour la convivialité : dégustation de vins israéliens, buffet. Des regards se croisent : qui est un habitué, qui est nouveau ? Nous rejoignons la table de réunion et tout de suite, au travail : je ne connais rien aux collectes de dons, ni à la psychologie des donateurs. Eva me guide : ne pas parler de soi, se concentrer sur les centres d’intérêt des donateurs... Et voilà la grande amorce : sortir du « je » pour entrer dans le « jeu » ; mettre de côté ses représentations, entrer de plain-pied dans l’altérité. Ran, le délégué israélien du Keren Hayessod explique alors l'essence du projet, avec simplicité et sincérité : rénover un village de jeunes en grande difficulté, les aider à retrouver le goût de la vie... Son discours est soutenu par Hannah, qui connait bien les ficelles du fundraising et va booster les équipes qui participent à la campagne. DIMANCHE APRÈS-MIDI : les premiers appels sont pour nos proches. On doit les convaincre ! Notre cause est forte. On se fait la main, on va de plus en plus vite, on est déjà grisé. LUNDI : Des tablettes débarquent ! Elles nous aident à appeler les personnes inscrites dans le fichier du Keren Hayessod : je ne suis pas « geek », les numéros défilent vite ! On m’explique quand et où appuyer sur les touches… MARDI : Je rentre dans l’univers des donateurs : tantôt en réunion ou en proie à des difficultés économiques, généreux inconditionnellement, réservés. LES DERNIÈRES HEURES : j’ai du mal à croire que nous pourrons atteindre 1 000 000 d’euros ! La tension monte, monte et victoire : l’objectif est atteint : on a gagné, on est heureux, on ressent la fatigue d’une fin de marathon. Champagne, sourires : les jeunes du village auront un bâtiment tout neuf et confortable ! On est contents, tout simplement. Ce fut une belle aventure humaine pour une cause juste.