Lecodev Newsletter Vol 2

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Connecting Human Capital LECODEV Relier le Capital Humain Intérêts particuliers

Newsletter Date 15 Février 2010, Numéro 2

• Mission • Energie & Environnement • TICs • Partenariat

LECODEV: Partenariat & actions concrètes Dans ce numéro: News

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Economie de l’hydrogène

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Développement durable TICs Membre

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Contact :  info@lecodev.com  00-1-613-864-7389

Dans ce deuxième numéro du Bulletin/Newsletter de LECODEV, nous confirmons notre volonté de continuer notre engagement sur la base d’actions concrètes. Des réunions et groupes de discussions ont eu lieu pour accélérer le partenariat algérocanadien pour le développement d’une coopération scientifique et technique sur une base durable. Entre autre, notre récente mission en Algérie confirme la volonté des acteurs locaux pour impliquer les experts algériens basés à l’étranger dans des projets à caractère technico-économique. En particulier, des partenariats avec les différentes institutions publiques et privées dans le domaine des télécommunications et de l’énergie ont été discutés. Dans ce numéro vous trouveriez des articles sur le développement durable, l’économie de l’hydrogène, les changements climatiques et les technologies de l’information et des télécommunications. Si vous avez des contributions à faire, en anglais ou en français, dans les prochains numéros de cette newsletter ou si vous avez des questions, veuillez nous contacter par email: info@lecodev.com Bonne lecture!

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Leaders and Experts for Cooperation and Development -----Leaders et Experts pour la Coopération et le Développement


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Let’s inform

Mission scientifique et technique de LECODEV en Algérie Deux membres de LECODEV, M. Farid Bensebaa et M. Mourad Kharoune, ont effectué une mission de 10 jours en Algérie pour informer les partenaires potentiels sur la vision et les objectifs à court et à long termes de LECODEV. Plusieurs séances de travail étalées sur deux journées ont été effectuées avec les représentants du Ministère des Postes et des Technologies de l’Information et des Télécommunications (MPTIC), de l’Institut National de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication (INPTIC), du Groupe Algérie Telecom et Mobilis, de l’agence Nationale de la Promotion et de Développent des Parcs Technologiques (Cité Sidi-Abdellah), et trois associations algériennes œuvrant dans les TICs (AITA, AASSEL et AAFSI). Ces rencontres et séances de travails ont permis de définir plusieurs processus de collaboration dont les plus importants sont indiqués ci-dessous: 1. LECODEV aura accès à des appels d’offres nationaux et internationaux. Les membres individuels ou corporatifs de LECODEV auront la possibilité de répondre à ces appels d’offres. 2. LECODEV va signer un accord de partenariat avec le MPTIC. 3. Le Premier Congrès de l’Algérie Numérique (CAN) sera co-organisé durant l’année 2010 à Alger par le MPTIC et LECODEV. 4. Contribution de LECODEV à la mise en place d’un centre de recherche dans le domaine des TIC au sein du Groupe Algérie Telecom. Une réunion de travail a été aussi organisée avec le Conseil National Economique et Social (CNES). Mr. M. Babes (Président du CNES) a présenté les activités du CNES. Le CNES va faire appel aux experts algériens à l’étranger pour certaines études technico-économiques spécifiques. Le programme algéroquébécois "PÔLE UNIVERSITAIRE ET DE RECHERCHE ALGÉRO – QUÉBÉCOIS : PURAQ" a été soulevé. Il a été proposé de prendre contact avec le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) pour voir comment redynamiser la coopération scientifique et technique algéro-canadienne en général et algéro-québécoise en particulier. Ainsi, un colloque scientifique et économique sur le développement durable sera organisé par LECODEV à Montréal en partenariat avec l’Ecole polytechnique de Montréal le 5 et mai 2010 prochains. Une réunion de travail a été tenue avec le recteur (Pr. Djoudi Merabet) et les doyens et vice-recteurs de l’université de Bejaïa. Il a été discuté de la création d’une chaire industrielle sur l’intégration technologique et d’un partenariat pour l’organisation du quatrième forum de "L’Université et le Monde Productif" durant l’année 2010. Une réunion de travail a eu lieu avec le délégué commercial principal de l’ambassade du Canada à Alger M. André Dubois et son équipe. Il a été question du prochain colloque algéro-canadien sur le développement durable qui aura lieu à Montréal les 5 et 6 Mai 2010. Des rencontres de travail ont eu lieu avec les hautes directions de plusieurs groupes privés algériens exerçant dans divers secteurs. On tient à remercier son excellence l’ambassadeur d’Algérie au Canada, M. Smaïl Benamara, pour son appui et son aide dans l’organisation des rencontres entre les représentants des instituions algériennes et les membres de LECODEV. Farid Bensebaa (Président LECODEV) Mourad Kharoune (VP-Branches LECODEV)


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Let’s inform

L’accord de Copenhague: Les pays ne sont pas tous égaux devant les changements climatiques* Les données recueillies à travers le monde au cours des dernières années sont plus nombreuses et permettent aujourd’hui d’avoir une meilleure vue d’ensemble des conséquences des changements climatiques. Lors de la COP 15, les pays du Sud, majoritairement pauvres ou en développement, ont lancé un cri d’alarme au reste du monde : ils ont dénoncé le fait que ce sont eux qui subissent le plus les conséquences des activités industrielles du passé des pays riches, alors que ces derniers sont moins affectés par les changements climatiques et, du reste, ont plus de moyens pour y faire face. À ce propos, le discours de monsieur Mohamed Nasheed, président des Maldives, en session plénière de la COP 15 est resté un évènement marquant (voir Références). Il a notamment indiqué qu’une concentration de CO2 dans l’atmosphère supérieure à 350 parties par million (ppm) et une augmentation de la température moyenne supérieure à 1,5 °C impliquerait l’inondation complète de son pays. Pour lui et son peuple, ainsi que pour d’autres à travers le monde, il ne s’agissait pas simplement d’une autre conférence, mais bien de vie ou de mort. Lors d’une conférence parallèle qu’elle organisait, la Banque mondiale a notamment présenté les principaux constats de sa dernière étude intitulée Développement et changements climatiques qui indique que : -

Les changements climatiques sont sans équivoque et sont inéquitables en termes d’impacts à travers les pays;

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Les coûts liés à l’adaptation seront élevés, mais les coûts de l’inaction le seront encore plus. Moins on investit en mitigation et plus on dépensera en adaptation.

L’accord de Copenhague a considéré ce constat en réitérant d’abord que la lutte aux changements climatiques est l’un des plus grands défis de notre temps, et qu’il est nécessaire de limiter l’augmentation de la température moyenne du globe à moins de 2 °C. Il stipule également que les pays développés doivent venir en aide aux pays en voie de développement notamment dans les domaines de la mitigation et de l’adaptation. Conjointement, les pays riches s’engageraient à rendre disponibles à cet effet 30 milliards $ US entre 2010 et 2012, puis 100 milliards $ US par an jusqu’en 2020 par l’entremise du Fonds vert pour le climat de Copenhague. Les négociations continuent Il faut considérer que l’accord de Copenhague et les autres décisions entérinées par la COP 15 sont en fait le résultat aussi bien des négociations gouvernementales que des activités d’influence que les observateurs admis (groupes environnementaux, industriels, d’affaires, etc.) ont organisées dans l’enceinte de Bella Center et à travers la ville hôte. Ce résultat peut être vu en quelque sorte comme le plus petit dénominateur commun entre tous ces acteurs. Il reste à espérer que les travaux à venir, notamment les discussions du mois de mai et juin 2010 à Bonn, puis la COP 16 et COP 17 respectivement au Mexique et en Afrique du Sud, soient orientés vers l’augmentation graduelle, mais définitive, de ce dénominateur commun. *Note : Adapté de l’article paru dans la revue Vecteur Environnement. Volume 43 – # 2 – Mars 2010 Références

1. Discours du président des Maldives à la COP 15, www.presidencymaldives.gov.mv/4/?ref=1,6,2873 2. L’accord de Copenhague, http://unfccc.int/files/meetings/cop_15/application/pdf/cop15_cph_auv.pdf 3. Annonce des cibles de réduction des pays associés à l’accord de Copenhague : http://unfccc.int/home/items/5262.php

Mustapha Ouyed, ing. (Membre Lecodev)

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Directeur de projets en chan, Golder Associés Ltée


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Let’s Type the planTitle long here term

A new and sustainable approach for hydrogen economy deployment: Decentralized and direct solar hydrogen production* As an energy carrier, hydrogen has several advantages when compared to electricity and liquid fuel. In spite of the hype and significant public and private investments, the hydrogen economy program has not fulfilled its objectives. Indeed production, transport, storage and re-conversion to electric power still face significant technical and economic challenges. Furthermore, social, environmental and economical impacts of a large scale hydrogen economy deployment have not been yet properly evaluated. The hydrogen economy requires the development and maturation of numerous technologies before it could challenge petroleum and electricity as an energy vector. A transition from a petroleum (carbon) to hydrogen (carbon-less) based economy should be implemented stepwise with long term development plans for each technology. Secure sources of hydrogen, its packaging and delivery, and its practical applications remain areas of enormous attention. A distributed, clean and renewable source of hydrogen as alternative to fossil fuel is of uppermost importance. Mass deployment of fuel cell cars requires several decades of development to challenge gasoline and battery powered cars Much attention has been paid to downstream aspects (storage and Fuel Cell) of hydrogen economy, ignoring important upstream issues. It has been assumed that hydrogen will continue to be produced using large scale centralized natural gas reforming or electrolysis using electrical power. Decentralized hydrogen production using direct solar-to-hydrogen conversion processes is probably the only sustainable and long term solution. Using renewable (wind) and/or non-renewable (nuclear) sources to produce electricity for hydrogen electrolysis, is inefficient and costly in the long run. Hydrogen economy is currently envisioned within a centralized production scheme. Centralized production suites quite well petroleum industry given its high energy density. A decentralized production of hydrogen is more suitable given its lower energy density. With decentralized production of hydrogen, at least in the early deployment stages of hydrogen economy, there will be no need for an expensive packaging and transportation infrastructure of hydrogen. There are already numerous renewable technologies developed to produce hydrogen including electrolysis, thermo-chemical, photo-electrochemical and algae biophotlytic. Today, only about 4% of hydrogen originates from water, the rest is obtained from natural gas (48%), oil (30%) and coal (18%). This production process is not sustainable given the dwindling fossil fuel reserves. Hydrogen is already used and will continue to be used in petrochemical industry in large quantities. This is particularly true in areas with significant heavy oil reserves which is the case of Canada and Venezuela. There was so much focus on the environmental impact from gasoline powered vehicles and its replacement with low emission fuel cell powered cars, we forgot about other more practical applications of hydrogen. Today, hydrogen is mostly used in refining, reforming and manufacturing of various chemicals. It’s also used as a reducing agent in metallurgy. More than 40 Million tons per year of hydrogen is consumed worldwide worth about $120 billions/year with nearly double digit yearly growth. Given the fact that large chemical and refineries are situated near high solar irradiation zones, it’s feasible to consider in the medium term replacing part of the fossil fuel hydrogen by solar hydrogen. Furthermore, CO 2 from these refineries and chemical plants could be transformed to a clean synthetic fuel after combining with hydrogen.


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Let’s plan long term

Middle East and North Africa (MENA) region better known for its large but dwindling fossil fuel reserves is also endowed with one of the world highest level of solar irradiation per unit area. These two facts could help implement a smooth transition from a centralized oil-based economy to a decentralized hydrogen economy in this region. A high level roadmap to support this transition is proposed and summarized in the figure below. Institutional (market and political forces), academic (training), regulatory (safety, codes and standards) and financial (risk) obstacles must be addressed. There are several issues that need to be addressed related to hydrogen packaging. Hydrogen gas needs to be compressed, liquefied or imbedded in hydride structures though chemical and/or physical reactions. Existing technologies are not satisfactory. There are several short and long term storage issues that need to be addressed, including its volatility, high storage cost, low energy efficiency, inadequate durability, long refueling times and lack of standards and codes for equipments and operating procedures A four step development strategy for the hydrogen economy is proposed, including decentralized hydrogen production (0-5 years), distributed power generation (5-20 years), synthetic fuel and fuel cell car (20-40 years) and full scale hydrogen economy deployment (40-60 years). New hydrogen infrastructure will be used mostly to complement electricity grid to address future increased energy demand. The two energy distribution networks will co-exist: One for electron and one for the hydrogen. The architecture of both energy networks will move gradually from a centralized to decentralized structure. Past hydrogen economy roadmaps made three strategic errors. The first one is conditioning the deployment of hydrogen economy to funding an expensive production, storage, transport and delivery infrastructure. This infrastructure is technology and capital intensive and expensive to operate and maintains. Furthermore, this infrastructure will be used at a fraction of its capacity for at least two decades. The second mistake is to think that renewable and/or clean energy sources need to be converted to electricity first before production of hydrogen using appropriate technology. Besides the high cost of these two conversion processes, the overall efficiency of such route is also quite low. Instead, we propose to use direct solar-to-hydrogen conversion as the best long term solution. Moreover, the integration of processes such as water desalination (solar energy driven), energy generation (hybrid solar-thermal) and hydrogen production could lead to economically viable solution. Current hydrogen storage technologies are not suitable. Revolutionary and disruptive hydrogen packaging and delivery are required. These technologies are currently at concept levels requiring a long term development and maturation plan. Given the slow development of new technologies, reliable and cost effective technologies will probably not reach the market for several decades. Proposed four-stage roadmap for a global hydrogen economy deployment is more realistic and sustainable in MENA region with significant solar energy sources and an existing and/or to be developed petrochemical industry, could be ideal place to implement the early stage of our proposed roadmap. *A full paper has been submitted to World Energy Congress 2010

Farid Bensebaa, PhD Institute for Chemical Process and Environmental Technology, NRC, Ottawa ON Faculty of Environmental Studies, York University, Toronto ON


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Let’s define

Le Développement Durable Le Développement Durable (DD) est un concept qui a mûri pendant plusieurs décennies ; il a été formalisé en 1987 dans le rapport Bruntland, document-clé à l’origine de la Convention sur la Diversité biologique (CBD). Le débat qui s’en est suivi a soulevé les passions au niveau planétaire, et l’expression s’en est trouvée quelque peu gâtée à force d’être utilisée, aussi bien par les inconditionnels du rapport que par les nombreux sceptiques qui en ont, judicieusement le plus souvent, identifié les lacunes et incohérences. Malgré les critiques de nature très diverse, l’idée s’est progressivement imposée et représente aujourd’hui à la fois un objectif, un principe et un indicateur de performance. Perfectible dans son acception, le DD assure néanmoins une solide protection contre les excès du « tout économique » ou socioéconomique, tout comme il introduit un facteur de pondération dans la protection environnementale sensu stricto. Les profits, la rentabilité, la productivité ou simplement l’enrichissement ne sont plus des fins en soi, de même que la conservation revêt une dimension pratique pour assurer les besoins humains. Ce sont ces notions qui seront abordées en quelques mots sous un éclairage orienté dans le sens des réalisations locales/nationales. A titre de courte conclusion prospective, le DD sera ensuite abordé dans le cadre des échanges internationaux. Le DD a été défini comme : « un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. ». La première interrogation relative à la signification et la nécessité du développement n’a même pas été relevée ; le processus de gouvernance s’est enclenché immédiatement sans même définir un espace intelligible commun sur la notion de développement, concept aussi complexe que diversifié. La pression exercée sur les décideurs a immédiatement focalisé sur l’équilibre entre la protection et la production. Beaucoup ont allègrement et rapidement déduit qu’il s’agissait d’un compromis entre les trois sphères ou domaines délimitant l’espace humain, l’environnement (ou l’écologie), l’économique et le social (Figure 1). Cette approche séduisante par sa simplicité occulte cependant deux mécanismes essentiels : - l’interdépendance intrinsèque des sphères d’évolution, intimement complémentaires et spatialement limitées ; - l’apport du génie humain qui en recule ou refaçonne les limites.

Figure 1. Les dimensions du Développement Durable


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Let’s Define

Une meilleure perception du DD est fournie par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature IUCN (Figure 2). Dans ce modèle, l’intime relation entre les secteurs d’activité humaine sont explicites et les mécanismes de gestion obligatoirement dynamiques, contrairement au modèle précédent, relativement statique. Outil de gouvernance, le concept de DD a besoin d’être opérationnalisé ; méthodes et procédures doivent venir appuyer les règles et pratiques respectant l’acception de l’expression. S’il est admis que le premier coût du développement humain est d’ordre environnemental, en termes d’utilisation d’espace et de ressources, l’interface entre gouvernance et gestion industrielle représente une préoccupation permanente. Trop souvent, le DD a été improprement assimilé à un impératif de renouvellement des ressources naturelles, ne tolérant aucune modification environnementale irréversible. Cette appréciation restrictive fausse le débat et exclut une grande partie des acteurs économiques produisant et valorisant des ressources non renouvelables, dont les énergies fossiles. Le DD signifie aussi rationalisation, anticipation et prévision. L’utilisation des ressources non renouvelables peut aussi faire l’objet d’une approche durable dès lors que des plans de production alternative (incluant formation, recherche scientifique et technique, engagement social, règles de transparence et participation) sont élaborés et mis en œuvre. L’intention dans cette conjoncture mène à l’action et de ce fait, l’égale. Le DD réfère concomitamment à des ressources humaines, financières, environnementales. Il se conjugue à divers temps, diverses échelles spatiales. Au niveau de l’entreprise, les mécanismes et outils de gestion sont prolifiques. Le modèle de gestion DPSIR (force motrice-pression-état- impact-réponse ou Driver-Pressure-State-Impact-Response en anglais) établit une relation de cause à effet entre les facteurs de stress et les impacts environnementaux (l’environnement étant pris dans son sens le plus étendu, couvrant l’ensemble des aspects contribuant à l’objectif de production). Pour le gestionnaire, le diagnostic fourni par le modèle aide à gérer l’outil industriel, avec pour conséquence, une approche stratégique en ciblant les remèdes au niveau des causes et/ou des effets (mesures de compensation, déplacement, meilleur choix spatial), afin de réduire les coûts et concentrer les efforts là ils sont les plus efficaces. Ce modèle originellement destiné à l’industrie est devenu un outil puissant de mesure de l’effet des activités humaines au niveau mondial, au niveau des grandes structures internationales comme les Nations Unies, l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OECD), avec de nombreuses variantes adaptées aux Etats (Australie, Canada, Etats Unis, Europe).

Figure 2. Interdépendance entre les trois dimensions du DD Le DD dans la gouvernance signifie aussi une intégration verticale et transversale des activités. En d’autres termes, le DD relève de la gestion locale et de la gouvernance régionale, et non pas d’une technique strictement environnementale, même si l’éclairage scientifique demeure fondamental. Le DD fait référence aux 27 principes de la Déclaration de Rio (sur l’environnement et le développement 1992), en particulier l’approche participative (principe 10), l’approche de précaution (principe 15). Toutes les stratégies relatives au DD convergent et s’articulent autour du point d’équilibre représenté par l’approche écosystème. Une dimension supplémentaire du DD concerne l’efficacité intrinsèque du processus. L’identification et l’application d’indicateurs et de mesures de performance sont devenues incontournables. Pour être durable, une activité (parfois un produit) doit répondre à des exigences strictes portant aussi bien sur la finalité du processus (le « pourquoi ? ») que le processus lui-même (le « comment ? »).


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Let’s define

La certification ISO (International Standard Organization) domine les autres norme internationales ; orienté surtout sur le « comment ? », le système s’est sérieusement compliqué avec le foisonnement de normes, certifications et labellisations propulsées par les gain de parts de marchés qui directement ou indirectement alimentent le système en créant de nouvelles exigences dont l’intérêt est parfois discutable, voire douteux en raison des capitaux colossaux et des influences qu’il procure par l’intermédiaire des leviers médiatiques. Transparence, efficience, efficacité sont devenues des valeurs obligatoires, une espèce de griffe sans laquelle les produits sont dépréciés. Dans plusieurs cas, les critères de durabilité demeurent contestables, et des signes d’essoufflement apparaissent, surtout quand le résultat final se traduit par une confusion accrue du consommateur, cible finale du processus mais dont les besoins sont estimés de façon unidimensionnelle alors que chaque individu définit ses besoins et ses attentes en fonction d’un ensemble de perceptions dont la complexité reste à comprendre. Les approches impliquant l’utilisation des normes méritent assurément une sérieuse révision, trop de processus et/ou produits étant qualifiés durables, alors que le fait même de leur attacher un label de qualité en augmente le prix et de ce fait les rend non durables car moins accessibles et donc socialement inacceptables. Certes, des activités de niche peuvent faire l’objet d’un surcoût dès lors que le marché est disponible, mais seule une démarche au cas par cas, par secteur d’activité tout au moins semble fonctionner. La situation est aussi difficile pour les produits territorialement certifiés, le système étant non durable puisqu’il exclut implicitement tout nouvel arrivé ; c’est aussi le cas de nombreuses autres trouvailles commerciales qui sont toutes plus nocives que l’absence de label (gestion par le Statu quo). Le DD implique aussi une gestion du risque qui se décompose en sous unités modulables. Cette partie du DD peut sembler très technique, mais encore une fois la formulation est intimement liée à un choix sociétal puisque la première étape, une fois l’activité décrite, consiste à prioriser les risques, sur la base de desiderata exprimés par la société, l’opinion publique, ainsi que toutes les parties concernées ou celles qui expriment un intérêt sur le sujet. Enfin, pour clore ce rapide survol de la question, il faut rappeler que divers critères de décision sont conjoncturels, parfois subjectifs ; c’est pour cela que les arguments scientifiques (néanmoins faillibles et perfectibles) constituent l’un des outils les plus importants de la stratégie de DD : minimisation de l’empreinte écologique, évaluation du cycle de vie d’un produit (Life Cycle Analysis en anglais) définition d’attributs écosystémiques (un niveau sociétal souhaité, différent des composantes écologiques avec lesquels ils peuvent se confondre). Le DD est affaire de société ; mais sa réalisation dépend étroitement de la capacité des pouvoirs publics à arbitrer le débat et équilibrer les forces qui s’affrontent ou se conjuguent dans une finalité de développement. La multiplication des fora, la mise en place des organismes de consultation, alourdissent le processus décisionnel, mais une telle démarche présente l’avantage inégalable de l’efficacité. Le DD impose aussi des conditions de réalisation et notamment l’équité en matière de commerce. Les tactiques protectionnistes sont incompatibles avec le DD qui a une dimension universelle ; en revanche les critères d’équité et d’adaptabilité selon des caractéristiques culturelles, historiques et géographiques sont parfaitement licites et même recommandées. Le DD peut représenter aujourd’hui une espèce d’objectif global ; dans tel cas le danger serait de le comprendre comme une nouvelle religion qui même universelle, produirait des dissidents. Il est préférable de l’interpréter comme un dénominateur et un langage communs aidant à partager des valeurs. Le plus séduisant dans le DD c’est bien le sentiment d’être condamné à réussir.

Abdelhafid CHALABI, Ph. D. (Membre LECODEV) Aquaculture Management Directorate AMD / Direction Générale de la Gestion de l'Aquaculture DGGA Department of Fisheries and Oceans DFO / Ministère des Pêches et des Océans MPO Ottawa , ON Canada


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Let’s position

Les Technologies de l’Information et de la Communication en Algérie Sommes-nous en avance ou en retard ? Ces quelques lignes n’ont aucunement la prétention de produire une analyse de haute valeur, sur la situation des technologies nouvelles en Algérie, mais au moins cela nous permettra de découvrir que nous sommes performants dans certains secteurs, et malheureusement défaillants dans beaucoup d’autres. Basée sur des articles publiés par la presse Nationale, cette étude fera un bilan très sommaire sur le statuquo présent dans le pays. On verra bientôt en Algérie chaque bébé équipé d’un portable dans son berceau…! Nous serons tentés de le croire, après la lecture de ce que Le Quotidien d'Oran a publié Samedi 16 janvier : «Les derniers chiffres révélés par le Ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (TIC), Hamid Bessalah, soulignent l’engouement certain des Algériens pour la téléphonie mobile qui a connu un développement extraordinaire après l’ouverture du secteur à la concurrence ; il y a plus d’une décennie maintenant. 83% des Algériens sont abonnés à la téléphonie mobile en Algérie, a déclaré le ministre des TIC. Sur une population de 34,8 millions, entre 26 et 27 millions sont abonnés aux trois réseaux (Mobilis, Nedjma, Djezzy)». Si nous considérons la distribution de la population d’après la CIA (the World Factbook 2009) par tranche d’âge, nous verrons que 25,4% sont âgés de 0 à 14 ans, que 69,5% ont entre 15 et 64 ans et que 5,1% se trouvent dans la tranche d’âge de 65 ans et plus. En effectuant une simple interpolation mathématique du pourcentage donné par l’article cité cidessus (83%, il y a plus d’une décennie), nous verrons que tous les enfants algériens garçons et filles, âgés de 9 ans avaient déjà leur mobile en 2000. J’ai eu l’occasion de passer un jour, devant une mendiante assise sur les escaliers qui descendent vers la pêcherie de la place des Martyrs. Cette dame incarnait la pauvreté à tous points de vue. Elle parlait à voix basse sur un mobile qu’elle cachait sous son grand foulard pour ne pas attirer l’attention des passants… Nous lirons aussi dans mobilealgerie.com du 25 Octobre dernier que : «Le marché algérien de la téléphonie mobile est l’un des plus développés en Afrique avec une croissance exceptionnelle de 200% en quatre ans, selon une étude réalisée par l’agence britannique Companies and Markets». La même étude note que : «Les infrastructures pour les télécommunications qui comprennent la fibre optique sont développées en Algérie. C’est également le premier pays en Afrique à avoir déployé la technologie FTTH qui permet l’installation de la fibre optique jusqu’à l’abonné». Cependant on déplore le fait que : «Les citoyens ont une longueur d’avance sur le gouvernement» d’après l’article publié par le quotidien El-Watan du 21 Janvier, sous le titre : «L’Algérie en net recul, selon un rapport de l’ONU». Dans ce même article l’auteure (Ghania Lassal) continue en disant : «… L’on sait que l’Algérie n’est pas championne dans ce domaine et, de ce fait, se trouve classée à la 131e place sur un total de 184 pays, et bénéficie d’un index egouvernement de 0,3181. Elle est non seulement à la traîne, mais elle enregistre même un recul. Elle a ainsi été rétrogradée, puisque dans le classement 2008 du même index, elle occupait la 121e place» Je terminerai en disant un mot au sujet des entreprises algériennes, qui, elles aussi «accusent un retard significatif dans l’adoption des technologies de l’information selon les experts». Cela, d’après Le Jeune Indépendant du 5 Mai 2009. Sur 620.000 entreprises existantes à travers l’Algérie, 40 % seulement sont équipées de micro-ordinateurs, à raison d’une moyenne de deux par entreprise. Le taux de connexion à Internet dans les entreprises en Algérie n’excède pas 20 % chez les micro-entreprises, et est de 35 % chez les entreprises qui emploient plus de 50 personnes.

Sommes-nous en Avance ou en retard ?... Par Omar Houache - Consultant www.ten-consultant.com houache@canada.com


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