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Baby

MODÈLES INAYA & TYSSIA PHOTOGRAPHE AUDRAN SARZIER STYLISME MAGALIE SWELLY MAQUILLAGE / COIFFURE ANJALI BEAUTY ARTIST

INAYA

Doudoune : REPOSE AMS Sweat : THE NEW SOCIETY Banane : REPOSE AMS

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Cartable rose : CYRILLUS Pull carreaux rose : REPOSE AMS Pantalon beige : MAIN STORY Lunettes : VERY FRENCH GANGSTERS

Parka kaki : THE NEW SOCIETY Salopette étoiles : THE NEW SOCIETY Sweat jaune : THE NEW SOCIETY Collant violet : TAMBERE Bottines argentées : GIVENCHY

INAYA

Veste Fourrure : REPOSE AMS Blouse rose : THE NEW SOCIETY Jupe blanche : TAMBERRE Collant violet : TAMBERE Baskets argentées : GIVENCHY

TYSSIA

Veste fourrure : THE NEW SOCIETY Col roulé : REPOSE Jupe tulle rose : RASBERRY PLUM Chaussures marrons : CYRILLUS

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Milly : Milly ADDAE, 29 ans, co-fondatrice et présidente du groupe KLÉSIS, je suis d’origine ghanéene. Guy : Guy INCHOT, 33 ans, d’origine ivoirienne et co-fondateur du groupe KLÉSIS (éducation et formation).

Qu’est-ce que Klésis ? Guy : KLESIS est un groupe, composé de plusieurs entreprises, spécialisé dans La Formation et L’Education. Depuis Juin 2019, notre objectif est de participer à la construction d’un monde meilleur en aidant les femmes, les hommes et les enfants à se réaliser, en les aidant à vivre de leur Vocation. Avec « KLESIS CONSULTING », notre cabinet de conseil certifié Qualiopi, nous formons et conseillons les adultes dans un contexte B2B ou B2C sur des sujets liés au Leadership, la Prise de parole en public, la Vente et le Management. Avec « KLESIS JUNIOR », nous avons développé un concept de renforcement scolaire unique, à travers notre After School, L’Ecole des Futurs Leaders.

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Photo : Didier Teurquetil

Ici, nous détectons, équipons et propulsons le potentiel de nos Juniors pour les accompagner dans l’orientation, la réalisation et l’épanouissement vers leurs vies futures ! Nous avons d’autres marques, toujours spécialisées dans L’Education et La Formation, comme KJ+, le Netflix de l’Éducation, notre plateforme de streaming éducatif, ainsi que MEN’S CODE notre plateforme de développement personnel pour Homme. Milly : L’aventure de L’Ecole des Futurs Leaders démarre avec KLESIS CONSULTING, dont nous tirons les enseignements et le constat suivant : ¾ des projets entrepreneuriaux, intra-preneuriaux ou encore de vie, n’aboutissent pas à cause des limitations, des fausses croyances, du déficit d’impact et du manque de confiance en eux qu’ils ont. Cette crise d’initiative, menée de bout en bout, souligne le fait que l’on apprend les éléments essentiels de la réussite, du management de projet ou bien de la prise de parole que beaucoup trop tard dans notre vie. Par conséquent, c’est en fonction des prédispositions naturelles de tout un chacun nous nous en sortons plus ou moins bien.

GUY INCHOT & MILLY ADDEA KLESIS JUNIOR L’ÉCOLE DES FUTURS LEADERS

« C’est un véritable frein au développement économique, social et humain, auquel nous pouvons pallier en abordant ces sujets beaucoup plus tôt et de manière adaptée grâce notamment à la gamification, avec nos enfants. »

Si nous voulons un monde plus juste, plus équilibré dans lequel chacun peut s’épanouir, il est de notre responsabilité d’aller plus loin en apprenant à nos enfants des choses qui leur serviront toute leur vie, VOICI LE DEFI QUE RELÈVE KLESIS JUNIOR ! Guy : Au départ, il n’y avait aucune réelle opportunité de business derrière cette idée, mais plutôt un sens du devoir nous poussant à prendre des responsabilités. Milly est la grande soeur d’une longue fratrie et était la « responsable pédagogique » de ses petites sœurs car ses parents ne parlent pas français. De la même manière, j’ai été responsabilisé très tôt puisque j’ai sauté des classes, alors j’ai dû murir plus vite que prévu pour faire face à mon nouvel environnement pas forcément bienveillant. Nos parents nous ont poussés à exceller, notamment dans la maîtrise de la langue française, à l’oral comme à l’écrit pour garantir nos chances de réussite et nous défendre face aux formes de discriminations. Milly et moi avons eu la chance de faire de longues études et d’embrasser des carrières professionnelles intéressantes. Milly était responsable commerciale chez SAP (organisme qui conçoit et vend des logiciels), quant à moi, j’étais responsable des ressources humaines dans divers cabinets de conseil en informatique. Nous avons eu envie de partager les codes et les connaissances que nous avions acquis, c’est comme ça que le Cabinet de conseil KLESIS CONSULTING est né, avant que nous ne développions KLESIS JUNIOR. A partir de là, le constat était sans appel, les parents étaient prêts à investir dans l’Education de leurs enfants mais attendaient qu’une structure soit à la fois viable et efficace pour le faire. Depuis la mise en place de notre Afterschool, nous avons créé un véritable marché en France en multipliant notre CA par 5 en l’espace d’une année. Comment se construisent vos programmes ? Milly : La pédagogie KLESIS JUNIOR se compose du meilleur de 4 courants indispensables à l’apprentissage de haut niveau : Les pédagogies actives pour stimuler le Junior, les méthodes de travail collaboratif comme l’Agilité pour aider les Juniors à prendre conscience de leur rôle dans le collectif, les neurosciences pour maximiser les qualités cognitives des Juniors en prenant en compte leurs centres d’intérêts et la Gamification pour optimiser l’apprentissage par le Jeu. Brainstorming, mind mapping, feature team, scrum, travail montessorien, types d’intelligence et confiance en soi, nous fusionnons ces méthodes pour construire la Pédagogie KLESIS afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles avec nos Juniors. Et de là découle tout un programme sur 15 ans où l’on accompagne les juniors au fil des années, dès l’âge de 3 ans. Ainsi, il existe 5 cycles de 3 ans sur lesquels - à chaque fois - on approfondit une notion où ils gagnent en compétences, en maturité et développent leur savoir-faire et leur savoir-être. Guy : C’est ainsi, que nous accueillons des Juniors de tout horizon, âgés de 3 à 18 ans diagnostiqués ou non de certains troubles, pour leur offrir le meilleur de ce que l’on ne voit pas à l’Ecole classique. Notre programme est conçu sur 5 cycles de 3 ans, pour s’intensifier année après année, dans le but d’offrir à nos Futurs Leaders l’occasion d’être hautement stimulés et de se dépasser toujours plus au fur et à mesure de leur évolution dans notre programme. De Septembre à Mai, nos ateliers s’articulent autour de nos 6 Piliers d’Avenir que sont : L’Entrepreneuriat, Le Digital, L’Ecologie, L’Intelligence Financière, La Politique et les SoftSkills. 1 Samedi sur 2, nous retrouvons nos Juniors pour le programme de L’Ecole des Futurs Leaders de 14h00 à 17h00, ainsi que pour les ateliers optionnels comme L’Anglais, Le Soutien Scolaire, Le No-Code etc qui ont lieu en matinée. Tout est gamifié chez nous, du Design-Thinking au Brainstorming en passant par la culture générale et entrepreneuriale, tous les enjeux d’adultes, sont transformés en jeux d’enfants. Notre objectif est d’aider les Juniors à ne pas subir les mêmes difficultés et limitations que les générations précédentes, c’est pourquoi nous leurs donnons le goût de l’apprentissage.

« Selon une étude, 85 % des métiers de 2030 n’existent pas aujourd’hui [...] Nous voulons [...] permettre aux juniors, partout dans le monde, d’avoir accès à une éducation alternative qui les prépare au monde de demain. »

Notre activité est destinée aux Juniors et aux Super-Parents (qui d’ailleurs ont également leur programme au sein de L’EFL) conscient que L’Education est le fondement principal de l’avenir de leur enfant, c’est à eux que nous nous adressons. Aux SuperParents qui souhaitent que leurs Juniors développent leur sens critique, moral, dépassent leurs peurs, et s’engagent pour vivre la vie qu’ils souhaitent, L’Ecole des Futurs Leaders est à vos côtés pour faire de ce rêve une réalité.

Côté pratique, si j’ai un enfant et que cela m’intéresse, comment s’inscrire ? Milly : Il faut se rendre sur le site internet www.klesis.fr/klesisjunior, s’inscrire, régler l’adhésion annuelle afin que l’enfant puisse participer aux ateliers et démarrer l’aventure dès septembre.

Quel est le prix de l’adhésion ? Guy : 1420 € l’année, quelque soit l’âge du Junior. Ce montant comprend l’adhésion annuelle qui est de 1350 € ainsi que les frais d’inscription de 70 €. Milly : Ce montant comprend également un suivi avec la famille. Nous avons une équipe, appelée le « Familly Success », qui suit et interagit avec les parents tout au long de l’année. Nous avons aussi des rendez-vous nommés les bilans « Parents-Boosters » dans lesquels on discute du junior, on analyse son évolution, on parle des talents que l’on a détectés, de ses aisances, de ses axes d’améliorations mais aussi des choses aussi qu’il aime moins. Nous vous dirons si votre enfant, en travail d’équipe, apprécie certaines choses, s’il se positionne en tant que leader, s’il aime également jouer le rôle de médiateur dans son équipe, etc. La force de notre concept est le suivi, ce qui fait la différence avec l’école classique où l’on octroie simplement des notes. Quelles sont vos perspectives de développement ? Milly : On se développe par système de franchises. Nous avons d’ailleurs ouvert notre première franchise à Meaux, en janvier 2022. On se développe également de manière digitale avec la plateforme KJ+ qui est notre NetFlix de l’éducation. Une plateforme sur laquelle des juniors partout dans le monde accèdent à du contenu en streaming, basé sur les six piliers de l’école. L’idée est qu’un enfant qui sort de l’école puisse regarder des émissions cool et ludiques sur différents sujets, au lieu d’être prostré devant la télé à suivre des programmes qui ne lui apportent aucune valeur. Guy : On se développe également de manière organique, avec le nombre de juniors qui double chaque année. On est passé de 50 enfants, il y a 3 ans, à 250 enfants cette année. Milly : Selon une étude, 85 % des métiers de 2030 n’existent pas aujourd’hui et 60 % des enfants qui sont en primaires actuellement auront un métier qui n’existe pas encore. Nous voulons vraiment, avec tous les moyens et supports possibles, permettre aux juniors partout dans le monde d’avoir accès à une éducation alternative qui les prépare au monde de demain, d’où les franchises et la plateforme en ligne. Guy : À travers notre contenu, nous apprenons aux juniors ce que nous découvrons en même temps qu’eux. On parle avec eux de cryptomonnaie ou encore d’intelligence artificielle. Les phénomènes de société sont, au fur et à mesure, adaptés au programme afin que les juniors ne soient connectés à la réalité et apprennent à y apporter des solutions.

KLESIS JUNIOR

RETOUR EN IMAGES SUR LA CÉRÉMONIE DE REMISE DES CERTIFICATS 2022.

HASHLEY AUGUSTE

FONDATRICE DE LITTLE NAPPY

« C’est à la maison, dès le plus jeune âge, qu’on donne toutes les armes nécessaires à nos enfants pour qu’ils puissent affronter le monde en étant fiers de qui ils sont et de leurs origines, langues, histoires. »

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Bonjour, je m’appelle Hashley Auguste, j’ai 29 ans et je suis francohaïtienne. Je suis née et réside en région parisienne. Je suis conseillère en insertion professionnelle et, en parallèle, je suis auteure et entrepreneure.

Revenons sur votre parcours. Comment et pourquoi vous êtes-vous lancée dans le grand bain de l’aventure entrepreneuriale ? Je me suis lancée sans savoir dans quoi je m’embarquais pour être honnête. Tout a commencé par un constat : Celui du manque de diversité dans les livres pour enfants. J’ai eu beaucoup de mal à trouver une héroïne / un héros noir(e) qui nous racontent. Un enfant issu d’une double culture qui vit en Europe avec sa famille immigrée. A part Kirikou, qui est tout nu dans un village, il n’y avait rien d’autre en 2015-2016. Pourtant, ça représente une grande partie de la population française aujourd’hui. Personnellement, je commandais directement sur Amazon USA pour trouver des livres avec des héros qui me ressemblent. Comme en France les études ethniques sont interdites, je me base sur les chiffres US qui ont le même souci de manque de représentation qu’ici. Et en effet, les héros caucasiens et les animaux sont largement représentés dans la littérature jeunesse par rapport aux enfants noirs, asiatiques, indiens, etc. Et, plutôt que de me plaindre que les maisons d’éditions ne font pas assez pour nous, je me suis dit que j’allais me lancer. Parce que, qui mieux que nous peut raconter nos histoires ? Et comment je me suis lancée, j’ai attendu la fin de mon Master pour vraiment commencer en 2018. Je pensais à ce projet depuis 2015 quand je vivais à Taïwan. Donc j’ai commencé par internet, des recherches interminables, des articles et livres sur le sujet pour en savoir un peu plus. Pourquoi ce nom Little Nappy ? Je voulais faire un petit jeu de mots simple et mémorable. Donc : Little = Petite & Nappy = Contraction de Naturelle et Happy. Ce qui donne Petite naturelle heureuse / Petit naturel heureux. Ce nom sert à désigner un enfant bien dans sa peau, heureux comme il est.

À quel état des lieux correspondait votre volonté d’entreprendre dans l’univers de l’enfant afro ? Estce pour combler un manque d’identification ou de représentativité auprès des plus jeunes ? Les deux ! Les enfants afro ont difficilement le choix en termes de modèles auxquels s’identifier positivement. Un modèle qui leur ressemble à leur image. Pourtant, la représentation compte énormément dans les médias adultes/enfants. Les médias que nous consommons ont une réelle influence sur la façon dont nous nous voyons et voyons les autres, dont nous nous comprenons et comprenons les autres. Pour les enfants, les représentations peuvent être encore plus significatives car ils recherchent des indices dans leur environnement social pour développer et façonner leur compréhension des groupes ethniques et raciaux. Et également se catégoriser eux-mêmes et se construire une identité en tant que personne. Les médias / jouets / jeux jeunesse font partie intégrante du développement des enfants, et plus particulièrement de leur développement ethnique et racial. Dès leur naissance, les enfants reçoivent des informations sur l’ethnicité et la race à travers les personnes, les images et les interactions qui les entourent (Livres, dessin-animés, jeux, poupée, film). Ces expériences influencent la façon dont les enfants ressentent, évaluent et comprennent l’ethnicité et la race pour eux-mêmes et pour les autres.

« On peut influencer la perception qu’ils ont du monde et qu’ils ont d’eux-mêmes en bien ou en mal. Si on les invisibilise, on leur dit implicitement que leur existence n’est pas importante et qu’il y a une “race” normale, celle qu’ils voient partout. Le reste ne compte pas. »

Décrivez-nous l’ensemble des gammes de produits proposés chez Little Nappy... L’univers Little Nappy se décline en : - Livres bilingues sur les aventures de l’héroïne Little Nappy. - Poupées pour enfant en chiffon et en vinyle pour les enfants à partir de 2 ans. - Cahier de coloriage et dessin sur plusieurs thématiques. - Tee-shirt, mug, sweat, poster produits dérivés. - Dessin animé sur YouTube où on suit les aventures de Little Nappy.

Livres, poupées, dessin animé… On ne vous arrête plus. Quelle est votre vision de développement à moyen terme ? A moyen terme, je souhaite avoir plusieurs points de vente selon les thématiques de mes produits, d’abord en Ile-de-France puis à l’échelle nationale en librairies et concept stores.

Si vous aviez un message à adresser aux parents qui vont vous lire ? C’est à la maison, dès le plus jeune âge, qu’on donne toutes les armes nécessaires à nos enfants pour qu’ils puissent affronter le monde en étant fiers de qui ils sont et de leurs origines, langues, histoires. Ce n’est pas à l’extérieur qu’ils doivent apprendre qui ils sont.

Originaire d’Haïti, que cela représente-t-il pour vous ? Y avez-vous des projets, à termes ? Ça me représente moi, c’est une partie de moi. C’est ce qui fait que je fais tout ca, je suis issue d’une double culture, je suis née en France mais j’ai baigné dans la culture haïtienne. En Haïti, mon rêve serait d’ouvrir un orphelinat et exporter également l’univers Little Nappy là-bas.

Si je vous dis “Roots”, vous me répondez ? Racine, origine, là où tout commence.

Selector Kidz pour LUI DIABOLO MENTHE

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1. Polo KENZO KIDS 90€ 2. Sac à dos MOLO 45€ 3. T-shirt CONVERSE 20€ 4. Sneakers ASTER 75€ 5. Cardigan TIMBERLAND 75€ 6. Hoodie POLO RALPH LAUREN 115€ 7. Polo KENZO KIDS 100€ 8. Pantalon jogging BOBO CHOSES 85€ 9. Doudoune KARL LAGERFELD 109€ 10. T-shirt GUESS KIDS 29€ 11. Short MOLO 59€10. 8. 11.

Selector Kidz pour ELLE ROSE BONBON

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1. Pull GUESS KIDS 59 € 2. Surchemise TOMMY HILFIGER 89,90 € 3. T-shirt POLO RALPH LAUREN 63,00 € 4. Hoodie BONPOINT 140 € 5. Sac à dos L’ÉCOLE DES TANN’S 39,90 € 6. Sweat LANVIN KIDS 135 € 7. Pince à cheveux SHOUROUK 125 € 8. Robe KENZO KIDS 95 € 9. Baskets LANVIN KIDS 425 € 7. 10. 11.10. Robe tricots MARC JACOBS 129 € 11. Collants BILLIEBLUSH 25 €

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Je suis une jeune femme noire, même si j’ai 41 ans (rires), d’origine guadeloupéenne. Je me considère comme étant la plus Africaine des Guadeloupéennes et la plus New-yorkaise des Parisiennes ! Je m’appelle Laurie Pezeron et je travaille dans le domaine de la communication depuis plus de 20 ans. Aujourd’hui, je suis responsable de communication à la Ligue de l’Enseignement et je suis la fondatrice d’un club de lecture dédié aux auteurs afros : READ ! Je les ai choisis car, en terminant mes études, je me suis rendue compte que je n’en connaissais pas beaucoup. Il fallait que je comble cette lacune, surtout que mon premier livre d’Aimé Césaire m’avait été offert par un Blanc (rires). En 2014, lorsque j’ai appris que j’étais enceinte, il fallait que l’environnement de mon enfant soit doté de livres et, dans ceux-ci, il fallait qu’il puisse s’identifier. Ce club n’est pas, dans un premier temps, un club pour enfants afros uniquement. Mais l’objectif est que, dans la société multiculturelle dans laquelle nous vivons, la lecture d’un livre ne se fasse pas de manière monochrome.

FONDATRICE DE READ! Kidz

Le Club de Lecture des auteurs afros... Pour nos petits !

enfants. C’est très tôt qu’il faut plonger les enfants dans l’univers de la lecture. En revanche, les livres proposés n’avaient rien à voir avec ce que je voulais lui transmettre. Ça ne parlait pas d’Afrique et, même si les collections jeunesses ont aujourd’hui bien évolué et qu’il y a beaucoup plus de Noirs qu’avant, ils sont encore trop peu selon moi. C’était important pour moi de faire passer le message que les histoires de Noirs ne se résument pas qu’à « Boubou dans la savane ». Il doit exister d’autres scénarios comme « Nicolas est dans le métro » ou encore « Éric va au cinéma avec sa maman ». Il fallait que le personnage noir ne soit pas contextualisé dans un cliché. Il fallait plus de livres sur la famille, les premiers jours d’écoles, les métiers, les voyages. J’ai également remarqué que, lorsque l’on veut parler de diversité et de différence, on met en scène des animaux, on évite d’y convier des humains. Je ne voulais pas que mon fils s’identifie à un lion ou encore à un crocodile, je voulais qu’il s’identifie à un enfant comme lui. Pour mon club de lecture, je m’inspire de ce qui existe déjà et, en suivant plusieurs rencontres dans les bibliothèques, j’ai pris ce que j’aimais bien et j’y ai ajouté ma touche.

Le club est ouvert pour les enfants de quel âge ? De 3 à 7 ans, pour l’instant. En réalité, il évolue avec l’âge de mon fils (rires). C’est un atelier qui concerne autant les parents que les enfants, raison pour laquelle ils viennent ensemble. C’est important que le livre soit au coeur de l’éducation, car il y a des sujets cruciaux à traiter. Je prends mon exemple, lorsque j’évoque le sujet de la monoparentalité, il est difficile de trouver la manière de l’aborder pour qu’il soit compris de tous. Qu’il y ait un livre jeunesse avec des mots adaptés aux enfants permet finalement d’aborder n’importe quelle thématique à travers la lecture. On peut même évoquer la mort, aujourd’hui beaucoup de livres parlent du deuil. Le livre devient un outil d’éducation pour les enfants. J’ai un sujet qui me touche particulièrement, ayant été victime d’inceste. Je ne le veux pas pour mon fils et si, plus jeune, on m’avait éduquée en me disant que mon corps m’appartenait et que les adultes n’avaient pas le droit d’y toucher, je pense que c’est quelque chose qui ne me serait pas arrivé. Il existe plein de livres sur l’intimité qui me permettent de discuter avec mon enfant de sujets sensibles.

Les thématiques abordées ne sont donc pas que ludiques, tu abordes aussi des sujets assez lourds… J’ai pris mon exemple, mais je peux parler de la famille : les familles nombreuses blanches, les familles recomposées, les enfants vivants chez leurs grands-parents, les enfants adoptés ou encore les enfants orphelins. Il existe aussi des livres historiques comme celui sur l’histoire de Rosa Parks, par exemple, qui suscite toujours l’interaction chez les enfants. Les enfants aiment répondre, aiment chercher et sont très spontanés. Au fil des sessions, ils deviennent de plus en plus ouverts. La séance au club de lecture démarre par une introduction et se poursuit par une petite séance de yoga pour retrouver le calme. Je poursuis par la lecture collective, puis en demandant aux enfants d’aller récupérer un livre et de le lire avec leurs accompagnants. Les plus grands lisent aux plus petits et, parfois, des parents se retrouvent à lire pour plusieurs enfants qui voulaient écouter la même histoire. C’est un moment où le livre est au coeur de tout ce que l’on fait.

À quelle fréquence ont lieu ces réunions ? Les réunions ont lieu tous les mois, sauf pendant l’été. C’est un dimanche par mois, de 15h00 à 17h00 maximum, car l’attention des enfants est courte, puis on termine par un goûter.

Quels sont les tarifs et existe-t-il un abonnement ? C’est 5€ minimum par enfant, mais les parents peuvent faire des dons à l’association afin que l’on puisse financer les livres et que l’on puisse continuer les sessions.

Quelle est ta perspective de développement ? Il faudrait que je voyage davantage avec mon club. J’ai eu la chance de partir à Dakar et en Guadeloupe afin de faire des sessions pour adultes et enfants, mais l’accessibilité aux livres est plus compliquée. Ces livres existent, il faut simplement savoir les chercher. Enfin, j’aimerais proposer un système d’abonnement plus structuré et régulier.

Si tu avais un message pour les parents qui vont te lire ? Il faut acheter des livres pour ses enfants, pas forcément avec des personnages noirs ou écrits par des auteurs noirs, mais il faut les entourer de livres. Je prends l’exemple de mon fils qui a une manière de s’exprimer que, moi-même, je n’ai pas. Quand quelque chose le ronge, il sait le dire et l’expliquer précisément alors qu’il a 8 ans et c’est le fait de lire qui lui permet acquérir du vocabulaire. Et, si l’on me dit que les livres sont chers, je répondrai que l’abonnement Netflix l’est aussi, que les dernières Jordan le sont aussi. Ce n’est qu’une question de choix, les livres sont un budget, certes, mais il y aussi les bibliothèques municipales qui proposent un système de prêt jusqu’à 20 livres par mois.

Si je te dis « Roots », cela t’évoque quoi ? Je pense à mes locks, je pense à un arbre et aux racines que l’on ne voit pas, la partie immergée sous la terre. C’est le socle, la base. Plus on est encré, plus on est émancipé.

C’EST MAMAN QUI COMMANDE !

“ L’éducation « à l’africaine » a droit de cité et beaucoup de bon. [...] nos histoires méritent d’être racontées et si nous ne le faisons pas, d’autres nous caricaturerons toujours. ”

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Scheena Donia, Gabonaise, consultante en image et business, créatrice de contenus, speaker et mère de 4 enfants. Je suis l’auteure de la BD « C’est maman qui commande ».

Qu’est-ce que la BD « C’est maman qui commande » ? « C’est maman qui commande » est une satire de l’enfant roi qui rend hommage à l’éducation telle que nous l’avons reçu de nos mamans, entre fermeté et affection. Il raconte le quotidien agité et attachant d’une maman africaine à Paris qui mène à la baguette son petit monde avec humour. C’est un livre que j’ai écrit pour permettre à nos enfants afro-descendants de se voir dans les livres qu’ils lisent contrairement à notre génération qui n’avait pas beaucoup de personnes de BD dont les parcours, quotidiens et mamans nous rappelaient les nôtres. Humour, représentation, famille, valeurs, autorité de la “Daronne” qui ne se discute pas : c’est un peu tout ça “C’est maman qui commande”.

Comment est née la BD ? Pour les raisons ci-dessus mais aussi pour relever un défi simple que m’avait lancé un ami : écrire un livre sur un des sujets qui me passionne le plus et dont je parle tout le temps : la maternité. Ma maternité. La maman de 4 enfants que je suis avait forcément un paquet d’histoires drôles sous le coude.

On vous sait très proche de votre fille Paloma, présente régulièrement sur votre feed Instagram. A-t-elle participé à la concept de cette BD ? Absolument ! Ainsi que son frère. Toutes les histoires sont du vécu, une compilation de souvenirs que je voulais garder quelque part pour mes enfants plus tard. Mes benjamins en sont indirectement co-auteurs tout comme ils ont participé à la validation des croquis de leurs personnages, au choix de couleur de la couverture et par la suite la promo de la BD. Quel est l’objectif de cet ouvrage, quel message voulez-vous faire passer ? Il y en a tellement ! Que nos mamans sont géniales dans leur différence, que l’éducation « à l’africaine » a droit de cité et beaucoup de bon, qu’il y a une place pour les femmes noires dans l’édition et notamment le monde de la BD et que c’est à nous d’aller la prendre, que nos histoires méritent d’être racontées et si nous ne le faisons pas, d’autres nous caricaturerons toujours. Et on sait tous combien de fois la « maman africaine » a été caricaturée dans les médias et sur les réseaux sociaux depuis des années.

À qui ce livre est-il destiné en particulier ? Est-ce davantage pour les enfants grâce au côté ludique de la bande dessinée ou est-ce également pour les adultes/ parents ? Comme toute BD, « C’est maman qui commande » se lit environ à partir de 7 ans, ensuite, il n’y a pas d’âge pour aimer les BD comme il n’y a pas d’âge pour les Marvel. Il y a des personnes qui l’ont acheté pour leurs enfants, pour elles-mêmes et parfois pour leurs mamans. Les vidéos qu’elles m’envoient ensuite sont aussi hilarantes qu’attachantes tellement il y a des choses en commun entre tous ces lecteurs qui, quand ils ne se retrouvent pas dans la BD, y voient leurs mères, tantes, soeurs, frères, neveux ou enfants.

Avez-vous pour projet de proposer un second tome de cette histoire ? Si oui, pouvez-vous nous en parler brièvement ? Nous avons 6 tomes, au moins, en projet et je travaille déjà sur le 2 qui sera un hommage aux Tatas qui sont nos deuxièmes mamans et parce que nos enfants ont souvent tendance à croire que les mamans des autres sont “mieux” jusqu’à ce qu’on aille en vacances chez elle... Et là, patatras !

DIANE OBONGO

FONDATRICE DE MyLoveEra

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? OBONGO Diane, je suis d’origine congolaise (Brazzaville et Kinshasa), j’ai grandi en région parisienne à Vitry-sur-Seine (94). J’ai travaillé dans une entreprise de finance pendant près de 7 ans, avant de devenir fondatrice et CEO de la marque MyLoveEra que j’ai créé durant la crise sanitaire du COVID.

Qu’est-ce qui vous a poussé à créer MyloveEra ? Pourquoi vous être lancée dans la poupée noire ? La création de MyLoveEra m’a été inspirée à la suite du mouvement contre les discriminations raciales amorcé par la mort de George Floyd. A cette époque, il s’avère que j’étais dans un élan entrepreneurial, mais mes regards ne se tournaient pas vers le domaine de l’enfance. Il est vrai qu’en 2007 j’avais créé une association humanitaire avec mon frère chirurgien, dont l’un des piliers parmi d’autres était « le soutien et l’orientation des Jeunes ». Toutefois, je n’aurais jamais imaginé que je créerais une entreprise dans ce domaine, afin de contribuer davantage à booster l’évolution de notre jeunesse, pour les aider à se construire et les impacter de différentes façons. Ayant été profondément heurtée par la situation de George Floyd, je me demandais ce qu’il fallait faire pour changer les choses, les mentalités, donner de l’espoir, vivre en harmonie, en s’acceptant et en acceptant les autres ainsi que les différences de chacun. Je me suis mise sur mon piano et, durant ce temps d’adoration, j’ai eu une vision de poupée noire que j’ai premièrement rejeté (rires) car cela n’avait aucun sens pour moi mais cela s’est reproduit instantanément, une seconde fois. Je me suis donc arrêtée, pour prendre des notes et j’ai compris que pour changer les choses il fallait aller à la racine, à l’enfance, à la base du reflet de demain, parce que l’enfant d’aujourd’hui représente l’adulte, le parent, mais également le leader de demain. La poupée noire a pour but de contribuer à combler certains besoins essentiels de l’enfant, tels que l’identification ou l’estime de soi. Elle permet également de favoriser la mixité culturelle. Je pense que le bien-être passe par la confiance en soi et concourt à un meilleur vivre ensemble. J’ai donc décidé d’apporter ma pierre à l’édifice, de changer les choses, selon ma capacité, au travers du jeu dans un premier temps. Je souhaite inculquer à nos enfants des valeurs dépassant les pensées limitantes qu’ils peuvent avoir ou que la société peut leur faire croire de façon volontaire ou non… MyLoveEra a été créée afin de les accompagner dans l’éveil de leurs capacités, leurs dons et leurs talents, cela leur permettra aussi d’envisager que tout est possible. Ce projet permettra, grâce aux poupées MyLoveEra et par le biais d’autres moyens que j’ai mis en place tels que des accessoires en plus des poupées, de toucher, d’instruire, de motiver les enfants dès le bas âge. Il permettra également de sensibiliser les parents, les familles, afin de transmettre des valeurs positives et de contribuer au rapprochement familial. Il y a tellement de choses à dire sur ce sujet qui me passionne beaucoup (rires). Un enfant qui se sent bien dans sa peau et dans ses baskets n’a rien à envier à personne et peut avancer sereinement et se développer dans un cadre satisfaisant.

Que représente le nom MyLoveEra ? MyLoveEra signifie Mon Ère d’Amour. Mon Ère d’amour représente l’amour en lui-même. J’ai choisi ce nom pour plusieurs raisons, notamment parce que je souhaite partager mon ère d’amour dans plusieurs sens et à plusieurs échelles car j’aime l’être humain et j’aime partager. L’une de mes citations « Spray and Spread love as a parfum of good smell, everywhere and for all ”. Vaporiser et Répandre l’amour comme un parfum de bonne odeur partout et pour tous.

Décrivez-nous votre gamme de poupées... Je commercialise actuellement 1 gamme de Poupées noires Afro et métissé. Elles ont 3 types de mélanine différents, et des cheveux Afro/frisé... il y a une poupée noire foncée, une noire claire et une métisse (métisse, maghrébine, chabine…) pour varier et permettre à nos enfants d’avoir des poupées qui leur ressemblent afin de pouvoir s’identifier en jouant, mais également favoriser le partage culturel avec les enfants d’autres horizons. Pour motiver les enfants et les guider dès leur plus jeune âge à se surpasser et à dépasser les pensées limitantes sur soi, sur les autres et sur leur future carrière, j’ai créé des accessoires notamment une pièce d’identité de la poupée MyLoveEra relative à la poupée choisie que j’ai brevetée auprès des autorités compétentes. Il y a également des petites histoires autour de chacune des poupées leur permettant de remplir la pièce d’Identité. Elles ont toutes des ambitions professionnelles pour leur avenir telles que juge, ingénieure, ambassadrice par exemple, avec pour but de stimuler l’imagination de l’enfant. Elles ont des sports préférés et bien d’autres surprises. Cela contribuerait également à ce que, dès leur plus jeune âge, les enfants puissent prendre de bonnes habitudes mais également avoir une vision futuriste, et se projeter à travers les passions et les capacités de leurs poupées auxquelles elles s’identifient.

“ Rappeler à nos fillettes, à nos enfants, qu’elles sont belles, intelligentes, qu’importe leur origine ou leur culture. ”

Les poupées MyLoveEra ont des objectifs et des buts dans la vie mais cela ne les empêche pas de s’amuser également. Cela contribuera aussi au resserrement des liens entre les parents et les enfants en favorisant l’éducation en s’amusant. Ainsi, les parents seront davantage à l’écoute de leurs enfants et passeront du temps de qualité avec eux. Mon frère avait entre 2 et 4 ans quand il a exprimé le souhait de vouloir un jour devenir docteur. Il a été inspiré par un tonton docteur qu’il voyait étant enfant. Aujourd’hui j’ai la grâce de dire en toute humilité qu’il est Chirurgien en France, Chef de service, inscrit dans les livres de médecine et passe au journal télévisé. J’aime donc penser que lorsqu’on a un rêve, une vision et un exemple dès le plus jeune âge, cela nous propulse pour aller plus loin, pour s’accrocher malgré les tempêtes et c’est ce que je souhaite inculquer aux enfants par plusieurs canaux notamment au travers des poupées MyLoveEra.

Quel message voulez-vous faire passer avec votre projet ? Et si vous aviez un message direct à l’attention des parents de fillettes afro-descendantes ? Le message que je souhaite faire passer au travers de mon projet est « Love ». L’amour est, selon moi, une clef qui a tendance à ouvrir beaucoup de portes et mène à un monde meilleur lorsqu’il est utilisé avec bienveillance. Je souhaite véhiculer un message d’amour, d’acceptation de soi et des autres avec les différences de chacun « Je suis noire mais je suis belle, j’aime ma couleur de peau, mes cheveux, la couleur de mes yeux, j’aime tout simplement qui je suis ». Il y a de la diversité mais ta différence fait de toi ton originalité, ton unicité fait de toi ta personne et l’être spécial que tu es. Le message à faire passer est en résumé si tu t’aimes toi-même peu importe ta couleur ou tes origines, tu aimeras mieux les autres. C’est un message d’encouragement, de bienveillance, de transmission de valeur positive en brisant les mythes de l’incapacité dans certaines mentalités. Cela devrait aider les enfants à se développer, à se connaître et à comprendre la capacité qu’ils ont en eux, en faisant ressortir les dons et les talents de chacun. Mon message pour les parents serait de rappeler à nos fillettes, à nos enfants, qu’elles sont belles, intelligentes, qu’importe leur origine ou leur culture. Les encourager à leur transmettre qu’elles ne doivent pas se limiter dans leurs futurs choix socioprofessionnels. Elles ont des dons et des talents encrés en elles qu’il reste à découvrir et à développer. Certaine subissent des sévices, des rejets à l’école (on ne veut pas jouer avec elle dans la cour de récréation parce qu’elles sont différentes…), alors elles ont besoin de leurs parents pour les accompagner à avoir davantage confiance en elles dès leur plus jeune âge et croire qu’elles ont de la valeur et quelles ont certainement une destinée brillante. Je pense qu’il est important de rappeler aux parents que le temps passé en compagnie de leur enfant à communiquer en autre, les aideront davantage à se découvrir et se déployer et leurs inculquer qu’ils peuvent accomplir de belles et grandes choses peu importe leurs classes sociales, peu importe leur couleur de peau, et que tout est possible à condition d’y croire. Investissons en nos enfants dès leur jeunesse car les enfants d’aujourd’hui sont les parents de demain.

Originaire du Congo, que cela représente-t-il ? Le Congo représente mon pays, le pays de mes parents, mes origines. Je n’ai pas eu l’honneur de m’y rendre fréquemment, mais il fait partie de moi et de mon identité. Je suis vraiment fière d’être Congolaise et j’embrasse mes origines avec amour parce que cela fait partie de qui je suis. Même si je suis née et que j’ai grandi en France, je cultive bel et bien mes deux cultures. Le Congo est un pays avec un peuple merveilleux, doté de beaucoup de potentiel, de capacités, et je pense éventuellement qu’il y a la possibilité d’y faire de grandes choses.

Si l’on vous dit le mot “Roots”, à quoi pensez-vous ? Cela me fait penser aux racines, au commencement. Je dirais qu’il y a des pépites dans nos racines, qui attendent juste d’être révélées et de briller, alors attachons-nous à comprendre qui nous sommes et n’oublions pas nos origines. Chaque individu est unique, spécial et capable de faire de grandes choses avec des racines bien fondées.

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