B034

Page 1

i.à.i.i.Ai.^i.^A.

D^ 5KEVOS

ZEKV05

/;;V/.

MVM^ Tp)iur /*\

CAPITALE DU

DODÉCANESE

,




RHODES Capitale

du

Dodécanèse



yJux âmes

sacrées

des

héros Alliés

millions pour

morts par

la

Liberté

et

je

dédie

pieusement

ce

L Auteur, D'

SKEVOS ZERVOS

livre

pour

la

Justice



•Jl

Monsieur

L.L.

E.E.

T>AV1D LLOYD GEOT{GE, Trcmier Ministre du T^yauiue-Uni

Grande Bretagne Président du Congrès de la Paix. de

Monsieur

ALEXANDRE

ÎMILLER/IND

Tréside)it du Conseil delà République Ira nt aise,

zMinistre des

z/J(fa ires

étrangères.

Monsieur

ELEFTHERIOS VÉNISELOS, Trésident du Conseil de Grèce.

Ministre de

la

Guerre.



RHODES Capitale

du Dodécanèse par

le

Docteur

SKEVOS GEORGES ZERVOS

^^

PARIS 19

2



Excellences,

me

I

mère,

fut coiiumt nique offiiieu'

ma

sèment que

Patrie,

Dodécanèse, — grâce à

et

que f Italie évacuera toutes nos

les restituera

le

éi

la Grèce, aussitôt

que

Conseil

le

suprême en aura dcfinitivement jugé,

l'es-

iles et

mais

prit de justice, à la bienveil-

à l'exception de Rhodes, qu'elle gardera provi-

j r intérêt que vous

soirement jusqu'à ce que V Angleterre évacue il

lance

et

son four file de Chypre.

ave{ manifestés en sa faveur, sera prochainement

réunie à la Grèce

libérée,

Fxcrllences,

ermctte{-moi

je

.

blanc que

vous prie, à

libération, de vous présenter

il

siens

— de

les

nent

Dodécanc-

— que j'ai l'honneur

représenter, tous, auprès

du Congrès de

'Permette{-moi de vous exprimer

ter et

du

qui,

la

la

ment Grec,

affranchi par vous,

les

est

gouvernants des nations

les

lieux d'un

les

et

commun

et

éternel pèleri-

amère expérience a appris à

si

servitude. Ces

de

la

tyrannie,

le

joug, la

monumenis qui vous incarne-

ront à nos yeux seront religieusement contem-

Paix.

par toutes

ples

générations

les

futures qui,

passant devant eux, se découvriront pieusement

pure-

qui, proférant

et

vos

noms avec

respect,

toujours en

gratitude, parce qu'elles verront

et

plus libérales du

vous

exprimeront leur éternelle

glorilicronl et vous

aujourd'hui

dignes représentants

de ses marchés, pour qu'ellesdevien-

connaître ce que sont

maigre qu'il subit l'cpreuve du

— de ce peuple qui

et

longue

si

gratitude

feu, resta Grec, toujours Grec,

érigera tierement au milieu de ses places

nage pour ses enfant s, pour nous tous, à qui une

ceux qui conti-

de ceux qui sont disséminés à tra-

vers l'Univers entier,

les

publiques

chaleureux remercie-

nuent à demeurer dans leurs

d'un peuple

sculptera

avec reconnaissance vos statues. Et ces statues,

ments de tous

comme

il

l'occasion de noire prochaine

les très

iles,

sommet de l'Olympe,

le

vous leurs lihérateurs.

Permette;-moi en tin d'attirer respectueuse-

monde.

Le Dodécanèse auquel vous rende {

ment votre attention sur

la liberté,

demain son sein meurmettra à nu son cœur qui fut

notre malheureuse

sur Rhodes f illustre, qui

découvrira, {Messieurs,

capitale,

tri et torturé

du Dodécanèse. sa reine bien-aimée.

:

il

,

il

.

génie artistique,

et

mon

retrouvera son ancienne

vigueur son antique iwspiration, son sur son marbre qui

très

profond

respect et de

gratitude.

vieux est

joyau

reuille{ agréer, Excellences, l'expression de

faut martyrisé, tant tyrannise qui a supporté

tant de souffrances:

est le

plus T>'

TrésidenI de à

Londres, lainier, u)2o

11

la

SKHVOS /ERyOS, la

Délégation du Dodécanèse,

Conférence de

la

Paix.

mon extrême



'

SKEVOS ZERVOS

RHODES. CAPITALE DU DODÉCANÈSE

PI.

1

Fig. 1

/jLoura

Pelago^.

^

^

(^Khelidromi

Skyros

l_j

\

E A N

G

^ \

°

;

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C

\s^Kanst8\

5

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GEs'.Foéya^

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^ïlr^

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,

^^ -^-o

Skiatho

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G of Scolo NoVQ

1\

Jiainayr

i^'f^K.^^^-ioc/e™^/,

K-l^

\

Samos,

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f~^Sa.mos

^

Nicar Tin os i^^E^f/a

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V

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//îlydra

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PatmOSiS~

^^,^3

Stenosa

ii ^

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SiphantO^

V

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CMIETIË OR

CANBIA ^Stondia C.

Sidsro

^.

^n<as6s

—^' "à 'erapetrg_,

C.Jfrio

'Koupho \

<^Gauclo

50

W

30

20

50

10

100

English Miles

Dr Skevos Zervos

Les

iles

du Dodécanèse dans

G.W. Boconi. Co,Ltd, /torwkh St. London la

mer Eace.

/i



Rhodes,

Dodécanèse

du

capitale

Rhodes àux Temps Préhistoriques de Rhodes

'île

(i).

capitale

la

elle

du Dodécanèse. dont le territoire a un périmètre de 920 stades (2) et une superficie de 1.

ment

de latitude septentrio-

celle-ci se

du

reine

véritable

Dodécanèse.

grandes

Elle

de «mont soit à

Smith"—

depuis lors

soit en Syrie, soit

Mineure, et aux constitue

le

îles

micrasiatiques.

grand pont de

plus importante de toutes

non seulement au point de vue de

du Pont, de la Mer. et enfants de la Mer. Ces dénominations étaient fondées sur des données

elles,

groupe

et

hellénique,

Sporades,

les

Mer Ionienne, la

iles

les

de

la

Cilicie,

la

iles

au milieu de ses

que Pindare ne

mais que son image

Il

les îles

était

dans

absolument exacte

que tout ce

est incontestable

et

qu'il

y a de beau

de grand dans l'humanité,

la

science, tout ce qu'il y a de plus élevé, de plus

et intellectuel,

:

fut

la

religion, les arts,

conçu, fut nourri

et vit le

:

et

il

bref notre civilisation tout entière.

plus actifs, les plus brillants et

les

plus utiles.

Les pentes de ses montagnes et

(1)

Diodore

(2\ Pind;(re

\.

13

notre

sensible

est

;

:

joie,

monde

également certain que dans ce multiple vaste mouvement. Rhodes joua un des rôles les

Mais

:

paragr.

On

et

;

11.

(2).

fidèle.

tout ce qui constitue notre vie. notre

était aussi appelée par les anciens Hrlionsd ( ) Rhodes amie et la favorite du Soleil M.//' r/ij l'aérienne et agréable au point de vue du climat: Miicaria bienheureuse, à cause de sa richesse et de sa prospérité Ofioiissii. à cause du grand nombre de serpents qui y vivent Àhivyiia. à cause du mont Atavyros qui s y eléve: .S'/ii(//i7. àcause de ses stades et de ses succès dans les jeux athlétiques Koiynihia. à cause descoun.nnes de lierre qui reCom|iensaient ses athlètes et ses Dlympioniques: Trhhliiis. par suite de ses premiers habitants, les Telchines. De nombreux autres noms lui étaient encire rii-serves. (2) Strabon. livre \iv. ch.

«

fut pas inspiré,

pensée, notre beauté morale, notre I

Ilots.

jour en Orient, dans ces pays auxquels nous devons

nuit des

temps. Mais examinée du point de vue géologique,

1

On

par une audacieuse licence poétique,

noble.de supérieur, la

«

:

ne se montrait pas encore et qu'elle vint

scientifiquement

du

Méditerranée.

La naissance de Rhodes se perd dans

Rhodes

l'antiquité sur

à paraître

ce passage,

comme les Mer Egée comme de la parmi toutes

aussi ce passage de Pindare qui

ensuite

Cyclades

et en général

).

qu'elle

doit admettre

cli-

plus illustre les

(

1

écrit le grand lyrique, que lorsque Jupiter et les Dieux immortels partagèrent le monde, fîle de Rhodes était encore cachée dans les profondeurs de la Mer Pontique.

productivité,

la

fille

estime depuis longtemps,

du Dodécanèse, la

comme

résume l'opinion de

ce titre, elle

parmi toutes

aussi

sérieuses,

à l'Asie-

elle est

établi par les

démontrent qu'à une époque lointaine, trouvait submergée parla mer d'où, plus

ses habitants Telcbines

nom

richesse et du

la

mat, mais aussi parce quelle est

parmi

A

l'Orient, et les lies

de l'étendue territoriale, de

de

en

Chypre, ou qui réunissent l'Europe

le

et qui

l'appelaient Pélasgia.

a reçu

elle fut

C'est ce qui explique, du reste, que les anciens

émerge au carrefour des times qui mènent soit aux Indes et en Afrique. du haut d'Agiossoit en Palestine, en Hgypte. Stéphanos, un des plus beaux sites de Rhodes. l'Anglais Sir Sidney Smith a regardé passer, en 1802. la flotte qui transportait en Egypte les armées de Napoléon. Cette hauteur

dont

partie intégrante et

tard, elle surgit.

mari-

voies

côte voi-

la

innombrables coquillages marins qu'on retrouve encore en masse aux endroits les plus élevés de

orientale par rapport au méridien de Paris. Cette la

continuation de

la

Cet événement préhistorique semble

436, 23 kilomètres carrés, est

l'île

est

une

jadis

nale et les parallèles 2S°2^. et 2^"s6 de longitude

île

comme

séparée, parsuitede bouleversements volcaniques.

située entre les parallèles 3n°^2 et ^b"27

apparaît

sine de l'Asie-Mineure. dont elle constituait certaine-

:

:

Siccl. livre v. Olviiip. \ii.

chap.

:;^,

1

v.

v. loi.

les

paragr.

immenses


cavernes qui y étaient creu>ct.> im ûlïiaieiit un asile naturel aux premiers hommes qui avaient réussi à traverser

rhodiennes

mer

la

refuge et un abri, en ce temps où

pas encore bâtir et où

ils

aussi

ne pensaient

cyclopéens

On

trouvé, dautre part, sur plusieurs

a

que

découverte de murs

la

enfin de ruines tout à

remarquables de répoque pélasgique, attestent, de leur

des pluies, delà chaleur et aussi des animaux

sauvages.

d'êtres

la

bloc de pierre, ainsi

se préserver des perturbations atmosphériques, du froid,

Rhodes

y ayant vécu pendant rài;e de pierre- Ht découverte d'agglomérations urbaines primitives composées de maisons bâties dans un seul

un

ne savaient pas bâtir pour

ils

de nombreux outils fabriqués de

Ifle.

humains

et à débarquer sur les côtes

primitifs y trouvèrent

les êtres

:

points de

pyrite et qui attestent l'existence à

(i

),

fait

côté, l'évolution graduelle des premiers

Rhodiens.

II

Rhodes

1500

vue historique,

elle

tout fructifier et qui embellit tout sur

comme avant \v siècle avant

été.

à l'histoire. Si l'on

apparaît

dès

importantes de

luxueusement riches

vra nts.au xformesgracieuses. réjouissantes et volup-

en général, de civilisa-

tueuses.— tout cet ensemble de conditions climatériques et physiques donna aux habitants de cette

et.

a valu, à

anciennes

Camiros,

à

à

villes

plus

les

aujourd'hui les musées du

Rhodes

artis-

leurs

Mycènes et l'Ile de Crète ont constitué, sans aucun doute, l'illustre loppé l'esprit

époque, tous les

hellénique,

tellement

en

et s'est

étudia,

est

;

le

siaque qu'il offrait aux habitants de

diaphane de son

ciel

;son

soleil

l'île; la

Uieu prolecteur de Oimrne

p.

i''

t-.

sur

le

l'île

mont •

et At;

qui

fut

considéré i-ki

iialc

race hellénique. Ht

calme

le

de

de Mycène

immense

intérêt

;

civilisation

la

l'époque

et

et

suffirait

il

rhodienne

de Cnossos

sont

de

d'un

de parcourir n'im-

la

archéologique, ou bien de visiter n'importe quel

le

musée ou n'importe

quelle

bibliothèque

les

et

village

de

la

l'art

et écla-

civilisation de Rhodes marque une étape célèbre, — ou bien d'étudier n'importe quel ouvrage

clarté

comme

Car

porte quel ouvrage historique sur l'Art

toujours souriant,

qui fut regardé durant toute l'antiquité

civi-

vigueur

duction artistique de Rhodes.

comme

séjour vraiment paradi-

(l)

cachet de son esprit et de sa

le

à

olympien qui prédomine dans l'art de l'ancienne Cirèce n'est autre que le calme qui régit la pro-

poètes, les historiens, les ora-

des temps modernes

ori-

imprima

Elle insuffla à leurs créations sa

Les vestiges

temps anciens,

nature, et elle

la

tante l'empreinte de

L'admirable climat de Rhodes, qui fut tant chanté

Si-Ji-an. el

de

de Rhodes porte d'une manière évidente

que tout observateur profondément surpris et

teurs et les écrivains des

une êtincelante

part et

à

dienne. l'âme nationale, l'âme grecque

dès cette

frappé.

et célébré par les

art et

particulière, qui leur permit d'incarner l'âme rho-

déve-

science humaine,

la

un

possibilité d'y créer

confia ainsi à ses artistes tous les secrets

œuvres

lisation

approfondissant à un degré

les

merveilleux

contemporain

qui

horizons de

les

explorant et

fondé

fait

qu'elle détenait

tique de l'homme. Car Rhodes,

et saint trépied sur lequel s'est

aux parfums eni-

ginalité.

entier et qui.

encore de nos jours, font honneur au génie

la

et variées,

particuliers, ayant des traits caracté-

ristiques tout à

Lindos.à lalysos

monde

enchanteresse

île

une science

en en extrayant des œuvres d'art qui ornent

et

territoire

su décorer d'innom-

a

un centre important de com-

les

l'Ile,

fait

merce, de navigation, de dé-

tombeaux rhodiens de l'époque

mycénienne, dans

le

leur

brables et diverses espèces de tleurs aux couleurs

ce sujet, des découvertes décisives en retrouvant et les

— qu'elle

fécond de Rhodes,

le

Jésus-Christ,

La pioche des archéologues nous

en ouvrant

C.

J.

vénéré par les Rhodiens comme leur père et grand chef; bref la Nature tout entière qui

passons

veloppement artistique tion.

dv.

examine Rhodes au point de

ais

P"^^

mycénienne

l'époque

a

(

lile.

I

)

Au

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M

N.-li.

du

\

de Cvclupes

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l\;ililhii-

les l'iiclies

superposées.


Fis. 2

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RHODHS I

après

les cartes

des Amirautés anglaise

reliques rhodiennes sont pieusement conservées bref,

il

suffirait

de

jeter

les

plus superficiel s'aperçoive

immédiatement

française.

ces témoins inanimés qui contiennent pourtant en

:

un simple coup d'œil sur

procédés artistiques et, en général, civilisation de Rhodes, pour que l'observateur l'art,

et

eu.x-mêmes tant de gloire, tant de vie et qui sont si éloquents nous pourrons ainsi nous former une opinion bien nette et aboutira une conclusion

la

;

le

motivée, impartiale et positive.

et soit

convaincu sans aucune hésitation de leur inappré-

Rn

ciable valeur.

effet,

d'abord, les

Visitons ces musées et ces bibliothèques; con-

qu'y voyons-nous? Nous voyons, tombeaux des Rhodiens qui parcou-

raient fièrement, sur leurs navires, les Ilots blancs

sultons et étudions ces ouvrages; interrogeons

de 15

la

Méditerranée et du Pont-Huxin. transmettant


Fie. 3

Musée du Louvre. Si-ction

Salle A.

de Rhodes

Vases, plais, pithos, siatueites. ligurines. cratères, amphores, oinochoes. skyphos etc de Rhodes

Hpoque mycénienne, préhomérique, homérique

16

el classique.


RHODES. CAPITALE DU DODECANESE

SKEV'OS ZERVOS

Fig. 4

m5^

^^

RHODES. Collier, pendeloques et bijoux en or de Camiros. époque mycénienne. Les objets rhodiens en or prouvent que les éloges des anciens historiens mentionnant les lames d'argent et d or ciselé que les artistes rhodiens avaient exécutées pour orner les temples, n ont rien d exagéré. Un des plus beaux spécimens de lorfevrerie de Rhodes, qu'il m'a été impossible de reproduire ci-dessus, sont deux pendeloques en or

tin,

trouvées dans un des tombeaux de Camiros,

appartiennent à l'époque mycénienne. Elles représentent un lion rampant qui tient entre ses grifles une hirondelle, et sont d'un travail très fm et et

qui par

très délicat,

leur style,

leur

type

et

leur

exécution,

provoquant l'admiration. Louvre,

salle E. vitrine

de Rhodes.

PI.

2



moyenne

RHODES — Une

RHOUHS. en

i

Les tombeaux mesuraient m. 20 de large, sur m. ïd

saillie

des parois rete-

une hauteur convenable une large dalle qui fermait le tombeau. nait

1

et 2 m. tî de long. L entrée en était fermée avec des pierres carrées non cimentées.

Je haut

à

Fig. 9 Fi--,

(i

RHODES.

RHODES. P.'ur |ilus de

cha|)eron a remplace

la

un

solidité,

1

l'inrear.x

ou

les

cadavres

ont été ensevelis dans des sarcophages en

large dalle.

terre cuite.

I

io-.

10

RHODES.

Sépulture simple. La roche

est évidée horizontalement. ipieUiue fois en

cul de four, et fermée généralement

du cote

des pieds par une dalle \erlicale.

Fi'{.

RHODl-.S. Petites niches rectangulaires dans lesquelles on enfermait des lu^nes contenant les ossements calcines et les cendres

Il

RHODES.

Urnes du genre apjwle dans le.squelles on a trouvé des ossements d enfants ou d'adolescents. Pilhos.

qui restaient après l'incinération.

19


Fiu.

l'i

-

par Le puils est remplace extrémité son à fermé un bovau en pente, n.-nc.mentee>. pierres équarries mais

RHODES

par Jes

pavé est parfaitement uni le cadavre occusur toute la surface, dont été intn.duite la ayant tète la pait le milieu,

RHDDES.— Le

première.

Fi". 16 Fisi.

13

KIIODHS.

-

Chambre

I^IIOPPS.

destinée à recevoir

Chambre

destinée à recevoir

deux cadavres.

un cadavre.

Fit:.

14

RllODl.s. bis en haut,

a^M^e^ saillantes, de déterminent une section pyra-

l)e>

midale fermée au fond.

On descend dans

la

escalier maçonne chambre sépulcrale par un devant une sarréte deure inférieur

Wlioni-'^

-

aont

r.hambre destinée à recevoir 1

le

nuiraiUe ou

trois cadavres.

se dessine

louverture termee

appareilkes. par des pierres

2U


apaisant

civilisation et

la

peuples: ou bien encore riers

marins

victoire et

ces

les

mœurs

des divers

Rhodiens. leurs cratères

tombeaux des guer-

les

brocs

des athlètes qui luttaient pour la tondaient la grandeur de Rhodes. Dans et

tombeaux ont

et leurs

monnaies.

tonneaux

et leurs

et leurs

albâtres, leurs

ornements et

— autant de merveilles

leurs

d'inspiration et

de perfection artistique.

été enterrés nos artistes, nos

quand on évoque en lisant avec attention les ouvrages historiques, toute cette accumulation de Et

nos dessinateurs, nos poètes et nos sculpteurs qui immortalisaient dans le marbre, dans la terre glaise, dans le bois, dans le métal, dans peintres,

Fis. 19

ou sur le parchemin, tous les que leur inspiraient leurs sublimes conceptions et leurs immortels idéaux. Dans ces tombeaux reposent encore nos héroïl'ivoire,

sur

la toile,

divins

.sentiments

ques guerriers et nos vaillants marins, qui méprisant la mort, remportaient sur l'ennemi, des victoires

magnitlques sur

comme les

et le

à

travers

barbares loin de

terre sacrée

la

mouraient toujours salut et pour

la

champs de

les

bataille

large mer. qui repoussaient

la

de leur

patrie,

sourire aux lèvres pour

le

gloire

tombeaux ont encore dormi

de Rhodes. Dans ces leur dernier

sommeil

nos savants, nos législateurs, nos pliilosophes, nos hommes de lettres et nos historiens qui consaFia;.

RHODKS

18

Camirns.

Oini)Chi.e de

Louvre,

salle A. 441.

quand on examine

richesses artistiques et

étudie ce chapitre de l'histoire

la

et l'on

plus ancienne de

Rhodes, on ne peut que se rendre compte de la cause profonde qui attire intensément les Dodécanésiens vers

ment vers

les

l'architecture

cvclopéenne.

l'une des portes de

M\cènes

en

rappelle

et

à la

convaincre Je visu

dune

à la civilisation

;-i8 V.

/.'//,' ,/,

et

que tous

les

les

et l'on

abnégations en

ne peut que se

façon définitive de

habitants du Dodécanèse

purs enfants de

la

Grèce, qu'ils font qu'ils

du corps grec, que ces citoyens font partie des entrailles mêmes de la Grèce, dont chaque douleur, chaque souffrance sont les leurs, et que ces hommes ne vivent ne souffrent et ne meurent que pour la vie de la Grèce, pour la prospérité de la Grèce, pour le rétasont

la

liberté, à

la

humaines.

Et dans l'intérieur de ces tombes, que retrouvons-nous? Les plats et les coupes des illustres

(li Fi"'.

;

pousse invincible-

sacrifices et

particulier

(1).

poursuite de ses idéaux, à

suprêmes

partie intégrante de l'ossature hellénique,

crèrent leur esprit lumineux au bien de l'humanité

science et

et qui les

sont parmi

— Cette construction

Grèce

faveur de l'Hellénisme.

cette vérité

RHODES.

la

Rhoiirs. par hiliiitti et (".ottret.

la

chair vivante et inséparable

blissement national de l'Hellénisme.

Rhodes,

21

p. 401-410.


riti. 2(1

RIIODKS.

Masque de Camiros. en Ép(Hiuc archaïque (i).

— Nécropole

de Camiros. Paris. 187?

22

terre cuile.


III

Camiros, lalysos, Lindos 1500-1000

époque

cette

villes les

Rhodes trois

si

reculée.

nombre de

Camiros, lalysos

:

dos, qui donnèrent à le

surnom de

sn

tripoiis

^^

:

et Lin-

Rhodes

liie au.\ trois villes

(

J.

C.

Ces villes ont été bâties et habitées par Cercaphos un des lils du Soleil (2) qui donna à chacune d'elles le nom dun de ses propres tils.

les

plus importantes de étaient au

dv.

— alors

qu'il

entière

Rhodes. Ces

;

appela par

le

nom

de sa

villes rivalisaient

i).

Fi-. 22

Fisî. 21

RHODES.

LX'iix

Fig. TA

diadeim-s J un tombeau mycL-nicn d .Apsaktiriis près du

\ illajje

|f

m^nl KIIODKS. d< nt 1^

Les pièces de ces diadèmes, ornements en verre.

étaient d

un bleu

clair et les autres

d'un bleu foncé (4)

Fiu 24

RHODKS.

.Arvballe de Camiros.

Hpoque arcliaïque (1) (2)

Pindare Diodoie

(.i-4)

(t)

fille.

:

Olviiip. vu.

.A.

(î)

is. v. ^4.

vu. parasfr. 7. Pindaro Olvinf'. \u. .\. 70. \. ij;. cli. Fouilles de Vroulia (Riiodes). par l\. F. Kincli. dessins de IleKii; kinch. Merlin. 1014. Si'i'l.

livre \.

1

:

Nécropole de ("amiros.

23

de Vathi.

(:;)

l'Ile

entre elles


FiH.27 !-ij

-J:.

RHODES.

— Vase de Camiros en terre cmte.

archaïque (3) de forme annulaire. Epoque Haut, o"- 121. Laru. o^ioy Mus. Brit. A 074 i

Fig.

f\ii.

28

RHODES.— Vase RHODKS.-

Vase de Caniiro:

Mus.

Fin. 26

i-'i

Ci-V)

de Camiros, en terre cuite.

archaïque. de forme annulaire. Époque Haut o'" IS2. Larp. o"' "3

Époque Mycénienne. Mus. Berlin. N" 4i'^3 (')

Brit.

\

I

07s (4)

Fig. 30

Camiros. en forme de ns les rayures (2)

'.

29

Kl

fiiscavi.

lie

- Vase de Siana.

en terre cuite, Époque archaïque. l..rme annulaire.

K )nHS.

llauHi-"!". l-ar!.;.o'" 113. Univers de l.und. (=,)

l'"iii'

24


Fij;.

32

Ki-. 31

RHODES.

Loupe de Kattavos.

Epoque Mycénienne 0)-

Fi'.;.

33

Vase de Kasteilos. RHODES. En forme de dauphin, muni d'une anse et servant a contenir de l'huile ou quelque autre liquide. Epoque Mvcénienne. Lone. o"" ic)2 Haut, o m lo-; (2). :

RHODES —

Vase de Camiros

E[ioque Mycénienne

N"

Mus. Berl

de noble activité

4^(1^ (()

puissante colonie d'Argiens

partageaient les dangers en

et

même temps

que

de Rhodes, qui se

ne se borna pas à

développait

devenait de plus en plus prospère.

population de ces

En

effet,

et

le.

la

gloire

encore

prospérité Je Rlwdes aveiit eomineucé

« Devenu

aussitôt que la première de ees trois villes eut été

fondée

(2).

Et quand, plus tard,

Tlépolémos arriva dans

l'île,

en exécutioii d'un avis de (

1)

(2) Iliihit'.

(ils

d'Hercule

noo

av. J.-C.

est

le

vers

l'oracle, à la tête

li\

re

mv.

ch.

II.

paragr.

du

à

et

beaucoup

l'île

les

tbrtifier.

tout entière,

il

il

pour ce qui gouverna avec indulgence (4). «

(^)

u. (1S4.

1

25

:

procéda au

(1-2) Fouilles de Vroulia. Homère. ///.i</.- 11. 0Î4. Pindare: 0/rH;/« vm-E.jî. vers ix. (4) Diodore. 5/tv/. livre v. chap.

Homère

il

I.1

mais

matériellement

terre en lots égau.x et,

la

reste,

de

d'Athéniens,

d'une

Fouilles de X'roulia.

Slrabon.

le roi

partage de

villes

aida-t-il

les

(^) et

sensiblement accroître

faire

i.^


Fiy. 35

I

34

k'.

aut..

Vase géométrique de Camiros. pris rouge. Peinture brun noir Terre i)"'(n2. cnliect. P. Drakidis de Rhodes (2)

RHODES.

Fi«.

RHODF.S

30

Vase de Gimiros

Époque Mvcénicnnc. Mus. Berl. N"4S"3- (')

RIIODHS.

Camiros AMIROS

est

première

la

Vase de Massari-Malnna.

anse et servant a en lorme de dauphin, muni dune liquide, l.a queue contenir de l'huile ou quelque autre géométrique. manqv\e. F.pnqvie Long, actuelle o '" 20 Haut, o '" iS4 cependant au bas du col. a ranimai est creux ;

nécropole véritablement grecque découverte grâce aux rouilles

opérées en

Tout

points, il y a une plalendroit ou se tr.iuve la série de trous Cette dispoquatre de percée cuite terre de quette a ne couler que lupude le lorcer sition avait pour but de

i8t3-i8(->3

par l'Anglais A. Biliotti et par le

Français

Auguste

:

miutte

a uoutte.(:^)

Salz-

mann. Son organisation hydraulique

démontra,

chez

elle,

rappellent plus d'une

l'existence d'un

péenne

génie architectural très développé; ses bâtiments

et

l'une

des

fois

l'architecture

portes

cyclo-

de Mycènes

(4)

;

Rhodes bleu en ton.e de ^'^^M^-; J";^ .econd vase ro.,m .,. p. 70). H ^ a un petit vase de appl.cati. .;';;gravée dans la teiie axant suivante, .Ml porte autour de lorilice linscription 1

.is

(4)

à Pytiies

>«.

Rbodi-s, iyyi,p.4oi. •i(i


SKEVOS ZERVOS

RHODES. CAPITALE DU DODÉCANÈSE

PI.

3

Fig. 37

RHODES

Bague en or

et ornement en verre dlalvsos. Epoque mvcénienne.

Fig. 38

RHODES. — Hôlmos Louvre,

de Camiros. Epoque archaïque. Haut. o.i^.

salle A.

^^o

(i).

Vitrine de Rhodes

Les poteries rhodiennes peuvent être divisées en six catégories. La première comprenait les vases à conserver les liquides le Pilhos ou yicos. qui servait à la conservation du vin, des figues sèches, des légumes, et souvent aussi à la sépulture des enfants \' Amphore, appelée, ainsi à cause des deux anses par lesquelles on la prenait le Kalpis. qui ne servait qu'à contenir l'eau potable pour l'usage de la table et \'H\diia. ainsi appelée, non seulement à cause du mot VAPI.V inscrit sur le

comme

:

:

premier vase de cette forme qui fut trouvé, mais surtout parce qu'il servait au transport de l'eau "CA'JP, l.a seconde catégorie Comprenait les vases à soutirer ou à mesurer les liquides comme VOiiiochor. broc à vin, qui remplaçait nos carafes le Crjllri-. grand vase en forme de tronc de cône, dans lequel les anciens glaçaient leur vin en le mélangeant avec de la neige ou de l'eau refroidie par les mélanges qu'ils connaissaient le Kvtithos. espèce d'écuelle généralement en métal, quelquefois en terre cuite, a manche long, presque vertical, et qui servait a puiser le vin dans le cratère VOlpis. vase en terre cuite dccorec. et quelquefois en métal, pour le vin ou pour l'huile, etc. Dans la troisième cattgiirie, celles des Coupes, on range Holmoi. le Kaiithaios. le Kylix. le Colyh\ le Cotyliiquc. lorsqu'il était de plus petite dimension, etc. Les vases a pjiftiiiis qui forment la quatrième catégorie, comptent X Aiyhallos. dont la forme et les dimensions primitives étaient celles d'une grenade avec des rebords assez larges sur le goulot, et une petite anse dans laquelle pouvait à peine passer une lanière pour suspendre le vase à la ceinture. Les aryballos servaient surtout a contenir Ihuile parfumée pour le bain \' Ahihastroii. dont la forme était un cylindre allongé, destiné au même usage que lAryballos, et qui devait son nom à la matière dont il était composé, l.a cinquième catégorie comprenait les vases destinés, comme de nos jcnirs, à composer des jardins sur les terrasses ou sur entablement des fenêtres on en a retrouve quelques beaux spécimens, ainsi que des figurines, des animaux et des petits objets de lantaisie. dont les dames anciennes de Rhodes aimaient à orner leurs ctagères. La dernière catégorie peut se diviser en cuves de lessivage, comme la Scaphi, d'où le même nom moderne appliqué aux baquets à lessive, la Lecani. terme usité encore aujourd hui et qui était appliqué aux mêmes usages que la Scaphi. Le Lfciiiiscos. le Podoiiiplir et le Cbironiptir. étaient de petites cuvettes de même forme usitées, comme l'indique leur nom, pour le lavage exclusif des pieds, des mains, etc. .A la seconde espèce de cette catégorie appartenaient les cuvettes de toilette, comme le Ciiiistroii. et le Piiux. plus petit que le premier. toujours monté sur un pied, et orne de dessins coloriés: c'est celui que loua trouvé le plus frcquemmenl dans les tombeaux rhodiens. N'oublions pas de mentionner une grande quantité de lampes Lichiii. plus ou moins decorces de frises en relief. Citons enlin des vases en verre, de petites tioles en albâtre et en porcelaine de formes variées, des vases cmaillés, des colliers de srrains on porcelaine, en email et de fusaioles hautes de 738 'i, percées d un trou à leur extrémité supérieure. :

:

:

:

\

;

1

;

:



Fit;.

39

y minute'

Itiijjrr

RHODES.

Haut, o

Fi-

Coupe Je 181

;

s.

1.

o

"^

34

;

^6

Ornement en lorme de Louvre

;

Salle

.\

roue.

292 (1)

Ki-. 4t

RHODES. '"

22.

Diam

Ep. des parois sur

la

sur

1.

panse

Skvphos de Camiros.

o " ^q2-o 8"'

Mus

Au

"'.

Brit.

tombeaux, on y découviit des trésors et desrehquesqui, transportés dans des musées français et angiaiset

examinés au point de vue

"'

40^}.

Sur

milieu la

.A 4-5-;.

les

an^e^

marque du

:

o

'"41).

majjasin.

(2)

que honorent non seulement Rhodes

à ses

(^1-2).

-

40

Haut, o

quant

Marque

(".aniiros.

Diam.:

maisaussi l'humanité tout entière, fection artistique, l'éclat

scientiti-

Fouilles de Vroulia.

•ISS

et la Grèce,

telle est leur per-

de leur inspiration. laiiran-


d

V

KIIODKS

- llvdria dcClainirns. Epuqiu- arcliaiquf. St\ k- primitif

deur de leur conception telles

sont

les qualités

et le fini

certaine, précise, inébranlable.

de leur exécution.

impossible de

de construction, de conser-

vation et de solidité qu'on y rencontre Si bien que du point de vue plus général de la civilisation et du

les

11

était

d'ailleurs

reproduire tous, puisque parmi

30.000 vases antiques qui dès

les

!

progrès, les trésors découverts à

( i'

vaient dans les divers

189s se trou-

musées européens(

1

)

et qui,

Camiros mar-

quent sans nul doute une étape dans l'évolution de l'esprit

De

humain.

(

le

ces objets

que quelques-uns

d'art,

je

ne reproduis ci-contre

1

)

Lo Bnli<.b

Louvre

MiiSiiiiii

(i.(XK):

le

contenait en iSqs. ïikk) vases antiques

Musée do

Berlin 4.oik)

:

celui de

:

Munich

i.4<x); celui du Vatican 1.400; celui de Naples 4.(kk); celui de Vienne 2.600; celui de la Bibliothèque Nationale de Paris 2.(xx) enfin 2.scx_) se trouvaient dans le Musée National d Athènes, (v. Catalogue des \ases antiques de terre cuite, 1-12. M. Pottier). i. 1. pages

ceux qui sont indispensables pour permettre au lecteur de se faire, au sujet de la première civilisation rhodienne, une idée nette, :

:

1

:iO


FiP. 43.

RllODHS.

Coupe de Camiros enterre Epoque arcliaïque ( )

cuite.

i

Ki«. 44

RHODKS. La bande

— Coupe

jaune et nuire de Camiros.

réser\'ée au niveau des anses porte des astragales et des tètes

de ba-ul.

Epoque archaïque (2). Mus. Herlin. Vas. inv. 3678.

mentionne

nombre sensiblement et sans cesse augmenter, très nombreux sont ceux qui appartiennent à l'art rhodien et qui ont Rhodes

qui

pour origine.

sant.

depuis, ont vu leur

je

Sous

(1)

la

l'a

l'endroit

il

retrouvé et qui en a

fut découvert, celui le

premier publié

fac-similé, enfin l'édition de l'ouvrage

photographie de chaque objet reproduit.

On

peut ainsi facilement

les identifier.

Nécropole de Caniirc

(2) Fouilles de \'roulia.

31

et

le

le

reprodui-

immédiatement


-15

Kiii

Kl

IODE:S.

_ Uinuchuc de Camir.is.

32

haut.

o.V-,

L.iuvr-

salle

A

-,u


Fig. 46

RIKjDES

— Aniphciro

Linivre, salle E.

Fio

de

Gamins

arm

G. ;

l.aut :>

47

RHODRS.

Aniph. ne de Ganiiros

Miisce d AltenlMirt;.

3:^

...:;:>:;


Fig. 48

KHODI-::;S

,.a

du

Je Caniiros, cirque ;ircliaunK-,

liaul.

i

m. Su

(r)

.,nt ... H^'^ j^ nati-naux, a:;;;^:!::;:';:^^-;:.; provenant des ..uiiies a. Can,,,-,. a.s Mu.cc.:^;;;:r;:,:;f conservatcur-adin.nt Paris ,875, et par M. E. Pottier, Librairie Hachette et Cie, 1897. 1901.

plupart des

GimL, dnliqiici

— Pithi.s

o' .^.ts

31


Fiar.

49 Fur. 51

^^y/iim

RHODES

Fig.

52

Alabastre de Camiros à panse piritorme et à anse courte La partie antérieure de la panse est occupée par un grand masque de Gorgone tirant la langue

RHODES. Louvre, salle

:

au

re\ ers

uncvgne marchant àgauche.Haut.o

Louvre,

salle A.

464

A

vitrine de Rhodes, 467.

08.

1."

(

1

RHODES. a

Fisî

— Ar\ balle de Camiros

Epoque archaïque.

Fig. 53

Alabastre de Camiros

panse piriforme et à anse courte. Haut, Louvre, salle A, 46, i2]

o.i^y

50

ncmisL RHODES.

Ar\balle emaillé en forme de tète casquée.

Louvre

1.2^ l\isis

salle

RHODEîS.

A. 102.

(iii/iqiirs

du

Loiivn-,

ni Nécropole de Camiros,

— Peinture d un sarcophage en terre cuite

I.

I.

c.

c.

35

(^).


Fia. 55 Fis. ô4

RHODES. Dans

la

rosace de

1

— Coupe de Camiros.

extérieur, chaque seconde

Mus.

Berl.

Vas. Inv.

feuille est

2c)t)u

retouchée de rouge.

(T

Fiar. 5(5

^S. KH( )DES

- Décor dun

A. 4.4S vase de Camiros ,L„uvrc. salle

36

-

cuite ... peinture d un sarcophage en terre


SKEVOS ZERVOS

RHODES. CAPITALE DU DODÉCANÈSE

Fig.

PI.

57-59

RHODES.

— Trois colliers

en verre

et

en porcelaine de

Epoque archaïque. Louvre,

salle E, vitrine

de Rhodes.

dmir

4


4


Fig

RHODES.

56

bis

— Coupe de Camiros en argent avec

Epoque archaïque. Louvre,

39

salle A.

appliques en or.

vitrine de Rhodes.


Fisî.

Fis. 60

RHODHS. Musée

— Aniphuif Je Camiros.

cantiinal histor.

62

RHODES.

HaLit.o,i!j

Louvre,

de Lausanne, n" 4287.

Fiii.

salie

— Oinochdé de Camiros A, vitrine de Rhodes, ^iq

121

63

FiR. 61

RH0i3ES. i-nuvrt.

.

— Oinochoé de Camiros m

RHODES.

"; A, armoire M, 324

Rhodes, par Kinch. Berlin.

Louvre,

11)14.

4(1

— Oinoclioe de Camiros

salle

A, vitrine de Rhodes

(3)


Fii{.

64

I

'

.,i«i

We-----

i KHe)DHS.

(il

— Statuettes de CaiiiiiMs en

Necrcip"le de (".aniiros.

41

terre cuite (1). ii


Fisj.

67

05

Fig. 70

|^:'f)1 —

Ai-\l\illc de Cainiros à KH( )r)HS. panse sphcrique, goulot court et large anse plate. Haut. 0.07. Musée cantonal historique tic Lausanne, sans n".

KHODHS. Haut.

o.i:>.

de

Camiros.

Musée cantonal

histori(.|ue

IVxis

de Lausanne, n 4296. '

Fig. 66

RHODES. Ar\ balle de Camiros à panse sphérique. goulot court et large anse plate. Haut. 0.07s. Musée canton, histor. de Lausanne, n" 421)0.

Fig. 68

Fia. 71

1\H(

iDHS.

Aryballe de Camiros.

a panse sphérique. goulot court et large

anse plate. Haut. o.o^^. Musée canton. histor. de Lausanne, n" 421)-;.

Fis. 60

RIIODHS. - Oinochoé de Caniiros

à

bec trilobé.

Dans un tableau réservé en rouge sur la panse, un bélier sort d une caverne, marchant à droite et portant sous son ventre Ulysse nu, qui se

main gauche à la toison Polyphènie nu, assis et tourgauche, l'icil aveugle, étend la droite pour tàter l'animal au pasen arrière-plan, un arbrisseau .Haut.o, 19. Louvre, salle A, 482(1)

h

à

AlaKistre

panse pirilornie

de et

à

anse courte.

retient de la

delà

RHODHS. Camiros

béte.

RHODHS.

Aryballe de panse sphérique, goulotcourtet large, anse plate. Haut. 0.07. Musée cantonal historique de Lausanne, n" 4307-

Camiros

à

42

Sur la panse, huit guerriers marchent a droite. (2hacun d'eux porte un casque, ime lance et un bouclier rond qui masque le corps. Haut. 0.20.

Louvre,

salle

.\.

4^1 (2)


Fig. 72

RHODES.

Plat

de Camiros. Diam. 0.367. Linivre.

Fiy. 73

salle A. n"

-^itb

Fia

Fiu. 74

RHODES.

Arvballe de panse pirit'ornie et large anse plate. Haut, o.od. Musée cantonal historique Je Lausanne, n" 4304.

Camiros,

RHODES.—

à

de

Arvballe

à panse piriforme et large anse plate. Haut, o.oys. Musée cantonal historique de Lausanne, n' 4'îo8.

RHODES.

— Decr dun

vase peint. La("himère(i).

(1)

Camiros

Necriipole de Camiros.

43


Fia-.

RHoDKS.

anses. Haut. salle A, 2C)o ( i

Fia.

Ciiu|H.'

de (^iiminis o.

Uiaiii.

o.iX).

i.S.

;\

"8

deux

l.nuvre.

).

7'i

RHODKS.

()inMch..e de Camirns.

Mus. Copenliayue

Fia-.

RIIODHS.

79

deux ;uises petites de C^.imirns Haut. o. ii>. Diani. u. i.S (41

(Iiiu|ie

,1

l.iiuvi'c. salle

RHODHS.

Oinochoé de Caniin.s

M".s. brit.

'')

iqor .0

!'K.-i nntiqu.'i

'es

du

(i)

q 27

Lqiivii-.

de VrouUa de Rhodes.

44

s(x)4 (3)

A.

2i)2

et

Unes


Fig.

80

RHDDKS.

Statuettes de Caniirns en terre cuite.

Louvre,

(i)

salle A. un) et uk) bis. vitrine

Necrupole de Caiiiiros.

45

Kpoque arcliaïque

de Rliodes

(i).


Fis. 81

KHODKS.

— Plat

de-

Camin.s. Diam. ua^

Liani'L', salle A. lui

Fisï.

(

i

)

82

Fig. 83

RHODKS.

Petite

RHODHS.

amphurc

!i-TU's

— Fragment de grand

Caniiros. Haut.u.

pithos de

Larg. o, uS. Epaiss. 0,035. Louvre, salle A. 396 (3)

de Garni rus à deux anses et a panse allonf^ée. Haut. o.2v Louvre, salle A, 3-54 (2)

du 41)

18.


SKEVOS ZERVOS

RH(X)KS. CAPITALE

Fitr.

DU DUDECANESE

85

^^^nuM^^^^M^^SS^

RHODES.

Oinociioo a emKiiicliine trilubee de Camiros.

Epoque archaïque. Hauteur Louvre, salle A. Arnmire M.

o.^^. ^iiS.

La panse est décorée de trois registres sans retouches à la pointe sèche. Sur le premier registre on voit un Griffon de grande proportion, ailé, rampant, les pattes antérieure^ étendues. 11 est placé entre deux oies. Au deuxième registre, quatre bouquetins dont trois paissant, et au troisième registre, trois ileurs épanouies, alternant avec un même nombre de boutons.

47

PI.



Fiiï.

85

\

RHODES.

— Inscription relative Louvre,

(i)

salle A.

Nécropole Je Caniiros.

49

à

un stratège de Caniiros.

arm. N-O

(i)


Fie. 86

Fi«. 88

RHODES. ArybalU' de Caniin.s en tonne de tube circulaire. Sur la tranche, un hnuc et un liim marchant à gauche, tète de femme de linifii tournée à gauche. Haut. o.tx). lliani. o.oy.

Liiuvre, salle

RHODES. Sur

le

— Plat de Camiros en

forme d'assiette (Pinax).

fond intérieur, un bouquetin marchant

Lou\re.

.A.

salle A. ^o^

(

i

à

gauche. Diam.

o,:;o

)

FiP. 89

Fi-i.

87

RHODHS.

Aryballe

de .Camiros.

en forme de tube circulaire. Sur la tranche, un cheval, un bouc

marchant à gauche, et une grande tète humaine vue de profil. tournée àgauche. Haut. 0,10. Diani. 0,08. Louvre, salle A. 428

(21

RHODES.

Plat

de Camiros

Diam. o.2St

Musée cantonal historique de Lausanne, n" 42SS •iu

Louvre.

50

42c)

(-5!


Fig. 90

RHODES. Sur

le

Plat de Uiiiiiio.s en luinie d'assiette (Pinax). fond intérieur un chien courant à droite. Diam. 0.2^ Louvre, salie .A. 304 (i)

Fisf.

Fiiï.

92

91 Fiu. 93

^

RHODES.

tirand

alabasire

de

Camiros

-

RHoDhs Camiros

.Mabastre

de

à panse |iirit"orme et à anse courte. Haut. 0.^2.

a panse piril'onne et à

anse courte.

Sur entre

la

[lanse.

deux Lou\re.

(1. 2.

!,.

.A.

.\.

421

(:;)

RHODES. {^miros

à

.Alabastre

panse pirilorme

de et

à anse courte.

Sur

rugissant

la

panse, pt-ijsson

en bas. entre deux sant. Haut. o.iiSî.

t).o>s.

salle

4I

salle

c\gne en repos

lions

affrontés. Haut.

Lou\re.

4^1 (2)

Louvre, salle

ycu.s aiiliqius du Loiivir.

51

.A.

liiins

4^2

la tète

rutris-

(4I


Fig. 94

RHODES.

•le

de Camiros.

1.

Hydria de Camiros. Époque archaïque

c.

52

(i)


Fisï.

RHODES.

(i) Nécropole

de Camiros,

1.

95

— Amphore de Camiros peinte.

c.

53

Époque archaïque

(i)


Fitr.

lii;. i)0

'.)8

Kl IODES. Oinochoé de Caniiri's a large embouchure, faiblement trilobée et à anse bifide.

Dans un tableau encadré de quatre un grand sphinx, aux ailes recourbées, marche à droite. raies noires,

Haut, avec l'anse 0.^2

RHODES.

— Amphore

Louvre,

salle A.

H.uii. n.^n

rhodiennc.

474 (2)

Musée Britannique Fig.

Fiu.

'.H)

i)7

RH(.)DES.

Anipliorc de Camiros à

figures noires.

Alaba>ire de Camiros a !>anse piriforme et à anse courte. Haut, o.oys

RHODES.

-

Louvr';. ^alle A. 4()M

{

1

Un hoplite, masque par son bouclier. satTaisse au centre, marchant à droite et retournant la télé, entre deux ca\aliers asiatiques, qui pointent sur lui leurs

)

lances. Haut, o.'îy.

Louvre, (I-

,

h(

Louvn 54

salle

.\,

4S1

(^)


Fio.

1(10

KllODHS.

(I)

_ oipe

^le

Caniirus.

Necnipdle de Camiros.

55

Époque

ai-chaique (i)


Fia.

101

Fitr.

Fio-. 1(11

1o;î

RHODES.

Oinochoe de Camiros à bec accostée de deux ron-

trilobé et anse tritide

— Amphore

RHODES.

delles saillantes.

de Camiros

a

deux

anses plates trilides. Sur la panse, de chaque coté, isolé dan^

le

champ, un oiseau deau (cygne) marche

a

droite. Haut.

:

0,30. (

1

.A,

^1(1

(^)

10.'')

Fi"-.

l.ouvre, salle A. ^2<S

Fisf.

Haut. 0,^4 l.ou\re, salle

)

102

RHUDES. Camiros lot coLU't

Aryballe de panse sphérique. gouet larue anse plate. Haut. 0,07

à

Lou\re.

salle

.-\.

444 (4)

RHODES. anse

trifide.

Oinochoe

accostée

a bec trilobé et à

de

deux

rondelles

saillantes.

KHODbb.

lUJ;ia

rhodienne

a

Sur l'épaule, quatre oies becquetant le sol. Sur la panse, quatre bouquetins paissant, marchant a droite. Haut, avec lanse o.^s-

trois

petites anses verticales et à base eftilee.

'

Haut. 0.31 A, 275 (2)

Louvre,

-'. s.^"-r

(1-5) Fast's antiques

du Louvre. 56

salle

A, ^14 (s)


RHODES. CAPITALH DU DODECANESE

SKEVOS ZERVOS

V^^^

Dans le siranct segment, taureau marchant vers la droite en retournant

V^^/

la tête.

RHODES

H. 6

Fitr.

Camiros

Epoque- .ircluuquc

bi

sa

luquet de poils gui termine

queue

est divisé

masses. C'est le breuf Apis.

mim — Coupe plate de

Le

Louvre,

salle .A

^<i<i.

112

segment,

la

grand

le

inférieur,

(Chimère,

jxiisson.

composée d'un corps de lion sur

les

reins

nageant

duquel

est

entée une tète de chèvre,

et

dont

la

quelle.

un

serpent

KHODRS.

vers

Cou|ie plate de ("amiros. H|ioque .uch.iKiue.

segment un grand un espadon le

la

droite,

au-dessous une lleur.

Diamètre

t>.';v>.

forme

-

(?)

vitrine de Rhodes.

Dans Dans

en deux

Louvre,

salle

.A

-507.

vitrine de Rluxies.

et



Fia;.

RHODES.

108

Fiy. 110

Oinochue de Camiids à bec deux ron-

Fi-.

1

1

trilobé et à anse trifule accostée de

delles saillantes. Haut. o.^s.

Louvre,

RH(.JDES.

salle A. ^17 (i)

.Amphore rhodienne

Haut. 0,40 Louvre, salle A. ^30 (3)

Fiu. 112

Fio. 109

RHODES. Aryballe de Camiros à panse sphérique. goulot court et large anse plate. Haut. o,o<i

Louvre,

RHODES.

Oinochoé de

C^aiiiiros

à

salle A.

bec

RHODES.

trilobé

Haut, avec anse. 0.2(1 Lou\re. salle .\. .\7,- (2) I

yiiiis diitiqiiis

du

i>inochoe de Giniiros a bec trifide. accostée de deux rondelles saillantes. Haut. o.^:;. Louvre, salle .\. ^1:; (^)

trilobé et à anse trilide.

(,!-=;)

449 (4)

l.oiivir.

59

et à

anse


IVA

RHODES.

Un homme barbu

— Coupe de Camiros à figures noires.

drapé cnurt à gauche et retourne la tète avec des gestes de fraveur. regardant un grand chien ou lynx qui, marchant à droite, ouvre une gueule aux dents acérées. Une femme ailée, vêtue d'une tunique courte, accourt à droite derrière l'animal elle est suivie d'un homme barbu tenant un caducée (Hermès ?). qui court, en retournant la tète \ers deux femmes drapées et voilées. Lou\re. salle A. 47S i. et

:

(

1

114

Fia,.

RHoDK.'^.

— Coupe de Camiros

à figures noires.

Un homme

barbu, nu. tient a deux mains un coq et l'olTre à un éphèbe. nu, qui lui fait \is-à-\is. portant une lance et un aryballe suspendu à la main droite, une couronne de la main gauche: dans le champ, une couronne suspendue. Un homme barbu, nu. tient de la main droite une couronne ou un Collier et de la main gauche fait le geste de parler a une femme nue. qui lui fait vis-à-vis. élevant une lleur dans deux doigts de la main droite et tenant une couronne de la main gauche dans le champ une couronne suspendue. Un homme barbu, nu. tient de la main droite une couronne ou un collier et de la main gauche un lièvre qu'il olVre à un éphèbe nu cpii lui fait vis-à-vis. portant une lance de la main droite et une couronne de la main gauche. .Sous anse im homme barbu, nu. est assis sur un ^i^ge pliant et tient de la main droite une poule. ;

1

Louvre,

<ilu]tirs

du

salle A. 47c) {2)

l.oiivri

6(t


Fia;

115

RHODES. Revers

H.

— Un honime barbu, nu. tient par

— Coupe de Camiros à figures noires.

et par les pattes un petit cerf et l'ofiVe a un ephcbenu. tenant une champ, une couronne suspendue. Un homme barbu, nu. tient de la main gauche une poule et l'offre à une femme nue. qui lui fait vis-à-vis. élevant une fleur dans deux doigts de la main droite et tenant de la main gauche une couronne dans le champ un aryballe suspendu. Un homme barbu, nu. tient de la main gauche un petit cygne aux ailes déployées et loftre à un éphèbe nu. qui lui fait vis-à-vis. portant une lance et un aryballe suspendu à la main droite, une couronne de la main gauche. Sous 1 anse un homme barbu, nu. le genou droit en terre, tient par les pattes une petite lionne, la tète de face, qu il présente. Haut. 0.12. Diam. 0.17.

lance, qui lui fait vis-à-vis

;

les

dans

curnes

le

;

Louvre,

salle

.A.

470

(

i^

Fie. 116

Revers

B.

(1-2) l^itus

Coupe de Camiros à figures noires. RHODES. La Chimère, la patte droite levée, et Bellerophon à cheval sur Pégase se font vis-a-viss au centre de chaque coté deux hommes barbus, drapés, tenant une lance, regardent la scène. Haut. 0.14. Diamètre 0.24 Louvre, salle .A 47S. vitrine N (2)

iiiiliqii<s

du

Loiivr,

(>l


Fig. 117

RHODES.

— Cantharos de Camiros

iimri.'. salle

A.

^^(i,

\itrine de Rhcides.

Via. 11 -s

Fifj.

RHOUliS.

11'.)

KH( (^iLipe

plate

de

(-amiros.

à

deux anses

)1)HS.

et a

(!iiupe

de t'aminis

piedcourt. Hauteur

d,

1

sans anse, sur pied à base large.

Hauteur

o.

1

1

.

Diamètre

L' 'ivre, salle

:nl:qtiiS

du

A. ^ih)

l.nu\re. salle o, (i

27s ")

Loiivit.

62

.\.

^"îi

(2)

1

.

Diamètre

ii.2i


Fit!.

120

— .Amphnre de Gamin

RHODES.

is

a ligures noires.

chien des Enfers Cerbère, à deux tètes, à queue terminée en tète de serpent, ouvrant une large gueule, est tiré au Lxiut d'une corde par Hercule, qui marche à droite et retourne la tête en arrière-plan, derrière Cerbère. .Athéna levé la main droite

Hermès marche

à droite

:

le

;

en

l'air.

Haut. 0,37.

Louvre,

Fiiî.

salle \.

481

(1)

Fisf.

l'Jl

122

u

RHODES. à

RHODES.

i^lat ou Pinax de Camir. double échancrurc sur les bords.

Louvre,

(1-3) yiUiS

salle

,lllll\jl(iS lin

.A.

— Plat de Camiros

en tV>rme d'assiette (Pinax). Diam.

Louvre,

iik) (2)

IaVII-IW

63

salle

.A.

417

(^>

0,2(1


,.

Fiii. i:^"

i23

Fiiï.

RHODRS. - Pyxis :\

lIl-ux

de Cainiros

t).

14.

Louvre,

RHODES.

anses.

Couvercle

l'remier cote de la panse

Haut.

12Ô

Diamètre o salle A.

(

i

et

Pyxis

de (lamiros

ronde

deux anses. De chaque

a

deux oiseaux identiques. Hauteur, o. n. Diamètre aux anses. o.i

).

17

Louvre,

2<S(i

salle A. ^^^

(4)

Fiy. 126

Fit;.

Fit;.

124

RHODES. anse (panse

— Pyxis de Caniirus

128

sans

et fond).

.Sur la panse,

deux zones superposées

d animaux.

Haut,

u.iid.

Diamètre

o.

i:;

Liiuvre. salle A. -|4ii(^)

l'\xis

RHODES.

de (".amiros à

Pyxis de

Camiros

deux anses. Troisième cote de la panse {^). Hav\t. o. 14. Diamètre o. 17 Louvre, salle .A. ^Sd

de la panse (2). Diamètre, 0,17 Lf)uvre, salle A, 286 n.

fi---

I'.

14.

liques du Louvre.

.

c.

64

à

a

cote,

1


Fisï.

12!)

Fig. 132

Fiii.

RHODES.

— Cratère de

Kil

.JLr\ balle de Camiros à RHODES. panse sphérique. goulot court et large anse plate.

Carniros a deux anse

Hauteur u.ix). Diamètre u.i/ï Musée Historique de Lausanne, n"

4^!)2

Haut, o.oîî

Musée Historique de Lausanne,

RHODES.

4'><«i

— .Ampiiore de Camiros

Hauteur o m.

is

Musée Historique de Lausanne, Fisc.

n

l.W

n

42<S7

Fisi. i;î:!

RHODES. Ar\ balle de Camiros à panse sphérique. goulot court et large anse plate. Haut. o.tKi. Musée Historique de Lausanne, n" 4288

RHODES. Haut,

65

o.i'i)

Re\ers B. Cratère de Cjniiros à deux anses. Diam. 0.17^. .Mus. Cant. Hist. de Lausanne. N''>4';o2.


Fio. 137

MiJiSs^i^'

Ar\balle de Camiros à RHODES. panse sphérique. goulot court et larf;e anse plate. Sur la panse, une pieuvre, la tète en haut, étalant symétriquement de chaque coté quatre tentacules. Haut. 0,07V Louvre, salle A. 442 (4)

Aryballc lie Ciimiros à panse sphérique. goulot court et large

RHODES.

anse plate.

Sur la panse, une tête de taureau entre deux aigles retournant la tète. Hauteur 0.07 Louvre, salle A. 44^ (D

Fit!.

KiCi

Fia. 13«

Fig. 135

~'»~>^

-•.•>

.-!5t»«f

1\IU)1)KS.

Cratère a figures rouges.

Une femme drapée

se

tourne a droite,

tenant de la main droite une oinochoé. et tend de la main gauche une phiale à un jeune homme drapé, tenant deux lances, qui marche à droite et retourne la tète. Tourné à gauche, un homme drape, couronné de lauriers. appu\c sur un sceptre, les regarde.

Hauteur 0.^4. Diamètre o.t,(d Louvre, salle A. 4.SS (^)

Aryballe de Camiros RHODES. panse sphérique. goulot court et large anse plate. Sur la panse, une double palmelte de lotus entre deux sirènes alïrontées. Haut. 0.06 Louvre, sali" A. 462 (2)

à

KH( )DES. a

Ar\ balle de Camiros panse sphérique.

Sur la panse un trépied au-dessous duquel tlambe im grand feu allumé: de chaque coté un homme barbu, vêtu d'une tunique courte, met un genou en terre et incline la tête, en avançant, Fun autre la main droite. les deux mains. 1

Haut. Louvre.

Louvre,

o.o(>T

salle A.

472 (î)


SKEVOS ZERVOS

Fit!-.

RHUDES. CAPITALE DU DODÉCANESE

139

RHODES.

— Statuette en terre cuite de Camiros Epoque archaïque.

NeLiiipulo de Caniirns. (57

PI.

7



Fio. 140

RHODES.

Fig.

n:{

Hiii.

142

Oinuchoé de Caminis <-=-»^

a bec trihibé et à

anse plate.

Haut.

Louvre,

o.

RHODES.

i8".

salle A.

a

4^S

(

i

)

plates et verticales. Haut, avec les anses o. iq

Louvre,

Fig.

Fi-.

Skyphos de Camiros

deux anses

salle

A. 288 (4)

lU

1-11

RHODES. —Urule-pailuinsirjRhodicn en forme de coupe soutenue par quatre carxatides. (;)

Haut. o. iS Louvre, salle .\. ^t/i

RHODES. Aivballc do CLamin.s à panse sphérique. ucndol court et large anse plate. Sur la panse un griffon, tourné à gauciie. les ailes courbes déployées. 1

(3)

.\ryballe de Camiros à RHODES. panse sphérique, goulot court et large anse plate. Sur la panse une lionne, tète de lace,

marchant à droite, un taureau, la tète basse, marchant à gauche, un cygne au repos tourné à droite. Haut. o. 11.

laut. 0.07

L<iu\re. salle A. 4^(1 (2)

Louvre, (,1-ï)

/'ci.s.s

ijiillqius

du

l.oiivii

69

salle

.•\.

4,41:;^


Fis;.

145

RHODES.

y-'.'-j-' 1

1

)

ijole

— Statucllc de Caniiros en

de Camiros. 70

pierre calcaire. Plateau sacré (i)


Fit;.

146

RHODF.b.

— Masque de Camiros Lou\re.

(1)

en terre cuite. Époque ardiaïque.

salle

Nécropole de Caiiiirus.

71

.A.

404 (i)


Fis;.

RHODES.

Fig.

147

— Fiagmcnts de jarres en

terre cuite de

Fia.

U8

Camiros. Epoque archaïque

(i).

l.'iO

Fiiî.

Fig

149

RHODES

.'écroDole

Fragments de

de Camiros.

jarres en terre cuite de

Camirns. Épuque archaïque

12I

loi


Fiu. 152

Fig. 153

0^%^£,

lir^v^w RHODES.

— Fra-ments de jarres en terre cuite de Camiros. Louvre,

Fiii.

salle

A

396. \-itrine de

154

Grande (

I

)

anipliore.

Necro|iole de Caniiro:

73

Ép..que archaïque O).

Rhodes.


côte micrasiatique d'en

face, avec les villes, les chaînes de montagnes, et les étendues de l'Asieet du haut de l'Ochyroma, on peut Mineure encore embrasser du regard avec une grande

lalysos

:

nlysos

était

entes du '«^»-

ou

Philermos.

une

à

Rhodes

qui

et

les

ville

de

où se dressait

l'A-

de

la

mencer par

nommée par

comme

aussi de nos

ville

1

)

..

'

nillef

:

quant aux inappréciables objets d'art d.ms les tombes, il en devint le pro-

qu'il V trouv.i

Orncmenls d lahsdS, en verre, irrandeur nature; époque mycénienne. Musée Britannique (3)

livre xiv. \ Wh^e. au-dessus duquel se trouve une acropole nommée Oclivronia ". (Strabon. dlalvsos ont été opérées au cours de trois périodes successives. La première commença le i(d juin t la dernière le "14 mai 1871. Adi !f Furtuacni-'ler u. G Loeschcke. Berlin. 1886.

lahsiis était un |.

(2

1Ô5

RIIODFS.

[2) I.i^

de Patmos. jusqu'aux l'immense et aussi

découvertes de Camiros, a effectué des fouilles à 'lalysos aussi, de 1868 à 1871. C'est toujours A. Biliotti qu'il en chargea, et cet archéologue retrouva et révéla la fameuse nécropole de cette

mis au monde parles îlots et les vents, ornent majestueusement, tel un collier de mais aussi la perles, le cou du corps rhodien,

(

île

incommensurable surface bleue. Le Bntish Musc uni. encouragé parles précieuses

— lesquels,

Fitr.

glorieuse

:

cette monOcbrroina(i). yeux du s'offre aux tagne, un splendide spectacle voyageur qui distingue admirablement non seulement les formes harmonieuses de Rhodes et aussi de toutes les petites îles et des rochers environ-

nants.

la

Chypre même,

com-

tleuve la mer. qui s'étale en bas. traversée dans tous les sens par un nombre intîni de voiliers et de vapeurs, qui, tels des petits points blancs ou noirs, semblent se mouvoir doucement sur cette

Du sommet de

jours.

de

côtes

douze

cropole d'ialysos. Strabon.

netteté l'archipel dodécanésien tout entier, à

s'élevait

de

distance

kilomètres

sur

située

mont Philérémos

.

74

cli.

x".)

iS()8.

la


156

Fiij.

RHODES.

— Ornements d'Ialysos. en

verre et en ambre, époque mycénienne, grandeur nature. Les deux statuettes sont en terre cuite.

Mus.

piiétaire, les

emporta avec

jours en sa possession

lui et

il

garde tou-

les

Une

Les tombes d'Ialysos sont pareilles aux tomet

de Nauplie

(2) et les

vases qui y furent trouvés et qui n'étaient autre chose que les offrandes données aux morts par les

une

occupent

importante dans l'étude de

notamment de

l'Art,

céramique,

la

particulièrement

place

en général, et sont du

ils

même

et de la même époque que ceux découverts Mycènes. Et la plupart d'entre eux offrent une grande ressemblance avec ceux retrouvés dans

genre à

la

tombe d'Atrée

une forme bien très

ils

;

n'en présentent pas moins

distincte,

caractéristique, qui

(i) Pioc.iliiigs

V. aussi {21 V.

of

Ih,-

assez

particulière

et

pourtant ne parait pas

Soc. of Anliquaihi.

17.

Mai

Tlh- Eiiinhiirgh Ri-'ciizc 1878. p. 244.

Milthl. d. hiitit.

planche vn.

11.

|i.

S2. 2(11.

\'.

p. 14^

;

Alb.iuiioii \\.

celle

des vases mycéniens.

des coupes retrouvées à lalysos

?8'tombe(i)

dans

la

— et qui se trouve au Brit isb Muséum

sousn°n6. nosfig. 182-18^)— présentesursasurface extérieure, l'eau et

fond de pareille

le

portrait de cinq

au-dessous d'eux on

posés, un

nombre l'eau.

cygnes glissant sur

voit,

symétriquement

égal de poissons qui nagent au

Or,

cette

pièce

est

exactement

au vase en or retrouvé par Schliemann à

Mycènes et décrit dans la tlg. ^17 (2). Dans la tombe on trouva, entre autres objets, le fameux

t)'

et

unique scarabée d'.Aménophis datant de l'année

i4^oav, J.-C. et

:

et

dans

la 22<-

tombe des ornements

des pierres précieuses de toute beauté.

Ces découvertes nous donnent ii\

1S77.

que

être plus ancienne

i).

(

beaux mycéniens de Sparte

vivants,

Brit.

V. MYkiiiiiibt

s^rhiit,-

i/<s

l^tisiii.

certitude

Loeschckc. Berlin. n" (1.;.

que

/ orZ'<7/<H/.\\t.' Tboiig.fjsst tins tU'in

von .\dotr Furtwaengler und Get>rg Verlag von .A. .^sher et t i88t>. p. 17.

\frllrlifi,;rrs.

pi. .\. I2i

la

V. .V/\Aviw<-. Leipzig 187S.

.


Fis;.

157

RfUJDHS.

— Ornements

tl

lahsos. en \erre

el

en teiie glaise, epuque mycénienne,

grandeur nature. Mus.

ces

tombes

d'ialysos datent

du

xv

Hrit.. salle

siècle

de

première des \ascs grecs.

industrie tlorissante.

l'ère

une de ses

preuve incontestable que rile de Rhodes constituait, dès cette époque, un très important centre de civilisation, pourvu dune ancienne

et

aussi

la

Fig.

villes les

On

plus illustres, accueillit

pitalisa,

en i4q4av.J.-C.

dut

de Phénicie.

fuir

sait d'ailleurs qu'lalysos,

le roi

et

hos-

Cadnius, lorsqu'il

l.').S

RHODES.

(

)rnements d lalvsos.

Mus.

l:]ini.]ue

m\cenienne.

Brit.

76

é


SKEVOS ZERVOS

RHODES. CAPITALE DU DODÉCANÈSE

PI.

Fig. 192

.

RHODES.

Oinochoé de Camiros. Époque archaïque

Louvre,

salle

77

A. N-

^12.

/*/

•>

t.,

8


^%


Fio. 160

RHODES.

- Ornements dlalysos

Fio-.

époque mvcénienne. en verre et en ambre. (Le numéro grande pierre noire représentant un poidb. (Mus. Brit.) ;

.,

est

une

161

JÉ^S>-

^

^m

y

^./=^

&T'»

^'^^^a

^. "ï'

-'^ZIMry RHODHS. -Ornements

dlalysos. Époque mycénienne, i.Mus. Brit.

79

^


Fis;.

162

m RHODHS.

— Ornements lilalysos en ambre,

en verre

Mus.

et

en terre

r-i

miTi

i^laise.

F.poque mycénienne

(

i)-

Brit.

une antiquité extrêmement reculée sont Cnossos. en Crète, et lahsos de Rhodes. Sur les vns.s dlalysos comme sur ceux de Mycenes. inspirée de imitation enlantme de la nature, l'ornementation, dans ce qu'elle a d'essentiel, de constant, procède exclusivement du travail de esprit humain les nettement éléments dont elle se compose sont tous inventés, et la plupart ont un caractère abstrait, un aspect géométrique ' régularité une toujours d sont formes tour, leurs ac il faits d'argile épurée et bien pétrie: tous sont façonnés au nous Mycènes de tombes les trouvés dans vases variable. Les fort et peu .,r leurs parois très mince (!)•

Les endroits ou imt été exhumés

les

monuments

les

plus intéressants

li

1

1

:

de

l>;

~

nnes et le même genre de décor que ceux de Cnossos itanniuuc \r Louvre n en possède que trois seulement.

mêmes

f

:

8U

et d'Ialysos.

Les vases dialyses sont presque tous


Fisi.

16.'>

'i^;^^*»*?v3S^*^ ^ap

^s^--

RHODES. Mus.

Brit. Vitrine \' et

— Armes d lalysos. 11.

Salle de l'époque

Fin. 164

Epoque mvcenienne. grecque

et

de lépoque romaine.

Fit;.

165

I >

RHODES.— Terrecuite Epoque mv-

d lal\sos. cenienne. XI1F-.

N"

Tombeau

Mus.

lirit.

RH(.)DKS. Idole d lalysos. Ep.^que nncenienne. Tt^nibeau \''. .Mus. Brit. oi

72. !,-l2.

81


Fig. 166

RHODES. Tomb.

— Lam]ie dlalysos. Epoque mycénienne. .\ll'.

Haut.

o"'o8.

Mus.

Brit.

N" 12s

(i).

Fig. 167.

Fio-.

168

}5^ ^:y 9

î

• é

t

«;

t.:'\;

^ ^

•iu.

'fk

^ o

Kii).

'^^^

RHODES. anse

HIODES.

Brule-parluni d lalvsos a une

et trois pieds.

Tomh. V" Haut-

Epoque m\cénienne.

o"'iS.

Mus.

lirit.

N'

iis

Brule-parfuni

dlalysos.

Epoque mxcenicnne.

Tomb.

(2)

1''

Haut.

Mus. Britann. N"

RHODES.

Reciiaud d lalvsos.

Époque mycénienne. Tomb. XVb\ Haut. o"'2s. Mus. Brit. N" 174 (41.

82

o"'i4.

93. (3)


Fi-i.

170

RHODES. Haut.

— Coupe

(.llàlysos.

o"'y). Collect. Farrent.

Epcique mycénienne.

Louvre

salle A. 271. (1)

Fiii.

Fit;.

KHODHS.

— kyatlius d

l.ilyso.- a

deux anses.

RHODES.

Kpni]ue nncenienne.

Tonib.

172

171

.\.\1\'

.

Haut.

o'"i2.

Mus.

Hrit. N'

Tonib.

lOS. (2)

Myken. Vasen. Tous les objets d'ialxsos sont au Musée Britannique, excepte

I.

Coupe

Haut.

o'"i8.

d'Ialysos à

deux anses.

Mus. Britann. N'tô.

(^)

(1-3). (I)

83

trois, qui se

trouvent au Louvre. ligures 170.

17^^ et

170.


^

Fi-.

175

'^^^

RHODES.

— Coupe

RHODES.

dialysos à deux anses. Epoque mycénienne. Tomb. XXVr. Haut. o"'20. Mus. Brii. N" 36. (1)

Fit;.'

Fit'.

— Canthare

dialysos.

Epoque mycénienne. Tomb. Xlb\ Haut. o"Ms. Mus. Brit. N" 100(3).

176

174

•Ç^

RHf)DES. -M,..

/^.,

.

Coupe dlaUscis a deux anses. Époque mycénienne Haut. o'"o7. Mus. Hrii. N" 104. 12)

.

Kl

Tiinib.

Vasen 84

II

iDF^S.

K\ath(is dialysos a deux anses.

Epoque mycénienne. .XXV'. Haut. o"'i6s. Mus. Brit. Sans numéro.

(4).


Fia. 179

Fii;.

177.

V

RHODES.

— Q.nthare d lalysos a deux anses.

Tomb.

Epoque mycénienne. Haut. o"'ib. British. Mus. N" m-

V'-.

RHODES. Haut.

(')•

o"'jS.

Coupe probablement d lalysos. Epoque mvcénienne. Mus. Brit. Louvre salle .A. 273 (3).

Fio. 178

Fiff.

l^aipc d lalvsds a deux anses. Epoque mvcénienne. Mus. N» 77. {2 Louvre salle .\. arm.

KIU'Dl-.S.

inib.

I.

Haut. o'iy.

Brit.

!--))•

Myken

-

.

180

RHODES.

— Coupe d'IaUsos à deux anses. H|v>que mycénienne.

L.

sans numer<

Vasen.

85

Tomb.

I.

Haut.

o"Vii>î. British

Mus. N» Og(4).


Fis. 181

lOlODHS Fiji.

-

llvdria d lahsos a trois petites anses verticales et a Ixise effilée. Tomb. I, Haut. o"'4^. British Mus. N" gd. (i)

Epoque nivcénienne

IH^

F'R-

KIIODHS.

K\ath<.> d lal\sos

RI

Epoque mycénienne. Tomb. XXXVIlb. Haut. o'"ar^.

à une anse.

lî'itish

Mus. N"

.

l\e\

ers

à une anse.

11.

— K\ atlios d lal\ sos

Epoque mycénienne.

Tomb. XXXVI1K>. Haut.

136, (2)

Mvkcn. Vasen. coupe est exactement

lUDKS.

lîritish

jiareille

a celle

.\U'kcimc.

86

i/;

or retrouvée à

Mycènes

jiar

183

o'"o6s.

Mus. N" 136(3) Schliemann

et

décrite dans la


RHODES. CAPITALE

SKEVOS ZERVOS

Fiij.

1.S4 -

DL'

DODECANÈSE

191

RHODES.

Figurines de Caniiros en porcelaine. Époque archaïque.

Mus.

Brii.

salie

Louvre,

salle

A

A. des vases.

Vitrine de Rliodes.

Hl.

9


รง%


Fi,-.

RHODES.

192

llydria d lyhsos a trois petites ;mses verticales et a ha^ê

Tomb.

XII-.

ellilce.

hpotiue mvccnienne.

Haut. C'^j. British Mus. N° 124(11.

Fig. li)3

RHODES. Tomb.

11^-.

Picr.

194

— Coupe d lalysos

à deux anses. Epoque mycénienne. Diam.c)"'i3^. British Mus. K- 103. (2).

RHODES. Tomb.

(i-3).

Myken. Vasen. 89

I.

Coupe dlalysos

à

deux anses.

Efvxiue mycénienne. Haut. o"'io. Mus. Britan.

V

1

1.

1

>u


Fig, uns

% — Cruche d lalvsos.

KIIODF.S.

Kpi)que iii\cénicnne.

RHODES.

Haut.

Cruche dlalysos. Rpiique mycénienne. Haut. o'"i2. T(imb. XXl''. British Mus. N" nc>. (i).

British

()"'i(1t.

Mus. N"

(x) (4).

Fiiï

197

Fio.

Fig

1Î)G

Oinnchoo a

ii|ue

m\cenienne

RHt)l)ES.

Rp

Tomh. XXXVe. Haut.

RHODES.

()"'2(i.

British

lalysos.

Mus N"

1^2 (3|.

RHODES.

Oinochoc d'Ialysos. EiKique mycénienne. Tomb. XVIIlc.' Haut. (V13. Brit. Mus. sans numéro {2).

(1-5).

199

Oinochue

d'Ialysijs.

EpcH]ue invcénienne. {(.nib. \\\V^-. Haut. o'"iS. British

Myken. Vasen. 91)

Mus. N"

isi (ï).


Fio. 200

Fig. 202

%

V.

'"•^mm^iii^-u.^am

RHODES. — Oinochotf Tomb. XXXlh Haut.

Fit;

d lalysos. Epoque mycénienne. on^h. British Mus.

N'-

1,3 (1).

RHODES. — Oinociioe d lalysos. Epoque m\cenienne. Tomb XXVIe. Haut. o'"37. British. Mus. N» 154 (3).

201

Fiu

RHDDF.S.

Oinochiié d lalysos. Epin.]ue invcénienne.

Tonib. XXXlb. Haut.

(1-4I.

Myken.

o'"2-j.

British

Mus.

2n;{

RHODES Tomb.

N'^ i5>_(,2).

\'asen

91

1.

Olpé d lalysos. Ejvkjuc inycenienne. Haut. o"iio?. British Mus. N" 78 V

y


Fi.g.

Fi"-.

204

207

Fio-. 20C)

RIIODF.S.

Amphore

RHODES.

dialyses.

Hpoquc mvctnienne Ti'iiib. X' I5ritisli

.

Haut.

Tomb

t>"i2^.

Mus. N» qO

Amphore

-

dlalysos.

Epoque m\cenienne.

;i).

Fig. 205

Kl

loDHS.

-

Haut. o"'2i. Mus. No qj (4).

Xllf.

Britisli

Entonnoir alabastre

diaivsos. Epoque mvcenienne.

Tomb Britislt

XX=. Haut.

Mus. N»

o"'42. Fitr. 2(18

17s (^).

RHODES. RHODES. — F'.poi|ue

Ani|)lii)re d lai\ s(is a trois

mvcenienne. Tomb. Britisb

Mus N"

i-Si.

I

Haut.

Fyxis d lalysos.

Hpiicpie niNcénienne.

anses.

Tiimb. XXXIi''. Diam.

o"|ih).

iî (2).

llrilish

Mvken. Vascn 92

Mus. N"

i;î.S

o"'1tt. (s;.


Fitï.

RHODES.

209

Fiff.

Amphore

dlal\scis

à

211

Fisi.

Amphore

dialysos.

Epoque mycénienne.

Tomb.

Epoque mvcénienne Musée Britan.N"

-

RHODES.

deux

anses et à panse sphérique sans pied.

Toiiib.l. Haut. o"'27

212

XXI«. Haut,

Mus.

Brit.

i6(i).

N° Uio

o"' 195

(4).

Fis. 213

Fia-. 2111

RHODES.

Entonnoir

ala-

bastre d lalysos.

Epoque mvcénienne. ^'P^y^

Mus.

Brit.

Haut.

u'i'-^S

(3)

1^ RHODES.

-

RHODES. PyxisdlaKsos. Epoque mycénienne. Ti>mb. .X.XIV'.

Fyxis dialysos.

Epoque mvcénienne. 'l'omb.

.\.\i.\<-.

(i-:;).

Diam.i

.M.|<eii.

4.

.Mus. Brit.

Haut,

N'" \-^2 (2).

Wisen. 93

o'i'oj.

Mus.

Brit.

sans numéro (î)


Fig. 21:

Fi^. 214

RHODES.

— Vase d'Ialysos à étrier

vertical.

Tiimb. XXXV'e. Haut.

Mus.

et à

bec

RHODES. Amphore d lalvsos. Epoque mycénienne. Tomb. I. Haut. o"'[-j.

Epoque nivcénienne

Brit.

c)'"r4.

Mus.

sans numéro. (1)

Fisî.

216.

RHODES.

— .Aiiiphore d'Ialysos. Tomb.

Fisi.

215

Époque mvccnienne.

Mus.

XIV=. Haut. u'"27. Brit.

149

(i).

Fie. 218

RHODF.S. Amphore dlalysos. Epoque m\cénienne. Tomb. XX.XVIH'^. Haut. o.oîSs Mus. Brit. N'' is(> (2). (1-7).

Brit. 72 (4).

KHcDES. .Amphore d'Ialy.sos Epoque nncénienne. Tomb. Xll"". Haut. Mus. Brit. sans numéro, is)

Myken. Vascn. 94

u"'CX)


Fiit. 21!)

Fiff.

222

^|ajPJ5;;«ff»»r7î>^,

RHODES.

-

— Amphore

dlalysos. Époque mvcénienne

Tomb.

XII'-.

Haut. o"i2i.

Mus.

Brit.

N

gy

RHODES.

— Amphore d lahsos.

Tomb.

(i).

X'. Haut. o'»2^.

Mus.

Epoque^mycénienne. Brit. N" g6 (j).

Fig. 221

RHODES.

— \'ase d lalvsos en

mycénienne. Tomb. Fia:.

Vil*.

Diam.

forme de salière. Epoque Mus. Brit. N" 114 (?)

o"'fj.

220

Fisi.

223

i i

RHODES. — Pvxis d lalysos. Epoque mycénienne. Tomb. XIII''. Haut. o"'i4. Mus. Brit. N " 141 (>). (i-S).

Myken.

VP%ri/i/

RHODES.

M\J^^\^\^'^^'0^

— Pvxis

d lalysos. Epoque mycénienne.

Tomb. X.XXN. Mus.

\'asen.

95

Brit.

N 1».

(^).


Fia;.

RHODES. Fiiî.

— H\dria d

224

l;il\siiS.

H]icique

mycénienne, T^mb.

Xli'. HaLit. ii"'^4.

Mus.

lîrit.

No

123 (i).

225 Fiii.

RHODKS.

M\(.iri;i i-!pi

Tomh. (i-;i)

X11-.

J

i;ii\siis

;i

deux anses

verticales.

K|ue mycénienne.

Haut. 0.27. Mus.

iiiil.

No

226

RHODHS. Tomb.

iii)(i).

Ml kcn. Vasen. 96

Hvdria dlalvso.s. Epoque mvcéniennc 0.-51. Mus. Brit. No'i^o (3).

XiX'-.'Haut.


SKEVOS /ERVOS

RHODES. CAPITALE DU DODÉCANÈSE

Fig. 227

RHODES. -

Pinax de Cimiros. Ép.xjue archaïque. o..^. Mus. Brk. A. jz.o.

Diam.

97

PI.

10



Fin. 228

f RHODES. Fig. 229

Hvdria d lalysus

Tomb.

.Xib.

a trois

anses verticales. Époque nuccnienne.

Haut. o.s^. Mus. Brit. N" 124.

(i'

Fig.

RHODES. KHODKS.

à

Oinochco illalysos. F.poque mycénienne. Toiiib. I. Haut. 0.08. Mus. Brit. N" n (^V (1-.3).

230

Petit kyathos d'Ialysos une anse. E|XK]ue myci "• -nne.

Tomb. X.XXVIF. Hau: Mus.

Myken. Vasen. 99

Brit.

N'

i^^

c


Fi;,'.

231

-^v.

RHuDl-.>.

Fl'r.

RHODES.

— H.dria

i.t

lalysus a truis anses verticales.

Epoque mycénienne. Tomb.

232

Fiiï.

Haut. 0.49. Mus. Brit. No 122(1).

233

— Hydria d lalysos. Epoque mycénienne. Haut. 0.12. Mus. Brit. \o 71

RHODES.

Hydria d'Ialysos à trois anses verticales. Époque mycénienne. Tomb. Xlh. Haut. 0.20. Mus. Brit. No 118 (2). (i-3).

.XI!'.

Tomb.

Myken. Vasen 100

1.

(3).


Fig. 234

m

î^:-*i?^.

RHODES.

Hydria d

lalysos à quatre anses verticales.

Fi?. 235

Epoque mycénienne. Tomh.

IV*.

Haut. 0.44. iMus. Britan.No

u

Fisf. 23(i

RHODES. — Kyatiios d lalysos à une an.sc. Epoque mycénienne Tomb. XX.XV'Ill'". Haut. 0.08^ Mus. Brit. sans numéro jV (

RHODES.

Kyathos d lalysos à une anse.

Epixjue mycénienne.

Tomb. .X.XXW. Haut. (i-3).

M\ken.

V'asen.

101

o.io. .Mus. Brit.

No

\-\ (3V

(j


Fig. 237.

Fiç. 239

RHODES.

Hvdria d IaUst>s a trois anses verticales. Epoque mvcénienne. Tomb. IV*". Haut. 0.36. Mus.

Brit.

N" 120

(i).

Fie. 238

RHODES.

— Petit

Kyatlios d lalysos a une an?c. Epoque mycénienne. Tomb. XXVII''. Haut. 0.07s. Mus. Brit. No Ki^ (2). (i-3l.

RHODES.

H\dria d ialvsos à trois anses verticales. Époque mycénienne. Tomb. .\.\b\ Haut. 0.32. Mus. Brit. No 161 (3).

Mykcn. Vasen. 102


Fis- 241.

'fsis^^m^j

Fia:.

240

RHODES.

H\-dna d lalysos à trois anses verticales Epoque mycénienne. Tomb. XXXVl''. Haut. 0.46. Mus.

Fis:.

M\ken

N"

1(14(2)-

242

Kvathos dialyses a une anse. RHODES. Époque mycénienne. Tonib. 1. Haut. o. i^. Mus. Brit. 7î(3).

RHCJDES. H\dria d lal\SMS a trois anses verticales. mvcenienne. Tunili. I. Haut. 0.24. Mus. Brit, 91 (i ).

Ejioiiue

(i-3).

Brit.

\'asen.

103


Fig. 243

V'!^.

KHODFS.

Fier.

— Hvdria dlal\st>s.

Epcique mycénienne. Tonib.

XX^

Haut. U.4S. Mus. Brit. N" 177 (1)

2U

Via. 215

KHODKS.

— (Jni|u- d lalysns a Timib.

(i-3).

Mvkcn

.

Haut.

I.

Vasun

o.

deux anse.s. Hpiuiue m\cenienne. i(). Mus. lirit. So (2).

.

104

RHOl)K.S, Petit K\athM> d lalysos à ime anse. EiKinue nivcenienne. Tomb. I. Haut. 0.047. Mus. Brit. N" 6 (3).


Fig. 216

^ RHODES.

— H\dria d lalvsos à trois anses verticales. Haut. 0.41. Mus.

Brit.

N"

Époque mycénienne. Tomb. X.XWII 162 (1).

Fiçr.

24S

Fig. 2-17

RHODES. Tomb.

— Gobelet d Ial\sos.

(i-,^).

.Myken

Coupe d laiysos à deux anses. Éptnque RHODES. mycénienne Tomb. I. Haut. 0.10. Mus. Brit. dS (,.>K

RpiH|ue nucénienne

.XXV'. Diani. o. iîî. Mus. Hrit.

No ibo

(_2).

\'asen.

105


sentiment de honte et de dégoût. Ses soeurs Camiros et lalysos ont depuis longtemps,

profond

Lindos

cédé

'ndos est une des très rares villes

de l'antiquité trois

villes

et la

des

seule

de Rhodes,

ment

qui,

de toute

l'histoire

encore

à vivre

tion

de nos

même temps

composée, d'une

dite,

de

part,

fondée sur

«

qui,

du midi, »

Lindos moderne qui

occupait

180 mètres,

créa-

elle-même dëvénements dont l'humanité se glorifie et s'honore, et victime de certaines actions qui inspirent à l'homme, quand il les évoque, un

la

la ville

qui

:

montagne,

une

recouvrait

sur lequel est

et d'autre part,

propre-

la

direc-

toute

la

située

la

de son acropole

pointe du cap. lequel, haut

domine majestueusement

abords extérieurs

trice

et

(i)

l'hémicvcle

plaine, tout

jours, témoin oculaire et direct humaine, spectatrice dune glo-

rieuse histoire particulière, et en

disparu

s'étend considérablement et s'élève dans

malgré son âge interminable de trente-cinq siècles entiers, continue

et

Elle est

de

l'acropole

se

la

mer.

de

Aux

dressait

le

temple célèbre de l'Athéna de Lindos, qui donna lieu à

l'épigramme suivante

:

Fia. 249

KHonr.S.

— Vue

lie

Lindos avec son Acropole

(1).

(1) Strahfin. livre xiv. cli. n. par. 11. (2).

dont la

le

L'archéologue qui

lit

prix matériel, .scientifique

Science

et

lllumanité.

et

les fouilles et

de Lindos découvrit

artistique est considérable.

et

emmena

Néanmoins

plus particulièrement contre Lindos et 'Rhodes.

106

il

de nombreux

et très

n a rien publié. (Vest

importants objets de là lui

valein-.

\erilablc crime contre


RHODES. CAPITALE DU DODECANESE

SKEVOS ZERVOS

Fis;. 2ô(i

RHODES.

— Plateau ou

Pinax de Camiros.

mythologiques, Lart décoratif de lepoque préhistorique de Rhodes s attache surtout à la reproduction de sujets despi^ètes dont quelques-uns sont bien connus: inspire ensuite par la grandeur d Homère et par la variété Grèce. Une pièce cvcliques. il fait pour ainsi dire de lepopée. en reproduisant les scènes héroïques de la Hector, au dessus du très remarquable de ce genre, est ce Pinax représentant le combat de Menélas avec Les noms des héros sont inscrits au dessus de leurs tètes en lettres corps de l'infortuné Euphorbe grecques archaïques.

MENKWl. EKTOP. Diam.

KV-l-OPHOi:. o.-î8.

Mus.

1(»7

Brit. A.

749

PI.

11


^%


Fig. 251

RHODES.

Â

fixer

approximativement

fondation de Lindos. D'après

cité... (i)

tiquité,

il

d'Egypte

érigé

fut

par

la

date de

les écrivains

Danaus

et surpris par l'hiver,

(2),

épouse de Ménélas, Hélène.

dut venir

la

après av.

parti

|.

prise de Troie,

C,

rejoindre

quand

le

d'ailleurs,

était

elle allait,

foyer

en 1282

conjugal,

s'était

venue au temple de

sagesse consacré à Athéna. à qui

elle avait

donner ce témoignage de repentir

Danaus die présentant les et les Danaïdes consacrèrent alors à Athéna la célèbre statue de bois (4), en témoignage de leur piété et de leur dévouement. Peu après, d'après Diodore, ss Cadmus honora l'Athéna de Lindos, en lui donnant des offrandes, la

la

arrêtée à Lindos et

et débar-

quer, au xv>' siècle av. J.-C, à Lindos, où sont mortes trois de ses filles (3\ atteintes par une mala-

symptômes de

dont,

(1)

l'œuvre représentait les traits. La célèbre princesse,

de fan

qui,

son Acropole.

il

temple, qui est un des plus anciens, nous

permet de

état actuel et

Dans ce temple, y avait encore un buste de femme, d'électrum jaune, pieuseoftrandede la belle

l'extrémité de la citadelle de Liiuios. tu es

ô Athéna, la gloire de cette antique

Ce

de Lindos dans sun

l.a ville

et

la

voulu

de bonne

conduite.

peste.

Et maintenant,

examinons tous ces objets

cieux, étudions-les

attentivement

et.

pré-

bénéficiant

parmi lesquelles une remarquable chaudière d'airain,

du temps, jugeons calmement et avec impartialité. Que nous montrent-ils? Quelle est la langue qu'ils nous parlent? Quel est Pesprit dont quelle religion ils nous paraissent animés? De

fabriquée dans l'ancien style, et portant une ins-

nous

cription en lettres dit-on,

Phénicie en Grèce

en premier

lieu,

Ànlhologir hrllrnlijiir. Diodore. li\re \. cli. i\in, par. i. Strabon, li\re chap. 11. parag. \i,\ Diodore \in. p.n'ag. •?. li\'re v, chap. //. li\-re \. cliap. i.vm. parag'. i. (41 Diodore, ii/i. (Si Diodore li\ re \. chap.i.xui. parag. ?.

guerriers

et

les

laboureurs

\i\

1

:

qu'ils représen-

tent? Le cœur de ces objets, pour quelles aspirations nationales, pour quelle patrie, pour quelle

1

1

Quelles mœurs, quels

fondes

les 1

offrent-ils le culte?

nous révèlent-ils? De quels sentiments nous montrent-ils l'artiste imprégné et quels sont

de

«. (^)

(2)

recul

usages, quels idéaux, et quelles aspirations pro-

phéniciennes, ces lettres qui,

importées

furent

du

i

.

(11 l'iine

:

um

:

ll\

re \x\iii, chap. i.xxxi.


qu'à en éclater? Et laviedu Rhodien, auteur de ces

Eh bien A présent que nous sommes profondément convaincus que, dès le xv siècle av. |.-C.

chefs-d'œuvre, pour quels temples, pour

dès

s'émouvoir jus-

race, semble-t-il battre, souffrir et

rité,

l'honneur et

la

montre-t-elle prête à

gloire de quelle se sacrifier?

On

la

!

sécu-

nation

la

Grèce, rien que

la

c'était la

effet,

arguments plus éloquents

que ces produits de cette yrande vérité ?

Fit;.

l'art

nation grecque

événements par le nous permettra d'étudier avec autorité ces événements

trou-

et

et plus persuasifs

de

donne

les

juger avec

leur

examen

rhodien, qui établissent

252

KHODKS.

la

grecque, et exclusi-

rayonnement desa lumière

ver preuves plus décisives, témoignages plus positifs,

était

d'une manière éclatante

Grèce, toujours

Grèce. Peut-on, en

monde. Rhodes

suivons, désormais, les traces de l'Histoire, de cette savante divinité qui éclaire

:

Rhodes

le

ment grecque.

ne saurait

répondre que par ces mots tout dans ces vestiges de l'ancienne civilisation rhodienne manifeste clairement que

première apparition de

la

dans

se

— Les anciens

110

Pninslees de l.ind

la

les

scientifique et qui

sévérité et

objectif.

la

probité que


Fig. 253

^

-*

'<}

RHODES.

— Fragment dont

les

du

col d'une

grande amphore de Lindos.

parois ont 2 cm. d'épaisseur (1).

La pâte spéciale aujourd

liui

appelée ciment,

à l'époque

était

bien connue

mvcénienne.

Fig. 254

RHoDLs.

(i).

— Fragment d une coupe large trouve sur l.Xcropole de Lindos

Nécropole de ("amiros.

(2). Fouilles

de V'roulia. 111

(2).


Fig. 255

RHODES.

Fiy;.

— Sk\ phos de Siana.

Hpoque géométrique (i). Haut. o.oc)i Diam. s !. 11.14. ("oll. S. Wandel. Cupenhague

RHODES.

Fig.

RHCjDES.

Coupe de Lindus

pour

la

Haut.

.

258

forme,

25G

Fis;.

— Fragment

(partie

Diaui. sur

(1,11 T.

Mus.

.

(?)

semblable

teclinique et

la

Hril.

.\.

la

le

à ses coupes. décor.

lèvre u. 21.

4(12 (4).

•>:>'.)

du pied)

d'une grande coupe de IJndos.

Marque

deux cercles concentriques avec un point au centre. Lindos. Inv. n" H. 438-() (2).

de

Fio. 2(

Fragment de

(l'extérieur).

I,

la

Mus.

(i-b). Fouilles

|wnse Urit.

dune coupe A 1014 (^).

de

d une Coupe

indus.

Lindos. Inv. n" 440-1

Fig. 2j

RHODES.

— Fiagment

RHODES.

:

RHODES.

l.inc

Fragment de

(l'intérieur).

de Vniulia. 112

la

Mus.

(.^).

I)

jxinse d'ime Brit. n- .\

coupe de Lindos

U114

((>).


Fiiï.

RHODES.

2G1

— Sculptures sur

"^•"cr-

les

rocs à Lindos représentant une trirème.

/^"'•-.-(?

T^ ."TT Ikcnr d un \asc. Les dieux aux

113

ni'Ce>

de IMce

et

>.:e

i

ikh.-


IV

Rhodes ^^

a

dition panhellénique contre Troie. Et

première source écrite et auihentique que l'Histoire possède,

le

divin

de

d'ailleurs,

sans,

autres villes de lile Cratinia

aux

connaît les assurèrent

trois premières.

rois la

(i) qui n'étaient

et

les

les navires

Rhodiens^"- (2).

même connaître

à

fond

considérer

comme

un de leurs enfants, l'auteur de

il

r Iliade

En

participation de celle-ci dans l'expé-

RHODF.S.

fiers

fort et

diquaient l'honneur d'avoir donné naissance et de

de Rhodes, qui

Fisj.

:

nière parmi les sept villes helléniques, qui reven-

en rien

mais encore

écrivait

tout ce qui concerne Rhodes, si bien que ce n'est point semble-t-il, à tort qu'on compte cette der-

Kyrvi. Nittia. Achaïa. Ixia,

Mnasyrion.

et

inférieures

:

paraître ignorer

Le

L'immortel poète semble

Rhodes, non seulement parle de Lindos. d'ialysos et de Ca-

il

grand Tlépolème, l'Héracleide de Rhodes, amène au combat neuf navires remplis sv

Homère, non

seulement connaît le nom et géographique de la position

miros.

homérique

l'époque

(3).

quand

effet,

il

écrivait

:

262

— Hydria de Camiros.

Epoque de

transitiim.

Style Dorien.

Haut. 0.32 cm. Mus. Cantonal Historique de Lausanne

Argos

(il

Strahon. livre \i\.

cli.

(21

Homère

()S^.

(3)

Sept villes se querellent pour savoir laquelle est

:

Itiad,

ii.

11.

i>ar.

4284

12.

la

patrie d

et Athènes.

114

Homère

:

Smyrnc. Rlmdes. Coloplion. Salamine. Chios.


Fig. 263

RHODES.

— Amphore de

Caminis. Terre jaune, (irnemcnls routces-brims

Epoque de

transition. Stvlc Dorien.

Haut. iV'^i.

Musée Historique de

Lindos. liilrssos et il

et

il

montrait

qu'il

maritime

connaissait admirablement les détails concernant

Rhodes. Ainsi taine. terrain

qu'il fut établi

Camiios

était

d'une manière cer-

duquel on

HoniL-re

:

ilidd,-

11.

et industriel, sa richesse

expressifs,

et sa situation

nous le voyons écrire ces vers si pour donner une idée du bonheur que

retrouva (i)

II)

2^2.

florissante. Et

effectivement située sur un

argileux, au milieu

U)o(i.

tombes de sa nécropole (i). Mais Homère n'ignore pas non plus la pro.-ipérité de Rhodes ainsi que son grand développement

les

avait parfaitement raison,

ensevelies toutes les

Rbodiens occupent Vargileuse Camiros (i)

Divisés en trois tribus,

Bàle.

Edouard

Beauvais

(isï.

115

:

Biliotti et

Lil-

</<

labbe Cotiret. prêtre du Diivésc de

RbotUs. 1881.


Fia. 264

RHODES.

les

Rhodiens avaient su

même

tion

Et

de leurs

— Hydria de Camiros.

se créer, depuis

trois villes principales

elle fut pciiplce

qui règne sur

comme

et

les

une abondante

Ijommes ;

(2)

d"or.«

et elle

dieux

les

;

miers

ricljesse (2).

llliiiir

« Qiie lorsqu'Athéna sortit de

à icm- tour,

(i), si

grande

(1)

h. 657-670.

(2)

Ilii

était sa bienveillance

la

la

la

pluie

envers

les arts et

nature, et qui « ont été les pre-

à travailler le fer et le

ont fabriqué

le

Rhodes une

Rhodiens. qui étaient célèbres dans

dans l'étude de

Nécropole de (^aniiros.

Homère

:

tête de /.eus, celui-ci répandit sur

Jupiter versa sur elle

D'autres écrivains mentionnent,

(1).

les

transition. Style Dorien (i).

détail suivant

fonda-

:

en trois endroits,

fut si aimée par /eus,

sur

In

Épdquc do

cuivre et qui.

harpe de Cronos

Strabon. livre \i\ .cil. n. paragr. 10. Strabon, livre \iv, cli. 11. paragr.

«

même,

(2).

/';;;</.//.;()l\ nip.\ ii.ss7.


SKENDS ZERVOS

RHODES, CAPITALE DU DODECANESE

Fia-.

26?

RHODES.

— Décoration

d'un aryballos de Camiros. Epoque archaïque

l.ouvre. salle L.

Armoire

F. 1^2.

Fia;. 265(7

RHODES.

(1)

— Coupe

de Camiros en Epoque archaïque, (i)

Nécropole de Camiros. li:

terre cuite.

PI

12


n^.


Fiiï.

266

r RHODES.

(i).

— Hwiria de Qimiros.

Ép..qiie

Nécropole de Camiros. 119

de transition. Style Dorien

(i).


Fiiï.

267

RHODES.

— Statuctlf

c-n

Mus.

I.

Nécrii|iiile

ici-rc

cuite de Cainirn^. Hpcn|Lic

Hrit. Salies terres cuites,

de (^aniiros.

120

\-it.

7.

itc

transition. Style ^rcc (i).

N" B 2\u.


Fiiï.

268

RHODHS.

— Masque en Mus.

(i).

terre cuite de Cainiros.

Époque de

transition, style grec (i).

Brit. Salles terres cuites, vitrine S. n» B. 2^2.

Nécropole de (lamiros.

121


Fig. 269

Fio. 271)

RH0D2S. de

— Hv.iriade Caniiros.

transitiiin. stvle Dorien.

Musée du Cinquantenaire. N»

RHODES.

Ejniquc

Bruxelles. 2S1X).

Hydria de Camims. Haut. 0.2S cm. Musée Cantonal llistiirii|ue de Lausanne. N° 421)7.

KH(

)I)HS.

— H\dria de Caniircs.

Haut.

(1.2S

cm.

Mu.s. ('.anlcinal Histi!ri(]ue de

N"42.Si.

KHoDLS.

— Oiiiochi'e Haut.

<).2ï

de Caniinis.

cm.

Mus. Canli'nal Histnrique de Lausanne. N"

42i)<S.

122

Lausanne


Fk. 273

RHODES.

— Statuette en Mus.

(i).

terre cuite de Camiros.

Epoque de transition N" B igj.

Brit. Salles terres cuites. Vitrine 7.

Nécropole de Camiros. 123

(j


Fitt.

274

Figurines en terre cuite de Rlindes. Liiuvre

snlle

A.

\iti'inc

124

de

Rltudes.


V

Rhodes àux VIP, av. es la

Rliodiens,

qui

plus grande,

la

marins, se vii-^

siècle

avant Jésus-Christ

habitants de ce groupe

et les

d'îles, et ils

moyens de

plus belle

transport à travers les mers; et devenus ainsi les

des

le

incontestés des voies maritimes, à leur

meilleurs

et les

monopole,

bénéficiaires d'un véritable

îles

de tous

ont

commerce

entre leurs mains

sont mis, dès

à la tête

V^ Siècle

J.-C.

du Dodécanèseet qui étaient, parmi les Dodécanèsiens, les riches

et

habitaient

et la plus florissante

plus

VP

ils

les

grande expérience un courage

et

sance incomparables. Et c'est pourquoi l'audace et

le

la fierté

de dire

:

commencé

une puisils

avaient

«Nous, dixRhodiens,

nous avons dix navires. » Au cours de leurs nombreuses

les

maîtres

ont pu joindre

et

longues

tra-

bord de leurs navires, de très lon-

versées, les Hottes rhodiennes rencontraient natu-

dangereuses traversées d'Asie en Afrique et de Phénicie jusqu'en Espagne. Expérimentés et habiles, ils parcourent dans tous les

ces marins inégalables les contournaient, les sur-

à exécuter, à

gues

sens

et

la

rellement de divers et multiples obstacles; mais

très

Méditerranée et

le

Pont-Euxin

;

ils

montaient ou

prennent

les

supprimaient toujours et

Fig. 275

RHODES.

— Le plan des

Fisj.

pièces dhabitatiim

RHODE.S.

Epoque

\'I1'

siècle av. |.-C.

Fi^. 277

Vv^'-^Jîi.

SièAlS^: *^>>*-A-^ (L

'-

^^.'f#

n

^^A«\<v *)

Ronm-is.

— Le

pl.m de deux niai.sons de Vroulia et de celle qui les sépare.

Epoque du (1--,)

maisons

de Vroulia.

siècle av. [.-C. (i)

VII

276

— Le plan de deux

de Vroulia.

Epoque du

ils

continuaient triomphalement leur route, apportant

VII' siècle av. J.-C. (%)

Fouilles de \'ro

125

(:;)


Fig. 279

Fig. 278

RHODES. les

Jarres de Vroulia à deux anses. .Auprès de ces hvdries et quelquefois dans celles-ci parents plaçaient des vases en guise de dons suprêmes, qu ils offraient à leurs enfants chéris. (

Fier.

i

)

28U

,-.-*

RHODES.

\^l

'-^

KB

— La et

vue en perspective d'un des tombeaux à incinération de Vroulia. Tous ces tombeaux sont creusés dans le roc N. O. (N. N. O.) (2) tous orientés S. E. (ou S. S. E.)

P\^. 281

Fiiï.

282

i.! .iwliL lIc Vroulia à une anse RHODF-~. (tombeau d'enfant): la panse ronde en bas. Haut. o.2i)S. Diam. sur l'embouchure o. ig. Anse large de f>.o47. (3)

(1-3) Fouilles

RHODES

\';iso

a Msscmenis

trouvé à Villanova de Rliodes.

Louvre. Salle A.

de Vroulia. 12G


SKEVOS ZERVOS

RHODES. CAPITALE DU DODÉCANÈSE

Fig.

RHODES. Haut. 0.14 283

Fiar.

RHODES.

— Kylix ou Coupe de Camiros. Mus.

Brit. n"

içp<->.

12-1,.

1.

Époque archaïque. Scène champêtre

Revers A.

<i

- Fragment de carreaux de t^imiros en

terre cuite.

Plateau sacre.

Epoque archaïque. Louvre

Fis. 283/-

RHUUES. Il

est

curieux

PI.

283

1.

"• "'*

— Kylix

'^"'- ^"'- "°

ou Coupe de Camiros. Epoque archaïque '**• '-'• '• '^^^^^* ^Danse rhodienne.

-

127

salle A.

vn

13



Fis. 285

Fis. 284

— Q>upe de Vroulia.

RHoDHS.

Mus.

Brit.

A

Haut. 0.18 env. Diam. 0.35-30.

A

1014 et

1015 (1). Fis- 287

Fis. 286

RHODES.

— Skyplios de Vroulia.

Haut,

o.ll^^. Diaiii. n. 17^.

Mus. Arch. Florence. N 70 24Î.

.Marque

^pirale.

:

(2).

Fis. 288

RHODK.

.Assiette

Mus.

partout,

avec

eux.

mœurs, devenant

les

la

Rhodes fonda,

les

parmi

curieux trophées qu'ils recueillaient,

les ils

nombreux éperons en

divers

de nombreuses

et

long des

pouvaient

fer.

à celte

de comploirs sur

pionniers du progrès humain.

C'est ce qui e.xplique que aussi montrer de

poliçant

civilisation,

creuse dite de Vroulia. N- v*> (^K

Berlin.

côtes

la

et

époque, un grand nombre

côte micrasiatique et aussi

florissantes colonies tout

de

la

jusqu'en Fgvpte. Les plus importantes en étaient:

vestiges

des navires des T\ rrhéniens, lesquels ne cessaient

Rhoda. Sybaris. Gela. Parthenope

dopposer

Baléares et d'autres encore (4) Et

civilisatrice

eux

les

plus grandes difikultés à

lœuvre

des Dodécanèsiens.en se livrant contre

une besogne de

à

posait

pirates qui leur valait cepen-

affaires

(1-.;)

dune

(3)-

forte llotte et effectuait

commerciales,

elle finit

les

comme elle

iles

dis-

de grandes

par devenir un des

pluspuissants centres d'industrie et de civilisation.

dant leur perte et leur écrasement. Fouilles de Vroulia.

StraK^n. livre \iv. ch. 11. paras, 'i'(4) Pline Considère <.|ueli)ue.s-unes des iles du Dodccanese colonies rliodiennes. (Nat. Histoi. livre v. chap. xxwi.) *

au

Méditerranée. d'Espagne

(3)

129

:

Nissyros.

Halki. lilos.

Carpathos

et Cass«.is.

comme

de>


iiî

r.-si.

290

289

Skyphos de Camiros

à

deux anses et à deux oiseaux. Chaque oiseau aquatique a sa métope. Décor de caractère géométrique. Mus. Copenhague, n" 7. (A Bc. 8t>)). Diani. s. I. o.i?;. h. o.os2 (H. Fig. 291

Fig. 292

Fig. 293

RHODES.

I.ebes'

de Camiros ]et le support polychrome. Mus. Brit. salle seconde. N'^ A 741 (2).

RIK^DHS.

— CoujK- dc^Camiros. lace inférieure (dessous).

RHODHH.s.

(1-2) Fouilles

Coupe rhodienne. Haut. o.(x.)s. Diam. o. 17 Mus. Cant. Hist. de Lausanne. N" 4'îoi.

Haut, fi.ot). Diam. 0.17,. Mus. Cant. Hist. de Lausanne. N°4302.

de Vroulia. 130


Fig. 297

fk. 291

^Ji RHODES. RHCIDES.

s. 1. o.

-^î

2i)s. (i)

Mus.

RHODES. à Fio.

2i).ï

Fisî. i

)ini icn.

embouchure

Bruxelles. Mus.

N"

i

partie

uc

i

la

Brit.

A

465

(3).

298

..ninios

trilobée.

du Cinquantenaire. 2-jqci.

RHODES. Coupe de Camiros (l'extérieur). Haut. 0.07: Diam. s.l.0.12. Mus. Brit. A 1004(2)

(

la

panse (avçc un peu du rebord) d une grande coupe. Haut. 0.062. Larg. 0.203.

— Coupe de Camiios.

Haut, ooys- Diam. Louvre, salle A.

— Fragment de

supérieure de

RHODES.

Cou|io de Camiros (l'intérieur).

Louvre

1-4) Fouilles lie X'rculia.

131

salle .\ ^-51 (4).


yiiî.

299

Fis

Fi'ï.

RHODES

— Amphore de Siana

:i(Mi

RHODES.

(i)

RHODES

RHODES

— Situle de Vn.ulia. (4)

— Amphore rhodienne.

Mus. Fisî.

H()2

Brit. B.

lo,

{2)

301

.\r\ hallos de V'roulia a panse splieriqiie un peu aplatie. Haut. 0.047 l^einture partout sauf sur le col {^).

Vers l'année 690 avant Jésus-Christ, semble également avoir prospéré et fleuri une autre loca-

civilisation atteint par

de Rhodes, aujourd'hui fameuse mais dont on ignore le nom antique; il s'agit du village, révélé et présenté par l'archéologie sous le nom contemporain de Vroulia, dont la découverte nous apporta de véritables trésors archéologiques, des-

donner au point de vue artistique et industriel, on peut aisément se rendre compte du développe-

en

lité

quels

je

(

grandes les

1-4) Fouilles

le

pour degré de

l'Ile

villes

ces

En voyant

été capable de

de Rhodes, dont

la

par les

prospérité et

qualités civilisatrices se révèlent ainsi encore

mieux,

132

a

mêmes domaines

à

la

lumière de ces témoignages positifs,

objectifs et indiscutables.

de Vroulia.

tout entière.

qu'un simple village

ment obtenu dans

reproduis ci-conlre quelques-uns

permettre au lecteur de mieux juger

effet ce


305

Fisf

RHODES.

RHODES

Amphuic. U.^n^ angle obtus entre le col lepaule. petit cercle en relief. Sur 1 épaule, de chaque coté du vase, série de trois cercles fermes dans chaque cercle, bouton (ou feuille) dont la pointe se prolonge en bas. hors du cercle. Les cercles sont reliés entre eux par un chevron et une bande horizontale (en haut) et par une palmette (en bas). Mus. de Karlsruhe. No \\". :!4 ( i). I

et

Mus.

Amphore rhodienne

Rrit.

N

.S,S

2-.S.

(2)

4^.

;

Fia:

Fiçr.

304

RHODES.

— Oinochoé de (".amiros. Louvre

(1-3) Fouilles

.\

RHODES. — Oinochoé rhixlienne.

-^i 1.

de Vroulia. i;«

306

.Mus. Karlsruhe.

No W"

;

( :


Fin.

.'il.-î

Fisr.310

307

RHODES.

RHODES Statuettes de Camirus. Haut. D.OTS- Mus. Canton. Histor. de Lausanne. N" 5818.

.Mus.

Hydria de Camiros. Haut o. ibsCan. Hist. de Lausanne N" 4299.

RHODES. Mus.

— Vase

de Camiros.

Ha-jt 0.14. Can. Hist. de Lausanne.

\o 4^0^.

Fig. 311

Fisi.

RHODES. — Revers

308

B.

Fiij.

Vase deCamiros.

Haut.o.oys Mus. Can. Hist de Lausanne.

RHODES.

— Hydria de Camiros. Haut.' 0.22Î.

N^

420^.

Mus. Can. Hist. de Lausanne. Na 4283.

Fit;.

RHODES.

Vase de Camiros. Haut, ().(/i5. Mus. Cant. Hist.de Lausanne. No 421)1

.Alabastron de Camiros. Mus Can Hist. de

Haut. o.O/î.

Lausanne

N

429=5.

312

Fig. 3(19

RH(JDES.

31

,

RHODES.

Alabastron de Camiros. Haut. o.(X)SMus. Can. Hist. de Lausanne. No 4292.

134

RHODES.

Fig. 315

Petite amphore de Camiros. Haut. o.ab^. Mus. Cant. Hist. de Lausanne. N" 4291


Fig. 316

Fin

RHODES

.'ii:

— Sphinx en calcaire.

Mus.

Brit

N"

RHODES.

Fitî

la

large.

zone, groupes de raies alternant avec des niitopes contenant des oies marchant et des lotus à Diam.0.27. Mus. Arch. de Florence. N» 80 270 (^).

(1-3). Fouilles

(2)

mu

RHODES. —Coupe Dans

— Sphinx en calcaire.

72. (1)

de Vroulia.

135

palme tie


Fis. 319

RHODES. Face supérieure

Mus.

— C\lix (Coupe) de Camiros.

RHODES- — Coupe

tond noir et filets rouges. Hist. de Lausanne. N" 4286.

(/ant.

(i^ied brisé

)

0.22.

Mus. Cant. Hist de Lausanne. N" 4100. "ts.

RHODES.

de Camiros.

Diam

(ui intérieure,

322

Cylix (Coupe) de Camircs. Haut, o S,. Diam riist. de Lausanne. N" 42(So.

.

0.20.

Mus. Cant. Ki;r.

32U

'\'i.

RHODES.

— Vase en formede

KIloDFS.

tête de guerrier de Camiros. Terre jaunâtre. Haut. 0,08. Mus. Hist. dcHàle. N» 1906. 1.

323

.Mabastron de Camiros à panse pirilorme et à anse courte. Mus. Cant. Hist. de Lausanne.

136


SKE\'C)S

Fia:

ZERVOS

RHODES. CAPITALE DU DODECANESE

PI.

324

RHODES.

— Fioles de Camiros en Deuxième

]->i">rcelaine.

ligne. n° 370. 365.

Épioque archaïque. Louvre, salle

5^9 Troisième ligne, en bas. n

137

VM-

.\.

^<V-

En première

^^

i^'^-

ligne, n" ^6i. ^^î. ^62

Vitrine de Rhixies.

.

U


-^>


Fio-. •iii.

RHODES.de

slN'lo

Ciiiipe hirtif

caniirton

.

328

32.")

Mus.

:i

Kl l( )DES. — Plat (pinax) de Cuniirns. sur le rebnrd 0.23s Mus. Brit. A loiS. Terre jaune rouge Peinture noirâtre, lustrée. Retouches de blanc (2).

pied h.iut

Hrit.

A 70S

Di-.im

i\)

Fis 329 l\ll()l)HS.

Revers B. Haut.

— Coupe de Cainiros o. o8s.

RHODES.

!-•;)

1

anses.

n" 428(5

326

Alabastron de (^aniiros. Harpxe rouge brune sur lond jaune. Haut. 0,08. Mus. Mist. de Bàle. N" U)')(). -isi.

(

deux

Diamètre 0,20

Musée Historique de Lausanne,

l'iK.

a

RHODES.

Vase en forme d'oiseau de Cainiros Dessin noir sur fond jaune. Haut. 0.00 Mus. Hist. de Bàle. N" nyAi i^b.

et

ouilles de N'roulia.

139


Fia: 330

L Auixire

Mu<

Brit

sal

et Keplial</S

ter. cuit. B. ^(.m.

RHODES.

I"i^

l'iat

Felee et Thctis avec sun lion. Brit sal. ter. cuit. B. 363((). en terre cuite (i)

Mus.

Bas-relie1"s

de Camiros

331

de {^amiros.

Diam Mus.

Représente le

conihat il'Heçtur

et

tle

0.38. Brit

No.\. 74i)(i).

Ménelas.'qui

se dispuK;nt d.-i\

.

le

ca-

(

rcd lùiphorbos.

1-2)

Nécriipcie de

("ainiros.

140


Fisî.

332

RHODES.

Louvre,

Fisi

Statuettes de CaniirDS en terre cuite. salle A. vitrine de Rhodes, (i)

333

RHODES

Plat de Garniras. Parait figurer Persée fuyant devant les Gors^ones Diani. 0.20.' (iVlus. Brit.)

(j) (2)

Nécropole de Camiros. Vases antiques du Louvre.

la

;-

Guupe de Caniiros a ligures noires. RHODES. Hercule nu. coiuant à droite, armé d'une massue, saisit delaniain' gauche chevelure du centaure Nessus. qui galope vers la droite et retourne la tête. Louvre, salle A. 47S. (•"> Haut. 0.14. Diam. 0.14.

141


RliODKS.

—

OinnclK.c de

l.iiu\rc. salle

C.ainirn.s.

Haul. o.ig

A. N" Inv. 1007.

142


Fis.

33(

RHODF.S.

— Oinochoé de Camiros. Louvre,

salle .\.

143

X" Su.

Haut. o.2î.


Fig

.

337

RHODES.

— Miroir de Camin.s.

Epoque archaïque. Louvre,

Un

des auteurs qui a assisté aux fouilles de

salle

A. N°

i

laS, vitrine

de Rhodes.

nécropole de Camiros écrit à ce propos « N'est-il pas curieux en etTet d'exhumer d'un tombeau datant de 2^00 ans peut-être, avec un miroir en bronze poli, des vases parfums, et autres objets |ilus communs, une figurine en terre cuite, représentant luie dame portant robe traînante a larges lissés, tunique, coilliire à chignon monumental, et allectant une pose que les journaux de la mode la plus élégante ne dédaigne-

(1) Hiliutti.

I.

Ile

de Rliode,-

la

:

Vfii

144


Fis-,

RHODES.

— Scarabée de Rhodes.

Epoque archaïque. Lou\re.

Fia:

RHODES.

339

Pendeloque en or de Camirns Tète d'Heiios Epoque Hellénistique. Genève. Musée d'Art et d'Histoire No lytji).

(1).

tdut

le

Fisî.

RHODES.

338

salle

A No -

Inv.

Fia. 3J1

Pendeloque en or de

un personnage drape. Epiique Hellénistique. Genève. Musée et

ifÎ2

34U

Caniiros avec intaille représentant

d Art

AM.

dllistoire.

No

1800.

RHODES.

— Paire de boucles doreilles

en or de Camiros. avec têtes de lions.

Époque Hellénistique. Genève. Musée d'.\n

et d'Histoire (i).

No 8m 1

.

La plus grande partie des collections réunies par Salzniann el par Riliotti sont au Musée Britannique, presque Lou\re et quelques-uns de ces objets seulement se trouvent dans les autres Musées.

reste au

145


lit:

'.^'-2

RHODES.

Pièces de

monnaie de Camin

(6^0-408 av. J.-Ch.). Fia

3J3

^^^

TTT,

'^ Lindus

KIIODHS.

s» 600-500

Pièces de

((100-408 av.

146

B

C.

monnaie de Lindus. J.-Ch

).


SKENOS ZERVOS

RHODES. CAPITALE DU DODECANESE

Fis.

Mi

RHODES. avec tète de

Kiçr

344

femme

— Pinax de Uamir. - atC' et aile recoquillée.

rc a

une iigun- de Sphinx a corps de lion salle .\ ^t>8. Vitrine de Rhodes.

Epc^ue archaïque. Louvre,

,1

RHODES.

Coupe de Camiros. Mus.

u:

Brit.

salle troisième, vitrine F.

PI.

13


I

u

-


Fig-.

345

Le trieimphe de Diagoras de Rlmdes

l'honneur de l'esprit et du génie artistique de Rhodes

indare a été profondément surpris par la simultanéité des trois

inégalable septième ode

« terre féconde en

couronné à quatre reprises aux jeux Isthmiques et dans de nombreuses occasions aux jeux de Némée, d'Athènes, d'Argos, d"Arcadie, de Thèbes, de Béotie, de et favorisé, avait été

Hellène, d'Egineet résister à

fait

la

éprouver

joie

mort en apprenant

de sa lyre inspirée, le

secret,

quand

les

fit

leur

il

avait

cessait de

constamment la

à

qu'il l'appelle

(?. pourtant cela sa prospérité et

s'accroître et

:"l

travers les siècles,

modifiant légèrement,

la

se il

célèbre

Et ayant porté vers eux une niicc hloiidc pteiivoir sur eux beaucoup d'or: (4)

chanta des péans et entonna

il

^'^

image employée par Homère et dire que Zeus a envoyé sur Rhodes un nuage blond et lit verser sur elle une abondante pluie d'or:

entendre, au son

accents divins dont

richesse qui ne

dut répéter, en

(

et qui est

lui

suffit pas.

(2) et

Pour représenter

ne sa

multiplier

deMègare i), mais qui n'a pas que la victoire de ses fils lui a

triomphe. Et quand Pindare

Rhodiens son

Rhodes comme d'une hommes, abondante en trou-

peaux et fertile en fruits « \s Rhodes, l'épouse du Soleil

lui-même, toujours victorieux

pu

les

(i).

Ht alors qu'il parle de

à Olympie, par les trois du Rhodien Diagoras. qui.

]our, tlls

composer pour immortaliser

et à

même

victoires remportées, le

Il fit

hymnes de victoire à l'occasion de ce glorieux événement, en présence de la population si sendes

sible et

si

lière

bien qu'il fût

d'Athènes, si

aimé

jours hospitalisé par

nombreuses l'athlète

et les

statues

victorieux,

n'hésita pourtant pas,

si

affectueusement tou-

Athéniens, à célébrer

de

tresser des couronnes

en

ornaient

la

que

d'une

Ode

septième.

\.

\ers

l'ile

de Rhodes. lorsque, avec

cri

retentissant. {^)

Op. Op. op. Op.

cit.

m, vers

(2)

Pindare: O/uiip.

puissant roi des immortels avait arrosé

pluie d'or

sant un

(1)

(I)

le

l'aide de Vulcain. arme de sa hache de bronze. Minerve s'élança du cerveau de Jupiter en pous-

les

patrie

qui à

il

et

cit.. IV.

!.)'•

vers 11;.

cit.. (^) cit.. V. vers Si). (4) (î) Piiuiare: Olyiiip. vu, ep.

14(1.

Uit


Fi?. 346

RHODES. — Coupe Anhrodite sur son cvgne. Mus.

Brit.

.

de Camiros

salle

troisième des vases, vitrine F.

Fig. 347

KH( JDKS.

— Pièces

de monnaie d'ialysos

150

(î 10-4-

S av

J

.-C.

)


Fin. 348

RHODES.

— .-Xiiiphore de Camirus

Haut. 04:;. Mu.s.

Brit. E. 424.

Représentation de Thetis surprise par Pelée, pendant qu'elle se baigne sur les bords du golfe de Sepias N'ue. repliée sur ellemême, elle jette à laudacieux qui la saisie par le bras droit, un regard dtdaigneux de vertu outragée. Un serpent marin, svmbole de la métamorphose finale de Tliétis. s enroulant autour de la jambe de Pelée, le mord cruellement. L'Amour planant au-dessus de la tête de Pelée, parait encourager dans sa tentative contre la capricieuse déesse marine. Vénus, accompagnée d une 1

de ses nvmphes

et assise derrière Thétis.

fuient efl"ra\'ées.

ou cherchent

à se

occupe

le

deuxième plan,

la

côte niicrasiatique, Cnidos et ile

dernier est rempli par trois autres

importants événements qui

Vers l'année 4^0 avant Jésus-Christ, les trois principales villes de Rhodes. Lindos, lalysos et Camiros. se sont alliées avec les cités voisines de aussi avec une autre

et le

valurent

Grèce,

— qui

tats

tricide

doriennes. Cet événenient

fut, je crois,

diennes

à

habitants des trois

Pindare

:

le

Olviiif^. \\\. E.

une

une de ses étapes

et à celle

de

la

les plus

rendirent compte, en

du Péloponèse, qui et

la

aboutirait à l'usure

si-

de Sparte, au déclin par con-

Grèce

Elles comprirent,

(i).

d'autre part, qu'en restant séparées les unes des autres, elles étaient exposées

rho-

à

toutes sortes de

dangers et constituaient un butin facile pour tous ceux qui enviaient leur bonheur

point de départ des très

ïo \ers

de Rhodes

général,

séquent, de toute

prendre des décisions courageuses; et

ce fut, par conséquent,

(i)

cités

s'ensuivirent et qui

l'histoire

multanée d'Athènes

si.x

des causes principales, un des plus graves motifs les

en-

effet,

ont constitué

VHexapolis Dorique, c'est-à-dire l'union des

amené

s

quelque temps plus tard des funestes résulqu'amènerait la continuation de la guerre fra-

Rhodes et l'Asie-Mineure, — et

elles

à

en

Les cités rhodiennes se

Rhodes, la plus fertile et qui, célèbre alors par son Asklipiéion. se trouve située entre

qui ont

qui

glorieuses.

Halicarnasse, et

du Dodécanèse. Cos,

est après

villes

nymphes

cacher

fv).

IJl

et leur richesse.


l-ig.

349

^^^

~^^

^^"^^-^^ XKVII

XXVIII

XMX

\:^ v^

()

XXMX U.ui.'K|ia-s-uns

(l)

li)Uilk-s

Jcs

iiintil's

M. nfdin:iircs

tic l'art

Je Viimlia. l.V_>

tlccurntir de

].\

ircraiiiiquc rhodionni.'.

^: "^W


Fii;.

Quelques-uns des motifs ordinaires de (i)

Fouilles de Vroutia.

350

l'art dĂŠcoratif'

153

de

la ceraiiiiv]ue

rhodienne

^^i).


Fin. 351

(lui.'li|iic>-iins

)uilles

do

miilils urdinaires

di-

1

art dcciiratif dt' la

de Vrnulia.

154

ccramunK' rlindicmic

(tl


Fia;.

352

•#>^

J__^

UiiiKiuc> uns des (i) liHiillcs

iiiotils

ordinaiios de lait décoratif de

de Vrouli;u 155

la

ceramiijue rhodienne.


t-.;;cs

une

décidèrent donc de se coaliser et de fonder

ville-capitale

la cité, la

«

ville

puissant et bien

commune, de Rhodes, une par excellence de Rhodes >v qui ville

réunirait en elle toutes les villes

de

lîle.

rielles

Fig

•-

-•

i;^;- -<^

issembler en un

morales,

tout

le

force et

monde, puisque que c'est elle qui

seul endroit.

353

Reslitution

il

un

qui

manière plus imposantes

Leur con-

centrntion et leur réunion seraient ainsi réalisées et elle

et

Cortifié,

atelier

156

de céramiste.

toutes leurs forces matédeviendraient de cette et plus

respectables pour

c'est l'union

dicte

le

qui

respect.

fait

la


SKEVOS ZERVOS

Fiar.

RHODES. CAPITALE DU DODECAN'ESE

3ô4

RHuDES.

Fisj.

\

use de Gjiiiiros représentant

la

.Minerve Je LinU'-'S

;i55

RHODES.

(1. 2).

PI.

Peinture d un vase de Camiros. (2)

Nécropole de Camiros. 157

{

i

16



VI

Fondation de

408

ers

fin

la

ponèse

et

nées du

\"'

ment

à

la

uuene du

la

aux

Olympiade,

408 avant Jésus-Christ,

habitants de Lindos, d'ialy-

de Camiros

action

et

qui,

dans leur

avaient déployé un

si

un

riches colonies.

damos

dans

— se sont

florissantes

réunis et ont fondé

(2), le

même

qui avait aussi bâti et embelli

Pirée et qui avait établi les fameuses longues

le

murailles qui défendaient et réunissaient

poli-

du Pirée avec Athènes. C'est ainsi que fut bâtie hi ville

puissant tel

si

si

la capitale de Rhodes, qui existe encore de nos jours et qui fut bâtie d'après le plan et sous la direction personnelle du célèbre architecte Hippo-

et

l'an

et

et

plus exacte-

siècle,

esprit colonial, qui étaient arrivés à

Fig.

an-

les

sos

de prospérité et qui avaient fondé de

Pélo-

dernières

xciii'

J.-C.

dv.

en

leur

tique isolées, (I)

de

de Rhodes

actuelle

ville

la

le

port

et la ville

degré

actuelle

3ôP.

KHoDtS.

Le dessin de lancienneSille de Rhodes

(i) Dapres Strabun « Auparavant, les l. indiens, de inènic que mais ensuite ils se sont tous réunis à Rhodes. « (Livre M..'chap. ;

(2)

Strabon livre

(3)

Georges Gallet. Description des hLs

xiv. ch.

11.

parag.

11.

les 11.

Camiriens

et lalyssiens.

parag. 11.)

t).

./<•

l'Aickip.l. p.

S>S

b.. .\msterdani 1702.

l.'.O

(:;)

avaient une politique a part,

de


x^~ .-.>?ÎS»L3i.

Sw^giffe -i^itBttrfÊi^i

RH(,)DES

Rhodes,

une

des

anciennes

plus

construite par les Grecs d'après

sous

le

La

qui

et

ville à

fut

harmonieux, enfin

d'une rôle

fois,

joué sur

la

dans

un

de

kilomètres environ. Klle possède cinq ports à

elle et aussi

une vue magnifique,

pour

tique. Ses fortifications étaient excellentes et très

pour

et

faisaient

de

Rhodes

une

des

villes

les

mieux défendues de toute l'ancienne

Grèce

(2).

D'autre part, son plan était très régulier

.Strabiin. livre xiv,

Dapres Pausanias

les

la

la

la

la

ses rues, pour

grandeur

et

la

la

disposition et l'arran-

symétrie de son plan,

sécurité de ses ports et

capacité de ses arsenaux.

donc pas en

lisant ce

On

ne s'étonne

qu'en a écrit Aristide, qui

Dans longtemps séjourné ne voyait on l'intérieur de Rhodes, remarque-t-il. point une petite maison à côté d'une grande. Toutes étaient d'une égale hauteur et offraient le même ordre d'architecture, de manière que la ville l'a

chap. 11, par. ii.(). « à Rhodes, les villaKcs cux-niémes étaient reniarqualilenieni bien dirtinés" (/W.ss.wi, li\ re n. chap. XXXI. parag. î. (Il

I2i

beauté des

rendaient unique au monde.

bâtiments publics, pour

gement de

et elle étonnait

tous ses visiteurs par son style et sa richesse artispuissantes,

la

admirée aussi bien pour son emplacement que pour ses murailles et ses fortifications, pour ses

péri-

savoir

et

vue s'étendait vers la mer, et, au delà, vers les côtes de l'Asie-Mineure. Elle était ainsi une des plus belles villes de l'antiquité,

scène de l'humanité un

à

la

amphithéâtre, d'où

de tout premier plan. elle a

nombre

Bâtie sur un plan incliné, elle ressemblait à un

l'histoire et a, plus

Bâtie sous forme d'amphithéâtre, mètre de quatre-vingt stades (0. It

regards du visiteur

siècles révolus elle devint bien

illustre et célèbre

le

des plus

chefs-d'œuvre qu'elle contenait et qui frappait

ce qui est un chiffre respectable, et nul n'ignore

souvent

de son ensemble, ainsi que de

quartiers séparément, était

divers

ses

personnelle d'un grand donc aujourd'hui âgée de 2^28 ans,

que pendant ces 23

disposition

et la

projet pré-établi

surveillance

la

artiste. Elle est

l'époque ancienne

:

160

visitée et qui y a

:

-.s


Fio

358

RHODES.

Pièce:-

de iiKmnaie'du

entière ne semblait former qu'un seul édifice.

rues fort longues

la

Des

rieur paraissait

l'inté-

superbement décoré. Les murs,

magnificence de Rhodes, qu'à moins de

les

parties de cette

immense

cité,

liées

fortifiée comme une place de guerre comme un palais. (iV le même témoin poursuit plus loin sa descrip-

et ornée

Et tion

élevés

servaient de phares au.x navigateurs. Telle était

siècle av. |.-(].

qu'elle était

dont la vaste enceinte était entrecoupée de tours d'une hauteur et d'une beauté surprenantes, exci-

sommets

1\'-

entre elles par les plus belles proportions, composaient un ensemble parfait, dont les murs étaient la couronne. C'était la seule ville dont on put dire

traversaient, dans toute son

taient surtout l'admiration. Leurs

du

et

Toutes

étendue. Elles étaient percées avec tant d'art que,

de quelque coté que l'on portât ses regards,

\'''

^^

:

« Le navigateur qui y abordait voyait avec éton-

la

l'avoir

vue, l'imagination ne pouvait en concevoir l'idée.

(li

161

.\risiide Rliodiaca (^Meiirsius. p. ^ï).


Fia. 359

nement plusieurs ports formés par des môles de pierre

avant dans

bien

jetés

mer. L'un rece-

la

ceux de Caria.

vait les vaisseaux dionie. l'autre

Celui-ci otïrait

son abri aux

flottes

d'Egypte, de

de Phénicie. comme si chacun d'eux exprès pour telle ville. Près de ces ports s'élevaient des arsenaux dont l'imposante

Chypre

eût été

et

fait

majesté étonnait

regards:

les

si

considérait

l'on

l'immensité de leurs toits d'un lieu élevé, ils ressemblaient à un vaste champ dont le terrain est incliné. » (i).

était

fortifiée

comme une

même temps

tout ornée

Rhodes,

Et cette ville de place-forte,

en

d'oeuvres d'art et de toutes sortes de merveilles

de l'industrie. L'éclat de ses monuments, ses tableaux et ses statues lui donnaient une majesté toute particulière et une solennité peu

commune.

On pouvait, en eftet.y compter plus de i.ooo stacent étaient si grandes et si belles tues, dont qu'une seule d'entre elles suffirait pour illustrer une

I

ville entière. (2).

.Aristide,

(2) Pline.

1.

Rhodiaca c.

l.c.

Strabon. livre

\iv.

chap.

2.

Bas-relief sur plaque en Enlèvement d Orithvie par Borée. bronze, découvert dans remplacement de Damos. ville ancienne de Bronze Rocini. vitrine .\. -^lO. lilo de Cahninos. Mus. Brit .

.\rmenient de ("lUerriers.

162

I)eci>r

d une coupe


Vil

Rhodes

au IV*" Siècle av.

Ainsi.

Riiodes

était

devenue

grande, forte et prospère

^\

des

l'ile

bassins de

portants

cons-

que ses arsenau.\ où où elle procéelle

pluies et de

neige»

im-

et étaient

Rhodes Fig.

(b)

la

et qu'ils avaient

voulaient: des nuages

grêle, et

même

c'est pourquoi,

le

d'attirer la

les

Rhodiens

couramment considérés comme «

dans l'enseignement des

arts. » (7).

.'i6i

aux réparations nécessaires de

nombreux

ses

navires. Certaines par-

de ses arsenaux étaient tenues

ties

accès

leur

secrètes et

était interdit

aux personnes non autorisées;

vio-

de cette interdiction étaitconsicomme un acte d'espionnage

lation

dérée

et était

Car

la

punie de

c'est là

vaient

peine de mort.

Rhodiens conser-

encore qu'on gardait

c'est là

:

la

les

secret de leur suprématie

le

navale

que

les divers plans d'opérations mariti-

mes;

c'est

que se trouvaient

dépôts d'armes de Rhodes là

enfin

que

les

les

(2): c'est

grand* architectes

et

inventeurs, travaillaient, suivant Stra-

bon. w aux oeuvres de l'architecture et à la construction des divers instru-

ments

>v (3).

C'est pourquoi les Rhodiens. qui

« les inventeurs de certains

étaient

arts et qui avaient introduit plusieurs

autres choses utiles à

mes

>^

(4).

qui

découvert plusieurs nant

la

la

homnotamment

vie des

w avaient

choses concer-

navigation et qui avaient

tout ce qui regarde les heures et aussi qui avaient les arts

qu'

«on

si

^>

fixé

(s)

bien développé

deux

disait

qu'ils

(il Strabi)n. lib. \iv. cap. 2. (21

Strabon. livre xiv. ch. 11. parag. Op. et loc. cit.

s.

(Il Strabiin. 14) (SI

Diiidore. 5ùv//<iH. livre v.cli. lv. paras;. 2. Diciilore.

parasj. 1(1)

171

Op.

cil.,

livre

v.

ch.

i.vii.

1.

Diiiiiure. Dioiii.rc.

Op.

cil.,

Op.

livre \.

cil. i.v.

su

des

moyen

dis-je.

truisait ses flottes et

dait

et

prenaient tant de prudentes et sages précautions,

tout entière.

Strabon (i) connaît les

devenus des magiciens

créer tout ce qu'ils

et

avaient à peu

^^ riches

près rempli

ainsi

;

étaient

presque aussi vas-

villes

^^5

_YI

J.-C.

parai;. ?.

et /<v. cil.

l^H0111->

163

Pièces Je m,.iin.iic

Ai- x-,-^-i,,'4

av.

J.-C

jaloux


parlant de Enécrivains

Et toi Rhodes, fille du Dieu du jour, tu seras. pendant longtemps une terre indépendante, et tu posséderas d'immenses trésors et tu auras sur mer une puissance supérieure à toute antre ; mais,

de Rhodes, tous les anciens adressent les plus chaleureux des

«

la ville

lui

éloges et lui adjoignent les épithètes les plus flatteuses

du

:

«glorieuse

c'est la

soleil « (I

— car

,

du Dieu de

ville favorite

». la

ils la

la

tout

comme

plus

la

Lumière, de Phébus

.Apollon, dont elle possédait l'éclat.

«belles, «l'épouse

regardaient

toute

la

de Rhodes

et

émit son célèbre oracle que

événements ont hélas continué !

qu'à nos jours

à

et tes richesses, te

auront envié ta rendront malheureuse ;

un Joug terrible pèsera sur ton cou >^ (2). Rhodes hérita du régime républicain qui. dès

beauté et

Et Sibylle, éblouie par tant de gloire,

tant de richesse et tant de prospérité, devina l'avenir

hommes qui

des

tard,

beauté

le

manière

confirmer jus-

Lindos,

à

gouvernée d'une avait comme chef un Prrtane ainsi

lalysos:

et

libérale, elle

ou premier magistrat,

:

vigueur

viir siècle environ, était en

Camiros

les

éligible

pour un laps de temps

déterminé, à savoir six mois, et qui

Fie. 3r>2

au

présidait

corps

des

vieillards.

sorte de Sénat, sans l'approbation du-

quel

lui était

il

impossible de prendre

moindre décision, sauf si le peuple, en assemblée générale, l'y autorisait. Et ce Prytane était assisté, dans la

l'exercice

de son pouvoir

e.xécutif,

corps judiciaire, dont les

le

par

membres

étaient périodiquement élus par

peuple,

le

appelés Mastroi

étaient

et

et Masteres.

i-iz-y.:

Le fameux Rhodien Cléobule. un des sept sages de l'antiquité, écrivait

au viK siècle av. l'immortel

time,

son ami

à

|.-C.

in-

législateur d'Athè-

nes. Solon: « Lindos est

soumise

à

un

régime républicain et l'Ile est maritime « (^) Et plusieurs siècles plus Strabon remarquait

tard,

:

« Les Rho-

diens se montrent soucieux du bien-

du peuple, bien que leur république ne soit pas. à proprement

être

parler, démocratique y

Rhodes

du

l'instabilité

char de

sort

;

et

ferme; aussi,

sa vertu et

1

1

Pindare. Olvinp.. vu

— Pièces de

monnaie de 304-166 av.J.-C.

IG4

préféra-t-elle sa

richesse,

par

;

travail.

le

V. aussi Lamartine

VI. p. IS2.

|2(Oraciesde SibvUe.iil.

444.i.i.iii.

(?) Diogi-nc

r.

14)

RHODES.

1.

se tenir

son bonheur, non pas par

des aventures, mais

1

le

Fortune peut être renversé

acquérir son bien-être,

Œuvres.

que

elle savait

t.Kilement qu'il peut

aussi droit

la

(4).

connaissait, d'autre part,

Strabon

l.acrl. li\ re

:

:

ch.

.-K.

\ i.

livre \rv. ch. n. par.

Rzacii

CIrohuL-. ï.


par un travail tenace et systématique et aussi grâce à

voir et griser par ses triomphes etpar sa gloire, et à

une grande prudence.

rester

Ainsi l'Etat part;igeait-il

périodiquement

également puissant

circonstances

et gra-

lui

quand les défavorables. Les Rhoet invincible

étaient

tuitement du bie pour pourvoir entièrement aux

diens quand

besoins des Rhodiens pauvres, qui

jours les premiers à affronter

étaient égale-

ment secourus, de

toutes les façons parles classes

aisées et par les

riches

;

derniers,

ces

loin

ou de montrer de

regretter cette manière d'agir

mauvaise humeur, s'acquittaient au contraire

comme un

une obligation,

par un usage

du but que point d'autre

témoignée

paternelle

peuple n'avait

l'égard

à

de

à faire

non

la

encore

à

bassin de

très

tard, les

le

combat naval

seulement n'importe

la

leurs

à

quel

Méditerranée,

Romains non

peuple les

Rhodes

Fk

36:<

cas

défendre sa liberté et son

et aptes à

indépendance,

et à

développer d'une

manière permanente, prospérité de

richesseet

la

la

lile.

Quant au noble peuple de Rhodes, qui

principalement un peuple

était

de marinset de commerçants,

il

était

extraordinairement laborieux et actif, tenace

patient

et

dans

travail,

le

mais aussi excessivement mobile

et

souple, énergique et audacieux. C'était

sur ces puissantes qualités qu'é-

tait

fondé son bonheur

richesse naturelle de

aimer neur

la

et

l'île.

non sur

la

Habitué à

vérité et à respecter l'hon-

et la propriété d'autrui.

était

il

profondément sensible au bien et au beau dont il se rendait parfaitement compte. Il était. d'aUtre part, rempli de fierté pour la prospérité de sa patrie et pour sa propre liberté et

Imitations 304-166

B.C.

indépendance. Et

c'est pourquoi ses monnaies, qui étaient de véritables chefs-d'œuvres artistiques, portaient

gravée l'inscription suivante libres Rhodiens-». et noble,

Au

:

«

Dcs

surplus, simple

envisageait

Rhodus 304-166

aux jours de son bonheur, d'une manière élevée,

il

et

d'après ses

il

la

vie.

jugeait tout,

non

premières

mais avec calme

et

réussit ainsi à ne pas se laisser

iii

Strabcin. livre

B.

C

pas

impressions.

pondération.

.\iv. cli.ip.

Il

émou-

n. par. ï.

ils

mais

habitant

le

exceptés. Ht leur victoire

infaillible était

auraient été prêts

la patrie,

et

avaient

Syriens, et plus

les

en

bras de ses travailleurs qui. d'appel de

ils

voisins,

d'assurer l'entretien des classes pau-

vres et d'assurer ainsi à

étaient tou-

due à ce qu'ils étaient supérieurs aux uns comme aux autres, non seulement parce

devoir dicté

Et cette sollicitude

ancestral. (i)

étaient provoqués,

en sortaient toujours victorieux. quand

considéraient

charge qu'ils

volontiers de cette

comme

ils

Rhodus RHOOHS 165

l'ifCi's

189- I6G

de monnaie

lie

B C

^o4-i(Ki av.

j.-C


dant de longues années

des navires très rapides, construits propres arsenaux, mais aussi parce

qu'ils avaieiil

dans leurs

admirablement

qu'ils savaient

dans

de

l'art

gouverner,

les

cause de l'expérience, de la

les

l'esprit

Personne n'ignorait

de discipline

et

part,

à

et la force

Strabon,

Rhodes

et

lui

tresse des c'est

mers

pourquoi

et

elle

de détruire

de

reine

la

(i

maî).

d'Athènes

rivale

Méditerranée,

la

^^

sur

laquelle

devenir

bref, à

le

modèle

elle la régla

soigneusement

et recueillit

si

bien qu'elle sut concevoir, rédi-

tion

Ht

et

et

l'ayant

et,

trouvé tout

employer depuis,

et

à

fait

même

parfait,

jusqu'à

accepter

nos jours,

sous l'appellation de Loi Rhodieinie.

Tandis qu'elles protégeaient ainsi d'une façon toute

et

pen-

particulière le

commerce

et la

navigation, les lois

Fiu. :«)4

î»

ÎIV"

• • •

étjKiyp

et

rr

H

I

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t-

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\u rr^'T^-c H cTTBi-pcL-VMK-^-^^-'-t^n ne twrrAoto V '-

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A

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"*

'"T^

r^

'

'

:

1

U»iuA-,tt]L

Loi Miiiiliiih

(Il

ilr

Rbiui,-..

Strabon. livre \n. cliap.

Manuscrit

ir.

par.

iifcc

la

utiliser

maritime

devint une Puissance maritime

extraordinairement forte, la

piraterie

la

la

niveau de

et appliquer strictement un droit commercial jusque-là inconnu, que l'humanité devait désormais étudier avec admira-

ger,

soin qu'elle apportait à sa politique en

permit d'être pendant longtemps

le

judicieusement étudié tout ce qui concerne

de l'économie,

général, et aux affaires navales en particulier, ce

qui

profonde

utile expérience, elle réussit, d'autre

élever jusqu'à un degré idéal,

navigation,

« De plus, écrit de ses lois navales faut admirer la bonne administration de

et le

sa sage

à

toutes les lois détaillées relatives à cette branche

;

il

et

résultat d'une

le

d'une république oligarchique. Et ayant approfondi

laquelle

puissance de ses escadres

la

il

d'une

exerça sa suprématie.

l'éducation morale de son peuple, à développer sa

de

Rhodes pouvait s'armer de pied en cap, l'activité de ses arsenaux et de ses chantiers maritimes, la sécurité de ses ports,

et

était

prospérité matérielle,

avec

rapidité

la

encore

et

équipages.

et des

capacité des marins

étude

elle

régime républicain

son

à

législation, qui

et les

encore inégalables

qu'ils étaient

utiliser et parce

manier

Grâce

sur parchcinin

ilu

,

ii;g

Xll''

mtcU'.

Kihli(illK'i|iiL-

Nalinn-ilr,

N"

i-;!!;.

fnliu

112.


RHODES, CAPITALE DU DODECANESE

SKEVOS ZERVOS

Fig. 365

RHODES. "

(0 Nécropole

de

Plat

de Camiros.

Canun 167

(

i

)

PI.

17



Fig. 366

de Rhodes ne négligeaient pas non plus la sauvegarde et le soigneux dé-

veloppement de des Rhodiens. de

liberté nationale

la

moeurs publi-

leurs

ques, de leur éducation et de leur formation intellectuelle, qu'elles ftvo.%*

chaleureusement

risaient

et

qu'elles

défendaient par des dispositions

ges

à la fois et

sévères

législation

la

:

sa-

rhodienne patronnait également et soutenait avec générosité les beaux-

A

4'n»'^^y^v.g.oi(V-«jirtX^>«y«i>4n< i«y fiii>'np.^„Mr<g ty

'•Ht émurnm.^ HIiJM'I !»»(«»

^

sciences et les lettres.

arts, les

Le Rhodien apprenait obligatoirement la Loi. qu'il fût riche ou pauvre indistinctement, dans les écoles de l'Etat, et

l'appliquait

il

strictement

depuis son enfance: c'est pourquoi du reste, devant les tribunaux qu'il fut juge ou partie,

lement. D'ailleurs, le

conformait

s'y

il

les

fidè-

juges étaient

peuple lui-même, puisqu'ils étaient

élus par

le

peuple

et choisis

dans

le

peuple sans cistinction de classe ou

de profession. à

11

Rhodes, de

ments

y avait, d'autre part.

nombreux

publics,

des

établisse-

lycées,

des

amphithéâtres, des champs de courses pour les chars, spécialement des tinés à l'exercice physique et à

mation de s'y rendait

la

la for-

jeunesse rhodienne qui

obligatoirement. Ainsi

sévérité des lois

et

la

la

sévérité des

Il

moeurs qui étaient proverbiales, Lci; Rhoiiiiiiiii-. — Manuscrit sfrec sur Bibliothèque Nationale. No puisque les applaudissements et les cris étaient interdits dans les spectacles publics était non seulement et que toute personne courant dans les rues sans publiquement, iii.iis nécessité était punie, ladistinction des manières aux frais de l'Etat, sa et la gravité du caractère n'excluaient point le déve-

loppement de 1

habileté.

la

force physique,

la

souplesse et

— qualités éminemment nécessaires

commerçants et indispensables

à

point de

à

par

des

la

la ville

famille

parchemin du

des marins. Ainsi

siècle.

honoré, fêté

et

couronné

encore Rhodes érigeait-elle statue qu'elle élevait sur

bien en vue,

à

un

l'endroit indiqué

du vainqueur

revendiquaient avec une admirable ténacité

ronne de

des courses hippiques, par des jeux athlétiques, des luttes, des courses, des concours de musique ou par des courses de chars (i). Et le vainqueur

laurier

ou

étaient célébrés à

Olympia,

qu'ils voyaient leurs

le

La Course îles cliars. ce beau jeu (.|ui demeure inct>nnu. et qui. de nos jours n'est plus du tout en usasïe. consistait à conduire im char ou un équipajieaux l'êtes de Phebus .Apollon, c'est-à-dire du L^ieu qui conduisait le char de feu éclairant l'univers entier. C est cette légende qui inspira et établit cette coutume parmi les Rhodiens. lesquels se considéraient comme (Il

noms

tout premier nientionné

J.-C, celui

dont

la

du

c'est

avec

la

fut, le iq juillet

les trois fils le

tierte

77b av.

originaire d'Elaia,

marqua ainsi une date dans une étape dans l'évolution de

fameux Oiagoridae,

qui

dans le Livre première page duquel

nommé Corévos,

manité. Parmi eux.

169

et

cou-

la

les jeux

inscrits

victoire

toire et aussi

.So'eil.

dans tous

d'olivier,

d'Or des Olympioniques, à

du

.\il'

i>S4. folio lu).

Les athlètes rhodiens, stimulés parces honneurs,

toutes les fêtes publiques étaient rehaussées par

les jirotégés et les favoris

rtli^tiT^-^-''-^'-^-*-

l'his-

l'hu-

de Diagoras.

les

pugiliste .Acoussilas, et les


l'athlétisme

Fig. 367

gloire

de

et

la

(I).

Fière de sa puissance na-

Rhodes,

vale

aussi de

fière

commerciale

sa force

sa sage législation

qui o UUSMT1 /.xCi.-.

<:'-^

T^ç^T^DUO^o'^'^tcn

\rra-vLhrKf-

K-X^f"^-^^^

sa

à

maintien de

richesse et au

«^ *7^ «^ '^"^*^

p c(^ V^f» 'T'^^

contribué

a tant

de

et

maritime

Rhodes dont

sa

vertu.

les

navires sillonnaient tou-

tes les mers, était

également

célèbre au point de vue des arts et des sciences, qu'elle a

développés 6-tx^

<}Vrf-vS

o*^^-}»: « o

Trpoop^sCjj-^jJ ati

ttTi

yo <r, -tw

-:.

oY S^ pownyocrfhfT-p hrromx^ '^

et si

bien qu'elle en a cueilli

des

lauriers

immortelle

oucTo Kpo'-'TTp f C cCmt-o'nioC' T1 S £ pl^C Tvo V Kl -e-çi

'>

•n=»-'roi

C

\

tviTpoc -TTEp p-rtM <<-?

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J^-

1

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El B?M'<>^^

gloire

'^

'

—^lAfioC'

CeTTTMJ-n

o C

Cf 6<xciDi

T^-^N

de

la

JCotrfKAo

-^ rc- Cl £o M

et

••

et qu'elle fut, de-

regardée

des écoles i

d'une

)co-7n-ît:a»o"T»//'ni,»'

puis,

et illustrés tant

plus inspirées

les

l'esprit

mère des

comme une

comme

humain,

sciences, des arts

des lettres et

comme une

source précieuse de richesse et

de prospérité. de Rho-

L'art et la science J-AoCt

û

i

tn

qxtfj

3

1

«Cl

JtfoMT-ii^'Trpo rr Kyèy juui-

cet

cc/UiAC^AH eTT^T-oviJouJKAN p o c

o /J oli; i

T^M

des n'ont pas subi d'influ-

ence étrangère;

<TV A*"

ils

ne cons-

une imitation ou une copie (avec des variations et des changements de forme plus ou moins prétituent point

de

cieux)

de

la

ont été

qu'ils

dans les régions moins voisines. Ils

cultivés

plus ou

ont

et

l'art

science tels

été,

au contraire,

les

enfants exclusifs de Rhodes, Loi MaritiiiH-

dt-

Rboiiis.

Manuscrit

Hihliiitliciiue Natiimaii'.

tcrcc

sur parchemin

No

Inlii'

iV'J.

ii-^,

formésuniquement sous son

tiu Xll' >iecle.

ciel, et

/'/s.

ayant par conséquent,

un caractère original

et per-

sonnel.

champions du pnncrate Dainagitos et Dorieus, remportèrent à Olympia une victoire le même jour, à la

même

Tous

heure

les trois

dans

Dans

plus admirables,

Rhodien.

de

adressée

à

Diagoras

la

conception,

tant de

vie à

devenaient ainsi

le

la

la

la

pierre

rues et les carrefours de

inanimée

que

les

Rhodes étaient remplis de mouvantes et vivantes

statues ressemblant à de (I)

le

Il

est à

remarquer

Diagoras étaient très et

pureté et

;

tler

joie et à

— celle

la

tion et l'admirable perfection

un aussi merveilleux triomphe de sa famille, pendant que ses fils inspiraient au divin Pindare une de ses odes les à tant

sculpture,

la

majesté de l'inspiradans l'exécution des œuvres rhodiennes ont valu à leurs auteurs une gloire universelle ils parvenaient en effet à insuf-

trois

Olympioniques et provoquèrent la mort soudaine de leur heureux père. En effet, celui-ci succomba subitement

domaine de

précision de

concours ditïérents. furent proclamés en même temps et

le

symbole de

victoires à

170

OUnipia

^\u'

l'nrts

fils des lilles de remportèrent des

« à leur tour les

au pugilat

et

«.{j-'avisanias. livre vi, cliap. vu. parag.2''.


créatures, dont l'expression [était

si

grande qu'on

si

délies que,

disait

nétaient pas attachées à

elles

base,

mises à marcher

;:iPW'..W',i"|

leur

doute

sans

seraient

se

elles

368

Fie.

-v^ff«/T* I

C T» l/y ^ "Wp •

et à courir.

En travaillant la terre glaise, les artistes de Rhodes réussissaient à donner une forme

à des sentiments

vraiment

divins, qui. par leur vie. leur inspira-

netteté et

tion, leur expression, leur

\ov

X

par l'admirable fidélité avec laquelle

remplissaient

rendus,

étaient

ils

-V^wT^ff ^ryt^iph^A

!Mlt?is6 x^jfX^yÀM

s^ f"*js

ai.TT/ \r-.

**^ ^"^^ K^o^f *^> Ja^i«<r h^

— K^" f^>** '^ t^

^Ç^^"^-*'^-^

le

spectateur de charme et de surprise.

Et en sculptant

marbre,

le

diens savaient restituer

la

Rho-

les

force et

la

»*

vigueur de leurs athlètes, et l'animer qu'ils puisaient

de l'inspiration

traditions et

leurs

savaient enfin éclairer

rayon

le

dans

de

poésie

leur

qui

regard et illuminait

le

ils

;

marbre par

le

pensée

la

dans

le

brillait

frontdes

sages de Rhodes.

i^vg,a!jfm .

it 1 •vr;U\";»~«o\/r7^»ij^»Tr ./i^'ra-r»'

Le célèbre sculpteur Appolonios, Agissandros. Athénodoros,

et aussi

Polydoros, Charès. Lâchés. Tauriscos

tous

et

autres merveilleux artis-

les

Rhodes, ont créé des chefsd'œuvre dépassant en beauté la nails ont sculpté et ture elle-même tes de

:

légué à

postérité des oeuvres aux-

la

quelles seul

défaut,

s'imaginaient

inspirés

artistes

pouvoir donner

même ce don

qui a

statue de

La

de leur ciseau.

conservée,

été

— ces

traites

trois

avec tant

œuvres

du

char le

troisième à Naples. sont

mont Atavyros,

le

couvert de nuages du trouvait rain; (2) II)

Savary

habitarits

mont

:

le

nom

de Rhodes.

cli.

J un

i.i\.

des

— nomme .Atavvros.

dimna

les

à

1

ces

tel art.

vie. tant

deux l'ar-

d'ex-

ils

étaient vraiment vi-

(1).

Rhodes

était

Les Rhodiens

les autres cités

grecques prises

ensemble.

Ida de Crète, (i) se

paras;. 2. On Telcliines.

légende courante,

bronze que toutes

sommet

La peinture rhodienne ne tour, à

Lettres sur la Grèce. 17S8. livre v.

un

s'ils

possédaient d'ailleurs chez eux. plus de statues en

Cretois .Althamènes sur le

la

menacée de quelque malheur

exposé un groupe de deux bœufs d'ailun de ces bœufs regardait l'Orient et

(21 Di<>i.ii>re.

montagne

le

bien

été sculptés avec

vants et mugissaient aussitôt que

du génie artemple de Zeus.

d'où l'on voit

et

près

et suffisants

Rhodiens. Dans

d'autre part, érigé par

la

comme

pression, tant de vigueur et tant de force, que. d'a-

Basilique de

porte de

la

Eh

l'horizon entier.

su leur donner tant de

tiste avait

l'une au

la

tourné vers l'Occident,

animaux avaient

inégalables qui, sous-

d'autres, se trouvent,

des témoignages vivants

surveillaient

taureau de

Saint-Marc de Venise et

le

Wh siècle.

Manuscrit grec sur parchemin du

l'autre était

Soleil

Vatican, l'autre devant

tistique des

Bibliothèque Nationale, N» 1^84. folio 120.

Lao-

le

traîné par quatre coursiers et aussi

Rhodes.

LOI RHODIENNE.

divin à

un coup magique

leurs créations, par

coon,

faisait

dans leur enthousiasme,

bien que. les

Verbe

le

(

cette

I

)

«

sculpture

la

// V

Pindare

171

cédait en rien, à son

dans cv tiiHph- AfS gcnissrs d \iimiii qui prcviciiiu-iil par h-iirs iiiiigissaii,-ii/s >«. Selon le Scholiaste du

<i

l.s sliiislns

premiers

:

le

elle a produit, aussi, de véri-

vu''

Olymp.

à Diagoras.

\'.

aussi Tzetzes.


tables chefs-d'œuvre et elle a été illustrée par de

dont

vrais demi-dieux,

mentionnerai

je

comme

Protogène, qui était regardé

le

ment

célèbre

plus grand

le

le quartier du temple de voyageur de Lucien, et dans mes moments de loisir, je parcourais la ville pour en examiner les monuments. De temps en temps, je

de toute la ils voulurent orner de

fresques les portiques des Propylées, s'adressèrent

mais il refusa cet honneur exceptionnel, préférant poursuivre tranquillement à Rhodes Parlant de Protogène. son travail artistique Appelle avait l'habitude de dire « 11 a tout autant à leur appel,

D'ailleurs,

les

même

avait d'autant plus d'attrait pour

prenais

nous ont

taient.

caractéristiques qui

à fait

térable et de l'affection saient.

gène

Un

était

personnelle qui

les

sous

Ce

je

temple

de

com-

ma

représen-

qu'ils

Bacchus.

je

dans

repassais

héroïques

fables

spectacle

moi que

le

fameux

on y voyait notamment ses chefs-d'œuvre, son Gydippe, son Tlcpolème, son Philiscos (le poète tragique) en méditation, son Athlète, son Antigonos, le porDioiirssioti fut décoré par Protogène

témoignent

de leur profonde estime mutuelle, du respect

les

•»>

que

sujets et

les

mémoire

rapporté sur ces deux grands maîtres, des anec-

dotes tout

Ce

tures admirables qui les décoraient.

davantage. »

écrivains de l'antiquité

me promenant

portiques du temple, et en contemplant les pein-

les

:

de talent que moi et peut-être

dit le

goûtais un plaisir exquis en

rendre

chaleureusement de se

priant

le

su leur donner.

logé dans

NvJ'étais

Athéniens eux-mêmes, quand à lui.

généreux développe-

était le'

tel

qu'ils avaient

Bacchus,

Grèce. Les

et le plus illustre peintre

beaux-arts et

les

inal-

unis-

des nombreux chefs-d'œuvre de Proto-

trait

son fomeux Satyre, qui

et

était représenté,

de

mère

la

enfin

d'Aristote, son Satyre, déjà cité,

chasseur lalvssos,

le

:

un Alexandre

et le

« debout, appuyé contre une colonne, sur laquelle

une perdrix était

perchée.»

était

remarquable,

si

perdrix étaient

hommes

si

le

(i).

Et ce

tableau

Satyre aussi bien que

la

merveilleusement peints, que wles

bouche bée « (2) et « admiraient" (^)et que des perdrix domestiques qu'on restaient

laissait libres

près de

la toile,

se trompaient, pre-

naient les oiseaux peints pour de vrais oiseaux, et volaient vers eux

comme

s'ils

étaient vivants. (4).

On ne s'étonnera donc pas que les temples et les marchés de Rhodes, ses places publiques et ses rues, les bâtiments de l'Etat aussi bien que ceux des

regorgeaient

particuliers

d'admirables

Rhodes

était

yeux

nombreux

et

chefs-d'œuvre. Dans l'Acropole de soigneusement gardée la célèbre sta-

tue en or du Dieu de l'artiste

de

la

prospérité, Plutus, auquel

en dépit d'Aristophane, avait donné des

et qu'il avait

présenté avec des ailes.

Rhodes possédait encore d'autres temples magnifiques, consacrés au Soleil, à

étaient

eux-mêmes

Bacchus.à

remplis

de

Isis et

qui

chefs-d'œuvre,

que les théâtres où le peuple se réunissait (=;) et les gymnases de Rhodes, où l'on enseignait la philosophie et les belles-lettres, de même que alors

les

stades où les Rhodiens exerçaient leur corps

et célébraient leurs jeux, étaient à leur tour

d'un grand tel

nombre de tableaux

était le culte

dont

les

et

RHODF.S. — .Aniphnie de

ornés

de statues

Haut. 0.24.

:

dieu Pan. Dansce

Rhodiens entouraient

Mcnandros. et /teloios.

III

StrahiiM.

(21

Ob

0) Op-

livri.'

\n. ch.

ii.

p;ir;iLC.

(".(illect

et

î-

Jean

('.ainiros à figures

N

("asullis

noires

Je Rhodes.

mêmetemple on pouvait admirer:

roi de Caria, rllcée.fils de Poséidon,

toutes les trois œuvres

Méléagre, Hercule

et

d' Appelle (1);

Persée de Zeuxis

(2)

cil. •^il-

Strabnii. Ii\ri- \u. ch. ji. is. N. X, XIX. (S) l'iih b. \v. S, x\r, (41

i.]--!.

172

(ïl

Pline

(()!

i'Iine.

:

Hisloii,- luiliir.. li\re \\\\. cli. \. parât;. 71. 1'/'.

cl

/ii(.

.7/.

Et


Fiy;

37il

KHi

il)H>

.

—

le laineux gnaipe de Lai:coon: Ln cliel-d ituvrc de art classii|iie de RlKnies sculpte par Polxduros. Agissandros et Athenuduros. 1


RHODES.

La ccuirse du char.

que d"un côté se trouvaient, dans ce temple, fameux bas-reliefs en aigent d"Aciagas repré-

— dont

alors

Ménélas,

les

on pouvait voir dans ce temple de nombreuses autres œuvres d'art d'une valeur inestimable, parmi lesquelles on distinguait surtout la statue d'Apollon Telchinien, deux statues en marbre envoyées par le roi d'Egypte Amasis (2), plusieurs tableaux du célèbre peintre d'Ephèse Parrhasios(^). une grande médaille sur laquelle était gravée en

sentant en ciselures des Centaures et des Bacchan-

coupes représentant des chasses on pouvait un peu plus loin y admirer le Silène, les Amours et le Bncchus en ciselures d'argent, oeuvres notables de Mys et au-dessus d'eux, le fates, d'autres

;

meu.x Char à quatrecbevaux de Lysippe, originaire

de Sicyone, qui représentait le char du Soleil et qui dominait par son éclatante splendeur. Si bien que

lettres d'or, l'ode

les veux du visiteur étaient littéralement éblouis

exquise Athéna

par

spectacle de

le

si

nombreuses

et

si

si

paternellement soutenu et

ciseleur sur or

belles

yavait d'ailleurs, encore.

temple d'Athéna, av.

J.

-Cet

Cléobule

restauré,

le

Lindien

Grèce, qui remplaça par

bois,

œuvre

une

(i). la

I

la

Sagesse

Danaus, de

tard,

artiste

Cadmus

et

1

1

(21

Diddort'. livre

i

un

parmi lesquels, une

Boethus qui. né

à

du fameux Rhodes, était un

petit enfant,

si

ralfiné,

ta-

la

déesse virginale de

la

Raison.

Le développement des sciences et des lettres n'était pas moins important à Rhodes que celui

le

des arts. En

effet,

si

nous ne connaissons pas

des encore l'Ecole de Médecine rhodienne, fouilles n'ayant pas encore été f;iites là où setrou-

par la

portée de Riiodes. elle

de marbre,

statue

grand sage

le

placée

à la

d'Hélène,

lut

transportée a (^onstantinople et la porte de la Curie.

un simple ornement à

M

déesse

l'épouse

comme

On vo\ait autrefois, écrit à ce sujet, Triclin, devant les portes du temple de l'Hôtel de Ville de Constantinople, les slatuesde Jupiter et de Miner\'e, soutenues sur des piédestaux de pierre, en la mémo ligure qu on les voyait encore au temps de Zosime. qu'on tient avoir été, l'une la statue de Jupiter Dodonéen, et l'autre celle de Minerve qui avait auparavant été dressée à Lindos. ",

Lindien,

de

cli. m, temple l'ut détruit par un incendie, snus le rej^ne d'Arcadius et d Hunnriu.-N. Mais cette ceiei'ire statue teichinienne de Minerve est restée heureusement intacte et, em1

et

primitive faite en

Despoinos le

)

de Pindareà Diagoras leRhodien,

par les fidèles à

Et sans parler des offrandes de

(2).

1

bleaux et de bas-reliefs, tous offerts pieusement

siècle

un des sept sages de

statue

pieusement consacrée par de

Lindos

siècles plus

majestueuse

célèbre de

à

Danaus au xv

bâti par

huit

(

un grand nombre encore de statues, de

enfin

développé. 11

question plus haut

merveilleux spécialiste dans cet art

brillamment

si

a été

plusieurs chefs-d'œuvre,

œuvres d'art et il n'est point étrange que le spectateur restât muet de stupeur devant la majesté et la perfection de cet art que Rhodes a si vivement aimé,

il

,

1,0

(1)

V. suprà p.

(2)

Vers

1^1

Pline

parag,

171

la tin le

(h) et 71

i(K).

du

jeune

r

\

:

siècle av.

Hlsloirr

].-C..

V.

iinliiirlL-.

Hérodode

n.

livre \\\\. ch,

\.


175


nous n'ignorons médecins de Rhodes, ne le cédaient en rien à leurs collègues de Cos, de Cnidos, et de Cyrène(i) et le nom de la fameuse vait

célèbre Âsclepicion.

le

pourtant pas que

école de

Rhodes

cause

c'est à

Sa

était

Cléobule

la

endeuillée,

Parmi

bienheureuse au milieu

mort

la

de

la

célèbre

i.i-.yyt iv.c;?'-/),

maxime

ou «

etsurla

le

:

Cléobule,

poètes rhodiens

les

av. J.-C, avant

« La

ont

bien, c'est

été,

les est

tombe duquel

même

— le

(1),

nous connaissons

Peissindos, de Lindos(2), qui a vécu au

Rhodien(i), auquel nous

est en tout excellente «

mesure"(iiiv

/./

Olym-

:

[savant.

(2).

le

devons, entre autres,

mesure

patrie, Lincios.

Pleure,

Nous savons également qu'un des sept sages de Grèce

mots suivants

qu'un village est aujourd'hui

encore appelé Àsclepio.

la

sa douleur, vers la 70'

[des mers.

existe encore de nos jours, puisque

d'elle

exprime

l.indos a

piade, en traçant les

les

Hésiode, et dont

siècle

viii'

les

poésies

en partie, empruntées par Virgile qui se

appropriées

Camiros

;

le

poète épique /'^mj/z^/'Oi, de

qui était

1^),

le

de Peisson,

tils

et

qui,

ayant vécu au vif siècle av. J.-C. a écrit en deux volumes l'Mv'jr/f'/i^, épopée célébranten vers tous les exploits d'Hercule; le poète gutwitr Arislomcne qui est mort en 671 av. J.-C. le satirique Timocréon, qui fut en même temps un athlète connu, il revendiqua à Olympia le prix du pentathlon, et fut aussi un des plus hideux ennemis personnels du Thémistocle (4). qu'il calomniait sans cesse au point que Simonide, pour s'en venger, écrivit à son adresse, non sans méchanceté, le distique funé-

Fi y. 37;i

;

raire suivant

:

Âpres avoir beaucoup mangé, beaucoup bu, beaucoup médit Des hommes, je gis ici. moi. Timocréon, le Rhodien (s).

Nous connaissons l'athlète

également

comme

poète,

de Lindos, dont nous avons déjà parlé,

Diagoras,

même

le

qui inspira à Pindare son ode

fameuse; mentionnons encore le poète comique Ântiphane. qui vécut au iv siècle et composa un grand nombre de comédies en vers, dont nous ne

possédons que quelques extraits. C'est compara la vie au vin, qui, comme elle,

que quand Et

n'en reste plus

il

sans parler d'Anthéas.

lui

qui

n'aigrit

que quelquesgouttes. le

Lindien, qui

était

Cléobule et composa des comédies ouvrages sérieux (6) que nous ne possécitons encore Anaxandride le Rhodons plus, dien qui vécutau milieu du iv siècle, qui est un des l'ami intime de

et d'autres

représentants

KHi

iDl-.S.

-

Aniphnrc clanccc de (Laiiiirns à deux anses panse alli)n}i;ée.

l'erre jaune, (irnenicnts noirs.

Mus.

importants de

plus

les

poésie

la

edit. TeLil-iner. 11) Op. i//. V. aussi Aiilbolos^ii- h^ilniiLiii,-. épigraninie l'unérairê OiS. \nl. ji. p. 421. Dictionnaire. 12) Souïdas (3) Op. cit. On ignore si lepigraniine funéraire cité dans \'Aiill)olofiii- })clliuiquc Palal. est de lui ou bien de quelque autre Rhodien portant le même nom. Tlhiiiislihii-. ch. xxi. (4' Plutarque V. AiiU^ologic Paldt ch. \\. lî) .Anthologie Hellenitiue. Hpigranunes divers mètres Hpigramme xxxi. vol. ii. p. 4^11. édit. Hred. Diibner. Paris.

et a

:

Haut, o.ih

Hisl. de Haie, uy.ii. z"i-

:

II'

Skevos Zervos

AtJK-nes

:

His/oir.

,{

l.i

Mtiiitiiic.

\iil.

I

p.

(ij.

.

i()i4.

12)

V.

131

Diogène

la

:

carie .né()t;rapliique de Klindes plus luin. I.aerl.

:

livre

i.

cliap. \i.

|()}

17(1

Athénée

:

livre

1

ch. \.


SKEVOS ZERVOS

RHODES. CAPITAl.H DU DODÉCANÉSE

PI.

Fiu. :?T4

gMM^U!UiU^.uyU:V^;U3giU:y^^

RHODES.

- Kantharos de Camiros Haut

Ki.a;.

0.28.

Mus.

Bi-it.

Vase peint. Thésée combattant les Ama;ïone< \ E. i".

salle troisième. Vitrine C.

;i75

RHODES Kantharos ............ v«v. de Camiros v^cti Le potier attachait souvent son no: KAKnK,.ATKVv EUnUl^i^S Fait par Kleocrate Le de.:corateur ajoutait aussi le sien MKEN™-À;rnL.xr.M Alhl_ Yr;^\orv'''M^ Ll A4.1k.\ Menecrate la peint ou :.\xpr,ç arori: Charès ma nei nt ou Ergotimos a t'ait. Klitias "1 m a peint ou Eucheiros a fait, le fils dErgotimos ou Hippcxrate ppixrate est beau ou Epainetos E. ma donne a Charopos Des potiers aimables envers leurs clients, ajoutaient dei souhaits soit génériques, soit particuliers, tels c|ue \AIP|.: KM MIE Rejouis-toi et bois. I

1

1

t >;? .

:

:

:

I

:

;

;

;

:

:

:

:

;

:

:

:

:

IS


n't.


qui fut l'auteur de soixant-cinq pièces

quences

en tout, dont dix turent couronnées aux concours

/,('///«.

comique

et

d'Athènes

et

ïoratem ^tljénodoros{i) qui soutint chaleureuse-

de Macédoine. Ce comique jouissait

ment

de l'estime toute particulière d'Aristote qui appré-

notamment

ciait

sa

profondeur,

de ses observations

et la richesse

Le poète épique IJjeos,

était

de ses maximes.

Rhodien également.

remarquable pour avoir tenté de corriger

est

Simm ias,

son tour, est né

à

du grand penseur que

en politique

le

Quant aux

Il

rôleque

rhétorique joue

cuisine joueen médecine.

historiens rhodiens,

il

de

suftlt

citer

exploits des

Rhodiens

et

de Ihistoire de Rhodes(2).

vécu

et a

FiuT-

Rhodes vers latin du iv siècle 302 avant J.-C. symboliques, poèmes et composa plusieurs

à

la

la

notamment

parmi eux Polf{èle et Ergias, auteurs de divers ouvrages historiques, dont un était le récit des

les

œuvres d'Homère et pour avoir transposé en vers les oeuvres mémorables de ses concitoyens. Le poète

philosophie socratienne et

la

l'opinion

haute moralité

la

des Mémoires historiques et des Rhodes que nous devons également

et aussi

C'est à

37C

donnant une forme vivante à un œuf, à une hache (r) ou bien à une aile (2). Le poète et célèbre grammairien Apollonios était également de Rhodes

élève de Callimaque,

;

vécu au

a

il

ii!<-

siècle

avant Jésus-Christ et écrivit des œuvres épiques,

en quatre

les Ârgoiiûiitiqiies,

vers

c'est le chef-d'œuvre

:

drine,

s8^^

et

littérature alexan-

la

des critiques substantielles sur

et aussi

Homère,

de

livres

Hésiode

Archiloque

et

écourter cette nomenclature,

pour

Et

(3).

négligerai de citer

je

une pléiade encore de poètes rhodiens, c'est que le plus pour ajouter seulement ceci grand des comiques de l'antiquité, /tristophaiie toute

:

lui-même, naquit,

mais

Athènes,

instruit et

fut

qu'il

était

distingua

se

à

d'origine rhodienne,

parce que

fils de Philippe de Rhodes. Parmi les philosophes de Rhodes, je citerai Eiidcmos qui fut l'élève et le continuateur d'Aris-

tote et

le

rival

de Théophraste,

après

et qui,

la

mort du maître, devint un des plus importants représentants de l'école péripatéticienne. Il composa à Rhodes un grand nombre d'ouvrages dans lesquels interpréta et développa le système ariil

stotélien,

enseigna et décrivit

Eudémos

est,

l'histoire

de nos jours, regardé

de l'œuvre jusqu'ici attribuée tulée

comme l'auteur

à Aristote

et inti-

Morale à Eiidème. et aussi de plusieurs

:

autres

des sciences

œuvres de

valeur, mathématiques,

triques et astronomiques, brûlées hélas

!

géomélors

RHODHS.

.Mabastron de Camiros. brunes sur fond jaune. Haut. 0.17. Mus. Hist. de Bàle N" u)o(). 21)0.

de

Bétes rouges

l'incendie de

la Bibliothèque d'Alexandrie. Citons Jéronymos, lui aussi Rhodien, célèbre philosophe péripatéticien qui. élève lui-même

et

encore

d'Aristote (4) écrivit sur

('/

/'/x7-ci5i'

Cet ouvrage est malheureusement perdu depuis longtemps,

sur ses consé-

comme

dus aux écrivains

et

tant

d'autres chet's-d

œuvre

aux sculpteurs de l'ancienne

Grèce. 1

zig

1-21 .Strabcin. lue. c \ikf).

AiitboloiiiiU-

ct;uiS!-i/4////ir)/(n,'/,i/\;;i-,ipnrHcrgU. Pdlii/iiiiir. cil. \\

.

Itpigi".

22-2^.

Leip-

\iil.

Parmi

les

prosateurs rhodiens.

je

mentionnerai

11.

p. soy-siiS. L-d. Diibnor. Paris. (3)

Les œuvres conservées furent éilitées par Merkel en Leipzig, d après le manuscrit de Florence du x'' siècle.

iil

iiSs8 à I4\

Atliénée. livre

i,

chap.

\

121

m.

Qiiintilien, livre u. cli. wii. par. i;. .\thence Diogène l.aèrl. livre i. ch. \<.

ch. Mil.

17'J

:

livre


d'abord

plus anciens

les

genre

père et

nommés Evagoras

sage Cléobule, qui tous

le

:

deux se dans lequel

les

Evagoras, né

s'est illustrée.

avant Jésus-Christ,

Lindos au

de

toire

même

mos

l'historiographe Eiidoxe

;

Logique

culte

pour

tour avec chaleur

les lettres et

dévouement

et

mètres

a écrit et laissé

(2)

N>

elle

;

Xénocrate

son

elle

:

a

été,

Un

«

ils

12

noires

enfants

chacun trente

jugement se

fils

mois, 50 jours et 30 nuits) « ces

noms,

;

ces douze

l'île

(4).

de

vers l'an

Rhodes

;

Un œuf d'hirondelle

« (7)

;

déesse Athéna,

la

:

<\

il

;

il

le

cil.

livre

cil.

i.

14I /4;f//,i(i/.

Palal..

cli.

;

éd. Frédéric Diibner.

tome

IS)

Op.

(())

Piirpluriiis

cil.,

:

17) Àiilhitloi;. I\ili\l..

important

un don honorifique de

ville

la

l'employait encore pour assister

Rhodes, étaient des

l'art

modèles

manufacturier

le

cas d'un roi.

cation, le le

filsde Mousséos — qui

monde

dont

il

tel

à

qu'Alexandre, ayant l'édu-

raffinement et lui

;

n'aurait qu'à en juger

défaut d'autre preuve, on par

de

d'organisation et

leurs produits étaient d'un go.ût exceptionnel

le

sens artistique que tout

reconnaissait et les

moyens

disposait, et qui pourtant

matériels

n'hésita pas à

Rhodes

et qui.

cli...

.

épigr.

xiv,

in.

\m|.

énigme im.

v

(i) n.

Vdl.

^i)i. ii,

\\.

éiiigramine

1.17.

tdiiu- p.

epii^r. 27. niixl. p. ^11

wm.

(4)

Epigrammes.

(s)

180

livre iv, ch.

(3)

lome

\ie de l'iut.

Diogène Laért,

Anthologie P(il(il..ch. vil. épigrammes luneraires. Strabon. livre xiv. ch. 11, parag. n.

(2)

.)S(

Pari.s.

ii.

l.a

son

car c'était l'ouvrage d'Helcion

Les fabriques, partant

\i. i\

reçut, avant

travail était plus

porter son choix sur un produit de Op.

monta

et

portait, écrit à ce sujet Plutarque,

11

des Rhodiens aux jeux, v (^s).

;

131 /litlholo/;/,- Piilnl. cil.

maximum

:

l'ancien, et c'était

queur célèbre; Cleitophon, qui écrivit des ouvrages géographiques et aussi un livre sur la République de Rhodes le vétérinaire Cléomcne. auteur d'un livre sur la santé et les maladies des chevaux; l'hisle

Grand occupa Rhodes

le

un manteau, dont que son armement

:

Rhodien,

et

Alexandre

d'Arvylles

un Mémoire sur les peintres et les statuaires, mencitons encore Castor, qui, tionné par Photius d'après Souidas, était un historien et un chroni-

(21

ses écri-

un manteau de Rhodes, ce même fameux manteau qu'il portait au cours de la célèbre bataille

lémée Philadelphe (308-247) rédigea un ouvrage sur Alexandrie mentionné par Athénée et aussi

.

de

de développement. Ainsi, quand

de prospérité

fique

Callixène, qui contemporain de Pto-

Uiiigcnc l.aerl. livre

av.

départ en ^31 avant Jésus-Christ, un cadeau magni-

il

Il

et

^1=,

de nombreux autres

c'est dire qu'elle sut atteindre le

;

sement devant

le commentaRhodien les orateurs teur de Artamèiic et Âristoclès : le géographe Bacoros, le poète d'épigrammes Béssantios, dont nous reste

Platon /Iristote le

D/or//'.s" le

écrivit

l'île

et

;

sur l'Acropole de Lindos pour s'agenouiller pieu-

Aiitonios(h). l'historien Âristoclès.

torien

idiomes

les

livre sur les ports et leur

Si nous jetons enfin un regard sur l'industrie de Rhodes, nous voyons qu'elle fut au niveau du mouvement intellectuel et du progrès général de

en-

blancs, et trente

A ntistbhie, le philosophe

Antagorasi^). V historien

l'historien

Timclchides, auteur

langues et

les

de

;

vains. (4).

:

intitulée «

sur

diverses régions

grand nombre de savants Rhodiens, que je citerai le fiiseur d'épigrammes par ordre alphabétique

l'épigramme

Rhodien, auteur

le

;

combat

le

l'histoire

J.-C.

pourrai ajouter encore ceux d'un

je

Socrate

;

les

sécurité (3), Zenon, qui

mouraient cependant tous

A

le

;

Timosthènes. auteur d'un

quoique essentiellement immortels, les jours. (Un an,

;

Léonidas;

poète d'épigrammes

:

père a douze

fants avaient filles

suivante

l'astronome Hip-

;

stoïcien i) le

de Peisida-

;

d'un ouvrage

que son courage héroïque et son audace. Parmi les quelques rares énigmes qui nous sont restées d'elle, (3), qu'il me soit permis la

et

troupes pendant

révèlent tout autant

de signaler

(

;

fils

guerres politiques (3) Stratoclès, auteur d'un livre sur l'emplacement des

beaucoup de

justesse de son

la

his-

;

l'orateur Philagrios

poésies de ce genre, où son esprit étincelant, sa vaste érudition et

une

et Epiiboii,

Parménon, auteur d'un traité de Praxiplmne l'historien poète

(2)

de trois livres sur

poétesse d'énigmes en hexa-

la

philosophe

le

philosophe Mêlant hitis

consacrée à son

d'après Diogène. «

Epigène

;

Cléobuline. qui hérita de son père et de

les sciences, elle s'y est

;

philosophe épicurien Eucratidas,

le

parque:

son grand-père son amour pour

de localités

villes et

auteurs, tous les deux, de livres sur l'agriculture

entière

;

à

— Deiivs.

Soleil et historiographe,

qui, d'après Souidas, a écrit en six livres

temps que poète il fut l'auteur de longs ouvrages et il composa des poésies lyriques et des énigmes en vers, dont il nous est resté quelques extraits ( i).

Qyant

du

était prêtre

vii" siècle

philosophe en

était

du

même

au

famille

leur à

fille

Cléobiilitie,

et

consacrèrent

littéraire

la

I,

Anlholoiii,-

l',il,il..

p. 71(1.

Plulari|iic

:

Alcxdiuiic.

cli.

\\\i'.

lonie n.

p.

2i)i.

ics,

^ii.


Fii;.

37

Kll(ini!S.

Ia-

l.umiiN

uiuiipi.'

i.lu

uuii\-,ui tic Rliiidc>. .sculpic

par Appulli'iiin.-

Mus. Nat. de Naplos. 181

ci

r,uni>v;«i;. les

Khcxlicns.


commerce de

entre leurs mains

le

et une estime toutes particulières, lui faisant aussi honneur de ne confier qu'à elle la garde de son

Pont-Euxin

l'Egypte,

testament

amener sur

d'ailleurs, se

comporta envers

avec une faveur

l'île

et

mers

police des

i

(i).

de

leur

et ile

mais qui

avait construite se rendit en 272 avant Jésus-Christ

de leur intelligence

Rhodes où

qu'il

acheta un grand

il

nombre de

quisition d'un

pareil trésor scientifique

l'ac-

puisé à

Rhodes. Mais le grand nombre de vases artistiques qu'à chaque pas, on retrouve tous les jours à Rhodes et dans manufacture dont tour,

que

ils

la

marque de

sont sortis, prouvent,

leur industrie était

le

au développement maritime

merce de Rhodes

et

force

la

et

^23

KIK

)|)|{S

ll\ilri.i l\c

(11

(3)

Diodore Livre xviii. ch. \iir. Kinch. Fouilles de Vroulia. Lucien Amores, xxxviii. cli.

comme

la

la

tout :

7.

S; coll.

la

véritable cité

Didot.

le

dont

Soleil,

rayonnement.

riche et glorieuse

du

Soleil et belle

le Soleil

Depuis

ainsi.

Mus.

beauté,

parmi toutesces villes,

la

;

fut

la

maîtresse absolue de

la

Méditerranée

378

o.iiS.

villes et

la

situation florissante de

l'éclat et écrit-il

des

lui-même (^).^^ mort d'Alexandre le Grand jusqu'à la période romaine de son histoire, Rhodes fut la elle plus grande puissance navale de la Grèce

l'ac-

Hist. de Bàle.

:

:

grandes

les

fut ébloui par

C.amiros. Figures noires (Artemis entre Jeux hiclies) sur lonil

Haut.

(2)

la

s'écrier que,

possédait tout

de Rhodes,

île

leurs escadres, concentrer Fio.

des chansons,

Rhodesétaiteffectivementlafworite du elle

au com-

et ses habitants purent,

numérique de

prospérité de Rhodes.

et

Rhodes, jusqu'à

agrandir leurs navires, multiplier considérablement la

hymnes

« Elle est vraiment,

Grand donna, en

avant Jésus-Christ, une grande impulsion à tivité,

et à glorifier, par

par les richesses et par

extraordinairement répandue à Rhodes. La mort d'Alexandre

travail,

ont été unanimes à célébrer

capitales de son époque,

à leur

très développée

amour du

de leur sagesse.

Et Lucien, qui visita toutes

cette source intarissable qu'était

ses colonies (2) et qui tous portent

et

Zeus.

C'est pourquoi tous les écrivains sans exception

livres,

transporta dans sa capitale, enchanté de

produit de leur

était le

du

une pluie d'or abondante, qui

ne leur était pas envoyée sur un geste de

Ptolémée le Philadelphe, de son côté, pour enrichir la bibliothèque d'Alexandrie que son père à

l'Occident,

prendre en main la réprimer la piraterie, bref

p. 3.SS.

182

No

11)0(1

2(17.

mug

et elle


prit

I;i

succession d'Athènes, qui fut atteinte mor-

tellement et ne put se relever après

la

bataille

offert

un matériel inépui-

littérature et aussi

des services inesti-

terranéenne sable à

de

la

:

et

elle a

mables aux beaux-arts, aux sciences positives, à

Chéronée.

la

mécanique appliquée,

à l'histoire.

Forte moralement et matériellement puissante, Ainsi était

en

cette

île

de par fut

la

la

sœur

du Dodécanèse qui

comptant avec ses colonies une population de 500 000 habitants, qui honoraient leur liberté

même

temps leur capitale et leur reine, magique qui émergea du fond des îlots l'épouse du soleil et

Rhodes avec

l'île

comme

Fin.

se présentait

avec une richesse considérable et une vigueur

d'âme indomptable. Comment, dès lors, douter que la liberté est un don de Dieu, qui ouvre toutes larges les ailes de l'esprit humain et qui pousse l'homme à créer de beaux et nobles chefs-d'œuvre?

ses légendes classiques et son

la

Rhodes

qui

île

éclatante histoire bi-millénaire, a-t-elle contribué,

avec un zèle ardent, à développer

leur culte véritable,

des roses,

volonté d'un Dieu olympien, cette

surnommée

cette

aînée des îles

poésie médi-

379

^^:'^A".^'-'^'A"A^'^''^^^'^"^"'^''A'^7l"^"^^^L7^u;i,ul^u;^^u;^u;^ul;^^^

ïlicsce combattant contre les .Amazones.

Décor d'un aryballos. Mus. de Naples.

18:5


VIII

Rhodes

à

du

fin

la

IV'

siècle

J.-C.

av.

Démétrios assiège Rhodes 305-304 e

/^' / ^'01^^^"^'

,

^"^

un

de Syrie Antigonos.

roi

déclarèrent qu'ils étaient dans l'impossibilité de

des généraux d'Alexandre, désirait

placer cette belle

l^^v

3 ^'^

^^; j

"~ --.^.^i—

''''

connaissait

^-^-

d'autre part, son

portance stratégique par rapport

à

rhodiens

immense im-

trios.

IHgvpte

parer de

bases navales contre Ptolémée avec lequel

en guerre. C'est pourquoi

il

il

comme

voulait posséder ses ports et les employer

il

ces

derniers

demande d'Antigonos. En

elïet.

grâce

neutralité attirés

le

nants et qui

avaient observée,

qu'ils

l'île

amitié

(2).

de Chypre

:

momentanément effrayés,

la

livraison

les

notables de

de Rhodes

et

lui

sillés et ils

moins que

fussent rendus, leurs yeuxfurent des-

la

Fior.

rendus

(i).

et

ils

que Démétrios, d'une

et

flotte

à la tête

T A

.1

~ >

t

O

*f

^

I

K.

m^ StadiotiruiiifS.

(Champions).

(i) Diiiilnrc. \\. Ml (21

Uimlorc. \x. ch.

piéféraient mourir

<Si.

184

il

en résulta

imposante, se dirigea vers

yl:

refus

d'une nombreuse armée

3SU

i

oppo-

Ils

protestèrent énergique-

et ils déclarèrent qu'ils

jusqu'au dernier, plutôt que de céder,

ils

plus ni

demande de Démétrios un

ment

avait

n'était ni

leur liberté qui était en jeu.

formel et catégorique,

lui

ré-

immédiate de cent otages, pris l'ile, et aussi que tous les ports

comprirent que ce

sèrent donc à

leur

de

ilspro-

parmi

compter des faveurs précieuses. Les Rhodiens envoyèrent en conséquence à Antigonos des délégués qui lui rappelèrent les services qu'à toute

Rhodes

Démé-

clama

alliance et qui, en échange, leur accordaient sans

occasion

tâche de s'em-

d'en châtier sévèrement les

et

puis-

notamment des Diadoques d'Alexandre, leur

Démé-

fils

stricte

respect et l'estime des peuples environ-

recherchaient toujours

l'ile.

y. la

délégués

les

son

trios qui venait d'occuper Salamine, la capitale

s'étaient

ils

« l'assiégeant

Rhodes

à

stricte

mirent leur alliance. Mais lorsque Démétrios

à leur la

une

cette

contre

sance et à leur force, mais aussi grâce à

surnommé

brusquement

reste-

à la fois et

Les Rhodiens connaissaient l'habileté de

était

demanda aux Rho-

protestèrent

confia

et

habitants de

diens leur alliance, leur tlotte et leurs ports.

Mais

Mais Antigonos renvoya

neutralité.

parfaitement.

et

Rhodiens

observeraient, en face de ce contlit.

exceptionnelle et sa richesse. "

les

amis des deux belligérants

raient les

v^\\.| son sceptre et utiliser sa tbrce ,^L-^'

exigences:

faire droit à ses

sous

ile

J.-C.

av.

^

la

côte


r:_.

:;^i

is.-i


^iKcrasiatique, en face de

Rhodes,

veilleusement toute l'immensité du danger auquel leur patrie serait bientôt exposée, (i). Ils se mirent donc à se préparer jour et nuit et

et jeta l'ancre

Loryma, de Caria, d'où il pouvait observer et rjiveiller la ville de Rhodes et les ports de lile. .':

sans Avec ses 40.000 hommes bien aguerris — de navires 200 avec ses compter la cavalerie

moyens en

organiser par tous les

à

leur pouvoir

guerre, avec ses 160 bateaux de transport et autres

une défense sérieuse. Et pendant qu'ils envoyaient des délégués à Ptolémée, à Lysimaque et à Cassan-

vaisseaux auxiliaires, avec ses 30.000 ouvriers de

dros, «

étant appelée à défendre leur pro-

la ville

même

toute sorte, spécialisés dans l'usage de ses

nom-

pre cause

breuses et diverses machines de siège

avec,

comme

volontaires tous les étrangers résidant à

Rhodes

et

enfm. ses innombrables irréguliers

(1),

et pirates qui

qu'ils

par l'odeur du butin qu'une aussi riche victime

bouches

dont

la

maisons voyaient

la

et

de puissance qui remplissait toute

la

auxquels

libres s'ils

Et

distance

au

raient

de

frais

décision

com-

à

complètement

désormais

montre de bravoure

faisaient

champ de

la

liberté

bataille seraient

connue des

cité

que

Par

de

et

s'ils

la patrie.

proclamèrent encore que ceux qui mour-

ils

Fiu. 382

la

alors

autant de

promirent formellement

ils

défendaient avec abnégation

guerrier de l'ennemi et tout cet étalage de force

comme

libérèrent aussi tous les esclaves,

ils

et

temps

armes,

les

dangereuses.

et

demeureraient

qu'ils

majesté de tout cet appareil

de porter

armèrent ceux qui étaient aptes

ils

battre,

Cependant, lesRhodiens. à travers les meurtrières de leurs fortifications et du haut des toits de leurs

capables

inutiles

populaire,

Démétrios appareilla vers l'île, à armée, en ligne de combat.

tête de cette terrible

recrutèrent en

(2). ils

renvoyaient les autres

s'engagèrent en foule dans son armée, alléchés

leur vaudrait,

^\

héros,

avec

et

l'Etat

leurs parents, leur

pjr

raient entretenus

tous

femme

honorés par enterrés aux

seraient

honneurs,

les

Trésor public,

h'

et

et leurs enfants se-

jeunes

les

une dol pour les marier^ et que quand les garçons seraient en âge de servir dans l'année, elle leur donnerait en public sur le Ibéalre de Dionvssos une armure complète {^). filles

devant recevoir de

Tous la

danger immédiat

les préparatifs et aussi le

suspendu sur point

la ville

patrie, tuent vibrer au plus

la

corde patriotique, d'ailleurs

des Rhodiens qui. se haussant

à la

si

haut

sensible,

hauteur des

circonstances, accomplirent de véritables miracles.

Les riches donnèrent à

leur

ville

la

fortune, les

artisans leur travail, les armuriers et les construc-

teurs de navires se mirent à travailler fiévreuse-

ment

jour et nuit

le

monde

les plus

et,

rivalisa

d'une manière générale, tout

de patriotisme,

grands services

ù

la

lutte

à

qui offrirait

commune

et à

qui ferait preuve de plus de courage, de patience,

de ténacité

d'abnégation,

et

pour

le

salut

de

Rhodes. KHODKS. -

V;isc en funiH- de bu.-lu JApii:

Jile (Vl-iuisi

C'est ainsi qu'on s'explique que, lorsque

lie (!!ainir()s.

engagea

trios

'terre jaiiiiairo. Haut. 0.10,. Miis. Hisl. de Baie.

No

\^^l(^.

le

siège de

l'île,

Démé-

lorsqu'il

se mit à

les plus

terribles

t,.

utiliser les

machines de guerre

de son époque,

Rhodes de l'Asie-Mineure. comlMéc par toute cette armée et toute cette llotte en marche séparant

et les

les «

tortues

», les

divers autres engins dont

il

« lance-pierres «, disposait

:

pleins de surprise et aussi d'admiration à l'égard

de Uémétrios,

ils

(I) Straboii. lixre

comprirent en \n

,

chap. \x\.

même temps

— Diinlure.

|n

mer-

(2) 131

livre \\, chap. i.\\\n-c. l'iiil.. Deineir. Diodore. ii\re \\. chap. \\\i\. parayr. 1. \\\i\ parat;r. ?. Diiidiire. livre \\. chap. IJiiidiire

(4) niiidiire.

\\.

ISG

1

i

lue. cil. l'liilaii|iie

.

Denietrins. cliap x\i.

(4), et


RHODF.S. CAPITALE

SKK\OS /KR\OS

Fiiï.

DU DODECANESE

19

383

w RHODES Sur chaque face de

la

panse, un

— Amphore homme

Haut. 0,44. Louvre,

à tète

de Camiros.

de lièvre dans l'attitude de

salle .A,

187

arm. N. n"

^yi.

la

course.


r


Fiiï.

384

— Coupe à pied

RHODES.

Haut.

lorsqu'il affronta

de près

vaillamment défendu répit, la

ville,

il

se heurta,

de

le fort

et jour et

quand

il

c).

ib

:

l'île,

son

Il

son ingéniosité guerrière.

Il

procéda

à

Mais battu par

rhodien Exikestos,

il

le

cendier

homme

cette entreprise

les

moyens

qu'il

plans ingénieux improvisés

merveilleusement intelligent

riquement de tous

toute

les

et

bien que pourvus théo-

éléments positifs

et indis-

cutables de succès, aboutissaient pourtant, dans la pratique à des échecs piteux, pour s'être heurtés

des attaques la

à l'esprit habile et

vaillant amiral

souple des Rhodiens ainsi qu'à

leur vaillance et à leur abnégation.

dut construire de nouvelles

Démétrios

fut

forcé, dans ces conditions, à improviser et à appli-

envoya nuitamment à l'effet d'inde Rhodes et de priver ainsi l'île de sa force principale. Cependant, malgré que la préparation aussi bien que l'exécution de ce projet fussent remarquables et sans reproche et bien que

machines

cet

inventif, tous ses projets,

se vit ainsi forcé

maritimes, successives et courageuses, contre ville et les ports.

par

néanmoins

bien que tous les

Si

mit en branle, tous

insurmon-

activité et à recourir à

sacrifice

encore échoua.

voulut s'emparer de

une résistance inouïe.

à déployer toute

esprit de

qui était

nuit réparé sans

à des difficultés inattendues et

tables et à

de Camiros. Or nenients noirs et rouges sur tond jaune. Diam. 0.^6. Mus. Hist. de Bàle. N» ioo<'>. 2îî-

qu'il

quer une nouvelle machine spécialement utilisable

la flotte

dans un siège: ce fut sa terrible polis« (machine à prendre des

et

immense «héléa-

villes),

en laquelle,

après tant d'attaques terribles par terre et par mer. également infructueuses, il plaça linalement tous

équipages de Démétrios flssent comme toujours preuve d'une ur.mde bravoure et d'un profoivl

les

ses espoirs

J89

:

et c'est

avec

le

secours de ce nouvel


iy.

386

Fig. 385

<il*;iiiili'lit'

Aiïnoidi \

RHODES. —

itiitllKi

roi:

Bague en

classique

Épiiqiie

or.

Collection Jean N. Casullis.

RHUDHS.

— Vase en forme de pigeon, a

Terre nuigeàtre. Haut.

o.

ns- Long.

engin qu'il tenta encore un effort désespéré.

début

réussit « à faire rapprocher

il

des murs de

ville

la

« (i) et en

0.17.

Au

\

cnus de Camiros. de Bàle. N" it)o(i.

Hist.

queux de

ses troupes, par

tère brusque, par son

YbcléapoUs

même temps

de

tête

Mus.

son habileté

et par

il

la

violence de son carac-

intelligence exceptionnelle

manœuvrer contre

à

les villes

des

envoyait aussi par mer d'autres engins analogues.

qu'il assiégeait, par la

pareillement terribles. Mais

cette invention est

plus grandes tlèches, des machines d'attaque les

l'honneur du génie étincelant et inventif de

plus colossales ellesplus ingénieuses, parla mise

de Chypre deux

en usage des navires de guerrelesplus imposants.

à

Démétrios;

s'il

fit

si

encore venir

vn

Mais

dont chacune pesait au total quarante hémines»(2), cependant, malgré tous ces

cuirasses de

efforts et il

la

fer.

bravoure exemplaire de ses troupes.

Car on

ne put obtenir aucun résultat sérieu.x

assista les

très avancées au point de

connaissaient bien, toutes

lisation, qui

tous

détails

les

vue de

de

l'art

la

les

tions

guerrier et industriel et

D'une

en impressionnant

calibre et

et

à

le

nombre

de mer. par

le

et la capacité

l-'hilari|ue

II)

/'/;//.

:

/)•

m,

liios. ch. \\i.

l'appui

danger, sort

le

du ciel et manquè-

coups d'audace

calmes

et résolus,

et à d'habiles invenils

restèrent les gar-

successivement

ils

répondirent

contre-attaques à

toujours

livrés

par

également violentes,

rir

par

autant et

ils

contribution leur esprit étincelant, lumi-

joyeusement pour

le

mou-

salut de leur patrie bien-

aimée. Kn deçà de l'endroit où s'écroulait, sous

de ses forces

Oindure w.

le

divinité

la

neux, leur abnégation, leur empressement à

le

les

et belli-

de Il

(

i):

terribles assauts

mirent

s'emparer de

moral courageux

patrie, loin d'attendre

Démétrios, de

Rhodiens par

^^

Aux

puissance meurtrière de ses engins

la

de siège, par de terre

les

à

de fermer

diens vigilants de leur fort et de leurs vaisseaux.

sacrifice.

Démétrios cherchait

part.

ville,

la

de

devant

l'autruche

telle

leur tour, à des

deux,

qualités de combativité et d'abnégation, toute leur et leur esprit

de confier stupidement

part, loin

rent pas. eu.x-mêmes, d'exposer les assiégeants, à

civi-

mourir héroïquement en déployant toutes leurs

bravoure

\eux,

loin

et l'emploi

l'assistance des dieux de l'Olympe. « ne

qui étaient résolues, toutes les deux, à vaincre ou à

Rhodiens, d'autre

les

de leur

au conflit acharné de deux Puissances toutes

deux

les

construction

coups de Démétrios, un pan de la

ville,

ils

l'enceinte fortifiée

construisaient sur

i)'

op. al.

(1)

mil

Pausanias

:

livre

1.

cli.

m. paragr.

(>.

le

champ une


nouvelle muraille, utilisant à cet effet

le

que vous faites la guerre aux Rhodiens et non aux arts ». Démétrios était capable de comprendre un si noble langage. Touché de la confiance que lui témoignait Protogène il lui donna des gardes pour le protéger, afin qu'au milieu du camp même, il fut en repos, ou du moins en sûreté. Il allait souvent le voir travailler, répondit

matériel

de leurs propres maisons, de leurs théâtres, de

mêmes, en

leurs temples

Dieux par

la

se justifiant envers leurs

conviction que

salut de leur patrie

le

exigeait d'urgence ce sacrifice involontaire et dou-

loureux

le danger écarté nouveaux temples, bien

en jurant qu'aussitôt

et

élèveraient de

leur

ils

plus majestueux et bien plus riches, qu'ils remplisiège de Rhodes,

qui

que

celui

le

important

et plus sérieux

Rhodes

Et cependant

rible

exception.

orage

et fut

elle

sauvée de

voyant toujours — la

résista

fut

pourtant

et

ter-

témoignages,

Au

la

démoralisation. Démétrios.

qui

lui.

Rhodiens craignant d'abord

les

choses se passèrent

ainsi.

cours d'un assaut très violent. Démétrios

que cette attaque mettait en danger la fameuse toile de Protogène, exposée à cet endroit

que ses prévisions ne se réalisaient point, que son armée et sa flotte étaient décimées, usées et livrées à

les

apprit

que ses espoirs,

étaient cruellement déçus,

positifs,

si

et.

malgré ses longs efforts

xv

que Démétrios ne détruisit ce chef-d'œuvre, lui avaient envoyé des députés pour le supplier de l'épargner. « je brûlerais tous les portraits de mon père, avait répondu le prince, plutôt que de détruire un si bel ouvrage, » (2), Et suivant d'autres

de Troie ou de

catastrophe. Car,

victoire inaccessible, voyant

d'admirer son application à

l'ouvrage et son extrême habileté. » (1) Et Plu-

héroïquement triompha de ce

la

lassait point

tarque ajoute que

bien plus

Babylone. ou même de Sardes ou de Tyr. apparaît comme le plus mémorable des sièges de l'antiquité.

— superbe

ne se

et

raient d'offrandes généreuses (i). .Ainsi

l'artiste,

et qui représentait lalysos. le

héros rhodien. habillé

en chasseur et tlanqué d'un Satyre au repos et

d'un chien qui paraissait fatigué

avait

et haletant. C'était

spontanée des Athéniens, finit par accepter l'intervention pacifique d'amis communs, membres

un véritable chef-d'œuvre artistique, pour lequel le grand peintre avait travaillé sept ans durant et qu'il avait exécuté en mettant lune sur l'autre

eux-mêmes de

quatre couches successives de couleurs, afin que,

repoussé avec colère

et

indignation

médiation

la

grande famille grecque, les Etoliens. Et, poussé par son père, Antigonos, il décida de traiter et de mettre un terme à cette vraie lutte de géants, qui durait déjà depuis un an

et

la

rieure de

fut

XX

de l'antiquité. Et parmi ces diverses

je préférerai

comme

vx

Démétrios assiégeait Rhodes, composait

Protogène quelques L'atelier

traits

de

un était

Le

parler et

énorme

et

la

il

dit

:

l'œuvre admirable, mais

y a tant de grâce

il

ne trouva

que plus tard

que

les

beauté céleste. »

images peintes (4).

Or,

l'assié-

bien se maîtriser et dominer sa pas-

si

il montra un tel sang froid et il s'éleva tellement au dessus des idées personnelles de haine

le

célèbre peintre

et

de vengeance que, connaissant de réputation

représentant

le

peintre et l'œuvre célèbre,

du héros dans un

taque aussitôt

lalysos.

menaçant

petit jardin

qu'il fut

cette

œuvre

il

tous les portraits de détruire

un

interrompit

l'at-

mis au courant du danger changea immédiatement

et

de secteur d'attaque en s'écriant

mon

;

xx

Je préfère brûler

père, plutôt

que de

pareil chef-d'.KUvre. «(,^).

Le lecteur, qui est né vingt-deux siècles entiers (

I

Pline

)

191

Histoiri- luiliir..

i,

livre

!;) .41

Plutarqiie

(î)

Op.

xxw.

ch. xxxvi, 40.

:

:

xwvi.

livre \\. ch. m:ii et \ciii.

:

Pluiarque Dniiitrio<:.. ch. u. Cicëron Oral., cap. 11.

(21

:

:

travail est

touchent à

il

Dimiiirc

postérité (?).

sion,

demanda comment pouvait rester avec tant d'assurance hors des murs de la ville « le sais. (I)

tableau devait

la

Au moment où

un faubourg de la ville dont Démétrios s'était emparé. La présence de l'ennemi et le tumulte de la guerre ne troublèrent point Protogène; il resta dans sa demeure et continua son travail, Démétrios en fut surpris; il le fit venir, et lui

le

aux yeux de

temps, elle couche infé-

«

tableau

l'histoire

de Protogène

:

situé dans

il

la

frappé en voyant l'œuvre, qu'il

geant sut

plus objective et

impartiale celle d'un étranger, de Pline qui rap-

porte l'épisode en ces termes

si

« aussi

qui, avec diverses variations, est narré par tous

versions,

couleur. Ainsi

point de voix pour

suivant, qui est très caractéristique et

les écrivains

le

C'est à propos de ce tableau que, « dit-on, .Appelle

innombrables épisodes de ce grand célèbre conflit, il ne serait pas inutile d'évoquer les

l'incident

même

la

rester toujours parfait

au siège de Rhodes. et

par

eflfacée

était

immédiatement remplacée par

fût

demi, et de renoncer, en ^04 avant Jésus-Christ,

Parmi

l'une d'elles

si

40.

cil.,

Drni.-trios. ch. xxii. ch. XXXIV. et Pline, hist. nat. livre xxxv. ch, ;


après Démétrios et qui

fut, hier

tateur de toutes les horreurs cette dernière guerre, en

encore,

le

longtemps,

spec-

commises, pendant

mis aussi

la

mentalité et

les

les

deux épo-

procédés d'alors à ceux

immortel de l'antiquité grecque

le

;

tribut

d'admiration qu'il mérite.

du siège: la courageuse et glorieuse action des Rhodiens. qui réussirent, avec une telle abnégation et pendant si Mais revenons

à l'histoire

Une

aussi

bien outillés, des

Rhodes accrut sans cesse, par la suite, son commerce et sa tlotte elle devint un Etat redoutable et une Puissance navale de premier ordre: et aussi bien les rois asiates que les Etats helléniques se mirent à rechercher son amitié, témoignant désormais envers elle de la plus grande correction et du respect le plus profond.

d'aujourd'hui, pour dégager lui-même les conclu-

sions de ce rapprochement et pour décerner à l'esprit

et

en Macédoine et en Thrace, ?n Asie-Mineure et ques,

repousser victorieusement des enne-

ennemis qui ne s'étaient mis en guerre que pour s'emparer de Rhodes. cette conduite magnifique des Rhodiens les haussa considérablement dans la conscience et dans l'estime du monde entier.

France et en Belgique,

en Arménie, n'aura qu'à comparer

à

nombreux

galère

192


IX

Rhodes pendant siège

e

le

de Rhodes

fut

troisième siècle avdnt J.-C. de l'antiquité: nous

suivi

d'une longue période de paix qui permit aux

des

Rhodiens de murs forti-

Colosse:

fiés,

de rétablir leurs temples

et leurs

monuments

bellir leur

souflFert

c'est

de

la lutte

au siège de

vable d'une des

ville

et

l'île

sa majesté,

et

de concevoir

qui avait tant

il

la

colossal, car ce

et surnaturelle

fut aussi

donné

à la Littérature

la grandeur absolue, du venu du monument gran-

notion de

mot

est

Surpris par

la

bravoure,

387

Le laineux (-olossc Je Rhoiies. Une des sept merveilles du monde, qui se trouvait à entrée du i^(<rt des Trirèmes (i). 1

(i) Colonel Rollier.

dans toute sa

diose de Rhodes.

que l'humanité est redeet grandes oeuvres

belles Fia;.

fut ainsi

splendeur, dans toute sa puissance et dans toute

d'em-

contre Démétrios. D'ailleurs,

plus

il

Force surhumaine

reconstituer leurs

devons la création d'une du monde, du célèbre donné à l'.Art de présenter la

lui

merveilles

sept

Monuments de Rhodes. 193

l'abnégation,

la

sou-


.

Rhodiens

î'habileté des

et

voulant leur

de transport dant

fameux

le

siège, les

d'argent qu'ils en

moyens

priant,

somme

que

la

fût

affectée

recueilleraient

talents.

ment historique. Et les Rhodiens. mémoire de leurs aïeux, mais aussi fidèles

fidèles

à

à

avaient assumés;

ils

à leurs

le

(1).

monument

engagements qu'ils honorèrent dignement les

le

l'espace de

de

cité.

amis

et

Et

qui

alliés

les

aidés en les ravitaillant pendant

le

rent en leur honneur, aussitôt

paix conclue, des

statues. la

Cassandros

et

la

ils

majesté du

l'île

Fitï.

fut

exécutée dans

— du Colosse. — dont nous —

qui personnifiait

la

de cet inspirateur

Soleil,

qui

éclaire

et

force

et pro-

réchauffe

et qui favorisait plus particulièrement

était

haut de quatre-vingt piques, d'où ce :

Charis de Lindos a créé

généreu-

Haut de huit

sement secondés, non seulement en leur envoyant à plus d'une reprise du ravitaillement et des fournitures, mais aussi en les assistant par des troupes

de

de Rhodes.

11

leur.

— qui

l'idée

douze ans

l'Humanité

élevè-

Soleil, le père

construction de ce

la

furent confiés à leur célèbre concitoyen

distique iambique si

et

à la

statue représentant

du

la cité

tecteur des beaux-arts

Lysimaque eurent chacun

Et quant à Ptolémée. qui les avait

immense

Le projet

conçut

artiste

et la

avaient considérablement siège;

000 francs envi-

=,cxj

vente des machines et

l'assiégeant leur avait fait don,

avons parlé plus haut.

droit

n'oublièrent pas non plus leurs

ils

la

sculpteur Charis de Lindos, élève de Lysippe.

avaient couru tant de dangers, et quant aux esclale

promesse trois cents

leur a valu

Dieu protecteur de

Rhodes

les

libérèrent et leur accordèrent

la

Démétrios. Les

fuient effectivement affectés par les Rhodiens

Cet

ils les

à

près d'un million

construction d'une

la

citoyens qui s'étaient couverts de gloire et qui

ves,

donnée

des outils dont

à

leur histoire et à leurs traditions.

observèrent strictement

— que

ron.

monumentcommémorant cet événe-

l'érection d'un

promesses,

qu'ils avaient

contre eux pen-

qu'il avait utilisés

part, leur noblesse et leur

honnêteté en exécutant fidèlement

:.^\lcsler par un acte son estime, Démétrios leur

.aissatouteslesinachines.ies outils et les

montrèrent d'autre

Ils

était

11

le

Colosse de Rhodes

fois dix piques. (2).

tout entier en bronze et

il

fut

élevé à

du Port des Trirèmes, à une place que nous ne pouvons encore aujourd'hui déterminer avec précision. Sur sa base de marbre (^), ou, selon l'entrée

388

d'autres, sur sa jambe,

colosse portait cette ins-

le

cription caractéristiques

;

« Marins, ce Colosse dédié au Soleil,

pour perpétuer

mémoire de

la

la

fut élevé

belle défense

de

Rhodes contre Démétrios. Soyez également vaildans vos murs de bois, et ne revenez jamais sans être dignes de saluer en passant cet emblème de notre Grandeur » (4). lants

«

De

toutes ces merveilles, écrit Pline,

duSoleilou Colossede Rhodes

la

statue

fut laplusadmirée...

un tremblement déterre la renversa mais gisante à terre elle est encore un prodige. Peu d'hommes peuvent en embrasser le pouce; les-doigts sont plus ;

— Arvbatlos a

KHODRS.

Ornements

noirs

Mus.

de renfort, en Libye,

ils

s'il

sur

|ianse sphéiiquc de (".aniiins..

tond

Haut,

jaune.

N"

Hist. de Bàle.

demandèrent

iqith.

o.dft.^

glands que presque toutes

-i^h.

à l'oracle

d'Ammon.

laissant

approuvait qu'ils l'honorassent comme

un surhomme. L'oracle y ayant consenti, ils élevèrent dans la ville un temple carré (i), de chaque côté duquel

ils

d'un stade

ce

meon. (I)

Il

i.''^y.-.'t/.

(21

:

(Il

appelé

fut

le

Diiidore

Diiidure. livre

:

livac xx,

clia|>. c.

du

li^rt.

parayr.

appelé

»,

Rtolé-

avatim

v.

chap

\\. --,.

né au n'" siècle avant |.-C. remarque Ls .tcp/ iiu-rvrilL-s du moud,w L'iiitislt- (oiiiiiinnd piv placer une hnsc de luarhie hLme. el sur celte IhT^e. il eousolida les pi,ih du Colosse jusqu'aux che(i) Pliilon le Hv/.antin

dans son ouvrage

élevé a un enilii'ii pre> (inaccessible.) »

cavernes,

voird'immenses rochers, contre-poids que

12)

(2). l'ut

statues; dans les

Pline exalue sa hauteur Strabon. livre \iv, cli. 11 par. àyo piques rniiiaines. ce qui équivaut presque aux cSo grecques.

construisirent une galerie longue

monument

les

membres rompus s'ouvrentde profondes

:

mr

:

viller. i,.

(41

194

Dindore, lisre

\

.

chap. xx.


magnifique orneiiient, s'écroula

Tartistenvait introduits pour l'équilibre". Et d'après

l'opinion

unanime de ceux qui ont vu

d'œuvre,

le

colosse « de figure était

brisa

ce chef-

Mais

bien pro-

si

portionné avec son extraordinaire grandeur,

et

y remarquait tant d'art et d'industrie, qu'on ne crût point diminuer l'éclat des plus fameux ouvra-

ges en

comptant parmi

le

monde. de

Face

»

était situé ville;

la

au Soleil

au point il

tous

les

il

:

en général,

il

Dieu protecteur de

dont

patrie bien

la

et

précieuse de rester calmes et impassibles,

circonstances leur étaient défavorables

les

affrontaient les

:

événements malheureux, sans

ment et en

vrais philosophes. Aussi

de l'année 222 av.

le

j.-C.

ne

la

catastrophe

plongea

les

dans

ni

le

Pig. 389

premiers rayons

les

éclairent successivement les cinq ports de et caressent les côtes de

de bonheur

orgueilleux, ni van-

ni

transports nerveux et hystériques, mais stoïque-

l'hori-

leur rappelait majestueuse-

l'ile.

les jours

rés et

ils

navigateurs se

représentait admirablement

se

aussi

quand

Colosse

le

Rhodes de quelque point de

zon qu'ils vinssent et,

levant,

du

et

mais qui demeuraient au contraire pondémodestes, avaient également la qualité tout

tards,

plus central des cinq ports

était visible à

dirigeant vers

ment

le

sept merveilles

les

Rhodiens que

les

de triomphe ne rendaient

on

aussi

lui

i).

(

Rhodes

aimée des

Rhodiens.

Pendant ce siècle, la politique rhodienne tendait surtout à un but, à un idéal détermine dont elle poursuivait l'île la

réalisation

la

comment

:

maritimes

liberté et la sécurité

assurer et

à

comment

rupture du statu quo des mers, en

éviter toute

combattant

énergiquement

tout

toute

facteur,

Puissance, tout Etat qui chercherait à dominer sur

mer. Et cette politique ne

la

imposée par des paroles

et

fut point

soutenue,

ni

des prières, mais par

puissant outillage militaire de

l'île,

le

par son impo-

sante armée, par ses escadres, importantes et toujours prêtes au combat, par sa flotte marchande,

par toute cette préparation

Rhodes un pays ou rivaux,

En

fi

guerrière qui

fit

pessimisme,

-C.

J

la

ville

i

^8"

s'écroulèrent

écrasés dans les ports, et

Poh'be n

.

dans l'inaction

ils

:

;

son

fort

le

ils

efforts matériels et intellectuels

ne restèrent

multiplièrent au

;

et

ils

tirent ainsi

.

.Anastase

sup-

I'"'.

I

ile

subit

|irovoqua encore des

En février

un nouveau tremblement de

dommages. Ce ne

Colosse, son plus

1481. en i8so.

terre qui

fut point, hélas

en iSsi, en

!

le

der-

en lik)^. de nouvelles secousses sismiques ébranlèrent Rhodes. C'est ainsi qu on explique les nombreuses plaques funéraires découvertes nier

i8s<'>

et

qui portent diverses dates et où l'on lit cette inscription toujours identique: s^ A la iiii-iiioiicdis victiiiiiS. du /r.iiibhiiuiil </,

17-K).

C est ainsi, d autre part, qu on est arrivé à confirmer historiquement les descriptions faites par les anciens de la nais.sance de Rhodes, et les légendes qui présentent cette ile délicieuse émergeant du sein des flots et devenue aussitôt la fiancée de celui qui conduit dans les airs le char lumineux traine par des chevaux au soufHedefeu. .\joutons encore que plusieurs endroits de l'ile. à une époque critique, furent aussi atteints par des vagues diluviennes, ainsi qui! est rapporté par Strabon (livre ir.ch. m.paragr. 14). par Hesvchios. par .Aristide et par d'autres. /lire. »

(il Strabon. livre xi\ cli. ii. paiag. s- Pausanias. livre 11. chap.Mi.par. livre v. ch. x\. livr. vm. ch. xliii. parag. 4. V. aussi Polyhe. livre \. chapitre iwxvmet Diodore. livre \. ch. x\ et ivi. Bien que. Rhudes soit l'un des pavs les plus favorisés de la terre et un des plus agréables lieux de séjour pour Ihonime. elle est cependant sujette aux tremblements de terre. Sans parler de la légende rapportée par la Mvthologic. suivant laquelle les Telchines. les premiers habitants de l'ile. l'abandonnèrent, effrayés par la perspective d'un terrible tremblement de terre, qui effectivement laurait anéantie. rapportons qu'elle fut victime en "iid a\ -C".. d une violente secousse sismique historiquement certaine iDiodore. livre \i\. ch.xLv. Une quatrième secousse y tut signalée en lîs ap. \.-C qui causa des dommages importants. Pausanias. livre vnr. ch. \i.u!. parag. Et sous le règne de l'empereur 4]. Conslans. au n'' siècle de noire ère. et. plus tard, sous .

i

Lausanne. N" 4277.

contraire, leurs forces physiques et morales, leurs

Olvmpiade, c'estun formidable tremblement la

porta des dégâts considérables; ses navires furent

1

ni

Hist. de

point les bras croisés, mais

de terre bouleversa Rhodes de fond en eomble(2

1

.\mphore de Camiros. Haut. 0.24.

.

à-dire en 222 av.

1

Mus. Gant.

respecté par tous les Etats voisins

l'année seconde de

Les murs de

RHODES.

de

:

1

.

Lorsque neuf siècles plus tard, les Egyptiens, les Turcs Arabes occupèrent. pendant un court laps de temps, les lies de Chypre et de Rhodes, ils vendirent les débris du C^)losse. pieusement conserves jusque là. à un Israélite de S\ rie qui les transporta à l.oryma. la Marmaritza actuelle, d oi'i il les emporta dans son pays sur le dos de lyio chameaux. (1)

|

et les

.

195


des travaux et ûbtinrent des résultats qui comblè-

concourir

rent les vides causés par

de

le

terrible sinistre.

habitude de se montrer plus forts que

fidèles à leur

prompte et complète reconstitution enfm la somme énorme de 3.000 talents

à la

la ville et

(i^o.ooo 000 de francs environ) spécialement desla restauration du Colosse. D'autre part.

l'infortune et de développer considérablement et

tinée à

sans cesse, leur puissance et leur prospérité. Le tremblement déterre du ni<' siècle, qui anéan-

.Antigonos. roi de Macédoine et sa

tit

presqu'entièrement

tous cas

qu'on en

montrer

— et c'est

ses amis,

à

apprécie

de Rhodes,

rile

dans

sincérité

la

le

monde s'empressa de

courir généreusement ce vaillant peuple

si

esprit raient

et

vait

se-

doulou-

nombreux

outils

pour

le

l'une

couronnait

le

l'autre, à

savoir

Ptolémée.

d'Egypte.

le

son tour

le

(I)

colère

de leurs Dieux

aliments

en

et

céréales,

la

somme* la

:

merveille

la

demeura jusqu'aux

parce que les Rhodiens redoutèrent et

parce que

blissement. Mais les habitants de

rèrent

300 talents, un matériel abondant pour

nécessaire

terre avait abattue

dans sa partie inférieure

qu'elle

Rhodes, outre de nombreux secours en espèces, en

pas reconstruit, bien que

somme

tremblement de

genoux

sirent

à

la

tut

l'oracle

la

de

Delphes, consulté par eux. avait interdit son réta-

peuple rhodien. Le

envoya

Colosse ne

le

royal de Ptolémée eût permis aux Rhodiens.

à

roi

riclie

don

telle

Syracuse qui

de

peuple

son ancienne prospérité et devenait plus

Seul

que

de Svracuse. deux célèbres statues dont représentait

dynastes

les

helléniques donnèrent

témoignages de leur libéralité, de leur de solidarité et de l'estime dont ils entouRhodes. Si bien que peu après l'ile retrou-

de disposer de

les

un matériel considérable pour la reconstruction delà ville et de la tlotte. Et pour commémorer l'événement, il érigea, sur une des travailleurs et

places

les cités

tous

qu'elle ne l'avait jamais été.

reusement atteint par la Fortune. Hiéron, le tyran envoya plus de 100 talents en (2). des

Pont,

Chryséis,

de Bithynie,

roi

d'éclatants

de Svracuse

argent et aussi

du

roi

asiates et toutes

de

femme

de Syrie. Prousias,

roi

Mithridate V,

aux Rhodiens

eux pour demander secours

Tout

assistance. (I).

en

malheur

le

— l'occasion

leur estime et leur affection

qui s'adressèrent à

offrit

Seleucus.

aux

de

cons-

immédiatement les murs de la ville, ils répacomplètement leur fort, ils réussirent, grâce

travaux

entrepris fievieuseinent dans leurs

pourvoir leur

chantiers, à

ile

de nouveaux

tout aussi puissants que les anciens

truction de vaisseaux, des architectes chargés de

reconstrui-

l'ile

;

ils

bras

construi-

sirent de nouvelles et fortes escadres, auxquelles, Fit;. 3i)()

comme

Lindos procura

toujours,

équipages

meilleurs

les

et les meilleurs capitaines. Les

temples

marchés de Rhodes, les bâtiments publics rapidement restaurés et c'est avec goût et avec élégance que la ville fut ornée et les

et privés furent très

par diverses oeuvres

sance pour

les

d'art

de valeur, vraie jouis-

yeux du peuple rhodien,

laissé ainsi

toujours fidèleaucultedu beau et du bien, poussé;') imiter

mémoire avec

ancêtres

les

liiiiagination

et

immortalisés qui

exploits

les

maintenu par la dans un étroit contact

ilhistres. et

lui

inspiraient

un admirable esprit d'émulation artistique, scientifique et littéraire.

Ainsi vail

la

prospérité de Rhodes, fondée sur

incessant,

systématique

de son

tenace

et

le tra-

peuple travailleur et actif, sur son amour de l'ordre, et

son loyalisme,

ne parut pas, aux yeux d'un

observateur peu renseigné, avoir subi

bouleversement auquel RHoDliS.

-

Vase

.spliciiiiLic

ar\ bailo.si

lic

maintint constante

(^aniircs.

Orncincnts muges sur fond bruns. Haut. o.od^. Mus. Hist. de Hàle. N' u^iiT. 2,4.

Il

l'iihhc, livre

Diodore, livre wvi, chap. vni.

\ ,

cil. i.xxxviii,

elle fut

même, au

soumise

;

contraire,

grand elle se elle se

développa continuellement, progressivement, pro-

voquant

(2)

et

le

le

respect et l'estime unanimes,

i.xwxi. (1) Strabciii

196

:

li\

re

\n,

cli. ii,

parag.

s.

— et aussi


RHODES. CAPITALE DU DODECANESE

SKEVOS ZERVOS

Fig. 391

RHODES.

— H\ dria

lie

Louvre,

Camiros. Époque de transition. Style Dorien. salle

A

Armoire O. N'

197

^2g.

PI.

20


,t,<î.


F\-.

Fio. 394

:ii)7

Fiu. 302

Fin-

Fig. 395

3'.)3

Fis. 39(i

ir=

RHODHS.

les

Bas-reliefs et culimnes votives. Hpoqiie classique, (i)

regards envieux et jaloux des rivaux des Rho-

en Lycia.en Caria, jusqu'à Didymoi, jusqu'à Priène, jusqu'à Milet,

diens.

qu'enfin

C'est pourquoi, d'ailleurs, ces derniers se trou-

des provocations successives,

une guerre contre

à

liberté

Byzance; mais cette guerre augmenta encore leur puissance matérielle

ont toujours tenu

ils

pour

le

morale

et

et cette puissance,

en intervenant entreelles

comme médiateurs,

l'Orient et à entraver

la

la

tranquillité

marche du progrès. Et

réussissaient ainsi à apaiser les passions, à

l'inquiétude des étaient

si

peuples, qui.

souvent en proie

à

Méditerranée entière devenir un

théâtre

de ils

la

d'hos-

Et lorsque, vers

Rhodiens.

qui

la

tin

du

étaient

Ro. nains, nettoyèrent

la

iir

siècle

alors

mer des

les

tranquille

militaires (

délégués de Rhodes, pleine-

pirates.

et

calme pomsuite

Rome

le

les

force et de

la

et là,

puissance de

la

et

de leurs

courageusement devant

d'égaux

plus de soin?

renommée

avant J.-C, alliés des

rir et

des navi-

égaux,

à

ils

le

décla-

De

:

cette gloire,

universelle qu'il est

si difficile

Vous

plus encore de conserver.

naître ce

que nous vous disons

:

battu Philippe(il s'agit de Philippe

gateurs irréguliers et de l'ennemi, et permirent la

domination romaine.

avoir

tilités.

les

autres, perdre leur

« La tin que vous marquez à vos actions est bien autre que celle du reste des hommes. D'ordinaire, ils ne se jettent dans les guerres que pour conquérir et gagner des villes, des munitions et des flottes. Les Dieux vous ont épargné cette nécessité en plaçant l'univers sous votre obéissance. De quoi donc avez-vous besoin? De quoi vous faut-il maintenant

calmer

de voir

les

à un joug étranger, à la l'âme grecque cies Rho-

rèrent en pleine assemblée

époque,

cette

à la crainte

lors-

diens se révolta et

Sénat de

en sollicitant même parfois et voire de temps en temps en menaçant, en vue du bien commun, ceux qui étaient disposés à troubler

soumises

droits, se présentèrent

cesse les divers différends soulevés entre les villes libres,

être

et

diverses villes helléniques

les

unes après

leur patrie et aussi de leurs devoirs

paix, en aplanissant sans

la

virent les

ment conscients de

avec modération

l'utiliser

à

maintien de

;

ils

succomber

vèrent plus tard involontairement entraînés, après

même

Méandre

jusqu'au

engagées contre un ennemi commun.

(irecs

:

tel a

d'acqué-

allez recon-

vous avez comIII.

vous avez tout bravé pour rendre

des opérations

de cette

été votre but, telle aété

2o^av. J.-C).

la la

aux récompense liberté

que vous vous êtes promise de cette expédition;

1) Roltirr. Imc. cit.

199


il

nv

en avait pas d'autre,

avez plus joui que

et

cependant vous en

devoir d'un peuple ami. Aussi nous n'avons pas

imposés aux

vous dire franchement la conduite que nous croyons la seule vraiment digne de vous, nous l'avons fait sans arrière-pensée, en hommes

de tous les tributs

Carthaginois. Cela est très naturel

commune

une propriété mais la réputation, sont faits que pour

à

tous

hommages,

les

semblent. Oui. votre œuvre

la

franchissement des Grecs.

Si

l'argent est

;

les la

hommes

;

res-

plus belle a été

l'af-

vous

qui ne mettent rien au-dessus de l'honnêteté. (i)«

louange, ne

ceux qui leur

les Dieu.x et

craint en effet de

la

Et c'est ainsi que sur

complétez

aujourd'hui, cette oeuvre, l'édifice de \otre renom-

villes

mée

leur liberté et

est à jamais élevé

sinon,

;

votre gloire sera

de

bientôt abaissée. Sénateurs, après avoir participé à cette

entreprise

et,

avec vous, soutenu pour

la

(Il

nous ne voulons pas aujourd'hui

trahir

le

'US tj ililËj li^j :.^iiÈ';LsîllsïiJlj i[.Hri]jirJ l' i

La morte auprès

la

sug-

helléniques de l'Asie-Mineure reconquirent

que

le

gouvernement de la Caria Rhodes elle-même.

et

Lvcia fut confié à

PdhbL',

li\i'c

NMi,

chap.

M

ch. LlV.

'

ijsj

proposition, sur

la

poursuivre de grands combats, bravé de véritables périls,

la

gestion, et grâce à l'insistance des Rhodiens, les

tit la stèle.

200

^>'^^^V^ llSiËjl^jijgjiMËÏilg^

Décur J une lécvtlu

litc-Live

liv.

xxwn,


X

Rhodes pendant

deuxième

le

Romains voulaient étendre

iCS

le plus possible leur

sur

la

surface

;

donc

de prévenir à tout prix l'incendie, ou, du moins,

ils

de l'étouffer aussitôt allumé

sérieux n'importe où

des délégués aux deux

ils

il

se trou-

avec patience

étaient décidés à sur-

monter tout obstacle qui se d'hégémonie univer-

C'est pourquoi, en 172 avantJésus-Christ, la

guerre

à Perséus. roi

solider

ses

obligations d'alliance

Fiii.

\mn,

avec ténacité à

les réconcilier, à

paix

les

(i).

Romains

étaient trop conscients de

préparation militaire,

dont

nourrissait

ils

la

bref des

perfection de leur

moyens

c1i. iv el

— Ruines Je l.indos

li\re \x\, cli.

i\

.

Sur l.Acropole. une forteresse Byzantine.

.Aussi Tile-l.i\e

201

:

d'action

disposaient et qui étaient de beaucoup

399

RHODKS.

(1) i'uh he. li\re

envoya donc

parties rivales et travailla

leur puissance politique, de

de Macédoine.

et

la

Mais

ils

Rhodes, de son côté, ne voulait pas méconnaître

et

elle

:

rétablir l'ancienne amitié qui les unissait et à con-

dresserait contre leur rêve

déclarèrent

d'appuyer Perséus. Elle considéra

qu'elle avait le devoir impérieux et urgent

cherchaient à écraser tout rival

vait;

selle.

désir

l'ardent

domination

du monde

siècle avant J.-C.

livre xi.iv. cliap. 14. 2u. livre xi.v,

v;li.

v

:;i--o.


supérieurs à ceux de leurs adversaires, pour ne

aura été écrasé

pas savoir et prévoir nettement à l'avance Tissue

d'agir et. en général, les dispositions dont le Sénat

guerre qu'ils venaient de déclarer et qui

témoigna en cette occurence. manifestaient tidèlement l'étal d'esprit de l'Etat romain tout entier, qui se montra, dès lors, franchement hostile envers Rhodes. Et Caton nous dira la raison de cette animosité, dans le discours courageux qu'il pro-

de

la

devait durer plus de quatre ans. tions, le

Dans

ces condi-

Sénat préféra ajourner courtoisement

comparution des délégués rhodiens devant il

la

lui

:

se décidera à les affronter avec hostilité et à les

entendre avec colère seulement après que Perséus

Fit;.

400

Kll( )l)liS.

Polybc, livre

,\xx, cli. iv,

riti-l.ivc xi.v, cli.

l'itLi-s

La psychologie de cette façon

noncera devant ses collègues

166-88

(i|

(i).

B.C.

dr niMnn;)ic

wi-xwi. 202

^\^•

i(i<i-,S,S

a\nnl

|.-<".

:

«

On

accuse, dira-


Rhodiens de se montrer trop orgueilleux. un défaut sans doute, et je serais (aché dentendre taire ce reproche à moi ou aux miens. Mais que les Rhodiens soient orgueilleux, que vous l-il,

patrie était exposée, par suite de

les

puissance de

la

Rome.

('.'est

plus en plus grandissante et redoutable de

importe

commencèrent à pressentir clairement l'imminence du terrible orage, qui entraînait déjà et déracinait

Seriez-vous blessés de voir qu'il y a au peuple plus orgueilleux que vous ?«( i).

?

monde un Et en

effet, les

Romains ne tolèrent pas de

Démocratie Rhodienne heureuse d'alliance qui les unissait à elle,

voir

tous

ils

ne

le

Rhodes

à

le

gouvernement de

Leaina

l'ile (2),

qui

des

biens

faits,

et qui avait été

particuliers

pourrait

une

ajouter

les

leur

Viei"u;es à la

ihi-^iu.

:

:

Wvw

v

:

.\ulu-C'iollc Mi>7.

À/1

.

:

ils

commerciale

et

maritime

multiples qui avaient

tnntaine de ("allirhoé.

livre vu, ch.

li\re \\\i, ch. vi. 20:!

et

effet

Rhodiens parvinrent à se ressaisir de nouveau à reconquérir peu à peu leur ancien prestige et

les forces

Piilybe

douloureusement appliquée

leur liberté politique,

et

Catiin

si

cruellement imposée

sauvegarder leur puissance séculaire. Et en

auxquels on

Ils

dans lombre,

pourraient ainsi conserver leur indépendance et

nettementaux Rhodiens legranddangerauquel

\[\

de Rhodes elle-même.

l'alliance qui leur avait été si

foule de détails très caractéristiques, montrèrent

(21

liberté

se tenir tranquilles

paisibles et pacifiques, tout en restant fidèles à

lis

Caria, de

appartenant aux Rhodiens

Ces

cités

de se garer prudemment durant l'orage et de vivre

sans en excepter Stratoniceia et

constituaient

la

décidèrent de

Lycia et de toutes les autres possessions micrasia-

tiques de

les

l'ile

font plus

hautain envers un peuple faible et inférieur,

politiques de

Etats environnants et toutes

veraineté et

pied d'égalité, mais en Htat puissant et

arrachent

hommes

libres. soumis les uns après les autres au joug du grand conquérant. et qui menaçait la sou-

la

pacte

le

les

les

et prospère. S'ils

renouvellent en 167 avant jésus-Christ sur un

Les gouvernants et

m.

tait

leur grandeur.


XI

La gaerrc de TMithridate contre les RhoJiens

Second siège de Rhodes Premier siècle Mithridate.

ependant

voyait son Htat

Pont,

un danger immense du fait de

roi

Rhodiens épargnèrent

du

courir Fit).

av. J.-C.

et

la

à

leur patrie

la

servitude.

4(11

l'extension

que prenait

le

colosseromain; sa liberté était sur le point de pé-

détlnitivemeiit et son indépen-

rir

dance.— son existence même

— dis-

paraissait progressivement.

11

cida donc de réunir

le

dé-

plus deforces

possible et de tenter un efïort su-

prême

et

désespéré pour secouer

joug romain.

/t

le

attaqua donc, par

11

surprise, les faibles garnisons ro-

maines de l'Asie-Mineure

les

il

;

écrasa et les massacra; et un grand

nombre de

ces

Romains, qui

taient trouves,

sans

subitement exposés

à cette agres-

sion, se réfugièrent à

avant

88

s'é-

préparation,

Rhodes en espérant

Jésus-Christ,

trouver asile et hospitalité sur territoire

le

de leurs alliés.

Les Rhodiens accueillirent ami-

calement

secou-

les réfugiés et les

4-

rurent généreusement. Aprèsquoi,

réunirent leurs forces navales

ils

courageusement

qu'ils dirigèrent

contre

réunit, à flotte et

celui-ci

son tour, une puissante il

vint jeter l'ancre devant

du Dodécanèse plus voisines de Rhodes, me-

Cos, une des les

Mais

Mithridate.

naçant de

îles

détruire celle-ci

la

différence entre

la

puissance

Hottes et

pages

le

était

et

la

la

;

or.

composition,

force des

nombre de

deux

leurs équi-

tellement grande, que

seules l'expérience, l'habileté bien

la

connues

88-

^1-3

B. C.

vaillance et ties

marins

Kiioni-s.

2(14

l'iiL'cs iK- nii-niKiic

i.li.'

SS-^-; :i\.uit [.-(lli.

catastrophe


Fio. 402

KHoDIiS.

H<cliinc.

Une des iMiis.

statues enlevées par les R.miains

Nat. de Naples.

205


Rentrés

dans

grosses pertes,

leur

les

leurs ports, dont,

rent tout accès;

tous

de

la

les

ils

;

et la

chaînes

par des

détruisirent en la ville

et

ils

préparèrent

défense

d'urgence

comme

sement

Cependant,

quement

alors

qu'elle est l'ennemie,

revanche, aux Rhodiens de

RHODtîS.

Rhodiens

— f-jupiaccnient

actLiel

i^ii

st-

pour s'emparer de Rhodes;

il fut donc obligé de innombrables équipages surnuméraires de sa flotte, qui combattirent devant les murs delà ville mais qui furent à plus d'une reprise

débarquer

battus par les Rhodiens.

même temps

que le

lité

1

Hc"lc d Hschinc.

et

il

livrer

projeta de

Rhodes lui

action militaire et navale

combinée

:

de s'emparer de Rhodes, de toutes

de tous

renommée. attaquèrent donc bientôt la flotte ennemie

toujours valu Ils

la

gloire et

bats navals,

comme la

et

les comnombre de

toujours et en tous

victoire, bien

que

le

de

les

la

lutte

richesses

qui y étaient accumulés.

Des feux allumés sur le mont Atavyros donnèrent à son armée et à sa flotte, en pleine nuit, le signal de l'attaque générale contre Rhodes. Mais les Rhodiens surveillaient avec vigilance l'ennemi, épiaient avec soin ses moindres préparatifs et

la

igèrent contre elle une bataille acliainee qui leur apporta,

les trésors

double

permettrait,

lui

et

était

cette

espérait-il. d'obtenir la fin victorieuse

le

terrain qui

tota-

:

attaque, simultanément exécutée,

et réso-

bataille navale,

la

à

leur, qui leur était le plus familier et qui leur av:n'l

c'est-à-dire sur le

nombre

il s'empressa et de mer un siège des plus sévères porter un coup mortel, par une

de ses forces de terre

donc de

moral baissait sérieuse-

danger d'une

autreluis

Mithridate ne disposait pas moins de

sensiblement leurs rangs,

leur

irciuviiil

et

à se battre

bril-

de bateaux transports ennemis remplis de troupes de capturer des centaines de prisonniers.

Les forces navales de

ment. Les Rhodiens prirent alors courage lurent d'affronter

en

et

Mithridate subirent, au cours de ces combats, des

en

remporter une

lante victoire sur mer>, de détruire un grand

les

pertes qui éclaircirent

le délxir-

403

Fio-.

faire

violent

— — ce même vent permit,

opérer un débarquement, pour battre

et

vent

d'aussi

disposait pas de forces de terre suffisantes pour les

qu'un

nombreuses troupes sur une île aussi peu étendue que Rhodes, surtout lors-

ne

il

renforts et qu'il attendait an.xieu-

soufflant en sens contraire, rendit difficile

ils la

savaient menacée.

Mithridate poursuivit ses ennemis, mais

l'ad-

Mais quelques jours plus tard, arrivèrent les terre que Mithridate avait réclamées

Rhodes

la

de

armées de

tous les villages

résistance au siège dont

celles

versaire.

même temps à

que leurs forces navales

fussent de beaucoup inférieures à

interdi-

ils

transportèrent

ils

n-.éme tous leurs biens et

de leur patrie

leurs navires fût faible et

tie

Rhodiens s'enfermèrent dans

faubourgs de

campagne

essuyé

sans avoir

île

20()


RHODES. CAPITALE DU DODECANESE

SKE\'OS ZHRVOS

PI.

Fia. 404

Fis-.

405

Fiff.

RHODI-S

406

— Coupe Je Camiros ou de Lindos. Décor

(

I

)

Vrnuli.i.

incisé.

Marque

:

Deux

trouvée en fragments. Haut,

cercles concentriques.

207

o.ixvj.

Epoque vii^

Diam.

siècle

s.

1.

o.i^i)

avant J.-C. (i)

s. a.

o.joi.

21


^


devinaient facilement ses projets

donc pas

ment

les

deux

rentrer chez

à

murs de Rhodes

et à

celle tentée par

C'est

que

ainsi

deuxième

fois

du

et

Rhodes

près. Et

pleins d'une nouvelle gloire et

courageux

peuple

comme un lement

et

et

scrupuleusement

foi

permis le stoï-

des

et

fils

les

la

qu'il

de Nicagoras

navarques

(ic)o

menaça

à

comme

Antipatros.

même

Rhodiens,

sophiques par

comme

les

Cet écrivain se

(2).

très

importantes

distingua encore

observations

donna

ce qui

au quatrain

lieu

ironique suivant

Si ce nest pas Platon qui m'a écrit,

deux

sa parole et ses traités.

créa bâtard

his-

Rhodes ne demeura nullement étrangère ou indifférente au mouvement scientifique du reste la

ci

point stérile et infécond. Bien au contraire.

eux.

me

les

philosophes stoïciens et

his-

que Strabon surnomme

que Galien appelle «

le

école philosophique à

Rhodes

Démosthène, Eschinene voulut plus

plu-

sence de Pompée, qui

plus

Christ. il s'écria,

tôt se

dans

trouva

longtemps dans la

sv

l'atmosphère

était si

à

Rhodes

venue par et

se

lui

et y la

vivie,

Cité couronnée de violettes

peu favorable,

suite célèbre.

(4

A Rhodes

je

Ciceron.

De

il

hello Mithridatico. .22-27; Diodor.

l)e Fin.. iV. 28.

Meursius. /?/W..

livre

le

très érudit « et

et c'est

wxvii.

p. 101-10:;.

gagneras

fonda une qu'en pré-

s'adressait à

souffrait

:

«

la

maladie

Non, douleur, tu

rien.

Décor d'une coupe 2;S.

Sévin, Âc.ul.

Aiilbologi,- iirccqui-. éd. Teubner, vol. iir, p. :5i8. épigr. 3. M. r. Ciceronis. Tusculanarum question-uni ad fV\. Brutum. li\re n.

2(i;t

visitée en 52 avant Jésus-

s'il

parmi lesquels quelques-uns avant

.\iax et d'Ulysse.

les

Quoique tu sois incommode, n'avouerai jamais que tu sois un mal. « (4). Poseidonios fut l'auteur de nombreux ouvrages,

n'y

apparurent

il

vx

très savant «.

l'a

comme

arthritique dont

se rendit

développèrent également d'autres écoles

(I) .Aiipian. (:i)

il

>•>

fonda une Hcole d'éloquence de-

Qucrcllc

(2,

ou

l'impossibilité de vivre

Rhodiens tous

de Panétios. Le premier d'entre

et élèves

pression de l'opinion pu-

la

créa bâtard.

auie mortelle,

blique d'Athènes et de l'impitoyable éloquence de

Aussitôt que. sous

me

il

eût une

toriens Poseidovios et Hécaton.

deux

;

a existé

{>,).

Citons encore

Grèce, et l'esprit de ses entants ne resta

il

Plaioiis. /e suis paré de toutes les/leurs des

Bien que celui

de

toire.

de

ad-

et

ditions qu'il apporta au divin Pbédoii de Platon,

qui observe tldè-

qu'aux périodes précédentes de son

de

plusieurs ouvrages littéraires, politiques et philo-

invincibles, appa-

ces dernières années de l'ancienne ère.

chef de

l'auteur

fut

Il

paroles socratiques. Mais Panétios

En

avant Jésus-

République de Rhodes.

à la

stoïcienne d'.Athènes.

l'école

la

combatif, mais aussi

peuple de bonne

soit

Panétios succéda

pour

nous

d'en mentionner quelques-uns. Et d'abord cien Panétios,

l'envergure

sauvée

d'émi-

Et parmi ces

Christ), d'une fiimille qui avait fourni des Prvtanes

(i).

fut

danger qui

terrible si

et

donnèrent de mer-

et

s'y distinguèrent.

nombreux savants rhodiens,

désormais

rurent aux veux de tous non seulement

un

nents historiens

\aincu devant

durée

la

ile

sants orateurs, de profonds philosophes,

sus-

à

sobslinerdans une entre-

Démétrios

sérieusement et de

si

était

lui

il

prise qui risquait d'avoir

de

lennemi

militaires, à lever le siège

car

lui.

impossible de demeurer inactif les

pérèrent au sein de cette

veilleux fruits intellectuels et scientifiques. De puis-

repoussèrent \aillam-

forcèrent

ils

:

pendre ses opérations et

ils

fortes attaques qui furent declan-

Bien plus

chées.

savantes de philosophie et d'éloquence, qui pros-

dépourvu au moment du danger

pris au

se trouvant réveillés,

et.

ne fuient

ils

;

i/<\s

fn.i.. t.

chap.

n.

\x\-.

trait à l'astro-


.^Dinie

;

il

construisit

même,

Marc- Antoine. C^icéron(2),Brutus(i), Caton(4). Auguste. Pompée. Antoineet d'autres encore, qui, éclairés par l'esprit immortel de la sagesse hellé-

imitant Arciiimède.

tels

globe céleste. Parmi ses élèves, mentionnons Jason qui écrivit la biographie des hommes illus!e

nique, ont remercié

de plusieurs œuvres philosophiqLies Rhodes a donné également naissance à Appoionics le Molon. célèbre et éloquent tres et qui fut aussi l'auteur

orateur

(i).

Léonidas et

Rhodes pour

la

manne

en ont reçue en l'abreuvant detielet, pour titude, en

aux mathématiciens et astronomes Geniinos et encore à un grand nom-

trésors,

la

saccageant et

bref

en

la

Qiiant aux écoles de Rhodes, elles ont accueilli et

compté parmi

(Il

Plutarque

:

leurs élèves plusieurs

nombreux

Cicrioii

.

hommes

et illustres étrangers,

cliap. iv

l

'ne lrii\-nu' tlu Mi

^n

210

(2

Plutarque. Cir,-ion. loc.

(t,\

Cicéron. Bnitiis. chap.

(41

l^lutarc|UL-,

iii-Aji' ii;;ilfri'l.

CUoii

cit.

[.x\.

nourla

gra-

dénudant de tous ses en témoignage

consommant,

de reconnaissance, sa totale destruction

bre de savants.

célèbres, dont de

la

riture intellectuelle qui devait leur inspirer

qu'ils

i.xwin, \c. etc

:


XII

Rhodes

a

sombre

près avoir détruit Carthage. et

conquis

Grèce,

la

soumirent aussi

les

Romains

à leur

alliés

leur

ne

ils

:

des Rhodiens

difficiles

préférèrent

donc

secours de

exceptée. Celle-ci était

rester

pour avoir toujours en

circonstances

la

le

cas échéant, sur l'appui et

devoir rencontrer, en rivales et en ennemies ces

amie et alliée mais cela les empêchait pas de la :

escadres dont

la

valeur militaire était considérable

Fis 407

Elle constituait en effet

jaloux.

seule

Puissance navale

compte

;

même

imposante

que

attiraient

de

ligne

sa prospérité et sa

richesse de

la

sérieuse,

en

pouvait entrer

qui

grande

sa flotte

vive atten-

la

tion des dominateurs universels et

excitaient leur vigilant intérêt. Et

raison principale pour laquelle

la

Romains en

les

Rhodiens

et

reprocher

aux

voulaient

ne cessaient de leur orgueil

leur

était

(i).

leur désir brutal de s'emparer des

Rhodes

trésors de

des insulaires; écrivait

s\

des fortunes

et

Si les

plus nobles,

Aulu-Gelle.

d'eux,

l'un

tournaient des regards menaçants vers cette

leur hostilité n'avait

lie.

d'autre cause que lage

soif

la

du

pil-

".

taient toujours

Romainsguetune occasion pro-

qui

permettrait de dé-

C'est pourquoi les

pice

leur

barquer à Rhodes, de

lui

enlever

ses trésors, de lui arracher ses

chesses et ses biens

et

de

vaster de fond en comble,

pouvoir

ainsi

se

la

ri-

dé-

pour

débarrasser du

dernier rival qui osait rester debout et

pour pouvoir

maîtres

de l'univers

en leur présence devenir les

entier sans être gênés par personne

dans leur domination mondiale. Mais être,

n'osaient pas ou. peut-

ils

ne voulaient pas

franchement

(i)

Caton

.

et

accomplir

ouvertement ce

t)rii;in. li\rc v.

RHOOKS.

le

célèbre Hotte rhodienne au lieu de

œil malveillant et

regarder d'un

les

ces

qui se présenteraient en Orient et pour

pouvoir compter,

de l'Archipel hellénique.

Rhodes

projet

derniers des amis utiles dans les

domi-

nation tous les territoires insulaires

romaine

l'époque

— Pifces do 211

monnaie

i.1e

^t,

.\\Mn].-C.

in>

après J. C.


;.\jeplionnelle. Suivant

..

galères

les

aillée,

des capitaines

par l'habileté

légèreté,

Romains des garnisons

ténioignnge d'un de

le

talier et

Cassius ne

et l'expé-

des rameurs, une haute supériorité sur celles des Romains, déjà plus solides que celles d'Antiochos. et montées par des troupes plusguer»

par surprise

de

Romains,

guerres intestines entre

les

donnèrent une occasion plausible

leur

longtemps,

si

accusèrent

adverses de

tis

Rome

comme

et

servatrice et pourvue,

deux

à la fois les

depuis

si

ments

du régime

même temps du'à

cela

les partisans

ne tienne

!

de

d'un

Rhodes Cassius

qui.

arriva au

d'un

allié,

l'alliance

avec

parti

transformé en vengeur

programme, un l'ile.

de

seul but

la piller et

le

:

à

l'île

Rome

l'île

si

pas les bibliothèques,

Rhodes tous

objets

il

il

au génie

l'or et

la

li-

de tout l'argent, de tous

les

même

de tous

de

les ustensiles ;

et

récompenses qui seraient accordées à ou d'argent retenus et la peine de mort contre quiconque vio-

établit

ordre.

recueillit ainsi

11

Rhodiens

daires et à ceux des

yeux,

temples

et leurs objets

de

sommes

des

au moins

culte,

et

dans

laissa

Char du

lui

Soleil

Soleil,

Et en effet

\>

!

la

:

«Je vous chose

seule

temple de Bacchus ce

le

aux

leurs

eut l'infamie

il

de répondre par ces paroles ironiques le

légen-

qui. les larmes

suppliaient d'épargner

le

qu'il

l'initiant

valeur

la

les

fixa

lerait cet

athlétiques et dans ses

jeunesse romaine,

dont

et

tout dénonciateur d'objets

tout entier

science helléniques. C'est en vain qu'il

possédait

émit un ordre réclamant

11

d'art et

sement la

les

ne respecta

il

:

;

les

bien qu'il enleva

ménage appartenant aux citoyens de Rhodes

un seul

laisserai

à

emporta

les trésors artistiques, scientifiques

vraison de tout

amphithéâtres, formait et développait merveilleula

et ses carre-

tout détruire et saccager

même

Plus encore.

sa mission

glorieuse de l'Archipel qui. dans ses écoles

savantes, dans ses jeux

monu-

temples, ses

chefs-d'œuvre artistiques de

masque d'un

projet infâme de dé-

de

assassina

était incalculable.

de l'anéantir complètement.

et l'Etat

il

merveilleux tableaux et

et intellectuels qu'elle

que son ancien maître Archélaos. qui lui avait enseigné les lettres grecques à Rhodes, lui rappela les obligations morales qui le liaient personnellement

fit

il

;

à

C'est en vain

lui

bref

marchés, ses rues

rhodienne.

l'esprit,

l'île,

piller ses

fit

il

étaient en

débarqua, ennemi

et qui

implacable et criminel avec, dans

truire

le

terme de

;

célèbres statues, les

Les Romains envoyèrent à

ami

et

qui

établi,

de

d'autre part, par milliers qu'il

c'est,

régime démocratique oligarchique, pouvait s'absparmi les Romains, les partisans et

l'île

sacrés, ses

foyers particuliers

tenir d'appuyer,

de l'ordre

les artistes

fours, ses bâtiments publics et privés et jusqu'aux

par-

cette île con-

des siècles,

tons

fit

dévaster

les

parti

Rhodes pouvait soutenir

plus inhumaine, tous les chefs,

la

complètement disparaître non seulement Rhodes mais aussi son esprit. Et il fit aussitôt

parti rival et ils si

immédiatement massacrer,

lit

notables, tous les savants, tous les intel-

les

lectuels, et

Rhodiens d'avoir romain au lieu du se jurèrent vengeance. comme

lis

soutenu un

soi-disant

y

il

;

manière

la

tous

pour intervenir à Rhodes, ils réalisèrent iinmédia tementcet odieux projet qu'ils machinaient depuis

des égards enenvers un ancien maître,

comme

ne s'empara pas moins de Rhodes en l'attaquant

il

(i).

Mais aussitôt que

qu'il

et

fléchit point. S'il eut

vers Archélaos,

rience

rières.

micrasiatiques.

Rhodiens un accueil aussi hospiun aussi généreux secours...

avait reçu des

de Tive-Live, « dans la flotte rhodiennes avaient par leur

Irurs compatriotes,

œuvre de Lysippe, que

fut le

les

Véni-

rappela encore les innombrables services que. sur

tiens, ces dignes descendants de Cassius, devaient

les

champs de bataille, les Rhodiensavaient rendus Rome. C'estenvain qu'il lui rappela aussi l'inappréciable bienfait que Rhodes venait de faire à la

plus

à

ou

patrie

de Cassius en relevant,

de Mithridate

en subissant

voler

tard

ils

aussi, et

l'installèrent

devant

de

cynique satisfaction que

et

repoussant,

à elle

joie et

pour rester

fidèle

éprouvèrent en apprenant

à

son alliance avec

Rome

et

pour

la

de Rhodes.

faire droit à la

parole donnée et à ses

Il

écrivit ces

engagements moraux. C'est en vain qu'.Archélaos rappela enfin à Cassius que ce dernier devait à Rhodes jusqu'à sa propre vie,

dans leur moquerie

quand, fuyant devant Mithridate massacres exécutés par cedernier.il

nos murs. «

terrorisé, à Il

Rhodes, en

Titc-l.ivc

:

même temps

et

devant

sa

les

à la

Venise

basilique

les

;

sv

le

sac et

les la

Romains

destruction

paroles monstrueuses

Depuis que

Rome

a

perdu

noble pauvreté, Sybaris et Rhodes couronnées

de roses

Parmi

s'était réfugié.

que

porte de

de Saint-Marc. (Fig. 372.) juvénal devait devenir l'interprète de l'immense

à elle seule, le défi

seule, l'agression de ce dernier,

et

transporter la

et

humides de parfums sont entrées dans (1).

les chefs

d'œuvre rhodiens

rafflés ainsi

par

Cassius, ily en avait deux qui se trouvent encore de

autres

livre xxxvii, cli. \x\.

(n 212

liUL'iial.

Salira sexta.

21),.


nos jours à Rome, dans

Vatican, et que l'huma-

le

nité ne cesse toujours d'admirer

:

c'est le

groupe de Laocoon qui symbolise

travers les

l'horreur mortelle et l'agonie de

Rhodes

;

et

peut toujours contempler, dans

la Villa

oeuvre artistique, acquise,

elle aussi,

c'est aussi

infortune.

manière honorable

le

c'est

:

la

qualités

même

gueur

célèbre Taureau de

règne de l'Empe-

le

Commode,

reur

peuples de l'Eu-

;

n'hésita

l'on

les lois

même

savantes de

dans

les

pas

à

Rhodes

mettre en

tribunaux rhodiens.

toute cette magnifique législation au sujet de quelle Salluste écrivait à César

:

a

tout perdu

« Les

408

pensée, son esprit, son cœur, son

àme même, moraux

ses trésors aussi bien

que ma-

intellectuels

et

tout ce patrimoine amassé

tériels,

grâce au travail intensif, constant

systématique

et

sans

poursuivi

répit pendant quinze cents ans par un peuple intelligent, actif, indu.s-

trieux et noble, par les enfants d'une civilisation sublime, par les bénéfi-

régime démocratique

ciaires d'un

parfaitement bien organisé.

Ce

mort de cet esprit étincelant et lumineux de Rhodes, de cet esprit dont les chauds et éclafut la

rayons éclairaient tous

tants

domaines de

la

pensée

humaine. Ce

tivité

et

fut,

de

pour

les l'ac-

lui,

mort, perfidement infligée par

la

Romains dans un affreux guetCe fut la disparition et

les

apens...

l'extinction

de

foyers

d'un des plus beaux la

des Arts

Science,

des Lettres... Ce

et

fut

le

déclin

rapide et prématuré de l'astre rho-

dien qui avait su

si

longtemps

maintenir au zénith de

la

ImpeiLaL TLnies

se -^

gloire et

du rayonnement. Les Rhodiens, qui survécurent aux massacres, devinrent, depuis, solidaires

siens

:

sous

la

ils

des

9

Dodécanémalheureux.

autres

subirent, les

domination romaine, des

souffrances indicibles. Et pourtant

ceux d'entre eux qui trouvèrent I

leur salut I

I

dans

la

Heriidicn. livre

fuite I.

ni

perlai

nemanquc-

clia|i. \i\', para.;.

2.

RHODKS.

213

Pièces

cio

nmnnaic de

1

époque

— la-

Rhodiens

sa

:

vi-

et les disposi-

(i).

Rhodes

Ainsi

Fit;.

les

se réfugièrent dans leur

Tout le monde, dès lors, les connut. on reconnut également leurs superbes

tions en usage

Rhodes. Qiiant aux tableaux de Protogène, transportés eux aussi à Rome, dans le temple de la Paix, ils y furent détruits par un incendie sous

ils

Petit à petit

Reale, une

de

de leur civilisation, à tous

rope, auprès desquels

siècles

f;imeux Char de Rhodes. Et, encore, à Naples on

le

lumière éternelle

la

de leur science, de leur développement artistique

conserve,

et

dirait-on, toujours vivantes à

de transmettre

pas

rent-ils

fameux

iniptriale romaine.


n'ont jamais occasion de se plaindre de leurs

bunaux, où

riche et

le

témoin oculaire de cette époque (60 après J-Ch.). c'est là ce qui vous fait admirer et chérir votre

tri-

pauvre siègent tour

le

à

:

prononcent conformément à la loi plus importantes comme sur les moindres

plus par

tour et qui se

cité

sur les

mœurs grecques que

affaires.

En

S'-

brille

de ses murs

(i).

et

la

conservation des antiques

beauté de ses ports, de ses arsenaux (;). par

la

•'^

Antonin lui-même ne s'écriait-il pas avec orgueil, mais non sans amertume, en pareffet.

son autorité

lant de

diennes: «Je suis sont

de

et

du monde, mais ce gouvernent? ^> (2)

maître

le

de Rhodes qui

les lois

C'est au cours de cette période malheureuse de

force des lois rho-

la

son

Mais Rhodes, en attendant, ne conservait plus autre chose que

deurs passées,

le

provoquait que des larmes

gnée

comme

des soupirs. Dési-

Et

de séjour des critiques exilés de n'a vécu et ne s'est suftle que grâce au sa position géographique,

tionnelle et

privilégiée, lui permettait de pour-

si

suivre, et grâce rait

l'initia

chez

elle

si

aux nombreux étrangers

son admirable climat

et

nouvelle

il

aux principes et aux mystères divins. (4). semble que les sermons ardents de Paul

ne furent pas infructueux:

lieu

Rome, elle commerce que

la

enseignée par un des disciples de Jésus, par l'apôtre Paul, qui, venu de Milet et de Cos,

de ces grandeurs ne

et

que Rhodes rencontra

qui devait rénover l'univers entier. Elle

lui fut

souvenir amer de ses gran-

et l'évocation

histoire

religion

le

à

excep-

pleines

comme En

que sédui-

qu'il

mains ne tomba point sur une

inhospitalière

qu'atti-

semence

la

et

inféconde.

Ainsi,

l'on

jeta

y

terre cite,

premier évêque de Rhodes. Euphranor.

32t au Concile de Nicée,

évèque de Rhodes,

nommé

c'est déjà

un autre

Hellanicos, qui parti-

saient ses écoles qui, simples vestiges d'une gloire

cipe à ses travaux, parmi

passée, étaient pourtant

Pères de l'Hglise qui y prirent part: et il a sous ses ordres di.x-huit autres évêques du Dodécanèse

toujours fréquentées et

toujours renommées. «

Rhodes,

dit

Dion

le

rhéteur et philo-soplie,

l.c

(1) .Sallusle. (2I

Il

lire

à Char. cha|i.

et

des Cvclades.

vote dfs chefs (irecs. Uécm' d une

cini|ie.

\ii.

Volus. Marcian.

(?).

Dion

le

Chrysostome né

à Prii.se

de Mithynie vers

(4) .-Xctes des Apôtres. (Lliap. x\i, parag.

l'an

1.

214

^o après ].-C est niorl en lan

i

17.

les trois

cent dix-huit


XIII

Rhodes pendant l'Époque Byzantine près

scission de l'Empire ro-

la

main

l'installation

et

de

tantinople

la

que nous avons

Cons-

à

historique et

de

capitale

tale

^

première

île et la

est

particulière,

le

mouvement

âge,

Rhodes privilégiée

ne fut

tances

indirecte-

posée.

n'acquit et ne conserva cette situation

— Cos

qu'à cause

de son

histoire

la

de

plus la

particulièrement

les

fécond,

enfin, le

aïoils.

n Skexos Ze,-\ns /„ A-,/,,,,,,, .Avec une carte i;eo,oraphique

|(

)l)|;s.

.,-.

_

200.000 âmes,

auxquelles

elle

fut

I.hislonc dn

et -522

de

1

ex-

du groupe dodécanésien, exceptée, comparaison à Rhodes, telles des sœurs pauvres de cette île(i);

illustre,

KuiiK'.s

à

moyen-

les autres iles

— paraissent, en

Fiu. 40i)

Kl

terri-

catastrophes ettoutes les circons-

malheureuses

Toutes

elle

du groupe du

vaste

formation de son

jamais inférieure à

malgrétoutes

religieux et intellectuel

du pays et qui, souvent, participaient ment à son administration.

l'ile

— et

cause de sa population, qui, durant tout

un.

:

dirigeaient

effet

qui est

toire

thème de Kibyrria. L'archevêque de Rhodes avait ainsi sous ses ordres quatorze évêques, qui Hi;j.i

en

Dodécanèse

capi-

du Dodécanèse, constitua

une province

aussi à cause de son étendue territoriale

l'Empire d'Orient. Rhodes, qui était la

ou bien de sa position géographique exceptionnelle, mais relatée,

c!jii.>ie

de Notre l);imc de Philcrmos.

Dod.cuu,, d

tr.nyrs l.s si.cLs.

photographies, Londres iquj.

>Aà

Ls

u,t,c.s j„ u

.,

,.„.,».

.,

I hiiiiuinil.


Fiu. 412

Fij. 410

KHdDHS.

— Cliopc

fl plal

Musée de

Fio;.

en laience du

XVk

siccl

l'Ariana. Oenéve.

411 Fiin. 4I:H

RHODHS.

l>lat c-n

(Mt-nce

du XVI

(,u

XVI

KH(

)1)HS.

Musée

elles

en faïence du

XVF

siècle.

l'Ariana. Genève.

d'art et d histoire. Cienève.

sont arides, rocheuses, stériles; elles ne pro

ensemencer, par

duisent presque rien d'exportable, alors qu'elles im-

dont

ils

— quelques-unes,

dont

ils

portent presque tout du dehors

jusqu'à l'eau potable dont elles ont besoin. Ht c'est ce qui explique

placé les

— Plat

Musée de

(^illectiun (^havan.

que

la

grande

et vaste

Méditerranée,

corinaissent jusqu'aux moindres recoins,

ont exploré toute

la

surface et les profon-

deurs, qu'ils sillonneitt saiis cesse et dans tous les

Dodécanésiens ont remchamps étendus qu'ils ne peuvent pas

sens, dont

les

les

216

ils

éponges

recueillent les produits, les poissons,

et tous les fruits en général,

dont

ils




Fïi;.

111)

Fi-;.

RHODES.

— Plat

et

chope en faïence du

XVI'' siècle.

Collection Fol.

Musée d'Art

RHODES. RHODES.

Plat

en faïence du .\VK-

siècle.

Musée d

transformés en véritables amphibies,

d'épongés

dire

la

vie

comme

ils

par-

dent a éprouvé

les lois

et

la

sagesse et

.X\I' siècle.

.-Xrt

et d'Histoire.

Genève.

:

et

on

les y

retrouve en vigueur dès les premières années après la fondation de l'Empire de Byzance. On peut par exemple reconnaître dans les PjnJectes

de Rhodes, dont l'Occi-

reconnu

du

quel elles avaient été empruntées

pêcheurs

et nautiles.

D'autre part,

faïence

gence, revinrent, dans toute leur ancienne gloire, dans leur lieu d'origine, dans ce cher Orient au-

sont les maîtres absolus et les propriétaires, dont enfin,

— Plat en

Collection Chavan.

Collection |ean N. Casullis. à Rhodes.

tagent pour ainsi

d Histoire. Genève.

Fig. 422

Fig. 420

-

et

421

l'intelli-

219


Fi". 126

Fis;. 42:i

RHODES.

— Cruche

en faïence du

.W' ou

RHoDKS.

.WII- sied

— Cruche en

Collection Chavan.

Musée dArt Fiii.

et d'Histoire.

faïence

du

XVII'- siècle.

Collection Fol.

Genève.

Musée d

.Art et

d Histoire, (jenexe.

424

Fio. -127

Fi-. 425

RHODES.— Veilleuse faïence

du

XVII---

en

ou

XVllle siècle.

Musée de

r.Ariana.

(jenéve.

RHODES.

Crache en du XVII- siècle. Collection

Musée d'An

et

de Justinien,

RIIODES. Cruche en du XVIK' siècle.

faïence

l'ol.

Collection Fol

d Histoire. Genève.

la

faïence

Musée d Art

maritime tout

législation

en-

tionnerait.

des Rhodiens, qui y est conservée intacte. Cependant, privée de son ancien esprit que les

elle

pourrait répéter

et

le

d'Histoire. Genexe.

mot de

Pythie

:

tière

Romains ont n'a plus

fait

perfidement disparaître, Rhodes

de vie intellectuelle

ni science, ni

nttrs

que

art. ni

écoles,

stades, ni jeux olympiques.

à ni

A

elle: elle

qui

roi que le palais deJalieit s'est écroulé,

n'a

plus d'auberge,

pas

même du

laurier des devins.

n'a plus

belles lettres, celui

,111

Pbébtis

la

ni

I;lle

ques-

n'a

plus ses forces

ne dispose plus d'une 220

militaires

llotte

à

elle,

de guerre

à

elle

soi;


Fi y. 42.S

'iT/TtifiT

RHODES.

--t-"^-;iw

Ctite latéral

de Icglise dAgios-Stéphanos du Vl- siècle (i)

Fi-. 42'J

KHODKS. 1-2)

('.iite

Imiiiiludiiial

.Mnnunienls de Khcide>. Inc.

de

l'église d

cit.

.221

Wi^ios-Stephanos du

\'I<^

siècle [i


hi!4.

RHODES.

l^lat

130

RHODHS.

en laiL-nce du XV'' siècle

CoUectiiiii [ean

N

— Plat en

Musée de

Casullis.

faïence

du XVII-

siècle.

l'Ariana. Genève.

Fi»-.

433

431

Fisj

RHODHS.

Plat en faïence

Musée de

éloignée du centre politique

samment défendue,

du XVII,

RHODES.

siècle.

l'Ariana. Genève.

elle

et

était

souvent

Tunisiens

insuffi-

exposée aux

comme

Plat en faïence

comme

du

XV-- siècle.

N. Casullis.

des Algériens ou

comme

des

soumettre aux

pillages,

aux

Lazes,qui voulaient

fré-

quentes agressions des pirates, amsi qu'aux incursions des peuples barbares, des Turcs comme des Perses, des Sarrasins

Ctillectiiin lean

la

massacres, qui mettaient tous en coupe réglée

la

Méditerranée tout entière de Gibraltar jusqu'au

Bosphore, qui dévastaient

des Arabes, des 222

les

côtes de

RlK)des,


Fig. 436

Fio. 434

RHODES.

— Plat en

Musée de lAriana.

Fii(.

RHODES.

et

1

RHODES.

siècle.

Ariana

vendaient

ce qui tenait de

l'ile

faïence

Musée d Art

du XVI»

siècle.

et d'Histoire.

Genève.

Fis. 437

435

du XVII= (ieneve

comme

même

esclaves

son origine

Plat en faïence du XVI--Musée de IWriana. Genève.

RHODES.

siècle.

y était conservé, telle

ses

rable céramique.

habitants et décimaient sa population. Quant ù l'industrie rhodieniic. il n'en est resté

que

— Plat en

Ccllecti.m Chavan.

(ïeneve.

Plat en faïence

Musée de

capturaient

du XVU-

faïence

cura

Hn

223

briqueterie et son admi-

effet,

en grande partie

utilisé par Justinien

et qui

la

pour

siècle.

le la

cest Rhodes qui pro-

remarquable matériel construction de Sainte-


Fig. 440

43S

Fisf.

KHODES.

Plat en taicnce

Musée de

1

du

KH(

XVll.- siècle.

)1)HS

Ariana. Genè\'e.

-

l^lat

Musée de

en faïence du

XVU

siècle.

Genève.

l'Ariana.

Fia. 441 Kij<

4;i!)

RHODHS.

-

Plat en faïence

du

KHODHS.

.\V^- siècle.

Cdllecliun |ean N. Casullis.

Sopilic, et sa fanieuse coupole,

bâtie en

employant

les

à

qu'Anthémios Rhodiens

Constantinople. Ces

-

Plat en faïence

Glunan. Musée

briquées grcâce

a

niandcs quantités de belles

tuiles blanciies prépaiées par les

voyées par eux

GiillecliiMi

à

du

WT

d'.-Xrt et

ou

.Wll'' siècle.

d Histoire. Genè\'e.

un mélange spécial que

diens avaient trouvé et qui

restait

les

leur

étaient exceptionnellement élégantes et en

et en-

temps

tuiles, fa-

224

très solides et tellement légères,

Rho-

secret,

même

que douze


Fia-.

442

RHODES.

Plat en laïencc

du

X\'- sicck

Cdllecticn lean N. ("asullis.

d'entre elles avaient ensemble

le

même

poids à

photographies,

peine qu'une seule tuile ordinaire.

Quant aux produits de je

me

la

les

même

céramique rhodienne

permets d'en présenter quelques-uns

en

Un

et je prierai

de leur valeur

et

artistique et industrielle.

k\lix.

2£»

vivement

le

lecteur de

e.xaminer soigneusement et de juger par

de leur qualité

à

lui-

la fois


XIV

Rhodes sous

les chevaliers

de Saint-Jean de Jérusalem

1309-1522

leur

l'Empire byzantin,

dont

salem pour commémorer

des

à

elle

interiLiption.

une

sont venus,

partie

occupé

inséparable.

En

T-i^

effet, c'est à

peine

dant quelque temps

été successivement

occupée par

et les Sarrazins.

maux

indicibles,

forces militaires suffisantes

pen-

l'Assomption.

Foulques de

rendre

la

Forcés par

rendus

elle avait

le

(i)

Georges

Ils

Gallcl. IX-scriptimi des Isk-s

ck'

à

août 1309,

Rhodes jour

le

avaient ^ leur tête

maîtres des

;

ils

même

le

ont

de

Français

grand-maitre. Et dans

îles

ils

se sont

aussi

environnantes,

de Léros, de Cos, de de

de

Nissyros, de

même

que des

dans ces parages

français, l'anglais, l'espagnol,

lien et

plan de

lArchipcl.

la

chevaliers de Saint-Jean

Villaret, leur

l'allemand, et aussi

443

I-'.-

i=,

de

lieu

le

de Jérufondation

ville

la

Les Chevaliers parlaient six langues différentes

les

les

ont débarqué le

petites îles situées

respirer.

KHoDHS.

Chalki, de Symi et de Télos,

pour chasser l'ennemi

Fig-.

les

("alymnos,

jusqu'cà larrivée de

liberté

.

de

l'espace de quatre ans environ,

de vivre et de Turcs d'abandonner les LieuxSaints où leur Ordre avait été fondé en loso par qui le Provençal Gérard Tune des Martigues, et lui

et

la ville

avait

si

l'ile

les Vénitiens, les

sous lesquels

d'ailleurs le

de l'Association

presque

constitué

avait

sans

souffert des

nom

Rho-

^

Arabes

donna

jCS Chevaliers ont enlevé

la vilk'

Amsterdam 226

au

.XVl'

17112.

sk-clc.

le

portugais,

deux idiomes

:

l'ita-

réaiio-


RHODHS. CAIMFALE DU DODECANESH

SKKVOS ZF.RVOS

^1.

Fig. 444

RHODES.

Aiiiphure de (^amir^s.

Haut.

Mus.

Brit.

i).4'î.

E.

424.

Le plus beau spécimen de art grec pur. est sans cunlredit. cette amphore trouvée dans un tombeau situe à quelque distance de la nécropole archaïque de Camiros. La polychromie et la dorure donnent aux dessins de la vie golle de et du relief. La scène représente Thétis surprise par Pelée, pendant quelle se baigne sur les bords du regard droit, un bras par le saisie qui la audacieux Sépias en Thessalie. Nue. repliée sur elle même, elle jette a dédaigneux de la vertu outragée un serpent marin, symbole de la métamorphose tinale de Thetis. se roulant autour de la jambe de Pelée, le mord cruellement. L amour planant au dessus de la tète de Pelée, parait l'encourager dans sa tentative contre la capricieuse déesse marine qui sest si longtemps soustraite à ses poursuites. Venus accompagnée d'une de ses nymphes et assise derrière Thetis. occupe le deuxième plan, et le dernier est rempli par trois autres nymphes qui s enfuient efi'rayees. ou cherchent a se cacher. Ce vase est un des chets-d œuvre de la I

1

:

céramique polychrome de Icpoque grecque. Dans le même tombeau était aussi enterré un des plus beaux travaux, un des rares objets en or de l'époque classique que l'on ait sauvés jusqu'ici la déesse Thétis porte les armes d'Achille, et l'Amour éprouve la pointe dune tlèche. Malheureusement, il ma été impossible de le reproduire ci-dessus, par ce que. à cause de la guerre tous ces objets ont été transportes et mis en sécurité. :

•>;{



Fk. 445

ij*p.^

<tj

"."sKT^

RHODES —

naux divisé

provençal

le

:

en six parties et secteurs ditiérents ou

la ville

de chacune de ces nations

les ressortissants

tallèrent

château-tort de

l'ile, ils

qui réunissaient

à ses traditions, à Il

est vrai

battre pour

nir et

à

ont

lies

la

serment

et

la

conserver

la

son histoire,

les

devoirs de

la

porter à

et à la

plaisirs « O)-

:

ils

ont donc

l'histoire

monuments ils

historiques qui s'y

ont enlevé et

l'étranger ceux qu'ils

fait

pouvaient

transtrans-

porter, alors qu'ils détruisaient et anéantissaient

soute-

sainte hospitalité.

s'adonna au luxe

venaient de débarquer

à effacer

trouvaient accumules,

détendre ceux qui sont dans l'oppression,

sans négliger

ils

aussi, parmi les

catholique, aimer.

justice, favoriser,

il

du peuple et tout le passé des insulaires, et non seulement ils ont enlevé aux iles leur ancien nom « Dodécanèse ^^ pour le remplacer par celui de « Sporades ^\ mais

les obligeait àsN

religion

cherché

son patrimt)ine ancestral.

leur

« infidèle aux ancien-

lîle.

Les Chevaliers voulaient constituer un Htat à eux. qui n'aurait aucun rapport avec le passé des

comgloire de Jésus-Christ, pour main-

que

tenir son culte

révérer et

Rhodes

dans

mollesse, sacrifia les affaires aux

supprimé deux des cinq ports de la ville, et, dans leur désir de creuser à tout prix un abîme entre le passé et le présent, ils ont cherché à rompre tous les liens

d'après l'historien de l'Ordre,

nes moeurs de l'Ordre:

s'ins-

séparément, avec leur langue particulière

le

l'ut,

et aussitôt installé

et leur propre redoute.

Us ont restauré

(ij.

Maitre. lui-même,

Us ont donc

lauveignat

et

Le bastion d Angleterre

les

autres. Ainsi toutes les

pillages et

^^

la

œuvres

d'art

dévastation opérés par les

que

les

Romains

pratique,

n'avaient pas réussi à arracher à Rhodes, t'urent

« les grands biens, surtout ceux des particuliers,

enlevés par les Chevaliers, à présent que cela était

introduisirent parmi les plus jeunes chevaliers

devenu possible par

Il

n'en est pas

luxe,

la

moins

mollesse et

(i). (Colonel

(2)

vrai que.

dans

les plaisirs "(2).

Ro//i,i.

Abbé de Vertni

;

Monuments

île

la

Ht

le

le

Grand-

tée

suite de famélioration appor-

par les siècles aux

moyens de

transport. Et

Khodcs.

Histoire de Malte. His/oiir des

i7i.î'<i//,«/'(>.<///<i//,-;s ti.-SiUiil-J,;vi il.Jt-rnsalriii.

(3) l.oc. cit.

229

Paris ly^b. vol.

11.

p. 2.


Fis;.

446

1

\>im

iA rîR«

,ii

*'fl!»

^*tl

!"

'.

.,..^^^ti^i^:J^^:%J RHODES. Fisf.

l,e

bastion d'Italie

(i

).

447

«r «fèi^-i.^

l<ll(Jl)H.S.

{{-!) Ro/li,i.

Monuments de

Le bastion d Allcmatinc

Rluides,

2;i0

(i).


Fio.

U^

RHODES

Le hasticm dEspagne (i)-

Fio. 149

KIIODHS, (1-2) Rollui.

1.0

bastion d

M.imimciits Je Rlindes. 2;u

Auvergne

(:;).


1

i-.

450

RHODES.

les Chev;iliers

envoyèrent en Europe,

Le prieure d Angleterre

n

leurs fa-

milles, à leurs parents et à leurs amis,

un yrand

nombre de

rien

comme

statues, d'inscriptions, de ruines pré-

comme

statues,

ments de bustes ou de chapiteaux,

comme

bustes,

statues,

frises,

comme

comme

civilisation,

évoquant

l'an-

bien que les autres Dodéca-

témoignage

des exploits de leurs aïeux.

Ht c'est ce qui

du terrible orage qui s'abattit sur la malheureuse lie. tout cela fut ou bien détruit ou bien enseveli dans l'ultérieur des murailles ou près des fondements des maisons, ou bien soigneusement détérioré ou se ru pu leu sèment an ni hi lé,

(l) Rolti,i. Monumeiil.-i de

comme monument

nésiens, ne conservassent plus aucun

inscriptions,

alin

ne restât

vivant de leur majesté millénaire, de leur illustre

frag-

bref toutes les illustres

toute ancienne trace disparût,

).

ces derniers, aussi

épaves

afin (.jue

i

tique gloire et prospérité des Rhodiens. atin que

cieuses et de trésors antiques. Ht tout ce qui restait

{

l'histoire

explique que l'archéologie et

trouvent aujourd'hui un

de vestiges,

et

des

ruines

si

si

petit

nombre

insignifiantes

du

passé de Rhodes, qui est pourtant habitée depuis trente-cinq

siècles,

sans solution de continuité,

par un peuple aussi noble, aussi laborieux, aussi

que

intelligent, aussi sage. Ht

Khndcs.

•iWî

il

nous

a fallu

descendre


Fit;.

4ôl

1m

RHODES.

L'aubersie

dépouilles sacrées de nos morts

il

nous

remuer sommeil trois

fois millénaire et recourir

diens

eux-mêmes du

leur

témoignage,

éteints et les

a

l'homme

révéler

la

demander

les

et

revanche, accumuler que des pierres colossales.

leur secours,

transportées par les malheureux insulaires soumis et ils n'ont su encore que à cette dure corvée ;

remplir les

illustrer l'évolution et le pro-

ville

vérité sur l'histoire de l'architecture et le

1

)/?(>//(. /.

(2)

Mi'iniiiicnls

Skevos /crvos.

/..'

lii'

l'île

Rlicitcs.

A'i/.riui.sr

ii

les

endroits

en vue de

la

de leurs écussons

violences inouïes et des horreurs

domaine, par exemple, de la céramique, la civilisation rhodienne a créé des chefs-d'œuvre de per-

(

murs

et

et de leurs blasons, de ces vanité, de leur futilité et de leur de leur témoignages égoïsme. Combien sont amers les souvenirs des

de l'humanité, pour

de Rhodes, pour montrer que dans

l'art

Ht ayant tout détruit, les Chevaliers n'ont su. en

aux Rho-

lumières

et l'histoire

(i!.

peur admirative.

de leurs foyers disparu, pour esprit rayons de leur

pouvoir éclairer grès de

passé,

France

fection,

leur sainte poussière et troubler leur

fallu

de

et

;

tic

>^--«

devant lesquels l'observateur ne peut s'empêcher de rester interloqué, pensif, rempli de stu-

jusqu'à ses néciopcles pour rechercher et retrouver les

^

/c.rL'./s /.s .«/iv/.'

233

parCassius. parMorosini

:

:;)

commises dans

et par leurs

sem-


Fiir.

452

^^.

/X;

RHODHS -

blables

!

comme

Et

ils

I.e

prieuré dllalie

que

voulaient ternir aux veux

du peuple de Rhodes jusqu'au souvenir fameux de son Colosse, dont la mémoire était pieusement

les

conservée par toutes

ils

et

les

Chevaliers érigèrent tout s'élevait

la

nommée Mais

merveille,

de l'endroit

chapelle

qu'ils

ils

oii

grecs qui

il

s'est

trouvé

les

:

qu'il n'y

(1) Ro//i.i. Mc.iiiinK'nt>

ils

n'avaient pas les îles

;

les

Rhodiens de

Dodécanésiens continuaient

Xii

habitants

même

que tous

à se battre

une extrême vaillance contre :

ils

volon-

les

enva-

savaient en effet parfai-

tement qu'en défendant leur

iSSi. p. .h^.

les

composaient.

hisseurs et les pirates

en avait en tout

Klmdes

les

tiers et avec

Je Klimles

(2) Hiliolti et Cottret. I.ile de

;

d'administrer

indigènes c'est-à-dire

les

Cependant,

Ordre au début du dernier que les Turcs lui ont imposé.

se sont comptés, d'après les langues qu'ils par-

laient., et

et

64 Che-

ont donc dû ne laisser dans chacune que quel-

ce sont

ont

n'avaient pas. d'autre part, des forces

siègede Rhodes celui

moyens de défendre

et

ques hommes à peine, un chef de garnison et les gouverneurs, et quant aux troupes de garnison,

tradition, les

Saint-jean-le Colosse.

suffisantes dans leur

ils

près

une

la

dont 228 Franco-Espagnols

valiers d'autres nationalités (2)

générations rhodiennes

respectueusement transmise par

2^2.

(0

île

avec courage et


Fiy. \Xi

RHODES abnégation,

ils

leur

où dormaient

patrie,

raient

la

sauvegardaient

vie de

l;i

Le prieuré d'Espagne

et

temples

assu-

sauvaient en

I.écvtll<«.

{!)•

de Portugal

même temps

terre sacrée de

leurs ancêtres,

leurs familles

et

Mnnuiiients do Rhodes. 2:55

(i).

leur

honneur

et leurs autels,

et

leurs

biens, leurs


XV

Le Siège de Rhodes 1480 après

n

une

Turcs avaient sup-

qui,

primé l'Empire grec

morte

laissé à moitié

et la

une

et

rurent devant

l'ile

en

mai

1480 et

par terre, après débarquement,

grecque tout entière fut alors

se

Les provinces grecques

et mortelle douleur.

le

barbare qui

Rhodes, pour

Le

la

au.x

Chevaliers

national avec

les

siègL'

Je

lilc.

de trois mois

les

avec succès

ils

repoussèrent

les terribles

plusieurs

tuèrent

conquérir.

i.l;ipri',-.

mer

et

Rhodiens

défendirent

fanatisme,

une

constamment

assauts de l'ennemi

milliers

de

ses

ni

RHODKS.

appa-

l'île,

l'attaquèrent

et

un

détails

rage et une abnégation e.xemplaires. Pendant près

pillait et les anéantissait. C'est pourquoi, lorsque

à

reunirent

leur territoire

étaient conquises, l'une

après l'autre, et écrasées par

les

avec acharnement et simultanément par

le

armée,

forte

renseignées par des espions sur

sang de ses enfants. La nation plongée dans une profonde

Fi-,

puissante

llolte

des défenses et des fortifications de

avait

patrie

hellénique qui nageait dans

Mahomet envoya

J.-C.

occupant Conslantinople en 14^1. les

par T^lahomet

uin- iH-intuic

Ljraviji.'

2:i6

par

I

l-lpinc rt

peinte par

(".i

mille en

iji);

troupes

;

et ils

et,


RHODES. CAPITALE DU DODECANESE

SKEVOS ZERVOS

Fia;.

455

RHODES. Louvre,

— Oinochoe de Camiros. salle E.

.Armoire G.

237

6sî^-

PI.

2

'f



Fisï-

456

RHODES. Le conimencenienl du siège de Rhodes par Mahomet 11. selon une peinture du Codex, sur parchemin du .XV' siècle, de (uiillaume Caursin, vice-chancelier de Tordre de Saint-Jean, témoin oculaire

du

siège.

Bibliothèque Nationale de Paris.

239


KHODHS.

l.a ville

tentes des assiégeants,

et.

l'I

la

Iiiiutc>sc de Rlindcs pciuiant

au Innd.

la

le

siège.

Hotte turque. Peinture d'après

le

Hihliiitheque Naliimale de Paris.

240

On

voit

autnur des murailles les de (niillaume (laiirsin.

même Cndex


Fiu

45S

RHUDt-S.

L;i lin

tlii

siège d'après

2H

le

même Codex

de Caursin


tinnlement.

ils

siège, le 4 août

obligèrent

luic

le

1480, et à partir

venu, avec en plus

la

à

lever

comme

honte d'une défaite

il

renseignés sur

le

çaient, sur

était

et ses

assaillis

Rhodes

l'heure

rendus

divers dangers qui les mena-

fut

grâce aux renseignements que

lui

souvent sauvée

naître,

et

ils

seraient

mis au courant précieux

à

con-

rendre par leurs compa-

se faisaient

ils

ou

l'endroit

et

ainsi attentits et

de plusieurs détails importants

forces littéralement décimées.

Pendant ce siège.

;

les

triotes d'inestimables services.

apportaient les

soldats grecs, islamisés et recrutés de force, qui se trouvaient dans

les

rangs

ennemis,

et

Rhodes

qui,

danger immédiat auquel l'île et les Rhodiens étaient exposés, envoyaient à ces derniers, voyant

la

le

Rhodiens furent ainsi sauvés de servitude, de la mort et de la destruction grâce

h leur

nuit et jour, attachées à leurs flèches, des lettres

de

aux assiégés plusieurs secrets militaires concernant l'attaque imminente, les préparatifs et

trisés,

bravoure,

sacrifice.

Ils

à leur

abnégation

étaient,

aussi,

et à leur esprit

encouragés,

élec-

enthousiasmés par l'exemple admirable d'un grand héros, d'un immortel soldat français, le Maître Pierre d'Aubusson.

révélant

les projets

et les

des Turcs. Les Rhodiens étaient ainsi

UiU' ch\'lra.

242


XVI

Quatrième

Son

occapdtion

par 1522

oixante-deux

ans

sultan Soliman

plus tard

après

saient l'Asie-Mineure et venaient se poster sur la

côte micrasiatique en face de

et

fil

même

de notre redoutable

contre Rhodes, à qui

pas de se dresser

autonome, indépendant.

devant

— vivant

contre sa puissance par des chrétiens. et

rapidement une

11

lui

même

cette

il

en

de terre

(njncomii

Bosiii. Isti.ria di

San liic^anni

des

de mer

Et

il

à la tête

réunies

traver-

suivit lui-

de toutes pour,

le

il

demanda

la

capitulation

l'île.

Les Chevaliers de Saint-jean de Jérusalem avaient

pour chef

le

Français Villiers de l'Isle-Adam. qui

Fiy. 4,59

Un

et

redoutable,

:

immédiate de

puissante

voie et

l'Ile.

se mit

18 jan-

le

hommes

10.000

juillet

fanatisées

défi lancé

RHOHHS.

1

1t22, débarquer à Rhodes au bruit de ses canons et au milieu des cris de ses troupes

22

arma donc

flotte

pendant que

ses forces

.'>^

importante expédition

expédia cette armée contre Rhodes

vier 1S22,

épée tous ceux qui ont osé nous résister (i) 11 se mit aussitôt à préparer activement une

soigneusement

J.-C.

place de Belgrade, après avoir

passé au

Etat

II

de sa campagne du Danube, et proclamait « Nous avons soumis l'importante :

pardonnait

Soliman

de 400 navires de guerre de divers types, y embarqua dix mille hommes d'infanterie de marine

le

torieux

ne

saltan

le

rentrait vic-

11

Rhodes.

siège de

et dernier

c;in. n.> Jl-

(liiTo-sciliiiiitann.

I

l.sk-.U.uii

ut)'?. toiiio

ii.

livr.


etaii leur dernier

Grand-Mnitie

à ce propos, les

noms de

460

dans

l'île.

Le premier

Foulques de Villaret (i5 août not;-

fut le Français

;i9) Le

Fiff.

tous leurs grands-maî-

tres depuis leur installation

I

Rhodes. Citons,

n

second

:

le

Français Hélion de Villeneuve

(i^ juin 1319-1146). Le troisième

donné de Gozon, qui

tua

à

:

le

Français Dieu-

Rhodes

fameux

le

Le quatrième dragon. (1346-7 septembre i3=>3 le Français Pierre deCornillan, qui ne gouverna :

.

les îles que pendant dix-huit n^.ois (1 3=^4-13=;=.). Le cinquième le Français Roger de Pins, originaire :

le de Provence (n=.=;-28 mai 136^). Le sixième Français Raymond Bérenger. également un Pro:

vençal (136^-23

novembre

1374). Le septième

Français Robert de Juliiac (1374-29 août

huitième

:

37()).

Le neuvième

de Naillac(i 196-1421

Antoine Fluvian ou de bre 1437). Le onzième

:

).

la

le

:

le

Le douzième

:

le

tion grecque

quinzième

Rivière (1421-26 octo-

(

Français Jean Bonpar de

Le treizième

:

l'Hspagnol Pierre

:

l(

.rieresse.

14^4).

:

La

bieiifaisiince crée des

Français

vergne

(

l'Italien,

Zacosta

(1 ^1

l'Italien

le

VIO

Une-

dci;

3

:

novembre

Guy de

1012-24

le

Le di.x-septième

1^12).

:

Blanchefort, grand-prieur d'Au-

novembre

originaire

1513).

de Ligurie,

janvier n2i). Enfin, le

Le dix-huitième Fabrice

:

Canetti

dix-neuvième

était

Français Villieis de l'Isle-Adam, qui, se trou-

ruines do lilc d'après wm; gravure de l'iileinent Finx du .Wlt' siècle.

244

amis. Le

d'Aubusson Fjançais Hmery d'Am-

Fiy. 4(il

RHODES.

la

l'inscrip-

levaillant Français Pierre

1476-1503). Le seizième

le

Milly, lui

Raymond

Le quattjrzième

:

boise (1S03-1

aussi grand-prieur d'Auvergne( !4^4-i7 août 1461).

(1461-21 février 1467).

\n

tombe duquel on grava sur son ordre

Français Phi-

Français Jacques de

ijom de

Jean-Baptiste des Ursins (1^67-8 juin 1476), sur

Le

Le dixième: l'Espagnol

Lastic. grand prieur d'Auvergne (1417-K) mai

Lu

RHdDH.s.

le

Français jean-Ferdinand d'Hérédia

le

(1376-mars 139b) libert

1

:


br.

21."


Fig.

Fig. 464

-ig;)

Fio. 46T

Fiy. 4G:>

RHODES.

— Vases

et

chopes en faïence du

KHODHS. HruxelK-s.

XV1<: siècle. (j>llecti<in

Plat en laïcnce du XVIF' siècle. Musée du ciniiuantenaire. N" uiSoé.

246

Jean N. C^asulFis


RHODES. CAPITALE Df DoDECANESE

SKEVOS ZERVOS

Fis.

^'i8

RHODES. Sur

la

PI.

face de la panse,

homme

à tète

Louvre,

Amphore de Camirns de lion avec pieds de lion

salle E. .-Krm. G.

•247

N" 72^.

et

queue de cheval.

25


ly


h'k. 471

Fio-.

472

SS^^^^fflil

RHODES. hiience

du

— Chupe en

RHODES. du

XV'l'' siècle.

— Chopes en faïence du .WI^- siècle. Musée du Liiuvre, salle de la <](illonade.

RHODES.

Collect. leaii N. Casullis

— Chope en

faïence

XVI<- siècle.

Collection lean N. Casullis.

Kig. 170

Fi--. -I7;i

RHODES.

Plat en faïence

Collection Jean N.

du XVI"

RHODES.

siècle.

-

Plat en faïence

du

XVh

iMusée de IWriana. (îenéve.

(!!asullis.

249

siècle.


Pi'j..

474

l-tii

RIIOUHS.

l^lat

(~i)llectiiin

en taiL-ncc du XVI'

siècle.

RH( )UHS

lean N. Casullis.

RIHJDHS.

Plat en faïence

ilii

XVI

RlloDliS.

siècle.

bravoure

et

son courage

lités militaires et

et

47

fameux pour ses qua-

17

auteur contemporain et témoin oculaire du

fait

rapporte

devant langue

leur

en tout

sa sincérité qui était sans bornes.

le

grand-maître avait

auberge

et avait

les

fait

à

2C)4

— —

italiens.

allemands

et anglais. C'est-à-dire

('hevaliersprofès et une quinzaine de

nombre, augmenté ensuite par

r:irri\ee

ranger

à

un

(I) iKSi

Rhodes.

.

L>.")il

total

d'environ (100

Fdouard |i.

-504.

Biliotti

ei

1

«

(

Ce

des (Che-

valiers absents et par des volontaires, était

Chevaliers de chaque

constaté qu'il v avait

XV-^' siècle.

CasuUis.

chevaliers donats et leurs suivants d'armes.

son sujet «qu'en prenant posses-

sion de son poste,

en faïence du

Plat

célèbre pour sa

était

Un

à

siècle.

140 Chevaliers français. 88 espagnols et portugais.

2^ janvier 1^21.

de l'Isie-Adam

C.ollectioii lean N.

vant en France ùit élu i^rand-maitre de l'Ordre

Villiers

en faïence du XVK-

Fio. -177

(Collection [ean N. ('asiillis.

le

— Plat

Collection lean N. Casiillis.

-17.")

Fisf.

Alti

monté

i).

abbe Cotiret

/./A

,/,

Rhoii,s.


FiiT.

RHODES.

— Plat

Fio. 480

478

en faïence du XVI'- siccle.

Musée de

Kl

l'Ariana. Genève.

IODES.

— Plat en faïence du

XVK'

siècle.

Gillecticn |ean N. CasuUis. Fit;.

RHODES.

Fis. 481

479

Plat en faïence

Musée de

du XVl^

breuses et insuffisantes pour

la

et

la

combativité

moyens Si

à

aux

puissance de des

troupes

bares et sauver sa patrie. Ht elle rendit effectivement de nombreux et multiples services et un

nom-

f;ure face à la forêt la flotte

de

turque,

Soliman,

secours précieux, par ses courageux et indomp-

à

aux

tables guerriers,

C'est pourquoi

facilités

la

l'appui

de

les

sacrifice

des femmes

et

des enfants eu.x-mêmes.

enfin par ses navires, légers,

en

population grecque s'empressa

de compléter aussitôt

par ses artisans, par ses excel-

lents et vaillants marins, par l'abnégation et l'esprit

dont disposait ce dernier. bien que le sort de Rhodes était problématique le danger qu'elle courait teriible et immédiat. et

siècle.

1

Les forces desChevalieis étaient donc peu

d'ennemis,

R1K)DHS. — Plat en faïence du .XVl'Musée de .Ariana. Genève.

siècle.

l'Ariana. Genève.

même Dans

vides, et d'offrir tout

le

solides

et

rapides

temps. fort Saint-Nicolas

un corps

d'élite

de

marins rhodiens accomplit de véritables miracles.

possible pour repousser les hordes bar251


Fig. l8:^

RHODES.

Plat en faïence

du XVI-

siècle.

Musée de

(^kin\

Fig. -182

'^<^

.

Paris.

Fisj. 48-1

¥#^

^..6>

^

(H-^

rî«-"

<!P

«.^45^,

'•

..

RMODKS.

-

>. 5

Plat en faïence

{jillectiiin

51-

du XVIc

aynnt à s'opposer aux attaques de

Soliman; mière

celui-ci.

Ibis

vivement terre et

dès

qu"il

la

tlotte

apparut pour

devant Rhodes, commença

à

la

et

la

ville fut

aussi

laUaquer

investie

Le siège commença

de pre-

et

l'ile

— Plat en

faïence

du

XV1-- siècle.

Collection Jean N. Casullis.

puissamment, en même temps par par mer: il avait en effet débarqué des

forces sur

ce côté.

RHODES.

siècle,

Jean N. (^asullis.

de

le

i"

août 1^22 par une

attaque générale et acharnée contre

Turcs étaient

soutenus par

1

Vi

la

ville.

cannns.

Les

dont

dont chacune avait 3 canons), bombardaient tous ensemble et exclusivement la

42 (14

batteries,

redoute anglaise 22

et

espagnole. Pendant ce temps.

canons bombardaient

le

fort

Saint-Nicolas,


486

FiiT.

RHODES.

Q)llection

21

— Plat en faïence du

Chavan. Musée d'Art

canons

la

ville.

siècle. Collection

.Wl ou XVll-

RHODES.

siècle.

tirs

sur les aut'-es

Plat en faïence

du XVIF

rable et utile, l'assiégeant réussit à faire sauter, par le

souterraines,

re-

Une brèche

cet effort gigan-

siècle..

une

moyen de

partie de la

le

4 septembre

plusieurs mines

redoute anglaise.

fut ainsi ouverte, par laquelle

purent

passer plusieurs compagnies de Janissaires, prêtes à s'emparer de la ville. Mais sous la pression des

tesque, les Turcs ne purent remporter aucun résul-

moral,

Collection Jean N. CasuUis.

d Histoire. Genève.

et

En dépit de

tat appréciable, et ni le

Jean N. CasuUi*. Fiif. -1!<7

canons, avaient, toutes

ensemble, concentré leurs

doutes de

XVb

redoute allemande, et

tiraient sur la

17 batteries, c'est-à-dire 51

du

J85

Fisr-

RHODES.

Plat en faïence

ni la force, ni la va-

assiégés et après une héroïque contre-attaque des

combative des assiégés ne furent ébranlés. Après que le siège eût duré pendant plus d'un mois et demi sans apporter aucun résultat favo-

leur

Rhodiens

et

des

Chevaliers,

les

Janissaires.

'^

moitié massacrés, durent battre en retraite, après 253


"\ii.

KHODHS.

l'iai Cil

laiciKc

du

KIloDHS^—

W'-^ siècle.

Plat en laience

Musée de

Collection 'ean N. Casullis.

Fio. 489

RHODKS.

— Plat en

Musée de

quoi

les nitisans

parer

l;i

taience

du XV1=

RHODKS.

siècle.

rhodiens s'empressèrent de

muraille et de combler

la

brèche.

«

Demain,

territoire sont

il

des b.érnuts envoyés

y aura assaut;

au Padischah.

des habitants sont

le

le

Plat

on faïence du XVI

'

siècle.

la

sang

et les

butin des vainqueurs.

Sultan eût su toucher

meilleurs des cadeaux

les

:

le

lui

massacre

mort des chrétiens, le pillage et n'obtint guère de résultat. On sait que, pareil au taureau qui, à la vue d'une tunique rouge, se révolte et devient sauvage et déploie

par

pierre et

le

plus sensibles de son peuple, en

les

des infidèles,

Soliman n'avaient cessé d'exciter le fanatisme et les instincts bestiaux de la masse ennemie, lui criant:

cordes

les

promettant

les

et

-

Cependant, bien que

ré-

des crieurs

siècle.

CoUect. Jean N. Casullis.

Turcs se livrèrent, avec l'acharnement du désespoir, à une nouvelle attaque générale contre la ville, encore par terre après que, depuis la et par mer en même temps. veille,

XVh

du

l'Ariany. Cienc\e.

Fiu. p.n

l'Ariana. (îenève.

Le 24 septembre,

iV.O

la

la

dévastation,

le

maximum

il

de ses forces brutales,

aussi, depuis qu'il est

sur

le

biens

la

égale

scène de

quand

il

apparu pour

l'histoire, se

s'agit

pour

chrétiens, de violenter des

^^

251

la

Turc,

lui

première

fois

le

met dans une rage

lui

de massacrer des

femmes, de saccager


Fiu.

I!12

i-

RHODES.

Fiat en faïence

(",(illecti<'n

Via.

RHODES.

du

Plat en taience du X\'b siècle Collection [ean N. Casullis.

Fio. 493

-1SI3

RH(

faïence d,i X\'U siècle.

biens des gbiaoïirs:

et

il

il

saffole alors,

lui

aussi.

un élan bestial. Et pourtant, malgré les exhortations du Sultan et les stimulants auquel le tempérament animal des Turcs est si sensible, malgré l'acharnement des attaques turques, Tennemi n'obtint aucun succès il fut de toutes parts repoussé et dut abandonner instincts de brute,

:

près de

i

=,.000 cadavres sur le

Plat en faïence

du XVF

siècle.

Collection Jean N. Casullis.

déploie une teirible combativité, un fanatisme

immense, des

)l)HS.

(2ollection |ean N. Casullis.

les

RHODES.

XVI'- siècle.

Jean N. Casullis.

^ Plat en

V.)\

cliamp de

bataille.

conduite glorieuse des Rhodiens vaillance e.sceptionnellement héroïque

par suite de

de

et

des

la

la

hommes, des femmes

mêmes

de

et

des enfanis eux-

l'île.

Pendant que

les

Turcs étaient poussés

ces assauts terribles par

la

soif

du butin

à livrer et par

pour eux la perspective d'une victoire destructrice, les Grecs combattaient à bord de leurs bateaux et derrière les murs de leur l'attrait

qu'avait


rii;

Il

o

Fiar.

RHODES. -

l'Ariana.

RHODES.

siècle.

;S&^^

ville

X\h

siècle.

^\\|gS

Plat en laience

du XVIe

terre sacrée

leurs églises et leurs foyers,

RHODES.

siècle.

Plal en laience

du

XVN

siècle.

Collection Jean N. Casullis.

avec une bravoure que leur inspirait la

du

Fig. 499

G>lleciion Jean N. Casullis.

timent de défendre

Plat en taïence

Collection Jean N. Casullis

^!t7

Fit:.

RHODES.

du XVII Genève

Plat en laïence

Musée de

498

de leur

leur vie

et

le

d'une conduite réellement sublime, en partageant

sen-

absolument tous

patrie, celle

de

et

toute

la

les

dangers, toutes

les

souffrances

gloire des Chevaliers.

leurs familles, leur honneur et leurs biens. Ht malgré toutes les promesses et toutes les flatteries que le Sultan Soliman leur prodigua et qu'ils

du peuple n'ont-ils pas accompli des actes d'un héroïsme surhumain, des exploits de hardiesse,

repoussèrent.

d'abnégation

Rhodiens,

eu,\.

avec un dégoût toujours égal,

hommes

et

femmes,

Combien de

les

travaillèrent pen-

de simples femmes et des enfants

fois

si

glorieux qu'ils auraient honoré et

illustré le guerrier le plus intrépide et le plus

dant ce siège d'une façon surhumaine, pour la défense et le salut de leur patrie, et ils firent preuve

rageux, Jac.

2.)6

le

héros

le

cou-

plus célèbre!

Fontanus souligna

le

calme courage d'une


RHODES. CAPITALE DL DODECANESE

SKEVOS ZERVOS

Hl.

Fia 500 .

RHODES.

— Oinochoé de Camiros ou vase à verser

Haut. o.^ï. Louvre, salle

.A.

.Arm.

.M.

Son embouchure Sur

le

vin.

N ^a.

est trilobée, son anse est formée de trois tiges cylindriques juxtaposées. Plante composée dune grande fleur soutenue par premier registre ou zone de la panse deux spirales, de chaque côté, un groupe formé d'un sphinx ailé à tête de femme, fort chaque group)e se dirige différent du sphinx égyptien, précédé et suivi d'un cygne vers la plante Sur le deu.xiéme registre, une rangée de neuf ibex ou bouquetins, tournes à droite et paissant plus une oie au-dessous de lanse. Troisième registre, rangée de neuf daims au pelage moucheté, tournes vers la droite, plus une oie au-dessous de l'anse. Quatrième registre, sept grandes fleurs alternant avec des Kmtons. le

:

:

:

257

26



l'ii,'.

— Plat en faïence du X\'« ïJtràc.

RHODES.

5tl1

l.e

navire figure porte

cruix blanches.

les

.Musée de lAriana. Genève.

femme nommée Anastassia tué au champ d'honneur

quement sur

voyant son mari

qui.

mesurant l'immi-

et

mena

tion

là et

qu'elle

vu, depuis,

toujours

tombât elle-même sur un monceau de bar-

ils

malgré tous leurs

assauts acharnés contre Rhodes. anglaise

l'ennemi

notamment ne

la

le

renvoi de l'armée chez

elle.

levée

du siège

ser et

Cette dernière idée

même

ceux-là

objets lourds et difficiles à transporter. Les troupes à leur tour auraient été

seaux

et

seraient parties,

hideux serpent de les

ramenées

Chevaliers.

Ce

la

si

à

bord des

en

grâce à

la

combat

le

:

est vrai, d'autre part, ni l'arrivée

la si

ville qui,

sur

le

depuis cinq mois, n'avait

cruellement éprouvée. les

Ils

voyaient

stocks de ravitaillement s'épui-

point de disparaître.

rendirent

Ils

même

qui

des habitants

le

voudraient

que l'hon-

vais-

malheureusement

effet

de poursuivre

succès, se

seraient autorisés à les suivre, pendant

le

trahison n'était apparu parmi

fut

même

donc Rhodes au Sultan, le 22 décembre, à la condition de pouvoir s'en aller sansêtre inquiétés; d'emporter avec eux. à bord de leurs propres vaisseaux (2). leurs armes et leurs biens: qu'entln

et

un commencement d'exécution, les Turcs ayant rembarqué sur leurs navires tous leurs reçut

il

même temps

en

les chefs turcs dis-

la

le

d'aucun renfort, d'aucun secours sérieux

cessé d'être

cutèrent sérieusement, dans leurs conseils, l'opi-

nion de ceux qui proposaient

la ville

mais refoulées avec

vaillance et le

sembla-t-il,

en faveur de

ne put rien obtenir pendant de longs

mois. Et à plus d'une reprise

situa-

la

rendre

n'échapperait ni petit

il

acharnées,

même

ne voyaient,

ni l'espoir

redoute

cessait d'en être l'objet

lui

subir de nouvelles attaques

ville

la

aussi la

lassèrent,

bares abattus par sa main... ainsi pourquoi,

maître de

décembre encore, venaient de repousser les propositions de reddition du Sultan, et qui avaient toujours

On comprend

fait, le

Chevaliers de

iS

des Turcs, jusqu'à ce

à tuer, à tuer

les

ni

se rua hors d'elle sus à l'ennemi et se

tuer,

à

somma

^o octobre 1^22.

grand: mais que jusqu'aux chats, tout serait mis en pièces. ^^ (1). Et les Chevaliers qui, le

glorieux, les serra chau-

.

mit

il

cas contraire, ajouta-t-il,

montra le mort dement sur son cœur, les caressa longuement, les embrassa avec amour Jeur dit mille choses douces et tendres, et. après une dernière étreinte, les tua. Après quoi, elle prit lépée de son mari qui gisait

:

le

de Rhodes dans l'espace de trois jours. « Dans

près du cadavre de leur

père, leur

Rhodes

Soliman devint, de ce

nence du danger que courait sa patrie menacée de servitude et de destruction. s"empara de ses deux petits entants, les

place de

la

(

I

)

Commandeur de BourKm.

(2) Cette petite tlotte était compiisce des vaisseaux suivants

trahison

:

5<j/<i/<-;Wiini(commandant le Commandeur de Trinquetille>; Caniqiu- </<• RhoiLs (commandant William W'eston) S,iiiit< :

inspirée par

la

haine,

la

jalousie et l'envie,

que

:

:

Siiinl JiJii (commandant l'amiral d'.\irsaque) Chevalier de Bidoux): 5.i/"/ Boiiavcuturc (commandant duit. Le traître n'était autre que le grand secré(commandant François Benedetti) Lj Pcrh- (commandant taire de l'Ordre, d'Amaral. qui fut fusillé publi- .^wl jJean de Torfan") et h Sicilu-n (commandant rJ.-B.Schiattese).

fut

ouverte

la

porte par laquelle l'ennemi fut intro-

Ciitkcriiu-

:

;

:

:

259

:

:


neur.

vie et les biens de ceux qui resteraient,

la

demeureraient sacrés Ils

livrèrent aussitôt

aux Turcs,

de Clhevaliers.

comme

et

garantirent ainsi

ils

que de

otages,

nombre traité.

leurs navires et s'en allèrent, sans

gênés,

i-^''

le

janvier

tard à Malte

et

ils

Chevaliers de Malte

IS23.

s'installèrent

Ils

et

et

2n

plus

Rhodes, sans trouble

et

avaient vécu, et après

l'heure

y

complètement

lien

que

de leur occupation

et

une

qu'ils considéraient

comme un

ils

se regardaient

seulement

à

montrèrent tude pour vèrent

comme

l'exploiter à à

ce

l'avenir

moment de cette

celui,

Rhodes

et ils

se solidariser avec leurs

Grecs de

l'île,

mérité desquels

à la

ils

les

y ils

étaient

Chevaliers,

à

les

Turcs

le

s'y

encore

ils

souillèrent

de sacré

et

de

tombeaux desgrands-maîtres pendant que du

Saint-Jean,

l'H^lise

effet,

saccagèrent les mai-

Rhodiens,

profanèrent,

et les

et

en présence des

Hodja. en ce jour de Noël,

invitait

adresser à Allah leurs prières...

à

Et malgré qu'ils fussent les témoins oculaires et les

si

spectateurs de toutes ces horreurs, les Cheva-

liers

ne s'en émurent nullement; leur conscience

dont

— —

n'éprouva pas

bons

ne furent troublés

profit,

aucune

terre,

ouvrirent les

fiefet

monarques là,

ils

haut de

de leur séjour dans

leur

Chevaliers

massacrèrent

ils

en

immédiatement décembre IS22 dans

2^

le

anéantirent les églises,

les

de l'Ordre

ils

ils

ne

nitaire, ni

inquié-

moindre sentiment de ni

le

révolte,

calmes

sort des

ils

dans leur sentiment humails

et sereins, tandis qu'ils au-

raient pu, en restant à

ne voulurent pas non plus

Rhodes

et

en partageant

Rhodiens, écrire une des pages

les

plus magnifiques de l'histoire qui aurait cité leur

compagnons d'armes. avec

bravoure pourtant

le

dans leur sentiment religieux. Mais

s'en allèrent

n'éprou-

aucun battement de cœur pour ce qui

attendait

les

les

pénétrant

fallait,

de Rhodes,

lâche, île

Il

l'île

sang

le

violèrent

ils

indifférents à son sort et à sa vie.

avec Rhodes d'autre

N'ayant

les Janissaires

ville

saint,

sans

montrés,

s'être

critique de l'histoire

plus

la

même

population grecque.

et détruisirent tout ce qu'il y avait

émotion aucune, toujours étrangers au pays où ils

ils

plongées dans

à être

la

sons,

la

s'en allèrent-ils de

la

le traité, et,

Rhodes

années, sans

commençaient

attendre:

être

moindre œuvre de progrès, sans y aucune trace de la civilisation occidentale,

exécuter laisser

de

formèrent l'Ordre de Malte.

au Dodécanèse pendant

leurs propres petits individus;

entière

turent désormais appelés les

Ainsi, les Chevaliers qui sont restés à

plus poi-

ne se préoccupèrent-ils

lutte,

partirent, alors que, derrière eux, la ville et

Et,

s'embarquèrent tranquille-

ils

ment sur

la

abandonet les Rhodiens à la manie et à la rage d'un infâme et sanguinaire conquérant et ils

après avoir soigneusement réuni tous leurs trésors et tous leurs biens,

la

plus décisive,

la

nèrent Rhodes

égal

complète

la

observation et exécution du

fidèle

minute

la

à

gnante de toute

et inviolables.

vingt-cinq notables Rhodiens et un

et

Aussi,

nom

et à la té-

fait

devaient tant.

avec vénération

d'eux

gation

260

et

et

avec piété et qui aurait

symbole de la vaillance, de des vertus suprêmes de l'homme. le fier

l'abné-


XVII

Rhodes sous

les

Turcs

1523-1912 u\ Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem succédèrent ainsi

les

ville

pendant

après avoir massacré tion grecque de

la

la

popula-

après avoir plus d'une fois dé-

pénétrèrent dans

après sa reddition, et

passèrent par

la

ia ville.

le fer et

par

des roses

et

l'épouse

du

Soleil est

alors

écrasée parun tyran sanguinaire, et sa population est massacrée

inhumainement.

Sa menace de n'épargner personne tout passer

Kiu.

au

fil

de

l'épée

et

de

faire

sans excepter

.-)(I2

RHODES.

(i)("i. ("jaliet.

manière

Sultan

l'accomplit

horrible

et répu-

le feu.

L'île

le

Des ^oo ooo habitants que Rhodes avec ses colonies comptait à l'époque classique et que les massacres des Romains avaient décimés et réduits à 200. ooo âmes à peine, il ne resta plus, après les nouveaux massacres en masse dont les Turcs se rendirent les auteurs, qu'une faible trace, la vingtième partie à peu près de la population sans compter les s. 000 Rhodiens qui, fuyant la mort et l'esclavage, s'étaient embarqués sur des vaisseaux de fortune et avaient échappé à la catastrophe en se réfugiant en Crète ou en Occident. Tous les autres furent massacrés impitoyablement

campagne,

vasté rîle tout entière,

d'une

gnante.

mois,

cinq

eux-mêmes

brutalement,

les

Turcs qui. après avoir assiégé la

chats

l)escri|ition

des

Isles

Ln

dessin de lile au .WIl' siècle (i).

de IWrciiipel. .Amsterdam 170J.

201


leurs

virent

et

biens

pillés

volés:

plusieurs

et

milliers

de

beaux

adolesau

cents

ces

profil

d'Apollon,

de

taille

^i^- -^oy

à

la

ephèbe

1

d'Anticythère, furent

vendus pu-

bliquement comme esclaves aux

Turcs

d'E-

gypte, de Brousse

de Konia alors que les admirables Ji e s l1 e Rhodes, aux yeux et

1

1

noirs et à

la

jeu-

nesse ardente,

fu-

RHODES.

renttransportées.

Une vue du

port au .WIIK- siècle.

iiiartxres saireuse que

gnantes, au fond des harems turcs où elles furent

la

souffrance meurtrit, n'entend monter

résis-

autre chose que les cris aigus, les lamentations

tance leur avait valu une mort entourée de tor-

déchirantes, les pleurs et les soupirs de nos an-

tures inouïes.

cêtres torturés! Oh! ces temps que nous ne pouvons évoquer sans voir des tableaux de massacres,

de force islamisées

sauf

si

leur tenace

temps sombres et horribles, ces temps de massacres, de malheurs et de misères! Oh! ces temps, du fond desquels notre âme doulou-

Oh!

ces

de dévastations et de crimes. sans affronter des scènes d'horreurs

et

ble

:

de martyres (Jh

et

de tyrannie

temps noirs

ces

!

et

indici-

maudits

!

Fi^. 504

Rhodes

fut écrasée et détruite!

Sa

population succomba et disparut sous le

lui

couteau du conquérant Sa richesse !

arrachée pour être partagée

fut

entre

vainqueurs!

les

Ses

magni-

fiques forêts. qui.au départ des

Che-

ne comprenaient pas moins

valiers

de 600.000 mètres carrés, furent déincendiées;

truites et

verte et

cendres;

si

Iraiche

sa

un

surface

si

amas de

terre fertile et féconde

sa

devint stérile; et

fut

épuisants

des impots écrasants

sucèrent

les

dernières

gouttes de vie qui coulaient dans ses

un morne désespoir, accablés par une profonde misère, les quelques milliers de Rhoveines.

Dès

lors,

en proie

à

diens qui y étaient restés, ingénieux habiles, capables et travailleurs

et

comme toujours, KHoDHS.

'ciric rouLCi-

de

k)

geant

Inricrcssc.

2(>2

à leur

sedésolaient en son-

ancienne richesse que

la


on peut

bien-aimés.

ÔO.-)

l-iu.

à

e.xtraordinairement

scènes

des

assister

émouvantes qui vous bouleversent intensément, jusqu'au fond

du cœur. Chaque

famille se rend,

au complet, auprès de lamiliale,

tombe

la

de grand matin:

elle

apporte sur un large plateau de

luxueusement orné

aussi

bois,

que possible de broderies d'or, des offrandes, des cadeaux, des fruits, des gâteaux, qu'après la

messe par

et la

bénédiction accordée

prêtre qui l'accompagne,

le

immédiatement sur

elle distribue

place entre les pauvres qui vien-

nent assister

descendants RH()1)K>.

Le port des Trirenu-s. d après une peinture du

le

XN'IK' siècle

de leur

ile et

son admirable

enfants

diguaient pourtant et leur promettaient sans cesse.

Dans

forteresse

la

en étant formellement interdite. La nuit même, elle étaitpuniede mort. Après quelque temps, l'accès et leséjour y furent autorisés pendant l'entrée

s'ils les

leur

droits de

la

les

soleil,

forteresse; mais, après

portes en

le

coucher du

hermétiquement gardées sévèrement

étaient

lation les

il

était

exécuté

les

la

forteresse et

la ville

se trouvèrent-elles

environs,

les

quelques survivants des massa-

cres avaient peu à peu bâti les divers quartiers de la ville,

qui entourent de tous côtés

la

fois

leurs

souffrances, leurs soucis, leurs

que bientôt

elles

viendront

leur tour

quelles mourront

à

pas seuls, et elles

les

et

consolent

ne

Ki-

,')iiG

forteresse.

:

1

Et c'est pourquoi lorsque, quatre fois par an, entière.

désirs.

Et

morts les

puis-

les laisseront

et elles

de Rhodes étaient densément peuplés et regorgeaient d'habitants. car on peut dire que c'est là que le peuple rhodien. qui succomba en se battant pour sa patrie et sa religion, a transporté sa demeure c'est de là qu'il observait le sort imposé à son malheureux pays

l'ile

tristesses,

elles aussi,

villages. Et seuls les cimetières

population de

après

à leurs

Les Grecs peuplèrent également la campagne, par groupes isolés, tormant. les malheureu.x.des petits

la

s'en-

calment

leur angoisse en leur promettant que bientôt on se réunira à nouveau. Et l'on peut voir ces pieux

subitement habitées par des Turcs, alors que. dans les

première

la

rejoindre, et les prient de ne pas s'affliger

par

Turcs.

Ainsi

pour

mères douloureuses annoncent

chéris

y était arrêté, en vio-

de cette disposition,

revoyaient

leurs

;

s'il

ils

comme comme s'ils

avaient vraiment devant eux.

furent ravies, leurs douleurs et

et

et soigneusement fermées et n'était plus permis à aucun Grec d'y rester il

jusqu'avant-hier encore

tout en pleurs et en sanglots,

leurs

une longue absence. Les enfants à leur tour, quand ils se prosternent devant les tombeaux de leurs parents, confient aux chères créatures qui leur les

journée seulement, et encore dans certains en-

la

tombe de

la

tretiennent avec l'âme de leurs bien-aimés.

ne resta plus un seul Grec,

il

et,

les

ainsi

pardon de leurs péchés.

Les parents s'asseoient sur

cliinat leur pro-

cérémonie:

la

souvenir de leurs pères et sol-

licitent le

terre

à

commémorent

— ainsi que des autres

du Dùdécanèse. — afflue dans les églises de Rhodes, s'agenouille devant les tombes de ses morts et prie pour le repos de l'âme de ses ancêtres

îles

RHODHS. 263

liuericur

du

pi>ii.


Fiu'. 511"

RHODES.

I.auberge de France habitée par

à coté des armoiries de France,

des

pèlerins qui, tantôt pleurent

la

les

formées par

saillies

mort prématurée

des leurs, tantôt se lamentent sur

leur

les

Turcs.

balcons fermés de

On

voit sur la façade.

treillis

des

gynécées

l'histoire tout entière

pées d'émotion

injuste

et

les lieux d'aisance.

de notre famille, que.

et d'horreur,

racontaient les lèvres

Combien de

disparition, tantôt sanglotent en pensant au.x vertus

pieuses de nos parents!

des décédés, tantôt décrivent vivement

pas entendu, dans ce décor impressionnant,

et la

bravoure

et la gloire

sont plus, tandis que

fondément secouée vantes au possible.

la

et

les exploits

des êtres chers qui ne

toire

famille entière assiste, pro-

détaillée

de

propriétaire d'un

muette, à ces scènes émou-

pendant

la

mon

cris-

nai-je

fois

l'his-

grand-pere maternel qui,

brick,

parcourait libre et indé-

Méditerranée, légalisait lui-même ses

papiers de navigation et méprisait les Turcs dont

.

il

punissait l'insolence,

la

sauvagerie

l'inhuma-

et

Oh! combien de fois étant encore tout petit, nous avons été mené par la main, conduit par

Combien de fois ne m'a-f-on pas raconté comment les Turcs, qui n'osaient pas l'affronter

notre

en ennemi, feignirent d'être ses amis,

vieille

et

vénérable grnnd'mère,

tombe de nos ancêtres! Combien de nous pas entendu, évoquée

là.

fois

vers

nité!

la

navons-

mener auprès du pacha lui faisant boire du

tout simplement.

en 2lil

turc café,

qui

pour

l'a-

l'empoisonna

dans

le

konak


Fip-,

510

Fiu. 0(18 Fisf

RHODES

51

Cruche en faïence

du XVllF

Musée de

.

siècle.

l'Ariana. Genève.

KllUDHS.

Vases en faïence du XVIIH

Ciillectiiin

siecl

Jean N. Casullis. Fie. 512

F'w. 5(19

Kl K )|1FS.

-

Fiat en faïence

Musée de

du XYllF

RHODHS.

siecl

— Plai en

Collection Fol.

l'Ariana. Genève.

265

faïence

Musée d Art

du et

.W'i'

ou

.\\ll= siècle.

d Histoire. Genève.


Fiy;:

513

51Ô

FiiT.

KIIODHS. — Plat en fait-ncc du X\'l Musef de Ariana. (jeneve.

RHODES.

— Plat

Fiii.

Ô14

Plat en faïence

Musée de

Combien de de

qui. plies

du XVIIK-

pas entendu de

mon

dans ses ultimes contorsions,

de sang les

et

de haine, insultait des

appelait

lâches, et leur crachait à

brutes la

que ses bourreau.x et lui disaient

viens de par terre,

sa

bouclie

la

les lèvres ren le

pacha

,,u

.Wllb

siècle.

.Ariana. (îenève.

riaient et se

:

je

dernière phrase, lorsqu'il

me

pour dire

:

vx

I

de

mon

siècle.

Le .(^apitan Mihalis est né 1

pas entendu

je

du .Wlt

.Ariana. (ieneve.

« Ht

combien de

fois

la

mort

oncle maternel. Nicolas,

qui,

les détails

de

capitaine intrépide et marin indomptable, tut tué

an milieu de

et

In

place de

ma

patrie

Cabmnos

une des îles du Dodécanèse lâchement assassiné par un coup de fusil, dans un guet-apens!

« Les

moquaient de

des ordures! Combien

avant de

Plat en verre opale

meurt Grec aussi

tragique

-

« pendant

1

et

encore nai

et les

sanguinaires

sorte

la

et qui fut

Grec

le

grand-père.

ligure, s écriant

braves ne combattent pas de

Musée de

éplorée et saignante encoie.

des dernières minutes de

Turcs,

RHODES.

siècle.

l'Ariana. Genève.

fois nai-je

ma grand'mère

récit

1

Fio. 516

RHODES.

en faïence du .Wlle

Musée de

1

C'est ainsi

lui,

sou-

que

la

tradition

est

travers les générations, transmise

du peuple

s'écroula

rendre son dernier soupir.

de 266

la

:

elle se

jeunesse

conservée, h par les lèvres

grave profondément dans l'âme

et elle

devient

le

trésor inestimable


RHODES. CAPITALE DU DODÉCANÉSE

SKEVOS ZERVOS

PI

Fig. 517

RHODES.

— Coupe plate

de Camiros. Diamètre

0.^,42.

Louvre,

salle A.

Armoire N. N°

Fis. 518

RHODES.

— Coupe plate de Camiros.

Diamètre 2C7

0.^,24.

Louvre,

salle

A. N- v>2

301.

27


/^


Fiiî

Fia. 521

:)19

RHODES.

— Fiat en

Collection Fol.

RHODES.

faïence du XVI ou XVll- siècle Musée d Art et d Histoire. Genève.

pale du X\ll' Plat en ..::. Musée de IWriana. Genève.

qui contient toute Ihistoire, tous les

nationaux, tous et

les

RHODES.

siècle.

idéaux patriotiques de Rhodes

conquête turque, ne

constitué, parties

ne succomba pas. Elle

ni

était trop

moralement, son âme et

l'écrasa

ne se

XWU

siècle.

Genève.

au

de

même

du monde

sauvée son âme

siècle.

langue hellénique, ont

que pour toutes

les

autres

la

solide arche nationale,

s'est

réfugiée, conservée et

grec,

fond de laquelle

du .X\11K Genève.

hellénique, avec ses aspirations

heureusement pas;

grecques

laissa anéantir sans

que Rhodes

idéaux nationaux... Et c'est ainsi a survécu au terrible cataclysme,

évitant

la

patriote,

était

faïence

l'.Ariana.

religion grecque et à sa

malheurs

du Dodécanèse.

retour.

du .XVF ou

d'.\rt et d'Histoire.

— Plat en

Musée de

La douleur indicible qui s'empara de Rhodes quand s'abattit sur elle le malheur inouï de la rile

faïence

Musée

Fig. 522

Fin- 520

RHODES.

— Plat en

Collection Fol.

trop

puissante

ainsi

mort

avait voulu lui préparer.

trop forte. Sa tradition

son histoire nationales étroitement unies

et ses

à sa

2(î>.)

totale

que

le

conquérant


I-i!i.

l-itî.

r)23

— Plal

KHODHS.

Musée Je

(l)

très

Un

plat

de cette

incorrect:

Métropolite, maître

Ai;illnTll\

el pontife.

KC

Plat en faïence

Musée d'Art

du XVK nu Wllet

siècle.

d Histoire. ('ieneve.;(i)

«guerriers. Hpiniue nixceniennc

ep(i(|ue représentai! clans le

l'i\

-

C.illection Cliavan.

Aiiiuia. (ieneve.

1

Anciens

(Irec

KHOOKS.

en faïence du .Wlll' mccIc.

,")24

fnnd une main dnnnanl

\r\li:i'l.\\

ll\|n\

U) |i.un lijOy.

27(1

Kii'lf:

la

benediclinn.

'IMW!!'; llniAKili).

et

sur

l()l)7

:

reburd. un

li.sait

en un

.Seigneur. proie,i;ez

notre

le


XVIII

Rhodes

et

Révolution grecque

la

(1822) succédèrent ainsi

es siècles se

noirs et lugubres, lorsqu'apparut en 1770, la

dans

Hotte russe

la

Mer Egée,

commandée

Orlotï et que Catherine avait envoyée.

Toutes

par \-

II

les

îles

de l'Egée se réunirent aussitôt ayant forme une

et,

flotte

puissante placée sous

commandement de Lambros

le

sulaires la

ils

rent

se mirent

à

poursuivre

rejoignirent près de Chio,

une défaite écrasante,

Catsonis, les la

ou

flotte ils

in-

turque

:

lui infligè-

11

tissait la vie, la religion et les

Mais

lendemain Egée,

Fii;-.

départ

ont eu, de

ils

fait

effet sur

le

vrai

que

les

Dodécané-

champ

Russes de la Mer que tous les insulaires,

des

même

des Turcs. Ceux-ci violèrent en traité

le

conclu

engagements concernant les D'ailleurs quand les Turcs, étant

leurs

jamais respecté

de

les traités

ont toujours,

ment le traité

du

du

est vrai qu'après l'interruption des opérations

militaires russo-turques intervint, en 1774.

moins

à souffrir

les

livrant

non

est

il

17 garan-

l'article

biens des insulaires.

siens n'ont jamais oublié tous les malheurs, qu'au

aux flammes,

la

Tchesmé.

à

de Koutchouk-Kaïnardji, dont

la

s'ils

la

leur

trahirent

grecques.

forts,

ont-ils

signature?

Ils

étaient puissants, cynique-

violés, riant et se

naïveté et de

et

et

îles

moquant diaboliquement

simplicité des

hommes

poli-

tiques de l'Occident qui prêtaient une telle valeur

525

fii0

feteàdfHteaitjmiip

^^

.

>.

,.;^.>sr'

.

:^

RHtJDKS — La chamc de mciinugnos qui. rcgnant du imi-d au sud. Le sommet d'.Atavvros est dune altitude de 4.11,8 pieds anglais, en

etïet

est le

temple célèbre qu Mlliamenis

le

traverse soit

1

ilc

de Rhodes prcïque dall^ loute sa longueur. du niveau de la mer: là.

1.240 mètres au-dessus

Cretois avait eleve a [upiter .Atabvrien.

\y\ premier phui. un hrick grec à bord duquel se trouvent des insin-gés hellènes.

Dessin du |ieintre (il Rotlier.

Miiiuiinenls de Rhode.s.

P.-|.

Witdoeck en

1S2:;

1).


t-ig. D2(i

•%

RHODEb. Le vaisseau de jfuerre anglais Stiingiipatiiin sous le vaillant capitaine Charles Sotlieby qui. en 182, adressa au bev de Rhodes cette sommation mémorable « Si dans une heure, montre en main, mes remontrances n ont pas été écoutées, c'est avec mon canon, iillinui ratio r,gum. que j'appuierai ma demande: voila mon dernier argument ». Le vaillant anglais connaissait si bien la politique turque! (1). :

Fis. ô27

I

i i>->!-V.^ X'

RHODHS. jiartif

de

la

(1-2) Roltier.

— La

ville de Rhodes vue de la nier, drapeau turc ainsi que celle qui lui de piédestal au fameux Oilosse \i).

forteresse sur laquelle flotte

Monuments de Rhodes.

le

fait vis

à vis. servaient autrelois,


Kio. 528

RHODES.

et signification à

Dans siècle

la

le xix<; siècle.

Et.

1

— ce

à l'horizon

de

l'histoire, le

joug de son insupportable tyran. Ce fut lution de 1821.

(

1)

la

pour ce qui est des autres

iles

du Dodéca-

nèse, elles n'avaient pas chez elles de puissantes :

elles

reconquirent

donc immédiatement leur indépendance, proclamèrent leur liberté et se dotèrent immédiatement du même système politique, militaire et administratif que les autres régions révoltées delà Grèce. Et elles envoyèrent leurs navires dans tous les ports

peuple

grec qui venait déjà d'éprouver ses forces, se sentit assez puissant pour se révolter et pour secouer

(1).

garnisons turques à combattre

résurrection des peuples et des natio-

— levé

nalités.

Métropolite devant son palais en 1825

de simples « chiffons de papier «

ces conditions, aussitôt

de

— Le

le

révo-

Monuments de Rhodes. 2T.i


Fisj.

529

RHODKS.

Intérieur de Icglise de

Nntre-Dame de Philernios du cote

de la Méditeriiinée, sous pavillon grec, pourvus de documents officiels rédigés en grec, que les drandes Puissances reconnurent et acceptèrent

massacres dont et c]ui y

iiref.

elles constituèrent aussitôt

parable de

la

patrie libérée. Mais à

une partie

Rhodes,

la

lui

intima

la

elle

terrorisa

tout

mouvement

Rhodien visé. Hn 1826, on

et

menace du lenouvellement de ces

et

était

à

tout

274

frais

interdit au.v

Si

bien,

que

soupçon, toute

l'e.xécution, à

la

mort du

Européens eu.x-mêmes

de débarquer dans l'intérieur de

{\) Kuttier. .M(piuuiientMle Khode.V.

encore très

de Damas.

suspect,

calomnie aboutissait

Porte

lilc

souvenir

avaient été accomplis après les massacres

analogues de Ujeddah

insé-

réussit à envoyer, par i'Asie-Mineure voisine, d'im-

portantes forces militaires:

le

est (i).

l'île

et

de

la visiter,


Fiff.

530

RHODES. —

toute violation de

Intérieur de l'église de Ni)tre

mesure

cette

comportant

la

Dame

de

l-'iiilernios

Fig.

du ente ouest

(4).

5,'il

mort de l'étranger, (i ). Dans les lieu.x les plus renommés pour leur fertilité, écrivent des témoins oculaires, ne reste plus que le sol et ce qui montre jusqu'où va la il

;

décadence de toutes choses. « qu'on venait de

taire,

le

par l'ordre de

dénombrement la

Porte, n'avait

donné pour toute l'île que 16.000 habitants. »{2). Un autre témoin rapporte La seule satisfaction que les Turcs obtinrent, fut de voir les Grecs sans ss

:

cesse vexés pour le plus léger prétexte, et punis de mort au moindre soupçon de complot «. (3).

Savary, enfin, qui visita, «

Malgré toute

(1) Rdttier

:

(2) Micliaud

vol. IV, pag.

p. et

v''^).

lui

aussi

son activité

Uv.

et

Rhodes, ses

écrit

:

heureuses

c/7.

Pdujnulal

:

Corr.spiUhiiiiu;- il'Oiliiit.

1X^4.

lii.

(3) Univcrsers. Histoire et description de tous les peuples.

Paris i8î3. (4)

12'-

Livraison.

Monuments de

/

;/,

Rhode.s.

i/<-

Rbod.s. p. iS4b.

RHt)DHS -

L'n des anciens bâtiments.


FiiT.

532

RHODES

Intérieur de l'église d'Agicis-SlephaïKis (i).

commerce, la forte race des Grecs de Rhodes ne put tenir longtemps contre la désastreuse influence du despotisme musulman.

excès de

Les avanies,

gique

dispositions pour

exactions,

les

Il) Kotlier.

(2) .Savarv

le

Monuments

île

Lllns sur

In

:

les

corvées, tous les

Rhodes. Gi,w. lettre mu,

la

fiscalité brutale

promptement dégrader trieuse, et détruire

p. Mi. Paris ly.SS.

la

des pachas turcs durent

cette

population

prospérité de cette

et vivace «. (2).

indus-

ile

éner-


RHODES. CAPITALE DU DODÉCANESE

SKEVOS ZERVOS

Fia;.

PI.

28

533

Fia;.

534

Guipe Luge a [ncJ naut et à rebord plat. Style Camiréen. RHODES. Fig. 533. Le décor de l'intérieur se compose de groupes de raies. Au centre de la cuvette une grande rosace de u) teuilles. Dans une des métopes, protome dégagre à g. dans les autres, trois protomes de femmes à g. alternant avec trois grandes rosaces. '.. (U Haut, o.iss. Diam. de la cuvette, sur "le bord 0.3,,. Diam. du pied, en bas. 0.142. Ep. des parois de la cuvette annulaire. pied et horizontales à anses large, à deux embouciuire Petit vase à 534. RHODES. Fig. Haut. o.aH. Ép. des parois environ ^ '",„. Peinture brun fonce, mate. 12) :

:

i

(1-2)

Vroulia.

277


^•^^


Fiq. 535

RHODES L'image de

la

— La

chapelle de Nolre-Daiiie-de-Philennos (i).

Sainte-Vierge conser\ée dans cette chapelle était

la

copie de l'image peinte par Saint Lucas.

Intérieur d une phi.ile a [leniture rehaussée de blanc

(1)

Miinunients de Rhodes

279


XIX

Rhodes sous de

protection de l'Angleterre,

la

France et de

la

Russie

la

1828 1828, avant de procéder à

n

recherches

la

royaume de Grèce,

trois

Puissances

l'Angleterre,

Russie, cherchèrent faire

la

question des limites.

cet effet

une w

à

^^

et sv

préparer d'avance

ments statistiques, qui, nous guider dans l'examen

faire entre

nous de

(1).

et quels sont

bien

HUes soumirent

sions ?

A

de

vingt-quatre questions

comme un moyen Fil,'.

en

le

nombre

dans

les

et la

mêmes

popudivi-

>>.

cette question,

Capodistrias répondit entre

Quant aux lies, l'histoire, les monuments, tout en un mot. attestent encore que Chypre, Rhodes et tant d'autres îles encore, ne sont que des démembrements de la Grèce (3) >^. Et le Président hellène autres :«

à

au président de Grèce, Jean Capodistrias,

série

actuellement

lation des dites populations

les élé-

devront

:

force

la

la

disaient-elles, à

était ainsi

les

protectrices.

France

la

La première de ces questions

(2).

conçue « Qiielle était respectivement numérique des populations grecque musulmane avant 1821, dans chacune des et divisions du continent et des îles de la Grèce,

délimitation territoriale du nou-

veau

«.

tout

de diriger plus sûrement ses

.-).!()

-tHL-lMS/^L -^o3"ï T""*^-' »~A<*i!?

^•4.«r^«f i'«««iisv.'f»w»ijiji».'oA»'ot^»ifc^*'Ki»/«i(j"

^ É Manuscrit

.sur

('.iillccliiin

(1) Lettre

(2) (^).

nopoli

de Corfou. i^aniit

parclicmin de

ri:\-annilL'

/,('.•,

ili's

de l'Hgrr.

|i.

tiu D'

Sl<(.-\(is

i.X'

siccii.').

/crvos.

i,S2(S.

Communication adressée au (iouvcrnemcnt grec par Note verbale du Président de la Créce. adressée aux :

sclmi sainl Malliicii

de manuscrils du DndccaïK'Sc-

les

représentants des trois Cours alliées, q octobre 1S2S.

re|irésenlants des (-ours alliées. iS-^o octobre

lîy.

280

L.S2W.

Jeanne Steiiha-


l-ig.

537

•i

c^^X^'^^TP^^ '"c7)^ -c7

>i^

La Bible. Parchemin du Vil--' siècle. du Dodécanèse du D'' Skevos Zervos.

Collection de manuscrits

joignait à sa réponse

par cliaque il

île

une

liste

des pertes subies

séparément pendant

en ressort nettement que

la

Patmos

ros

avait

1.700,

Astypalaea

^.700, Khalki

Révolution,

perdu

1

^.000 âmes, Léros i.ooo. Calymnos 1.200, Nissy-

1.200,

^,000. Tilos 2,200. Symi.

Carpathos

7.=»oo

décanèse. alors qu'elles avaient avant 281

et

Cassos

.000, c'est-à-dire que dix sur les douze îles du Dola

Révolution


Fis;.

53 S

•uirp lu v^TfK 0'#«A

'YVC

••«

#^ -^^ «ri n a Û

tor KVit emj fAOt ^^ j (V^<U/

, oJl^^U

81

À ^^M" Bf«4 OY^**

~i~l

«V ^UVT«>

Manuscrit du XVK- siècle, sur parchemin, contenant des discovu's panégyriques, des discours philosopliiques el rexjtlication de certains passages de l'Évangile. Les deux pages citces représentent une partie du discours de saint Jean-Chrysostonie sur la trahison de ludas. Collection de manuscrits du Dodecanèse du

D''

Ske\os Zervos.

Fil-. .')39

.;-•-«-•/ i« ipin.-iu

(PMK

r»'"^<n,.< .!,.<',('««,

lAliÇ, 4».-«»»rr«ri«a.;T»£"./iJ'»»#>'rf!,

1..1

Collection

ik'

du V'III .siccli.-. Dodecanèse du D' Skcsos /er\ds.

ISihlc. l'.irclRiiiiii

nianuscrils

tlu

282


Fitr. :>4n

I

iiii

lH Il—Il

Manuscrit contenant des seiiiKins

et

i'-~-^^^"

des pages de philologie

et

Collection de manuscrits du Dodécanése

2S;î

de philosophie. Parchemin du 1)'' Skevos Zervos.

du

W'I^- siècle.


Fia. Ô41

T •Tr~r#vù7,,.

<a<•««-^^.W.^;.l•«trtçi^1,«t,iJial„JÎ;.

"km*»?*»'. «i»*T««AiA»Ô#C)»'**«' •ô/i>*^/*«5tiWi'*i'.«'T» ;<3.F"(^i»*_»T«I'yr» JwViaoi;'»! vi^nVlç. •ulk^^wlftî»*»

>|«iL«^

o MMtfi

..

•--..!!<:

Manuscrit du XVI' siècle sur panier parcliemine contenant des pa^es d iiist..ire i-ies discours politiques, des sermons etc >llection de manuscrits du Dodecanese du D'' Skevos Zervos Fie

et

de

philus,,ni,ie

542

^3»-

7i. qTij OTJJ'

6^

t

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fer ^;;><?«/*~

*5 «fV WowM >f^

/^(i

-TTJU

•'^C -W«i d'^Xô|«n:^

^\

Manuscrit eccicsiastiuuc du XVII' .-a-ckCollection de manuscrits du Dodécanèse du D^ Skevos Zervos. 284


Fig.

->4;{

-—

''^'*!:::::i:^ sr^^'^^'V^-- i;-,"^»'.»^^"'

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^

i

-S'. î*^:'

^

.-

LÉvangile selon Saint-jean. Parchemin du .\\1= siècle. Zerv. Collection de manuscrits du Oodécanèse du D'' Skevos

en resuite que le Dodécanèse sacrifia à l'autel de la liberté la moitié et même plus de sa popuarmes à lation totale, victime de la lutte que les contre leur tyran la main, ses habitants menèrent

grecque de 1821 une population de so.700 habin'en avaient plus, après la fin de la tants, Révolution, en pertes se

1S28, qu'à

chiffrent

sept ans que dura

la

peine

24.200.

Leurs

conséquent, pendant

par

11

les

séculaire.

lutte pour l'indépendance, par

26000. sans compter

les

des massacres effectués

à

Les grandes Puissances protectrices libérèrent

pertes subies par suite

Rhodes

et à

Cos

vx

28.")

La Morée.

les îles

attenantes et celles

communé-


Fig. 5^4

I

L Évanorile selon Saint-Jean. Parchemin du XVh siècle manuscrits du D.,décanese du D' Skevos Zervns.

(...llection lie

ment appelées Cyclades

«.

par

le

Protocole de

Conférence tenue au Foreign Office

le

i6

la

situées au-delà du ^,c;" degré de latitude Nord du 26" de latitude Est», fissent retour à la Turquie, en échange de Fattribution à la Crèce de îles

novem-

et

bre 1828.

Cependant elles ajournèrent leur décision concernant le Dodécanèse et ce n'est que quinze mois plus tard que, par le Protocole de Londres du î février \Hw. elles résolurent que «

l'île d'Eubée, de cette île qui, située près de l'Attiqueet d'.Athènes, était alors occupée par la Turquie.

les

Et quelques jours plus tard, par 28G

le

Protocole de


SKEVOS

RHODES. Fig

RHODES.

/F.R\C)S

— Coupe

CAl'iTAl.E

DU DODECANESE

large à cuvette peu profonde et à rebord horizontal. Diam. 0.29. Terre jaune (ocre). (1)

:)4(;

RHODES. — Coupe de Vroulia. Diam. s. A l'intérieur, filet réservé sous la lèvre de triangles accolés par (1-2) Vroulia

la

pointe

et

l.t).2i^: s. a, 0.27'?.

Haut, o.iiï. Pied conique, haut. 0,026.

bande réservée au niveau des anses et décorée de groupes de raies. Sur le dessous du pied, spirale peinte. (2) :

à l'extérieur,

287

PI.

29


m'^


PU. 547

,^oveMaLf-)'o'e-*a"'t»''-i««»<

T" n>pi'ov e -me Ko''Ht>VMvc«

i r

^-TiK«»'n'p<>TDBKPw^ti>ûWe«cnTo'TrK8^?oj»'

Ka*\^f

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r

« o'Xi

oî=n«^

uja.3^»f ««yA.^^

rriK *TVD>I «fXZtl

tlJji«|l

*TV>f

contenant divers discours panégyriques et une exnlicatinrrde l'Evangile. Collection de manuscrits du Dodécanèse du D'' Skevos Zervos.

Manuscrit grec sur parciiemin du

la

Conférence tenue

les le

à

Londres

XVb

le

siècle

puissance de

20 février 18^0.

Puissances déclarèrent vouloir bien améliorer sort

du Dodécanèse.

%%

protection traires. «

contre

bares...

de son devoir d'inter-

poser son influence auprès de surer au.x habitants des

îles

la

fortunée qui avec ses galères

aux successeurs d'Alexandre et aux barL'île n'est maintenant qu'une savane magni-

résistait

Chacune des Puissances

alliées, dirent-elles, croirait

file

llque.

la

nature verse en liberté tous les trésors

d'une sauvage végétation, que l'homme ne veut jamais ni diriger, ni contraindre... Mais une

Porte, afin d'as-

susmentionnées une

secousse violente peut seule

des actes oppressifs et arbi-

léthargie profonde

elle

tirer cette ile

est

plongée

de

la

comme

l'empire ottoman tout entier. »(i).

Ch. Cottu. qui visita Rhodes en 1844, évalue sa population à 2^.000 âmes. Et il écrit à propos de « Il ne reste rien à Rhodes de la sa situation

(i) Ch. Cottu. ///<

:

289

/.•

Rh^lf.

R'.ii,- ,i<s

D.iix Mcinl.s. 1844.


Fig. 048

Enluminure représentant Saint Jean

le

Divin

accompagnant le manuscrit sur parchemin de son Rvangile du Hodécanese du D'' Skevos Zervos

et

(Vll!'^

siècle.)

Collection de manuscrits

Néanmoins. Rhodes rent à surmonter cette vinrent leurs

;i

maintenir

coutumes

et

Dodecnncse

crise et

leur

et leurs

le

vivre

religion,

leur

:

ils

Rhodes,

eut assez de force pour renaître,

tel

lanoue,

de Rhodes,

L'école

(^alymnos,

et

celle

celle

de Patinos,

phénix, de

que.

pour constituer un nouveau loyer

les

2!)0

Ht

ces

celle

de

de Symi. ont instruit des élèves

qui devinrent les maîtres de toute

en particulier. le

littéraire et

artistique.

par-

mcjems, leurs traditi(,ns

leurs idéaux nationaux. Ht

ses cendres, et

à

de civilisation, un centre scientilique.

réussi-

la

nation grec-

écoles étaient fréquentées par tous

Dodécanésiens.

et

non seulement

par

les


Fig. 549

i

Knluminun.-

Marc

rL'prcsi-ntiinl Saint

et

servant de iVontispicc a un manuscrit

(.(illectiiin

éphèbes

et les jeunes

n'osaient pas, par

seuls de

leur

adultes, mariés famille

;

ils

ou

et

les

— caries petits enfants

mais

même

célibataires, par

par

des

parcliomin de son Hvangilc (\\'\l siècle).

Skevos Zervos.

périté

et

l'his-

pour connaître l'ancienne pros-

l'évolution

de leur

élèves se rendaient ù l'école

des pères de

patrie. El le

tous ces

plus souvent

la

nuit, par crainte des Turcs, ce à quoi nous devons la gracieuse prière en vers que le peuple grec avait

dans leur texte mêmelHyan-

Saints-Apotres. pour être initiés

siu"

science de leurs ancêtres, pour apprendre

y accouraient, tous, pour s'instruire, lire

D'

toire de leur race,

crainte du Turc, sortir tous

maison.

pour apprendre à gile

gens,

de manuscrits du l)c.decaiK>e du

l'habitude d'adresser à

à la

291

la

lune

:


Fis. 550

Enluminure représentant Saint Lucas (^)lleclii'n lU-

accompagnant \c manuscrit sur |iai-cliL-iiiiii de son l^vanuilc manuscrits du Dndccanese du 1)' Skevos /crvos.

et

Ma «l'iyyj p.o'j

va -c^j-y.-(o,

petite lune Ivillanle

F.eliUre-iiioi

pour que

Pour que faille

(i-aGaivco

Toû OcoO T7

yfyà(j.[j.aTCi:.

~yj.u.u.v.-.'j..

2'.r>

(N'Iil^-

je iiureln'

à l'école

Apprendre

îi

Apprendre

ces choses Je

lire et à écrire,

Dieu

!

siccle)


FiiT.

551

-;f:>'3i.';iï'j

'.

9

>:-i/f

M

^ :

Enluminure représentant Saint Mathieu

et

C^iollectiiin

servant de iVdntispice à un manuscrit sur parchemin de de manuscrits du Dodécanése du D'' Skevos /ervus.

Et ceux des écoliers qui n'avaient ni papier, ardoise,

— c'étaient

employaient des bœufs

et

hélas

!

les

ni

polies,

sur lesquelles

ils

son Kvangile (W'I'

siècle.)

leurs

e.xer-

écrivaient

cices et faisaient leurs premiers pas

plus nombreux.

pour leurs écritures les omoplates d'autres grands animau.x, dûment

de l'instruction. certaines 2!)3

On

vieilles

dans

la

voie

peut retrouver encore dans

familles

qui

les

conservent


Via. 552

Rnluminures rtprésentanl Saint Lucas et accompagnant le manuscrit sur parchemin de son Kvangile (VIK- ou Vllji' siècle). (2ollecti<in (.le manuscrits du Dodécanèse du 1)' Skevos Zervos

comme

de curieuses mais saintes reliques, quel-

ques-uns de ces instruments primitifs d'enseignement. écrire, en

sable,

la

originaux

pourrait

racontant

par

Rhodes pour conserver son

et

pour se développer, alors

à

qu'à chaque instant elle avait à lutter contre une

du

foule d'insurmontables difficultés et à combattre

mer où se tenaient ces cours

ru-

un ennemi implacable qui,

encore apprenaient la

dimentaires.

On

moyens employés caractère national

surface

D'autres

traçant des lettres sur

près de

et

remplir des

les mille

manières,

volumes et les

comment

entiers en

innombrables 21)4

l'écraser,

à

chaque pas, ne

comment la comment l'anéantir.

proposait qu'un seul but

:

se

détruire,


Fisj.

ii5,'{

m

III

iillIUlupnillBIIWWII

i|W—ppBpwii—

KnluminurL- représentant Saint Marc et accumpagnant le manuscrit sur parciiemin de son Evanuile (Vil-' ou Vlil' siècle). Collection de manuscrits du Dodécanese du D' Skevos Zervos.

Elle n'hésita pas à cet effet à

nombre de

ses enfants en Egypte, dans cette terre

des Pharaons

dont

elle

constitue

avancée. Par ses enfants disséminés

au

Caire,

soutien, un précieux appui

envoyer un grand

au Soudan

mcme.

famille et

à

Alexandrie,

église

île

ou de quelque autre établissement d'utilité la vie de Rhodes trouvaient sentiment national où le où s'abriter,

publique. L'àme et

acqué-

autant de laborieux pionniers de son progrès, de son bonheur, de sa prospérité. Car chaque Rhodien. grâce à sa proverbiale puissance de tra-

ainsi

rait

vail.

de son petit village, mais de son

tout entière qu'il dotait bientôt d'une école, d'une

une position

Rhodes

non seulement de sa

prendre son essor

et s'amplitler, et le feu sacré

l'idée hellénique où

ravonnant

olHcnail un grand hien-otrc et devenait un 2\)j

et éternel.

se conserver

de

inextinguible.


Fia;.

554

RHODES.

-

Plat on t'aïencc

Musée de

Fis;.

RI K

1

du

XVII' siècle.

RHODES.

.\riana. (Jeiieve.

Culiectiiin Enl.

Plat en l'aience

Musée

d'.Art

et

du .Wll-

siècle.

d Histoire, (ienève.

556

)I)I.S.

I,

intérieur d une niais<.n pa\ sanne.

(

)n

vuil.

2'J(i

sus|x-ndus au mur.

le^

célèbres plais rhndiens


SKEVOS ZERVOS

KH(.)L)K,s,

CAPITALE PU DODHCANÈSE PI.

Fiù-

558

Fig. 557-557.1 RHODES. Coupe t'ragnientaire. Diam.o.2^î. Haut. o,ios, dont o.cXia pour le pied.(i)

Fig. 558.

— RHODES. — Partie de le

Fig. 559.

pied

Diam.

s.

1.

a cuvette peu profonde Face extérieure concave.

0,12:,

:

s. a.

Ep. des parois, dans

dans

:

(2)

— RHODES. — Coupe petite, et à pied haut.

la

o.ihj. Haut. le

panse,

Fig. 559

(i.2.-i)

intérieur d une cuvette

1

manque.

Fia. 557.;

Vroulia.

297

rebord s

"^

(y)

2

>.j

<).o(xS.

1^.

.^A.

30



XX

Rhodes sous Foccupation

Italienne

1912-1920 es années et les décades se pas-

Voulant en

guerre qu'elle avait, à cause de

événements que nous vous avons déjà rapportés dans le mémoire que nous avons eu l'honneinde soumettre à Vos Excellences sous le titre Le

déclarée à

siècles

les

;

ses

ses droits, (ave^

Turquie.

la

l'Italie

fonctionnaires

et soldats

A

une carte

la tête

escadre,

le

et

WBommmgsasBP'-^

la

bataille

'

*

"1,1

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Ri-m»

1

:^

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J

*•»««*«,

^ <0 -:aaMMM>n Tr»" !»•? Miîjdi^airiBf

.a preinieri-

page de IKvanizile .-;elon Saint .Mathieu. Parchemin du X'II-^^ .m de nianuscriis du l\x1écanèse du D'' Skevos Zervos.

(",(illectii>n

2'J9

\lll<-

Rhodes

de Psinlhos qui

^

'

et les

d'une puissante

général Ameglio débarqua à

Fig. 560

T%

tous

turcs qui s'y trouvaient

de 12.000 soldats

après avoir livré

'

Tripolitaine,

occupa Rhodes

proclama l'affranchissement des Dodécanésiens du joug ottoman.

photographies).

'

la

à la

et

services

i^-MIOj

un terme

autres îles du Dodécanèse. captura

les

:

Dodccanèse à trcivers rendus Cl l'humanité et et ^22

1912, mettre

avril

sent ainsi remplies de divers

siècle.

et.

lui


coûta cinq morts en tout, l'appui

que

la

il

parut

population grecque

enchanté de

si

l'île

ainsi le territoire sacré

rageux

même

et

si

que

les

Si

tienne de l'Europe amie de

l'Hellénisme, à accueillir

supprimée

ses soldats en libérateurs, mais, en outre, connais-

sant bien les personnes.

géographie de leur

ils

lie,

des choses

l'état

et

avaient offert aux

le

de

I200.

dans

le

hommes,

s'était

réfugiée

laquelle

à

mais encore

assure de

montrant aux en

expliquant

leur

en attaquant

les

la

Grèce. Et

ils

cueillirent

partout avec soin tous les soldats turcs, cents environ, la

bataille

et

qui

s'étaient cachés

Fiy.

dans

Vieillards),

que

alors les

:

la

il

la

la

et

Démo-

déclara

:

croyais devoir af

je

je

Grecs.

^^

n'ai

trouvé

Et lors de il

déclara

Démogérontie «Je vous :

plus catégorique qu'après

guerre italo-turque, vos

provisoirement,

seront

mes

paroles

îles, que l'Italie pourvues d'un

paroles d'Evangile. «

Rhodiens

les

et

comme

si

longue

et

et les si

Dodécanésiens,

amère expérience

des tyrans, réunissent dans leur

de leurs délégués autorisés. «

à

au

monde

civilisé,

la

ils

proclament, face

ferme décision du peuple

du Dodécanèse de subir tous les sacrifices plutôt que d'être placé à nouveau sous l'affreuse tyrannie des Turcs « Et encore -\ ils proclament l'aspira-

après

de

561

— \x

autonomie

leur

île la plus glorieuse, à Patmos. en juillet 1012, un Congrès pandodécanésien. où. par la bouche

un peu

KHODHS.

que

Dodécanèse. dont

Et s'adressant à

Rhodes

manière

des dynastes

Turcs,

l'intérieur

la

le

Métropolite de Rhodes,

le

qui ont eu une

— quatre

s'étaient disséminés

de

la

Peu après,

vaillants les

demeureraient enfin libres et seraient réunis la

dérer

géographie de et

dans

régime autonome. Je vous dis cela, en ma qualité et de chrétien, et je vous prie de consi-

premiers, en s'exposant aux

en plus, convaincus qu'en chassant

leur mère-patrie,

à

le

de soldat

matériel

Italiens les positions stra-

premières lignes, toujours intrépides

ils

la fin

occupe

en conduisant ses équipages de trans-

tégiques,

et.

ser-

de guerre.

ses munitions, son ravitaillement, son

rile.

ils

l'aidaient-ils diver-

sement, en transportant son matériel

port, en

^>.

encore, en présence de

de l'armée italienne,

sanitaire,

et

sort ne saurait être autre

sa visite chez

Pendant le combat, non seulement iismarcJKiient vaient d'éclaireurs.

:

Rhodes

de Rhodes,

ville

la

4 mai 1912 une pro« La souveraineté turque est

fronter ^0.000 ennemis, que 30.000 amis sincères

village Psinthos.

à la tète

à

« En débarquant

jetranchée

et

les

le

gérontie (au Conseil des

Ita-

garnison turque de Rhodes, qui, forte

la

ils

Ameglio. pour nettoyer

qu'entré dans

leur self-govenimeiit

la

liens un appui précieux, sans lequel il eût été difficile pour ces derniers, sinon impossible, de sou-

mettre

civilisés,

de leur patrie des derniers

Ameglio publia

clamation déclarant

une nation chré-

l'Italie

bien

général

autres Dodécanésiens ne s'étaient

pas bornés, voyant dans

nobles et

vestiges de l'infection turque.

Rhodiens de

effet, les

hommes

en

et.

livrèrent sains et saufs à

lui avait prêté,

qu'il ne trouva point de paroles assez éloquentes pour remercier le peuple de son concours si cou-

spontané. En

;

viliiii^c

»)0

de IMnihns.


nationale séculaire des Do-

ti(in

decanesiens d'être réunis mère-patrie, la Grèce.

à leur

Bientôt après, éclata

guerre

F'^;

^^''-

'-^

la

entre les Etats balkaniques et

la

Turquie. Ce tut pour l'Italie une admirable occasion elle lui permit d'obtenir le traité de Lausanne et d'établir sa souveraineté sur la Tripolitaine et la Cyrénaïque, qui risquaient autrement ;

de devenir un vrai cancer rongeant son tlanc si sensible. L'Italie assuma, cependant, l'obligation de restituer Rhodes et Dodécanèse à la Turquie. l'Italie

condition.

dernière

Cette

dune

pour plus

l'accepta

le

raison. Elle savait d'abord qu'elle Rhodk-ns marchant

ne pouvait jamais conserver et annexer le Dodécanèse, dont l'Asie et l'Afrique fait de ce

de

Méditerranée

la

ces îles par une grande rait

une grave atteinte

ropéens.

groupe

d'îles

un point

l'occupation

;

Puissance

balkaniques, dont

Dodécanèse, à

l'ère

titre

provisoire

;

elle

cevoir

n'avoir pas pu

bienfaits

aurait ainsi

Fia;.

caresse

la

cnmbat de Psinthos.

libération

la

les

îles,

temps,

tels

de voir

la

de

Dodécanésiens

des petits enfants.

Liberté

voler tout

de

la

si

de ses

ailes,

inconsolables de

et

précieux de

la

bonne administration,

vie libre, de leur restauration nationale.

563

en créant à cet effet l'occasion propice, ou bien, si cela était absolument impossible et si une nécessité impérieuse l'obligeait

d'abandonner ce gage, qu'elle pourrait ne céder qu'en échange d'autres compensations.

Toujours grecque,

est-il

qui

que

la

flotte

cours de

au

la

première guerre balkanique réussit

à

libérer,

dans l'espace de

quelques heures, toutes voisines du Dodécanèse

les îles :

Chios.

Lesbos, Samos, Nicaria, ne put pas en foire autant avec et les

autres onze

Dodécanésien. core

v\

îles

qui

Rhodes

du groupe étaient

en-

provisoirement « occu-

pées par

Khinliens e\|iliiniani au\ Italiens les positions

pendant

l'Italie.

3(»1

le

re-

eux aussi, au joug de n'avoir pas pu goûter aux

en exploitant ou

finitivement,

leurs

être soustraits,

d'un infâme tyran

le

entre les mains un gage sérieux qu'elle pourrait

ou bien s'approprier un jour dé-

même

inconsolables

le

autour d'eux sans qu'ils puissent à leur tour,

que les guerres commençait, lui offraient le

plausible de garder jusqu'à leur tin

prétexte

pleuraient en

de

navale porte-

savait en outre

L'Italie

par

joie

frères habitant les autres

d'importants intérêts eu-

à

de l'année italienne avant

Remplis de

géographique entre l'Europe,

l'excellente position

privilégié

a la tète

sti'atesiiiiiies

cunibal de Psintlios.

des Turcs


Aussitôt

conditions du tinite de

les

Lausanne connues,

«—

homme

seul

»w •^'i.

en des meetings imposants

et, réunis,

en des assemblées

et

.">6-l

Dodécanésiens

les

comme un

se soulevèrent,

F if.

nationales,

ils

manifestèrent leur ardente et séculaire aspiration

dont

et les plus

réunis

d'être

sont

ils

à

enfants

les

Grèce,

la

plus purs

les

aimés.

Dans le Deere f pop ii/j ire que Rhodes soumis en janvier iqi^ à la Conférence des Ambassadeurs de Londres et que nous avons eu l'honneur de communiquer à vos H.xcellences dans le Livre blanc du Dodécanèse (i ), les Rhodiens déclarent: «Nous affirmons* a

nos sentiments profondément

hellé-

niques, qui furent toujours pratique-

ment manifestés par notre

participa-

tion militaire aux luttes libératrices de

notre mère

Grèce contre

la

j/ctO c cuctc

ua/nc

'riàtoçt otnifcvet^ j/âc

Lurquie.

la

par l'envoi du

produit de nos souscriptions publiques, par le pavoisement

TZTt»

Koado<at<3*

tHyouKit/rwjL-M

delile tout entière aux drapeaux grecs et par de nombreuses autres démonstrations.

«Nous proclamons

et réitérons

notre

résolution inébranlable d'être, à tout

réunis à notre mère-patrie, la Grèce, cette réunion étant notre seule prix,

aspiration

naturelle

et

séculaire,

et

nous repoussons toute autre solution. «Nousdéclarons hautement que notre union à notre mère-patrie, la Grèce est

seule solution qui garantira notre

la

Manuscrit ecciesiastii]UL' du XVIll- siècle. Gillectinn de manusci-ils du Dudecanese du D'' Sl<evos Zervos.

paix d'une manière permanente, notre tranquillité,

progrès »

notre prospérité et notre

janvier

7/20

Rhodes

iqn,

protesta contre

italiennes de file, pour dit

la

lui

peuple de autorités

avoir inter-

que

la

la

fcte

de

population

de cette fête publine proclamât son union avec la

saisît l'occasion

que (1) •iii.i

le

les

pendant

croix,

1,1

l'Hpiphanie, de peur

ne

plus tard.

célébration publique de l'immer-

de

sion

56.")

(2).

Une semaine exactement le

Fig.

et

linok

li^hil.-

Dociiiiuiiti

Ihc

Do,i,c:iii,s.

iOiicniiliii;

11)12-11)11). l.onilon. p.

(2) IVhilc édition with

V. aussi

le

fioo/t

a

th.-

Ihr

R,-olii/;oiis

Dod.wjiu-.u-,

i().

Do,i,r,i„rs.:

Second

Map

T.iiips

of the Dodecanese. p. du i; jatnier kj^. '

i.S.

RHODHS. Une ceiemimio ecclesiastii|ue le joiu' de F.piphanie. au cours de hiqueile le nielrop(,liie Apostolos jette la croix

302

il

la

mer.


56(î

l-'iar.

ganisa et

sortit

sur

parvis,

le

police lui barra brutalement

min. Le peuple, voi.x,

la

che-

le

commune

d'une

transporté d'un saint enthou-

siasme, acclamait l'union avec

la

Grèce, mère-patrie. Alors dans un accès injustifiéde colère, la police re-

poussa dans

l'église

ceux qui por-

taient les saintes bannières et les

étendards,

renversa étendards et

bannières,

en

brisa

dispersa brutalement

hampes,

les la

foule, battit

plusieurs personnes, jetant

la

pa-

nique parmi lesfemmes dont quelques-unes s'évanouirent, et empêcha ainsi la cérémonie religieuse de

la

bénédiction des eaux. » Et

Rhodiens de proclameraussitôt nettement et courageusement RHODES. — La résidence actuelle du tjouverneur du Dodécanèse. « Nous savons que ces mesures ont principalement pour but Grèce en présence des représentants des grandes d'étouffer notre sentiment national, de nous emPuissances à Rhodes. pêcher de manifester et de proclamer solennelleLes chefs politiques de Rhodes, ses Démogément et publiquement notre aspiration séculaire rontes, rapportèrent, sur un ton très énergique, qui est l'union avec la Grèce, notre mère-patrie. ces faits dans la dépêche suivante qu'ils adresMais, ajoutaient-ils, rien ne pourra ébranler notre les

:

sèrent au Ministèredes Affaires étrangères d'Italie « Le général, ont-ils dit,

fit.

pendant

matin, qui est célébré dans l'Eglise de tation

troupes

l'office la

au quartier de Necchori. cerner l'église et placer

l'enceinte.

Au moment

réclamations de

volonté,

:

du

de

par des

une force de police dans ou, sur

les

l'oppression brutale, ni les

mensonges

presse italienne, et nous persistons à de-

mander aux grandes Puissances, conformément au sentiment que le peuple de Rhodes a manifesté

Présen-

de diverses façons, de

pressantes

l'assistance, la procession

la

ni

faire

au principe des nationalités,

droit à nos aspirations nationales,

notre union

s'or-

et

à la

par

Grèce, notre mère-patrie. «

Et pour montrer toute la pensée du peuple rhodien. nous joindrons à ce document la dépêche des Rhodiens d'Amérique, que ces citoyens

Fig. ilOT

libres

d'une démocratie

réunirent pour adresser férence

des

Londres

gramme xo

libre

Ambassadeurs I9i3). Ge

(février

était ainsi

conçu

se

Gon-

à la

de télé-

;

Excellences.

« Notre nation, notre mère bienaimée c'est la Grèce. Nos rêves,

nos aspirations

et

nos

efforts, de-

puis que Rhodes notre patrie soumise au joug répugnant

fut et

écrasant delà Turquie, netendaient qu'ù notre et

RHODES.

— Le siè^e du iiciuvernenieiii

actuel.

303

union avec

la

nos efforts pour arriver

but d'être placés sous

le

Grèce, à

notre

drapeau


5l>8

Fitr

RH()1)HS.

et

SOUS

le

gouvernement

— Office

funèbre rhodien jiour

patrie.

Nous

patrie

autres,

sommes

de ces sentiments

le

deux mille Rhodiens

les

attachée la

monde comment nous

sacrifice

pure population grecque de

mort pour sa liberté qui est Dieu dans ce monde. « (i).

de notre vie. La plus grand

à

dont

Ttwps du

i8 février

ments éloquents dant que

Potier polissant

encore fraîche,

la

qui étaient

elle

la

Mère-

adressait tous ses docu-

Conférence des Ambassaaux cabinets européens, deman-

à la et

justice et

un vase. Décor d une coupe.

:i04

et

réclamer son union avec

à

assista à

mains tous ses décrets populaires,

Grèce, à l'heure où

k)Iv

que Rhodes

guerre européenne, alors qu'elle

l'encre était

unanimes

don de

la

deurs de Londres (i) Lt

démonstrations

de ces idéaux nationaux, au

et

ses résolutions,

déclaration de

tenait entre les

si

lîle luttera jusqu'à la le

I»"^

milieu de cet enthousiasme, et plus que jamais

paix de notre

prêts à revenir dans notre

pour montrer au

faisons pour elle

la

de Cirece (je^rifes

roi

tion diplomatique, au milieu des

« Toute tentative contre nos aspirations nationales et sacrées mettra en danger

mort du

C'est dans cet état de choses, dans cette situa-

helléniques, ne cesseront

pas avant que nos aspirations soient réalisées.

d'Amérique,

la

la

libertélui fussent rendues.


XXI L'Ile 'ile

de Rhodes actuelle

de Rhodes contient de nos

joursune

ville,

nommée égale-

ment Rhodes, et 47 villages. La ville de Rhodes est comde

posée

où les Grecs ne résident que pendant le jour, des Israélites

et

et

de sept autres quartiers e.xclusivement habités

et

RHODES par des Grecs et dont les

Néohori, où siègent

i")

ces

;

pole, sia 7";

;

2")

Saint-Jean

où habite S")

noms sont

les

les

suivants

:

consuls des Puissan-

Métropolite

le

A

;

:

^")

leurs

magasins

tant

même où

canon est

ile.

^^

ex

de quitter

signal de

le

parts »

(I )

ville

car. à lins-

;

un coup de

fermeture des portes; les

la

-

Métro-

Dès 47 villages de Rhodes. 3 seulement. Kalamonas. Tsaïri et Kandyli sont restés turcs, habités par une trentaine de familles en tout !

(l'incendié) et

Tous

44 sont exclusivement grecs nomenclature

les autres

voici leur

les

nou

pay-

se trouvent leurs

h'

magasins et mais aussi-

eux. pendant que les portes de

la

Callithiés

l'iie :

4")

:

1°)

:

10")

Pylona

IV) .Asklépio

;

14'')

:

ii')

Vati

(1) V.

fermées derrière eux. Guérin qui séjourna long-

Leraiix. 3(i:>

Guerin

:

8°)

:

:

i^")

y")

;

2'')

;

12°)

;<!>)

:

17")

;

Cala-

Lardes;

Gennadi

l'Ile

Coski-

Archépolis

Massari

Lindos

Lachania. Partie sud-ouest de

forteresse sont

Asgouri

Afantou

Archangellos: 7")Malôna:

thos

y passent leur journée, à travailler, tôt le soleil couché, ils s'en vont et rentrent chez

3°)

:

et

:

Partie sud-est de

la

cet astre se couche,

au raya qui serait surpris au dedans des rem-

qui sont tous Grecs, pénètrent dans

« forteresse

à décliner

pont-levis sont aussitôt levés, et malheur alors

4") Sainte-.Anastas-

Kamménos

Les habitants de ces quartiers ainsi que 1

commence-t-il

dit-il. le soleil

:

à l'horizon, les Grecs doivent se hâter de fermer

Saint-Nicolas.

sans de

peine,

dans ces termes

Carte niuntrant remplacement des villages de Rhodes.

ou Saint Anargyros

Saint-Georges

«

décrit cet usage

569

V'ig.

la

qui

habitée par des Turcs et

est

ne travaillent

forteresse

la

temps à Rhodes

et

16°)

Trianta

:

Lilc de Rbi\i<s. p. 77. Paris iSso. éd. E.


7(1

;)

RllODHS.

i8")

Crémasti

Tholos

;

k>")

Vallanovo

:

20") Pnstida

22")Dainati"ia. 2^'')Maiitsa

;

2^") Plianés

;

Psinthos

26°)

Arnitha

21')

24")Soroni;

Calavaida

27")

;

;

;

;

;

42")

Mésanagros

;

43") Catavia

— Vue

clc

1,1

vl

Vucilf

l.i

c

et 44")

Pigais.

La population de

28")

l'île

a

marqué depuis iSsoles

Fiu. 571

KHODHS.

Salaccos

;

29") Dimiiia

lonas; 32") Castellos

3S")Agios Isidoros }8")

Istrios

;

39")

;

;

36")

:

30°) Platania

^3")

Hmbonas:

Alaerma

Prophylia ;

;

37°)

40")

;

Apol-

31")

^4")

Siana

Monoiithos

Apoiakia

;

variations

suivantes Guériii, qui publia son ouvrage en i8so, après avoir longtemps séjomné à Rhodes, écrit que la population de l'Ile de

;

:

vn

;

Rhodes peut

41")

3UU

être évaluée à 27.000 habitants au


/

^^:'^m l'je

iiucllc est actiicllcnicnl

plus, qui 1.

000 Juifs

se

décomposent

et

20.000 Grecs. "

Biliotti et le

If

qu

clk'

L'sl

ninsi i

).

:

6.000 Turcs,

remarquent,

L'Anglais Edouard

à

ce

sujet,

que

Musulman,

Français l'Abbé Cottret. qui ont passé

juif-Seffarédin

et

population

la

divise aujourdluii en quatre cultes

:

se

Grec-Oriental,

Catholique

Latin,

acUiL'Ik'iiicnt.

toute leur vie livre

:

/.'//('

à

Rhodes

et

qui

\-

dr Rlnhlts, paru dans

(I) tnicriii. ()/. .;/. p.

"î;.

74. Paris.

ont l'ile

écrit

en

dans

leur

la

proportion deyo, 20, oet

Charles

1881,

iS^o.

(2)

307

LiU

V'ellay,

un des rares

de Rhodes, p.

sfvj-

Rhodes

i

pour 100 «(2).

Occidentau.x qui

1881.


connaissent bien rient, écrit,

nu

son tour, en

;i

de

sujet

d'O-

les a1ï;iiies

U)!^.

population

hi

de

Rhodes, qu'elle se compose de Grecs

P&AOY.

37-777

Musulmans

4.8=14

Juifs

2.44=,

45.076

Vers

la

même époque

(1)

un écriAdolphe

vain autorisé et impartial.

Reinach. donnait exactement

mêmes

Jes iles grecques

général

lui-même,

même

qui

voulait,

à

popuadressa une

Rhodes,

dépêche parue dans la

dans laquelle

chiffres suivants

^,.»^

«v....---

Musulmans

*f'

Israélites. *'

.

.

il

la

numéro de du 20 mai donne les

:

Orthodoxes. <t.

le

Tribuna romaine

1913,

cette

presse

la

italienne avait publiés sur

de

'7 (•> .

.

Catholiques.

,246

490

4 .290 318 28 344

KHODHS. -

l'iaii

Jo

hi ville et .U- la roncrc.s.sc.

KII()l)|->.

(1)

(-11.

Vfllav

:

L'Iiiiii.iilisiii,- hilliiilijiii-. l-'aris

(2) Lis /4spiialioiis ttiiloiwiiiislis (^) Tnhiiihi iiu 2i) mu] ron-

</; h.iiropi-.

hiti-ricur lie la

itji'î.p.

liiricri.-.'ise.

ni. Perrinet

(",'•.

éii,

Paris ion. I.ibiaiiic Félix-.Alcan. :i()s

(2).

rectifier les rensei-

gnements inexacts que lation

;

Ameglio

italien

époque,

les

dans son étude

chiffres

L Autonomie Le

:

(3)


Enfin

Déniogérontie de

la

pnblié. toujours à

le

1

mai ign,

1

de

détaillée

la

la

une

les

dont

totaux sont

Fig

a

r)74

époque.

statistique

population de

d'après les

même

l'ile

l'île,

quartiers et les villages, les

Grecs

suivants

:

—m

36.890

Musulmans.

f'

-

4-404 3.486

.

Israélites

Catiioliques.

130

rV?.3»-

IS.OOO

Dans

capitale de

la

Rhodes

il

y a

.\%T,ir..'^w»-

un gymnase (lycée) grec complet, reconnu par lesuniversités européennes envoyés chaque année où sont les boursiers, à l'effet d'y

poursuivre

de plus vastes études universitaires; i-«3<Ti.-

y fonctionnent également une autre :-^.^«,-.

école

écoles

grecque à sept classes, sept KlloDF.S.

communales grecques, deux

écoles de jeunes

tilles

communales pour

file

Dans chacun des

3.22(3

élèves en

tout, dont

budget de

2.230 garçons et qqb

tilles.

Quant au

et;

l'instruction publique

drachmes par

an. (i). Et

RllODFS. Jeanne Stephannpiili

:

/.,-.(

ilrx

l.c

phare

île

il

construction et l'entretien

et 21

.")75

(I)

r(>rteresse._

fréquentées par

institutrices,

il

possède ^5 écoles, avec 63 instituteurs Fia;

|..Lir lIc la

et trois écoles

petits enfants.

grecs, existe en outre une école communale, et dans quelques-uns d'entre eux il y a aussi une école de filles. Si bien qu'au total

44 villages

Saint-Nicolas au clair de lune.

dr l'Egiv. p. 140. .Athènes. U)i;

;iu9

est à

il

s'élève à 44.000

remarquer que

la

de chaque école, de


Fiff.

576

KHDDHS.

même que

l.c i.ir.liii

munauté du

toutes les dépenses de renseignement

dans chaque

village,

Kiu.

sont assumés par

la

\nibUc.

village respectif, grâce

tions et souscriptions de ses

Corn-

577

R11()1)1-;S.

Le purt.

k-s

rempans

Vv^. 578

KHOl)I:S.

L'ilc

Jcs cCnlcs

310

ik' f;ai\-niis

aux contribu-

membres.


Fig. 579

L Art

Di idecanésien

de

Et

si

contemporain. Le Tout-Puissant. CLuvrc du peintre Sai<ellarios Manglis (1885). de Calymnos. (Se trouve dans la cathédrale « Christos ")•

l'ile

Ion prend en considération que, durant

des milliers d'années, toutes Fisr.

I.

les

iles

nèse ont conservé leur langue grecque, leur esprit

du Dodéca-

grec. leurs

580

An

mœurs

et

leurs

coutumes grecques.

Fiy. 581

Dodecanesien contemporain. Les rois-pn.plietes David ià gauche! et Salomon. Oiconomos de Calymnos 1890. (Cathédrale de File.)

<F.uvre> du peintre Geort;es A.

311


Hiii.

L'Art Dodécanesicn ontcmpcirain

leurs élans, leurs sentiments.

.

582

L'Évangéliste Saint-Mathieu. Œuvre du peintre Sakeliarios Manglis de Calvnincs. (Cathédrale de lile.)

leurs

défauts grecs eux-mêmes,

aspirations,

leurs idéaux, leurs vertus helléniques et jusqu'aux

ces insulaires ont souffert et

Fig. 583

iii.

I.Arl Dcidctane.sien contemporain. I.e> prnplu-les |éréniie et Daniel, (Kiivrcs du peintre (ieorgfs A. Oiconoiiins de ("alyninus. (Cathédrale lie

:ii2

I

île

pense que tous ont pleuré et ont

l'on

si

584

)


Fia:

585

L Art Dodécaneiien cunicaipurain. L Evaiisicliste Saint-Marc. peintre Sai\ellarios Manglis de Calvmnos. Cathédrale de

Œu\re~du saigné pour

la

prise de

frent et pleurent

Constantinople.

Fig.

persécutions de Macédoine, pour les massacres déportations de Thrace et de TAsie-Mineure.

el souf-

également aujourd'hui pour

Vi\e.^

les

les

586

Fis;.

i

Ai: Dc'dccanesicn ciintcmpi>rain. Les propia-tes h/cciiiel ci i>.i!e. peintre (icorges .\. Oiconomos de Calymnos. (Cathédrale de

Œuvres du

313

587

l'ile.)

et


Fig. ;hS9

s'étonner que le caractère de du Dodécanèse soit grec et que leur profonde et immuable aspiration soit

comment peut-on Rhodes seule

et

et

d'être réunis à

Le

ciel et la

la

mère-Grèce

mer de Rhodes

leur soleil et leur

?

et

du Dodécanèse.

atmosphère sont

i;recs

et

rien

Fis. 588

L'Art Dodécanésien contemporain. (Etivre du peintre Sakellarios Manglis

(Cathédrale de lile.de {^ah'nimis.)

que grecs,

l.e

style de

leurs

maisons

de leurs

et

églises et de leurs écoles est grec et rien

que grec.

L'archéologie de Rhodes, son histoire, sa poésie et ses arts, ses sciences et ses lettres, sa

religion, son culte,

sont depuis I.Ari DdiIccaniJsicn

ciinic-nipiiiiiiii.

I.c (Christ

<Kuvrc-i.iu |)i-inlrc S;ikcll;iri(is Manf^lis. (CalliciIrMli.'

ili-

(^ahniiius.)

314

i=,ck)

ses

coutumes

langue, sa

et ses

moeurs,

avant jésus-Christ jusqu'à nos


Fia.

.'>!'!>

ayant l'histoire que nous avons évoquée.

peuple

à

si

soit

idéal,

courageu.x,

si

civilisé,

souffrir

fidèle à

1-

An

Dodécanésicn au Mo\

être

encore tyrannisé,

5!)1

t'ii-.Age.

(Euvre d un peintre inconnu. L.-^ SOURCK DE LA VIE (Eglise de « i^anagia » de (^ajxninds.)

jours,

grecs,

pendant ^^oo ans environ, grecs, toujours

sans interruption

continuité aucune

et sans solution de malgré tant d'épreuves, tant

d'orages, tant de catastrophes.

Comment ayant rendu

se peut

il

qu'un peuple ayant ce passé, que nous avons signalés,

les services

L

Dddecanésien conlcnipciain. de Notre-Dame. Œuvre de Sakellarios Manglis (ibïV)). (Cathédrale de File de Calyninos.) .\rt

l'einture

:!!.">

son

de nouveaux maux, de nouvelles

tortures ?

Fia.

qu'un

aujourd'hui soumis contre sa volonté,

un joug nouveau, pour

pour

si


Fis:

'^yi

Alt

Fig.

Adam et Eve chassés du Paradis terrestre. (Kuvre de Sakellarins Manglis. (Cathédrale de l'ile de Calvinnns.)

Dudccaïu'sicn coiitenipDi'ain.

,')SI3

L'Art Dddecanésien ciinteiiiporain. (hiivre de Sakellarios Manglis. (Cathédrale de

316

l'ile

de (^alMiiiios.)


SKEVOS ZHRVOS

RHODES. CAFITALH DU DODÉCANÈSE

31

S.

Fig. 5!)4-595.

Coupe

large a

RHODES pied liaut

Diani. o

(i.i) \'roulia

Coupe

le

pied

large

Diam.

à

RHODES.

pied

haut.

0.27 Ep. des parois (vers le centre!. s.

I.

6\

ào.ouSde largeur. •54. Haut 0.1 1:;

dont env. 0.07 pour

Fig. 5%-,-)96<7.

de {2aniirns. La partie supérieure, la cuveiu-. est plus plate, que dnrdinaire Le rebord de lacuxette. horizontal.

596 II

";„ (vers la lèvreV Terre rouge, contenant une certaine quantité de mica. (2) I

(i)

317



XXII

Les droits

et les

vœux

nationaux de Rhodes

Excellences.

S

— que conservent Musées comme de saintes reliques — des guerriers grecs de Marathon et

uand vous regarderez attentiles Rhodiens et vement tous les Dodécanésiens, quand vous verrez le profil et les traits

les

de Platées, vous n'y trouverez aucune différence

la

vous serez convaincus sans l'ombre d'une hésitation que vous avez en face de vous la population la plus pure de tout l'Hellénisme libre ou

la

irrédimé.

et

de notre visage, notre

front et

nos

mâchoires,

couleur de nos cheveux et

constitution de notre crâne, comparés aux crânes hitr. fiSIT

,,

KHDDhb. Fit(.

-

Le pirt de .Mandraki.

598

KHODKS.

l.a pl.icc

319

Mandraki.


Fia.

;V,)!i

RHODHS.

Ouand vous thiopométrie

la

étudierez au point de vue de Tan-

la

par

cranioscopie et que vous analyserez

uieuses,

culte et de

la

famille,

à l'idée

de

son adoration pour

la

que vous avez devant vous

les

distinctement les deux

du

l'orthographe d'un

p,

les

une

et

des

deux

telle

a. les

finesse

lorsqu'elle cherche

mot grec au

sujet duquel les

dictionnaires et les inscriptions ne donnent pas

Nation

de conclusions tout

grecque, son abnégation et son esprit de sacrifice, vous serez persuadés de manière définitive et irréfutable

et

;

si

deux X, avec une telle clarté que la linguistique actuelle

reli-

Patrie,

la

mots

plus familières, des

Homère ou Xénophon quand vous entendrez nos paysans

épeler

psycholoi^ie les cerveaux,

son dévouement

les

phrases qu'on dirait composés par

les têtes au point

au point de vue de la lorsque vous approfondirez ses convictions

la ville.

conversations

population de Rhodes et du Dodé-

canèse. lorsque vous examinerez

de vue de

Diu' \'uc de

à la

fait

langue de Rhodes

prend

enfants les

à

comme

et

certaines,

du

a

recours

Dodécanése

et

la

critérium indiscutable et définitif

de l'orthographe contemporaine,

plus purs de l'Hellade.

vous serez

encore persuadés que vous avez incontestablement

Quand Rhodes

et

peuple

devant vous

de

vous entendrez du Dodécanése et employer, dans ses parler

Fii<.

le

nisme.

600

Kl

11

iDIiS.

l'iic

:i20

vue de

la vil

les

membres

les plus

purs de

l'Hellé-


Fio. 601

KH()DKS. le

Lorsqu'enfin vous entrerez, dans

peuple rhodien

et

dodécanésien.

et

terez ses églises et ses écoles, ses et ses

Le piii't de Mandraki (ancien port des Trirèmes), phare d'Agins-Nicnlas et le Palais de |ustice.

les

dévouement

maisons du

que vous visidémogéronties

parents, son mépris de

et

ses

quand vous

établissements philanthropiques;

joies et

ses colères,

que vous verrez ses temples et ses sanctuaires divins; lorsque vous lirez ses prières à Dieu et ses papiers de famille; lorsque vous étudierez son admiration, son culte pour Dieu, son

les

tases,

oh

hérauts

-

Rhodes

!

et le

W^

mm S ^^^^^^1^^^

à ses

L'n ci)in

321

i.\i\

port.

sa bravoure;

enthousiasmes

'

à

alors

proclameront

que

l'Hellade

plus

Dodécanèse.

X

et

vous deviendrez sans doute qui

c'est

hellénique de tout l'Hellénisme.

--

KHi)l>l-S.

mort; quand vous cons-

universels

602

^.

la

assisterez aux manifestations de ses

de ses peines,

lorsque vous connaîtrez ses familles et ses iconos-

Fitc-

son abnégation envers ses

taterez sa témérité, son intrépidité,

pharmacies municipales, ses hôpitaux com-

munaux

familial,

la


l-"ig.

t)l»3

RH(.)DES.

Au

Chaque

fond

— Vue

panoramique du

Dans nos veines coule un sang

chaque rade, chacune de nos colchaque village, chaque rivière, chaque source, chaque grotte, chaque site, le ciel, l'air, la mer, tout en un mot possède, à Riiodes et dans le Dodécanèse, son histoire, sa h'nes.

île,

chaque

gloire,

sa

tournerez

illustré

par

trente-cinq siècles d'un passé resplendissant.

vallée,

Quand nos pêcheurs fond de

la

mer.

ils

retirent

des polypes du

recueillent bien souvent d'an-

légende grecques. N'importe où vous

ciennes monnaies helléniques, collées au corps du

regard, n'importe où vos yeux se fixe-

mollusque, vestiges de quelque ancien naufrage.

le

vous aurez partout et toujours devant vous une page d'Histoire, d'entre les lignes de laquelle la gloire vous regardera dans les yeux pour vous rappeler quelque grand nom, pour vous raconter quelque événement ront,

port.

on aperçoit l'Asie-Mineure.

n'importe où vous

irez,

Nos pêcheurs d'épongés, en explorant fonds de

la

ciennes statues grecques d'une inégalable perfec-

léphèbe d'Anticythère a été repêché par un Dodécanésien des statues qu'ils retrouvent

tion.

immortel. t

Fis. 604

KII()|)I:.S.

\'ue pan(.raniii|ue

les bas-

Méditerranée en retirent souvent d'an-

du port avec 322

le

phare d

Aj^io.s-Nicola.-;.


\-K. 605

RH( )DHS

l.e |icirt

de Marassi.

à l'intérieur

les

glorieuses péripéties des saints Grecs.

jadis,

les

iconostases des

de trirèmes romaines qui ont sombré alors qu'elles emportaient loin de chez nous

particuliers

peut également reconstituer chaque

nos trésors artistiques.

Dans

Rhodes,

de

on

jour, l'histoire

tout entière de leur religion, l'histoire de l'Hellé-

Nos

nisme,

quand ils cultivent leurs terres y rencontrent les tombeaux de nos ancêtres, qui datent souvent de l'époque mycénienne et qui cultivateurs

l'histoire

Rhodes, qui ne présente

de

pas d'intervalles sombres et des lacunes ignorées,

mais qui est consécutive, ininterrompue, qui est une chaîne interminable d'événements parmi les

contiennent de vrais ciiefs-d'cEUvre artistiques.

plus importants de l'histoire des sciences, de

Noire peuple se prosterne, dans nos églises, devant des icônes

vieilles

représentent, avec

des

de

écrits

littérature et

d'événements

de plusieurs siècles, qui

commentaires

la

étapes mémorables

en

humain

langue grecque, d'anciens exploits religieux, ou

Phare

ilii

p..n d .-Kuios-Nloolas.

32:?

la

la

civilisation

plupart ont

en

général,

marqué des

dans l'évolution de

l'esprit

et qui honorent l'humanité tout entière.

Fia. 606

RHOOHS.

de

dont

l'art,


faite la

lait

les assistants se metdes cérémonies nuptiales et l'un des premiers chanter à et danser tent alors à chants, qu'ils chantent de tout leur cœur et tous :

en chœur,

est celui-ci

DiVis la coiffe

hi

lie

du militarisme, de

décisive

grâce de Dieu, de

C'est notre liberté

demandons que il

Un sur lequel s'embarquera

le

pour

roi

comme

civilisé,

bateau

même,

lui

à

Comment

Comment pouvons-nous

le

peuple

a sauvés d'une

mort

certaine,

se peut-il

liberté à titre

de peuple

plus civilisé et parce

loureux

ne plus nous le

aux heures

à

être

libres parce

Nous poussons vers vous un

à

que nous ser-

cri

suppliant, dou-

comme

ta Servitude et courageux comme nous demandons que la justice et la nous soient rendues par vous qui repré-

Droit, et

liberté

sentez l'esprit de

la

Justice et de

la

Liberté, en

Europe, en Amérique, dans l'univers entier.

a affectueusement réconfortés, quelle a par-

tagé nos infortuneset nos persécutions?

oublierions-nous notre tradition alors qu'elles constituent le

Fig. 607

de notre

et la vie et

Le cœur déchiré d'agonie, l'àme toute saignante.

Comment

notre langue,

et

sang

organisme national, notre cœur

notre cerveau,

des parties depuis trente-cinq siècles inséparables de notre corps, alors qu'elles nous ont inspiré

j^^^^^JI '^Jg^ i^l'^^^^^^B

nous ont incité à tant d'actions d'éclat, qu'elles nous ont dicté de sublimes idéaux, quelles nous ont donné le cou rage et la force de résister, de demeurer Grecs et

tant de chefs-d'œuvre, qu'elles

rien

la

les

plus malheureuses vécues par notre nation, qu'elle

nous

le

vices semblables.

rappeler notre religion, lorsque nous savons quelle

nous

que nous réclamons. Nous nous soit faite.

nous sentons capables de rendre encore des

chaque

qu'il oublie ses parents, ses ancêtres, son histoire,

son passé?

force bru-

la

justice

Nous demandons peuple ne se souvienne pas de instant, à chacun de ses pas?

monarchie par

cruauté et de

civilisation.

Messieurs, que ce

se peut-il donc.

la

dé-

la

que nous avons rendu d'insignes services

aller

à Constantinople.

Comment

la

Nous revendiquons notre

a un bateau,

y

principaux de

l:i

:

mariée

les facteurs

tale, à vous qui. prenant par les cornes le taureau déchaîné du despotisme, avez su le renverser et l'anéantir, et nous vous demandons, pour Rhodes. liberté, nous vous demandons la justice.

également allusion à la reprise ardemment espérée de Constantinople par les Grecs, à lissue

On

vous qui êtes

à

Le Vendredi-Saint de chaque année les jeunes filles dodécanésiennes pleurent, en même temps que le Christ crucifié, la chute de Constantinople.

que

^^^ ^^^

' ,

yj

\1B

Grecs, malgré tant d'orages politiques.

tant de malheurs nationau.x?

Comment, nous nous

tels

renier,

que nous sommes, pourrionsrenier nos aïeux et nos ancêtres,

renier notre histoire, notre langue,

W^

comment

et

pourrions-nous accepter une nouvelle servitude en plein xx" siècle, après une horrible guerre monfut poursuivie

diale qui

vers et pour

la

justice

pour

liberté

la

du monde

de

l'uni-

?

rjEB'^

maM^ J

M ^^^PiV<^^^^^HS9HHi^l

Hxcellences,

Nous nous fondons

sur les droits séculaires et

r

^^^^^^^^H wk'^ *'^Ê ^^^LbJ^f .^^^^^^^^^^^^^^ ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^1 '

imprescriptibles

tie la

race grecque sur

Rhodes

Dodécanêse. dont l'hellénisme date dès mières années de l'histoire de l'homme,

le

avons l'honneur de nous adresser sentez les

à

et

les pre-

et

nous

vous qui repré-

peuples libéraux et civilisés de

RHODKS

la terre,

324

Pavsans Rhodiens en costumes natiimaux.


ment

nous avons l'honneur de vousrdéclarer que l'aspiration nationale des Rhodiens et de tous les Dodécanésiens est une et iinmuable, que notre volonté nationale

est

commune

et

inébranlable

;

joies,

malheurs.

être

La réalisation de nos voeux nationau.\ séculaires est un droit sacré que nous avons acheté par des

Grèce dont nous sommes, depuis plus de v=i00 ans. les enfants bien-aimés. pour laquelle nous nourrissons un amour, un dévoueréunis avec

nous réjouissant de chacune de ses tremblant et pleurant pour chacun de ses

filial,

la

torrents 325

de sang,

par

de mémorables services


lumière de

l'acquisition de

offerts à riiumanité entière. Et à

notre liberté nous possédons des droits incontestables et

lisés,

liberté,

la

prêts

d'être

intellectuelle

unanimement reconnus.

à

lisation,

siècles,

et les

orages que nous avons traversés plutôt morts que vivants au point de vue moral, après avoir vécu en esclaves éloignés du monde civilisé,

la

hommes, en

civi-

aptes à offrir notre obole

commun

commune,

de l'univers, de

famille des nations, dont

l'honneur d'être un des

après des tortures qui se poursuivirent à travers tant d'époques, après toutes les catastrophes et

tous

de

de vivre en

souscription

la

concourir;! l'effort

Après une servitude qui dura tant de

et

membres

de

la civi-

nous avons

les plus

anciens

plus actifs.

les

l'heure est enlln

affranchis à

venue pour nous

notre tour, de voir

Fio.

à

L'ile actuelle

de l'antique, car servitude crée

d'être

notre tour

de Rhodes n'est plus que l'ombre

favorise

la

la

la

tyrannie écrase et ternit, car

la

marasme

et

la phtisie,

)|)I-!S.

Drap

ilo lin

i-hodien brodé avec df

Collection I.-N. Casiillis.

:vni

le

mort. C'est pourquoi, obéissant

f)i)9

KHi

développe

la

>c>ic

dr

lilc.

à

la


Kl IODES.

SKEVOS ZERVOS

PI.

CAPITALE DU DODÉCANÈSE

Fisi.

Fig.

612

RHODES.

Fig. GlU-Gll

32

611

— Coupe large

Camiréen. Diam. s. 1.0,2,. pour la cuvette 0.054. dont Haut. env. o, Terre rouaeàtre contenant peu de mica. (1

à pied haut. Style

T

1 1

,

•-i,.^S2^.«.T^X.*g

'

RHODES. Diam

s.

Fig.

612-613

l.o.iîd;

-.. au-dessus du pied > Hp. desparois, dansle reN>rd. 2 Lacuvetteest profonde, le pied relativement bas. (2):

Coupe de Vroulia

s. a. o. 19S.

Haut. 0,078.

(i-2)Vrouli.i.

3t^



voix de notre conscience et de notre sentiment national et voulant rendre

progrès et perdus,

la

le

Rhodes

demandons de vous,

la

vie.

le

glorieusement

prospérité qu'elle a

y a tant de siècles sur

il

neur, nous

lement

à

KiM. f,14

le

champ

d'hon-

qui êtes actuel-

Tribunal de l'Univers entier, notre union

à notre mère-patrie,

la

Grèce. Car de cette union

nous attendons avec conviction notre renaissance nationale, notre renouveau intellectuel, notre res-

tauration matérielle,

avant vers

le

la

reprise de notre course en

progrès et vers

la

civilisation.

RHODES.

Un

Intérieur de

la

forteresse.

simple coup d'œil sur

la Grèce et ses provinces, une simple comparaison entre leur état d'avant et

Kit;.

celui d'après leur libération

()l,"i

RllODHS

l")rap

de soie rhodien

bmde

avec de

(."ollection j.-N. Casullis,

329

la soie

de

l'Ile,

convaincra n'importe


Fiu. 016

Fig.

RHODES. — Chemised'un

618

paysan Rhodien en soie indigène.

Collectirn de l'auteur.

plus abandonnée entre les mains de

la

tyrannie,

quelle ne sera plus livrée aux ténèbres et à vage.

Elle a confiance qu'elle

l'escla-

ne subira pas ce

nouvel et incalculable malheur, alors

qu'il

dépend

de vous que cela ne se fasse pas, de vous qui êtes RHODHS.

— Chemise

dune

ii.i\>;inne

Rhodienne en

lin

Fie.

brodée avec de

(-,19

la soie indiijène.

Gillection de l'auteur.

qui. d'une

manière certaine

et décisive,

que nos

espoirs sont invinciblement motivés.

Rhodes, le

patrie

du bien

et

du beau. Riiodes.

foyer de l'antique lumière scientifique et artis-

tique. et

la

de

Rhodes un des berceaux de la

la

République

civilisation, a la conviction qu'elle

Fit;.

ne sera

017

RHODHS.

CncniiM. J u:ii. |uv^aIl^^. Rhudicnnc on brodée avec de la soie indigène. Collection de laiiteur.

Fig. 62(1

Dos de

la

chemise.

Dos de :j:t(i

la

chemise.

lin


l-ig.

02 1

RHODES.— parmi nité.

et

de

les esprits les plus

de vous qui êtes la

civilisation.

les

Serviette en

soutiens de

Rhodes

Fisj.

la

est sûre

brodée avec de

la

suie indisiène. Gillection de

1

auteur.

de Thuma-

au cours de

démocratie

quelle se sont sacrifiés tant de millions de Français.

privilégiés

violerez pas les principes et les

que vous avez

lin

que vous ne

dogmes

la

guerre, sur

le terrible

d'Anglais et d'Américains pour défendre

politiques

et la

tant de lois proclamés et invoqués

justice universelle.

Rhodes

— Hiiiderie riiudienne en

Fi-.

soie sur toile

de soie indigène,

c'.ollection

de

(52;{

^"^r.^'^«.«.«

¥

wfifi^d^i^^^^iÊrÉf¥MÉriifttÉfM^4dÈ. RHODES.

Motif de broderie rhodienne.

331

I

auteur

la

sait enfin

paix n'est qu'un fruit de l'arbre de

622

RHODES.

autel

la

de

la-

liberté

que

la

Justice, et


G24

Kis/.

RHODES — elle a foi

que vous ne inisserez pas dans

terranée

le

centre d'une terrible Fig.

Pavsan

la

injustice,

awv

>iin

chien se reposant.

vous ne permettiez pas qu'il y ait là une plaie pouvant contaminer la paix, une étincelle pouvant

Médi-

que

(Vif)

'1 flSN^^^s^'

ITIl i

KH(-)1)E.S. l-itî.

Serviettes en

lin lin idées

avec de

la soie

indigène. Clullection de l'auteur.

626

KHODES.

— Hroderie

rliddienne de soie

stn' tuile

3;i2

de scie rlu.dieinie. Ci.lleclion

|.-N. C.asullis.


provoquer un incendie. Et vous ne

la

condamnerez pas

mais que vous

lui

elle a

à

certitude

la

un nouvel esclavage,

accorderez sa pleine et entière

liberté, cette liberté qu'elle a tant

aimée

et sou-

tenue de tout temps, cette liberté qu'elle

répandue

jadis et qu'elle a utilisée

comme

pour accomplir de grands exploits miracles sur

la

que

et

a

Fi^.

62S

tant

piédestal

de vrais

scène de l'histoire mondiale.

Excellences,

Rhodes

du Dodécanèse avec leur mère, la Grèce, nous rendra. dans la Mer Egée, la justice et le calme que nous demandons. Toute autre solution serait condamnée à aboutir à un naufrage et à un échec. Si nous autres Rhodiens nous étions forcés de nous soumettre et si un poing de fer devait nous L'union, et seule l'union de

et

RHODHS. Fi y.

Fig.

— Paysanne

629

6'J

RFIODES.

Fiu.

Broderies rlmUiennes de suie sur toiles de CoUecticin Jean N. ("asullis.

O)

RH()DF;S.

Broderie rliodienne.

333

lin

rhodiennes

rhcidiennc.


Fig. 631

'"^'^'î^îi&i^

*^<-3K'«-^^

#

**'-9«««%,**i^j,^*i^j.

J

x.t

<

fil

RHODES.

— Quelques

motifs de broderie rhodienne.

334




Fis. 638

lut ^*V>V*V«V»N

t#i««t

léf

fff •î

riçmçUlX'W^'^'^

w^

tfiTi

w s

RHODHS.

— Uuelques

iiiotils

337

ili-

W^

Ifïèi

broderie rh.nlienne.

^


Fisr. 6.<:'

— Le svmnase de

RHODES.

contraindre à une nouvelle servitude, nous décla-

rons que,

malgré

la

vénération et

la

armes

reconnais-

faible, le

l'Italie

tifier

d'opposer

une résistance désespérée, pour nous

à

jus-

la

nous Rhodiens, juré de ne plus vivre que

libres, et

de préférer mourir,

un

homme

seul

le

cas échéant,

le

liberté,

est certain

plus petit,

le

suivant son éternel

que l'animal

le

plus

plus impuissant lui-même,

puissance d'un lion et déchire son tyran et son

assassin.

comme

L'ile

pour notre indépendance, pour

notre drapeau bleu et blanc, pour

il

les

est capable

face à l'Histoire et face à Dieu, auquel

avons, tous les

main, notre

pour gagner,

quand il est tyrannisé et menacé d'étranglement, quand il défend sa vie et sa liberté, de déployer une force colossale et qu'il acquiert

et pour l'éternelle France, ces deux nobles protectrices de la nation hellénique, nous nous trouve-

nécessité

à la

Crète

l'héroïque

exemple. Mais

impératrice des mers, l'invincible Angleterre

rons devant l'inéluctable

de

tagnes

sance infinies que nous éprouvons pour l'immortelle

Minos Venetocles.

de Rhodes, mortellement blessée

de deuil depuis déjà des

drapeau grec.

vie

et

de jeunesse,

siècles, était

de courage

et

et habillée

pleine

de

d'espérance.

Sortie des ossuaires sacrés des Hellènes, elle ne

Nous n'avons

certes

ni l'étendue, ni les

l"ii!.

mon-

peut plus vivre esclave,

— Kc<ile des

filles i:.\SLr.i.FioN

640

KHODHS.

338

elle

ne peut plus

vivre


(ill

Fit;

RHODES.

Madame

et

Minos Venetoclès

Fondateurs du l'cnctodiion

d'une vie

d'ilote, elle

ne peut plus résister à une

nouvelle et épuisante

tyrannie.

Et

nulle

de phtisie

humaine ne pourra au monde nous empêcher de résister, de toutes nos forces, par tous les moyens, à tout prix, contre une décision qui nous refuserait la

liberté, qui s'opposerait à la

nos vœu.x séculaires,

à

réalisation

notre réunion avec

notre mère bien-aimée.

la

de marasme, maintenus sous l'odieuse

sommes irrévocablement

résolus de nous livrer aux

mouvements

mourir

dire jusqu'au dernier, sur l'autel de

la

inégale, désespérée, dans

Grèce,

mort

Et plutôt que de mourir

une

lutte

RHODES. du

Cnsiilliioii.

339

de

lutte

de vie ou de

^ simple poignée d'hommes contre quarante

('.aMillis.

Foiidatevirs

c'est-à-

une

Fio. 64:H

Paul C.

plus

Patrie et

notre Liberté, de nous engager dans

de

les

fous, mais aussi les plus glorieux, de

V\m. G42

KHODKS.

et

tyrannie des Italiens, nous

force

Nicolas

Ci

Casullis


Fisr

(i44

RHODES. — OÙkior millions d'Italiens

ihudien de

— de défendre courageusement,

avec éclat et avec efficacité notre sainte notre liberté, notre indépendance,

1

année

tcrecque.

Anglais et Français, que nous

sommes

réellement

amphibies de la Méditerranée, que nous sommes vraiment les Anglais de l'Orient, que nous sommes dignes de notre liberté.

cause.

les

notre union,

vous montrer, à vous, nos grands et immortels protecteurs et bienfaiteurs, à vous autres

bref de

La Méditerranée n'a pas de marins qui

puis.'^ent

Fig. 645

1 sp^a

^m%

»«.

1

.'

.

^ 'i

1

RIIODKS

Vue de

la ville,

:U(I

prise

du

pi.rt .Mandraivi.


Fisr.

646

RHODES.

rivaliser avec

nos insulaires

:

— Le

village de Khodini (Simboullvi.

avec nos iiardis pê-

Ne sommes-nous

cheurs d'épongés qui. patriotes jusqu'au fond de l'âme,

se sont

montrés

à

l'occasion,

de

la

pas les

fils

les

plus légitimes

Grèce?

intrépides

guerriers.

Excellences.

Nous sommes capables de toute abnégation, de

On

tout sacrifice pour reconquérir notre liberté, parce

que

nos poitrines recèlent encore cette

étincelle

croit

communément que

pour pouvoir donner

divine

du génie hellénique.

a

— Le port

et la partie

341

l'arbre

de

la liberté,

qu'on attend de

lui.

besoin d'être arrosé de beaucoup de sang. Eh

Fia. 647

RHODHS.

le fruit

ouest de

la ville.


FiiT.

648

RHODtS. Vue

bien: Messieurs.

Rhodes

— Le

vilhtiie

prise d

de Trianta. Plage laviuilc

une hauteur dominant

n"a rien fait d'autre,

roser, en versant le

sang précieux de ses entants.

de sa

Nous

liberté tant désirée.

contre

étions près

la

avons été

pour ensuite, ne rester

terrible

les

guerres romaines et

avalanche turque

{.arsenal et

.(42

la

et

les

quand nous

livrés à la cruauté et à l'inhumanité

tvran sanguinaire,

Fig. 649

KHoDKS.

île.

massacres de Cassius. Et quand, avec les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, nous avons lutté

de 500.000. nous autres Rhodiens avec nos colonies, à l'époque classique,

1

que 200.000 après

pen-

dant tant de siècles jusqu'hier encore, que d'arl'arbre

dt-

le village.

place de Mandraki

il

n'est plus resté de

d'un

nous tous


Fig. 65<»

RHODES. qu'un nombre infiniment les

autres ayant été tués

petit.

— L'ne

villa

du

ves. Depuis, les Rhodiens n'ont cessé de se trouver engagés dans une lutte quotidienne et ininterrom-

12.000 à peine.

ou vendus

comme

village de Trianta.

escla-

Fia. t)ôl

RHODES.

— Une maisi^n de faubourg. 343


Kig. G.Vj

...iS^

RHODES.

puecontrelatyrannie.f l'esclavage et

le

Phares-fort_;Agios-NicoIas.

baïonnette

despotisme,

dont rinfiîme couteau nous coûta de nouveaux torrents de sang et le sacrifice de centaines de milliers

de nos enfants,

victimes de notre

la

fleur

amour de

italienne,

toute sanglante encore [et

toute chaude du sang de ses victimes tant, elle se révolta

Rhodes

le

jour de Pâques,

pour-

blessée à

et.

mort

bien que désarmée, battue, meurtrie, emprisonnée,

la liberté.

présenta pourtant devant vous, et elle vous montra ses blessures, vous raconta ses tortures, vous décrivit son supplice elle protesta énergique-

elle se

Hier encore,

et

en masse contre son tyran

lardée de coups de baïonnette,

de notre jeunesse,

,

vous

le

savez.

voyait brandir toute nue sur sa tête

la

;

Fig. 653

RHODHS.

M\li » (Moulins).

3^4




l'iii.

66'J

RHODES.

ment devant vous

et,

— La

jKirte

d'Agios loannis (Saint-|can

remplie de respect pour vous

mais aussi de ternieté

et

de sang-tVoid,

elle

malheurs, de tortures, de pleurs

\ous

Chaque

mes

Juges, moi, Rhodes,

je

autre chose que Grèce, depuis des temps

moriaux, de

me

et je

liberté, je

demande

je

Grèce. Rendez-moi justice. Messieurs

ma

pierre de

Rhodes

de sang. La douleur

notre

immé-

demande mon union avec ma mère,

rendez-moi

et

ne suis

de souffrances

depuis,

destin

et le

r

est baignée de larmes

sang

voilà

et les pleurs, c'est

déjà

sept

siècles.

Point de génération rhodienne, depuis, qui ne fût

demeure Grèce. Ayant l'honneur

présenter devant vous,

et

consentis et éprouvés par les Rhodiens

déclara: (i)

« Messieurs

).

torturée, tyrannisée, qui n'eut

nia

à

souffrir

du

fait

du

despote et qui, pourtant, malgré toutes ses tortures

la

et ses

les juges.

tourments, n'eut pas maintenu

ble, sa

Liberté. « (2).

sa foi

immua-

confiance inébranlable, son llambeau natio-

nal inextinguible, et sacré

pour

la

son enthousiasme indéracinable

Grèce, son dévouement et son

abnégation tout aussi N'y

eut-il

profonds et inaltérables grands idéaux de la Nation hellénique. C'est pourquoi nos coeurs sont hantés par une

âonc, E.xcellences, pas d'assez hauts

monceaux de cadavres rhodiens, fonds neuves de sang rhodien

envers

et d'assez pro-

les

agonie mortelle et notre

et d'assez violents

âme meurtrie

par une

torrents de larmes rhodiennes, et n'y eut-il pas

affreuse douleur,

assez de sacrifices et de douleurs, de martyres, de

notre avenir, de l'avenir de nos enfants et des géné-

(i)/..'

soumis

à la

Dodciiin'isr

nisdiigliiiilr

Conférence de

la

i/.»/,;;;,/,-

x,i

Paix du .7 Mai au

(2) Lt DodccciiirsidiViVit le Coiigris

i/,-

lihul,-. <>

Mcniciires.

Octobre iqu)

Ai P,i/.v. Pag'. ï6-sq.

rcsolulions.

^-i:

rapports,

Paris.

Imp. Chaix. Paris

quand nous devons douter de

U)it).

télégrammes,

lettres,

documents,


Fir.

Gd3

KH()1)ES.

Vieilles

quand nous devons entendre les sons douloureux de la cloche d'alarme qui sonne

pour nous dire que notre liberté est en danger. Le plus vert de nos sapins et la branche la plus

rations futures,

Fisr.

664

RHtJDKS.

hi.!<.

maisons.

— ('.hateau

inedieviai.

065

KHoDliS.

Vue Je

la

ville

34S

du ccte de

la iiiev.


Kiiï.

(>6«

RHOUhS.

\ ul- pn.Nf

du haut

et

une maison

Fis. 667

— Ruines de

RHODES. (A Fis;.

66S

1\H( )nHS. (Il

la forteresse du village de l.ardi 4^ kilomètres environ de la ville.

On

[appelle aussi ainsi du

nom

l.e

mont d

de lanijlais

iltii

sir

A4,'ios

Stelanos ou Mont-Smith (i\.

Sidney Smith qui. en i.Si>i a resïarde armées de Napoléon.

transportait en Hijvpte les :t l'.i

d'ici

passe

la

Hotte

Iransaisc.


"itf.

6G9

RHODES.

fraîche et

la

—^Un

coin des remparts

pkis jeune sécheraient aujourd'hui au

depuis trente-cinq siècles consécutifs,

main rhodienne. Telle est l'agonie et l'angoisse de Rhodes, quand elle pense à votre imminente décision contact de

les services qu'elle a

la

sont ses

vœux

amour pour Rhodes, Excellences, tel est son passé, dans ses grandes lignes, son histoire

Telle est est,

Fiji

histoire j'aurais

-

i.c

:iM

nationaux séculaires

la liberté.

Je n'ai pas

dans tous ses détails, car, été amené, malgré moi, à

'i'^"

KHODHS.

sont

tels

à l'humanité,

telles

sont sa gloire, sa grandeur et ses infortunes, tels

!

telle

rendus

dchircadcre.

et

son ardent

examiné si je

ici

son

l'avais fait,

écrire

de gros


Fig. 071

RHODES.

volumes

qu'il

Chàteau-tcirt

du moven-às;e

m'aurait été impossible de composer

dans l'espace des quatre mois dont

je

à Lindi

n'a joué, au cours des âges

tant et aussi glorieu.x

disposais,

du Dodécanèse.

que vous n'auriez certes pas le temps de parEn effet, aucune des autres îles du Dodécanèse n'a été autant que Rhodes favorisée paria nature, aucune de ses lies sœurs n'a une histoire aussi ancienne que celle de Rhodes, aucune d'elles et

que

un

celui

rôle

aussi impor-

de Rhodes,

la

perle

sa capitale et sa reine.

courir.

Vous. Messieurs, qui avez bien voulu proclamer hautement tant de fois à l'univers entier votre

Fiu. 672

KHODhS.

Vue du

sinltc cl

351

du

village de Triania.


RHODES.

immense respect et aux

idée.s

nez

les

le

les plus

et les plus libéraux

et

\

iUf df Lindos

dévouement qui vous attache

de justice et de

peuples

Port

de

la

liberté,

vous qui gouver-

grands,

les

terre, ces

plus civilisés

peuples qui ont

versé tant de sang pour défendre justement ces

dans son

idéaux,

vous qui êtes

les

protecteurs tout puis-

sants des victimes de l'injustice et les soutiens

inébranlables

Rhodes

la

certains.

Fiu. G71

KHODKS. -

état actuel.

l'ne des grandes iue>

de

la

justice et

civilisation la

liberté,

vous rendrez

à

nous en sommes


\-\iX.

OTâ

RHODHS.

Nous avons

la

certitude absolue que

sans bornes de tous

les

peuples de

acquis à vosgrandes nations, à

de civilisation l'invincible

et

de

la

la

nobles

le

port de

1.

et

indus dans son état actuel

més, que vous êtes

respect

et

de

la

Et alors,

— oh

liberté

oui!

— cette

Ile

et

en

elle,

de Rhodes qui les

enfin de

épuisés:

et, libre

que

la

dommages

matériels causés par l'esclavage;

retrouvera ses forces intellectuelles a,

les

des peuples

— libérée

servitude, réparera rapidementtous

moraux

la

elle

tyrannie

enfin, elle pourra se

remettre à écrire, à continuer son histoire trois

Fiy. (576

— Le

!

souffre encore aujourd'hui,

champions des peuples opprimés etàvous-mèmes, qui les représentez si dignement, lorsque vous aurez rendu justice à Rhodes et auDodécanèseen leur rendant la liberté, lorsque vous leur aurez montré par des actes, comme vous l'avez déjà fliit si généreusement pour d'autres pays oppri-

la

gardiens et

justice.

des mers,

infatigables

RHUL)1!S.

les vigilants

défenseurs tout-puissants de

terre sera

France, flambeau

liberté, à la reine

Angleterre,

Ville- et

buut d une des grandes ^ue^

.!,">3


RHODES.

Route

liint;eant la

mer au

village de Trianta.

Hiu. ()7S

RHoDIiS.

OreiUei' en toile de soie brode en soie rhodieniie. ("ollcction lean \. t^asullis.

V\'r.

1)79

KH()l)i;S.—

Kallilliea

354

(Kelk-Vue

)


SKEVOS ZERVOS

Fig.

RHODES. CAl'lTALH DU DODECANESE

PI.

(iSi

RHODES.

I^roderie

rhodienne de soie sur

Collection

lean

:?55

N.

CasuUis.

toile

de

lin.

35


^i^


lisï.

(«51

RHODES.

fois millénaire, avec

Ville

de Rhodes. Quartier de Hc.idas

ses annales de nouvelles pages, en l'honneur des

un esprit nouveau, une cha-

leur nouvelle,

une

enthousiaste,

l'éternelle

vie

elle,

l'éternelle

sciences et des arts et des lettres qu'elle cultive

vigoureuse,

l'éternelle

avec tant d'amour, pour lesquelles

nouvelle,

elle

s'émeut

et

se passionne.

travailleuse.

Elle gravera alors avec sa

Et elle pourra alors graver profondément dans

Fig. 682

RHODES.

i'Iace

du

sietie

.357

du Cjouveineiiient

plume, avec son pin-


I

ig.

683

RHODES.

ce;ui, les

— Tciur

de

1

hurlnsfc et ruines de

avec son ciseau et avec son esprit, de nouvel-

pages de gloire;

elle créera

et

Fi.iï.

ses

eylise de Saint-lean.

poètes et ses artistes.

de nouveaux chefs-

Et

devant ces nouvelles

de son génie, l'humanité passera de nouveau éblouie, prête de nouveau à s'en inspirer et à s'instruire, et elle se découvrira devant elles. Car libres et unis à leur mère-patrie. Rhodes et créations

d'œuvre qui ne le céderont en rien, si on les compare, à ceux de ses vieux iours. à ceux qu'ont produits ses philosophes

1

historiens, ses

()84

^-' RHODKS.

l.c

iiictropolite

Apnstolos

sortaiil

;!.')8

de

l'église

Kimissis TiienidCdU i.Assnmptiun)


Fiu. 685

RHODES.

le

— Clocher de

1

ésfiise

protecteurs et libérateurs, leur esprit surhumain,

D'

etqui apparaîtra dans toute sa clarté et sa majesté, éclat et

de Cuskinciu.

éternelle gratitude.

immortel qui se cache dans leur cœur

dans tout son

villay;e

Et nous Vous crierons alors, par tous les moyens, nous autres Dodécanésiens. notre chaleureuse et

Dodécanèse, feront bientôt valoir d"une manière devant vos veux, devant les yeux de nos

parfaite,

génial et

du

SKEVOS ZERVOS.

Président de la Délégation du Dodécanèse

dans tout son ravonnement.

au Congrès de

la

Paix

Londres 20 janvier 1020.

,

'J\\.

Achille et .\jax jouant aux osselets. Peinture d une amphore.

359


086 (I-\XV1I1)

RHODKS.

— Bijoux en

verre

et

en porcelaine colores. Kpoque nivconienne.

l-ouvre, salle K. Vitrine de Rhodes.

:m


Kig. 687 cl-.\.\l.\>

RHODES. -

Bijûux en or. Kpoquc niycéniennc l.uinre. Salle K. Vitrine de Rhodes.

361

cl

archaïque,


.c

Rliiidicn

Ĺ’dipe

L-l

et

la

Diplomatie

le

Sphinx.


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Il


Amour

hisse sur

le ttos

d'un chicn-hiup.


TABLES DES MATIÈRES

Chapitres

Pages

Lultre

leurs

à

Millerand

MM.

Excelleni.fs

l);i\

id

Lloyd

Alexandre

Cîeorge,

et Elefthcrios \'cnisélt>s

11

Rhodes aux temps préhistoriques

I

Rhodes

II

à l'époque

mycénienne

i:{

(lôOO a\

|.-C.).

III

Camiros. lalysos. Lindos (loOO-KHM) av.j.-C.)

l\'

Rhodes

W

Fondation de

\11

Rhodes au

Vlll

Riiodes à

2:1

l'époque homérique

à

Rhodes aux VII

\'

14

.

Yl.

la ville

I\'

V

siècles (av. l.-C.)

actuelle de Rliodes

siècle av. J.-C

du IV

la tin

114

(4()li

12Ô

av. j.-C.)

l.Vt

K;:}

.

siècle av. j.-C. (Démétrit)s assiège

Rhodes,

:iO.')-

3()4av. ].-C.)

184

IX

Rhodes pendant

X

Rhodes pendant

XI

La guerre de -Mithridate contre (I

siècle av. |.-C

le 111

le II

siècle av. j.-C les

Rhodiens, Secontl siège de Rhodes 204

Rliodcs à l'époque romaine

Xlll

Rhodes pendant l'époque hxzantiiie

XI\'

Rhodes

X\'

Le siège de Rhodes par Mahomet I

st)us les

211 21.")

Chevaliers de Saint-jean-iie Jérusalem 11 (14!!(l

après

(18(l!l-l.")22)

Rhodes sous

les

X VIII

Rhodes

Révolution grecque (1822)

et la

Rhodes sous

la

22(>

|.-C.)

2:Ç(i

Quatrième et dernier siège de Rhodes. Son occupation par Soliman 11. (1022 après j.-C.)

X\ll

XIX

2»!

siècle av. j.-C.)

\1I

X\

U»8

le

Sultan 24:5

Turcs (l.VJMiiri)

261

protection de l'Angleterre, de

271 la

France

et

de

la

Russie

(1H28)

280

XX

Rhodes sous l'occupation

XXI

L'Ile

XXII

Les droits

de Rhodes actuelle. et les

Statistique

île

italienne (1912-1920)

299 30.j

.

vœux nationaux

de Rhodes

Rhodes

Dodécanèse

et

du

((jrecs, Tiu'cs, )uil's et di\ers) instruction

365

815)

i

Superficie,

population 8(i8


TABLE DES ILLUSTRATIONS

Figures 1

2 :î

'

... Les îles du Dodocniu'so dans la mer Egée (en couk'ur) anglaise et Iraiivaise Amirautés Rhodes d'aprc.s les cartes des

.)

17

-

1» l!l

20 21

-

'l'i

24 2.')

2(i

27

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"iit

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47

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•">!!

(Kl

...

...

...

''K»-"

I'k' lô

Vases, plats, pithos, statuettes, figurines, cratères, amphores, oinoehoés, skyphos, etc. île Rhodes, l-lpoque mycénienne, préliomériLiue, homérique et classique

4

..

1"

pendeloques et bijoux en or de Camiros. Kpoque mycénienne -. • ••• ••• ... ... ... (Musée du Louvre) ... ... ... ... Tombeaux rhodiens de l'époque mycénienne

Collier,

'^ l!l-'2()

... ... ... Construction rappellant l'architecture cyclopéenne. ... ... ... ... ... Oinochoé de Camiros (Musée du Louvre) ... ... ... Masque de Camiros, en terre cuite. Époque archaïque Diadèmes d'un tombeau mycénien d'Ap.salvtiras près du \ ilhige de N'athi. ... ... ... ... ... Aryballe de Camiros. Époque archa'ique Berlin ... ... ... (Musée mycénienne de \'ase de Camiros. Époque ... ... Berlin (.Musée fuseau (.le l'orme de en Alabastre de Camiros, archaïque Kpoque annulaire. forme cuite, de terre en Vases de Camiros .•• •. ••• ... ... ... •• (Musée britannique) ... archaïque Epoque forme annulaire. cuite, de terre Siana, en \ase de ••• ••. ••• ••• .. ... ... ... (Univers, de Lund.) ... ... ^•ase de Camiros. Epoiiue mycénienne (Musée de Berlin)... ••. ... ... ... ... Coupe de Kattavos. Epoque mycénienne ... ... ... .•• ,.• Vase de Kastellos. Époque mycénienne ... ... Vase de Camiros. Époque mycénienne (Musée de Berlin) ... ••• •• ... ... ... ... \'ase géométrique de Camiros... ... ... ... ... Va.se de Massari-Malona. Époque géométriciue ... Bague en or et ornement en verre d'Ialysos. Époque mycénienne.. Ilolmos de Camiros. Époque archaïque (.Musée du Louvre) (en couleur).

'il

Coupe de Camiros (.Musée du Louvre).. Skyphos de Camiros (Musée britannique)

2!)

)

)

llydria de Camiros. Epotjue archaïque Coupe de Camiros. Epoque archaïque.. Coupe jaune et noire de Camiros. Époque archaïque (.Musée de Berlin) ... ... ... ... ... ... Oinochoé de Camiros (Musée du Louvre) ••• ••. ... ,.. ... .\mphore de Camiros (Musée du Louvre) ... ... ... ... ,\mphore de Camiros (.Musée d'.Vltenburg) ... ... ... ... ... ... Pithos de Camiros. Époque archaïque ... ... ... ... .\labastre de Camiros (Musée du Louvre) ... ... ... ,\.ryballe émaillé en forme de tête ca.squée (Musée du Louvre) ... ... Aryballe de Camiros. Epoque archaïque (Mu.sée du Louvre) Louvre) ... ... ... ... ... .Mabasire lie Camiros (.Musée du cuite ... ... ... ... ... sarcophage en tei-re Pcintm-e il'un ... ... ... ... ... Coupe de Camiros (Musée de Berlin) ... ... ... ... . Décor il'un vase de Camiros (.Musée du Louvre) Ti-ois colliers en \ erre et en poi'celaine de Camiros. ICpoepie archaïc|ue ... ... ... ... ... ... (.Musée du Louvre) (en eoideiu) Coupe lie Camiros en argent a\fc apiilii|Ues en oi". l'qioipie an-haïque ... ... ... ... ... ... ... ... (.Musée ilu Louvre) ... ... Amphore île Camiros (Musée cantonal liistoi". de Lausanne)

366

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Pages

Figures

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... ... ... Oinochoé de Camiros (Musée du Louvre) ••• ... ... Oinoehoè de Camiro.s (.Mu.sée du Louvre) ... ... .. ... •• Oinoehoè de Caniiros (Musée du Louvre) •.• ••• •... Statuettes de Camiros en terre cuite Aryballe de Camiros à panse sphérieiue. anse plate (Mu.sée canton, histor. ••• ••. •• ••• •• ••• ... ... de Lausanne) ... ... ... ... Oinochoé de Camiros à hec trilobé (Musée du Louvre) Pvxis de Camiros (Musée cantonal historique de Lausanne) .-

77

7H 71»

80 81

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Arvballe de Camiros. à pan.sesphérique(Mus. canton, histor. de Lausanne). Arvballe de Camiros à panse sphérique (Mus. canton, hi.st. de Lausanne). Arvballe de Camiros à panse sphérique (Mus. canton.hi.stor.de Lausanne). Alabastre de Camiros à panse piriforme et à anse courte (Mus. du Louvre).

4->

42 42

••• ... ... ... Plat de Camiros (Musée du Louvre) (Musée canton. anse plate larj^e et panse piriforme Camiros, à de Arvballe ••. •• •• ... ... ... ... historique de Lausanne) ••• ... ... ... ... Décor d'un va.se peint. La Chimère ... Arvballe de Camiros à panse piriforme et lart^e anse plate (.Mu.sée canton.

hi.storique de Lau.sanne) 7(5

4(1

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...

...

...

...

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... ... ... Coupe de Camiros à deux an.ses (Musée du Louvre).. ••. •• ... ... ... Oinochoé de Camiros (Mus. Brit.). ... ... ... • Oinochoé de Camiros (Mus. Copenhague) ... ... Coupe de Camiros à deux anses petites et fines (Musée du Louvre) Statuettes de Camiros en terre cuite. Epoque archaïque (Mus. du Louvre). • •• ... ... • Plat de Camiros (Musée du Louvre) ... Petite amphorede Camiros à deux anses et à panse allongée (Mus. Louvre) .... ... Fragment de grand pithos de Camiros (Musée du Louvre). (Musée archaïque Époque Camiros. Oinochoé à embouchure trilobée de •• ••• ••• ... ... ... du Louvre) (en couleur) Inscription relative à un .stratège de Camiros (Mu,sée du Louvre) Plat de Camiros en forme d'assiette (Pi nax) (Musée du Louvre) Arvballe de Camiros, en forme de tube circulaire (Mu.sée du Louvre) ... Arvballe de Camiros, en forme de tube circulaire (Musée du Louvre) ... ... ... Plat de Camiros (Musée cantonal historique de Lausanne)... Louvre) (Musée du (Pinax) d'assiette Plat de Camiros en forme Alabastre de Camiros à panse piriforme et à anse courte (Mus. du Louvre). Grand alabastre de Camiros à panse piriforme et à anse courte iMu.sée ••• •.• •• ••• • •• ... ... ... du Louvre Louvre Mus. liu anse courte etâ piriforme pan.se Alabastre de Camiros à ... ••• •• ... ... Hydria de Camiros. Époque archaïque ... ... ... ... archaïque Époque peinte. Camiros Amphore de ... ••• •• .\mphore rhodienne (Musée Britannique) ... ... Alabastre de Camiros à panse piriforme et à anse courte... Oinochoé de Camiros à large embouchure, faiblement trilobée et à anse .• •-. •• ••• ... ... ... bifide (Mu.sée du Louvre ... ... Amphore de Camiros à ligures noires Musée du Louvre ... ••• ... ... ... .Olpé de Camiros. Époque archaïque. ... Amphore de Camiros à deux anses plates trifides (Musée du Louvre .•

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Hydria rhodienne à trois petites anses verticales et à base effilée (Mu.sée ••• ••• ••• ••• ... ... ... ... du Louvre ... Oinochoé de Camiros à bec trilobé et anse trifide (Musée du Louvre) ... ... AryballedeCamirosapan.se sphérique Musée du Louvre) ... ... Oinochoé à bec trilobé et à anse trifide (Musée du Louvre) (111). Coupe plate de Camiros. Ép. arch. (Mu.sée du Louvre) en couleur. M 12'. Coupe plate de Camiros. Ép. ai-ch. Musée du Louvrei en couleiu" Oinochoé de Camiros à bec trilobé et à anse trifide. accostée de deux ron•-. ... ... ... ••• delles saillantes (Musée du Louvre).. .

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(Muscc du Louvre) Oinochoè de Caniiros à hee trilobé et à anse ti-ilide, accostée de deux fon délies saillantes (Musée du Louvre). Coupes de Caniiros à lii^ines noires (Musée du Louvre) Coupes de Caniiros à lii^ures noii-es (Musée du Louvre) Cantharos de Caniiros (Musée ilu Lou^re) ... Coupe plate de Caniiros, sans anse, siu- pieil à hase lari^e (Mus. du Loin .) Coupe de Caniiros à deux anses et à pied court (.Musée du Louvre). .\mpliore de Caniiros à ligures noires (Musée du Loin re)... Plat ou Pinax de Caniiros à double échancrure sur les boi-ds .Mus. Loin.) Plat de Caniiros en l'orme d'assiette (Pinax) (.Musée du Louvre) ... Py.xis de Caniiros à deux anses. Premier côté de la panse. Mus. du Louv. Pvxis de Caniiros à deux anses. Deuxième côté de la panse. (M. du Lou\-.) Pyxis de Caniiros sans anse (panse et tond) (.Musée du Louvre) ... Pvxis de Caniiros ronde à couvercle et à deux anses. (.Musée du Louvre).. Pvxis de Caniiros à deux anses. Troisième côté de la panse. Mus. du Louv. Cratère de Caniiros à deux anses (Musée historique de Lausanne). .\rvballe de Caniiros à panse spliérii.|ue. (Musée historique de Lausanne) .\mpln)re de Caniiros .Musée historique de Lausanne) .\ryballc de Caniiros à panse sphèrique (Musée historique de Lausanne). Cratère de Caniiros à deux anses. Revers B. (.Mus.Cant. Hist.de Lausanne Ar\balle de Caniiros à panse sphèrique. (.Musée du Lomre) Aryballe de Caniiros à panse sphèrique. (Musée du Louvre) Cratèi'c à figures rouges .Musée du Louvre)... .\r\ balle de Caniiros à panse sphèrique (.Musée du Louvre). .\rvballe de Caniiros à panse sphèrique. (Musée du Louvre) Statuette en terre cuite de Caniiros. Epoque archaïque (en couleur) Oinochoè de Caniiros à bec trilobé et à anse plate (.Musée du Louvre) ,\ryballe de Caniiros à panse sphèrique (Musée du Louvre). Brùle-parl'ums (?) rhodien en forme de coupe soutenue par cpiatre caryatides (.Musée du Louvre). Skvphos de Caniiros à deux anses plates et verticales (.Musée du Loiivi'e) .\ryballe de Caniiros à panse sphéricpie (Musée du Louvre)

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Statuette de Caniiros en piei-re calcaire. Plateau sacré Mastiue de Caniiros en terre cuite (.Musée du Louvre) Fragments de jarres enterre cuite de Caniiros. Epoque archaïque. Fragments de jarres enterre cuite de Caniiros. Épocpie archa'ique. Fragments de jarres en terre cuite de Caniiros. Epoque arcli (Mus du Louv.) Grantle amphore.. Ornements d'ialysos, en verre, grand, nat. Ep mycénienne (.Mus. Brit Ornements d'ialysos, en verre et en ambre, l->p myc.gr. nat (.Mus Brit.) Ornements tl'hily SOS, en verreet en terre glaise, Ep.myc.gi-. nat. (.Mus. Brit.

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Ornements

d'ialysos. Epoque mycénienne. (Musée Britannicpie)... (102) Oinochoè de Caniiros. Ep. archaïque. (.Mus duLouv.)(en couleur)..

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Ornements d'ialysos l-^p. m^c, en verre et en ambre (.Mus. Brit.). Ornements d'ialysos. Epoque niycèniemie (.Mus. Brit.) Ornements il'hdysos en ambre, en verre et en terre glaise. Epoque mycé

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Brùle-parrums i.ri;il\sos à une anse et trois pieds. Ep. myc.(.Miis. Brit.) .. Brille-parfums (.rialysos. Epocpie mycénienne (.Mus Brit.) ... Kèchaiiil tl'lalysos. ICpoque mycénienne (.Mus. Brit.).. Coupe d'ialysos. Epoque mycénienne. Collect. Parent. (.Mus. liu Lomre) Kyathos d'ialysos à deux anses. Epoque mycénienne (Mus. Brit.).. Coupe d'ialysos lieux anses. (Mus. Brit.) ... :'i

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deux anses. l'^poqiR- myctMiicniu' (Mus. Hrit.) SOS à deux anses. Kpoque inyeénienne (.Mus. Hiit.)

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Cantliare d'ialvsos. Epoque niyeènienne (.Mus. Brit.). ... ... Kyathos d'ialysos à deux anses. Époque mycénienne (.Mus. Hiit.).. Canthare d'ialysos à deux anses. Epoque mycénienne (.Mus. Brit.). Coupe d'ialysos à deux anses. Ép. mye. (.Mus. Brit. et Louvre) ...

Coupe probablement d'ialysos. Ép. mye. (.Mus. Brit. et Louvre) ... Coupe d'ialy.sos à deux anses. Epoque mycénienne (British Mus.)..

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dria d'ialysos à trois petites anses verticales. Ép. mye. (British .Mus) .. Ivyathos d'ialysos à une anse. Époque nncéniennc (British Mus.). ... Revers B. Kyathos d'ialysos à une anse. Ép. mye. (Briti.sh Mus.). ... Figurines de Camirt)s en porcelaine. Ép. archaïque (.Mus. Brit. et Louvre) 11\

... (en couleur ... ... ... ... Hydria d'ialysos à trois petites anses verticales

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mycénienne (British .Mus.) ... ... ... ... ... ... Coupe d'ialysos à deux an.ses. Époque mycénienne British Mus.)... ... Coupe d'ialysos à deux anses. Époque mycénienne (.Mus. Brit.) ... ... Cruche d'ialysos. Époque mycénienne (British .Mus.) ... ... ... Oinochoé d'ialysos. Époque mycénienne (Brit. .Mus.) ... ... Oinochoé d'ialysos Époque mycénienne (British .Mus.) ... ... ... Cruche d'Ialy.so.s. Époque mycénienne (British Mus.) .. .. Oinochoé d'ialysos. Époque mycénienne (British .Mus.) .. .. ,. Oinochoé d'ialysos. Époque m\cénienne. (British .Mus.) Oinochoé d'ialysos. Époque mycénienne (British .Mus.) .. Oinochoé d'ialysos. Epoque mycénienne (British .Mus.) .. .. Olpé d'ialysos. Epoque mycénienne (British .Mus.) .. .. .. .\niphore d'ialysos. Époque mycénienne (Brit .Mus.) Amphore d'ialysos à trois anses. Époque mycénienne (British .Mus.) Entonnoir alabastre d'ialysos. Époque mycénienne (British Mus.. .\mphore d'Ialyso.s. Époque mycénienne. (Briti.sh Mu.s) Pyxis d'ialysos. Epoque mycénienne. (British Mus.) .Amphore d'ialysos à deux anses. Époque mycénienne (.Mus. Brit.) Pyxis d'ialysos. Époque mycénienne (Mus. Brit.) .. .. Entonnoir alabastre d'ialysos. Époque mycénienne (.Mus. Brit .. Amphore d'ialysos. Epoque mycénienne (.Mus. Brit.) Pyxis d'ialysos. Époque mycénienne (.Mus. Brit.) Vase d'ialysos à étrier et à bec vertical. Epoque mycénienne .Mus Brit). .Vniphore d'ialysos. Epoque mycénienne .Mus. Brit. .\mphore d'ialy.sos. Époque mycénienne Mus. Brit ) .. Amphore d'ialysos Époque mycénienne .Mus. Brit.) Amphore d'ialysos. Ept)que mycénienne ^.Mus. Brit. .. .\mphore d'ialy.sos. Époque mycénienne (.Mus. Brit ) .. .. P}xis d'ialysos. Époque mycénienne (.Mus Brit. Va.se d'ialysos en forme de salière. Epoque mycénienne .Mus. Brit. .\niphore d'ialysos. Époque mycénienne (Mus. Brit. .. Pyxis d'Ial\s()s Époque m\cénienne (.Mus. Brit.) .. Hydria d'Ial\sos. Époque mycénienne. .Mus. Brit. llydria d'ialysos à deux anses verticales. Epoque mycénienne (.Mus. Brit.l II\dria d'ialysos Époque mycénienne i.Mus. Brit. Pinax de Camiros. Époque archa'ique (.Mus. Brit en couleur) llydria d'ialysos à trois anses verticales. Ep. mycénienne (.Mu.sée Brit). Oinochoé d'ialysos. Époque mycénienne (.Musée Britannique) Petit kyathos d'ialysos à une anse. Époque mycénienne (.Musée Brit.) Deux Ilydriae d'ialysos à trois anses verticales. Ép. mvc. (Mus. Brit.) llMli-ja d'lal\sos. Epoque m^cénienne (.Musée Britannii.|ue) Hydria d'ialysos à quatre anses verticales. Ép. mycénienne (.Musée Brit.) Deux Kyathoi d'ialysos à une anse. Ep. mycénienne (.Mus. Britannique) llydria d'ialysos à trois anses verticales. i;i-ioi|ue mycénienne (.Mus. Brit.) Petit Kyathos d'ialysos à une anse. lOpotiue mycénienne (.Musée Brit.) ..

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Hvdria d'Ialvsos à trois anses verticales. Kpoque mycciiicnnc (Mus. Hrit.) Deux Hydriae d'Ialvsos à trois anses verticales. Époque myc. (.Mus. Brit.) ... .. Kvatlios d'Ialvsos à une anse. Kpoque mycénienne (Mus. Brit.) Hvdria dialysos. Kpoque ni\cénienne (.Musée Britannique). Coupe d'Ialvsos à deux anses. Époque mycénienne (.Musée Britannique) Petit Kvathos d'Ialvsos à une anse. Kp. mycénienne (.Musée Britannique) Hvdria d'Ialvsos à trois anses verticales Kpoque mycénienne ( .Mus. Brit.) Gobelet d'Ialvsos. Époque mycénienne (.Musée Britannique)

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deux anses. Époque mycénienne

(.Musée Biitannique).

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Coupe de Camiros en terre cuite. Époque archaïc|ue (en couleur) .. Hvdria de Camiros. l'époque de transition. Style Dorien Statuette en terre cuite de Camiros. Ép. de trans. Style grec. (Mus. Brit.). Masque en terre cuite de Camiros. Époq. de trans. Style grec. uMus. Brit.). Hvdria de Camiros. Kpoque de transition. Style Dorien. (Bruxelles, .Musée du Cinquantenaire .. Hxdria de Camiros. (.Musée Cantonal Historique de Lausaune Lausanne). Camiros. .Musée Cantonal Historique de Oinochoé de Hxdria de Camiros. Musée Cantonal Historique de Lausanne Statuette en terre cuite de Camiros. Kp. de transition. .Musée Britan. .. KigiU'ines en terre cuite de Rhodes. .Musée du Louvrei Le plan des pièces il'hahitation de \roulia. Kpoque du ^'IL siècle av. J.-C. Le plan de deux maisons de \'roulia. Kpoque ^'ll siècle a\-. |.-C. Le plan dedeux maisons de X'roulia et de celle iiui k's sépare. Kpoque .

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de Berlini .. .. Camii-os deux anses et à deux oiseaux. Décor île cai'actèi'e géométrique. .Musée Copi'iihague .. Lébès lie Camiros et le support iiolychrome .( .Musée Britannique;. Coupe de Camiros l-'ace intérieure. .Mus. Cant. hist. Lausanne ..

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La vue en perspective d'un des tombeaux à incinération (.le X'roulia Cruche de Vroulia à une anse tombeau d'enfant \'ase d'ossements trouvé à \illanova de Rliodes Musée du Louvre Kvlix ou Coupe de Camiros. l-;poque arch. .Mus. Brit. Scène champéti-e Kragment de carreaux de Camiros en terre cuite. Plateau sacré. ICpoque arclia'ique. (.Musée du Louvre) (en couleur Kyli.x ou Coupe de Camiros. I^potiue archa'iqiie. .Musée Britannii|uei. Revers B. Danse rhodienne en coideur) Coupe de \'roidia (.Musée Britannique) .Skyphos de N'roulia. Musée .\rch. de Klorence. .. .Skypjjos

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deux anses.

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\'ue de Kindos avec son .\cropole Plateau ou Pinax de Camiros (Musée Britannique) (en couleur) La ville de Lindos dans son état actuel et son .\cropole .. Les anciens Propylées de Lindos Fra_i;ment du col d'une grande amphore de Lindos. Époque mycénienne Fragment d'une coupe large trouvé sur l'Acropole de Lindos Skyphos de Siana. Époque géométrique (Coll. S. \\andel. Copenhague). Fi-agmeiit (partie du pied) d'une grande coupe de Lindos (Lindos. Inv.) Kragment de la panse d'une coupe de Lindos (.Musée Brit.). .. .. .. .. Coupe de Lindos (Musée Britannique). l'ragmcnt d'une coupe de Lindos (Lindos. Inv.) .. Kragment de la panse d'une coupe de Lindos (.Musée Brit.) Lindos trirème. représentant une Sculptures sur les rocs à Ihdi'ia de Camiros. Époque de transition. Style Dorien (Musée Cantonal Historiciue de Lausanne) .\mphore de Camiros. Ép. de transition. Style Dorien (.Mus. llist. de Bàle) Hvdria de Camiros. Époque de transition. Style Dorien Décoration d'un aryhallos de Camiros. Ép. archaïque (.Musée du Louvre) .

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Coupe rliodiciine. Musée Cantonal historique de Lausanne Coupe de Camiros. Musée du Louvre Coupe de Camiros l'extérieur Musée Britanniquei Oinoehoé de Camiros à embouchure trilobée. Bruxelles.

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Cinquantenaire Fragment de la partie supérieure de la pansedune grande coupe M. Brit '2'M 2!I8 Coupe de Camiros l'intérieur (Musée du Louvre iîlii .\niphore de Siana :{()(» Amphore rhodienne Musée Britannique :{(•! Aryballos de Vroulia à panse sphérique un peu aplatie. Situle de Vroulia. :ît)"2 S(i:î Amphore Musée de Karlsruhe Oinoehoé de Camiros .Musée du Louvre :i04 Amphore rhodienne (Musée Britannique :îl)ô :i(t() Oinoehoé rhodienne. Musée Karlsruhe :{(i7 Statuettes de Camiros Musée Cantonal historique de Lausanne Va.se de Camiros. Revers B. Musée Cantonal historique de Lausanne^ :i(l8 ^ ase de Camiros. Musée Cantonal historique de Lausanne^ :iO!t Mi) Hvdria de Camiros. .Musée Cantonal histi)rique de Lausanne) Hvdria de Camiros. (Mu.séc Cantonal hi.storique de Lausanne :M .\labastron de Camiros (.Musée Cantonal historique de Lausanne. ;512 Va.se de Camiros. (.Musée cantonal hi.storique de Lau.sanne :il3 314 Alabastron de Camiros Mu.sée Cantonal hi.storique de Lausanne 31Ô Petite amphore de Camiros .Musée Cantonal historique de Lausanne' 31(> Sphinx en calcaire Musée Britannique Ml Sphinx en calcaire Coupe large. (Musée arch. de Florence) :îl8 :il!t Cvlix( Coupe de Camiros. (Musée cantonal historique de Lausanne Va.se en forme de tête de guerrier de Camiros. (Mu.sée hist de Bàle) :VH) Coupe de Camiros (Pied brisé) (.Musée Cant. histor de Lausanne). i'Il Cvlix Coupe de Camiros (Musée Cant. histor. de Lausanne). :i'2'2 323 Alabastron de Camiros à panse piriforme et à anse courte. (.Musée canto nal historique de Lausanne 324 Neuf fioles de Camiros en porcelaine Kp arcliaïque (Musée du Louvre) i.

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à pied haut de style camiréen. (Mus. Brit Alaba.stron de Camiros r.Mus. Hist. de Bàle) Revers B. .Mus Hist de Coupe de Camiros à deux anses.

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— Lausanne Mus. Camiros Brit. Plat pinax de Vase en forme d'oiseau de Camiros (Mus. Hist. de Bàle) Bas-reliefs de Camiros en terre cuite. L'.\urore et Képhalos. Pelée

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Plat de Camiros. Représente le combat d'Hector et de Ménélas Mus Brit Statuettes de Camiros en terre cuite Mu.s du Louvre

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Camiros Mus. Brit Coupe de Camiros à figures noires (Mus. du Louvre) Oinoehoé de Camiros Musée du Louvre Oinoehoé de Camiros .Musée du Louvre) .Miroir de Camiros Époque archaïque (Musée du Louvre Scarabée de Rhodes. Epoque archa'ique. -Musée du Louvre Pendeloque en or de Camiros. Tête d'Hélios. Epoque Hellénistique (Musée d'Art et d'Histoire. Genève Pendeloque en or de Camiros avec entaille représentant im personnage drapé Epoque hellénistique (Genève. .Musée d'.\rt et d'Histoire

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Paire de boucles d'oreilles en or de Camiros, avec têtes de lions. Epoque hellénistique (Genève. Musée d'.Vrt et d'Histoire Pièces de monnaie de Camiros ^(iO(l-408 av. j.-Ch ) Pièces de monnaie de Lindos ^()(K)-4()8 av. j.-Ch. .

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Pinax de Caniiros docoro d'iiiic ligure de Sphinx à corps de lion :i\ee tète de femme et ailereeoquillée. Èp. areh. (Mus. du i.ou\re)(en couleur) Coupe de Camiros (Mus. Brit. len couleur ;144 <f 345 Le triomphe de Diagoras de Rhodes 84(> Coupe de Camiros. Aphrodite sur son cygne (Mus. Brit 347 Pièces de monnaie d'lal.vsos(ô(){)-4()8 av. l.-C.) 348 Amphore de Camiros Thètis et Pelèe(Mu.s. Brit.) 349 (i-xi.) Quelques-uns des motifs ordinaires de l'art décoratif île la lêramique rhodienne des motifs ordinaires de l'art décoratif de la céramique Quelques-uns (i-xiv) 3.V) :i44

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Peinture d'un \ ase de Camiros (en couleur Le dessin de l'ancienne \ ille de Rhodes La ville de Rhodes à l'épocjue ancienne Pièces de monnaie du \ et du IN' siècle av. ].-C. Knlèvement d'Orithyie par Borée Mus. Brit.) .. Armement de guerriers. Décor d'une coupe .. Pièces de monnaie de 333-304 av. |.-C. .. Pièces de monnaie de 3(I4-I()ti av. J.-C. Pièces de monnaie de 3()4-t(i(i av. J.-C. Loi >L\ritime de Rhodes. Manuscrit grec sur parchemin du \I1 siècle. Bibliothèque Nationale: .. Plat de Camiros en couleurs .. .Manuscrit grec siu- parchemin iluXll siècle. (BiblioLoi Rhodienne thèque Nationale Loi Maritime de Rhodes. .Manuscrit grec sur parchemin du XIl siècle. Bibliothèque Nationale Manuscrit grec sur parchemin du XII siècle. iBibl. Nat. Loi Rhodienne. Amphore de Camiros à ligures noires. iCoH. Jean N. CasuUis de Rhodes .

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Kantharos de Camiros Alabastron de Camiros (Musée Historique de Bàle. Le fameux groupe du taureau de Rhodes Musée National de Naples Hydria de Camiros. Figures noires f.Xrtemis entre deux biches Musée .

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Quelques-uns des motifs ordinaires de l'art décoratif de la céramique .. rhodienne Quelques-uns des motifs ordinaires de l'art tlécoratif de la céramique rhodienne Restitution tl'un atelier lie céramiste \ase de Cair.iros représentant la Minerve de l.indos(en couleiu•

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Thésée combattant contre les .\ma/.ones. Décor d'un aryballos (.Musée de Naples Stadiodromes Championsi Le Char de Rhoiles (Musée du N'atican) Va.seen formede buste d'.Vphrodite(Nénus) de Camiros ^Mus. Hist.de Bàle) .. .\mphore de Camiros (.Musée du Louvre en couleur). Coupe à pietl de Camiros .Musée Historitiuc de Bàle'i Bague en or. l-;po(.|ue classique. (Collection Jean N. CasuUis) Nase en forme de pigeon, à tète de Wnus de Camiros (.Mus. llist. de Bàle) Le fameux Colosse île Rhodes. L'ne des sept mer\ cilles ilu momie. .\ryballos à panse sphérii|ue île Camiros (.Musée Historiiiue de Bàle .\mphore lie Camiros (.Mus. Cant. Hist. de Lausanne I

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.. .. sphoriquc arvhullos de Caiiiiros Mus. H ist. de Bàlcl Hydria de Camiros. Époque de transition. Style dutieii en ^onkiii .. Ba.-4-reliefs et eolonncs votives. Époque cla.'<.><iq lie .. Ruines de Lindos. Sur l'aeropole, une forteresse byzantine .. .. lf)(i-8« avant .. .. .. .[.-C. monnaie de Pièces de .. .. .. .. Pièces de monnaie de 8«-4:i avant l.-C. Eschine .Mus. Nat. de Naples Kmplacement actuel où se trou\ ait autrefois l'École d'Ksehine Coupe de Camiros ou de Lindos. Époque vil siècle avant |.-C. en couleiw !l(j après |.-C. Pièces de monnaie de 4:î avant J.-C. .. .. Pièces de monnaie dt. l'époque impériale romaine. .. .. Ruines de l'église de Notre-Dame de Philermos Chope et plat en fa'ience du XVI' siècle (Musée de l'Ariana, Genève) Plat en fa'ience du X^'l<)uX^'lI siècle. Collection Chavan .Musée d'art

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.. .. .. Coupe de Vroulia en couleur coupes Vroulia (en panse rebord de deux de coul. et du la Fragments de Kol. (Mus d'Art d'Histoire Genève) XVI siècle. Col. et fa'ience du en Plat Plat en faïence du XVI siècle (Collection Jean N. Casullis, à Rhodes) Chope en fa'ience du X\'I siècle (Co!. lui. Mus. d'Art et d'Histoire (lenève) Plat en fa'ience du XVI siècle (Col. Chavan. .Mus. d'Art et d'Hist. Genève) Cruche en fa'ience du X\'l ou X^'1I siècle (Collection Chavan. .Mus. d'.\rt

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Genève) du X^ II siècle (Col. Kol. .Mus. d'Art et d'Hist. Genève) Veilleuse en fa'ience du XVII ou XVIII siècle (.Mu.sée de l'Ariana). Cruche en fa'ience du XVII siècle (Col. Fol. .Mus. d'Art et d'Hist. Genève). Cruche en faïence du XVII siècle (Col. Fol. Mus. d'Art et d'Hist. Genève) Côté latéral de l'église d'.\gios-Stéphanos du ^'I siècle Côté longitudinal de l'église d'.\gios-Stéphanos du VF siècle Plat en faïence du XV siècle (Collection Jean \. Casulli.s) Plats en faïence du XVII siècle (.Mu.sée de l'.Xriana à Genève) Plat en faïence du XV' siècle (Collection Jean N. Casullis) Plat en faïence du XVI siècle ;Musée de r.\riana à Genève) .. Plat en faïence du XVII siècle (Mu.sée de r.\ri;>na à Genève) Plat en fa'ience du XVI siècle Col. Chavan .Mus. d'.\rt et d'Hist. Genève Plat en faïence du XVI siècle Musée de r.\riana à Genève) Plat en fa'ience du XVII siècle .Musée de l'.\riana â Genève

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.. du XV' siècle (Collection Jean N. Casullis Plat en faïence du XVI siècle .Musée de l'Ariana à Genève Plat en faïence du X\I ou XVll siècle (Collection Chavan. .Musée d'Art

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XV siècle (Collection Jean N. Casullis Le plan de Rhodes au XVI siècle .. .\mphore de Camiros (.Musée Britannique) en couleur) Le bastion d'.\ngleterre. Le bastion d'Italie Le bastion d'.\llemagne Le bastion d'Espagne Le bastion d'.\uvergne Le prieuré d'.Vnglcterre L'auberge de France Le prieuré d'Italie Le prieuré d'Espagne et de Portugal Le siège de File par Mahomet, d'après une peinture gra\ée par l'Épine et peinte par Cornille en 1705 ()int)choé de Camiros Musée du L<>u\re (encouleiu") Le commencement du siège de Rhodes par .Mahome( Il Bibliothèque .. .. Nationale de Paris) .. .

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(ortercsse de Rhoïk-s pt'iulaiit le siéire BibliotlK-ciuc \ilk' la Natioiialcuc Paris) La fin du siège de Rhodes (Bihiiothoqiie Xati<inale de PaiMs) Un des canons de l'Isle-Adani Un coin de la forteresse Une des ruines de file ilaprès une gravure de Pillenient Pinx du s La loge de St-|can de |érusaleni telle qu'elle était pendant le siège de file W'-> et4()7 \'ases et chopes en faïence du XN'I' siècle (Col. |ean X. Casullis) Plat en faïence du XVII siècle Musée du cinquantenaire à Bruxelles^ Amphore de Caniiros (Musée du Louvre) (en couleur Chope en faïence du X\I siècle (Collection Jean N. Casullis) Plat en laïence du X\'I siècle (Collection Jean N. Casullis). Chope en faïence du X\'I siècle (Musée du Louvrei. Chope en faïence du X\l siècle (Collection |can N'. Casullis Plat en faïence du X\I siècle (Musée de l'Ariana à Genève; Plats en faïence du X\'I (Collection ,|ean N. Casullis) Plat en faïence du XV'^' siècle Collection Jean N. Casullis) Plats en faïence du X^l' siècle (.Musée de l'Ariana à Genève) Plat CM faïence du XVf siècle Collection Jean X. Casullis). Plat en faïence du X\'l'- siècle Musée de l'Ariana à Genève) Plats en faïence du X\'I' siècle (Collection Jean X. Casullis) I.;i

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Plat en faïence du XN'l' siècle (Musée de Cluny à Paris) Plat en faïence du X\'f siècle (Col. Chavan. Mus. d'.Vrt et d'ilist. Genève) Plat en faïence du XVf' siècle (Collection Jean X. Casullis). Plat en faïence du siècle (Collection Jean N. Casullis)

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du XV'^ (Collection Jean N. Casullis) Plats en faïence du XVf siècle (Musée de l'Ariana à Genève) Plat en faïence du XVI" siècle (Collection Jean N. Casullis) Plats en faïence du XVP siècle (Collection Jean N. Casullis) Plat en faïence du XVII'' siècle (Musée de l'Ariana à GcMîève) Plats en faïence du XVI' siècle (Collection Jean X. Casullis) Plat en faïence

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Oinochoé de Caniiros ou vase à verser le vin (Musée du Louvre) Plat en faïence du X\' siècle (Musée de l'Ariana, Genève) Un dessin de l'ile au X\'1I siècle Une vue du port au X\ III siècle Porte rouge de la forteresse Le port des Trirèmes, d'après une peinture du X\II siècle. Intérieur du port L'auberge de France habitée par les furcs Cruche en faïence du X\1I1 siècle (.Musée de l'Ariana, Cvnvxc) Plat en faïence du X\TI1 siècle (Musée de l'Ariana, Genève) Vases en faïence du XVIIf siècle. (Collection Jean X. Casullis Plat en faïence du XVIdu XVIf siècle. (Collection fol. Musée d'.Xrt et d'Histoire, Genève] Plat en faïence du W\\ siècle (Musée de l'.Vriana, (îenève Plat en fa'ience du X\ III siècle (.Musée de l'.Vriana, Genève) Plat en faïence du X\'II ou WIII siècle (.Mu.séc île l'.Vriana, Genè^e) Plat en verre opale du X\II siècle Musée de l'Ariana, Gcnèvi) Coupe plate de Caniiros (Musée du Louvrei (en couliur) Coupe plate de Camiros iMu.sée du Louvre iil. Plat en faïence du X\'l ou WTI siècle. (Collection l'ol. .Musée il'.Vrt et tl'llistoire, Genève) Plat en verre opale du X\ll siècle (.Musée de l'Ariana, Genève) Plat en faïence du .\\1 <>u XVII siècle. (Collection fol. .Musée d'art et il'l listoire, Genèx el Plat en faïence du \\ \\\ siècle (.Musée de l'Ariana, (}enè\e) Plat en faïence ilu XNllf siècle (.Musée de l'Ariana, (îenève) Plat en faïence du XVf ou X\lf siècle. (Collection Chavan. .Mu.sée d'.\rt .

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Le vaisseau de i^ueriv aiii^lais SV/v/i(/(//»((?(n;/ 011 iiW") l.a ville de Rliodes vue de la nier en i»2ô Le .Métropolite devant son palais en 182Ô Intérieur de l'éi^lise de Notre-Dame de Pliilernios du côté Intérieur de l'église de Notre-Dame de Philernios du coté In des anciens bâtiments. Intérieur de l'église d'Agios-Stephanos Coupe large à pied haut et à rebord plat. Style Camiréen deux anses iioriz. et à Petit vase\'i embouchure large, .

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.. .. .. La chapelle de Notre-Dame de Philermos siècle). saint .Mathieu X' selon l'Évangile de parchemin sur .Manuscrit .. (Collection de manuscrits du Dodécanèse) Dodécanèse). du manuscrits siècle (Col. de VIL du Parchemin Bible. La Manuscrit du XVl siècle, sur parchemin, contenant des discours panégvriques, etc. (Collection de manuscrits du Dodécanèse. La Bible. Parchemin du VllI siècle. (Col. de manuscrit du Dodécanèse). Manuscrit contenant des sermons et des pages de philologie et de philosiècle. (Col. de manuscrits du Dodécanèse) sophie. Parchemin du .Manuscrit du X^'^ siècle sur papier parcheminé contenant des pages d'histoire, etc. (Coll. de manuscritsdu Dodécanèsei. .Manuscrit ecclésiastique du X\'ll siècle. (Collection de manuscrits du •• • Dodécanè.se siècle. Collection de XYl"" du Parchemin Saint-)ean. L'Kvangile selon Dodécanèse). manuscrits du siècle. Collection de L'Évangile selon Saint-jean. Parcliemin du .\\ manuscritsdu Dodécanèse).. Coupe large à cuvette peu profonde et à rebord horizontal (en couleur). • . .• .. .. Coupe de \'roulia len couleur) Manuscrit grec sur parchemin du .XVL' siècle contenant divers discours. (Collection de manuscrits du Dodécanè.se Enluminure représentant Saint Jean le Divin, NUI siècle. (Collection de manuscrits du Dodécanèse) Enluminure représentant Saint .Marc, .\ VIP siècle. iCollection de manuscrits du Dodécanèse). Enluminure repré.sentant Saint Lucas, VIIL siècle. (Collection de manuscrits du Dodécanèse Enluminure représentant Saint Mathieu, X\'l' siècle. (Collection de manuscrits du Dodécanè.se). Enluminure repré.sentant Saint Lucas, \'ll' ou VUl siècle. (Collection de manuscritsdu Dodécanèse). Enluminure rcpré.sentant Saint Marc, VIP ou VUl' siècle. Collection de .. manuscritsdu Dodécanèse i. Genève) r.\riana. (.Musée siècle de XVII' faïence du Plat en Plat en faïence du XVIL siècle. (Collect. Eol. .Mus. d'.\rt et d'Hist. (ienèvc) .. L'intérieur d'une maison paysanne. Coupe fragmentaire (en couleur) .

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Partie de l'intérieur d'une cuvette; le pied manque en couleur Coupe petite, à cuvette peu proft)nde et à pied liant. Face extcr. concave (en couleur) La première page de l'Evangile selon Saint-.Mathieu. Parchemin du siècle. (Collection de manuscrits du Dodécanèse) .. VII' ou VIII Le village de Psintlios .. Rliodiensmarciiantà la tête de l'armée italien ne avant le combat de Psinthos Rhodiens expliciuant aux Italiens les positions stratégiques des Turcs

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peiulant le combat de Psinthos .Manuscrit ecclésiastique du XNllI .. Dodécanè.se)

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Une cèrémonii.' CLclcsinstiquc le jour lit rKpiphanio La résidciiio nctiiello du i;()U\ c'i-iic'iir ilu l)odc'(.-;inc'se. Le siège du gouvernement actuel Office funèbre rhodien pour la mort du roi de Grèce Georges Carte montrant remplacement des \illages de Rhodes \'ue de la ville telle tiu'elle est actuellement Nue de la cite telle qu'elle est actuellement Plan de la ville et de la forteresse

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Le jardin public. Le port, les remparts Une des écoles de garçons L'art dodécanésien contemporain. L'art dodécanésien contemporain

Le Tout-Puissant Les rois-prophètes David

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dodécanésien contemporain. L'art dodécanésien contemjiorain. L'art dodécanésien contempt)rain. L'art dodécanésien contemporain. L'art dodécanésien contemporain. L'art dodécanésien contemporain. L'art dodénanésien au Moyen- Age L'art dodécanésien contemporain, L'art dodécanésien contemporain.

L'Evangéliste Saint-.Mathieu Les prophètes jérémie et Daniel L'Evangéliste Saint-.Marc Les prophètes Ezéchiel et Lsa'ie

L'art

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Le Christ. Le Christ. « La Source de

la Vie ». l^einturede Notre-Dame .\dam et Eve chassés du Parad

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dodécanésien contemporain. L'Evangéliste Saint-Jean Coupe large à pied haut de Camiros Coupe large à pied haut Le port de .Mandraki La place Mandraki Une vue de la ville Une vue de la ville Le port de .Mandraki (ancien port des Trirèmes), le phai'e d'Agios-Nicol; L'art

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Drap de sr>ie rhodien brodé avec de la soie de l'île. Collect ion. |.-N. Casulli Chemise d'une paxsanne rhodienne en lin brodé avec de la soie indigène Dos de la chemise Chemise d'un pa\ San rhodien en soie indigène. Chemise il'une paysanne rhodienne en lin brodée avec de la indigène.

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Le port de .Marassi. Phare du port d'.\gios-Nicolas. Paysans rhodiens en costumes nationaux Eemmes et jeunes hlles de Calymnos tricotant des chaussettes Drap de lin rhodien brodé avec de la soie de l'île. Collection -N. Casulli

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Broderies rliodiennes i.ie soie sur toik's de lin rliodiennes .. (>3(1 Broderie rhodienne .. .. .. .. ., <i31 Quekjues motifs de broderie rhodienne .. .. (i32-(i3K Oinoehoés et Phits de \'roulia en eouleiir) .. .. .. f)38 Quekjues motifs de broderie rhodienne l)3!l Le gymnase de Minos \'enctoek's <>4(l Keok^ des liUes CasuUeion ()41 Madame et Minos VenetoeR's, fondateurs du IV/u-roc/t'/o/r .. .. ti42 Paul G. Casullis, fondateur du 0/.s(///t'/(>/j .. .. 643 Nicolas G. Casullis, fondateur du CVrs-////t'/V)/). .. .. (i44 Officier rhodien de l'armée j^recque (i4ô Vue de la ville, prise du port Mandraki .. .. .. ()4<) Le viUage de Rhodini Simboully .. (i47 Le port et la partie ouest de la ville (i48 Le village de Trianta. Plage favorite de l'ile .. .. ()49 L'arsenal et la place de Mandraki .. ()50 Une villa du village de Trianta (>ôl l'ne maison de faubourg K52 Phares-fort Agios-Xicolas 653 « Myli » (Moulins 654-660 Coupes de \'roulia et fragments de coupes en couleur) 661 Amphore à décor incisé id. .. .. 662 La porte d'Agios loannis (Saint-Jean .. .. .. 663 \'ieilles maisons de Rhodes 664 Château médiéval à Rhodes 665 \ue de la ville du côté de la mer. 666 Vue prise du haut d'une maison de Rhodes 667 Ruines de la forteresse du village de Lardos 668 Le mont d'Agios Stefanos ou Mont-Smith 669 Un coin des remparts de Rhodes .. .. .. 67(1 Le débarcadère 1)71 Château-fort du moyen-âge à Lindos .. .. .. .. (i72 Vue du golfe et du village de Trianta. .. .. .. .. .. ()73 Port et ville de Lindos dans son état actuel .. 674 Une des grandes rues de Rhodes 675 Ville et port de Lindos dans son état actuel 676 Le bout d'une des grandes rues 677 Route longeant la mer au village de Trianta .. .. ,. .. 678 Oreiller en toile de soie brodé en .soie rhodienne .. .. •• ()79 Kallithéa" iBelle-Vue) 680 Broderie rhodienne de soie sur toile de lin (en couleur .. .. 681 Ville de Rhodes. Quartier de Hoidas .. .. 682 Place du siège du Gouvernement 683 Tour de l'horloge et ruines de l'église de Saint Jean 684 Le métropolite Apo.stolos sortant de l'église Kimissis Theotocou .\ssomption 685 Clocher de l'église du village de Coskinou 686 (i-xxviii) Bijoux en veri^e et en porcelaine colorés. Époque mycénienne. 687 Ci-xxix) Bijoux en or. Époque mycénienne et archa'ique Nases de Rhodes. Époque archaïque (Louvre salle A., vitrine de Rhodes) (couverture) Décoration d'une oinoclioé de Rhodes. Ép. arch. (dos de la couverture) (i2i-()2!l

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ÉDITIONS ERNEST LEROUX,

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