Verne-chemin

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s’était passé depuis notre départ de Belzingen, et comment le voyage avait été favorisé jusqu’à l’accident du Gebauër. Maintenant, le manque de chevaux et de voiture nous mettait dans un extrême embarras. « Il faut se procurer à tout prix des moyens de transport, dit M. Jean. – J’espère que nous pourrons en trouver à Tann, répondit M. de Lauranay. En tout cas, mon cher Jean, ne restons pas plus longtemps dans cette hutte. Buch et ses fils se sont peut-être rabattus de ce côté... Il faut profiter de la nuit... – Pourrez-vous nous suivre, Marthe ? demanda M. Jean. – Je suis prête ! dit Mlle de Lauranay. – Et toi, ma mère, toi qui viens de supporter tant de fatigues ? – En route, mon fils ! » répondit Mme Keller. Il nous restait quelques provisions, de quoi aller jusqu’à Tann. Cela éviterait de faire halte dans les villages, où Buch et ses fils pourraient ou auraient pu passer. Voici donc ce qui fut délibéré avant de reprendre notre route, car avant tout, il fallait assurer l’enfant, 182


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