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retourné, vous direz à lui monter. Ils s’arrangèrent de leur mieux en bas. Caroline fit placer le lit de Frédéric dans un cabinet noir près de la cuisine. Ce n’était que pour peu de jours ; il déclara s’y trouver très bien. Une heure après, quand Julien monta chez M. Georgey, il le trouva écrivant une lettre. M. GEORGEY. – Ah ! pétite Juliène, jé voulais savoir tes connaissances. Jé voulais voir tes écritures. Julien lui fit voir ses cahiers qu’il apportait de chez le maître d’école. M. Georgey les examina. M. GEORGEY. – C’était parfaitement bien. L’écrivement il était très joli ; lé dessination il était très fort régularisé. Lé calculement il était parfaitement exactement. JULIEN. – C’est que voilà plus d’un an, Monsieur, que je prends des leçons. M. GEORGEY. – Et jé voulais toi prendrais une année encore, et alors toi pouvais rétourner avec Master et Madme Bonarde. Ça était mieux qué faire des dessinations, des fabrications comme jé voulais. Eux tout seuls, tout tristes, eux t’aimer beaucoup fort ; toi heureuse chez Madme Bonarde ; moi laisser à toi argent ; toi pas être un charge, mais un richesse. Tu devenais rouge ? Tu étais contente. 195


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