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Rose, car c’était elle qu’on appelait, entrouvrit la porte de la maison, et répondit également à voix basse : « Pourquoi appelles-tu ? Qu’est-ce que tu veux ? » MICHEL. – J’appelle pour descendre, parbleu ! Pourquoi diable as-tu retiré l’échelle ? ROSE. – Je n’ai rien retiré du tout ; elle y est, ton échelle. MICHEL. – Puisque je te dis qu’elle n’y est pas ! Coquine, ajouta-t-il se parlant à lui-même, tu me le payeras. Rose ouvrit la porte toute grande, sortit et arriva à tâtons à la place où était l’échelle ; ne la trouvant pas, elle fit quelques pas et trébucha dessus. ROSE. – La voilà ! elle est tombée. MICHEL, d’un ton brusque. – Remets-la à la lucarne. Rose releva l’échelle et la replaça pour que Michel pût descendre. Quand il fut à terre, il saisit Rose par le bras et se mit à lui administrer une volée de coups avec un bâton qu’il tenait à la main. Elle se borna d’abord à des gémissements et à des supplications ; mais, à mesure qu’il redoublait ses coups, dont la colère augmentait la violence, elle laissait échapper quelques cris, d’abord contenus, puis perçants et effroyables. « Coquine, criait-il, tu veux me faire prendre. Vas-tu 227


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