Dumas-Henri3

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dit de rester. (Tous sortent.)

SCÈNE VII Henri, Saint-Mégrin. HENRI. – Eh bien, Saint-Mégrin, j’ai profité, je l’espère, de tes conseils ; j’ai détrôné mon cousin de Guise, et me voilà roi des ligueurs, à sa place. SAINT-MÉGRIN. – Puissiez-vous ne pas vous en repentir, sire ! mais cette idée n’est pas de vous. J’y ai reconnu... HENRI. – Eh bien, quoi ?... Parle... SAINT-MÉGRIN. – La politique cauteleuse de votre mère... Elle croit avoir tout gagné, lorsqu’elle a gagné du temps. Je me doutais qu’elle machinait quelque chose contre le duc de Guise... Je l’avais entendue, en lui parlant, l’appeler son ami. Quant à vous, sire, c’est à regret que je vous ai vu signer cet acte. Vous étiez roi, vous n’êtes plus qu’un chef de parti. HENRI. – Et que fallait-il donc faire ? SAINT-MÉGRIN. – Repousser la politique florentine, 115


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