Dumas-Henri3

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approuver de semblables conditions, sire !... Revêtir un homme d’une pareille puissance ! HENRI. – Silence ! JOYEUSE. – Mais, sire... HENRI. – Silence, messieurs ! nous désirons, entendez-vous, nous désirons positivement que, quel que soit le choix que nous allons faire, il vous soit agréable. Mon cousin, donnez-leur donc, en bon et loyal sujet, un exemple de soumission. Vous êtes le premier de mon royaume après moi, mon beau cousin, et dans ce cas surtout, vous êtes interessé à ce qu’on m’obéisse... LE DUC DE GUISE. – Sire, je reconnais d’avance pour chef de la Sainte-Union celui que vous allez désigner, et je regarderai comme rebelle quiconque osera braver ses ordres. HENRI. – C’est bien, monsieur le duc. Écris, d’Épernon. (Se levant devant son trône.) « Nous, Henri de Valois, par la grâce de Dieu, roi de France et de Pologne, approuvons, par le présent acte rédigé par notre féal et aimé cousin Henri de Lorraine, duc de Guise, l’association connue sous le nom de la SainteUnion... et, de notre autorité, nous nous en déclarons le chef. » LE DUC DE GUISE. – Comment !... 112


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