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Carrefour bio en Israël, Cachères ?
Peut-on prendre les céréales Carrefour bio en Israël ? Il est écrit "Cachère ‘Halavi", mais je vois qu’il n’y a pas de lait dans les ingrédients, seulement "peut contenir des traces de lait ". A savoir que je ne consomme que du lait Chamour.
Réponse de Dan Cohen
Ma réponse ne vaut pas spécifiquement pour les céréales Carrefour, mais pour toutes les céréales qui ne contiennent pas de lait, mais qui sont estampillées ‘Halavi en Israël et considérées comme "équipement laitiers" par le Consistoire en France, par exemple, les céréales Nestlé. La problématique de l’aliment n’est pas dans la mention "peut contenir des traces de lait".
En effet, il s’agit d’un avertissement allergène sans conséquence sur la Cacheroute. Par contre, le fait que l’aliment soit estampillé "Cachère ‘Halavi" indique l’utilisation d’équipements laitiers. Les organismes de Cacheroute, par mesure de précaution, définissent la notion d’"équipements laitiers" dans un certain spectre. En général, dès que l’aliment ne contenant pas de lait peut être produit dans les mêmes ustensiles, on l’estampille ainsi. Mais bien souvent, les ustensiles sont utilisés à chaud, et il n’y a pas toujours de nettoyage entre les deux productions.


Quoi qu’il en soit, le Consistoire considère que ces céréales sont Parvé. Mais il y a un paramètre important à prendre en compte : le Consistoire considère que le lait non-surveillé n’est pas interdit et que sa consommation exclusive par des juifs scrupuleux constitue une mesure surérogatoire. Mais pour une personne qui s’appuie sur les décisionnaires qui considèrent que le lait non-surveillé est "non-Cachère", il faut considérer que ces céréales sont Parvé et interdites.
Quelle bénédiction faire en sentant un fruit desséché ?
Quelle est la Brakha sur l’odeur d’un fruit de l’arbre complètement desséché ?
Réponse de Rav Aharon Sabbah
Lorsque le fruit est complètement desséché, on ne récite pas de bénédiction en le sentant. En effet, pour pouvoir réciter cette dernière, il est nécessaire que le fruit dégage une odeur forte et considérable, de telle sorte que l’on puisse en tirer profit, ce qui n’est pas le cas pour beaucoup de fruit, même frais, et à plus forte raison lorsqu’ils sont complètement desséchés (Cha’aré Habrakha 19, 53 ; Piské Téchouvot 216, 3).
En cas de doute sur la senteur du fruit, il est permis de le sentir au préalable sans bénédiction pour s’assurer de son émanation et éventuellement réciter ensuite la bénédiction pour le sentir (Kaf Ha’haïm 216, 3 ; Rav Pin’has Sheinberg, rapporté dans Vézot Habrakha 19, 6).