Rapport de stage | Clim'Ability 2019

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T DE ST R O P AG P A E R

Clim’Ability Isadora Campos Torres INSA Strasbourg | Master ASPU 2018-2019


RAPPORT DE STAGE | Isadora Campos Torres - Clim’Ability

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RAPPORT DE STAGE | Isadora Campos Torres - Clim’Ability

MUITO OBRIGADA ! ou merci beaucoup

Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin au succès de ce stage. Merci à Florence Rudolf, pour avoir acceptée ma candidature de stage, m’avoir accueilli généreusement et fait confiance durant ces 4 mois. Merci pour l’opportunité et aussi pour les conversations, les conseils et les défis donnés. J’aimerais aussi remercier toute l’équipe des partenaires de Clim’Ability qui ont toujours été très affectueux et serviables avec moi. Surtout Sophie Roy, Nicolas Scholze, David Wissocq, Annika Niel... À ceux-là et à tous les autres que je n’ai pas mentionnés, merci beaucoup. Enfin, merci à Alexandre Kudriavtsev, qui m’a accompagné de près durant mon stage, pour ces moments partagés en tant que collègue et ami.

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SOMMAIRE

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Introduction

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Mes missions Le site web Clim’Ability Conception graphique Evénements Entretiens et +

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Apports

Pédagogiques Professionnels

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Clim’Ability Le projet La boîte à outils

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Refléxion Théorique

40 Conclusion

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INTRODUCTION


Introduction

Avant mon arrivée en master chez l’INSA Strasbourg, j’ai obtenu mon diplôme de licence d’architecte et urbaniste au Brésil (équivalent BAC +5). Pendant ces cinq années d’études, j’ai réalisé quelques stages en entreprise, dans des agences d’architecture. Ils m’ont permis d’avoir une première approche du monde professionnel en tant qu’architecte. Au cours de la même période, j’ai également pu participer à des programmes d’extension et d’initiation à la recherche de l’université, où j’ai pu participer à l’élaboration de projets tels que la création d’un site web pour un projet de recherche en histoire de l’architecture moderne à Fortaleza. Dans le travail d’un architecte, la représentation et la communication sont très importantes. Depuis le début de mes études universitaires, je m’intéresse au domaine de la communication graphique et depuis lors, j’investis dans le développement de ces compétences. Ma formation académique, en plus de promouvoir les rencontres avec la communication et le design, m’a permis d’acquérir des compétences en organisation, gestion de projet et résolution de problèmes. J’ai choisi le projet Clim’Ability comme lieu de stage, car, ayant déjà travaillé sur le marché des bureaux d’architecture, j’étais à la recherche d’une nouvelle expérience professionnelle. Un projet de recherche serait donc l’occasion idéale d’entrer dans le milieu académique et de comprendre comment ce type de travail fonctionne. Le projet Clim’Ability a alors été mon choix, car il s’agissait d’un sujet pluridisciplinaire et extrêmement pertinent, qui m’intéresse beaucoup et où j’ai pu explorer plusieurs compétences dans mon stage au quotidien.

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CLIM’ABILITY


Clim’Ability

Clim’Ability est un projet de recherche soutenu par le programme INTERREG V Rhin Supérieur qui a démarré le 1er janvier 2016 pour une durée de trois ans. L’INTERREG V soutient la recherche dans la région du Région supérieur, stiuée au carrefour entre la France, l’Allemagne et la Suisse. Les projets cofinancés dans le cadre du programme INTERREG Rhin Supérieur couvrent une vaste palette de thématiques et répondent à une stratégie élaborée spécifiquement pour ce territoire. Clim’Ability a pour objectif principal de donner aux entreprises du Rhin Supérieur les moyens d’adapter leurs stratégies et leurs process aux changements climatiques attendus, par la connaissance, l’innovation, la gestion ou la réduction des risques. A travers une coopération étroite avec les entreprises du Rhin supérieur, le projet vise à développer des mesures d’adaptation au changement climatique dans les secteurs concernés par ces risques. Un de ces principaux enjeux est de faire émerger les vulnérabilités de la région du Rhin Supérieur aux conséquences du changement climatique et d’identifier les formes de résiliences potentielles des entreprises de la région.

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entreprises prêtes à s’engager dans des études approfondies sur certaines portions du territoire, à l’échelle de clusters ou de branches spécifiques ou encore sur le plan d’un équipement ou d’une infrastructure spécifiques. Élaboration d’une information sur -mesure pour les entreprises (management des risques et des opportunités, appui à la prise de décision et aux stratégies d’adaptation, construction de nouveaux marchés et de chemins d’innovation) Les principaux objectifs du projet sont Il s’agit de construire à partir de 1 les suivants : l’ensemble de ces expériences avec et auprès des entreprises un certain nombre Identification des vulnérabilités de pré-requis concernant les changements multivariables dans le Rhin supérieur climatiques pertinents pour les entreprises à La collecte et l’association l’échelle du Rhin supérieur. d’informations météorologiques, climatiques, hydrologiques, économiques et Pérennisation d’un réseau d’experts sociales permet de dégager des profils de en changement climatique dans le Rhin vulnérabilités et des potentiels propres au supérieur Rhin supérieur. Il s’agit de construire un espace interactif contribuant à l’entretien et à la Établissement d’un auto diagnostic de diffusion des connaissances en matière de vulnérabilités à destination des entreprises climat à l’échelle du Rhin supérieur. Il s’agit de concevoir des outils d’identification des types de vulnérabilités Une équipe pluridisciplinaire s’est propres au Rhin supérieur en vue de constituée pour répondre à ces objectifs. contribuer à la réduction de ces dernières. Elle est composée de climatologues, de Développement de stratégies géographes, de sociologues, d’économistes adaptées aux différents types de vulnérabilités et de conseillers de la chambre de commerce identifiées dans le Rhin supérieur et d’industrie d’Alsace. Il s’agit de dégager des scénarios d’adaptation aux changements climatiques (scénarios de résilience) avec certaines

1. Les données ont été directement tirées du dossier pré-formulaire du projet Clim’Ability (2015). Pages 7-9.

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Clim’Ability

Voici une liste détaillant les actions d’experts (Météo France, Deutscher initiales du projet et leurs explications1 : Wetterdienst, Météo Suisse, économistes, sociologues, etc.) dans l’identification des 1. Caractérisation multivariable et connaissances qui ont une utilité pour les multifactorielle du Rhin supérieur entreprises. Il s’agit d’obtenir une cartographie multi-variable du Rhin supérieur afin d’une 4. Identification de solutions part d’identifier des territoires et des secteurs d’adaptation sur les territoires et activités d’activités pertinents du point de vue de retenus pour des études de cas approfondies différentes vulnérabilités au climat et d’autre Ce type d’action vise à l’identification part de croiser ces informations en vue de de chemins d’adaptation pour une situation développer des stratégies d’adaptation. de vulnérabilité spécifiée, que cette dernière soit centrée sur une entreprise, une branche 2. Établissement des typologies ou un territoire spécifiques. Ici encore, il de vulnérabilités probables dans le Rhin s’agit de construire ces connaissances avec supérieur les acteurs concernés, c’est-à-dire sur la Ce type d’action découle du premier. Il base d’un engagement des entreprises vise dans un premier temps à identifier des volontaires. territoires, des réseaux d’entreprises ou des branches susceptibles de faire l’objet d’étude 5. Conception de recommandations de terrain approfondie. Dans un second généralisables pour l’adaptation aux temps, il vise à développer des stratégies vulnérabilités identifiées dans le Rhin généralisables à certaines branches pilotes. supérieur Ce type d’action vise à l’organisation 3. Elaboration d’un auto-diagnostic des et à l’analyse des principaux résultats de la vulnérabilités à destination des entreprises recherche. L’objectif est de mettre au point en commun avec les entreprises un questionnement destiné à ces dernières. Il s’agit d’élaborer des “check-list” ou schéma heuristique ou “mind mapping” selon un processus itératif avec un panel d’entreprises volontaires. Ces outils sont destinés à éclairer les entreprises sur leurs vulnérabilités ainsi que sur leurs potentiels. Ils pourront aussi servir aux chargés de mission climat et à des sociétés de consultants. Ils serviront également les différentes communautés

1. Les données ont été directement tirées du dossier pré-formulaire du projet Clim’Ability (2015). Pages 7-9.

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LA BOITE A OUTILS

Le projet Clim’Ability a exploré les différentes médiations susceptibles d’accompagner les PME / PMI de tout secteur et horizon dans une démarche habilitante, l’objectif étant que les entreprises ne soient plus démunies vis-à-vis du changement climatique. Pour ce faire, Clim’Ability s’est engagé à deux niveaux de ressources: De type « paysage ou repérage institutionnel » De type diagnostic Ces deux approches sont complémentaires, bien sûr, mais elles ne peuvent être confondues.

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Clim’Ability

Le processus de fabrication des outils Clim’Ability L’identification d’une gamme d’outils susceptible de répondre aux différents enjeux en matière de changement climatique des PME/PMI procède d’un processus itératif. Ce dernier met en relation différents acteurs – les chercheurs et des entrepreneurs – selon des modalités variées (entretiens, questionnaires, visites d’entreprises, formations, présences à des foires, etc.) et ces formats sont autant d’occasions d’identification d’enjeux, d’attentes et de besoins des entreprises susceptibles d’être réinvestis dans la fabrique Inventaire de la Boite à Outils des outils. Clim’Ability L’ensemble des enquêtes engagées D’un seul outil d’autodiagnostic durant ces trois années de recherche-action destiné à mettre le « pied à l’étrier » du a permis de dégager des connaissances qui climat des PME/PMI, le projet Clim’Ability justifiaient des types d’instruments différents. s’est doté de toute une gamme de supports. La boite à outils Clim’Ability est composée d’instruments de médiation qui vont de: Différents questionnaires interactifs en ligne (Kompass, Clim’Ability Check et Clim’Ability Diag) à des fiches de sensibilisation et de médiation aux conséquences du changement climatique, en passant par des cartes interactives UpperRhine Inspector et l’accès à un centre de ressources d’informations et de formations, garanti par le portail Clim’Ability Ressources qui propose des suggestions de documentations aux chefs d’entreprises, responsables qualité, ressources humaines, hygiène, environnement et risque de l’entreprise.

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Figure 1 - Outil Clim’Ability Diag

Figure 5 - Outil Clim’Ability Check

Figure 2 - Outil Kompass

Figure 6 - Fiche neige Figure 3 - Outil UpperRhine Climate Change

Figure 4 - Outil Clim’Ability Ressources

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Figure 7 - Fiche pluie


Clim’Ability

Ci-dessous, un tableau comparatif des outils, où il est possible de mieux explorer leurs utilités.

Figure 8 - Tableau comparatif des outils Clim’Ability / revisité graphiquement par Isadora Campos Torres

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L’ÉQUIPE CLIM’ABILITY L’équipe Clim’Ability est composée d’une trentaine de personnes, dont des collaborateurs de l’INSA Strasbourg et des partenaires d’autres institutions et universités de la région du Rhin supérieur. Le partenariat regroupe un ensemble d’acteurs de l’espace du Rhin supérieur pertinents pour atteindre les objectifs du projet.

L’INSA Strasbourg est porteur du projet et les autres partenaires cofinanceurs sont l’université de Bâle, la chambre de commerce et industrie de Strasbourg (CCI Alsace Eurométropole), Metéo France, l’institut de technologie de Karlsruhe (KIT), l’université de Haute-Alsace (UHA), l’université de Lausanne, l’université Koblenz-Landau et l’université de Fribourg-en-Brisgau.

Parmi les partenaires associés sont MeteoSwiss, Deutscher Wetter Dienst, TRION, Institut für Technologie und Arbeit (ITA), TU Kaiserslautern et Kompetenzzentrum für Klimawandelfolgen - Rheinland-Pfalz.

Certains membres de l’équipe j’ai pu rencontrer lors d’événements du projet ou sporadiquement pour discuter de questions spécifiques. Avec d’autres membres, j’ai pu avoir des contacts plus directs, travailler ensemble sur des projets, organiser des événements ou même mener des entretiens.

Figure 9 - Archive photographique du projet Clim’Ability

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Clim’Ability

Voici les membres de l’équipe Clim’Ability avec qui j’ai eu le plus de contacts pendant la période de mon stage et avec qui j’ai pu développer des projets.

Florence Rudolf INSA STRASBOURG

Porteur du projet Clim’Ability, professeure des universités, co-directrice du laboratoire AMUP

Alexandre Kudriavtsev

David Wissocq

INSA STRASBOURG

INSA STRASBOURG

Chercheur dans le projet Clim’Ability

Ingénieur pédagogique multimedia

Sophie Roy MÉTÉO FRANCE

Climatologue, ingénieur

Annika Niel INSA STRASBOURG

Chargée de communication et des médias

Nicolas Scholze UNIVERSITÉ DE FRIBOURG

Chargé de recherche, géographie physique

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MES MISSIONS


Mes missions

J’ai intégré l’équipe Clim’Ability début février en tant que stagiaire. J’ai d’abord travaillé directement en collaboration avec Florence Rudolf (porteur du projet) et puis j’ai pu travailler un peu avec plusieurs membres de l’équipe. Mon principal travail était d’animer le site internet du projet Clim’Ability, en créant fréquemment de nouveaux articles et en diffusant sur les médias sociaux, et aussi de créer des éléments graphiques qui amélioreraient la compréhension de l’information, soit dans des outils comme Kompass, soit dans des tableaux utilisés dans des articles scientifiques, par exemple. De plus, j’ai participé à quelques évènements, comme des salons d’exposition, des colloques, des congrès et des assemblées générales internes du projet. J’ai également travaillé en contact avec des partenaires pour organiser certains de ces événements et j’ai fait des entrevues avec certains d’entre eux. En arrière-plan, j’ai également suivi un cours électif animé par Florence Rudolf chaque semaine et j’ai contribué à l’alimentation du système moodle avec des résumés, des vidéos et des supports de présentations en rapport avec les cours, afin d’aider les étudiants. J’ai donc profité pleinement de mon poste de stagiaire et j’ai pu agir de différentes manières au sein du projet et développer des compétences multidisciplinaires.

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LE SITE WEB CLIM’ABILITY

Axe principal de mon travail de stagiaire, l’alimentation du site Clim’Ability faisait partie intégrante de ma vie quotidienne. A priori, mon travail consistait à faire des annonces et des invitations à des événements et, après l’événement, un rapport écrit et photographique de leurs mouvements. De cette façon, mes autres actions en tant que stagiaire, d’une certaine façon, ont été intégrées à l’axe principal d’alimentation du site, puisque j’ai suivi les événements, créé des éléments graphiques, lu des articles publiés et, peu après, créé une publication sur le site à ce sujet.

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Mes missions

Au fur et à mesure que la boîte à outils du projet se préparait, il devenait essentiel son intégration sur le site. Pour ce faire, il était nécessaire de renouveler le menu du site, de mettre en valeur cette nouvelle information si importante. Il a également été créé des pages de présentation du projet, telles qu’un annuaire, qui contient les contacts de tous les membres de l’équipe, et une galerie de photos, où il est possible de revivre de grands moments de l’histoire du projet à travers une archive photographique.

Figure 12 - Site web Clim’Ability, homepage

Figure 13 - Site web Clim’Ability, page “l’équipe Clim’Ability”

Figure 10 - Site web Clim’Ability, page “galerie photo”

Figure 11 - Site web Clim’Ability, page “actualités de Clim’Ability”

Une grande partie du travail d’animation du site web du projet Clim’Ability est sa diffusion. C’est dans cet esprit que j’ai investi de manière autonome dans la création (et l’alimentation) de pages sur facebook et liées, afin de divulguer les actualités du projet et les nouvelles publications réalisées sur le site. Pour améliorer encore la diffusion, j’ai eu plusieurs rencontres avec Annika Niel (et parfois aussi avec Véronique Zeller), le service de communication de l’INSA, avec qui j’ai pu échanger des connaissances et en apprendre davantage sur les techniques journalistiques de rédaction. Surtout, j’ai pu avoir accès au blog de recherche de l’INSA, où je peux créer des articles liés au projet et, avec cela, reproduire la diffusion dans le réseau de l’INSA.

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CONCEPTION GRAPHIQUE

Une autre grande partie de mon travail en tant que stagiaire dans le projet Clim’ability a été l’élaboration de pièces graphiques. Bien souvent, ces œuvres étaient d’adéquation d’un contenu déjà existant, pourtant peu intéressant aux yeux du public. Par exemple, les cartes mentales de la page suivante ont été faites à l’origine par Alexandre Kudriavtsev et expliquent l’approche des processus du groupe Sojinal et l’analyse d’une interview réalisée avec l’une des entreprises partenaires du projet. Mon travail dans ce cas était de simplifier le langage sans en changer le contenu. Comme une carte mentale est un processus personnel et souvent spontané, il est nécessaire d’adapter le langage lorsqu’on a l’intention de transmettre cette information aux autres.

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Mes missions

Figure 14 - Carte Mentale Alexandre Kudriavtsev

par

Figure 15 - Carte Mentale par Alexandre Kudriavtsev / revisitĂŠe par Isadora Campos Torres

Figure 16 - Carte Mentale Alexandre Kudriavtsev

par

Figure 17 - Carte Mentale par Alexandre Kudriavtsev / revisitĂŠe par Isadora Campos Torres (plusieurs versions)

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Dans ce second cas, les graphiques utilisés dans le “dossier logistique” du projet ont été adaptés et traduits. L’idée est d’expliquer les effets des bas niveaux d’eau sur le transport fluvial de manière plus simplifiée.

Figure 18 - Schema par équipe Clim’Ability

Figure 19 - Schéma par équipe Clim’Ability / revisité par Isadora Campos Torres

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Mes missions

Le tableau suivant est conçu pour traduire l’idée principale du projet Clim’Ability Design, une continuation du projet Clim’Ability actuel - La montée en compétence des entreprises à l’échelle du Rhin supérieur. L’idée est de développer des stratégies à deux échelles (« micro » et « macro ») qui convergent autour de la montée en compétences des entreprises. Cette échelle que l’on peut qualifier de « méso » correspond à la l’élaboration d’une stratégie de résilience climatique pour le Rhin supérieur La réalisation de chacune de ces démarches mobilise l’équipe interdisciplinaire de pointe du projet en concertation avec des responsables d’entreprises et de processus industriels, des fournisseurs et leurs clientèles et les employés de toutes ces composantes pour relayer les différentes étapes qui permettent d’aboutir à des référentiels d’action tant à l’échelle des PME/PMI qu’à celle de stratégies pour le Rhin supérieur. .

Figure 20 - Schéma par équipe Clim’Ability / revisité par Isadora Campos Torres

Figure 21 - Schéma par équipe Clim’Ability

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Toujours dans le domaine du graphisme, j’ai travaillé sur le développement de l’un des outils du projet, Kompass. Cet outil a été conçu pour être une passerelle vers les ressources du projet. L’idée est d’appliquer au public un rapide quiz de base avec des curiosités sur le changement climatique et de donner à l’utilisateur une note qui le qualifiera de “débutant, intermédiaire ou avancé” dans la matière. Le quiz Kompass a été développé dans le logiciel Adobe Captivate avec des questions préparées par l’équipe. David Wissocq est responsable de la partie opérationnelle de l’outil et c’est en partenariat avec lui que j’ai travaillé sur la réforme de la partie graphique de Kompass. David avait l’information sur le contenu de l’outil et était responsable de le rendre opérationnel. Cependant, il rencontrait des difficultés avec la conception graphique du Kompass, qui jusqu’alors n’avait pas été bien acceptée.

Figure 22 - Outil Kompass / page d’accueil

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Figure 23 - Outil Kompass / questionnaire


Mes missions

C’est pour améliorer la conception de l’outil Kompass que j’ai commencé à travailler avec David Wissocq. J’ai eu une période d’un mois de travail direct sur l’outil, profitant de la période d’évaluation du logiciel qui a servi à l’éditer. Durant cette période, j’ai donc appris les fonctions d’édition de base d’Adobe Captivate et j’ai eu plusieurs réunions d’alignement avec David, où nous avons échangé des idées pour bien composer la présentation visuelle de l’outil. Après cette période, je suis revenu quelques fois pour participer à l’approbation des modifications ultérieures apportées par David, afin de préserver la compatibilité du design avec les fonctionnalités. Ma période de travail sur l’outil Kompass avec David Wissocq a été très satisfaisante, surtout parce qu’il était une personne très ouverte au changement et aux discussions. Le résultat a été une interface d’apparence correspondant à la carte graphique officielle du projet. Une bande latérale a été incorporée pour aider à contextualiser visuellement la question, en essayant toujours de maintenir un aspect minimaliste sur chaque diapositive.

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EVENEMENTS

Mon premier contact avec le projet Clim’Ability, dès le début de mon stage, a été un voyage à Fribourg, où j’ai participé au salon GETEC. Avec Nicolas Scholze et Alexandre Kudriavtsev, j’ai représenté le projet Clim’Ability sur le stand du partenaire TRION. Ce fut l’occasion de s’entretenir avec les hommes d’affaires locaux qui exposaient au salon et de tester les outils du projet (en l’occurrence Clim’Ability Diag et Check), qui en étaient alors à leur phase finale de réalisation.

Figure 24 - GETEC / Crédits photo: Isadora Campos Torres

Figure 25 - GETEC / Crédits photo: Isadora Campos Torres

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Mes missions

Puis j’ai participé à ma première supérieur pour faire face au changement Assemblée Générale du projet. climatique. L’ensemble des partenaires s’est À l’époque, l’évolution des différents donné rendez-vous pour faire le point de outils était très encourageante et l’équipe l’aboutissement de sa boite à outils destinées Clim’Ability était enthousiaste à l’idée de à l’accompagnement des PME/PMI du Rhin présenter sa palette d’instruments lors des prochains grands rendez-vous du projet.

Figure 26 - Assemblée Génerale Clim’Ability / Crédits photo: Isadora Campos Torres

Ensuite, j’ai participé à deux autres assemblées générales, où j’ai pu suivre de près l’avancement du projet et, parfois, faire des présentations sur l’évolution de mon travail.

Figure 27 - Assemblée Génerale Clim’Ability / Crédits photo: Isadora Campos Torres

Figure 28 - Assemblée Génerale Clim’Ability / Crédits photo: Isadora Campos Torres

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En tant que stagiaire, j’ai également eu l’occasion de participer à des colloques liés à la cause climatique, tels que - La conférence/débat « Naviguez sur le Rhin avec le changement climatique ? Oui, mais comment ? », organisée par la CCI Alsace Eurométropole (21 juin 2019); - Les Rencontres UVED 2019 « former aux enjeux environnementaux, une nécessité ! » (4 juillet 2019)

experts de l’hydrologie du Rhin et de l’adaptation au changement climatique.

Figure 29 - Conférence à la CCI, juin 2019 / Crédits photo: Isadora Campos Torres

Figure 30 - Conférence à la CCI, juin 2019 / Crédits photo: Isadora Campos Torres

Les Rencontres UVED 2019 étaient à propos de l’urgence de former les étudiants aux enjeux clés du 21ème siècle, aux grands défis sociétaux que sont le dérèglement climatique, l’effondrement de la biodiversité, la raréfaction des ressources, etc. En ce sens, il est capital d’intégrer les enjeux environnementaux dans les cursus des universités et des grandes écoles, toutes disciplines confondues.

La journée était divisée en deux temps : des interventions et une table-ronde le matin et 2 World Cafés l’après-midi.

Le projet Clim’ability a participé à l’événement représenté par Florence Rudolf, qui a fait une présentation sur « l’accompagnement des entreprises au changement climatique : quels enjeux, quels défis, quels outils ? » et dans un deuxième temps, deux tables rondes très intéressantes ont suivi, portant sur des sujets Dans la première, c’était l’occasion pertinents pour l’adaptation du Rhin aux de partager un après-midi avec des enjeux environnementaux, économiques professionnels du transport fluvial et des et politiques qu’impose le changement climatique.

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Le « World Café » est un processus créatif qui vise à faciliter le dialogue constructif et le partage de connaissances et d’idées en vue de créer un réseau d’échanges et d’actions. C’était en fait une expérience nouvelle et très enrichissante.


Mes missions

Le plus grand des événements auxquels j’ai participé en tant que stagiaire dans le cadre du projet Clim’Ability a été son colloque de clôture.

ont reçu un dossier contenant certaines des fiches de sensibilisation et de médiation aux conséquences du changement climatique réalisées par l’équipe Clim’Ability.

Un peu avant l’événement luimême, le projet Clim’Ability a organisé une Conférence de Presse pour présenter ses résultats. L’événement (auquel j’ai participé à l’organisation, avec Sophie Roy, de Metéo France) a eu lieu le jeudi 21 mars 2019 au Club de la Presse à Strasbourg et un cocktail de clôture a permis d’approfondir les enjeux du projet en toute convivialité.

J’ai pu suivre l’événement, faire des enregistrements photographiques (et avec cela, plus tard, un retour complet sur le colloque sur le site web du projet) et participer aux tests des outils en fin de journée.

Le 29 mars 2019 le Colloque de Clôture du projet Clim’Ability a eu lieu au cœur du salon Forst Live à Offenburg. L’événement a été un succès et a attiré un public diversifié, comprenant des représentants d’entreprises, des chercheurs, des étudiants et le grand public. C’était l’occasion de présenter deux des études de cas menées au sein du projet, sur le secteur de l’économie de montagne, et sur celui de la filière forêt-bois. Des entreprises de la branche construction-bois ont pris la parole lors d’une table ronde et certains des outils d’analyse des sensibilités et vulnérabilités des entreprises, développés par le projet Clim’Ability, ont fait l’objet d’une démonstration et ont pu être pris en main par les visiteurs. L’événement a été entièrement accompagné d’une traduction simultanée franco-allemande et tous les participants

Figure 31 - Colloque de clôture Clim’Ability. mars 2019 / Crédits photo: Isadora Campos Torres

Figure 32 - Colloque de clôture Clim’Ability. mars 2019 / Crédits photo: Isadora Campos Torres

Figure 33 - Colloque de clôture Clim’Ability. mars 2019 / Crédits photo: Isadora Campos Torres

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ENTRETIENS ET +

Le projet Clim’Ability est composé par une équipe multidisciplinaire, travaillant dans des différents domaines d’action et ayant donc des points de vue et des expériences différents au sein du même projet. Dans le cadre de la clôture du projet Clim’Ability, nous avons contacté des partenaires afin d’inclure dans le dossier final un volet personnel. Ces entretiens ont pour objectif de recueillir des données sur le projet du point de vue de ceux qui l’ont composé.

J’ai eu l’occasion de rencontrer trois membres de l’équipe de Clim’Ability - Alexandre Kudriavtsev, Elee Duconseil et Paul Averbeck - et de lui poser quelques questions sur ses expériences personnelles dans le projet, sur les moments surprenants, les personnes intéressantes rencontrées et comment il a travaillé avec Clim’Ability.

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Mes missions

Il est également important de mentionner la relation que j’ai créée avec l’équipe de communication de l’INSA. A un certain moment de mon stage, lors de la préparation d’un événement, Florence Rudolf m’a suggéré de rendre visite à Véronique Zeller au service communication de l’INSA à l’époque pour parler spécifiquement de la structure d’un communiqué de presse. Cette rencontre avec Véronique Zeller a été excellente. Au final, je n’ai pas été occupé à créer ce communiqué de presse (que j’ai même découvert avec Mme Zeller qu’il serait mieux rédigé par un journaliste spécialisé), mais j’ai beaucoup appris de notre conversation. Par la suite, comme la plupart de mon travail consistait à faire le suivi des événements du projet, j’ai fini par me charger d’avoir toujours un appareil photo sur place pour enregistrer les moments forts. Pour cela, j’ai commencé à faire des visites périodiques au service de communication afin de l’emprunter et, avec cela, j’ai créé une relation étroite avec eux, notamment avec Annika Niel. Lorsque j’avais besoin de promouvoir quelque chose pour le projet, je pouvais toujours compter sur le service de communication de l’INSA pour m’aider. Annika a toujours été particulièrement aimable et heureuse de mon intérêt pour la promotion du projet et, voyant cela, dans un de mes travaux de promotion, elle m’a suggéré de reproduire certaines publications dans le blog de recherche de l’INSA. Annika a ensuite pris le temps de m’expliquer le fonctionnement de la plateforme, de créer mon utilisateur et même de parler du format texte. Cela m’a montré à quel point il s’intéresse à la vulgarisation de l’information scientifique et pour que chacun ait le pouvoir de publier dans le blog de recherche de l’INSA Strasbourg. J’ai pu profiter de ces moments d’échange avec Annika, qui est une personne très sympathique.

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REFLEXION THEORIQUE


Refléxion Théorique

Le stage dans le cadre du projet de recherche Clim’Ability m’a apporté quelques réflexions sur le processus de communication des enjeux liés à la cause environnementale. Quel type de langage est le plus efficace pour communiquer sur le changement climatique ? Des informations émotionnellement puissantes sur leurs effets peuvent contribuer à la perception de l’importance de ces phénomènes, mais peuvent aussi faire en sorte que les gens se sentent dépassés et impuissants (Warner, Jeroen, & Boas, Ingrid, 2017). En soi, une information positive sur la transition vers un avenir faible en carbone pourrait ne pas être efficace (McLoughlin et al. 2018). En comparant des messages optimistes avec des informations sur les risques du changement climatique, une enquête (Das et al. 2003) a montré que le message optimiste sur la lenteur de la croissance des émissions de carbone conduisait à la complaisance de la part des répondants, tandis que les informations sur les impacts du changement climatique entraînaient des changements dans les perceptions, et même les comportements. Des informations puissantes aux émotions sur les impacts du changement climatique peuvent amener les gens à y prêter plus d’attention, mais à elles seules, ces informations peuvent être paralysantes. Il doit donc être combiné avec des informations constructives sur les solutions possibles afin de réduire le sentiment de danger (Warner,

Jeroen, & Boas, Ingrid, 2017). L’accent mis sur les avantages de l’action climatique, plutôt que sur les conséquences négatives de l’inaction, génère des attitudes plus positives envers le changement climatique (Warner, Jeroen, & Boas, Ingrid, 2017). Le défi est précisément de percevoir les nuances de chaque groupe d’interlocuteurs et de créer une harmonie dans la méthode de communication, où il est possible d’informer, de sensibiliser et de générer des attitudes positives sans paralyser les gens. Récemment, de grands journaux tels que BBC News et The Guardian ont procédé à une réorganisation interne de leurs “manuels de rédaction” pour introduire des termes qui décrivent plus précisément la crise environnementale à laquelle le monde est confronté. Le Gardien, par exemple, utilisera désormais des termes tels que “l’urgence climatique”, “crise climatique” ou “effondrement climatique” au lieu de “changement climatique” habituel. Avec ce changement, le Gardien entend assurer une couverture plus précise et plus claire de la question d’un point de vue scientifique. Selon la rédactrice en chef du véhicule, Katharine Viner, “ l’expression “ changement climatique “, par exemple, semble très passive et douce lorsque ce dont parlent les scientifiques est une catastrophe pour l’humanité “ (Carrington, 2019). Mais quel devrait être l’objectif de l’engagement sur le changement climatique ? Quels principes devraient sous-tendre la façon dont l’engagement est réalisé ? Et, ce qui

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RAPPORT DE STAGE | Isadora Campos Torres - Clim’Ability

est crucial, la science de la communication récits, d’humour et d’autres formes créatives d’engagement, il est possible de développer climatique est-elle établie ? un sentiment d’optimisme sur la façon de Étant donné que de nombreuses faire face au changement climatique. Le activités de communication sur le climat recours à un “ optimisme équilibré “, qui utilisent encore typiquement le format reconnaît l’ampleur des problèmes auxquels démodé des conférences “à l’écoute des nous sommes confrontés, mais qui met aussi intervenants” et ciblent le grand public de l’accent sur les moyens de les surmonter, manière très large, il est important d’évoluer est également une solution intéressante vers un cadre de changement. Bien que (McLoughlin et al. 2018). Les scientifiques la communication claire et précise de la jouissent généralement de la confiance de science du climat soit d’une importance la société dans son ensemble, mais pour fondamentale, les communicateurs en communiquer leurs connaissances, il est matière de climat peuvent faire beaucoup nécessaire que la communauté scientifique plus pour mobiliser les gens et gagner des s’exprime de manière authentique, en s’appuyant sur ses propres expériences et cœurs et des esprits. perspectives et en adaptant son langage à Il est important de ronfler avec votre son interlocuteur. public. Il est important de communiquer avec Cependant, les valeurs des gens (c’estce qui est important pour votre auditoire, en utilisant un langage commun, et, si possible, à-dire les principes directeurs de leur vie, de faire appel à des communicateurs fiables comme la “ sécurité “ ou l’” égalité “) et leur et fiables qui sont mieux en mesure de idéologie politique (c’est-à-dire progressiste communiquer avec les intérêts du groupe ou conservatrice ; gauche ou droite) sont (McLoughlin et al. 2018). Rendre l’activité beaucoup plus fondamentales pour façonner d’intégration personnellement pertinente et leur vision des changements climatiques familière en montrant comment elle affectera que toute autre question (Corner, A., Shaw, C. directement le public (par exemple, en et Clarke, J., 2018). En pratique, cela signifie établissant des liens avec la santé humaine, que les gens “filtrent” l’information qu’ils la politique et les activités quotidiennes, ou reçoivent - sur le changement climatique et en utilisant des outils comme des jeux de d’autres questions - selon qu’elle correspond à leurs valeurs. rôle pour accroître l’intégration). Garder l’attention des gens, être concis, aller au cœur de la communication de manière rapide et cruciale, la rendre intéressante.... (McLoughlin et al. 2018). En plus de l’utilisation de visuels, d’histoires, de

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Les entreprises, en fonction de leurs intérêts et de leurs stratégies commerciales, choisissent d’être présentes ou non dans le domaine de l’environnement. Ils se positionnent comme des leaders de la cause


Refléxion Théorique

climatique ou, au contraire, optent pour une les entreprises du Rhin supérieur dans la politique de discrétion, voire de blocage lutte contre le changement climatique ? (Rudolf, 2009). Dans le cas optimiste, lorsque la communauté scientifique est capable de communiquer efficacement et que les consommateurs sont sensibles au changement climatique, les agents économiques, les entrepreneurs, peuvent être des acteurs très efficaces. Une fois que le secteur économique est sensibilisé et trouve un intérêt, il peut surprendre par sa capacité à prendre des initiatives (Rudolf, 2009). Les faits et la science du changement climatique sont des éléments importants du message sur le changement climatique, mais à eux seuls, ils ne suffisent pas à susciter un engagement positif et durable sur cette question cruciale. Le fait de savoir qu’une communication efficace sur les changements climatiques ne consiste pas seulement à trouver les bons mots, mais aussi à communiquer par l’entremise d’un messager en qui le public a confiance et à utiliser les bonnes images et le bon vocabulaire visuel pour appuyer votre message (Shaw, 2019). Alors, comment pouvons-nous rassembler tous ces éléments dans une structure narrative qui sera en mesure de maximiser l’efficacité des messages sur les changements climatiques ? Comment la communication peut-elle contribuer à la création d’une culture de sensibilisation au changement climatique ? Et plus précisément, comment pouvons-nous engager plus efficacement

Carrington, Damian. (2019, 17 mai). Why the Guardian is changing the language it uses about the environment. Récupéré le 30 juin, 2019, de https://www.theguardian.com/environment/2019/may/17/ why-the-guardian-is-changing-the-language-it-uses-about-theenvironment Climainfo. (s.d.). Comunicação das mudanças climáticas: como melhorar? Récupéré le 30 juin, 2019, de http://climainfo.org. br/2018/09/17/para-melhorar-a-comunicacao-das-mudancasclimaticas/ Collins, K., & Ison, R. (2009). Jumping off Arnstein’s ladder: social learning as a new policy paradigm for climate change adaptation. Environmental Policy and Governance, 19(6), 358-373. Corner, Adam, and Jamie Clarke. Talking climate: From research to practice in public engagement. Springer, 2016. Das, E. H. H. J., de Wit, J. B. F., & Stroebe, W. (2003). Fear Appeals Motivate Acceptance of Action Recommendations: Evidence for a Positive Bias in the Processing of Persuasive Messages. Personality and Social Psychology Bulletin, 29(5), 650–664. https://doi. org/10.1177/0146167203029005009 GVces (2015). Adaptação às mudanças climáticas e o setor empresarial. Disponível em: 30/06/2019 Home - Climate Outreach. (2019, 4 juin). Récupéré le 30 juin, 2019, de https://climateoutreach.org/ McLoughlin, N., Corner, A., Capstick, S., Richardson, H., Bell, A., Muller, C. and Illingworth, S. (2018). Climate communication in practice: how are we engaging the UK public on climate change? Oxford: Climate Outreach. Prizibisczki, Cristiane. (2019, 28 mai). A comunicação das mudanças no clima: finalmente um avanço. Récupéré le 30 juin, 2019, de https:// www.oeco.org.br/colunas/colunistas-convidados/a-comunicacaodas-mudancas-no-clima-finalmente-um-avanco/ Scholze, Nicolas & Glaser, Rüdiger & Riach, Nils & Kahle, Michael. (2018). Climate Vulnerability in the Upper Rhine Region. Shaw, C. (2019). Communicating climate impacts through adaptation. Tips and activities for Women’s Institute Climate Ambassadors. Oxford: Climate Outreach. WARNER, JEROEN, & BOAS, INGRID. (2017). SECURITIZAÇÃO DAS MUDANÇAS CLIMÁTICAS: O RISCO DO EXAGERO. Ambiente & Sociedade, 20(3), 203-224. https://dx.doi.org/10.1590/18094422asocex0003v2022017

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APPORTS


Apports

PÉDAGOGIQUES Cette expérience en tant que stagiaire chez Clim’Ability m’a apporté beaucoup tant au niveau personnel que pédagogique ou encore professionnel. Ce fut très enrichissant. Au niveau pédagogique, j’au pu acquérir une maîtrise plus approfondie des logiciels de la Suite Adobe, en effet j’ai largement utilisé mes compétences sur Illustrateur dans le cadre de la création d’illustrations et autres visuels, en plus de découvrir un nouveau logiciel que j’ai utilisé pour éditer l’outil Clim’Ability Kompass, l’Adobe Captivate.

J’ai également appris à utiliser le système WordPress, qui est un système de gestion de contenus qui permet de créer un site assez facilement. J’en avais déjà entendu parler, mais je n’avais jamais eu l’occasion de l’utiliser, surtout à cause de ma formation de base d’architecte. Le contact avec ce système était très important pour moi et je crois que cela m’a ouvert des possibilités de travail, car pouvoir éditer, alimenter et promouvoir un site web est une compétence qui peut être appliquée à plusieurs domaines.

PROFESSIONNELS Au niveau professionnel, j’ai pu toucher à un vaste panel de missions du pôle créatif, mais pas que. Ce fut enrichissant de voir toutes les tâches qui peuvent être réalisées dans le cadre d’un projet de recherche de ce type. J’ai largement approfondi la notion de responsabilité et d’autonomie dans un métier que je n’avais jamais exercé dans le cadre de mes précédentes expériences professionnelles. Le fait d’avoir été très vite seule et indépendante dans mes missions m’a, je pense, réellement plongé dans un

aspect plus réel du monde professionnel. À mon avis, je suis allée au-delà du simple rôle de stagiaire et j’ai pu exercer un vrai métier le temps de 4 mois. Également, j’ai appris qu’un projet de recherche nécessite beaucoup de travail d’équipe pour bien fonctionner et qu’une bonne communication est la clé de l’atteinte des objectifs. Dans ce domaine, il est important d’apprendre vite, d’être polyvalent et mature pour pouvoir suivre le rythme de travail de l’équipe et contribuer à l’avancement du projet.

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CONCLUSION


Conclusion

Pour conclure, j’ai effectué mon stage de fin d’études de mon Master architecture, structure et projet urbain (ASPU) au sein du projet Clim’Ability. Lors de ce stage de 4 mois, j’ai pu mettre en pratique mes connaissances théoriques acquises durant ma formation à l’INSA Strasbourg et à l’Université Fédérale du Ceará, tout en étant confronté aux difficultés réelles du monde du travail académique. Après ma rapide intégration dans l’équipe, j’ai eu l’occasion de réaliser plusieurs missions en conception graphique et d’alimentation du site internet du projet. Ce stage a été très enrichissant pour moi, car il m’a permis de découvrir mon intérêt par le domaine de la communication en changement climatique. Il m’a permis de participer concrètement à ses enjeux au travers de mes missions d’accompagnement de réunions, marketing et organisation d’événements. Ce stage m’a aussi permis de comprendre que les missions liées au domaine de la communication et du design graphique me passionnent beaucoup. Je préfère ainsi m’orienter vers un poste lié au monde académique et de la recherche scientifique. À la fin de mon stage, le projet Clim’Ability s’est achevé et le projet Clim’Ability Design a été approuvé, ce qui sera une seule et même façon de poursuivre le travail du premier, si pertinent.

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