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PLUSIEURS AGENTS BENEFICIENT D’UNE FORMATION DE PERFECTIONNEMENT
from SOGEAC MAG 001
by info sogeac
Courant mois d’Avril, les formations se sont succédés pour les agents de pistes.
Au moins 15 agents ont bénéficié de formations avec l’appui M. Tamboura, coach et formateur de l’Institut Africain des métiers Aérien (IAMA) de Bamako.
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Cette formation s’inscrit dans prendre en compte toutes les étapes lors d’un refoulement.
« Les agents prennent très au sérieux leur fonction pendant les cinq premières années, mais au-delà ils ont tendance à banaliser certaines étapes. C’est pourquoi il est important
Quatre autres agents bénéficient de la formation en gestes conventionnels… le cadre d’une remise à niveau des agents de piste en rapport avec le métier de refoulement d’avions, qui consiste à trainer l’avion de son point d’avitaillement vers le taxiway.
Par le même formateur, 4 autres agents ont bénéficié d’une formation en gestes conventionnels.
Les participants ont appris les procédures à suivre pour exécuter correctement leur tâche, car étant un métier très prudent, ils sont sensés de faire un recyclage à chaque période pour leur permettre de se remettre en cause et de s’améliorer dans leur tâche. »
dixit M. Tamboura
Cette formation vient donc renforcer les connaissances d’une équipe déjà formée, mais dans le souci de bien outiller les agents, un renforcement de capacités a été envisagé.
Cette autre formation est un véritable outil de communication entre les agents et le personnel naviguant. Les gestes sont le seul moyen de communication visuelle reconnu sur la piste, mis en place par IATA et OACI
Le but d’octroyer toutes ses formations aux agents, c’est pour instaurer un système de polyvalence en piste et ce, pour permettre aux agents d’avancer selon leur choix et savoir se relayer au besoin.
Dans sa politique de développement, la SOGEAC a mis en place un manuel de procédure relative à la formation du personnel qui précise que certaines formations sont obligatoires pour une partie de catégorie du personnel.
Les besoins de formation sont exprimés d’un côté par la Direction de tutelle ou définies par la Direction des Ressources humaines qui exige une mise à niveau des employés concernés.
Selon le Directeur des Ressources humaines, plusieurs autres formations sont en perspective afin de faciliter une mise à niveau des agents et viser donc l’excellence.
J.I : Présentez-vous et dites-nous quelle fonction vous occupez au sein de la SOGEAC ?
Bonjour, je suis Tiguidenké Diaka CONDÉ, mère de 6 enfants, je suis conductrice de Bus au compte de la SOGEAC.
J.I : Comment avez-vous accédé à la SOGEAC ?
J’ai intégré la SOGEAC après un stage d’un an, en ce moment j’ai quatre années de fonction, donc je suis liée à la SOGEAC depuis 5 ans.
J.I : Parlez-nous de votre parcours avant la SOGEAC ?
Avant d’intégrer la SOGEAC, j’ai travaillé avec la SOTRAGUI, je conduisais les Bus de transport urbain, de Dabompa à Kaloum, j’y ai passé un long moment ensuite j’ai travaillé avec la Croix rouge, la croix sans rouge (où j’ai exécuté un contrat de quatre à cinq mois), puis je suis allé à l’UNICEF, là où j’ai effectué des missions à l’intérieur (je gagnais bien ma vie), à la fin du contrat je suis rentré en contact avec la SOGEAC qui est ma 5ème entreprise de travail.
J.I : Comment ont été vos premierspasàlaSOGEAC?
Je suis venue au temps M. Kabassen, j’ai fait un stage d’un an, même étant professionnelle déjà dans le domaine de la conduite. Par la suite j’ai été intégrée, c’est d’ailleurs l’occasion pour moi de le remercier. A peine arrivée on m’a laissé conduire le Bus, mais je me disais que c’était une perte de temps, car l’endroit était restreint et moi j’étais habituée à de longues distances. Pour un début c’était très ennuyant.
J.I : Parlez-nous de votre évolution à la SOGEAC ?
Depuis mon intégration je n’ai pas pu évoluer, je suis statique au même endroit. J’ai des ambitions d’évolution bien sûr, mais je sais que ce n’est pas facile. Ce à quoi je tiens c’est surtout à ce qu’on reconnaisse mes efforts et le service que je rends à la SOGEAC. J’ai appris d’autres métiers à part la conduite de Bus, notamment : le refoulement, l’élévation, l’utilisation de tapis, la passerelle télescopique, pour ne citer que cela. La SOGEAC m’a beaucoup appris et je suis consciente que ce sont des opportunités elle m’offre pour exceller dans ce domaine.
J.I : Avez-vous des ambitions particulières?
Oui bien sûr. La doléance que je ferai à la direction, c’est de me permettre de faire des voyages d’immersion pour découvrir comment les travailleurs des autres aéroports fonctionnent dans ce même domaine. Ça me permettra d’apprendre davantage et de repousser mes limites.
J.I : Quels sont les défis auxquels vous faites face à la SOGEAC ?
Je suis la première femme à être conductrice ici, mais la vie m’a toujours offert la chance d’être première partout où je suis passée. Mon intégration au sein de la SOGEAC a été rapide et facile car mes collègues, tous des hommes, m’ont facilité la tâche, j’ai de bonnes relations avec eux. Je les traite tous comme mes enfants ou mes époux.
J.I : Un défi particulier ?
Je pense avoir fait le tour pouvez faire entendre ma voix au plus haut, ça me fera plaisir. Je veux que le DG et toutes les équipes impliquées me permettent d’accéder aux métiers de pompiers pour y faire mes preuves aussi, ça me fera énormément plaisir. des métiers de piste à la SOGEAC, je rêve à présent de découvrir l’environnement des pompiers. J’ai déjà fait une demande à la direction, mais si seulement vous
J.I : Votre mot de la fin ?
Plus tard, je rêve d’être directrice d’une société de transport. J’envisage de créer une entreprise de transport pour employer plein de femmes et j’espère que les personnes de bonnes volontés vont me permettront d’y arriver.