L'Inébranlable - Numéro 9

Page 1

GRATUIT N°9 - JUIN 2010 - NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE (En tous cas pas là où un rédacteur pourrait le trouver, merci d’avance)

LE JOURNAL FÊTE SON PREMIER ANNIVERSAIRE : MERCI À TOUS !

L’Inébranlable http://inebranlablebranly.free.fr/

Le coin des branleurs

FIN DE L’ANNÉE

LE BILAN L’édito. Page 2. — J’accuse. Page 2. — Robin des bois. Page 3. — Le bal a eu lieu ! Page 4. — Le pouvoir de la main. Page 5. — Le concours littéraire. Pages 6 & 7. —

L’anarchie. Page 8. — Les rallyes. Page 9. — Le volcan islandais posera-t-il problème pour l’été ? Page 9. — Tendance p r i n te m p sété 2010. Page 10. — Jeux. Pages 11 & 12.


2

E

opinion

L’Inébranlable, mars 2010, numéro 6

L’ÉDITO : « UN AN DÉJÀ ! »

t oui, le petit bébé Inébranlable fête ce mois-ci sa première année d’existence ! Avec 10 numéros de sortis, dont 9 cette année, on t’a fait la promesse d’être un mensuel et on l’a tenue ! Construit autour d’un noyau dur d’une poignée de journalistes, l’Inébranlable a compté, compte et comptera un grand nombre de contributions épisodiques d’élèves qui cherchent à faire entendre leur voix dans le lycée. Peut-être en feras-tu partie l’année prochaine... (Si tu ne veux écrire qu’une fois, tu peux le faire sans avoir à t’inscrire au journal). Et l’année prochaine ? L’objectif en 2010-2011 sera de trouver de nouveaux journalistes prêts à prendre la relève quand nous serons partis. Mais tant qu’on sera là, on essayera de sortir un nu-

T

oute l’ironie dans Bovary, le sexe de Webster, les soupires de Shakespeare, bref... On a tous eu des professeurs qui nous ont remplis les oreilles de ces choses qu’on recrache par la bouche en espérant qu’un autre prof quelque part va croire que c’était notre idée. J’ai tort ? Et on en rajoute : d’une déduction à une autre, à chaque fois de plus en plus loufoque, le texte se transforme en un ouvrage « profond » et « classique ». Mais est-ce que l’auteur a vraiment pensé à tout cela ? Bien sur que non. Le pire c’est que ce n’est même pas un secret. L’auteur est un « génie », et c’est son « subconscient » qui l’a trouvé. Et bien bravo. Non seulement nous avons des génies qui écrivent mais en plus il en existe d’autres pour traduire ce que les premiers étaient incapables de comprendre eux-mêmes. Doit-on dire que Shakespeare est un schizophrène, à la fois meurtrier, poète, violeur et lover juste parce que ses écrits en re-

méro chaque mois comme cette année, tout en sachant quand même qu’une grande partie de l’équipe aura le bac à passer... Nous continuerons nos efforts pour te plaire, te distraire, et t’informer. D’ailleurs, si tu veux nous faire part de commentaires, critiques, coups de gueule, réflexions philosophiques et métaphysiques, tu peux nous contacter : • En postant un message Facebook sur le mur du groupe « L'Inébranlable - Le magazine lycéen à Branly ! (Groupe officiel de soutien) » • En mettant un commentaire sur notre site (http://inebranlablebranly.free.fr/) qui affiche aussi toutes les éditions passées pour ceux qui auraient loupé un numéro • En nous envoyant un email à inebranlablebranly@free.fr • Ou bien en interceptant un membre de

J’accuse. gorgent ? Que Victor Hugo s’est sacrifié sur les barricades, préférant donner son corps rendu chétif par la faim pour sauver la patrie du joug de Napoléon « Le Petit » ? Que Flaubert voulait être une femme infidèle (« Madame Bovary c’est moi ! ») ? Non ? Alors comment est-ce que toutes ces sages personnes savent quelles interprétations sont valables et lesquelles sont ridicules ? (PS : ce procédé s’appelle une « accumulation » de questions rhétoriques. Elles servent à mieux convaincre en affrontant de façon violente, et ici avec de l’ironie, une opinion. C’est assez frigide dit comme ça, non ? Où est passé le charme de l’analyse ? Et voilà le retour des questions rhétoriques. Oups.) J’aimerais souligner que je ne condamne pas cette pratique ; plus ou moins tout le monde le fait et si cela amuse tant mieux ! Le problème n’est pas que l’on cherche comment cela fonctionne mais plutôt qu’ensuite un tiers écrive un manuel dessus pour le publier comme la bible définitive du mécanicien littéraire. Ne devrait-il pas y avoir autant de

l’équipe dans les couloirs ! (voir cadre à la dernière page) Merci à tous ceux qui ont contribué à l’Iné, que ce soit des articles ou des dessins, aux professeurs qui ne nous détestent toujours pas (du moins je crois...) malgré que leurs élèves lisent le journal en cours, à M. Sadoul et à son assistant Pascal, pour leur grande patience à nos débuts, et leur encouragement par la suite, mais surtout, merci à toi, lecteur, d’abord de ne pas avoir refusé le journal qu’on te met dans la figure dès ton arrivée au bahut, et ensuite de l’avoir lu (bon, et d’avoir fait les jeux..). Alors, bon bac, bonnes vacances, et à l’année prochaine ! Eve ZUCKERMAN

lectures que de lecteurs ? Les auteurs ne constituent pas leurs livres de procédés stylistiques mais de sentiments et d’idées qui nous font aimer ou détester une œuvre. S’ils créent une idéologie aux messages cachés, ils auront peut-être un prix, mais pas de vrais lecteurs ; s’ils nous convainquent par leurs histoires, leurs personnages, et leurs émotions, ils seront grands. Les sentiments et l’intrigue ne sontils pas plus intéressants que le symbolisme de la couleur de la robe de machin dans le chapitre 36 ? Le subconscient à son mot à dire mais n’oublions pas qu’au mieux une analyse est possible et qu’au pire elle ne tient pas. Elle ne doit jamais être considérée comme la raison d’être d’une œuvre, mais juste comme l’arrière goût, à chaque fois surprenant, d’un plat dont on reprend sans cesse. C’est tout au plus une hypothèse, mais pas une chaise. Admirez-là, mais n’essayez pas de vous asseoir dessus. Twisted.


L’Inébranlable, mars 2010, numéro 6

OPINION

Robin des bois, de Ridley Scott 2h10. Avec Russell Crowe, Cate Blanchett, Mark Strong...

Synopsis : Le roi Richard Cœur de Lion reçoit une flèche mortelle alors qu’il mène ses troupes contre l’armée française en Normandie. L’archer Robin Longstride en profite pour fuir le champ de bataille et se fait passer pour un chevalier, Robin Loxley, afin de regagner l’Angleterre. Arrivé à Nottingham, il tombe sous le charme de lady Marianne et découvre que le prince Jean, qui a hérité de la couronne de son frère, taxe les pauvres pour enrichir l’Etat. Tandis qu’une invasion française se prépare, il va s’élever contre l’injustice et tenter de rassembler son peuple pour repousser l’envahisseur. L’avis : Quand les premières images de Russell Crowe en Robin des Bois sont parues, les moqueries et les critiques ont fusé. Le projet sentait le mercantilisme à plein nez : Russell Crowe et Ridley Scott allaient nous refaire le coup de Gladiator mais dans un autre cadre spatio-temporel. Finalement, c’est une très bonne surprise : une aventure médiévale d’une grande densité qui rassemble aussi bien l’histoire d’un homme qui retrouve son pays après le conflit en se faisant passer pour un autre, qu’une réécriture du mythe du hors-la-loi qui dépouille les riches pour nourrir les pauvres. Le scénario de Brian Helgeland est d’une dextérité à toute épreuve, jonglant efficacement avec ces différents thèmes, et les nombreux personnages possèdent chacun, des plus petits seconds rôles aux personnages principaux, une grandeur

et de fortes personnalités. Pas étonnant que les 2h10 du film passent aussi vite ! Russell Crowe est très efficace dans ce rôle, auquel il donne un magnétisme colossal. Face à lui, Cate Blanchett campe une femme guerrière, loin de la potiche en détresse et Mark Strong, dans son rôle de méchant régulier (après Sherlock Holmes et KickAss) est ignoble, et cruel à souhait. Enfin je louerais les talents de Ridley Scott, le seul réalisateur qui parvient à filmer des scènes de bataille gigantesques avec des centaines de figurants sans que cela fasse brouillon. Ce film est génial, rien d’autre. Claire ELADOUI

L’année prochaine, le journal recommence ! C’est l’occasion rêvée pour commencer à écrire ! Tu as envie de partager les bons plans du coin, ton opinion sur un film, un livre ? Envie de pousser un coup de gueule ? Mais qu’est-ce que tu attends ?! Rejoins vite l’équipe, ou envoie ton article à inebranlablebranly@free.fr !

3


4

BRANLY EN BREF

le bal a eu lieu ! Parce que Branly aussi a le droit à ses premières fois.

C

omme vous le savez tous, le vendredi 28 mai dernier a eu lieu le premier bal du lycée. Une soirée extrêmement sympathique mise en place par l’équipe du CVL (Eden Mazouz, Vivian Deray, Adélie Marchal, Côme Jean-Joseph et Eve Zuckerman). C’est sur les coups de 20h qu’arrive la plus grande partie des gens, tous (ou presque) en tenues de soirée magnifiques (même les garçons !). Au départ comme dans tout bal du lycée, les gens s’accumulent au pied du mur en attendant le lancement du concert. Vivian prend alors le micro, enchaîne quelques mots et la fête commence. « Bienvenue au premier bal de Branly. » On part tout en douceur avec la très belle voix d’Eden, accompagné par Geoffrey à la guitare, suivi du groupe de Martin et Massiri, et

les couleurs hein... Un sujet important : Nos profs. Car oui beaucoup d’adultes du lycée étaient présents. Tous sont venus très bien habillés, y compris les profs de sport. Après la techno arrive le quart d’heure latino « pour faire plaisir à nos professeurs d’espagnol » comme l’a si bien souligné le DJ. Cette occasion nous a permis de découvrir les talents de mesdames Touitou et Delarras en matière de salsa... Je suis sûre que Juan aurait apprécié. Puis la techno et les remix réenvahissent la salle. Madame Monteagle fait une superbe démonstration de rock avec Mme Borres et Mme Cocotier. Il est dur de vous raconter cette histoire sans m’avancer sur les détails, (quelques couples semblent s’être formés...) mais pour les potins, Balance Branly et Branly Rumeur sont là. Néanmoins on peut le dire : il n’y avait pas

d’« Higher Men ». Les gens se rapprochent de la scène. L’ambiance est allumée. Place à la danse. Après le concert, Vivian reprend sa place aux « platines. » Il chauffe un peu la salle, la piste de danse s’envahit. Tous bougent sur la note donnée par le DJ. Son qui n’est pas toujours de mon goût, mais bon les goûts et

beaucoup de terminales et c’est dommage. Quoiqu’il en soit le bal du lycée reste un des meilleurs événements de cette année. Une excellente soirée ! Seule chose à vraiment critiquer, l’acoustique de la salle, mais bon personne n’y peut rien, donc autant dire que cet « event » fut parfait en tout point. Miss Etoile.

L’Inébranlable, mars 2010, numéro 6


L’Inébranlable, mars 2010, numéro 6

5

branly en bref

Le pouvoir de la main D

epuis peu, d’étranges machines grises nous ont envahis... mais que sont ces grosses boîtes qui semblent s’insérer dans notre quotidien de lycéen ? Non, vous ne rêvez pas, je parle bien des appareils de la cantine... Elle est finie la belle époque de la carte et du joli petit ticket blanc. Alors autant vous faire un petit cours d’histoire sur les nouvelles méthodes. Tout d’abord, ne jetez pas votre carte de cantine ! Le code qui se trouve au dos est votre meilleur ami pour manger ! En effet, cette machine qui marche en utilisant la morphologie de la main demande également un code. Pour commencer, il faut aller s’enregistrer sur une petite machine là où l’on dépose nos chèques de cantine. On tape son code, on oublie pas d’appuyer sur entrer (genre comme la carte de crédit :p), on place sa main DROITE dans le dessin et on resserre les doigts sur les capteurs, 3 fois de suite... Voilà vous êtes prêt pour aller manger ! A la cantine se trouve une autre machine beaucoup plus grande accompagnée d’une qui donne normalement les plateaux (je dis normalement car on veut déjà nous apprendre à nous servir de la première partie de la machine). Cette machine marche exactement comme la précédente, on tape son code, on place sa main une fois et on va manger. Pour le moment la machine accepte encore la carte mais c’est une pratique qui va disparaître avec le temps donc mieux vaut se faire à la nouvelle tout de suite. Le pourquoi de tout ça ? On cherche à désengorger la cantine. Normalement cette machine va nous permettre de faire passer

entre 6 et 7 élèves par minute et surtout plus besoin de ticket manuel... et oui une carte s’oublie facilement, une main un peu moins. Autre raison de la chose, l’usurpation d’identité. On ne pourra désormais plus passer de ticket à notre ami. Ca

c’est un problème pour nous les lycéens qui ne nous gênions pas pour venir en aide à nos amis sans ticket, mais songez qu’un collégien demi-pensionnaire qui ne mange

pas à la cantine, ça fait tache (on rappelle qu’ils sont quand même sous la surveillance de l’établissement). Et oui, on paie en partie pour eux. Pour le moment le système est lent et paraît vraiment « agaçant » mais bon je suppose que c’est le temps que nous prenions en main ces machines. Par contre faîtes vraiment attention à votre compte et rechargez-le souvent, car on ne peut lire ce qu’il nous reste qu’une fois arrivé en bas ! Autre chose dont je pense devoir vous informer : l’ordinateur qui fonctionne avec ces machines peut également bloquer l’accès à une classe entière à la cantine. En bref, si un roulement est mis en place on ne mangera plus quand on veut mais plutôt quand on le doit. Autre détail bien désagréable mais cette fois qui est encore à l’étude, c’est le passage des élèves du lycée au forfait pour la cantine. Une page à ce sujet est d’ailleurs disponible dans nos dossiers de réinscriptions. La cause ? Apparemment il y aurait trop de perte de nourriture à la cantine. Et il est parfois impossible de deviner combien de lycéens vont venir manger, ce qui rend la gestion du stock plus complexe. Je m’en veux de finir sur d’aussi mauvaises nouvelles. Donc je tiens à vous rappeler que même si tout cela n’est pas forcément génial, il faut tâcher de positiver en nous disant que maintenant, on n’aura plus de problème de carte. Miss Etoile.


6

branly en bref

L’Inébranlable, mars 2010, numéro 6

LE CONCOURS LITTÉRAIRE Q

uatrième édition du concours littéraire de Branly et 21 participants cette année. Le jury a pu se délecter de travaux prometteurs et a récompensé le 31 mai dernier les plus savoureux mais aussi les plus graves. En effet, les thèmes de la mort, de la souffrance, de la vanité et de la désillusion reviennent régulièrement. A noter, la poésie n’a pas rendu l’âme : huit poèmes ont été primés et une nouvelle en français (Souvenir au clair d’hiver) ainsi qu’une pièce de théâtre (Ce qui reste...) témoignent de l’inclination des candidats pour la poésie. Quant à la facture des œuvres, elle est, parfois, d’un classicisme maîtrisé et assumé. Le ton décalé et inattendu est également au rendezvous (chez Oliver Giggins notamment) et le lyrisme a la part belle (Beauté retrouvée). Le prix de langue anglaise a été « très discuté » : les trois poèmes primés évoquent tous le thème de la mort, le suicide chez Morgane Barraud (1er prix) et Arthur Catrisse

Quelques extraits en vrac « Les feux follets redevinrent les faibles lueurs habituelles de la ville, œuvre de morosité dont sa demeure était le chef-d’œuvre : sa maisonnée en était totalement empreinte. Tout était neutre : les sols, les murs, les peintures, les bibelots, les expressions ; le thé n’était ni chaud ni froid, le bois n’était ni neuf ni usé, y vivre n’était ni pénible ni plaisant. L’indifférence régissait les lieux. » Souvenir au clair d’hiver, A. Bougardier. PROLOGUE : Il y a des nuits, où blême et suffocant, l’on s’éveille, le cœur transpercé par un poignard. On ouvre les yeux sur l’obscurité, et bien qu’aveugles, on voit... On voit l’absence même. Elle est tellement visible, qu’elle en devient palpable, respirable, mais tout de même insaisissable. [...] Ô douleur, s’écrirait Narcissa. Mais Narcissa est fragile,

(2ème prix). Quant au 3ème prix, il s’inspire d’une chanson des Slugs dont il reprend le titre. De la prose légère et tourbillonnante de Souvenir au clair d’hiver au ton burlesque et « effronté » de la Monstrueuse et tragique parade d’Ellia et son sombre prince, palmarès du cru 2010 : Français : Nouvelles 1er prix : Ambroise Bougardier (TL1) pour Souvenir au clair d’hiver. 2ème prix : Camille Meslard (208) pour Fait divers. 3ème prix : Adélie Steinmetz (1ES3) pour Ce n’est pas juste une histoire de départ. 4ème prix : Sharmili Rajarathina Singam (TES1) pour Espoir résiduel. Théâtre 1er prix : Morgane Barraud (TL1), Ce qui reste... Narcissa est puérile, Narcissa est futile... Narcissa n’est que vanité, et c’est peut être cela, qui causera sa perte. Ce qui reste..., M. Barraud « La nuit était tombée depuis quelques heures, elle n’était pas partie finalement, les pieds dans l’eau salée une dernière inspiration et une vague de silence déferla dans ses pensées, complètement immergée dans sa solitude elle n’avait plus besoin de briser des horloges pour se dissoudre dans le temps, elle faisait partie du décor, elle était juste là le cœur dehors, une dernière inspiration elle a plongé au plus profond de la mer, ses souvenirs lui parvinrent par images floues. » Ce n’est pas juste une histoire de départ, A. Steinmetz « Le sang battit à mes tempes. Encore ce soir… encore… Je voulais pleurer mais

2ème prix : Elodie Briffard et Oliver Giggins (1L1) pour la Monstrueuse et tragique parade d’Ellia et son sombre prince. Poésie 1er prix : Merlin Barhélémy (1L2), Beauté retrouvée. 2ème prix : Eve Zuckerman (1L1), le Cortège. 3ème prix : Oliver Giggins, Le châtiment (d’être sur une île paradisiaque). Anglais : 1er prix : Morgane Barraud, Where the horizon meets the sea. 2ème prix : Arthur Catrisse (1S1), Nurse a Flask of Death. 3ème prix : Arthur Catrisse et Oliver Giggins, Lament of a blind phoenix. Allemand : er 1 prix: Solène Baron , New York movie. Espagnol : 1er prix: Eve Zuckerman, Agua. Prix spécial : Thibault Duffour pour son poème et son illustration sur le Sida. ma fierté m’en empêchait. Je savais que si je continuais mon chemin, je risquerait de me faire battre plus fort et plus longtemps. Le temps qu’il finisse son assiette me parut une éternité. J’entendis des pas lourds, très lourds. Tout en moi me hurlait, me criait de fuir. Mais je savais que mes jambes ne me l’auraient pas permis. » Fait divers, C. Meslard « Gregory avait toujours détesté les contes. Il n’aimait pas les jolies histoires où tout finissait bien. Il avait appris bien assez tôt que rien ne finissait bien dans la vie. Quand à l’âge de cinq ans, sa mère était morte battue à mort par son père, il avait compris malgré son jeune âge que le monde pouvait être dégueulasse. La réalité n’était pas emplie de princesses à sauver, et il n’avait rien d’un prince. » Espoir résiduel, S. Rajarathina Singam


7

branly en bref

L’Inébranlable, mars 2010, numéro 6

Le cortège Beauté retrouvée Belle comme la Mort, respirant le théâtre, Tu m’as quelque temps détourné de la Beauté. Frustré par la vision, maintenant réveillé ; Délivré de vos sorts : Adieu, les lèvres saumâtres ! Ô noirceur féminine, Reine coiffée d’albâtre ; Ô toi sublime Mort d’ébène au teint nacré ; Ferme mes tristes yeux, avides de pitié ; Etouffe le feu qui brûle et s’ébat dans l’âtre ! Et toi, Dieu puéril ! Facétieux personnage ! Je n’ai que faire de tes faux soins et présages, Et me garderai bien de ton vain purgatoire. Beauté retrouvée, je ne peux plus te trahir, J’ai laissé dépérir mon violent désir Pour toi Ô Justice, Ô Béatitude noire ! M. Barthélémy

Elles étaient cinq dans le petit matin. Cinq, mais seules ; elles ne se disaient rien. La tête nue, mais les yeux voilés, Leur peau fraîche grelottait d’effroi Au contact de leur mausolée froissé. Toutes vêtues de noir, pour la première fois. Sirènes, elles attiraient l’œil du passant, Son cœur curieux réprimé par sa tête froide Qui sent le danger de la compassion. Restons ignorants ! Souple ignorance, mais savoir si roide. Lentes ; un pied de pierre devant un pied de marbre Hier moineaux heureux voletant dans le vent Aujourd’hui statues, figées en plein mouvement. Candeur si vite partie ! Sagesse d’avant l’heure ! Le dos tourné au soleil naissant, Elles marchaient. Oh, étrange cortège ! Le poids de leur douleur écrasait leur jeune âge, Poussières dans un silo. Adieu, jours innocents ! E. Zuckerman Nurse a Flask of Death

La Monstrueuse et tragique parade d’Ellia et son sombre prince MESSAGER 14 : Je viens de loin et j’ai traversé d’innombrables périples dans le but de vous transmettre, ma chère Ellia, un message de votre bien aimé Dimitre. DESGUE (en aparté) : Evidemment il arrive à ce moment là... ELLIA, étonnée : Oh ! Et que dit mon cher et tendre ? (Le messager 14 se jette sur elle et ils tombent ensemble sur le banc. Des vêtements volent, de nombreux bruits, la lumière du lampadaire vacille, etc...) MESSAGER 14 (se relevant) : Et voilà. Il me reste plus qu’à dire que ce message était plus agréable à donner qu’à recevoir. (Il part tandis qu’Ellia remet sa robe en place.) E. Briffard et O. Giggins

Down there in Hell’s prison, More commonly know as school, A random schoolboy drank silently the poison, And spent his final breath glazing the window like a fool. He wanted to save the world, The sun was falling down. But here mind and reason diverged, When he saw seven birds in the sky. Their feathers fell in a rain of snow, And yet the clouds didn’t move, And life once more lay a widow. When the sun touched the earth, The poison hit the system, And the birds went out in unison. A. Catrisse Dossier réalisé par Solène BARRON


8

histoire

L’Inébranlable, mars 2010, numéro 6

L’anarchie « L’anarchie est un système de pensée, social, politique et économique, et même bien plus » « Si on le laisse faire ça, ça va être l’anarchie. » Une phrase parmi tant d’autres dite sans vraiment y réfléchir, et pourtant elle contient un mot lourd de sens. L’Anarchie. Tout le monde en a déjà entendu parler, mais savez-vous vraiment ce que c’est ? Vous savez sans doute que l’Anarchie n’est pas qu’un mot signifiant communément le bordel, le chaos, mais une sorte de parti probablement plus à gauche que le communisme, mais pas vraiment politique, peutêtre une sorte de système comme le capitalisme... Donc en somme quelque chose de plutôt flou. L’anarchie commence réellement au XIXème siècle. En 1809 naît Pierre-Joseph Proudhon, sans doute la figure la plus connue de l’Anarchie puisque c’est lui qui s’est défini le premier comme étant un anarchiste. De plus, il est communément admis que l’Anarchie moderne commence en 1840, avec le livre de Proudhon, Qu’est ce que la propriété ? qui énonce les règles et préceptes de base de l’anarchisme, pouvant être résumées en cette phrase percutante : « La propriété, c’est le vol ! » Ensuite le mouvement anarchiste grandit et suit ses principes d’action qui se traduisent par la violence et le terrorisme, particulièrement agressifs au XIXème siècle, puis de moins en moins. Aujourd’hui, le mouvement anarchiste existe toujours et souhaite l’action plutôt que la discussion, mais a arrêté ses activités illégales.

Mais l’anarchie, qu’est-ce vraiment ? L’anarchie est un système de pensée, social, politique et économique, et même bien plus, totalement différent de notre monde actuel dans sa conception, dans ses bases même. L’anarchie souhaite une société libertaire et fédéraliste. Libertaire, donc libre, ils considè-

car rent

que tout l e s Hommes doivent être libres, sans aucune autorité au dessus d’eux, quelle que soit sa forme, religieuse ou politique, ou son but. L’anarchisme considère surtout qu’il faut absolument abolir une chose, concrétisation selon elle de tous les défauts énoncés ci-dessus : l’État. L’État pour les anarchistes, c’est la propriété privée pour les communistes. Le principe même de l’État, de son autorité, de son pouvoir, qu’il soit démocratique, communiste, fasciste, républicain ou autre, serait la base de tous les problèmes de notre

société. Fédéraliste, car ils pensent l’organisation de leur société comme telle, chacun gérant son travail et possédant ses propres outils pour l’exercer. Chaque domaine de la société est géré uniquement par ceux qui le conçoivent, ce qui assure l’unicité de ce milieu, et donc, si chaque milieu est uni, la cohésion globale de l’ensemble de la société. L’anarchie repose aussi sur un principe de solidarité très important, chacun s’entraidant pour le bien de la société en général sans chercher de récompense. Mais si les anarchistes veulent un système fédéral et des gens qui sont mandatés, ça se rapproche d’un gouvernement démocratique, non ? Et bien non. Les gens mandatés ont juste un but d’informateur. Ils cherchent à faciliter la communication, en partageant les idées d’un groupe particulier avec un autre groupe du même corps de métier, par exemple. C’est leur unique fonction, s’ils l’outrepassent ils sont immédiatement destitués. Voici donc la base des idées anarchistes ; assez éloignées du « chaos » non ? En bref, l’utopie anarchiste serait une société égalitaire qui cherche la liberté et l’équilibre à tout prix, un monde ou chacun vit comme il le souhaite, essayant d’augmenter son bonheur personnel ainsi que celui de la société, les deux étant intimement liés. Jules BOUTÉ


9

en europe

L’Inébranlable, mars 2010, numéro 6

Les rallyes Du rassemblement aristocratique aux soirées modernes et haut-de-gamme, le rallye anglais est devenu un évènement culte.

À

l’origine, les rallyes britanniques étaient tout simplement de grandes réceptions organisées par des familles bourgeoises très aisées dont le simple but était de faire rencontrer à leurs chers petits enfants des prétendants dignes de ce nom. Autrement dit : des prétendants appartenant à la même classe sociale qu’eux. Aujourd’hui, bien que le nom soit resté, la forme change. Il s’agit surtout maintenant d’une énorme fête aux allures de night club, où l’ambiance est à son maximum et où les frais sont souvent illimités puisque ce sont les chers parents qui s’occupent de tout. Ainsi, pas de préoccupations, juste la fête ! En gros, notre rêve à tous ! Pourtant, qui dit organisation dit aussi quelques interdictions telles que l’alcool ou encore la drogue et bien sûr la violence. Cependant, en ce qui concerne les deux premières, très peu la respectent. S’ils n’ont pas la possibilité de le faire dans la soirée, il leur suffit de gagner le

pub le plus proche pour se mettre de bonne humeur, revenir un peu éméchés et finir la soirée en bonne compagnie... Pour participer aux rallyes, il faut déjà être présentable. Il est impensable de venir en jean et baskets. Pour éviter cela il est bien entendu certifié sur chacune des invitations : « tenue vestimentaire élégante. » Mais, obtenir une invitation n’est pas ce qu’il y a de plus simple car il faut être membre et donner une compensation financière assez élevée. Il est aussi obligatoire d’organiser une des soirées. Aussi, pour que le nombre de filles et de garçons reste égal, il faut s’inscrire avec un membre du sexe opposé, une sorte de cavalier mais avec qui on n’a aucune obligation par la suite. Les rallyes sont organisés dans des lieux magnifiques. Autant dire que les organisateurs sortent le grand jeu à chaque fois pour satisfaire chacun des convives. Un traiteur est engagé et prépare pour les invités des mets

raffinés. Puis, une foule de serveurs passe dans la salle avec des plateaux contenant petits fours, canapés etc. Côté musique on passe les nouveaux hits du moment parfois remixés par le DJ. Les rallyes sont donc des soirées assez fermées puisqu’il faut obligatoirement posséder une invitation. Mais, les rallyes, ce sont de merveilleuses rencontres, et une super ambiance qui permet souvent de faire un break avec les cours. Ce sont aussi des soirées extraordinaires où l’on s’amuse vraiment grâce aux nombreux thèmes proposés, à chaque fois renouvelés. Un rallye ce n’est plus l’organisation de rencontres en vue d’une future alliance, mais une fête pas comme les autres, select et au goût du jour ! Laura CHEVREAU (Remerciements à Alice Dieudonnée, notre correspondante exclusive à Londres)

Le Volcan Islandais poserat-il problème pour l’été ? L

e volcan islandais Eyjafjöll est entré en éruption à la mi-avril, entraînant ainsi des perturbations dans le trafic aérien pour les vacances de Pâques. Conséquences : des milliers de vols annulés, des passagers furieux, des compagnies aériennes qui ont perdu des millions d’euros en l’espace d'une semaine. Ce volcan a en effet répandu un nuage de cendres inoffensif pour les hommes, selon les vulcanologues et les médecins chargés des études sur le volcan et ses risques pour la santé. Mais pour les avions au contraire, ce nuage est très abrasif, il a l’effet de la

glace, ce qui bloque les réacteurs et peut dans l’extrême faire exploser les moteurs. De plus, les pilotes ont une visibilité réduite et un temps de réaction plus lent quand ils traversent le nuage : il leur faut redoubler d’efforts pour voir à travers celui-ci, donc ne prenons pas de risques pour nos vies ! Mais le nuage, avec l’aide des vents, s'est éloigné de l'Europe vers la fin du mois d’avril, permettant ainsi aux avions de reprendre leur vol et aux passagers bloqués dans les aéroports de rentrer chez eux. Tranquillisez-vous, le volcan est calme pour le moment. Il faut juste lui chanter sa ber-

ceuse pour qu'il reste endormi et que l'on puisse passer des vacances sans problèmes. Alors à vos valises et bonnes vacances ! Arthur LABARRE

Le nuage de cendre d’avril (17/04/10 à 19h)


10

MODE

L’Inébranlable, mars 2010, numéro 6

Tendance Printemps-Eté 2010 Objectif : gardez le style coûte que coûte !

Les jours qui séparent la fin de l’année sont presque tous surlignés sur le calendrier du carnet de correspondance, on parle (que) de la destination des vacances de chacun et les lunettes de soleil sont posés bien en évidence sur le bureau comme un appel au soleil. Mais un problème majeur accompagne le beau temps : qu’est ce que l’on va bien pouvoir mettre dans la valise cet été ? Voilà ce qui pourrait vous aidez pour préparer au mieux ces deux mois de farniente. On réutilise les « oubliés du placards » ... Avant d’aller faire chauffer la carte bleu de papa-maman pourquoi ne pas ressortir vos petits trésors de l’année dernière ? Sûre qu’ils vous en seront reconnaissants et l’énième paréo achetés plus tard sur les plages d’Espagne passera (sans doute) mieux. Alors, hop on y va, on plonge dans les abîmes de nos placards pour y ressortir : la marinière (t-shirt, tunique &Co tel un vrai moussaillon), le minishort en jean (réservé bien souvent exclusivement à nos doux rêves) ou encore de ce qui peut nous passer devant le radar : le sarouel, la robe bustier, le pantalon boyfriend, le blouson esprit militaire, les bottes à franges western…Le must de cette année il faut aller le chercher plus loin, au fond de l’océan maternel : la veste en jean et pouvoir se faire un remake de Beverly Hills (première version) sur les plages bretonnes. Ainsi si vous avez le malheurs d’être coincé avec un père (portant sur la tête un horrible bob publicitaire jaune fluo) qui vous traîne dans tout les sites historiques des 200 kilomètres environnants, une mère névrosée dont le but est de recouvrir toute les par-

... et on court acheter les nouveautés. Parce que la récup’ c’est peut être à la mode mais faut quand même bien aller taquiner les boutiques. Dans le filet on remonte donc : la salopette, le perfecto en jean, le gilet, jupe ou robe en dentelle, la robe t-shirt, le short taille haute, la chemise en jean maxi et on tente tant bien que mal de fourrer tout ça dans sa valise. Les chaussures décorées de pompon, nœuds ou clous, (éloignés de ceux de Bécassine) sont à y caser aussi. Si on a (ou espère) encore avoir de la place on finit par loger deux ou trois fripes à imprimé africain ainsi qu’un serre-tête gros nœud, une double bague, un gros bracelet et des lunettes de soleil très rondes façon Willy Wonka. Et après trois heures acharnées d’un combat sans pitié contre la fermeture de la valise qui vous laisse des doigts meurtris et une sévère envie de meurtre il vous reste plus qu’à prier pour ne pas rencontrer le visage blême de votre père allégé de trente euros de surplus bagage.

celles de votre personnes de crème solaire alors que le soleil ne se donne même pas la peine de faire croire qu’il en est vraiment un et en bonus une petite sœur qui hurle au crime galopant devant votre génitrice qui armée de la fameuse crème solaire hurlait

elle à l’infanticide si votre sœur n’arrête pas tout de suite de slalomer entre les voitures, vous auriez (au moins) la décence d’avoir du style. Bonnes vacances ! Pauline DÜRR


11

jeux

L’Inébranlable, mars 2010, numéro 6

On vous arnaque, c’est sorti des vieux numéros, mais bon, on est mecredi soir, il est 23h12, et comme vous on a envie d’être en vacances et de faire autre chose, ça ira pour cette fois :) W

Z

A

E

C

C

E

E

E

E

V

L

Q

U

P H G

J

M

X

T

C

D

L

E

X

L

O

S

A

R

A

P

T

A

A

R

T

B

T

K

S

Z

S

X

Y

E

L

N

O

Ô

B

K

C

V

N

R

E H

I G G

U H

A

V

N

A

O

V

E

E

V

Y

I

L

J

T

F

A G

R

R

M

V

R

L

A

E

A

E

Y

I

U

B

A

E

C

E

E

B

A

I

A

L

F

E

F

K

R

J

S

F G

U

C

U

C

M

Q

T

W

I

U

P

P

M

A

P

M

F

C

P

A

L

M

I

E

R

P

J

L

B

G

E

L

U

N

E

T

T

E

S

R

E

P

L

I

E

L

O

S

A

C

U

W

I

E

N

E

L

L

I

V

U

A

E

D

E

X

N

P

O

N

C

I

N

É

M

A

N

M

O

P

E

N G

O

V

C

C

I

I

U

I

B

R

L

O

O

Z

I

X

S

B

M

T H

P

O

L

F

S

I

E

T

O

E

U

A

R

D

D

I

M

E

C

T

B

A

B

N

O G

E

U

C

T

Y

S

A

A

I

T

J

N

C

E

C

U

J

A

J

T

R

S

E

I

N

A

A

T

L

M

W

M

T

I

C

I

A

O

R

C

I

E

B

C

S

R

T

V

D

L

É

L

F

O G

P

I

U

E

O

N

A

M

A

M

P

N

O

D H

U

A

U

F

A

L

Y

E

F

X

T

R

D

S

J

C

C

É

S

A

R G

E

MOTS À TROUVER : 1) DISTRIBUTION 2) EXPLOITATION 3) REALISATION 4) PRODUCTION 5) PROJECTEUR 6) DEAUVILLE 7) PELLICULE 8) FESTIVAL 9) SUNDANCE 10) BOBINE 11) CAMÉRA 12) CANNES 13) CINÉMA 14) FORMAT 15) CÉSAR 16) IMAGE 17) OSCAR

R

MOTS À TROUVER : 1) SERVIETTE 2) BAIGNADE 3) BRONZAGE 4) LUNETTES 5) PALMIER 6) PARASOL 7) ROULEAU 8) BATEAU 9) SOLEIL 10) GLACE 11) HÔTEL 12) PLAGE 13) VAGUE 14) MER


12

JEUX & petites annonces

L’Inébranlable, mars 2010, numéro 6

LOLA TU GÈRES ! VIVE LA ES ! VIVE TOI ! ON T’AIIIIIIIIIME

(La 210, on vous fait confiance pour l’applaudir en cours de maths à 8h là !)

Tu as envie de passer une annonce comme ça, toi aussi ? Envoie-là direct à inebranlablebranly@free.fr ! Elle sera dans le prochain numéro ! L’Inébranlable - Neuvième numéro - Juin 2010 Site internet : http://inebranlablebranly.free.fr/ - Adresse électronique : inebranlablebranly@free.fr - Adresse postale : 14, Rue de la République 94360 Bry-sur-Marne Directrice de la rédaction : Eve ZUCKERMAN / Directeur de la publication : Mathias MORA / Directeur des Relations externes : Cantien COLLINET / Mise en page : Cantien COLLINET Équipe de rédaction : ALBERTO Dolly, BARTHÉLÉMY Merlin, BARON Solène, BOUANANI Damia, BOUTE Jules, BRIFFARD Élodie, CHEVREAU Laura, CHOLLET Laura, COLLINET Cantien, DENIS Charlotte, DESCHAMPS Lucas, DUGAY Coralie, DÜRR Pauline, ELADOUI Claire, GOMEZ Nicolas, HAMMAMI Naima, HWANG Innho, LABARRE Arthur, L’HOSTIS Rachel, MURAWIEC Léa, MORA Mathias, NGUÉLÉ Marie-Lauren, NUNEZ Jérémie, TAIEB Geoffrey, YOUSFI Saâd, ZUCKERMAN Eve Illustrations : Angelo Juan Ramos (p1), Jessy Rakotomanga (p2), Olaf1541 (p3), Cagioty (p9) Remerciements à : M. Le proviseur, M. L’intendant, M. Le secrétaire du proviseur


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.