cordonnier

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Cordonnier-chausseur

Le cordonnier, ière n. (alt. de cordouanier, artisan travaillant le cuir de Cordoue) est une personne qui fabrique ou répare des chaussures.

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SOMMAIRE 1/ Historique 2/ Formation des cordonniers


3/ Bibliographie de la cordonnerie 4/ Débouchés professionnels & commerciaux

5/ Techniques

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1/ Historique Les premiers pas Faite de cuir, la première chaussure est une enveloppe qui recouvre l'avantpied et dont on a retrouvé le plus ancien exemplaire en Arménie où elle a été datée de 4000 ans. Quelques siècles plus tard, Ötzi, l'homme retrouvé congelé depuis la Protohistoire, portait des mocassins de cuir garnis de foin pour isoler ses pieds de la neige des Alpes. Dans les pays chauds comme l'Egypte, on porte la sandale, qui permet par sa forme étroite et libre d'évacuer le sable sans effort tout en se protégeant des aspérités du terrain. Le pied ainsi découvert s'aère tout en s'ornant chez les femmes de bijoux. Les impératrices romaines poussent le luxe et la séduction jusqu'à se parer de semelles d'or et de lanières en pierres précieuses. On est ici bien loin des sandales d'ouvriers que les Egyptiens réalisaient en 3500 ans avant J-C en enfonçant leurs pieds dans le sable humide et en moulant les empreintes de papyrus tressé. Du côté pratique au côté esthétique À partir du Moyen-âge, l’histoire des chaussures, de même que celle du costume, devient non seulement une affaire de statut social mais aussi de mode. ème Au XIII siècle, la forme des souliers évolue avec la mode des chaussures à bouts longs et pointus : les poulaines. Ces chaussures de forme allongée étaient dotées d’une extrémité pointue, généralement relevée, pouvant mesurer jusqu'à 50 cm. Le bout des chaussures était alors rembourré avec de la mousse ou du chanvre pour rendre la pointe rigide. À noter : plus le rang social d’une personne était élevé, plus la pointe de sa


chaussure était longue. Pour les rois, elle pouvait être aussi grande qu’ils le voulaient. À la Renaissance, les chaussures retrouvent des bouts plus larges et plus pratiques. ème Au XVI siècle apparaissent ainsi les souliers à pied d'ours ou bec de canard, des souliers très ouverts à large bout carré (pouvant atteindre jusqu’à 15 cm de large). De nos jours ème Au cours du XX siècle, l’histoire des chaussures a été marquée par une grande diversification des formes, de l’invention des godillots au cours des années 1940 à celle des talons aiguilles dans les années 1950. Parmi les grandes dates qui ont marqué l’histoire de la chaussure, on retiendra également : l’invention des Converse en 1908, la création de la sandale bicolore beige et noire par le célèbre bottier Raymond Massaro pour Coco Chanel en 1959, la naissance des Dr Martens à bout d'acier en 1960. La chaussure au Maroc Les babouches et les sandales

La babouche se fabrique au Maroc depuis des siècles. Les fabricants appliquent ce savoir faire ancestral à la réalisation des babouches. Les cuirs sont issus des tanneries de la Medina Boujloud à Fès, tout aussi anciennes.


La babouche au Maroc se dit "belgha" et diffère d'une région à une autre par ses motifs et par sa forme, néanmoins elle reste la chaussure la plus portée car légère et pratique. Traditionnellement fabriquées en cuir de chèvre ou de mouton, elles étaient autrefois la chaussure de tous les jours par excellence. Aujourd’hui, seuls les anciens restent fidèles à la babouche délaissée par les jeunes générations au profit de la mode occidentale. Cependant, elle est toujours indispensable pour la parure des grandes occasions comme la célébration des mariages. Lors des fêtes religieuses, «le port du costume traditionnel est obligatoire» et à la djellaba s’ajoutent les indispensables babouches. Elle est au centre de l’artisanat du cuir marocain car elle fait partie des objets les plus prisés des touristes en visite au Maroc. Marrakech est «la ville de production des babouches».

Actuellement, des jeunes créateurs se lancent dans de nouveaux modèles type sandales toujours dans le « fait main ». Ce type de chaussure est appelé à un bon développement si la qualité est présente.


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2/ Formations des cordonniers chausseurs En cours de réalisation 1. INTITULES SYNONYMES OU APPARENTES

Métiers apparentés 2. DEFINITION

Le cordonnier chausseur fabrique manuellement, au détail ou en petites séries, des pièces et produits utilitaires À base de cuir, peaux, tissus.


3. FORMATION - QUALIFICATION

Apprentissage sur le tas auprès d'un artisan (4 à 6 ans) Centres de formation professionnelle avec alternance études et stages auprès d’un maître artisan Artisan spécialisé fabricant de produits à base de cuir, peaux, tissus. (certificat de spécialisation professionnelle : CSP), durée de formation 1 an - Condition d'accès : fin de la 6ème année primaire ou équivalent 4. ACTIVITE PRINCIPALE 4.1. LIEU D'ACTIVITE

Le vannier exerce à titre autonome au sein d'un atelier souvent familial ou dans le cadre d'une coopérative artisanale, ou en plein air. 4.2. DESCRIPTION DE L'ACTIVITE 4.3. MACHINES ET OUTILS UTILISES 4.4. PRODUITS ET MATERIAUX UTILISES 4.5. PUBLIC ET RELATIONS SOCIALES 4.6. EXIGENCES PARTICULIERES

Pour faire ce métier, il faut être capable de sélectionner les matériaux et les outils, bien appréhender les volumes et les couleurs, posséder une bonne agilité manuelle et maîtriser parfaitement les techniques de création. 4.7. TRAVAILLEURS HANDICAPES

Le travail de cordonnier chausseur est tout à fait accessible aux personnes porteuses de surdi-mutité et de malvoyance ainsi qu’aux handicapés moteurs (personnes avec troubles rachidiens et/ou ostéo-articulaires). 5. ACTIVITES POUVANT ETRE ASSOCIEES

En plus de la conception et la réalisation des produits, l’artisan doit acheter la matière première, organiser la fabrication, gérer l’atelier ou l’entreprise artisanale et vendre les produits finis. Il doit donc maîtriser tout le processus de production et assurer les fonctions commerciales et de gestion.

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3/ Bibliographie de la cordonnerie

Manuel du cordonnier A. Liégeart, 1922-2009 Auteur(s) : Albert Liégeart Editeur(s) : Emotion primitive Nombre de pages : 294 pages Date de parution : 13/05/2009 EAN13 : 9782354221560 Résumé Les professionnels et les amateurs trouveront dans ces pages une mine d'informations tant sur la fabrication des chaussures, de l'outillage nécessaire que sur les aspects anatomiques et historiques. Destinés autrefois aux apprentis désireux de faire de cet art leur profession, ce manuel développe, de façon claire et précise, les connaissances essentielles nécessaires à la pratique de la cordonnerie. Le livre présent est divisé en quatre parties : les notions technologiques relatives à la constitution du pied et à la chaussure, le patronage, la coupe, et enfin l'exécution même de la chaussure, que celle-ci soit cousue à la main ou fabriquée mécaniquement. Cet ouvrage est la réédition intégrale du livre d'A. Liégeart publié en 1822 par les éditions "J.-B. Baillière" à Paris, dans la collection "Bibliothèque Professionnelle", avec pour sous titre "Technologie à l'usage des écoles pratiques, des cours professionnels et des apprentis".

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4/ Débouchés professionnels & commerciaux En cours de réalisation

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5/ Techniques SOMMAIRE Comment créer une chaussure Création d’une paire de bottines Cousu Goodyear Technique de fabrication des babouches Techniques d'assemblage Pictogrammes Le glaçage Découpe, pose et finition des semelles Matériels pour le travail du cuir

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COMMENT CREER UNE CHAUSSURE Tous ne savent peut-être pas que fabriquer une chaussure demande plusieurs passages et chacune de ces phases doit être exécutée directement et artisanalement de la part d’un expert.


La chaussure est la somme de différentes étapes professionnelles, dont chacune devient raffinée seulement après des années et des années d’expérience. Les artisans de la cordonnerie marocaine sont engagés en continu : à prendre soin de chaque petite phase du travail, à récupérer les cuirs plus précieux de chaque partie du monde et, chose très importante, à impliquer le maximum de professionnalité, à partir du rayon stylistique-créateur, pour ensuite continuer dans les divers rôles jusqu'au arriver au contrôle du produit fini. Voici les phases de fabrication. Comment faire naitre une chaussure Etude du style

Les créateurs dessinent sur papier des premières idées, ensuite ils les rapportent sur des prototypes en plastique qui simulent les formes des chaussures. Au même temps, les stylistes attribuent le type du cuir qui va de plus à ce modèle, ainsi que les couleurs et les éventuels accessoires esthétiques. Projection des modèles


Les dessins faits sur les formes en plastique sont transférés, par ordinateur, sur un plan, pour ensuite créer les respectives silhouettes de carton qui calquent les parties individuelles du cuir qui vont former la chaussure. Coupage du cuir

Les coupeurs positionnent sur le cuir les modèles en carton qui servent de guide pour une coupe parfaite. L’ajout du l’empeigne

Toutes les parties individuelles des cuirs coupés passent au rayon qui va s'occuper de les incorporer et les coudre pour créer l'empeigne : la partie supérieure de la chaussure. APPLICATION RENFORCEE


Ils sont insérés de suite des renforcements dans les points de grande sollicitation : dans la pointe (embout) et dans le talon (contrefort). Mettre en forme de l’empeigne

L'empeigne, complètement assemblée, vient poster sur une forme de plastique résistante qui simule le pied. Dans la partie opposée, sur le fond, on positionne le plantaire Montage

L'empeigne vient mise en tension et accrochée au plantaire, dans la pointe, dans la plante, puis dans le talon et dans l'arc plantaire. Application semelle et talon


Sous le plantaire on fixe la semelle et le talon.

NETTOYAGE EXCÉDENTS

La chaussure vient finie et nettoyée de toutes les petites parties de matériels en excédent EXTRACTION DE LA FORME


APPLICATION SOUS-PIED DE NETTOYAGE A travers d’une machine vient défiler la forme intérieure en plastique Internement à la chaussure il est posé le sous pied, qu'il doit être collé au plantaire. Ceci sert à augmenter le niveau hygiénique de la chaussure FINITION Celle-ci est une des phases finales ou la chaussure vient d’être perfectionnée le maximum à travers des passages différents de nettoyage et repassage Contrôle qualité On doit observer chaque paire de chaussures attentivement dans les moindres détails afin de donner l'Ok définitif à la mise en boîte MISE EN BOÎTE

La chaussure vient mise dans sa boîte prête pour un la vente

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Création d’une paire de bottines

Les pièces du modèle sont déclinées dans les différentes pointures constituant la série. Par exemple, à partir du 41 on obtient les pointures du 39 au 46

COUPE : Qu'il s'agisse de la coupe "main" ou à "l'emporte pièce", de la découpe au "laser" ou au "jet d'eau", les pièces sont découpées dans les matières sélectionnées, cuir, textiles...


PREPARATION PIQUAGE : Des opérations comme le parage, le rempliage, le perforage etc... sont effectuées sur les différentes pièces du dessus de la chaussure.

BROCHE PREPARATION : On réalise les éléments du semellage, première de montage, semelle, talon etc, à partir du gabarit du dessous de la forme


PIQUAGE : Pour constituer la tige, les pièces sont assemblées par une piqûre. A ce poste, sont aussi effectuées les piqûres décoratives

Assemblage : La forme, la tige, la première de montage, la semelle sont rassemblés par paire et par pointure. Soudé : fabrication dans laquelle la semelle est fixée par collage sur une tige montée à la semence ou à la colle.


MONTAGE : Au montage, la première de montage, clé de voûte de la chaussure, est positionnée sur la forme. La tige est plaquée sur forme et l'excédant de matière est rabattu sur la première de montage par collage. C'est une opération mécanisée.

MONTAGE : Au niveau du talon, l'assemblage de la tige avec la première de montage est renforcé par 22 pointes en acier. L'opération est mécanisées, toutes les pointes sont enfoncées et rivetées en même temps.


ENCOLLAGE : Le dessous de la chaussure et la semelle sont préalablement encollés.

AFFICHAGE : La semelle est positionnée manuellement sur le dessous de la chaussure.


SOUDAGE : La semelle est "soudée" à la chaussure par une forte pression exercée par dessus, c'est une opération mécanisée.

BICHONNAGE : La chaussure est nettoyée et bichonnée : cirage, polish. La première de propreté, les lacets et les étiquettes de marque sont posés. MISE EN BOITE : La chaussure est contrôlée puis conditionnée pour la vente

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Cousu Goodyear : Fabrication réalisée manuellement à l'origine et mécanisée actuellement consistant à coudre la trépointe sur le mur.

LA TREPOINTE : La trépointe est l'élément valorisant de cette fabrication. Elle permet la liaison entre la tige, la première de montage et la semelle.

La tige est maintenue provisoirement sur forme par des pointes.


COUTURE GOODYEAR : La trépointe, la tige et le mur de la première de montage sont assemblés par une piqûre, invisible une fois la chaussure terminée. C'est le cousu GOODYEAR, du nom de l'inventeur de la machine.

GARNISSAGE : Après la pose du cambrion (bois ou métal), on égalise le dessous de la chaussure avec un mélange de liège et de colle ou d'une mousse. C'est le garnissage


AFFICHAGE SEMELLE : La semelle est positionnée sur le dessous de la chaussure et soudée. Les deux parties en contact ont été préalablement encollées.

COUTURE "PETIT POINT" : La semelle est définitivement assemblée à la trépointe par une piqûre dite "petit point". Cette couture est visible une fois la chaussure terminée.


POSE TALON : Le talon est collé puis cloué sur la semelle.

MOCASSIN

SANDALETTE

L'injecté direct consiste en l'introduction par pression dans un moule de divers produits.


La première de montage est assemblée à la tige par une piqûre de surjet dite Ströbel du nom de l'inventeur de la machine. La tige est enfilée sur le moule mâle

Le polymère fluidifié par chauffage est injecté, sous pression, dans le moule de la semelle maintenu contre la tige. Le démoulage a lieu après un temps de refroidissement.


Concepts et nouveaux matériaux dans la chaussure d'aujourd'hui

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Technique de fabrication des babouches Couleurs, formes, matières… le choix est large. La babouche traditionnelle est à l’origine simple : Elle est constituée d’une empeigne de cuir de chèvre et d’une semelle sans talon en cuir de bœuf. Les coutures sont effectuées avec du fil de chanvre et de soie. Le quartier rabattu au talon laisse la cheville libre afin de se déchausser et de se chausser facilement à l’entrée des salons et des mosquées.

Puis viennent les déclinaisons. En ville, les hommes portent essentiellement des babouches à bout pointu (derja ou chouka) alors qu’à la campagne, pour des raisons de commodité, ce sont celles à bout rond et au quartier pouvant se


relever pour maintenir la cheville qui sont préférées (el azouzia ou el msaita).

Pour les femmes, le choix est beaucoup plus large : babouches en velours avec un léger petit talon pour l’intérieur (mechechaya), babouches rouges ou noires, en cuir, pour le quotidien (rihiya) et babouches brodées de soie, d’or et d’argent, aux coloris divers, pour les grandes occasions (cherbil).

Les étapes de fabrication Autrefois fabriquées dans de petites échoppes par un seul et même homme, les babouches sont aujourd’hui très souvent assemblées dans des ateliers par plusieurs apprentis. Réunis dans une petite pièce, ils utilisent des outils qui n’ont pas évolué depuis des décennies : le billot, en bois massif, qui sert de support pour découper l’empeigne, la semelle et la doublure, le pilon de battage et le pilon de lissage, tous deux également en bois. Chaque employé est chargé d’une seule et même tâche.


La première étape est la découpe du cuir fini ; Les coutures latérales ont été préalablement brodées à la main par des femmes. Les contours sont tracés à l’aide d’un gabarit en carton, en fonction de la taille de la babouche. L’empeigne est ensuite collée à une double semelle de cuir, garnie de mousse. La peau qui fournit la semelle et le cuir est amincie à l’aide d’un tranchet. Une fois collée, la babouche est cousue à la main avec du fil de soie et de chanvre. Les finitions sont faites avec un chancet, un outil au manche de bois arrondi à son extrémité. Les bords de la semelle sont alors rognés.

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Les techniques d’assemblage Le soudé Aujourd'hui, le mode de fabrication le plus utilisé au monde est le soudé. Il


repose sur l'utilisation de différentes colles pour associer la tige et la semelle de la chaussure. Le procédé du collage nécessite beaucoup de préparation et beaucoup de rigueur, car tout écart pourrait compromettre la solidité de la chaussure.

Le cousu : les cousus mocassin Le cousu Blake Le cousu Goodyear Le cousu Norvégien Le cousu sandalette Le cousu San Crispino Le cousu California L'injecté Le vulcanisé Le cousu retourné …………………………….

Le cousu Mocassin


Le cousu Blake

Le cousu Goodyear ou trépointe

Le Cousu Norvégien


Le cousu Sandalette

Le cousu San Crispino

Le cousu California


L'injecté

Le Vulcanisé

Le cousu retourné


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Pictogrammes Pour les parties de chaussures TIGE Le dessus de la chaussure correspond à la face externe de l’élément structurel fixé à la semelle extérieure DOUBLURE + SEMELLE DE PROPRETE L'intérieur de la chaussure rassemble la doublure de l'empeigne et la semelle de propreté. SEMELLE EXTERIEURE La semelle extérieure désigne la face inférieure de l'article chaussant, soumise à l'usure par abrasion et fixée à la tige.

Pour les matériaux utilisés CUIR Le cuir ou la peau d'un animal qui a conservé sa structure fibreuse


originelle plus ou moins intacte et qui a été tanné de manière à devenir imputrescible. Si le cuir est recouvert d'une couche d'enduction, de quelque manière qu'elle soit appliquée, ou d'une couche contrecollée, celles-ci ne doivent pas excéder 0,15 mm CUIR ENDUIT Produit dont l'épaisseur de la couche d'enduction ou de contrecollage n'excède pas un tiers de l'épaisseur totale du produit, mais est supérieure à 0,15 mm TEXTILE Les produits relevant de la directive 71/307/CEE, compte tenu de toutes ses modifications (textile, quelle que soit la nature du fil : coton, soie, nylon, viscose…) AUTRE MATERIAU L’ensemble des matières qui n’entrent pas dans les trois catégories citées plus haut

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La technique du glaçage Le glaçage est l’art ultime de lustrage de chaussure. Réservé au véritable passionné de la chaussure, tout le monde n’apprécie pas forcément cette spécificité.


Tout commence par un bon coup de brosse de manière à dépoussiérer la chaussure. Les professionnels utiliseront (facultatif) ensuite de l’essence de térébenthine (qui n’attaque pas le cuir) pour dissoudre les cirages apposés. Un lait nourrissant incolore est appliqué, la chaussure doit alors être laissée au repos quelques instants. Ensuite commence la phase de cirage à appliquer de manière grossière au chiffon tendu sur votre majeur et index. Grâce à un coup de brosse tout l’excédant de cirage est éliminé. L’opération de glaçage peut alors commencer : un chiffon de coton doux, de la pâte à cirage et un peu d’eau tiède pour les puristes. Nous vous conseillons de commencer par quelques gouttes d’eau avant la première couche de pâte, pour ensuite mélanger les deux composantes en accentuant le travail sur la pointe et l’arrière. Le mélange de l’eau et du cirage se fait par petite quantité. Le mouvement circulaire créant de la chaleur sur le cuir, le mélange du cirage et de l’eau va faire cristalliser les particules de cires.

Rien ne sert de frotter fort, car le glaçage est un art tactile, au toucher le glaceur sait


à quel niveau de l’opération il se situe. Si le chiffon laisse apparaître une sensation de graisse sur le cuir c’est qu’il manque un peu d’eau. Au contraire si le cuir devient mat c’est qu’il faut rajouter du cirage.

Un glaçage prend entre 20 et 25 minutes, la maîtrise et le savoir faire ne venant qu’avec la pratique. Au final vous obtenez un cuir miroir, étincelant sur la pointe et les contreforts de la chaussure. Bien entendu le glaçage s’estompe au fur et à mesure que la chaussure est portée. Il est conseillé de passer un coup de chiffon doux à chaque utilisation et de renouveler l’opération de glaçage toutes les 3 à 4 journées de port de la chaussure.

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Découpe, pose et finition des semelles Découpe des semelles cuir en tannage lent avec un emporte pièce fer forgé.


Encollage semelle cuir L'encollage est un moment très important il faut respecter un temps de sèche pour éviter tout décollage.

Soudage semelle Cette opération consiste à réactiver la colle pour avoir un bon collage entre la première de montage et la semelle.

Préfraisage semelle Avec la pré fraise nous enlevons le trop de cuir tout autour de la chaussure.


Verrage semelle Le verrage permet l'affinement de la semelle et du talon pour avoir une belle finition Ă la cire.

Incision semelle Incision dans le cuir pour la gravure.


Gravure Ouverture de la gravure.

Passage roulette Marquage des striures Ă chaud sur la trĂŠpointure (crant).


Piquer dans la gravure Dans le montage goodyear , la piqûre avec du fil traité pour une très haute résistance au porté est faite dans la gravure (incision dans le cuir).

Rabattre la gravure La pipûre étant faite , la gravure est refermée en rabattant le cuir afin d'éviter l'usure prématurée du fil.


Ponçage semelle Le ponçage de la semelle et du talon permet de bien unifier le cuir pour obtenir une belle finition.

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Matériel pour le travail du cuir et la sellerie


[851 companies] Couteaux et outils de taillage pour l'industrie de transformation du cuir [186 companies] Coupeuse de cuir [177 companies] Découpeuse au jet d'eau pour le travail du cuir [8 companies] Machines à parer et à répandre pour le cuir [163 companies] Machines à teindre cuirs et peaux [112 companies] Tambours à teindre le cuir [110 companies] Teinture pour les coins de sacs, les empeignes, les porte-feuilles,... [11 companies] Machines automatiques à pigmenter [14 companies] Machines à perforer le cuir [47 companies] Machines à égaliser et à refendre pour le travail du cuir [37 companies] Machines et presses pour gaufrage du cuir [27 companies] Machines pour l'ennoblissement des croûtes du cuir [16 companies] Machines de foulardage pour le cuir [8 companies] Plieuse de cuir [34 companies] Repasseuse et niveleuse de cuir [29 companies] Presses à empreindre le cuir [40 companies] Machines et matrices à étamper le cuir avec de l'or [55 companies] Machines de fabrication de courroies et de ceintures en cuir [45 companies] Machines à insérer et fixer rivets, oeillets et boucles de cuir [30 companies] Plaques métalliques pour gaufrage du cuir et des peaux [12 companies] Blocs à repousser pour le travail du cuir [19 companies] Convoyeurs pour le travail du cuir [94 companies] Matériel pour mesurer le cuir [21 companies] Machines à poser les serrures sur valises et serviettes en cuir [12 companies] Machines à coudre et découper pour sellerie [15 companies] Presses automatiques à découper pour la sellerie [17 companies] Outillage à main pour l'industrie du cuir [38 companies] Machines à travailler le cuir [43 companies] Machines à apprêter le cuir [25 companies] Marteaux pour le travail du cuir [7 companies] Machines à enrouler le cuir [9 companies]


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