Portfolio Ilaria Micale - 2023

Ilaria Micale

Artiste Peintre 1999 Genève

Née en 1999, Ilaria Micale est une peintre italo-suisse, étudiante en architecture auprès de l’EPFL. Durant l’année 2016, elle s’installe à Londres, où elle suit des cours de dessin. Son parcours artistique commence par la représentation des objets en tout genre, comme : des bouteilles de lait, des lampes, ou encore des pairs de chaussures. Poussée et encouragée par une professeure très exigeante, elle arrive à maitriser les codes qui lui permettent de représenter sa propre réalité. Pendant les deux premières années à l’EPFL, elle met de côté l’art pour se consacrer uniquement à ses études.

Une partie de sa production a été conçue pendant la période du confinement. En effet, elle décide d’affronter une telle crise, en suivant l’exigence de s’exprimer artistiquement. Au début du 2020, Ilaria Micale commence à peindre une série de toiles, où l’expressivité humaine à une place centrale. Grace à la réalisation des portraits et des autoportraits, elle arrive à définir son style. Par ailleurs, la peinture lui donne la possibilité d’explorer l’univers à la fois perturbant, des émotions humaines. La caractéristique la plus reconnaissable de son œuvre, demeure dans le choix « arbitraire » de la couleur. Inspirée par Lucian Freud, elle construit l’image en clair-obscur par l’opposition des lignes et des tonalités qui ne correspondent pas à celles de la nature. Toutefois, à différence de Freud, dans ses toiles il n’existe pas l’élément qui trouble. En revanche, les facettes de l’humain sont évoquées d’une manière mélancolique et rêveuse.

L’action d’explorer des différentes émotions par l’observation des ses personnages, ouvre à une réflexion sur la profonde complexité des différents états d’esprit.

Même les autoportraits illustrent l’imperfection : Ilaria Micale se focalise notamment sur sa lassitude, sur ses douleurs, ses états d’ennuis et de tristesse. L’élaboration de son autoreprésentation montre une jeune femme libérée des pressions communément associés aux images hypersexualisées, pour embrasser un concept d’égalité des genres dans un état d’esprit universel. L’existence de cet aspect de résilience, lui permet de modifier un langage visuel stéréotypé, il s’agit ainsi de donner au public, une vision entièrement décomplexée, qui rime avec l’acceptation de l’image de soi.