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Substance

Ce que tu dois savoir sur le cannabis et les autres substances aux TNO

À l’intérieur : Réalité augmentée!

Herbini, Stoney l’Inukshuk et leurs amis te parlent des hauts et des bas de la dépendance aux substances.

BIENVENUE DANS LE MAGAZINE SUBSTANCE!

des renseignements validés scientifiquement qui t’aideront à prendre de bonnes décisions. Ainsi, tu apprendras quelles sont les répercussions des drogues sur ton corps et comment faire les bons choix pour toi.

VÉRIFIER SES SOURCES

ces mélanges sont très dangereux. Dans la partie Mélanges, tu apprendras les risques de combiner les substances.

AUTRES FAÇONS DE PRENDRE SOIN DE SOI

Les gens consomment souvent du cannabis et d’autres substances pour relaxer ou faire face à une situation – mais ça ne sera jamais le meilleur ni le seul moyen de décompresser. À la page 41, on te propose d’autres façons de te sentir bien durablement.

belle façon de te renseigner sur des sujets comme :

PRENDRE DES DÉCISIONS ÉCLAIRÉES

Bien que les effets du cannabis sur le corps humain soient encore étudiés par les scientifiques, les Ténois de 19 ans et plus peuvent se procurer du cannabis en toute légalité depuis octobre 2018. Ce magazine n’encourage pas la consommation de cannabis; il propose plutôt

Plusieurs informations circulent à propos du cannabis et d’autres substances – mais attention, elles ne sont pas toutes vraies! Les fausses informations sur les drogues peuvent avoir de graves conséquences. Nous nous intéressons aux mythes et mensonges sur le cannabis et t’aidons à démêler le vrai du faux.

EN PLUS DU CANNABIS

Depuis que le cannabis est légal, on en parle beaucoup. Mais ce n’est qu’une substance parmi toutes celles qui circulent. Les gens mélangent parfois le cannabis avec de l’alcool, des médicaments ou des drogues illicites comme la cocaïne ou la méthamphétamine en cristaux. Pour plusieurs raisons,

Si tu as des questions dont tu ne trouves pas la réponse ici, ou que tu veux en savoir plus, appelle Jeunesse, J’écoute au 1-800-6686868, ou bien texte « PARLER » à 686868, ou encore consulte le site JeunesseJecoute.ca

ZAPPAR

Pour avoir accès aux éléments de réalité augmentée dans ce magazine, tu auras besoin d’un téléphone intelligent ou d’une tablette et de l’application

Zappar, gratuite sur l’App Store. Il suffit de télécharger l’application et de l’ouvrir, puis de diriger ton appareil vers le code Zappar sur la page et de regarder ce qui arrive!

Ce magazine qui contient beaucoup de renseignements importants sur différentes substances que les gens consomment pour éprouver des sensations différentes.

Tu y trouveras des articles, des histoires, des illustrations et aussi des éléments de réalité augmentée. Une

La Ligne d’aide des TNO

La Ligne d’aide des TNO offre en tout temps du soutien confidentiel, gratuit et anonyme aux Ténois. Les gens qui le souhaitent peuvent également recevoir des appels de suivi.

Pour obtenir de l’aide, composez le 1-800-661-0844.

Si vous avez des difficultés, des intervenants formés peuvent vous aider à les surmonter. Mentionnons :

• la gestion du stress

• les pensées suicidaires

la gestion du stress; les pensées suicidaires; la violence et les abus; les agressions sexuelles la dépression; la peine et le deuil. la gestion du stress; les pensées suicidaires; la violence et les abus; les agressions sexuelles la dépression; la peine et le deuil. la gestion du stress; les pensées suicidaires; la violence et les abus; les agressions sexuelles la dépression; la peine et le deuil. la gestion du stress; les pensées suicidaires; la violence et les abus; les agressions sexuelles la dépression; la peine et le deuil. la gestion du stress; les pensées suicidaires; la violence et les abus; les agressions sexuelles la dépression; la peine et deuil. la gestion du stress; les pensées suicidaires; la violence et les abus; les agressions sexuelles la dépression; la peine et le deuil. la gestion du stress; les pensées suicidaires; la violence et les abus; les agressions sexuelles la dépression; la peine et le deuil. la gestion du stress; les pensées suicidaires; la violence et les abus; les agressions sexuelles la dépression; la peine et le deuil. la gestion du stress; les pensées suicidaires; la violence et les abus; les agressions sexuelles la dépression; la peine et le deuil. la gestion du stress; les pensées suicidaires; la violence et les abus; les agressions sexuelles la dépression; la peine et deuil. la gestion du stress; les pensées suicidaires; la violence et les abus; les agressions sexuelles la dépression; la peine et le deuil. la gestion du stress; les pensées suicidaires; la violence et les abus; les agressions sexuelles la dépression; la peine et le deuil.

• la violence et les abus

• le traitement des dépendances

• la dépression et l’anxiété

• la peine et le deuil

Page Facebook de la Ligne d’aide des TNO

La Ligne d’aide des TNO est sur Facebook! La nouvelle page offre des renseignements et des conseils sur la promotion de la santé mentale et sur les façons de surmonter les épreuves, ainsi que sur les ressources locales. Les Ténois peuvent également communiquer avec un intervenant formé par l’entremise du service de messagerie privée de la page.

Pour de plus amples renseignements, visitez la page de la Ligne d’aide des TNO et partagez l’info avec vos amis.

If you would like this information in another official language, contact us at 1-855-846-9601.

Si vous voulez ces renseignements dans une autre langue officielle, communiquez avec nous au 1-855-846-9601.

QUI DIT VRAI? CHOISIS DES SOURCES

FIABLES POUR T’INFORMER!

Lorsque tu te poses une question, peut-être que tu cherches sur Internet ou interroges tes amis pour trouver des réponses. Mais attention de ne pas croire tout ce que tu lis ou entends! Il est parfois difficile de distinguer le vrai du faux, particulièrement en ligne. Certaines personnes peuvent carrément essayer de t’avoir, surtout quand il s’agit de drogues. Parfois, les histoires sont gonflées ou ne contiennent qu’une parcelle de vérité.

Pourquoi inventer des histoires? Certains sites Web le font pour faire rire, mais d’autres veulent juste des « clics » pour se faire de l’argent ou encore veulent ternir la réputation de quelqu’un.

VOICI QUELQUES ASTUCES POUR DÉTERMINER SI UNE INFO EST VRAIE OU FAUSSE

1Comment as-tu trouvé cet article?

Comment l’information t’est-elle parvenue? Quelqu’un te l’a fait suivre? Tu l’as reçue d’un proche, ou d’un étranger sur les médias sociaux? Ça a été publié par une organisation ou une entreprise? À quand remonte la publication originale? Vérifie l’URL des articles en ligne – c’est une source fiable, ou c’est un clone qui veut se faire passer pour une source crédible? Si tu cherches l’histoire sur Google, est-ce que le même article sort? Qui d’autre a rapporté cette histoire? Il faudra peut-être que tu cherches un peu, mais ça t’aidera à trouver d’où vient l’information. Les sites Web d’universités et d’hôpitaux peuvent aussi être de bonnes sources d’informations sur les drogues et autres substances. Relance rapidement une recherche sur l’auteur pour vérifier s’il existe pour vrai et s’il a écrit d’autres articles fiables.

2Comment as-tu réagi à la lecture de cette info?

Lorsqu’une personne veut en convaincre une autre, elle cherchera souvent à susciter une réaction forte : colère, peur, surprise. Comme ça, le lecteur est plus tenté de cliquer pour lire la prochaine page.

NE T’ARRÊTE PAS AU SEUL TITRE. Bien souvent, il manque totalement de nuances ou n’a même pas vraiment rapport à l’histoire. Donc si une histoire te dérange, souviens-toi que c’est probablement ce qu’elle voulait justement. Ne te laisse pas avoir. Si l’info vient d’une image, d’un « mème », ou d’une vidéo choc, pousse tes recherches! Si ça tient en moins d’une minute, c’est probablement que tu n’as pas toute l’info.

3Qui veut que tu lises ça?

Qui a écrit l’article, qui l’a publié, quelles sont les publicités qu’on y trouve – et pourquoi? Est-ce qu’on cherche à te faire dépenser de l’argent, à te faire changer d’idée, d’opinions? Est-ce qu’on essaie de te convaincre que quelqu’un ou quelque chose est menaçant? La personne qui a fait publier l’article a-t-elle dû payer pour? Qu’est-ce que l’auteur veut que tu fasses après ta lecture? Le contenu commandité – parfois appelé « publireportage » – n’est pas toujours un tissu de mensonges, mais il reste néanmoins conçu pour rapporter de l’argent. Il faut savoir faire la différence entre la publicité et les nouvelles, même si dans la forme, tout ça se ressemble parfois. Et il faut s’assurer que les nouvelles qu’on lit proviennent de sources fiables.

4Sois conscient de tes biais.

Le « biais de confirmation » arrive à tous. C’est quand on croit la première chose qu’on apprend sur un sujet, de sorte qu’on doute de toute nouvelle information subséquente si elle ne concorde pas. Les biais de confirmation nous amènent à ignorer de nouveaux renseignements utiles parce qu’ils ne vont pas dans le sens de ce que nous croyons déjà.

Le fait de douter d’une nouvelle ne la rend pas fausse en soi. Revoir ses attitudes et ses valeurs, c’est parfois difficile, mais c’est une étape importante pour développer son sens critique à l’égard des médias..

As-tu vérifié ailleurs?

Il faut toujours contre-vérifier les infos! Plusieurs reportages sont cités par plus d’une source : vérifie ces autres sources. Est-ce que les grands médias rapportent la même chose? Qui interrogent-ils et quelles sont leurs sources? S’agit-il de personnes qualifiées, comme un médecin ou un scientifique, ou a-t-on sollicité des quidams pour « avoir un autre point de vue »? S’intéresser à plus d’une perspective est une bonne pratique

Les médias fiables interrogent de vrais experts, crédibles et compétents, pas juste des personnes aux opinions tranchées. En cas de doute, demande à un ou une bibliothécaire.

Faux. Les preuves les plus convaincantes des problèmes liés à la consommation de cannabis viennent des utilisateurs eux-mêmes. Dans la plupart des recherches, environ 1 consommateur de cannabis sur 10 a affirmé avoir développé des problèmes liés au pot.

Le pot est sans danger.

Du pot dans le lait maternel. Vrai. Du THC a été détecté dans le lait des mères qui consommaient du cannabis. On ne connaît pas bien encore les impacts de l’exposition au cannabis pendant cette phase critique de développement du bébé. Cependant, on sait que ce n’est pas une bonne idée de consommer du THC pendant la grossesse et l’allaitement.

La culture du cannabis est mauvaise pour la planète. Vrai. La culture intérieure du pot consomme énormément d’électricité en raison de l’utilisation de lampes à haute intensité, de climatiseurs, de déshumidificateurs et d’autres appareils. Il a aussi été démontré que l’irrigation des cultures à l’extérieur en Californie asséchait les cours d’eau.

STONEY témoigne! Le cannabis peut créer une dépendance. Vrai. Le cannabis peut entraîner une consommation problématique de substances. La mari n’est pas une drogue d’introduction. Vrai. Malgré ce qu’on dit, la majorité des personnes qui consomment du cannabis ne passent pas à des drogues plus dures.

Vrai. Le cannabis altère considérablement le jugement, la coordination motrice et le temps de réaction. Des études ont montré un lien direct entre les taux de THC et la conduite avec les facultés affaiblies.

Qu’est-ce qui fait que tu crois à une information ou une nouvelle?

Les gens ont toutes sortes de raisons de répandre de fausses nouvelles – pour blaguer ou pour faire de l’argent, par exemple. Peux-tu penser à d’autres raisons?

Qu’est-ce que ça donne de répandre de fausses nouvelles?

Peux-tu faire la différence entre les vraies et les fausses nouvelles? À la page suivante, Cody Fennell présente des informations qui circulent depuis des années sur le cannabis. Indique lesquelles sont vraies et lesquelles sont fausses à ton avis. Les réponses se trouvent sur cette page-ci, et tu peux utiliser la réalité augmentée pour en apprendre plus sur chacun des sujets.

la légalisation du cannabis a entraîné une réduction de la violence.

ne soit pas clairement prouvé encore, des éléments portent à croire que

Faux. Même si les revendeurs de drogue agissent toujours dans l’illégalité, le fait de fumer du pot n’est généralement pas associé aux comportements violents. En fait, c’est plutôt le contraire. Et bien que ce

La légalisation du cannabis mène à la violence et au crime

Accident de motoneige : le pot en cause!

Le cannabis affecte la mémoire à court terme. Vrai. Le THC, le principe actif contenu dans le cannabis, peut causer des troubles de mémoire – surtout pour l’encodage des souvenirs pendant qu’on est sous l’effet de la drogue et la mémoire à court terme. Fumer du pot affecte le développement du cerveau chez les jeunes. Vrai. Le cerveau se développe jusqu’à l’âge de 25 ans, et les jeunes sont particulièrement sensibles aux effets du cannabis lorsqu’il est consommé régulièrement. Le pot détruit les neurones. Faux. Malgré certaines affirmations en ce sens, il n’a pas été prouvé que la consommation de cannabis détruit les cellules du cerveau, ou affecte l’intelligence. On ne le sait tout simplement pas. Le pot tue? Surdose mortelle pour un chien de traîneau. Faux : Trop de cannabis peut causer de la confusion, une augmentation de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque de même que des blessures involontaires. Il est très rare qu’un humain meure après avoir consommé cette substance seule – mais les chiens et les chats peuvent en mourir, eux! Ne donne pas de drogue à tes animaux.

Vrai. Depuis très longtemps le cannabis est utilisé comme plante médicinale, principalement pour soulager les maux et douleurs légères liés au vieillissement.

Le cannabis a des vertus médicinales.

Incertain. Le cannabis n’est pas connu pour être laxatif, mais ses effets varient d’une personne à l’autre. Certaines formes de cannabis, comme les alcoolatures ou le cannabis comestible, peuvent donner des maux d’estomac, particulièrement lorsqu’on n’est pas habitué.

Le pot peut causer la diarrhée.

Vrai. Des yeux injectés de sang indiquent une forte teneur en THC. Moins de spermatozoïdes à cause du pot. Incertain. Même si d’anciennes études soutiennent que le fait de fumer du cannabis réduit le nombre de spermatozoïdes, une recherche récente (https://www.livescience.com/64693-marijuana-sperm-counts.html) semble affirmer le contraire! La science n’est plus sûre de rien à ce stade.

Le cannabis cause des hallucinations! Vrai. Même si cela arrive rarement, le cannabis peut déclencher un épisode psychotique causant des crises de panique et des hallucinations; elles sont le plus souvent associées aux produits à forte teneur en THC. Plus de THC égale yeux plus rouges.

La sativa combat la calvitie chez les 40 ans et plus Faux. Le cannabis n’a pas démontré son efficacité à faire repousser les cheveux chez les hommes, mais les chercheurs ont établi des liens entre le tabagisme (en général) et la perte de cheveux.

COMMENT AGIT LE CANNABIS

MÊME SI NOUS EN AVONS ENCORE À APPRENDRE SUR LE CANNABIS, NOUS CONNAISSONS ASSEZ BIEN SES PRINCIPES ACTIFS.

C’EST QUOI, DU CBD?

Tu as peut-être entendu parler du CBD, ou cannabidiol, la deuxième substance active du cannabis, après le THC. Même si le CBD à lui seul ne « gèle » pas et ne rend pas euphorique, il gagne en popularité. Plusieurs allégations en lien avec la santé circulent à son propos – qu’il aiderait à gérer l’anxiété, l’insomnie, les douleurs chroniques... – mais une fois de plus, on n’en connaît pas encore assez sur le sujet.

Ce que l’on sait, c’est que le CBD ne « gèle » pas, mais qu’il entraîne des effets secondaires comme la nausée, la fatigue et l’irritabilité. De plus, il peut interagir avec les autres médicaments que tu prends. Alors si tu en consommes, avise ton médecin.

QU’EST-CE QUI REND « GELÉ »?

Le cannabis contient plusieurs substances. À ce jour, au moins 113 cannabinoïdes différents ont été identifiés, chacun d’entre eux ayant ses propres effets. La substance qui donne l’impression de planer est le tétrahydrocannabinol, ou THC. Il se lie aux récepteurs du corps et du cerveau qui sont faits pour recevoir les cannabinoïdes produits naturellement par le corps. Le THC sature ces récepteurs; le cerveau libère alors beaucoup de dopamine, une substance chimique qui fait qu’on se sent bien et heureux. Ton corps produit naturellement de la dopamine, mais en petite quantité, pour te récompenser après l’exercice, par exemple. Le THC, lui, procure au cerveau une grande quantité de dopamine d’un coup.

COMMENT AGIT L’ALCOOL

L’alcool est un dépresseur, ce qui veut dire qu’il ralentit le fonctionnement de ton corps et de ton cerveau. Pour certaines personnes, l’alcool s’accompagne d’un sentiment de dépression ou de tristesse, ou de colère et d’agressivité. Trop d’alcool peut désactiver certaines parties du cerveau et les ralentir une au point où elles ne peuvent plus faire leur travail. Contrairement au cannabis, l’alcool est une toxine – la sensation d’être saoul correspond en fait à des symptômes d’intoxication (empoisonnement).

La consommation d’alcool active elle aussi la production de dopamine, une substance chimique qui rend joyeux, extraverti et sociable. Après environ 30 minutes, la dopamine revient à des concentrations normales, l’impression de bonheur décroît, et tu as envie de prendre un autre verre. Ce cycle amène les gens à consommer plus que voulu, et même au-delà des autres effets désagréables (vertige, déséquilibre, colère sans bonne raison, etc.).

Après, ce qui crée la « gueule de bois », c’est ton corps qui essaie d’éliminer l’alcool de ton système, comme on se remet d’un empoisonnement. Lorsqu’une personne boit beaucoup ou souvent, il lui faudra éventuellement plus d’alcool pour déclencher la sécrétion de dopamine. Une tolérance se développe en fait – le corps s’habitue à être intoxiqué –et c’est ainsi que la dépendance s’installe, et qu’une personne peut devenir incapable de fonctionner sans alcool.

PARTIES DU CERVEAU

LOBE FRONTAL

Fonctions : émotions, raisonnement, jugement, activité motrice (ex. marcher), langage

HYPOTHALAMUS

Fonctions : battements cardiaques, système nerveux, comportements sociaux et sexuels

LOBE TEMPORAL

Fonctions : langage, comportements, mémoire, apprentissages

AMYGDALE

Fonctions : instinct de survie, conscience des situations, contrôle de l’agressivité

DISCUSSION

L’alcool et le cannabis ont-ils les mêmes effets sur le cerveau?

⬛ Vois-tu des différences de comportements entre les personnes qui consomment du cannabis et celles qui consomment de l’alcool?

⬛ Qu’arrive-t-il quand on mélange alcool et cannabis?

LOBE PARIÉTAL

LOBE OCCIPITAL

CERVELET

HIPPOCAMPE

TRONC CÉRÉBRAL

CONSOMMATION, DÉPENDANCE : QUELLE DIFFÉRENCE?

ON CONFOND SOUVENT CONSOMMATION ET DÉPENDANCE. QUELLE EST LA DIFFÉRENCE?

La dépendance, c’est quand on n’arrive pas à arrêter quelque chose, comme de consommer des drogues ou de l’alcool, même lorsque le corps ou l’esprit en souffre. Une personne dépendante ne contrôle pas sa consommation de substances. Elle croit en avoir besoin pour faire face à son quotidien.

Quand une personne dépendante s’adonne à sa dépendance, son cerveau libère plusieurs hormones qui créent une sensation de bien-être et de bonheur : dopamine, sérotonine et endorphines. Résultat : le système de récompense du cerveau s’emballe, et la personne a encore plus envie de consommer, malgré les conséquences néfastes.

Certaines substances créent de plus fortes dépendances que d’autres, c’est-à-dire qu’elles font produire plus d’hormones ou qu’elles créent des réactions plus puissantes. C’est pourquoi on peut développer une dépendance plus vite qu’on le pense.

Ceux qui ne consomment pas de drogues ou d’alcool avant l’âge de 25 ans, ou que modérément, ont moins de chance de développer une dépendance.

La consommation, par ailleurs, c’est simplement prendre une substance comme de l’alcool ou de la drogue. On peut consommer une substance sans en être dépendant.

Une forte consommation de substances entraîne souvent des difficultés qui affectent la vie des gens. Les troubles liés à

l’utilisation de substances sont un ensemble de comportements qui découlent de la consommation régulière et persistante de substances.

Voici les onze critères évalués par les professionnels de la santé pour établir un diagnostic de troubles liés à l’utilisation de substances.

⬛ Prendre une plus forte dose que prévu, ou sur une plus longue période que prévu.

⬛ Être incapable de cesser, de diminuer ou de maîtriser sa consommation.

⬛ Consacrer beaucoup de temps à vouloir se procurer la substance, la consommer ou se remettre de ses effets.

⬛ Ressentir des envies fortes ou un besoin urgent de consommer.

⬛ Avoir des difficultés à s’acquitter de ses obligations au travail, à l’école ou à la maison.

⬛ Continuer à consommer malgré des problèmes sociaux et interpersonnels récurrents.

⬛ Abandonner ou négliger ses activités (sociales, récréatives, scolaires ou professionnelles) à cause de la consommation.

⬛ Consommer dans un environnement dangereux ou d’une manière qui met les autres ou soi-même en danger (ex. conduire après avoir consommé).

⬛ Continuer à consommer malgré la présence de troubles physiques ou psychologiques causés ou aggravés par l’utilisation de la substance.

⬛ Avoir développé une tolérance (devoir prendre de plus fortes doses ou ressentir moins d’effets avec la dose habituelle).

⬛ Ressentir des symptômes de sevrage (quand on cesse d’utiliser une substance après une période prolongée de forte consommation).

En fonction du nombre de symptômes, on grade ainsi la sévérité des troubles liés à l’utilisation de substances : trouble léger, modéré, grave.

⬛ Trouble léger : de 2 à 3 symptômes.

⬛ Trouble modéré : de 4 à 5 symptômes.

⬛ Trouble grave : 6 symptômes ou plus.

Un trouble grave lié à l’utilisation de substances équivaut à une dépendance. Les personnes qui en souffrent consacrent tellement de temps à consommer que cette dimension prend le dessus dans leur vie. Et elles continuent malgré les problèmes que leur consommation engendre.

Il arrive souvent que les personnes aux prises avec une dépendance aient besoin d’aide pour s’en sortir. Elles peuvent consulter un conseiller, aller à des réunions des AA, participer à un programme de traitement, aller dans la nature ou demander de l’aide d’un professionnel de la santé. Tout le monde est différent, c’est pourquoi lorsqu’on est prêt à apporter des changements dans sa vie, le chemin vers le rétablissement est unique à chacun.

LE SAVAIS-TU?

Le THC et le cannabidiol (CBD) sont les deux cannabinoïdes les plus connus, mais le cannabis en contient plus de 65 autres qui ont des effets.

Tu n’as pas besoin d’avoir une dépendance pour demander de l’aide avec ta consommation de substances. Si ta consommation te cause du souci, plusieurs options s’offrent à toi : appeler Jeunesse, J’écoute, parler à un conseiller, te rendre à un centre de santé local pour avoir des conseils, ou encore consulter des ressources en ligne, comme wellnesstogether.ca/fr-CA

TON CORPS, TON CHOIX

Le consentement, c’est pouvoir faire tes propres choix en ce qui concerne

ton corps. Par exemple :

⬛ Je décide si je veux ou non boire ou prendre de la drogue.

⬛ Je décide de la quantité d’alcool que je bois.

⬛ Je décide de qui me touche, et comment.

⬛ Je décide si je veux ou non avoir des relations sexuelles.

⬛ Je décide quand je rentre chez moi.

⬛ Personne ne peut me toucher si je dors ou tombe inconscient.

Souviens-toi : Si une personne est ivre ou inconsciente, elle ne peut pas consentir à une activité sexuelle. Veille aussi sur tes amis, pour qu’ils soient en sécurité s’ils ne sont plus en état de le faire eux-mêmes.

PLUSIEURS VARIÉTÉS

INDICA, SATIVA ET HYBRIDES : POURQUOI CHAQUE TYPE DE CANNABIS A SES PROPRES EFFETS

On entend généralement parler de deux variétés principales du plant de cannabis : l’indica et la sativa, puis des hybrides ou mélanges de ces deux souches par les cultivateurs. Des études récentes montrent toutefois que c’est plus pour la publicité et le marketing. La vérité est qu’il y a eu tellement de mélanges – et qu’il y a tant de combinaisons de produits chimiques dans la plante – que les noms donnés aux hybrides sont plus une hypothèse sur les effets possibles.

CANNABIS SATIVA

La variété sativa est connue pour son action stimulante et énergisante. C’est pourquoi on s’en sert parfois pour traiter la dépression. Elle peut cependant provoquer aussi de l’anxiété ou de la peur.

CANNABIS INDICA

La variété indica est connue pour son pouvoir relaxant, principalement sur le corps. On l’utilise pour traiter les douleurs chroniques et l’anxiété, et pour favoriser le sommeil. Elle peut cependant entraîner aussi un état de torpeur, qui suscite un sentiment de démotivation et d’isolement.

HYBRIDES

Les plants hybrides sont issus de sélections faites par le cultivateur, qui choisit ainsi les caractéristiques des variétés sativa et d’indica qu’il veut mélanger.

AppelezlaLigneantitabacdesTNOau1-866-286-5099. Visitezvotrecentredesantélocalpourobtenirdesressources.

www.hss.gov.nt.ca

ILESTILLÉGALDEVENDREOUDEFOURNIRDESPRODUITSDUTABAC,DESPRODUITSDEVAPOTAGEOUDES ACCESSOIRES CONNEXES À DES PERSONNES ÂGÉES DE MOINS DE 19 ANS.

La précaution la plus sûre à prendre est de s’abstenir d’utiliser tout produit dérivé du cannabis pendant la grossesse ou l’allaitement.

CANNABIS 2.0 :

LES NOUVELLES FAÇONS DE CONSOMMER

Produits comestibles, « shatter », pot de synthèse : les façons de consommer le cannabis se multiplient. Sois prudent, surtout si c’est nouveau pour toi, et sois au courant de ce que tu consommes.

PRODUITS COMESTIBLES :

Intégrer du cannabis dans la nourriture est une longue tradition. Aujourd’hui, de plus en plus de produits comestibles sont fabriqués : biscuits, gelées, et bien d’autres. Manger du cannabis est plus sain que de respirer sa fumée, mais comporte des risques.

Le corps traite le THC très différemment quand on le mange au lieu de le fumer. L’euphorie liée aux produits comestibles peut être très longue à se déclencher – jusqu’à deux heures – et beaucoup plus forte. Elle peut aussi durer bien plus longtemps, de cinq à huit heures.

C’est pourquoi les nouveaux consommateurs, et même les habitués, en prennent souvent trop, pensant que le produit ne fonctionne pas. Il est par ailleurs difficile de connaître la puissance exacte d’un produit comestible, surtout s’il est fait maison, si bien qu’un biscuit au pot peut être beaucoup plus fort que celui juste à côté.

À RETENIR :

⬛

Les effets des produits comestibles prennent plus de temps à se faire sentir, il est donc facile d’en prendre trop.

nouveaux consommateurs. Tu risques aussi d’être trop intoxiqué pour veiller sur toi, ou de faire un malaise cannabique (voir page 31) et de te sentir vraiment mal.

⬛ La production de concentrés comme le « shatter » fait souvent intervenir des produits chimiques puissants et toxiques comme le butane. À ce jour, nous ignorons les conséquences de ces produits sur la santé, mais elles sont probablement néfastes.

CANNABIS SYNTHÉTIQUE :

Les drogues de synthèse censées agir comme le THC sont parfois appelées « cannabis de synthèse », « marijuana de synthèse », « encens herbal », « encens d’herbes exotiques », « pot-pourri », « K2 », « spice » ou « hallucinogène légal ».

Il existe de nombreux types de faux cannabis faits à base de produits chimiques et d’adjuvants inconnus, et surtout non réglementés. Il peut s’agir de n’importe quel produit chimique – c’est pourquoi ils sont si dangereux.

⬛ Lorsqu’un vendeur de cannabis synthétique a été arrêté à Edmonton, les consommateurs ont signalé divers symptômes : vomissements, douleurs thoraciques, accélération du rythme cardiaque, troubles de la vision, maux de tête, lésions rénales, agitation, hypertension et psychose.

⬛

La quantité de THC dans un produit comestible est difficile à déterminer. Un produit peut en contenir beaucoup, alors qu’un autre, très peu.

⬛

L’euphorie créée par les produits comestibles peut durer beaucoup longtemps.

⬛

Ces produits ressemblent parfois à des aliments comme les autres. Assure-toi de bien les identifier et de les entreposer dans un endroit sécurisé, surtout tu vis avec des enfants ou des animaux de compagnie.

SHATTER/CONCENTRÉS : Les concentrés de cannabis sont des huiles et des résines traitées et généralement beaucoup plus fortes que le cannabis séché. Les nouvelles technologies permettent aujourd’hui de produire des concentrés de différentes manières. Une fleur de cannabis peut contenir jusqu’à 25 % de THC, alors que des concentrés comme le « shatter » peuvent en contenir jusqu’à 90 %.

Les nouveaux consommateurs comme les plus expérimentés doivent être prudents pour plusieurs raisons :

⬛ Des quantités élevées de THC augmentent le risque de problèmes de santé mentale, notamment de troubles psychotiques, en particulier chez les

DISCUSSION

⬛ De quelles façons les gens de ta communauté consomment-ils le cannabis?

⬛ À quoi ressemble la dépendance, pour toi?

⬛ Quelle place les substances occupentelles dans ta vie?

⬛ Pourquoi consommer... de l’alcool? du tabac? du cannabis? du café ou des boissons énergisantes?

⬛ Que pourrais-tu faire d’autre pour ressentir des effets similaires?

En 2013, l’Uruguay est devenu le premier pays à légaliser la consommation de cannabis à des fins récréatives.

QUE DIT LA LOI?

Le cannabis est légal, mais pas pour tout le monde, pas en toutes circonstances et pas tout le temps. Si tu prévois consommer du cannabis aux TNO, tu dois savoir ceci :

⬛ Il est interdit aux personnes de moins de 19 ans de transporter, acheter, posséder ou consommer du cannabis. Il ne s’agit pas de limiter tes droits, c’est une question de santé publique.

⬛ Les personnes de 19 ans et plus ne peuvent acheter du cannabis que chez les détaillants autorisés par la Société des alcools et du cannabis des TNO (SACTNO) ou sur sa boutique en ligne.

⬛ Si tu as 19 ans ou plus, tu peux avoir avec toi un maximum de 30 grammes de cannabis séché lorsque tu voyages ou que tu te trouves dans un lieu public.

⬛ Chaque ménage peut faire pousser jusqu’à 4 plants de cannabis –mais attention à la facture d’électricité!

⬛ Chaque village, ville, province et territoire peut établir ses propres règles concernant les lieux et moments permis pour consommer du cannabis. Fais tes recherches avant de partir en voyage!

⬛ Conduire gelé entraîne les mêmes accusations que conduire ivre, sans oublier que c’est tout aussi dangereux. Ne conduis pas si tu as consommé – fais plutôt appel à un conducteur désigné.

⬛ Si tu as 19 ans ou plus et que tu partages ton cannabis avec une personne qui n’a pas l’âge légal d’en consommer, tu risques de grosses amendes et peut-être même l’emprisonnement.

⬛ Donner du cannabis à un animal (chat, chien, lapin, ou autre) est illégal et considéré comme un mauvais traitement envers les animaux. Les animaux ont des systèmes de récepteurs beaucoup plus sensibles que les nôtres, et il suffit d’une toute petite quantité de cannabis pour les intoxiquer, ou même les tuer. De plus, les animaux sont incapables de nous dire s’ils ont besoin d’aide; impossible, donc, de les prendre en charge avant qu’il ne soit trop tard. Si cela se produit accidentellement, appelle immédiatement un vétérinaire. Tu n’auras pas d’ennuis.

LE SAVAISTU?

CANNABIS, POT, MARIJUANA : QUELLE DIFFÉRENCE?

TERMES UTILISÉS POUR PARLER DE CETTE DROGUE

LE SAVAIS-TU?

Le « shatter » est un extrait de cannabis super concentré qui a été associé à des psychoses, de la paranoïa et de l’anxiété. Les concentrations de THC peuvent être très élevées et vraiment difficiles à estimer.

CANNABIS

C’est le mot utilisé par les gouvernements et les personnes qui cultivent la plante à des fins médicales. C’est le terme le plus officiel et plusieurs personnes pensent que c’est celui que l’on devrait privilégier. Cannabis est le mot latin, ou scientifique, pour décrire la plante elle-même, aussi appelée chanvre, en français.

POT

Il s’agit d’un mot d’argot qui provient probablement du mot espagnol mexicain potiguaya, qui signifie « feuilles de cannabis ». Le mot n’est plus très courant en anglais, mais en français, oui.

HERBE

Terme communément utilisé dans la culture populaire d’aujourd’hui et par les consommateurs de cannabis. Le terme serait né à Harlem, un quartier de la ville de New York, dans les années 1930.

MARIJUANA

Terme espagnol que l’on a commencé à utiliser aux États-Unis dans les années 1930. Un fonctionnaire du gouvernement américain, Harry J. Anslinger, voulait faire cesser l’utilisation du cannabis et a donc associé la drogue à l’immigration en provenance du Mexique en l’appelant « marijuana », pensant que certains Américains refuseraient alors ce produit « mexicain ». Comme cela se fondait sur une attitude raciste, certaines personnes ne veulent plus aujourd’hui employer le mot marijuana.

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Le corps commence à s’autoguérir dans les vingt minutes qui suivent l’abandon de produits du tabac.

DÉCOUVRE L’ARTISTE

Cody Fennell, l’esprit créatif derrière les BD en réalité augmentée du magazine, est originaire des TNO et a de solides liens avec la région.

Découvre

Cody est né et a grandi à Yellowknife. Ses origines familiales remontent jusqu’au chef Snuff Aze, signataire du Traité no 8 en 1900 des Dénés Yellowknife de la rivière Talston, aussi connus comme le peuple de Rocher River. « Mon arrièregrand-père était Frank Morrison, le trappeur et chercheur d’or à qui la promenade Morrison dans la vieille ville de Yellowknife doit son nom », raconte-t-il. Aujourd’hui, si Cody est devenu artiste, c’est grâce à son travail assidu, à sa capacité de tirer profit des occasions et aux coups de chance qui se sont présentés. « J’avais des amis qui étaient membres de groupes, ce qui m’a donné l’occasion de créer leurs pochettes d’album, des t-shirts et des vidéoclips. Puis, j’ai travaillé pour une société de promotion qui organisait des concerts. Pendant des années, j’ai créé toutes leurs affiches et leurs dépliants. Quand ton portfolio s’étoffe et que le mot lancé, il y a tout un monde de possibilités. » Aux TNO, Cody est probablement plus connu pour ses affiches pour Dead North, le festival annuel de films d’horreur amateurs.

« Si tu souhaites faire carrière dans le domaine artistique, assume tes idées, trouve les bons endroits qui les mettront en valeur et fais de chaque idée une réalité pour pouvoir passer à la prochaine. Tu dois sans cesse aller de l’avant, vers l’idée ou le projet suivant. Impose-toi des délais, tente de nouvelles choses même si c’est voué à l’échec – et accepte d’échouer pour apprendre de tes erreurs. »

le créateur de Mégot le corbeau, d’Herbini et de Stoney l’Inukshuk

une

ILES MÉLANGES

Bien que l’âge légal pour consommer de l’alcool soit 19 ans, l’alcool demeure une substance vraiment dangereuse qui peut nuire grandement à ta santé. L’alcool est un dépresseur. Tu diras que beaucoup de personnes se sentent joyeuses quand elles boivent ou sont ivres; mais c’est que l’effet dépresseur survient plus tard – c’est ce qu’on appelle le lendemain de veille. En outre, plusieurs personnes se sentent déprimées dans les jours qui suivent la consommation d’alcool.

MÉLANGER ALCOOL ET CANNABIS augmente les risques de malaise cannabique. Comme le corps réagit différemment à ces deux substances, les consommer en même temps amplifie les effets du THC. Ça semble peut-être une bonne idée, mais le problème, c’est qu’il est très difficile de contrôler les effets croisés qui se créent.

CES EFFETS VARIENT SELON : ⬛ son poids corporel ⬛ le type d’alcool bu ⬛ son humeur du moment ⬛ les aliments mangés ce jour-là Et bien d’autres facteurs. Tu pourrais donc ressentir une plus grande euphorie, ou devenir plus ivre ou gelé que tu le souhaitais, ou encore faire un malaise cannabique.

Depuis sa légalisation, le cannabis reçoit beaucoup d’attention. Mais de nombreuses autres substances sont consommées aux TNO : alcool, méthamphétamines, crack et cocaïne sont souvent consommés ensemble, avec des effets difficiles à prévoir. Il est important de savoir ce qui risque d’arriver si on mélange ces substances!

Le malaise cannabique se produit lorsqu’on absorbe une trop grande quantité de THC. Sans être mortel, il peut te faire passer un très mauvais moment, surtout si tu ne sais pas ce qui se passe. En voici les signes : étourdissements, sueurs, nausées. La seule consommation de cannabis peut le déclencher, mais boire de l’alcool en même temps augmente vraiment beaucoup les risques.

Les effets du mélange d’alcool et de cannabis sont très imprévisibles, même pour les consommateurs aguerris. Ce qui est très dangereux, c’est de se sentir légèrement euphorique un instant, mais, l’instant d’après, ne plus être en mesure de s’occuper de soi, et se retrouver ainsi en position dangereuse.

COCAÏNE ET ALCOOL

Certains croient à tort que mélanger cocaïne et alcool les empêche de ressentir les effets négatifs de chacun, que le « stimulant » neutralisera le « dépresseur » et que la cocaïne aidera à dégriser. En réalité, ils s’intoxiquent encore plus en prenant les deux, mais ont moins conscience des signaux que leur envoie leur corps pour leur dire que quelque chose cloche. Consommés ensemble, l’alcool et la cocaïne se retrouvent tous deux dans le foie.

Après avoir métabolisé ces substances, le foie produira de la cocaéthylène, une substance chimique très forte et dangereuse. La cocaéthylène entraîne des comportements violents et agressifs, et augmente les risques de tentative de suicide. Elle accélère les battements cardiaques au moins deux fois plus que la cocaïne seule, et peut causer des palpitations ou des obstructions. Ce mélange peut provoquer une crise cardiaque soudaine et même la mort, même si tu es jeune, en santé et sans problème médical.

STIMULANTS

Les stimulants font que ton organisme s’accélère. Ton rythme cardiaque peut atteindre un niveau dangereux et la température de ton corps peut tellement augmenter qu’il n’arrive plus à se refroidir par lui-même. Les stimulants entraînent parfois des comportements violents et agressifs, même chez les gens habituellement calmes. La cocaïne, les méthamphétamines et certains médicaments sur ordonnance comme l’Adderall et le Ritalin sont tous des stimulants

DÉPRESSEURS

« Dépresseur » ne veut pas dire que tu te sentiras forcément déprimé, c’est plutôt que ton corps fonctionnera plus lentement. Les dé presseurs peuvent ralentir la respiration et le rythme cardiaque, ainsi que les réflexes dans certaines situations. L’alcool, le cannabis, l’héroïne et la colle sont tous des dépresseurs.

La cocaïne et l’alcool sont extrêmement néfastes pour le foie et les reins. Si tu les consommes en même temps, ton foie peut cesser de fonctionner partiellement ou totalement; il n’arrivera donc plus à filtrer les toxines. Bien que le corps humain soit capable de se remettre de certaines lésions au foie, si celles-ci sont trop graves, elles peuvent être mortelles. C’est simple mais fondamental : ton foie est vital.

OPIOÏDES

Les opioïdes sont un type d’analgésique (médicament antidouleur). Le fentanyl est le plus dangereux et le plus tristement célèbre : cet opioïde très puissant a causé de nombreux décès par surdose dans le pays. Il existe d’autres types d’analgésiques opioïdes. Les mélanger avec de l’alcool, du cannabis ou d’autres substances comporte toujours des risques. Les opioïdes sont pour la plupart des dépresseurs. Or, les effets cumulatifs avec d’autres dépresseurs sont imprévisibles. Le cannabis et l’alcool amplifient les effets des opioïdes, ce qui peut provoquer des problèmes respiratoires, un coma ou pire en plus d’augmenter les risques de surdose.

DROGUES ILLICITES

Les drogues illicites comme les méthamphétamines et le crack créent une forte dépendance, en plus d’être très toxiques et dangereuses. À elles seules, ces drogues brisent des vies, des familles et des communautés. Si elles sont consommées avec du cannabis, de l’alcool ou toute autre substance, les effets sont encore plus dévastateurs.

MÉDICAMENTS SUR ORDONNANCE

TComme il existe beaucoup de médicaments, il est impossible de savoir lequel réagira avec quelle substance. Le THC modifie la façon dont le corps

réagit aux médicaments – il diminue leur efficacité ou en augmente les effets. L’alcool modifie quant à lui complètement l’effet des médicaments. Il est fortement déconseillé de mélanger alcool et médicaments.

La prudence est donc de mise. Parle à ton médecin de TOUTES les substances que tu consommes pour qu’il puisse t’aider à trouver les combinaisons les moins dangereuses.

SI TU CONSOMMES – COMMENCE LENTEMENT, À PETITES DOSES, ET AVISE QUELQU’UN.

MISE EN GARDE

Le fentanyl et le carfentanil sont deux opioïdes extrêmement puissants et dangereux. Ils sont souvent ajoutés à d’autres drogues illicites, ou encore consommés seuls. Une minuscule dose de fentanyl ou de carfentanil peut provoquer une surdose mortelle, et certaines personnes ont été malades après en avoir seulement touché. Incolores, inodores et sans goût, ces deux substances peuvent se retrouver dans TOUT. Ne présume pas que les drogues que tu consommes sont pures, peu importe où tu les as achetées. Conserve avec toi une trousse de naloxone si toi ou tes amis êtes à risque – tu peux en recevoir une gratuitement en le demandant dans un centre de santé local ou une pharmacie.

LE VAPOTAGE : QU’EST-CE QUE C’EST?

ON PARLE BEAUCOUP DE VAPOTAGE DERNIÈREMENT, ET LE DISCOURS VARIE PAS MAL. QU’EST-CE QUE C’EST AU JUSTE?

EN QUOI CONSISTE EXACTEMENT LE VAPOTAGE?

Le vapotage consiste à inhaler les vapeurs créées par une cigarette électronique ou tout dispositif comparable alimenté par piles. Les liquides à vapoter et le cannabis séché font partie des diverses substances utilisées dans les dispositifs de vapotage.

CES NUAGES, N’EST-CE VRAIMENT QUE DE LA VAPEUR?

Non. Les dispositifs de vapotage contiennent un aérosol composé de plusieurs ingrédients comme le propylène glycol, la glycérine, des arômes et d’autres produits chimiques. Ce n’est pas de la simple vapeur d’eau. Les cigarettes électroniques contiennent souvent de la nicotine, une substance qui crée de fortes dépendances et qui nuit au développement du cerveau. Certains dispositifs de vapotage ont été adaptés pour le cannabis ou ses composantes (THC, huile de haschich et autres substances).

LE VAPOTAGE EST-IL SANS RISQUE?

En un mot : Non.

Il existe peu de recherches sur les effets du vapotage sur le corps et la santé. Nous savons par contre qu’il n’est pas sans danger ou sans risque.

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QUELS SONT LES RISQUES DU VAPOTAGE?

Les risques pour la santé liés aux substances chimiques présentes dans les produits de vapotage et les effets à long terme du vapotage sur la santé ne sont pas clairs. Des centaines de vapoteurs aux États-Unis et au Canada souffrent de dommages à long terme aux poumons – certains en sont morts. D’ici à ce que l’on comprenne mieux les risques du vapotage, il est préférable de ne pas vapoter.

LA VAPEUR SECONDAIRE EST-ELLE DANGEREUSE?

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Les liquides de vapotage à base de nicotine peuvent nuire au développement du cerveau et créer des dépendances. En effet, la nicotine entraîne de fortes dépendances, et ses effets sont plus nocifs sur le cerveau en développement des jeunes adultes. Si on la consomme alors que notre cerveau est en développement, les récepteurs de nicotine qui s’y trouvent s’habituent à sa présence, ce qui augmente les risques de devenir dépendant pour le reste de sa vie. Non seulement la nicotine crée d’importantes dépendances, mais elle a aussi des conséquences sur la mémoire, la concentration, l’humeur et l’impulsivité.

La vapeur secondaire, tout comme la fumée secondaire des cigarettes, est facilement inhalée par les personnes autour des vapoteurs. Les produits chimiques nocifs présents dans la vapeur seront alors eux aussi inhalés.

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Le liquide à vapoter peut être toxique. Même en petites quantités, il peut être toxique pour un jeune enfant s’il est ingéré ou même entre simplement en contact avec la peau.

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Le dispositif lui-même peut être dangereux. Il faut le manipuler avec soin. En effet, ces appareils électroniques contiennent de puissants éléments chauffants et des piles. Il est arrivé (pas souvent, mais c’est bel et bien arrivé) que des dispositifs de mauvaise qualité explosent, causant des blessures aux vapoteurs.

LE POUVOIR DU NON

Fais tes propres choix : la drogue et l’alcool ne conviennent pas à tout le monde. Plusieurs personnes préfèrent les éviter complètement pour diverses raisons.

Le choix de ne pas consommer t’appartient. Tu connais mieux que quiconque ton corps et ta tête, donc tu sais ce qui est mieux pour toi. Si quelqu’un te pousse à prendre de la drogue ou de l’alcool, ou toute autre chose avec laquelle tu n’es pas à l’aise, souviens-toi que tu as le droit de faire tes propres choix, et qu’ils doivent être respectés. C’est pareil si à l’inverse tu décides de consommer et que tes amis préfèrent ne pas le faire. C’est leur choix, et tu ne devrais jamais chercher à les obliger à prendre de la drogue ou un verre d’alcool s’ils n’en ont pas envie.

SI ON TE POUSSE À CONSOMMER DES DROGUES OU À BOIRE DE L’ALCOOL, ESSAIE CECI :

SOIS HONNÊTE : Explique pourquoi tu ne consommes pas ces substances, que ce soit pour des raisons de santé, des allergies, des mauvaises réactions au THC dans le passé ou par principe.

INDIQUE QUE LEUR COMPORTEMENT EST

IRRESPECTUEUX : Personne n’aime être obligé de faire des choses qui les rendent inconfortables. Tu peux leur rappeler.

VA-T’EN : Si on essaie encore de te convaincre, va-t’en tout simplement. Se retirer de la situation est ce qu’il y a de mieux à faire, surtout si tes interlocuteurs sont gelés ou ivres.

SI TU NE SAIS PAS TROP QUOI RÉPONDRE, VOICI QUELQUES IDÉES :

« Je passe mon tour ce soir, mais je peux m’occuper de la bouffe. Qui a faim? »

« Non, merci. Et puis, quelqu’un doit bien s’assurer que tu ne feras pas de niaiseries! »

« Peut-être une autre fois. J’ai des choses à faire demain. »

Ou, si nécessaire (mais espérons que tout le monde reste relax et respecte ton choix) :

« Je serai le chauffeur désigné ce soir, amusezvous. »

« Ça ne sert à rien de me pousser. Tu fais tes choix, je fais les miens. C’est tout. »

DISCUSSION

As-tu déjà senti de la pression pour consommer des drogues ou de l’alcool?

Pourquoi penses-tu que des personnes en incitent d’autres à consommer des drogues ou de l’alcool? ⬛

Quelles seraient les bonnes façons de refuser des drogues ou de l’alcool d’un ami?

UNE PETITE VÉRIFICATION : ÉTAT D’ESPRIT ET CONTEXTE

C’est souvent difficile de prédire comment une substance t’affectera, même si tu es habitué à consommer. Cela s’explique par le fait que la qualité et le type d’expérience sont très étroitement liés à ton état d’esprit et ton bien-être physique.

Peu importe ce que tu consommes, ton expérience peut être bonne ou mauvaise – c’est difficile de savoir d’avance comment ça se passera. Ce n’est pas parce que tu as aimé une substance une fois qu’elle aura les mêmes effets la fois suivante. Pense à ton état d’esprit : où en es-tu mentalement et émotionnellement? Puis, avant de consommer, tiens toujours compte de ton environnement physique : l’endroit où tu es et les personnes qui t’entourent. Tu éviteras ainsi plus facilement une mauvaise expérience. C’est tout à fait correct de dire non si tu crois que l’expérience ne sera pas agréable pour toi. C’est encore plus vrai pour les substances psychoactives (caféine, alcool, cocaïne, LSD, nicotine et cannabis), dont les effets psychotropes altèrent l’humeur et la perception.

QUEL EST TON ÉTAT D’ESPRIT?

⬛ Comment ai-je pris soin de moi aujourd’hui?

⬛ Est-ce que je me sens stressé ou fâché en ce moment?

⬛ Est-ce que je traverse une période difficile émotionnellement?

⬛ Pourquoi est-ce que je veux prendre cette substance?

⬛ Qu’est-ce que je veux tirer de cette expérience?

⬛ Si je fais un « bad trip », suis-je prêt mentalement et émotionnellement à y faire face?

QUEL EST LE CONTEXTE?

⬛ Est-ce que j’estime les personnes qui m’accompagnent? Ai-je confiance en elles?

⬛ Est-ce que mon environnement est sécuritaire et confortable?

⬛

Ai-je tout ce dont je pourrais avoir besoin (couvertures, nourriture, boissons, etc.)?

⬛

Puis-je partir facilement et de façon sécuritaire?

⬛ Suis-je au bon endroit si je fais un « bad trip »? Les personnes qui m’entourent sont-elles capables de m’aider?

ABUS DE CANNABIS?

Tu ne peux pas mourir d’une surdose de cannabis, mais il est possible que tu en consommes trop, au point de te sentir horriblement mal et de paniquer. Il ne faut pas s’affoler, les effets disparaîtront en quelques minutes ou heures. Tu peux aussi les atténuer grâce aux stratégies qui suivent :

MANGE QUELQUES

GRAINS DE POIVRE OU RENIFLE DU POIVRE NOIR

CHANGE-TOI LES IDÉES AVEC QUELQUE

CHOSE

SORS MARCHER

ne te met pas en danger)

Cannabis comestible Lisez toujours l’étiquette

Allez-y lentement

OUTILS POUR PRENDRE SOIN DE TOI

On peut s’occuper de soi de plusieurs façons, en prenant soin de son corps, de sa tête, de son cœur et de son esprit.

Tu sens peut-être de la pression pour avoir l’air heureux quand tu ne l’es pas réellement. Ou peut-être que tu te sens parfois très triste, tout en souhaitant aller mieux. Dans ces moments-là, certaines personnes consomment des drogues ou de l’alcool pour se sentir mieux. Les drogues peuvent modifier l’humeur ou aider à se détendre, mais elles ne règlent pas les problèmes. Ce n’est pas une solution à long terme.

Sois attentif à comment tu te sens. Voici quelques façons d’y arriver.

1Le cerveau aime réfléchir, se développer et absorber de nouvelles informations. Il aime apprendre de nouvelles compétences et nous récompense avec des hormones qui procurent du bonheur quand nous réussissons des choses, comme apprendre une nouvelle langue, lire un bon livre ou maîtriser un jeu vidéo. Parler de choses nouvelles et discuter avec un ami sont deux excellentes manières d’exercer ton esprit. Le cerveau consacre beaucoup de temps à sa croissance, remplis-le de bonnes choses!

2

Les façons d’être connecté à son esprit sont personnelles à chacun. Être attentif à tes rêves, adopter de bonnes habitudes de sommeil, tisser des liens avec des animaux ou prendre du temps pour toi : ce sont de bons moyens de savoir ce qui t’anime. Si la religion te parle, tu peux aller à l’église ou participer à une cérémonie avec tes grands-parents, ou encore explorer ta foi à ta manière.

3

Les émotions et les sentiments sont parfois complexes et difficiles à gérer, mais ils font de nous qui nous sommes. Que ce soit de la joie, de la tristesse, de la colère ou de la peur, ils sont partie intégrante de qui tu es; tu ne devrais donc jamais en avoir honte. Si tu ressens des émotions douloureuses, tu peux te tourner vers une personne de confiance pour en parler ou pour pleurer. Tu pourrais aussi stimuler ta créativité en jouant de la musique ou en dessinant. Certaines personnes aiment exprimer leurs sentiments à travers le bruit et le mouvement (courir, sauter, voire crier).

4

Nous habitons notre corps, alors il mérite qu’on en prenne soin. Chaque corps a des besoins spécifiques, mais la plupart ont besoin de nourriture, de sommeil, de tendresse et d’un peu d’exercice physique de temps à autre. Tu peux être connecté à ton corps et en prendre soin de plusieurs façons : manger des aliments sains et savoureux, faire la grasse matinée un samedi, prendre un bon bain chaud, faire une randonnée, aller à la chasse ou passer du temps avec des gens que tu aimes.

L’ÉTRANGE CAS DE PHINEAS GAGE

C’est une lésion cérébrale survenue en 1848 qui nous a permis de mieux comprendre comment le cerveau humain, en l’occurrence notre personnalité, fonctionne.

Phineas Gage était employé des chemins de fer au Vermont en 1848. Un accident avec un bourroir a presque entièrement détruit le lobe frontal de son cerveau. Après cet accident, il pouvait marcher et parler, et se souvenait des détails de l’événement. Cependant, dans les jours et les semaines qui ont suivi, l’homme habituellement gentil et poli s’est transformé en une personne violente et colérique, aux prises avec une dépendance à l’alcool et incapable de garder un emploi. Avant son accident, Phineas était intelligent, équilibré, un bon homme d’affaires, et travaillait sans cesse pour atteindre ses objectifs. Après l’accident, ses proches disaient qu’il n’était plus le même. Sa santé et ses relations ont commencé à décliner. Il est mort un peu moins de 13 ans plus tard, à la suite de crises d’épilepsie.

Dès 1868, et encore récemment, en 1994, des scientifiques ont étudié le crâne de Phineas Gage pour en apprendre plus sur ses blessures. Ils ont découvert que les lésions au lobe frontal de son cerveau ont altéré sa personnalité et d’autres fonctions complexes du cerveau : raisonnement, langage, contrôle des impulsions et intelligence sociale. Cet accident a eu une très grande influence sur les débuts de neurologie, en révélant l’importance de cette partie du cerveau. Le cerveau de Phineas Gage ainsi que le bourroir à l’origine de l’accident sont exposés à la faculté de médecine de l’Université Harvard. Nous savons maintenant, grâce à cet homme et à son lobe frontal, ce qui arrive lorsque le cerveau n’a pas la chance de se développer adéquatement, ou qu’il est endommagé par une blessure ou une substance.

OUTILS : GESTION DU STRESS

Traverser les épreuves de la vie quotidienne n’est pas toujours facile. On développe tous ce qu’on appelle des « stratégies d’adaptations » pour s’en sortir. La consommation de substances comme le cannabis et l’alcool est une stratégie de ce genre. Mais il existe aussi d’autres solutions moins nocives pour la santé.

QU’EST-CE QU’UNE STRATÉGIE D’ADAPTATION?

C’est tout ce que nous faisons pour nous aider à gérer le stress. Chacun a ses propres outils. Il peut s’agir d’une activité : sport, soutien psychologique, yoga, jeux, bon temps avec des amis, consommation de substances. Certaines de ces stratégies, comme le sport, sont plus saines que d’autres, comme la consommation d’alcool. L’usage de substances est certes une stratégie d’adaptation courante, mais elle n’est pas nécessairement la meilleure ni la plus saine à long terme.

PAS DE JUGEMENT : Nous avons tous des façons plus ou moins saines de composer avec les hauts et les bas de la vie. Il est important d’équilibrer les moins bonnes stratégies avec de meilleures. Tu ne veux pas compter sur une seule manière de te sentir mieux, ou pour traverser une épreuve. Fais une liste de tes propres stratégies d’adaptation, puis reviens-y quand tu auras une journée plus difficile pour te rappeler tous les moyens que tu as de te sentir mieux.

FAIS UNE LISTE DES STRATÉGIES D’ADAPTATION QUE TU UTILISES HABITUELLEMENT :

DISCUSSION

Quelles stratégies d’adaptation utilises-tu? Quelles stratégies d’adaptation les autres utilisent-ils?

Certaines stratégies sont plus saines que d’autres. Lis les exemples de mécanismes d’adaptation qui suivent, puis classe-les du plus malsain selon toi (1) au plus sain (15).

Pleurer avec un ami proche

Boire une bière Boire une caisse de bière Aller courir Courir six heures par jour pendant une semaine Prendre un bain Faire du yoga et de la méditation

Fumer un joint seul Fumer un joint avec des amis Promener son chien Pratiquer son sport préféré Se jeter dans la nourriture Regarder en rafale une série télé Essayer une nouvelle recette Parler avec un aîné