hôpital fribourgeois (HFR) - Rapport annuel 2013

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Quels ont été les faits marquants de votre service en 2013 ? Depuis octobre 2013, les urgences pédiatriques prennent en charge non seulement les cas relevant de la médecine, mais aussi de la chirurgie générale et orthopédique. Auparavant, les enfants présentant des blessures ou des fractures étaient admis aux urgences pour les adultes. Désormais, nous offrons une prise en charge pédiatrique dès le début. Par cette mesure, l’HFR satisfait à une exi­ gence importante de la charte européenne sur les droits des enfants ­hospitalisés.

Le premier bilan de ces ­urgences pédiatriques étendues est positif. L’affluence est toutefois très élevée le soir et le week-end, quand les pédiatres et les méde­ cins de famille ne sont pas toujours disponibles. Les chiffres varient également en fonction de la saison, et les temps d’attente peuvent parfois s’allonger. En comparaison nationale, l’attente aux urgences ­pédiatriques de l’HFR reste toutefois raisonnable. L’augmentation du nombre de patients est impres­ sionnante : en 2005, les ­urgences pédiatriques ont accueilli 4’500 enfants, contre 10’000 en 2013.

Pédiatrie Un phénomène qui montre que l’hôpital sert de plus en plus de point de chute en raison de la pénurie de pédiatres, notamment en dehors des heures d’ouverture des cabinets médicaux.

Prof. Johannes Wildhaber Médecin-chef du service de pédiatrie HFR Les médecins cadres

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HFR Médecin-chef : Prof. Johannes Wildhaber HFR Fribourg – Hôpital cantonal Médecin-chef : Prof. Johannes Wildhaber Médecins adjoints : Dr Gaëlle Blanchard, Dr Katharina Fuhrer, Dr Denise Herzog, Dr Gregor Kaczala, Dr Cosette Pharisa Dr Marc Schmutz (dès le 01.01.2014) HFR Riaz Médecin adjointe : Dr Sibylle Gateau Médecin agréé : Dr Marc Schmutz (jusqu’au 31.12.2013) HFR Meyriez-Murten Médecins adjoints : Dr Oliver Bucher (dès le 01.02.2013), Dr Bettina Essers (jusqu’au 31.01.2013)

Des projets particuliers, réalisés ou en cours, méritent-ils d’être mis en lumière ? En 2013, nous avons lancé un projet pour une meilleure prise en charge des enfants hospitalisés souffrant de difficultés psychiques. Nous entretenons une bonne ­collaboration avec le ser­ vice de psychiatrie pour la jeunesse. Les soins dont ces enfants ont besoin sont toutefois exigeants : les cas sont toujours plus complexes, ce qui peut être lourd pour le personnel soignant. En parallèle, nous avons ­introduit un processus glo­ bal dans le but de favoriser le développement général du service ainsi que la sa­ tisfaction de nos jeunes ­patients et de leurs parents. Le développement de l’offre spécialisée, les mesures d’encouragement de la ­formation et du perfection­ nement à l’intention du ­personnel et la recherche clinique s’inscrivent notam­ ment dans cette démarche.

Quels ont été les faits marquants de votre service en 2013 ? L’année 2013 a vu le dé­ ménagement du service de gériatrie de Châtel-St-Denis

Sur le site de Riaz, l’accueil a été chaleureux. Il existe une excellente collaboration entre les différents services. Pour les équipes médico-­ soignantes, ce changement a été important, tant sur le plan conceptuel que pra­ tique. Si, pour la majorité des collaborateurs, la nou­velle mission et ses ­implications ont été posi­ tivement acceptées, un

Gériatrie sur le site de Riaz. Pour être conforme à la nouvelle mission, il a pris le nom de service de gériatrie aiguë et réadaptation gériatrique ; une uniformisation de la ­dénomination et de la prise en charge des patients avec l’HFR Tafers (Rehabi­ litation/Akutgeriatrie) a ain­ si pu être réalisée. Avec ces deux services qui as­ surent une double mission, l’HFR peut prendre en charge des patients âgés polymorbides présentant des syndromes gériatriques dès la phase initiale de l’hospitalisation. Une filière « gériatrie aiguë » a été élaborée en collabo­ ration avec le service des urgences, la médecine in­ terne et la direction des soins. La localisation des services de gériatrie sur les sites disposant d’un plateau technique performant et de possibilités de surveillance adaptée évite, pour la plu­ part des cas, des transferts générant un inconfort, un retard de diagnostic, voire un déconditionnement. Tou­ tefois, le manque de place ­récurrent ne permet pas de prendre en charge bon nombre de patients, bien que présentant un profil idéal.

c­ ertain nombre a préféré changer d’orientation, en­ traînant ainsi un renouvelle­ ment de l’équipe. Des projets particuliers, réalisés ou en cours, méritent-ils d’être mis en lumière ? Un nombre important de patients âgés souffrent de sarcopénie, syndrome gé­ riatrique qui entraîne un cortège de morbidités et de limitations fonctionnelles. Un groupe de travail inter­ disciplinaire est à l’œuvre pour réactualiser un pro­ gramme de prise en charge basée sur la littérature scientifique.

Quels ont été les faits marquants de votre service en 2013 ? L’année 2013 fut celle des déménagements pour notre service, mais pas seule­ ment. En février, le service de médecine et réadap­ tation gériatriques a été transféré de Châtel-St-Denis à Riaz, puis ce fut au tour du service de réadaptation et de gériatrie aiguë de Meyriez-Murten d’emmé­ nager à Tafers. Si les démé­ nagements se sont dé­ roulés sans encombre, les transferts de services ont occasionné quelques chan­ gements inévitables. Les équipes ont dû se réorganiser, constituer de nouveaux réseaux et faire face à ­certains changements de personnel, qui ont entraîné la perte de connaissances et du travail supplémentaire. L’intégration des équipes sur les sites de Riaz et Tafers s’est toutefois bien passée, notamment grâce au bon accueil réservé aux nouveaux services de réadaptation. Un programme ambulatoire pour la réadaptation res­ piratoire, étalé sur quatorze semaines, a été mis en place

à l’HFR Billens. En 2013, 11 patients y ont participé. Le nombre de patients est resté très élevé en 2013. Les lits des services de réadaptation générale et de réadaptation respiratoire des sites de Billens et Fri­ bourg sont tous restés oc­ cupés la plupart du temps. Deux lits supplémentaires ont été installés à Billens.

En raison du manque de place dans les EMS, beaucoup de patients qui pour­ raient sortir de l’hôpital sont contraints d’y rester. La plupart du temps, on trouve cependant une so­ lution avec des services ­externes à l’hôpital.

rer une vision pour l’offre de réadaptation à l’HFR pour la période 2016 – ­ 2022. Cette démarche comprend, entre autres, la conception de nouveaux mandats, notamment dans le domaine de la neuroréa­ daptation.

Des projets particuliers, réalisés ou en cours, méritent-ils d’être mis en lumière ? En décembre 2013, nous avons commencé à élabo-

En parallèle, j’étais aussi impliqué dans le projet « ST Reha » en qualité de ­représentant de l’HFR. ­Actuellement, nous élabo­ rons, en collaboration avec d’autres médecins, le nou­ veau système tarifaire suisse pour la réadaptation.

Réadaptation Les médecins cadres

Dr Stefan Goetz Médecin-chef du service de réadaptation HFR

HFR Médecin-chef : Dr Stefan Goetz HFR Billens Médecin-chef : Dr Philippe Rossier HFR Fribourg – Hôpital cantonal Médecin-chef : PD Dr Jean Dudler Médecin adjoint : Dr Titus Bihl Lainsbury HFR Riaz Médecin-chef : Dr André Laszlo HFR Tafers Médecin-chef : Dr Stefan Goetz

présente, avec des pro­ positions de prise en charge le cas échéant. Notre service s’est égale­ ment beaucoup impliqué dans la recherche clinique. Nous avons notamment participé à des études sur l’utilisation de nouveaux produits pour le traitement de la goutte, de la poly­ arthrite rhumatoïde ou en­ core de la spondylarthrite ankylosante.

Rhumatologie

Dr André Laszlo Médecin-chef du service de gériatrie HFR Les médecins cadres HFR Médecin-chef : Dr André Laszlo HFR Riaz Médecin-chef : Dr André Laszlo Médecin agréé : Dr Marc-André Kubski HFR Tafers Médecin-chef : Dr Stefan Goetz

PD Dr Jean Dudler Médecin-chef du service de rhumatologie HFR Les médecins cadres HFR Médecin-chef : PD Dr Jean Dudler

HFR Fribourg – Hôpital cantonal Médecin-chef : PD Dr Jean Dudler Médecin-chef adjoint : Prof. Federico Balagué Médecin adjoint : Dr Titus Bihl Lainsbury Médecins agréés : Dr Urs Gäumann, Dr Maximilien Jung, Prof. Marc-Antoine Krieg (méd.-chef jusqu’au 31.01.2013), Dr Sieglinde Major Schumacher

Quels ont été les faits marquants de votre service en 2013 ? La transposition de l’activi­ té stationnaire vers les prestations ambulatoires poursuit son évolution. En 2013, celles-ci ont augmen-

té de manière marquée, soit d’environ 40 %. Cette hausse de l’activité ambu­ latoire s’explique notam­ ment par l’arrivée dans le service d’un médecin assis­ tant supplémentaire. N’en demeure pas moins que la demande se fait de plus en plus pressante et nous essayons d’y répondre au mieux. Nous avons aussi consolidé et poursuivi le développe­ ment de la « filière fracture en rhumatologie », où tout patient âgé hospitalisé dans notre hôpital pour une fracture est évalué ­cliniquement et par den­ sitométrie pour déterminer si une ostéoporose est

Des projets particuliers, réalisés ou en cours, méritent-ils d’être mis en lumière ? L’objectif est de mettre de plus en plus de poids dans le développement de l’ac­ tivité ambulatoire, et ce même si le service est ­passablement à l’étroit dans ses locaux actuels. À terme, en mettant l’ac­ cent sur la collaboration ­interdisciplinaire, nous ­entendons développer une vision plus « intégrée » de la prise en charge ambula­ toire du patient rhumatolo­ gique, qui inclut non seule­ ment les médecins, mais aussi d’autres spécialistes : in­firmier-ère-s, physiothéra­ peutes et ergothérapeutes.

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