à SAINTE-ROSE, LE FOOT REPREND SA PLACE

“ On veut qu’un j O ur, Sainte- rOS e ait p O urqu O i pa S un Dimitri payet

maillot, président du club de Sainte-rose FC depuis janvier 2018

Après une magnifique saison qui l’a vu terminer champion de D2 et invaincu, le Sainte-Rose FC va se mesurer cette année aux équipes de Super D2. Une étape dans la progression de ce club sympathique et atypique soutenu par toute une commune.

Etre en super D2 il y a 3 ans, c’était un rêve. Aujourd’hui, c’est bel et bien une réalité ! La montée en super D2 est une grande réussite pour le club. Nous sommes en train de bien nous structurer et de travailler encore plus pour l’avenir. Par exemple, les jeunes U11 ont fait un 1er voyage à Blois et sont partis voir le match Angers-Lyon. Ça ne s’était jamais fait. Sainte-Rose est une ville de foot qui veut redevenir une place forte réunionnaise et il y a beaucoup d’engouement.

• Vous fonctionnez par cycles. Expliquez-nous en quoi cela consiste. À la création du club, nous étions partis sur un cycle de 3 ans et nous avons atteint notre objectif en seulement 2, avec des i LS en par L ent

Boris Collet 22 ans (attaquant)

Je suis au club depuis tout jeune et après être parti jouer dans d’autres club à Saint-André, à Saint-Pierre et enfin à Saint-Philippe, je suis revenu il y a 3 ans. On a 3 entrainements par semaine, les lundi, mercredi et vendredi. Quant aux matches, ils se font le dimanche ou bien parfois le samedi soir. Je m’investis à fond dans ce club car c’est ma ville. L’année dernière, j’ai marqué 25 buts, c’est mon meilleur total depuis que je joue joueurs en grande majorité de Sainte-Rose. Nous repartons aujourd’hui, avec l’appui inconditionnel de la municipalité, sur un nouveau cycle de 3 ans avec plusieurs objectifs : une meilleure structuration, l’intégration des jeunes grâce à une meilleure formation, la création d’une section sportive au collège de Sainte-Rose, un partenariat avec Blois Foot et peut-être Orléans, un club de Ligue 2.

• Sainte-Rose FC peut-il devenir rapidement une vitrine de la ville ? Bien sûr, et cela a déjà commencé car nous progressons avec l’appui de toute la population. Si le club en est là aujourd’hui, c’est avant tout en grande partie grâce à Monsieur le maire. C’est quelqu’un qui aime le sport et le foot en particulier. On est au foot. Ce club est très bien structuré. Depuis que nous avons changé de municipalité, le club revit et grimpe les échelons. Le maire aime vraiment le sport et met vraiment les moyens pour une vraie bonne équipe. Par exemple, il existe un partenariat avec la ville de Blois en métropole pour essayer de former les jeunes talents. La municipalité est vraiment derrière nous et ça nous donne encore plus envie de réussir à monter en D1. L’année prochaine nous jouerons en super D2. Ça s’annonce bien. subventionné par la mairie mais à hauteur normale d’un club de D2. Ce qui fait aussi notre force, c’est que nous avons beaucoup de bénévoles. Le réseau local est très fort. Aujourd’hui, l’engouement est important et nous voyons déjà la fierté dans les yeux de nos supporters.

• Vous avez misé sur les talents pour acquérir rapidement des résultats capables de générer de l’engouement chez les jeunes. Une méthode à contre-courant qui semble fonctionner non ?

Oui, ça fonctionne ! C’était un risque et aujourd’hui, nous sommes très satisfaits car le club grandit vite et bien. On veut qu’un jour, Sainte-Rose ait pourquoi pas un Dimitri Payet !

Bruno Jérémy, Capitaine (milieu de terrain)

Nous allons prendre la saison qui vient sereinement. On ne se pose pas de questions, mais ça n’empêche pas les joueurs, les dirigeants et la municipalité, qui est avec nous à 100% d’être ambitieux. Depuis la reprise du club il y a 3 ans, le maire nous a beaucoup suivis et fait tout pour nous mettre dans de bonnes conditions. Avant, ce n’était pas le cas. La municipalité est présente souvent aux entrainements et pendant les jours de match. C’est une pression positive qui nous motive. C’est très agréable de jouer dans un club comme celui-là.