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matériel tee shirt
l e nouveau n So en accord avec leS pointS d’acupuncture
C’est une nouveauté, un nouveau procédé, les tee-shirts NSO vivent leur première année d’existence. Ils sont conçus pour réduire la fatigue et aider le corps à récupérer pendant l’effort. Ils reposent sur la réflexion des rayons infrarouges lointains. Ces vêtements disposent d’empiècements intégrant un mélange d’oxydes (métaux et minéraux) concentrés, qui renvoient l’énergie infrarouge produite par le corps, vers ses propres tissus (muscles, nerfs et articulations). Ce procédé est censé améliorer la tonicité musculaire et l’équilibre cellulaire, favorisant la récupération pendant l’activité sportive avec pour résultats de meilleures performances et une réduction de la fatigue. Situés au niveau des zones correspondant aux points d’acupression stratégiques, ces empiècements permettent d’activer le flux d’énergie dans le corps de manière naturelle. Ils assurent une capture et un renvoi plus efficaces de l’énergie corporelle, et un équilibre cellulaire optimisant les performances pendant la pratique sportive. Ces empiècements existent aussi sur les collants, et sont disposés de manière spécifique selon que les modèles sont destinés aux fem-
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l’équipement obligatoire de l’organi Sation
A la différence d’une chaussure de course sur route qui rencontrera toujours un appui identique et stable, la chaussure de trail doit composer avec des appuis et donc des foulées qui changent en permanence. Les chaussures de trail se doivent donc d’offrir une bonne accroche au sol, une protection et un maintien de qualité comme une bonne stabilité sur les terrains irréguliers.

Alors une chaussure de trail se distingue par des crampons marqués et une allure qui sent la nature. Marqués, ces crampons permettent une meilleure accroche sur un sol gras, mais une semelle avec des crampons discrets sera plus performante sur terrain sec. Alors de plus en plus, les chaussures de trail cherchent une polyvalence qui permettra de courir dans toutes les conditions.
Contrairement aux chaussures réservées à la piste qui sont de plus en plus minimalistes, les chaussures de trail sont renforcées. Des protections sous les pieds atténuent les contacts avec des arêtes vives des pierres ou les pointes des branches, alors que sur le dessus de la chaussure, la tige et les renforts protègent les orteils et le cou-de-pied des chocs ou des griffures.
Ainsi la construction d’une chaussure de trail est plutôt rigide, avec une tenue du pied stable et efficace pour prévenir toute rotation du pied sur un appui instable ou en devers. “ L’athlète intervient pour finaliser des détails, précise Laurent Allart de chez Salomon. Comme les systèmes de laçages rapides et leur petite poche qui viennent en fait du ski de fond ”.
C’est aussi la façon de courir qui est étudiée. François D’Haene et son grand gabarit a ainsi une foulée plus lourde que Kilian Jornet qui court beaucoup sur l’avant pied, surtout sur des distances courtes.
S’adapter au type de terrain et à la diStance !
Aussi pour choisir ses chaussures dans une offre de plus en plus fournie, il faut s’attacher à déterminer le type de terrains rencontré, cerner ses objectifs en course et surtout bien savoir sur quelle distance on s’engage. Les sentiers de La Réunion offrent des terrains vairés, meubles ou gras, parfois escarpés et rocailleux et à d’autres endroits beaucoup plus roulants. L’accroche se doit donc d’être agressive avec des crampons profonds et espacés mes ou aux hommes. Les points d’acupuncture sont différents selon le sexe. Ces tee-shirts très élitistes constituent un peu une vitrine, ils sont conçus en noir, pour que les patches restent le plus discrets possible. Ces patches existaient déjà, les voilà désormais intégrés aux tee-shirts. Le but peut être là encore, de rassurer au maximum le compétiteur.

Pour chaque concurrent, l’équipement conditionne la sécurité. Aussi chacun d’entre eux doit être en mesure, durant toute la durée de l’épreuve, de présenter le matériel obligatoire requis par l’organisation. Outre le port du dossard de face et le tee-shirt fourni par l’organisation au départ de la course, le port du bracelet de course, le sac personnel sur lequel devra être fixée la puce électronique, les concurrents doivent avoir : une lampe frontale ou torche avec piles ou batteries de rechange ; une couverture de survie d’une dimension minimum de 1,4m X 2m ; une réserve d’eau d’un minimum d’un 1,5 litre ; un sifflet ; deux bandes élastiques adhésives permettant de faire un bandage d’une longueur minimum de 2,50 m et de 6 à 8 cm de largeur ; une réserve alimentaire constante et suffisante pour relier les points de ravitaillement ; un vêtement de pluie imperméable avec capuche et coutures thermo-soudées ; un vêtement chaud type “ seconde peau ” à manches longues en tissu technique adapté à l’environnement ; un gobelet par personne (réutilisable) ; une pièce d’identité. Ce matériel obligatoire constitue un minium vital, et une liste non exhaustive. Il est conseillé d’y ajouter un téléphone mobile permettant d’être joignable pendant les épreuves, le carnet de route, un briquet, un bout de ficelle pour les réparations éventuelles, une crème solaire, un tube de vaseline, des vêtements de rechange si vous n’avez pas déposé de sacs de rechange, ainsi qu’un peu d’argent pour les dépannages éventuels. pour évacuer la boue. Avec un très bon maintien du cou-de-pied pour parer au mieux aux éventuels déséquilibres, et un renforcement du dessus de la chaussure pour protéger les pieds, vous êtes parés ! Et comme pour les pneus, les chaussures peuvent maintenant s’adapter à la neige. Elles n’ont aucune utilité chez nous, et sont équipées de crampons marqués et prolongés d’une petite pointe en métal.

Pour les ultras, il s’agit de chaussures longue distance, avec des maintiens renforcés et plus d’amorti. Et il faut bien évidemment tenir compte de ses caractéristiques physiques et de sa façon de courir. S’il n’y a que des différences minimes entre les chaussures hommes et les chaussures femmes, le gabarit influence le choix. Les forts gabarits devront choisir une chaussure plus renforcée avec plus d’amorti pour le confort, les plus légers peuvent pré férer une paire de chaussure qui présentera davantage de nervosité et de légèreté.
“ Aujourd’hui pour prétendre au haut niveau, il faut savoir courir sur l’avant-pied, explique Laurent Allart. C’est une façon de courir très exigeante qui correspond davantage aux pe tits gabarits, fins et puissants. Il faut se servir plus des mollets, mais cela soulage les articulations, la pratique est difficile ”. Selon les statistiques, environ 30% des coureurs seulement, peuvent courir avec un drop de 4 mm. Dans ce cas, deux paires sont nécessaires pour un Grand Raid, avec un changement le plus souvent effectué à Cilaos.
Sinon, il faut choisir une chaussure un peu moins haut de gamme, et un peu plus lourde. Ensuite si le châssis est primordial, ce sont aussi les matériaux utilisés qui font le poids ou la respiration des tissus. Amortir les descentes et assurer les transitions sur le béton font aussi partie des exigences des coureurs.
Ces chaussures élitistes avec un tout petit drop se vendent aux alentours de 180 euros. Les modèles plus généralistes peuvent convenir à d’autres, avec un prix d’environ 100 euros.
Mais à éliminer au plus vite de ses choix lors de l’essayage, toute chaussure qui fait ressentir le moindre point de pression ou une contrainte sur le pied, c’est à bannir absolument car cela ne s’arrangera pas par la suite. Il est conseillé d’essayer ces chaussures en fin de journée, de demander conseil, et surtout il faut conserver un centimètre au moins devant les orteils. Ces choix s’affineront ensuite kilomètre après kilomètre, surtout lors des entraînements.
Le drop, c’est la différence de hauteur entre l’arrière (le talon) et l’avant (l’avant-pied) de la chaussure. Autrement dit, il s’agit de mesurer l’épaisseur de la semelle entre le talon et l’avant du pied. Ainsi pour l’exemple, une chaussure à talon aiguille aura un drop très élevé car la différence de hauteur entre l’avant et l’arrière est important, une savate au contraire aura un drop presque nul. La tentation est donc grande de baisser le drop au maximum, pour gagner encore quelques grammes. En trail, le drop impacte le style de course et la foulée. Plus ce drop est faible et plus la foulée est naturelle, ceux qui veulent être les plus rapides essaient de courir sur les avants-pieds. Ainsi Kilian Jornet et sa frêle silhouette court sur les avants-pieds, surtout sur de courtes distances, alors que François D’Haene avec sa grande carcasse, adopte une foulée plus lourde et doit donc s’équiper de chaussures plus solides. En courant sur les avant-pied et en limitant le drop, c’est aussi le poids de chaque chaussure qui diminue. D’environ 90 grammes, ce qui prend une importance certaine sur une course longue.