sante

Page 1

Otite

Les otites sont des inflammations de peau ou de muqueuse situées au niveau de l'oreille. En fonction de la position et des caractéristiques de l'inflammation, l'otite va porter un nom plus spécifique. Prix : 40 DA

N° 12 Semaine du 29 mars au 4 av ril 2008

Actualité Phytothérapie, fulgurant retour de la médecine alternative

Vie au quotidien Astuces et conseils pratiques

Beauté Je prends soin de moi

Bébé L'acquisition du langage

Tout savoir sur le cholestérol Groupe

C m j n

NEW ANNONCE

New Annonc e © le j ourna l de la san té . Tou s Droits Rése rvé s. 2 008 Ouest - Ce ntr e - Est Web: www.lejournaldela sante.info

Mail: admin@lejournalde las ante.info

Ré daction 08, Rue De Savoie Claire Fontaine AET ORAN 05 Bd SOUMA M ORAN CENTRE.

01

6

613 1 74

36 12 0 21

32


Sommaire

N° 12 Semaine du 28 mars au 4 avril 2008

Actualité

Beauté

Fulgurant retour de la médecine alternative............... 3 n Les enfants diabétiques en conclave ................... 3 n L’assa inisseme nt pour t ous............................. 4 n Lignes à haute tension, encore une étude qui sème le trouble........................ 4 nVIH-SIDA : «La Guyane e n épi démie généra li sée»............................ 4 n Epidémie mortelle de dengue à Rio........................5

n

Médecine alternative P.3

Don du sang

Virus du Nil: des séquelles à long terme.............. 5

P.6

n

Prévention n

Le don du sang

... ....6

Pharmacie n

Chicorée sauvage.........7

Dietetique

10 façons de rester minces... ..... ...... ..... ..... .8 n Le goûter c’est pas que pour les enfants!.............9 n

Réussir vos examens Dormez! P10

Astuces n Pour réussir vos examens… Dormez! ...........10 Vitamines n Vitamine D.................12

Vie pratique

Conseils pratiques dans la vie quotidienne......13-15

n

n Je prends soin de moi....................16- 17 Séxualité n L’accouchement, l’ultime étape de la grossesse.......18 Maladie rare nGrossesse extra-utérine (GEU).. ....... ....... ....... .19

Rec ettes

Infusion de fenouil / Jus de carotte ..............20 Recherche n La chronicité de l'hépatite E découverte .................. 21 n Lien entre un gène lié au bon chol esté rol et le risque cardiovasculaire.............. 21 Bébé n L'acquisition du langage chez bébé:......................22 Nutrtion n Le top 10 des aliments.23 n

Régime n Tout savoir sur le cholest érol.!............................24

Re portage n

L’oti te...... ............25-28

Portrait n

Hippocrate.................29

Spo rt voyage n

La marche..................31

Femme actuelle P.13-15

0 8 Rue D e Sav oie C la ir e Fontaine AET ORA N anne xe 0 5 Bd De La Soumma m ORA N 3100 0 ALGERIE Tél.: 0 41 39 10 46 Tél écopie ur : 041 39 10 4 6 Mail : re lation clien tèl e ab onné s : abon@lejournaldelasa nte .info Mail : admin@lejournalde la sante.info Web : http://www.lejourna ldela sante .info

Un journal totalement indépendant LE JOU RNA L DE LA SA NTE est édité par Groupe NEW ANN ONCE corp, Ltd . D urée de la société : quatre vingt dix neuf ans à compter du 19 N ovembre 2007. C apital social : 100 000 D A. Actionnaires : Le Journal de la santé, Annonce Expres s, S OS Emploi, AN NEXPO International, S ANRA A udio-visuel , A FFIP UB Ulimit. C oncep tion et réalisation: BARÇA Presse S ervice Inc. D irectoir: Mr M ohamed Amine DAO UD, M r Mohamed S ghir G AOU AR, D irecteur de la p ublication: M r. M ohamed Seghir GAO UAR D irecteur d’Ad min is tration & des Finan ces: M r. H ocine GA OUA R D irecteur C ommercial: Mr Ahmed Rachid D AO U D D irecteur Tech nique: Mr Salim BA RÇA R elation Pu bliq ue: Mr Boumediene G AOU AR Le journal de la santé sur CD-RO M : ad min@lejournaldelasante.info Le journal de la santé sur le w eb : w ww.lejou rn ald elasan te.info lejournal da la sante par mail : ad min@lejournaldelasante.info info@lejournaldelas ante.info ab on@lejourn ald elasante.info job @lejou rn ald elasante.info - Le Journal De La Santé est libre à l’égard de tout organisme public ou entreprise privée. D’ou la t ot ale indépendance de sa rédaction. - Tous articles sont soumis à notre comité cons ultatif médical scientifique et d’étique afin de vérifier leur conformité avec l’ét ique du journal et leur validité scientifique. - Les Pages sous ment ion «PubliStory», «Publi-reportage», «Publiinformation», « Table Ronde», «C ommuniqué» sont des pages de publicité. - C omité consultatif médical, scientifique et d’étique du « le journal de la sant é » s erait communiqué ultérieurement . : SIA IMPRESSIONS DISTRIBUTION: S DP O Ouest Chourouk Cent re / K .D Press e E st Averti ssement : L’envoie de tout texte, photo ou d ocum ent i mpl ique l’ acceptati on par l’auteur de leur l ibre pub lication dans l e journal. Les documents ne sont pas retou rn és, d’ une part, que l es copi e ou reproductions strictem ent réservées à l ’usage pri vé du cop iste et non destinées à une utili satio n collective et, d’autre part que les an al yses et les courtes citati on dans un but d’exem ple et d’ il listrati on.

santé Le journal de laF me Feem emm Le goûter P.9

pr preennddss Je Je pre moii oiinn ddee mo so soin

Semaine du 29 mars au 4 avril 2008

Otite

P.25-28

Cholestérol P.24

tre ree B iieenn--êêtêtr rppss orps onn Cor sson da d annss so 2

Marche

LE JOURNAL DE LA SANTE - Semaine du 29 mars au 4 avril 2008

P.31 Le site w eb :www .lejournaldelas ante.info

C m j n


Nationale

Santé & ACTUALITE

Phytothérapie

Education thérapeutique

Fulgurant retour de la médecine alternative

Les enfants diabétiques en conclave

Un fulgurant recours à la médecine alternative est constaté dans la wilaya de Saïda, suscitant un débat sur les perspectives et les limites de ce créneau thérapeutique.

C

ommunément appelée phytothé rapie, cette "médecine" repose sur une connaissance mill énai re des pl ant es endémiques de l a régi on qui s' ét end de Saï da à Na âma et d'El Bayadh à Béchar, mai s aussi de ce ll es ori gi na ires d’Afri que noire, introduit es par des vende ur s ambul ants, i nst all és dans plusieurs localités de la wilaya de Saida, des Mal iens et des Nigéri ens en majori té. Ce tt e co nnai ssa nce a nce str al e des propri été s thérapeut iques des pl antes t ient , selon l’a nt hropologue Saddek Mokhtar, au c ontact cont inuel des nomades avec la nat ure, à la re cherche de pât urages et de point s d’ea u pour l eur bétai l. Il faut di re que la quêt e d'e spa ces verdoyant s est généra lement couronné e par l a dé couver te de dive rses pl ant es aux vertus aromati ques, théra peut iques et aphrodi siaques. Ces incessant es déc ouverte s s’ajout ent, sel on M. S adde k, à l’i mmense hérit age cult urel et scienti fique légué par l es musulmans présents au nord de l' Afrique depuis le 7e siè cle grégorien. La rencontre avec la ci vi li sat ion musulma ne a en effe t permi s d’int roduire un patrimoi ne sci ent ifique riche et vari é, pui sé au cont act des ci vili sat ions persa ne, pharaonique et mésopota mi enne. Le même anthropologue insist e, à l'occasion, sur la nécessi té et l ’urgence d’expliquer ce qui motive véritablement le recours à cette médecine tradi tionnelle, sachant que les nomades étaient autrefois mot ivés surt out par l 'instinct de survie et le besoi n d’apaiser l a souffrance que provoquaient les innombrables maladies et aut res épidémies touchant, alors, de vastes contrées, souvent éparses et éloignées. Des citoyens rencontrés aux marchés hebdomadaires, qui se tiennent à Saïda t ous l es dimanches et mercredi s, expliquent cette t endance par l e coût re-

lativement bas de ces remèdes présumés, par rapport aux prix parfois "exorbi tants" de certai ns médi caments en pharmacie, nonobstant l e coût de la consultati on médicale souvent considéré comme élevé. D’autre "patients" mettent en relief les propriétés naturel les de ces plantes supposées "bénéfiques et sans effets secondaires" contrairement, croit -on, aux composants chimiques et synthét iques des médicament s qui peuvent être nocifs, not amment en cas d'automédication. Mais à en croire t ous les médecins rencontrés, à l’i nst ar du Dr Mohamed Ammer, les pla nt es uti li sée s dans la médecine dite tradi tionnell e "conti enne nt , el les aussi, a ut ant de substances chi miques que les produi ts pharma ceut ique s et pe uve nt, en conséquence, êt re a l’ori gi ne de séri euse s compli cat ions pouvant même ca user la mort de celui qui l es i ngurgit e". La moti vat ion économi que e xpliquant le recours à la médecine alternati ve est cat égoriquement désapprouvée par un vendeur de plantes médicinales, installé dans la ville. Ce quinquagénaire, qui exerce cet te act ivité depuis une quinzai ne d’années, affirme que sa clientèle couvre un large éventail social, du simple agriculteur au cadre dirigeant en passant par les plus nant is. D e son côt é , le pr ofesseur Abdel lah Moussa, enseignant au centr e unive rsit a ire "Doct eur Moul ay Tahar", met en garde contre "certains charlat ans" qui écument les marchés hebdomadaires et profit ent de l'aubai ne des f êt e s po pul ai r es c omme l e s "waadate", pour professer leur "savoirfaire" et abuser ainsi de la crédulité des malades ou de leur détresse. Pour lui comme pour beaucoup d'autres âmes éclairées, i l faut vite organiser et réglementer cette activi té afin de parer à toute récupérat ion malveillante et, finalement, mettre les populations à l'abri de drames sanit aires.

S

oixante enfants et adolescents diabétiques de M’sila, Béjaïa, Bordj Bou Arréridj, Batna, Ghardaïa, Touggourt et Sétif, sont, du 15 au 21 mars, en regoupement au Centre d’Education Thérapeutique (CET) qu’organise, pour la troisième année consécutive, l’association d’aide aux diabétiques de la wilaya de Sétif, en collaboration avec le service de médecine interne que d irige le professeur Malek, qui fait de la lutte cont re le diabè te un e a ff aire personnelle. Encadré par des endocrinologues, médecins internistes, psychologues et infirmiers éducateurs, ce centre permet à l’enfant diabétique de sortir de son isolement. Rendre autonome le jeune patient face à cette maladie est l’autre objectif de l’opération. Ses initiateurs qui visent, selon Hamoudi Haffhouf, cheville ouvrière du centre, « Le savoir, le savoir-faire et fairesavoir », bénéficient, dans le cadre des échanges du savoir-faire d’une équipe française spécialisée en la matière.« L’éducation thérapeutique demeure la pierre a ngula ire du traitement de l’enfant en mesure, désormais, de gérer au quotidien une te lle maladie », souligne no tre interlocut eur ayan t encadré de nombreux séjours d’éducation pour des jeunes diabétiques en France. Et d’ajouter : « Pour permettre au plus grand nombre d’enfants de bénéficier du CET, unique à l’échelle nationale, le patient n’a droit qu’à un seul séjour, un e occa sion p our no uer des conta ct s ent re les en fant s des différentes régions du pays. Un programme scientifique et culturel de h aute f acture meublera les journées des enfants. A l’issue de son séjour, l’enfant sera, en principe, capable de reconnaître les signes d’un e hyp oglycémie , sa vo ir se resucrer et situer les différents sites d’injection. Il apprendra, en outre, comment gérer son diabète à l’école et dans les aires de jeu », conclut H. Hamoudi, qui n’oubliera pas de mentionner ceci : « L’enfant saura, en plus, que ses poches doivent à tout moment avoir un morceau de sucre… ». Leïla Benani

Semaine du 29 mars au 4 avril 2008 - LE JOURNAL DE LA SANTE

3


Internationale

Santé

L’assainissement pour tous

VIH-SIDA :

2,6 milliards de personnes attendent toujours… En 2008, près de 2,6 milliards de personnes à travers le monde sont toujours privées des installations d’assainissement les plus élémentaires. Ils étaient déjà 2,6 milliards… en 2007.

C

e constat de l’OMS et de l’UNICEF à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau (22 mars), sonne comme un échec des politiques de développement menées jusque-là par les Nations-Unies. Il sera en effet extrêmement difficile d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Lesquels prévoient d’ici 2015, la réduc-

tion de moitié du nombre de personnes dépourvues d’accès à un « assainissement amélioré ». Autrement dit à des toilettes où les eaux usées ne sont pas en contact avec la population. Un vœu pieux pour le président de l’ONU-Eau Pasquale Steduto qui concède que « la réalisation (de ces objectifs) est sérieusement en retard ».

Et c’est « l’ensemble du système des Nations-Unies (qui) partage la responsabilité ». C’est que sur le terrain, les a vancé es sont di ffi cil es compte-tenu de l’ampleur des efforts à fournir. « Près de 40% de la population mondiale est privé d’accès à des sanitaires » précise le directeur général de l’UNICEF Ann M. Veneman. Notamment en Afrique. Et si les tendances actuelles se confirment, 2,4 milliards de personnes seront encore dépourvues de l’essentiel en 2015 et partant, exposées aux mal adi es dia rrhéi ques. Ave c comme toujours en première ligne, les enfants. Or des solutions existent. Elles passent i nexorablement par la const ruction massive de réseaux d’assainissement. C’est extrêmement cher mais vraiment efficace. OMS, UNICEF, mars 2008

Lignes à haute tension

Encore une étude qui sème le trouble

Oui, vivre à proximité de lignes électriques à haute tension peut avoir de sérieuses conséquences sur la santé. ne nouvelle étude menée par le Centre de Recherche et d’Information indépendantes sur les Rayonnements E le c t r om a gn é ti qu e s (CRIIREM) confirme en effet la dangerosité de la pollution électromagnétique. De janvier à mars 2008, des chercheurs de la CRIIREM ont questionné 8 000 personnes à travers la France. La moitié habitait à proximité d’une ligne à haute tension, l’autre non. Les premières conclusions font apparaître un certain nombre de tendances inquiétantes, mais

U

4

déjà en partie mises en avant dès 2001 par la Boston University School of Medicine et le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) de l’OMS, à Lyon. Et largement confirmées par le ra pport du BioInitiative Working Group du 31 août 2007 dont Destination

& ACTUALITE

Santé s’était fait l’écho. Ainsi la CRIIREM rapporte-telle chez les habitants exposés «des troubles du sommeil, de la mémoire, de l’audition, mais aussi des maux de tête, de l’irritabilité et des états dépressifs». Plus alarmant encore même si cela avait déjà été observé, «des maladies graves ayant fait l’objet de traitements lourds – leucémie, cancers du sein, de la thyroïde…- sont détectés en plus grand nombre chez les riverains exposés». Si cette nouvelle étude de la CRIIREM vient bousculer davantage encore la position rassurante de l’Organisation mondiale de la Santé sur le sujet, elle souffre d’un manque de données scientifiques. Aucun chiffre n’a en effet été avancé.

LE JOURNAL DE LA SANTE - Semaine du 29 mars au 4 avril 2008

«La Guyane en épidémie généralisée»

A

vec près d’un habitant sur cinq porteur du VIHSIDA, la Guyane est déclarée «en situation d’épidémie généralisée». Ce constat du Conseil national du SIDA (CNS) n’est pas une surprise, la Guyane étant connue pour être le département français le plus touché par la maladie. C’est d’ailleurs cohérent avec son conte xte épidémiologique: les Caraïbes sont la région la plus touchée au monde par le VIHSIDA, juste derrière l’Afrique. Dans son troisième rapport depuis 1996, le CNS dénonce le déni dans lequel est maintenue l’épidémie de VIHSIDA en Guyane. «Les représentations édulcorées ne sont pas de mise. (…) La situation est plus comparable à celle de nombreux pays en développement qu’au territoire métropolitain ». Et pour cause! En 2005, la Guyane comptait 49 cas de VIH-SIDA pour 100 000 habitants, soit plus de 15 fois le taux observé en France métropolitaine. Le CNS estime donc que le temps est venu d’entreprendre des actions à la hauteur des enjeux. En commençant par s’inspirer des modèles promus pour «les pays d’épidémie généralisée»: développer une approche multisectorielle, mobiliser les élites locales afin de réduire la stigmatisation et la discrimination, développer une politique de coopération régionale et bien sûr, renforcer l’effort de prévention. En d’autres termes, « mettre en œuvre en Guyane des outils qui relèvent habituellement de l’action dans les pays en développement ». Sans complexe aucun, et surtout sans déni…


Internationale

Santé & ACTUALITE

Epidémie mortelle de dengue

Mobilisation pour enrayer une épidémie à Rio Rio de Janeiro connaissait déjà la violence et la pauvreté des favelas: la «ville merveilleuse» est maintenant frappée par un autre mal, une épidémie de dengue qui a déjà fait 47 morts depuis janvier.

F

ace à une polémique sur que 51 nouveaux cas de denl’inaction du gouverne- gue sont officiellement reconment, les autorités de Brasilia nus chaque jour. ont monté un cabinet de crise Représentants du gouvernepour t enter d’enrayer cett e ment de Brasilia et des autorimaladie virale transmise par un tés de Rio devaient se réunir moustique et dont, pour la pre- lundi pour définir une stratémière fois, les enfants - avec gie de lutte contre les foyers 25 morts - sont les principa- de moustiques et pour mieux les victimes. prendre en charge les malades Cette maladie touche en prio- dans les hôpitaux publics surrité les zones les plus pauvres chargés et manquant de méde cette ville de 10 millions decins et de matériel. d’habitants où a b s e n c e La dengue est une affection virale d’égoût e t ci - qui provoque une forte fièvre, des ternes d’eau à ciel ouvert sont maux de têtes et des douleurs artiun terreau fa- culaires. Elle peut rapidement devora ble à la venir hémorragique et mortelle. prolifération du Le président du syndicat des moustique. La dengue est une affection médecins, Jorge Darze, a eu virale qui provoque une forte mercredi des mots très durs fièvre, des maux de têtes et contre les pouvoirs publics des douleurs articulaires. Elle fédéraux et locaux - et a anpeut rapidement devenir hé- noncé qu’il porterait plainte pour «négligence». morragique et mortelle. Le ministre de la Santé José Selon lui, il s’agit en effet d’une Gomes Temporao a annoncé «épidémie annoncée» devant jeudi qu’il mobiliserait l’Etat de laquelle les autorités sanitaires Rio et les forces armées alors n’ont pris aucune mesure de

prévention. Résultat : 55% de la population ne prend aucune précaution pour éviter la prolifération du moustique, selon une étude officielle citée par le gra nd quot idien ca rioca O Globo. Face à ces critiques, le ministre de la Santé du gouvernement du président Luiz Inacio Lula da Silva a mis en cause implicitement la mairie de Rio. Il a affirmé dans un communiqué «avoir alerté en octobre la mairie de Rio sur les risques d’une épidémie», soulignant la nécessité de prendre des mesures face à «une situation alarmante». «Alors que les cas de dengue ont chuté de 40% dans le pays par rapport à 2007, ils ont augmenté de 100% à Rio», a-t-il ajouté. Une photo à la Une du Globo montre des camionnettes portant l’inscription «Lutte contre la dengue», abandonnées dans un terrain vague. Ouvertes, ces camionnettes accumulent l’eau de pluie et se transforment en foyers à moustique ‘Aedes aegypti’. Dans un éditorial, O Globo souligne aussi que l’insécurité dans les favelas favorise la prolifération de la dengue, affirmant que les trafiquants de drogue empêchent «les agents des services sanitaires d’entrer dans les favelas». Face à l’inaction des autorités, des initiatives originales surgissent: les bureaux de loterie proposent d’échanger un moustique de la dengue contre un billet gratuit. Autre fait inédit, l a famille d’une adolescente morte lors de l’épidémie de dengue de 2002 a gagné mercredi un procès en première instance pour négligence des pouvoirs publics, ce qui pourrait encourager d’autres familles à réclamer des indemnités.

Semaine du 29 mars au 4 avril 2008 -

Virus du Nil: Des séquelles à long terme

T

remblements, troubles de la mémoire et /ou de l’équilibre… Deux patients infectés par le virus du Nil occidental sur dix conservent des séquelles, des mois voir des années après avoir été cont aminés. Mais un médecin américain soulève une inquiétante nouvelle. «Ceux qui n’ ont pas totalement récupéré deux ans apr ès l’infection ne récupéreront sans doute jamais». Avec son é quipe de l’Universit é du Texas à Houston, le Dr Kristy Murray a suivi pendant 5 ans, 108 patients infectés par le virus du Nil occidental. Rappelons que ce dernier est transmis à l’homme par un moustique, lui-même infecté à l’occasion d’un «repas de sang» sur un oiseau porteur. Dans la majorité des cas, l’infection passe inaperçue. Mais lorsqu’elle n’est pas asymptomatique, la maladie se p résent e comme un syndrome de type grippal avec fiè vre , mau x d e têt e, courbatures. Plus rarement un cas sur 100 à 150- elle entraîne des méningites ou des encé phalites p arfois mortelles. En France métropolitaine, le virus a été détecté pour la première fois en 1962, en Camargue. Il y est ensuite réapparu en 2000 chez des chevaux. «En 2003 , la surveillance a mené au diagnostic de 7 cas humains conf irm és» , précise le ministère de la Santé. Aux Etats-Unis, les chiffres sont d ’u ne to ute a utre ampleur: d’après les Centers fo r Disease Con trol and Prevention (CDC) d’Atlanta, 15 000 personnes ont été infectées depuis 1999. Et 500 sont décédées.

LE JOURNAL DE LA SANTE

5


Don du sang

Santé

& PREVENTION

Le don du sang Plus de 50 % de la population en âge de donner (à partir de 18 ans) a fait don de son sang, au moins une fois dans sa vie. Mais seulement 4% le donne tous les ans. Profite de la semaine nationale du don du sang pour faire le point sur le sujet. Don de sang : c'est quoi ? Le don du sang est un acte gratuit, anonyme, responsable, volontaire et bénévole. On ne peut être payé pour cela. C'est un acte de générosité, mais qui ne saurait en aucun cas être obligatoire. A quoi ça sert ? Le sang ne peut pas être fabriqué, et dans certaines situations critiques (intervention chirurgicale, accident de la route) et pour de nombreux malades (leucémie, hémophilie, grand brûlés), il peut manquer cruellement. Ainsi donner son sang peut permettre de sauver des vies humaines. C'est aussi le cas après une explosion ou un tremblement de terre. Qui peut donner ? Pour donner ton sang, il faut avoir entre 18 ans et 65 ans et être en bonne santé. Selon les recommandations médicales, il faut aussi que ton poids soit de 50 kg ou plus. Les filles qui ont leurs règles peuvent don-

ner mais doivent quand même le signaler au médecin lors de l'e ntretien médical. Enfin, les garçons peuvent donner leur sang jusqu'à 5 fois par an, et les filles jusqu'à 3 fois par an. Comment ça se passe ? Tu remplis un dossier d'inscription avant d'a voir un entretien avec un médecin qui va t'examiner. Cet examen reste confidentiel. Ensuite, on procède au prélèvement. T'inquiète, le matériel de prélèvement est stérile et à usage unique. Avant de donner ton sang, il vaut mieux bien manger, mais pas trop gras et aussi bien boire, mais pas d'alcool, cela va de soi. Après le prélèvement, tu vas pouvoir reprendre tes forces rapidement car on va te filer immédiatement un bon sandwich, bien mérité. Piercings et tatouages : conditions particulières Si t'as un piercing ou un tatouage depuis moins de 4 mois, tu ne peux pas donner

ton sang car il y a des risques de transmission de virus ou de bactéries (à cause des endroits pas très clean…). Conc lusion: T ’es en âge de donner: rense igne-to i, tu fa is une bonne action efficace et tu particip eras à sauver une vie. T’a s pas l’ âge : b riefe tes paren ts pour qu’ils donne nt leur sang!

Les différents types de don Le donneur peut choisir le type du don : don de sang total, don de pl aquet t es (thrombocyt aphérè se) ou de pl asma (plasmaphérèse) Le don de sang total Une poche de sang est prélevée au donneur. Elle est traitée par la suite afin de séparer les composés sanguins. La durée de prélèvement est habituellement entre 5 et 15 minutes. Une poche de 450 ml est prélevée ainsi que des tubes échantillons sur lesquels seront effectués les contrôles et tests, le don pouvant aller jusqu'à 480 ml. Le don de plasma La plasmaphérèse est le prélèvement de (composants du) plasma sanguin. On utilise ce plasma comme thérapie de maladies particulières, et c'est toujours par ce moyen que le donneur de sang donne du plasma seul, en gardant ses globules rouges et ses thrombocytes qui ont remis dans son appareil circulatoire (jusqu'à deux fois par semaine). Le don de plaquettes Il est important de ne pas prendre d'a dvil, de motrin ou d'aspirine dans les jours précédent le don de plaquettes car ces médicaments rendent le sang plus fluide en empêchant la pro-

6

duction de plaquettes. Pour les dons de plaquettes, la quantité prélevée tourne aux alentours de 300 ml. Le don autologue ou autotransfusion Il ne s'agit pas à proprement parler d'un don mais d'une méthode de prélèvement du sang avant que celui-ci ne soit rendu au patient , général ement en prévision d'une intervent ion chirurgicale.On parle aussi de don de sang autologue programmé (DSAP). La transfusion autologue programmée est une intervention qui consiste à transfuser au patient le sang qu’on lui a prélevé auparavant lorsqu’il doit subir une chirurgie élective. On évite ainsi les risques d’infections transmissibles pouvant être associés au sang provenant d’autres donneurs. Cette méthode de transfusion sanguine avait été encouragée à la suite du scandale du sang contaminé au début des années 1990. Toutefois, l’amélioration importante de la qualité des services de prise en charge des dons de sang en général a grandement contribué à accroître et à assurer leur sécurité. En conséquence, le recours au don de sang autologue programmé (DSAP) a fortement diminué.

LE JOURNAL DE LA SANTE - Semaine du 29 mars au 4 avril 2008


Chicorée sauvage

Santé & HERBES & PHARMACIE

Chicorée sauvage Description

Chicorée sauvage Cichorium intybus Classification classique Règne Plantae Sous-règne Tracheobionta Division Magnoliophyta Classe Magnoliopsida Sous-classe Asteridae Ordre Asterales Famille Asteraceae Genre Cichorium

Plante de 30 cm à 1 m. L es fl eurs ble ue s sont tout es ligulées à grand capitule à l'aisselle des feuilles. Feuilles alternes ; celles de la base sont pétiolées et en rosette, les supérieures presque sessiles, très réduites. Tige rigi de , anguleuse, fai sant apparaître du lait à la cassure, très peu feuillée. Le fruit est un akène muni d'une aigrette.

Cycle

Pl ant e v i vace . L es fe ui l le s apparai sse nt à l 'aut om ne et dessèchent à la floraison. Floraison en juillet-août. Les fleurs s'ouvrent vers 6 h et se referment vers midi.

Habitat

Se rencontre fréquemment sur les bords de chemins, le s te rrains i ncult es, les pré s, le s t errains caillouteux. Pousse jusqu'à 1500 m d’altitude.

Culinaire La racine séchée a ét é util isée comme avec succé dans du café aprè s le blocus cont inental de Napoléon. Elle l’est encore parfois pour les personne s souhaitant

éviter la caféine. Les fe uille s se consomment e n sal ade comm e le pissenlit par exemple. La raci ne cui te se consom me comme un autre légume.

Nom binominal Cichorium intybus Classification phylogénétique Ordre Asterales Famille Asteraceae

Médecine Elle est recommandée aux diabétiques. La racine bouillie est bien supportée car l'inuline est mieux tolérée que l'amidon. *L'infusion (30 g par litre d'eau) de la plante entière est apéritive, combat l'anémie ; elle stimule l'estomac, le foie, la rate et les reins. *L'eau de cuisson de la plante entière est efficace contre la constipation due à une insuffisance hépatique.

Miel Du Bled

EXPLOITATION AHOUN Fôret de Msila ORAN Tél : 054 80 00 09 C m j n

Semaine du 29 mars au 4 avril 2008 - LE JOURNAL DE LA SANTE

7


Minceur

Santé

1

Je prends un bon petit déjeuner

Starter de la journée, ce doit être un vrai repas. Tendance sucrée ou salée, le choix des aliments est vaste. Il doit être riche en protéines pour vous rassasier et vous donner du tonus: œuf, fromage...

2

Je contrôle mon poids

Pesez-vous 1 fois par semaine…et pas tous les jours! En revanche, à la moindre variation, réagissez. Encore plus parlant, déterminez votre poids idéal avec un vêtement fétiche.

10 façons de rester minces Etre mince, garder la ligne, c’est notre rêve à toutes. Mais la vie ne nous y aide pas vraiment. Les bonnes résolutions qui conduisent à l’équilibre minceur existent. Découvrez ces idées et ces astuces qui vous épauleront au quotidien.

8

Je fais mes courses le ventre plein L’idéal c’est juste après le repas pour éviter de craquer et de vous acheter un petit en-cas surprise. Faites une liste de courses et re spect ez-la.

9

Je «m’occupe»

Occupez-vous l’esprit et les mains. Cela évite de se laisser aller vers le réfrigérateur et les placards de la cuisine.

& DIETETIQUE

3

A table, je prends mon temps

4

Je ne me ressers pas

5

Je n’oublie pas ma bouteille d’eau

Mangez lentement en savourant et en mastiquant chaque bouchée. Vous vous sentirez plus vite rassasiée.

Ne vous resservez pas et contrôlez vos portions en fonction de votre appétit. Pour vous aider à restreindre inconsciemment votre appétit, utilisez une petite assiette (elle paraîtra plus pleine) ou ne finissez pas tout ce que vous avez dans votre assiette (surtout si vous êtes au restaurant ou invitée).

…et pas seulement quand il fait chaud. Buvez au moins 1,5 l par jour. Si le goût vous bloque, achetez des eaux du commerce aromatisées mais sans sucre ajouté apportant 0 calorie. Un plus pour certaines : un grand verre d’eau peut avoir un effet anti-fringale.

7

Je sais reconnaître les produits «amis»

qui sont systématiquement néfastes: mayonnaise, chantilly, fritures, chips. Mais les autres? Ceux qui paraissent inoffensifs et que vous consommez en quantité: fruits oléagineux ou biscuits salés de l’apéritif, alcool, sodas, cafés sucrés tout au long de la journée, restes de l’assiette de bébé…

s

Je bouge

Laissez la voiture au garage et marchez. Laissez tomber l’ascenseur et prenez l’escalier. Peu à peu, cela deviendra une habitude et une partie intégrante de votre quotidien. L’idéal est de marcher au moins ½ heure par jour. Pratiquez une activité physique régulière et ne la remettez pas au lendemain à la moindre contrariété.

8 LE JOURNAL DE LA SANTE - Semaine du 29 mars au 4 avril 2008

6

En cas de fringale, je reste vigilante

Vous êtes organisée? C’est parfait. Prévoyez des en-cas légers: légumes à manger à la croque au sel, pomme, yaourt nature, fromage maigre, compote allégée ou barre hyperprotéinée.

Conclusion Etre mince, g ar der la lign e, c’ est notre rêve à toute s. Mais la vie n e no us y aide pas vrai ment. L es bonnes r és olu tions qui conduise nt à l’éq uilib re m inceur exis D écouvrez ce tent. s ces astuces idées et qui vous épauleront au quotidien.

C m j n


Santé

Le goûter

& DIETETIQUE

Goûter n'est pas grignoter Pendant longtemps, le goûter a eu mauvaise réputation : il était souvent assi mil é à du grignotage. Mais le grignotage, c’est quoi? C’est craquer en dehors des repas ! Pas forcément tous les jours mais régulièrement, et pa r des al iments rarement équilibrés, riches en calories mais pauvres en vitamines et minéraux (viennoiseries, chocolat, sodas…). Grignoter ne donne pas une sensation de satiété laquelle, elle, i nciterait à s'arrêter de manger. «Goûter» n’a rien à voir! Prendre un goûter, c’est faire un petit repas équilibré. Le goûter permet ainsi une meilleure répartition des prises alimentaires donc limite le grignotage et facilite l’équilibre alimentaire. L’allié de votre forme Le goûter peut cal mer vos fringales. D’ailleurs, les amateurs sont plus minces que les autres! Le goûter a en effet fait la preuve de son intérêt dans la prévention du surpoids. Des études en France et aux Etats-

Le goûter,

c’est pas que pour les enfants! Le goûter, c’est tendance ! Même si cette habitude tend à se perdre avec l’âge, 55 % des personnes de 15 à 64 ans prennent un goûter au moins quatre fois par semaine. Prêchons pour le goûter, l’allié de notre forme. Uni s ont démont ré que l es «goûteurs réguliers» sont plus mince s que l es «non goûteurs».

Goûter et équilibre alimentaire Toutes les 4 heures environ, votre corps a besoin de nourriture pour fonctionner à plein régime. 3 repas et 1 collation par jour, c’est l’idéal pour mieux étaler la ration alimentaire favorisant un mei lleur équilibre énergétique. Bien sûr, il n’est pas question de manger plus! Le goûter doit être inclus dans l’apport énergétique de la journée et ne pas excéder 10 à 15% de la ration quotidienne totale. Prendre un goûter est bénéfique pour l’équilibre alimentaire car il permet de couvrir plus facilement les besoins en vitamines et minéraux et de se rapprocher des chiffres recommandés par le PNNS (3

produits laitiers et 5 fruits ou légumes par jour…).

Pour qui? Le « 4 heures » est-il bénéfique pour tous ? Bien sûr mais surtout pour ceux … • …dont le déjeuner a été trop léger. Le goûter sera le bienvenu pour cal mer la fai m après un sandwich pris sur le pouce à midi mais aussi pour vous permettre de ne pas dévorer au dîner. • …qui ont un penchant naturel pour le grignotage. Le goûter réduit ces pulsi ons, qu’elles soient causées par le stress, l’ennui ou une gourmandise excessive. • …qui dînent tard. Le goûter va vous permettre de tenir le coup jusqu’à 21 heures et même 22 h sans craquer vers 19-20 heures, à l’heure habituelle où vous preniez votre repas. • …qui font du sport en fin de journée. Une pause goûter sera bénéfique pour recharger vos batteries avant de vous défouler physiquement. • …qui vi ve nt avec leur temps. Pris dans l'après-midi, il s'adapt e à l'évol uti on du mode de vie : déjeuner rapide, dîner tardif ou léger...

En pratique Pas question d'avaler n' importe quoi ! Le goûter idéal se compose d'un produit laitier, d'un aliment céréalier et d'un fruit. Exemples de goûters équilibrés: • Un bol de muesli avec des céré al es non sucré es, de s morceaux de fraise et du fromage blanc à 20%, • Une tartine de pain aux noix avec du fromage de chèvre et un jus de raisin, • Un milk shake à la banane, une tranche de pain de mie, une barre de chocolat.

Conclusion S’il est pris suffisamment loin du dîner, le goûter est une bonne habitude alimentaire. Vous aussi, instaurez une pause dans l'après-midi et partagez un moment de détente et de convivialité autour d'un goûter équilibré. C m j n

Semaine du 29 mars au 4 avril 2008 -

LE JOURNAL DE LA SANTE

9


Sommeil & Télévision

Santé & ASTUCES

Examens, concours… Vous devez bientôt passer une épreuve et votre quotidien n’est que bachotage, nuits blanches, stress et surtout problèmes de mémoire… Devezvous prendre des pilules qui facilitent l’apprentissage ? Peut-être que dormir, tout simplement, est la solution…

Pour réussir vos examens…

Dormez!

L

a mémoire vient-elle en dormant ? Bon nombre de spécialistes qui ont travaillé sur la question apportent aujourd’hui une réponse : oui, le sommeil est absolument nécessaire. Et sans sommeil, la mémoire ne peut pas se construire. Mais peut-on pour autant apprendre en dormant ?

Dormir pour être en forme Sachez tout d’abord que le sommeil est vital. De la qualité de vos nuits va dépendre celle de vos jours. En dehors de sa fonction principale de repos, il a un rôle dans la consolidation de l’organisme. C’est d’ailleurs en cas de privation que l’on s’en rend compte: troubles de l’équilibre, du comportement, de la vigilance… Et de nombreux autres problèmes qui risquent d’affecter la vie personnelle et professionnelle. Autant dire qu’il vaut mieux bien dormir pour être en forme et ce, à tout âge. Car

pendant que vous dormez, votre cerveau s’active. En effet, selon l’une des principales théories en vigueur, il revit tout ce que vous avez appris dans la journée et l’emmagasine, ce qui renforce votre mémoire. Cette activité nocturne correspond ainsi à quelques heures de révision en plus, ce qui n’est pas négligeable !

Réviser avant de dormir Des études récentes permettant de repérer les zones actives du cerveau ont montré que les régions cérébrales en fonction lors des périodes d’apprentissage, l’étaient de nouveau pendant certaines phases du sommeil. Attention, cela est valable uniquement si vous avez travaillé avant de dormir, c’est à dire si votre attention s’est déjà focalisée, en état d’éveil, sur la chose à retenir. Ce n’est pas le fait d’écouter pendant votre sommeil une cassette qui vous retrace vo-

tre cours d’histoire qui vous fera le retenir. En revanche, le relire et le réviser la veille d’une interrogation permettra à votre cerveau d’y «retravailler» la nuit.

Manger et faire de l’exercice Le sommeil est la première victime en période d’examen. Tâchez de ne pas trop le raccourcir, cela pourrait affaiblir vos capacités intellectuelles. Et retenez qu’un bon sommeil ne suffit pas, il faut aussi manger sainement (c’est à dire éviter le café et les sandwichs, leur préférant les sucres lents (pâtes) et autres aliments vitaminés), et faire un minimum d’exercice. En appliquant ces simples conseils, votre mémoire devrait être plus efficace. Et même si parfois vous avez l’impression d’avoir oublié toutes vos connaissances au réveil, ne paniquez pas ! Si vous avez bien travaillé la veille, votre cerveau aussi!

Les conséquences de la télévision sur nos enfants Nos enfants regardent toujours plus la télévisio. Est-ce une bonne chose ? De récentes études semblent confirmer le contraire...

N

os enfants regardent tou jours plus la télévision et chaque parent est en droit de se demander quell es conséquences cela peut avoir sur leur développement. Pour leur donner des éléments de réponse, nous avons listé ici les résultats de diverses études, qui toutes convergent : la télévision a de réelles incidences sur l’avenir des plus jeunes.

Quelles incidences sur le sommeil ? Une étude parue dans la revue de l’Académie américaine de pédiatrie a montré que les enfants qui regardaient beaucoup la télévision, avant de se coucher notamment, étaient enclins aux troubles du sommeil, éprouveraient des difficultés à s’endormir, dormaient moins longtemps. Ces enfants ont aussi une tendance à somnoler en classe. Quelles incidences sur les résultats scolaires ? 2 études américaines Une première étude américaine a comparé les performances intellectuelles d’enfants de 6 et

7 ans en fonct ion du temps passé devant la télé avant 3 ans, puis ent re trois et cinq ans. Les résultats ont été les suivants : ·Les enfants qui ont passé le plus de temps devant la télé avant trois ans obtenaient des performances moindres aux t ests de lecture, de compréhension et de mémoire. ·Regarder la télévision après 3 ans semblaient favoriser les aptitudes cognitives, notamment en ce qui concerne la lecture et la mémoire à court terme. Les auteurs de cette étude recommandent en conséquence de limiter l’accès à la télévi-

10 LE JOURNAL DE LA SANTE - Semaine du 29 mars au 4 avril 2008

sion en générale et de la proscrire avant l’âge de deux ans. Le s a ut eurs d’une seconde étude californienne menée en 2005 ont quant-à eux fait passer divers tests à 350 enfants âgés de 8-9 ans. Les résultats ont montré que ceux qui avaient la télé dans leur chambre obtenaient des résultats nettement inférieurs aux tests de mathématiques, de lecture et de langue. Il est à noter que ceux qui ont obtenu les meilleurs résultats à ce s trois di fférents t est s étaient les enfants qui n’avaient pas de télé dans leur chambre mais avaient accès à un ordinateur familial (30% des enfants étudiés) C m j n


Le Journal de la Santé

Faites-vous connaître Réservez dés maintenant

vos espaces publicitaires

vous souhaitez plus d’information, contactez-nous au: Le Journal de la Santé 05, Bd de la soummam Oran Tél/Fax: 041 39 10 46 www.lejournaldelasante.info Semaine du 29 mars au 4 avril 2008 - LE JOURNAL DE LA SANTE

11


Vitamine D

Santé

& VITAMINE

Vitamine D

(Suite et fin) La vitamine D est une vitamine lipophile (soluble dans les graisses) synthétisée dans l’organisme humain à partir d’un dérivé du cholestérol sous l’action des rayonnements UV de la lumière. Elle existe sous deux formes: D2 (ergocalciférol) ou D3 (cholécalciférol).

Synthèse de la vitamine D S i l’apport exogène est i nsuffisant, l’organisme synthétise lui même la vitamine D à partir de dérivés du cholestérol. Grâce à l’action des ultra-violets de la lumière, un des cycles du 7-déhydro-choléstérol est c assé. La mol écule s’i somérise spontanément en cholécalciférol encore inactif. S’ensuit (au niveau du foie) une première hydroxylation sur le carbone 25 par l’enzyme 25-hydroxylase, ce qui donne du 25-hydroxy-cholécal ci férol qui est toujours inactif. La véritable vitamine D résulte d’une nouvelle hydroxylation (au niveau du rein) de la molécule sur le carbone1. Cette dernière réaction est catalysée par l’enzyme 1-alpha-hydroxylase. On obtient alors le 1,25 dihydroxy-cholécalciférol ou vitamine D. C’est donc un alcool auquel on a rajouté deux groupement hydroxy, donc un triol : le calcitriol. Régulation de la synthèse La parat hormone (PTH) st imule l’expression génique de l’enzyme 1-alphahydroxylase. Elle favorise l’hydroxylation sur l e carbone 1 et donc st imule la production de la forme active de la vitamine D. En revanche, l’absence de PTH favorise une hydroxylation différente qui ne permet pas d’avoir la forme active. Elle se fait (au niveau du rein) sur le carbone 24 par l’enzyme 24-hydroxylase, ce qui donne le

12

24,25-dihydroxy-cholécalciférol moins actif que le 1,25-dihydroxycholecalciferol. Actions physiologiques La vitamine D permet l’absorption de calcium par l’intestin. Il existe un délai d’action entre le moment de l’administration de vitamine D et celui où l’absorption du calcium augmente sous son effet. L’action dépend de vitamine D disponible et de la charge calcique de l’os. Elle fixe le calcium sur l’os à dose physiologique alors qu’el le le libère, à trop forte dose (hypervitaminose), provoquant une hypercalcémie.Au cours de la croissance, elle a un site d’action privilégié. C’est la zone

métaphysaire où le cartilage de conjugaison se transforme en tissu osseux. Enfin à dose physiologique, elle diminue la calciurie (excrétion urinaire du calcium). Au niveau moléculaire, la vitamine D se fixe sur un récepteur proche de l’ADN, dans le noyau cellulaire, permettantainsi de faciliter la transcription de certains gènes, ce qui expliquerait les effets variés observés. Ralentissement du vieillissement Les femmes qui ont le plus de vitamine D dans le corps auraient des télomères plus longs que celles qui manquent de cette vitamine ce qui pourrait avoir des effets bénéfiques sur le vieillissement. Les autorités sanitaires françaises estiment qu’il suffit de 200 UI de vitamine D par jour pour être en bonne santé, un niveau jugé ridi cule par l es spécialistes internationaux.

Autres effets de la vitamine D ·Il semble exister une corrélation inverse entre le taux sanguin de vitamine D et le risque de développer une sclérose en plaques ·.Cette corrélation n’a été retrouvée que chez les personnes de «race blanche». ·La concentration sanguine en vitamine D serait inversement corrélée à la prévalence de l’hypertension artérielle, du diabète et de l’obésité. ·Plusieurs arguments, indirects, font penser que la vitamine D participe à la prévention des cancers. D’une part on observe nettement moins de cancers colorectaux dans les pays du Sud que du Nord (pour l’hémisphère Nord), et ce, sur tous les continents. D’autre part, l’administration de vitamine D3, ou de cholécalciférols modifiés, inhibe la cancérogenèse induite chez des rongeurs (plus de dix expériences rapportées · Cependant, le seul essai clinique de grande ampleur réalisé chez des volontaires (américaines) n’a pas montré de protection · D’autres études de moindre ampleur semblent cependant contredire la précédente avec une réduction de près de 60% de la survenue de cancers toutvenant chez des femmes ménopausées.

LE JOURNAL DE LA SANTE - Semaine du 29 mars au 4 avril 2008


Le journal de la santé

Femme actuelle

Astuces et Conseils pratiques

P

arce que les femmes d’aujourd’hui qu’elles soient mères au foyer, qu’elles aient une activité professionnelle en plus… doivent gérer un emploi du temps souvent serré et minuté. Voici une série de conseils pratiques qui vous permettront de gagner quelques précieuses minutes sur votre planning de la journée, qui vous feront appréhender la vie avec plus de sérénité et de calme pour le plus grand bonheur de toute la famille.Préparer les repas, s’occuper de ses enfants, les aider à faire leurs devoirs, les accompagner aux différentes activités sportives, s’occuper de sa maison, du ménage, du rangement, du linge de la famille… autant de tâches qui remplissent plus qu’il ne faut la vie d’une femme. Concilier la vie de mère et de femme active n’est effectivement pas chose aisée.

Lire également:

rL’accouchement,

rAstuces et Conseils pratiques

dans la vie quotidienne rJe prends soin de moi

P.14-15 P.16-17

l’ultime étape de la grossesse

P.18

rGrossesse extra-utérine

P.19

r Recette de grand-mère

P.20

Semaine du 29 mars au 4 avril 2008 -

LE JOURNAL DE LA SANTE

13


Vie pratique

Santé

& VIE AU QUOTIDIEN

Astuces et Conseils pratiques Gagner quelques précieuses minutes sur votre planning de la journée, qui vous feront appréhender la vie avec plus de sérénité et de calme pour le plus grand bonheur de toute la famille.

Préparation du petit déjeuner Pensez à préparer le nécessai re pour le petit déjeuner la veil le. Sortez sur la table les bols, cuill ères, les paquets de céréales pour les enfants, l es petit s pains au lait ou les biscottes, les verres

pour le jus d’orange... et gagnez ainsi quelques précieuses minutes le mat in qui vous permettront de vous consacrer un peu plus de temps pour vous préparer, vous maquil ler ou pour rester au l it !

Préparez des plats et mettez-les au congélateur Lorsque vous préparez un plat complet (genre lasagnes, gratins…), prévoyez t oujours d’en fai re plus afin de vous constit uer une réserve au congélateur. Utilisez des barquet tes qui vous permettront de fai re des portions que vous pourrez ressortir un jour où vous n’avez pas le temps de vous

Vêtements des enfants Toutes les ma mans conna issent le grand rush du matin entre le pet it déj euner, la toilette du matin, la préparation des enfants avant de parti r à l’école... Pour éviter l a précipitation, pensez à préparer la tenue que vos enfant s vont mettre la veille afi n d’éviter la course au tee-shirt,

chaussettes... le mat in. Vous pouvez également demander à votre enfant, selon son âge, de sorti r luimême ses habits pour le lendemain. C’est aussi valable pour vou s! Prévoyez le soir de sortir votre tenue pour

le lendemai n. Quelques précieuses minut es seront ai nsi gagnées le matin !

14 LE JOURNAL DE LA SANTE - Semaine du 29 mars au 4 avril 2008

coller aux fourneaux… ou pour les repas du soi r… si vous vous cont entez d’un potage ou d’une salade le soir, ce n’est pas le cas des enfant s! Il en va de même pour les purées préparées pour bébé: prévoyez des porti ons à congeler pour la semaine ou pour quel ques jours.


Santé & VIE AU QUOTIDIEN

Vie pratique

Astuces dans la vie quotidienne CONSERVATIONS DES ALIMENTS Café Le café, moulu ou en grai ns, perd vite de son arôme s’il n’est pa s conservé selon certaines règles. Pour conserver tout l’arôme et le goût de votre café, versez-le dans une boîte métallique ou en plastique (mais qui ne doit pas être transparente) et de préférence dans votre réfrigérateur.

ANTI GASPILLAGE Arrosez vos plantes Lorsque vous lavez vos légumes, votre salade ou autre, pensez à récupérer l ’eau et util isez-l a pour arroser vos plantes d’intérieur. Un bon moyen de faire des économies d’eau et d’agir en bon citoyen en évitant une surconsommation inutile d’eau. Conservez également l’eau de cuisson de vos légumes qui en plus contient des minéraux bénéfiques pour vos plantes.

Carottes râpées Les carottes, une fois râpées, doivent être conservées immédiatement car elles perdent très vite toutes leurs vitamines. Toutefois, en attendant de passer à table et pour que les carottes r â p é e s conservent tout e leur coul eur, a rrose z- l es d’un peu de jus de ci tron afin qu’elles ne s’oxydent pas au contact de l’air.

ENTRETIEN DU LINGE Taches de transpiration Des taches de transpiration suffisent à rendre importables les vêtements car l’auréole qu’elle laisse est particulièrement inesthétique. Pour la supprimer plusieurs méthodes selon la nature du tissu: Grand teint: tamponnez avec une solution d’acide oxalique, rincer puis terminer en frottant avec de l’eau oxygénée diluée. Fragile: une eau légèrement ammoniaquée ou encore quelques gouttes de jus de citron peuvent suffire, sinon tamponnez la tache avec un mélange d’eau oxygénée et d’ammoniaque ajoutée à de l’eau (un volume d’ammoniaque, deux volumes d’eau oxygéRANGEMENT MALIN Des placards bien rangés Les placards sont souvent un grand fouillis notamment pour les étagères du haut qui ne sont pas très accessibles et qui regorgent parfois de véritables trésors oubliés… Pour s’y retrouver et savoir ce que contient chaque étagère, utilisez des boîtes de rangement en carton (ou des boîtes à chaussure) sur lesquelles vous inscrirez le contenu (décorations de Noël, nécessaire à couture…). Vous retrouverez ainsi en un seul coup d’oeil tout ce que vous cherchez ! C m j n

née pour six volumes d’eau) Laine: ce sont les taches les plus fréquentes. Pour les faire disparaître, laissez tremper le lainage dans de l’eau froide additionnée de vinaigre blanc, et ceci pendant plusieurs heures.

Tache de résine sur du tissu Le ti ssu de votre canapé, d’une veste est tâché de résine. Pour vous permettre d’ôter facilement cette tâche, utilisez un chiffon doux imbibé d’essence de térébenthine. Dans tous les cas : Un essai préalable sur une partie non visible est conseillé pour les textiles délicats. BIJOUX ET ACCESSOIRES Nettoyage de vos bijoux en or Ba gue s, brac ele ts, coll ie rs, médailles… tous les bijoux en or ont tendance à ternir et à s’ encra sse r. Pour leur redonner tout leur éclat, frottez-les délicatement et soigneusement avec une vieille brosse à dents et un peu de dentifrice. Rincez ensuite abondamment et séchez le bijou qui aura retrouvé toute sa splendeur.

NETTOYAGE ET ENTRETIEN DE LA MAISON Des vitres sans traces Pour obt enir des vi tres sans traces même en plein solei l, uti lisez une feuille de papier journal que vous aurez froissée et imbibée d’alcool à 90°. Frottez en faisant des cercles. Vous obtiendrez des vitres propres et sans l’ombre d’une trace… ESPACES ET APPARENCES Donner l’illusion d’une pièce plus grande, pour agrandir la perspective de son jardin. Une pièce plus haute, un plafond moins bas (en apparence !) Les plafonds de votre maison sont bas, les pièces apparaissent sombres et étouffantes... Pour y remédier, une solution simple: lorsque vous repeignez ou tapisser vos murs, laissez une bande en haut du mur de la même couleur que le plafond. Ainsi, lorsque vous peignez vos murs, arrêtez-vous à environ 15 cm du plafond et comblez cette partie de la même couleur que votre plafond (en prolongement de celui-ci). Le plafond vous semblera plus haut, la pièce semblera plus aérée... Effet d’optique garanti à moindre coût !

Semaine du 29 mars au 4 avril 2008

- LE JOURNAL DE LA SANTE

15


ba Beauté babababab

J

e prends soin de moi

Préparer les repas, s’occuper de ses enfants, s’occuper de sa maison, du ménage, du rangement, du linge de la famille… autant de tâches qui remplissent plus qu’il ne faut la vie d’une femme. Concilier entre toutes ces activités n’est effectivement pas chose aisée. Cependant, cela ne doit pas être un obstacle pour prendre soins de soi.

Votre peau et votre visage Lotion éclat de la peau

P

réparez une lotion à base de concombre reconnu depuis des siècles pour ses propriétés apaisantes et tonifiantes sur la peau. Préparation de l a loti on: mettez à bouillir un demi litre d’eau. Coupez un concombre en morceaux et plongez le dans l’eau bouillante. Laissez cuire pendant 5 minutes environ. Laissez refroidir puis filtrez. Vous pourrez utiliser cette lotion chaque matin (imbibez un coton et appliquez). Cette préparation se conserve environ 10 jours au réfrigérateur.

Démaquillant fait maison

Contre les poches sous les yeux

C

Q

onfectionnez vousmême votre lotion démaquillante. Pour cela, mélangez un volume de jus de citron ou d’orange, un volume de vaseline et un volume d’huile d’amande douce. Mélangez soigneusement pour obtenir une préparation h om og ène. Fraîche et vivifiante, vous pourrez utiliser cette préparation aux agrumes comme un démaquillant classique pour le visage. Remuez bien avant chaque utilisation.

ui ne s’est pas réveillé un jour avec ces horribles poches sous les yeux? Plusieurs solutions s’offrent à vous:

Appliquez une tranche de concombre sur chaque paupière pendant au moins 15 minutes. Profitez-en pour vous relaxer...

A défaut de concombre, vous pouvez également utiliser des tranches de pommes ( elles doivent cependant être juteuses pour être efficaces...).

Faites-vous une infusion à base de camomille (en sachet si vous n’avez pas la possibilité de vous procurer des fleurs de camomille). Appliquez sur vos paupières des compresses imbibées d’infusion de camomille (ou directement les sachets d’infusion) . L aissez-les pendant environ 15 minutes.

Vos poches seront ainsi atténuées, vos paupières dégonflées sous l’effet apaisant du concombre, de la pomme ou de la camomille.

16 LE JOURNAL DE LA SANTE - Semaine du 29 mars au 4 avril 2008

C m j n


bababababababa Des cheveux éclatants

Soins des pieds

Démêler les cheveux longs

Transpiration des pieds

P

our démêler en toute facilité vos cheveux longs, prenez votre brosse à cheveux sous la douche et lorsque vous avez fini votre shampoing et apposez l’après-shampoing, brossez vos cheveux avant de faire le dernier rinçage.

Q

uoi de plus désagréable que des pieds qui transpirent abondamment et sont par conséquent source de mauvaises odeurs...

Séchez délicatement vos cheveux dans une serviette sans frotter mais en tamponnant vos cheveux. Puis enroulez votre serviette autour de votre tête afin d’absorber l’eau.

Pour y remédier une solution simple et peu onéreuse: Prenez un bain de pieds dans de l’eau additionnée de quelques gouttes de vinaigre. Répétez cette opération 3 ou 4 jours de suite. Effet garanti !

Les cheveux seront ainsi démêlés et bien plus facile à coiffer.

Autre astuce: Des bains de pieds au thé L e thé, grâce à sa composition riche en tanins, permet de réguler et de ralentir la transpiration.Il suffit de faire infuser 2 ou 3 sachets de thé dans deux ou trois litres d’eau. Laissez refroidir puis prenez un bain de pieds pendant 15 à 30 minutes. Séchez ensuite soigneusement vos pieds.

Des cheveux brillants

U

ne astuce simple et peu onéreuse pour avoir une belle chevelure brillante et éclatante : il suffit de rincez vos cheveux ( après le shampoing) à l’eau vinaigrée ou citronnée. Pressez un citron et ajoutez le jus à un litre d’eau (ou deux cuillères à soupe de vinaigre). Vos cheveux retrouveront ainsi tout leur éclat. Autre astuce : Faites bouillir cinq cuillères à soupe de feuilles d’eucalyptus (en vente chez un herboriste) dans un litre d’eau. Laissez frémir pendant environ 5 minutes. Une fois la préparation refroidie, filtrez-la et utilisez-la comme eau de dernier rinçage après avoir effectué votre shampoing habituel. Dans un bol, mélangez deux cuillères à soupe d’huile d’olive et deux cuillères d’argile en poudre. Ajoutez une cuillère d’eau. Mélangez et appliquez cette pâte sur les crevasses. Laissez reposer pendant environ une demiheure puis rincez à l’eau. Appliquée une fois par semaine, cette préparation aidera vos mains à affronter les rigueurs de l’hiver.

Contre des ongles fragiles et cassants

P

réparez un mélange d’huile d’olive tiède, de feuilles d’olivier et du jus d’un citron ( ou mieux encore quelques gouttes d’essence de citron). Plongez vos ongles dans cette préparation pendant quelques minutes puis massez soigneusement vos ongles. Ils seront ainsi assouplis par le bain dans la préparation et renforcés par les massages.

C m j n

Bien-être dans son Corps Une peau douce

P

o ur retrouver une peau douce et satinée, offrez-vous quelques minutes de détente et prenez un bain dans lequel vous aurez ajoutez la préparation suivante : Faites chauffer un litre de lait entier mélangé à quatre cuillères à soupe de miel. Remuez soigneusement. Hors du feu, ajoutez un grand verre de jus de carotte. Versez cette préparation dans votre bain et relaxez-vous!

Autre astuce : Plongez chaque jour vos ongles dans un jus de citron (matin et soir pendant environ 10 minutes). Faites une cure sur une durée de dix à quinze jours et vous constaterez que vos ongles retrouvent peu à peu leur brillance et résistance.

Semaine du 29 mars au 4 avril 2008

Aut re astuce pour une peau douce: Préparez une infusion de tilleul ( laissez infuser longtemps) et versez-la dans l’eau de votre bain.

- LE JOURNAL DE LA SANTE

17


Accouchement

Santé

& GROSSESSE

Entre les premières contractions et le naissance de l’enfant, le travail suit 3 étapes:

L’accouchement, l’ultime étape de la grossesse L’accouchement est le plus souvent une épreuve redoutée par les femmes enceinte. Douloureux et non dénué de risque, c’est l’ultime étape après 9 mois de vie commune.

A

près 9 mois de vie intra-utérine, le foetus est prêt à voler de ses propres ailes. Mais avant de pouvoir respirer et manger par ses propres moyens, l’enfant doit affronter une étape cruciale : l’accouchement aussi appelé parturition. Pour l’aider dans cette opération, le corps de maman va tout mettre en oeuvre. Après de multiples contractions et plusieurs heures de travail, le bébé sera expulsé naturellement. Si ce n’est pas le cas, les médeci ns et les sage-femmes prendront le relais !

contraction met en jeu l’int égralité de l’utérus. Les contractions sont douloureuses pour la femme. La douleur qui est très variable selon les femmes commence après le début de la contraction et se termine avant la fin. Pour diminuer ou supprimer totalement la douleur, les médecins ont recours à une injection dans la moelle épinière d’un analgésique. C’est ce que l’on appelle la péridurale.

Un accouchement en 3 étapes

La durée d’un accouchement est de plusieurs heures. C’est ce que l’on appelle communément le travail. Ce travail débute à la première contraction utérine. Plus la naissance est proche, plus les contractions se rapprochent. Ces contractions utérines sont involontaires, intermittentes mais régulières et surtout progressives dans leur durée et leur intensité. Chaque

18 LE JOURNAL DE LA SANTE - Semaine du 29 mars au 4 avril 2008

La dilatation: Pour sortir de l’utérus, le foetus doit franchir un étroit canal cerné par les os du bassin (inextensible) et une partie musculaire étroite mais extensible (périnée). La dilatation des muscles du périnée est graduelle jusqu’à atteindre 10 cm en fin de travail. Quand la dilatation est complète, la place laissée libre est suffisante pour que l’enfant se fraie un chemin. L’expul sion: Une fois que la dilatation est totale, le foetus est expulsé. Pour éviter les déchirures musculaires particulièrement douloureuses et longues à cicatriser, le médecin ou la sage-femme peut pratiquer une épisiotomie. Cette opération consiste à inciser le périnée. La délivrance: La troisième et dernière étape de l’accouchement est l’expulsion du placenta.

Sous haute surveillance Un accouchement même quand il se déroule dans des conditions tout à fait normales n’est pas exempte de risque. Pour parer aux principaux dangers, le travail se fait sous monitorage foetal permanent pour surveiller le rythme cardiaque du foet us. Si une anomalie est repérée, ou si la mère trop fatiguée n’arrive pas à mener jusqu’au bout son acc ouche ment seule, l’équipe médicale est là pour aider. Si l’enfant est bien placé dans le périnée mais qu’il est coincé, le médecin ou la sage-femme peut utiliser des Forceps ou enc ore une ventouse obstétricale ou des spatules. Si les contractions ne sont pas assez fortes pour expulser le bébé, l’équipe médicale peut faire appel à un médicament, l’ocytocine. Ce médicament est la même molécule qui induit les contractions lors d’un accouchement spontané et naturel. En dernier recours, si l’enfant est mal placé ou que son rythme cardiaque est irrégulier, il pourra être pratiquée une césarienne. C m j n


Santé & MALADIE RARE

Grossesse extra-utérine

Grossesse extra-utérine (GEU)

C

’est une grossesse qui se déve loppe en dehors de la cavité uté rine, on parle aussi de grossesse ectopique. Elle succède à une mauvaise implantation de l’oeuf et est donc provoquée par une anomalie de la migration et de la nidation. La grossesse extra-utérine reste la première cause de mortalité liée à la grossesse dans les pays industrialisés. Causes et facteurs de risque Plusieurs mécanismes peuvent expliquer la constitution d’une grossesse extra-utérine. Le plus souvent, l’oeuf, trop gros, n’a pas pu parcourir la trompe; il s’est arrêté trop tôt et s’est implanté dans la trompe : c’est la grossesse tubaire. D’autres fois, c’est la captation de l’ovule par le pavillon tubaire qui s’est mal faite. Le spermatozoïde a rejoint l’ovule alors que celui-ci n’était pas dans la trompe. L’implantation se fait alors soit sur place (ovaire, cavité péritonéale), soit dans la trompe. Le plus souvent , c’est une anomalie de la trompe qui a gêné la migration de l’oeuf : anomalie congénitale ou acquise (séquelles de salpingite, tuberculose, intervention chirurgicale sur la trompe etc...). En fait, la cause exacte de la grossesse extrautérine n’est pas toujours retrouvée. Des facteurs de risque ont été néanmoins mis en évidence: u Maladies sexuellement transmissibles (MST); u Antécédents de salpingite ou de curetages répétés; u Tabagisme; u Antécédents de grossesse extra-utérine; u La chirurgie de la stérilité; u Exposition in utero au DES; u Port d’un stérilet; u L’âge de la mère; u La procréation médicalement assistée.

Les signes de la maladie Au début, l’oeuf se développe normalement ; mais la trompe n’est pas apt e comme l’endomètre à lui fournir la place et les nutriments dont il a besoin. L’oeuf se décolle progressivement et une hémorragie ne va pas tarder à apparaître puis à s’enkyster dans la trompe qui se dist end. On pa rle d’hématosalpi nx. L’oeuf peut être encore vivant ou déjà mort. La femme, enceinte donc de quel ques semaines, remarque des saignements irréguliers : ce sont des pertes de sang noirâtres, brunâtres (couleur sépia) peu importantes; elle souffre de douleurs pelviennes; elle est un peu pâle, présente quelques malaises. Parfois, les douleurs pelviennes sont intenses, irradiant à l’épaule, itératives, avec des épisodes successifs de collapsus. Le toucher vaginal est souvent douloureux au niveau du cul-de-sac de Douglas et permet de percevoir une petite masse à côté de l’utérus. L’échographie, la coelioscopie confirment le diagnostic. Le traitement est urgent. Si le diagnostic n’est pas fait au stade précédent, la rupture de la trompe va provoquer une hémorragie cataclysmique. Cette dernière est d’ailleurs parfois révélatrice sans que rien n’ait pu prévenir la femme du danger qu’elle courait. Une jeune femme, ayant un retard de règles de quelques semaines ou perdant un peu de sang noirâtre, ressent brusquement une douleur intense et syncopale au niveau de l’hypoga st re , i rra di ant vers l’épaule et les lombes. En même temps, s’installe un état de choc: la patiente est pâle, livide, agitée, assoiffée. Le pouls est rapide et la tension artérielle est basse. Au toucher vaginal elle ressent une douleur paroxystique à l’endroit où le sang s’est collecté (cul-de-sac de Douglas). Le diagnostic doit être évoqué d’emblée et l’intervention chirurgicale s’impose d’ext rê me urgence.Dans de rares cas, l a Semaine du 29 mars au 4 avril 2008

trompe n’éclate pas; elle se fissure simplement dans la cavité péritonéale. Le sang s’écoule lentement et se coagule derrière l’utérus. Cette poche de sang s’appelle une hématocoele rétro-utérine . Cliniquement, la femme est pâle. Elle se plaint de douleurs pelviennes, de troubles urinaires (dysurie, pollakiurie) et rectaux (ténesme rectal, constipation, douleurs à la défécation). Elle présent e des sai gnement s atypiques. A l ’examen médi cal , l ’ut érus est moins gros que ne le voudrait l’âge de la grossesse. Le toucher vaginal trouve un cul-de-sac de Douglas bombant. Le diagnostic est fait par les réactions biologiques de grossesse (ßHCG plasmatique), l’échographie et la coelioscopie. Le traitement est chirurgical. Des formes trompeuses peuvent simuler une appendicite , une salpingite ou même une fausse couche . Traitement La régressi on spontanée de certaines grossesses extra-utérines nécessite une surveillance très étroite. Toutes les autres formes nécessitent un traitement chirurgical. Dans les formes graves, le traitement habituel nécessite une laparotomie avec salpingectomie totale (le chirurgien enlève toute la trompe abîmée). Dans certains cas, il est possible de conserver la trompe (quand la locali sation à une extrémit é tubaire de l ’oeuf laisse la presque t otalité de la trompe intacte, ou quand la grossesse est ovarienne ou abdominale). Dans d’autres cas, la coeliochirurgie est le traitement préférentiel et permet d’enlever la grossesse extra-utérine par une petite incision, sous coelioscopie.La ponction sous surveillance échographique est pratiquée par certaines équipes, avec injection locale de méthotrexate.Quand le diagnostic de grossesse extra-utérine est évoqué, la patiente doit toujours être hospitalisée en urgence.

- LE JOURNAL DE LA SANTE

19


Recette de grand-mère

Infusion de fenouil

Santé

& RECETTE

Jus de carotte Utilisation:

Utilisation:

préparation de la peau à l’exposition au soleil (pour avoir un joli bronzage)

en cas de troubles digestifs

1. INGREDIENTS Pour une tasse de tisane de fenouil utilisez: > 2 grammes (env. 1 cuiller à café) des fruits séchés de fenouil > Un mortier (utile pour faire sortir les huiles essentielles contenues dans le fruit de fenouil, voir ci-dessous) > Environ 200 ml d’eau

1. INGREDIENTS ET APPAREIL > Carottes > (Citron ou orange, pour améliorer le goût) > Une centrifugeuse (machine permettant de presser les carottes)

2. PREPARATION 2. PREPARATION > La première étape, conseillée mais pas nécessaire, consiste à concasser les fruits séchés de fenouil dans un mortier avec un pilon, afin de libérer l’huile essentielle de fenouil se trouvant dans les fruits. > Ajoutez ensuite ces fruits concassés dans une tasse ou dans la partie supérieure de la tasse > Portez l’eau à ébullition puis ajoutez cette eau bouillante aux fruits concassés de fenouil. > Laissez infuser une dizaine de minutes > Filtrez éventuellement, au cas où il restait

des fruits de fenouil dans la tasse Indications : > En cas de troubles digestifs, mal de ventre, allaitement

Posologie : > Buvez une tasse de tisane de fenouil une à trois fois par jour. Demandez conseil à votre pharmacien ou médecin pour une posologie plus personnalisée.

1. Utilisez environ 10 carottes 2. Pelez les carottes 3. Passez les carottes à la centrifugeuse 4. Vous obtenez alors un jus de carotte bien frais, à boire rapidement pour avoir le maximum de principe actif (ici : bétacarotène) et pour une efficacité maximum ! Remarque : vous pouvez compléter le jus de carotte, si vous n’appréciez pas le goût, par un jus d’une orange ou d’un citron, également fraîchement pressé.

Indications : > Le jus de carotte fraîchement pressé, grâce au béta-carotène (un principe actif contenu dans la carotte), permet de bien préparer l’exposition au soleil. Le jus de carotte vous donnera un joli teint et préparera de l’intérieur l’exposition au soleil. Toutefois il faudra comme d’habitude appliquer une crème solaire avant l’exposition. Relevons également le rôle favorable du jus de carotte sur les intestins et le foie.

Posologie : > Buvez chaque jour un jus de carotte fraîchement pressé les 3 semaines avant votre exposition au soleil (par exemple vacances à la mer), vous aurez alors à la fin de vos vacances un teint plus joli!

20 LE JOURNAL DE LA SANTE - Semaine du 29 mars au 4 avril 2008


Hépatite E - Gène

Santé & DECOUVRTE

La chronicité de l'hépatite E découverte

U

ne équipe du CHU de Toulouse vient de démontrer l'évolution possible vers la chronicité de l'hépatite E dans une population de malades transplantés d'organes. L'hépatite est une maladie inflammatoire du foie qui peut être provoquée par une série de virus distincts tels que ceux de l'hépatite A, B, C, D ou E. Ce virus est responsable d'épidémies d'hépatites aiguës dans les pays en voie de développement et de nombreuses infections en Europe et aux Etats-Unis. En France, la région Midi-Pyrénées semble être particulièrement touchée (l a séroprévalence de l'hépatite E chez les donneurs de sang est de près de 17% contre uniquement 3% dans la région Ile de France). La transmission de l'infection par le virus de l'hépatite E se fait comme pour celui de l'hépatite A essentiellement par voie oro-fécale. Il était admis jusqu'à ce jour, que l'infection par ce virus était bénigne et que l'hépatite E aiguë n'é voluait pas vers l'hépatite chronique et la cirrhose. Une découverte issue d'une collaboration multidisciplinaire au CHU de Toulouse L'équi pe de Néphrol ogie, Dialyse, et

Jusqu'à présent la communauté scientifique pensait que l'hépatite E aiguë ne se transformait pas en hépatite chronique ni en cirrhose. Transplantation Multi-Organes du CHU de Toulouse (Dr N.KA MAR, Pr L.ROSTAING, Pr D.DURAND) en collaboration avec l'équipe de Virologie (Pr J.IZOPET) du CHU de Toulouse vient de démontrer la possibilité d'évolution vers la chronicité de l'hépatite E dans une population de malades transplantés d'organes. Entre janvier 2004 et décembre 2006, 14 cas d'infection aiguë par le virus de l'hépatite E ont été identifiés chez des transplantés rénaux, hépatiques et rein-pancréas. Parmi ces 14 patients, 8 ont évolué vers la chronicité, développant ainsi une hépatite chronique E qui pourra à son tour évoluer vers la cirrhose. Ce passage vers la chronicité peut être expliqué par l'immunodépression induite chez ces transplantés pour éviter les phénomènes de rejet. Du fait de son importance, ce travail a été sélectionné pour communication orale en session plénière au congrès américain de Transpl antation à San Francisco au

mois de mai 2007 et a été publié le 21 Février 2008 dans la plus prestigieuse des revues de médecine, le « New England Journal of Medicine ». Les équipes de Néphrologie et Transplantation d'O rganes d'une part, et de Virologie d'autre part, qui ont déjà effectué de nombreux travaux dans le domaine des infections virales après transplantation d'organes, mènent actuellement des travaux complémentaires au CHU de Toulouse en association avec les unités INSERM pour identifier l'incidence de cette pathologie et son évolution à long terme.

Lien entre un gène lié au bon cholestérol et le risque cardiovasculaire Les variations d’un gène agissant sur une protéine liée au bon cholestérol dans le sang pourraient accroître le risque de maladies cardiovasculaires, selon une étude.

L

e rôle cardioprotecteur de la protéi ne PON1 (paraoxonase 1) liée au niveau d’HDL, le bon cholestérol, dans le sang, n’avait pas été jusqu’alors établi chez l’homme, soulignent les auteurs de ces travaux parus dans le Journal of the American Medical Associati on (JAMA) daté du 19 mars. Le Dr Stanley Hazen, de la Cleveland Clinic (Ohio, nord), le principal auteur de cette recherche, a examiné le lien entre l’action de PON1 comme anti-inflammatoire et anti-oxydant dans le syst ème

cardiovasculaire avec la variation du gène dit Q192R régulant cette protéine. L’étude a été conduite sur 1.399 patients entre septembre 2002 et novembre 2003 avec un suivi jusqu’en décembre 2006.Ces chercheurs ont découvert que l’inci de nce d’accidents cardiovasculaires majeurs (dont certains fatals) était de trois fois plus faible (7,3%) chez les patients ayant la teneur en protéine PON1 la plus forte, comparativement aux patients avec la plus faible activité de PON1 résultant d’une variation du gène Q192R (25,1%).

Les résultats de cette étude montrent clairement le lien entre la teneur de PON1 et le niveau de stress oxydatif qui endommage les cellules et les tissus en raison d’un excès de radicaux libres et d’une insuffisance d’anti-oxydant. La protéine PON1 a des effets anti-i nflamma toires et antioxydants qui sont attribués au HDL, soulignent aussi les auteurs de ces travaux. «Les résultats de cette étude établissent un lien mécanique important entre le gène régulant

Semaine du 29 mars au 4 avril 2008 -

la PON1 et les effets quantitatifs de cette protéine sur l’impact du stress sur les cellules et le développement de maladies cardio-vasculaires chez les humains», a par ailleurs indiqué le Dr Hazen lors d’une présentation à la presse à Washington. Il a également précisé que les variations de ce gène comptaient probablement pour 50% dans le développement de ces affections, les autres 50% étant probablement le fait de facteurs environnementaux et du mode de vie.

LE JOURNAL DE LA SANTE

21


Langage

Santé

L'acquisition du langage chez bébé:

De ses premiers 'areu' à ses premiers mots!

& BEBE

Votre enfant face au miroir: à la découverte de son image...

•Aussi petit soit il, discutez avec votre bébé! Un bébé qui grandit dans un environnement riche en langage apprendra naturellement à parler, •Ne monopolisez pas tout le temps la conversation avec votre enfant et laissez lui des temps de pauses et des temps de réponses, •Lorsque votre bébé babille, répétez ses propres vocalises, •Pour intriguer votre enfant, parlez lui de temps en temps à voix chuchotée, •Parlez lui de ce qu'il fait ou de ce que vous êtes entrain de fai re, •Chantez lui des chansons ou comptez lui des histoires et plusieurs fois la même s’il le demande! •Ne reprenez pas systématiquement votre enfant lorsqu'il prononce mal, mais répétez systématiquement les mots mal prononcés par lui.

Dés son plus jeune âge, bébé réagit à son image qui lui est reflétée dans un miroir! Mais ... que comprend t-il, comment interprète t-il ce reflet ? Cette interprétation varie selon l'âge, jusqu'au jour où, il comprend tout le mystère ! ... ENTRE 2 ET 6 MOIS: "OH ...." Autour de ces âges là, bébé n'a pas d'idée de son propre corps et de son identité. Ainsi, si il aime tant se pencher sur le miroir, ce n'est pas tant pour s'y regarder mais plus pour observer les jeux de lumière si bien captés par le miroir. VERS 6 MOIS: "BIZARRE ..." Béb é à pr ofité des mois pa ssé s po ur apprendre à reconnaître un visage humain grâce entre autre à son acuité visuelle qui s'est nettement améliorée. Ainsi, face au miroir, il reconnaît un visage humain qui lui suscite interrogation: "Qui est donc cet étranger ?!..." Alors, soyez proche de votre enfant qui, à l'image de son reflet, pourrait avoir peur de cet inconnu!... ENTRE 6 ET 15 MOIS: "UN COPAIN ?!..." A force de le voir chaque matin dans la salle de bain, bébé a fini par intégrer ce personnage parmi les visages familiers, au point d'avoir envie d e jo uer avec lui! Mais .... quelles difficultés !... On ne peut jamais lui toucher la main, il fait toujours la même chose que nous et quand on veut le rencontrer derrière la paroi, il a disparu! Mais, po urtan t, quel pl aisir de jou er inl assable me nt avec lui ! Dés fois qu'aujourd'hui, il veuille bien se montrer! Puis, à force d'apprentissage, votre bébé commence à comprendre que celui qu'il voit bouger dans le miroir n'est pas une personne rée lle p uisqu'i l ne peu t l a sa isir, mai s seulement une image qui bouge. VERS 18 ET 24 MOIS: "MAIS C'EST MOI!" Si fidèle à ses mouvements, à ses mimiques et tellement fidèle que votre enfant commence à se demander s'il n'a pas à faire à un "lui même" : son refl et? L'acquisition de son langage (qui lui permettra de se nommer) et vos acquiescements vont lui permettre de l'aider à affirmer ce pressentiment et non moins sans enthousiasme: il a comp ris, conscient qu'il a un corps tout à lui!!!

L'acquisition du langage à partir de deux ans: le verbe jaillit et la phrase s'enrichit! Brusquement, vers l'âge de deux ans, le vocabulaire de votre enfant s'enrichit, il prononce une centaine de mots et en comprend plus de 200! Votre enfant s'approprie ses petites expressions favorites: "C'est délicieux..., oui, effectivement..." Votre enfant découvre le plaisir d'em-

Jeu 1 : un petit signe de derrière Votre petit assis face au miroir, vous vous installez derrière lui puis vous manifestez votre présence par un signe et sans parole. Il se retourne! Il a compris que vous étiez derrière et non face à lui : la notion de miroir commence à être intégrée Jeu 2 : gommette sur la joue Posez sur sa joue une tache ou une gommette de couleur. Face à la glace, s'il essaie de l'enlever c'est qu'il a compris son reflet. Dans le cas contraire, il essaiera de l'attraper sur le miroir.

A la naissance, les bébés ont des dispositions pour parler toutes l es langues sans exception; puis, peu à peu, i l se "spéciali se" pour parler la ou les l angues qu'il entend.

Le développement du langage est caractérisé par des é tapes qui vont du babill age et l a consti tution d'un premi e r répe rt oi re d e mot s pui s de phrase s.

Les étapes de l'acquisition du langage

•4 mois: bébé fait des sons quand on lui parle: "A...rrr", "A...grrr", •6 mois: votre enfant vocalise, gazouille et répète plusieurs fois le même son, •9 m ois: bébé babi ll e et déc li ne de s syllabes("Babababa, Dadada, Papapa"...). Il comprend le "non" et le "au revoir", •12 mois: il dit trois mots, fait non de la tête et va bientôt lâcher son 1er "Mama" ou "Papa", •15 mois: votre enfant dit 5 mots •18 mois: bébé a son jargon et connait au moins 6 mots, •21 mois: votre enfant est capable de demander à boire et à manger, •2 ans: il faits des phrases de 2 ou 3 mots et utilise le pronom Moi. Petites astuces pour favoriser l'acquisition du langage!

ployer des mots dans un bon contexte et vous le montre! L'enfant s'aperçoit de plus en plus qu'en parlant il peut tout faire exister, même des histoires invraisemblables. À 3 ans, il comprend les questions «qui, où, comment?» et sait différencier les couleurs les unes des autres, le grand du petit, le loin du proche. Il utilise le pronom personnel «moi» et conjugue les verbes.

22 LE JOURNAL DE LA SANTE - Semaine du 29 mars au 4 avril 2008

PETITS JEUX POUR SAVOIR OÙ IL EN EST:


Vrai / Faux

Santé & Nutrition

Le top

Antioxydants contre radicaux libres

10 des aliments!

Des chercheurs de la Mayo Clinic aux états-Unis ont retenus 10 aliments dont les bienfaits pour la santé seraient les plus grands… Teneur en vitamines, calcium, acides gras,… plusieurs critères ont été pris en compte!

L ES

AM A N D ES :

LES GERMES DE BLÉ:

Elles sont riches e n acid es gras m on oin sat ur és (con tre le mauvais cholestérol), en calcium, en vitamine E et en protéines.

LA PATATE DOUCE : Une bonne source de bét acarotène, qui diminu e les risques de cancers.

Ils sont très riches en nutriments, tels que la vit amine E, le ma gné sium, le phosphore, le potassium, le fer, mais aussi en protéines et fibres.

LA POMME: Ce fruit très courant est rich e e n p ectine , vitamine C et fibres, tout en étant peu calorique.

L ES MYRTILLES :

LE BROCOLI:

E lle s ap porte nt d e s phytonutriment s essentiels, de la vitamine C et des fibres.

C’est une bonne source de calcium, de potassium, de fibre s et de vitamines A et C.

LES HARICOTS ROUGES: I ls sont peu caloriques, ils sont riches en protéines.

LES ÉPINARDS: Ils contiennent beaucoup de vitamines A et C, de f er, de calcium et de magnésium.

LE

SA U M ON

SAUVAGE:

I l apport e des omégas-3, dont les bienfaits sur la santé cardiaque sont bien connus.

LE JUS DE LÉGUMES: Il

ra ssemb le les vitamines, minéra ux et autres nutriments présents dans les légumes. Le jus de tomate, et les autres jus contenant de la tomate, sont une bonne source d'antioxydants. Bien sû r, il n’ pas qu estion d est e te g aver de myrtilles, d e bro co lis ou d’a ma ndes à c ha qu r ep as! e P our être en b on ne santé, il fa ut avoir une a limen tation varié e et surtou t, savoir En cla ir, on pe doser… ut m a tout, mais en sa nger de ch an t ce q u’on m ange et comment on le mange!

CONCLUSION «La jeunesse éternelle» ? Elle se joue aussi dans notre assiette. Et pour se sentir parfaitement bien, n’oubliez pas de bien vous hydrater, de pratiquer une activité physique modérée et régulière…et d’évacuer le stress quotidien en consacrant de larges moments à la détente et à la convivialité!

L

’oxygène est un élémentvital qui joue un rôle indispensable dans les oxydations nécessaires au fonctionnement des cellules. Lorsque cette oxydation est incomplète, il se forme des molécules appelées radicaux libres. Quand il y en a peu, les radicaux libres ont un rôle bénéfique pour nos défenses immunitaires. En revanche, dès que leur production estélevée, ils provoquent un choc oxydatif qui va altérer l’intégrité des cellules et provoquer leur vieillissement. Heureusement la nature donne les moyens de contrecarrer ces dérèglements cellulaires. De nombreux aliments contiennent des agents antioxydants qui vont aller piéger les fameux radicaux libres, bloquant ainsi leur action nocive sur nos cellules. Ces agents sontprincipalement les vitamines E, C et le béta-carotène, des oligoéléments comme le sélénium, le zinc et les polyphénols. 3RÈGLES D’OR POUR UN EFFET ANTI-ÂGE Une alimentation riche en antioxydants • Nous pouvons trouver les précieuses vitamines antioxydantes dans les agrumes, le kiwi, lesbaies rouges, les légumes colorés (verts et orange) et l’huile de tournesol. • Les viandes, les œufs, les poissons et les fruits de mer sont riches en sélénium et en zinc. • Quant aux polyphénols (flavonoïdes, tanins, anthocyanes), vous les trouvez en abondance dans les fruits et les légumes mais aussi dans le cidre et le thé vert. Des apports essentiels en protéines et en calcium Végétales ou animales, les protéines jouent un rôle essentiel dans l’entretien de notre masse musculaire et la qualité de nos défenses naturelles. Une bonne hygiène de vie Une grande partie des radicaux libres excédentaires est produite par le rayonnement solaire, la pollution atmosphérique ou le tabagisme. Donc il est utile d’adopter certaines règles de vie et d’éviter les excès. Antioxydants : comment agissent-ils ? • Les vitamines antioxydantes E, C et bétacarotène travaillent en synergie pour protéger la membrane et le noyau cellulaires du choc oxydatif • Le sélénium et le zinc aident à neutraliser les radicaux libres • Les polyphénols renforcent la protection des membranes cellulaires

Semaine du 29 mars au 4 avril 2008

- LE JOURNAL DE LA SANTE

23


Santé & RÉGIME

Cholestérol

Tout savoir sur le cholestérol.. C’est une graisse naturelle, indispensable à l’organisme. En particulier, c’est un constituant essentiel de la paroi de nos cellules; il entre dans la composition de nombreuses hormones et permet la synthèse de la vitamine D.

D

’où vient-il ? 3/4 du cho lestérol est produit par le foie. 1/4 du cholestérol provient de l’alimentation L’excès de cholestérol est un des principaux ennemis de nos artères. Insidieusement, le cholestérol en excès dans le sang se dépose sur les parois des artères de notre organisme, en particulier celles du cœur (artères coronaires), du cerveau et des jambes. Puis brutalement ou plus progressivement les maladies cardiovasculaires apparaissent, sous la forme respectivement d’un infarctus du myocarde, d’un acci dent vasculaire cérébral ou d’une artérite des jambes. Quelles sont les raisons de l’excès de cholestérol: Il existe quatre grandes causes à l’excès de cholestérol. La plus fréquente: Une alimentation trop riche en graisse «saturée» et en cholestérol Une trop grande consommation de graisses dites « saturées » et de cholestérol apportés par des ali-

ments d’origine animale comme les viandes, les abats, l es œufs, le beurre ou des produits laitiers (fromages) a une influence directe sur le taux de cholestérol. A savoir ! Un excès de poids peut chez certaines personnes augmenter le mauvais cholestérol. La plus injuste : Un terrain génétique particulier. Il existe des facteurs génétiques qui exposent certaines personnes plus que d’autres au risque d’avoir une hypercholestérolémie, en fonction de leur terrain génétique familial. Mais l’hypercholestérolémie ne se transmet pas de façon systématique des parents aux enfants. La plus prévisible:certaines maladies Des affections notamment du rein, de la thyroïde ou le diabète (excès de sucre dans le sang) peuvent être responsables d’une augmentation du taux de cholestérol. La plus réversible: certaines familles de médicaments Certains médicaments comme les contraceptifs oraux (pilules), des produits utilisés contre l’acné, la cortisone, etc. peuvent augmenter votre taux de cholestérol. Le taux de cholestérol revient alors à la normal à l’arrêt du traitement. Pour réduire votre taux de cholestérol, il existe deux leviers : le respect des conseils diététiques et les traitements médicamenteux. Ces derniers ne doivent jamais être pris avant d’avoir essayé de respecter

24 LE JOURNAL DE LA SANTE - Semaine du 29 mars au 4 avril 2008

pendant 3 à 6 mois les mesures diététiques préconisées Les conseils diététiques Ils n’ont pas pour objectif la perte de poids sauf en cas de surpoids ou d’obésité avérée. La règle de base : mangez diversifié, mais sans excès • Pour diminuer le mauvais cholestérol il faut avant tout choisir ses graisses et réduire celles qui sont néfastes, dites saturées, reconnaissables car dure ou solides à température ambiante. En pratique : Limiter la consommation de graisses visibles ou d’origine animales : fritures, sauces, beurre, saindoux, fromages, viandes grasses. • Éviter les grignotages répétés (biscuits salés, chocolat et viennoiseries...) • Privilégiez les matières grasses allégées comme les margarines allégées (pour la cuisson), les pâtes à tartiner allégées (à consommer crues), le lait demi-écrémé, les crèmes et les fromages allégés et surtout les yaourts. • Pour protéger les artères, il faut aussi consommer au moins cinq fois par jour des fruits et des légumes (riches en fibres et vitamines), préférer les poissons et limiter votre consommation d’alcool à deux verres par jour. Pour les buveurs, rappelez vous : l’alimentation au quotidien doit être contrôlée mais les repas de fêtes sont tout à fait possibles! •Attention aux excès de sucres (glaces, pâtisseries, sodas, etc) qui peuvent contribuer au surpoids ou contenir des graisses cachées. Et pour encore mieux combattre le cholestérol, bougez ! Même sans perdre de poids, l’activité physique réduit le taux de cholestérol. Inutile de vous focaliser sur la balance ! •En plus, c’est la régularité de l’exercice physique et non l’intensité qui compte. 30 minutes de marche par jour permettent même d’augmenter le bon cholestérol Alors en avant toute. C m j n


Santé & REPORTAGE

Otite

Otite Les otites sont des inflammations de peau ou de muqueuse situées au niveau de l'oreille. En fonction de la position et des caractéristiques de l'inflammation, l'otite va porter un nom plus spécifique.

Les otites externes

L

es otites externes sont des inflammations se produisant dans le conduit auditi f externe, délimit é par le tragus en dehors et le tympan en dedans. Elles se manifestent par des œdèmes des tissus du canal, une vive douleur à la mobilisation du pavillon et pa rfoi s un sui ntement: l'otorrhée (qui devra faire éliminer une otite moyenne aiguë ou chronique). Oti te externe diffuse Fréquente et bénigne chez l'adulte, elle consiste en une inflammation diffuse, d'origine bactérienne ou mycosique, du derme et de l'hypoderme du méat acoustique externe. Elle se traite par des soins locaux (hygiène et antibiotiques en gouttes auriculaires).

Otite externe maligne Bien plus grave, l'otite externe maligne survient essent iellement en cas de déficit immunitaire principalement chez le diabétique mal équilibré, âgé, après une petite plaie du conduit auditif (nettoyage agressif des oreilles, ablation d'un bouchon de cérumen). Il se développe une infection à Pseudomonas aeruginosa (ou bacille pyocyanique) initialement limitée aux tissus sous-c utané s, et s'étendant rapidement au cartilage, à l'os, puis aux méninges et au cerveau. Le pronostic est médiocre (la mort alité peut atteindre 20 %), l e traitement repose sur une triple antibiothérapi e intraveineuse et sur la correction du déséquilibre glycémique.

Les otites moyennes

L

e s oti tes moyennes (otitis media) sont des inflammations de la muqueuse respiratoire qui tapisse la cavité tympanique. Elles sont subdivisées en trois catégories, les otites moyennes aiguës, les otites moyennes chroniques et les otites adhésives. On peut également préciser ces catégories, en ajoutant les otites chroniques suppurées et non suppurées. Dans la plupart des cas, l 'i nfla mma ti on de l a trompe d'Eustache constitue la première étape de l'otite moyenne. L'otite moyenne aiguë C' est une i nfl ammation aiguë de la muqueuse de l'oreille moyenne, d'origine microbienne (bactérienne ou virale). C'est une atteinte fréquente chez les je unes enfants, dont l a

t rompe d' Eustac he est beaucoup plus courte que chez l'a dulte, facilitant l'accès des germes depuis le rhinopharynx j usqu'à la cavit é t ympani que. Les symptômes couramment constatés sont une otalgie (oreille douloureuse), une irritabilité importante, des vomissements, une diarrhée ainsi que de la fièvre et une otorrhée. Le tympan peut se perforer de façon spontanée ce qui e ntra ine une otorrhé e. Après traitement de l'otite, la perforation du tympan tend à se fermer spontanément. La guérison se fait de façon spontanée (85 % des cas), mais parfois un petit geste chirurgical, la paracentèse, et/ou l'utilisation d'a ntibiotiques peuve nt êt re c onseillés, la surinfection de ce type d'otite étant rapide.

L'otite interne

C

omplication exceptionnelle des otites moyennes, l'otite interne se caractérise par l'apparition chez un malade souffrant d'otite moyenne de vertiges, acouphènes, surdité, ... par extension de l'infection vers le labyrinthe. C m j n

Semaine du 29 mars au 4 avril 2008 -

LE JOURNAL DE LA SANTE

25


Otite

Santé

& REPORTAGE

Différente de l’otite moyenne, l’otite externe consiste en l’infection du conduit auditif externe. La forme la plus courante est l’otite du baigneur. Elle survient surtout l’été, l’eau dans l’oreille créant un milieu propice à la prolifération de champignons ou de bactéries.

Otite moyenne L

’otite est une infection ou une inflammation de l’oreil le. L’oti te dite « moyenne » se développe dans une petite cavité osseuse de l’oreille moyenne, tout juste derrière le tympan. Cette cavité est reliée à une autre cavité située à l’arrière de la gorge et des fosses nasales par un conduit appelé trompe d’Eustache. C’est souvent par ce conduit qu’une infection ou une inflammation à la gorge peut remonter vers l’oreille moyenne à la suit e d’un r hume , par exemple. L’otite moyenne peut toucher toute la population, mais affecte surt out l es jeunes enfants, notamment en raison de la forme et de la position de leur trompe d’Eustache. Chez les jeunes e nfants, la t rompe d’Eust ac he est é t roit e (u n di a mèt re e nvi ro n 2,5 foi s pl us pet it que celle d’un adult e) et positionnée de façon plus horizontale 1. Durant un rhume, une in-

fection des voies respiratoi res ou en cas d’allergies, le liquide qui se forme a tendance à stagner dans la tr ompe d’Eust ac he. Cela crée un milieu propic e à l’ infec ti on de l’oreille moyenne. Les enfants sont aussi plus sensi bl es aux ot ites et aux autres infections en raison de l’immaturité de leur système immunitaire. Les otites sont très courant es chez les enfants. Avant l’âge de trois ans, environ 85 % d’entre eux ont connu au moins un épisode d’otite moyenne et la moitié d’entre eux en ont connu au moins deux. Mentionnons que l’administration à large échelle de certains vaccins, notamment le vaccin conjugué Prevnar® contre le pneumocoque (Streptococcus pneumoniae), l e vaccin contre l’Haemophilus influenza et le vaccin contre la grippe, ont permis de réduire légèrement la fréquence des otites chez les enfants.

Types d’otite moyenne · L’otite aiguë. Une infection de l’oreille moyenne qui dure en général de 7 à 14 jours. · L’otite persistante. Une infection de l’oreille moyenne qui persiste durant plus de six semaines. Il arrive aussi qu’il y ait présence d’un liquide dans l’oreille moyenne durant plus de trois mois, sans signe d’infection. Dans ce cas, il est question d’otite séreuse. · Les otites récurrentes. Lorsqu’une otite aiguë réapparaît plusieurs fois dans une même saison.

Causes Pour la forme aiguë - Un rhume avec écoulement nasal. Dans la majorité des cas, les otites sont causées par une infecti on bactérienne. Dans environ 25 % des cas, il s’agit d’une infection virale. - Une rhinite allergique (ou rhume des foins). Lorsque la trompe d’Eustache se bouche et enfle, les ri sques de contracter une otite moyenne aiguë augmentent. En plus d’égaliser la pression de l’air entre la cavité nasale, l’oreille moyenne et l’air extérieur, la trompe d’Eustache est aussi la voie d’évacuation des «débris» de l’oreille.

Parfois, après un rhume, le liquide d’inflammation et le pus de l’oreille sont mal évacués par ce conduit. Cela entraîne une vari at i on de l a pre ssi on et une accumulat ion de li q uide à l ’i nté ri eur d e l ’oreil le moyenne , form an t a i nsi un m i li e u i déal pour l a prol ifé rat ion des mic robes.

Pour les formes pers istante et récurrente

- La p ersistance de liqui de infecté dans l’oreille , ap rès une otite aig uë. - Un tympan perfo ré qui ne s’e st pas refermé con tribu e à l’infe ction persista nte de l’oreille moyenn e. - De s allergie s non traitées . Complications possibles L’otite a iguë entra îne rarem ent des c omplications graves. Les infections de l ’oreille q ui durent longtem ps ou qui sont fréquentes pe uvent cep end ant endomma ger le tympan et le s structur es de l’oreille interne. Un re tard d’appren tissage, d u la ngage no tamm ent, peu t s’ensuivre. Cela peut a ussi mener à une perte perman ente d’au dition. Par mi les com plications ra res, m ais tout de même possibles des otite s moyen nes, on co mpte la labyrinth ite, la mastoïdite, la méningit e et le cholestéatom e.

26 LE JOURNAL DE LA SANTE - Semaine du 29 mars au 4 avril 2008

C m j n


Santé & REPORTAGE

Otite Grossesse

Otite interne La labyrinthite et la mastoïdite sont des formes d’otite interne.

Symptômes · Une douleur pulsat ile (battement rythmé par les contractions du coeur) à l’oreil le, susceptible d’i rradier jusque dans la tête. · Une sensation d’oreille bouchée entraînant une baisse de l’audition. · Un malai se général (manque d’énergie, irrit abilit é, di fficult é à dormir, etc.), accompagné d’une fièvre parfois élevée. · Des bourdonnements. · Parfois, un écoulement de sécrétions jaunâtres par le conduit de l ’orei lle (ce qui i ndique que l e t ympan est perforé). · Un verti ge, une perte d’équil ibre, des ét ourdissement s. · Un rhume précède souvent l’otit e moyenne. Note La majorité des enfants peuvent avoir du liquide dans l’oreill e moyenne jusqu’à deux mois après que l ’infection soit disparue. La plupart du temps, l e l iquide cause seul ement un léger inconfort.

Personnes à risques · Les enfants dont les frères ou les soeurs ont eu des infections récurrentes à l’oreille. · Les enfants ayant des antécédents familiaux d’allergies (asthme, eczéma, rhinite allergique, urticaire, allergie alimentaire) ou ayant eux-mêmes une allergie. Certaines études ont révélé un lien entre des otites récurrentes et l’al lergie au lait de vache chez les enfants. · Les enfants trisomiques. · Les enfants atteints de fente palatine. · Les enfants nés prématurément5. · Les garçons sont légèrement plus à risque que les filles, pour des raisons qu’on ignore. · Les personnes présentant une dysfonction de la trompe d’Eustache qui facilite l’accumulation du liquide dans l’oreille moyenne. · Les Inuits du Canada, les Amérindiens et les Alaskiens (en raison de la forme de leur trompe d’Eustache).

Facteurs de risques · La fréquentation d’une garderie ou d’une crèche. · L’exposition à la fumée du tabac. · L’alimentation au biberon en position couchée. · L’usage fréquent d’une sucette.

Prévention Pourquoi prévenir? Quelques mesures aident à réduire le risque d’otite aiguë, ou encore de diminuer la fréquence des otites? Les otites à répétition peuvent affecter l’audition et entraîner un retard d’apprentissage chez les enfants?

Mesures préventives de base uÉviter l’exposition à la fumée secondaire du ta-

bac. uChoisir une garderie de petite taille, autant que

possible. Plus le nombre d’enfants à la garderie ou à la crèche est important, plus l’enfant s’expose au risque de contracter un rhume qui pourrait mener à une otite. uPrivilégier l’allaitement au sein. D’après les experts de la clinique Mayo, aux États-Unis, les bébés nourris au biberon courent deux à trois fois plus de risque d’avoir des infections de l’oreille que les nourrissons allaités. L’allaitement renforce les défenses immunitaires du bébé. uBien utiliser le biberon. Il est important que les parents tiennent le bébé dans une position plutôt verticale qu’horizontale pendant que celui-ci boit son biberon. De plus, il est préférable de ne pas laisser un enfant s’endormir avec un biberon.

Mesures pour prévenir les otites à répétition uSe protéger du rhume. Souvent, les otites surviennent à la suite d’un rhume. uDéceler les aliments allergènes et les éviter. uTraiter les allergies respiratoires. Les otites à répétition peuvent être causées par une rhinite allergique (rhume des foins) non traitée. uCesser de fumer. uPrendre de faibles doses d’antibiotiques. uRestreindre l’usage de la sucette. uPose d’un tube transtympanique. En permettant l’évacuation des liquides d’inflammation, le tube peut diminuer les récidives et du même coup améliorer l’audition.

Semaine du 29 mars au 4 avril 2008

- LE JOURNAL DE LA SANTE

27


Santé & RECHERCHE

Découverte

Otite Traitements médicaux Pour la forme aiguë Antibiotiques. Dans la population en général, environ 80 % des otites guérissent spontanément sans traitement par antibiotiques, en l’espace de 2 à 14 jours. Voilà pourquoi les autorités médicales recommandent aux médecins de voir d’abord si l’infection ne disparaît pas d’elle-même au bout de deux à trois jours, comme c’est souvent le cas, plutôt que de prescrire rapidement des antibiotiques. Pour soulager la douleur, on pourra avoir recours à des analgésiques. Pour leur part, les enfants de moins de deux ans récupèrent plus difficilement : seulement 30 % guérissent en quelques jours. Chez eux, les antibiotiques sont utilisés de manière plus systématique lorsque les symptômes sont graves (une fièvre qui dépasse 38,5 ºC, des douleurs intenses ou des symptômes qui durent plus de 48 heures). Les antibiotiques sont surtout employés pour réduire le risque que l’otite évolue vers une mastoïdite ou une méningite. Remarques · L’usage abusif des antibiotiques, ou encore leur mauvais usage (par exemple, ne pas prendre toute la dose prescrite), risque d’entraîner une résistance à ces médicaments. · Les antibiotiques appliqués dans l’oreille finissent par détruire la flore bactérienne normale du conduit auditif, ce qui augmente alors les risques d’infection de l’oreille externe par des champignons. Analgésiques. La pression qu’exercent les liquides d’inflammation sur le tympan peut être très douloureuse (la rupture du tympan fait habituellement disparaître la douleur). Ces médicaments réduisent aussi la fièvre. Certains analgésiques sont offerts aussi sous forme de gouttes à déposer dans l’oreille (Auralgan®). La consultation d’un médecin spécialiste, un oto-rhinolaryngologiste, est souvent recommandée lorsque les otites deviennent problématiques. Pour la forme récurrente, il est important de rechercher la cause des récidives.

Tube de drainage ou tympanotomie. L’insertion d’un tube de drainage dans le tympan est une intervention chirurgicale. Le tube permet d’équilibrer la pression entre l’oreille moyenne et la cavité nasale en offrant une voie de sortie au liquide d’inflammation. Ablation des glandes adénoïdes. Il arrive que les glandes ou végétations adénoïdes soient volumineuses et obstruent la cavité nasale. Elles peuvent alors causer des otites récurrentes. Dans tous les cas Exercices pour équilibrer la pression. Boire beaucoup (eau, jus, bouillon) aide à soulager la douleur. Le fait d’avaler souvent débloque la trompe d’Eustache, ce qui aide à rétablir une bonne pression dans l’oreille. Il est aussi bon de simuler le bâillement ou de mâcher de la gomme.

Conseils en cas d’otite

○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○

Se reposer. Surtout lorsque la fièvre est présente.

u u

Chaleur sur l’oreille. La ch aleur peu t a pport er un soulagement de la douleur. Cela peut se faire en appliquant une bouillotte, un linge réchauffé (mais sec) ou encore un coussin chauffant (à faible intensité).

u

Éviter la baignade tête sous l’eau. En augmentant la pre ssion sur le tympa n, l’e au p eut causer u ne perforation du tympan.

u

Éviter l’avion et la plongée sousmarine. Aussi longtemps que les symptômes d’otite moyenne persistent. Cela peut aussi augmenter la pression dans l’oreille mo ye nne et e ntra îne r la perforation du tympan.

u

Éviter de mouiller l’oreille. Cette recommandation concerne surtout les gens dont le tympan est perforé. Utiliser des bouchons durant la baignade et toujours bien s’assécher les oreilles.

Antihistaminiques et décongestionnants. Lorsque du liquide persiste plusieurs semaines dans l’oreille moyenne, ces médicaments peuvent aider à l’évacuer et à en réduire la production.

28

Position au coucher. Pour ne pas exacerber la douleur, éviter de coucher le jeune enfant du côté de l’oreille infectée.

LE JOURNAL DE LA SANTE - Semaine du 29 mars au 4 avril 2008


Santé & PORTRAIT

Hippocrate

Hippocrate Médecin et Scientifique (Grec) Né en 460 av JC (approximativement) Décédé en 370 av JC (approximativement)

S

urnommé le prince des médeci ns, Hi pp oc rate naît à Cos, une île de la mer Egée consacrée à Esculape. Il est difficile de faire l a part de la l égende dans les divers récit s de sa vie. Selon un certai n Soranus, il serait membre de l a famille des Asclép iad es et l e di x-septi ème descendant d’Esculape. Après avoir reçu une premi ère i nst ruct ion pa r son père, Hi ppocrate part étudier à Athènes où il a pour maître le sophiste Gorgias. Il devi ent rapidement aussi i nst r ui t en p hi l osop h i e qu’en médeci ne, mais il se consacre à la seconde discipline en ne gardant de la première que ce qu’il croit nécessaire à l a j ust esse du raisonnement. En all umant de grands feux dégageant des substances aromati ques, il sauve les villes d’Ath èn es, d’Ab dè re et l ’Il l yr ie des ravages d’une terribl e peste. La ville d’Athènes le récompense alors en lui donnant le

droit de cit oyenne té et en l’ent rete nant toute sa vi e dans le Prytanée aux frais du gouvernement. Il voyage beaucoup et sa réputation dépasse bientôt les frontières de la Grèce. Mais sa passion de l a vérité - i l s’appuie sur les bases solide s de l ’expé rience et de l’observation des faits - lui

fai t dédaigner la gloire et les honneurs. On raconte à ce titre qu’il refuse avec mépris les offres mirobolantes du roi des Perses pour éradi quer l’épidémie qui déc ime ses armées. Cependant, sa célébri té ne l ’e mpêche pas de continuer à donner des consultations. Il passe les derni ères années

de sa vie en Thessalie, où il s’éteint presque centenaire. Modeste et si mple, il a révolutionné la médecine en la débarrassant des supersti tions et des sorcell eries. Une soixant ai ne d’ouvrages lui sont attribués, mais il est difficile de savoir quels sont ce ux véri tabl ement de sa main.

Le serment d’Hippocrate «Je jure par Apollon, médecin, par Esculape, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l’engagement suivant: Je mettrai mon maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon avoir et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins ; je tiendrai ses enfants pour des frères, et, s’ils désirent apprendre la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement. Je ferai part de mes préceptes, des leçons orales et du reste de l’enseignement à mes fils, à ceux de mon maître et aux disciples liés par engagement et un serment suivant la loi médicale, mais à nul autre. » « Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m’abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. Je passerai ma vie et j’exercerai mon art dans l’innocence et la pureté. Je ne pratiquerai pas l’opération de la taille. Dans quelque maison que je rentre, j’y entrerai pour l’utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves. Quoi que je voie ou entende dans la société pendant, ou même hors de l’exercice de ma profession, je tairai ce qui n’a jamais besoin d’être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas.» «Si je remplis ce serment sans l’enfreindre, qu’il me soit donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honoré à jamais des hommes; si je le viole et que je me parjure, puissé-je avoir un sort contraire.»

www.lejournaldelasante.info Venez noter,contribuer, donner votre avis... sur notre site internet

Votre prochain «le journal de la santé» sera en vente Le 05 Avril 2008 Semaine du 29 mars au 4 avril 2008 - LE JOURNAL DE LA SANTE

29


Détente

Celui qui ne sait pas d'où il vient, ne sait pas non plus où il ira. P ROVERBE ALGÉRIEN Solution N°12

Blagues «C’est une conversation entre une maîtresse d’école et son élève : L’enfant : - Madame, madame, est-ce que je peux être puni pour quelque chose que je n’ai pas fait ? La maîtresse : - Mais bien sur que non, on ne va pas te punir pour quelque chose que tu n’as pas fait. L’enfant : - Eh bien, ça va alors... je n’ai pas fait mes devoirs hier !»

Sodoku 12

5 8 3 4

!

!

8

6

3

9

7 6

9 4

5

8

Impénétrable Chute de haut

:

8 7 4 5 6 2 9 1 3

2 9 3 4 8 1 7 5 6

5 6 1 7 9 3 8 2 4

3 8 5 2 7 4 1 6 9

7 1 9 6 3 5 2 4 8

4 2 6 9 1 8 5 3 7

1 4 8 3 2 7 6 9 5

9 4 7 1 5

6 3 2 8

2 8

9 5 7 1 4 6 3

:

!

4

4

:

Vrai faux

Ceintures de misère Flottant

Ache vée

9

8 2 3 8

3 1 3 7 8

:

!

Porteuses de pins Du 'cran' plein la tête

1

2

2

4

:

:

Sans faute Vague de fond

1 7

6

Mots Fléchés 12 D'une pruderie affectée Pea u de balle

4

7

!

Citation

:

Finira tondu

:

!

!

Enfile le gendarme Complet pour homme

Miss Terre Bout de sein

!

!

!

!

Moitié de Jules Dame qui vote

!

Promis à la corde Monnaie de singe L'air dégagé Conformes à la m oyenne

!

!

!

Bien conservés Pré sence d'esprit

:

!

Qui a perdu la tête

Rend un service Sans timbre

:

Au coe ur de Venise

:

!

!

Mesure d'éloignement Parvenus en queue

Te rm e d'un bail Distribue

!

: 30

!

!

!

Siffle Morceau dans la culotte

!

Accord pa rfait Choc du coté droit

!

!

Chute de tuile Porté sur la bouteille

!

des cachets

Le petit écran

!

LE JOURNAL DE LA SANTE - Semaine du 29 mars au 4 avril 2008

!

!

!

Jouent avec leur chien Objectif


Sport / Voyage

Santé & SPORT & VOYAGE

La marche

une bouffée d’oxygène Aujourd'hui, de plus en plus de personnes pratiquent la marche comme activité sportive et elle est l'exercice le plus naturel qui soit.

C

'est le meilleur antidote contre les maux reliés à l'inactivité car elle entretient la souplesse sans imposer d'effort vi olent; l es membres inférieurs subissent des chocs de 2 à 4 fois le poids du corps lors de la course alors que pour la marche, le coefficient est d'environ 1,5. Réduire l' embonpoint: C'est vers l'âge de 25 - 30 ans que le ryt hme auquel le corps brûl e les calories (métabol isme) commence à ralentir, et malheureusement, il devient à ce moment très difficile de perdre du poids sans se mettre au régime. Et évidemment, la plupart des gens reprennent les ki los perdus une fois l'objectif atteint. La mei lleure solution, c'est encore l e bon sens. Si vous prat iquez une activité physique réguli ère, votre appétit sera tel que vous consommerez naturellement juste ce qui sera essenti el pour compenser vos dépenses énergét iques et votre poids se mainti endra. La clé est donc premièrement un régime, puis marcher afi n de conserver son poi ds sans souffrir de la faim. Re nfor cer le mu scl e cardi aque Marcher d'un pas vif oblige le coeur à travai ller davantage pour oxygéner suffisamment les muscles. Cet effort supplé menta ire a ccroî t l a force de ses cont ractions et lui permet de battre plus l enC m j n

t ement que le coe ur d'une pe rsonne séde nt ai re . D e plus, l'acti vité physique favori se l' augment at ion du taux de ce qu'on appel le l e "bon cholestérol", cel ui qui non seule me nt ne s'ac cumule pas sur les parois des artères, mais empêche l'acc umul at io n du "ma uvai s cholestérol ". La ma rche est si bénéfique que la plupart des c ardiol ogue s l a pr escr ive nt d e p ré f ér e nc e à t o ut a ut r e exe rcice . Abaisser la tension artéri ell e: Avec des artères moi ns durcies et moi ns obstruées par les plaques de chol estérol , votre t ension artéri elle de repos sera plus basse. Il faut cependa nt la véri fi er, surtout à l'effort. En effet, l'effort provoque une élévation de la tension qui peut, chez certaines personnes, atteindre des niveaux dangereux. De pl us, avec un coeur et des vaisseaux en meil leur état que ceux des sédent aires et une tension artériell e non excessive, vous risquerez moins d'acci dents cardiaques et cérébro-vasculaire s que les personne s du même âge que vous, mais qui ne pratiquent pas d' act ivité physique. Solidi fi er les os: La densi té de vos os dépend surtout de l'alimentation que vous avez eue dans votre jeunesse. Plus vos os sont den-

ses à 35 ans, moi ns vous risquez de souffrir d' ost éoporose. Or, la marche ralentit l'érosion du tissu osseux. Si vous n'avez pas su prévenir efficacement l a maladie, la marche vous aidera au moins à l imit er les dégâts. Réduire l e stress: Les contra riét és de la vie quoti dienne surexcit ent notre système nerveux, accélèrent notre ryt hme cardiaque et font monter notre tension musculaire et artérielle. Or, l'exercice physique est aussi un remède contre le stress, ce qui compte ici, ce n'est pas l'exercice lui-même, mais les conditions dans lesquelles on le pratique. Si vous marchez rapi dement pendant un qua rt d' heure parce que vous avez peur d'arriver en retard, vous accr oisse z vot re st re ss. La mê me marche, à l a même vitesse, prat iqué e dans un espace vert , avec pour seul but d'améliorer votre santé ou même de réaliser une performance, réduit l e st ress dont vous souffrez. Et si, grâce à l'exerci ce phy-

sique, vous êtes moins st ressés, vous vous sentirez bien dans votre peau et c'est toute vot re vision de l'e xi ste nce qui sera transformée. Raffermir et rajeunir: Après 30 ans, la masse musculaire fond inexorablement, si bien que vers la ci nquantaine, une personne dont le poids n'a pas varié d'une li vre v er ra sa si l houe t te s'al ourdir. Comment raffermir ce s cha irs tomba nt es? En marchant d'un bon pas et en balançant vigoureusement les bras. On renforce ainsi les muscles des épaules, des bras, du dos, de l'abdomen, des cuisses et des jambes, on sti mul e la circulation t out en faisant travaill er les fibres musculaires. En prime, on s' épargne la plupa rt des blessures courantes chez les sportifs du di manche: foulures, claquages, tendi nites, etc. A cett e vitesse, vous ne retrouverez peut-ê tre pas la forme de vos 20 ans, mais vous aurez l'air aussi svelte et vigoureux qu'on peut l'être à votre âge.

Semaine du 29 mars au 4 avril 2008 - LE JOURNAL DE LA SANTE

31


60ème anniversaire de l’OMS:

Notre santé, notre avenir


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.