La Ferme de Bel Ébat - Saison 2015-2016

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SAISON 2015-2016



Nathalie Novi, Le garçon qui dÊcouvrait le Monde.


À Guyancourt, la culture est au coeur du projet de ville et La Ferme de Bel Ébat en est un atout majeur. Notre théâtre municipal s’ouvre à la diversité des artistes et offre une large place à la création. La programmation éclectique de la saison 2015-2016 vous invite ainsi à découvrir la richesse de nombreux talents. Si les artistes partagent une même scène, l’univers qu’ils nous proposent est sans cesse renouvelé, naviguant du théâtre classique à la danse, en passant par les marionnettes. La Ferme de Bel Ébat est aussi un théâtre ouvert à tous les publics. Les actions de sensibilisation, notamment envers le jeune public, suscitent la curiosité. Les tarifs accessibles permettent à tous de profiter d’un équipement culturel qui s’est forgé une notoriété qui dépasse notre agglomération. Malgré cette réussite, nous sommes confrontés à la décision brutale de l’agglomération qui baisse cette année sa participation aux équipements culturels communaux de 33%. Elle nous annonce d’ores et déjà la fin de cette participation dans un délai d’un ou deux ans. La culture ne peut pas être une variable d’ajustement comptable. Elle est au cœur de nos vies. Créatrice de liens et de partage, elle est un des ciments du vivre ensemble. Que donnerait un monde sans culture, si ce n’est la barbarie ? La meilleure réponse que nous pouvons apporter, c’est de conserver notre engouement partagé pour faire vivre la diversité culturelle et les lieux qui la diffusent. Fidèlement, Francois Deligné Maire de Guyancourt Vice-Président de la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines

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En 15 ans, La Ferme de Bel Ébat – Théâtre de Guyancourt a atteint sa vitesse de croisière avec une quarantaine de spectacles professionnels, une vingtaine de spectacles amateurs et un millier d’heures d’actions culturelles à destination des élèves et des habitants. Pour la troisième saison consécutive, vous êtes plus de vingt mille spectateurs à assister aux représentations. Loin d’avoir réduit son rôle à la simple diffusion de spectacles et programmant une vingtaine de créations, dont huit créées sur place à l’issue de résidences, La Ferme de Bel Ébat occupe une place unique dans le paysage culturel du territoire de Saint-Quentin-en-Yvelines, des Yvelines, voire de l’Île-de-France. La qualité de sa programmation, sa forte fréquentation, son soutien à la création ont été reconnus par l’audit des politiques culturelles de la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, qui souligne sans détours l’intérêt communautaire de La Ferme de Bel Ébat. Comment alors expliquer que le commanditaire de cet audit propose de ne plus contribuer au financement d’un tel équipement ? Allez comprendre… Comme l’écrivait Cioran dans Le crépuscule des pensées : On ne peut expliquer un paradoxe, non plus qu’un éternuement. D’ailleurs, le paradoxe n’est-il pas un éternuement de l’esprit ? Cette seizième saison est une invitation au voyage : France, Italie, Argentine, Allemagne, Bénin, Géorgie, Algérie, Israël, Japon, Australie, Espagne, états-Unis d’Amérique, Biélorussie, Madagascar, Hongrie, Angleterre, Tahiti, Grèce, Bengladesh, Pologne, Iran, Norvège, Autriche, Indonésie, Syrie, sans oublier Le Pays où l’on n'arrive jamais ! Un périple d’autant plus riche et varié que, comme l’écrit André Dhôtel, il y a dans le même pays plusieurs mondes véritablement. Enfin, cette saison marque une évolution dans le projet du théâtre, qui accueille simultanément quatre artistes en résidence pour trois ans : Aurélie Van Den Daele, Godefroy Ségal, Praline Gay-Para et Anthony Magnier. De quoi ouvrir ensemble de vastes perspectives ! Vive la poésie ! Yoann Lavabre Directeur 3


2015 / 2016 OCTOBRE samedi 3 à 20h30 vendredi 9 à 20h30 mardi 13 à 20h30 samedi 17 à 18h

Les Quatre Saisons de venise à buenos aires • musique La Double Inconstance • théâtre cube • danse Rien ne se perd • Théâtre

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Angels in America • Théâtre Lisières • Conte et marionnette Trois fois rien • Cirque et musique Trois fois rien • Cirque et musique Célébration Hassidique • musique Je ne vois que la rage de ceux qui n'ont plus rien • Théâtre

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Si ça se trouve les poissons sont très drôles • Danse La Récolte • Théâtre R.A.G.E • Marionnette et magie La forêt ébouriffée • danse Noël Baroque • musique

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NOVEMBRE samedi 7 à 18h samedi 14 à 18h mercredi 18 à 14h samedi 21 à 11h dimanche 22 à 16h vendredi 27 à 20h30

DÉCEMBRE samedi 5 à 11h mardi 8 à 20h30 vendredi 11 à 20h30 samedi 19 à 18h dimanche 20 à 16h

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JANVIER vendredi 15 à 20h30 mercredi 20 à 14h samedi 23 à 18h dimanche 24 à 16h mardi 26 à 20h30 vendredi 29 à 20h30

Cahier d'un retour au pays natal • poésie Le Cantique des oiseaux • Théâtre d’ombres Le Cantique des oiseaux • Théâtre d’ombres Petite Messe Solennelle • musique Un Fil à la patte • Théâtre Angry Birds • Théâtre

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Les nouvelles aventures de Peer Gynt • Théâtre et marionnette Contractions • Théâtre L'homme assis / Here comes the chaos • danse Si le jour paraît... • musique D'une île à l'Autre • musique

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Elle pas princesse, lui pas héros • Théâtre Le pays où l'on n'arrive jamais• Théâtre Le pays où l'on n'arrive jamais • Théâtre Othello • Théâtre L'âme du Luth • musique Sorcières• Opéra Mutin ! • Théâtre

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FÉVRIER samedi 6 à 18h mardi 9 à 20h30 vendredi 12 à 20h30 vendredi 19 à 20h30 samedi 20 à 11h

mars samedi 5 à 18h mercredi 9 à 14h samedi 12 à 18h mardi 15 à 20h30 vendredi 18 à 20h30 samedi 19 à 18h mardi 29 à 20h30

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avril mardi 5 à 20h30 samedi 9 à 18h mardi 12 à 20h30 samedi 16 à 18h

La mort de Danton • théâtre Le Kojiki demande à ceux qui dorment• Théâtre Le poète comme boxeur • Théâtre et musique Les Inséparables • Théâtre

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Pinocchio• Théâtre Pinocchio • Théâtre Monologue sans titre• Théâtre Monsieur, Blanchette et le loup • Théâtre Monsieur, Blanchette et le loup • Théâtre les AnimalS • Théâtre Les mains de Camille ou le temps de l'oubli • Marionnette et musique

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Contes turbulents • conte et musique

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mai mardi 3 à 20h30 mercredi 4 à 20h30 mardi 10 à 20h30 mercredi 18 à 14h samedi 21 à 18h mardi 24 à 20h30 samedi 28 à 18h

juin samedi 11 à 11h

Le mois des pratiques amateurs Les arts à l’école – l’enfance de l’art Festival de théâtre amateur Fête de la danse Gala de cirque

Retrouvez les dates des représentations scolaires au bas des pages propres à chaque spectacle.

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Direction & programmation Yoann Lavabre. Direction technique Pascal Caffé. Relations publiques & programmation danse Richard Le Normand. Communication Julie Chanut. Administration Martine Pello. Accueil du public & billetterie Marie-Laure Coeuret. Accueil des compagnies Charlotte Minnone. Techniciens intermittents Abdourhamane Anne, Richard Bessenay, Valérie Capek, Jean-Pascal Colibeau, Florian Gayrel, Gilles Lévèque, Laurent Maklès, Christopher Mélice, Bruno Pettier, Ludovic Ribière, Adrien Ropers, Philippe Séon, François Trebbi, Jean-Michel Wartner, Sébastien Wintz, etc. Artistes associés Praline Gay-Para – Compagnie Pavé Volubile, Anthony Magnier – Compagnie Viva, Godefroy Ségal – Compagnie In Cauda, Aurélie Van Den Daele – Compagnie Deug Doen Group. Artistes en résidence Pascal Antonini – Compagnie Périphériques, Aurélie Morin – Compagnie Théâtre de Nuit, Hestia Tristani – Compagnie du Loup-Ange. Vacataires Alice Dutailly, Sylvie Lauté, Justine Michez, Corinne Paillé, Corentin Pecnard, Aurélie Texier. Remerciements à Juliette Beillard, Pascale Curnier et Godefroy Ségal pour leur participation au comité de programmation de la saison 2015/2016 aux côtés des membres de l'équipe permanente. Conception graphique Alice Gazio. 7


© Christian Lauté


samedi 3 octobre à 20h30 à l’auditorium de La Batterie tarifs 15 J / 10 J / 7,5 J (avec la carte : 7,5 F)

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Les Quatre Saisons De Venise à Buenos Aires Astor Piazzolla / Antonio Vivaldi Bernard Le Monnier / Beata Halska Les Solistes de Versailles confrontent les Quatre saisons de Vivaldi à celles de Piazzolla pour un voyage musical dans le temps et l'espace, de l'Italie baroque à l'Argentine contemporaine. Le quattro stagioni et Las cuatro estaciones porteñas : ces deux œuvres magistrales dialoguent à travers les siècles et les continents. Le lyrisme pastoral de grand maître vénitien se frotte à la sensualité urbaine du roi du tango argentin. Chacune de ces pièces, dont les mouvements sont joués en miroir, offrent un éclairage nouveau sur l'autre, inattendu et surprenant. Dans Les quatre saisons Bernard Le Monnier, à la tête des Solistes de Versailles, s’est bien approché des traditions de l’époque en étant lui-même chef et soliste. Sa prestation dans ce rôle difficile fut contrôlée, expressive dans les mouvements lents, pleine de virtuosité et d’audace dans les mouvements rapides… Ces moments se sont montrés d’une rare beauté et d’une rare musicalité. — F. LAPA. Porto. Les Solistes de Versailles nous ont enthousiasmés par leur capacité à rendre la musique très vivante et accessible pour tous. Leur amour de la musique est servi par une virtuosité sans faille... — Suntory Hall Tokyo.

Musique Astor Piazzolla, Antonio Vivaldi. | Direction musicale Bernard Le Monnier, Beata Halska. | Avec Michel Fouquet (contrebasse), Beata Halska (violon solo), Grégoire Laugraud (clavecin), Geneviève Lavigne (violon), Bernard Le Monnier (violon solo), Iffic Pellé (alto), Raphaël Unger (violoncelle). Production Les Solistes de Versailles, direction Bernard Le Monnier.

La Batterie – pôle musiques de Guyancourt, 1 rue de la Redoute, 78280 Guyancourt.

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durée : 1h15

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© Anaïs Pélaquier


vendredi 9 octobre à 20h30 durée : 1h40 tarif A

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La Double Inconstance Marivaux Patrick Haggiag / Laëtitia Pitz L'on n'est pas maître de son cœur. L'amour peut-il être éternel ? Marivaux révèle avec élégance la confusion des sentiments, leur ambivalence ainsi que leur éprouvante drôlerie. Le Prince a enlevé Silvia, une paysanne dont il est tombé amoureux. Il veut l'épouser. Mais le cœur de Silvia n'est pas libre. Elle aime Arlequin d'un amour pur et tendre. Le prince fait donc venir ce villageois naïf à la cour, afin de le soumettre à la tentation et briser cet amour qui lui fait obstacle… La compagnie Roland Furieux livre cette comédie avec sa vitalité, son humour et son excentricité. Avec finesse, elle questionne les frontières : entre la raison et la passion, entre les envies du corps et celles du cœur, entre deux mondes, celui du peuple et de la cour, révélant le trouble, l'inconstance et la vanité des êtres. Texte Marivaux. | Responsable artistique Laëtitia Pitz. | Mise en scène et scénographie Patrick Haggiag. | Avec Elsa Canovas, Benoit Di Marco, Agnès Guignard, Didier Menin, Laëtitia Pitz, Philipe Suberbie. | Assistante à la mise en scène Anaïs Pélaquier. | Lumières Christian Pinaud. | Costumes Dominique Burté. | Régie Martin Rumeau. Production compagnie Roland Furieux. | Coproduction Opéra Théâtre Metz-Métropole et Moselle Arts Vivants. | Avec le soutien du Fonds Leader – GAL Moselle Sud, du Conseil Régional Lorraine, du Conseil Général de la Moselle, du NEST – Nord – Est Théâtre – Centre Dramatique National de Thionville-Lorraine, de la Ville de Metz et de la Spedidam.

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© DR


mardi 13 octobre à 20h30 durée : 1h tarif A

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cube Kanga Valls Le jeune chorégraphe catalan, champion européen de hip-hop, mêle les différentes techniques de street dance avec une virtuosité à couper le souffle. Kulbik Dance Company, jeune collectif catalan de danse urbaine, invente une étonnante fusion entre hip-hop, électro, blues, jazz, funk et reggae. Jonglant avec les différentes techniques de la danse de rue dans lesquelles le chorégraphe Kanga Valls puise une magnifique énergie, ce collectif virtuose s’enrichit de nouvelles esthétiques telles que la danse contemporaine, le mime et la poésie. La pièce se déroule dans un immense cube imaginaire, espace d’expérimentation de nos émotions, lieu de liberté et d’enfermement. Une écriture chorégraphique soignée, un langage novateur et singulier porté par une musique entraînante expliquent le réel succès de cette pièce en Espagne… Une jeune compagnie sur une trajectoire prometteuse à découvrir absolument ! Avec Cube, Kanga Valls, champion européen de hip-hop, signe son plus grand succès. — CCCDanse. À suivre, donc, pour leur virtuosité, leur générosité, leur appétit à mordre la scène comme la vie, à pleines dents, le tout dans une écriture bien emballée. — La Terrasse.

Direction et chorégraphie Kanga Valls. | Avec Susana Ayllón, Manel Cabeza, Aina Lanas, Kiko López, Sergi Orduña, Isaac Suárez, Kanga Valls. | Poèmes Ulises Paniagua. | Lumières Raul Garcia López et Claudi Palomino. Production Kulbik Dance Company. | Avec le soutien de l’Institut Ramon Llull, du Departament de Cultura de la Generalitat de Catalunya, de l’INAEM Ministerio de Educación, Cultura y Deportes.

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© La Bouée


samedi 17 octobre à 18h durée : 1h20 tarif B

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Rien ne se perd Création collective Béatrice de la Boulaye Un condensé sur-vitaminé des plus belles répliques de théâtre rassemblées dans une comédie délirante et 100% recyclée. C'est le fou rire assuré ! Coup de cœur de la Fondation Nicolas Hulot. L'intrigue est calquée sur les histoires de princesses en tout genre : pureté de l'amour, ambition démesurée, jalousie maladive, trahison machiavélique, … Les personnages sont pompés dans les contes de fée abracadabrantesques : vieille reine méchante comme la peste, princesse bonne à marier, intendant passé maître dans l'art de la trahison, prince charmant naïf et coquette en goguette, … Les répliques sont piquées dans le répertoire des plus grands auteurs du monde entier toutes époques confondues : Shakespeare, Feydeau, Tchekhov, Musset, Corneille, Goethe, Molière, … Les costumes, les accessoires et les décors sont fabriqués à partir d'emballages alimentaires, de produits d'entretien, d'appareils électroménagers déglingués, … Alors, si comme le dit la célèbre maxime de Lavoisier, rien ne se perd, rien ne se crée et bien oui : tout se transforme ! Imagination débridée, originalité du propos et mise en scène rieuse : en une heure vingt, le monde est redevenu plus vivable. — À nous Paris.

Texte et interprétation Blandine Bury, Cindy Doutres, Diana Laszlo, Vincent Londez, Romain Vissol. | Mise en scène Béatrice de la Boulaye. | Assistante à la mise en scène Valentine Mabille. | Direction musicale Pierre Gascoin. | Costumes Nousch Ruellan assistée d’Elise Leliard. | Consultants scénographie Rachel Marcus et Paul Allain. | Construction Stéphane Foulquier. | Lumières Olivier Germain assisté de Gildas Le Gurun. Production Le Collectif La Bouée. | Coproduction l’ARDC La Maline – Île de Ré. | Avec la participation du Théâtre Le Nickel – Rambouillet. | Avec le soutien de La Région Poitou-Charentes.

En partenariat avec le Service Développement durable de la ville de Guyancourt.

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Š Marjolaine Moulin


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samedi 7 novembre à 18h tarif A / repas compris durée : 4h30 (avec entracte)

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Angels in America Tony Kushner Aurélie Van Den Daele Pourquoi tout le monde a peur au pays de la liberté ? Une grande fresque des années 80 made in USA ! Amérique, New-York, 1985. Dans ce grand melting-pot où rien ne s’est mélangé se croisent les vies de personnages hautes en couleurs, liées par le contexte politique, l'homosexualité, l'apparition d'une nouvelle maladie qui fait des ravages, le SIDA, leur interrogation face au divin et l'expérience de la marginalité. Autant de destins croisés pour peindre une société malade de ses non-dits et de ses corruptions. Autant de variétés de registres, du comique au tragique, du grotesque à l’intime pour questionner les mythes fondateurs, les idéaux déchus et la construction d’une autre réalité. Aurélie Van Den Daele s'empare du monumental dyptique du dramaturge étasunien Tony Kushner, Le Millénaire approche et Perestroïka, pièces récompensées par deux Tony Award de la meilleure pièce de théâtre en 1993 et 1994 et du prix Pulitzer de l'œuvre théâtrale en 1993. Un triomphe aux états-Unis, Ici c'est décrié. Forcément : il y a des personnages, des situations, une peinture au vitriol de la société, des dialogues fulgurants, un souffle d'enfer... Impardonnable n'est-ce pas : des choses pareilles pourraient réconcilier le public avec le théâtre. Les élites ont horreur de ces promiscuités-là. — Le Canard Enchaîné.

Texte Tony Kushner. | Mise en scène Aurélie Van Den Daele. | Avec Antoine Caubet, Grégory Fernandes, Julie Le Lagadec, Alexandre Lenours, Sidney Ali Mehelleb, Pascal Neyron, Marie Quiquempois, Emilie Cazenave. | Dramaturgie de la traduction Ophélie Cuvinot-Germain. | Assistante à la mise en scène Mara Bijeljac. | Lumières, vidéo, son et scénographie Julien Dubuc, Samuel Sérandour, Chloé Dumas (collectif INVIVO). | Costumes Laëtitia Letourneau. Production Deug Doen Group. | Coproduction le Théâtre de l’Aquarium, La Ferme de Bel Ébat – théâtre de Guyancourt, le théâtre de Rungis, La Nacelle – Scène conventionnée d’Aubergenville, le Groupe des 20 théâtres en Île-de-France.

Action financée par la Région Île-de-France.

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samedi 14 novembre à 18h à l'Espace Yves Montand entrée libre

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lisières Praline Gay-Para Entrez dans le petit théâtre ambulant de la caravane rouge pour découvrir les singuliers récits qui interrogent les mythologies reliant mondes rural et urbain, du sillon au goudron et vice-versa. Après avoir collecté durant plusieurs années des histoires, des témoignages, des questions, des rires, des moments d'humanité auprès des habitants vivants en Île-de-France, dans des espaces à la lisière entre la ville et la campagne, la conteuse convie les spectateurs pour une série de contes, qui se comptent sur les doigts : dix histoires de dix minutes pour dix spectateurs à la fois. Accompagnée de Maëlle Le Gall, Praline Gay-Para réinvente grâce à de multiples petites formes courtes qui mêlent récits, marionnettes, objets et musique électroacoustique, une relation poétique et curieuse aux territoires qu’elle explore. Texte Praline Gay-Para. | Marionnettes et objets Maëlle Le Gall. | Avec Praline Gay-Para et Maëlle Le Gall. | Conseil artistique Simon Delattre. | Son Catherine Pougeol. | Régie Hubert Michel ou Dan Dahan en alternance. Production Compagnie Pavé Volubile. | Coproduction La Ferme de Bel ébat – théâtre de Guyancourt, la Ville de MaisonsLaffitte. | Avec l’aide à la production du Conseil Général de l’Essonne. | Avec le soutien de la Communauté de Communes de l’Arpajonnais et de la Région Île-de-France au titre de l’aide à la permanence artistique et culturelle, en cours.

Action financée par la Région Île-de-France.

Espace Yves Montand, rue Neil Armstrong, 78280 Guyancourt.

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Š Sophie Azambre le Roy


mercredi 18 novembre à 14h samedi 21 novembre à 11h durée : 50 minutes tarif C

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trois fois rien Hestia Tristani Paola Rizza À la croisée des arts populaires et savants, le cirque épouse le chant lyrique. Un théâtre suggestif et minimaliste, un langage sensible et burlesque duquel jaillit une poésie à fleur de peau. À voir en famille. Trois personnages, un homme et deux femmes, doivent apprendre à vivre ensemble. Marcher dans les pas de l’autre, chanter dans ses silences, supporter ses bruits… De leurs respirations nait un rythme et de leurs corps jaillissent des jeux drôles, tendres ou cruels. Mots et sons s’entrechoquent, jusqu’à la cacophonie. Musique et cirque s’entremêlent, corps et voix se répondent et jouent avec des situations quotidiennes qui s’envolent vers l’absurde et le burlesque… Trois fois rien est une fresque baroque et débridée faite de clins d’œil à nos vies partagées. Elle pose un regard chargé d’humour et d’humanité sur les frémissements et les collisions du vivre ensemble. Direction artistique Hestia Tristani. | Mise en scène Paola Rizza. | Conception et interprétation Juliette Plihon, Hestia Tristani, accompagnées de Jérôme Aubert, circassien. | Musique Cécile Maisonhaute. | Costumes et accessoires Marlène Rocher. | Lumières et régie Stéphane Bottard. | Régie son Hugues Laniesse. Production Compagnie du Loup-Ange. | Coproduction Festival théâtral du Val d'Oise – FACM. | Résidences de création La Ferme de Bel Ébat – théâtre de Guyancourt, l’Espace Germinal à Fosses, Le Sax d’Achères, le Centre culturel de Jouyle-Moutier, La Maison du Théâtre et de la Danse d’Epinay-sur-Seine.

Action financée par la Région Île-de-France. Représentations scolaires : mercredi 18 novembre à 9h45, jeudi 19 et vendredi 20 novembre à 9h45 et 14h15.

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dimanche 22 novembre à 16h à l’Église Saint-Victor durée : 1h15 tarif B

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Célébration Hassidique Béla Bartók / Pablo Sarasate / Michal Spisak, Alexandre Tansman / Henryk Wieniawski Bernard Le Monnier / Beata Halska Ces deux solistes composent un exaltant duo de violonistes pour une invitation au voyage à travers les trésors insoupçonnés de la musique juive hassidique aux multiples influences, tzigane, roumaine et polonaise. Ce récital qui ouvre la deuxième édition du cycle Sacrée musique ! mêle les mélodies populaires des danses traditionnelles juives à des œuvres d'une grande richesse, écrites par les compositeurs issus de cet héritage comme Béla Bartók ou Henryk Wienawski. Violonistes exceptionnels, Bernard Le Monnier et Beata Halska font de leur instrument le porte-parole du message intérieur, spirituel et sensible, de ce patrimoine musical d'un incroyable élan communicatif. La méditation et l'exultation jaillissent de ces chants et danses hébraïques. Musique Béla Bartók, Pablo Sarasate, Michal Spisak, Alexandre Tansman, Henryk Wieniawski... | Direction musicale Bernard Le Monnier. | Avec Beata Halska et Bernard Le Monnier (violons). Production Les Solistes de Versailles, direction Bernard Le Monnier.

En partenariat avec La Batterie – pôle musiques de Guyancourt et l’Association paroissiale de Guyancourt.

Église Saint-Victor, Place de l’Église, 78280 Guyancourt.

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vendredi 27 novembre à 20h30 durée : 2h35 tarif B

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Je ne vois que la rage de ceux qui n'ont plus rien ans

Christophe Martin / Bruno Lajara Quel est le véritable prix d'une jolie petite robe pas chère fabriquée au Bengladesh pour satisfaire nos pulsions consuméristes ? Celui de la vie ! Des usines désaffectées aux manufactures effondrées. Quatorze ans après avoir créé 501 Blues avec les ouvrières licenciées à la fermeture de l'usine Levi's dans le nord de la France, Bruno Lajara poursuit cette histoire sans fin, qui mène dans les décombres d'une usine au Bengladesh, le Rana Plaza où périrent plus de 1130 ouvrières : La fermeture de Levi’s marquait la fin d’un monde, le départ vers l’autre monde. Un monde où tout était possible pour les grandes puissances marchandes. Un monde où l’on fait travailler des ouvrières pour trente euros par mois au Bengladesh alors que les ouvrières licenciées de France vivent avec trois euros par jour. Je ne vois que la rage de ceux qui n’ont plus rien est un triptyque : • Mains d’œuvres : récit autobiographique d'une ouvrière textile du Nord. • Des robes sous mes pieds : pièce sur le combat militant d'une femme qui reconnaît sa robe à 10 c dans les images des décombres du Rana Plaza. • Oporajeo : film documentaire : derrière les étiquettes de vos vêtements se cachent des vies. Texte Christophe Martin. | Conception et mise en scène Bruno Lajara. | Avec Cyril Brisse, Céline Dely, Thérèse Flouquet, Perrine Fovez, Philippe Potier, Charlotte Talpaert, avec la voix de Robin Renucci. | Lumières Olivier Floury. | Costumes Dominique Louis. | Musique Sylvain Chauveau. | Images et montage Maxime Midière | Son Laurent Rodier. | Régie Florence Bourguignon. | Création graphique François Saint-Remy. Production Compagnie Viesàvies. | Coproduction Les Tréteaux de France – Centre dramatique national, la Ville d’Avion et La Ferme de Bel Ébat – théâtre de Guyancourt. | Avec l’aide de Culture Commune – Scène nationale du Pas-de-Calais, l’Espace Ronny Coutteure de Grenay, de la Maison folie de Wazemmes de Lille. | Avec le soutien du Conseil Général du Pas-de-Calais, de la Région Nord-Pas-de-Calais, de Pictanovo et de l’Adami.

En partenariat avec le Service Développement durable de la ville de Guyancourt. Dans le cadre du mois de l’économie sociale et solidaire. 25


Š Franck Gervais


samedi 5 décembre à 11h durée : 35 minutes tarif C

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Si ça se trouve les poissons sont très drôles Laurence Salvadori Déambulation poétique et loufoque d’une danseuse plongée dans un aquarium imaginaire peuplé de poissons rigolos. Un univers onirique, absurde et joyeux. Laurence Salvadori se souvient : Lorsque j’étais enfant, je m’endormais en regardant les poissons nager à l’intérieur de l’aquarium que mon père avait installé dans ma chambre. J’ai le souvenir d’avoir rêvé durant des heures devant ce spectacle étonnant. J’embarquais alors pour des voyages insensés, sous d’autres climats, vers d’autres contrées peuplées de personnages imaginaires. Ce voyage de la danseuse au royaume des poissons est riche en surprises et en émotions. Elle y croise un vieux poisson sage, un banc de méduses, des poissons volants et même une "diva des mers"… Dans une parfaite alchimie entre danse, objets marionnettiques, sons et images vidéo, Laurence Salvadori, chorégraphe et marionnettiste pour l'occasion, réussit à captiver son public. Le fil narratif se déroule sans une parole. Grâce à l'interprète et à sa danse en interaction avec les poissons-marionnettes et les paysages aquatiques changeants, la surprise, l'émerveillement et le rire sont au rendez-vous. Réjouissants et poétiques, ces poissons. — Télérama.

Chorégraphie et mise en scène Laurence Salvadori. | Avec Caroline Desmaison (danse), Laurence Salvadori (manipulation). | Scénographie Philippe Blanc, Laurence Salvadori. | Objets marionnettiques Laurence Salvadori. | Musique originale Franck Gervais. | Décor et régie Philippe Blanc. | Création numérique et lumières Christoph Guillermet. | Accompagnement marionnettique Séverine Coulon. | Costumes Perrine Lenaert. Production Compagnie Ouragane. | Coproduction Culture-Commune – Scène nationale du Bassin Minier du Pas-de-Calais, l’Espace Boris Vian – Les Ulis, le Théâtre de Chartres, la Ville de Palaiseau. | Avec l’aide du Conseil Général de l’Essonne, de la SPEDIDAM. | Avec le soutien de l’Espace Athéna de La Ferté-Bernard, du Service culturel de Coulaines, du Théâtre de Vanves, du Service culturel de La Norville, du Théâtre des Sources de Fontenay-aux-Roses et de la salle Doussineau de Chartres.

Représentations scolaires : jeudi 3 et vendredi 4 décembre à 9h30 et 10h30. 27


© Anne Mariétan


mardi 8 décembre à 20h30 durée : 1h30 tarif B

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La Récolte Pavel Priajko Dominique Dolmieu Qui sème le vent récolte la tempête ! Dans cette histoire sans histoire, comédie acide d'une absurdité radioactive, quatre crétins transforment une pommeraie champêtre en un champ de ruines. Un spectacle bête et méchant ? Quatre jeunes gens de la ville se retrouvent en plein hiver dans une pommeraie pour cueillir de la Reinette dorée. Ils semblent, au premier abord, amoureux de la nature et très respectueux de cette variété très fragile de pommes qu’ils paraissent choyer et chérir par-dessus tout. Leur idiotie et leur incapacité à se servir de leurs mains va transformer tout ce qui, au départ, devait relever de la simple sortie bucolique entre amis en un véritable désastre. La violence sourde qui sous-tend leurs rapports ainsi que le sentiment de marasme autour duquel s’organise réellement leur vie quotidienne, se révèlent progressivement. Rois et reines des pommes, casting d'une bonne Récolte : Un spectacle méchant et réjouissant, amer et drôle. (…) Le machisme, la bêtise, le mépris s’y donnent libre cours, révélant la vraie nature de ce pitoyable échantillon d’humanité qui croit maîtriser le monde et finit par pédaler dans la compote. — Libération. Voilà une petite pièce tout à fait jubilatoire, sidérante et tristement comique qui met à nu les tics les plus infâmes de cet animal civilisé, l’homme face à son environnement (…) Les comédiens épatants emmènent les spectateurs dans une sorte de tourbillon infernal de la bêtise humaine et nous rions malgré nous de ce cauchemar humain et social qui écarquille nos lanternes. — theatreauvent – lemonde.fr. Texte Pavel Priajko (Editions l’Espace d’un instant). | Traduction Larissa Guillemet et Virginie Symaniec. | Mise en scène Dominique Dolmieu. | Avec Céline Barcq, Barnabé Perrotey, Salomé Richez, Federico Uguccioni. | Dramaturgie Daniel Lemahieu. | Régie Antoine Michaud. Production Théâtre national de Syldavie, Maison d’Europe et d’Orient. | Aide à la traduction Centre national du Livre. Aide à la production Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Île-de-France.

Spectacle suivi d’une rencontre avec Virginie Symaniec et Dominique Dolmieu sur le thème : l’humour biélorusse est-il radioactif ? 29


Š David Quesemand


vendredi 11 décembre à 20h30 durée : 1h30 tarif B

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R.A.G.E Camille Trouvé Mêlant magie nouvelle et marionnettes, manipulation visible et invisible, la compagnie Les Anges au Plafond brouille les pistes de cette enquête poétique sur la plus belle imposture du siècle dernier. Installés au cœur du dispositif, vous assisterez aux métamorphoses d’un personnage célèbre dont l’identité est encore tenue secrète. Il s’agit de démasquer cet homme qui, pour échapper à la censure, s’invente une nouvelle identité et passe par le mensonge pour raconter sa vérité... Mais de quel côté serez-vous assis ? Dans la salle, du côté médiatique de notre mystérieux personnage, ou sur la scène, proche de sa vie secrète ? Et s’il y avait plusieurs points de vue sur une même histoire... Histoire d’une incroyable supercherie, R.A.G.E est aussi une épopée politique à travers le siècle, un récit cinglant qui trouble la frontière entre le réel et la fiction. Il y est question de résistance, d’amour maternel et de la tentative désespérée de réenchanter le monde. Mise en scène Camille Trouvé. | Avec Yvan Bernardet, Brice Berthoud, Jonas Coutancier, Xavier Drouault, Piero Pépin. | Assistante à la mise en scène Saskia Berthod. | Scénographie Brice Berthoud assisté de Margot Chamberlin. | Création sonore Xavier Drouault, Antoine Garry, Piero Pépin. | Lumières Nicolas Lamatière. | Costumes Séverine Thiébault. | Marionnettes Camille Trouvé avec l’aide d’Armelle Marbet. | Regard Raphaël Navarro. | Accessoires et mécanismes de scène Magali Rousseau. Production Compagnie Les Anges au Plafond. | Coproduction Equinoxe – SN de Châteauroux, MCB° Bourges – SN, Le Bateau feu – SN de Dunkerque, Le Grand T – théâtre de Loire-Atlantique, Les Quinconces / l’Espal – SC du Mans, Espace Jean Vilar d’Ifs, La Maison des arts – SC de Thonon-Evian, le TANDEM / Hippodrome de Douai – SN, Le Fracas – CDN de Montluçon, Le Polaris de Corbas, Théâtre du Cloître – SC de Bellac, Théâtre André Malraux à Chevilly-Larue, Théâtre Gérard Philipe – SC de Frouard, L’Hectare – SC de Vendôme, Théâtre de l’Hôtel de ville à Saint-Barthélémy d’Anjou avec Le Quai des Arts à Pornichet, le Théâtre de Verre de Châteaubriant, le Théâtre de l’Espace de Retz à Machecoul, Le Canal théâtre intercommunal du Pays de Redon, Quartier Libre à Ancenis. | Avec le soutien du Théâtre 71 – SN de Malakoff, La Ferme de Bel Ébat – théâtre de Guyancourt et avec la participation artistique de l’ENSATT. | Avec l’aide de la Région Centre.

Représentation scolaire : vendredi 11 décembre à 14h. 31


Š Patrick Berger


samedi 19 décembre à 18h durée : 45 minutes tarif B

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La forêt ébouriffée Christian et François Ben Aïm Racine n’est pas un petit garçon comme les autres : ce matin, une forêt a poussé dans sa tête ! Une création chorégraphique qui dépeint avec grâce et douceur l’univers de l’enfance, la difficulté et le plaisir de grandir. Les frères Ben Aïm plongent les jeunes spectateurs dans un univers de conte fantastique que n'auraient pas renié les frères Grimm. Fuyant une grand-mère hostile et un quotidien angoissant, un enfant se réfugie dans la forêt qui a poussé dans sa tête. Il pénètre ainsi dans un univers étrange et merveilleux. Dans cette forêt envahissante, changeante au gré de ses émotions, le petit garçon va vivre les aventures les plus inattendues. Peu à peu, il va grandir et apprendre à surmonter ses peurs pour aller à la rencontre des autres. S’inspirant du livre La Forêt de Racine de Mélusine Thiry, autrice, illustratrice et vidéaste, les chorégraphes jouent avec les limites de la réalité, dans une pièce poétique et onirique. Une odyssée vers l’imaginaire. — Ouest France.

Chorégraphie et scénographie Christian et François Ben Aïm (d’après La forêt de Racine de Mélusine Thiry). | Avec Grégoire Puren et Gill Viandier. | Interprète film Aurélie Berland. | Voix off Fanny Eidel Biju-Duval, Christian Ben Aïm. | Vidéos Mélusine Thiry. | Composition musicale JeanBaptiste Sabiani. | Lumières Laurent Patissier. | Costumes Dulcie Best. | Régie vidéo et son Luc Béril ou Sébastien Teulié. | Régie lumières Laurent Patissier ou Patrice Pépin. Production CFB 451. | Coproduction l’Espace 1789 à Saint-Ouen, le Centre Chorégraphique National de Roubaix Nord-Pas-de-Calais – Carolyn Carlson, Le Théâtre de Rungis. | Avec le soutien de L’Atelier de Paris – Carolyn Carlson, le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, dans le cadre de la résidence à l'Espace 1789 de Saint-Ouen. | Accueil en résidence Vélo Théâtre d'Apt.

Représentations scolaires : jeudi 17 et vendredi 18 décembre à 9h45 et 14h15.

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dimanche 20 décembre à 16h à l’église Saint-Victor durée : 1h tarif B

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Noël Baroque Antonia Bembo / Marc-Antoine Charpentier Louis-Nicolas Clérambault /Georg Friedrich Haendel / Marin Marais Un concert intimiste, riche et varié, qui célèbre Noël dans une atmosphère douce et divertissante en mêlant chants populaires et musiques savantes du XVIIe siècle européen. L’ensemble de musique baroque Les Mouvements de l’âme est mû par le désir de faire vivre une musique riche en émotions variées, si caractéristique de cette période où les compositeurs avaient le souci de rechercher l’expression juste et sensible des passions de l’âme humaine. Très présents dans le quotidien des Européens, les chants populaires de Noël envahissent le répertoire des compositeurs du XVIIe siècle. C'est ainsi que des thèmes connus de tous sont repris sous diverses formes. Compositeurs et compositrices déclinent les mélodies populaires en diverses variations savantes et virtuoses. Aux chansons While Sphepherds watched their flocks by night, Joseph est bien marié ou À la venue de Noël se mêleront les compositions de Louis-Nicolas Clérambault, Georg Friedrich Haendel, Marc-Antoine Charpentier, Marin Marais, Antonia Bembo, etc. Musique Antonia Bembo, Marc-Antoine Charpentier, Louis-Nicolas Clérambault, Georg Friedrich Haendel, Marin Marais… | Avec Amal Allaoui (soprano), Marie-Suzanne de Loye (viole de gambe), Nicolas Desprez (clavecin), Koji Yoda (violon baroque). Production Ensemble Les Mouvements de l’âme.

En partenariat avec La Batterie – pôle musiques de Guyancourt et l’Association paroissiale de Guyancourt.

Église Saint-Victor, Place de l’Église, 78280 Guyancourt.

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Š Emile Zeizig


vendredi 15 janvier à 20h30 à La Maison de la Poésie durée : 1h25 tarif B

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Cahier d’un retour au pays natal Aimé Césaire Renaud Lescuyer Le poète se révolte et prête sa voix incandescente au peuple des Antilles pour célébrer l'égale dignité de tous les êtres humains et de toutes les cultures. Cahier d’un retour au pays natal est le premier texte d'Aimé Césaire. C'est son texte fondamental, au sens littéral du terme : il sert de fondement, de base à toute son œuvre. étudiant de la prestigieuse École Normale Supérieure, le jeune martiniquais prend conscience de l'aliénation culturelle dont il est victime et de la condition inégalitaire des noirs. Il écrit alors durant trois ans cette œuvre, à la fois courte et d'une folle densité, qui marque le point de départ du courant littéraire et politique de la négritude – concept forgé par le poète contre l'idéologie coloniale française et en réaction à l'oppression du projet d'assimilation culturelle. À travers les mots d'Aimé Césaire, l’acteur Joël Lokossou prête sa voix à ceux qui en ont été privés. Il livre l’universalité du poète et la singularité exceptionnelle de son expérience créatrice. Le théâtre redevient le lieu de rencontre et de reconnaissance de l’Autre ! Seul sur un plateau dénué d’accessoire, le comédien, d’origine béninoise, se laisse envahir par les mots du poète, qu’il restitue dans une prestation très physique, avec une énergie stupéfiante. Petit à petit, il se met littéralement à nu, porté par la scansion poétique de la langue de Césaire. — Le Progrès. Texte Aimé Césaire (Edition Présence africaine). | Mise en scène Renaud Lescuyer. | Avec Joël Lokossou. | Scénographie Mathilde Furbacco. | Lumières Jérôme Allaire. | Univers sonore et création musicale Stéphane Lam, Mag Devarajen Mooken. Production Compagnie Persona. | Avec le soutien de la Région Rhône-Alpes.

En partenariat avec La Maison de la Poésie de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Maison de la Poésie de Saint-Quentin-en-Yvelines, 10 place Pierre Bérégovoy, 78280 Guyancourt. 37


Š Pauline Ringeade


mercredi 20 janvier à 14h samedi 23 janvier à 18h durée : 1h tarif B

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Farid Al-Din Attar Aurélie Morin Ce chef-d'œuvre de la poésie mystique persane du XIIe siècle invite les spectateurs à s'envoler avec les oiseaux pour une ascension spirituelle lumineuse, vibrante et universelle. Une quête initiatique portée par le désir absolu de liberté. Fatigués de la confusion qui règne dans le monde, les oiseaux se réunissent. Ils décident de partir à la recherche de la Sîmorgh, l’être majestueux. Certains hésitent, cherchant des excuses pour ne pas entreprendre le voyage ou pour l'interrompre. Doutes et tentations émaillent ce long périple, durant lequel les oiseaux croisent derviches, fous, princesses et voleurs : autant de personnages attachants, de figures et d'ombres qui reflètent le miroir de notre âme. Sur les milliers qui partirent, seuls trente oiseaux parviendront à traverser les sept vallées pour accéder au but de leur quête et découvrir, dans le dénuement total, leur moi profond. À travers son théâtre d'ombres, Aurélie Morin tente d’atteindre la part de ce qui est invisible en nous. La magie du poème rencontre la magie de l'image et de la chorégraphie, laissant le champ libre à l’imagination du spectateur. Texte Farid Al-Din Attar. | Traduction Leili Anvar. | Conception, ombres et figures Aurélie Morin. | Danseuse Fédérica Porello. | Marionnettiste en cours.
 Coproduction le Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – Centre Dramatique National, le Théâtre de nuit, le Théâtre Jeune Public – Centre Dramatique National d’Alsace Strasbourg, le Théâtre de Villefranche.

Action financée par la Région Île-de-France. En partenariat avec La Maison de la Poésie de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Représentations scolaires : mercredi 20 janvier à 9h45, jeudi 21 et vendredi 22 janvier à 9h45 et 14h15. 39

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Le Cantique des oiseaux

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dimanche 24 janvier à 16h à l’église Saint-Victor durée : 1h20 tarif B

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Petite messe solennelle Gioachino Rossini Valérie Josse Musique sacrée ou sacrée musique ? Pour fêter ses 20 ans, l'Ensemble Vocal de Saint-Quentin-en-Yvelines interprète cette œuvre pleine de subtilité et de ferveur, qui oscille entre la musique religieuse et l’opéra. La Petite Messe Solennelle est le testament musical de Rossini. Il la compose en 1863, à l'âge de 71 ans, alors qu'il a officiellement pris sa retraite depuis déjà 34 ans. Cette œuvre pleine de subtilité, de ferveur mais aussi de hardiesse et d’impétuosité, oscille entre la musique religieuse et l’opéra. Dans sa dédicace en forme de boutade, le compositeur s'adresse directement au Créateur : Bon Dieu. La voilà terminée cette pauvre petite messe. Est-ce bien de la musique sacrée que je viens de faire ou de la sacrée musique ? J'étais né pour l'opera buffa, tu le sais bien ! Peu de science, un peu de cœur, tout est là. Sois donc béni et accorde moi le Paradis. Cette fois, Rossini s'est surpassé lui-même, car personne ne saurait dire ce qui l'emporte, de la science et de l'inspiration. La fugue est digne de Bach pour l'érudition. — La Perseveranza.

Musique Giochino Rossini. | Direction artistique Valérie Josse. | Avec l’Ensemble Vocal de SaintQuentin-en-Yvelines. | Piano Paul Drouet. | Orgue Hugo Jimenez. Production Ensemble Vocal de Saint-Quentin-en-Yvelines. | Avec le soutien de la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines.

En partenariat avec La Batterie – pôle musiques de Guyancourt et l’Association paroissiale de Guyancourt.

Église Saint-Victor, Place de l’Église, 78280 Guyancourt.

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Š Anthony Magnier


mardi 26 janvier à 20h30 durée : 1h40 tarif A

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Un Fil à la patte Georges Feydeau Anthony Magnier Un noceur invétéré doit se débarrasser de sa scandaleuse maîtresse pour épouser une riche héritière et se renflouer. La compagnie Viva donne un coup de fouet vivifiant à l’un des plus grand succès de Feydeau. Afin de se marier avec la fille d'une riche Baronne, Fernand de Bois d'Enghien doit se débarrasser de son encombrante maîtresse, une chanteuse de café-concert pour le moins scandaleuse. Mais comment le lui annoncer ? Elle est si jalouse… De lâchetés en mensonges, Fernand s’enfonce dans une situation d'autant plus inextricable que la Baronne ne songe à rien de mieux, pour animer la réception du mariage, qu'à faire appel aux talents de la chanteuse en question ! Feydeau convoque une pléiade de personnages cocasses et décalés. Mettant en scène toute la bassesse et la médiocrité de l'espèce humaine, il atteint un degré délirant d’imbroglio. La mécanique et la virtuosité caractéristiques de l’auteur atteignent ici leur paroxysme. Le Fil à la Patte qu'ils nous offrent est hilarant, totalement déjanté et parfaitement maîtrisé, un grand plaisir. — L'Etoffe des Songes. Texte Georges Feydeau. | Mise en scène Anthony Magnier. | Avec Agathe Boudrière, Stéphane Brel, Mikaël Fasulo, Magali Genoud, Alexandra Jussiau, Xavier Legat, Anthony Magnier, Eugénie Ravon, Mickaël Taieb. | Lumières Marc Augustin-Viguier. | Décors Anthony Magnier. | Costumes Mélisandes de Serres. Production Compagnie Viva. | Coproduction le Centre Culturel Jean Vilar de Marly-le-Roi, Les Tanzmatten et le Théâtre des Trois Chênes – Le Quesnoy. | Avec le soutien de la Ville de Versailles, de la SPEDIDAM et du Festival du Mois Molière.

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© Anaïs Heureaux


vendredi 29 janvier à 20h30 durée : 1h30 tarif B

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Angry birds Bassa Djanikashvili Clara Schwartzenberg Deux adolescents désabusés manipulent leurs parents respectifs sur fond de conflit confessionnel entre chrétiens et musulmans, de suspicion généralisée de terrorisme et d'addiction aux jeux vidéo. La pièce de choc d'un jeune auteur géorgien à l'ironie cinglante. Le Théâtre National de Soukhoumi est une compagnie fondée il y a 130 ans en Abkhazie. Depuis la guerre qui opposa les séparatistes abkhazes et l'armée russe à l'armée géorgienne, la troupe de comédiens est réfugiée à Tbilissi, capitale de la Géorgie. Elle y poursuit tant bien que mal depuis 20 ans son activité : Nous pensons que notre compagnie est la mieux placée pour parler de la paix, de la liberté, de la réconciliation (…) C'est le point le plus important de nos créations. Notre compagnie peut parler en toute connaissance de cause des conflits ethniques ou religieux, car elle a vécu tous les malheurs qu’apportent la guerre, dit David Sakvarélidzé, le directeur artistique. Le Théâtre National de Soukhoumi a invité Clara Schwartzenberg, jeune metteuse en scène française, à diriger ses acteurs pour la création d'Angry Birds qui traite de la confrontation de deux religions, de deux cultures à travers l'histoire de Gio et de Kathina, Roméo et Juliette des temps modernes qui assistent à la montée de la haine entre leurs parents, qui étaient jadis de proches amis. Texte Bassa Djanikashvili. | Mise en scène Clara Schwartzenberg. | Avec les comédiens du Théâtre National de Soukhoumi. | Scénographie Anaïs Heureaux. Production le Théâtre Arnold, le Théâtre National de Soukhoumi, L’Institut Français de Tbilissi – Centre Alexandre Dumas.

Représentation scolaire : vendredi 29 janvier à 14h. Spectacle en géorgien avec surtitres en français.

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samedi 6 février à 18h durée : 1h15 tarif B

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Les nouvelles aventures de Peer Gynt ans

Henrik Ibsen Sylvain Maurice Inspiré de contes populaires norvégiens, cette fabuleuse épopée raconte le voyage d'un jeune fanfaron à la poursuite de ses rêves, en quête de lui-même et du sens de la vie. Fieffé menteur, insolent séducteur, rêveur égoïste, débauché facétieux, poète hâbleur, prétentieux irresponsable, lâche aventureux, se dérobant toujours au devoir et fuyant sans cesse la réalité, Peer Gynt parcourt le vaste monde, par les terres, les mers et les cieux, du royaume des Trolls à l'Arabie en passant par l'Afrique, à la recherche de sa propre identité. Cet anti-héros est à la fois le conteur et l’acteur de ses lamentables aventures. Au bout de sa course initiatique effrénée, reste, vertigineuse, une interrogation : Qui suis-je ? Ai-je été moi-même ? Cette farce satirique douce-amère pose l'éternelle question de l'identité. Comment être soi-même ? Pourquoi suis-je celui que je suis ? Le suis-je vraiment ? Et quel est le sens de la vie ? Autant de questions métaphysiques que se posent tous les enfants. Sylvain Maurice explore pour la troisième fois le chef-d’œuvre de Henrik Ibsen. Cette nouvelle adaptation réunit trois comédiens et deux musiciens, qui jouent tour à tour les innombrables personnages de cette grande fresque nordique. Texte Henrik Ibsen. | Adaptation et mise en scène Sylvain Maurice. | Avec Nadine Berland, Laurent Grais, Dyan Korolic, Manuel Peskine, en cours. | Assistante à la mise en scène Aurélie Hubeau. | Scénographie Antonin Bouveret. | Costumes Marie La Rocca. Production le Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – Centre Dramatique National.

Représentations scolaires : jeudi 4 et vendredi 5 février à 9h45 et 14h15.

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© Anne Gayan


mardi 9 février à 20h30 durée : 1h tarif B

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Contractions Mike Bartlett Elsa Bosc / Yaël Elhadad Dans un face-à-face tendu entre une employée et sa responsable, l’auteur anglais Mike Bartlett dissèque avec une écriture percutante et un humour féroce l’ingérence du monde du travail dans la vie intime des salariés. Dans une entreprise, la manager du département des ventes soupçonne une de ses employées d’avoir une relation d’ordre amoureux avec un autre employé. Or, un article du contrat de travail stipule qu’aucun membre de l'entreprise ne peut avoir une relation intime avec un autre sans en avoir informé l'entreprise. Cette clause abusive est le point de départ d’une spirale infernale... Au fil du temps, la relation entre les deux employés évolue et la jeune femme est régulièrement convoquée pour des entretiens qui virent à l'interrogatoire. Petit à petit, la pression insidieuse que lui impose quotidiennement sa hiérarchie parvient à la priver de sa liberté de penser et d'agir. Une plongée au cœur du monde de l'entreprise et de ses dérives : un texte percutant à l'humour noir. Une écriture ciselée, un humour féroce, un spectacle où le rire se mêle à l'effroi. D’une écriture acérée, Contractions, de l’Anglais Mike Bartlett, relève de l’impitoyable exercice de pouvoir et de manipulation. — La Croix. Les deux comédiennes s’emparent à merveille de cette écriture drôle et féroce. Théâtral magazine.

Texte Mike Bartlett (Edition A&C Black). | Traduction Kelly Rivière. | Mise en scène et interprétation Elsa Bosc et Yaël Elhadad. | Lumières Virginie Watrinet. | Scénographie et costumes Elsa Bosc et Yaël Elhadad. | Collaboration scénographie Laurent Baude. Production Compagnie La Véraison. | Coproduction La Générale. | Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi Île-de-France.

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© Rémy Nelson Borel


vendredi 12 février à 20h30 durée : 1h05 tarif B

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L’homme assis Here comes the chaos Orin Camus / Chloé Hernandez Chacun de ces deux jeunes chorégraphes et danseurs offre à travers son solo un concentré de finesse, de sensibilité et d'intensité, conjuguant le geste minimaliste à une virtuosité extrême. L’homme assis. Le solo vif, invraisemblable, d’un homme cloué à sa chaise devant son bureau. Corps, chaise et bureau ne font plus qu’un. Le corps assis se met en mouvement au rythme du travail, des sons et des images projetées. Petit à petit la danse s’immisce, sublimant les gestes quotidiens de l'employé modèle, et les mouvements s'emballent avec une virtuosité et une précision envoûtante. Chorégraphie Orin Camus, Chloé Hernandez. | Avec Orin Camus. | Lumières Sylvie Debare. | Vidéo Orin Camus.

Here comes the chaos. La danseuse offre une exploration du chaos originel, qui précède toute création. Avec grâce et légèreté, Chloé Hernandez développe une relation presque viscérale à l’espace de sable et de lumière où la fluidité du geste témoigne d’une maîtrise technique de haut vol ! Entre grains de sable et projections vidéo, son corps par instant devient autre et ces illusions entraînent les spectateurs dans un rêve éveillé. Chorégraphie Orin Camus, Chloé Hernandez. | Avec Chloé Hernandez. | Lumières Sylvie Debare. | Musique et vidéo Orin Camus.

L’Homme assis d’Orin Camus et Here comes the chaos de Chloé Hernandez offrent un concentré de finesse, de sensibilité et d'intensité, conjuguant le geste minimaliste à une physicalité extrême. Rencontre croisée avec les deux chorégraphes. — Mouvement.net. Production Compagnie YMA. | En collaboration avec l’O.A.R.A (Office Artistique de la Région Aquitaine), le Centre de Développement Chorégraphique Cuvier d’Artigues, la DRAC Aquitaine, le Conseil Général du Lot-et-Garonne, le Théâtre Côté Cour de Mézin, l’Espace d‘Albret de Nérac et Espaces Pluriels – Scène conventionnée danse-théâtre Pau/Béarn. | Avec le soutien de la Mairie de Mézin.

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© DR


vendredi 19 février à 20h30 à l’auditorium de La Batterie durée : 1h15 tarif B

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Si le jour paraît... Maurice Ohana Maurice Ohana compose une œuvre éclatante, reliant sa musique aux manifestations archaïques du sacré. Musicien incantatoire, c'est de l'âme profonde et dépouillée qu’il nous parle. Ce que nous désignons par sacré, c'est surtout un ordre de sensations, de forces que l'homme cherche sinon à découvrir, du moins à apprivoiser et qui le dépassent. La musique de Maurice Ohana (1913-1992) puise ses sources dans la tradition ibérique et nord-africaine, tout en ayant recours à des modes d'expressions résolument contemporains. Elle est l'une des plus originales de notre temps. Le compositeur qui reçut ses plus grandes leçons de musique (…) de la mer, du vent, de la pluie sur les arbres et puis aussi de la lumière a écrit une œuvre à la fois primitive, médiévale, moderne, qui présente un caractère universel et intemporel. Attiré par les rituels de magie, Maurice Ohana compose sa musique en la reliant aux manifestations archaïques du sacré par des invocations aux forces telluriques. Ainsi va sa musique, de la nuit des temps aux rayons du jour. Les musiciens de l’École de Musique Municipale de Guyancourt rendent hommage à ce grand compositeur encore trop méconnu du grand-public. Musique Maurice Ohana. | Avec Yoann Demaizière (percussions), Hélène Ducros (hautbois), Sabine Heinrich (clavecin), Alain Jaillet (flûte), Patrick Ruby (guitare). Production La Batterie – pôle musiques de Guyancourt.

En partenariat avec La Batterie – pôle musiques de Guyancourt et l’Association paroissiale de Guyancourt.

La Batterie – pôle musiques de Guyancourt, 1 rue de la Redoute, 78280 Guyancourt. 53


© Do Desclaux


samedi 20 février à 11h durée : 35 minutes tarif C

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D’Une Île à l’Autre Séréna Fisseau Olivier Prou De ses voyages, Séréna Fisseau rapporte des chants collectés d'une île à l'autre, de Tahiti au Japon, en passant par l'Indonésie, la Grèce, Madagascar… Un récital à savourer en famille dès le plus jeune âge. Seule dans sa chambre, Nina ne parvient pas à fermer l'œil. Elle apprivoise alors un moustique, Nyamuk. Ce drôle d'insecte créé un petit rituel, qui évolue durant la semaine. Chaque soir, à travers un objet de la chambre, il invite Nina à visiter une nouvelle île. Lors de ses voyages imaginaires, elle entend les chants, les berceuses et les comptines des îles du monde entier. Il n'y a rien de plus authentique et universel que ces chants de mères pour leurs enfants. Quelque soit la tradition, les berceuses font partie du répertoire familial, transmis oralement par les parents, ce sont des chants intimes où les enfants sont sensibilisés aux valeurs familiales, à la vie quotidienne, aux relations amoureuses, au divin et aux rituels de prières et de célébrations... Chaque chanson possède son univers : une musique, une langue, une origine, une famille. De ses voyages, Séréna Fisseau a rapporté ces chants de l'intime qu'elle a collectés et qu'elle présente dans cette forme d'histoire-concert, avec Fred Soul aux percussions et aux chœurs. Sa voix, parlée et chantée, ravit et, comme la petite Nina, les enfants font une belle traversée "d'une île à l'autre". — TTT Télérama sortir. Textes Séréna Fisseau (Editions Naïve). | Mise en scène Olivier Prou. | Avec Séréna Fisseau (chant et narration), Fred Soul (percussions et chœurs). | Lumières Flore Dupont. | Ombrelle Raphaël Vassilieff. | Régie Alan Le Dem. Production La Lune dans les pieds.

Représentations scolaires : jeudi 18 et vendredi 19 février à 9h30 et 10h30.

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Š Joelle Jolivet


vendredi 4 mars à 9h45 et 14h15 samedi 5 mars à 18h à l’Espace Yves Montand durée : 1h tarif C

Elle pas princesse, lui pas héros Magali Mougel Johanny Bert Fille ou garçon ? Deux histoires qui en recèlent un tas d’autres : question de goûts, de préférences, de rôles à jouer, de place à tenir quand on est d'un genre ou d'un autre. Drôles de confidences sur ce que l'on aurait voulu, pu ou dû être... Un acteur et une actrice entraînent chacun de son côté un groupe de spectateurs dans une pièce séparée afin de leur raconter leur histoire. Lui : J’aurais voulu être une fille… Elle : Mes parents rêvaient d’avoir un garçon… À l’entracte, les groupes changent de salle pour écouter l’autre histoire. Deux histoires qui se regardent et s’assemblent comme un puzzle pour mieux déconstruire les clichés et stéréotypes sur l’identité. Texte Magali Mougel (Edition Heyoka Jeunesse / Actes Sud Papier). | Conception et mise en scène Johanny Bert. | Avec Jonathan Heckel et Delphine Leonard. Production le Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – Centre Dramatique National. | Coproduction Le Fracas – Centre Dramatique National de Montluçon.

Espace Yves Montand, rue Neil Armstrong, 78280 Guyancourt.

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Š Vincent Van Gogh


mercredi 9 mars à 14h samedi 12 mars à 18h durée : 1h20 tarif B

Le pays où l’on n’arrive jamais André Dhôtel Godefroy Ségal Le Pays où l’on n’arrive jamais est un voyage sans compromis et d’une obsédante beauté, qui rend à l’homme sa part de nature et de lumière. Un récit initiatique d'une grande humanité. Gaspard, fils de forain élevé par sa tante dans un village des Ardennes, croise le regard d'un enfant fugitif. Il aura suffit d’un seul regard pour que les deux enfants nouent une amitié à toute épreuve. Dès lors Gaspard n’aura de cesse de le retrouver. Mais que cherche cet étrange enfant, qui fuit comme l’étamine poussé par le vent ? Le pays dont sa jeune mémoire n'a gardé qu'un fugace souvenir. Le pays d'une enfance heureuse, d'une famille oubliée et qui pourrait bien se situer en n'importe quel point du monde. Or il y a dans le même pays plusieurs mondes véritablement. C’est avec un joyeux charivari, des toiles peintes et une théâtralité foraine que la compagnie In Cauda rend hommage à ce roman qui a fait de l’enfance et du voyage une marque vivace de nos vies. La beauté de ses romans vient d’abord de leur abondance spontanée, de leur générosité naïve. La Tribune de Lausanne. Texte André Dhôtel (Editions Pierre Horay). | Adaptation et mise en scène Godefroy Ségal. | Distribution en cours. Production Compagnie In Cauda. | Coproduction La Ferme Bel Ébat – théâtre de Guyancourt, Lilas en Scène.

Action financée par la Région Île-de-France. Représentations scolaires : mercredi 9 mars à 9h45, jeudi 10 et vendredi 11 mars à 9h45 et 14h15.

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mardi 15 mars à 20h30 durée : 1h40 tarif A

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Othello William Shakespeare Anthony Magnier De l'amour à la haine, de la vie à la mort. Plonger au cœur de la tragédie shakespearienne pour en extraire la quintessence. Qu'importe le temps et l'espace : L'homme est un loup pour l'homme… et surtout pour la femme ! Après Andromaque, Anthony Magnier poursuit son exploration des grandes tragédies et s’attaque à Othello. Qu’importe l’époque, la ville ou encore la couleur de la peau ! Ce n’est pas parce qu’il est maure qu’Othello assassine Desdémone. Ce n’est pas non plus parce qu’il est un homme du passé ou qu’on est à Venise. Débarrassant le drame shakespearien de ses oripeaux, Anthony Magnier se concentre sur le féminicide. Si le terme est à l’évidence anachronique à la célèbre tragédie, il dit pourtant bien ce qu’il veut dire : un homme assassine sa femme parce qu’elle est femme. Ne parlons pas de crime passionnel, expression qui tenterait d’excuser ce qui n’est jamais que la plus odieuse manifestation de la domination masculine. D’ailleurs la neuropsychiatrie ne définit-elle pas la jalousie morbide en tant que syndrome d’Othello ? Chaque pièce que monte Anthony Magnier est un inoubliable moment de théâtre. — Le Figaro. Texte William Shakespeare. | Mise en scène, adaptation et traduction Anthony Magnier. | Avec Stéphane Brel, Moana Ferré, Vanessa Koutseff, Bruno Ouzeau, Julien Saada. | Lumières Marc-AugustinViguier. | Son Mathias Castagné. | Régie plateau Yves Derrien. | Costumes Mélisandre de Serres. Production Compagnie Viva. | Coproduction La Ferme de Bel Ébat – théâtre de Guyancourt, L’Imaginaire, Les Tanzmatten. | Avec le soutien de la Ville de Versailles, du Centre culturel Jean Vilar de Marly-le-Roi, du Festival du Mois Molière.

Action financée par la Région Île-de-France.

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© DR


vendredi 18 mars à 20h30 à l’auditorium de La Batterie durée : 1h tarif B

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L’âme du Luth Waed Bouhassoun La jeune chanteuse syrienne, accompagnée de son 'oud, interprète avec une rare intensité et une grâce sans égal les grands poètes arabes : Mansur alHallaj, al-Mulawwah, Ibn Zeydoun, Sorhawardi, Ibn Arabi… Une révélation ! Musicienne, compositrice, chanteuse et ethnomusicologue, Waed Bouhassoun se consacre à diffuser une musique arabe de création profondément enracinée dans la tradition et au service de la poésie arabe classique et contemporaine. Elle possède un timbre de voix d’une qualité rare, qui la classe aux côtés des grands noms de la chanson arabe Oum Kalthoum ou Asmahan. La beauté grave mais fragile de son chant émeut beaucoup, notamment quand elle se lance dans un muwashshah, broderie vocale classique où sa voix prend tout son éclat virtuose. Son art excelle dans le chant des poèmes d’amour de la sainte musulmane Râbi’a al Adawiyya dont la pensée et l’œuvre soufie est encore trop peu évoquée dans l’histoire culturelle arabe. Waed Bouhassoun chante avec une grâce étourdissante les poètes et mystiques anciens et modernes. Accompagnée de son seul oud, elle livre dans L’Âme du luth onze compositions personnelles d’une beauté immédiate, familière, comme un refuge à l’intimité. — Les Inrocks. Une voix limpide et experte dans les modulations du chant classique arabe... On apprécie la grâce de cette voix qui s'abandonne, sans emphase aucune, mais avec intensité. — Télérama. Musique et interprétation Waed Bouhassoun (oud et voix). Production Maison des Cultures du Monde. En partenariat avec La Maison de la Poésie de Saint-Quentin-en-Yvelines, La Batterie – pôle musiques de Guyancourt et l’Association paroissiale de Guyancourt.

La Batterie – pôle musiques de Guyancourt, 1 rue de la Redoute, 78280 Guyancourt. 63


Š adelap


samedi 19 mars à 18h durée : 1h15 tarif B

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Sorcières Mélie Fraisse Jeanne Debost Mêlant voix lyriques, théâtre d'objets, répertoire classique et musique électronique, la compagnie Opéra.3 célèbre la sorcière, figure symbolique des femmes libres. Histoires de femmes, Sorcières est un ensemble de témoignages qui raconte une seule et même femme, cette sorcière primitive qui porte en elle toutes les autres : la guérisseuse et la mondaine, la devineresse et la prédatrice, la magicienne et le monstre, in fine, celle qui interroge les limites pour tenter de s'en affranchir. La voix lyrique, virtuose, hors norme, repousse ses propres limites pour s’épanouir en bousculant le patrimoine musical à travers Violetta, Lucia, Didon ou Cléopâtre. À la lisière des conventions, par choix ou par contrainte, dans l’opéra ou les contes, la Sorcière incarne le refus des schémas qui enferment. Mise en scène et dramaturgie Jeanne Debost. | Musique Mélie Fraisse et adaptations de Verdi, Puccini, Bellini, Mozart, Offenbach, Purcell, Thomas, Délibes. | Avec Kate Combault (soprano), Mélie Fraisse (composition, claviers), Rémy Poulakis (ténor, claviers), Isabelle Monier Esquis (comédienne, marionnettiste). | Costumes Elise Guillou. | Objets Judith Dubois. | Scénographie Kristelle Paré. | Lumières Dan Félice. | Son Thibaud Lalanne. | Régie générale Jean-Baptiste de Tonquédec. Production Compagnie Opéra.3. | Coproduction La Barbacane, Créat'yve – réseau de théâtres de ville des Yvelines dans le cadre du projet « femmes créatrices », la Ville de Nanterre. | Avec le soutien d'ARCADI Ile-de-France / Dispositif d’accompagnements, de la DRAC Ile-de-France, de l’ADAMI, de la SPEDIDAM.

Représentation suivie d’un débat avec Armelle Le Bras-Chopard, autrice de Les putains du Diable – Le procès en sorcellerie des femmes (Editions Plon, 2006).

Représentations scolaires : vendredi 18 mars à 9h45 et 14h15.

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Š L'art mobile


mardi 29 mars à 20h30 durée : 1h30 tarif B

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Mutin ! Luc Tartar Gil Bourasseau Cent ans après, les fantômes errent sur le champ de bataille. Ils racontent l’histoire de la Grande Guerre par le prisme d’une singulière histoire d’amour, d’amitié et de liberté. Mutin ! plonge le spectateur dans un temps suspendu suintant l’absurdité des hécatombes, la peur, mais aussi l’éclatant besoin de vie. La pièce parle d’amour, de fraternité, de mémoire, de secret, de morts qui se causent du fond de leurs catacombes et qui, de temps en temps, sont expulsés à la surface. Elle nous aspire vers le passé, dans une spirale vertigineuse. Ici, c’est la mémoire qui compte, qui gouverne les émotions traumatiques du récit, qui le fait avancer. Luc Tartar traque la reconstruction aléatoire du passé : de sa densité, son opacité, son ambiguïté fondamentale... Puis l’aube vient... et avec elle la clarté diffuse d’une paix annoncée. Mais l’histoire mutile les corps et fige les mémoires. En eux, la guerre restera vivante. Les blessures de l’âme sont immortelles. Un texte magnifique d’où jaillissent dérision, humour et fatalité. Une mise en scène à découvrir sans tarder. — La République du Centre.

Texte Luc Tartar (Editions Lansman). | Mise en scène Gil Bourasseau. | Avec Eric Chantelauze, Hugo Eymard, David Mallet, Jenny Rombai, Cécile Tournesol. | Scénographie Patrice Lecadre et Serge Calvier. | Assistante à la mise en scène Isabel de Francesco. | Costumes Elysabeth de Sauverzac. | Lumières Patrice Lecadre. | Régie, vidéo et son Fred Bures. Production Compagnie L’art mobile. | Coproduction Cultures Communes – Scène nationale du Bassin Minier du Pasde-Calais avec la participation artistique du Jeune Théâtre National. | En partenariat avec le Centre Culturel d’Ablon, le Centre Culturel des Portes de L’Essonne et le Centre Culturel Boris Vian des Ulis. | Avec le soutien de l’ADAMI.

Projet lauréat du fond SACD 2013 et labellisé par la Mission du Centenaire. Représentation scolaire : mardi 29 mars à 14h. 67


Š Bellamy


mardi 5 avril à 20h30 durée : 1h30 tarif B

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La mort de Danton Georg Büchner Antoine Caubet Le théâtre comme un ultime combat : quatre acteurs entourés par les spectateurs, sur la scène comme dans un ring, traversent cette pièce brûlante. La révolution, l’amitié, l’amour et la mort. Un cri à l’humour désespéré, libérateur. Georg Büchner est une comète. Emporté par le typhus à vingt-trois ans, il eut à peine le temps d’écrire trois pièces, qui suffirent à faire de lui une des figures les plus marquantes du théâtre allemand. Il n’a pas même vingt-deux ans quand il écrit d’un trait ce drame d’une nervosité elliptique. La mort de Danton – Images dramatiques de la Terreur en France met en scène les derniers jours de Danton avec ses camarades face au Comité de Salut Public en mars 1794. Tragique histoire de ces hommes et de ces femmes emportés par une révolution qui, « comme Saturne, dévore ses propres enfants ». Danton préfère en effet mourir, entraînant ses amis avec lui, plutôt que de se battre pour une cause désormais placée sous le signe de la Terreur : « J’aime mieux être guillotiné que guillotineur ». Encadrés par le public, les quatre acteurs arpentent le plateau nu, dépouillé de tout artifice, pour épouser tour à tour les points de vue contradictoires des révolutionnaires. Ils deviennent ainsi eux-mêmes les fragments d’un monde violent, éclaté : « Nous sommes de bien piètres alchimistes ». Comment tracer son chemin dans le chaos que nous avons créé et qui nous emporte soudain ? Texte Georg Büchner (Editions Théâtrales). | Traduction Jean-Louis Besson et Jean Jourdheuil. | Mise en scène Antoine Caubet. | Avec Antoine Caubet, Cécile Cholet, Christine Guênon, Olivier Horeau. | Régie générale Jean Opfermann. Production Théâtre Cazaril. | Avec l’aide de l’ADAMI. | Avec le soutien d’Arcadi – Les Plateaux Solidaires.

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Š Mathilde Subra


samedi 9 avril à 18h durée : 1h10 tarif B

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Le Kojiki

demande à ceux qui dorment Yan Allegret Comment tout a commencé ? Pourquoi je suis moi-même ? se demande l'enfant qui la nuit ne trouve pas le sommeil. Son père lui raconte alors une histoire ancienne narrant l’origine du monde : le Kojiki, mythe fondateur du Japon. L'enfant sera tour à tour spectateur, acteur et conteur de ce récit initiatique. Il rencontrera le couple de dieux originels Izanagi et Izanami, parcourra avec eux les étapes de la création du monde, l’enfantement de la première île, le peuplement de la terre, jusqu'à la naissance de la mort elle-même, qui transformera Izanami en protectrice des royaumes souterrains. Dans le Kojiki, tout le monde cherche des réponses à ses questions : les dieux, les adultes, les enfants. Chacun est confronté à sa propre quête, à ses propres peurs et espoirs. Tous avancent sur le long chemin de l’origine et célèbrent ensemble l’énigme d’être au monde. Texte et mise en scène Yan Allegret (Editions Koïné). | Avec Pascal Farré, Aurélia Poirier, Maya Vignando. | Voix Elise Caron. | Dramaturgie et assistanat à la mise en scène Anthony Thibault. | Musique Yann Féry. Scénographie et accessoires Damien Schamaneche. | Costumes Pauline Juille. | Lumières Franz Laimé. | Régie générale Benoit Fenayon. | Régie son Rebecca Chamouillet. Production Compagnie (&) So Weiter. | Coproduction Les Bambous - Scène conventionnée de la Réunion, L’Amin compagnie théâtrale/La Friche des lacs de l’Essonne. | Avec le soutien de la Fondation franco-japonaise Sasakawa, de France Culture et du Théâtre de Vanves – Scène conventionnée pour la danse. | Avec l’aide du Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Île-de-France, d'ARCADI Île-de-France, et de l’ADAMI. | Cette œuvre a bénéficié de l’aide à la production et à la diffusion du Fonds SACD Théâtre.

Représentations scolaires : vendredi 8 avril à 9h45 et 14h15.

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© Cie El Ajouad


mardi 12 avril à 20h30 durée : 1h10 tarif B

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Le poète comme boxeur Kateb Yacine Kheireddine Lardjam La puissance musicale des chants traditionnels de l'Atlas se mêle à la parole intense du poète algérien Kateb Yacine, dont l'œuvre traduit la quête d’identité d’un pays aux multiples cultures et reflète son engagement absolu et sa colère face au monde. Kheireddine Lardjam associe sur la scène la parole intense de Kateb Yacine, ses mots qui cognent, à la puissance musicale de Larbi Bestam, leader du groupe algérien El Ferda. Kateb le poète, l’homme de lettres, le communiste révolutionnaire, l’internationaliste sans frontière, le militant sans étiquette – qui écrit en français pour s’emparer de cette langue comme d’un « butin de guerre » : « c’est presque sur un plan beaucoup plus élevé, arracher le fusil des mains d’un parachutiste ! Ça a la même valeur. » Poésie, théâtre, interviews : à partir de séquences saccadées, de 1945 à la mort du poète algérien en 1989, le spectacle permet de découvrir la richesse de son œuvre, son insondable intensité et son incroyable actualité. Un texte puissant qui interroge les relations que l’artiste peut entretenir avec le pouvoir et le peuple. Kateb Yacine, que ce soit pour chanter l’Algérie ou pour crier sa révolte, fut toujours un auteur lyrique. Et il insuffle un peu de son esprit dans ce nouveau siècle qui en a bien besoin. Les Trois Coups. Texte Kateb Yacine (Editions du Seuil). | Mise en scène Kheireddine Lardjam. | Avec Azeddine Benamara, Larbi Bestam. | Dramaturgie et montage Samuel Gallet. | Musique et chants Larbi Bestam. | Lumières Manu Cottin. | Son Pascal Brenot. | Régie générale Olivier Dril. Production Compagnie El Ajouad. | Coproduction Les Scènes du Jura, scène nationale. | Avec le soutien de l’Institut Français.

En partenariat avec La Maison de la Poésie de Saint-Quentin-en-Yvelines. 73


Š Didier Bizet / conception graphique Fake


samedi 16 avril à 18h durée : 1h tarif B

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Les Inséparables Colas Gutman Léna Bréban Les enfants passent à l'attaque ! Une sœur et un frère complotent pour que leurs parents divorcés se remettent ensemble. Un sujet grave traité avec légèreté. Un spectacle où l'éclat de rire côtoie l'émotion. Les Inséparables raconte l’histoire d’une famille recomposée à travers les yeux d’un frère et d’une sœur. Entre eux, ce n’est pas toujours de la tarte mais les enfants savent se serrer les coudes quand il le faut : « Papa est parti pour vivre avec Pierrette Piechaux, une grosse vache, qui veut acheter notre amour avec de la mousse au chocolat pourrie. Elle a deux enfants débiles et obèses, Porcinet et Marie-Neige, qui sont dans notre école, avec leurs têtes à claque en gelée de cassis. C'est l'enfer, l'horreur, la guerre. Avec Delphine, on a conclu un pacte. Un pacte qui fait peur : premièrement, faire en sorte que Papa se sépare de Pierrette. Deuxièmement, remettre Papa avec Maman. à l'attaque. » Dans un univers empruntant aux comics et à la bande dessinée, personne n’est épargné ! Parents et enfants, tout le monde se retrouve épinglé avec tendresse. Un spectacle drôle et irrévérencieux, qui aborde une problématique profonde et même parfois douloureuse par le biais de l’humour et de la comédie. Texte Colas Gutman (Edition L’Ecole des loisirs). | Mise en scène Léna Bréban. | Collaboration artistique Alexandre Zambeaux. | Avec Rachel Arditi, Laure Calamy, Camille Cayol, Mikael Chirinian, Caroline Maillard, Julie Pilod, Alexandre Zambeaux en alternance avec Benjamin Wangermee. | Scénographie et accessoires Camille Duchemin. | Costumes Julie Deljehier. | Lumières Jean-Luc Chanonat. | Musique Frédéric Fleischer. Production Compagnie Ingaléo. | Production déléguée Théâtre Paris-Villette. | Coproduction le Théâtre ParisVillette, La Scène Watteau – scène conventionnée de Nogent-sur-Marne, l’Espace culturel Boris Vian – Les Ulis. | Avec le soutien de la Drac Île-de-France, de la Ville de Paris et de la SPEDIDAM. | Projet soutenu par le collectif de producteurs jeune public associés d’Île-de-France dont La Ferme de Bel Ébat fait partie.

En partenariat avec L’École des Parents de Guyancourt. Représentations scolaires : vendredi 15 avril à 9h45 et 14h15. 75


Š Y. Lavabre


mardi 3 et mercredi 4 mai à 20h30 entrée libre durée : 1h

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Pinocchio Joël Pommerat Pascal Antonini La jeune troupe de La Ferme de Bel Ébat s'empare de cette magnifique adaptation du célèbre conte populaire, qui soulève les questions de la paternité, de la pauvreté et de la liberté à travers les péripéties d'un pantin naïf et cruel. Un homme seul, sans femme ni enfant. Une nuit de tempête, l’arbre solitaire planté devant sa maison est foudroyé. Le pauvre homme décide alors de fabriquer un pantin avec le bois. Il sculpte. Une fois le travail achevé, le bois inerte prend vie. La marionnette parle. Pinocchio est né. Mais c'est un être dont seule la cruauté égale la naïveté. Un garnement capricieux et effaré qui rêve d’échapper à la condition sociale de son créateur pour épouser une vie de prince. Librement réinventé d’après Les aventures de Pinocchio de Carlo Collodi, le poème théâtral de Joël Pommerat trace le chemin initiatique qui mène le pantin d’un monde chimérique à celui de la vraie vie. Après bien des péripéties, Pinocchio deviendra enfin un véritable petit garçon. Texte Joël Pommerat (Editions Heyoka Jeunesse). | Mise en scène Pascal Antonini. | Distribution en cours. Production Compagnie Périphériques | Coproduction La Ferme de Bel Ébat – théâtre de Guyancourt. | Avec le soutien en cours.

Action financée par la Région Île-de-France.

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Š Jean Depagne


mardi 10 mai à 20h30 durée : 55 minutes tarif B

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Monologue sans titre Daniel Keene Hervé Guilloteau Un jeune homme, sans boulot et vivant dans un foyer de jeunes travailleurs, écrit à son père. Lettre après lettre, il affronte son passé douloureux, son enfance blessée et le sentiment d’exclusion qui le ronge. Une aventure dans les territoires troubles de la conscience, bien au-delà du drame social et des explications faciles. Déterminé à faire sa vie, le jeune homme veut tourner la page d’un passé vraisemblablement compliqué. Comment faire quand le fardeau est trop lourd ? On dit souvent qu’il n’est jamais trop tard. Mais ce ne sont que des mots… Jolis mots, quand l’enfance a mal fait son travail. Quand les blessures, quelles qu’elles soient, ont verrouillé la tête et les jambes à perpète. La poésie de Daniel Keene vient du creux. Elle naît du silence. Elle recentre. Eloignée du bavardage et de la dispersion du monde, elle touche au plus intime. Au sujet de son écriture, le dramaturge australien parle d’une « première pression à froid ». Comme avec l’huile, gare aux brûlures ! On assiste à un spectacle intense, troublant et magnifique par sa justesse. — Rue du Théâtre.

Texte Daniel Keene. | Traduction Séverine Magois (Editions Théâtrales). | Mise en scène Hervé Guilloteau. | Assistante à la mise en scène Delphy Murzeau. | Avec Tanguy Bordage, Hervé Guilloteau. | Lumières Thierry Mathieu. | Son et musique Guillaume Bariou. Production Grosse Théâtre. | Avec le soutien d’Au bout du plongeoir – plateforme artistique de créations et de rencontres de Thorigné-Fouillard, de la Ville de Nantes, du Conseil Général de Loire-Atlantique et du Conseil Régional des Pays de la Loire. | Remerciements la Ville de Saint-Sébastien sur Loire et le Centre d’Initiation Théâtre (CIT).

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Š Pascal Antonini


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Monsieur, Blanchette et le loup José Pliya Pascal Antonini Monsieur est bien décidé à préserver sa dernière chèvre, Blanchette, des griffes de son voisin, le loup. Mais c'est sans compter sur la curiosité, la peur de l'ennui et la soif de liberté de Blanchette… et le loup n'a pas dit son dernier mot ! José Pliya, auteur béninois distingué en 2003 par le Prix du Jeune Théâtre André Roussin de l’Académie Française, offre une relecture très personnelle du conte d’Alphonse Daudet. Monsieur est un éleveur prospère, propriétaire de belles chèvres au pelage varié. Monsieur n’a qu’un seul objectif dans la vie : vivre heureux avec ses chèvres. Mais Monsieur a un problème : son voisin, le loup, voyou vagabond qui lui n’a qu’un seul but, séduire les chèvres de Monsieur. Et il y parvient avec trop de facilité. Tous les matins, Monsieur découvre qu’une nouvelle chèvre s’est échappée de sa ferme pour aller le rejoindre. Lorsque la dernière bête du troupeau disparaît, Monsieur décide de se consacrer à une unique chèvre, Blanchette, qu’il va chercher dans des contrées lointaines. Mais le caprin est capricieux… Texte José Pliya (Édition L’Avant scène Théâtre). | Mise en scène Pascal Antonini. | Avec Julie Berducq-Bousquet, Claude-Bernard Perot, Eric Verdin. | Accompagnement chorégraphique Mariangela Siani. | Costumes Anne Rabaron. | Lumières Julien Barbazin. Production Compagnie Périphériques. | Coproduction La Ferme de Bel Ébat – théâtre de Guyancourt, en cours.

Action financée par la Région Île-de-France. Représentations scolaires : mardi 17 mai à 9h45 et 14h15, mercredi 18 mai à 9h45, jeudi 19 et vendredi 20 mai à 9h45 et 14h15.

Bois de la grille et Bois des Roussières, Guyancourt. 81

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mercredi 18 mai à 14h samedi 21 mai à 18h au Bois de la Grille et au Bois des Roussières durée : 1h tarif B

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Š Arthur Pequin


mardi 24 mai à 20h30 durée : 2h tarif A

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LES ANIMALS

La Dame au petit chien / Un Mouton à l’entresol Eugène Labiche Jean Boillot L’homme de Labiche ne croit plus guère dans la morale, la civilisation, la science ou le progrès. Il obéit à ses pulsions : dans le salon bourgeois s’opère un curieux retour à l’état de nature... L’homme est d’abord un animal ! Deux pièces, un même motif : le parasite. Dans La Dame au petit chien, un jeune artiste endetté s’offre lui-même en gage à son créancier : il s’installe alors confortablement chez le stupide bourgeois et gagne un logement sans avoir à rembourser ses dettes. Dans Un Mouton à l’entresol, un pseudodomestique qui se prend pour un vétérinaire de génie se fait engager non pour servir son maître mais pour mener de macabres expérimentations animales... Résolument comique, ce théâtre fait la part belle aux acteurs et explore un art du corps dans tous ses états : corps-marionnette, agité, agissant et agi, joué par des forces obscures ; corps déchaîné, bondissant ou prédateur et destructeur... Avec une précision d’horloger, Jean Boillot officie sa mise en scène ; tout jubile dans ses tableaux (…) Nous ne pouvons que saluer cette création… et applaudir toute l’équipe artistique. Ce spectacle agit en véritable purge, une véritable saignée de la grisaille quotidienne. Nous rions, nous gloussons comme des poules ou des coqs en bénissant Labiche. — Le Monde. Un spectacle absolument magistral. — La Terrasse.

Textes Eugène Labiche. | Mise en scène Jean Boillot. | Avec Guillaume Fafiotte, Nathalie Lacroix, Philippe Lardaud, David Maisse, Isabelle Ronayette. | Musique Jonathan Pontier. | Dramaturgie Olivier Chapuis. | Scénographie Laurence Villerot. | Assistante à la mise en scène Aurélie Alessandroni. | Costumes Pauline Pô. | Collaboration chorégraphique Karine Ponties. | Lumières Ivan Mathis. | Construction décors Ateliers du NEST. | Régie lumière Emmanuel Nourdin. | Régie plateau Loïc Depierreux. Production NEST – Centre Dramatique National de Thionville-Lorraine. | Coproduction Les Théâtres de la Ville de Luxembourg. | Avec le soutien du Théâtre Gérard Philipe à Saint-Denis et de l’ARCAL.

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Š Vincent Muteau


samedi 28 mai à 18h durée : 1h35 tarif A

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Les mains de Camille ou le temps de l’oubli Brice Berthoud

La compagnie Les Anges au Plafond évoque le destin tragique de Camille Claudel. Marionnettes sublimes, musiques envoûtantes, jeux d'ombres et de lumières. Un spectacle magistral ! Repérée très jeune pour la puissance de ses œuvres, Camille Claudel est présentée à Rodin, le sculpteur autour duquel tout Paris s’affole. Malgré les vingt ans qui les séparent, un amour incandescent naît entre les deux artistes. Mais cette passion mène Camille à sa perte. Rongée par la jalousie et le sentiment d’être exploitée, elle est jugée déviante. Internée trente ans à l’asile, coupée du monde et réduite au silence, elle ne cesse de réclamer à grands cris la liberté. Un destin tragique raconté avec un flamboiement d’inventions : scénographie tout en toile et papiers, marionnettes splendides, projections, ombres, sans oublier l’interprétation et la manipulation magistrales de Camille Trouvé, entourée de trois comédiennes-musiciennes. Un spectacle foisonnant à réserver aux plus grands. — TTT Télérama sortir.

Texte et mise en scène Brice Berthoud. | Avec Awena Burgess, Marie Girardin, Martina Rodriguez, Camille Trouvé. | Assistante à la mise en scène Saskia Berthod. | Marionnettes Camille Trouvé. | Musique Awena Burgess, Martina Rodriguez. | Oreille extérieure Piero Pépin. | Son Antoine Garry. | Scénographie Brice Berthoud, Jaime Olivares. | Décors Jaime Olivares, Jean-François Frering, Urban Edte. | Costumes Séverine Thiébault. | Lumières Marc Martinez. | Création de mécanismes et objets scéniques Magali Rousseau. | Collaboration artistique et mouvements Dominique Hardy, Einat Landais, Carine Gualdaroni, Jonas Coutancier, Emmanuelle Lhermie, Jessy Caillat, l’équipe technique d’Equinoxe. | Régie Philippe Desmulie. Production Compagnie Les Anges au Plafond. | Coproduction Equinoxe – SN de Châteauroux, Théâtre 71 – SN de Malakoff, Théâtre de Corbeil-Essonnes, Espace Jean Vilar de Ifs, Théâtre Paul Eluard de Choisy-le-Roi, Scène nationale 61 d’Alençon, Scène nationale d’Albi, le F.A.C.M – Festival Théâtral du Val d’Oise, Théâtre Gérard Philipe – SC de Frouard, Le Grand Bleu – ENPDA de Lille. | Avec le soutien de la Région Centre.

Représentation scolaire : vendredi 27 mai à 14h. 85


© Simon Kohn


samedi 11 juin à 11h à l’Espace Yves Montand durée : 35 minutes tarif C

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Contes turbulents Praline Gay-Para Des contes qui ne tiennent pas en place, des récits à rire et à danser. Instruments de musique et histoires chahutent pour créer un spectacle turbulent pour les petits et les grands. La musique et la parole s’entremêlent pour raconter, chacune à sa manière, ses histoires agitées : Le petit garçon et la mouche, La chose percée, L’enfant dans la lune… La conteuse et le musicien laissent libre cours à l’improvisation autour d’une écriture musicale et d’un répertoire traditionnel et contemporain pour les petites personnes. Trompette, percussions, cymbales mais encore bassines d’eau, haricots secs, riz et autres trouvailles du moment se mêlent aux mots de la conteuse. Texte et interprétation Praline Gay-Para. | Percussions et trompette Jean François Piette. Production Compagnie Pavé Volubile.

Action financée par la Région Île-de-France. Représentations scolaires : mardi 7, mercredi 8, jeudi 9 et vendredi 10 juin à 9h30 et 10h30 à l’Espace Yves Montand.

Espace Yves Montand, rue Neil Armstrong, 78280 Guyancourt.

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© Fanny Vambacas

Après une formation de comédienne, elle décide de se consacrer à la mise en scène et intègre la formation continue du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris. Repérée et accompagnée dès 2011 par La Ferme de Bel Ébat, elle y présente Top Girls de Caryl Churchill et y crée Oh quand les Saints de Roland Nadaus, Peggy Pickit voit la face de Dieu de Roland Schimmelpfennig et Tchat Land de Dominique Sampiero. Elle y mène avec sa compagnie, Deug Doen Group, de nombreux ateliers. Artiste associée au Théâtre de l’Aquarium et en résidence à La Nacelle à Aubergenville, elle est soutenue par Créat’Yve et le Groupe des 20 théâtres en Île-deFrance. Sa dramaturgie entretient une relation étroite avec les nouvelles technologies. Elle travaille ainsi en collaboration avec le collectif INVIVO pour la vidéo, la scénographie et la création sonore. Marathonienne, au sens propre comme au figuré, Aurélie Van Den Daele est par ailleurs titulaire d’un master 2 en Droit de la personne et protection de l’humanité, ce qui n’est pas anecdotique au regard de sa conception du théâtre. Cette saison, elle crée Angels in America de Tony Kushner. Avec les membres de sa compagnie, elle anime de nombreuses actions en milieu scolaire ou à destination des habitants : • Atelier de création Le Temps des Femmes. • Atelier de théâtre et de vidéo sur le thème des discriminations avec le Conseil Municipal des Enfants. • Ateliers aux Lycées Descartes et Emilie de Breteuil à Montigny-le-Bretonneux. • Classes à Projets d’Education Artistique et Culturelle dans les écoles primaires. • Enseignement au Lycée de la Plaine de Neauphle à Trappes. La résidence de sa compagnie est rattachée aux quartiers des Saules et du Parc et à la Maison de Quartier Auguste Renoir. 88


© Anthony Magnier

Formé aux techniques du théâtre de tréteaux, Anthony Magnier utilise l'énergie spécifique de cette école exigeante pour penser avec singularité la direction d'acteurs dans les représentations des textes classiques afin d'établir un rapport étroit avec le public. Dans ses mises en scène de L'Illusion comique de Corneille et de Cyrano de Rostand, il tisse ainsi des liens entre la forme all improviso et le répertoire classique. Plus tard, dans Un Fil à la patte, il repense les codes esthétiques et dramaturgiques du vaudeville, en bousculant les conventions attachées à ce genre théâtral. Anthony Magnier s'inscrit aujourd'hui dans une démarche transdisciplinaire, portée par une esthétique sensorielle et marquée par différentes collaborations artistiques, en particulier dans le domaine de la scénographie, de la musique et de la vidéo. À La Ferme de Bel Ébat, il a joué Cyrano et créé Andromaque de Racine. Cette saison, il crée Othello d’après William Shakespeare et joue également Un Fil à la Patte de Georges Feydeau. Avec les membres de sa compagnie, il anime de nombreuses actions en milieu scolaire ou à destination des habitants : • Atelier de création de La Ferme de Bel Ébat. • Atelier théâtre au Lycée d’Hôtellerie et de Tourisme de Saint-Quentin-en-Yvelines. • Enseignement au Lycée de la Plaine de Neauphle à Trappes. • Classes à Projets d’Education Artistique et Culturelle dans les écoles primaires. La résidence de sa compagnie est rattachée au quartier des Garennes – Villaroy et à la Maison de Quartier Joseph Kosma.

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© Sarah Ségal

Auteur, metteur en scène et pédagogue, il dirige depuis sa création en 2000 la compagnie In Cauda, animée par un véritable esprit de troupe. Riche d’un répertoire d’une quinzaine de spectacles, il développe une approche littéraire, voire poétique, du théâtre et donne libre cours à sa fascination pour l’histoire. Son théâtre, dépourvu d’artifice, assume et revendique même bien volontiers sa théâtralité. Menant depuis plus de 20 ans de très nombreux ateliers, il enseigne le théâtre à Sciences Po Paris et à l’École Nationale Supérieure d’Arts et Technique du Théâtre. À La Ferme de Bel Ébat, il a joué Le mariage de Barillon de Feydeau, Mademoiselle de Scudéry d’Hoffmann, Quatre-vingt-treize d’Hugo et créé Le Seigneur des Mouches de Yoann Lavabre ainsi que ses propres textes, Plus que le tumulte des eaux profondes, le diptyque En attendant que le soleil revienne composé de Le Sang lavera tout ça et La Chartreuse de Parme et enfin Tu n’en reviendras pas. Cette saison, il crée Le Pays où l’on n’arrive jamais d’après André Dhôtel. Avec les membres de sa compagnie, il anime de nombreuses actions en milieu scolaire ou à destination des habitants : • Stage de théâtre pour demandeurs d’emploi de longue durée. • Ateliers au Lycée Villaroy à Guyancourt et au Lycée Franco-Allemand de Buc. • Classes à Projets d’Education Artistique et Culturelle dans les écoles primaires. La résidence de sa compagnie est rattachée aux quartiers Villaroy et Europe et à la Maison de Quartier Théodore Monod.

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© Simon Kohn

Conteuse depuis 1981, elle raconte à tous les publics des histoires venues des cinq continents, des récits d’hier et d’aujourd’hui en mêlant les contes traditionnels et contemporains. Elle mène depuis 1989 des recherches autour d’un répertoire contemporain urbain : les récits de vie, les faits divers et les rumeurs urbaines. Elle a ainsi entrepris plusieurs collectages à l’échelle de villes ou de quartiers, qui ont abouti à des publications ou à des spectacles. Parallèlement à ses spectacles et à l’écriture de nombreux recueils de contes, elle accorde une place importante à la formation et la transmission, en accompagnant notamment de jeunes conteurs. Titulaire d’une thèse en ethnolinguistique, elle mène une réflexion théorique sur l’oralité aujourd’hui. À La Ferme de Bel ébat, elle a joué Sens dessus-dessous et créé Non !. Cette saison, elle crée Lisières ainsi qu’une nouvelle version de ses Contes Turbulents. Elle raconte par ailleurs les Contes des neuf continents un samedi par mois dans différents lieux de la ville (Maisons de quartiers, médiathèques, etc.) et donne ses conférences contées Les Contes aident-ils à grandir ? dans le cadre de l’exposition Des mondes merveilleux et Les sœurs de Blanche Neige dans le cadre du Temps des Femmes. Elle anime de nombreuses actions en milieu scolaire ou à destination des habitants : • Atelier de création Les Contes à l’envers au Centre Social du Pont du Routoir. • Classes à Projets d’Education Artistique et Culturelle dans les écoles primaires. • Stage d’initiation au conte pour le personnel de la Petite Enfance de la ville de Guyancourt. Sa résidence est rattachée au quartier du Pont du Routoir et à la Salle Yves Montand.

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est chanteuse lyrique et baroque mais également comédienne. Elle crée depuis 1997 des pièces de théâtre musical pour l’enfance dans lesquelles voix, instruments, mouvements et arts visuels s’entremêlent. Après avoir co-fondé la compagnie du Porte-Voix, elle crée en 2010 la compagnie du Loup-Ange, qui a vu naître Bruissements en 2011 et Métamorf’Ose en 2013. Cette saison, elle crée Trois fois rien à La Ferme de Bel Ébat.

Après une solide formation de danseuse à l’école de danse P.A.R.T.S à Bruxelles dirigée par Anne Teresa de Keersmaeker puis au Conservatoire National de Danse de Paris, elle étudie à l’Ecole Supérieure Nationale des Arts de la Marionnette à Charleville-Mézières. Elle se passionne alors pour le théâtre d’ombres. Elle fonde en 2004 la compagnie Le Théâtre de Nuit. Depuis, elle a créé sept spectacles essentiellement destinés au jeune public. Cette saison elle crée Le Cantique des Oiseaux dans le cadre du Festival Odyssées en Yvelines.

est metteur en scène et pédagogue. Formé à la mise en scène au GITIS – l’Académie Russe des Arts du Théâtre de Moscou, la plus ancienne et la plus grande école de théâtre de Russie, il a mis en scène une quinzaine de spectacles professionnels. La formation de l’acteur autour des écritures contemporaines est un axe majeur de sa recherche artistique. Il enseigne au Conservatoire d’Art Dramatique de Créteil et mène depuis des années de très nombreuses actions artistiques, notamment vers le jeune public. Cette saison il met en scène Monsieur, Blanchette et le loup de José Pliya et dirige la jeune troupe de La Ferme de Bel Ébat dans Pinocchio de Joël Pommerat, tout en animant de nombreux ateliers. 92


àp

Platon Olivier Coulon-Jablonka

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15

de

Le Procès de Socrate

ans

Socrate est accusé par le tribunal d’Athènes de corrompre la jeunesse et de troubler l’ordre de la cité. Le philosophe présente son plaidoyer paradoxal : au lieu de chercher à adoucir ses juges pour sauver sa vie, il interroge ce qu’est véritablement la justice, et met en cause la légitimité du tribunal. Il livre ici sa dernière leçon : on ne doit pas craindre la mort du corps, mais la corruption de l’âme. À l’issue du procès, il sera condamné à mort. Texte Platon d’après L’Apologie de Socrate. | Adaptation et traduction Alain Badiou. | Mise en scène Olivier Coulon-Jablonka. | Distribution en cours. Représentations scolaires au Lycée de Villaroy en février 2016

Production Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – Centre Dramatique National. Coproduction Le Moukden-Théâtre.

Dans le cadre du festival Odyssées en Yvelines.

LE MOIS DES PRATIQUES AMATEURS LES ARTS À L’ÉCOLE / L’ENFANCE DE L’ART constituent la face visible du travail conséquent accompli

toute l’année en faveur de l’éducation artistique en relation avec les artistes qui jalonnent nos saisons et les enseignants qui nous accordent leur confiance. La Ferme de Bel Ébat organise en effet de nombreux ateliers de pratique artistique dans les établissements scolaires de la maternelle au lycée. Elle offre ensuite l’opportunité aux élèves de répéter sur sa scène afin de proposer des restitutions dans des conditions professionnelles. Cette visibilité a lieu sur le temps scolaire à destination des élèves des autres classes et en soirée à destination des familles.

Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Île-de-France, du Rectorat de l'académie de Versailles, de La Direction des Services départementaux de l’Education nationale des Yvelines, de la Communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines et du service scolaire de la ville de Guyancourt. Dates à déterminer.

LE FESTIVAL DE THEÂTRE AMATEUR DE GUYANCOURT LA FÊTE DE LA DANSE LE GALA DE CIRQUE DE L’ESG-GYM DE GUYANCOURT 93


SUR PLACE

PAR COURRIER

Réservations et retraits des billets du mardi au vendredi de 14h à 18h et le mercredi de 10h à 12h et de 14h à 18h (sous réserve / hors vacances scolaires) ou 1h avant la représentation sur le lieu du spectacle.

Réservations accompagnées du chèque à l’ordre de La régie des recettes de La Ferme de Bel Ébat à poster à La Ferme de Bel Ébat (réservations), Mairie de Guyancourt, BP 32, 78041 Guyancourt Cedex. Les billets sont à retirer sur place au moins 30 minutes avant le début des représentations. Le règlement doit intervenir dans la semaine suivant la réservation. Les billets achetés ne sont ni repris ni échangés. Un justificatif récent devra obligatoirement être présenté au guichet pour les tarifs réduits et spéciaux. Conditions générales de vente sur le site www.lafermedebelebat.fr. La salle est accessible aux personnes à mobilité réduite. Le bar ouvre 1 heure avant le début des spectacles.

PAR TÉLÉPHONE au 01 30 48 33 44

du mardi au vendredi (hors périodes de vacances scolaires) de 14h à 18h et le mercredi de 10h à 12h et de 14h à 18h

PAR INTERNET

N'hésitez pas à laisser un message sur le répondeur en dehors de ces périodes !

PAR COURRIEL reservation.lafermedebelebat@ville-guyancourt.fr

Par les transports en commun RER C direction Saint-Quentin-en-Yvelines, ou train depuis Montparnasse ou La Défense jusqu’à Saint-Quentin-en-Yvelines puis bus APTR SQYBUS n°467, arrêt Guyancourt Village. Prendre la rue du Grand Noyer (3e à gauche). Par l’autoroute A86 A86 direction Versailles, sortie Saint-Quentin-enYvelines. Prendre la D127 direction Guyancourt Centre, sortie Centre Ville. De Paris, Porte d’Auteuil A13 direction Rouen, A12 direction Saint-Quentinen-Yvelines, N286 direction Evry-Versailles. Sortie Guyancourt. Direction Guyancourt Centre, sortie Centre Ville. La Ferme de Bel Ébat se trouve sur la place derrière l’Hôtel de Ville. 94


Avec la carte de La Ferme de Bel Ébat, achetez vos places à demi-tarif ! Pour récompenser votre fidélité, les places sont gratuites au-delà de la 12ème achetée.

FORMULAIRE INDIVIDUEL DE SOUSCRIPTION : Nom : Prénom : Adresse :

Courriel :

@

Téléphone : Date de naissance :

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Prix de la carte de La Ferme de Bel Ébat NORMAL : 20 J

RÉDUIT : 15 J

SPÉCIAL : 10 J

(Veuillez entourer la catégorie qui vous concerne) RÉDUIT : étudiants,+ de 65 ans, demandeurs d’emploi, familles nombreuses, groupes de 8 et +, titulaires d’une carte d’invalidité. SPÉCIAL : - de 26 ans, bénéficiaires des minima sociaux, groupes scolaires en soirée.

Ce bulletin est individuel. Vous pouvez le photocopier ou nous en demander au 01 30 48 33 44 ou à lafermedebelebat@ville-guyancourt.fr. Renvoyez-le accompagné du règlement à l’ordre de la régie des recettes de La Ferme de Bel Ébat et des justificatifs pour les tarifs réduit et spécial à : LA FERME DE BEL ÉBAT, 1 place de Bel Ébat, 78280 Guyancourt. Vous pourrez ensuite retirer vos places à l’accueil.


TARIF TARIF TARIF NORMAL RÉDUIT SPÉCIAL

Choisissez vos spectacles en cochant les cases et ne payez plus que : samedi 3 à 20h30 vendredi 9 à 20h30 mardi 13 à 20h30 samedi 17 à 18h

Les Quatre Saisons à l’auditorium de la Batterie La Double Inconstance Cube Rien ne se perd

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samedi 7 à 18h samedi 14 à 18h mercredi 18 à 14h samedi 21 à 11h dimanche 22 à 16h vendredi 27 à 20h30

Angels in America Lisières à l’Espace Y. Montand Trois fois rien Trois fois rien Célébration Hassidique à l'église Saint-Victor Je ne vois que la rage de ceux qui n'ont plus rien

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samedi 5 à 11h mardi 8 à 20h30 vendredi 11 à 20h30 samedi 19 à 18h dimanche 20 à 16h

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Si ça se trouve les poissons sont très drôles La Récolte R.A.G.E La forêt ébouriffée Noël Baroque à l'église Saint-Victor

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vendredi 15 à 20h30 mercredi 20 à 14h samedi 23 à 18h dimanche 24 à 16h mardi 26 à 20h30 vendredi 29 à 20h30

Cahier d'un retour au pays natal à La Maison de la Poésie Le Cantique des oiseaux Le Cantique des oiseaux Petite Messe Solennelle à l'église Saint-Victor Un Fil à la patte Angry Birds

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3,50J 3,50J 3,50J 3,50J 5,50J 3,50J

samedi 6 à 18h mardi 9 à 20h30 vendredi 12 à 20h30 vendredi 19 à 20h30 samedi 20 à 11h

Les nouvelles aventures de Peer Gynt Contractions L'homme assis / Here comes the chaos Si le jour paraît... à l'auditorium de La Batterie D'une île à l'Autre

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samedi 5 à 18h mercredi 9 à 14h samedi 12 à 18h mardi 15 à 20h30 vendredi 18 à 20h30 samedi 19 à 18h mardi 29 à 20h30

Elle pas princesse, lui pas héros à l'Espace Y.Montand Le pays où l'on n'arrive jamais Le pays où l'on n'arrive jamais Othello L'âme du Luth à l'auditorium de La Batterie Sorcières Mutin !

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mardi 5 à 20h30 samedi 9 à 18h mardi 12 à 20h30 samedi 16 à 18h

La mort de Danton Le Kojiki demande à ceux qui dorment Le poète comme boxeur Les Inséparables

7J 7J 7J 7J

5J 5J 5J 5J

3,50J 3,50J 3,50J 3,50J

mardi 3 à 20h30 mercredi 4 à 20h30 mardi 10 à 20h30 mercredi 18 à 14h samedi 21 à 18h mardi 24 à 20h30 samedi 28 à 18h

Pinocchio Pinocchio Monologue sans titre Monsieur, Blanchette et le loup en plein air Monsieur, Blanchette et le loup en plein air les Animals Les mains de Camille ou le temps de l'oubli

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gratuit

gratuit

gratuit

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7J 7J 7J 11J 11J

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samedi 11 à 11h

Contes turbulents à l'Espace Y. Montand

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À RÉGLER : carte

J + spectacles

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= total

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RÉDUIT : étudiants, + de 65 ans, demandeurs d’emploi, familles nombreuses, groupes de 8 et +, titulaires d’une carte d’invalidité. SPÉCIAL : - de 26 ans, bénéficiaires des minima sociaux, groupes scolaires en soirée. séances SCOLAIRES ET CENTRES DE LOISIRS : Guyancourt : 3 1 / autres villes : 5 1

CARTE DE LA FERME DE BEL ÉBAT PRIX DE LA CARTE : NORMAL : 20 J

RÉDUIT : 15 J SPÉCIAL : 10 J

A

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NORMAL

11 D

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SPÉCIAL

5,50 D

3,50 D

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La carte est strictement nominative.

2 Groupe des 20 théâtres en Île-de-France

Exploitant du lieu : n° 1-1060527. Producteur de spectacles : n° 2-1060532. Diffuseur de spectacles : n° 3-1060533. Les informations publiées sur ce document sont fournies à titre indicatif et sont susceptibles d’être modifiées sans préavis.


la ferme de bel ébat Théâtre de Guyancourt 1 place de Bel Ébat, 78280 Guyancourt lafermedebelebat@ville-guyancourt.fr www.lafermedebelebat.fr


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