Sentiers Rouges, Luxembourg

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Edition 04 | 2009

Sentiers Rouges Arts et Culture Magazine

2 Projet Sentiers Rouges | 3 Échanges Culturels | 10 Interview Lydia Mutsch | 12 Interview François Biltgen | 14 Actualité | 16 Calendrier

beimisst. Wie schon in der Vergangenheit werden diese systematisch durch neue Werke in Luxemburg geborener oder ansässiger Künstler sowie punktuell durch Arbeiten von Autoren, die in der Galerie Display 01 ausstellen, ergänzt. Hinzu gesellen sich fotografische Ensembles, die ein erwiesenes nationalgeschichtliches Interesse aufweisen. Unser Hauptaugenmerk liegt auf der öffentlichen Darstellung, die es dem Publikum erlaubt, historische oder zeitgenössische Werke in neuen und oftmals unerwarteten Kontexten (wieder) zu entdecken, wie auch dieses von unserer fotografischen Abteilung entworfenes Inlay bezeugt. Ohne auf Einzelheiten einzugehen, möchte ich dennoch darauf hinweisen, dass die seit der Eröffnung des neuen Gebäudes im Dezember 2007 organisierten klassischen Tätigkeiten, insbesondere die Fotoausstellungen, Anlass zu interessanten Kooperationen gaben: Kaléidoscope Italie beispielsweise zeigte ein umfassendes Panorama der italienischen Foto- und Filmproduktion im Rahmen des Festivals von Villerupt. Nach einem gelungenen Auftakt im Jahr zuvor erwies sich auch die diesjährige Ausgabe des in Zusammenarbeit mit der Stadt Düdelingen organisierten Open Air Cinema als großer Erfolg auf lokaler und nationaler Ebene. Die Zusammenarbeit mit anderen Institutionen wie Museen, Galerien und inter­ nationalen Archiven konnte darüber hinaus ausgebaut werden und trägt weiterhin Früchte. Zwei Initiativen im Bereich der Fotografie verdienen es abschließend hervorgehoben zu werden: Zum einen fördert das CNA gezielt Projekte und Vertrieb. Zum anderen stellt die Instandsetzung des Wasserturms eine zusätzliche Herausforderung für unser Institut dar. Die zeitgemäße Darstellung der Sammlung The Bitter Years sowie ihre historische Kontextualisierung erfordern schon heute weit reichende Überlegungen und Recherchen.

La diversité audiovisuelle du CNA Editorial

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es activités du CNA sont multiples : archives audiovisuelles nationales, restaurations très pointues de collections historiques, production de films et de documents sonores, expositions photographiques, documentation, animations en médiathèque, séances de cinéma journalières, mise en valeur du musée à Clervaux et bientôt du Château d’Eau à proximité du nouveau bâtiment, distribution de films made in Luxembourg, publications thématiques … L’étendue de ses activités vise autant la recherche que la participation des citoyens et concerne les volets documentaire, historique et scientifique. Le tiré à part de la présente édition du Sentiers Rouges magazine confirme l’importance que le CNA attache à la mise en valeur de ses collections photographiques. Comme par le passé, celles-ci sont systématiquement enrichies d’œuvres récentes d’artistes luxembourgeois ou résidents et, de manière plus ponctuelle, de travaux d’auteurs ayant exposé à la galerie Display 01, auxquels s’ajoutent des ensembles photographiques présentant un intérêt patrimonial avéré. Mais avant toute chose, nous mettons l’accent sur une large diffusion permettant au public de découvrir ou, le cas échéant, de redécouvrir des œuvres historiques et contemporaines dans des contexte inédits et parfois inattendus, comme en témoigne le présent inlay élaboré par notre département photographique. Sans entrer dans les détails, je voudrais néanmoins insister sur le fait que depuis l’ouverture du nouveau bâtiment en décembre 2007, les activités classiques, et notamment les expositions photographiques, ont donné lieu à des collaborations intéressantes : Kaléidoscope d’Italie proposait ainsi des regards variés sur la photographie et le cinéma italiens dans le cadre du festival de Villerupt. Après une première expérience réussie en 2008, l’Open Air Cinema, organisé en collaboration avec la Ville de Dudelange, a rencontré un succès retentissant en 2009, attirant un large public local et national. Les échanges

avec d’autres institutions telles que musées, galeries ou archives internationales ont par ailleurs pu être développés et continuent de porter leurs fruits. Dans le domaine de la photographie, deux initiatives méritent enfin d’être mentionnées. Tout d’abord, le CNA offre des bourses d’aide à la création et à la diffusion. Par ailleurs, la mise en service du Château d’Eau constitue un défi supplémentaire pour notre institution : la présentation contemporaine de la collection The Bitter Years, autant que sa mise en contexte historique, exigent dès à présent un travail de réflexion et de recherche très poussé. Jean Back, directeur du Centre National de l’Audiovisuel

Die audiovisuelle Vielfalt des CNA

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ie Tätigkeiten des CNA sind vielfältig: nationales audiovisuelles Archiv, Restaurierung historischer Sammlungen auf höchstem Niveau, Film- und Tonproduktionen, Fotoausstellungen, Dokumentation, Veranstaltungen in der Mediathek, tägliche Filmvorführungen, Erschließung des Museums in Clerf und demnächst im nahe gelegenen Wasserturm, Vertrieb der Filme made in Luxembourg, themenbezogene Publikationen … Die Bandbreite unserer Aktivitäten betrifft sowohl die Forschung als auch die aktive Teilnahme der Bürger und umfasst dokumentarische, historische und wissenschaftliche Aspekte. Der Sonderdruck der vorliegenden Ausgabe des Sentiers Rouges Magazins unterstreicht die Bedeutung, die das CNA der Erschließung seiner Fotosammlungen

Jean Back, Direktor des Centre National de l’Audiovisuel


Sentier Rouges – Edition 04 | 2009

Projet Sentiers Rouges

Atelier pédagogique de danse pour enfants Interview Bernard Baumgarten, directeur artistique du TROIS C-L

D ans le cadre des ateliers pédagogiques organisés chaque année, Sentiers rouges co-organisa cette année ci pour la première fois des ateliers de danse pour jeunes et enfants en collaboration avec le Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois pour les Après-midis loisirs de la commune de Kayl.

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ans le but d’une sensibilisation du grand public à la danse contemporaine, le TROIS C-L met en place des programmes de cours et stages pour les adultes et adolescents amateurs et propose le service de ses chorégraphes pédagogues aux institutions et structures qui le souhaitent. Ainsi, à la demande du projet Sentiers Rouges et de la commune de Kayl ( Commune partenaire de Sentiers Rouges ), quatre stages pour enfants et adolescents ont été proposés, aux thèmes propices adaptés à chaque tranche d’âge. L’approche entre les professionnels de la danse contemporaine – Nathalie Moyen, Anne-Mareike Hess et Maryline Guessan – et les participants a permis à certains d’entre eux de découvrir l’art de la danse contemporaine et de franchir un premier pas dans cette discipline.

Monsieur Baumgarten, est-il si important de laisser l’opportunité à la jeunesse (aux jeunes) de faire leurs premiers pas dans des ateliers d’expression corporelle ? Les ateliers d’expression corporelle permettent aux jeunes de découvrir ou de redécouvrir leur corps, ses possibilités, ses expressions. Pour des enfants, un atelier permet bien, par d’autres moyens que ceux développés dans des cours de psychomotricité, de faire découvrir à l’enfant son propre corps, les possibilités de le mettre en mouvement, en harmonie avec de la musique et avec celui des autres enfants. C’est une découverte de soi comme une rencontre vers l’autre à travers son corps. Pour des adolescents, c’est aussi un moyen de se réconcilier avec un corps, pas toujours bien appréhendé à cette période. Une manière pour certains de se réconcilier avec lui et pour tous, un outil de communication à découvrir et exploiter.

Quels peuvent être des effets positifs résultants d’activités réalisées en groupe ? Sur le point social et pédagogique ? Le groupe, souvent signe d’exclusion pour certains jeunes, devient dès lors structurant par l’activité qu’il impose. Le travail de groupe permet aux jeunes de mettre en avant des qualités propres qui vont aider le groupe à construire un projet qui sans l’apport de chacun, ne pourrait avoir lieu. L’effet positif de l’appartenance à ce groupe, de sa nécessité d’en faire partie et à la fois de l’obligation d’en constituer un pour que le projet se révèle ainsi que sa richesse qui en résulte, sont directement perçus par le jeune lui-même lors de ces travaux. En quoi est-il important pour le Trois C-L de s’ouvrir vers l’extérieur, c’est-à-dire de participer à des projets en dehors de son studio et de promulguer la danse ? A double titre, pour le public et le public jeune en particulier, c’est une façon de les sensibiliser à une technique, à l’apprentissage d’une discipline mais aussi de leur faire connaître les chorégraphes – pédagogues et le monde de la création chorégraphique contemporaine. Outre le fait que potentiellement, ils pourront constituer le public averti de la danse contemporaine de demain, ils sont, pour les chorégraphes, la cible qu’il leur faut sensibiliser à leurs propres créations. C’est donc primordial de s’ouvrir à leurs sensibilités, leurs perceptions et leurs envies.

Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois Le TROIS C-L est un lieu de création, de diffusion et de formation continue réservé aux danseurs et chorégraphes professionnels luxembourgeois ou étrangers résidents. De plus, cette structure offre une plate-forme pour la danse contemporaine au Luxembourg qui, en outre, offre au public un programme de cours et stages de danse contemporaine pour amateurs et présente régulièrement des productions dans son studio.

Pädagogisches Tanzatelier für Kinder

einerseits erstrebenswert ist, andererseits aber die Verpflichtung nach sich zieht, mit anderen zusammenzuarbeiten, erleben die Teilnehmern demnach als positive Erfahrung.

Interview Bernard Baumgarten,

Inwiefern ist es wichtig, dass TROIS C-L sich nach außen hin öffnet, indem es an Projekten abseits seiner Schaubühne teilnimmt und aktiv für zeit­ genössischen Tanz wirbt? Dies ist in zweifacher Hinsicht wichtig: Einerseits bieten uns solche Aktivitäten die Möglichkeit, dem Publikum, insbesondere dem jungen Publikum, das Erlernen einer Technik und einer Kunstform näher zu bringen. Andererseits ist dies ein geeignetes Mittel, um sie sowohl mit Choreografen und Pädagogen als auch mit der zeitgenössischen Tanzpraxis vertraut zu machen. Die Jugend von heute ist das potentielle Publikum von morgen: Insofern geht es für uns also darum, ihr Interesse an unserer Arbeit zu wecken. Demnach ist es unabdinglich, dass unsere Choreografen und Tänzer sich auf die spezifische Sensibilität, Wahrnehmung und Gedankenwelt dieser Altersgruppen einlassen.

künstlerischer Leiter der TROIS C-L

I m Rahmen seiner pädagogischen Workshops hat Sentiers Rouges dieses Jahr in Zusammenarbeit mit dem Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois ein Tanzatelier für Kinder und Jugend­ liche als Teil der Après-midis loisirs der Gemeinde Kayl initiiert.

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ielsetzung von TROIS C-L (Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois) ist es, einer breiten Öffentlichkeit Zugang zur zeitgenössischen Tanzpraxis zu verschaffen. Hierzu organisiert das Zentrum Kurse und Workshops für Jugendliche und Erwachsene und bietet allen interessierten Institutionen und Strukturen die Dienste seiner Choreographen und Pädagogen an. Auf Wunsch der Sentiers Rouges und der Gemeinde Kayl (Partnergemeinde der Sentiers Rouges) konnten dieses Jahr vier Workshops für Kinder und Jugendliche angeboten werden, deren thematische Schwerpunkte den einzelnen Alterskategorien Rechnung trugen. Der Austausch mit den professionellen, zeitgenössischen Tänzerinnen Nathalie Moyen, Anne-Mareike Hess und Maryline Guessan bot den Teilnehmern Gelegenheit, sich mit einer teils verkannten Kunstform vertraut zu machen und erste Schritte im Bereich Tanz zu unternehmen.

Herr Baumgarten, welche Zielsetzung verfolgen die an Kinder und Jugendliche gerichteten Workshops für Körperausdruck? Diese Workshops bieten Teilnehmern die Gelegenheit, ihren Körper, mit seinen Potentialen und Ausdrucksmöglichkeiten, zu entdecken oder wieder zu entdecken. Sie tragen ferner dazu bei, den Kindern, mit Hilfe anderer Methoden als in der Psychomotorik angewandt, Wege aufzuzeigen, wie sie ihren Körper in Einklang mit der Musik und mit der Gruppe bringen können. Im Zentrum steht also eine Selbsterfahrung dank der körperlichen Begegnung mit den Anderen. Die Ateliers erlauben den Jugendlichen sich mit ihrem Körper, den viele in diesem Alter nicht akzeptieren, zu versöhnen. Für alle Teilnehmer erschließt sich der Tanz als Kommunikationsmittel, das es zu entdecken und nutzen lohnt. Welches sind die sozialen und pädagogischen Auswirkungen solcher Gruppenaktivitäten? Die Gruppe, die für viele Jugendliche stellvertretend für einen Ausschluss steht, wird hier zum strukturierenden Element, da sich die Aktivität gewissermaßen allen auferlegt. Die Arbeit in der Gruppe erlaubt es dem Einzelnen, mit seinen individuellen Qualitäten dazu beizutragen, dass die Gruppe ein bestimmtes Ziel erreicht, welches ohne die Beteiligung Aller unerreichbar bliebe. Die Gruppenzugehörigkeit, die

Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois TROIS C-L ist eine Produktions-, Vertriebs- und Fortbildungsstätte für professionelle Tänzer und Choreografen aus Luxemburg und Gaststipendiaten aus dem Ausland. Neben seinem breit gefächerten Angebot an Kursen und Workshops für Amateure bietet das Zentrum zeitgenös­sischen Tänzern eine öffentliche Plattform, indem es regelmäßig Tanzproduktionen auf seiner eigenen Schaubühne zeigt.

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Échanges Culturels

Exposition

« Mobilité » Texte Sabine Dorscheid

Cette année aussi Sentiers Rouges ont invité plusieurs artistes de la Grande Région à réaliser des œuvres d’art publiques, en l’occurrence sur le sujet de la mobilité. Si les travaux des artistes proposés cette année par nos institutions partenaires témoignent d’approches individuelles, ils ont en commun d’engager une réflexion sur des problématiques contemporaines en mettant à profit l’environnement dans lequel ils viennent s’insérer.

Ludwig Schmidtpeter

La déception

Les nouvelles technologies de communication s’avèrent souvent décevantes : l’utilisateur s’aperçoit qu’il lui manque le bon appareil, un accessoire, un logiciel correspondant ou simplement les connaissances requises pour les faire fonctionner. Le code QR est une nouvelle méthode de transfert d’information. Il s’agit d’une petite surface carrée à damiers, que l’on rencontre de plus en plus fréquemment dans la vie quotidienne. Le code QR, acronyme pour le terme anglais quick response, peut être comparé à un code barre complexe. La matrice à motif sert à enregistrer des données diverses sous forme d’informations textuelles ou à rediriger leur utilisateur sur un site Internet donné. Le symbole est subdivisé en carrés (minimum 21 x 21, maximum 177 x 177), entourés d’une bande blanche. Dans Drive by shooting, Ludwig Schmidpeter s’intéresse à l’encodage du monde et aux problèmes que ce phénomène entraîne. Sur un pilier d’un pont ferroviaire à Esch/Alzette, il a affiché un code QR surdimensionné composé à partir de 41 x 41 carreaux standards. Pour son installation, l’artiste a choisi un îlot au milieu d’un rondpoint, incitant les conducteurs de voiture à le photographier au moyen de leur téléphone mobile pour connaître les informations contenues dans la matrice. Afin de participer à cette œuvre d’art, le spectateur devra donc disposer de connaissances technologiques préalables et être équipé des appareils correspondants (téléphone mobile à appareil photo intégré, logiciel de décodage et navigateur Internet). Le code ainsi péniblement enregistré redirige le spectateur sur le site YouTube, où l’attend une vidéo d’une trentaine de secondes, tournée in situ par l’artiste à partir d’une voiture en mouvement. Le film, qui voit l’artiste tourner autour du rond-point, est accompagné de la mélodie LaLeLu. A la fin du court-métrage, l’artiste, vêtu

d’une combinaison protectrice, attaque l’objectif de sa caméra au karcher jusqu’à ce que l’image se dissolve. Le déchiffrage du code a pour sujet le code lui-même et son environnement. Or, l’artiste est conscient que la plupart des spectateurs ne parviendront jamais à le déchiffre. Il joue donc implicitement sur la déception du spectateur. Le nombre de passants susceptibles de bénéficier de cette nouvelle technologie est aujourd’hui très restreint. Peutêtre sera-t-il plus important d’ici cinq ans. Et peut-être que dans dix ans, la vue de ce code sera banale. A moins que le code QR ne soit déjà passé de mode et qu’il se présente de nouveau comme une simple image abstraite en noir et blanc.      Biographie

Né  1970 à Lemgo Études  Freie Kunst / Neue Medien à Hochschule der Bildenden Künste Saar à Sarrebruck Expositions  www.lu-x.de

Boris Thiébaut

Les traces

L’ancienne école de la forêt de Kayl est depuis longtemps abandonnée. L’artiste belge Boris Thiébaut a choisi cette ruine comme site de son intervention in situ. L’intérieur du bâtiment est recouvert d’une patine particulière, faite d’inscriptions et de graffitis qui ont inspiré l’artiste à les recouvrir d’une couche supplémentaire. Pour ce faire, il a choisi des plaques d’acier d’une épaisseur de 0,5 cm, dans lesquelles il a réalisé des découpes au laser. Les contours des découpes suivent ceux d’un motif du célèbre graveur Jacques Callot datant du XVII e siècle. Boris Thiébaut y reprend des détails de L’Arbre aux pendus, une gravure de

la série des Misères de la guerre, qu’il a agrandis de manière à ce que le spectateur nécessite un certain temps pour reconnaître les têtes et les corps des pendus. L’école de la forêt est en elle-même un lieu fortement connoté. Construite au début du XX e siècle, elle avait pour objectif de permettre aux enfants victimes de la tuberculose de suivre un enseignement au grand air tout en bénéficiant d’un suivi médical. Ce type d’école est apparu dans de nombreux pays en Europe il y a une centaine d’années. Au Luxembourg, les écoles de la forêt constituaient une alternative aux cures à l’étranger, permettant d’éviter que les enfants soient séparés de leurs familles, ce qui pouvait avoir une incidence négative sur leur rétablissement. En s’engageant pour la cause de ces enfants, Aline Mayrisch contribua activement à la fondation des écoles de la forêt. Les plaques d’acier imagées de Boris Thiébaut vont sous peu se recouvrir d’une mince couche de rouille, qui finira par modifier leur aspect extérieur. Son intervention est par ailleurs une sorte de défi lancé aux utilisateurs actuels de l’infrastructure, en majeure partie des adolescents qui l’ont choisi comme un point de rencontre. Au bout d’un certain temps, les plaques sont donc susceptibles d’être recouvertes de signes et de graffitis, une circonstance que l’artiste dit ne pas redouter, mais avoir prise en compte. Dans la mesure où son œuvre a été conçue en réaction au lieu, il trouve en effet légitime que d’autres personnes réagissent à leur tour sur son intervention.      Biographie Études  Académie des Beaux Arts à Mons, École supérieure pour la recherche graphique – ERG, Bruxelles Prix  Prix du Hainaut 2008, Godecharle (2005), Art’Contest (2008) Travaux Turin (Technical and Curatorial Internship, Fondation Sandretto), Gent, Centre d'art contemporain à Bruxelles (Wiels)

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Sentier Rouges – Edition 04 | 2009

Échanges Culturels

Jonathan Loppin

L’instrument Les objets sont innocents. Seuls les hommes qui les emploient contre d’autres ne le sont pas. Les objets détournés pour commettre des actes de violence sont irrémédiablement entachés d’un vice. Ainsi connotés, ils n’autorisent pas d’interprétations innocentes – sauf de la part d’un spectateur tout à fait naïf. En raison de ce qu’il évoque par ailleurs, un simple poteau de béton à la pointe infléchie n’est donc pas seulement une sculpture minimaliste. Les poteaux (d’une hauteur de près de 3 mètres) que Jonathan Loppin a choisis pour sa sculpture aux faux airs de maison sont ainsi lourdement connotés. Chacun d’entre nous reconnaît la forme de ces poteaux de clôture, qui sont généralement munis de fil barbelé. Tout le monde se rappelle les images historiques des camps de concentration ou les clôtures du Mur qui jadis séparait les deux Allemagnes. Au XX e siècle, bon nombre d’installations sensibles tels qu’usines atomiques ou prisons ont été protégées au moyen de ces clôtures. Ce type d’enceinte est en effet peu cher et faciles à installer. La Guerre froide a été caractérisée par le cloisonnement des blocs et la restriction de la liberté de mouvement. Les habitants des pays socialistes étaient prisonniers, leurs voisins capitalistes des ennemis qu’il fallait repousser. Ce type de poteau continue d’être employé, bien qu’il s’agisse désormais d’un modèle de fin de série appartenant au XX e siècle. Le plus grand ensemble de murs et de clôtures, long de 800 kilomètres, se trouve aujourd’hui en Israël. L’installation de Jonathan Loppin s’intitule bavolet, terme technique désignant ces poteaux de béton qui, en combinaison avec du fil barbelé, sont utilisés dans la construction de clôtures. La langue allemande ne connaît pas d’équivalent. Les bavolets ont été assemblés selon le principe du mécano pour former une maison, pourtant dénuée de toute fonction, puisqu’elle se présente sans toit ni fenêtres ni portes. La colline du Gaalgebierg, sur laquelle l’artiste a choisi un chemin forestier comme emplacement de sa maison symbolique, porte un nom fort éloquent : il s’agit en effet du lieu où l’on pendait ou décapitait jadis les condamnés à mort. Il abrite aujourd’hui un parc de loisirs.      Biographie Né  1977 à Château-Thierry Études  École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris Expositions  Französische Nationalbank à Béthune

Tessy Bauer

En passage Des sacs dorés pendent dans les cimes des arbres. Solidement noués aux branches, ils tanguent dans l’air, rappelant des punching bags que quelqu’un aurait oubliés. Il s’agit en fait de volières extravagantes : en y regardant de plus près, le spectateur remarquera en effet les ouvertures en forme de trou noir sur le côté et les coutures jaune fluo. Figurativement parlant, ce sont des cages dorées. Six d’entre elles ont été dispersées le long du parcours d’exposition des Sentiers rouges. L’installation comporte en outre des panneaux didactiques disposés au pied des arbres et portant chacun l’image et le nom d’une espèce locale d’oiseau (pinson, gros-bec casse-noyaux, pie-grièche écorcheur…). A qui ces volières sont-elles destinées ? Les oiseaux indiqués sur les panneaux correspondent-ils vraiment à des espèces locales ? Ou s’agit-il d’oiseaux migrateurs à la recherche de nids ? Si oui, quand et où partiront-ils ? Quels sont les autres oiseaux migrateurs faisant escale au Luxembourg ? Existe-t-il vraiment des oiseaux qui n’auraient pas de préférence pour un certain type de demeure ? Adopteront-ils ces volières préfabriquées ? Les oiseaux ont-ils des préférences esthétique ? La liste des questions pourrait être allongée à l’infini. A condition de les considérer comme des interrogations métaphoriques, elles prennent cependant une toute autre signification : le Luxembourg

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n’est-il pas, à sa manière, une cage dorée ? Les Luxembourgeois, autant que les étrangers, ne sont-ils pas captifs de la prospérité dont se targue le pays ? Dans quelle mesure le confort encourage-t-il l’immobilité ? A quoi devrait ressembler notre chez nous idéal ? Notre demeure actuelle y correspond-t-elle ? Chérissons-nous le désir inavoué de changer de vie ? Quels sont les facteurs décisifs pour que l’on se sente chez soi ? Des dehors clinquants suffisent-ils ? Combien de luxe nous faut-il ? Combien de luxe voulonsnous ? Que signifie au juste le terme de patrie ? Quelles sont nos aspirations ? Telles sont les nombreuses questions auxquelles l’œuvre de Tessy Bauer se garde pourtant bien d’offrir des réponses. Car nous sommes seuls en mesure d’y répondre – en tant qu’individus et en tant que membres d’une communauté. L’Etat, la commune ou la ville peuvent également offrir des réponses à ces questions existentielles. Quelles que soient les réponses, les connaissances qu’elles produisent sont susceptibles de provoquer des changements et d’avoir une incidence sur notre qualité de vie. Car tenter de définir des notions telles qu’individualité, patrie, mobilité, luxe, besoins réels ou imaginés est un défi sans cesse renouvelé.      Biographie

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Née  18 Mai 1981 au Luxemburg Études  ENSAV La Cambre, Bruxelles

Yoann van Parys

Le lieu en nous L’art en l’espace public se présente généralement sous la forme de sculptures, d’installations ou de performances. Il est ainsi très rare qu’une publication soit appelée à jouer ce rôle. C’est pourtant l’objectif ambitieux que poursuit le jeune artiste belge Yoann Van Parys avec son livre réalisé pour le compte des Sentiers rouges, qui se comprend comme une œuvre d’art publique. Sous le titre de Récit d’un voyage au Luxembourg, l’artiste présente un journal de voyage de 100 pages en format A4, imprimé à 500 exemplaires. Au cœur de son récit se trouve un essai d’Albert Camus, long de 14 pages, qui est encadré par deux séries de photographies en noir et blanc. En 1952, âgé de 40 ans, Camus décide de partir à la recherche du lieu où, vingt ans auparavant, il a connu la joie et l’insouciance. Tipasa est une petite ville algérienne située à quelque 70 kilomètres de la capitale Alger. De retour en Algérie, Camus conjure tous les souvenirs agréables de son passé. Il réalise cependant que l’histoire ne peut pas être reconduite. Même la météo semble s’être conjurée contre l’auteur : lors de ses deux visites, il pleut tellement que les voiles de pluie se confondent avec la mer. La mélancolie de Camus lui inspire des métaphores formidables; ainsi, il dit avoir l’impression de pouvoir boire l’air empli d’eau. Cette rencontre aussi intensive que poétique de Camus avec un lieu géographique a incité Yoann Van Parys à tenter de capter des atmosphères similaires au moyen de la photographie. Le hasard a voulu que, lors de ses visites au Luxembourg, il pleuve sans cesse. Mais la parenté entre ses photographies et le texte de Camus ne se résume pas à cette correspondance formelle, puisque les deux approches partagent un intérêt commun pour les images nostalgiques. Van Parys a donc cherché et trouvé des images correspondantes au Luxembourg.         Biographie Né  1981 en Belgique Études  Histoire de l'art, Université LouvainLa-Neuve et Bruxelles Publications  Hedah à Maastricht, De Overslag à Eindhoven, Argument à Tilburg, LLS 387 à Anvers et Wiels, Galerie Olivari-Veys à Bruxelles


Kulturaustausch

Photos 1 Ludwig Schmidtpeter  2 Tessy Bauer  3 Yoann van Parys  4 Boris Thiébaut

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Sentier Rouges – Edition 04 | 2009

Échanges Culturels

Ausstellung

« Mobilität » Text Sabine Dorscheid

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Auch in diesem Jahr wurden im Rahmen der Sentiers Rouges Künstler aus der Großregion eingeladen, zeitgenössische Kunstwerke im öffentlichen Raum zu schaffen. Diesmal zum Thema Mobilität. Die Arbeiten der von unseren Partnerinstitutionen vorgeschlagenen Teilnehmer zeugen von unterschied­ lichen künstlerischen Herangehensweisen. Sie teilen gleichermaßen ein Interesse an zeitgenössischen Fragestellungen, die sich im Zusammenspiel der Werke mit ihrer unmittelbaren Umgebung offenbaren.

Ludwig Schmidtpeter

Die Enttäuschung Neue Kommunikationstechnologien bieten manchen Anlass zur Enttäuschung: nicht selten fehlt das richtige Gerät oder Accessoire, die aktuelle Software oder das notwendige Fachwissen. Eine neue Methode des Informationstransfers ist der QR Code. Es handelt sich um eine kleine schwarz-weiß gemusterte Quadratfläche, die immer häufiger in unserem Alltag auftaucht. QR steht für quick response und ist mit einem komplexen Strichcode vergleichbar. Die Daten, die in der Mustermatrix gespeichert sind, enthalten Textinformationen oder Weiterleitungen zu Websites. Das Symbolelement ist aufgeteilt in mindestens 21 x 21 und maximal 177 x 177 Unterquadrate, welche von einer weißen Randzone umgeben sind. Ludwig Schmidpeter thematisiert in seiner Arbeit Drive by shooting die Kodierung der Welt und die damit verbundenen Schwierigkeiten und Unannehmlichkeiten. Auf einem Stützpfeiler der Bahnhochtrasse in Esch hat er einen riesigen

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QR Code installiert, der aus 41 x 41 kleinformatigen Standardfliesen besteht. Der Ort, den sich Schmidtpeter ausgesucht hat, befindet sich mitten auf einer Verkehrsinsel, dem Zentrum eines Kreisverkehrs. Der Code enthält die implizite Aufforderung an die Autofahrer, den Code mit dem Handy zu fotografieren, um dann sehen zu können, welche Information das Musterfeld beinhaltet. Um am Kunstwerk teilzunehmen, benötigt man Vorkenntnisse und technische Ausstattung ( Handykamera, Lesesoftware, Handybrowser ). Der ergatterte Code leitet den Teilnehmer dann weiter zu YouTube und spielt einen 30 Sekunden langen Videofilm ab. Dieses Video ist von Schmidtpeter vor Ort aus dem fahrenden Wagen gedreht. Die Umrundungen des Kreisels sind mit der Melodie LaLeLu unterlegt und am Ende des Films attackiert der Künstler in Straßenarbeiterschutzanzug die Kameralinse mit einem Hochdruckreiniger, so dass das Bild verschwimmt. Die Dekodierung des Codes hat den Code und seine Umgebung zum Thema. Doch viele Betrachter werden gar nicht bis zu diesem Erfolgserlebnis kommen. Der Künstler weiß das und spielt bewusst mit der Enttäuschung der Menschen. Die Gruppe derer, die an der Technologie teilnehmen können, ist noch gering. Vielleicht wird sie in fünf Jahren größer sein. Und in zehn Jahren ist der Anblick des Codes möglicherweise eine Banalität. Oder aber QR ist längst überholt und wir sehen wiederum nur noch ein abstraktes schwarz-weißes Bild.      Kurzbiografie

Geboren  1970 in Lemgo Studium  Freie Kunst / Neue Medien, Hochschule der Bildenden Künste Saar in Saarbrücken Ausstellungen  www.lu-x.de

Boris Thiébaut

Die Spuren Die alte Waldschule von Kayl ist seit langer Zeit verlassen. Der belgische Künstler Boris Thiébaut wählte diese kleine Ruine als kongenialen Ort für seine Intervention. Die Innenwände des Gebäudes besitzen eine ganz spezielle Patina aus Inschriften und kleinen Graffitis, die den Künstler inspirierten, die bereits vorhandenen Zeichen mit einer weiteren Schicht zu überblenden. Für diese Überblendung wählte er Stahlplatten von 0,5 cm Dicke, aus denen er mit Hilfe von Lasertechnik verschiedene Konturlinien ausschneiden ließ. Dabei orientierte er sich an einem Motiv des berühmten Kupferstechers Jacques Callot aus dem 17. Jahrhundert. Thiébaut vergrößerte Details der Radierung Der Galgenbaum aus der Serie Die Kriegsgreuel so stark, dass der Betrachter einige Zeit braucht, um Köpfe und Körper der Gehängten in den konturierten Stahlplatten wiederzuerkennen. Die Waldschule ist an sich bereits ein aufgeladener Ort. Anfang des zwanzigsten Jahrhunderts wurde sie errichtet, um tuberkulosekranken Kindern die Möglichkeit zu bieten, an der frischen Luft zu lernen und gleichzeitig ärztlich betreut zu werden. Die Waldschulen entwickelten sich in vielen europäischen Ländern vor rund hundert Jahren. In Luxemburg waren die Waldschulen insbesondere eine Alternative zu den regelmäßigen Erholungskuren im Ausland. Denn die Trennung von der Familie war für die Erholung des Kindes oft kontraproduktiv. Aline Mayrisch, die sich sehr für die betroffenen Kinder engagierte, trieb deshalb die Neugründung der Waldschulen in Luxemburg voran. Thiébauts stählerne Bildplatten werden in naher Zukunft eine Rostschicht ansetzen, so dass sich das


Kulturaustausch

inhaltlich stark aufgeladen. Jeder kennt diese typische Form des Zaunpfostens, der mit Stacheldraht versehen wird. Von den historischen Aufnahmen der Konzentrationslager hat sie jeder in Erinnerung und viele kennen noch die Zäune vom Mauerstreifen zwischen DDR und BRD. Viele Sicherheitseinfriedungen – von Atomanlagen bis zu Gefängnissen – wurden im 20. Jahrhundert mit diesen Zäunen ausgestattet. Sie sind preiswert und einfach handhabbar. Der kalte Krieg lebte von der Abschottung der Blöcke und der Unmöglichkeit von freier Mobilität. Die Einwohner sozialistischer Staaten waren Gefangene und die kapitalistischen Nachbarn abzuwehrende Feinde. Noch heute wird diese Art von Zaunpfosten verwendet, wenngleich es mittlerweile ein Auslaufmodell des 20. Jahrhunderts geworden ist. Der aktuell größte Zaun- und Mauerbau ist in Israel anzutreffen, mit einer Länge von beinahe 800 km. Die Installation Loppins heißt bavolet und trägt somit den französischen Namen für diese spezielle Art der Pfosten, die mit Stacheldraht zu einem Zaun komplettiert werden. Im Deutschen gibt es kein Äquivalent für diese Bezeichnung. Das Zusammenfügen der bavolets ergibt ein naives, im Baukastenprinzip zusammengesetztes Häuschen, das jedoch keine Funktionen einer echten Behausung aufweisen kann. Ihm fehlen sowohl ein geschlossenes Dach, die beiden Stirnwände als auch Fenster und Türen. Der Gaalgebierg, wo der Künstler eine Waldschneise aussuchte, um sein sym­bolisches Haus zu installieren, ist ein Ort mit sprechendem Namen. Denn der Galgenberg war früher der Ort, an dem die zu Tode verurteilten, gehängt oder geköpft wurden. Heute befindet sich hier ein Frei­zeitpark.      Kurzbiografie

Erscheinungsbild seiner Arbeit erneut verändern wird. Darüber hinaus ist sein Eingriff eine Herausforderung für die aktuellen Nutzer, meist Jugendliche, die sich hier am Waldrand treffen. In absehbarer Zeit werden die Stahlplatten mit Zeichen und Graffitis versehen sein. Das ist vom Künstler nicht gefürchtet, sondern kalkuliert. So wie sein Werk eine Reaktion auf den Ort ist, so findet er es legitim, dass auch andere auf seinen Eingriff reagieren. Ankerpunkte seiner eignen Komposition bilden.      Kurzbiografie Studium  Malerei-Studium an der Académie des Beaux Arts in Mons, Hochschule für Grafische Forschung ERG, Brüssel Auszeichnungen  Prix du Hainaut 2008, Godecharle (2005), Art’Contest (2008) Arbeiten Turin (Technical and Curatorial Internship, Fondation Sandretto), Gent, Zentrum für Zeitgenössische Kunst in Brüssel (Wiels)

Jonathan Loppin

Das Instrument Die Gegenstände sind unschuldig. Nur die Menschen, die sie als Instrumente gegen andere einsetzen, sind es nicht. Objekte, die zur Gewaltausübung missbraucht werden, sind unwiderruflich mit einem Makel versehen. Das so vorbelastete Material lässt keine unschuldige Interpretation zu – außer durch einen vollkommen naiven Betrachter. Ein einfacher Betonpfosten mit abgeknicktem Ende ist durch unser Vorwissen mehr als eine minimalistische Skulptur. Die rund drei Meter hohen Pfosten, die Jonathan Loppin für sein vermeintliches Haus auswählte, sind

Geboren  1977 in Château-Thierry Studium  Pariser Kunsthochschule École Nationale Supérieure des Beaux-Arts Ausstellungen  Französische Nationalbank in Béthune

Tessy Bauer

Auf der Durchreise In den Wipfeln der Bäume hängen goldene Säcke. Gut verknotet, pendeln sie dort und ähneln vergessenen Punching Bags. Tatsächlich sind es extravagante Vogelhäuser: seitliche, schwarze Öffnungen zwischen den neongelben Steppnähten erkennt man auf den zweiten Blick. Im übertragen Sinne sind es allerdings goldene Käfige. Sechs Stück sind über den gesamten Parcours von Sentiers Rouges verteilt. am Fuße des jeweiligen Gastbaumes ist ein Täfelchen mit Abbildung und Namen eines ortsansässigen Vogels ( Buchfink, Kernbeißer, Neuntöter etc. ) angebracht. Was bezwecken diese Vogelhäuser? Sind die angegebenen Vögel hier wirklich heimisch? Sind es Zugvögel, die sich ein neues Nest suchen sollen? Wann fliegen diese Vögel weg? Und wohin eigentlich? Gibt es tatsächlich Vögel, denen die Machart ihrer Behausung egal ist? Akzep­tieren sie diese vorgefertigte Unterkunft? Haben Vögel einen Geschmack? Die Fragen lassen sich beliebig ausweiten. Versteht man die Fragen aber metaphorisch, dann lauten sie plötzlich: Ist Luxemburg selber ein goldener Käfig? Sind sowohl die Einheimischen als auch die Ausländer im hiesigen Wohlstand gefangen? Wie viel Immobilität erzeugt Komfort? Wie soll unser Zuhause aussehen? Sieht unser jetziges Zuhause so aus, wie wir es uns vorstellen? Haben wir den heimlichen Wunsch, etwas zu verändern? Was braucht es, damit man heimisch wird? Reicht eine glamouröse Hülle? Wie viel Luxus brauchen wir? Wie viel Luxus

wollen wir? Was ist Heimat? Wonach sehnen wir uns? Viele Fragen, die das Kunstwerk aufwirft, aber nicht beantwortet. Die Antworten können nur wir selber finden – als Einzelperson und als Teil einer Gemeinschaft. Auch ein Staat, eine Kommune oder eine Stadt kann diese sinnstiftenden Fragen beantworten. Egal wie die Antworten ausfallen, die damit verbundenen Erkenntnisse können Veränderungen und neue Lebensqualität hervorbringen. Denn die Definition von uns Selber, von Heimat, von Mobilität, von Luxus, von Notwendigkeiten, von Überflüssigem ist eine lebenslange Herausforderung.      Kurzbiografie Geboren  18. Mai 1981 in Luxemburg Studium  Hochschule ENSAV La Cambre, Brüssel

Yoann van Parys

Der Ort in uns Kunst im öffentlichen Raum beschränkt sich meist auf Skulpturen, Installationen und Performances. Seltener kommt diese Aufgabe einer gedruckten Publikation zu. Gleichwohl verfolgt der junge belgische Künstler Yoann Van Parys dieses ambitionierte Ziel mit seiner aktuellen Veröffentlichung für Sentiers Rouges und versteht dabei sein Buch selbst als Kunstwerk im öffentlichen Raum. Unter dem Titel Récit d'un voyage au Luxembourg präsentiert Yoann Van Parys einen rund 100 Seiten langen Reisebericht in DIN A 4 Paperback und einer Auflage von 500 Stück. Im Mittelpunkt steht ein 14-seitiger Essay von Albert Camus, der von zwei schwarz / weissen Fotostrecken des Künstlers eingeschlossen wird. Als fast 40-jähriger begab sich Albert Camus auf die Suche nach dem Ort, wo er mehr als 20 Jahre zuvor Freude, Gelassenheit und Unbeschwertheit erlebte. Tipasa ist eine kleine algerische Stadt rund 70 km westlich der Hauptstadt Algier. Er beschwört alle angenehmen Gefühle seiner eignen Vergangenheit, muss aber erkennen, dass seine eigene Geschichte nicht reanimierbar ist. Und selbst das Wetter scheint sich gegen ihn verschworen zu haben. Bei seinen Besuchen regnete es stets ausgiebig. Camus’ Melancholie findet wunderbare Metaphern, so glaubt er, die wassergetränkte Luft beinahe trinken zu können. Diese ebenso intensive wie poetische Begegnung Camus’ mit einem geografischen Ort veranlasste Yoann Van Parys dazu, sich ähnlichen Stimmungen in Luxembourg fotografisch zu nähern. Wie der Zufall es wollte, waren auch Van Parys’ Ortsbegehungen von unaufhörlichem Regen begleitet. Doch es ist nicht diese formale Übereinstimmung, die eine Verwandtschaft zwischen Camus’ Text und seinen Fotos herstellt. Es sind die gebrochenen Sehnsuchtsbildern. Van Parys hat entsprechende Stimmungen in Luxemburg gesucht und erfolgreich gefunden.        Kurzbiografie Geboren  1981 in Belgien Studium  Kunstgeschichte, Universitäten LouvainLa-Neuve und Brüssel Veröffentlichungen  Hedah in Maastricht, De Overslag in Eindhoven, Argument in Tilburg, LLS 387 in Antwerpen und Wiels, Galerie Olivari-Veys in Brüssel

Photos 1 + 3 Jonathan Loppin  2 Ludwig Schmidtpeter

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Photo Patrick Galbats, Vernissage Sentiers Rouges 2009


Sentiers Rouges Poster  # 02


Sentier Rouges – Edition 04 | 2009

Interview

Lydia Mutsch

Une ville se déploie… Interview Marc Bourscheid, coordinateur de Sentiers Rouges

La ville d'Esch-sur-Alzette compte actuellement quelque 30 000 habitants, ce qui en fait la première commune de la région du Sud et la deuxième au plan national. La ville connaît aujourd’hui d’importants changements, signes de son évolution constante. D’une part, elle ne cesse de grandir et s’apprête à accueillir, outre 7 000 habitants supplémentaires, près de 20 000 salariés à Belval et alentours. D’autre part, les nombreux projets d’urbanisation engagés – passerelle de la gare à Esch-sur-Alzette, réaménagement de la place du Brill et plusieurs grands projets d’urbanisation, dont celui concernant les Nonnewisen ou encore le site de Belval – présentent des défis à plusieurs niveaux.

Madame Mutsch, en tant que bourgmestre de la ville d'Esch-sur-Alzette, pensez-vous que votre ville va connaître toute une nouvelle dynamique, un second souffle après l’ère industrielle ? Lydia Mutsch   Tout à fait. Ce deuxième souffle, Esch l’a en fait connu en s’établissant comme ville commerçante, vocation qu’elle a d’ailleurs toujours eue parallèlement à son passé industriel. Aujourd’hui, elle prend pour ainsi dire son troisième souffle en s’orientant vers une ville du savoir grâce à l’arrivée prochaine de l’université, qui viendra compléter un paysage déjà riche en centres de recherches et d’études. L’université, dont Esch prépare la venue depuis plusieurs années déjà, créera une dynamique supplémentaire. Nous sommes conscients des attentes et des besoins tant des résidents actuels que des nouveaux arrivants. La ville fait tout pour répondre à ces demandes, que ce soit dans le domaine du logement, de la mobilité et de l’offre culturelle ou encore d’autres secteurs. Notre slogan – Esch-sur-Alzette, une ville en mouvement – exprime ainsi notre volonté d’accueillir toute dynamique existante ou à venir. Parlons culture : Esch-sur-Alzette est une ville multi­ culturelle, qui accueille 50 % d’habitants étrangers. Comment promouvoir les échanges entre habitants, sans oublier les étudiants qui viendront sous peu s’installer sur le territoire de la commune. Quels sont les projets de la ville en vue d’étoffer ou de diversifier l’offre culturelle existante ? Lydia Mutsch   L’offre culturelle est une priorité. Pour preuve, la ville a voulu se doter d’un service de la culture qui a pour vocation de centraliser et de coordonner les projets tout en agissant comme interlocuteur des différentes institutions culturelles de la ville telles que le théâtre, la KUFA et le conservatoire, pour n’en citer que quelquesunes. Nous souhaitions également que ce nouveau service devienne l’interlocuteur privilégié des habitants et des associations locales. C’est désormais chose faite, puisque ce service est en place depuis le mois de juin. Mais de nouveaux projets sont d’ores et déjà en élaboration, car audelà du succès que rencontrent les évènements culturels existants, nous comptons étoffer et diversifier l’offre autant que faire se peut. Permettez-moi cependant de ne pas en dire trop, car je n’aimerais pas gâcher l’effet de surprise.

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Sentiers Rouges, en collaboration avec la KUFA, organise cette année un atelier de théâtre pour les élèves de l’école primaire du Brill. Les ateliers pédagogiques, quant à eux, ont pour objectif de permettre aux adolescents de s’initier à la pratique et aux différents médiums artistiques. Ils reprennent par ailleurs la thématique annuelle des Sentiers Rouges. L’art peut-il selon vous contribuer à faciliter la communication entre les cultures et à tisser des liens sociaux ? Lydia Mutsch   S’il est une activité qui puisse faciliter la communication entre différentes cultures et tisser des liens sociaux, c’est bien l’art. L’art a l’avantage considérable de faire appel à nos émotions; or, les émotions sont communes à tous les êtres humains. En ignorant les barrières linguistiques et socio-économiques, le langage universel de l’art nous touche directement. C’est pourquoi je pense que la diversité qui caractérise la population d’Esch-sur-Alzette est une richesse, un formidable atout pour l’avenir de la ville et de son paysage culturel. Les habitants d’Esch parlent plusieurs langues, sont d’origines diverses et ont des couleurs de peau différentes; la ville ouvre à chacun, sans distinction, les portes de l’intégration. Et l’art y contribue largement. Comme vous le savez, le projet des Sentiers Rouges s’appuie sur les chemins de randonnée pour relier entre elles les communes du Sud. Pensez-vous qu’il faille intégrer davantage les communes frontalières, par exemple en initiant des projets de coopération et d’échanges culturels transfrontaliers ? Lydia Mutsch   Bien entendu, j’y suis tout à fait favorable, car tout ce qui peut resserrer les liens entre localités, qu’elles soient voisines, nationales ou transfrontalières, constitue un enrichissement pour ses habitants. Le fait d’apprendre à mieux connaître son environnement direct, mais aussi celui de son voisin, peut dynamiser les échanges culturels. On vit mieux dans un environnement que l’on comprend et l’on s’ouvre plus facilement aux autres. Les Sentiers Rouges sont dès lors un outil idéal en ce qu’ils permettent de découvrir à la fois des sites urbains, des paysages naturels et des œuvres d’art. Nous voilà revenus à l’art ! Quand je vous disais qu’il n’y a pas de meilleur moyen de faciliter les échanges…


Interview

Eine Stadt entfaltet sich… Interview Marc Bourscheid

Die Stadt Esch / Alzette zählt zur Zeit knapp 30.000 Einwohner, womit sie die größte Gemeinde der Region Süden und die zweitgrößte landesweit ist. Sie befindet sich in einer fortwährenden Entwicklung, wovon die jüngsten Veränderungen zeugen. Einerseits wächst sie weiterhin und wird in den kommenden Jahren nicht nur 7.000 weitere Einwohner aufnehmen, sondern auch Raum für 20.000 Beschäftigte in Belval und Umgegend schaffen. Andererseits bringen die zahlreichen eingeleiteten Bauprojekte – darunter die Fußgängerbrücke des Escher Bahnhofs, die Neugestaltung des Brill-Platzes und weitere umfassende Stadtentwicklungsprojekte wie etwa die Nonnewisen oder auch Belval – eine Reihe von unterschiedlichen Herausforderungen mit sich.

Frau Mutsch, sind Sie als Bürgermeisterin der Stadt Esch / Alzette der Ansicht, dass ihre Stadt nach der industriellen Ära nun eine neue Dynamik, sozusagen einen zweiten Wind erhält? Lydia Mutsch   Absolut. Esch bekam diesen zweiten Wind genau genommen schon, als die Stadt sich als Geschäftszentrum etablierte und dabei einer Berufung folgte, die sie parallel zu ihrer industriellen Vergangenheit eigentlich schon immer hatte. Heute könnte man gar von einer dritten Wind sprechen, da sich die Stadt im Zuge der Einrichtung der Universität in einen Wissensstandort wandelt. Die zukünftige Universität fügt sich in eine Landschaft ein, die bereits zahlreiche Forschungs- und Studienzentren aufweist, und wird zweifellos eine zusätzliche Dynamik einleiten. Esch bereitet sich seit mehreren Jahren aktiv auf die Universität vor, denn wir sind uns der Erwartungen und Bedürfnisse sowohl der aktuellen Bewohner als auch der zukünftigen Ansiedler bewusst. Die Stadt tut alles, um diesen Ansprüchen gerecht zu werden, sei es auf dem Gebiet des Wohnungswesens, der Mobilität oder des kulturellen Angebots, aber auch in zahlreichen anderen Bereichen. Unser Motto – Esch / Alzette, eine Stadt in Bewegung – gibt unserem Bestreben Ausdruck, jede vorhandene oder zukünftige Dynamik aufzugreifen. Einerseits bleibt die Region Zeitzeuge der Industriekultur, andererseits wird nun verstärkt der Schwerpunkt auf Forschung, Aus- und Weiterbildung und Kultur gelegt. Soll die Entwicklung der Region in Richtung einer Wissensgesellschaft gehen, um sich besser den Aufgaben der Zukunft stellen zu können? Lydia Mutsch   Das kulturelle Angebot ist eine Priorität. Eines der Anliegen der Stadt war es, mit dem Kulturamt eine zentrale Koordinierungsstelle einzurichten, die zugleich den verschiedenen Kulturinstitutionen der Stadt – Theater, KUFA und Musikkonservatorium, um nur einige zu nennen – als Ansprechpartner dient. Das neue Amt sollte ferner die erste Anlaufstelle für Einwohner und örtliche Vereine sein. Dies ist seit seiner Einrichtung im Juni dieses Jahres der Fall. Darüber hinaus sind aber bereits weitere Projekte in Planung, denn wir wollen den Zuspruch, auf den das bestehende Kulturangebot der Stadt bei den Bürgern und Bürgerinnen trifft, dazu nutzen, es einerseits auszubauen und andererseits so vielseitig wie möglich zu gestalten. Zum gegenwärtigen Zeitpunkt möchte ich jedoch nichts weiter verraten, denn schließlich soll der Überraschungseffekt gewahrt werden…

Sentiers Rouges organisiert dieses Jahr in Zusammenarbeit mit der KUFA ein Theateratelier für Schüler der Primärschule Brill. Die pädagogischen Workshops sind ihrerseits darauf ausgerichtet, Jugendliche mit der künstlerischen Praxis und ihren Medien vertraut zu machen, indem sie das jeweilige Thema der Sentiers Rouges aufgreifen. Kann Kunst Ihres Erachtens nach dazu beitragen, die Kommunikation zwischen Kulturen zu fördern und soziale Kontakte zu knüpfen? Lydia Mutsch   Wenn es einen Tätigkeitsbereich gibt, der es vermag, den Dialog der Kulturen zu fördern und soziale Kontakte zu stärken, dann ist dies die Kunst. Kunst hat den entscheidenden Vorteil, an unsere Gefühle zu appellieren, und Gefühle sind bekanntlich allen Menschen gemein. Indem sie sprachliche und sozioökonomische Schranken überwindet, richtet sich die universelle Sprache der Kunst an uns alle. Deshalb bin ich der Meinung, dass die kulturelle Vielfalt, die Esch auszeichnet, einen immensen Reichtum in sich birgt. Sie ist somit ein entscheidender Faktor für die zukünftige Entwicklung der Stadt und ihrer kulturellen Landschaft. Esch spricht mehreren Sprachen und öffnet Menschen unterschiedlicher Herkunft und Hautfarbe die Türen der Integration. Hierzu trägt wiederum die Kunst einen wesentlichen Teil bei. Wie Sie sicherlich wissen, macht sich das Projekt Sentiers Rouges die Wanderwege zunutze, die die Gemeinden des Südens untereinander verbinden. Denken Sie, dass man auch die Nachbargemeinden in den Grenzländern verstärkt einbinden sollte, etwa indem man Kooperationsprojekte initiiert und den kulturellen Austausch über die Grenzen hinweg fördert? Lydia Mutsch   Selbstverständlich bin ich völlig dafür, denn alles, was die Beziehungen zwischen Nachbarorten und Nachbarländern über die Landesgrenzen hinaus stärkt, stellt eine Bereicherung für die Einwohner dar. Das Entdecken der eigenen Umgebung, aber auch der Umgebung des Nachbarn, kann den Kulturaustausch beflügeln. Man fühlt sich wohler in einem Umfeld, das man versteht, was wiederum die Bereitschaft erhöht, sich Anderen zu öffnen. Die Sentiers Rouges sind diesbezüglich ein geradezu ideales Instrument, da sie zugleich das Entdecken von urbanen Standorten, natürlichen Landschaften und Kunstwerken ermöglichen. Damit wären wir wieder bei der Kunst angelangt! Wie ich es bereits sagte: Es gibt kein besseres Mittel, um Kontakte zu fördern…

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Sentier Rouges – Edition 04 | 2009

Interview

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Cité des Sciences 1  Maison des sciences humaines 2  Maison du savoir 3  L'incubateur d'entreprises 4  Bibliothèque de l'université 5  Terrasse des Hauts Fourneaux 6  CNCI

François Biltgen

« Culture – une devise pour l'economie et la science » Interview Romain Biever et Marc Bourscheid, OPE  Illustration Agora

Monsieur Biltgen, tout d’abord, quels sont vos sentiments sur le développement actuel et futur de la région du Minett en tant que citoyen d’une commune du sud, et Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ? François Biltgen   En tant que Ministre, je suis bien évidemment très fier du développement actuel que connaît l’ensemble de la région du sud, et notamment de l’évolution de ma commune natale, Esch. Aller de l’avant en accord avec l’histoire, la culture industrielle, n’est pas tâche facile. Il ne faut pas oublier le passé, c’est d’ailleurs impossible. À l’avenir, Belval doit d'ailleurs représenter bien plus que de simples traces du passé. Le projet de la Terrasse des Hauts Fourneaux permettra de créer le lien entre les perspectives d’avenir et le passé. D’un côté, la région reste le témoin de la culture industrielle, de l’autre, on mise davantage sur la recherche, la formation et la culture. Le développement de la région se dirige-t-il vers une société du savoir, afin de mieux gérer les missions futures ? François Biltgen   Prenons l’exemple du CNCI 1 qui devra s’installer à Belval, tangentiellement aux hauts fourneaux. Les lignes directrices du CNCI sont la culture industrielle, la recherche, la documentation de la culture industrielle et du travail, les activités culturelles et la formation. Ces missions cadrent parfaitement bien avec ce site et préparent les personnes à l’avenir. Le lien direct avec le travail doit être maintenu, car un site de production a toujours existé à Belval. Ce centre doit non seulement proposer une culture focalisée sur le moment, mais elle devra aussi faire des projections dans l’avenir. Vous faites de même dans le cadre du projet Sentiers Rouges. À Belval, il faudra aussi favoriser une collaboration avec le CNCI. Le CNCI doit faire avancer le travail en réseau des lieux de culture ( industrielle ). Les visiteurs et autres personnes pourront avoir un accès direct au haut fourneau

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A ( CNCI ), ainsi qu’à la bibliothèque de l’université et à l’incubateur. Ces lieux constituent le cœur des centres de recherche et de la formation. Au Luxembourg, nous avons cette grande chance que l’un des hauts fourneaux ( le haut fourneau A ) se trouve toujours dans un excellent état, qui nous permettra de déménager rapidement dans ce monument de la culture de l'acier dans le sud. Le haut fourneau B, en revanche, servira de témoin de l’époque. À toutes ces possibilités que je viens de décrire s’associent la culture industrielle, la recherche et la documentation. Sentiers Rouges vise à associer la société civile au développement de la région via des créations artistiques contemporaines. Un projet, tel que Sentiers rouges, peut-il, parallèlement aux statistiques, devenir un complément à la compréhension du développement de la région ? François Biltgen   Comme nous l’avons vu, la culture, qui est liée très souvent à un questionnement sur l’évolution future de notre société, doit faire des projections dans l’avenir et aussi coopérer avec le monde du travail et celui de la recherche. Ce que nous savons depuis longtemps est que la culture crée des emplois. Mais elle joue aussi un rôle prépondérant dans le développement socioculturel d’une région. Et puis, la culture et la recherche vont de pair et elle suit généralement le cours de l’économie. Selon vous, le Luxembourg peut-il endosser un rôle de précurseur dans la création d’une sorte de centre d’excellence dans le cadre de l’économie solidaire dans laquelle la recherche, la formation et l’emploi seraient à la fois au cœur des discussions et plus accessibles au citoyen ? François Biltgen   La recherche doit bien entendu être encouragée. Il est important que l'OPE 2 et l'INEES 3 soient actifs dans le domaine de la recherche. Le forum mondial sur l’économie solidaire qui s’est tenu à Schifflange a connu un grand succès et je souhaite continuer de soutenir

les efforts réalisés par l'OPE et l'INEES, ce que j’ai toujours fait jusqu’à présent, même si, je l’avoue, avec des moyens modestes. À l’avenir, il faudra veiller à favoriser davantage ces projets. Votre idée d’intégrer un tel projet dans la Cité des Sciences à Belval est une option qu’il faudra creuser. Dans tous les cas, il faudra davantage de recherche à l’avenir. Parallèlement au concept de l’économie solidaire en général, il faudra investir dans la recherche au niveau du marché du travail. Toutes ces idées doivent être analysées de près et développées en collaboration de la part des intéressés. Une autre idée est d’installer l’agence pour l’emploi à Belval, à un endroit appelé à faire rebattre le pouls du Luxembourg à l'avenir. Les personnes qui sont à la recherche d’un emploi devraient ressentir que des opportunités seront créées et ce notamment dans cette région où de nombreux emplois intéressants verront le jour. Il faudra donner et montrer des perspectives aux gens. Pour cela, il ne faudra en aucun cas limiter l’économie solidaire à la politique de l’emploi. À Belval, les personnes sans emploi devront entrer directement en contact avec la formation, la recherche, le travail et la culture, une démarche qui caractérise également l’économie solidaire. Selon vous, comment faut-il organiser la culture et la recherche ? François Biltgen   La culture doit rester un mot d'ordre pour l’économie et la recherche. Pour cette raison, Belval est un lieu idéal pour une collaboration entre l’université, les centres de recherche et la culture. L’université devra également permettre de renvoyer les débats de société à un autre niveau.

Explications 1 Centre National de Culture Industriel 2 Objectif Plein Emploi 3 Institut Européen de l’Economie Solidaire


Interview

« Kultur – ein Motto für Wirtschaft und Forschung »

Erläuterungen 1 Centre National de Culture Industriel 2 Objectif Plein Emploi 3 Institut Européen de l’Economie Solidaire

Interview Romain Biever und Marc Bourscheid  Illustration Agora

Sentiers Rouges versucht zudem, über den Weg zeitgenössischen künstlerischen Schaffens die Zivilgesellschaft in den Wandel der Region einzubinden. Kann ein Projekt wie unseres, parallel zu Statistiken, zum Verständnis der Entwicklung einer Region beitragen?

Herr Minister Biltgen, was empfinden Sie als Einwohner einer Südgemeinde, und natürlich auch in Ihrer Funktion als Minister für Hochschulwesen und Forschung, wenn Sie die derzeitige und künftige Entwicklung der Minette-Region betrachten? François Biltgen   In meiner Funktion als Minister bin ich selbstverständlich stolz auf die aktuelle Aufbruchstimmung im ganzen Süden und besonders auf die in meiner Heimatgemeinde Esch. Der Blick in die Zukunft ist angesichts der Geschichte und der Industriekultur eine schwierige Aufgabe. Man kann und soll die Vergangenheit nicht einfach wegdenken. Jedoch soll der Standort Belval mehr repräsentieren als die Spuren der Vergangenheit. Mit dem Projekt der Hochofenterrasse kann man den Spagat zwischen Zukunftsperspektiven und Vergangenheit wagen. Einerseits bleibt die Region Zeitzeuge der Industriekultur, andererseits wird nun verstärkt der Schwerpunkt auf Forschung, Aus- und Weiterbildung und Kultur gelegt. Soll die Entwicklung der Region in Richtung einer Wissensgesellschaft gehen, um sich besser den Aufgaben der Zukunft stellen zu können? François Biltgen   Nehmen wir als Beispiel das CNCI, das in Belval, tangential zu den Hochöfen entstehen soll. Zu den Richtlinien des CNCI 1 gehören Industriekultur, Forschung, Dokumentation von Industriekultur und Arbeit, kulturelle Aktivitäten und Aus- und Weiterbildung. Diese Aufgaben passen zu diesem Ort, bereiten die Menschen auf die Zukunft vor. Der direkte Zusammenhang mit der Arbeit soll bestehen bleiben, denn hier war und ist ein Produktions­ standort. Dieses Zentrum soll die Kultur jedoch nicht nur auf die Gegenwart beschränken, Kultur soll auch einen Blick auf die Zukunft richten. Das tun Sie ja auch im Rahmen des Projekts « Sentiers Rouges ». Eine Zusammenarbeit mit dem CNCI soll auch hier unterstützt werden. Das CNCI soll die Netzwerkarbeit der Kultur(industrie)stätten vorantreiben. Besucher und bekommen einen direkten Zugang zum Hochofen A (CNCI), aber auch zur Bibliothek der Universität sowie zum Existenzgründerzentrum. Hier befinden wir uns inmitten der Forschungs- und Ausbildungszentren. In Luxemburg haben wir das große Glück, noch über einen Hochofen (Hochofen A) zu verfügen, der sich in einem exzellenten Zustand befindet. Das ermöglicht später Besichtigungen dieser Stahlkathedrale des Südens. Der Hochofen B hingegen dient als Zeitzeuge und an ihm lässt sich die Funktionsweise eines Hochofens erklären. Um all diese Möglichkeiten herum vermischen sich Industriekultur, Forschung und Dokumentation.

François Biltgen   Wie bereits erwähnt soll Kultur zukunftsweisend sein und und Prognosen über die zukünftige Entwicklungen unserer Gesellschaft ermöglichen, und das gerne im Zusammenspiel mit der Arbeitswelt und Forschung. Dass Kultur Arbeitsplätze schafft, ist seit längerem bekannt, jedoch spielt sie auch eine wichtige Rolle in der soziokulturellen Entwicklung einer Region. Darüber hinaus sind Forschung und Kultur miteinander verknüpft, wobei sich Letztere nach der Entwicklung der Wirtschaft richtet. Glauben Sie, dass Luxemburg eine Vorreiterrolle in der Schaffung einer Art Exzellenzzentrum im Rahmen der Solidarwirtschaft übernehmen könnte, in der Forschung, Aus- und Weiterbildung und Beschäftigung als Themenbereiche in Angriff ge­nommen werden und dem Bürger näher gebracht werden könnten? François Biltgen   Selbstverständlich soll Forschung gefördert werden. Und es ist wichtig, dass OPE 2 und INEES 3 hier in Luxemburg in diesem Bereich in der Forschung tätig sind. Das Weltforum der Solidarwirtschaft in Schifflingen war ein großer Erfolg und ich möchte die Bestrebungen von OPE und INEES in der Forschung auch weiterhin unterstützen. Was ich auch bislang mit, zugegeben, bescheidenen Mitteln getan habe. Man sollte diese solidarwirtschaftlichen Projekte in Zukunft stärker fördern. Ihre Idee, ein solches Projekt in die Cité des Sciences in Belval zu integrieren wäre eine Möglichkeit, über die man reden sollte. Auf jeden Fall wird für die Zukunft mehr Forschung gebraucht. Außer dem Konzept der Solidarwirtschaft im Allgemeinen soll damit auch die Forschung in Bezug auf den Arbeitsmarkt intensiviert werden. Das alles muss in der Zukunft gemeinsam mit allen interessierten Parteien unter die Lupe genommen und weiter ausgebaut werden. Deshalb kam auch der Gedanke auf, das Arbeitsamt nach Belval zu verlegen, an einen Ort wie geschaffen für einen neuen Aufschwung. Menschen auf der Suche nach Arbeit sollen spüren, dass Möglichkeiten geschaffen werden. Vor allem an diesem Ort, an dem neue und interessante Arbeitsplätze entstehen. Man muss den Menschen Perspektiven bieten. Aus diesem Grund darf die Solidarwirtschaft nicht nur auf die Beschäftigungspolitik reduziert werden. Arbeitsuchende sollen hier mit Ausbildung, Forschung, Arbeit und Kultur in Kontakt gebracht werden, eine Vorgehensweise, die auch der Solidarwirtschaft zugrunde liegt. Wie könnte man Ihrer Meinung nach Kultur und Forschung organisieren? François Biltgen   Kultur ist und soll ein Motto für Wirtschaft und Forschung sein. Belval ist deshalb ein wichtiger Standort für ein Zusammenspiel von Universität, Forschungszentren und Kultur. Und durch die Universität soll erreicht werden, Gesellschaftsdebatten auf ein höheres Niveau zu bringen.

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Sentier Rouges – Edition 04 | 2009

Actualité

Sur les chemins de l’art Texte CNA, Centre National de l’Audiovisuel

« Cette semaine de stage a été particu­lièrement enrichissante pour moi. Sur le plan culturel d’abord, j’ai pu redécouvrir un espace et un patrimoine qui m’étaient familiers mais que j’ai perçus sous un jour nouveau car enrichis du regard des autres. Sur le plan humain ensuite, ces quatre jours passés avec les stagiaires ont permis de tisser des liens authentiques que seul un travail en commun et une passion partagée peuvent permettre. » Guillaume Greff

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Auf den Wegen der Kunst Text CNA

« Der Workshop war eine persönliche Bereicherung. Zum einen in kultureller Hinsicht, da ich einen land­schaft­ lichen Raum und ein architektonisches Erbe wiederentdeckte, die ich zwar kannte, die ich aber nun, durch die Augen Anderer, in einem neuen Licht sah. Zum anderen in menschlicher Hinsicht, denn in den vier Tagen, die ich mit den Teilnehmern verbracht habe, konnten wir authentische Beziehungen knüpfen, wie dies nur bei der gemeinschaftlichen Arbeit und einer geteilten Leidenschaft möglich ist. » Guillaume Greff

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n des principaux objectifs du stage de prises de vues dans le cadre des Sentiers Rouges est d’aller à la rencontre des œuvres d’art un appareil photographique autour du cou. Quel meilleur médium, en effet, que la photographie pour documenter ! Mais au-delà de cette caractéristique, il y a la rencontre. La rencontre entre des gens et une région souvent méconnue, une rencontre avec un passé, une histoire dont le sol, le sous-sol, la terre ont gardé les traces. Se souvenir des gens, se souvenir des lieux… Les photographies de Guillaume Greff représentent des paysages de lisière. C’est lors de longues marches en périphérie d’espaces aménagés par l’homme qu’il élabore ses paysages de transition, où l’organique se mêle à la géométrie et où l’intemporel côtoie l’accidentel. Pour lui, la photographie n’est pas qu’un objet esthétique, mais n’est pas non plus seulement documentaire. Son travail photographique montre les traces du développement urbain au sein d’une nature omniprésente. L’écotone est ici la zone d’une confrontation imminente où l’homme semble avoir déjà déserté…

Photos des participants 1 François Komposch  2 Yann Krecké 3 Jean Hoffmann  4 François Barret  5 Marie-Paule Greisch

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ines der Hauptziele des Workshops im Rahmen der Sentiers Rouges ist es, sich den Kunstwerken mit einem Fotoapparat zu nähern. Denn letztlich gibt es kein besseres Medium zur Dokumentation als die Fotografie! Doch darüber hinaus gibt dies Anlass zu Begegnungen: die Begegnung zwischen Menschen und einer oftmals verkannten Region, die Begegnung mit der Vergangenheit, einer Geschichte, deren Spuren noch heute über und unter der Erde zu sehen sind. Sich an Menschen erinnern, sich an Orte erinnern… Guillaume Greffs Fotografien zeigen Randgebiete. Bei seinen ausgedehnten Spaziergängen in urbanen Randzonen erstellt der Fotograf seine Bilder von Übergangslandschaften, in denen Organisches mit Geometrischem verschmilzt und das Zeitlose dem Zufälligen gegenüber steht. Für Greff ist Fotografie nicht bloß ein ästhetisches Objekt, ist aber andererseits auch nicht rein dokumentarisch. Seine fotografische Arbeit zeigt die Spuren der Stadtentwicklung inmitten einer allgegenwärtigen Natur. Das Randbiotop ist hier eine unmittelbare Konfrontationsstätte, die der Mensch scheinbar schon verlassen hat…


Aktuell

En route

Des étudiants decouvrent les chemins de fer Interview Alex Kremer, directeur général des CFL

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omme chaque année, les Sentiers Rouges proposent des ateliers pédagogiques ayant pour but de sensibiliser les citoyens de la région à l’art sous toutes ces formes. Les travaux qui résultent de ces ateliers répondent à une thématique précise, en l’occurrence celle de la Mobilité. L’atelier organisé cette année est d’autant plus spécifique qu’il fait appel à des participants au-delà des frontières régionales. Il est ainsi le résultat d’un partenariat de longue durée avec la Société Nationale des Chemins de Fer Luxembourgeois (CFL) dans le cadre des événements célébrant son anniversaire 150 Joer Eisebunn zu Lëtzebuerg. Par ailleurs, il bénéficie pour la première fois de la collaboration du Lycée Technique des Arts et Métiers (LTAM). La coordination de l’atelier a été confiée au photographe Joseph Tomassini. Sentiers Rouges voulait donner la possibilité aux élèves de réaliser un travail sur commande afin de les sensibiliser aux conditions du marché du travail. L’objectif de l’atelier était de dégager un regard nouveau sur le rail au Bassin Minier, vu à travers les yeux des jeunes.

Monsieur Kremer, qu’est-ce qui vous a incité à lancer un atelier photographique en collaboration avec les Sentiers Rouges dans le cadre de vos grandes festivités ? Ce projet photographique nous a semblé particulièrement intéressant pour plusieurs raisons. Tout d’abord, nous voulions inciter les jeunes à jeter un regard différent sur la réalité du chemin de fer. Nous pensons que le travail artistique réalisé au cours de cet atelier est susceptible d’aboutir à une réflexion sur les avantages avérés du rail comme moyen de transport. Pourquoi s’adresser aux jeunes ? Il est indéniable que la majorité de nos jeunes clients vivent l’obtention du permis automobile, voire de

leur première voiture, comme une émancipation. Le revers de la médaille est qu’ils ont tendance à tourner le dos au train. Or, des projets tels que celui-ci peuvent contribuer à raffermir les liens entre la jeunesse et les chemins de fer. Rappelons également que les CFL soutiennent régulièrement un grand nombre d’événements culturels et artistiques. Bien évidemment, notre apport à ces manifestations ne se résume pas à y acheminer les visiteurs. Les retours positifs que suscite notre engagement culturel nous ont encouragé à étendre notre soutien à d’autres initiatives. Le parrainage de l’atelier photographique E Bléck op den Zuch nous a semblé particulièrement prometteur étant donné que le projet permettra aux visiteurs de l’exposition de redécouvrir le train à travers les yeux d’élèves photographes doués.

Unterwegs Schüler entdecken die Bahn    Interview Alex Kremer,  Generaldirektor der CFL

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ie schon in vorangegangenen Jahren bieten die Sentiers Rouges eine Reihe von pädagogischen Workshops an, deren Zielsetzung es ist, den Bürgern aus der Region Kunst in all ihren Erscheinungsformen näher zu bringen. Die anlässlich dieser Ateliers entstandenen Werke verstehen sich als Antworten auf ein spezifisches Thema – dieses Jahr die Frage nach der Mobilität. Der diesjährige Workshop ist umso spezifischer, da er zum ersten Mal überregional ausgelegt ist. Er ist zum einen das Resultat einer langfristigen Partnerschaft mit der Luxemburger Bahngesellschaft CFL im Rahmen ihres Jubiläums 150 Joer Eisebunn zu Lëtzebuerg. Zum anderen wird er zum ersten Mal in Zusammenarbeit mit dem Lycée Technique des Arts et Métiers (LTAM) organisiert. Mit der Leitung des diesjährigen Workshops wurde der Fotograf Joseph Tomassini betreut. Indem sie ihnen die Möglichkeit bietet, eine Auftragsarbeit anzufertigen, möchte diese Initiative der Sentiers Rouges die Teilnehmer auch mit den Bedingungen auf dem Arbeitsmarkt vertraut machen. Die im Zuge des Workshops entstandenen Arbeiten zeigen den etwas anderen Blick der Jugend auf die Bahn im Minettebecken.

Herr Kremer, was bewog sie dazu, einen Fotoworkshop im Rahmen der Sentiers Rouges und ihres diesjährigen Jubiläums der Bahn zu veranstalten? Dieses Fotoprojekt besaß in unseren Augen gleich mehrere Anreize. Zum ersten möchten wir Jugendliche aktiv dazu auffordern, einen neuen Blick auf die Bahn zu werfen. Wir sind der Meinung, dass im Laufe der künstlerischen Betätigung im Atelier ihr Bewusstsein für die zahlreichen erwiesenen Vorzüge der Bahn als Fortbewegungsmittel geschärft wird. Wieso wenden wir uns spezifisch an die Jugend? Nun, es ist nicht von der Hand zu weisen, dass ein Großteil unserer jungen Kunden den Erhalt des Kfz-Führerscheins oder des ersten eigenen Wagens als eine Emanzipation erlebt, was aber unter anderem zur Folge hat, dass sie der Bahn den Rücken kehren. Projekte wie dieses können dem entgegensteuern, indem sie den Kontakt zur Jugend festigen. An dieser Stelle sollte man auch daran erinnern, dass die CFL seit vielen Jahren kulturelle und künstlerische Projekte unterstützt. Dies beschränkt sich nicht natürlich nicht bloß darauf, die Besucher zu den einzelnen Veranstaltungsorten zu bringen. Die positiven Erfahrungen, die wir auf dem Gebiet des Kultursponsorings sammeln konnten, haben uns dazu bewogen, die Bandbreite der von uns unterstützten Initiativen auszuweiten. Der Fotoworkshop E Bléck op den Zuch schien uns besonders viel versprechend, da dieses Projekt den Ausstellungsbesuchern die einmalige Gelegenheit bietet, die Bahn durch die Augen talentierter Nachwuchsfotografen neu zu entdecken.

Photos Ces photos résultent d’un travail photographique réalisé par des étudiants de la classe T3DG2.

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Calendrier

Calendrier des manifestations 2009 | 2010*  Veranstaltungskalender 2009 | 2010 Décembre 20 | 12

Marche hivernale

Février 21 | 02

Visite guidée

Avril 25 | 04

Marche hivernale : à la decouverte de Sentiers Rouges La marche aura lieu le dimanche, 20 decembre 2009 de 10:00 à 16:00 heures (départ à la gare de Dudelange /Usines). À l’occasion des fêtes de fin d’année, Sentiers Rouges organisera en collaboration avec Go4Lunch une visite guidée des chemins «CFL / Sentiers Rouges 3 et 5» qui mènent de la gare de Dudelange / Usines à Tétange-Kayl pour y revenir à l’endroit du départ. Cette visite permettra de découvrir les nouvelles œuvres réalisées dans le cadre de l’édition 2009, placée sous le thème de la mobilité, ainsi que celles des années antérieures. Aussi, elle proposera une découverte active de l’art contemporain dans le contexte du milieu rural, forestier et urbain, basée sur un apprentissage du regard et l’engagement du dialogue lors d’une rencontre directe avec les œuvres. Des marrons chauds accompagnés d’une soupe aux lentilles ainsi que d’un verre de vin chaud seront proposés aux visiteurs au prix de 5 € à mi-chemin pour affronter les froids hivernaux et ce dans une ambiance chaleureuse et bon enfant.

Juin 27 | 06

Visite guidée

Visite guidée

Le calendrier des manifestations est régulièrement mis à jour sur le site Internet http://sentiersrouges.cig.lu * sous réserve de modifications 08 | 12 | 09 Renseignements et réservations T  +352 26 56 71 - 1 sentiersrouges@cig.lu www.mobilite.lu

Visite guidée uniquement sur réservation ! Merci de bien vouloir confirmer votre participation à la visite guidée et au repas pour le 16 décembre 2009 au plus tard.

Informations pratiques Colophon Ce magazine est une lettre d’information de Sentiers Rouges et paraît deux fois par an. Coordination Marc Bourscheid Editeur CIGS Archipel Conception visuelle Guido & Glas Ont contribué à ce numéro Jean Back, Bernard Baumgarten, Romain Biever, François Biltgen, Marc Bourscheid, CNA, Dr Sabine Dorscheid, Guillaume Greff, Alex Kremer, Lydia Mutsch Traductions Boris Kremer, Trans@ s.à.r.l., Crédits photographiques François Barret, Jean Hoffmann, Patrick Galbats, Marie-Paule Gréisch, François Komposch, Yann Krecké, Roger Wagner Élèves de la classe T3DG2 du Lycée technique des Arts et Métiers. Impression Editpress Luxembourg, Esch-sur-Alzette Tirage 56.500 exemplaires

Si vous souhaitez recevoir la lettre d’information de Sentiers Rouges, contactez-nous au +352 26 56 71 - 250, ou faites-nous parvenir vos coordonnées postales par courrier électronique à l’adresse suivante : sentiersrouges@cig.lu Il est également possible de télécharger le magazine en PDF sur le site Internet http://sentiersrouges.cig.lu

Abonnement Restez au courant de nos activités et inscrivez-vous sans plus attendre à notre magazine via notre site Internet http: //sentiersrouges.cig.lu

Partenaires Sentiers Rouges 2009 Partenaires financiers Ville de Dudelange | Ville d’Esch-sur-Alzette | Commune de Kayl | Commune de Sanem | Commune de Schifflange | Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster | Centre National de l’Audiovisuel | Computer Home – Apple Premium Reseller – BelleEtoile | Ministère de l’Intérieur et à la Grande Région | Ministère de la Culture | Pro-Sud | Réseau Objectif Plein Emploi | Société Nationale des Chemins de Fer Luxembourgeois Partenaires institutionnels Centre d’art contemporain – la synagogue de Delme | Centres d’art de la Ville de Dudelange | IKOB – Museum für Zeitgenössische Kunst Eupen | Saarländisches Künstlerhaus

Partenaires Agora |Brasserie Amarcord | Brasserie K116 | CIGL Differdange | CIGL Dudelange | CIGL Esch-sur-Alzette | CIGL Kayl | CIGL Mondercange | CIGL Pétange | CIGL Sanem | CIGL Schifflange | Entreprise Bressaglia Serge | Entente Mine Cockerill | Guido&Glas | Ministère des Classes moyennes et du Tourisme | Ministère du Développement durable et des Infrastructures | Restaurant-Pizzeria Chez Toni | Roger Wagner

Contact CIGS Archipel Natacha Wagner 4, rue de Dudelange L - 3630 Kayl T  +352 26 56 71 - 250 F  +352 26 56 71 71 - 268 sentiersrouges@cig.lu http: //sentiersrouges.cig.lu


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