L'automobile octobre novembre 2015

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Ce que vous devez savoir sur

l’Entente CASIS ◗ 5 raisons pour assister à l’AAPEX ◗ Grand forum AIA Canada : Comment avoir l’entreprise idéale? ◗ Encore possible la vente d’entretien préventif?

octobre– novembre 2015

www.lautomobile.ca Société canadienne des postes-Envois de publications canadiennes Contrat de vente no. 40063170

PUBLIÉ DEPUIS 1939



Vol. 76, no 5  octobre – novembre 2015

À la une

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Spectra Premium Située à Boucherville, cette entreprise ne cesse de prendre de l’ampleur et de connaître du succès. Quelle est sa recette ?

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Entente CASIS La reprogrammation des ordinateurs automobile fait maintenant partie du quotidien. Êtes-vous en mesure de répondre à la demande?

Avis d’experts

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C’est la loi Éraflure de jantes : à qui la faute?........16 Ratés d’allumage Quoi faire avec un code P0300............17 Entretien préventif Encore possible d’en vendre?.................18 Partir en affaires Rêve ou réalité?............................................20 Service à la clientèle Un élément essentiel à la gestion de son entreprise........................................26

Sections

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Simplicité électrique Les voitures électriques sont beaucoup plus simples qu’elles en ont l’air. Voici une explication de notre expert.

Ici et maintenant Courrier du lecteur........................................6 Nouvelles de l’industrie...............................8 Avis d’expert Nouvelle technologie.................................24 Sur le terrain Expo-vente Uni-Sélect.............................. 28 Essai du Michelin Defender LTX M/S...................................... 29

Coupe Nissan Micra................................... 30 Lachute Performance...................................31 Profil d’atelier..................................................33 En bref Nouveautés pièces d’auto........................34 5 raisons d’assister à l’AAPEX...................36 Essai du mois : Acura RLX Hybride Sport 2015...............37 Mot de la fin....................................................38

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Pizza payante

Rédactrice en chef Élisabeth Poirier-Defoy • (514) 409 – 1970 epoirierdefoy@lautomobile.ca Rédacteur sénior Michel Poirier-Defoy mpoirierdefoy@lautomobile.ca Chroniqueurs réguliers Vincent Aubé, Jean-François Guay, Yvon Lanthier, Karole Lauzier, Yves Racette, Ghislain Roy

« Un très bon client a appelé à 16h30 pour une réparation d’urgence. Je lui ai dit de venir aussi vite qu’il le pouvait et que j’allais tenter de le dépanner. Après tout, il y a de ces clients à qui on peut difficilement refuser une telle demande. 17h00, l’atelier ferme, les gars retournent à la maison après une bonne journée de travail, mais je décide de faire un peu de temps supplémentaire afin de rendre service à ce client, même si je suis arrivé très tôt le matin. J’aime bien ce moment où je suis seul à méditer, ça me donne le temps de prendre du recul et de voir où en est ma business. Malgré les dernières années moins occupées, j’ai une solide équipe, de bons clients et surtout j’aime ce que je fais. Anticiper le sourire du client demain matin lorsque je lui remettrai sa voiture, c’est ça qui constitue la vraie paye. Il ne questionnera pas si j’ai calculé le bon temps de travail ou le prix de la pièce, il sait que ce sera juste et bien fait. Sortir du cadre de travail régulier une fois de temps en temps pour faire un heureux prend tout son sens lorsqu’on se dit que dans le fond, on s’attache à ses clients. » Prendre le temps de réfléchir et de faire le point là où on en est rendu, est primordial lorsqu’on gère une entreprise. Faire un constat et souligner ses bons et moins bons coups nous aide à progresser et apprendre. Il faut en venir à se poser les bonnes questions : Pourquoi ma clientèle est fidèle ? Pourquoi j’ai des employés stables ? Et aussi des solutions : je dois engager quelqu’un pour la réception. Et cesser de retarder cette formation sur la gestion d’entreprise. Comme le dit l’adage, mieux vaut prévenir que guérir. Quand tout va bien, la dernière chose à faire, c’est de s’asseoir sur

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ses lauriers. Au contraire, c’est le temps de cibler la prochaine étape et quels sont les moyens pour y arriver. Et ce ne sont pas nécessairement les actions les plus coûteuses qui sont les meilleures ! Par exemple, vous souhaitez organiser une formatio n de groupe mais n’avez pas les moyens d’envoyer tous vos techniciens la suivre ? Les formations se donnent de plus en plus en ligne. Alors, pourquoi ne pas prendre un après-midi par semaine, durant un certains temps, pour suivre cette formation. Au choix, vous fermez l’atelier, commandez la pizza et participez en groupe aux webinaires. Sinon, la moitié de l’équipe. Vous faites d’une pierre deux coups; les employés aiment ce genre de moment entre eux et ils apprennent plus rapidement en groupe que seul, puisque le partage de connaissances se fait plus facilement par la suite. À court terme, cela peut sembler coûteux, mais à moyen et long terme, cela s’avèrera payant. Puisque c’est avantageux d’avoir des employés stables, qui gagnent de l’expérience, qui sont efficaces et qui offrent un service à la hauteur de vos attentes et de celle des clients. C’est donc important de penser à plus long terme pour constater de meilleures retombées de ses actions. Les clients seront fidèles et n’hésiteront pas à vous recommander. Et ça, c’est très payant.

Collaborateurs invités Murray Voth, Alan Beech Rédacteur conseil Steve Bouchard • (514) 917-1893 steve@newcom.ca Directrice artistique Anita Balgobin • anita@newcom.ca Directrice générale, division automobile et ventes nationales Kathryn Swan • (416) 510-5221 kathryn@newcom.ca Directeur des ventes au Québec et Est du Canada Denis Arsenault • (514) 947-7228 denis@newcom.ca Ventes nationales Andrew Ross • (416) 510-6763 aross@annexnewcom.ca Production publicitaire, imprimée et digitale Kim Collins • kcollins@annexnewcom.ca Directeur du pelliculage Phyllis Wright • (416) 510-6786 pwright@annexnewcom.ca Directrice du tirage Lilianna Kantor • (416) 614-5815 lkantor@newcom.ca

Vice président Newcom : Joe Glionna President Newcom/Editeur : Jim Glionna Cette revue est publiée sur une base bimensuelle par le Groupe automobile. Newcom Business Media, 6450, rue Notre-Dame ouest, bureau 100, Montréal, QC H4C 1V4. L’automobile s’adresse à tous les secteurs du marché québécois de l’automobile: concessionnaires, garages et ateliers de réparations, stations-service, ateliers de mécanique, pièces de remplacement, grossistes, sous-traitants, agents manufacturiers. À l’attention de Postes Canada: Courrier Catégorie Publication, enregistrement no PP40063170. ISSN 1711-7526. Veuillez faire parvenir les copies non-délivrables au Canada à: Département du tirage, à L’automobile, 80 Valleybrook Dr, Toronto, ON M3B 2S9. Retour postal garanti. Dépôt légal, Bibliothèque nationale du Québec. Abonnement: Canada (incluant TPS): 1 an 29.95 $; 2 ans: 48.95 $; États-Unis et autres pays: 1 an US 42.95 $. Prix par copie : 10 $ (au Canada), 10.00 $ US. © Tous droits réservés. Aucune partie de cette revue ne peut être reproduite ou transmise sans la permission écrite et explicite du détenteur des droits d’auteur et ce, sous quelque forme que ce soit, y compris par voie de photocopie ou d’enregistrement. Toute demande à cette fin peut être formulée auprès de L’automobile. Une autorisation écrite doit être obtenue avant de pouvoir conserver un extrait de cette publication à l’aide de quelque système de mémorisation que ce soit. De temps à autre, nous mettons notre liste d’envoi à la disposition de compagnies ou d’organisations dont les services peuvent être d’intérêt pour nos lecteurs. Si vous ne souhaitez pas que ces informations soient divulguées, veuillez nous contacter par téléphone, au 1 800 668-2374, par télécopieur au (416) 510-5148, par courriel à vmoore@annexnewcom.ca ou par la poste, au Directeur de la vie privée, Newcom Business Media, 80 Valleybrook Dr, Toronto, ON M3B 2S9. Association of Business Publishers 205 East 42nd Street New York, NY 10017

Élisabeth Poirier-Defoy Vous pouvez me rejoindre à l’adresse suivante epoirierdefoy@lautomobile.ca

ISSN 1711-7526 (Print) ISSN 1923-3485 (En ligne) Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du Canada pour les périodiques, qui relève de Patrimoine canadien.

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Ici et maintenant

Le courrier de l’atelier

Bonjour, L’article «Des pneus de performances qui roulent longtemps» est très pertinent, mais je voudrais savoir s’il y a une loi ou un règlement au Québec pour les pneus d’hiver, comme il y a en un pour les pneus d’été. Je viens de m’acheter un Jetta 2015 1,8 TSI et on me dit que je peux la chausser de pneus avec une cote de vitesse «T» ou moindre. J’ai toujours entendu dire qu’il ne fallait pas descendre de plus de deux cotes. Est-ce vrai ? Pourrais-je avoir plus d’informations à ce sujet ? Jean-Luc Alix, Québec L’automobile : Il n’y a aucune règlementation concernant les cotes de vitesse dans la Loi 42, ni aucune provision dans la règlementation canadienne obligeant à conserver ou permettant de modifier la cote de vitesse d’origine d’un véhicule, puisque les cotes varient souvent selon la dimension et le modèle. L’industrie et toutes les instances gouvernementales n’ont pas davantage statué à ce sujet. À l’usage, les distributeurs et les installateurs en sont venus à la conclusion logique que la réduction de deux niveaux était acceptable. Une cote plus élevée comme V résiste mieux à la chaleur et vous procure une meilleure tenue de route. Or, notre climat et nos limites de vitesse font en sorte que l’excès de chaleur est rare et permet de monter des pneus avec une cote inférieure comme T. Votre aviseur n’avait donc pas tord. La Finlande dont le climat, les routes et les limites sont similaires au Québec produit ce qui est souvent considéré comme les meilleurs pneus d’hiver, les Nokian, dont la cote de vitesse est R ( !), deux autres niveaux en dessous de T. Bon hiver.

Bonjour L’automobile, Je suis propriétaire d’un atelier indépendant en Estrie. J’ai souvent entendu parler du J2534 et de l’entente Casis, mais je doute encore de la pertinence d’incorporer un tel service dans mon atelier, de peur de perdre de l’argent. Par contre, j’ai perdu quelques clients au cours des dernières années à cause de reprogrammations que je n’étais pas en mesure de faire à un coût raisonnable. À quel point est-ce que ce sera rentable de prendre un tel «abonnement»? Serge Poirier, Montréal L’automobile : En effet, il est parfois difficile de voir la rentabilité dans un service assez coûteux, surtout pour les plus petits ateliers. Ceci étant dit, il faut évaluer le nombre de clients que vous jugez avoir perdus à cause de problème de reprogrammations que seuls les concessionnaires étaient en mesure de régler. Parce que dans l’ensemble, lorsque vous êtes capables de venir en aide au client, il y a de très fortes chances qu’il devienne un habitué de la place, sachant que le service est personnalisé et disponible. Ainsi, ajouter un service de reprogrammation qui nécessite le J2534 dans votre atelier deviendra une plus-value et surtout un investissement à long terme. – La rédaction

– La rédaction

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L’automobile veut vous entendre!

Vous avez des questions ou des commentaires concernant un article déjà publié ou sur un sujet de l’heure? Nous voulons vous entendre! Vous avez un événement à partager, une célébration à souligner, une inauguration à venir ou encore une anecdote à partager? Nous voulons le savoir!

Pour ce faire, écrivez à la rédactrice en chef, Elisabeth Poirier-Defoy, à l’adresse suivante: epoirierdefoy@lautomobile.ca

Au plaisir de vous lire! www.lautomobile.ca


Venez nous voir à l’AAPEX

DEUX GRANDES MARQUES

Kiosque #2621

PRÉSENTATION des ensembles

Readymount® and Struts disponibles en 250 modèles Aussi – NOUVEAU Programme de fidélisation et de récompenses

PRÉSENTATION des nouveaux freins haut de gamme De plus - NOUVEAU Site web interactif avec un tout nouveau catalogue de pièces www.lautomobile.ca

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Ici et maintenant

Nouvelles de l’industrie Alain Masse - Nouveau président de UAP Genuine Parts Company (GPC) a annoncé qu’Alain Masse, Vice-président exécutif de Napa Canada, a été nommé Président de UAP inc. le 1er septembre 2015. Alain est un leader expérimenté qui a fait ses preuves quand vient le

Scandale chez Volkswagen Sans aucun doute, vous en entendrez parler entre les murs de votre atelier, et bien au-delà. Volkswagen a avoué avoir falsifié des données sur les émissions polluantes de certains modèles Volks et Audi muni d’un moteur diesel. En fait, la compagnie s’est fait prendre la main dans le sac alors que certaines de leurs voitures sont munies d’un logiciel qui détourne les normes d’émissions polluantes. Évidemment, la santé immédiate et la sécurité de personne ne sont mises en cause dans cette situation. Les modèles-années concernés ont tous comme point commun le moteur 4 cylindres 2,0 L turbodiesel : Beetle TDI (2009-2015), Jetta TDI (2009-2015), Golf TDI (2009-2015), Passat TDI (2014-2015) et l’Audi A3 TDI (2009-2015), vendus en Amérique du Nord. Leur plus gros moteur TDI, le V6 de 3,0 L ne semble pas touché pour le moment. Les autorités estiment que ces véhicules produisent de 10 à 40 fois plus de pollution que prévue. Volkswagen Canada a réagit rapidement et a cessé la vente de ces modèles en attendant le dénouement. L’aventure sera coûteuse et nuira sans aucun doute à ce géant qui a longtemps plané sur un nuage. Au total, ce sont 107 000 unités au Canada et 482 000 aux Etats-Unis qui sont concernés par cet événement, Volkswagen et Audi confondus. Il reste maintenant à voir de quelle façon les autorités agiront et répondront aux attentes de l’EPA. Environnement Canada interdit formellement le logiciel installé sur ces Volks et le gouvernement pourrait imposer une amende allant jusqu’à 6 millions, peut-être un peu plus même. Aux Etats-Unis, on parle plutôt de 18 milliards de dollars.

moment de livrer des résultats. Il a une vaste compréhension des affaires de UAP, ayant œuvré avec succès au sein de ses deux divisions, celle des pièces d’auto et des pièces pour véhicules lourds.

JD Power Satisfaction et fidélité Une étude de JD Power révèle la satisfaction et la fidélité des clients qui obtiennent des services d’entretien dans des concessionnaires et des ateliers indépendants. 11 000 propriétaires canadiens de véhicules

Paul Hyatt au Temple de la renommée Paul Hyatt, le président de Superior Tire, aura bientôt sa place au Temple de la renommée de la Tire Industry Association (TIA). Fier de cet honneur, il souligne que malgré qu’il soit âgé de 77 ans, il demeure actif dans l’industrie du pneu. Hyatt a été au courant de sa carrière impliqué dans diverses associations, dont Central Canada Tire Dealers Association. Selon lui, la clé du succès est l’apprentissage en continu, l’entraide et l’innovation. Il a toujours aimé prendre les devants et apprendre le plus possible sur les pneumatiques en échangeant avec des acteurs principaux de l’industrie. 8  L’automobile  /  octobre – novembre 2015

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âgés entre 4 et 12 ans ont évalué le service reçu lors de leur dernière visite. En tête du classement, sur un score maximal de 1000, Lexus remporte la palme avec 809 points, suivi par les centres NAPA AUTOPRO (775 points) et par les concessionnaires Volkswagen (772 points). Les ateliers indépendants obtiennent le même résultat que la compagnie allemande, soit une 3e position.

Changement de nom chez Fisker

Le Groupe Fisker Automotive and Technology a récemment annoncé un changement de nom pour devenir simplement «Karma Automotive». Le changement de direction et de l’équipe de gestion a invité le groupe à se renommer. Le chef marketing, James Taylor, souligne «qu’il était temps de partager les changements de la compagnie». Karma Automotive veut prendre une place plus significative dans le monde de l’automobile et dans la niche des voitures de luxes.

Nouveau président chez Denso Amérique du Nord

Haruhiko «Hal» Kato a été nommé président des produits et services en Amérique (DPMA). Kato succède à Yoshihiko Yamada qui a pris sa retraire après 38ans avec la compagnie. Détenant une formation d’ingénieur, Kato est dans l’équipe de Denso depuis 1986. «Je me donne comme objectif de diriger l’équipe du DPMA en travaillant sur des produits et des services de grande qualité tout en respectant les attentes de nos clients», a déclaré le nouveau président.

Parmi les projets les plus connus de l’IVI, l’autobus scolaire électrique Lion

Le CNTA et ITAQ s’unissent pour devenir l’IVI Le Centre national du transport avancé (CNTA) et l’Institut du transport avancé du Québec (ITAQ) se sont unis pour devenir l’Institut du véhicule innovant. Situé à Saint-Jérôme, l’IVI est constitué de 20 spécialistes qui chapeautent des projets d’électrification, de gestion d’énergie et de conduite automatisée. Unique au pays, les entreprises peuvent recourir à leur service et expertise pour développer des projets innovants dans le monde du transport à énergie alternative. L’IVI est aussi un Centre collégial de transfert de technologie (CCTT) affilié au cégep de Saint-Jérôme, ce qui permet à plusieurs étudiants de concrètement appliquer leur apprentissage sur des projets réels et également en recherche. «Nous avons tous les outils et toutes les ressources pour devenir un chef de file mondial en transport électrique. Il s’agit d’un premier pas essentiel pour diminuer l’empreinte carbone de nos déplacements», a déclaré M. Pierre-Karl Péladeau, député de Saint-Jérôme, présent lors de la soirée d’inauguration. Parmi leur mandat, l’IVI se donne comme devoir de transférer et partager des connaissances avec des entreprises. Le Symposium Mécatronique, qui avait lieu les 29 et 30 septembre dernier, a été l’occasion idéale pour des ingénieurs de découvrir les différentes technologies, notamment offertes par Maya et Siemens, pour réduire la perte d’énergie et les vibrations et bruits nuisibles d’une voiture. Un enjeu de plus en plus commun avec les voitures électriques qui n’ont pas le «ronronnement» du moteur à carburant pour dissimuler les autres composantes. Un événement technique qui a plu aux participants. Pour plus d’informations, visitez le site web suivant : www.ivisolutions.ca

Chrysler fête ses 90 ans Fondé le 6 juin 1925 par Walter P. Chrysler, la compagnie a su évoluer à travers les différentes époques. Le fondateur a toujours voulu créer des voitures intelligentes et qui innovent pour plaire au plus large public possible. De la Chrysler Six à la Thunderbolt et en passant par la Town & Country, Chrysler a toujours voulu se démarquer et devenir une marque à l’image des Nord Américains.

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LA ROUTE LUI APPARTIENT PEU IMPORTE LES CONDITIONS CELA VOUS FAIT PENSER À QUELQU’UN?

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Ici et maintenant

Spectra Premium

Idées de grandeur !

Jason Best est le vice-président sénior chez Spectra Premium.

par Élisabeth Poirier-Defoy Les histoires à succès en affaire, il y en a partout, mais lorsqu’il s’agit d’une entreprise québécoise, on a toujours un petit faible. Spectra Premium est l’une de celles-là. oeuvrant dans le secteur de la fabrication et distribution de pièces automobiles, la compagnie située à Boucherville ne cesse de grandir d’année en année. Jason Best, son vice-président sénior, est aussi membre sur le comité d’AIA Canada. Il se promène partout au Canada mais demeure sans aucun doute un Québécois dans l’âme. Voici un résumé d’une entrevue accordée dans leur usine à Boucherville.

Quels sont les défis actuels ? J.B. : « L’Asie est sans aucun doute le marché à surveiller car le bas coût de leurs pièces peut nous nuire. Toutefois, chez Spectra Premium, nous avons certaines pièces qui sont fabriquées en Asie mais toujours avec les normes de qualité que nous exigeons. Dans le contexte économique actuel, il faut rester compétitif. Nous avons l’avantage de servir deux marchés, celui d’origine (OE) et le marché secondaire. Dans tous les cas, on maintient un inventaire serré, une grande qualité et des prix accessibles. »

L’automobile : Vous êtes dans un monde tellement compétitif, comment faites-vous pour vous démarquer ? Jason Best : « Spectra Premium est une compagnie qui s’est bâtie un nom depuis sa fondation en 1989 (NDLR : au départ, c’était Les industries d’acier Spectra). Pour y arriver, il a fallu apprendre et s’adapter au marché en constante évolution. Nous avons prouvé que nous avions un service et des produits de grande qualité. Aussi, nous avons une stratégie de distribution différente pour les Etats-Unis et le Canada. Chez nos voisins du sud, nous vendons directement aux ateliers alors que chez nous, nous passons uniquement par des distributeurs de pièces. »

Comment vous adaptez-vous aux nouvelles technologies ? J.B. : « Certaines pièces ne changent pas, mais la façon de les assembler, les normes de sécurité ou les matériaux vont évoluer. C’est pourquoi nous investissons approximativement 3 % de notre budget annuel en recherche et développement. » Quels sont vos prochains défis ? J.B. : « Étant une entreprise d’origine canadienne, nous souhaitons ardemment demeurer au pays. Mais il serait intéressant de bâtir une usine aux Etats-Unis. Aussi, nous voulons développer une plateforme spécifiquement pour les OE. Le prochain gros défi sera de percer le continent européen. Nous sommes déjà connus et vendons un peu en Europe, mais nous souhaitons sérieusement accéder à ce marché. »

Comment se passe la gestion de l’entreprise au Canada ? J.B. : « En fait, je dirais que, de mon point de vue, notre force, ce sont nos gens. Avec maintenant 1100 employés, il n’est pas rare d’avoir des personnes atteindre à ce jour les 15 ou 20 ans d’ancienneté, et pour nous, ça vaut de l’or ! L’équipe est très loyale et l’ambiance quasi familiale. La communication est ouverte entre les employés et nous avons développé un système de reconnaissance qui est très apprécié de tous ! » En terminant, y a-t-il un événement dont vous êtes particulièrement fier ? J.B. : « Récemment, Ford a fait appel à notre compagnie pour un problème sur leur tout nouveau multisegment Edge. Le réservoir d’essence d’origine avait des fuites, ce qui a occasionné un rappel important. Question de mettre en place et procéder à la fabrication du réservoir de remplacement, nous avons dû réaménager une section complète de l’usine et ajouter de nouvelles machines robotisées. En quelques mois, un tour de force, tout était en place et des employés travaillaient déjà sur les nouveaux réservoirs, plus robustes que les anciens. Nous sommes fiers de prouver que nous pouvons offrir une solution rapide et efficace. Peu d’entreprises se donnent les moyens de le faire. Évidemment, cela a créé une excellente relation avec le géant Ford. » o

« L’usine de Boucherville fabrique entre autres des radiateurs et des réservoirs d’essence. »

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Normes de l’industrie

Entente CASIS/Right to repair

Le temps du réveil ! par Élisabeth Poirier-Defoy Même si cela fait déjà quelques années qu’on en entend parler, l’entente CASIS (Canadian Automotive Service Information Standard), mieux connue sous le nom de Right to Repair aux Etats-Unis, n’est pas le sujet à l’heure du lunch dans les ateliers. Pourtant, c’est un enjeu majeur en cette époque où les concessionnaires gagnent du terrain sur les ateliers indépendants. C’est en 2001 que le Right to repair voit le jour chez nos voisins du sud dans le but de rendre disponible les informations des constructeurs aux ateliers indépendants. Les riches fabricants avaient compris que les mises à jour et autres données pertinentes n’étaient pas données aux ateliers, ce qui rendait souvent l’entretien compliqué ou trop coûteux. Ainsi, les concessionnaires raflaient presque tout le travail, devenant désormais le point de service principal. Plus près de nous, des acteurs importants de l’industrie du marché secondaire ont décidé d’en faire leur cheval de bataille.

Roger Goudreault travaille sur le dossier de l’entente CASIS avec AIA Canada. Il souhaite que plus d’ateliers et que les écoles prennent ce dossier à coeur.

Parmi eux, Roger Goudreault, notamment ancien directeur du CPA Montréal, connaît cette industrie sur le bout de ses doigts. La cause des ateliers indépendants et l’amélioration des services offerts aux clients auront toujours été dans la liste de ses priorités tout au long de sa carrière. C’est de cette façon qu’en 2009, une entente a été signée peu après qu’AIA Canada et un comité de réflexion aient entamé une bataille juridique pour que les ateliers indépendants aient finalement accès aux informations des manufacturiers automobile. Le gouvernement fédéral leur a donné raison afin que tous aient accès aux outils, formations et mises à jour des géants de l’automobile.

Pas aussi simple que ça en a l’air

Pourquoi fallait-il agir ? Parce qu’au fil des années, les concessionnaires se sont accaparés une plus grande part de marché dans l’industrie du marché secondaire et ont attiré une clientèle importante avec leurs garanties prolongées et leurs offres de service. Aussi parce que l’information entre les constructeurs automobiles et les ateliers ne circulent pratiquement pas. Prenons l’exemple d’un acheteur dans une région plus éloignée du Québec, comme l’Abitibi. Monsieur X souhaite se procurer une voiture de luxe, comme une Mercedes, et va finalement l’acheter à Montréal, n’ayant pas de concessionnaire de cette marque dans sa région. Retournant dans son coin de pays, la radio ne fonctionne pas, ce qui l’amène à visiter l’atelier près de chez lui. Malheur, le technicien ne détient pas les informations nécessaires pour faire la mise à jour du logiciel défectueux. Deux options s’offrent alors au propriétaire; il paie de nombreuses heures pour remplacer la pièce ou il retourne

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chez le concessionnaire Mercedes le plus près, dans les Laurentides ! Dans cet exemple, les quelques concessionnaires de marques plus populaires, présents dans cette région, créent une sorte de monopole sur la vente des véhicules, sachant qu’advenant un problème technique, les clients peuvent retourner plus facilement à l’endroit où l’achat a été fait. Les indépendants sont impuissants face à cette situation.

L’enjeu de la communication

Le gouvernement fédéral n’a pas été en mesure de passer une loi obligeant les constructeurs automobiles à rendre disponibles les informations, les mises à jour et les dernières nouvelles sur leurs modèles. L’entente stipule que le gouvernement agit en tant qu’arbitre et que le partage des informations se fait sur une base volontaire, mais très fortement recommandée. L’accès aux outils et à la formation n’est donc pas automatique pour tous les constructeurs, même que le processus s’avère parfois plutôt long et ardu. L’informatisation des voitures devient un énorme problème à plusieurs niveaux : il n’est plus seulement question de bris mécanique mais aussi de problème informatique de l’ordre de la reprogrammation. Tout d’abord, le volet informatique et programmation n’est pratiquement pas enseigné dans les centres de formation; les enseignants eux-mêmes n’ont pas toujours les compétences requises. Ensuite, directement dans les ateliers, l’âge moyen des employés est en hausse et si ces derniers ne suivent pas de mises à jour régulièrement, il y a un manque flagrant en informatique. Sachant que les véhicules sont de plus en plus électroniques à chaque nouvelle génération, le partage du contenu technique devient vital pour l’entretien d’une voiture. www.lautomobile.ca


Réaction des constructeurs

Suite à l’acceptation de l’entente CASIS, les manufacturiers ont dû partager cette information avec les ateliers du pays. Déjà établies aux Etats-Unis, les plateformes de communication sont maintenant accessibles. Elles le sont via des sites web auxquelles les techniciens ont accès pour obtenir les toutes dernières informations : mises à jour, rappel, barème de prix. Heureusement, la majorité des compagnies ont respecté l’entente, alors que d’autres semblent complètement en nier l’existence; c’est ici que le gouvernement doit obtempérer de par son rôle d’arbitre.

Démêler un dialogue de sourds ?

Concrètement, la difficulté que rencontrent les techniciens en atelier est la compréhension de ces interfaces. Tout d’abord, pratiquement tout est en anglais et dans un code propre à chaque manufacturier. Comment interpréter ce métalangage ? À l’aide d’un appareil et d’un logiciel qui servent d’intermédiaire et qui normalisent les codes : le J2534. Voici un autre exemple : un client se présente en atelier avec une Honda Civic 2003 pour un check engine allumé dans le tableau de bord, sans toutefois constater de problème apparent. Après un scan standard et quelques vérifications de base, le technicien utilise l’appareil J2534 pour scanner le véhicule et obtenir un rapport. Pour analyser les codes, il devra se rendre sur le site du constructeur, via un accès privé, et sera mis au fait des dernières mises à jour à effectuer. Finalement, une simple reprogrammation permettra d’effacer le témoin gênant. Évidemment, ce serait si simple si tout se déroulait toujours ainsi ! Mais chaque compagnie exige des programmes différents : ordinateur, Windows, etc et un abonnement annuel au service en plus de l’achat du scan Aussi petit qu’il en a l’air, cet intermédiaire est indispensable pour accomplir les mises à jour

Le technicien travaille sur l’ordinateur qui est relié au site web du constructeur et au J2534.

servant d’intermédiaire entre voiture et logiciel, ce qui devient assez dispendieux lorsqu’un atelier souhaite couvrir plusieurs constructeurs.

Quand la simplicité est le concessionnaire

Pour une majorité d’ateliers qui n’utilisent pas les logiciels et programmes du système de partage d’information, il est plus simple d’aller chez le concessionnaire le plus près et payer pour la reprogrammation, ce qui sera en fait plus rapide que si un membre de l’équipe passait des heures à tenter de résoudre le problème. En fin de compte, même si le gouvernement a semblé bien faire en signant l’entente CASIS, il reste beaucoup plus à réaliser. Ce ne sont pas tous les constructeurs qui respectent l’entente ou encore moins qui facilitent l’accès à l’information. Heureusement, il existe des entreprises québécoises, comme TeamXtremTech de Michel Julien, qui offrent un service complet et donnent accès au site web des constructeurs, au J2534 et à du support technique. L’entente CASIS vient à échéance sous peu : AIA Canada et son équipe travaillent sur le renouvellement pour les prochaines années.

Lors du dernier recensement, à peine 5 % des ateliers canadiens étaient au courant de cette situation si importante, alors que seulement 2 % l’utilisent, on ose croire que les chiffres augmentent graduellement depuis. Les années à venir seront primordiales pour créer un mouvement et faire entendre au gouvernement et aux constructeurs l’importance de rendre publiques les mises à jour et informations sur les véhicules usagés. Autrement, on se dirige tranquillement vers un monopole pour les concessionnaires, d’autant plus qu’ils couvrent un plus large éventail de services qu’auparavant.

2 % qui se donnent les moyens

Seulement 2 % des ateliers utilisent le dispositif J2534 et les sites des manufacturiers pour compléter des reprogrammations. Pourquoi un si petit nombre? L’opération n’est pas rentable à court terme. Jean-Pierre Brassard, directeur du service et Helder Medeiros, chef mécanicien, tous deux chez Centre de l’Auto Beaumont, nous donnent leur avis sur le fonctionnement et l’utilisation des outils mis à leur disposition.

Centre de l’Auto Beaumont : un positionnement avant-gardiste

En 2009, le gouvernement fédéral signe l’entente CASIS dans laquelle les constructeurs doivent communiquer avec les ateliers indépendants afin de réduire le monopole que les concessionnaires détiennent pour la reprogrammation de leurs véhicules. Dès cette adoption, Jean Duchesneau de chez Centre de l’Auto Beaumont s’est empressé de prendre contact avec l’entreprise TeamXtrem Tech de Michel Julien. Malgré le coût élevé des opérations, ce nouveau service devenait disponible www.lautomobile.ca

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Normes de l’industrie dans son atelier dans le but de faciliter le travail des techniciens et régler des problèmes de programmation pour quelques clients. Sans aucun doute, l’utilisation d’un tel service n’est maintenant plus une option pour l’équipe de Jean Duchesneau puisqu’il est devenu indispensable pour les techniciens. Les voitures sont de plus en plus électroniques et de moins en moins mécaniques, ce qui signifie que ce qui semble être une réparation devient probablement une reprogrammation.

Comment utiliser le J2534

Un client se présente avec un problème X que le scan standard ne détecte pas, sur la même Civic 2003. Le technicien ne trouve pas d’anomalie particulière et décide d’installer le J2534 et de se connecter au site du manufacturier pour voir si un bulletin de service a été émis. Effectivement, une notification démontre qu’il y a une reprogrammation à faire. Tout d’abord, il faut installer sur la batterie un chargeur intelligent qui maintient le voltage au même niveau en tout temps. Si une baisse d’énergie survenait, le J2534 pourrait cesser de fonctionner, forçant à recommencer l’opération de reprogrammation (qui peut parfois prendre quelques heures). • Installation et connexion du J2534 entre le véhicule et l’ordinateur. • Fermer tous les éléments pouvant utiliser de l’énergie (radio, lumières, ventilation du moteur ) • Entrer dans le serveur de TeamXtrem Tech et ouvrir une session donnant accès au site du manufacturier. • Communication entre la voiture et l’ordinateur via le J2534. • Un rapport détecte la problématique. Sur le site web du manufacturier, on peut voir si un bulletin de service a été émis concernant Le site web d’un constructeur liste les différents logiciels et mises à jour qui peuvent s’appliquer sur leurs véhicules.

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une mise à jour ou un problème précis. La reprogrammation se lance via l’ordinateur. Prenant entre 30 minutes et plusieurs heures, il faut tout de même rester alerte puisque dans certains cas il faut faire quelques manoeuvres durant la reprogrammation, comme faire rouler le moteur durant 30 secondes et l’éteindre à nouveau. Le Centre de l’Auto Beaumont utilise ce système en moyenne 2 fois par semaine, aux frais des clients. Chaque étape représente un coût : connexion au serveur, analyse du rapport, déclanchement de la reprogrammation Considérant le nombre de véhicules qui franchissent les portes hebdomadairement, c’est peu, mais les techniciens sont heureux de mettre le doigt sur le bobo avec une plus grande certitude alors que les clients sont eux aussi satisfaits du service. À long terme, c’est là que ça devient payant; le client sait que les techniciens sont en mesure de répondre à leurs besoins et reviendront sans hésitation pour le moindre entretien ou problème à vérifier sur leur véhicule. Est-ce que vous referiez le même parcours si c’était à recommencer ? «Définitivement, on ne peut plus s’en passer, c’est un incontournable dans notre atelier», conclut JeanPierre Brassard. o

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Avis d’expert C’est la loi

Un mauvais ouvrier a souvent de mauvais outils ! L’avènement de l’informatique et de l’électronique a obligé les ateliers à se procurer des équipements sophistiqués et dispendieux pour demeurer à la fine pointe de la technologie, en plus d’inciter les techniciens à suivre des formations de plus en plus perfectionnées. Toutefois, les changements mécaniques ne se limitent pas au développement de nouveaux logiciels. Plus simplement, l’apparition des capteurs de pression pour les pneus et jantes de plus en plus gros a forcé les ateliers à acheter des nouveaux outils pour leur installation. Suite au ralentissement économique sévissant dans l’industrie, il est difficile de refuser d’exécuter des travaux qui paraissent anodins à première vue mais qui peuvent tourner en cauchemar à cause d’un mauvais outillage ou si votre personnel est négligent. Si la commercialisation de roues de 20 à 22 pouces coûte cher aux consommateurs qui doivent acheter des pneus d’hiver, leur manipulation peut s’avérer extrêmement coûteuse dans l’éventualité d’un bris lors de leur monte. Pour cette raison, il est fréquent que des ateliers de mécanique refusent de toucher à ces roues géantes, et non sans raison. Voyons ce que la jurisprudence dicte à ce sujet.

Les faits

Un consommateur réclame à un atelier de mécanique 4 000 $ en dommages sous prétexte qu’un technicien aurait endommagé les jantes de 20 pouces de son Dodge Ram lors de la pose des pneus d’hiver. Le commerçant nie toute responsabilité et appelle en garantie son assureur qui réfute à son tour la responsabilité de son assuré en plaidant que les bris ont pu être occasionnés par un autre événement : comme avoir circulé sur une route en gravier ou lors d’une réparation précédente. Dans son argumentaire au Tribunal, le demandeur se dit très soucieux de l’apparence de son véhicule. Il mentionne qu’il a une formation de mécanicien et qu’avant l’installation des pneus, il s’était assuré du savoir-faire du défendeur pour changer ses pneus de grande taille et ses jantes fragiles.

entendre un évaluateur qui explique que ce modèle de jantes est extrêmement fragile et qu’un bris ne peut se réparer. Il ajoute que des jantes en alliage sont installées dans un but esthétique et ne devraient pas chausser une telle camionnette. L’assureur mentionne également que l’équipement utilisé par son assuré est conforme et dépose des photographies de l’équipement. En opposition, le demandeur explique de façon détaillée le mauvais travail effectué et exhibe au Tribunal les mauvais outils utilisés pour effectuer le changement de pneus ainsi que ceux qui auraient dû être utilisés.

Le verdict

Lors de l’installation, il était demeuré sur place. Dès la monte du premier pneu, le demandeur aurait remarqué que l’employé du défendeur n’utilisait pas l’outil approprié. Il serait alors intervenu et l’employé aurait rétorqué de le laisser faire son travail en paix. Lors de la pose du deuxième pneu, l’employé aurait procédé de la même façon. Furieux, le demandeur aurait interpellé le propriétaire pour lui demander d’intervenir, ce dernier lui aurait expliqué que son employé était expérimenté et de lui faire confiance. Après la pose des quatre pneus, le demandeur a constaté des dommages sur les jantes pour ensuite en informer le défendeur.

En défense

Dans sa défense, le propriétaire de l’atelier nie l’ensemble du témoignage du demandeur en argumentant que les travaux ont été effectués selon les règles de l’art. Il reconnaît qu’après le changement de pneus, le demandeur lui a montré des éraflures sur les jantes. Le défendeur précise que ce n’est pas son employé qui a fait ces bris. Toutefois absent, l’employé ne témoigne pas au procès. De son côté, l’assureur du défendeur fait

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Au final, le Tribunal conclut que le témoignage du demandeur est crédible et détaillé alors que l’argumentaire du défendeur est faible, se contentant de dire que le demandeur ne dit pas la vérité et que le travail a été effectué selon les règles de l’art. Qui plus est, les affirmations du demandeur ne sont pas contredites car l’employé qui a procédé à l’opération n’a pas témoigné. La prépondérance de la preuve est suffisante pour convaincre le Tribunal que l’employé du défendeur a été négligent et/ou imprudent dans l’exécution de son travail. Cette faute a occasionné un préjudice matériel et engage la responsabilité du défendeur. Compte tenu de la preuve que ce type de roues ne peut être réparé, le Tribunal accepte la réclamation du demandeur. o P.S. : À noter que les opinions exprimées dans ce texte ne sont pas une opinion juridique. Pour de plus amples informations, nous vous recommandons de consulter un avocat.

Jean-François Guay,

avocat jfgavocat@sympatico.ca

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Avis d’expert

Un code P0300 :

les ratés d’allumage ? Un raté d’allumage est défini comme l’absence de combustion dans un cylindre en raison d’un allumage imparfait, d’un mauvais dosage de carburant, d’une faible compression ou de toute autre cause. Lorsque le moteur tourne et qu’un cylindre a des ratés, le vilebrequin ralentit momentanément. Le PCM détecte ce changement de vitesse en surveillant les signaux qu’il reçoit du capteur de position du vilebrequin (CKP) et du capteur de position de l’arbre à cames (CMP). Quand le PCM perçoit des ratés, un compteur enregistre le nombre de ratés et le cylindre où ils se produisent. Si le PCM détecte un nombre inacceptable de ratés, il enregistre un code d’anomalie – sinon un check engine –

3 − Si les ratés dépassent la norme pendant un deuxième trajet consécutif, le PCM enregistre un code d’anomalie correspondant au cylindre en défaut, ou le code P0300 si plusieurs cylindres sont en défaut. Cette situation entraîne l’illumination du témoin d’anomalie (code de type B). − Si le nombre de ratés est suffisant pour endommager le convertisseur catalytique, c’est-à-dire si le PCM détecte un raté tous les 200 tours du vilebrequin, un code d’anomalie est enregistré et le témoin d’anomalie du moteur clignote. Si les ratés disparaissent, le témoin d’anomalie reste allumé ou s’éteint selon les véhicules. Enfin, consultez les données en temps réel pouvant être en lien avec des ratés d’allumage. (Photo 2) Vérifiez la valeur des corrections du mélange air-essence à court et à long termes, et assurez-vous que les signaux du capteur de position du vilebrequin (CKP), du capteur de position de l’arbre à cames (CMP), du capteur de température du liquide de refroidissement (CT) ainsi que du débitmètre d’air massique (MAF) ou du capteur de pression absolue du collecteur d’admission (MAP) respectent les spécifications. (Photo 3)

1 correspondant à des ratés d’allumage. (Photo 1) La norme OBD-II exige la détection des ratés selon les critères suivants : − Si le nombre de ratés est suffisant pour que les émissions polluantes atteignent 1,5 fois la norme FTP (Federal Test Procedure), les ratés sont détectés, mais le témoin d’anomalie reste éteint.

4 Le rendement volumétrique doit aussi être vérifié. (Photo 4). N’oubliez pas la base, car trop souvent, le problème s’y trouve ! o

Ghislain Roy

Formation Technicien Expert

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Avis d’expert

Entretien préventif : défi et profit Combien d’automobilistes vont aveuglément chez leur concessionnaire pour leur entretien alors qu’ils pourraient obtenir les mêmes services à moindre coût dans un atelier indépendant. Pourquoi l’atelier est-il si souvent incapable d’offrir les mêmes services à ses clients ? Plusieurs raisons en découlent.

On entend souvent des propriétaires d’atelier déclarer: « Certains techniciens ne comprennent pas la valeur de l’entretien préventif. » Même si l’atelier est rentable, il est frustrant de voir des inspections et de l’entretien préventif oubliés. Dans l’industrie, des formateurs aux propriétaires, on se préoccupe peu d’enraciner ce type d’opérations dans la culture d’entreprise. On exagère un peu mais voici l’occasion de motiver les formateurs à en faire la promotion systématique. Pensons à un domaine où l’entretien préventif est essentiel, l’aviation. Un technicien dans cette industrie exécute plus d’entretien que de réparations puisqu’on ne peut attendre que quelque chose casse ! Tout avion suit un protocole d’entretien spécifique, assorti de niveaux de surveillance et de remplacement de pièces, selon le nombre d’heures de vol. Les pales d’une turbine sont inspectées fréquemment et remplacées finalement, malgré le bon état apparent. La longévité est au rendez-vous et un 747 est encore en service au bout de 25 ans. Combien de véhicules peuvent prétendre en faire autant ?

Un défi pour tout atelier

La difficulté d’offrir de l’entretien préventif dans l’automobile est plus complexe qu’il n’en a l’air. Ne blâmons pas les techniciens et les formateurs, la solution n’est pas simple. Il

faut voir la situation de différents angles. Les techniciens peuvent résoudre des problèmes. Ils posent des diagnostics et réparent des véhicules. Peut-être que la notion d’entretien préventif revêt un caractère ennuyeux. Il permet à un véhicule de rouler plus longtemps avec des composantes moins usées, mais le comportement est le même. Alors, où est le plaisir ? En ce qui a trait aux écoles, il y a tellement à apprendre, du diagnostic à la réparation, en plus de la technologie qui ne cesse d’évoluer. Il est normal de développer les habiletés de résolution de problèmes. On s’éloigne encore de l’aspect préventif. Dans un atelier, on s’occupe des diagnostics et des réparations. Les stratégies préventives ne sont pas enseignées comme telles. À son tour, quand un technicien devient propriétaire, il se concentre sur les réparations et oublie la prévention. Il trouve normal d’être payé pour réparer plus que de faire une inspection qui préviendrait un bris. Mais il y a pire : certains techniciens croient qu’ils auront moins de travail s’ils entretiennent un véhicule

Éducation du client

Dans une industrie qui vise à réparer des véhicules Il est surprenant que le volet de l’entretien préventif ne soit pas plus significatif. On constate que des consommateurs déboursent des sommes importantes pour

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l’entretien par le concessionnaire pendant la garantie. Cependant, dès qu’elle est expirée, ils laissent tomber ce volet si important. Un vrai contresens puisque toute réparation dès ce moment se traduit en des coûts directs ! De plus, quand ils reviendront à leur atelier indépendant, parions qu’ils feront affaire avec un endroit qui ne préconise pas ce genre d’entretien. En négligeant ce type d’intervention, l’atelier en fait des clients potentiels à des bris et pannes d’importance. Quand il tombera en panne, le client n’en sera que plus frustré et plein d’amertume. De nos jours, la qualité des véhicules est nettement supérieure. Leur longévité et le kilométrage que livrent les groupes propulseurs étaient impensables il y a 30 ans. Les intervalles d’entretien allongés et la réduction des réparations lors des premières années ont donné au consommateur un faux sens des véritables coûts d’entretien d’une voiture. C’est difficile de proposer ce type d’entretien lorsque le manufacturier ne le propose pas. Rappelons-nous que les fabricants sont d’abord des vendeurs de véhicules. Ils ont intérêt à démontrer que leurs produits ont un faible coût d’opération, même que le véhicule dure plus longtemps. D’autre part, les atelierssavent que l’entretien préventif garde un véhicule sur la route plus longtemps et économise une tonne de fric au consommateur. www.lautomobile.ca


Quelle avenue choisir ?

Il reste deux avenues à considérer. L’une concerne la perception que le consommateur a de son véhicule. Plusieurs changent leur voiture trop rapidement, selon certains experts, de peur d’avoir à trop débourser pour des réparations ou être victimes de pannes. Bien des techniciens sont convaincus qu’ils peuvent garder un véhicule aussi fiable qu’un neuf si on entretient ce qui est requis. L’autre avenue veut que certaines caractéristiques d’une voiture neuve ne fonctionnent plus avec le temps et que son cela devient une urgence. propriétaire en est conscient. On pense aux accessoires et éléments reliés au confort : climatisation, sièges chauffants, télécommandes… Qui abandonne l’idée de maintenir le même niveau de performance, le consommateur ou le réparateur ? Ceux qui fournissent les services, les propriétaires d’atelier, aviseurs et techniciens, doivent collectivement développer une stratégie pour convaincre leurs clients de soutirer le meilleur de leur véhicule. Quand le financement d’un véhicule atteint 96 mois, L’automobile a de tout temps constitué un des achats qui se dévalue le plus rapidement dans notre société. Le consommateur est confronté tôt ou tard avec consternation avec le montant qu’il doit encore et la valeur résiduelle du véhicule. L’avenue à suivre doit mettre en relief le coût final du transport et non plus la valeur du véhicule. La stratégie à adopter doit inclure les quatre priorités suivantes :

1 - Assurez-vous que le véhicule soit sécuritaire. Les ateliers

s’y connaissent. L’inspection des freins, échappement, direction, suspension, etc. sont le lot des ateliers. N’oublions pas que les vitres électriques sont considérées des éléments de sécurité. Quand est-il du compresseur de la climatisation ? Si une seule courroie entraîne les composantes, un bris du compresseur peut aussi éliminer la servo-direction : pour certains conducteurs, ce scénario peut avoir des conséquences néfastes.

2 - Remplacez les composantes qui s’usent avant de dépasser

leur seuil de vie utile. Comme remplacer les joints de rotule quand le point d’usure est atteint plutôt qu’attendre qu’ils soient bruyants ou brisés. Ceci préviendra un effet domino sur l’usure des pièces de direction et de suspension. Le remplacement de telles pièces avant le bris correspond exactement à de l’entretien préventif.

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3 - Faites ouvertement la promotion de l’entretien préventif. Suivez les recommandations du manufacturier au départ et avisez par la suite. Il faut évidemment inclure les lubrifiants et autres fluides, les courroies et toute autre mesure qui prolongera la vie du véhicule.

Depuis 1957, les automobilistes allemands font confiance à LIQUI MOLY. Notre entreprise propose des huiles moteur et des additifs de grande qualité pour véhicules à essence et diesel.

4 - Et n’oubliez pas les accessoires. Une bonne inspection doit inclure tous les accessoires et autres composantes reliées au confort. Bref, tout ce qui rend la voiture agréable à conduire et y vivre.

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Pour présenter à sa clientèle un plan qui démontre qu’on peut conserver un véhicule en bon état et capable de rouler comme un neuf pour quelques années, il faut adhérer au concept d’entretien préventif à 100 %. Les propriétaires d’ateliers doivent le mettre sur pied, les aviseurs le proposer et les techniciens l’intégrer comme une procédure systématique. o

Adapté de Murray Voth

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Avis d’expert

Avoir sa propre entreprise

Le grAnd rêve « Autrefois, tout adolescent rêvait d’apprendre le métier avec son paternel et de prendre sa relève le jour venu de sa retraite. Plus tard, avec la formation en Centre professionnel, il y eut une période où chaque étudiant inscrit dans un cours de mécanique comptait bien passer quelques années dans un atelier pour parfaire son métier au maximum avant de se lancer en affaires lui-même, que ce soit dans le garage attenant à sa maison ou dans un commerce bien à lui. De nos jours, les candidats non seulement se font de plus en plus rares mais il n’est plus certain que le goût de se lancer en affaires soit encore aussi présent. Encourageons les irréductibles à bien faire les choses.» Lors du lancement d’une entreprise, après la période d’euphorie du départ, le nouveau patron en vient à réaliser assez rapidement qu’au lieu de se trouver une nouvelle vie avec plus de loisirs et d’indépendance, il vient au contraire d’hériter d’un boulot à temps plein avec une foule de risques associés. Revenons sur les motivations qui ont orienté son désir d’entrepreneurship. Était-il fatigué de se faire dire quoi faire ? Était-il jaloux de voir un tiers récolter les bienfaits de son dur labeur ? Recherchait-il la liberté qui semble être accolée au fait d’être propriétaire d’un commerce ? Et vous, maintenant. Vous avez probablement pris connaissance des factures élaborées par votre patron actuel et avez présumé que ce

serait votre tour d’engranger les profits si vous aviez un commerce bien à vous. Finalement, vous avez peut-être pris pour acquis ce que trop de gens imaginent : « puisque je sais comment réparer des véhicules, je dois être en mesure de diriger une entreprise qui les répare. » Jouer du violon ne fait pas de vous un soliste à l’OSM ! Cette hypothèse, selon l’auteur Michael Gerber (Le mythe E – pour entreprise), veut que le rêve de tout entrepreneur corresponde d’abord et avant tout avec le fait d’être propriétaire de sa propre entreprise. Il semble donc que la réalité commence à vous rattraper: plutôt que d’avoir plus de temps libre à faire un boulot que vous adorez, vous êtes au

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contraire débordé. Non seulement devez vous accomplir le travail que vous faisiez auparavant, mais vous avez une foule de devoirs à remplir à cause de votre entreprise.

Un grand changement

Cette transition que vous vivez n’a rien de facile. Et la pression qui vous anime avec tout cet environnement qui dépend de votre succès en tant que patron, peut engendrer un climat de tension et d’anxiété dans l’atelier. Parce que vous accomplissez tous les rôles dans l’atelier, vos employés ont pris l’habitude de se fier seulement à vous et ne sont plus aussi productifs que vous ne le souhaitiez. Sans le vouloir, vous avez rendu votre www.lautomobile.ca

«


Une question d’organisation

personnel incompétent. Vos techniciens sont plus hésitants parce qu’ils demandent sans cesse un peu plus de supervision. Votre personnel d’accueil n’est plus aussi efficace parce qu’il manque de directives. On peut aussi laisser supposer que des plaintes de votre clientèle fusent de toute part. Sinon, ce n’est qu’une question de temps pour que vos clients vous mentionnent que des choses

«

Une saine gestion est la force dominante et fonctionnelle derrière toute entreprise fructueuse et elle garantit des opérations quotidiennes profitables. Il est temps de laisser vos outils dans le coffre, de mettre une chemise blanche et de vous concentrer sur votre entreprise. Votre nouvelle place est dans le bureau et à l’accueil. Vous aurez la chance de rencontrer vos clients, d’entendre leurs commentaires et à l’occasion leurs plaintes. Leurs remarques seront autant de privilèges pour améliorer votre commerce et le faire prospérer. Ne soyez pas découragés en recevant leurs critiques. Ce sont autant de mini évaluations qui vous donnent le portrait des opérations et votre performance globale. En plus de faire face aux obligations quotidiennes qui composent le plus clair de votre tache, il est essentiel que vous ne perdiez pas de vue les objectifs fixés au départ. Il est même recommandé que vous preniez des distances au moins une journée par mois et que vous preniez le pouls de votre entreprise. Il est aussi important que vous travailliez pour votre commerce bien plus que dans votre commerce ! Attardez-vous à une opération aussi simple que la vidange d’huile. Calculez le temps requis, le coût des produits et le prix que vous facturez. Le modèle classique de la vidange à

»

Il est temps de laisser vos outils dans le coffre, de mettre une chemise blanche et de vous concentrer sur votre entreprise.

vous échappent et que le contrôle coule entre les doigts. Le temps est donc venu de prendre du recul et de remettre le focus sur votre entreprise. Vous devez d’abord réaliser qu’il est impossible pour un seul homme, ou une seule femme, d’accomplir toutes les taches dans un commerce. Vous allez tout droit vers un burnout et votre entreprise en souffrira. Vous pensez que nous exagérons : c’est néanmoins la triste réalité. Tel que mentionné ci-haut, la transition n’est pas facile à faire. En tant que technicien, vous vous serviez de vos mains et complétiez toutes les besognes qu’on vous confiait. En tant qu’aspirant businessman, vous avez matérialisé votre rêve de devenir le patron : il est maintenant temps de porter un nouveau chapeau et d’être le gestionnaire à temps plein qui protègera et alimentera ce que vous avez conçu comme entreprise.

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39,95 $ n’est plus rentable quand le prix du filtre est le double ou le triple du filtre ordinaire. Et vous ne faites plus aucun profit quand l’opération est complétée, même que vous pouvez en perdre ! Changez votre stratégie pour une offre qui reflète plus la réalité, comme 34,95 $ plus le coût du filtre, en expliquant la situation à chaque client qui se présente pour une vidange. Il en va de même pour bien des opérations qui sont devenues routinières et que vous n’avez pas remises en question en tant que gestionnaire. En bout de ligne, ce sont vos coûts d’opérations qui augmentent et vos profits qui s’amenuisent. Vous pouvez ainsi reprendre les factures des derniers mois et réviser coûts et profits pour connaître votre rentabilité. Pour des travaux aussi simples que la monte de pneus ( des 19 pouces au même prix que des 16 pouces ?), les mises à jour

électroniques, le parallélisme de la direction, etc. Et pourquoi pas le tarif horaire ? Il est tellement fréquent de rencontrer des propriétaires d’atelier qui n’ont pas conscience des coûts associés à certains travaux ou qui n’ont jamais établi de véritables structures de coûts. Ils pensent qu’en travaillant plus vite et en augmentant le nombre de véhicules dans les baies de service qu’ils seront plus profitables : au contraire, ils creuseront leur tombe un plus rapidement. Chaque propriétaire d’atelier doit établir les principaux indicateurs de performance. Ceuxci doivent contrôler les coûts des pièces, la répartition des allocations à l’intérieur du tarif horaire, le montant moyen d’une facture, la proportion moyenne du tarif horaire incluse dans une facture, et surtout en bout de ligne, le profit et le retour sur investissement. Ce doit être fait sur une base quotidienne, mensuelle et annuelle. Si vous ne savez pas si votre atelier est en croissance ou en décroissance, comment serez-vous en mesure d’effectuer des changements productifs ?

Analyse et support

Il est nécessaire de documenter chaque facette des opérations et de vérifier les données régulièrement afin de constater les tendances qui s’installent et en tirer des signes précurseurs. Certains propriétaires se retrouvent sans cesse devant les mêmes constats et doivent à chaque fois tenter de trouver une nouvelle solution. Le fait de décortiquer et de comprendre ce qui se produit dans votre entreprise vous sauvera temps et efforts et vous aidera à mener votre barque à bon port. Finalement, ce que tout nouveau propriétaire devrait faire est de s’adjoindre un coach ou de se joindre à un groupe. Un coach demeure une ressource inestimable qui vous aidera à prendre les décisions et les changements qui s’imposent et vous guidera dans leur réalisation. La participation à un groupe de propriétaires de petites entreprises vous génèrera des idées constructives et favorisera vos habiletés de leader. Être propriétaire et diriger un atelier de mécanique n’est pas une sinécure et exige des habiletés hors du commun et de la discipline. Si vous vous concentrez à implanter les actions qui sont nécessaires et à utiliser des ressources à votre disposition, il est fort probable que vous réaliserez votre rêve, avoir votre propre commerce. o

adaptation d’un texte d’Alan Beech

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Avis d’expert Environnement

Simplicité et fiabilité d’un véhicule électrique La simplicité mécanique d’un véhicule électrique se traduit par la séparation de trois éléments de base : la batterie, le moteur et le contrôleur. En comparaison avec un véhicule à combustion, ce dernier a une multitude de pièces qui ne sont pas nécessairement indépendamment vitales alors que pour un VÉ, si une composante fait défaut, le moteur ne pourra simplement plus fonctionner.

Moins d’entretien, plus d’énergie

Quant à la fiabilité, l’unité de propulsion entière est éliminée et remplacée par des éléments électroniques qui ne peuvent pas briser ou perdre de leur efficacité au fil du temps. Dans les voitures à combustion interne alimentées par un carburant, des études ont démontré que jusqu’à 80% de leurs problèmes rencontrés sur la route sont liés à des pièces reliées au moteur. Par déduction, les voitures électriques peuvent éliminer de nombreuses pannes mécaniques. Certains seront en accord avec ce constat, mais sont-elles réellement supérieures ? Premièrement sans entretien, les nouveaux types de batteries utilisés dans les véhicules électriques sont très fiables (à ne pas confondre avec les batteries des cellulaires et portables qui eux ne gèrent pas de la même façon les charges et décharges des batteries). Le système de gestion de la batterie agit sur chacune des cellules de l’ensemble des batteries haute tension afin de prolonger la durée de vie qui atteindra… plus de 20 ans ! Le contrôleur gère plusieurs fonctions et n’a pas aucune pièce mobile, mais il n’en demeure pas moins qu’il travaille très fort. En effet, il doit être constamment refroidi puisque son système électronique est très complexe; dans www.lautomobile.ca

certains cas, il fait fonctionner jusqu’à deux moteurs générateurs et il contrôle l’alimentation du compresseur de climatisation. Ce dernier se compose d’un transformateur pour alimenter le maintien du voltage de la batterie basse tension, servant aux accessoires et aux éléments de commodités. Notez que le compresseur de climatisation d’un VÉ n’est pas muni de courroie comme on peut le voir sur les groupes propulseurs à carburant, donc une pièce de moins qui peut s’user.

Combustion vs électricité

En plus d’un moteur électrique sans contact, dit brushless, qui ne requiert pratiquement aucun entretien, le VÉ peut aussi fonctionner à des vitesses plus élevées. Le calcul est simple : en comparant le ratio du poids du véhicule versus l’énergie disponible par kg, on constate que la puissance est supérieure à un moteur à combustion interne. Et évidemment, aucune émission de gaz polluant. Alors que les groupes motopropulseurs à essence ou diesel peuvent avoir plus de 200 pièces mobiles, dont chacune est essentielle pour une mobilité continue, un véhicule

électrique n’a qu’une seule pièce mobile dans son unité de propulsion: le rotor du moteur électrique. Cette partie se connecte à l’arbre de sortie qui à son tour est couplée à la chaîne cinématique des engrenages. Ces derniers sont d’un rapport de réduction fixe (CVT), pas comme une transmission automatique ou une transmission manuelle. D’ailleurs, l’absence d’une transmission s’explique par le fait que la capacité de puissance est à peu près constante malgré la variation de vitesse. En revanche un moteur à combustion interne a une étroite bande de puissance, et il a donc besoin d’une transmission à plusieurs vitesses

pour correspondre à cette courbe obtenue par le véhicule électrique afin de se comparer à une même vitesse sur la route. Leur plus important bémol qui reste à développer demeure la capacité de stockage d’énergie. o

Yves Racette

Enseignant spécialisé véhicule hybride et électrique. Certifié SAE Diagnostic HEV avancé. yves@yracette.com

octobre – novembre 2015  /  L’automobile  23


Ce petit dispositif permet une connexion wifi peu importe l’âge de votre voiture!

Avis d’expert

Wi-fi pour

voitures usagées? Généraliser la connectivité La connectivité wi-fi est un concept relativement nouveau pour les automobilistes nord-américains. Et il n’est pas uniquement question de jumeler votre téléphone intelligent au système mains libres de votre véhicule, ce dernier permettant de faire des appels téléphoniques en toute sécurité ou d’accéder à votre répertoire musical à même l’écran tactile de la planche de bord, notamment. Non, la connectivité wi-fi à l’intérieur des véhicules va plus loin en transformant votre automobile en un véritable routeur autorisant le jumelage d’une multitude d’appareils sans fil et ainsi, de pouvoir naviguer sur le web en toute quiétude. Le constructeur General Motors a d’ailleurs investi massivement en budget publicitaire ces derniers mois pour annoncer l’arrivée de cette technologie disponible au sein de ses différents modèles. Bien entendu, pouvoir coupler plusieurs appareils au réseau wi-fi d’une voiture a tôt fait de séduire les plus jeunes déjà à l’aise avec les téléphones et autres tablettes intelligentes.

intravéhicule sans devoir vous départir de votre véhicule actuel. En effet, les géants des télécommunications AT&T et ZTE ont travaillé de connivence afin de rendre la connectivité wi-fi à la portée des propriétaires de voitures ne détenant pas cette technologie. Selon le communiqué officiel, la plupart des véhicules produits après 1996 seraient compatibles avec le ZTE Mobley, un dispositif autorisant la connectivité sans fil à votre vieille bagnole. La procédure est simple et n’oblige aucune modification au véhicule en question. L’usager n’a qu’à brancher le petit appareil au port OBD II de la voiture, cette connexion étant déjà utilisée pour effectuer les diagnostics mécaniques sur les véhicules. De plus, ce branchement direct ne requiert aucun chargement de l’appareil, le système électrique du véhicule agissant comme source d’énergie, éliminant du même coup l’utilisation d’un câble pour alimenter le ZTE Mobley. Le dispositif s’allume au démarrage de la voiture, tout simplement.

Un réseau wi-fi dans votre « vieille » voiture

Rapide et pratique

Toutefois, si cette technologie embarquée vous intéresse, vous n’avez d’autre choix que de vous procurer un véhicule neuf et, faut-il le rappeler, d’ajouter le groupe d’options qui permet de « surfer » sur le web. Tout ceci est bien dispendieux pour naviguer les pages de l’Internet, ne trouvez-vous pas? La bonne nouvelle, c’est qu’il est désormais possible d’accéder à cette technologie wi-fi

Le ZTE Mobley est bien de son temps, celuici autorisant la connexion de cinq appareils en même temps, une fonction qui plaira aux familles nombreuses. De plus, le fournisseur AT&T rend la gestion du réseau très simple via sa page d’accueil sur le web. Les utilisateurs pourront ainsi choisir ou modifier les mots de passe, s’informer sur la consommation des données ou même obtenir de l’aide d’un technicien.

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Le ZTE Mobley est équipé d’un processeur Qualcomm MDM9215 qui, à l’aide du réseau 4G LTE propos é par AT&T, donne aux usagers une vitesse de téléchargement hors pair, une caractéristique obligatoire de nos jours. Le ZTE Mobley sera offert gratuitement avec la signature d’un contrat de données de deux ans ou pour la modique somme de 100$ sans engagement annuel. Le dispositif peut également être ajouté au plan mensuel d’un téléphone intelligent pour 10$ par mois ou être inclus dans un plan de données mensuel (20$ pour 1 GB ou 30$ pour 3 GB).

Au Canada avec Rogers ?

Au moment d’écrire ces lignes, il est trop tôt pour savoir si le ZTE Mobley sera offert au Canada. Toutefois, le géant des communications Rogers étant étroitement relié au groupe AT&T, il ne serait pas surprenant d’apprendre au fil des prochains mois l’apparition d’un ZTE Mobley pour les consommateurs canadiens. Ne soyez pas surpris de voir ce genre de gadget dans vos ateliers sous peu puisque la connectivité internet est maintenant un must qui se généralise de plus en plus. De plus, il ne serait pas surprenant de voir que cet outil aide à la communication intervéhicule qui fait de plus en plus jaser dans l’industrie. Un dossier à suivre! o

Vincent Aubé

Chroniqueur technologie vincent_aube@ videotron.ca www.lautomobile.ca


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Avis d’expert

La gestion d’atelier

S–E–R–V–I–C-E

À LA CLIENTÈLE S’il y a un mot d’ordre à adopter dans une entreprise, ce devrait être «service». Pour arriver à survivre et à prospérer, une entreprise doit placer le client au cœur de ses préoccupations. Je serais la première personne irritée si un jour, j’avais besoin d’aide immédiate et que la réponse que je recevrais au bout du fil serait quelque chose comme : «Votre problème n’est pas considéré comme étant un problème urgent, quelqu’un vous rappellera donc dans les 48 à 72 heures…» ou encore, «Oui, on peut vous aider, seulement, il y a un frais de xxx dollars payables à l’avance pour ce faire…» ou pire, «Sorry, we cannot

«

Le support technique, c’est une équipe composée d’experts en informatique engagés pour aider les utilisateurs et pour répondre à leurs questions.

n’est jamais acquise et qu’il s’agit dans les faits, d’un combat quotidien. Il y a plus de cent ans, ce géant de l’automobile qu’est devenu Henri Ford lançait : «Ce n’est pas l’employeur qui paie les employés, mais bien les clients.» Ceci est tout aussi actuel aujourd’hui! Et l’entreprise qui place le service à la clientèle au cœur de sa philosophie de gestion gagnera sur la concurrence. Dans notre vaste et grand milieu de l’aprèsmarché automobile, se trouvent les experts en mécanique qui répareront nos véhicules avec doigté, les experts en pièces qui alimenteront les

»

L’entrepreneur qui fournit un service doit comprendre que la satisfaction des clients n’est jamais acquise et qu’il s’agit dans les faits, d’un combat quotidien.

help you in French»… Bien triste journée que celle qui commencerait ainsi! C’est pourquoi, souvent négligé mais à tort, cet aspect du monde des affaires vaut son pesant d’or à quiconque sait le reconnaître et l’apprécier. Dans les faits, l’approche client est si importante qu’elle est devenue partie intégrante du monde de la gestion. Après tout; le succès d’une entreprise dépend directement des clients qui lui sont fidèles à court et à long terme. Ceux-ci doivent toujours demeurer LA priorité. L’entrepreneur qui fournit un service doit comprendre que la satisfaction des clients

ateliers et puis, les experts en informatique qui développent les logiciels de toutes sortes. L’expression «À chacun son métier et les vaches seront bien gardées» prend ici tout son sens. Dans le monde de l’informatique, le service inclut l’aide immédiate mieux connue sous le nom de « support technique » qui se doit d’être accessible en tout temps. Puis il y a l’aide à long terme, telle qu’un bon manuel d’utilisateur ou des films explicatifs et puis, un bon système de mises à jour ponctuel, rendant les nouveautés accessibles dans l’heure! Le client utilisateur peut alors effectuer son travail d’expert en mécanique et à son tour, fournir un «service» irréprochable à son

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client. Nous sommes tous à la recherche de relations stables et gratifiantes. Nous sommes les clients des personnes qui nous entourent tandis que d’autres personnes sont nos clients. Nous sommes fidèles aux personnes et aux entreprises auxquelles nous pouvons nous attacher et en lesquelles nous pouvons placer notre confiance. Le mot d’ordre est S – E – R – V – I – C - E. o

Grâce à l’aide immédiate d’un support technique efficace, les experts garagistes peuvent fonctionner à 110% et à leur tour, fournir de l’appui mécanique à leurs clients.

Karole Lauzier

korale.lauzier@vlcom.com

www.lautomobile.ca


Sur le terrain

Grand Forum AIA Canada

Comment créer son entreprise idéale! Par Élisabeth Poirier-Defoy Qui ne rêve pas de créer une entreprise idéale ? Cependant, on peut aussi se demander ce qui constituerait son idéal et celui de ses employés. AIA Canada a mis sur pied le Grand Forum autour de ce sujet avec des intervenants plus pertinents les uns que les autres qui posent un regard différemment sur l’industrie automobile. Un départ en lion La journée s’est amorcée avec le chroniqueur économique au Journal les Affaires et de Radio-Canada, René Vézina. Qu’on n’y croit ou pas, la situation financière du Québec est bonne. Avec une petite récession derrière la cravate, il faut regarder vers l’avant et mettre toutes les chances de son coté. « Les consommateurs sont plus riches mais beaucoup plus méfiants», s’exclame M. Vézina. Les entreprises doivent réagir en s’adaptant aux besoins et surtout à la façon de communiquer avec leurs clients. Tout d’abord, le portrait démographique de la province est un bon indice du portefeuille des consommateurs : pour la première fois, il y a plus d’aînés que de jeunes sous les 15 ans au pays. Cela veut dire que les gens sont en mesure de payer, mais ils sont plus informés et prennent le temps de comprendre et de magasiner ce qu’ils veulent réellement. La clé pour être fort devant cette nouvelle situation : l’image et le service.

Employés 2,0

Danielle Le Chasseur et Caroline Lacasse, toutes deux du CSMO-Auto, ont fait une présentation pertinente sur un élément essentiel d’une entreprise qui se fait de plus en plus rare : la main-d’oeuvre. Le marché

Plus vite que son ombre

Quelques compagnies ont profité de cette événement pour présenter leurs produits.

secondaire représente un aspect important du secteur automobile au Canada et pour suivre la parade, il n’y a pas de secret, la formation est nécessaire. Toutefois, il est préoccupant d’apprendre que 64 % des entreprises n’ont pas de plan pour assurer une relève. La preuve, c’est qu’il de plus en plus difficile de recrutement du personnel et encore plus de dénicher des jeunes. Rien de mieux pour les employés que de créer un sentiment d’appartenance dans l’entreprise. Il est utile de mettre à profit les forces de chacun et partager les connaissances. La persévérance est de mise et, à long terme, l’action sera payante.

James Shields de l’Institut Technique Carquest est venu présenter quelques nouvelles technologies et ce qui se trouvera sous peu dans les ateliers. À première vue, avec des voitures autonomes et les moteurs qui suivent les normes CAFE, l’ensemble des techniciens ne serait pas en mesure de suivre le rythme. Michel Julien, de Team XtremeTech, est spécialisé en diagnostic automobile. Pour être de son temps, il faut redéfinir la mécanique générale; avec tous les types de moteurs, boites de vitesses, batteries et autres technologies, il est difficile d’annoncer que notre entreprise fait de la mécanique générale. Les pièces qui ne sont pas reliées à de une composante électronique se font rares et les procédures de réparations ne sont plus les mêmes. De là l’importance de consulter les bulletins de service et le bon fonctionnement. « Nous avons maintenant devant nous tout un casse-tête technologique !», s’exclame monsieur Julien. Le consultant chez GGE, Serge Tremblay, est dans le monde automobile depuis son enfance. Il a donné quelques pistes de réflexion sur les façons d’augmenter ses revenus dans un atelier. Dans certains cas, les services complémentaires et une approche différente suffisent pour paraître innovateur (voie rapide en atelier, esthétisme de carrosserie ou location de voitures et camions). Pour finir la journée sur une belle note, l’énergique Dr. Sylvain Guimond a souligné le fait que la réussite d’une entreprise et d’une belle relation avec les membres de son équipe repose entre les mains des gestionnaires. Une attitude positive se ressent dans tous les aspects de sa carrière, jusqu’à la relation avec sa clientèle !

Faites-nous part de votre expérience Et vous, quelle est votre entreprise idéale ? Quels sont vos conseils et apprentissages des dernières années ? Quels sont les moyens que vous vous donnez pour y arriver ?

Écrivez à Élisabeth Poirier-Defoy, epoirierdefoy@ lautomobile.ca pour partager votre expérience. www.lautomobile.ca

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Sur le terrain

Expo-vente Uni-Sélect Sous le thème de l’Autobahn, l’Expo-Vente Uni-Sélect est professionnel et structuré

Succès de A à Z !

L’Expo-Vente Uni-Sélect en chiffres 2 jours 150 fournisseurs 60 000 p2 de surface 6000 visiteursinstallateurs Environ 3 millions de dollars en ventes

Par Élisabeth Poirier-Defoy

Le 22 et 23 septembre se déroulait le plus grand rendez-vous annuel d’Uni-Sélect lors de son Expo-Vente. Cette occasion d’affaire exceptionnelle pour les fournisseurs est aussi le moment par excellence pour rencontrer en personne ses clients. Pour les membres, l’Expo-Vente permet de faire de bonnes affaires, rencontrer des fournisseurs, profiter de rabais et aussi découvrir de nouveaux services et produits.

aussi le loisir de faire quelques démonstrations pour présenter de nouveaux outils, que ce soit en soudage ou en équipement de pneus.

Ce qu’en pensent les fournisseurs

Gaston Lanteigne, un vétéran bien connu, de chez Monroe explique que l’Expo-Vente est un incontournable. « Il est intéressant

Ce qu’Uni-Sélect en dit

Ben Michaud, directeur des ventes et du marketing pour le Québec, est le maître d’œuvre de l’équipe organisatrice de cet événement. À voir le sourire des fournisseurs et des membres, il comprend que l’édition 2015 est un succès pour tous. «Sous le thème Autobahn, le fameux réseau d’autoroutes à haute vitesse en Allemagne, Uni-Sélect a voulu démontrer qu’il faut prendre les devants dans le marché et cela commence par une présence auprès de tous les acteurs qui constituent la bannière. Nous sommes le seul distributeur à agir ainsi au Québec», explique-t-il. Lors de l’Expo-Vente, les membres UniSélect peuvent venir chercher des explications techniques et trouver de nouveaux produits et services pertinents pour leur atelier. Parmi les 150 exposants, on retrouve des fournisseurs de produits de qualité allant de l’outillage, de pièces pour carrosserie, d’équipements… bref tout ce qui concerne l’industrie du marché secondaire. Les exposants sur les lieux ont

présenter nos nouveautés susceptibles de les intéresser», ajoute-t-il. Les fournisseurs et les membres apprécient le professionnalisme et la qualité de l’événement. « L’Expo-Vente est très structuré et nous avons mis de l’avant l’image d’Uni-Sélect. On veut créer un sentiment d’appartenance », ajoute Ben Michaud. Avec unanimité, tout le monde dira que le retour dans la région de Drummondville aura été bénéfique. Carrefour stratégique au Québec, le Centrexpo Cogeco correspond exactement aux besoins de l’événement. Après confirmation, Uni-Sélect affirme que l’édition 2016 sera de retour au même endroit. Pour plus d’images de l’événement, visitez le site web www.lautomobile.ca. o

d’être sur place et de rencontrer les clients. Nous avons rarement la chance de nous voir en personne et c’est un moment attendu de l’année », souligne M. Lanteigne. Dans le cas de leur compagnie, plusieurs commandes se font à l’avance via le catalogue fourni en août par Uni-Sélect, mais l’achalandage demeure appréciable. Un représentant de Federal-Mogul souligne qu’il est hors de question de manquer une édition. « Même s’il fallait que nous ne fassions pas beaucoup de ventes à une occasion, il serait impossible de penser qu’on ne reviendrait pas l’année suivante. En tant que fournisseur d’Uni-Sélect, nous tenons à être présent pour les ateliers et aussi pour

28  L’automobile  /  octobre – novembre 2015

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Michelin Defender LXT M/S

Ménage à trois

QUATRE FOIS… LA MEILLEURE.

Le pneu a été testé au Vermont sur des pistes hors routes très rocailleuses.

LE CHOIX DES PROFESSIONNELS. Par Élisabeth Poirier-Defoy Le marché de la camionnette est en croissance constante et les manufacturiers de pneus doivent répondre à la demande en offrant des pneus adéquats pour les grandeurs et adaptés à leur puissance. Ainsi, Michelin revisite un pneu solide et sécuritaire avec une grande longévité, le Defender LTX M/S. Le terme Defender vient ajouter à la caractéristique de longévité. Malgré certaines critiques envers ce pneu dans la catégorie tourisme qui n’ont justement pas fait l’unanimité concernant sa durée de vie, Michelin a retravaillé tout le pneu de la version LT en développant un nouveau produit qui emprunte le nom Defender. Ainsi, ce petit dernier combine la promesse de durabilité du Defender ainsi que les caractéristiques du LT-MS.

E-métrique vs LT-métrique

Ne croyez pas qu’il s’agit d’une extension de la version passager, car seul le nom demeure. Ceci dit, le design de la semelle est identique au LT-MS. Les plus grands changements se retrouvent au niveau des composantes, quelques peu différents sur les deux versions du pneu. Tout d’abord, le E-métrique pour euro-métrique, dont la capacité de charge est plus élevée que le P-métrique - pour les tailles intermédiaires contient plus de silice. Muni

Le flanc renforcé n’a pas peur des roches pointues!

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d’une semelle plus dense et plus élastique, le pneu réagit mieux à l’ensemble des conditions routières. Du côté du LT-métrique, pour améliorer la longévité de la semelle, les ingénieurs ont ajouté de la résine, donnant une meilleure plastification. Étant plus élastique, il y a par le fait même moins de risque de déchirure. Dans les deux cas, le flanc a été renforcé pour une meilleure absorption des chocs.

Nous sommes heureux d’annoncer que Wagner Brake est le seul lauréat d’un quatrième titre à être reconnu par l’industrie comme la meilleure marque de plaquettes de frein de rechange.*

Testé à la dure

Pour développer une semelle solide et qui dure, Michelin a voyagé avec son pneu un peu partout dans le monde sous diverses conditions. Après 300 km sur de la gravelle dans une région de l’Espagne, certes le caoutchouc démontre des signes d’usure, mais il est encore performant. La solidité des flancs ajoute une touche supplémentaire, et nécessaire, à la sécurité sur route. Michelin a développé sa stratégie de mise en marché autour de la semelle du pneu qui peut résister à des conditions difficiles, telles que les chantiers de construction, les sentiers rocailleux vers le chalet, sinon un amalgame de routes de terre et d’asphalte. L’objectif est de devenir le leader en terme de longévité, même si la compétition est féroce chez les manufacturiers américains. Au Canada, le pneu est disponible depuis le début de l’automne. Le manufacturier mise sur la popularité des camionnettes et certains VUS et pour faire du Defender LTX-M/S le choix numéro un pour les consommateurs. Va-t-il dépasser la réputation du pneu de passager ? À suivre! o

INSTALLEZ LES MEILLEURES AUJOURD’HUI! *Lauréat du titre de chef de file du domaine des plaquettes de frein de rechange décerné par Frost & Sullivan ©2015 Federal-Mogul Motorparts Corporation. Tous droits réservés.

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Sur le terrain

Il n’était pas rare de voir la Micra sur deux roues dans un virage serré

Coupe Nissan Micra 2015 La petite qui fait rêver Par Élisabeth Poirier-Defoy Janvier 2015, Nissan Canada annonce le retour de la sous-compacte Micra. Elle n’avait pas fait fureur il y a 20 ans, mais après maintes mises à jour et un succès international, les japonais jugent que le marché canadien est près à recevoir cette voiture à nouveau avec une stratégie marketing infaillible : la voiture la plus économique sur le marché. Très rapidement, le promoteur Jacques Deshaies rêve de créer une série où toutes les voitures seraient égales, la Coupe Nissan Micra. Voyant une opportunité incroyable de promouvoir cette petite voiture, Nissan embarque dans le projet. Dès lors, Jacques se monte une équipe du tonnerre pour créer une série qui a remporté du succès tout au long de la saison. Dans le but de rejoindre le plus grands nombres de pilotes possible, il y avait une règle bien simple : chaque équipe de course allait conduire une même Micra, montée de la même façon. Pour y arriver, l’entreprise MIA (Motorsport in Action) décroche le contrat. Carl Hermez, le chargé de projet sur la production des Micra, souligne que c’est la première fois qu’il doit exécuter à la chaine un si grand nombre de véhicule à la fois. Bref, un beau défi à relever!

Quelques Micra en attente de la prochaine course

Des pilotes de partout

En effet, il y avait des pilotes de tous les niveaux, de Richard Spénard qui faisait son retour en piste, à Thanaroj Thanasitnitikate, du NISMO Gt Academy en passant par des recrues comme Olivier Pelletier, chacune en a retiré le plus grands des plaisirs! Jacques Deshaies, le promoteur explique bien cette vision : «Nous avions vraiment comme idée de bâtir une série où toutes les voitures étaient égales, et nous allions être très sévères sur ce point, pour mettre de l’avant les aptitudes de pilote. Il a été très fréquent de voir très peu de différence entre le temps de passage de la première et de la dernière équipe au classement». Valérie Limoges, qui a terminé 5e au classement général du championnat a aimé son expérience dans cette première édition : «J’ai aimé

Du millage au compteur

La Micra S, version de base, a connu une grande transformation. Tout d’abord, plusieurs composants de l’habitacle ont été retirés : les sièges, le plancher, les panneaux de portière, le volant pour y installer la liste d’équipements suivante, assurant la sécurité des pilotes et leur performance : n ensemble de suspension «S» de NISMO n siège de course homologué FIA n harnais de sécurité à 5 points n u n extincteur n u n système d’échappement modifié n des plaquettes de freins haute performance n u ne cage de sécurité n f ilet de protection du conducteur n crochet de remorquage à l’avant et à l’arrière n des jantes «Fast Wheels» stylisées n pneus haute performance «slick» de Pirelli Le tout est accompagné par le même moteur qui se trouve sur la Micra qui parsème nos routes publiques; 4 cylindres DACT de 1,6 L à 16 soupapes affichant une puissance de 109 ch et 107 lb-pi de couple. L’équipe de Carl Hermez a effectué 4300 km de test avant de trouver la recette gagnante qui créera le succès de cette nouvelle série. «Il fallait développer une Micra qui réponde bien sur la piste en gardant en tête la mentalité de la voiture la plus abordable sur le marché», explique Carl. 30  L’automobile  /  octobre – novembre 2015

Le moteur de la Micra a reçu quelques modifications pour vitaminer son comportement en piste

ma première saison dans une voiture à traction avant qui ne présente pas trop de puissance. Il a par contre fallu s’adapter aux différents niveaux des pilotes sur la piste, disons qu’il y a eu pas mal d’accrochages, ce qui a donné tout un show aux spectateurs!». Nissan Canada a été très présent dans toute l’élaboration de la série. «C’est incroyable de pouvoir prouver aux amateurs de Micra qu’elle est bâtie solide pour la vie de tous les jours et pour la piste. Nous sommes fiers du résultat!», s’exclame Didier Marsaud, directeur principal des communications chez Nissan Canada. Que réserve le futur de la Coupe Nissan Micra? Certainement le plaisir de prendre de l’expansion en Ontario. Jacques Deshaies vous dira que son rêve est de rendre l’événement international, comme la Thaïlande ou le Brésil. Pourquoi pas? o www.lautomobile.ca


Sur le terrain

Atelier, préparateur, développeur…

Atelier de moteurs et fabrication de pièces, la réputation dépasse les frontières du Québec.

Lachute Performance: gérer la croissance par Michel Poirier-Defoy

Le monde de l’après marché comporte bien des ramifications. La majorité des ateliers se destinent à des opérations de réparations générales. D’autres orientent leur offre de services autour des pneus. Puis il y a les spécialistes: transmission, antirouille, alignement, esthétique, etc. Il en reste une minorité qui se démarque en œuvrant principalement autour d’une seule marque. Finalement, il y a ceux qui vont encore plus loin en se faisant préparateur, développeur et qui défient même les manufacturiers. C’est le cas de Lachute Performance qui concentre ses opérations autour des produits Subaru, au point d’avoir développé la LP400, sa propre version de la sportive STi, de préparer des voitures de sport automobile et de vendre ses pièces jusqu’en Arabie Saoudite!

ajouter de la fiabilité à nos transformations et nos pièces fabriquées ici-même, avoue Julien. » Le volet formation des techniciens a été crucial : « Quand on va plus loin que le manufacturier, quand on s’aventure en terrain inconnu, il faut être convaincu d’être sur la bonne route parce que notre réputation en souffrirait immédiatement. Cette formation de pointe s’est fait à l’interne. Cependant, un d’eux est en Angleterre pour un an, question de parfaire une formation motorsports engineering. »

Le Subie Fest

Subaru au départ

Julien Pilon a grandi dans un environnement Subaru puisque ses parents sont dépositaires de la marque. Au lieu d’orienter sa carrière dans l’atelier, il a préféré se spécialiser en administration. De concert avec une belle carrière en compétition – on connait les possibilités de la marque – il a constaté qu’il y avait des débouchés pour le développement de ces produits en tant que préparateur et non seulement… réparateur. C’est ainsi qu’est né Lachute Performance version 1 en 2001. Le but était de développer des techniques et des pièces de remplacement afin de satisfaire une faune de Subaristes enthousiastes qui cherchaient une maison de confiance. Petit à petit, la réputation de l’entreprise a franchi les frontières et des collaborations avec des spécialistes comme Cosworth ont permis d’étendre leur réputation. Afin de faire fructifier le commerce et valider les modifications apportées aux véhicules, Julien Pilon a installé un dynamomètre à traction intégrale dans ses locaux, une rareté au Québec. « Nous pouvions ainsi www.lautomobile.ca

ratio Subaru VS autres marques se maintient à 75 / 25 présentement. » Le volet préparateur n’a pas cessé non plus, au point qu’une de ses voitures, entretenue sur les circuits par une équipe de techniciens maison, a remporté deux championnats canadiens CTCC pour voitures de tourisme. L’entreprise compte maintenant 16 employés. « Nous avons notre département en usinage et assemblage de moteurs, poursuit Julien. Dans une autre section, on fabrique des collecteurs d’échappement en inox puisque nous offrons des modifications de différents niveaux, mais plusieurs de ces pièces sont acheminées ailleurs en Amérique. Sans penser à s’agrandir, nous commençons à gérer tout l’espace disponible. »

À droite, Julien Pilon, flanqué du directeur des communications, Mathieu Provencher.

Feu et reconstruction

Le malheur a frappé en 2010 quand un incendie a complètement détruit le bâtiment principal. Après quelques mois, un nouvel édifice plus grand a été inauguré et les projets n’ont pas cessé de voir le jour. C’est ainsi que la LP 400 a pris la route. « Il s’agit d’une STi toute neuve qui reçoit une interminable liste de modifications, de la motorisation à l’esthétique extérieur et intérieur, pour devenir une voiture tout à fait unique, précise Mathieu Provencher, directeur des communications. Subaru Canada assure sa part de garantie et nous, celle du groupe propulseur pendant trois ans. Mais le service à la clientèle est primordial chez nous : Il est fréquent que nous entretenions des voitures neuves et encore sous garantie. De plus, le

Question de réunir les enthousiastes de la marque et les remercier de leur support, Lachute Performance met sur pied depuis quelques années un festival sur deux jours, le Subie Fest. Tenu sur le terrain de l’entreprise au début, l’événement est tenu désormais au Complexe ICAR de Mirabel et a attiré plus de 1500 voitures en août dernier. On ne dort pas sur ses lauriers et le volet voitures d’occasions certifiées LP est en chantier. Lachute Performance est l’exemple parfait qu’on peut œuvrer dans le domaine de l’après-marché et soutenir la comparaison avec n’importe quelle entreprise dans le domaine. o

octobre – novembre 2015  /  L’automobile  31


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Conforme aux normes d’adhérence dans les conditions rigoureuses d’enneigement telles que définies par la Rubber Manufacturers Association (RMA) et l’Association canadienne du pneu et du caoutchouc (TRAC).

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Sur le terrain

Quelques-uns des fournisseurs sur les lieux : Roger Longueval de Distam/Curt, Sylvain Maillé de U-Haul, Yvon Lanthier, Michel Lajoie de Pneus Hercules, Daniel Lamoureux de Tri-Can et Yves Giguère de Goodyear

Atelier Yvon Lanthier

Nouvelle adresse ! LIl est peu fréquent qu’on ouvre un atelier de espérons nous rendre à une vingtaine sous l’ouverture, une partie de l’équipe a donné réparations en aussi grandes pompes. C’était peu. Ceux qui sont là ont à cœur notre une démonstration… en 4:29 minutes ! Pas pourtant le cas pour le nouveau centre de politique de service à la clientèle et le sens du encore la F1, mais un ballet bien orchestré ! Étant donné les heures d’ouverture le services de Yvon Lanthier dernièrement dans travail accompli. De notre part, nous tentons la région de St-Jérôme, au nord de Montréal. de leur donner de l’équipement de pointe et week-end pour l’essence, le propane et la Celui qui a été nommé Garagiste de l’année il une formation continue, comme nous avons location de véhicules, monsieur Lanthier y a plus d’une décennie et qui est un tenté de le faire depuis plus de 20 ans que je songe sérieusement à offrir des services de mécanique et d’entretien également. « Notre collaborateur de L’automobile a décidé de suis en affaires. » société a permis depuis 25 ans que tous les relocaliser ses opérations et augmenter dans le types de commerces soient ouverts la fin de même souffle son offre de services. Voie rapide et week-end « Nous devons nous adapter aux réalités des L’édifice a été sujet à de nombreuses clients, déclare monsieur Lanthier. C’est rénovations au cours des derniers évident que nous offrons des services mois, dont la mise en place d’une voie d’entretien général et de pneus avec une rapide. « Nous pouvions utiliser deux équipe des plus compétente. Mais nous avons portes face à face pour faire entrer et ajouté une voie rapide sans rendez-vous pour les pneus et les vidanges d’huile Jean Chartrand, responsable des communications parce que nos clients et Yvon Lanthier recherchent également des services instantanés selon leur agenda. L’essence est semaine, souligne-t-il. Il faut à notre tour de retour, le service de être disponible pour nos clients et ne pas propane, la location de se contenter du samedi matin en période camions et de remorques de pointe. Nous rejoignons déjà notre Un sens unique, un pont au ras du sol, quatre stations de parce que nous voulons clientèle par infolettre à chaque mois et travail et une dizaine de voitures à l’heure ! que le passant – 15 000 nous pourrons faire la promotion de véhicules par jour – identifie l’endroit comme sortir des véhicules, poursuit Yvon. Nous notre nouvel horaire de l’automne. » un centre complet de services. » avons donc incorporé un pont élévateur en Après la mode qui a voulu que les ateliers de ciseau dans le plancher et quatre stations avec réparation deviennent des entreprises à changeur de pneus et balanceur pour que 4 vocation unique, Yvon Lanthier va un peu à Du personnel aguerri Lors d’une courte allocution, Yvon Lanthier a techniciens procèdent au changement sur la contrecourant en ajoutant de nouveaux loué la qualité de son personnel. « Nous même voiture. On peut ainsi passer une services. Serions-nous à l’aube d’une nouvelle avons une douzaine d’employés et nous dizaine de voitures à l’heure. » Lors de tendance ? (MPD) o www.lautomobile.ca

octobre – novembre 2015  /  L’automobile  33


En bref

Nouveaux produits et services Delphi comprend le langage des signes Delphi développe présentement un système qui comprend un langage des signes pour exécuter des commandes dans votre véhicule. Par exemple, faites tourner votre doigt dans le sens horaire et vous augmenterez le son de la radio. La configuration du langage des signes sera propre à chaque pays. Un dispositif installé sur le tableau de bord interprétera vos signaux pour effectuer les commandes. Ce système est développé dans le but de rendre la conduite plus sécuritaire.

35 nouvelles pompes auxiliaires Cardone Cardone ajoute à son catalogue 35 nouveaux numéros de pièces dans les pompes auxiliaires de refroidissement pour couvrir l’ensemble des voitures nordaméricaines et importées des modèles-années de 1996 à 2015. Ces nouvelles pompes auxiliaires ont pour propriétés d’être plus solides que certaines pièces d’origines. Les isolants de vibration sont inclus dans l’ensemble de pièces d’assemblage.

Walter solidifie certains produits Walter Tech agrandit sa gamme de produits exploitant la technologie brevetée exclusive de sa couronne étroite en l’intégrant aux meules à tronçonner ZIPCUT, ZIP+ ZIP Stainless et ZIP ALU de 4 ½ et 5 po. La bague de métal placée au centre de la meule optimise la sécurité. En plus de permettre des coupes plus profondes, elle prolonge la durée de vie de la meule.

34  L’automobile  /  octobre – novembre 2015

Bridgestone présente un pneu fait de composante 100% naturelle La compagnie de pneus Bridgestone a lancé un pneu de tourisme fait à 100% de composante naturelle. Le caoutchouc est un dérivé du guayule, une plante qui pousse dans les régions les plus arides du désert. Bridgestone investie d’importantes sommes dans la recherche et le développement pour trouver différentes sources d’approvisionnement en plante se transformant en caoutchouc.

Pompe à essence plus performante chez TI Automotive TI Automotive a développé une gamme complète de pompes à essence qui fonctionnent bien avec un carburant à qui fonctionne bien avec un carburant à octane élevée, comme celui qu’on utilise dans les véhicules sportifs. Ces pompes s’adaptent bien aux multiples besoins des différents types d’essence, selon le taux d’oxygène contenu dans celle-ci.

Emballage distinct pour PIAA Les essuie-glaces en silicone de PIAA seront désormais présentés dans un nouvel emballage 100% recyclable. L’objectif est de mettre de l’avant la qualité du produit et pour attirer l’œil du client avec les différentes couleurs. Les avantages seront mieux exposés sur le devant du produit alors que l’arrière démontre les différentes étapes d’installation des essuie-glaces sur sa voiture.

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Milwaukee vous garde au chaud La compagnie Milwaukee Tool a présenté ses tous nouveaux manteaux M12 Heated 3 en 1 Ripstop Jacket et Ripstop Vest. Le modèle 3 en 1 est unique en son genre, avec un chandail à capuchon chauffé accompagné d’une couche extérieure plus résistante que jamais, étant à l’épreuve du vent, de la pluie et les travaux extrêmes. Une version pour femme est également disponible. Le Ripstop Vest est tout aussi résistant et permet une grande polyvalence !

Améliorations dans Mitchell 1 ProDemand

14 nouveaux numéros de courroies Dayco Le manufacturier Dayco vient de mettre sur le marché un ensemble de courroies couvrant près de 40 millions de véhicules sur les routes nord-américaines. Pour les techniciens en atelier, l’installation est rendue facile puisque les ensembles comportent à la fois les courroies d’entrainement nécessaires mais aussi les poulies complémentaires. La conception des courroies vise à combiner durabilité et silence d’opération.

Federal-Mogul combat la perte d’énergie

Mitchell 1 ProDemand facilite l’utilisation de ses services en ligne. Une des améliorations se situent au niveau de l’accès au site qui est plus simple, notamment grâce à des liens rapides ajoutés dans la barre d’outils. Les liens rapides incluent aussi des données sur des pneus, des lubrifiants, des procédures de programmation et des bulletins de service.

Les manufacturiers automobiles doivent combattre la perte d’énergie qui se produit à travers les différentes frictions des composantes. Pour y parvenir, FederalMogul Powertrain a développé le scellant Micro Torq elastomeric. En plus de solidifier et de réduire la perte d’énergie, le Micro Torq correspond de plus en plus à différentes applications et à plusieurs gammes de véhicules.

Denso a son moniteur de TPMS «First Time Fit»

Castrol diminue le temps de changement d’huile

À l’inverse des moniteurs plus généraux, Denso a développé un capteur de pression, TPMS, qui n’a pas besoin d’être programmé avant l’installation. Il est en mesure de couvrir approximativement 70% du marché. Le «First Time Fit» correspond aux spécifications des OE et détient une batterie durable pour 10 ans. Aussi, principalement créé pour le marché secondaire, le moniteur de TPMS s’installe facilement et rapidement.

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La compagnie de lubrifiants Castrol souhaite diminuer le temps nécessaire pour un changement d’huile. L’objectif : 90 secondes top chrono ! Pour y arriver la compagnie a développé un concept qui doit être intégré dans la voiture dès la conception design de celle-ci. Le système Nexcel permettrait aussi de diminuer les émissions polluantes, mais il faudra attendre quelques années avant que cela se réalise.

octobre – novembre 2015  /  L’automobile  35


En bref

5

raisons d’assister à l’AAPEX - SEMA

Le plus grand événement de l’industrie du marché secondaire prendra son envol au début du mois de novembre à Las Vegas. Serezvous de la partie? Est-ce profitable pour votre entreprise? Si vous doutez encore, voici 5 raisons pour réserver votre vol et votre hôtel pour l’AAPEX et le SEMA Show!

1

Dernières technologies

Avec près de 2500 fournisseurs sur places, dont quelques canadiens, l’AAPEX est le lieu où trouver les toutes dernières technologies dans l’outillage, l’équipement et les services offerts pour l’industrie de l’aftermarket

2

3

AAPEXedu: Formation et éducation

Plus de 50 sessions gratuites sont au programme dans la section AAPEXedu. Ces courtes leçons vous permettront de rester à l’affût des dernières technologies et de prendre le pouls de l’évolution de l’industrie. Des experts partageront les nouvelles tendances de cette industrie en constante évolution.

4

SEMA Show

Show de boucane en prime! Ici, les constructeurs automobiles voudront vous en mettre plein la vue. Des voitures boostées aux hormones, des jantes de grandeurs démesurées et des brillants pour le pare-brise, tout y est! Le monde automobile est de plus en plus technologique et il est important d’être au courant de se qui se développe, malgré que ce ne soit pas nécessairement intégrées automatiquement dans votre entreprise. Aussi, trop souvent nous avons l’habitude de rester dans ses vieilles habitudes et de fréquenter le même entourage. L’AAPEX est aussi l’occasion de sortir de sa zone de confort et de voir ce qui se fait ailleurs dans le monde. Être à l’affût est déjà un pas dans la bonne direction. L’AAPEX et le SEMA 36  L’automobile  /  octobre – novembre 2015

5

Réseautage

Il va sans dire que l’AAPEX et le SEMA est un immense terrain de réseautage qui s’étend sur plusieurs jours. Alors qu’environ 130 000 personnes de l’industrie seront sur place, de près de 140 pays différents, Las Vegas est aussi très populaire auprès des Québécois et Canadiens. Il est aussi possible de réserver des salles de réunion si tel est le besoin pour des rencontres plus privées.

Événement majeur pour les pneus

Le monde des pneumatiques sera très bien représenté du côté du SEMA Show. Devenant l’événement de pneus le plus important en Amérique du Nord, tous les constructeurs seront sur place pour présenter leur gamme existante et les nouveautés. sont deux événements gigantesques qui demandent une bonne dose d’énergie pour passer au travers, mais vous en sortirez enrichis par les rencontres et les informations acquises pendant ces quelques jours.

AAPEXedu : Dès le 2 novembre AAPEX et SEMA : du 3 au 6 novembre.

Visitez le site web de l’AAPEX pour obtenir de plus amples informations et pour vous inscrire au www.aapexshow.com www.lautomobile.ca


En bref Essai du mois : Acura RLX Hybride Sport 2015

Hybride, sport et discrète Lorsqu’on voit une Acura RLX sur la route, on ne s’imagine pas qu’elle porterait aussi le titre de «sport et hybride» à la fois. Pourtant la somme de toutes ces technologies est un résultat aussi surprenant que plaisant à conduire.

Sport et hybride?

Commençons par dire les vraies affaires; une RLX peut-elle vraiment être sportive et hybride à la fois ? La réponse est affirmative. Acura a su mettre sous le capot une motorisation efficace et puissante. Le V6 de 3,5 L DACT, à injection directe, produit 377 chevaux et un couple de 341 lb-pi, pas mal du tout pour une grosse berline. Pas un, ni deux, mais bien trois moteurs électriques s’ajoutent au moulin : le premier est accouplé à la transmission automatique, alors que les deux autres agissent en tant que différentiel à l’arrière de la voiture. La RLX devient ainsi une quatre roues motrices. La transmission à double embrayage à 7 rapports, avec manettes de changement au volant, ajoute du piment au mode sport. Le passage des vitesses se fait sans encombre en mode confort et laisse le piquant pour le côté sportif de la RLX.

Sans prétention

La RLX est la berline la plus luxueuse jamais conçue par Acura mais elle est tout de même assemblée sans prétention et demeure plus anonyme contrairement à d’autres. Son

Annonceurs AIA Canada ............................. 39 www.monautojenprendssoin.ca Blue Streak Hygrade ............... 3 www.bluestreak.ca BMW Group ..............................4 www.bmw4ir.ca Bridgestone ............................ 32 www.BridgestoneTire.ca Chevron Canada ..................... 10 www.HavolineProDS.com

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+ PLUS

Par Élisabeth Poirier-Defoy

Efficacité énergétique de l’hybride Niveau de confort élevé Transmission agréable en mode sport

Sentiment de lourdeur Design trop sobre Commande de transmission par boutons

moins

Avec la réputation et la fiabilité À Honda-Acura, cette voiture Surveiller de est très solide et présente peu

de problèmes mécaniques. Toutefois, l’abondance d’éléments électroniques augmente le nombre de mises à jour à faire en cas de problème. Avec la collaboration de Helder Medeiros, chef mécanicien au Centre de l’Auto Beaumont

dans la faune automobile. Malgré tout, les designers ont voulu aider la cause en ajoutant de l’expression dans la calandre, notamment avec les phares «Jewel eye».

Technologie avant tout

Inutile de le cacher, les voitures sont devenues des laboratoires de technologies. La RLX ne fait pas exception à la règle. Mentionnons le système d’assistance à la conduite qui séduit le conducteur alors que l’hybridité du groupe propulseur est un amalgame électronique. Ainsi, on ne craindra pas les déplacements dans la neige grâce à une tenue de route du même niveau que le superbe SH-AWD d’Acura. On aime son efficacité énergétique; avec des cotes de consommation de 8,4 L/100 km en ville et de 7,2 L/100 km sur route, elle s’en sort

habitacle raffiné et la finition recherchée sauront plaire à une clientèle qui n’aura pas de difficulté avec le prix. En effet, 69 990 $ pour cette version hybride, ce n’est rien d’exagéré. De plus, la version de base à essence se prend à seulement 49 990 $. Très confortable et ergonomique, l’habitacle donne du fil à retordre à ses compétiteurs. Ceci étant dit, la durabilité et la qualité très bien pour sa taille et son poids. Mais il ne des composantes mécaniques est à la hauteur faudra pas abuser du mode sport, puisque les de la renommée acquise par le groupe chiffres vont facilement galoper. Elle peut très Honda-Acura. C’est pour ces raisons qu’on gourmande cette berline. Hormis son prix plus choisit une telle voiture puisque côté design, relevé et son look effacé, l’Acura RLX hybride surprend par la de sa mécanique, la RLX estinternet loin d’attirer l’attention. Plutôt Visitez les sites de ces compagnies et consultez la liste sport de nos Bonnes Adresses surqualité le www.lautomobile.ca Pour savoir votre entreprise peut être ajoutée dans celes répertoire, veuillezet contacter mgadbois@lautomobile.ca technologies son confort. sobre et comment sans audace, elle passe inaperçue o

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Le mot de la fin

Le Pape par Michel Poirier-Defoy

Il y a une dizaine d’années, je prenais part à un congrès annuel, le genre d’événement où se retrouvent les bien-pensants de l’industrie, ceux qui essaient dans ces occasions de prendre le pouls du monde de l’automobile afin de mieux orienter leurs futures opérations. Comme s’il s’agissait de paroles d’évangile, tous les participants buvaient les propos du pape, le conférencier invité qui venait clore les débats en fin de journée. C’est bien connu, après une journée de séances d’information, d’ateliers, de visites de kiosques et de retrouvailles, on revient en plénière pour entendre la vedette du jour, le keynote speaker principal. À cette occasion, sa sainteté avançait sans modération que les manufacturiers automobile devraient sous peu resserrer les rangs et réduire le nombre de concessionnaires à travers leurs réseaux respectifs. Il décrétait également que des marques allaient disparaître dans la même foulée. Bref, qu’il y aurait un tsunami de changements dans cette industrie qui nous semblait florissante et en expansion continuelle. Elle allait sous peu connaître des jours sombres et devoir prendre du recul. Il était loin d’annoncer l’apocalypse mais assez incisif pour prévoir des mutations importantes. Le pape ne mâchait pas ses mots et osait même donner des statistiques. Pourtant, ce qui nous aurait paru impossible quelques années auparavant, se produisit tel que prévu. Marques, points de vente et de distribution, tout a été chamboulé et les pourcentages émis par le conférencier émérite se sont avérées véridiques en tout point. On a pu en effet constater les effets dans les mois suivants : le concessionnaire qui avait pignon sur rue était devenu un magasin de meubles, un centre d’ordinateurs ou au mieux un vendeur de pneus. Tel centre régional de distribution de pièces était fermé et l’édifice

placardé de pancartes à louer. Beaucoup de petites municipalités perdaient des employeurs importants et ne s’offraient plus le luxe de vendre des véhicules neufs. Malgré tout, les ventes de véhicules n’ont pas ralenti pour autant, même qu’elles ont augmenté. L’industrie est en santé et le consommateur ne s’en porte pas plus mal. Quelques années plus tard, le même pape haranguait cette fois les troupes de l’aprèsmarché et annonçait de mauvaises nouvelles dans la même veine. Des temps plus durs marqués par des disparitions, des fusions et

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»

Le classique garage d’autrefois, avec son îlot d’essence, ses deux baies de service et la remorqueuse en attente, une espèce naguère de moins en moins visible, est dorénavant en voie d’extinction

des fermetures. Les raisons étaient différentes mais les conséquences identiques. Fort est de constater qu’il ne se trompait pas et que sa boule de cristal lui renvoyait encore une fois des images lourdes de vérité. Le classique garage d’autrefois, avec son îlot d’essence, ses deux baies de service et la remorqueuse en attente, une espèce naguère de moins en moins visible, est dorénavant en voie d’extinction. On constate également que des entreprises autrefois florissantes ont laissé la place à des commerces non reliés à l’automobile, si ce n’est quelques lave-autos ici et là. Avec la venue des véhicules électriques, un phénomène qui semble à peine irréversible, les normes environnementales qui deviennent de plus en plus strictes et la vision apocalyptique qu’on donne à notre climat, il y a fort à parier que les changements à l’horizon seront aussi conséquents. J’attends avec une appréhension à peine déguisée une

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troisième conférence de son éminence. Reste à vous annoncer qui est le pape. Certains penseront à un activiste vert qui s’insurge des changements climatiques. Vous faites fausse route. Il n’y a pas de Ralph Nader, de Daniel Green ou d’Hubert Reeves en mesure de vous annoncer avec précision les bouleversements de l’industrie. Un ancien ministre ou un magnat à la retraite. Pas davantage. Le pape a un nom à consonance québécoise mais il y a belle lurette qu’il a décidé que la langue de Molière était un vestige de ses origines. J’ai même osé lui

adresser la parole en français à quelques reprises, question de voir son sourcil se soulever d’inquiétude, avant qu’il ne m’avoue qu’il avait tout oublié de son héritage linguistique. Il est né à Windsor, en Ontario, a passé toute sa vie à baigner dans le monde de l’automobile et en est devenu depuis plus de trente ans l’analyste le plus crédible concernant le marché automobile et le marché secondaire au pays. Son nom est Dennis DesRosiers. Il vient tout juste de passer le cap des 65 ans et n’a nullement l’intention de prendre sa retraite. o

Michel Poirier-Defoy Rédacteur sénior

mpoirierdefoy@lautomobile.ca

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