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La Topographie
ARC2012 - Atelier d’architecture 4 - 2e année
Tuteur: Stephan Kowal
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Durée: 2 semaines
Equipe: Individuel épaissisement des courbes jeu d’extrusion maquette axonométrie éclatée - bois lamellé-collé - GLT traverses en bois implantation contextuelle - Plateau-Mont-Royal
LA TOPOGRAPHIE est une résille solaire/ dispositif optique qui s’implante sur le Mont Royal. Par son nom, celle-ci rend hommage aux lignes courbes de l’ancienne carrière du site (1952).
Tout en marquant l’identité de la montagne, le dispositif s’enracine dans sa situation actuelle, « Un équilibre nécessaire entre le bâti et le paysage existant ». En effet, au fil du temps, le Mont Royal a fait l’objet de plusieurs interventions qui ont touché le paysage afin de répondre aux besoins, des opérations de remblayage et de déblayage, d’où les projets à grande ampleur tels que les universités, les collèges, mais aussi les espaces de stationnements et les terrains sportifs qui nécessitent de grandes surfaces aplanies. La Topographie traduit cela à travers sa tectonique et son architecture. Elle se définit par une trame régulière, symbole de tout ce qui est rationnelle et construit, dans laquelle se fusionne les lignes topographiques naturelles du site.
Le résultat obtenu est une forme dynamique, plus ou moins déformées dictée par les lignes courbes. Pour profiter du rayonnement solaire en hivers et éviter les surchauffes/éblouissements en été, deux stratégies ont été mise en place.
Une épaisseur a tout d’abord été donnée aux différentes lignes courbes, celle-ci augmente d’une ligne topographique à l’autre, au fur et à mesure qu’on descend; Ce qui invite les rayonnements rasants en hivers et nous protège contre ceux abrupts en été. Ensuite, un jeu d’extrusion a été effectué aux lames, ce qui offre un effet plus intéressant dans l’espace intérieur, un effet moins prévisible et fidèle à la configuration de la resille. L’extrusion des lames s’effectue en répondant aux niveaux des courbes sur le site.
En effet, la section la plus haute du dispositif représente le sommet de la montagne, elle sera donc la plus extrudée.



A mesure qu’on descend, cette extrusion diminue, ce qui contribue également à la gestion de l’éclairage naturelle. Les pièces ont été placés en forme de clôture pardessus les lames pour permettre au soleil à mesure qu’il progresse d’accentuer la forme des courbes topographiques. Ils serviront également de barrières contre les rayons solaires.



Au niveau de la matérialité, on s’est servis du bois lamellé-collé pour ses qualités performantes, mais aussi pour sa plasticité et sa capacité à franchir de longue portée. L’assemblage se procède tout d’abord par la connexion des lames de bois à un cadre par tenon-mortaise, une méthode de liaison assez simple et efficace. Pour assurer une stabilité latérale de ses lames, on a installé entre elles des traverses en bois, ce qui leur permettrons de bien se tenir entre elles. Leur disposition a été conçu d’une manière à être dissimulée, outre la matérialité, les traverses ont été disposés de manière à coïncider avec les pièces en bois. Finalement les pièces de bois ont été préfabriqués puis déposés pardessus les lames à l’aide de vis en bois, ce qui évite de nuire à la continuité formelle et matérielle du dispositif.


Bohème
édifice multifonctionnel
Inspiration: Sensation, poème d’Arthur Rimbaud
ARC3017 - Projet d’architecture 1 - 3e année
Programme (s) - Architecture + danse
Tuteur: Georges Adamczyk
Durée: 10 semaines
Equipe: Individuel
Quel est le milieu propice aux artistes, à leurs inspirations et créations ?
Une vie insouciante, une fugue dans la nature, dans un monde fantasmagorique, la marginalisation de l’exactitude, tous ces éléments caractérisent le lieu idéal de l’artiste, en particulier celui de la figure symbolique du XIXe siècle, Arthur Rimbaud.
Poète autobiographique, rêveur et fugueur, celui-ci va nous évoquer à travers son œuvre « Sensation » (1870) ce que la nature lui offre comme sentiments lorsqu’il entre en contact avec elle. Celle-ci étant pour lui une nourricière, une matrice et une protectrice.
L’architecture et la poésie étant deux éléments porteurs d’émotions, l’œuvre rimbaldienne, en particulier ses sensations, interviendront comme fil narratif de notre architecture, de ses espaces...
I - Sentiments du poète
A - Liberté plans ouverts : structure minimale murs porteurs espaces modulables : coursive appropriable espace collectif circulation pérpetuelle cloisons mobiles opaque phonique + translucide pour transprogrammation mise en exergue de la danse





B - Solitude servants porteurs fonctions séparées
II - Forme du poème
III - Premier quatrain - homme actif composition classique : simplicité alexendrains rimes croisées formes regulières deux quatrains en duel :
Q1: concret sensoriel palpable vs


Q2: abstrait sentimental spirituel

Q1 Q2 programmes concrets - fragmentés : a - espace cotravail designers/architectes b- fablab de quartier c- café mouvement horizontal : connexité éxterieur hauteur homogène maintenir le toucher contact avec sentiers




IV - Deuxième quatrain - homme passif programmes abstraits - superposés : a - lobby b - grand studio de danse cI - petit studio de danse cII - galerie d’architecture d - centre de méditation e - logements d’étudiants mouvement ascendant : ouverture qui s’amplifie contact avec ciel relation homme - nature : acteur : corps - bâti sujet : nature rimes croisées : relation permanente masculin - feminin homme - nature bâti - non bâti traitement - materialité : articielle : béton verre - aluminium naturelle : l’environnement artificiel dans naturel relation homme - nature : acteur : nature sujet : corps - bâti traitement - materialité : articielle : béton verre - aluminium naturelle : tiges de bois naturel dans artificiel finition brute béton armé teinté beige aspect de légereté texture douce dalle alveolée précontrainte grande portée 15 à 20 m jonction mur servant - planchers structure en béton prefabriqué ajout du monde souterrain : miroir du monde en relief propice à la bohème



Q1: homme acteur bureau - conférence
Q2: homme sujet auditorium
Q1 Q2 puit qui concrétise - éclaire le souterrain : se repérer par la profondeur puits offrant des sentiers topographiques :




L’Egérie maison de ville
ARC2011 - Atelier d’architecture 3 - 2e année
Tuteur: Sylvain Bilodeau
Durée: 3 semaines
Equipe: Individuel
L’EGÉRIE est un logement unifamilial atypique montréalais situé sur la rue Hadley en plein cœur du quartier Côte St-Paul. Il est destiné à une famille vénérée par la littérature, deux parents écrivains qui enseignent leurs trois enfants à la maison. Par son nom EGÉRIE qui veut dire inspiratrice, la maison doit promouvoir le travail de ces écrivains et cela en leur rafraichissant leurs idées, en stimulant leur créativité et en améliorant leur concentration.
Pour assurer ainsi, on s’est basé sur deux concepts focaux, tout d’abord l’insertion des éléments naturels dans la maison tels que la lumière naturelle et la végétation, ensuite l’usage d’éléments minimales d’où des mobiliers intégrés et des matériaux épurés.

Dans la maison, on a tout d’abord implanté trois trous à double hauteur puis à partir de ces derniers on a étudié l’ergonomie de l’espace afin de pouvoir générer le progra- maison inspiratrice nature minimalisme accentuation des vues reflexion solaire continuité du plancher élévation ouest élévation est axonométrie / axonométrie éclatée mobiliers - integrés sur mur - integrés sur patio - amovibles espaces de vies - omniprésence de la nature

-mme intérieur. Le résultat obtenu est trois pièces distribuées en quinconce de la même manière que celle des trois patios, ce qui fait en sorte que chaque chambre se trouve adhérée à un de ces derniers. Ainsi n’importe où on se trouve, on est toujours en contact visuel avec la nature.
Cette façon de distribuer les espaces a été reproduit deux fois, au rez-de-chaussée avec les espaces de nuits d’où les chambres à coucher, les salles de bain, d’eau ainsi que les espaces de rangement, et à l’étage avec les espaces de vie d’où la cuisine, la salle à manger, la salle de séjour ainsi que les espaces de travail ; En effet, cela permettra aux occupants de rester le plus possible en contact visuel avec la nature mais aussi de passer plus de temps au niveau de cette dernière.
Comme les écrivains travaillent de la maison, le contact physique avec la nature sera tout autant nécessaire pour leur bien-être.
En effet, quand le climat est convenable, les patios peuvent en eux même devenir des espaces de vies plus flexibles et apaisants d’où salle à manger, salon et espace de travail de jardin.
Suite à l’exécution du programme, on a remarqué une certaine symétrie sur les deux façades est-ouest ; Pour rendre le résultat plus intéressant et dynamique et donc la briser, on a joué avec les pleins et les vides.




La maison s’intègre à son contexte par l’utilisation de la brique même de son voisinage. Toutefois celle-ci a été peinte avec du stuc blanc. Cette façon de traiter mettra en valeur la pureté et l’abstraction du volume de la propriété tout en restant économique et étroitement attaché au contexte.
Pour les planchers, inclus les espaces non chauffés, on a usé du bois, ce qui génère une continuité intérieure et extérieure et donne un aspect naturel à la maison. Pour les murs, on a fait usage d’un enduit blanc, ce qui contribue davantage à l’unification intérieur et extérieur, tout en offrant une meilleur imagination aux habitants et une augmentation visuelle , autrement dit, une accentuation des vues vers l’extérieur.
















