HYPER REEL - Galerie Laurence Bernard - 07.11 - 18.12.2014

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BERTRAND PLANES PORTFOLIO


PORTFOLIO BERTRAND PLANES HYPER REEL 07.11/18.12.2014

Galerie Laurence Bernard 2, rue des Vieux-Grenadiers CH-1205 Genève +41 76 329 60 28 info@galerielaurencebernard.ch galerielaurencebernard.ch Ma/Ve : 11h – 18h SA : 11H-17H et sur rendez-vous


BERTRAND PLANES BIOGRAPHIE Né en 1975 à Perpignan. Vit et travaille à Paris. Plasticien-programmeur issu des Arts Décoratifs de Paris (ENSAD) et de l’école supérieure d’arts de Grenoble, Bertrand Planes est connu pour sa remise en cause de la finalité de l’objet d’art. Il développe des dispositifs vidéos, met au point des procédés techniques complexes lors de collaborations avec des chercheurs du CNRS et crée de nouveaux outils à partir de mécanismes existants qu’il compile entre eux pour les réarranger. Bertrand Planes s’est fait connaître dès sa sortie de l’école grâce au lancement de la griffe Emmaüs en 2003 et par l’organisation de ses défilés-performances, très médiatisés. Il a ensuite réalisé en 2005, à l’occasion de la Biennale d’art contemporain de Bolivie son premier dispositif stéréoscopique : une restitution virtuelle illusionniste du rivage marin perdu pendant la guerre du Pacifique. Une des pratiques de Bertrand Planes consiste à dénaturer l’impératif fonctionnel et commercial de l’objet produit en série et tout en conservant ses qualités esthétiques, il le détourne de ses fonctions premières pour lui en attribuer de nouvelles et l’investir de sens parfois contradictoires à leur usage premier. Il crée la Life Clock, une horloge au mécanisme ralenti 61320 fois afin que l’aiguille des heures effectue un tour de cadran non pas en 12h mais en 84 ans. En 2006, il débute avec Bumpit ! une longue série d’installations basées sur une pratique de repérage spatial et projection d’images, devenant l’un des précurseurs d’un procédé nouveau désormais connue sous le terme video mapping. En 2011 il traversera la Russie quittant Vladivostok en voiture pour rejoindre la biennale de Moscou. Un voyage de 13500 km durant lequel il improvisera des installations basées sur son procédé Bumpit! dans toutes les galeries et centres d’arts rencontrés sur son chemin.

Les œuvres de Bertrand Planes empruntent à la technologie et ses utilisations, pour mieux pointer leurs causes et conséquences sociales. Elles s’incarnent dans des dispositifs impliquant souvent un développement, une progression et s’attachent à questionner le contexte de monstration artistique en élargissant son périmètre vers des lieux inattendus parmi lesquels le CNRS, le Salon de l’Automobile, le laboratoire Citu (Paris 8), Emmaüs, le Bon Marché. Il est coauteur d’articles parus dans des revues scientifiques. Ses dernières expositions se sont tenues à Berlin, Saint Petersbourg, Copenhague, Paris (FIAC hors-les-murs), Singapour, Curitiba (Brésil), Moscou. Bertrand Planes est représenté par la New Galerie, Paris, France et la Galerie Laurence Bernard, Genève, Suisse. http://www.bertrandplanes.com/


BERTRAND PLANES HYPER REEL Employée en mathématique comme en philosophie, la notion d’hyperréalité renvoie aussi bien à une extension du réel qu’à une réalité différente de la réalité objective, qui conduit à ne plus pouvoir faire la différence entre le vrai et le faux. En choisissant d’intituler l’exposition qu’il présente à la Galerie Laurence Bernard Hyper réel, Bertrand Planes développe un discours sur la représentation du paysage qui renvoie à l’ontologie de l’art, au statut de la copie, mais également à la multiplication des moyens de reproduire le réel. Les paysages exposés par Bertrand Planes se situent aux confins de la création picturale. Leur genèse transgresse aussi bien les valeurs que les modes de production habituels du genre. En effet, en se détournant du pleinairisme et de la peinture sur le motif pour porter son regard sur des objets marginalisés, comme le sont les toiles qu’il a récupérées dans des vides-greniers, Bertrand Planes introduit une réflexion sensible sur la consommation des images. En intervenant sur des tableaux achevés dont les auteurs ont disparus, l’artiste rompt plusieurs conventions: Premièrement, il se saisit d’objets ignorés par le marché de l’art dans la perspective d’en faire renaître l’intérêt. Deuxièmement, en convoquant successivement la peinture, la photographie et la projection vidéo sur un même support, il surdétermine son sujet et questionne ainsi notre rapport aux modes de reproduction et au concept d’aura introduit par Walter Benjamin. Dupliquée sur son propre support, imprimée à l’endroit même où elle se trouvait, l’image du paysage originel que l’artiste donne à voir brouille les pistes et entretient un rapport ambigu au réel dont elle devient une manifestation contradictoire. L’ajout de couches picturales n’augmente pas l’illusion de réel. Contre toute attente, le paysage résultant de cette surdétermination visuelle n’accuse aucune artificialité, mais perce à jour l’essence même de l’œuvre, à savoir sa dimension sensible.

Au cours de la transformation du tableau, Bertrand Planes introduit à chaque étape du processus d’infimes modifications à la composition. Chacune raconte en creux la naissance du tableau et rappelle que l’art résulte d’une quête incertaine dans laquelle l’hésitation de même qu’une certaine part d’erreur sont à prendre en considération. Dans la démarche de Bertrand Planes, les coulures de l’émulsion photosensible et les messages d’erreur générés par le vidéoprojecteur soulignent que les compositions présentées sont nées d’une pratique aléatoire dont les imprévus communiquent à l’œuvre une authenticité qu’aucun média numérique ne pourrait parvenir à restituer. Au terme du processus, la poésie introduite par les accidents inhérents à la création parvient à insuffler une intensité nouvelle. Reproduite et ayant subie les transformations successives de la photographie et du numérique, l’image du paysage primitif reprend peu à peu ses droits. Là où Walter Benjamin accusait la reproductibilité technique des images d’altérer l’aura de l’œuvre originale, Bertrand Planes démontre que la reproductibilité peut également en restituer l’essence. Dans le vertige du plus vrai que nature et l’envoûtement procuré par la mise en abyme du réel, Bertrand Planes finit par créer non pas une copie, mais bien un nouvel original, un hyper réel à l’aura restaurée. Un objet autoréférentiel et paradoxal qui abolit tout rapport au temps pour mieux faire renaître la dimension essentialiste de l’œuvre d’art. Valérie Clerc


BERTRAND PLANES HYPER REEL Used in mathematics as well as in philosophy, the idea of hyper-reality refers as much to an extension of the real as to a reality different from objective reality, which leads to not being able to tell the different between the true and the false. Opting to call the exhibition that he is presenting at the Galerie Laurence Bernard Hyper Réel, Bertrand Planes has developed a discourse on the representation of the landscape that refers to the ontology of art, the status of the copy, but also to the multiplication of methods for reproducing the real. The landscapes exhibited by Bertrand Planes are situated at the borders of pictorial creation. Their genesis transgresses values as well as the usual production methods of the genre. Turning away from painting outdoors and “on the ground” to focus on marginalized objects, as are the canvases that he recovered from garage sales, Bertrand Planes introduces a sensitive reflection on the consumption of images. Working on finished pictures by deceased painters, the artist breaks with several conventions. First, he turns his attention to objects ignored by the art market with the idea of making interest in them reemerge. Second, by successively summoning painting, photography and the video-projection on the same support, he overdetermines his subject and consequently questions our relationship to reproduction methods and the aura concept introduced by Walter Benjamin. Duplicated on its own support, printed on the very spot where it was found, the image of the original landscape that the artist presents creates confusion and has an ambiguous relationship with the real of which it becomes a contradictory manifestation. The addition of pictorial layers does not increase the illusion of the real. Against all expectations, the landscape resulting from this visual overdetermination does not show any artificiality, but brings out the very essence of the work, namely its sensitive dimension.

During the picture’s transformation, Bertrand Planes introduces infinitely small modifications to the composition at each stage of the process. Each of them indirectly recounts the birth of the picture and recalls that art results from the uncertain quest during which hesitation in the same way as a certain dose of error are to be taken into consideration. In Bertrand Planes’ approach, the run-offs of the photosensitive emulsion and the error messages generated by the video-projection underline that the compositions presented come out of a random practice whose unforeseen elements communicate an authenticity to the work that no digital media could succeed in restituting. At the end of the process, the poetry introduced by the accidents inherent in the picture’s creation succeeds in giving the work a new intensity. Reproduced and having undergone the successive transformations of photography and digitizing, the image of the original landscape gradually reasserts itself. Where Walter Benjamin accused the technical reproducibility of images of altering the aura of the original work, Bertrand Planes demonstrates that reproducibility can also restitute the work’s essence. In the vertigo more real than nature and the bewitchment obtained by the mise en abyme of the real, Bertrand Planes in the end creates not a copy, but a new original, a hyper real with its aura restored. A self-referential and paradoxical object that obliterates any relationship to time to better make the essentialist dimension of the work of art reemerge. Valérie Clerc


HYPER REEL


Genève 20+1v2, 2014 Emulsion photosensible sur peinture, impressionnée par vidéoprojection 60x40cm


Genève 301 vb, 2014 Emulsion photosensible sur peinture, impressionnée par vidéoprojection 114 x 64 cm


Genève 1+drv, 2014 Emulsion photosensible sur peinture, impressionnée par vidéoprojection 104x78 cm


Genève 9+drv, 2014 Emulsion photosensible sur peinture, impressionnée par vidéoprojection 42 x 53 cm


Genève 2+drv, 2014 Emulsion photosensible sur peinture, impressionnée par vidéoprojection 78 x 110 cm


Genève 21+1v2, 2014 Emulsion photosensible sur peinture, impressionnée par vidéoprojection 68 x 47 cm


Genève 31 1vbl, 2014 Emulsion photosensible sur peinture, impressionnée par vidéoprojection 64 x 115 cm


Genève 12+v, 2014 Emulsion photosensible sur peinture, impressionnée par vidéoprojection 67 x 52 cm


Genève 13+v, 2014 Emulsion photosensible sur peinture, impressionnée par vidéoprojection 64 x 56 cm


Genève 10+v, 2014 Emulsion photosensible sur peinture, impressionnée par vidéoprojection 39 x 54 cm


Genève 18+v, 2014 Emulsion photosensible sur peinture, impressionnée par vidéoprojection 47 x 58 cm


Genève 11+dv, 2014 Emulsion photosensible sur peinture, impressionnée par vidéoprojection 44 x 68 cm


Genève 33 L, 2014 Emulsion photosensible sur peinture, impressionnée par vidéoprojection 74 x 135 cm


Life Clock, 2008 Mécanisme d’horloge ralenti 61320 fois, les nombres marquent les années Ed. 4/7 51 x 51 cm


Sans titre, 2014 Ventilateur, plexiglas, bois Ed. 2 160 x 55 cm


Sans titre, 2014 Appareil photo reflex argentique, ventirad, led et lentilles Ed. 1/3, dimensions variables


BERTRAND PLANES 1975, Perpignan, France. Vit et travaille à Paris. Représenté par la New Galerie, Paris et la galerie Laurence Bernard, Genève. Lives and works in Paris. Represented by the New Galerie, Paris and galerie Laurence Bernard, Geneva. Formation | Education 2004 Post diplôme AII, École nationale supérieure des arts décoratifs, Énsad, Paris. 2002 Dnsep avec Félicitations, École supérieure d’art de Grenoble. (nouvellement Esad) 2001 Webdesign Certificate, Camberwell College of Arts, Londres. Expositions Personnelles | Solo Shows 2014 Hyper Réel, Galerie Laurence Bernard, Geneva, Switzerland. 2013 Bumpit ! Crystal Palace, Bordeaux. 2011 No Signal, New Galerie, Paris. Bumpit ! Tour, Ekaterina Fundation, Biennale de Moscou, Moscou. Bumpit ! n12, Galerie Arka, Vladivostok. Bumpit ! n8, National Center for Contemporary Arts, Ekaterinbourg. The place we’ve been, Galerie Ben Kaufmann, Berlin. 2010 Galerie Formula, Etagi, Saint-Pétersbourg. Sans Titre, New Galerie, Paris. À moins que..., Théâtre de l’Agora, Evry. 2008 Untitled, Galerie Griesmar & Tamer, Paris. 2007 LowTone, Galerie Artcore, Paris. 2005 made in Grenoble, La Griffe Emmaüs un projet collaboratif, Paris. Exposition Collectives (sélection) | Group shows (selection) 2014 FIAC, Jardin des Plantes, Paris L’Habit de Château, Maison Laffitte, France Stuck on my Eyes, curated by A Kassen, IMO Projects, Copenhagen, Denmark. Recouvrement, curated by Klaus Spiedel, Gal. Malin & Robin, Paris. Le Mur, Collection Antoine de Galbert, La Maison Rouge, Paris. Laps, Fondation Vasarely, Aix en Provence. 2013

Suntitled, Festival Nemo, Maison des Arts de Creteil, Creteil. The Place We’ve Been, Institut d’Art Contemporain de Villeurbanne. Another Different Place, Tête, Berlin.

Commissariat pour un arbre #4 , Crystal Palace, Bordeaux. Bresil rive Gauche, le Bon Marché, Paris. Vertigo, Gourette, France. Death and Love, Art Museums of Bergen, Bergen, Norway. 2012 Festival Ososphère, Strasbourg. Battleground States, Utah Museum of Contemporary Art, Salt Lake City. This Town Deserves a Better Class of Criminals, New York Gallery, New York. White Night, Port Vila, Vanuatu Islands. Life Clock, Den Frie Centre of Contemporary Art, Copenhagen, Denmark. FAX, Utah Museum of Contemporary Art, Salt Lake City. Rose avec des étoiles vertes, Galerie du Rutebeuf, Clichy. Celeste im Berg, Die Bäckerei, Innsbruck. 2011 La Fabrique sonore, Le Domaine Pommery, Reims. À Ciel Ouvert, Haillicourt, Béthune. O’Clock, Triennale di Milano, Milan. 16bits miracle, Centro Cultural Banco Brasil, Brasilia. Children’s Season, Singapore Art Museum, Singapour. Worng, IMO Projects, Copenhague. Cadavre exquis, Galerie JTM, Paris. Révélations, Cyril Hatt & Bertrand Planes, Galerie Bertrand Grimont, Paris. Festival Ososphère, Strasbourg. 2010 Le prix Meurice pour l’Art Contemporain, Hôtel Le Meurice, Paris. Right Where - The State of The Art, IMO Projects, Art Copenhagen, Copenhague. Festival Ososphère, Strasbourg. DNS, Singapore Art Museum, Singapour.

Spectral Issue, avec le collectif Visual System, Lab-Labanque, Béthune. Slick, avec la galerie JTM, Paris. Loading, PM Galerie, Berlin. En mai fais ce qu’il te plaît, Synesthésie, Saint-Denis. Something, Nothing, Anything, La Troisième porte bleue, Paris. 2009

Bande Annonce, New Galerie de France, Paris. Biennale Ventosul, Curitiba, Brésil.


L’Espace du Silence, Kraznoe Znamia, avec l’Institut français de Saint-Pétersbourg. Festival Ososphère, Strasbourg. Festival e-magiciens avec le Lab de l’Énsad, Valenciennes. SIANA Festival, Nanchang, Chine. Slick avec la galerie JTM, Paris. À la limite, Galerie Michel Journiac, Paris. Projet Bateau Mouche 2, Limsi, Futur en Seine, quais de Seine, Paris. 2008

Slick avec la galerie Griesmar & Tamer, Paris. Nuit Blanche, mairie du 4e arrondissement, Paris. Festival Némo, La Bellevilloise, Paris. Mémoires Externes, Galerie Griesmar & Tamer, Paris. One Minute Film and Video Festival, Aarau, Suisse. Slick dessin, avec la galerie Griesmar & Tamer, Paris. Transnumèriques, Théâtre de l’Agora, Evry. Mémoires Externes, Galerie Griesmar & Tamer, Paris. Troisième Planète, La Générale, Sèvres.

2007 ArtBasel, un projet de John Armleder avec la galerie Ecart, Genève. Slick, avec la galerie Artcore, Paris. J’aime beaucoup ce que vous faites, Envoy Gallery, New York. City of Light, Temporary Art Center, avec la Galerie Roger Tator, Eindhoven. 2006

Slick avec la Galerie Artcore, Paris. Appartement Alloué, Galerie Artcore, Paris. 5e Biennale de Gyumri, Gyurmi, Arménie.

2005

SIART Biennale, avec Corentin Hamel, Musef, La Paz.

2004

2003

2002

Multiprises, Cité Internationale des Arts, Paris. Appartement Témoins, The Store, Paris. Sélection de vidéos, Espace Croisé, Roubaix, France.

A Sentimental Choice, Crac Alsace, France. Oxymory, Frac Basse Normandie, France. La Griffe Emmaüs, Porte de Versailles, Paris.

Publications Artistiques | Art Editions 2013 Bumpit !, catalogue monographique, éditions AdERA. 2013 The Place We’ve Been, livre d’artiste, éditions AdERA. 2007 Untitled, catalogue monographique, Galerie JTM, Paris. Ateliers | Workshops Depuis 2006, il est chargé de cours Licence Art Plastique. Univ. Paris 1-Sorbonne, Images Fixes et en Mouvement. Depuis 2011, il est chargé de cours Licence Cinéma Univ. Paris 1-Sorbonne. Atelier d’Écriture Interactive . 2013 The Place We’ve Been, Atelier Photo et Video Mapping, École Sup. d’Art de Grenoble, Grenoble. 2011 Bumpit ! Tour, Université Technique de Saratov, Russie. 2011 Bumpit ! Tour. Gorki Museum & Ecole d›Architecture, Novossibirsk, Russie. 2010 Master Arts Interactifs, EESI, École de l›Image, Poitiers. 2009 How to Copy the World, atelier 3D.China Academy of Fine Arts, Hangzhou, Chine. 2006 Bumpit !, LIMSI/CNRS, Université Paris Sud, Orsay. 2005 Mar : 3D, LIMSI/CNRS, Université Paris Sud, Orsay. 2004 DivX Prime, LIMSI/CNRS, Université Paris Sud, Orsay. Conférences (sélection) | Conferences (selection) 2014 Gaité Lyrique, Paris, *di*/zaïn Technologies Créatives. 2011 Modern Art Center, Novossibirsk, Russie, Bumpit ! Tour. 2011 Arka Gallery, Vladivostok, Russie, Bumpit ! Tour, conférence. 2009 ENSAD École Nationale Sup. des Arts Décoratifs, Paris, High & Low. 2009 LIMSI/CNRS, Bétonsalon, VIDA, Paris.Gate : 3.5, Simulation, matérialisation. 2007 Paris 8-ESPCI, Eureka, la science de l›invention, Paris, DivX Prime. 2005 Beaux Arts de Lapaz, Bolivie, Mar : 3D. Jury 2014 Membre du Jury DNSEP École Nationale Supérieure d’Art de Nancy 2010-2014 Membre du Jury du prix Bourse Numérique de la fondation Lagardère.


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