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Féminin / Féminin DU 11 AU 17 AOÛT 2014
LUNDI 11 AOÛT
LA SÉRIE FÉMININ/FÉMININ, VUE PAR… CHLOÉ ROBICHAUD
En janvier dernier, était lancée l’épisode pilote de la tant attendue web série Féminin/Féminin. Après avoir rapidement dépassé les 100 000 visionnements, provenant du Québec, mais aussi de la France, de l’Australie et des États-Unis, les deux jeunes femmes derrière l’idée originale, soit la réalisatrice Chloé Robichaud (Sarah préfère la course) et la présidente/fondatrice de Lez Spread The Word, Florence Gagnon, ont rapidement constaté l’engouement pour la série, qui offre un coup d’œil rafraichissant et ludique sur l’univers des lesbiennes au Québec. À force de détermination et d’autofinancement, les huit épisodes qui forment la première saison peuvent maintenant être visionnés dans leur totalité sur le web. La genèse du projet remonte à plus ou moins quatre ans, alors que Florence Gagnon, imagine cette idée d’une web série lesbienne québécoise, positive et réaliste, ce qui retient l’attention de Chloé Robichaud, sans oublier le caractère novateur et pionnier du projet. Après le développement des idées, le scénario, le tournage et quelques 300 000 visionnements plus tard : « C’est certain qu’on espérait rejoindre les gens d’ici et de l’extérieur du Québec, mais le nombre de visionnements est au-delà de nos objectifs et on est très heureuses », exprime d’emblée Chloé, qui avoue quelque peu à la blague avoir ce désir, avec sa collègue Florence, d’atteindre le million de visionnements d’ici le premier anniversaire du lancement. ///////////////// 82 FUGUES.COM AOÛT 2014
Sans conteste, la web série est très bien reçue, même si plaire à toutes relève de l’impossible : « C’est certain que lorsque le pilote est sorti, plusieurs ont aimé, mais on ne peut pas représenter tout le monde, il y a une limite de temps, en 8 épisodes. Les commentaires sont très positifs et il y a une variété de personnages ». D’ailleurs, la diversité est aussi exprimée dans un contexte bilingue et la série est présentée en français, avec sous-titres anglais, une valeur ajoutée importante pour les créatrices du projet, dès la genèse : « On voulait ouvrir nos horizons le plus possible, faire parler de la communauté montréalaise partout dans le monde et pour l’instant ça marche. Je te dirais que la France est notre deuxième plus gros marché présentement. On sentait que les filles avaient besoin de voir quelque chose de la communauté, Suite en page 98
PHOTO : JUSTINE LATOUR
CHLOÉ ROBICHAUD