Perspectives - Automne 2009

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Dans son état actuel, le secteur agricole du Québec n’est pas viable. Pour assurer sa pérennité, la province devrait renoncer progressivement à son système de gestion de l’offre et viser une élimination complète des subventions agricoles. LA LIBÉRALISATION DU COMMERCE Le cycle de négociations commerciales multilatérales de Doha a été lancé en 2001 par l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Les pourparlers ont mis l’accent sur la réduction des tarifs douaniers et des subventions agricoles de même que sur la libéralisation du commerce des services. En fin de compte, les négociations ont échoué. La position du Canada (de défense de la gestion de l’offre et de promotion de la libéralisation commerciale) s’est révélée intenable à long terme. Le libre-échange est dans l’intérêt de l’ensemble de l’économie canadienne, y compris du secteur agricole. Le Canada est le cinquième plus grand exportateur et importateur de produits agricoles et agroalimentaires de l’OCDE (OCDE, 2008, p. 5). De plus,

comme le note l’OCDE, «[...] il existe des producteurs de viande et de céréales, comme ceux qui produisent du blé et de l’orge dans l’ouest du Canada, qui sont très orientés vers l’extérieur et pour qui les gouvernements sont désireux de mettre en place davantage de mécanismes de marché» (OCDE, 2008, p. 5). Le protectionnisme n’a pas contribué à la compétitivité du secteur agricole québécois. Les agriculteurs sont de plus en plus dépendants des subventions gouvernementales (CAAAQ, 2008, p. 47-48), et les fermes qui fonctionnent hors du système de gestion de l’offre sont confrontées à d’importants défis. Par exemple, les revenus agricoles sont souvent plus faibles que les coûts de fonctionnement. En fait, 30 % des fermiers québécois n’arrivent pas

Ferreira Café 1448, rue Peel Montréal

Ezra Levant Blogueur, auteur et ancien éditeur du Western Standard

Jeudi 22 octobre 2009

La liberté d’expression au Canada est-elle menacée? RSVP : www.institutfraser.org 514 281-9550 poste 301

Cocktail et présentation : 60 $ Souper privé : 210 $ Cocktail : 17 h 30 Programme : 18 h 30 Souper privé : 19 h 30

Djemila Benhabib

Me Julius Grey

L’auteure de Ma vie à contre-Coran

Partenaire sénior, Grey Casgrain

Mercredi 18 novembre 2009

Accommodements des signes religieux dans les institutions publiques, est-ce vraiment raisonnable?


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