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AMBASSADEUR DE LA CULTURE CONGOLAISE
Véritable ambassadeur culturel du Zaïre de l’époque, Liyolo sillonna le monde entier.
Ses réalisations lui ont permis de parcourir les grandes villes du monde entier. Entre 1973 et 2002, Alfred Liyolo exposera dans les galeries les plus prestigieuses et les plus connues du monde, dont Paris (Louvre), Nice, Tokyo, Séville (exposition universelle de 1992), New York (Art expo 93), Vienne, Lisbonne (Exposition Universelle 1998), Pékin, Bruxelles (2002), Dakar (Sénégal).
Liyolo fut présent dans toutes les Biennales internationales.
Son séjour nippon, sera culminé avec la rencontre en privé avec le couple Impérial Japonais, l’Empereur Akihito et l’Impératrice Mishiko, à Tokyo en 1989.
Un rare honneur pour un artiste africain et congolais de surcroît !
En 2013, il est nommé Professeur Emérite par décret ministériel.
En 2014, il reçoit le Prix pour les Meilleurs Contributions et Echanges Culturels, du Ministre de la Culture de la République Populaire de Chine.
Il est fait Commandeur des Ordres Nationaux Lumumba et Kabila en décembre 2015 par le gouvernement Congolais. Seul artiste ayant reçu ce grade, tant sous l’ère Mobutu que Kabila.
Liyolo est l’auteur de la fameuse Place des Artistes, à Matonge, ainsi que du monument à Franco Luambo qui s’y trouve. Ses grands monuments, de 1970 à nos jours, se retrouvent à travers la ville de Kinshasa notamment le Mariage Coutumier au Théâtre de Verdure qui est son tout premier Monument (1970); Les Messagers, sur l’explanade de la RTNC ou encore le Bouclier de la Révolution du Mont Ngaliema, parmi d’autres.
Un de ses derniers monuments est le Lumumba de 4,50 mètres de haut au jardin de la Primature à Kinshasa.
L’OEUVRE DE LIYOLO
En admirant les oeuvres de Maitre Liyolo, on entre dans une profonde méditation.
Liyolo est un inspirateur ; il transforme le bronze en réalité vivante.
Son originalité réside dans le caractère à la fois traditionnel et contemporain de son art, réunissant plusieurs sculptures au style pur et effilé.
Il fait corps avec le bronze et son amour pour cette matière transparait à travers ses oeuvres.
La Danseuse Affolée, 1987