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Die Olympischen Spiele, und danach … | Les Jeux Olympiques, et après
Charles Trolliet Präsident SVPS – Président FSSE
Die Olympischen Spiele von Tokyo 2020 sind nun vorbei. Nebst den sportlichen Leistungen stand dabei auch das Image des Pferdesports im Fokus. Man konnte auf der einen Seite zahlreiche positive Kommentare zu unseren zwei- und vierbeinigen Athletinnen und Athleten lesen und hören, auf der anderen Seite wurde aufgrund von bisweilen eindrücklichen, ja sogar tragischen Ereignissen aber auch äusserst heftige, um nicht zu sagen aggressive Kritik an jeglichem Sport mit Pferden geäussert. Die Angriffe auf den Pferdesport oder ganz allgemein auf jegliche Nutzung von Tieren («Antispeziesismus») haben sich in den letzten Jahren gehäuft und werden von extremistischen Kreisen regelrecht orchestriert. Gleichzeitig ist die Sensibilität in der breiten Öffentlichkeit für die Thematik des Tierwohls gewachsen, was ich begrüsse.
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Im Zeitalter der sofortigen Information und der sozialen Netzwerke ist es unvermeidlich, dass sich «skandalträchtige» Themen in Windeseile verbreiten. Es wäre auch falsch, jegliche Kritik am Pferdesport kategorisch zurückzuweisen: Manche Kritikpunkte sind gerechtfertigt und erfordern korrigierende Massnahmen. Eine Möglichkeit, diese Schlagzeilen zwar nicht zu verhindern, aber zumindest abzuschwächen, wäre, vorweg besser über unsere Anliegen betreffend das Pferdewohl und unsere Bemühungen, dieses noch zu verbessern, zu informieren.
Wir alle – jeder in seiner Rolle und Funktion – müssen uns dafür einsetzen, zum einen die in Bezug auf das Pferdewohl problematischen Bereiche herauszukristallisieren und entsprechende korrigierende Massnahmen zu treffen, und zum anderen Missachtungen und Verfehlungen konsequent zu sanktionieren.
Es wäre illusorisch zu glauben, man könne die extremen antispeziesistischen Kreise überzeugen. Wenn wir aber die breite Öffentlichkeit besser informieren und ein Bewusstsein dafür schaffen, welche Herausforderungen wir zu meistern und welche Verantwortlichkeiten wir zu tragen haben, können wir aufzeigen, dass der Pferdesport – sei es als Wettkampfsport oder als Freizeitbeschäftigung – absolut vereinbar ist mit dem Tierwohl. Les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 sont maintenant terminés. Au-delà des résultats sportifs, ces jeux ont également représenté pour les sports équestres un défi en matière d’image. Si on a pu lire et entendre de nombreux commentaires positifs sur nos athlètes humains et équins, on a aussi enregistré, suite à des événements parfois impressionnants voire tragiques, des prises de position extrêmement critiques, voire agressives quant aux activités sportives impliquant les chevaux. Les attaques contre les sports équestres ou plus largement contre toute utilisation des animaux («antispécisme») se sont multipliées ces dernières années. Elles sont parfaitement orchestrées par certains milieux extrémistes. Parallèlement à cela, on constate une plus grande sensibilité du public à la thématique du bien-être animal, ce que je salue.
A l’heure de l’information immédiate et des réseaux sociaux, il est illusoire d’imaginer empêcher la diffusion de sujets «à scandale». Il serait également faux de vouloir nier en bloc toutes les critiques faites aux sports équestres: certaines sont justifiées et nécessitent des mesures correctrices. Une meilleure information en amont concernant nos préoccupations en matière de bien-être animal et les mesures prises pour l’améliorer seraient un moyen si non d’empêcher du moins de relativiser ces gros titres.
Nous devons tous, dans nos rôles et fonctions respectifs, nous employer d’une part à identifier les domaines posant problème en matière de bien-être des chevaux et à prendre toutes les mesures correctrices nécessaires et, d’autre part, à sanctionner de façon conséquente les manquements et les fautes.
Il serait illusoire d’imaginer convaincre les milieux antispécistes extrémistes mais en combinant l’information du grand public avec une réelle prise de conscience des défis que nous avons à relever et des responsabilités que nous devons prendre, nous démontrerons que la pratique des sports équestres, de compétition comme de loisir, est parfaitement compatible avec le bien-être des chevaux.