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Une campagne de sensibilisation à l'AVC

Tous les ans, quelque 20 000 personnes subissent un accident vasculaire cérébral au Québec, 110 000 au Canada et 5 millions dans le monde.

Les personnes victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC) risquent de vivre avec des séquelles permanentes, voire d’en mourir, si elles ne sont pas rapidement prises en charge. « L’AVC, c’est une urgence, il faut agir vite, car on perd alors deux millions de neurones par minute », soutient la Dre Céline Odier, neurologue vasculaire au Centre hospitalier de l’Université de Montréal.

Plusieurs campagnes de sensibilisation ont déjà fait connaître les principaux signes d’un AVC. Le 29 octobre étant la Journée mondiale des accidents vasculaires cérébraux, l’Association des neurologues du Québec a profité de ce mois pour lancer quatre capsules vidéo visant à faire connaître la façon dont les patients frappés d’un AVC sont pris en charge au Québec. Conçues pour être diffusées notamment dans les réseaux sociaux, chacune des capsules résume une thématique en moins de deux minutes.

La thrombolyse et la thrombectomie

La thrombolyse consiste à injecter un médicament par voie intraveineuse dans le but de dissoudre un caillot. Lorsque le caillot est trop gros pour être dissout, une intervention radiologique, la thrombectomie, permet de le retirer.

La téléthrombolyse

Les patients ont accès à la thrombolyse même lorsqu’ils vivent loin des grands centres urbains car, grâce à la télémédecine, des neurologues peuvent rapidement intervenir, contribuant ainsi à minimiser les séquelles d’un AVC.

Le patient au bon endroit : détournement des ambulances

La plupart du temps, les ambulanciers sont les premiers à intervenir auprès d’un patient. Formés pour reconnaître le degré de gravité d’un AVC, ils sauront vers quel hôpital diriger cette personne selon le niveau de soins requis.

L’avenir : le rôle des ultrasons dans le traitement des AVC

Des études ont démontré que les ultrasons permettent de dissoudre un caillot, même s’il leur faut traverser le crâne. Des neurologues québécois participent à des travaux de recherche afin que cette technologie soit un jour applicable chez l’humain.

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