Déjà 20 ans
PRĂSIDENCE DE LA FMSQ
LE NOUVEAU MANDAT DE Dre DIANE FRANCĆUR

MASSES DE TISSUS MOUS ET LĂSIONS OSSEUSES
LES GRANDS NOMS DE LA MĂDECINE Dr DANIEL BORSUK

Déjà 20 ans
MASSES DE TISSUS MOUS ET LĂSIONS OSSEUSES
LES GRANDS NOMS DE LA MĂDECINE Dr DANIEL BORSUK
Le magazine Le SpĂ©cialiste a 20 ans ! Câest le moment de lui faire prendre le virage numĂ©rique pour offrir Ă ses lecteurs une expĂ©rience enrichie. Ce geste « vert » le rendra disponible partout et en tout temps sur votre tĂ©lĂ©phone intelligent, votre tablette ou votre ordinateur. Nous en profitons Ă©galement pour diversifier le contenu du magazine en ajoutant de nouvelles chroniques, des portraits et des dĂ©bats.
Le dicton « Plus ça change, plus câest pareil » prend tout son sens lorsque je relis le tout premier numĂ©ro du SpĂ©cialiste, publiĂ© en avril 1999. Il traitait en effet de... la rĂ©munĂ©ration des mĂ©decins spĂ©cialistes !
Comme son nom lâindique, Le SpĂ©cialiste sâadresse Ă vous. Nos pages vous sont ouvertes. Transmettez-nous vos commentaires et suggestions. Dans ce numĂ©ro, le D r Daniel Borsuk vous raconte son extraordinaire parcours et la Dre Sophie Mottard signe un article visant Ă soutenir les chirurgiens appelĂ©s Ă investiguer et Ă traiter des masses de tissus mous et des lĂ©sions osseuses.
Bonne lecture !
Le Spécialiste
SLe Spécialiste est publié par la Fédération des médecins spécialistes du Québec
LE MAGAZINE EST PRĂPARĂ PAR LA DIRECTION DES AFFAIRES PUBLIQUES ET DES COMMUNICATIONS
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DĂPĂT LĂGAL
2e trimestre 2019
BibliothÚque nationale du Québec
ISSNÂ 1206â2081
17
Greffe faciale
Suivez le parcours atypique du Dr Daniel Borsuk, chirurgien plasticien
22
Le Centre hospitalier de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al a depuis longtemps ouvert ses portes aux infirmiĂšres praticiennes spĂ©cialisĂ©es. Un vibrant tĂ©moignage.
26
Le Réseau sarcome Québec aide les médecins spécialistes à établir leurs diagnostics et à décider des traitements à entreprendre.
24
Peut-on faire de lâhumour en racontant les travers du systĂšme de santĂ© ou en Ă©voquant des situations cocasses qui se produisent Ă lâurgence ?
42
De plus en plus de mĂ©decins spĂ©cialistes reçoivent des personnes ĂągĂ©es, au bureau comme Ă lâhĂŽpital. La gĂ©riatrie est dĂ©sormais lâaffaire de tous.
La FĂ©dĂ©ration des mĂ©decins spĂ©cialistes du QuĂ©bec a pour mission de dĂ©fendre et de soutenir les mĂ©decins spĂ©cialistes de ses associations affiliĂ©es Ćuvrant dans le systĂšme public de santĂ©, tout en favorisant des soins et des services de qualitĂ© pour la population quĂ©bĂ©coise. Elle regroupe les spĂ©cialitĂ©s suivantes : anatomopathologie ; anesthĂ©siologie ; biochimie mĂ©dicale ; cardiologie (adulte ou pĂ©diatrique) ; chirurgie cardiaque ; chirurgie colorectale ; chirurgie gĂ©nĂ©rale ; chirurgie gĂ©nĂ©rale oncologique ; chirurgie gĂ©nĂ©rale pĂ©diatrique ; chirurgie orthopĂ©dique ; chirurgie plastique ; chirurgie thoracique ; chirurgie vasculaire ; dermatologie ; endocrinologie et mĂ©tabolisme ; endocrinologie gynĂ©cologique de la reproduction et de lâinfertilitĂ© ; gastroâentĂ©rologie ; gĂ©nĂ©tique mĂ©dicale ; gĂ©riatrie ; gĂ©rontopsychiatrie ; hĂ©matologie ; hĂ©matologie et oncologie pĂ©diatrique ; immuno logie clinique et allergologie ; maladies infectieuses ; mĂ©decine dâurgence ; mĂ©decine dâurgence pĂ©diatrique ; mĂ©decine de lâadolescence ; mĂ©decine de soins intensifs (adulte ou pĂ©diatrique) ; mĂ©decine du travail ; mĂ©decine interne ; mĂ©decine interne gĂ©nĂ©rale ; mĂ©decine maternelle et fĆtale ; mĂ©decine nĂ©onatale et pĂ©rinatale ; mĂ©decine nuclĂ©aire ; mĂ©decine physique et rĂ©adaptation ; microbiologie mĂ©dicale ; nĂ©phrologie ; neuro chirurgie ; neurologie ; neuropathologie ; obstĂ©trique et gynĂ©cologie ; oncologie gynĂ©cologique ; oncologie mĂ©dicale ; ophtalmologie ; otoârhinoâlaryngologie et chirurgie cervicoâfaciale ; pathologie gĂ©nĂ©rale ; pathologie hĂ©matologique ; pathologie judiciaire ; pĂ©diatrie ; pĂ©diatrie du dĂ©veloppement ; pneumologie (adulte ou pĂ©diatrique) ; psychiatrie ; psychiatrie de lâenfant et de lâadolescent ; psychiatrie lĂ©gale ; radiologie diagnostique ; radioâoncologie ; rhumatologie ; santĂ© publique et mĂ©decine prĂ©ventive et urologie. Toutes les annonces de produits pharmaceutiques sur ordonnance sont approuvĂ©es par le Conseil consultatif de publicitĂ© pharmaceutique. Les articles portant signature nâengagent que leur auteur ; il en est de mĂȘme pour le contenu de chaque publicitĂ©. Tous droits rĂ©servĂ©s. Le contenu ne peut ĂȘtre reproduit sans lâautorisation Ă©crite de lâĂ©diteur.
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En ce 20 e anniversaire, le magazine
Le SpĂ©cialiste prend le virage de la mobilitĂ© et jâespĂšre que cette toute premiĂšre version numĂ©rique vous offrira une expĂ©rience de lecture fort agrĂ©able et enrichissante. Câest une grande Ă©tape pour notre magazine.
Je profite de cette tribune pour vous parler des nombreux changements en cours Ă la FMSQ et de ce que je souhaite accomplir durant ce mandat.
Se renouveler
Tout dâabord, je remercie les dĂ©lĂ©guĂ©s qui ont rĂ©itĂ©rĂ© leur confiance en moi lors des Ă©lections du 21 mars dernier, en plus dâĂ©lire les nouveaux membres de notre conseil dâadministration. Entreprendre un nouveau mandat, entourĂ©e dâune nouvelle Ă©quipe dâadministrateurs, est signe de nouveautĂ©. Jâen suis dĂ©jĂ Ă ma cinquiĂšme annĂ©e Ă la prĂ©sidence de la FMSQ et jâai la certitude que lâĂ©quipe en place insufflera un souffle nouveau Ă la FĂ©dĂ©ration.
AprĂšs une difficile pĂ©riode de confrontation avec le gouvernement, nous avons opĂ©rĂ© un virage avec les reprĂ©sentants du gouvernement et les mĂ©dias. Notre position dans lâespace public est plus avantageuse et cela augure bien pour la suite des choses : une Ăšre de collaboration productive sâamorce. Ce climat plus serein nous permet de prendre le temps de consolider notre organisation et de la faire progresser.
SâamĂ©liorer
Ces changements ont des effets de plus en plus concrets. Les travaux conjoints avec le MSSS sont harmonieux, ceux avec le Conseil du trĂ©sor progressent et lâĂ©tude de lâICIS devrait ĂȘtre publiĂ©e en septembre prochain. Les mĂ©dias rapportent maintenant plus souvent les rĂ©alisations des mĂ©decins spĂ©cialistes et nous nourrissons une collaboration franche avec eux.
Câest le genre de questionnement qui guide mes actions et celles de mon Ă©quipe. Ainsi, tout rĂ©cemment, jâai annoncĂ© la crĂ©ation du poste de directrice gĂ©nĂ©rale et la nomination de Me Pascale Mongrain. AprĂšs un sĂ©jour Ă la FacultĂ© de mĂ©decine de lâUniversitĂ© McGill, elle contribuera Ă la mise en place de processus de gestion pĂ©renne au sein de la FMSQ.
Son Ă©quipe comptera un nouveau membre, le D r Jean-Denis Roy, Ă la direction des Affaires professionnelles. Il a quittĂ© la direction du DĂ©partement dâanesthĂ©siologie du CHUM pour se joindre Ă nous.
Reconnecter
Les mĂ©decins spĂ©cialistes sont de vĂ©ritables leaders dâĂ©quipes interdisciplinaires en milieu hospitalier et je souhaite que les QuĂ©bĂ©cois le rĂ©alisent. Câest pourquoi jâai fait de la dĂ©fense de nos droits une prioritĂ© afin que cessent lâacharnement du CMQ et celui de la RAMQ.
Nos efforts doivent aussi porter sur la valorisation de notre expertise mĂ©dicale. Les activitĂ©s du D r Daniel Borsuk et de son Ă©quipe, qui font lâobjet dâun reportage dans cette Ă©dition, ne sont quâun exemple du savoir-faire quĂ©bĂ©cois en mĂ©decine spĂ©cialisĂ©e.
Les grandes rĂ©alisations mĂ©dicales sont une chose, mais lâapport quotidien de nombreux mĂ©decins qui sâengagent au-delĂ de la mĂ©decine est aussi en pleine croissance. Jâapplaudis lâenthousiasme qui se dĂ©veloppe pour lâorganisation de notre systĂšme de santĂ© et je salue le travail de tous les mĂ©decins qui participent Ă nos rĂ©flexions internes et ceux qui occupent des postes mĂ©dico-administratifs dans dâautres organisations.
Dans ce numĂ©ro du SpĂ©cialiste, je soulĂšve des questions sur le projet du gouvernement fĂ©dĂ©ral sur lâassurance mĂ©dicaments. Il sâagit lĂ dâun enjeu de politiques publiques qui affectera les processus dâĂ©valuation des mĂ©dicaments, de nĂ©gociation des prix par les gouvernements et, Ă©videmment, de leur acquisition par les patients.
En tant que toute premiĂšre femme Ă prĂ©sider la FMSQ, je souhaite poser des gestes concrets pour inciter les femmes mĂ©decins Ă viser des postes de leadership. Lors de la JournĂ©e internationale des femmes, jâai annoncĂ© la crĂ©ation de deux prix de reconnaissance destinĂ©s aux femmes mĂ©decins spĂ©cialistes du QuĂ©bec : lâun vise Ă rĂ©compenser une mĂ©decin dâexpĂ©rience et lâautre, une mĂ©decin de la relĂšve. Ces deux prix porteront le nom dâune pionniĂšre de la mĂ©decine au QuĂ©bec. Nous vous invitons Ă proposer dĂšs aujourdâhui des noms de femmes ayant marquĂ© lâhistoire de la mĂ©decine au QuĂ©bec en remplissant ce formulaire.
Les noms des deux pionniÚres retenues seront dévoilés lors de la Journée de formation interdisciplinaire (JFI) de novembre prochain à Québec.
La médecine spécialisée évolue rapidement et le monde qui nous entoure aussi. Dans les pages qui suivent, vous trouverez les descriptions des huit enjeux de santé qui guettent notre société cette année. Vous constaterez que les menaces proviennent de tous les secteurs.
Le 8 mars dernier, Ă lâoccasion de la JournĂ©e internationale des femmes, nous avons organisĂ© une discussion animĂ©e par Me Yolande James, avocate-mĂ©diatrice, commentatrice politique et ex-ministre. Jây avais invitĂ© la D re JosĂ©e Parent, prĂ©sidente de lâAssociation des gastro-entĂ©rologues du QuĂ©bec (AGEQ) et mĂšre du congĂ© parental pour les mĂ©decins spĂ©cialistes, pour parler des nombreuses avancĂ©es pour les femmes mĂ©decins. Ma mentorĂ©e, la D re Jouhayna Bentaleb, rĂ©sidente en obstĂ©trique-gynĂ©cologie et vice-prĂ©sidente du comitĂ© des affaires pĂ©dagogiques en spĂ©cialitĂ© de lâAssociation des mĂ©decins rĂ©sidents de MontrĂ©al (AMRM), nous a fait prendre conscience des dĂ©fis que nous avons toutes relevĂ©s.
Notre FĂ©dĂ©ration dĂ©ploie de nombreux efforts pour vulgariser les Ă©vĂ©nements qui font lâactualitĂ© et affectent vos activitĂ©s afin de vous outiller convenablement pour ajuster votre pratique aux changements apportĂ©s aux rĂšgles dictĂ©es par le CMQ, la RAMQ et le MSSS. Dans cette Ă©dition du SpĂ©cialiste, nous abordons le sujet des contrĂŽles effectuĂ©s par la RAMQ et vous rappelons vos obligations en matiĂšre dâaffichage et de facturation de services non assurĂ©s et autres frais.
Le rĂŽle du mĂ©decin va bien au-delĂ des actes mĂ©dicaux. Tous les jours, nous sommes en contact avec les proches de nos patients. Créée en 2012, la Fondation de la FĂ©dĂ©ration des mĂ©decins spĂ©cialistes du QuĂ©bec (FFMSQ) a pour mission dâamĂ©liorer concrĂštement la vie des proches aidants au QuĂ©bec. Ă titre de prĂ©sidente de la Fondation, je multiplie les occasions de nous affirmer comme un acteur de premier plan lorsquâil est question de proche aidance au QuĂ©bec.
J'espÚre que vous réalisez qu'ensemble nous faisons tous évoluer la profession médicale et grandir notre Fédération.
Dans cette Ă©dition du SpĂ©cialiste, nous abordons le sujet des contrĂŽles effectuĂ©s par la RAMQ et vous rappelons vos obligations en matiĂšre dâaffichage et de facturation de services non assurĂ©s et autres frais.
Je vous souhaite une excellente lecture numérique !
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Les principaux champs d'intĂ©rĂȘt clinique de la D re FrancĆur sont lâobstĂ©trique-gynĂ©cologie et en particulier la gynĂ©cologie pĂ©diatrique et de lâadolescence. Ăvidemment, les dossiers du rĂ©seau de la santĂ© prennent toute la place dans son emploi du temps.
 Titulaire d'une maßtrise en Health Care Management de l'école de santé publique de l'Université Harvard (Boston).
 Certifiée du programme de perfectionnement de l'Institut des administrateurs de sociétés de l'Université McGill.
 Obstréticienne gynécologue au au Réseau MÚre-enfant du CHU Sainte-Justine.
D re Diane FrancĆur, prĂ©sidente Réélue en mars dernier pour un troisiĂšme mandat Ă la prĂ©sidence de la FĂ©dĂ©ration des mĂ©decins spĂ©cialistes du QuĂ©bec, la D re Diane FrancĆur est trĂšs fiĂšre du travail accompli au cours de ses deux premiers mandats, tant pour lâamĂ©lioration de lâaccessibilitĂ© aux soins spĂ©cialisĂ©s au QuĂ©bec que pour lâinstauration dâun nouveau climat de collaboration avec le gouvernement : « Les 10 000 mĂ©decins spĂ©cialistes se dĂ©vouent pour soigner les QuĂ©bĂ©cois et pour soigner le rĂ©seau de la santĂ©, malmenĂ© au cours des derniĂšres annĂ©es. Notre rĂ©seau est capable de miracles au quotidien, mais il pousse aussi Ă lâĂ©puisement les mĂ©decins et les infirmiĂšres. »
La prĂ©sidente de la FMSQ estime que les mĂ©decins spĂ©cialistes doivent ĂȘtre vus par les citoyens, par le gouvernement et par les partenaires du rĂ©seau de la santĂ© comme une force positive, constructive et collaborative. Câest pourquoi toute la question dâaccessibilitĂ© aux soins est au cĆur des gestes quâelle pose.
La Dre Diane FrancĆur a obtenu son doctorat en mĂ©decine Ă lâUniversitĂ© Laval et sa formation spĂ©cialisĂ©e en obstĂ©triquegynĂ©cologie Ă la FacultĂ© de mĂ©decine de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al. AprĂšs avoir poursuivi des Ă©tudes postdoctorales en gynĂ©cologie pĂ©diatrique et adolescente Ă lâĂcole de mĂ©decine de lâUniversitĂ© de Louisville, au Kentucky, elle exerce sa profession au CHU Sainte-Justine, oĂč elle occupe notamment les postes de chef de dĂ©partement et de directrice du Programme santĂ© de la mĂšre et de l'enfant. Elle est Ă©galement professeure agrĂ©gĂ©e de clinique au DĂ©partement dâobstĂ©trique-gynĂ©cologie de la FacultĂ© de mĂ©decine de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al. Elle travaille surtout les nuits des vendredis, moment oĂč le rĂ©seau de la santĂ© semble le plus dysfonctionnel.
Oto-rhino-laryngologiste au CHU de QuĂ©bec â UniversitĂ© Laval, le D r Raynald Ferland en est Ă son cinquiĂšme mandat au conseil dâadministration de la FMSQ, et Ă son troisiĂšme mandat comme viceprĂ©sident. Ă ce titre, il participe notamment au comitĂ© du budget, au comitĂ© interne de nĂ©gociation avec le ministĂšre de la SantĂ© et des Services sociaux, au comitĂ© de rĂ©partition, au comitĂ© de gestion des effectifs mĂ©dicaux spĂ©cialisĂ©s, au comitĂ© sur les mesures dâamĂ©lioration aux services spĂ©cialisĂ©s et au comitĂ© OPTILAB. Sa prioritĂ© demeure lâoptimisation des centres de rĂ©partition des demandes de services (CRDS), qui permettent de diriger un patient vers lâune des 26 spĂ©cialitĂ©s visĂ©es. DiplĂŽmĂ© de lâUniversitĂ© Laval, il a Ă©tĂ© prĂ©sident de l'Association d'oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale du QuĂ©bec.
D r J. Marc Girard, secrĂ©taire Neurologue Ă la clinique de sclĂ©rose en plaques du Centre hospitalier de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al, professeur adjoint de clinique Ă lâUniversitĂ© de MontrĂ©al et chercheur au Centre de recherche du CHUM, le D r J. Marc Girard en est Ă son troisiĂšme mandat au conseil dâadministration, oĂč il agit comme secrĂ©taire. Il siĂšge Ă plusieurs comitĂ©s de la FMSQ. Il sâintĂ©resse particuliĂšrement aux enjeux de communication. Il reprĂ©sente aussi la FĂ©dĂ©ration dans nombre de comitĂ©s de suivi de lâInstitut national dâexcellence en santĂ© et en services sociaux (INESSS). Dr Girard est diplĂŽmĂ© de neurologie et fellow en neuro-immunologie de l'UniversitĂ© de MontrĂ©al. Il a Ă©tĂ© prĂ©sident de l'Association des neurologues du QuĂ©bec.
D re Chantal Bolduc, trésoriÚre
Reconduite pour une deuxiĂšme fois Ă titre conseillĂšre au conseil dâadministration de la FMSQ, la D re Chantal Bolduc agit Ă titre de trĂ©soriĂšre. Elle est vice-prĂ©sidente du comitĂ© des examens du CollĂšge Royal. Elle sâest notamment investie dans le comitĂ© de planification de la JournĂ©e de formation interdisciplinaire (JFI). Dermatologue au Centre hospitalier de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al, elle est diplĂŽmĂ©e en mĂ©decine et en dermatologie de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al. Elle a ensuite poursuivi ses Ă©tudes postdoctorales Ă lâUniversitĂ© de Colombie-Britannique. Elle a Ă©tĂ© prĂ©sidente de l'Association des mĂ©decins spĂ©cialistes dermatologues du QuĂ©bec et vice-prĂ©sidente du conseil d'administration de l'Association canadienne de dermatologie.
D r Frédéric Bernier, conseiller
Nouveau venu au conseil dâadministration de la FMSQ, le D r FrĂ©dĂ©ric Bernier est endocrinologue au CIUSSS de lâEstrie âCHUS (Fleurimont et HĂŽtel-Dieu), chercheur associĂ© dans lâaxe DiabĂšte, obĂ©sitĂ© et complications cardiovasculaires du Centre de recherche du CHUS et professeur agrĂ©gĂ© Ă la FacultĂ© de mĂ©decine et des sciences de la santĂ© de lâUniversitĂ© de Sherbrooke. Il est trĂšs actif au sein des comitĂ©s sur le dĂ©veloppement professionnel continu et les finances. Sa feuille de route comprend un doctorat en mĂ©decine et un certificat de spĂ©cialiste en endocrinologie de lâUniversitĂ© de Sherbrooke, ainsi quâune maĂźtrise en administration de la santĂ© de l'UniversitĂ© de la Colombie-Britannique (UBC) et un certificat en Ă©ducation continue et aux adultes de lâUniversitĂ© de Victoria. Il a Ă©tĂ© prĂ©sident de lâAssociation des mĂ©decins endocrinologues du QuĂ©bec.
D r Alain Bestavros, conseiller
HĂ©mato-oncologue au CISSS de Laval â HĂŽpital de la CitĂ© - de -la-SantĂ©, le Dr Alain Bestavros en est Ă son premier mandat au conseil dâadministration de la FMSQ. Il est Ă©galement professeur adjoint de clinique au DĂ©partement de mĂ©decine de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al et tuteur pour le cours prĂ©clinique en sciences hĂ©matologiques. Il supervise aussi des externes et des rĂ©sidents lors des stages en hĂ©matologie et oncologie mĂ©dicale Ă la CitĂ©-de-la-SantĂ©. Le D r Bestavros est diplĂŽmĂ© de mĂ©decine et de mĂ©decine interne de lâUniversitĂ© McGill. Il a effectuĂ© sa rĂ©sidence en hĂ©matologie Ă lâUniversitĂ© de MontrĂ©al et sa rĂ©sidence en oncologie mĂ©dicale Ă la BC Cancer Agency, Ă Vancouver.
D re Corinne Leclercq, conseillÚre et représentante des régions intermédiaires
Adjointe au chef de dĂ©partement de chirurgie et obstĂ©tricienne gynĂ©cologue au CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-QuĂ©bec, HĂŽtelDieu dâArthabaska, la D re Corinne Leclercq est Ă©galement professeure dâenseignement clinique auprĂšs dâexternes, de rĂ©sidents en mĂ©decine et de rĂ©sidents en gynĂ©cologie obstĂ©trique. Elle a Ă©tĂ© prĂ©sidente de lâAssociation des obstĂ©triciens et gynĂ©cologues du QuĂ©bec, une expĂ©rience quâelle saura mettre Ă profit au cours de son premier mandat au conseil dâadministration de la FMSQ. La D re Leclercq est diplĂŽmĂ©e de lâUniversitĂ© de Sherbrooke en mĂ©decine et en obstĂ©trique et gynĂ©cologie.
D r Gilles OâHara, conseiller
Cardiologue Ă lâInstitut universitaire de cardiologie et de pneumologie de QuĂ©bec et professeur agrĂ©gĂ© de clinique Ă lâUniversitĂ© Laval, le Dr Gilles OâHara est connu comme lâun des pionniers de lâĂ©lectrophysiologie. Ancien prĂ©sident de l'Association des cardiologues du QuĂ©bec, il a aussi contribuĂ© Ă mettre sur pied un comitĂ© visant Ă trouver des solutions innovantes aux coĂ»ts toujours grandissants des nouvelles technologies en cardiologie. Le Dr OâHara amorce son deuxiĂšme mandat comme conseiller au conseil dâadministration de la FMSQ. Il a obtenu ses diplĂŽmes en mĂ©decine Ă l'UniversitĂ© de MontrĂ©al et en mĂ©decine interne et cardiologie Ă l'UniversitĂ© de Sherbrooke. Il a fait des Ă©tudes postdoctorales en Ă©lectrophysiologie cardiaque Ă Maastricht (Pays-Bas).
D r Yohann St-Pierre, conseiller et reprĂ©sentant des rĂ©gions Ă©loignĂ©es PĂ©diatre au CISSS du Bas-Saint-Laurent, HĂŽpital rĂ©gional de Rimouski, chargĂ© dâenseignement clinique et membre actif du conseil des mĂ©decins, dentistes et pharmaciens (CMDP) de son Ă©tablissement, le D r Yohann St-Pierre intĂšgre le conseil dâadministration de la FMSQ pour la premiĂšre fois. LâexpĂ©rience quâil a acquise par le passĂ© Ă titre de chef du dĂ©partement de pĂ©diatrie et de premier conseiller dans son CMDP constituera un atout pour la FĂ©dĂ©ration. DiplĂŽmĂ© en mĂ©decine et en pĂ©diatrie de lâUniversitĂ© Laval, il est directeur de lâexternat longitudinal intĂ©grĂ© au doctorat de mĂ©decine de lâUniversitĂ© Laval et participe activement au projet dâimplantation d'un campus dĂ©centralisĂ© Ă Rimouski. S
Câest avec beaucoup de gratitude que nous soulignons le dĂ©part des quatre mĂ©decins spĂ©cialistes qui ont quittĂ© le conseil dâadministration de la FMSQ aprĂšs y avoir investi temps et Ă©nergie durant lâune des pĂ©riodes les plus difficiles de la FĂ©dĂ©ration :
D r Joffre Claude Allard Conseiller et représentant des régions éloignées
D re Sylviane Forget ConseillĂšre
D r Roger C. Grégoire Conseiller
D re Karine Tousignant TrésoriÚre et représentante des régions intermédiaires
Pour
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« Le gouvernement fĂ©dĂ©ral propose la crĂ©ation dâune assurance-mĂ©dicaments universelle pour lâensemble des Canadiens. Tout indique que ce sera le principal engagement du premier ministre Justin Trudeau lors de la prochaine Ă©lection fĂ©dĂ©rale. Comme mĂ©decin, je ne suis Ă©videmment pas contre l'accĂšs aux mĂ©dicaments, mais comme QuĂ©bĂ©coise, la prĂ©servation de nos acquis me prĂ©occupe ».
Le sujet fait dĂ©jĂ couler beaucoup dâencre, notamment depuis le dĂ©pĂŽt du budget fĂ©dĂ©ral, le 19 mars dernier, et le dĂ©pĂŽt du rapport prĂ©liminaire commandĂ© au Conseil consultatif sur la mise en Ćuvre dâun rĂ©gime national dâassurance-mĂ©dicaments. DirigĂ© par le D r Eric Hoskins, ancien ministre de la SantĂ© de lâOntario, le conseil doit remettre son rapport en juin prochain Ă la ministre fĂ©dĂ©rale de la SantĂ©, madame Ginette Petitpas-Taylor.
LâidĂ©e dâun rĂ©gime fĂ©dĂ©ral du mĂ©dicament engendre une conversation collective qui mâintĂ©resse hautement et Ă laquelle la FMSQ souhaite contribuer par la mise sur pied dâun comitĂ© de rĂ©flexion.
Des opinions fort divergentes se font entendre, mais les sources de financement, les coĂ»ts dâune telle initiative et les Ă©conomies quâelle suppose demeurent inconnus. Par exemple, selon les estimations prĂ©liminaires du Conference Board, la part du total du remboursement prise en charge par les rĂ©gimes publics serait de 27,8 Ă 96,8 % (de 9,9 G $ Ă 34,4 G $). Le bureau du directeur parlementaire fĂ©dĂ©ral nous suggĂšre dâautres chiffres et chaque firme dâactuariat fait sa propre analyse en fonction de ses clients. Pourtant, tous les rĂ©sultats varient en fonction de nombreuses hypothĂšses interreliĂ©es qui sont loin dâĂȘtre dĂ©finies.
Part du total des remboursements de médicaments (source)
Scénario 1 : Régime public fédéral comme principal payeur
Régimes publics : 96,8 %, soit 34,4 G $
Régimes privés : 3,2 % (1,1 G $)
Notre point de vue
ScĂ©nario 2 : Programme du QuĂ©bec appliquĂ© Ă lâensemble du pays
Régimes publics : 31,2 % (11,1 G $)
Régimes privés : 45,6 % (16,2 G $)
Clients : 23,2 % (8,2 G $)
Comme mĂ©decins, cette question nous interpelle en tant que professionnels, que membres de la communautĂ© dâinnovation mĂ©dicale et quâagents prescripteurs. Les modifications majeures qui devraient alors ĂȘtre apportĂ©es au systĂšme dâassurance-mĂ©dicaments pourraient avoir des rĂ©percussions sur les processus dâapprobation et de nĂ©gociation du prix des mĂ©dicaments et, par consĂ©quent, sur les modalitĂ©s de leur acquisition par le patient. Toutefois, ce changement en profondeur peut apporter son lot de possibilitĂ©s dâamĂ©lioration de la situation actuelle.
Au QuĂ©bec, lâidĂ©e dâune assurance-mĂ©dicaments soulĂšve des questions primordiales.
Le QuĂ©bec doit conserver ses acquis Depuis 1997, la loi quĂ©bĂ©coise sur lâassurance mĂ©dicaments couvre tous les citoyens et rembourse les mĂ©dicaments inscrits sur la liste de la RAMQ, ou dâautres sâils souscrivent une assurance privĂ©e. La liste des mĂ©dicaments couverts au QuĂ©bec est la plus longue en comparaison avec celles des autres provinces canadiennes (source).
ScĂ©nario 3 : Programme de la Colombie-Britannique appliquĂ© Ă lâensemble du pays
Régimes publics : 27,8 % (9,9 G $)
Régimes privés : 47,2 % (16,8 G $)
Clients : 25 % (8,9 G $)
Le Bureau du directeur parlementaire fĂ©dĂ©ral du budget estime quâune assurance-mĂ©dicaments entraĂźnerait des Ă©conomies de quatre milliards de dollars par annĂ©e (source). Nous nous permettons de douter de ces chiffres, car ils reposent sur des scĂ©narios incomplets. Nous constatons plutĂŽt que la science Ă©tant en constante Ă©volution, lâoffre en santĂ© se voit bonifiĂ©e chaque jour grĂące Ă des outils qui coĂ»tent de plus en plus cher. La commercialisation des mĂ©dicaments est complexe, mais la multiplication des gĂ©nĂ©riques permet des Ă©conomies. Il nâen demeure pas moins que nous continuons Ă payer nos mĂ©dicaments gĂ©nĂ©riques trop cher. Cependant, de lâinnovation Ă©mergent toujours de nouveaux mĂ©dicaments offerts en pharmacie ainsi que des traitements novateurs, de plus en plus spĂ©cialisĂ©s et de mieux en mieux adaptĂ©s aux besoins des patients. Je me pose la question : pouvons-nous nous illusionner en croyant Ă des Ă©conomies majeures si tous les postes de dĂ©penses augmentent ?
En effet, les traitements par des mĂ©dicaments dâexception ne cessent de se multiplier et leur poids financier pĂšse de plus en plus sur les gouvernements provinciaux. Les assurances ne suivront pas la cadence, dictĂ©e Ă lâheure actuelle par les compagnies pharmaceutiques. Dâailleurs, dans la derniĂšre Ă©dition du magazine Le SpĂ©cialiste, nous mettions en lumiĂšre que la mĂ©decine de prĂ©cision cogne dĂ©jĂ Ă nos portes.
Une enquĂȘte rĂ©cente du Conference Board rĂ©vĂ©lait que moins de 1 % des Canadiens ne peuvent prendre leurs mĂ©dicaments tels que prescrits pour des raisons financiĂšres (source). Câest gĂ©nĂ©ralement le cas dans les provinces oĂč les couvertures sont moins gĂ©nĂ©reuses quâau QuĂ©bec. Ici, ce sont surtout des situations administratives ou des cas de maladies rares qui expliquent le non-accĂšs aux mĂ©dicaments.
Promesse PLC
Budget fĂ©dĂ©ral : crĂ©ation du Conseil consultatif sur la mise en Ćuvre dâun rĂ©gime national dâassurancemĂ©dicaments (le Conseil) dirigĂ© par le D r Ăric Hoskins, ancien ministre de la SantĂ© de lâOntario.
SantĂ© Canada : publication du document de rĂ©flexion Vers la mise en Ćuvre dâun rĂ©gime national dâassurance-mĂ©dicaments
Budget fédéral : 35 M $ sur 4 ans (dont 5 M $ pour 2019-2020) et 500 M $ de financement annuel.
Rapport prĂ©liminaire de Conseil consultatif sur la mise en Ćuvre dâun rĂ©gime national dâassurancemĂ©dicaments (le Conseil).
Rapport final du Conseil
Campagne électorale
On peut dĂ©jĂ imaginer quâil faudra concilier les dĂ©cisions de lâInstitut national dâexcellence en santĂ© et en services sociaux (INESSS) sur les mĂ©dicaments financĂ©s par lâĂtat et les dĂ©cisions prises par lâorganisme fĂ©dĂ©ral chapeautant la politique nationale du mĂ©dicament. Ce sera la mĂȘme chose dans toutes les provinces. De sorte que le QuĂ©bec risque de perdre son pouvoir discrĂ©tionnaire.
Tout cela soulĂšve bien des questions. Par exemple, comment gĂ©rerons-nous les asymĂ©tries de lâoffre Ă lâĂ©chelle du pays ? Le fĂ©dĂ©ral voudra-t-il couvrir un mĂ©dicament qui ne lâest pas dans les Maritimes, par exemple ? Une province devra-t-elle dĂ©noncer le fait quâune maladie Ă plus forte prĂ©valence sur son territoire nâest pas prise en compte par le fĂ©dĂ©ral ? Les provinces devront-elles accepter de payer pour des mĂ©dicaments choisis par le fĂ©dĂ©ral ? La santĂ© a toujours Ă©tĂ© de juridiction provinciale. Nous imposerons-nous des obligations sans contrepartie financiĂšre ?
Sans mĂȘme tenir compte de toutes les innovations mĂ©dicales et pharmaceutiques, il faut constater en toute luciditĂ© que la facture explose. Au cours des derniĂšres annĂ©es, les primes dâassurance ont en effet grimpĂ© dans une fourchette de 5 Ă 8 % chaque annĂ©e (source). Dans certains cas, des groupes ont mĂȘme renoncĂ© Ă offrir une couverture collective dâassurancemĂ©dicaments, obligeant ainsi leurs membres Ă se tourner vers le rĂ©gime public de la RAMQ.
Le systÚme québécois a été mis en place il y a plus de 20 ans maintenant. Le projet du gouvernement fédéral offre une excellente occasion de dresser le bilan du fonctionnement de notre systÚme.
Une Ă©tude effectuĂ©e par un groupe de chercheurs de quatre universitĂ©s canadiennes et publiĂ©e dans le dernier numĂ©ro du Journal de lâAssociation mĂ©dicale canadienne dĂ©montre que si le rĂ©gime public quĂ©bĂ©cois est avantageux, il subsiste des iniquitĂ©s entre le rĂ©gime public et privĂ© (source). Le gouvernement du QuĂ©bec pourrait aussi sâattaquer dĂšs maintenant Ă ces iniquitĂ©s sans attendre la rĂ©forme fĂ©dĂ©rale ; pensons notamment Ă lâuniformisation des prix des mĂ©dicaments et de celui de leur prĂ©paration en pharmacie.
Au chapitre de lâĂ©valuation des mĂ©dicaments, les principaux acteurs sont aujourdâhui lâINESSS pour le QuĂ©bec et lâAgence canadienne des mĂ©dicaments et des technologies de la santĂ© (ACMTS) pour le Canada. Le Conseil dâexamen du prix des mĂ©dicaments brevetĂ©s (CEPMB) a, quant Ă lui, le rĂŽle de sâassurer que le prix demandĂ© est raisonnable dans lâensemble du pays et ce prix fait actuellement lâobjet dâune rĂ©forme.
LâAlliance pancanadienne pharmaceutique (APP) mĂšne des nĂ©gociations communes fĂ©dĂ©rales, provinciales et territoriales au sujet des mĂ©dicaments novateurs et gĂ©nĂ©riques au Canada. Si lâensemble des provinces profitent de la rĂ©forme fĂ©dĂ©rale pour accroĂźtre leur pouvoir de nĂ©gociation, les citoyens pourraient effectivement en ressortir les grands gagnants.
La crĂ©ation dâune agence fĂ©dĂ©rale et dâune assurance universelle peut sembler synonyme dâĂ©quitĂ© et dâefficacitĂ©, mais il faut faire preuve de prudence : voir trop grand pourrait nous faire perdre de la flexibilitĂ© et amener en plus un nivellement par le bas. Des pays comme lâAustralie, la Nouvelle-ZĂ©lande et le Royaume-Uni se sont dotĂ©s de programmes universels pour diminuer les coĂ»ts et les prix des mĂ©dicaments. Certains effets positifs se sont fait sentir, mais aussi de nombreuses consĂ©quences non souhaitables. Le Canada devra donc regarder plus loin pour bien choisir son rĂ©gime.
LâactualitĂ© nous rappelle tous les jours Ă quel point la santĂ© prĂ©occupe les gens. Une uniformitĂ© est-elle si essentielle si la santĂ© est une question Ă©minemment personnelle ? Pourquoi centraliser Ă tout prix et uniformiser, alors que les pratiques mĂ©dicales et la culture de consommation varient sensiblement dâune province Ă lâautre ? Une chose est claire : il faut concentrer nos efforts sur les besoins des patients en tenant compte de la pertinence de lâutilisation des mĂ©dicaments. Ne laissons pas la politique rentrer dans cette Ă©quation.
De plus, le rapport prĂ©liminaire du Conseil consultatif soulĂšve des questions prĂ©occupantes sur la concentration du processus en une seule instance. Si lâautorisation, la nĂ©gociation, lâachat et le remboursement se retrouvent entre les mains dâune seule et mĂȘme entitĂ©, perdronsnous la distance nĂ©cessaire au bon jugement que nous assure lâactuelle rĂ©partition du pouvoir parmi plusieurs instances dĂ©cisionnelles qui peuvent faire contrepoids ?
Dans le modĂšle quĂ©bĂ©cois, lâINESSS mĂšne les Ă©valuations cliniques pharmacoĂ©conomiques et organisationnelles de maniĂšre indĂ©pendante, tandis que le MSSS procĂšde aux nĂ©gociations finales.
Une trop grande centralisation pourrait-elle affaiblir la contribution des communautĂ©s mĂ©dicales lors du processus dâapprobation des mĂ©dicaments et diluer les particularitĂ©s territoriales ? Cette distance aura-t-elle un effet sur le choix des maladies qui feront lâobjet de la recherche et du dĂ©veloppement de mĂ©dicaments ? Les patients atteints de maladies surtout prĂ©sentes au QuĂ©bec verraient-ils lâaccĂšs aux mĂ©dicaments retardĂ© ?
Complémenter plutÎt que supplanter ?
Nous croyons que la future assurance-mĂ©dicaments fĂ©dĂ©rale devrait ĂȘtre complĂ©mentaire aux rĂ©gimes provinciaux actuels et jouer un rĂŽle de coordination et de partage dâinformation.
Par exemple, les données statistiques sur la consommation de médicaments sont déficientes à plusieurs égards. Une comparaison des données provinciales viendrait grandement bonifier la qualité des activités médicales et des politiques publiques.
Nous pourrions ainsi colliger des donnĂ©es fiables sur lâefficacitĂ© et les coĂ»ts des mĂ©dicaments pour les maladies rares, accroĂźtre le financement et le nombre des Ă©valuations de mĂ©dicaments en milieu de vie rĂ©el, amĂ©liorer la cohĂ©sion entre les diffĂ©rents organismes fĂ©dĂ©raux pour prĂ©voir un mĂ©canisme national de rĂ©flexion sur les cas rares en oncologie, ou encore sur la mĂ©decine de prĂ©cision pour assurer la pĂ©rennitĂ© de notre rĂ©gime.
Une telle façon de procĂ©der pourrait permettre lâĂ©laboration de critĂšres performants de nĂ©gociation et de remboursement.
Chaque dĂ©fi offre ses possibilitĂ©s propres. Un nouveau rĂ©gime fĂ©dĂ©ral du mĂ©dicament est une occasion Ă saisir pour amĂ©liorer ce qui se fait dĂ©jĂ Ă lâĂ©chelle fĂ©dĂ©rale et provinciale. Lâimportant pour le QuĂ©bec reste toutefois de prĂ©server certains acquis. Lâexpression « ne pas jeter le bĂ©bĂ© avec lâeau du bain » prendra tout son sens dans cette dĂ©marche. Le gouvernement du QuĂ©bec pourrait justement profiter de lâoccasion pour revoir la structure de son rĂ©gime dâassurance mĂ©dicaments, pour attĂ©nuer les iniquitĂ©s entre les rĂ©gimes privĂ© et publics et sâattaquer aux problĂšmes de coĂ»ts qui explosent.
Il faudra dâabord que le porteur de ballon, en lâoccurrence le premier ministre Justin Trudeau, soit réélu lors des Ă©lections fĂ©dĂ©rales de lâautomne prochain. Ses rĂ©cents dĂ©boires pourraient toutefois compromettre la rĂ©forme du mĂ©dicament proposĂ©e par son gouvernement. S
En 2018, les mĂ©dias se sont arrachĂ© le Dr Daniel Borsuk, qui a rĂ©alisĂ© Ă MontrĂ©al la premiĂšre greffe faciale au Canada et participĂ© Ă la reconstruction de la boĂźte crĂąnienne dâune fillette de deux ans. ImpressionnĂ©s par ces exploits, des jeunes de 13 Ă 17 ans lui ont dĂ©cernĂ© un prix Mammouth, accordĂ© Ă une personne ayant posĂ© un geste inspirant. Qui se cache derriĂšre cette superstar ?
Le D r Daniel Borsuk clame haut et fort sa fiertĂ© dâĂȘtre MontrĂ©alais et QuĂ©bĂ©cois, mais câest avec beaucoup dâhumilitĂ© quâil raconte son parcours pourtant atypique. Au cĂ©gep Dawson, il sâinscrit Ă la fois en sciences et en commerce. Il poursuit dans la mĂȘme veine Ă lâUniversitĂ© McGill, oĂč il fait une majeure en physiologie humaine et une mineure en commerce. IntĂ©ressĂ© par les finances appliquĂ©es au domaine de la santĂ©, il dĂ©croche un emploi dâĂ©tĂ© Ă New York, oĂč certaines banques se spĂ©cialisent dans les investissements en biotechnologies et en produits pour la santĂ©. Il y rencontre des mĂ©decins qui travaillent en finances.
« Comme je trouvais que câĂ©tait supercool, jâai dĂ©cidĂ© de faire mon MBA, et peut-ĂȘtre mĂ©decine en mĂȘme temps ou aprĂšs. Jâai Ă©tĂ© acceptĂ© au programme conjoint MD/MBA de lâUniversitĂ© McGill. »
Il participe alors Ă des travaux de recherche qui vont changer le cours de sa vie. Ă lâHĂŽpital gĂ©nĂ©ral de MontrĂ©al, il Ă©pluche les dossiers des 30 derniĂšres annĂ©es afin de comprendre pourquoi le taux de rĂ©ussite des rĂ©implantations sur des personnes amputĂ©es dâun doigt ou dâun membre, ayant dâabord Ă©tĂ© dirigĂ©es vers un hĂŽpital rĂ©gional, Ă©tait si faible.
La raison lui saute rapidement aux yeux : il sâest Ă©coulĂ© trop de temps avant que lâurgentologue ne puisse trouver un endroit oĂč diriger le patient, compromettant ainsi les chances de succĂšs dâune Ă©ventuelle intervention. Ces travaux donnent lieu Ă la crĂ©ation dâun centre dâexpertise en rĂ©implantation au QuĂ©bec. Ils permettent aussi Ă Daniel Borsuk dâentrer dans une salle dâopĂ©ration et dâassister pour la premiĂšre fois Ă la rĂ©implantation dâun membre.
« Jâai capotĂ© ! Je me suis dit : âOublie les finances, câest ce que je veux faire !â CâĂ©tait comme de la science-fiction ! »
Gestion du temps, discipline, motivation
LâannĂ©e suivante, il entreprend ses Ă©tudes en mĂ©decine, tout en terminant son MBA en cours du soir. Comment a-t-il pu concilier deux programmes aussi exigeants ?
« Comme tout dans la vie, câest une question de gestion du temps, de discipline et de motivation. Tout est possible. »
Puis, pendant sa spĂ©cialitĂ© en chirurgie plastique et reconstructive, Ă lâUniversitĂ© de MontrĂ©al, il a lâoccasion de travailler au centre de rĂ©implantation. Une expĂ©rience quâil qualifie dâincroyable et quâil continue Ă pratiquer au CHU Sainte-Justine encore aujourdâhui.
Le Dr Daniel Borsuk nâa pas souhaitĂ© se trouver sous les projecteurs, mais il se rĂ©jouit que la greffe faciale a inspirĂ© les jeunes au point quâils lui ont dĂ©cernĂ© un prix Mammouth.
« Lâun de nos rĂŽles les plus importants, surtout dans les centres universitaires, câest dâinspirer les jeunes afin que la gĂ©nĂ©ration suivante soit meilleure que la nĂŽtre. »
Une centaine de personnes se sont relayĂ©es pendant les quelque 30 heures quâa durĂ© la premiĂšre greffe faciale au Canada, en mai 2018. Outre le D r Daniel Borsuk, huit chirurgiens ont participĂ© Ă lâintervention (plastie : les D rs AndrĂ© Chollet, Dominique Tremblay, Charles Guertin, Jenny Lin et Michel Tardif ; ORL : les D rs Tareck Ayad, Akram Rahal et Jean Poirier), plusieurs mĂ©decins spĂ©cialistes (anesthĂ©sie : les D rs Quentin Gobert, Louis - Philippe Fortin, Marie-Ăve BĂ©langer et Ann Nguyen ; nĂ©phrologie : la D re Suzon Collette ; psychiatrie : la D re HĂ©lĂšne St-Jacques ; microbiologie : le D r Simon Dufresne ; pathologie : la D re Delphine DĂ©sy ; hĂ©mathologie : les D rs LĂ©a Bernard et Denis Claude Roy) ainsi quâun grand nombre dâinfirmiĂšres.
Au cours de sa rĂ©sidence, il commence Ă sâintĂ©resser aux visages, surtout depuis quâune premiĂšre greffe partielle a Ă©tĂ© effectuĂ©e en France, en 2005.
« Câest ce qui mâattirait le plus. Jâai donc dĂ©cidĂ© dâaller Ă ce qui Ă©tait Ă mes yeux la meilleure place au monde dans ce domaine : le Johns Hopkins Hospital et le Shock Trauma Center de lâuniversitĂ© du Maryland Ă Baltimore, qui nâacceptait quâun seul candidat. »
Il part pendant sept ans faire ses Ă©tudes postdoctorales en chirurgie cranio-maxillo-faciale et en microchirurgie pour adultes et enfants. Il apporte dans ses bagages la bourse de la Fondation Ross Tilley, reçue par lâentremise de la SociĂ©tĂ© canadienne des chirurgiens plasticiens. Cette bourse est accordĂ©e Ă un rĂ©sident qui termine ses Ă©tudes, Ă la condition quâil aille acquĂ©rir de nouvelles connaissances et quâil ramĂšne son expertise au Canada.
« CâĂ©tait clair dans ma tĂȘte : ce que jâallais apprendre, je devais le rapporter ici et en faire bĂ©nĂ©ficier nos patients. CâĂ©tait mon devoir. »
Ses mentors, les Drs Eduardo Rodriguez et Paul Manson, changent sa façon de voir la chirurgie faciale. Il aura mĂȘme lâoccasion de participer, en 2012, Ă la greffe faciale la plus complĂšte rĂ©alisĂ©e Ă ce jour.
Le D r Borsuk est alors fin prĂȘt pour revenir au QuĂ©bec. Il enseigne non seulement Ă lâUniversitĂ© de MontrĂ©al, mais aussi Ă lâHĂŽpital Maisonneuve-Rosemont et au CHU Sainte-Justine, oĂč il exerce Ă©galement sa profession. ParallĂšlement, il effectue en pratique privĂ©e des interventions en chirurgie esthĂ©tique, car il est convaincu quâelles contribuent Ă amĂ©liorer la qualitĂ© de vie de sa clientĂšle.
« La chirurgie esthĂ©tique nâest pas uniquement une question dâapparence. Si quelquâun souffre dâavoir une bosse sur le nez, il faut lâaider Ă se sentir mieux dans sa peau. »
RĂ©pĂ©ter lâintervention pendant six ans Durant les six annĂ©es qui prĂ©cĂšdent la greffe faciale quâil effectuera en mai 2018, et qui le fera connaĂźtre au QuĂ©bec et partout dans le monde, le D r Borsuk rĂ©unit graduellement les membres de son Ă©quipe. Les gestes seront rĂ©pĂ©tĂ©s et rĂ©pĂ©tĂ©s sur les cadavres de personnes qui ont eu la gĂ©nĂ©rositĂ© de lĂ©guer leur corps Ă la science, un don tout aussi prĂ©cieux et indispensable que celui dâun organe.
« Sans la pratique sur des cadavres, nous ne pourrions faire notre travail correctement. Les ordinateurs et les simulateurs ne suffisent pas. »
Des aspects trĂšs terre Ă terre doivent aussi ĂȘtre rĂ©glĂ©s, notamment celui du financement dâune telle intervention. Ses connaissances en finances lâont aidĂ© Ă comprendre lâimportance dâun budget. Il estime quâune greffe faciale ne doit pas priver un autre patient dâune intervention urgente en raison dâun cancer, par exemple.
« La sociĂ©tĂ© nâa pas Ă assumer tous les coĂ»ts. Je suis donc allĂ© chercher du financement ailleurs. »
Câest ainsi que Johnson & Johnson a Ă©tĂ© mise Ă contribution pour toutes les fournitures requises, ce qui reprĂ©sente une valeur de plus de 100 000 $. Il a ensuite pu se tourner vers le ministĂšre de la SantĂ© et des Services sociaux pour demander un soutien en ressources humaines, ce qui met moins de pression sur le systĂšme public. « The rest is history », conclut le D r Daniel Borsuk, prĂ©cisant que, prĂšs dâun an plus tard, il assure toujours le suivi du patient auquel il a greffĂ© un nouveau visage. Maurice, dont les progrĂšs sont constants depuis lâintervention, est devenu pour lui comme un membre de sa famille. S
Le visage est lâimage de lâĂąme
Le D r Daniel Bursuk a beaucoup aimĂ© faire la rĂ©implantation de membres, et il en effectue encore pour les enfants mais, sans quâil y ait eu aucun Ă©lĂ©ment dĂ©clencheur, il a graduellement commencĂ© Ă sâintĂ©resser davantage au visage.
« Le visage est lâimage de lâĂąme, dit-il, citant CicĂ©ron. Câest par lĂ que passe la communication. Tout le caractĂšre dâune personne transparaĂźt dans son visage. Ă tel point que la personne greffĂ©e ne ressemble pas au donneur : ses expressions faciales reflĂštent sa propre personnalitĂ©. »
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Voici un survol des grands dossiers qui défraieront la manchette à travers le monde en 2019.
La mĂ©fiance Ă lâĂ©gard des vaccins
LâOrganisation mondiale de la SantĂ© (OMS) soutient que la mĂ©fiance Ă lâĂ©gard des vaccins constitue lâun des dix ennemis quâelle devra affronter cette annĂ©e. Les mĂ©dias sociaux continuent de propulser des Ă©tudes qui relient la vaccination contre la rougeole Ă lâautisme, alors quâune nouvelle Ă©tude danoise â une de plus â vient encore de prouver le contraire. Dâautres prĂŽnent un calendrier alternatif que les experts critiquent vigoureusement
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Notons que lâOMS a convenu de travailler Ă lâinstauration dâun cadre international rĂ©gissant la correction du gĂ©nome humain, qui sâaccompagne de promesses incroyables pour la santĂ©, mais qui prĂ©sente aussi certains risques tant sur le plan Ă©thique que mĂ©dical.
La santé mentale
Le couvercle de la marmite a sautĂ© sur lâensemble des problĂšmes de santĂ© mentale qui, heureusement, sont de moins en moins tabous. Les mĂ©decins sont invitĂ©s Ă ĂȘtre Ă lâĂ©coute et Ă repĂ©rer tout signe de dĂ©pression ou de dĂ©tresse psychologique chez leurs patients. Leur propre mal de vivre est aussi Ă lâordre du jour, un dĂ©fi que la communautĂ© mĂ©dicale devra affronter avant quâil ne soit trop tard.
LâAlzheimer : un flĂ©au anticipĂ©
Selon la SociĂ©tĂ© Alzheimer, le risque de dĂ©velopper la maladie double tous les cinq ans, aprĂšs lâĂąge de 65 ans. Or, les premiers boomers franchiront le cap des 80 ans dans sept ans Ă peine. Si bien quâon estime quâavant longtemps, le nombre de cas de la maladie dâAlzheimer supplantera celui du cancer. Notre systĂšme de santĂ© canadien nâest pas prĂȘt Ă affronter ce flĂ©au, pas plus que ne le sont nos voisins amĂ©ricains, si lâon se fie Ă un article publiĂ© rĂ©cemment dans le magazine Forbes, tandis que le magazine Time, de son cĂŽtĂ©, a soulevĂ© lâenjeu de lâaide aux proches aidants, qui devra prendre diverses formes.
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La mĂ©decine personnalisĂ©e basĂ©e sur lâADN en fait rĂȘver plus dâun, mais il faudra encore plusieurs annĂ©es ou mĂȘme des dĂ©cennies avant que le traitement du cancer individualisĂ©, par exemple, ne devienne la norme. Entretemps, la question des mĂ©dicaments sur mesure soulĂšve dâimportants enjeux sur la capacitĂ© de payer des rĂ©gimes publics.
Au-delĂ des considĂ©rations environnementales, les changements climatiques ont une incidence sur la santĂ© des populations. Les inondations, les feux de forĂȘts et les tsunamis frappent lâimaginaire collectif, mais nos gouvernements ne semblent pas conscients des effets insidieux quâont certains problĂšmes locaux, tels les Ăźlots de chaleur et la piĂštre qualitĂ© de lâair et de lâeau.
6 La lutte contre la grippe
Estimant que la grippe constitue lâun des plus grands dĂ©fis mondiaux pour la santĂ© publique, lâOMS a prĂ©sentĂ© en mars dernier sa StratĂ©gie mondiale de lutte contre la grippe 2019-2030, qui vise trois objectifs : prĂ©venir la grippe saisonniĂšre, empĂȘcher la maladie de se propager de lâanimal Ă lâhomme et se prĂ©parer Ă la prochaine pandĂ©mie grippale.
LâĂ©thique et lâintelligence artificielle Applications mobiles et appareils de tĂ©lĂ©surveillance ne sont que quelques exemples de ce que lâintelligence artificielle permet et permettra encore plus Ă lâavenir, comme on lâa vu dans le dernier numĂ©ro du SpĂ©cialiste. Ces nouvelles possibilitĂ©s exigent toutefois une vĂ©ritable rĂ©flexion Ă©thique afin dâassurer la confidentialitĂ© et dâĂ©viter les dĂ©rapages.
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La télémédecine
TĂ©lĂ©consultations, tĂ©lĂ©expertise, tĂ©lĂ©assistance, tĂ©lĂ©suivi, autant de nĂ©ologismes auxquels la tĂ©lĂ©mĂ©decine a donnĂ© naissance. Nombreuses sont les spĂ©cialitĂ©s mĂ©dicales qui y ont ou y auront recours de plus en plus souvent. Les rĂ©gions Ă©loignĂ©es des grands centres ou en pĂ©riphĂ©rie peuvent en bĂ©nĂ©ficier, ainsi que les omnipraticiens qui ont besoin de consulter un spĂ©cialiste, sâils sont en prĂ©sence dâun cas complexe ou veulent confirmer un diagnostic. S
Au Centre hospitalier de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al, les chirurgiens cardiaques et les infirmiĂšres et infirmiers praticiens spĂ©cialisĂ©s travaillent en Ă©quipe depuis maintenant plus de 10 ans. Il sâest Ă©tabli entre eux une relation de confiance Ă toute Ă©preuve.
Pendant sa surspĂ©cialitĂ© en chirurgie cardiaque au Emory Healthcare, Ă Atlanta, la Dre Jessica Forcillo a dĂ©couvert le travail collaboratif avec les nurse practitioners et les physician assistants . Ă son arrivĂ©e au Centre hospitalier de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al (CHUM), la prĂ©sence des infirmiĂšres praticiennes spĂ©cialisĂ©es (IPS) lui a donc semblĂ© toute naturelle.
« Le travail avec les IPS est un modĂšle de collaboration. Nous sommes une Ă©quipe. Pendant que les chirurgiens opĂšrent, les IPS sont Ă lâĂ©tage avec les patients. Elles optimisent les soins et en facilitent lâaccĂšs. »
â D re Jessica ForcilloLes IPS ont en effet toute la marge de manĆuvre requise pour analyser les rĂ©sultats de laboratoire et ajuster le traitement mĂ©dical en consĂ©quence, voire entamer de nouveaux traitements, sans attendre que les chirurgiens cardiaques reviennent de la salle dâopĂ©ration. Si un problĂšme survient Ă lâunitĂ© de soins, elles peuvent aussi demander certains tests â en imagerie notamment â et des prises de sang, qui viendront Ă©tayer leurs hypothĂšses de diagnostic. Les infirmiĂšres-chefs et les infirmiĂšres cliniciennes consultent rĂ©guliĂšrement les IPS, qui sont pour elles de prĂ©cieuses alliĂ©es.
En tout temps, les IPS peuvent joindre le chirurgien de garde ou un chirurgien en salle dâopĂ©ration si une situation dâurgence se produit ou si elles requiĂšrent une validation. Au quotidien, chirurgiens cardiaques et IPS font le point sur lâensemble des dossiers, soit autour dâune table, soit en tournĂ©e dans les chambres des patients.
« Lâobjectif des IPS est dâoptimiser tous les soins et les services quâun centre hospitalier universitaire peut offrir. Le grand gagnant, câest le patient. » â François-Adrien Duvauchelle
Les chirurgiens cardiaques et les IPS Ă©tablissent ensemble le plan de match avant de donner son congĂ© au patient. Ensuite, une infirmiĂšre clinicienne le renseignera sur lâadministration des mĂ©dicaments Ă prendre et lui donnera le numĂ©ro du Centre dâoptimisation des flux rĂ©seau (COFR) du CHUM, quâil pourra appeler sâil Ă©prouve des difficultĂ©s. Une infirmiĂšre saura alors le diriger vers la ressource appropriĂ©e, en consultant dâabord une IPS si nĂ©cessaire. Au besoin, un rendez-vous sera planifiĂ© avant mĂȘme le congĂ©, soit Ă la clinique IPS, oĂč les patients ambulatoires peuvent ĂȘtre reçus trois jours par semaine, soit Ă la clinique dâinsuffisance cardiaque, oĂč mĂ©decins et IPS travaillent aussi en collaboration.
Les IPS partagent leur temps entre lâunitĂ© de soins et ces deux cliniques, ce qui contribue Ă Ă©largir leur champ de connaissances.
« Cette façon de faire rĂ©duit les complications et Ă©vite les portes tournantes : ça nâavance personne, si le patient doit revenir Ă lâurgence aprĂšs avoir reçu son congĂ© ! » â François-Adrien Duvauchelle
Ne devient pas IPS qui veut. La formation initiale est le baccalaurĂ©at en sciences infirmiĂšres. Il faut ensuite exercer deux ans Ă temps complet Ă titre dâinfirmiĂšre clinicienne dans le domaine de spĂ©cialitĂ© oĂč la future IPS veut exercer sa profession. Une maĂźtrise de deux ans vient boucler la boucle ; elle se compose de 630 heures de cours thĂ©oriques et de 900 heures (8 mois) de stage Ă temps complet dans diffĂ©rents hĂŽpitaux. Des IPS supervisent les candidates, mais les mĂ©decins les Ă©valuent Ă©galement, si bien que le jour oĂč elles entrent officiellement en fonction, une relation de confiance sâest dĂ©jĂ Ă©tablie.
Environ 80 % du temps des IPS est consacrĂ© Ă la clinique, le reste Ă lâenseignement â aux IPS et aux infirmiĂšres dans les unitĂ©s de soins â ou Ă la recherche. Elles auront alors lâavantage de mettre en pratique au quotidien le fruit de leurs travaux.
Le fait que le CollĂšge des mĂ©decins du QuĂ©bec sâapprĂȘte Ă autoriser les IPS Ă diagnostiquer des problĂšmes de santĂ© courants et six maladies chroniques ne changera pas la pratique de celles qui exercent au CHUM, parce quâelles le font dĂ©jĂ , mais cette rĂ©solution du CollĂšge les lĂ©gitime de le faire. Il Ă©tait temps !
« LâIPS ne peut se limiter Ă prendre en compte le diabĂšte, lâhypertension ou lâhypercholestĂ©rolĂ©mie. Mais ce qui est rassurant pour nous, mĂ©decins, câest que, malgrĂ© leur marge de manĆuvre, elles connaissent leurs limites. Câest ce qui fait que nous avons totalement confiance en elles. On ne sâen passerait plus ! » â D re Jessica Forcillo
à la faveur de la refonte du Code des professions, en 2003, les infirmiÚres praticiennes spécialisées ont fait leur entrée dans le systÚme de santé québécois. Quelques années plus tard, le CHUM comptait deux IPS en cardiologie et une candidate IPS en néphrologie.
Le CHUM en compte 11 aujourdâhui : 8 femmes et 3 hommes. Des mĂ©decins dâautres spĂ©cialitĂ©s rĂȘvent du jour oĂč ils pourront, eux aussi, bĂ©nĂ©ficier de ce modĂšle de collaboration.
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Le nombre dâIPS en chirurgie cardiaque et insuffisance cardiaque
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Le nombre dâIPS en hĂ©modialyse
En cette Ăšre du politiquement correct Ă tout crin, est-il possible de faire de lâhumour en racontant les travers du systĂšme de santĂ© ou en Ă©voquant des situations cocasses qui se produisent Ă lâurgence ? Câest le dĂ©fi que relĂšvent avec succĂšs le Dr François Paquet, urgentologue Ă lâHĂŽtel- Dieu de LĂ©vis, et Yves Lessard, infirmier Ă lâHĂŽpital Saint-Sacrement du CHU de QuĂ©bec â UniversitĂ© Laval.
STAT, une urgence en BD â Code bleu est le troisiĂšme album de bandes dessinĂ©es de lâauteur François Paquet et de lâillustrateur Yves Lessard. Sâinspirant des aventures quâils vivent quotidiennement Ă lâurgence, les deux compĂšres racontent des histoires dĂ©sopilantes, rocambolesques, abracadabrantes⊠et tous les superlatifs sont permis !
Lâhumour a-t-il vraiment sa place en mĂ©decine ? Peut-on ĂȘtre Ă la fois drĂŽle et respectueux ? « Il y a toujours un fond de vĂ©ritĂ©, mais nous ne nous moquons jamais des patients, seulement des situations loufoques qui font souvent rire mĂȘme les patients concernĂ©s, lorsquâelles se produisent », soutient le Dr François Paquet. Lâanonymat est respectĂ©, tous les renseignements qui pourraient briser le sceau de la confidentialitĂ© Ă©tant Ă©videmment retirĂ©s.
Ă ceux qui lui reprochent de se moquer des gestionnaires du rĂ©seau de la santĂ©, le D r Paquet rĂ©torque quâil fait partie du lot et quâil se moque autant de ses propres travers que ceux des autres, avec lâintention de provoquer une prise de conscience et, ultimement, amĂ©liorer ce qui ressemble parfois Ă la « maison qui rend fou » dâAstĂ©rix, pour rester dans lâunivers de la bande dessinĂ©e.
Petite histoire dâune grande aventure
PassionnĂ© de bandes dessinĂ©es, le D r Paquet rĂȘvait dâen Ă©crire. Il a rencontrĂ© quelques illustrateurs qui ne rĂ©ussissaient toutefois pas Ă traduire ses ambitions. Puis un jour, en traversant la cafĂ©tĂ©ria de lâhĂŽpital, il voit un infirmier griffonner sur le coin dâune table. Les dessins de lâex-caricaturiste-Ă©ditorialiste au Ottawa Citizen le sĂ©duisent. Il nâen faut pas plus pour quâils se lancent dans la grande aventure qui deviendra STAT comics
Un médecin qui se donne corps et ùme
Le D r François Paquet pratique lâhumour avec succĂšs, mais il pratique dâabord et avant tout la mĂ©decine dâurgence Ă lâHĂŽtel-Dieu de LĂ©vis depuis 25 ans. Il est Ă©galement professeur au DĂ©partement de mĂ©decine familiale et de mĂ©decine dâurgence Ă lâUniversitĂ© Laval. En 2018, il a reçu un prix Profession SantĂ© dans la catĂ©gorie Collaboration professionnelle, avec trois de ses collĂšgues et quatre infirmiĂšres, parce quâils ont mis sur pied une clinique pour traiter les plaies complexes et favorisant une approche multidisciplinaire.
Les personnages Mike Dee et The Tank, respectivement mĂ©decin et infirmier Ă Saint-Michel-de-Nullepart, sont un peu Paquet et Lessard, mais aussi un mĂ©lange de quelques-uns de leurs collĂšgues. Les deux premiers tomes ont Ă©tĂ© publiĂ©s par Moelle graphique, la maison dâĂ©dition du Dr Julien Poitras, un collĂšgue urgentologue Ă lâHĂŽtel-Dieu de LĂ©vis, doyen de la FacultĂ© de mĂ©decine de lâUniversitĂ© Laval⊠et Ă©galement dessinateur Ă ses heures. Chaque anecdote Ă©tait alors racontĂ©e dans une seule sĂ©rie de cases horizontales. Ă la demande du nouvel Ă©diteur de STAT, Bryan Perro, auteur de la cĂ©lĂšbre sĂ©rie Amos Daragon, la plus rĂ©cente parution de la bande dessinĂ©e a adoptĂ© la formule « planche », câest-Ă -dire une histoire par page.
Pour faire connaĂźtre leurs crĂ©ations â livres, Ă©mojis, figurines et autres produits dĂ©rivĂ©s â en français et en anglais, les auteurs alimentent rĂ©guliĂšrement leur site web et leur page Facebook . « Nous avons aussi couru les salons du livre au QuĂ©bec lâautomne dernier. Partout, les gens nous ont dit quâils aimaient nous lire, quâils trouvaient nos histoires drĂŽles. »
« Le prochain album Ă paraĂźtre racontera diverses mĂ©saventures liĂ©es aux visites dâagrĂ©ment dans les hĂŽpitaux. »
Le Dr Paquet se dit critique du systĂšme et prĂ©occupĂ© par les soins aux patients. Câest en pensant Ă eux, et aussi aux Ă©quipes de soins, quâil dĂ©nonce les aberrations quâil constate rĂ©guliĂšrement. « Le prochain album Ă paraĂźtre racontera diverses mĂ©saventures liĂ©es aux visites dâagrĂ©ment dans les hĂŽpitaux », dit-il en Ă©clatant de rire. Nul doute quâil a dĂ©jĂ en tĂȘte quelques histoires toutes prĂȘtes Ă raconter ! S
Chaque annĂ©e au QuĂ©bec, quelque 250 personnes reçoivent un diagnostic de sarcome des tissus mous et 60, un diagnostic de sarcome osseux. Par consĂ©quent, les mĂ©decins spĂ©cialistes et les chirurgiens voient individuellement trĂšs peu de cas. Pour les aider Ă Ă©tablir un diagnostic et dĂ©cider sâils doivent traiter leur patient ou le diriger vers lâun des trois centres dâexpertise en sarcomes musculo-squelettiques, le RĂ©seau du sarcome du QuĂ©bec a conçu deux algorithmes simples, mais efficaces.
Les consultations en raison dâune masse musculosquelettique ou cutanĂ©e sont extrĂȘmement frĂ©quentes, mais la plupart de ces masses sâavĂšrent bĂ©nignes. En revanche, en prĂ©sence d'une masse sarcomateuse, tout retard de prise en charge et toute augmentation de la taille de 1 cm diminue de 3 Ă 5 % le taux de survie Ă long terme. Ces tumeurs malignes peuvent se prĂ©senter sous la forme dâune masse de tissus mous ou d'une lĂ©sion osseuse Ă la radiographie. Dans quel cas le mĂ©decin doit-il prendre en charge son patient et Ă quel moment doit-il le diriger vers un centre dâexpertise en sarcomes musculo-squelettiques ?
Les demandes de consultation auprĂšs des centres dâexpertise sont actuellement sous-optimales au QuĂ©bec. Une Ă©tude menĂ©e Ă lâHĂŽpital Maisonneuve-Rosemont a montrĂ© que le dĂ©lai moyen entre la premiĂšre consultation
auprĂšs dâun mĂ©decin en raison dâune masse musculosquelettique et la demande de consultation auprĂšs de ce centre dâexpertise Ă©tait alors de 66 semaines. Ce dĂ©lai sâexplique notamment par un accĂšs difficile aux tests dâimagerie diagnostique, un nombre important de tests dâimagerie effectuĂ©s et des demandes de consultations inappropriĂ©es auprĂšs de divers spĂ©cialistes en amont.
Lâune des principales vocations du RĂ©seau sarcome QuĂ©bec (RSQ) est dâamĂ©liorer lâinvestigation et la dĂ©tection prĂ©coce en optimisant la collaboration entre les mĂ©decins spĂ©cialistes. Pour les aider dans cette investigation et ainsi raccourcir les dĂ©lais de consultation, le RSQ a conçu des algorithmes dĂ©cisionnels.
Il est tout Ă fait sĂ©curitaire et indiquĂ© de procĂ©der Ă une biopsie excisionnelle sans test dâimagerie prĂ©alable pour le patient qui prĂ©sente une masse asymptomatique, superficielle et de moins de 5 cm, Ă la condition de ne pas transgresser le fascia profond. Un suivi rapprochĂ© des rĂ©sultats anatomo-pathologiques est toutefois essentiel. Si un sarcome est suspectĂ©, le patient doit ĂȘtre rapidement dirigĂ© vers lâun des centres du RSQ.
Il est fortement dĂ©conseillĂ© de procĂ©der Ă une deuxiĂšme exĂ©rĂšse dans un centre non spĂ©cialisĂ©, mĂȘme si les marges de rĂ©section initiales sont positives. Plusieurs investigations, dont un examen dâimagerie locale supplĂ©mentaire et un bilan de santĂ© systĂ©mique, ainsi quâune rĂ©union multidisciplinaire doivent avoir lieu au centre spĂ©cialisĂ© avant quâun plan de traitement optimal soit Ă©tabli. Si une exĂ©rĂšse Ă©largie est nĂ©cessaire, elle devrait ĂȘtre effectuĂ©e au centre dâexpertise, aprĂšs concertation avec lâĂ©quipe multidisciplinaire.
Si le patient prĂ©sente une masse profonde ou une masse superficielle de plus de 5 cm, un test dâimagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique (IRM) est requis avant toute biopsie ou toute chirurgie. Si la masse prĂ©sente des caractĂ©ristiques inquiĂ©tantes, le patient doit ĂȘtre rapidement dirigĂ© vers lâun des centres du RSQ.
Masse de tissus mous : une Ă©tude de cas Une femme de 56 ans consulte son mĂ©decin de famille en raison dâune masse superficielle de 3,5 cm dans la partie supĂ©rieure du dos, entre les deux omoplates. Cette masse Ă©volue lentement depuis 10 mois et prĂ©sente
peu de symptÎmes. Toutefois, compte tenu de la progression de la masse, le médecin sollicite une consultation en chirurgie, à la demande de la patiente. Lors de la consultation, le chirurgien général procÚde à une biopsie excisionnelle.
Trois mois aprĂšs la chirurgie initiale, les rĂ©sultats de lâexamen anatomo-pathologique rĂ©vĂšlent un dermatofibrosarcome protubĂ©rant (DFSP) cutanĂ© avec marges positives. Le chirurgien dĂ©cide alors de procĂ©der Ă une rĂ©-exĂ©rĂšse Ă©largie avec lambeau de rotation. Malheureusement, Ă lâanalyse, les marges de re-rĂ©section se sont avĂ©rĂ©es positives. Par consĂ©quent, tout le champ opĂ©ratoire, y compris le lambeau de rotation, est considĂ©rĂ© contaminĂ©. De plus, en rĂ©visant lâexamen anatomo-pathologique, un fibrosarcome de haut grade de 1,8 cm greffĂ© sur le DFSP est trouvĂ© dans le spĂ©cimen prĂ©levĂ© lors de cette rĂ©-exĂ©rĂšse.
Ă la suite dâun bilan gĂ©nĂ©ral complet, soit une IRM locale, un scan thoracique et un TEP scan, la patiente doit subir une troisiĂšme exĂ©rĂšse de toute la zone contaminĂ©e du dos, y compris la zone de prĂ©lĂšvement du lambeau, ainsi quâune reconstruction avec greffe cutanĂ©e, suivie dâune radiothĂ©rapie adjuvante.
DEMANDE DE CONSULTATION SELON LA STRUCTURE DES LĂSIONS DE TISSUS MOUS
Masse présentant les caractéristiques suivantes :
âą Moins de 5 cm
âą Superficielle au fascia
âą Pas dâaugmentation de volume
âą Asymptomatique
âą Mobile
Observation ou biopsie excisionnelle sans transgresser le fascia profond Si excision, toujours faire analyser le spécimen par un pathologiste (résultats dans un délai raisonnable)
Masse prĂ©sentant au moins lâune des caractĂ©ristiques suivantes :
âą Plus de 5 cm
âą Profonde au fascia
Demande de consultation avec IRM en moins de 2Â semaines si :
âą Symptomatique
âą Augmentation de volume
âą RĂ©cidive (Demande de consultation sans IRM si le dĂ©lai de 2 semaines ne peut ĂȘtre respectĂ©)
Demande de consultation avec IRM entre 4 et 6Â semaines si :
âą Asymptomatique
⹠Sans évolution
(Demande de consultation sans IRM si le dĂ©lai de 4 Ă 6 semaines ne peut ĂȘtre respectĂ©)
Demande de consultation prioritaire dans un centre dâexpertise du RĂ©seau sarcome QuĂ©bec
Leçon à tirer de la premiÚre étude de cas
Il Ă©tait tout Ă fait adĂ©quat de procĂ©der Ă une biopsie excisionnelle sans imagerie prĂ©alable puisquâil sâagissait dâune masse superficielle de moins de 5 cm. Un suivi rapprochĂ© des rĂ©sultats de lâexamen anatomo-pathologique Ă©tait toutefois primordial. Si ces rĂ©sultats confirment un sarcome, et Ă plus forte raison si les marges de rĂ©section sont positives, le patient doit ĂȘtre rapidement dirigĂ© vers lâun des trois centres du RSQ pour une prise en charge complĂšte dans les plus brefs dĂ©lais.
La plupart des lĂ©sions osseuses dĂ©couvertes de façon fortuite lors dâun examen de routine, tel un scan ou une radiographie, sont gĂ©nĂ©ralement asymptomatiques et non inquiĂ©tantes. Elles ne prĂ©sentent habituellement pas de critĂšres dâagressivitĂ©. En revanche, le patient qui Ă©prouve de la douleur et dont la radiographie rĂ©vĂšle une anomalie doit ĂȘtre rapidement pris en charge.
Si le patient a moins de 35 ans, un bilan local devrait comprendre un scan ou une IRM. Si ces examens rĂ©vĂšlent des critĂšres radiologiques associĂ©s Ă une tumeur osseuse primaire, il doit ĂȘtre dirigĂ© vers un centre spĂ©cialisĂ© en tumeurs musculo-squelettiques.
Chez un patient de plus de 35 ans qui prĂ©sente une lĂ©sion osseuse dâallure agressive, la probabilitĂ© qu'il sâagisse du processus mĂ©tastatique dâun cancer primaire inconnu augmente progressivement. La dĂ©marche diagnostique devrait donc commencer par une radiographie pulmonaire, un scan thoraco-abdominopelvien, une scintigraphie osseuse et des analyses de laboratoire visant Ă dĂ©tecter un cancer primaire. Lorsque les examens indiquent une lĂ©sion unique, le patient devrait ĂȘtre rapidement dirigĂ© vers lâun des centres du RSQ.
Lésion osseuse : une étude de cas
Une femme de 56 ans, avec antĂ©cĂ©dents dâobĂ©sitĂ©, sent son fĂ©mur se fracturer spontanĂ©ment avant quâelle ne tombe dans un escalier. Elle est emmenĂ©e par ambulance Ă lâhĂŽpital de sa rĂ©gion, oĂč elle dit ressentir une douleur intermittente Ă la cuisse droite depuis quelques semaines. Un bilan gĂ©nĂ©ral, qui comprend des radiographies locales, un scan thoraco-abdominal et une scintigraphie pancorporelle, rĂ©vĂšle une fracture pathologique secondaire Ă une lĂ©sion lytique unique au fĂ©mur droit, sans autre processus nĂ©oplasique.
La patiente subit une opération majeure de stabilisation du fémur avec une longue plaque, sans biopsie préalable.
Dans le cas prĂ©sent, comme la tumeur prĂ©sentait un caractĂšre infiltrant, une IRM locale aurait dĂ» ĂȘtre effectuĂ©e avant de procĂ©der Ă la deuxiĂšme exĂ©rĂšse. Il en va de mĂȘme pour toutes les masses superficielles de plus de 5 cm et les masses profondes au fascia. Une rĂ©-exĂ©rĂšse dâun sarcome et le recours Ă un lambeau local de rotation toujours en marges positives compliquent la prise en charge optimale du patient et augmentent la morbiditĂ© du geste chirurgical final.
Durant l'intervention chirurgicale, elle subit des pertes sanguines considĂ©rables. Les rĂ©sultats de lâexamen anatomopathologique rĂ©vĂšlent la prĂ©sence dâun ostĂ©osarcome ostĂ©ogĂ©nique de haut grade. La patiente est alors dirigĂ©e vers un centre du RSQ, oĂč une chimiothĂ©rapie est entreprise, suivie dâune chirurgie oncologique de 14 heures. Le fĂ©mur est complĂštement rĂ©sĂ©quĂ©, y compris la hanche et le genou, et remplacĂ© par une prothĂšse totale de fĂ©mur. Ătant donnĂ© lâampleur de la rĂ©section, la patiente prĂ©sente ensuite une infection postopĂ©ratoire rĂ©sistante au lavage dĂ©bridement et Ă une rĂ©vision majeure. RĂ©sultat : une dĂ©sarticulation de la hanche. Compte tenu des nombreuses complications engendrĂ©es par cette intervention morbide, la patiente nâa pas pu subir de chimiothĂ©rapie adjuvante comme elle lâaurait dĂ» et a finalement subi une amputation de sa hanche.
Six mois plus tard, un scan thoracique de routine rĂ©vĂšle lâapparition de nombreuses mĂ©tastases pulmonaires. La patiente entreprend une autre chimiothĂ©rapie. Une thoracoscopie ainsi que lâablation de mĂ©tastases sont rendues nĂ©cessaires. MalgrĂ© ces interventions, le processus mĂ©tastatique se poursuit et la patiente dĂ©cĂšde 14 mois aprĂšs la toute premiĂšre fracture.
Leçon Ă tirer de la deuxiĂšme Ă©tude de cas JusquâĂ preuve du contraire, une fracture spontanĂ©e est une fracture pathologique. Un bilan complet doit alors ĂȘtre effectuĂ©, ce qui comprend, pour les patients de plus de 35 ans, un scan thoraco-abdominopelvien et une scintigraphie osseuse pancorporelle, tandis quâun scan thoracique et un TEP scan (ou une scintigraphie osseuse) sont appropriĂ©s chez les patients de 35 ans ou moins. En prĂ©sence dâune seule lĂ©sion musculo-squelettique, le patient devrait ĂȘtre dirigĂ© vers lâun des centres du RSQ.
Dans le cas qui nous occupe, la chirurgie de stabilisation erronĂ©e a nettement compliquĂ© la prise en charge de la patiente. Il aurait Ă©tĂ© plus appropriĂ© de la diriger vers un centre spĂ©cialisĂ©, oĂč une biopsie de la lĂ©sion aurait permis dâĂ©tablir le diagnostic dâostĂ©osarcome ostĂ©ogĂ©nique. La patiente aurait alors reçu un traitement de chimiothĂ©rapie nĂ©oadjuvante malgrĂ© la fracture du fĂ©mur. Une chirurgie de conservation du membre moins Ă©tendue aurait ensuite Ă©tĂ© possible, ce qui aurait contribuĂ© Ă rĂ©duire considĂ©rablement le taux de complications postopĂ©ratoires.
Investigations préalables
⹠Antécédents médicaux
âą Histoire de la maladie
âą Examen clinique
âą Radiographie simple
Caractéristiques inquiétantes
Clinique
âą Masse palpable
âą Douleur profonde persistante
âą Tableau symptomatique anormal
En lâabsence de symptĂŽmes ou de signes de cancer, ou si le patient a moins de 35Â ans :
âą Formule sanguine complĂšte
⹠Vitesse de sédimentation des érythrocytes
âą Radiographie thoracique
âą IRM
Aucune évidence de tumeur primaire osseuse agressive
Imagerie
âą Nouvelle formation osseuse
⹠Lésion lytique
âą ĂlĂ©vation pĂ©riostĂ©e
âą ĆdĂšme des tissus mous
âą Fracture pathologique
âą Changement Ă la radiographie de contrĂŽle
En cas de lésion unique
Suspicion de tumeur osseuse primaire agressive
Présence ou antécédents de cancer, ou patient de plus de 35 ans :
âą Formule sanguine complĂšte
⹠ImmunoélectrophorÚse des protéines
âą Scan thoraco-abdominopelvien
âą Scintigraphie osseuse
DĂ©couverte de plusieurs lĂ©sions ou dâun autre cancer Demande de consultation prioritaire dans un centre dâexpertise du RĂ©seau sarcome QuĂ©bec (dans les 2 semaines)
Traiter localement selon le diagnostic Investigation et traitement local
Des exemples comme ces deux Ă©tudes de cas, nous aurions pu en raconter des centaines. Pour le plus grand bien de vos patients, utilisez les deux algorithmes que les experts du RĂ©seau sarcome QuĂ©bec ont conçus Ă votre intention. En cas de doute, nâhĂ©sitez surtout pas Ă les consulter : ils sont prĂȘts Ă soutenir les mĂ©decins spĂ©cialistes en tout temps et Ă les aider Ă dĂ©cider sâils peuvent traiter leur patient dans leur Ă©tablissement ou sâil est prĂ©fĂ©rable de le diriger vers un centre dâexpertise.
Adressez-leur vos demandes par tĂ©lĂ©copieur Ă lâun des numĂ©ros suivants :
âą D rs Marc Isler, Sophie Mottard et Georges Basile : HĂŽpital Maisonneuve - Rosemont (514 252-3906)
⹠D rs Ahmed Aoude et Robert Turcotte : Centre universitaire de santé McGill (514 843-1713)
âą D rs Annie Arteau et Norbert Dion : CHU de QuĂ©bec â UniversitĂ© Laval (418 691-2960) S
* Lâauteure est chirurgienne orthopĂ©diste oncologue Ă lâHĂŽpital Maisonneuve-Rosemont, professeure adjointe de clinique Ă lâUniversitĂ© de MontrĂ©al et membre associĂ©e au CHU Sainte-Justine.
La Fondation de la FĂ©dĂ©ration des mĂ©decins spĂ©cialistes du QuĂ©bec (FFMSQ), organisme de bienfaisance rĂ©gi par la Loi de lâimpĂŽt sur le revenu, a Ă©tĂ© créée en 2012. En soutenant fi nanciĂšrement divers projets de rĂ©pit, la Fondation souhaite amĂ©liorer de façon trĂšs concrĂšte la vie des proches aidants au QuĂ©bec, des gens qui sâinvestissent entiĂšrement pour soutenir un proche qui souffre dâune incapacitĂ© liĂ©e Ă une maladie permanente ou dĂ©gĂ©nĂ©rative, ou Ă un handicap.
La FĂ©dĂ©ration des mĂ©decins spĂ©cialistes du QuĂ©bec (FMSQ) verse annuellement jusquâĂ un million de dollars Ă sa Fondation. Comme principal bailleur de fonds, la FMSQ est le seul membre de la Fondation de la FĂ©dĂ©ration des mĂ©decins spĂ©cialistes du QuĂ©bec, et son conseil dâadministration constitue Ă©galement celui de la Fondation.
5 428 376 $ Depuis 2012, la FFMSQ a octroyé
3 %
17 % combinent les deux volets
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Vous avez pris la direction de la FinanciÚre en 2009. Quelle était alors votre vision pour la firme ?
Il faut se rappeler que nous Ă©tions alors vers la fin de la crise financiĂšre mondiale de 2007-2008. Les marchĂ©s boursiers Ă©taient en fort recul, le systĂšme bancaire fragilisĂ©. Avec les pertes dâemploi gĂ©nĂ©ralisĂ©es dans lâindustrie financiĂšre et la dĂ©prĂ©ciation significative de la valeur marchande des placements, lâinquiĂ©tude Ă©tait palpable.
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« Mon mandat visait Ă transformer lâexpĂ©rience des clients de la FinanciĂšre. »
Quels sont les changements dont vous ĂȘtes le plus fier ?
Dâabord, le dĂ©veloppement dâun accompagnement personnalisĂ© qui tient compte de lâĂ©volution de nos clients dans leur vie professionnelle et personnelle. Nous avons appris Ă mieux les connaĂźtre et nous avons ajustĂ© notre offre Ă leurs Ă©tapes de vie, afin de trouver des solutions efficaces Ă toutes les situations auxquelles ils sont confrontĂ©s. Les mĂ©decins spĂ©cialistes, en particulier, ont un parcours professionnel plus complexe et plus Ă©tendu, qui exige une connaissance approfondie des enjeux et opportunitĂ©s de leur profession, que ce soit la gestion des dettes dâĂ©tudes, la dĂ©cision dâincorporer sa pratique ou la planification de retraite.
CĂŽtĂ© placements, nous avons introduit de nouvelles options en Gestion privĂ©e et nous avons diversifiĂ© notre gamme de fonds. Avec les Ă©vĂ©nements quâont connus les marchĂ©s, il Ă©tait nĂ©cessaire de dĂ©velopper plus de solutions en placements qui mettent de lâavant une approche globale et des stratĂ©gies non conventionnelles. ComplĂ©mentaires de nos fonds traditionnels mais bien distinctes, ces nouvelles stratĂ©gies permettent de diversifier encore davantage les sources de rendements et de mieux protĂ©ger les portefeuilles. Positionner nos fonds parmi les plus performants sur le marchĂ©, spĂ©cialement en termes de rendement ajustĂ© au risque, reste notre objectif premier.
« Ce qui compte pour notre Ă©quipe, câest de mettre le client au centre de toutes nos actions. »
Nous nous engageons maintenant dans lâinvestissement socialement responsable pour rĂ©pondre aux prĂ©occupations de nos clients, notamment les jeunes professionnels et les femmes, et aussi parce que câest une tendance majeure en placements. Nous avions dĂ©jĂ commencĂ© Ă intĂ©grer des facteurs ESG (environnement, sociĂ©tĂ©, gouvernance) dans notre politique gĂ©nĂ©rale de placements et nous leur accordons une grande importance dans la sĂ©lection de nos gestionnaires externes, qui doivent y ĂȘtre sensibilisĂ©s. Par souci de cohĂ©rence avec nos valeurs et celles de nos clients professionnels, nous avons Ă©galement dĂ©cidĂ© dâexclure de nos placements tous les fabricants de produits de tabac, de cannabis et dâarmes Ă feu.
En collaboration avec Placements Mackenzie, un leader dans ce domaine, nous lançons maintenant trois fonds socialement responsables, dont les thĂšmes correspondent aux prĂ©occupations de nos clients professionnels. Ceux-ci ont ainsi le choix de participer activement Ă la rĂ©solution de certains enjeux environnementaux ou sociaux par lâintermĂ©diaire de leurs placements, sans sacrifier le rendement.
Comment envisagez-vous lâavenir de la FinanciĂšre ?
Difficile de parler dâavenir sans parler technologie. Il faut reconnaĂźtre que lâĂ©norme bĂ©nĂ©fice quâelle nous apporte, câest la notion de lâICI et du MAINTENANT. LâinstantanĂ©itĂ© reprĂ©sente un bĂ©nĂ©fice essentiel pour nos clients, qui ont besoin dâinformation en tout temps et au bout des doigts. Elle est gage de connectivitĂ© et de proximitĂ©. Nous devons aussi assurer une sĂ©curitĂ© maximale de lâinformation, car prĂ©server la confidentialitĂ© des donnĂ©es et la confiance de nos clients est une prĂ©occupation de la plus haute importance.
FinanciÚre des professionnels vous offre la possibilité de faire encore plus partie de la solution avec ces trois nouveaux fonds :
FONDS ĂQUILIBRĂ DE DURABILITĂ MONDIALE ET DâIMPACT MACKENZIE
Ce qui compte pour notre Ă©quipe, câest de mettre le client au centre de toutes nos actions : nous devons peaufiner notre offre de services et de produits pour quâelle corresponde prĂ©cisĂ©ment Ă ses attentes. Nous voulons aussi dĂ©velopper une offre dâaccompagnement personnalisĂ©e pour les mĂ©decins en cabinet, avec un ensemble complet de services (Ă©laboration de la stratĂ©gie dâaffaires, mise sur pied de la structure lĂ©gale, encadrement financier, gestion comptable, etc.). En tant que filiale de la FMSQ, nous voulons assurer Ă ses mĂ©decins un soutien continu, qui rĂ©pond Ă leurs exigences les plus Ă©levĂ©es.
« En tant que filiale de la FMSQ, nous voulons assurer aux médecins un soutien continu. »
FONDS MONDIAL DE LEADERSHIP DâIMPACT MACKENZIE
FONDS DâACTIONS MONDIALES DE LâENVIRONNEMENT MACKENZIE
Parce que la diversification des placements et la diversitĂ© des options de placements sont essentielles, nous amĂ©liorons sans cesse les choix qui sont offerts Ă nos clients afin de protĂ©ger toujours mieux leurs actifs. Nous continuons notre expansion et cette annĂ©e, nous serons prĂ©sents dans deux nouvelles rĂ©gions, soit le Saguenay et Ottawa-Gatineau ; dâautres marchĂ©s sont Ă©galement envisagĂ©s.
Ma vision, celle de mon Ă©quipe de direction et celle de notre conseil dâadministration, câest dâĂȘtre les meilleurs dans tout ce que nous faisons dĂ©jĂ et de devenir une rĂ©fĂ©rence de qualitĂ© et de savoir-faire ciblĂ© dans notre industrie, rien de moins. Notre succĂšs, câest celui de nos clients. Nous avons Ă cĆur leur satisfaction et leur tranquillitĂ© dâesprit. S
FinanciĂšre des professionnels inc. dĂ©tient la propriĂ©tĂ© exclusive de FinanciĂšre des professionnels â Fonds dâinvestissement inc. et de FinanciĂšre des professionnels â Gestion privĂ©e inc. FinanciĂšre des professionnels â Fonds dâinvestissement inc. est un gestionnaire de portefeuille et un gestionnaire de fonds dâinvestissement, qui gĂšre les fonds de sa famille de fonds et offre des services-conseils en planification financiĂšre. FinanciĂšre des professionnels â Gestion privĂ©e inc. est un courtier en placement, membre de lâOrganisme canadien de rĂ©glementation du commerce des valeurs mobiliĂšres (OCRCVM) et du Fonds canadien de protection des Ă©pargnants (FCPE), qui offre des services de gestion de portefeuille.
Rendez-vous sur reelimpact.ca
La D re Diane FrancĆur est prĂ©sidente du conseil dâadministration de la FinanciĂšre des professionnels.
La RĂ©gie de lâassurance maladie du QuĂ©bec (RAMQ) dĂ©tient les pouvoirs nĂ©cessaires pour assurer la bonne application de la Loi sur lâassurance maladie et des ententes en vigueur ainsi que la saine gestion des fonds publics. Nous collaborons pleinement pour quâelle puisse remplir son mandat. Toutefois, nous veillons rigoureusement Ă prĂ©venir les abus Ă lâendroit de nos membres. Vous aussi, comme mĂ©decin spĂ©cialiste, vous avez certaines obligations. Voici quelques rappels importants Ă ce sujet.
La RAMQ est rĂ©gie par la Loi sur la rĂ©gie de lâassurance maladie du QuĂ©bec. Elle a pour fonction dâadministrer et dâappliquer les programmes du rĂ©gime dâassurance maladie instituĂ©s par la Loi sur lâassurance maladie.
La RAMQ exerce son pouvoir et ses devoirs lorsquâelle effectue des demandes sur les activitĂ©s mĂ©dicales dâun mĂ©decin. Elle envoie alors une lettre Ă ce dernier en prĂ©cisant les piĂšces justificatives Ă fournir ; il peut sâagir, notamment, de preuves de facturation, de preuves de prĂ©sence en Ă©tablissement, de copies de dossiers, de protocoles opĂ©ratoires ou de rĂ©sultats dâinvestigations.
Le mĂ©decin qui reçoit un premier avis de la RĂ©gie lui demandant des piĂšces justificatives a 60 jours pour produire les documents demandĂ©s. Sâil ne peut respecter ce dĂ©lai, il se doit de communiquer avec la RAMQ afin de demander un sursis.
Selon la Loi sur lâassurance maladie, tout professionnel de la santĂ© auquel sâapplique une entente est tenu, quel que soit son mode de rĂ©munĂ©ration, de fournir Ă la RĂ©gie les seuls renseignements ou documents dont la RĂ©gie a besoin pour apprĂ©cier un relevĂ© dâhonoraires ou une demande de paiement concernant des services assurĂ©s quâil a fournis Ă une personne assurĂ©e. Vous avez donc lâobligation de collaborer Ă lâexamen de votre facturation, et vous nâĂȘtes pas soumis au secret professionnel dans la divulgation des informations mĂ©dicales requises.
Le mĂ©decin qui reçoit un premier avis de la RĂ©gie lui demandant des piĂšces justificatives a 60 jours pour produire les documents demandĂ©s. Sâil ne peut respecter ce dĂ©lai, il se doit de communiquer avec la RAMQ afin de demander un sursis. Si rien nâest envoyĂ© dans les 30 jours, la RĂ©gie fera un rappel. Ă dĂ©faut dâavoir reçu les documents, ou si aucune entente nâa Ă©tĂ© prise Ă lâĂ©chĂ©ance des 60 jours, la RAMQ procĂ©dera alors directement au rĂšglement de la demande Ă partir des renseignements dont elle dispose.
Les mĂ©decins peuvent ĂȘtre ciblĂ©s lors dâun contrĂŽle alĂ©atoire. Toutefois, la RAMQ vise plus frĂ©quemment ceux qui ont des profils de facturation inhabituels, comme :
 un médecin ayant facturé plus de 17 h 30 en unités de temps dans une journée ;
 un mĂ©decin en rĂ©munĂ©ration mixte ayant facturĂ© 5 journĂ©es consĂ©cutives sans code dâactes associĂ©s ;
 un mĂ©decin ayant un nombre de modificateurs dâurgence nettement plus Ă©levĂ© que la moyenne des mĂ©decins pendant la fin de semaine ;
 un mĂ©decin ayant facturĂ© une consultation de la part dâun consultant qui nâa pas vu le patient.
Il existe toutefois des zones oĂč lâinterprĂ©tation de la RAMQ et des parties nĂ©gociantes peut diffĂ©rer ; il est alors primordial de sâentendre avec la RĂ©gie en amont des rĂ©cupĂ©rations. Câest pourquoi la FMSQ participe Ă un comitĂ© sur les contrĂŽles et fait des reprĂ©sentations auprĂšs de la RĂ©gie afin dâĂȘtre informĂ©e des critĂšres dâĂ©valuation utilisĂ©s.
Lâimportance dâavoir une facturation responsable
En tout temps, la facturation doit ĂȘtre responsable, juste et conforme. Il est de votre devoir de vous assurer que la facturation que vous soumettez, ou qui est soumise en votre nom, est exacte. Les agences de facturation sont vos mandataires pour effectuer lâentrĂ©e de vos donnĂ©es, mais vous demeurez responsables de tout ce qui est prĂ©sentĂ© Ă la RAMQ. MĂ©fiez-vous des programmes qui ajoutent automatiquement le supplĂ©ment dâurgence, des feuilles de temps signĂ©es Ă lâavance et, surtout, vĂ©rifiez rĂ©guliĂšrement vos Ă©tats de compte. Nâoubliez pas que vous avez 180 jours de sursis pour modifier une facturation erronĂ©e sans pĂ©nalitĂ©.
Le mĂ©decin devrait faire preuve de prudence et conserver ses dossiers mĂ©dicaux et/ou les preuves justificatives nĂ©cessaires pendant une pĂ©riode de 10 ans, sâil veut justifier et appuyer sa position, advenant une enquĂȘte de la part de la RĂ©gie.
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! Formule clĂ© en main : fournitures, service de secrĂ©tariat, inïŹrmiĂšre, dossier mĂ©dical Ă©lectronique, ligne tĂ©lĂ©phonique, courriel, marketing traditionnel et en ligne PossibilitĂ© dâinclure la facturation
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Nous demeurons vigilants, dĂ©fendons vos droit et vos dossiers et avons Ă cĆur de faciliter votre travail clinique.
Il faut se rappeler que le fardeau de la preuve incombe au mĂ©decin, qui doit prouver quâune dĂ©cision de la RĂ©gie Ă son endroit est non fondĂ©e. ConsĂ©quemment, le mĂ©decin devrait faire preuve de prudence et conserver ses dossiers mĂ©dicaux et/ou les preuves justificatives nĂ©cessaires pendant une pĂ©riode de 10 ans, sâil veut justifier et appuyer sa position, advenant une enquĂȘte de la part de la RĂ©gie.
Enfin, nous vous rappelons que les infolettres de la RĂ©gie constituent une source prĂ©cieuse dâinformations sur le fonctionnement et les activitĂ©s de cette derniĂšre. Nous ne saurions trop insister sur lâimportance dâen prendre connaissance. S
âą Les mĂ©decins ont lâobligation dâafficher Ă la vue du public les tarifs pour les services non assurĂ©s et autres frais, plus particuliĂšrement dans la salle dâattente du cabinet ou du centre mĂ©dical spĂ©cialisĂ© et dans tout autre lieu oĂč il exerce, selon le Code de dĂ©ontologie des mĂ©decins et la Loi sur lâassurance maladie.
âą La FĂ©dĂ©ration des mĂ©decins spĂ©cialistes du QuĂ©bec (FMSQ) met Ă la disposition de ses membres un guide tarifaire suggĂ©rĂ©. Il sâagit dâun document non exhaustif qui doit ĂȘtre adaptĂ© pour reflĂ©ter la pratique et les tarifs rĂ©els facturĂ©s par le mĂ©decin.
Les mĂ©decins ont lâobligation dâafficher les tarifs Ă la vue du public pour les services non assurĂ©s et autres frais, plus particuliĂšrement dans la salle dâattente du cabinet ou du centre mĂ©dical spĂ©cialisĂ© et dans tout autre lieu oĂč il exerce.
âą Il est permis Ă la RĂ©gie de lâassurance maladie du QuĂ©bec (RAMQ) de procĂ©der Ă des inspections sans prĂ©avis, dâenquĂȘter et de rĂ©cupĂ©rer rĂ©troactivement des sommes qui ont Ă©tĂ© facturĂ©es en contrevenant la loi.
âą Les amendes qui peuvent ĂȘtre appliquĂ©es par la RAMQ sont considĂ©rables. Dans certains cas, elles peuvent varier de 2 500 $ Ă 25 000 $, voire jusqu'Ă 50 000 $ en cas de rĂ©cidive.
âą LâAssociation canadienne de protection mĂ©dicale (ACPM), avec la collaboration de la FMSQ, soutient les mĂ©decins en litige avec la RAMQ Ă cet Ă©gard.
Lâaffiche
âą Ătre Ă la vue du public, dans la salle dâattente de tout lieu oĂč il pratique.
⹠Indiquer tous les tarifs des services non assurés ou autres frais que le médecin facture.
âą Indiquer clairement la mention obligatoire : « Toute personne qui se voit exiger un paiement Ă lâencontre des dispositions de lâarticle 22.0.1 de la Loi sur lâassurance maladie a droit dâen rĂ©clamer le remboursement auprĂšs de la RĂ©gie de lâassurance maladie du QuĂ©bec. »
La facturation
⹠Indiquer le tarif réclamé pour chacun des frais facturés au patient.
⹠Remettre une copie de la facture détaillée au patient.
âą Conserver une copie de cette facture.
âą Indiquer clairement la mention obligatoire : « Toute personne qui se voit exiger un paiement Ă lâencontre des dispositions de lâarticle 22.0.1 de la Loi sur lâassurance maladie a droit dâen rĂ©clamer le remboursement auprĂšs de la RĂ©gie de lâassurance maladie du QuĂ©bec. »
Votre diligence est requise puisquâil vous appartient de vous assurer du respect de ces obligations. La FĂ©dĂ©ration demeure au service de ses membres pour rĂ©pondre aux questions relatives Ă lâaffichage et Ă la facturation ou pour vous soutenir en cas de dĂ©mĂȘlĂ©s avec la RAMQ.
« Au nom du comité de planification, de nos associations et de mon équipe, je vous invite cordialement à assister à la Journée de formation interdisciplinaire (JFI), un incontournable pour les médecins spécialistes. »
â Dr Sam J. Daniel
Notre derniĂšre Ă©dition a connu un nombre record de participation, avec presque 1 700 inscriptions aux 36 sĂ©ances offertes sur deux jours dâactivitĂ©s. Cette annĂ©e, la JFI se tiendra au Centre des congrĂšs de QuĂ©bec et au Centre Apprentiss de la FacultĂ© de mĂ©decine de lâUniversitĂ© Laval, les 15 et 16 novembre 2019. Ă lâimportante journĂ©e de confĂ©rences, dâateliers et de plĂ©niĂšres sâajouteront Ă nouveau des sĂ©ances de simulation et de multiples occasions dâacquĂ©rir des crĂ©dits de section 3 ou dâĂ©valuation de la pratique.
La JFI donne aux mĂ©decins spĂ©cialistes de diffĂ©rentes disciplines lâoccasion de se rencontrer, dâĂ©changer, de partager leur expertise et leurs expĂ©riences, de discuter de cas de patients quâils soignent et de leurs autres responsabilitĂ©s professionnelles. Nous avons rehaussĂ© le programme avec 9 sĂ©ances conjointes regroupant 17 associations ainsi que 17 sĂ©ances fĂ©dĂ©ratives. Plusieurs ateliers de simulation auront lieu au Centre des congrĂšs de QuĂ©bec et au Centre Apprentiss.
La programmation complĂšte de la JFI sera affichĂ©e sur notre site web. Vous pourrez vous y inscrire dâici quelques semaines. Notez ce rendez-vous dans votre agenda dĂšs aujourdâhui. De nouvelles communications vous parviendront sous peu.
Horaire du vendredi 15 novembre au Centre des congrÚs de Québec
7 h : petit-déjeuner, discours et remise des prix
 Un prix dâexcellence en dĂ©veloppement professionnel continu et deux prix dâexcellence en soins seront dĂ©cernĂ©s. La date limite pour soumettre les candidatures est le 30 aoĂ»t 2019.
 Deux bourses de 3 000 $ en recherche seront remises. Date limite pour soumettre les articles : le 10 juin 2019.
8 h 30 : sĂ©ances de lâavant-midi
12 h Ă 12 h 45 : lunch
12 h 45 Ă 13 h 45 : invitĂ© dâhonneur, D r Daniel E. Borsuk
14 h Ă 17 h 15 : sĂ©ances de lâaprĂšs-midi
 AAIQ, AMMIQ : Immunodéficience et allergies aux antibiotiques
 AOQ, APQ (physiatrie), SRQ : Blessures sportives : lâĂ©valuation et le traitement des conditions musculosquelettiques courantes
 ANCQ, ORL : Pathologies de la base du crùne : évolution de la prise en charge
 AMPQ, APQ (pédiatrie) : Les troubles de conduite alimentaire chez les adolescents
 APPQ, ORL : Le syndrome dâapnĂ©e du sommeil : lâinterdisciplinaritĂ© au cĆur de lâapproche thĂ©rapeutique
 ACQ, AMPQ, APQ (pĂ©diatrie) : Le TDAH, câest aussi une histoire de cĆur
 ACQ, AMHOQ : La cardio-oncologie, pour en avoir le cĆur net !
 AMBQ, AMGQ (génétique), AOGQ : Programme québécois de dépistage prénatal : ajout du test génomique non invasif
 AAQ, ASCPEQ : Anesthésie locale et toxicité
 Soins avancés en réanimation cardiovasculaire (ACLS)
 Organisateur de DPC : une formation à votre mesure
 Planification de la retraite : aspects financiers, les assurances et les aspects juridiques
 Médecins chefs de file : le rÎle du gestionnaire
 Les essentiels sur lâĂ©ducation et lâĂ©valuation de la sĂ©curitĂ© des patients (ASPIRE)
 La santé psychologique : les leçons de la résilience
 Régulation affective, équilibre émotionnel et résilience
 Un accident de soins, bien plus quâun accident de parcours !
 Lâinitiative ROC : une approche interdisciplinaire novatrice pour lâoptimisation des soins
 LâautoĂ©valuation de notre pratique : au-delĂ des comitĂ©s de rĂ©vision par les pairs !
 Pas de nouvelles, bonne nouvelle ? CrĂ©er un systĂšme plus fiable pour le suivi des rĂ©sultats dâexamen
 Vos compétences émotionnelles : amies ou ennemies ?
 Peut-on endiguer la crise des opioïdes par une gestion optimale de la douleur périopératoire ?
 LâABC de la photographie mĂ©dicale
 Cannabis an 1 : défi professionnel, social et légal
 Une inspection professionnelle, câest quoi et si câest moi⊠je fais quoi ?
 Quelles sont les bonnes pratiques pour la gestion dâun bureau ?
Des ateliers de simulations le samedi 16 novembre 2019 au Centre des congrÚs de Québec et au Centre Apprentiss
Le 16 novembre 2019, un vaste Ă©ventail dâateliers de simulation vous attend au Centre des congrĂšs de QuĂ©bec et au Centre Apprentiss de lâUniversitĂ© Laval. Une belle occasion dâapprendre entre collĂšgues tout en obtenant des crĂ©dits de section 3 et dâĂ©valuation de la pratique conformĂ©ment au RĂšglement sur la formation continue obligatoire des mĂ©decins du CollĂšge des mĂ©decins du QuĂ©bec, en vigueur depuis janvier 2019.
Voici un aperçu des propositions reçues et qui sont prĂ©sentement Ă lâĂ©tude afin de bien rĂ©pondre Ă vos besoins de formation. Parmi les choix, soulignons :
 La gestion des actes terroristes et des catastrophes
 La réanimation cardiorespiratoire (RCR)
 Communication avec le patient « difficile »
 Atelier de pacification de crises
 Garder la tĂȘte froide dans le feu de lâaction : une introduction Ă la gestion des situations de cas complexes
 Les A et B du ABC : séance pratique sur la gestion des voies respiratoires
 Gestion des voies aériennes difficile ? Un peu moins...
 LâĂ©chographie ciblĂ©e au chevet, une aide pour la prise en charge de vos patients hospitalisĂ©s
 Atelier dâĂ©chographie thoracique : il nây a pas que le cĆur !
 Le mĂ©decin : acteur clĂ© afin dâassurer la sĂ©curitĂ© du patient lors dâun transfert
 Développer sa boßte à outils pour organiser des simulations in situ dans son milieu
 Concepts modernes en électroconvulsivothérapie : apprentissage par simulation clinique
 Adhésion au traitement, provoquer un changement chez nos patients !
 Améliorer la gestion des équipes lors de situations critiques en obstétrique
 AmĂ©liorer la gestion des Ă©quipes lors de situations critiques en mĂ©decine dâurgence
LâespĂ©rance de vie augmente sans cesse. De fait, les 65 ans et plus sont gĂ©nĂ©ralement en meilleure santĂ© que ne lâĂ©taient ceux des gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes. Les mĂ©decins doivent toutefois rester aux aguets afin de reconnaĂźtre, parmi leur clientĂšle, les personnes qui sont fragiles et pourraient ĂȘtre incapables de rĂ©pondre au stress de la maladie.
La premiĂšre cohorte de boomers a franchi allĂšgrement le cap des 70 ans, et leurs parents contribuent Ă augmenter le nombre de centenaires au QuĂ©bec. Ces aĂźnĂ©s sont de plus en plus nombreux Ă vivre Ă la maison ou dans une rĂ©sidence pour personnes autonomes qui nâoffre pas de soins particuliers. Lorsquâils Ă©prouvent un malaise, ils consultent non seulement leur mĂ©decin de famille, mais aussi des spĂ©cialistes qui les traitent pour des problĂšmes ponctuels ou chroniques.
« MĂ©decins de famille et spĂ©cialistes, nous avons tous notre part Ă faire pour que nos aĂźnĂ©s soient pris en charge adĂ©quatement : la gĂ©riatrie, câest lâaffaire de tous, au bureau comme Ă lâhĂŽpital », estime la D re Nathalie Blouin, mĂ©decin de famille et coorganisatrice du colloque « La gĂ©riatrie Ă lâĂšre des changements », offert par la FacultĂ© de mĂ©decine
de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al lâhiver dernier. La moitiĂ© des confĂ©renciers Ă©taient dâailleurs des mĂ©decins spĂ©cialistes. Ils ont traitĂ© de thĂšmes aussi variĂ©s que lâatteinte cognitive, lâinsuffisance cardiaque, le trauma cranio-cĂ©rĂ©bral, les sondes urinaires, la mĂ©dication en fin de vie, le vieillissement « extrĂȘme » et, signe des temps, lâaide mĂ©dicale Ă mourir et la consommation de cannabis.
LâĂ©cart entre lâespĂ©rance de vie des hommes et des femmes tend Ă sâamenuiser Ă partir de 75 ans et, Ă 95 ans, il est presque inexistant.
« Lâapproche adaptĂ©e Ă la personne ĂągĂ©e doit ĂȘtre au cĆur de nos interventions si nous voulons Ă©viter le syndrome dâimmobilisation et le dĂ©lirium, soutient la D re Blouin. Les mĂ©decins hospitaliers y sont dĂ©jĂ sensibilisĂ©s. Ils savent qui risque de moins bien rĂ©pondre Ă une intervention chirurgicale ou de prĂ©senter des complications, en se fondant non seulement sur lâĂąge des patients, mais aussi sur leurs maladies concomitantes ou leurs frĂ©quents sĂ©jours
Ă lâhĂŽpital. Plus une personne est fragile, plus elle est atteinte psychologiquement et moins elle rĂ©siste au stress ; plus elle sera hospitalisĂ©e longtemps et plus son Ă©tat risque de se dĂ©tĂ©riorer, sans compter quâelle sera davantage exposĂ©e aux dangers dâune infection nosocomiale. Et câest vrai Ă 65 ans comme Ă 95 ans », insiste-t-elle.
Les colloques sur la gĂ©riatrie de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al Ă©tant trĂšs populaires, la D re Blouin est toujours Ă la recherche de mĂ©decins spĂ©cialistes qui, lors dâune prochaine rencontre, souhaiteraient partager avec les participants certaines des expĂ©riences quâils ont vĂ©cues dans leurs milieux respectifs. Il suffit de lui Ă©crire Ă Mme Nathalie Blouin. Elle informera les intĂ©ressĂ©s des objectifs du prochain colloque. S
La gĂ©nĂ©ration des baby-boomers est celle des annĂ©es 1946 Ă 1966, caractĂ©risĂ©es par une augmentation soudaine (boom) du nombre de naissances. Au QuĂ©bec, ce nombre a bondi de 104 283 en 1945 Ă 111 285 lâannĂ©e suivante. Ă lâinverse, le nombre de naissances a radicalement chutĂ© entre 1966 (112 757) et 1967 (104 803). Il nâa mĂȘme jamais plus franchi le cap des 100 000 Ă partir de 1969. La premiĂšre cohorte des baby-boomers a atteint 65 ans en 2011, la derniĂšre sera centenaire en 2066 ; câest dire que ceux qui en font partie exerceront longtemps des pressions sur le systĂšme de santĂ©.
Prix du leadership en recherche médicale
Asthme Canada a dĂ©cernĂ© son prestigieux prix 2018 du leadership en recherche mĂ©dicale Ă la D re Catherine LemiĂšre, professeure de mĂ©decine Ă lâUniversitĂ© de MontrĂ©al et pneumologue Ă lâHĂŽpital du SacrĂ©-CĆur de MontrĂ©al. Ce prix souligne lâexcellence de chercheurs dont les travaux visent Ă mieux comprendre lâasthme et Ă dĂ©couvrir de nouveaux mĂ©dicaments pour soigner cette maladie.
Membre de lâOrdre du Canada
Doyenne de la FacultĂ© de mĂ©decine de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al, la D re HĂ©lĂšne Boisjoly a Ă©tĂ© nommĂ©e membre de lâOrdre du Canada pour sa riche contribution Ă la santĂ© et pour sa gouvernance dans le monde universitaire de la mĂ©decine. Professeure au DĂ©partement dâophtalmologie et spĂ©cialiste de la transplantation de la cornĂ©e, la D re Boisjoly a mis sur pied plusieurs fonds pour la recherche et lâenseignement.
K Source
Prix Profession Santé, catégorie Pratique novatrice
Instigatrice de la clinique itinĂ©rante de cardiologie pĂ©diatrique, la D re Anne Fournier a reçu le prix Profession SantĂ©, catĂ©gorie Pratique novatrice. Depuis une trentaine dâannĂ©es, elle supervise cette clinique qui permet aux cardiologues du CHU Sainte-Justine dâoffrir des soins Ă proximitĂ© du milieu de vie de leurs jeunes patients. Loin de sâattribuer tout le mĂ©rite, la D re Fournier souligne le travail de ses collĂšgues et le soutien financier de la Fondation En CĆur.
K Source
Prix Profession Santé, catégorie Collaboration interprofessionnelle
Toute sa vie, le Dr Michel Maziade a lutté contre les silos en santé mentale, avec pour résultat la mise sur pied du programme HoPE (Horizon ParentsEnfants) au CIUSSS de la Capitale-Nationale, en 2015. Afin de souligner le succÚs de cette approche novatrice, Profession Santé a remis au psychiatre et chercheur au Centre de recherche CERVO un prix dans la catégorie Collaboration interprofessionnelle.
K Source
K Source
Prix du public DĂ©couverte de lâannĂ©e 2018
Le taux de guĂ©rison des cancers de lâutĂ©rus et de lâovaire stagne depuis plus de 30 ans parce quâils sont diagnostiquĂ©s tardivement. En fĂ©vrier dernier, QuĂ©bec Science a dĂ©cernĂ© le prix du public DĂ©couverte de lâannĂ©e 2018 aux D rs Lucy Gilbert et Kris Jardon, de lâInstitut de recherche du Centre universitaire de santĂ© McGill (IR-CUSM). Ils ont mis au point le test PapSEEK, un outil qui permet de dĂ©tecter la prĂ©sence de mutations dans les cellules de lâovaire et de lâendomĂštre.
K Source
Prix Distinction SantĂ© durable, catĂ©gorie DĂ©veloppement durable Cardiologue dâintervention au Centre hospitalier de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al et Ă lâHĂŽpital de la CitĂ©-de-la-SantĂ©, le Dr François Reeves est le laurĂ©at du prix Distinction SantĂ© durable, dans la catĂ©gorie DĂ©veloppement durable, de lâAssociation pour la santĂ© publique du QuĂ©bec. Le D r Reeves est lâauteur de PlanĂšte CĆur : santĂ© cardiaque et environnement et coauteur dâArbres en lumiĂšre.
K Source
Fluconazole : mise en garde
Une femme enceinte sur cinq contracte des infections Ă levures qui requiĂšrent un traitement. Or, selon une Ă©tude publiĂ©e dans le Journal de lâAssociation mĂ©dicale canadienne (JAMC), des chercheurs de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al ont constatĂ© que prendre du fluconazole par voie orale pendant la grossesse Ă©tait liĂ©e Ă des effets indĂ©sirables dans 2 Ă 3 % des cas. Les pilules antifongiques couramment prescrites pourraient, entre autres, accroĂźtre le risque de faire une fausse couche.
K Source
Cancer : lâimmunothĂ©rapie, parfois efficace et durable
Des chercheurs de lâInstitut Curie, Ă Paris, ont analysĂ© 19 essais cliniques qui testaient lâefficacitĂ© de traitements du cancer par immunothĂ©rapie. Leur conclusion : ce nouvel arsenal thĂ©rapeutique donne des rĂ©sultats durables chez un quart des patients, en moyenne. Toutefois, ces mĂ©dicaments ne sont efficaces que chez une minoritĂ© de patients, avec de fortes disparitĂ©s dâun type de cancer Ă un autre.
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ERRATUM
LâimmunothĂ©rapie, nouvelle alliĂ©e contre le VIH/sida ?
Des travaux rĂ©alisĂ©s par le Centre de recherche du Centre hospitalier de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al (CRCHUM) ont montrĂ© que lâimmunothĂ©rapie habituellement utilisĂ©e pour traiter le cancer permet de diminuer la quantitĂ© de cellules infectĂ©es par le VIH/sida chez les personnes sous trithĂ©rapie. Ă ce jour, la majoritĂ© des expĂ©riences ont Ă©tĂ© effectuĂ©es in vitro. Les chercheurs espĂšrent quâelles conduiront Ă©ventuellement au dĂ©veloppement de nouvelles thĂ©rapies.
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Soins palliatifs : mise à jour des connaissances
Les connaissances dans le domaine des soins palliatifs Ă©voluent si rapidement quâune mise Ă jour du Guide pratique des soins palliatifs sâest imposĂ©e. La cinquiĂšme Ă©dition comporte 30 chapitres dont plusieurs nouveautĂ©s, et les 22 chapitres de lâĂ©dition prĂ©cĂ©dente ont Ă©tĂ© rĂ©visĂ©s de façon exhaustive. Offert en versions imprimĂ©e et Ă©lectronique.
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Contrairement Ă ce que le texte aurait pu laisser croire, en page 29 de notre numĂ©ro hors-sĂ©rie de septembre dernier, la Dre Christelle Poulin-Harnois, qui a fait ses Ă©tudes postdoctorales en anesthĂ©sie rĂ©gionale pĂ©diatrique Ă Seattle, a enseignĂ© la technique dâinjection Ă©choguidĂ©e (ultrasons) aux membres de son dĂ©partement avec lâaide de la Dre Marie-Pierre Malenfant-Rancourt.
LES CLINIQUES MOBILES : TENDANCE OU MODĂLE DâAVENIR
La MobiClinique et une clinique amérindienne itinérante
LE VIEILLISSEMENT DE TOUS LES GROUPES DE LA SOCIĂTĂ
AĂźnĂ©s LGBT : leurs besoins diffĂšrent-ils de ceux de lâensemble de la population ?
La 14e édition du Tournoi de golf des fédérations médicales au profit de la Fondation du PAMQ
Lundi
29 juillet
2019
200, avenue des Pins
Saint-Jean-sur-Richelieu
Depuis 2005, le Tournoi de golf des fĂ©dĂ©rations mĂ©dicales, au profit de la Fondation du PAMQ, est lâune des rares occasions pour la communautĂ© mĂ©dicale de se rassembler dans une ambiance festive pour une bonne cause !
Inscrivez-vous avant le 24 mai et courez la chance de gagner une nuitĂ©e au Fairmont ChĂąteau Frontenac dâune valeur de 630 $.
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