Dossier de presse de l'association HORUS BIRDSHOT

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DOSSIER DE PRESSE ASSOCIATION HORUS BIRDSHOT Par le projet Horus Birdshot 2018-2019 : Sarah CALUDEPIERRE, Caroline TAN, Levanik KDHUDOIAN, Florian GUILLAUME, Emeline PORTAS, Justine KOBIELSKI


SOMMAIRE LE DESCRIPTIF DE L’ASSOCIATION ET DU PROJET L’HISTOIRE DE MR SYLVAIN MIGNON But de l’association L’Histoire de Sylvain MIGNON L'ÉQUIPE SCIENTIFIQUE DE HORUS BIRDSHOT LA RÉTINOCHOROÏDITE DE TYPE BIRDSHOT OU MALADIE DE BIRDSHOT Rétinochoroïdite de type Birdshot Le Diagnostic Symptomatologie Examen Clinique Évolution Complications Examens Complémentaires Diagnostic Différentiel LES TRAITEMENTS 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8.

PREDNISONE CELLCEPT INTERFERON ROFERON A CYCLOSPORINE METHOTREXATE OZURDEX RETISERT (équivalent américain de l’OZURDEX) HUMIRA

ETUDE GÉOGRAPHIQUE DU BIRDSHOT PAR HORUS BIRDSHOT BASE 2017 PARTENARIATS AVEC DES HÔPITAUX LETTRE DE SYLVAIN MIGNON LES ARTICLES À PROPOS DE HORUS BIRDSHOT SOURCES

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LE DESCRIPTIF DE L’ASSOCIATION ET DU PROJET L’association HORUS BIRDSHOT a été créée en 2010 par Monsieur Sylvain MIGNON atteint par la rétinochoroïdite de type BIRDSHOT. Il a créé cette association pour faire connaître cette maladie. Elle permet aussi aux personnes atteintes d’avoir un repère, un soutien pour qu’elles ne se croient pas seules. Les fonds perçus sont dédiés à la recherche pour trouver un traitement. Ils permettent également d’organiser des évènements sportifs et culturels pour rassembler les malades. Citation du président fondateur Monsieur MIGNON « Je me suis toujours dit que, si un jour on découvrait que mes enfants et petits-enfants avaient un BIRDSHOT, je ne supporterais pas qu’ils me disent que savais et que je n’ai rien fait ! » La principale contrainte à laquelle l’association doit faire face est son manque de notoriété. En effet, actuellement dans le monde, seulement 2 000 malades sont recensés. Le nombre si faible de personnes atteintes s’explique notamment par la difficulté, pour les professionnels de la santé, de diagnostiquer la pathologie. Il est vrai que les médecins sont très peu à connaître l'existence de la maladie du BIRDSHOT. HORUS BIRDSHOT a eu la chance d’être soutenu par des personnalités telles de Gilbert MONTAGNÉ, Nicolas SARKOZY ou encore Line RENAUD. Depuis quelques années, l’association est en partenariat avec l'hôpital américain Le projet HORUS BIRDSHOT est mené par un groupe étudiant en Gestion des Entreprises et des Administrations à l’IUT de Reims. Il est composé de six étudiants : ❖ Emeline PORTAS, spécialité Management ❖ Caroline TAN, spécialité Management ❖ Justine KOBIESKI, spécialité Comptabilité ❖ Sarah CLAUDEPIERRE, spécialité Management ❖ Levanik KHUDOIAN, spécialité Comptabilité ❖ Florian GUILLAUME, spécialité Management Il a pour but d’aider ces étudiants à appliquer de façon concrète, les compétences qu’ils ont acquis durant leurs études. Afin d’aider au mieux l’association, Monsieur MIGNON a confié plusieurs objectifs au projet HORUS BIRDSHOT, comme celui de récolter des fonds pour la recherche. Toutefois la communication et la promotion de l’association est l’axe principal sur lequel les étudiants doivent se concentrer...

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L’HISTOIRE DE MR SYLVAIN MIGNON But de l’association → Se faire connaître et faire connaître la maladie du Birdshot → Récolter des fonds qui permettront aux chercheurs de trouver une solution. (Hôpital Cochin à Paris – Service du PR BREZIN) La maladie du Birdshot est une maladie rare et dites, de type caucasien, elle touche environs 2000 personnes dans le monde dont environ 1000 personnes en Europe. C’est une maladie encore peu connue auprès des médecins. Le nombre de personne touché par la maladie étant faible, les laboratoires ne s’y intéressent pas car elle est considérée comme non-rentable. Pourtant, il est important de connaître la maladie du Birdshot, non seulement pour les médecins (surtout les ophtalmologistes) qui peuvent la diagnostiquer mais surtout pour les patients qui peuvent ainsi être traités. Site internet : http://www.horus-birdshot.fr

L’Histoire de Sylvain MIGNON Sylvain MIGNON est un homme né en 1968 qui se bat pour sa maladie mais aussi pour toutes les personnes atteintes. Il est victime de la rétinochoroïdite de type Birdshot, une maladie optique rare et le rendant progressivement aveugle . Il a créé l’association Horus Birdshot à partir de son expérience personnelle. Cette association a pour but de récolter des fonds afin de financer les recherches sur la maladie et de trouver des solutions médicales pour prévenir, stopper ou bien guérir ce phénomène de cécité. En février 2008, habitué à avoir une très bonne vision, il détecte quelques désagréments au niveau de la vue. Il a l’impression de voir des formes mouvantes autour de lui. Sur le conseil de son médecin traitant (Dr Lingat), il demande l’avis de son ophtalmologue qui ne détecte rien. Ainsi, comme prévu, il part en voyage en Afrique du Sud pendant une dizaine de jour. Cependant, à son retour en France, il ne se sent toujours pas à l’aise avec sa vision, et retourne, avec l’appui de son médecin, se faire consulter par son ophtalmologue qui ne change pas son diagnostic. Au fur et à mesure, sa vision s’est détériorée, et après l’été 2008, son médecin traitant décide d’appeler à l’hôpital Robert DEBRE à Reims (Service du Pr DUCASSE). Sylvain Mignon passe une série de tests à la fin de l’année 2008. Le dernier test lui révèle sa maladie, un test génétique focalisé sur

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l’antigène des leucocytes humains[S1] a29 ou HLA (Human leukocyte antigen) a29, cette dernière est très caractéristique des personnes atteintes du Birdshot. Le 24 décembre 2008, il apprend qu’il est atteint de la maladie du Birdshot. En janvier 2009, il débute, avec le PR Aerndt à l’hôpital DEBRE de Reims, ses premières injections de cortisone. L’injection est faite de manière péri-oculaire, une méthode déstabilisante et stressante pour le patient. Son œil est d’abord anesthésié avec quelques gouttes, une aiguille de 5cm recourbée est ensuite insérée sous l’œil, contournant le globe oculaire afin d’injecter le produit à l’arrière du globe. En février 2009, les traitements n’ont aucun effet sur Sylvain MIGNON. Il contacte par la suite JM FERRIEUX, un docteur à Copenhague lui aussi touché par le Birdshot, qui lui donne l’adresse du Docteur Nathalie CASSOUS (Hôpital de la Salpêtrière à Paris). En mai 2009, il passe une suite de tests à la Salpêtrière pour connaître l’avancement de la maladie (Angiographie 2 types, ERG, CV, OCT…). Ensuite, il a rendez-vous avec le Dr CASSOUS et à la suite de cela, il est hospitalisé. (Début juin) En juin 2009, il est hospitalisé pendant trois jours à la Salpêtrière pour y recevoir un lourd traitement à base de corticoïdes, il est mis sous perfusion. Il est alors soumis à de la cortisone à très haute dose et il subit de nombreux effets indésirables (hausse du pouls, hausse de la tensions, rougeurs…). À sa sortie de l’hôpital, il continue à prendre des médicaments à base de cortisone (Prednisone), il ressent alors une douleur immense dans le ventre, il est encore hospitalisé par la suite et mis sous perfusion, pour cause : une gastrite aiguë avec des risques de lésions œsophagiennes. On lui fournit un traitement (inipomp), permettant de calmer la douleur. Il y a toujours des symptômes qui apparaissent auxquels on ajoute d’autres médicaments afin de le soulager. Il continue à investir son argent dans ces traitements dans l’espoir de guérir. En octobre 2009, il a rendez-vous avec le Dr CASSOUX. Le traitement semble fonctionner, la baisse de sa vision s’est arrêtée. Le traitement doit alors être, progressivement, allégé. Cependant, Sylvain MIGNON apprend le 4 novembre 2010 que son état rechute. Il doit alors reprendre un nouveau traitement. Le 5 novembre 2010, il est emmené en urgence à l’hôpital. Après avoir subi sa première injection, son corps a très mal réagi pendant la nuit (Choc anaphylactique, convulsion, paralysie…). Son traitement a alors été arrêté durant 6 mois.

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Début protocole n°1 (Protocole de recherche birdshot) Le 18 mai 2011, il est allé voir le PR Brézin de l’Hôpital COCHIN. Il a alors fait une série de tests. Puis une autre série de test le 23 mai 2011 afin de lancer un protocole de recherche réalisé par les laboratoires Abbot, en partenariat avec UCLA (université américaine). Il est alors utilisé en tant que cobaye. Il reprend les corticoïdes à haute dose et fait sa première injection le 20 juin, puis la seconde injection le 27 juin, puis le reste des injections se faisaient tous les 15 jours et effectuées par son épouse. Un bilan est fait le 19 juillet, le traitement se passe bien malgré les effets indésirables de la cortisone. Le 29 juillet, on constate un affaiblissement des inflammations de la rétine mais on n’en connaît pas la cause. On constate quelques améliorations. Le 12 septembre, le test signale que Sylvain MIGNON a récupéré une bonne partie de sa vision centrale. Le 7 octobre 2011, il fait un bilan complet : ● Progression de sa vision centrale ● Perte de sa vision périphérique ● Léger œdème maculaire autour du nerf option ● Il ne prend plus de cortisone Son état s’est stabilisé. Le 7 janvier 2013, Fin du protocole n°1 (protocole de recherche Birdshot semaine 72)

Début protocole n°2 (HUMIRA à l'Hôpital COCHIN) Démarrage du protocole avec L’hôpital Cochin et le service du Pr Brézin : ● Injection d’HUMIRA (anti tnf alfa), 2 par mois ● Visite d’hôpital tous les 15 jours puis tous les mois (avec suivi) L’objectif du protocole : être certain du médicament et ne pas fonctionner en « double-aveugle » Septembre 2015, après 18 mois sans traitement après l'injection d’Humirahd, une inflammation revient. Il prend immédiatement rendez-vous avec le Dr Pascal COHEN afin de mettre en place le Cellcept. Janvier 2016, démarrage du Cellcept. Sylvain MIGNON démarre progressivement la prise du Cellcept afin d’éviter tout effet indésirable.

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Juin 2016, arrêt de la médication. Le laboratoire Abbvie et ses collaborateurs obtiennent l’AMM (autorisation de mise sur le marché) pour l’Humira en France. En conclusion, après de lourds traitements et après avoir été traité par différents médecins. C’est avec le PR Brézin de l’Hôpital COCHIN et leurs protocoles mis en place qu’il réussit à obtenir des résultats pour traiter les symptômes de sa maladie. Le médicament Humira se montre alors comme un espoir dans la guérison de la maladie du Birdshot. 18 septembre 2017, rendez-vous avec le Pr Dominique MONNET. Il y a un redémarrage de l’inflammation, il est traité avec de la cortisone et de l’Humira. 16 janvier 2018, rendez-vous avec le Pr Brézin. Il confirme l’inflammation, il démarre un traitement avec l’Humira. 8 octobre 2018, Sylvain MIGNON est toujours traité par Humira (1 injection de 40mg/2semaines). Au cours d’une des journées Birdshot organisé avec l’AP-HP à l’hôpital Cochin, la vision centrale de Mr MIGNON s’est grandement améliorée (passant de 9/10 et 10/10 au lieu de 8/10). De plus, son champ visuel a spectaculairement progressé et l’inflammation globale s’est apaisée. Le Pr MONNET lui a annoncé qu’il a récupéré une petite partie de sa vision périphérique. Conclusion : Après 7 années en tant que cobaye à l’hôpital COCHIN, des séries d’examens et de traitements, Mr Sylvain MIGNON est heureux de voir que son implication, dans la recherche de solutions pour la maladie du Birdshot, donne des résultats positifs.

La recherche en génétique pour le Birdshot avance à grands pas En s’entretenant avec le Pr MONNET à l’hôpital COCHIN, Mr Sylvain MIGNON a eu la confirmation que les procédures mises en place pour les séquençages du génome de 350 patients atteints du Birdshot ont bien démarré. La première partie des procédures consiste à trouver un laboratoire susceptible d’étudier les génomes. Celle-ci a été conclue de manière officielle. La deuxième partie des procédures consiste à rapatrier l’ensemble de la banque de sang à Reims. Celleci a été faite. La troisième et dernière partie repose sur la recherche du laboratoire. Elle devrait commencer dans peu de temps. [S1]Le système des antigènes des leucocytes humains est un ensemble de molécules à la surface des cellules qui permettent l’identification par le système immunitaire (=système de reconnaissance propre à l’organisme). Sa composition est différente pour chaque individu.

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L'ÉQUIPE SCIENTIFIQUE DE HORUS BIRDSHOT

Professeur Antoine Brézin : Le professeur Antoine Brézin est Professeur et chef de service de l’AP-HP ophtalmologie Cochin, hôtel dieu et Necker à Paris. Il étudie et soigne différentes maladies de la vision. Il s’occupe notamment d’une maladie orpheline : la choriorétinopathie, le Birdshot. Il est notamment le premier vrai spécialiste à s'intéresser à la maladie du Birdshot.

Professeur Jacques HM Cohen : Le professeur Jacques HM Cohen exerce au sein du laboratoire d’immunologie du CHU de Reims, plus particulièrement à l’hôpital Robert Debré. Il est à présent à la retraite.

Professeur Ralph.D Levinson : Le professeur Ralph.D Levinson exerce au sein de l’hôpital Ronald Reagan UCLA Medical Center de Los Angeles. Il se spécialise lors de ses études dans les maladies de type inflammation intraoculaire. Cette spécialisation permet une collaboration pour la recherche de nouveaux protocoles médicaux avec l’association Horus Birdshot et l’université UCLA.

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LA RÉTINOCHOROÏDITE DE TYPE BIRDSHOT OU MALADIE DE BIRDSHOT Informations tirées du site internet horus-birdshot.fr

Rétinochoroïdite de type Birdshot

La rétinochoroïdite de type birdshot est une maladie inflammatoire oculaire chronique touchant surtout le segment postérieur de l'œil. La première description de cette maladie est probablement due à Franceschetti et Babel (1949) qui l'ont appelée "choriorétinopathie en taches de bougie ". Elle est individualisée en 1980 par Ryan et Maumence qui la nomment " Birdshot retinochoroïdopathy " en raison de son aspect caractéristique au fond d'œil montrant de nombreuses petites taches crémeuses disséminées comme " une volée de plombs de chasse ". Cet aspect caractéristique du fond d'œil et la très forte association à l'antigène HLA-A29.2 en font une entité distincte des autres uvéïtes postérieures. Il s'agit d'une maladie rare (moins de 1,5% des uvéïtes), plus fréquente chez les caucasiens d'origine Nord-Européenne, survenant entre 35 et 70 ans, l'âge moyen étant 50 ans. Page | 8


Le diagnostic est essentiellement clinique, le typage HLA venant le conforter. Bien qu'il existe des formes bénignes avec une simple perception de corps flottants, la diminution de l'acuité visuelle peut être très sévère. L'atteinte est bilatérale avec présence de taches de couleur crème disséminées au fond d'œil situées au niveau de l'épithélium pigmentaire rétinien ou de la choroïde. L'évolution est lente avec des périodes d'exacerbation et de rémission expliquant une diminution insidieuse et progressive de la vision. La complication la plus fréquente, menaçant la vision centrale en l'absence de traitement précoce, est l'œdème maculaire cystoïde (environ 60% des cas). L'étiologie de la maladie est inconnue mais des mécanismes auto-immuns, dirigés contre des antigènes rétiniens, semblent jouer un rôle dans l'entretien des phénomènes inflammatoires intraoculaires. Il n'existe actuellement pas de consensus thérapeutique car aucune étude contrôlée n'a pu être réalisée en raison de la rareté de la maladie. Bien qu'une relative cortico-résistance ait été d'emblée signalée dans les articles initiaux, le traitement reposait, jusqu'à ces dernières années, soit sur les corticoïdes en injections péri-oculaires ou par voie générale, soit sur la ciclosporine seule ou associée à une faible dose de corticoïdes ou d'un autre immunomodulateur, l'azathioprine. Fin des années 1990, des résultats intéressants ont été obtenus avec l'administration répétée de TÉGÉLINE® (immunogloguline humaine normale IV). Deux études, l'une prospective (n = 18) et l'autre rétrospective (n = 37), confirment l'excellente tolérance et établissent l'efficacité de TÉGÉLINE® dans le traitement de la rétinochoroïdite de type birdshot. Dans la dernière étude, Tégéline a permis d'améliorer l'acuité visuelle chez 70% des patients étudiés (23/33) et les lésions ongiographiques dans 69% des cas (18/26) ainsi que la diminution ou l'abstention de traitement corticoïde chez plus de la moitié des patients (19/37).

Le Diagnostic Le diagnostic de rétinochoroïdite de type birdshot est essentiellement clinique. Le typage HLA peut venir le conforter, l'antigène HLA-A29 étant présent dans 80 à 98% des cas selon les séries.

Symptomatologie Les patients se plaignent en général d'une perception de corps flottants avec une diminution variable de la vision. Ils décrivent souvent une photophobie, une difficulté dans la distinction des couleurs et une héméralopie (trouble de la vision crépusculaire et nocturne). Ces plaintes visuelles sont fréquemment disproportionnées par rapport à la mesure de l'acuité visuelle centrale, illustrant un dysfonctionnement rétinien diffus.

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Examen Clinique

La description initiale de Ryan et Maumence comprend 5 critères diagnostiques: → Un œil blanc et indolore → Une inflammation très réduite du segment antérieur de l'œil. → Un trouble inflammatoire du vitré sans " œufs de fourmi " ni exsudat en "banquise", différenciant la rétinochoroïdite de type birdshot de la pars planite. → Une fuite vasculaire rétinienne, bien visible à l'angiographie à la fluorescéine, entraînant un œdème maculaire cystoïde, souvent associé à un œdème de la papille optique. → Des tâches discrètes, mais bien individualisées, dépigmentées ou de couleur crème, dispersées dans tout le fond d'œil en arrière de l'équateur du globe. L'examen clinique montre peu de signes inflammatoires du segment antérieur bien qu'une minime réaction cellulaire de la chambre antérieure puisse parfois se rencontrer. Il n'existe jamais de synéchies irido-cristalliennes. Les patients ne se plaignent d'aucune douleur. L'atteinte est habituellement bilatérale et caractérisée, comme nous l'avons déjà signalé, par la présence de taches de couleur crème disséminées dans tout le fond d'œil au niveau de l'épithélium pigmentaire rétinien ou de la choroïde. Les tâches sont souvent plus facilement visibles dans l'aire nasale inférieure. Elles peuvent être présentes selon une distribution variée au niveau du pôle postérieur et de la périphérie moyenne. Les lésions peuvent être soit diffuses, soit asymétriques avec des taches concentrées surtout dans la partie inférieure. De même, elles épargnent souvent la macula. Certaines lésions périphériques sont étendues et réparties le long des gros vaisseaux choroïdiens. Elles peuvent se présenter comme irradiant à partir de la papille optique.

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Les lésions sont habituellement ovales sans hyperpigmentation et leur taille est de un quart à trois quart du diamètre de la papille optique. Parfois ces lésions deviennent confluentes. Chez quelques patients, l'évolution est particulière avec l'apparition tardive de taches hypopigmentées, plusieurs années suivant un syndrome d'inflammation intra-oculaire chronique avec papillite, trouble inflammatoire du vitré et vasculite rétinienne. Dans ces formes anciennes d'inflammation uvéale et des vaisseaux rétiniens sans lésions caractéristiques de couleur crème (dont l'apparition est retardée), le typage HLA (recherche de l'antigène HLA-A29) est alors nécessaire pour ne pas conduire à une erreur de diagnostic tel celui de vasculite rétinienne idiopathique. Chez tous les patients, il existe une réaction cellulaire dans l'humeur vitrée. Le trouble inflammatoire du vitré est habituellement diffus avec souvent une prédominance dans la partie postérieure de la cavité vitréenne. Ils sont plus nombreux et importants aux stades précoces de la maladie, associés parfois à des brides vitréennes. Les cellules peuvent se concentrer sur la face postérieure du vitré pour former des agrégats. Les autres signes cliniques peuvent comprendre un rétrécissement du calibre artériolaire rétinien, une tortuosité vasculaire, une néovascularisation rétinienne et prérétinienne, des hémorragies périvasculaires et des membranes épirétiniennes menaçant la macula. Les vasculites au niveau des veinules rétiniennes peuvent se traduire par un engainement fin d'aspect grisâtre différent des engainement épais, floconneux, jaunâtres retrouvés dans d'autres types de vasculites rétiniennes (sarcoïdose par exemple). La vasculite rétinienne et l'inflammation diffuse du segment postérieur peuvent entraîner un œdème maculaire, localisé ou diffus, évoluant souvent en œdème maculaire cystoïde. À la papillite avec papille optique hyperhémiée peut progressivement succéder une atrophie optique. Chez de nombreux patients, les taches visibles au fond d'œil sont attenantes à la papille optique, donnant un aspect en pétales. Une neuropathie optique ischémique antérieure aiguë a été décrite chez un patient présentant une rétinochoroïdite de type birdshot. Les atteintes du nerf optique passent souvent inaperçues et sont sous-estimées ; elles doivent toujours être recherchées par une surveillance systématique du champ visuel. Dans de rares cas, après de nombreuses années d'évolution, certains patients peuvent se présenter avec un aspect cicatriciel atrophique diffus de tout le fond d'œil périphérique.

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Évolution La rétinochoroïdite de type birdshot est une maladie chronique d'évolution lente caractérisée par des périodes d'exacerbation et de rémission avec diminution progressive de la vision. La perte de la vision est liée à l'œdème maculaire cystoïde ou à une atrophie optique due à une atteinte des fibres nerveuses. Sans traitement, un tiers à la moitié des patients, selon les études, auront une baisse de l'acuité visuelle inférieure à 5/10. Si aucun traitement n'est administré, les formes évolutives de la rétinochoroïdite de type birdshot conduisent à une altération visuelle sévère dans les premières années (baisse visuelle inférieure à 3/10, amputation du champ visuel, photophobie, héméralopie). Dans 20% des cas, une forme atténuée peut être observée avec maintien de la vision (7/10 à 10/10), régression spontanée de l'inflammation intra-oculaire et persistance de tâches plutôt atrophiques disséminées dans tout le fond d'œil. Au bout de 7 à 10 années d'évolution, tandis que le processus évolutif de la maladie devient inactif, les lésions au fond d'œil peuvent devenir partiellement pigmentées, au centre plutôt qu'à la périphérie. Aux stades avancés de la maladie, une atrophie optique et une dépigmentation diffuse du fond d'œil sont souvent observées.

Complications L'œdème maculaire cystoïde chronique est la complication la plus fréquente. Il survient dans plus de 60% des cas et menace la vision centrale. Il nécessite une prise en charge thérapeutique. Si le traitement est instauré précocement, avant le développement d'une dégénérescence maculaire cystoïde, il peut réduire l'œdème rétinien et restaurer une bonne vision centrale. La présence de membranes épirétiniennes et une maculopathie de type cellophane sont des complications assez fréquentes, survenant dans presque 10% des cas. Le plissement maculaire peut s'accroître et progresser pour son propre compte comme un phénomène cicatriciel tandis que l'inflammation intra-oculaire régresse sous traitement. Des membranes néovasculaires sous-rétiniennes peuvent survenir durant l'évolution de la maladie (environ 6% des cas). Chez certains patients, il existe un lien étroit entre une lésion au fond d'œil et le développement de néovaisseaux secondaire à une cicatrice rétinochoroïdienne atrophique. Six mois à cinq ans après le début de la maladie, ces membranes néovasculaires peuvent se développer au voisinage des lésions rétinochoroïdiennes du fond d'œil. Des membranes néovasculaires sous-rétiniennes peuvent aussi concerner l'aire juxtapapillaire ou menacer la vision centrale dans la région juxtafovéolaire. Des angiographies à la fluorescéine et au vert

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d'indocyanine sont essentielles pour déceler les néovaisseaux sous-rétiniens et guider une éventuelle photocoagulation au laser qui peut éviter une perte de la vision centrale. Une néovascularisation pré rétinienne périphérique et prépapillaire est retrouvée dans 7% des cas, même en l'absence de territoire de non perfusion capillaire. Une néovascularisation prérétinienne périphérique peut être due à un phénomène inflammatoire localisé et isolé dans le lit vasculaire rétinien, sans occlusion des capillaires rétiniens. Cette forme de néovascularisation peut conduire à une hémorragie intravitréenne. L'atrophie optique représente une séquelle importante d'un phénomène inflammatoire ancien et prolongé mais peut être parfois liée à une neuropathie optique ischémique antérieure aiguë. L'incidence des maladies cardiovasculaires (HTA, coronaropathies, infarctus, occlusions veineuses rétiniennes) et de glaucome à angle ouvert semble élevée chez les patients atteints de rétinochoroïdite de type birdshot.

Examens Complémentaires Aucun examen spécifique ne permet d'établir le diagnostic de rétinochoroïdite de type birdshot qui demeure un diagnostic clinique. Seul le typage HLA, pour la recherche de l'antigène HLA-A29 présent dans 80 à 98% des cas, vient conforter le diagnostic. Le sous-typage HLA-A29 n'apporte rien dans le cadre du diagnostic. Les réponses immunologiques à certains antigènes rétiniens (antigène S rétinien, Interphotoreceptor Retinoïd Binding Protein ou IRBP) peuvent être positives comme dans d'autres uvéïtes postérieures chroniques et ne sont donc pas spécifiques. Les autres examens complémentaires s'inscrivent dans le cadre du diagnostic différentiel afin d'écarter certaines pathologies comme une syphilis (FTA-Abs), une sarcoïdose (enzyme de conversion, lysosyme, scanner…) un lymphome oculo-cérébral (IRM, PL…). L'OCT est un examen non invasif, permettant d'étudier l'épaisseur de la rétine et d'évaluer avec précision l'existence ou non d'un œdème maculaire cystoïde.

Diagnostic Différentiel Le diagnostic différentiel peut se poser avec un certain nombre de pathologies pouvant présenter des points communs avec la rétinochoroïdite de type birdshot. Ce sont essentiellement la pars planite, d'autres types de "White Dot Syndromes" tels que le "Multiple Evanescent White Dot Syndrome" ou les choroïdites multifocales (les "White Dot Syndromes" forment un ensemble sémiologique dont fait partie la rétinochoroïdite de type birdshot), la sarcoïdose et d'autres uvéïtes endogènes ou infectieuses.

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La pars planite touche des sujets plus jeunes et se caractérise par un trouble inflammatoire bilatéral prédominant plutôt dans le vitré antérieur, sans taches de couleur crème au fond d'œil. Ces patients présentent des modifications de la base du vitré, de la rétine périphérique et de la pars plana qui donnent l'aspect d' "œufs de fourmi, de flocons ou de banquise ". Le MEWDS (Multiple Evanescent White Dot Syndrome) se rencontre chez des sujets plus jeunes, âgés de 28 ans en moyenne, et se caractérise par une chute brutale de la vision associée à des taches claires au niveau de l'épithélium pigmentaire rétinien. Ce syndrome est habituellement unilatéral, avec un trouble inflammatoire minime du vitré et, dans la plupart des cas, une amélioration spontanée dans les six semaines. Les patients atteints de choroïdite multifocale sont plus jeunes que ceux souffrant de la maladie de type birdshot. Ils présentent une atteinte unilatérale, un processus inflammatoire plus important et sont moins propices à l'héméralopie ou aux anomalies électro rétino graphiques. Les lésions tendent à devenir hyperpigmentées. Elles sont plus petites et mieux délimitées que celles de la rétinochoroïdite de type birdshot. Le diagnostic de sarcoïdose doit être écarté avant de porter celui de rétinochoroïdite de type birdshot. Les patients atteints de sarcoïdose peuvent développer des granulomes choroïdiens se présentant sous forme de lésions blanches ou jaunâtres qui peuvent être confondues avec celles de la maladie de type birdshot, particulièrement lorsque les autres signes d'uvéïte granulomateuse ne sont pas retrouvés. Cette absence de signes spécifiques est fréquente chez les patients atteints de sarcoïdose avec présence de foyers choroïdiens profonds. Dans la littérature, certains patients, décrits comme souffrant de la rétinochoroïdite de type birdshot, ont en fait des signes de sarcoïdose systémique. Il est donc important d'éliminer une sarcoïdose, en raison de ses complications systémiques possibles, avant d'affirmer le diagnostic de rétinochoroïdite de type birdshot. D'autres pathologies peuvent être aussi concernées par le diagnostic différentiel de la rétinochoroïdite de type birdshot : tuberculose, syphilis, histoplasmose, pneumocystose choroïdienne, lymphome nonhodgkinien intraoculaire primitif, ophtalmis sympathique, syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada et épithéliopathie en plaques. La choriorétinite de type Birdshot est considérée comme faisant partie des affections auto-immunes, ce qui signifie que, pour raison encore souvent inconnue, le système immunitaire se retourne contre un organe déterminé, comme s'il s'agissait d'un tissu ne faisant pas partie du soi. C'est le même genre de mécanisme qui survient lors d'une greffe d'organe non ou peu compatible. De fait, la plupart des traitements des maladies auto-immunes repose sur le principe d'une immunosuppression, c'est-à-dire qu'on va chercher, dans une certaine mesure, à "désactiver" le système immunitaire afin de stopper le mécanisme de rejet.

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Au niveau local se déroulent des mécanismes inflammatoires qui vont, soit insidieusement, soit de façon plus brutale comme dans le cas de l'œdème maculaire cystoïde, être responsables des lésions tissulaires et ainsi des symptômes. Dans le cas du Birdshot, l'action inflammatoire se porte sur le tissu rétinien, tissu noble permettant la vision. Dans la rétine se situent en effet les cellules nerveuses réceptrices permettant de capter l'information lumineuse, puis de la coder en influx nerveux qui seront ensuite analysés et interprétés par le cortex cérébral.

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LES TRAITEMENTS Informations tirées du dossier sur le Birdshot de Mr Sylvain MIGNON

De manière générale, la rétinochoroïdite de type Birdshot est une maladie inflammatoire dégénérative. Le premier traitement s’effectue avec des corticoïdes à haut dose (1mg/kg/jour) pendant quelques jours, puis de manière dégressive sur plusieurs mois. Au bout de quelques jours ou quelques semaines, il est associé à un immunosuppresseur (il en existe de différentes sortes). Cela doit être accompagné d’une diététique appropriée et d’un suivi sanguin sérieux. Globalement, la prise de médicaments pour le traitement du Birdshot interviendra tout au long de la vie du patient victime du Birdshot.

1. PREDNISONE Le PREDNISONE est un corticoïde utilisé essentiellement à but anti-inflammatoire. C’est un corticostéroïde, c’est-à-dire un analogue synthétique de la cortisone, une hormone naturelle sécrétée par les glandes surrénales. Les corticostéroïdes ont une durée d’action plus longue que la cortisone, avec une action anti-inflammatoire plus importante. Exemple de médicament : CORTANCYL

2. CELLCEPT Le

mofétilmycophénolate appartient au groupe de médicaments appelés immunosuppresseurs. On l'utilise en association avec d'autres médicaments pour prévenir le rejet des organes transplantés en supprimant la défense naturelle de l'organisme, le système immunitaire. Il agit en inhibant la production d'un certain type de globules blancs (appelés lymphocytes) qui attaqueraient normalement l'organe transplanté. Exemple de médicament : MYCOPHENOLATE Page | 16


3. INTERFERON ROFERON A Ce médicament contient une substance proche de l'interféron naturel humain, fabriquée par des bactéries modifiées spécifiquement pour cet usage. L'interféron est une protéine qui intervient dans la réponse immunitaire ; il renforce les défenses des cellules de l'organisme contre les infections virales. Son mode d'action anticancéreux est encore mal connu. Il est utilisé dans le traitement de : ● l'hépatite B chronique ● l'hépatite C chronique active ● certains cancers

4. CYCLOSPORINE Elle s'utilise pour prévenir le rejet du greffon suite à une transplantation d'organe ou une greffe de moelle osseuse en supprimant la défense naturelle de l'organisme, le système immunitaire.

5. METHOTREXATE Ce médicament appartient à la famille des antimétabolites. Il agit en bloquant l'action de l'acide folique, une vitamine du groupe B indispensable à la synthèse de l'ADN, ce qui inhibe la croissance des cellules de l'organisme. Cet effet est recherché dans le traitement de maladies comportant une prolifération cellulaire anormale, à forte dose dans les cancers et à faible dose pour traiter le psoriasis ou la polyarthrite rhumatoïde. Il est utilisé seul ou en association avec d'autres chimiothérapies dans le traitement de nombreux cancers. Il est également utilisé dans le traitement de fond de la polyarthrite rhumatoïde, du rhumatisme psoriasique, du psoriasis grave de l'adulte et de certaines maladies inflammatoires articulaires de l'enfant.

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6. OZURDEX OZURDEX est indiqué dans le traitement des patients adultes présentant : ● Une baisse d'acuité visuelle due à un oedème maculaire diabétique (OMD), chez des patients pseudophaques ou considérés comme insuffisamment répondeurs à un traitement non-corticoïde ou pour lesquels un traitement non-corticoïde ne convient pas ● Un oedème maculaire suite à une occlusion de la branche veineuse rétinienne (OBVR) ou de la veine centrale de la rétine (OVCR) ● Une inflammation du segment postérieur de l'oeil de type uvéite non infectieuse

7. RETISERT (équivalent américain de l’OZURDEX)

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8. HUMIRA Humira est un médicament immunosuppresseur qui appartient à la famille des agents anti-TNF. Il contient un anticorps monoclonal produit par biotechnologie. Il est conçu pour se fixer sur le facteur de nécrose tumorale (TNF ou Tumor Necrosis Factor), une substance qui participe à certains processus inflammatoires. En se fixant au TNF, il bloque son activité, ce qui diminue l'inflammation dans diverses maladies inflammatoires chroniques invalidantes. Il contribue ainsi à réduire les symptômes des rhumatismes inflammatoires (douleur, raideur, gonflement...), du psoriasis ou de maladies inflammatoires chroniques de l'intestin. Il ralentit les lésions articulaires et améliore les capacités fonctionnelles. Ce médicament est destiné à traiter des patients chez lesquels la réponse à d'autres traitements a été insuffisant ou qui ne peuvent pas utiliser les traitements de fond usuels.

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ETUDE GÉOGRAPHIQUE DU BIRDSHOT PAR HORUS BIRDSHOT BASE 2017 Informations tirées du site horus-birdshot.fr

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PARTENARIATS AVEC DES HÔPITAUX Informations tirées du site horus-birdshot.fr Liste non exhaustive

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LETTRE DE SYLVAIN MIGNON Informations tirées du site internet horus-birdshot.fr

Mes ami(e)s, Je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint, une étude exhaustive sur les visites du site www.horusbirdshot.fr, site dédié à la rétinochoroïdite de type birdshot, et ce, dans le monde entier. Ce dossier est en français, mais il contient essentiellement des chiffres, qui ne nécessitent absolument aucune traduction linguistique. En tant que malade, mais néanmoins scientifique, j’ai souhaité que cette étude soit la plus « honnête » possible, et vous ne trouverez donc pas de supputations aléatoires, ni de tentatives, vaines, d’estimations aléatoires de l’étendue de la maladie. Néanmoins, et selon les règles que je me suis fixées et que je vous énoncerai, il est « raisonnablement » possible de faire un point « raisonnable » sur l’étendue géographique de la maladie et de son ampleur selon les régions du monde. J’espère que vous apprécierez ce travail étayé par 7 ans de travail en amont sur le site www.horusbirdshot.fr. 1/ les règles de travail : Les chiffres présents sur cette étude sont basés sur les éléments simples suivants : 1. Recherche Google sur la «maladie du birdshot», ou « birdshot disease », ou « rétinochoroïdite de type birdshot » ou « birdshot retinopathy ». 2.

Ces contacts ont eu lieu du 5 janvier 2017 au 5 janvier 2018

3.

Les contacts sont restés plus de 30 secondes sur le site.

On peut donc, à priori, estimer que ces contacts sont de bonne qualité pour qualifier une étude sur la maladie (à l’erreur près) 2/ Relativité : 1. Nous sommes surtout dépendant du fait que nos docteurs ne sont pas formés sur la maladie (pour une grande partie) et si cela est de moins en moins vrai en France, c’est une certitude sur l’ensemble de la planète. Aussi, si l’on estime à je cour, environ 1000 à 1500 malades dans le monde (déclarés), on ne peut pas connaître de manière certaine, les personnes atteintes de la maladie. 2. Bien que le site soit international, la majorité de commentaires sont en français (avec un onglet en anglais néanmoins) ce qui ne facilite pas forcément la communication à l’international. 3. Une partie non négligeable du monde n’a pas nécessairement accès à l’internet et ne peut donc pas aisément se renseigner. Nous perdons donc une bonne partie des informations. Page | 30


Aussi, malgré ces inconvénients, et selon la loi des grands nombres, il est à priori « raisonnable » de penser, qu’au moins géographiquement, les informations figurant sur cette étude sont cohérentes. Comme vous pourrez le constater que n’y ai ajouté aucune conjecture d’aucune sorte, afin que tout un chacun puisse se faire sa propre opinion sur l’étendue de la maladie. Pour notre part, nous travaillons essentiellement avec le Pr Brézin, de l’APHP à Paris, ainsi qu’avance d’autres hôpitaux en France, car, à ce jour, nous représentons le plus de cas avérés (plus de 500 en France). Le Pr Brézin est le spécialiste mondial de cette maladie et l’ensemble de vos médecins et professeurs le connaissent, connaissent son travail et le respectent. Bien entendu, je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire, toute suggestion, toute remarque.

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LES ARTICLES À PROPOS DE HORUS BIRDSHOT

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SOURCES ● ● ● ●

horus-birdshot.fr Dossier sur le Birdshot par Mr Sylvain MIGNON doctissimo.fr Wikipédia.fr

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