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DES VOITURES EN CONSTANTE ÉVOLUTION

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LES TRADITIONS DE

LES TRADITIONS DE

Depuis le premier championnat du monde en 1950, les voitures de Formule 1 n’ont cessé d’évoluer. Le progrès technologique a permis d’améliorer l’aérodynamisme, le design, la stabilité, la performance des moteurs ainsi que la sécurité des pilotes. Retour sur sept décennies d’évolution.

Les premières F1 (1950)

Les premières F1 possèdent un moteur situé à l’avant de la voiture. Ces petits bolides, peu aérodynamiques, n’ont aucun arceau de sécurité. Ils ressemblent plus à des missiles dotés de petites roues capables de rouler à plus de 200 km/h. Les pilotes de l’époque sont de véritables héros qui risquent leur vie à chaque Grand Prix. Vu qu’ils ne portent pas de casque intégral, ils terminent les courses le visage couvert de suie, d’huile et de terre. Et tout cela sans parler des jours de pluie, une époque incroyable !

Le moteur à l’arrière (1958)

La première grande révolution a lieu à la fin des années 50 avec le développement du moteur à l’arrière de la voiture. La toute première écurie à opter pour cet emplacement est la marque britannique Cooper. Grâce à une meilleure maîtrise de leur monoplace et un meilleur équilibre, l’écurie Cooper remporte le championnat du monde des pilotes en 1959 avec la victoire de l’Australien Jack Brabham. Il s’agit de la toute première victoire d’une F1 possédant un moteur à l’arrière. Très rapidement toutes les autres écuries opteront pour la même mécanique.

Apparition des ailerons (1968)

À la fin des années 60, les F1 connaissent une avancée technologique déterminante avec l’apparition des ailerons (avant et arrière). Ces ailerons permettent une meilleure pénétration dans l’air, offrant ainsi qu’une meilleure stabilité de la monoplace et un meilleur ancrage des pneus sur la route. La toute première écurie à utiliser des ailerons est Lotus, grâce à l’idée lumineuse de son ingénieur Colin Chapman. Rapidement, toutes les autres écuries utilisent cette technologie aérodynamique révolutionnaire.

Apparition des pneus lisses (1971)

Les premières F1 sont équipées de petits pneus possédant des rainures. Ces pneus permettent une bonne adhérence mais limitent la prise de vitesse, notamment dans les virages. Durant les années 60, les fabricants augmentent la largeur des pneus (30 cm de plus). Mais la grande innovation se déroule en 1971, les premiers pneus lisses (« slick ») font leur apparition et permettent une augmentation de vitesse. En revanche, lorsqu’il pleut, il faut à nouveau opter pour des pneus à rainures afin d’augmenter l’adhérence et d’éviter les accidents.

Une F1 à 6 roues (1976)

En 1976, une F1 possédant 6 roues, la Tyrrell P34, participe au championnat du monde. Cette monoplace audacieuse suscite d’abord les moqueries mais, à la surprise générale, la voiture, pilotée Jody Scheckter, remporte le GP de Suède. L’écurie et son pilote vedette terminent respectivement 3e du championnat du monde. Par la suite, d’autres écuries envisagent des F1 à 6 roues. Ferrari va même jusqu’à développer une monoplace à 8 roues ! Cependant, depuis les années 80, la FIA (Fédération Internationale de l’Automobile) n’autorise que des F1 à 4 roues.

L’instauration du halo de sécurité (2018)

En 2015, la F1 est endeuillée par le décès du jeune pilote français Jules Bianchi. Marquée par ce drame, la FIA oblige depuis 2018 l’installation d’une structure de sécurité afin de protéger la tête des pilotes. Initialement, les pilotes ne sont pas vraiment favorables à cette innovation, car le halo perturbe le champ de vision. Mais récemment, les avis ont évolué car cette structure a permis de sauver la vie de Lewis Hamilton lors d’un accrochage avec Max Verstappen au GP de Monza 2021.

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