L'Odyssée des mythologies - La création du monde

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Cécile

Lecan Giulia Lombardo Les mythes grecs, nordiques, égyptiens, fons, incas, aztèques, chinois, japonais, indiens et maoris Laducréationmonde

Nord Ouest Est Sud

la carte des mythologies

Laducréationmonde

Direction éditoriale : Sarah Malherbe Édition : Frédérique Chavance, assistée de Soizic Hauchecorne Direction artistique : Bleuenn Auffret Mise en pages : Bleuenn Auffret et Cromatik Direction de fabrication : Thierry Dubus Fabrication : Audrey Bord

Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse, modifiée par la loi n° 2011-525 du 17 mai 2011.

Fleurus Éditions s’engage pour la planète : cet ouvrage est imprimé de façon écoresponsable, sur du papier PEFCTM.

© 2022, Fleurus Éditions, Paris 57, rue Gaston-Tessier, CS 50061, 75166 Paris Cedex 19 www.fleuruseditions.com

Dépôt légal : octobre 2022 – 1re édition ISBN : 978-2-2151-7992-4 Code MDS : FS79924 N° d’édition : J22257

Achevé d’imprimer en août 2022 par Dimograf (Pologne)

Direction : Guillaume Pô

Laducréationmonde

Les mythes grecs, nordiques, égyptiens, fons, incas, aztèques, chinois, japonais, indiens et maoris

Cécile Lecan Giulia Lombardo

gre cqueLa mythologie Page 7 germano- scandinaveLa mythologie Page 13 égyptienneLamythologie Page 19 fo nLa mythologie Page 25 in caLa mythologie Page 31 Laztèqueamythologie Page 37 chin oiseLa mythologie Page 43 Lindienneamythologie Page 55 japo naiseLa mythologie Page 49 ma oriLa mythologie Page 61 Sommaire Raconter la naissance du monde .................................................................. Page 5 Carte des mythologies ........................................................................................... Page 66 4

Comment tout a commencé ? Qui est né en premier ? Les dieux, la nature, les hommes ? Comment la Terre a-t-elle pris sa forme définitive ? Ce sont des questions fondatrices auxquelles on répondait par des récits, des récits extraordinaires, peuplés de dieux et riches en aventures, des récits qui étaient racontés à l’oral, avant qu’ils ne soient transposés à l’écrit et parviennent jusqu’à nous sous cette forme. Ces légendes permettaient d’expliquer ce qui ne pouvait être compris, de donner du sens à l’inexplicable. Elles étaient dotées d’une valeur religieuse ou d’une valeur historique. Certains des textes abordés dans ce livre sont associés à des religions encore pratiquées aujourd’hui.

Ces récits relatifs à l’apparition de l’Univers sont regroupés sous le terme de cosmogonie et parfois de cosmologie. Ces cosmogonies ne sont pas les mêmes dans chaque civilisation. La conception du monde peut être liée à l’endroit où l’on vit : chez les Égyptiens, qui voyaient chaque année la crue du Nil, l’eau a une place très importante ; dans les légendes du Nord, où les températures sont plus basses, l’un des premiers royaumes de l’Univers n’est constitué que de glace, le Niflheim.

Raconter la naissance du monde

D’où vient l’Univers ?

Aujourd’hui, nous savons que notre Univers a pris naissance il y a plus de 13 milliards d’années à travers une explosion ou plutôt une dilatation qu’on appelle le « Big Bang », que la Terre sur laquelle nous vivons est âgée d’environ 4,5 milliards d’années et que sa forme est ronde. Mais pendant des millénaires, quand les connaissances scientifiques n’étaient pas aussi étendues, aux quatre coins de la Terre, les êtres humains ont cherché à répondre à cette question : comment le monde est-il apparu ?

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Force est de constater que l’on trouve également beaucoup de points communs entre ces différentes histoires. L’idée, par exemple, que le monde est né d’un géant dont chaque morceau du corps est venu former un élément de la Terre existe à travers Ymir (monde germano-scandinave) et à travers Pan Gu (Chine). En Inde, comme au Mexique, s’est développée la notion de mondes successifs : le monde doit être détruit pour donner naissance au suivant.

Si la mythologie gréco-romaine, ô combien passionnante et riche, nous est assez familière, nous avons voulu lui associer des récits peut-être plus méconnus mais tout aussi captivants. Les noms des lieux, des personnages proviennent de langues différentes qui ont parfois des racines très différentes de celle du français. Nous avons essayé de trouver un équilibre entre la fidélité aux langues d’origine et l’habitude de l’usage.

Ces récits ne nous sont pas parvenus sous leur forme originelle. Il y a plusieurs cas de figure. D’abord, rappelons que la parole était très importante dans leur transmission. Même pour les Grecs qui ont consigné leurs récits par écrit, les légendes étaient avant tout partagées oralement. Ensuite, pour la plupart de ses mythes, il existe plusieurs versions, voire énormément de versions différentes. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises versions : elles se complètent et nous rappellent que ces croyances n’étaient pas figées. Ici, nous avons choisi les plus racontées et nous avons parfois mêlé plusieurs textes différents.

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Mais c’est aussi l’histoire de la guerre entre les hommes, de la conquête et de la colonisation dont il s’agit. Certains textes ont été rédigés après que la civilisation a disparu ou bien ils ont été écrits par ceux-là mêmes qui se posaient en envahisseurs. Aujourd’hui, l’archéologie nous permet et nous permettra de nuancer et de rétablir certaines croyances et légendes. Il n’est pas impossible que des découvertes postérieures nous dévoilent de nouveaux mythes, de nouveaux détails ou viennent même corriger ce qu’on pensait être des légendes anciennes.

Écrire sur la mythologie, c’est raconter des histoires vieilles de plusieurs siècles, voire plusieurs millénaires. C’est aussi donner une nouvelle forme à ces aventures épiques, drôles ou effrayantes, toujours fascinantes, qui nous en apprennent plus sur les réponses apportées à de grandes questions dans le passé et qui continuent de nous animer.

Bonne lecture !

Mais à partir du III e  siècle, une nouvelle puissance vient faire concurrence aux Grecs dans le bassin méditerranéen : les Romains. Quelques siècles plus tard, tous les territoires grecs sont sous leur contrôle. Cela ne marque pas pour autant la disparition totale de leur culture, car les Romains vont puiser dans le modèle grec, ce qui explique que l’on retrouve beaucoup de similitudes dans l’architecture, la sculpture mais aussi dans les récits mythologiques : Zeus devient alors Jupiter pour les Romains.

Les dieux grecs sont nombreux et les écrits qui mettent en scène leurs histoires également. Il n’existe pas un unique texte fondateur mais de multiples récits qui se complètent et parfois même se contredisent ! Pour chaque grand mythe, il existe beaucoup de versions différentes. La naissance du monde et la prise du pouvoir par Zeus sont ainsi racontées par Hésiode ou le Pseudo-Apollodore, entre autres. Homère y fait également référence dans l’ Iliade . Les dieux de la Grèce antique ne sont pas parfaits, bien au contraire, ils ont tout autant de défauts que les hommes qu’ils ont créés !

LA GRÈCE

L’histoire grecque a été divisée en plusieurs grandes époques qui ont vu apparaître plusieurs civilisations successives. Mais c’est autour du VIII e   siècle que le monde grec s’étend et peuple de nouveaux territoires. Toutefois, la Grèce antique est éclatée en cités, ce n’est pas un territoire unifié. Mais cela n’empêche pas les Grecs de partager une culture commune. Ces différentes cités sont établies sur le pourtour de la Méditerranée : beaucoup d’échanges se font d’ailleurs par voies maritimes. Les Grecs sont donc d’excellents marins. Ils sont aussi reconnus pour leur architecture : en témoigne le célèbre Parthénon à Athènes.

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Les grecs et leurs mythes

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Quand le Chaos vit apparaître Gaïa

Au commencement de l’Univers était le Chaos, un espace sans début ni fin. Alors que le Chaos n’avait pas de forme, petit à petit quelque chose de solide et de stable apparaît : c’est Gaïa, la Terre. Gaïa est la mère de tous les dieux, le début de toute chose. C’est la déesse primordiale, le berceau de la vie. Le Chaos donne également naissance à Éros, l’Amour, et à Nyx, la Nuit.

Toute seule, Gaïa va ensuite créer Ouranos, le Ciel. Pourquoi ? Parce qu’elle a envie de compagnie mais aussi pour la compléter et pour qu’ensemble ils offrent une demeure aux dieux. Ouranos fait exactement la même taille qu’elle, ainsi il la recouvre totalement. Ils sont tellement fusionnels qu’ils sont entièrement collés l’un à l’autre. De leur amour vont naître des enfants mais, comme il n’y a pas d’espace entre la Terre et le Ciel, ils restent bloqués dans le ventre de leur mère.

Les enfants de Gaïa et d’Ouranos sont des créatures étonnantes ! Pour commencer, viennent au monde les douze Titans : six garçons et six filles, qu’on appelle les Titanides. Ce sont des créatures immenses et très puissantes. Certains d’entre eux sont très célèbres, comme Océan ou Cronos. Un peu plus tard, trois Cyclopes les rejoignent, facilement reconnaissables à leur œil unique au milieu du front. Et pour finir, Gaïa enfante les trois Hécatonchires : ils ont cent bras et cinquante têtes, et sont dotés d’une force redoutable.

Malheureusement, Ouranos n’aime pas beaucoup ses enfants, il les trouve repoussants. Certains disent même qu’il les aurait tous jetés dans le Tartare, la zone la plus sombre et la plus éloignée de la Terre dans le royaume souterrain. Ses enfants sont bloqués et ne peuvent profiter de l’extérieur ? Parfait ! Ouranos s’en accommode très bien. Mais Gaïa, elle, est fatiguée et lasse. Elle désire profondément voir ses enfants vivre à l’air libre. Bientôt, elle comprend qu’Ouranos est devenu un obstacle à éliminer. Elle est alors bien décidée à agir :

en utilisant les métaux en fusion qui bouillonne en elle, Gaïa fabrique une arme, une faucille d’acier. Ensuite, elle réunit tous ses enfants et s’adresse à eux : lequel sera assez courageux pour affronter Ouranos et tous les libérer ? Titans, Cyclopes et Hécatonchires, aussi forts et effrayants soient-ils, sont pris d’effroi : aucun n’a le courage de combattre Ouranos, le Ciel. Aucun, sauf Cronos. C’est le plus jeune des Titans, il a très mauvais caractère. Il accepte la mission de Gaïa : vaincre son père et libérer ses frèr es et sœurs.

En parallèle de la prise de pouvoir de Cronos, une nouvelle déesse a vu le jour. En effet, le sexe d’Ouranos, tranché par son fils, est tombé dans la mer et sa rencontre avec l’écume a produit Aphrodite, la déesse de l’Amour et de la Beauté. Elle est apparue dans les flots, puis a été portée par le vent, Zéphyr, dans un coquillage jusqu’au rivage.

Heureuse, Gaïa explique alors son plan à Cronos et le cache en son sein pour qu’Ouranos ne le voie pas. Tous deux, patiemment, attendent que la nuit tombe. Alors, à l’aide de l’arme qui a été forgée dans les entrailles de la Terre, Cronos coupe le sexe de son père. Ouranos, dans un cri de douleur, s’éloigne de Gaïa et libère l’espace entre la Terre et le Ciel. Le règne de Cronos peut commencer. Il prend la place de son père sur le trône.

Chronos et Cronos

Dans la mythologie grecque, il y a Cronos et Chronos… le H fait toute la différence ! Cronos, dont il est question dans cette histoire, est un Titan, fils de Gaïa et d’Ouranos, père de Zeus. Chronos est apparu dans des textes un peu plus tardifs, c’est le dieu du Temps. D’ailleurs, son nom le sous-entend : Chronos comme... chronomètre. Mais la distinction n’est pas toujours évidente car, dans certains textes, il s’agit d’un seul et même dieu. Pourtant, dans ce récit, Cronos ne brille pas par sa patience !

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Zeus grandit loin de ses parents. Il est élevé par des nymphes et Amalthée, une chèvre pas comme les autres qui le nourrit de son lait magique. Et Rhéa a pensé à tout pour protéger son enfant : pour s’assurer que Cronos n’entend pas les cris du nourrisson, elle a chargé deux frères de veiller sur lui, les Curètes. Quand Zeus pleure, ils frappent leur lance sur leur bouclier et font un tel vacarme qu’il est impossible pour le Titan d’entendre les sanglots de son enfant.

La grèce 11

Mais Cronos n’est pas le souverain que Gaïa avait espéré. Au lieu de délivrer ses frères comme prévu, il les enferme dans le centre de la Terre, dans le Tartare. En plus, Cronos n’est pas non plus un très bon père... Il est marié avec Rhéa, une Titanide. À chaque fois qu’un enfant naît de leur union, il l’avale ! La raison ? Une prophétie lui a annoncé qu’un de ses enfants prendrait sa place. Hors de question pour Cronos de prendre le moindre risque ! Il gobe son premier enfant, puis le deuxième, puis le troisième, puis le quatrième, puis le cinquième puis... Non ! Ça suffit, Rhéa en a assez de voir ses enfants dévorés par leur père.

Les années passent et Zeus devient grand et fort. Il fait la rencontre de Métis, la déesse de la Stratégie et de la Ruse, une fille d’Océan. Grâce à elle, il va mettre au point un plan pour prendre la place de son père. Pendant des semaines, ils élaborent leur projet, ensemble, dans les moindres détails. Enfin, vient le jour pour Zeus de rencontrer son père. Il se déguise et propose ses services lors d’un banquet donné en l’honneur de Cronos. Pendant le

Maline, Rhéa met au point un stratagème. Cependant, elle ne peut pas agir seule. Elle en appelle alors à sa mère, Gaïa. En priorité, elle cherche un endroit où accoucher à l’abri des regards. Gaïa lui indique une caverne discrète proche de Lyctos, en Crète. Sur cette île, Rhéa va donner naissance à son sixième enfant et elle lui donne le nom de... Zeus ! Toujours aidée par Gaïa, elle cache si bien l’enfant qu’il sera impossible à Cronos de le retrouver. Puis, elle part rejoindre son époux. Mais, au lieu de lui tendre son nouveau-né, comme à l’accoutumée, elle lui tend une pierre, enveloppée dans un lange. Habitué à avaler ses enfants, Cronos ne fait qu’une bouchée de la pierre et ne se rend compte de rien.

Zeus contre Cronos

repas, il verse une potion fabriquée par Métis dans le verre de Cronos. Après avoir bu le breuvage, Cronos est pris de terribles maux de ventre et se met à vomir. D’abord, il vomit la pierre qu’il avait avalée en pensant que c’était Zeus, puis il vomit... des dieux ! Ceux-là mêmes qu’il avait dévorés quelques années auparavant. Ce sont les frères et sœurs de Zeus : Hestia, Héra, Déméter, Hadès et Poséidon.

Aidé de ses frères et sœurs, Zeus va combattre Cronos, les Titans, les Géants, le monstre Typhon... pour enfin devenir le maître incontesté de l’Olympe, demeure des dieux. Zeus libère ensuite les Cyclopes et les Hécatonchires pour l’aider dans son combat. Leur force sera déterminante dans l’issue de la guerre.

Correspondant au nombril du monde, l’omphalos est la pierre que Cronos aurait avalée à la place de Zeus. Cette pierre est devenue le symbole de sa naissance et de ses pouvoirs. Zeus, une fois Cronos vaincu, a récupéré cette pierre. Qu’est-elle devenue ensuite ? Les versions varient : selon Hésiode, le maître de l’Olympe l’a attachée au Mont Parnasse. D’autres auteurs racontent que Zeus a envoyé dans les airs deux aigles, partis chacun d’un des bords du monde. À l’endroit où ils se sont rencontrés, précisément au milieu du monde, ils ont lâché l’omphalos : cet endroit, c’est Delphes.

L’omphalos

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Une fois la victoire remportée, vient le temps d’organiser le monde : Zeus est le dieu de l’Olympe et il règne sur le Ciel ; Poséidon, lui, contrôle les Mers, tandis qu’Hadès est le souverain des Enfers. Les Cyclopes, souvent associés à Héphaïstos, deviennent les forgerons des dieux ; ce sont d’excellents artisans. À Zeus, ils offrent la foudre, à Poséidon son trident et à Hadès, la kunée, le casque d’invisibilité. Quant aux Hécatonchires, Zeus leur confie le soin d’être les gardiens du Tartare. Tout le monde est à sa place et le règne de Zeus peut enfin commencer.

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L’origine de ces légendes se trouve en partie chez les peuples germaniques qui ont vécu pendant l’Antiquité. Voyageurs émérites, ils sont partis du Nord et se sont installés dans une grande partie de l’Europe mais ont laissé peu de traces de leurs croyances. Aujourd’hui, la mythologie nordique est surtout associée à « l’âge Viking » qui s’étend du VIII e au XI e  siècles. Mais « Viking » n’est pas le nom du peuple : c’est un terme qui désignait des expéditions menées pour s’enrichir et ceux qui y prenaient part. L’histoire a en effet retenu de ces populations leurs exploits guerriers : ils ont envahi la Normandie et sont même allés jusqu’en Amérique. Pourtant, la guerre n’était pas leur seul centre d’intérêt, c’était aussi de très bons commerçants et artisans. Excellents marins, leurs embarcations étaient légères etCesrapides.légendes

nous sont parvenues par des écrits du XIII e  siècle. Les plus importants sont les Eddas écrits en Islande. Mais, au moment de la compilation et de la rédaction de ces manuscrits, la christianisation était déjà avancée et il est fort possible que certains récits antérieurs aient été alors modifiés. Comme souvent, les croyances nordiques n’étaient pas figées et ont varié au fil des siècles et des régions.

Le Nord et ses mythes

La mythologie nordique regroupe un ensemble de légendes et de croyances associées aux peuples germano-scandinaves. Ces peuples vivaient au nord de l’Europe, en particulier en Scandinavie, des territoires correspondant aujourd’hui au Danemark, à la Suède et à la Norvège. Mais ils ont beaucoup voyagé et on retrouve leur présence et leur culture dans d’autres pays, comme en Islande ou en Angleterre.

LE MONDE GERMANO-SCANDINAVE

Comment les hommes et les femmes sont-ils apparus ? Comment les animaux, les fleuves et les montagnes ont-ils été créés ?

Texte de Cécile Lecan

Laducréationmonde

De la Grèce antique à l’Égypte des pharaons, en passant par le monde nordique ou bien encore la Chine ancestrale, toutes les civilisations anciennes ont élaboré des récits pour expliquer l’origine du monde.

Comment l’Univers est-il né ?

À travers les dix civilisations présentées dans ce livre, tu vas découvrir un monde extraordinaire, sublimé par de magnifiques illustrations, et des histoires passionnantes, pleines de suspense et de rebondissements !

Illustrations de Giulia Lombardo

www.fleuruseditions.comFS79924MDS 14,95 € TTC France

Diplômée en Histoire et en Histoire de l’art, Cécile Lecan est aujourd’hui guide-conférencière. Elle anime des visites d’expositions et des conférences pour les petits et les grands.

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