LES RECORDS SPORTIFS
Remerciements Je remercie mes parents, ma sœur et mon épouse. Merci également à Nathalie pour sa confiance et à Annika et Jessica Horn pour leur précieuse collaboration.
LES RECORDS SPORTIFS TEXTE JULIEN LEDUC
TOUJOURS PLUS VITE De la voile au cyclisme en passant par la course automobile, la natation ou encore la course à pied, l’objectif pour les sportifs de haut niveau est de franchir la ligne d’arrivée en tête, quel que soit le chronomètre affiché. Mais rapidité et première place allant de pair, les athlètes courent perpétuellement après le temps. Des courses contre la montre qui font le bonheur du public. La finale du 100 mètres aux Jeux olympiques est toujours le rendez-vous sportif le plus regardé dans le monde !
À ce jour, Jutta Kleinschmidt est la seule femme à avoir remporté le Paris-Dakar.
Bolt l’éclair
L’athlète jamaïcain Usain Bolt est le spécialiste des courtes distances : 100 mètres, 200 mètres et relais 4 x 100 mètres (course par équipe de quatre). Surnommé « La Foudre » en raison de son impressionnante vitesse sur la piste, il détient toujours les records du monde du 100 mètres (9 secondes et 58 centièmes) et du 200 mètres (19 secondes et 19 centièmes), deux chronomètres réalisés en 2009 lors des championnats du monde d’athlétisme, à Berlin (Allemagne). À l’heure de prendre sa retraite, Usain Bolt était aussi recordman du relais 4 x 100 mètres (36 secondes et 84 centièmes) avec l’équipe de Jamaïque.
Jutta, reine du désert
Les courses automobiles ne sont pas réservées aux hommes, et Jutta Kleinschmidt en est le parfait exemple. En 1997, elle devient la première femme à remporter une étape du Paris-Dakar. Deux ans plus tard, la pilote allemande marque de nouveau l’histoire du célèbre rallye-raid en terminant à la 3e place. Et ce n’est qu’un début, puisque le 21 janvier 2001, au volant d’une Mitsubishi Pajero, elle s’impose au classement général, devant le Japonais Hiroshi Masuoka et le Français Jean-Louis Schlesser qui se contentent des 2e et 3e places.
Le tour du monde en moins de 80 jours
Comme dans le célèbre roman de Jules Verne publié en 1872, bon nombre d’aventuriers se sont lancés dans un tour du monde, mais uniquement par la mer. Il faut attendre 2004 pour voir le navigateur français Francis Joyon briser ce mythe en réussissant à faire le tour du globe en voilier en 72 jours, 22 heures, 54 minutes et 22 secondes. L’année suivante, la Britannique Ellen MacArthur devient la première femme - et la seule à ce jour - à descendre sous les 80 jours. Alors âgée de 29 ans, elle réalise cet incroyable exploit sans escale et sans assistance en 71 jours, 14 heures, 18 minutes et 33 secondes.
9 secondes et 58 centièmes : c’est l’actuel record du monde du 100 mètres, établi par Usain Bolt le 16 août 2009. Le soir du 7 février 2005, après avoir parcouru plus de 50 000 kilomètres, la navigatrice britannique Ellen MacArthur bat le record du tour du monde à la voile en solitaire, devançant d’un jour le navigateur français Francis Joyon.
En excès de vitesse
Le cycliste sur piste François Pervis n’est pas vraiment du genre à prendre son temps, surtout lorsqu’il enfourche son vélo ! Spécialisé dans les épreuves de vitesse, il est resté longtemps l’homme le plus rapide du monde sur 200 mètres lancés (avec un tour d’élan) avec un temps de 9 secondes et 347 millièmes, soit une vitesse moyenne de 80 kilomètres/heure ! Le Français détient toujours le record sur 1 kilomètre départ arrêté : 56 secondes et 303 millièmes (64 kilomètres/heure). Il réalise ces deux performances en 2013, sur la piste d’Aguascalientes, au Mexique, à 1 885 mètres d’altitude. 3
TOUJOURS PLUS HAUT On utilise souvent l’expression « tutoyer les étoiles ». Si les sportifs n’en sont pas encore là, ils sont néanmoins de véritables « stars » dans leur discipline respective. Les hauteurs à gravir ou les sommets à dévaler ne leur font pas peur, bien au contraire ! L’adrénaline est à son niveau maximum lorsqu’ils arrivent à défier l’impossible. Certains athlètes de haut niveau ont même révolutionné leur sport grâce à l’invention de nouvelles techniques, à l’image de l’Américain Dick Fosbury au saut en hauteur.
Dans un premier temps, le saut de Dick Fosbury est refusé, mais le jury finit par l’accepter après avoir vérifié que rien dans le règlement n’interdit une telle technique.
UN CHAMPION INVENTEUR Parmi les athlètes, le sauteur en hauteur américain Dick Fosbury est un homme à part. Au-delà de ses résultats sportifs, il va totalement révolutionner sa discipline en 1968, lors des Jeux olympiques de Mexico. Alors que tous ses adversaires passent la barre comme allongés sur le ventre (rouleau ventral), lui crée la surprise en sautant dos à la barre (rouleau dorsal). Il franchit ainsi toutes les barres jusqu’à 2,24 mètres, bat le record olympique et décroche la médaille d’or. En quelques années, cette nouvelle technique baptisée « fosbury-flop » va conquérir tous les sautoirs du monde.
Le nouveau tsar
Depuis plusieurs semaines, Renaud Lavillenie flirtait avec le record du monde en salle (6,15 mètres), détenu depuis 1993 par l’Ukrainien Sergueï Bubka. Jusqu’à ce jour de février 2014, lors d’une compétition organisée à Donetsk, en Ukraine. Au bout du sautoir, le Français est concentré sur son objectif. Quelques secondes plus tard, et dès son premier essai, il passe la barre mythique des 6,16 mètres. Mais en février 2020, nouveau rebondissement ! Armand Duplantis franchit une barre à 6,17 mètres au meeting de Torun, en Pologne. À seulement 20 ans, l'athlète américano-suédois devient la nouvelle star de la perche.
Le 15 février 2014, celui que l’on surnomme « Air Lavillenie » bat le record du monde détenu depuis plus de 20 ans par le « Tsar de la perche », Sergueï Bubka. Mais le 8 février 2020, il est à son tour détrôné par le jeune Armand Duplantis, qui passe une barre à 6,17 mètres.
Double doublé
Sport confidentiel, le plongeon a connu son heure de gloire dans les années 1980, et Greg Louganis n’y est pas étranger ! Son premier exploit remonte aux Jeux olympiques de Los Angeles, en 1984. Favori de la compétition, le plongeur américain sort vainqueur du tremplin à 3 mètres et du haut vol à 10 mètres. Il récidive 4 ans plus tard à Séoul, en Corée du Sud, où il devient de nouveau double champion olympique. Sacré cinq fois champion du monde, il a définitivement marqué l’histoire de sa discipline avec ce double doublé.
Petite mais costaud
La taille ne fait pas tout, surtout lorsque la volonté et le courage sont là. Malgré son mètre et demi, l’alpiniste japonaise Junko Tabeï passe sa vie à accomplir des exploits. En 1975, à l’âge de 36 ans, elle devient la première femme à atteindre le sommet de l’Everest (8 848 mètres). Accro aux défis, elle se lance ensuite celui de gravir le plus haut sommet de chacun des sept continents (Asie, Amérique du Sud, Amérique du Nord, Afrique, Europe, Antarctique et Océanie). Elle y parvient en 1992, en terminant par l’Elbrouz, en Russie. Le 16 mai 1975, Junko Tabeï atteint le plus haut sommet du monde !
TA B L E D E S M AT I È R E S
TOUJOURS PLUS VITE 2 TOUJOURS PLUS HAUT 6 TOUJOURS PLUS FORT 10 TOUJOURS PLUS LOIN 14 TOUJOURS ENSEMBLE 16 TOUJOURS PLUS DE SUCCÈS 18 TOUJOURS PLUS EXTRÊME 22
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