FEGE Focus 24 FR

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Meilleurs vĂŚux


Merci Vous tenez dans les mains le dernier FOCUS. Il y a à peu près 8 ans, cette publication voyait le jour, émergeant du néant au sens littéral du terme. Si le premier numéro ne comportait que quelques pages, il avait au moins le mérite d’exister. Pour la FEGE, c’était un acte novateur à l’époque. La fédération ne communiquait pas voire très peu depuis des années, ce qui la rendait à peine connue et reconnue. Nous pouvons affirmer que le FOCUS a changé la donne. Il a évolué, au fil des années, pour devenir un magazine substantiel distribué à plus d’un millier de personnes.

La Fin

Mais toute chose a une fin. La dernière enquête sur l’image demandée par la fédération a révélé que, contrairement à notre Newsletter FLASH, fortement appréciée, notre magazine était perçu comme bon sans être indispensable. Or, nous voulons toujours opter pour le meilleur. Cette révélation, combinée à notre sentiment que le FOCUS a atteint son but, à savoir faire connaître davantage la FEGE, explique pourquoi ceci est le dernier numéro. Il n’y a pas de raisons d’être triste pour autant, car nous avons déjà autre chose en préparation. Nous allons partir de notre newsletter électronique, qui a d’ailleurs revêtu depuis peu une forme plus contemporaine. Nous poursuivons également notre exploration du monde merveilleux des médias sociaux. Et que ce soit clair: nous ne mettons pas fin au FOCUS dans le but d’économiser du papier. En tant que secteur du recyclage, nous ne savons que trop bien que, d’un point de vue environnemental, les supports de données numériques ont aussi leur impact écologique (énergie), et le papier est par ailleurs un des matériaux que nous collectons et recyclons déjà de manière optimale. J’adresse mes remerciements à tous ceux et celles qui ont collaboré au FOCUS et qui ont contribué à la réalisation de 24 numéros. Je voudrais remercier tout particulièrement Daniëlla Segers, ma collègue en 2004 avec laquelle j’ai lancé le FOCUS à l’époque.

Pour ce dernier numéro, nous voulions gâter le lecteur une toute dernière fois. Nous avons donc mis l’accent sur les priorités de la fédération pour 2013. Dans cette édition, la rubrique « membre à la une » est occupée par SOREPLASTIC, une entreprise de traitement de bâches agricoles dans la province de Luxembourg. Le métier de Responsable Communication est également mis à l’honneur. C’est une fonction que l’on ne peut sous-estimer, et ce n’est pas un hasard si nous laissons la parole à trois femmes. Cette fonction requiert en effet diplomatie et charme ! Dans cette dernière édition du FOCUS, nous nous plaisons à jeter un regard en arrière sur la toute première édition et à examiner ce que sont devenus, après 8 années, les dossiers qui requéraient notre attention à l’époque. Nous nous penchons aussi sur les projets CORE et SYMBIOSE, deux dossiers de Fabriek van de Toekomst en Flandre dans lesquels la FEGE joue à chaque fois un rôle important. Nous nous attardons également sur la problématique de la poussière dans notre secteur. Pour terminer, nous souhaitons vous présenter notre nouveau collègue Kurt Ghijsbrecht. Avec sa venue, c’est une équipe de 6 personnes désormais qui est tous les jours à votre service à la FEGE. Pour conclure, il y a encore quelqu’un que je voudrais remercier : c’est vous, cher lecteur. Au fil des années, nous avons souvent reçu des réactions positives quant aux articles. Vous avez clairement remarqué que, en notre qualité de fédération, nous avons fait preuve d’une grande ouverture et avons volontiers laissé la parole à des tierces personnes, même si elles avaient parfois des avis totalement divergents de ceux de la FEGE. Cet élément, nous souhaitons sans nul doute l’intégrer dans notre nouvelle politique communicationnelle. • A la prochaine publication !

Werner Annaert Directeur Général FEGE


FEGE

focus 24

la dynamique des entreprises de l’ environnement

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Edition speciale*


Nos partenaires


Contenu

02 • Merci 06 • Evaluation 2012 – Priorités 2013 08 • Une rétrospective sur le premier FOCUS 11 • Membre à la une : Soreplastic 12 • Traitement et recyclage de matières plastiques – COntrolled REcycling 15 • Symbiose, la plate-forme de liaison transsectorielle 16 • Interview : Le manager de Communication au féminin 19 • Euroshore : Workshop international “déchets maritimes” 20 • Position de la FNADE sur la réglementation européenne de déchets 24 • Interview Sea-Invest concernant les émissions de poussières diffuses 27 • Qui est Kurt Ghijsbrecht ? 28 • L’importance de la gestion contrôlée des matériaux 30 • NIMBY : Comment sortir de la polarisation ? 32 • S’inscrire pour les 20 km de Bruxelles 33 • Congrès de l’environnement UMIO : participation citoyenne 34 • Profession à la une : Les hommes considèrent la chargeuse comme un jouet


Priorités de la FEGE pour 2012 : on voit le bout du tunnel Tandis que nous approchons de la fin de 2012, force est de constater que dans de nombreux dossiers considérés comme prioritaires en 2012 par la fédération, des avancées importantes ont été réalisées. Au niveau du fonctionnement correct du marché, le VLAREMA a confirmé la répartition des tâches actuelle. Les communes et leurs intercommunales de déchets ont été fondées pour les déchets ménagers et bénéficient à ce sujet de différentes flexibilités administratives. Les déchets industriels ne sont cependant pas de leur ressort et si elles s’en chargent, elles doivent les enregistrer séparément et répercuter l’intégralité des coûts. Des accords avec l’OVAM et la VVSG ont été conclus pour informer au mieux les communes flamandes à ce sujet et les communes sont de plus en plus nombreuses à procéder à ce calcul. De manière étonnante, la discussion en sens inverse a éclaté cette année. Dans la mesure où le prix de certains flux de déchets est devenu plus positif, les communes se sont aperçues que leurs résidents préféraient le chemin d’entreprises de déchets privées, où ils bénéficient d’une indemnisation pour ces flux. Eviter un blocage à ce niveau tout en veillant à ce que tout se passe bien, voilà un défi de taille pour 2013.

« De nombreuses instances et organisations ont proposé des initiatives visant à favoriser le recyclage des matériaux dans notre économie. » Une étape importante a été franchie avec le lancement de la collecte des PMC dans les entreprises (et son caractère obligatoire), combiné à la mise sur pied d’une approche globale d’autres collectes sélectives à la source dans les entreprises. Pour notre secteur, cela peut être source de bon nombre de nouvelles activités, moyennant une approche judicieuse.

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A la collecte succèdent le traitement et la remise du matériau dans un nouveau circuit. A cet égard, 2012 était réellement une année truffée d’initiatives. De nombreuses instances et organisations ont proposé

des initiatives visant à favoriser le recyclage des matériaux dans notre économie. Si elles sont en trop grand nombre que pour les nommer, elles sont malheureusement encore trop nombreuses à en rester au stade de l’intention. La FEGE a également voulu apporter sa pierre à l’édifice en mettant sur pied quelques dossiers dans le secteur chimique. C’est une nouvelle vie qui a été insufflée au dossier crucial des contrôles en 2012. Après quelques années de communication difficile voire inexistante avec l’inspection environnementale en Flandre, les contacts ont été renoués. La FEGE a également organisé quelques rencontres spécifiques entre les contrôleurs, notamment pour les mouvements dans les déchets inertes. S’il y a une politique qui ne prend malheureusement pas la bonne direction, c’est bien toute la politique de soutien de l’énergie au départ de déchets. Nous ne demandons aucun traitement de faveur spécifique, mais nous ne comprenons pas pourquoi la production d’énergie au départ de déchets renouvelables n’est pas soutenue de la même manière positive que la production d’énergie éolienne ou solaire. Si d’autres bénéficient d’un soutien, notre secteur y a également droit. Mieux encore : les autorités doivent respecter les promesses faites il y a quelques années et ne peuvent, au cours de la durée de vie des installations fondées à l’époque, simplement changer d’avis. Au niveau européen, nous avons enfin obtenu les premières règles en matière d’End of Waste. Elles ont pris forme pour le verre et pour certains métaux. La FEGE y a joué un rôle crucial, surtout pour le verre. Quant à notre ambition de créer une directive européenne en matière de gestion des sols, elle n’a malheureusement pas connu d’évolution. L’Europe est encore le théâtre d’avis trop divergents. Un autre élément positif se retrouve sans nul doute dans les nombreuses réactions des membres aux fiches de sécurité développées par la FEGE. Les membres peuvent à présent se servir de nombreuses fiches pratiques dans leur entreprise pour renforcer la sécurité de leur personnel. En ce qui concerne la fédération même, la priorité était d’enfin siéger dans la commission paritaire 142 et, miracle après miracle, toutes les décisions ont fini par être prises, nous permettant de voir à présent nos représentants siéger dans cette commission. Il aura fallu près de 5 ans pour en arriver là… •


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Les priorités 2013 se concentrent sur l’optimalisation des conditions de marché En 2013 aussi, la FEGE mettra l’accent sur la concurrence loyale dans le secteur. Entre les entreprises de droit privé entre elles ainsi qu’entre les entreprises de droit privé et les intercommunales. Nous souhaitons également continuer à promouvoir la collecte sélective des déchets industriels et parvenir à déterminer les conditions de tri pour l’incinération des déchets. Il va de soi que les voies choisies en 2012 pour l’élaboration de projets visant à développer le recyclage de matériaux restent une priorité pour la fédération. Tout comme le développement du traitement des terres, pour lequel nous allons mettre la pression en vue de développer les instruments politiques nécessaires à cet égard dans toutes les régions. Nous souhaitons également refaire de la simplification administrative un point d’attention important. L’exécution et les contrôles se voient également attribuer toute l’attention nécessaire, tandis que sont déjà prévues des concertations avec l’Inspection et d’autres services de contrôle. Au niveau européen, nous tenterons de finaliser les

« Les voies choisies en 2012 pour l’élaboration de projets visant à développer le recyclage de matériaux restent une priorité pour la fédération. » dossiers End of Waste pour le papier, les plastiques et le compost/digestat, sans oublier l’importance du BREF treatment. Grâce à l’entrée en service d’un responsable communication, la FEGE souhaite miser plus encore sur la communication en 2013, avec quelques nouveautés à la clé… Les services que nous proposons actuellement comme les traductions, la revue de presse quotidienne, les formations et autres évènements, continueront de se développer, tandis que la FEGE est déjà en quête d’autres services taillés sur mesure pour ses membres. L’année 2013 promet d’être bien remplie. • Werner Annaert Directeur Général FEBEM-FEGE


FOCUS START 2004 La FEGE rédige des mémorandums à l’attention des gouvernements régionaux La FEGE avait rédigé un mémorandum à l’occasion des élections régionales de 2004. Un compte-rendu de ce mémorandum était publié dans le tout premier numéro du FEGE FOCUS. Aujourd’hui, 8 ans plus tard, ce mémorandum est toujours étonnamment d’actualité.

« Aujourd’hui, la FEGE insiste pour que les déchets industriels soient exclusivement gérés par des structures privées. » Déjà en 2004, la fédération plaidait pour la création de conditions de concurrence équitables entre les entreprises. Un aspect a effectivement été réalisé depuis lors, à savoir le souhait de la FEGE de voir les pouvoirs publics régionaux se retirer en tant qu’opérateurs du marché des déchets. De nombreuses démarches favorables ont également été entreprises dans le domaine de la concurrence entre les entreprises de droit privé, comme par exemple la suppression des taxations allégées. Un secteur où il reste cependant beaucoup de pain sur la planche est celui de la concurrence entre les entreprises privées et les intercommunales. Déjà en 2004, la FEGE plaidait pour une situation où les administrations communales ne pourraient collecter les déchets industriels qu’à la condition « de le faire dans le cadre d’une structure séparée avec facturation intégrale de tous les coûts, tout en étant assujetties aux mêmes charges qui frappent les entreprises privées ». Aujourd’hui, la FEGE insiste pour que les déchets industriels soient exclusivement gérés par des structures privées. Lorsqu’une égalité totale des règles du jeu aura également été obtenue dans ce

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domaine, nous pourrons dire que le mémorandum de 2004 aura été réalisé au niveau de cet aspect. Un autre aspect de notre mémorandum concernait notre souhait de voir les taxations des déchets occuper une place moins importante dans le financement de la gestion des déchets. Et nous y sommes parvenus. Là où les revenus flamands liés aux taxations des déchets s’élevaient encore à 44 millions d’euros en 2004, ce chiffre a chuté à 32 millions d’euros en 2011, alors que le budget total de l’OVAM est passé de 44 à 70 millions d’euros au cours de cette même période. Un aspect par contre gravement négligé est celui de l’amélioration du cadre juridique que la FEGE réclamait pour les collaborations entre le secteur public et le secteur privé. Ce sujet a par contre été traité au niveau européen (clarification des conditions de collaboration) et la discussion concernant la possibilité de subsistance d’intercommunales mixtes en Flandre des déchets au-delà de 2018 sera menée très sérieusement dans les années à venir. Nous constatons également que la suppression des monopoles au niveau des obligations de reprise que demandait alors la FEGE n’a jamais vu le jour. C’était probablement trop demandé. Il n’en est pas moins vrai que FOST Plus, RECUPEL & Co occupent aujourd’hui une position plus importante que jamais, même si nous observons une plus grande ouverture et un sens plus prononcé de la coopération de ces organismes en comparaison avec 2004. Il est bon de constater qu’aucune organisation similaire n’est venue s’ajouter depuis lors et que des organismes tels que VALORFRIT et VALORLUB sont façonnés sur le modèle VALIPAC, comme nous le proposions. Pour terminer, la FEGE réclamait également en 2004 plus d’attention pour la qualité. L’augmentation de la qualité est sans aucun doute au rendez-vous pour le traitement des déchets (même si on peut se poser la question de savoir si le mérite de cette évolution ne revient pas purement aux entreprises de gestion des déchets et à leurs investissements, plutôt qu’à des mesures gouvernementales) et pour les déchets collectés (moins pollués). Depuis plusieurs années, nous ne constatons cependant que peu d’améliorations qualitatives au niveau des collectes. Encore aujourd’hui, nous devons mener un combat notamment pour pouvoir utiliser des conteneurs pour les collectes de papier auprès des services communaux. La position dominante des organismes de gestion précités et le contrôle qu’ils exercent sur le coût


Retour en arrière sur le premier numéro du FOCUS FEBEM Focus “FEBEM, bedrijvig in milieuzorg”

VA N

Nr. 14 - Maart 2009

F E B E M

Nr. 2 - maart 2005

FEBEMfocus BEDRIJVIG IN MILIEUZORG

FEBEM memorandum over afval en FEBEM focus grondreiniging Nr. 9 - Juli 2007

Tijd voor een duurzame aanpak van de industriële milieusector!

BEDRIJVIG IN MILIEUZORG

FEBEM

L E D E N B L A D

Federatie van Bedrijven voor Milieubeheer

FEBEM focus BEDRIJVIG IN MILIEUZORG

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#20 April 2011

focus 23

bedrijvig in milieuzorg

september 2012

FEBEM werkt samen met volgende partners:

FEBEM schrijft memorandum voor de nieuwe Federale Regering

Milieubedrijven speerpunt in Nieuw Industrieel Beleid

Samen werken ze aan een kwali-

• FEBEM en grondreiniging: een mooi verhaal • Houtafval: hernieuwbare energie • EU: “End of Waste” op de goede weg • Afvalbeheer in de Belgische havens • Lokale besturen en bedrijfsafval

teitsvolle dienstverlening voor de Belgische milieubedrijven.

Frituur Jeannine ligt niet wakker van haar afval - een dubbelgesprek met de voorzitters van FEBEM en INTERAFVAL

Sorteren aan de bron

Moet er nog slib zijn? FEBEM geeft input aan OVAM-voortgangsrapport zuiveringsslibbeleid

Belgische afvalsector economisch gezond doch opletten is de boodschap

Tweede Vlaamse Afvalcongres In de kijker: De Bree Solutions Valorfrit

FEBEM en INTERAFVAL: samen voor een ambitieus afval- en materialenbeleid

Nog beter advies bij bodemsaneringen?

Sociaal-economische analyse van de Belgische papiersector

Het beroep van preventieadviseur inde de kijker

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Analyse van 11 sector

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de la gestion des déchets ne sont évidemment pas étrangers à cette situation. Bref, une bonne part du mémorandum a effectivement été réalisée au cours des 8 années écoulées, mais il nous faudra bien encore 8 années de plus pour réaliser les parties restantes. La patience est décidément une bien belle vertu… Des milliards investis dans le secteur des déchets risquent de produire un rendement insuffisant Dans le FOCUS d’octobre 2004, la FEGE consacrait un article complet aux nombreux investissements que ses membres avait faits les années précédentes et aux problèmes qu’ils connaissaient en 2004 pour assurer le rendement de ces investissements. Nous survolons ici ces différents investissements et faisons le point sur la situation actuelle. En ce qui concerne les installations de prétraitement, il était question d’une seule réalisation en 2004 (l’installation de prétraitement des intercommunales IOK et IVAREM à Geel), mais différents membres de la FEGE avaient des projets en la matière (BIFFA, INDAVER, MACHIELS...). Ces projets n’ont finalement pas été réalisés, et ce pour différentes raisons. Les principales raisons concernaient des problèmes pour obtenir les autorisations nécessaires en combinaison avec un renouvellement de l’appui politique pour la construction d’installations d’incinération. La FEGE demandait déjà en 2004 davantage de contrôles et de structures en matière d’exportation de déchets afin de ne pas compromettre la position

« Déjà en 2004, la FEGE plaidait pour une vision stratégique sur les décharges. » des installations d’incinération dans notre propre pays. L’absence de conditions de concurrence équitables, par le jeu de subsides locaux ou de contrôles moins sévères de l’exploitation des installations, comptait parmi les principales pierres d’achoppement à nos yeux. L’année dernière, le Gouvernement flamand a en effet instauré un système relativement rigide pour l’exportation de déchets industriels vers les installations d’incinération étrangères. Un autre point où les pouvoirs publics flamands ont fait une concession aux membres de la FEGE est la compensation pour la non-déductibilité des taxations de déchets (les taxations payées par le biais d’entreprises privées peuvent être multipliées par 0,7). La Wallonie n’a accédé à cette demande que partiellement. Déjà en 2004, la FEGE plaidait pour une vision stratégique sur les décharges. La note stratégique flamande n’a finalement été approuvée qu’en 2012. Les travaux sont encore en cours en Wallonie. L’élément crucial de la note stratégique coïncide cependant avec l’idée que lançait la FEGE à l’époque, à savoir de transformer la gestion des déchets et de ne plus réfléchir seulement en termes de collecte sélective des déchets, mais d’envisager


« Là où nous prêchions encore dans le désert en 2004, la gestion des matériaux est une cause acquise aujourd’hui. » aussi l’ensemble du processus de recyclage et donc aussi l’utilisation des déchets recyclés en tant que substituts pour les matières premières primaires. Aujourd’hui, la gestion des déchets a pris totalement la direction d’une gestion des matériaux. Là où nous prêchions encore dans le désert en 2004, la gestion des matériaux est une cause acquise aujourd’hui. La FEGE peut être fière à juste titre du rôle qu’elle

a joué dans cette évolution. La même chose s’applique par ailleurs à la politique en matière d’installations de réception portuaires. En 2004, la FEGE plaidait pour une adaptation globale de la politique afin qu’elle constitue un appui permettant d’attirer les déchets maritimes vers les installations de réception portuaires. Cette politique a en effet évolué dans ce sens au fil des années. Mais des pièges possibles et des évolutions négatives nous guettent partout. Nous devrons également veiller au cours des 8 années à venir à ce que les investissements que fait notre secteur puissent s’avérer effectivement rentables. Les décisions récentes en matière de certificats verts ne sont par exemple pas très encourageantes pour les années à venir. •

Werner Annaert Directeur général FEBEM-FEGE

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“Le gisement potentiel 13 en Europe est d’environ 1.400.000 tonnes”

SOREPLASTIC la haute technologie du recyclage du plastique

Cette toute nouvelle société, d’un investissement de près de 10 millions €, a été créée en février 2010. C’est le fruit d’un partenariat public-privé et a pour objectif de recycler annuellement près de 20.000 tonnes de déchets de plastique LDPE. Le site de l’entreprise est situé dans la zone d’activité environnementale de Tenneville, qui comprend notamment le centre de compostage, l’unité de biométhanisation et le centre d’enfouissement technique. La configuration de la zone a permis notamment de mettre en œuvre une synergie entre les outils (utilisation d’eau chaude, traitement des eaux via la station d’épuration du CET). La ligne comprend plusieurs modules : broyage primaire, prélavage, séparation des lourds, broyage secondaire, lavage, séchage et extrusion. Les déchets à traiter sont essentiellement des déchets plastiques agricoles (enrubannage des ballots, ensilage d’aliments pour bétail, tunnel pour l’horticulture, couvre-sol et serre). Le gisement potentiel en Europe est d’environ 1.400.000 tonnes, dont 2/3 environ de film agricole, mais actuellement seulement 22% d’entre eux sont recyclés dans les 27 pays. La Belgique atteint plus de 50% de taux de recyclage mais le gisement reste faible. C’est la raison pour laquelle l’unité arden-

naise de SOREPLASTIC se tourne vers des marchés extérieurs (France, d’Allemagne, d’Irlande et de Hollande). Elle est en effet très bien située au niveau européen. A l’origine du projet se trouve un ingénieur civil quinquagénaire, Vincent Sciascia, qui travaille depuis près de trente ans dans les matières plastiques. Il a installé des chaînes de retraitement dans le monde entier, et notamment en Chine, dans le cadre d’un projet financé par les Nations unies. Cette opportunité lui a valu de devenir consultant pour l’organisation mondiale, et de réaliser pour elle des audits sur les cinq continents. Un vrai spécialiste qui a encore travaillé dernièrement à identifier en Flandre le gisement des déchets plastiques encore recyclables dans la fraction brute. Aujourd’hui, après quelques mois de fonctionnement, l’usine tourne 24 heures sur 24 avec une équipe de 16 personnes. Grâce à sa conception optimale, elle présente un ratio énergétique le plus bas d’Europe (KWH / Kg de plastique). •

Cédric Slegers, directeur adjoint FEGE


Traitement et recyclage de matières plastiques

La Belgique est le leader mondial de la production de matières plastiques avec 595 kg par habitant, mais aussi du traitement de matières plastiques avec 194 kg. La Belgique représente ainsi 10% de la production européenne de matières plastiques et 5% du traitement européen de matières plastiques.

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« L’industrie du traitement des matières plastiques a toujours accordé une certaine attention au processus de recyclage. »

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Graphique 1 Production de matières plastiques par habitant

Plastics processing per capita (2010) kg per capita

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Environ 700 entreprises sont actives dans le secteur du traitement en Belgique, dont 450 en Flandre. Elles génèrent ensemble environ 18.000 emplois (24.000 en Belgique) et représentent ensemble environ 11 milliards € sur la balance commerciale (75% en Flandre). Ce secteur n’est pourtant pas aussi connu que le secteur automobile ou la métallurgie. Cette situation est principalement due au fait que plus de 80 % des entreprises du secteur du traitement des matières plastiques sont des PME. Le secteur du traitement des matières plastiques est très diversifié en termes de méthodes de traitement (extrusion, moulage par injection, thermoformage, extrusion-soufflage, …) et déploie ses activités dans de très nombreux secteurs, comme le démontre le graphique ci-contre. L’industrie du traitement des matières plastiques a toujours accordé une certaine attention au processus de recyclage, principalement en ce qui concerne la réinjection des déchets de production propres. De tels déchets sont appelés déchets de post-production. Ce flux de déchets est généralement très pur (amorces dans le cadre de moulages par injection, lancement de cycle d’extrusion, …).

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Graphique 2 Traitement de matières plastiques par habitant

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COntrolled REcycling

« La Belgique réalise déjà un score très convenable avec un pourcentage de recyclage d’environ 30%. »

Autres Agriculture et horticulture Fournitures de bureau Ménage Médical Applications techniques Meubles Electro Automobile Construction

Les articles en matières plastiques qui ont été commercialisés et qui sont en fin de vie sont catalogués comme étant des déchets post-consommation. L’un des grands avantages des matières thermoplastiques réside dans leur possibilité de remise en œuvre dans le processus de production avec une perte limitée en termes de propriétés. Ceci s’applique tant aux matériaux post-production qu’aux matériaux post-consommation. En Belgique, presque 95% des déchets de matières plastiques sont valorisés sous l’une ou l’autre forme, notre pays évoluant ainsi en tête du peloton en Europe et dans le monde. La Belgique réalise déjà un score très convenable avec un pourcentage de recyclage d’environ 30% et cette part augmente d’année en année en comparaison avec la récupération d’énergie.

Emballage

Graphique 3 Marcheé de matières plastiques

Switzerland Germany Austria Belgium Sweden Denmark Norway Netherlands Luxembourg France Estonia Slovakia Italy Czech Republic Ireland Finland Hungary Spain Portugal Poland Slovenia Romania UK Latvia Lithuania Bulgaria Greece Cyprus Malta

Recycling Rate Energy Recovery Rate 0%

Les principales motivations sont la hausse continue des prix des matières premières et la prise de conscience croissante selon laquelle la mise en œuvre des produits recyclés constitue une plus-value pour l’environnement.

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Graphique 4 Valorisation matières plastiques

Des connaissances sans cesse croissantes des techniques de séparation et des systèmes de valorisation permettent de veiller à ce que la mise en œuvre des recyclats ne se fasse pas au détriment de la qualité des produits finis. Une collaboration de tous les acteurs de la chaîne de l’industrie des matières plastiques, des producteurs de matières premières aux entreprises de recyclage, pourra permettre à la Belgique de maintenir sa position au sommet mondial. •

Wim Grymonprez Division Manager Flanders’ PlasticVision a.s.b.l. Division Vlaams Kunststofcentrum


2 symbiose 1 3

SYMBIOSE, la plate-forme de liaison transsectorielle flamande pour la valorisation intelligente des déchets et flux secondaires C’est en janvier 2013 que Symbiose, la plate-forme flamande pour la valorisation des ressources, deviendra opérationnelle. Les déchets et flux secondaires compteront parmi les cibles prioritaires traitées en première instance, mais d’autres ressources (chaleur résiduelle, infrastructure [d’innovation], logistique, matériaux de réserve, capacité disponible, personnel, etc…) seront gérées à un stade ultérieur. Symbiose est l’implémentation en Flandre du programme NISP (National Industries Symbiosis Program UK), adapté à la culture flamande. Avec une attention extrême pour la confidentialité, le programme SYMBIOSE se mettra activement à la recherche d’organisations flamandes qui offrent des ressources ou souhaitent les valoriser. La plateforme orchestrera aussi la réalisation de projets de symbiose prometteurs dûment identifiés afin de créer de nouveaux pôles d’activité. Le but est de faire participer le plus grand nombre possible d’entreprises et d’organisations flamandes à des activités SYMBIOSE.

« Symbiose est l’implémentation en Flandre du programme NISP (National Industries Symbiosis Program UK). » L’équipe Symbiose, un team d’experts industriels, partira activement à la recherche de ressources disponibles ou de besoins en ressources par le biais d’un profilage de ressources, de visites d’entreprises, de workshops individuels et collectifs, d’une base de données performante et fiable, etc…

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Carl Van der Auwera, conseiller en innovation chez Essenscia, la fédération industrielle belge de la chimie, des sciences de la vie et des matières plastiques : « essenscia vlaanderen tente de monter cette plate-forme transsectorielle en Flandre depuis 2010 et cette opération a enfin réussi grâce à l’appui de l’Agentschap Ondernemen dans le cadre de l’appel à subsides « Nouvelle Politique Industrielle ». D’ici fin 2014, nous voulons réaliser une plate-forme flamande performante et permanente qui soit acceptée et utilisée par tous les acteurs de l’industrie flamande. Le programme SYMBIOSE est actuellement soutenu par l’Agentschap Ondernemen, la FEGE, essenscia, l’OVAM, Plan C, Tessenderlo Chemie et Van Gansewinkel, mais nous nous attendons à ce que les autres secteurs industriels, de nombreuses entreprises, des centres de connaissances, des universités et des organisations sociales se déclarent prêts à collaborer activement au programme Symbiose. Nous avons pu composer une équipe disposant d’une expérience industrielle et nous sommes soutenus par les experts d’International Synergies, l’organisation au Royaume-Uni qui implémente fructueusement ce programme depuis plus de 5 ans déjà dans le monde entier, et qui jouit d’une renommée internationale des plus positives. L’équipe cherchera autant de concordances possibles entre ressources disponibles et besoins en ressources dans la base de données Symbiose afin d’identifier ainsi activement des synergies en termes de ressources et d’orchestrer de nouvelles opportunités commerciales. En concertation avec nos partenaires, nous travaillerons activement à la suppression des obstacles (technologiques, légaux, logistiques,…) entravant la réalisation des synergies. »


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Evénement de lancement Symbiose : 17 janvier 2013 (exclusivement pour les pouvoirs publics, les organisations sociales, les associations et les organisations pouvant réaliser des synergies, telles que les fournisseurs de technologies, les centres de connaissances et les universités) Workshop Symbiose : 20 février 2013 (60 organisations sélectionnées seront invitées, dont 80% entreprises proposant des ressources ou ayant des besoins en ressources) •

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Interview Le Manager de Communication au féminin

Les embouteillages sont un phénomène avec lequel nous apprenons à vivre ou du moins, nous essayons de le faire. Mais il y a de ces jours… J’ai rendezvous avec 3 femmes aujourd’hui et je fais donc tout ce que je peux pour être à l’heure. L’une des trois m’a cependant précédé… Les 2 autres, quant à elles, ont touché le gros lot : accident, file… il nous faudra donc à commencer un peu plus tard. Enfin, nous voilà à pied d’œuvre, le café fait son œuvre et nous abordons aussitôt un thème intéressant, à savoir l’évolution qu’a connu le rôle de manager de communication depuis plusieurs années.

« L’appréciation, la reconnaissance, tant par les collègues que par les externes, sont plus importantes et disent bien plus que le terme ‘pouvoir’. »

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Evolution positive Sous l’impulsion d’un intérêt croissant du top management (niveau C) de nombreuses entreprises, la fonction et le rôle de la communication ne sont plus sous-estimés de nos jours. Au contraire, la communication, tant interne qu’externe, hérite de plus en plus d’une place centrale dans l’exploitation journalière d’une entreprise et est même considérée

comme étant l’un des facteurs critiques du succès en matière de bonne gestion de l’entreprise. Cette évolution positive est par ailleurs confirmée au cours de cet entretien. Silvia : « Il est exact qu’un élargissement est survenu et que le management y est pour beaucoup. Là où l’attention se focalisait principalement sur le façonnage d’une image de marque dans le passé, elle fait aujourd’hui aussi la part belle à d’autres aspects de la communication, comme par exemple la communication interne. C’est une bonne chose. » Marisa ajoute à juste titre que tout le monde s’occupe finalement de communication, de bas en haut et de haut en bas. Il est important de correctement canaliser toutes ces formes de communication. Marleen : « Un effet positif complémentaire de cette évolution réside aujourd’hui dans le fait que le manager de communication fait aussi partie de l’équipe de management de l’entreprise. Cette situation implique dans une certaine mesure la reconnaissance de la fonction. Elle fait aussi savoir au reste de l’organisation que l’entreprise attache une grande importance à cet aspect de sa gestion et est prête à y investir du temps et de l’argent. Ne sous-estimez donc pas non plus le lien entre les ressources humaines et la communication. » « A juste titre, » glisse Marisa. « Tout le monde a droit à l’information, y compris les collaborateurs, et cet aspect était fréquemment négligé dans le passé. La communication interne est réellement importante ! »


Marisa Tondat : Conseillère en Communication - Van Gansewinkel Formation de Traductrice/Interprète, journaliste (e.a. Het Volk), Consultance (Hudson), Van Gansewinkel

Silvia Colazzo : Communications Manager Indaver

Master en Philologie germanique & sciences de communication, service de communication OVAM, VLAR, Indaver

Pouvoir Je conclus un peu prématurément que cette évolution positive se traduit par davantage de « pouvoir » pour le manager de la communication. Les 3 professionnelles ne sont pas d’accord avec moi. Ce n’est pas grave en soi, mais je leur demande néanmoins de préciser pourquoi ce raisonnement ne tient pas. « Il est peut-être exact que le manager de la communication est impliqué bien davantage aujourd’hui dans le processus journalier de gestion et de décision et que cette position offre en effet plus de possibilités, mais de là à décrire cela comme du pouvoir… » Marleen complète rapidement : « L’appréciation, la reconnaissance, tant par les collègues que par les externes, sont plus importantes et disent bien plus que le terme ‘pouvoir’. »

« Les grands contrastes n’existent pas, il s’agit seulement de nuances. » Compétences En abordant le thème des compétences, j’espère peu à peu découvrir cette dimension supplémentaire dans l’aspect du manager « féminin » de la communication. « Mesdames, citez-moi les 5 plus importants traits de caractère ou compétences d’un manager (féminin) de communication. »

Marleen Vanhecke : Communications & Marketing Manager Electrawinds

Master en Journalistique audiovisuelle & Médialogie, journaliste télévision régionale, VT4, 14 ans VTM (journaliste politique, présentatrice journal), Electrawinds

La liste s’allonge à vue d’œil… • Discrétion • Résistance au stress • Sens de la collaboration • Attitude axée sur les résultats • Sens du timing • Connaissances linguistiques • Maîtrise des médias & des moyens de communication • Informer & écouter • Motiver • Capacité empathique •… On a rapidement conscience du fait que ces professionnelles évoquent leur métier avec une immense passion. C’est donc sans hésitation que nous pouvons ajouter « l’enthousiasme » à la liste. Cet enthousiasme ferait-il peut-être la différence entre un manager de communication au féminin et au masculin ? Non, pas vraiment de façon déterminante. Selon ces dames, les différences se situeraient plutôt en termes de « discrétion et de capacité empathique », de dureté et de douceur, même s’il convient de ne pas toujours tout cataloguer en noir & blanc. Les grands contrastes n’existent pas, il s’agit seulement de nuances, mais c’est le cas pour chaque fonction. Chacun a sa propre personnalité, quelle que soit sa fonction, et place dès lors ses propres accents dans le cadre de son fonctionnement journalier.

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« La préparation est clairement le mot-clé. » Mauvaises nouvelles La situation économique de ces derniers mois exerce évidemment aussi un impact sur le rôle du manager de communication. « Notre fonction gagne même en importance, » explique Silvia. La communication de mauvaises nouvelles en fait hélas partie. Il est crucial de bien jouer ce rôle. « Un bon sens du timing est en outre extrêmement important à un tel moment, » précise Marleen, qui souligne par ailleurs à juste titre que les « mauvaises nouvelles » sont aussi des nouvelles et qu’il est important, dans ce cas, d’offrir une perspective d’avenir au destinataires (parties intéressées & collaborateurs).

Pour terminer Une heure s’est envolée sans qu’on ait vu le temps passer et le moment est venu de conclure. Quel entretien agréable ! C’est à moi de communiquer maintenant. Et j’ai gardé évidemment les différentes compétences nécessaires dans un coin de mon esprit pour pondre un article intéressant pour ce dernier FOCUS. L’écoute, le sens du timing et l’attitude axée sur les résultats. Merci, mesdames, pour votre contribution enthousiaste ! •

« Bref, si vous voulez organiser une communication structurelle à propos de mauvaises nouvelles, il est impératif de disposer d’un bon scénario, » explique Marisa, « et il est recommandé de définir les responsabilités, l’ordre et le timing à l’avance. La préparation est clairement le mot-clé. »

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Kurt Ghijsbrecht Directeur adjoint Communication & Projets FEBEM-FEGE


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Euroshore est la fédération européenne des installations de réception portuaires. La FEGE est un membre très actif de cette fédération et Guido Van Meel, qui a travaillé pendant de longues années pour l’Entreprise Portuaire Communale Anvers, en est le secrétaire général. Fidèle à ce qui est pratiquement devenu une tradition annuelle, un workshop a été organisé cet automne chez Euroshore.

C’est le 25 octobre que la fédération EUROSHORE a organisé ce workshop international consacré aux évolutions les plus récentes en matière de déchets maritimes dans la salle De Ark à Anvers. La matinée a été consacrée aux nouveaux flux de déchets, ainsi qu’aux « meilleures pratiques » pour les résidus de cargaisons. A dater du 1er janvier 2013, une nouvelle disposition de l’Annexe 5 de la Convention Marpol prévoit que les eaux de lavage d’une cargaison sèche ne peuvent être déversées en mer qu’à condition que ce déversement soit formellement autorisé. Dans le passé, cette même disposition stipulait que tout ce qui n’était pas interdit était automatiquement autorisé. Conséquence de ce nouveau renforcement des règles : les terminaux de produits en vrac devront à l’avenir « laver » le transporteur de vrac dans certains cas et devront soit traiter eux-mêmes les eaux de lavage, soit les confier à une entreprise de traitement spécialisée. Un autre thème traité concerne les déchets des « scrubbers ». Les scrubbers sont intégrés parce qu’ils permettent aux navires de naviguer à base de combustibles (avantageux) à teneur élevée en soufre. Le scrubber assure en effet l’épuration des gaz de fumée, permettant ainsi de répondre aux normes d’émission les plus sévères. Même si la législation en la matière n’est pas encore totalement au point, les résidus aqueux de tels scrubbers pourraient vraisemblablement être confiés à une installation de réception portuaire.

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L’assemblée a ensuite abordé le problème des eaux de ballast et des sédiments. En aspirant de l’eau de ballast pour améliorer la navigabilité du navire et en l’expulsant lorsque le navire embarque des cargaisons, on introduit des espèces étrangères dans les eaux côtières. Un phénomène connu est le crabe velu chinois qui a été introduit dans la Mer du Nord à la fin du 19ème siècle. Cette espèce dotée de pinces extrêmement puissantes a exercé un impact particulièrement négatif sur la pêche pendant la Première Guerre mondiale. C’est pour cette raison qu’une nouvelle convention prévoit que les eaux de ballast soient traitées de façon à ne permettre que la survie d’un nombre minimal d’espèces. Les techniques utilisées sont testées par l’IMO pour être ensuite approuvées. Les navires devront alors être équipés progressivement d’un tel système. Si le système connaît une défaillance, les eaux de ballast peuvent être confiées aux installations de réception portuaires. Les sédiments qui se déposent dans les cuves à ballast doivent également être évacués de sorte (lors des entretiens périodiques) que les risques d’introduction d’espèces étrangères soient minimaux. Une session a ensuite été consacrée au nouveau système de monitoring que l’EMSA (European Maritime Safety Agency) souhaite mettre en place. A dater de 2015, la notification des déchets et la déclaration des déchets des navires seraient reprises dans le système SAFE SEA NET. Les inspecteurs en charge des contrôles par l’Etat du port pourront avoir recours à ces informations complémentaires pour contrôler les navires qui ne font pas de déclarations régulières de leurs déchets maritimes.


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L’après-midi a donné lieu à un débat animé entre des représentants des armateurs européens, des autorités portuaires et des organismes EUROSHORE, EMSA et Sea at Risks. Il s’est avéré que la plupart des membres du panel se situaient sur la même longueur d’onde et plaidaient unanimement pour un contrôle plus sévère des navires.

claires, soit opter pour une réforme approfondie du texte de loi même. Compte tenu des taux de remise plus élevés enregistrés dans la plupart des ports européens depuis plusieurs années, la Commission pourrait se limiter à une adaptation minimale de la directive. Pour EUROSHORE et les fédérations nationales, il s’agit d’un dossier à suivre de très près.

Monsieur Prat, représentant de la Commission européenne, a finalement commenté la possible révision de la Directive CE/2000/59 de l’Union européenne. L’étude d’incidence obligatoire devrait être réceptionnée d’ici fin 2012 et la Commission mettrait une proposition sur la table sur base des consultations d’ici l’été 2013. Le Parlement européen et le Conseil des Ministres seront impliqués dans la révision en fonction du choix de la Commission de soit se limiter à des définitions, des directives et des précisions plus

Somme toute, une journée réussie dans un cadre approprié, qui a donné lieu à une discussion animée à l’heure de la réception. •

Guido Van Meel Secretary General Euroshore


Positions de la FNADE sur quelques thèmes de la réglementation européenne des déchets

La FNADE soutient une notion d’optimisation de la place des différents modes de traitements, la « complémentarité des filières ». S’il faut naturellement privilégier la réflexion sur l’avenir de la valorisation et du recyclage, conformément à la « hiérarchie » prévue par la Directive Cadre déchets, l’élimination n’en reste pas moins un maillon inévitable sur le plan technique comme sur le plan économique pour assurer la viabilité et l’efficacité de l’ensemble de la chaîne du déchet. Nous estimons également que les obligations de résultats plutôt que de moyens sont la plupart du temps bien plus adéquates pour faire évoluer nos activités, compte tenu de la diversité des réalités nationales. Quelques illustrations de cette approche • Sortie européenne du statut de déchets : • SRF : nous estimons que les SRF doivent rester des déchets, en désaccord avec le projet de décret italien récemment notifié à la Commission européenne. Ce projet ne contient pas de garanties environnementales et sanitaires analogues à celles imposées par les règles UE sur l’incinération et la co-incinération, alors que les caractéristiques des SRF, mélange hétérogène de divers flux de déchets, appellent au contraire à maintenir la vigilance (process, contrôle, monitoring) à l’égard des émissions atmosphériques lors de leur combustion. La déclassification impliquerait une perte de traçabilité, les SRF-produits pourraient être exportés… vers des pays où les SRF « nationaux » restent qualifiés de déchets. Il y aurait donc un véiritable « éco-dumping ». Pour autant, la valorisation énergétique des SRF reste parfaitement possible avec le statut de déchet.

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• Composts issus d’ordures ménagers brutes : le JRC dans son rapport intérimaire s’appuie sur un « modèle » nordique, en méconnaissance totale des progrès importants accomplis chez nous par les nouveaux process pour élaborer des composts issus de biodéchets provenant de collectes non sélectives d’OM. Il faut que soient imposées des obligations de résultat, c’est-à-dire des critères de qualité-produit, et non des obligations de moyens, comme la collecte sélective à la source obligatoire des biodéchets des ménages. Celle-ci est coûteuse et difficile à mettre en place, pour une grande majorité de communes, dans le cadre des systèmes actuels de financement de la collecte. Les opérateurs français, 2è produdeurs européens de composts, en produisent 2,5 Mt, avec un dispositif de collecte et de traitement qui permet d’ores et déjà le respect de normes de qualité pour l’utilisation agricole. Pourquoi imposer une méthodologie non appropriée, alors que, de plus, les composts ne sont pas exportés ? • Biodéchets/Stockage : la DG ENVI proposera d’ici 2014 une éventuelle interdiction de mise en décharge à horizon 2025, des biodéchets – voire d’autres flux ? Une telle mesure nous semble irréaliste, basée sur des idées reçues : recyclabilité de 100% des biodéchets des ménages, impasse sur les coûts (pays d’Europe centrale et orientale), non-reconnaissance la maîtrise des émissions (biogaz, polluants) réalisée dans les centres de stockage en France. Alors qu’un objectif de réduction serait raisonnable pour l’UE-27, la collecte sélective ne devrait pas être rendue obligatoire pour les ménages mais pour les gros gisements de biodéchets (supermarchés…) en vue du recyclage. Vision cohérente avec celle-ci-dessus sur les composts…


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• Statistiques européennes, révision des objectifs de recyclage 2014 (OM) : EUROSTAT affiche des taux de mise en décharge des OM de zéro% pour l’Allemagne et les Pays-Bas, et 1% pour la Belgique, l’Autriche la Suède. Ces pays ont certes des performances élevées de valorisation/recyclage, mais leur taux zéro ou quasi-zéro de mise en décharge est dû également aux catégories utilisées par les statisticiens : lorsque les déchets des ménages passent par un centre de tri, ce qui est obligatoire dans toute l’UE avant stockage, ou par un pré-traitement, puis sont enfouis en décharge, ils sont requalifiés de déchets industriels… et disparaissent donc des statistiques en tant qu’OM. Cela n’est pas le cas en France, ni dans d’autres pays qui affichent des taux réels de mise en décharge… beaucoup plus élevés. Il nous semble dangereux, dans la perspective de la révision des objectifs de recyclage de la Directive cadre déchets, en 2014, d’accréditer l’idée que « zéro-décharge » est une option possible car existante ( ?) chez nos voisins les plus avancés ! De manière plus générale, l’hétérogénéité des dispositifs nationaux de statistiques nous préoccupe car le législateur dispose d’outils peu fiables pour justifier ou contrôler la bonne application de ses politiques.

• Instruments pour le développement du recyclage : les REP (Responsabilité Elargie du Producteur) peuvent aider à développer le recyclage. Nous soutenons leur développement dans les pays où elles le sont encore peu. En France une trentaine de filières sont déjà organisées, la dernière-née concernant bientôt les meubles. Il serait maintenant difficile de créer des REP sur de nouveaux gisements suffisamment significatifs en France ! Les « instruments économiques », comme les taxes (taxes à la décharge, incinération, qui existent déjà en France et dans l’UE) sont pour nous à soutenir seulement si leur produit était affecté au développement de filières alternatives à l’élimination – ce qui est hélas rarement le cas. Nous observons en revanche que les dispositifs locaux « Pay-as-YouThrough » (sur la fraction non-recyclable) donnent de bons résultats. Quant à d’éventuels « certificats verts de recyclage », thème d’une étude que la DG ENVI a demandé à l’ADEME d’explorer, nous sommes très réservés : contraintes administratives, sur quels opérateurs, quelle efficacité les filières de recyclage qui peinent à trouver leur débouchés, quel impact sur des mouvements de matériaux à l’échelle du monde, pas de l’UE-27 ? •

Valérie Plainemaison Représentante permanente auprès de l’Union Européenne FNADE - Fédération Nationale des Activités de la Dépollution et de l’Environnement

Communiqué de presse

Les collectivités et les adhérents de la FNADE partagent leur réflexions pour stabiliser le coût de la gestion des déchets

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Colloque « le coût de la gestion des déchets en France » 25 octobre 2012

Paris, le 2 novembre 2012 : La FNADE a organisé jeudi 25 octobre un colloque sur le coût de la



Extension du règlement VLAREM comprenant entre autres des mesures contre la dispersion de poussières diffuses En sa qualité de directeur Environnement et de la Sécurité chez SEA-Invest, Tino Mulle a été impliqué dès le départ dans l’élaboration de l’arrêté en matière de limitation des émissions de poussières diffuses. Les discussions à l’occasion des réunions de concertation avec le département de l’Environnement, de la Nature et de l’Energie ont souvent été difficiles. Le texte qui attend d’être approuvé au sein du Gouvernement flamand - au moment de la mise sous presse du présent numéro de FOCUS - est une version considérablement corrigée des premiers projets. Ce texte de loi impose néanmoins toute une série de nouvelles dispositions en matière de limitation des dispersions de poussière. F : Dans quelle mesure la problématique des pous-

« La prévention des nuisances liées à la poussière et la gestion des plaintes y afférentes constituent dès lors depuis des années un volet important. » sières diffuses chez SEA-Invest est-elle comparable à celle qui règne dans le secteur des déchets ?

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TM : SEA-Invest se spécialise dans l’entreposage et le transbordement de marchandises en vrac dans les ports maritimes. Les origines du groupe se situent dans des marchandises sèches, comme le charbon et les minerais. Dans l’intervalle, SEA-Invest traite aussi de grands volumes de marchandises liquides (huiles minérales et végétales) dans des terminaux spécialisés et dispose de grands entrepôts réfrigérants automatisés pour le traitement et l’entreposage de kiwis, bananes,… A l’instar du secteur des déchets, SEA-Invest gère une grande variété de substances

différentes. Au total, nous déchargeons et chargeons en Flandre environ 25 millions de tonnes de marchandises sèches en vrac par an, avec un chargement et déchargement de plus de 1.000 tonnes de marchandises par heure et, nous disposons d’environ 200 ha d’espace de stockage, dont environ 180 ha en plein air. Le fait de devoir traiter des navires de tous les types et tonnages possibles nous oblige à répondre à des défis particulièrement spécifiques. F : Le problème de la poussière représente-t-il un point d’attention récent pour votre entreprise suite à la promulgation de la nouvelle législation ? TM : Certainement pas, bien au contraire. Bien avant qu’il n’était question de la problématique des poussières (fines) et des plans d’action correspondant des pouvoirs publics flamands, la limitation de la poussière constituait un point important aux yeux de notre groupe. Suite à certaines démarches d’aménagement du territoire en Flandre, nos deux principaux sites de produits en vrac sont situés à un jet de pierre de zones résidentielles, avec toutes les tensions qui en découlent. La prévention des nuisances liées à la poussière et la gestion des plaintes y afférentes constituent dès lors depuis des années un volet important de notre exploitation et nous avons réalisé depuis le début des années 90 d’énormes investissements en moyens permettant de prévenir les nuisances liées à la poussière, moyens tant fixes comme des poteaux d’arrosage, des systèmes d’aspiration de poussière,… que mobiles (arroseuses et balayeuses, canons de brume,…) F : Comment expliquer dès lors la résistance relativement importante de l’industrie à l’égard de l’initiative de réglementation des pouvoirs publics ? TM : SEA-Invest n’est pas opposée en soi à des initiatives de réglementation qui créent un cadre clair et des attentes réalistes. Nous sommes convaincus que nous agissons dès aujourd’hui en bon père de famille grâce aux efforts que nous avons fournis ces 20 dernières années.


29 MISSION : Lutter contre la dispersion de poussière sous l’effet du vent Il y a cependant une imprécision dès le départ quant au but que les pouvoirs publics se proposent d’atteindre en adoptant cette réglementation.

termes de quantités de produits traitées n’ont exercé aucune influence notable sur les relevés atmosphériques.

Si cette législation est destinée à éviter les nuisances et plaintes liées à la poussière et à sensibiliser les entreprises, elle ne manquera pas de produire son effet. Il est cependant clair que cette réglementation s’inscrit dans le cadre de la problématique des poussières fines à laquelle est confrontée la Flandre, alors qu’il n’est absolument pas certain que le ciblage du secteur des produits secs en vrac apportera une quelconque amélioration sur ce plan. Les études démontrent en effet que la contribution du secteur des produits secs en vrac à la problématique des poussières fines est très restreinte et locale, étant en outre limitée aux journées venteuses où aucun problème de poussières fines ne se pose en Flandre.

La problématique des poussières fines représente une donnée très complexe, dont l’importance des nombreux facteurs n’apparaît pas toujours aussi clairement. Il revient aux pouvoirs publics de démontrer que les investissements imposés aux entreprises se solderont par une amélioration de la qualité de l’air. Personne ne peut le démontrer à ce jour ! Sachant qu’une première version de la législation allait impliquer des frais et investissements considérables, il n’est que logique que les entreprises adoptent une attitude critique.

« La problématique des poussières fines représente une donnée très complexe. » F : Une imprécision règne en effet à ce propos. Dans les notes explicatives, il est question de poussière fine, alors que la législation même parle de poussière diffuse. Comment peut-on expliquer cela ? TM : Dans le cadre de la première « étude des hots spots », les chercheurs ont étudié les sources possibles de poussières fines comme étant des explications possibles de la mauvaise qualité de l’air dans certaines zones (les fameux « hots spots »). En bref, on a réuni les sources connues dans un modèle et comparé les valeurs d’émission calculées avec les valeurs mesurées. Là où ces valeurs ne concordaient pas, on a identifié de possibles sources diffuses, qui se sont ensuite vu attribuer une certaine valeur d’émission dans le modèle afin de s’approcher ainsi suffisamment près des valeurs mesurées. On a finalement avancé que les émissions diffuses constituent une contribution importante en ce qui concerne la problématique des poussières fines et les actions nécessaires ont été initiées pour développer la réglementation. Une actualisation de l’étude des hots spots a cependant démontré que la contribution du secteur des produits secs en vrac est moins importante qu’initialement estimée. Des relevés démontrent même que la crise économique et le recul considérable en

F : Les dispositions retenues dans l’arrêté peuventelles être qualifiées de déraisonnables ? TM : Je pense que nous pouvons dire, en définitive, que la concertation intensive entre les pouvoirs publics et les secteurs a prouvé son utilité et qu’il a été remédié aux principaux goulots d’étranglement. Les pouvoirs publics ont en outre pris conscience du fait que de nombreux aspects sont spécifiquement liés aux entreprises et qu’il faudra donc prévoir suffisamment de possibilités de dérogations par le biais du permis d’environnement. F : Quelles sont les principales difficultés que vous prévoyez au niveau de la mise en œuvre de cet arrêté ? TM : L’implémentation de cet arrêté implique un certain nombre de défis importants. Les entreprises devront par exemple établir un rapport concernant les poussières, qui devra être annexé à la demande de permis d’environnement (ou qui devra être transmis à une date déterminée pour les entreprises existantes). La question qui se pose consiste à savoir si les pouvoirs publics et les experts impliqués dans ce rapport concernant les poussières disposent actuellement des connaissances suffisantes pour évaluer correctement toutes les facettes techniques et opérationnelles du traitement des marchandises. L’attitude de l’autorité de surveillance sera évidemment un autre facteur du bon déroulement de l’implémentation. Si chaque génération de poussière sur un terrain était considérée comme étant (pratiquement) inacceptable, de nombreuses activités en Flandre seraient virtuellement exclues, ce qui ne peut logiquement pas être le but de l’opération. Quoi qu’il en soit, l’acquisition nécessaire des connaissances sera, tant pour les pouvoirs publics que pour les entreprises, un processus accompagné de douleurs de croissance indissolubles. • Tino Mulle, SEA-Invest Mireille Verboven, FEGE


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Kurt a entamé sa carrière professionnelle en 1996 chez Infotrade, une société active dans la fourniture de données financières et de marketing pour entreprises. Il s’est immergé dans le monde commercial, passant de vendeur télémarketing à directeur clientèle, et y a appris les ficelles du métier. Trois ans plus tard, il quitta l’univers des données pour faire son entrée, le 1er avril 1999, dans « le monde des déchets » chez Van Gansewinkel Flandre en tant que directeur clientèle. Il assura par la suite diverses fonctions commerciales en Flandre avant de franchir le cap direction la Wallonie, début 2005, en tant que directeur commercial. Il semblerait que le marché « francophone » lui ait plu car, en mars 2009, il prit le chemin de la France pour y endosser la fonction de directeur France, en route pour une aventure à l’étranger. Le 1er octobre dernier, Kurt devint Directeur Adjoint de la FEGE, prenant en charge l’intégralité du volet communicationel de la fédération, ainsi que différents projets dans le domaine des plastiques.

Qui est Kurt Ghijsbrecht? Données personnelles: 39 ans marié à Ines Vanbaelen 4 enfants (Jasmine (12), Simon (7), Benjamin (2) & Camille (5 mois)) hobby: cyclisme Habite à Leuven Formation: Licencié en Communication

Secrétariat permanent

Au premier rang (de gauche à droite)

Au dernier rang (de gauche à droite)

Baudouin SKA: Déchets dangereux, treatment, Belshore (déchets navals), dossiers européens et internationaux Secrétaire-général FERVER, vice-président Euroshore, coordinateur executive committee FEAD

Mireille VERBOVEN: Groupes de travail Déchets de construction et de démolition, CGR (Centres de traitement des terres) et QESH (Qualty, Environment, Safety and Health)

Cédric SLEGERS: Dossiers concernant Wallonie & Bruxelles, obligations de reprise de déchets non dangereux, verre, pneus, dossiers économiques Anita COSAERT: Administration général, office management & organisation des événements

Kurt GHIJSBRECHT: Responsable communication, coordinateur projets, recyclage des plastiques Werner ANNAERT: Coordination générale, déchets non-dangereux, treatment, papier, concertation sociale, waste to energy


L’importance de la gestion contrôlée des matériaux pour la rentabilité des entreprises de recyclage. La gestion contrôlée des matériaux dans les entreprises actives dans le secteur du recyclage constitue un défi important suite à la grande variété en termes de composition et de quantités des matériaux traités. Une adaptation limitée de la composition peut exercer un impact considérable sur la rentabilité de l’entreprise suite à la combinaison d’une valeur unitaire élevée et d’un tonnage important. Dans le contexte économique actuel, où la pression exercée sur les marges est un point d’attention continu, l’importance d’une gestion contrôlée des matériaux n’est dès lors plus à sous-estimer.

« Les manquements en termes de composition des matériaux exercent aussi un impact au niveau des ventes de l’entreprise. » Deloitte distingue trois domaines sur lesquels la gestion contrôlée des matériaux exerce une influence au sein des entreprises de recyclage : le rendement, la stratégie de vente et la législation environnementale.

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Il y a en premier lieu l’influence de la gestion des matériaux sur le rendement de l’entreprise. Un enregistrement précis, en temps opportun, de la composition des matériaux est ici primordial. Si le temps de parcours d’une analyse de matières premières est trop long, par exemple, l’entreprise court le risque de ne pas pouvoir réaliser certaines conditions d’achat en temps utile (comme par exemple une réduction en cas de métaux polluants). Les manquements en termes de composition des matériaux exercent aussi un impact au niveau des ventes de l’entreprise. Si le temps de parcours d’une analyse de produits finis se prolonge trop, l’entreprise court le risque de voir la valeur des produits finis sous-estimée, ce qui se traduira par des conditions de vente inférieures. Finalement, les manquements au niveau de la détermination de la composition des matériaux ne permettent aucun suivi de la qualité livrée par fournisseur. La politique d’achat des matériaux ne peut par conséquent pas être optimalisée, ce qui exerce un impact direct sur les marges d’achat réalisées. Un enregistrement précis de la composition des matériaux est cependant un exercice difficile pour deux raisons. D’une part, le temps de parcours d’une analyse peut s’élever considérablement suite à des limitations des possibilités d’analyse en termes de volume et d’identification des métaux. D’autre part, une analyse précise peut s’avérer difficile en raison de causes intrinsèques au processus de recyclage, comme une composition particulièrement hétérogène des matériaux entrant ou des produits intermédiaires. Ces deux raisons nous font retomber régulièrement sur les compositions standard des matériaux dans le cadre du système de gestion des matériaux. Les compositions standard des matériaux doivent par conséquent être adaptées fréquemment sur base des analyses historiques en laboratoire.


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La stratégie de vente de l’entreprise est un deuxième domaine sur lequel la gestion des matériaux exerce un impact. Une entreprise n’est en effet en mesure de proposer un assortiment de produit avec des marges optimalisées qu’à partir du moment où sa politique d’achat, sa politique de vente et son planning de production sont parfaitement accordés. Dans le cadre de la gestion contrôlée des matériaux, nous distinguons deux aspects au niveau du planning de production : l’enregistrement et le monitoring des flux de matériaux. L’enregistrement des flux de matériaux se rapporte tant à l’enregistrement déjà évoqué de la composition des matériaux qu’à l’enregistrement des quantités de matériaux. Cet enregistrement des quantités de matériaux doit intervenir de façon univoque au-delà des différents départements impliqués dans le cycle de traitement, comme le montre l’illustration ci-dessous. Un enregistrement imprécis des quantités de matériaux pendant le cycle de traitement et pendant les déplacements entre les départements débouchera sur des fluctuations dans le bilan des métaux, qui influenceront à leur tour la précision et la cohérence du planning de production. Nous entendons par bilan des métaux le bilan qui reflète les flux entrant et sortant par métal. Nous attirons dès lors l’attention sur l’importance de la communication et de l’application d’une procédure d’enregistrement claire au sein de l’entreprise. Il convient aussi d’utiliser des instruments de pesage qui permettent un pesage précis et qui ont le moins possible recours à des estimations. Un second aspect dans le cadre du planning de production a trait au monitoring des flux de matériaux en vue d’une identification et d’une correction rapides des causes des fluctuations du bilan des métaux. Dans ce contexte, nous recommandons d’aborder les flux de matériaux sur une base mensuelle en se basant sur un rapport représentant le bilan des entrées/ sorties (au niveau des départements) pour tous les matériaux et métaux.

« La stratégie de vente de l’entreprise est un deuxième domaine sur lequel la gestion des matériaux exerce un impact. » Une entreprise du secteur du recyclage doit finalement satisfaire à des exigences de rapportage en termes de consommation et de production de matériaux au sein de l’entreprise dans le cadre de la législation environnementale. Une gestion contrôlée des matériaux joue un rôle important ici, puisqu’une entreprise disposant d’un système de gestion contrôlée des matériaux est toujours en mesure de dresser un rapport précis concernant les différents matériaux et métaux au sein de l’entreprise. •

Vous désirez de plus amples informations ? Deloitte propose un vaste éventail de services liés à la gestion des matériaux : • Documentation concernant les différents flux de matériaux • Optimalisation de l’enregistrement des matériaux • Implémentation du bilan des métaux et des rapports de gestion Pour de plus amples informations concernant ces services, vous pouvez prendre contact avec wdenhaese@deloitte.com (tél: +32 476 49 66 24), lvandendooren@deloitte.com (tél: + 32 496 57 49 02) ou jvanhecke@deloitte.com (tél: +32 472 73 45 20).

Joost Vanhecke
 Senior Consultant | Enterprise Risk Services* * Un département de Deloitte Reviseurs d’Entreprises


NIMBY : comment sortir de la polarisation et initier un dialogue ouvert et constructif ? Lorsque des entreprises souhaitent étendre leurs activités ou développer de nouvelles activités sur un site déterminé, ces projets se heurtent souvent à une résistance de la communauté locale ou d’autres parties intéressées. La résistance au développement d’une activité ou d’une installation, le fameux phénomène NIMBY (Not In My BackYard ou Pas dans mon jardin), débouche sur des situations où les projets enregistrent au mieux des retards considérables, mais sont même souvent totalement bloqués, voire supprimés. La gestion mûrement réfléchie des situations NIMBY exige une grande attention pour les différentes parties intéressées, qui ont souvent des intérêts et attentes diamétralement opposés, et est une composante essentielle de l’entreprise socialement responsable. La question centrale posée à l’occasion d’un séminaire consacré à ce thème et organisé par la FEB et Business & Society en date du 14 juin était la suivante : comment sortir de la polarisation et initier un dialogue ouvert et constructif? Les conférenciers et les participants partageaient une vision commune : un dialogue avec les parties intéressées pendant le cycle de vie complet du projet est la meilleure façon d’éviter des situations conflictuelles et de créer un scénario win-win pour toutes les parties concernées. Dans le contexte NIMBY, ce scénario win-win se traduit en une « smart growth », qui combine l’expansion économique, la qualité de vie, le respect de l’environnement et la mobilité. Une telle situation est parfaitement réalisable si les concepteurs du projet tiennent compte des éléments-clés suivants :

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Caroline Godts Project Manager Business & Society Belgium

• Déchiffrer le contexte local, en consacrant une attention particulière aux problématiques et sensibilités présentes, comme par exemple l’absence de culture participative. Ceci permettra aussi de cadrer le projet dans un contexte plus large que le seul intérêt des concepteurs du projet et des initiateurs. • Adopter une réflexion non conventionnelle en vue d’identifier des alternatives. Dans certaines situations, l’extension d’une installation existante ou la reconversion d’un « brownfield » peut s’avérer une meilleure solution qu’une nouvelle construction. Le dialogue avec la communauté locale est la source par excellence dans la quête d’alternatives. L’implication des parties intéressées permet en effet la mobilisation des connaissances locales et de l’intelligence collective (de la communauté, des concepteurs du projet et des autres groupes de parties intéressées) en vue de parvenir à un résultat optimal. Les alternatives mûrement réfléchies offrent une plus grande surface portante pour le développement de projets. • Entamer un dialogue avec les parties intéressées afin de les engager dans le projet. Dès les premiers pas d’un projet, il est essentiel d’impliquer les parties intéressées afin de concilier les intérêts divergents, d’obtenir des appuis et de découvrir l’approche pédagogique la plus appropriée. Le dialogue signifie aussi le feedback à l’intention des parties intéressées, sans créer l’impression que celles-ci disposent du droit de décider de tout. Ce dialogue n’est en outre pas seulement important lors du lancement d’un projet. Les solutions originales, comme par exemple le partage d’une infrastructure avec le quartier, sont possibles, suscitent la confiance et créent une relation entre les entreprises et le quartier.


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A l’occasion de ce séminaire ont également été présentées les conclusions de l’étude HIVA « Recommandations pour un trajet fructueux et participatif » (pour le compte de la FEB et de Business & Society), ainsi que les fiches pratiques élaborées par Business & Society Belgium. Les entreprises trouvent dans ces fiches des recommandations qui les aideront à prévenir toute résistance ou à gérer une résistance éventuelle de façon responsable. Business & Society Belgium indique les initiatives que peut prendre une entreprise à travers quatre phases différentes d’un projet, à savoir la définition d’un projet, la conception, la réalisation et l’exploitation. Ces situations sont illustrées chaque fois par un exemple. De plus amples informations ainsi que l’accès à l’étude, aux fiches pratiques et aux présentations du séminaire en

NL http://www.businessandsociety.be/nl/Knowledgecenter/MVO-themas/01-Environment/0100-General FR http://www.businessandsociety.be/fr/Knowledgecenter/Les-themes-RSE/01-Environment/0100-General/ Business & Society Belgium (www.businessandsociety.be) est le réseau de référence pour les entreprises qui souhaitent co-créer en collaboration avec différentes parties intéressées une économie inclusive, verte et responsable en tant que composante d’une société durable. •


2013

Participation des joggeurs de la FEGE aux 20 km de Bruxelles ! A l’instar de cette année, le dernier dimanche de mai 2013 est d’ores et déjà coché dans l’agenda des joggeurs de la FEGE. Cela fait la cinquième année consécutive que la FEGE participe aux 20 km de Bruxelles avec sa propre équipe. Les collaborateurs des membres de la FEGE peuvent s’inscrire via le secrétariat de la FEGE et ainsi être sûrs de disposer d’un dossard pour cette course légendaire. Le fait de profiter de ce magnifique parcours à travers Bruxelles en compagnie de 30.000 fans du même sport est et reste une expérience fantastique. La soif se fait parfois sentir, les côtes se font difficiles vers la fin, mais quelle ambiance ! A ne manquer sous aucun prétexte. Rendez-vous donc le 26/05/2013. Les participants peuvent commencer à s’entraîner dès maintenant. Les préinscriptions débutent dès maintenant chez mireille.verboven@febem-fege.be •

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Congrès de l’Environnement UMIO : participation citoyenne souvent sousestimée lors de la réalisation de projets

La participation citoyenne occupait une place centrale à l’occasion de ce premier véritable Congrès de l’Environnement UMIO. Un thème qui gagne sans cesse en importance pour les entreprises désireuses de réaliser des projets. Il n’est en effet pas rare que des projets dérapent suite aux protestations d’un quartier ou d’une administration locale. Différents conférenciers sont venus raconter leurs expériences et les personnes présentes ont bénéficié d’une foule de conseils intéressants. Le fait que le public se limitait à « seulement » une septantaine de personnes prouve par ailleurs que l’importance de l’implication des citoyens dans les projets est toujours lourdement sous-estimée par notre secteur. Ce sont vraisemblablement ceux qui ne s’en préoccupent pas qui seront les premiers à monter sur les barricades « parce qu’il n’est plus possible de réaliser des projets dans ce pays »…. Les absents ont clairement eu tort car les conférenciers de qualité ont systématiquement présenté des interventions intéressantes. Les différents commentaires ont également prouvé qu’il n’y a aucune garantie de succès, malgré de très nombreux efforts. De très belles réalisations ont été commentées, dont la construction d’éoliennes ou d’installations de traitement de déchets, plusieurs dossiers d’assainissement des sols et des exemples d’approches ciblées en fonction de la région. Le débat entre VOKA et BBL a démontré que les deux fédérations n’ont finalement pas des idées tellement divergentes à ce propos. Les deux organismes ont souligné l’importance de la participation citoyenne et l’importance d’une action gouvernementale prédictible et transparente en matière d’autorisation et d’approbation de projets. VOKA a attiré l’attention sur le fait que le projet est compromis si l’un des partenaires du projet (auto-

rité-entreprise-citoyen) ne joue pas correctement son rôle. Il convient aussi de veiller en permanence à l’importance sociale des projets. Les intérêts particuliers des riverains jouent encore trop souvent un rôle trop important pour VOKA et surpassent alors l’importance sociale de certains projets. VOKA a également plaidé pour l’intégration de toutes les décisions que doivent prendre les pouvoirs publics concernant un projet dans une seule et même décision intégrée. L’organisme BBL croit lui aussi en une gestion intégrée dans laquelle peuvent être impliqués les citoyens. Noël Slangen, le conférencier chargé de clore le congrès, a attiré l’attention sur l’importance d’une collaboration entre les différents niveaux de compétence. L’époque où les projets étaient la chasse gardée des ingénieurs doit être derrière nous. La communication doit se faire « les yeux dans les yeux » avec les citoyens, afin qu’ils puissent comprendre et accepter la teneur des projets. Ces présentations sont à votre disposition sur le site web de la FEGE. •


PRofession à la une

Les hommes considèrent parfois la chargeuse comme un jouet On dit souvent que notre secteur est un secteur “d’hommes”. Maltha, spécialisée dans le traitement du verre au sein du groupe Van Gansewinkel, est probablement une exception qui confirme la règle. Brenda van de Kerkhoven en Cassie Vercammen nous expliquent…

B: Les chauffeurs sont plus amicaux avec les femmes, nous sommes plus prudentes et voyons plus de choses en même temps, ce qui représente un gain de temps par rapport aux hommes.

Quand vous est venue l’idée de suivre une formation pour diriger une chargeuse ?

Comment avez-vous fait pour convaincre deux femmes de venir rejoindre l’équipe de Maltha dans ce métier assez distinct ?

B: Alors que les besoins en tri préalable diminuaient et que la capacité de Maltha Lommel augmentait, du personnel supplémentaire pour la chargeuse s’est avéré nécessaire. J’ai profité de cette occasion. Quelles sont les difficultés du métier ? C: La formation était très étendue et concernait notamment les types de verre/mélanges/commande de la machine. Aujourd’hui, c’est devenu une routine. Il n’y a plus voire très peu de difficultés. Qu’est-ce qui vous attire dans ce métier? B: De bonnes conditions de travail, toujours au sec et au chaud, de chouettes challenges, des contacts avec les collègues et chauffeurs, de la sécurité d’emploi et des perspectives de carrière. Pensez-vous qu’un jour ou l’autre, la machine finira par remplacer l’homme (GPS) ?

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Quels sont les avantages d’une femme par rapport à un homme dans ce métier ?

C: Non, je pense que l’influence humaine sera toujours nécessaire dans notre fonction, et restera une plus-value pour cette entreprise.

Eric Dirckx, Directeur du site, continue

Ce ne fut pas difficile de les convaincre. Cette fonction se libérant, nous avons demandé à l’époque à Cassie si cela l’intéressait. Maltha avait déjà eu des expériences positives avec des femmes chauffeurs de chargeuse sur d’autres implantations. Cassie a directement voulu essayer. Quels sont leurs atouts par rapport aux hommes? Les femmes voient la chargeuse comme un outil qui les aide dans l’exercice de leur fonction. Elles conduisent calmement (=utilisent moins de carburant) d’un point A à un point B, sans perdre la cargaison. Les hommes considèrent parfois la chargeuse comme un jouet et trouvent intéressant d’aller le plus vite possible du point A au point B, ce qui résulte en une plus grande consommation de carburant, plus d’entretiens et plus de risques de dégâts. • Eric Dirckx Manager Site de Lommel Maltha


39 Bref historique de Maltha La Fa. Maltha a fait ses débuts en 1921 avec la collecte de bouteilles vides à Schiedam (NL). C’est dans les années 70-80 que la collecte et le recyclage du verre furent davantage professionnalisés. Maltha a ensuite connu une expansion aux Pays-Bas et en Europe par le rachat de diverses entreprises. Historique succinct du site de Lommel En 1995, la décision fut prise de construire une implantation à Kaulille qui ne recyclerait que le verre plat. Si, à ses débuts, elle traitait exclusivement du verre industriel (environ 30 kT / an), elle peut aujourd’hui recycler tout type de verre plat (verre industriel, feuilleté et contaminé de parcs à conteneurs). En 2008, une nouvelle implantation a vu le jour à Lommel. Elle recycle aujourd’hui 1701 kT de divers types de verre plat.

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Bio Oil Recycling – 8200 Brugge www.allvet.be Biomass Center 8900 Ieper www.biomasscenter.be Bionerga 3740 Bilzen / 3630 Maasmechelen www.bionerga.be

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Adams Polendam 2340 Beerse www.adams-massenhoven.be Adensol – 9120 Beveren-Waas www.adensol.eu Aerts Jan Containerdienst 2160 Wommelgem www.aerts-containers.be

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Chap-Yt – 2960 Sint Lenaerts www.chap-yt.eu

Ekol - 3530 HouthalenHelchteren www.ekol.be

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Cogal – 9100 St.-Niklaas www.cogal.be of www.dehon.com

Electrawinds – 8400 Oostende www.electrawinds.be

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Eneco België - 2800 Mechelen www.eneco.be

Comet Tyre Recycling 6200 Chatelet – www.cometsambre.be

Eurofat - 8552 Zwevegem-Moen Eurowaste - 2000 Antwerpen www.eurowaste.be

EVADE, 2440 Geel Fim P&R – 2260 Westerlo www.fim.be Foronex – 8710 Wielsbeke www.foronex.com Frimpex - 3370 Boutersem Garwig – 8650 Houthulst www.garwig.be Geldof - 8560 Wevelgem www.geldof-recycling.be Gemini Corporation 2050 Antwerpen www.geminicorp.be General Plastics International D-24558 Henstedt-Ulzburg http://gpigmbh.blogspot.com Geocycle - 7181 Seneffe www.geocycle.be Geo-Milieu - 2440 Geel www.geo-groep.com Gielen Container Service 3600 Genk www.gielen-recyclage.be Gilgemyn oudpapierbedrijf 8560 Wevelgem Govaerts Recycling 3570 Alken www.govaplast.com GRCT – 2270 Herenthout www.grct.be GRL - 3560 Lummen www.grl.be GRV - 8800 Roeselare www.vanheede.com G&A De Meuter 1740 Ternat www.demeuter.be HCI - 2950 Kapellen www.hci.be Hallurec F – 59250 Halluin www.plasticollect.com Henri Containerdienst 3300 Tienen www.henricontainerdienst.be High 5 recycling – 2030 Antwerpen www.high5recycling.com Holcim Belgique 7034 Obourg www.holcim.be


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Vanheede Polymers & Compounds - 3600 Genk www.vanheede.com

Soreplastic – 6971 Champlon www.soreplastic.com

Van Moer H & Zn 9120 Melsele www.vanmoerh.be

SO.TRA.EX – 4700 Eupen www.sotraex.com

Van Pelt Containerbedrijf 2900 Schoten www.vanpelt-nv.be

Spanin – 8780 Oostrozebeke www.indaver.be Stallaert Recycling - 1800 Vilvoorde www.stallaert.be Stevan - 8860 Lendelede www.stevan.be Stora Enso Langerbrugge 9000 Gent www.storaenso.com SVK – 9100 Sint-Niklaas www.svk.be Tellgnosis 2860 Sint-Katelijne-Waver Thomé H. & Fils – 1730 Mollem TIVACO, 7522 Blandain-Tournai, www.tivaco.be Transcoma – 3600 Genk www.transcoma.be Tri-Terre SAFS – 4040 Herstal TWZ - 9940 Evergem www.twz.be Valomac 1850 Grimbergen www.sita.be Vandewiele Recycling – 8470 Gistel www.houtmolen.be Van Gansewinkel - 2870 Puurs www.vangansewinkel.com Vanheede Biomass Solutions - 7040 Quévy www.vanheede.com Vanheede Environment Group - 8940 Wervik www.vanheede.com

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Vanheede Landfill Solutions- 8800 Roeselare www.vanheede.com

Van Puijfelik – NL 4815 CD Breda www.vanpuijfelik.nl Veko Recycling – 8760 Meulebeke www.jeritop.be Van Werven Kunststof Recycling - 2350 Vosselaar www.vanwerven.nl

CENTRE D’ASSAINISSEMENT DES SOLS Plus d’informations sur www.febem-fege.be Aclagro - 9032 Wondelgem www.aclagro.be Ballast NedamEnvironment 2321 Meer – www.bnee.eu Bioterra - 3660 Opglabbeek www.bioterra.be Bosatec - 3600 Genk www.groupmachiels.com Bremcon – 2070 Zwijndrecht www.bremcon.be BSV – 8530 Harelbeke www.bsv-nv.be

Veolia ES MRC 2030 Antwerpen www.veolia-es.be

De Bree Solutions - 9990 Maldegem www.debree.be

Verpola - 8000 Brugge www.verpola.be

Envisan – 9308 HofstadeAalst www.envisan.com

Vidts Recycling – 7822 Ghislenghien www.vidtsrecycling.be Vlar Papier – 2830 Tisselt www.storaenso.com Vosselaarse Oud Papier Centrale - 2330 Merksplas www.vopc.be Vulsteke & Verbeke 8970 Poperinge www.vulsteke-verbeke.be W-cycle - 1500 Halle www.colruyt.be West Waste Treatment 8600 Diksmuide www.wwt.be WOS – 3600 Genk www.wos-genk.be

GRC-Kallo – 9130 Kallo www.decnv.com Grondreinigingscentrum Limburg 3560 Lummen www.carmans.be OCS - ATM - 2170 Antwerpen www.atmmoerdijk.nl SHANKS Vlaanderen 9042 Gent www.shanks.be SITA Remediation 1850 Grimbergen www.sitaremediation.be Stadsbader 8530 Harelbeke www.stadsbader.com



Qurius-Prodware, votre allié informatique pour LE TRAITEMENT ET LE RECYCLAGE DES DÉCHETS

En tant que professionnel de la collecte et du recyclage des déchets industriels, vous êtes confrontés à des défis majeurs qui entraînent une professionnalisation croissante de vos activités : • Evolution des réglementations et des directives • Augmentation des contraintes de sécurité et de traçabilité • Exigences accrues de vos clients • Pression sur le prix des prestations Afin de vous accompagner dans ces défis et solutionner vos problèmes d’exploitation, nous avons développé une solution prête à l’emploi : Prod’Waste & Recycling.

Prod’Waste & Recylcling, issue du

partenariat stratégique entre Prodware et Microsoft, a été spécialement développée sous Dynamics NAV pour répondre aux besoins spécifiques de votre secteur. Prod’Waste & Recycling bénéficie aussi de toute l’expertise métier de l’éditeur Tegos (enwis®), à l’origine de cet outil utilisé par plus de deux cents entreprises en Europe.

Les fonctionnalités principales : • Gestion et optimisation des tournées des véhicules • Gestion de l’élimination des déchets • Gestion des documents légaux • Traçabilité, analyse des déchets • Gestion des services, des sites de stockage • Aide à la décision

« Tout-en-un », Prod’Waste est une solution totalement intégrée, capable de gérer la collecte, le traitement, le stockage, le recyclage, l’élimination des déchets. Les fonctionnalités sont adaptées aux particularités des différents types de déchets (ordures ménagères, déchets industriels, déchets du bâtiment, métaux, désamiantage, nettoyage industriel, plastiques, ...). Cette solution couvre aussi parfaitement les fonctions de l’entreprise : comptabilité, finance, CRM, marketing, reporting… Multilingue, multidevise et multi législation, Prod’Waste & Recycling permet un champ d’intervention international.

Vous connaissiez QURIUS ? Nous faisons à présent partie du GROUPE PRODWARE Depuis novembre 2011, notre société a intégré Prodware Belux issue du groupe international Prodware. Grâce à cette fusion d'activités autour de solutions informatiques ERP et CRM, Qurius-Prodware peut à présent développer ses services sur l’ensemble du territoire belge et luxembourgeois. Qurius-Prodware compte aujourd'hui 65 collaborateurs répartis sur quatre agences (Enghien, Kontich, Herstal et Pétange). Grâce à cette mixité, nos équipes peuvent implémenter des solutions sans contrainte linguistique. Elles sont également en mesure de traiter les projets de dimension internationale, sans compter la présence des agences Prodware à travers l’Europe (France, Espagne, Allemagne, Royaume-Uni et Roumanie). Le Groupe Prodware est aussi spécialisé dans le secteur du traitement et le recyclage des déchets ainsi que dans le développement durable. Un gage de confiance supplémentaire qui nous permettra de vous accompagner encore mieux dans votre développement.

Qurius-Prodware SA | t +32 (0)2 398 18 32 | t +32 (0)3 232 54 30 | www.qurius.be | www.prodware.be


Colophon FEBEM Focus est un bulletin d’information périodique de la Fédération des Entreprises de Gestion de l’Environnement. Rédaction: Werner Annaert, Anita Cosaert, Cédric Slegers, Baudouin Ska et Mireille Verboven, Kurt Ghijsbrecht. Lay-out: Haisja (www.haisja.be). E.R. Werner Annaert. Ce FEGE Focus est imprimé sur du papier 100% récyclé et sans chlore. Nederlandstalige editie op verzoek verkrijgbaar.

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