Programme théâtre du saulcy ebmk 2013 14

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espace bernard marie

KOLTÈS

THÉÂTRE DU SAULCY université de lorraine

2013/2014 scène conventionnée théâtre écritures contemporaines


AGENDA festival COURT TOUJOURS

LA NUIT PROUST

jeu 19 SEPTEMBRE

VEN 31 JANVIER

OUVERTURE DE SAISON

DÉLIVRANCE

JEU 3 OCTOBRE

MAR 11 / MER 12 FÉVRIER

VA JUSQU’OÙ TU POURRAS

RTT TEXTES SANS FRONTIÈRE - russie

MAR 8 / MER 9 OCTOBRE BIENNALE DANSE

LE TESTAMENT DE VANDA mer 23 / JEU 24 OCTOBRE

LES CHEVAUX À LA FENÊTRE MER 6 / jeu 7 NOVEMBRE BIENNALE DANSE

MER 26 / jeu 27 février

OSWALD DE NUIT JEU 20 mars

vision mar 25 mars

CANCRELAT

INSTINCT / STORYTELLING

mer 2 avril

JEU 21 NOVEMbre

COMPARUTION IMMéDIATE

SILENCE ! MER 27 NOVEMBRE

DES PIEDS ET DES MAINS / TRACES JEU 28 NOVEMBRE

THÉO OU LE TEMPS NEUF MER 4 / JEU 5 DÉCEMBRE VEILLéE

L’ADDITION DE TOUS CES JE

MeR 9 avril

DU COQ à LASNE mer 15 avril

tartuffe lun 12 / mar 13 / mer 14 mai

don juan jeu 15 mai

JEU 12 DÉCeMBRE

VEILLéE des ateliers

LES CHAISES

jeu 22 mai

MAR 21 JANVIER

SI JE POUVAIS, J’ACHèTERAIS DE L’HéROïSME RTT LE THéâTRE DéCOMPOSé mer 11 juin

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Édito

Édito

La place de la culture, qu’elle soit scientifique ou artistique, est essentielle à l’épanouissement intellectuel et sensible des citoyens, particulièrement à celui des universitaires et des étudiants. Ainsi l’Université assume pleinement ses rôles - culturel, social, économique dans la Cité. L’Espace Bernard-Marie Koltès constitue un des principaux centres des activités culturelles et artistiques proposées à la communauté universitaire. Il se situe au carrefour de la production, de la diffusion artistique tout public, de la pédagogie et de la recherche. Implanté sur le campus au centre de Metz, il représente un pôle d’attraction et d’animation du campus ouvert au cœur de la ville.

Raconte-moi des histoires…

L’Espace BMK est reconnu comme un équipement à la fois interne à l’université, et comme constituante historique du tissu théâtral de la ville et de la région. Aujourd’hui l’Espace BMK est devenu un des points centraux de la diffusion du théâtre contemporain dans l’agglomération messine et il remplit la mission d’un véritable Théâtre de Ville, accueillant tous les publics, lycéens, étudiants, personnels de notre université, habitants de l’agglomération. Ce théâtre participe ainsi à la construction de la politique de diffusion culturelle, exigeante, singulière et unique dans le paysage universitaire français. De plus, il représente un maillon actif et privilégié de l’articulation de l’université avec les collectivités territoriales. Son projet artistique s’inscrit dans la charte de service public du spectacle vivant : « Orientations pour la politique en faveur du spectacle vivant. Aide aux lieux de diffusion : programme national de scènes conventionnées ». « L’unique fin d’une action culturelle, fournir aux hommes le maximum de moyens d’inventer ensemble leurs propres fins. Il s’agit en somme de réveiller au cœur de nos cités la fonction civilisatrice ; celle qui postule dans le plus simple habitant de quelque village ou quartier que ce soit, le citoyen à part entière, une exigence de sens capable de contribuer personnellement à la gestion de la collectivité et à la création de ses valeurs ». Cette affirmation de Francis Jeanson, dans L’action culturelle dans la cité peut servir de texte fondateur pour les missions du théâtre. Il importe que la politique artistique, comme la politique culturelle, ne se réduise pas à la diffusion et à la monstration de produits culturels, proposés à des usagers, appelés spectateurs ou consommateurs. Il faut replacer l’individu au centre, qu’il soit étudiant, artiste ou citoyen spectateur, pour que l’enjeu culturel devienne un enjeu de formation, de prise de conscience individuelle et collective, de partage des valeurs pour la construction d’une société plus juste, plus responsable, plus humaine. Avec les soutiens financiers du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, de la DRAC Lorraine et des collectivités locales - Ville de Metz, Metz-Métropole, Conseil Général et Conseil Régional de Lorraine -, l’université de Lorraine peut s’enorgueillir d’offrir à tous cet espace culturel.

« Le théâtre sera toujours le lieu de la Tragédie, du Drame, du sublime et du grotesque. Par le prisme des personnages, on veut représenter le Monde, sa folie, sa beauté. La littérature théâtrale ne doit-elle pas nous enseigner, nous révéler, nous rendre attentifs, nous rendre témoins ? » Philippe Minyana C’est le pari de cette nouvelle saison. En nous racontant des histoires, drôles, tristes, émouvantes, politiques, des parcours ou des épopées, réelles ou imaginaires, les artistes invités seront les éclaireurs de nos quotidiens. À force de vivre dans une actualité sans cesse renouvelée, nous oublions de nous inventer un futur, d’observer le monde et aussi de l’imaginer autrement. C’est sûrement là que se situe la fonction du théâtre qu’on aime et qu’on défend: raconter des histoires pour mieux révéler la réalité, entrevoir des vérités pour libérer nos imaginaires. Ce théâtre se veut le lieu de la transmission : permettre aux créateurs, dans la confusion du quotidien, de transmettre leur image du présent, leur vision du futur, leur relation au rêve. Tout en restant viscéralement attachés à la langue et au texte contemporain, nous nous permettons une incursion dans le théâtre dit classique et explorons également d’autres champs artistiques tels que la danse, la marionnette ou les images. Notre histoire se poursuit avec les deux artistes associés, Nadège Coste et Jean de Pange. Ils emprunteront des sentiers nouveaux et originaux et développeront des projets artistiques qui seront les temps forts de la saison. Les amateurs, les étudiants et le public de la cité seront conviés à partager ces aventures. C’est dans cette fidélité aux créateurs, dans les échanges que permet cette présence permanente que se construit un vrai rapport au public et un projet commun mobilisateur. La mission de ce théâtre de création et de diffusion culturelle et artistique est bien de proposer une confrontation du sens et des valeurs pour permettre d’être à l’écoute de l’autre, des identités différentes dans le respect et la dignité. Cette confrontation se jouera sur le terrain du rêve, de la sensibilité, et l’artiste est celui qui peut nous aider à construire cet imaginaire commun. Pour conclure, permettez-moi d’aborder un autre registre : on sait que la situation de l’art et de la culture en France est fragile, qu’il nous faut rester vigilants, déterminés à défendre bec et ongles la création théâtrale. Au moment où vient d’être signée la convention entre le Ministère de la Culture et le Ministère de l’Enseignement Supérieur, ici, dans cet espace universitaire, nous devons préserver et poursuivre cette tâche exigeante de transmission : faire vivre, émerger, maintenir le spectacle vivant au sein de l’université et de la cité.

Je vous souhaite une belle année, riche de partage, de rêve et d’émotion, de plaisir et d’interrogation à l’Espace Bernard-Marie Koltès et j’espère vous y retrouver nombreux.

« C’est pour cela que l’université, forme la plus républicaine de l’enseignement supérieur, doit s’attacher à défendre et à développer en son sein le théâtre, forme artistique et culturelle républicaine dans la manière d’écrire, de transmettre, de mettre en scène et de rassembler les publics autour d’une idée commune. » Jack Lang

Pierre Mutzenhardt

aLain billon

Président de l’université de Lorraine

Directeur

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En partenariat avec le NEST, Centre Dramatique National de Thionville-Lorraine

FESTIVAL COURT TOUJOURS jeu 19 septembre À partir de18h30 L’Espace Bernard-Marie Koltès s’associe au Centre Dramatique National de Thionville-Lorraine pour ce festival de formes courtes : Court Toujours. Pendant cette soirée, quatre objets/spectacles originaux seront proposés. Inauguration du Festival à 17h à l’Espace BMK.

UN DOUX RENIEMENT À partir de 18h30 (toutes les 8 minutes) Attention : spectacle pour 1 spectateur / réservation obligatoire. Christophe Pellet nous invite à suivre le cheminement des pensées d’un jeune homme. Ce voyage intérieur est ponctué de rencontres avec des spectres qui lui permettent de mesurer la distance qui le sépare du reste du monde. Équipé d’un casque audio, chaque spectateur devient le personnage principal de l’histoire. Il se retrouve projeté dans un univers sonore où il entend, parle et agit à la place du héros. La dimension solitaire de ce parcours fait de cette expérience un moment unique, personnel et troublant. Texte Christophe Pellet Mise en scène Mathieu Roy (Cie du Veilleur) Interprétation Philippe Canales, Romain Chailloux, Johanna Silberstein, avec la participation de isabelle Jonniaux, Maud Chapoutier, Louise-Anne Hippeau et Thierry Vennesson

16 M2 19h30 16m2, c’est l’histoire de deux femmes. L’une a trente ans, et regarde passivement s’écouler sa vie, enfermée dans son studio de 16m2, dont elle n’est pas sortie depuis 8 mois, 19 jours et 4 heures 37 minutes. L’autre lui ressemble, avec, peut-être, quelques années de plus. Et assiste, activement, à cette vie qui s’écoule pour rien, en brossant, avec tendresse, le portrait de son acolyte. Texte, mise en scène et interprétation Maud Galet-Lalande & Ilia Delaigle (Cie Les Heures Paniques) Musique Mélanie Gerber / Lumière Jean-François Metten / Scénographie Maud Galet-Lalande Construction décor Samir Daoulette / Vidéo Singapour 1939

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DISSECTION D’UN RêVE #17 20h30 Le rêve rend l’homme vulnérable. Faible. Il le maintient dans un état d’attente perpétuelle de l’inaccessible. Le plonge dans un imaginaire impossible. Le détourne de sa propre réalité, de sa place au sein de la société. Le contraint à réduire sa productivité. Il faut donc éradiquer les rêves. Balayer les chimères. Nous allons donc mettre en place une série d’expériences analytiques afin de les disséquer pour mieux les exterminer. Nos chercheurs ont créé une machine à autopsier les rêves, qu’ils testent en prélevant au hasard un individu dans son habitat naturel. Jusqu’à présent ces recherches se sont montrées stériles, mais chaque jour la machine est améliorée. Et nous attendons des résultats spectaculaires pour cette 17e expérience… Mise en scène Martine Waniowski (Cie des Bestioles) Interprétation Reda Brissel, Martine Waniowski Musicien Gilles Sornette Regard chorégraphique Amélie Patard

LA NEIGE 21h Dans La Neige, nouvelle d’Uchida Hyakken publiée en 1934, le narrateur ne cesse de penser toute la journée à tuer la femme qui vient de le quitter. Et pourtant, l’homme demeure impassible et regarde la neige tomber drue. Il se laisse même surprendre par l’éclatante beauté d’une femme fantomatique vêtue d’un hakama rouge, qui apparaît dans sa maison, se fait servir par lui avant de disparaître. Des hommes surgissent bientôt de nulle part, elle revient les piétiner avant de fondre comme neige… Il est un témoin effacé. Est-ce une allégorie de la vengeance…? Mise en scène Alain Batis (Cie La Mandarine Blanche) Interprétation Amélie Patard, Alain Carnat Scénographie Sandrine Lamblin Lumières Nicolas Gros Costumes Jean-Bernard Scotto / Création musicale et sonore Guillaume Jullien Chorégraphie Amélie Patard / Vidéo Grégory Marza

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ouverture de saison

QUAND ?

jeu 3 octoBRE À partir de19H

Compagnie Teatron (Lorraine) Mise en scène Bahadir Canioglu Interprétation Roda Canioglu, Stéphane Robles, Philippe Maguin, Luc Michel, Quentin Elles, Pierre Bertolotti, Bahadir Canioglu, Marion Laroche Création sonore Gaël Ianigro & Martin Poncet Scénographie Joanie Rancier Création Lumières Marie-Jeanne Assayag

C’est une tradition. Nous ouvrons la saison avec une soirée théâtrale et festive où le public est invité à découvrir des formes artistiques originales. En compagnie des deux artistes associés, Nadège Coste et Jean de Pange, et de metteurs en scène accueillis cette saison, 4 pièces courtes et un concert vous mettront en appétit. Et cette fête de rentrée se poursuivra en agapes et en musique.

JE(U) RêVE Âge recommandé : à partir de 7 ans / Nombre de joueurs : 6 à 12 joueurs Durée du jeu : entre 10 et 20 minutes Éditeur : Cie des 4 coins / Date de sortie : septembre 2013 Thème : Objet théâtral / Sous-thème : Rêvons ensemble JE(u) RÊVE : 1 temps imparti. 1 maitre du jeu. 12 joueurs-spectateurs / 2 pions-acteurs. Beaucoup d’imaginaire / un peu de hasard. 1 damier / 2 dés. Des mots / des mouvements / des décors / des costumes, etc. 1 départ / 1 arrivée. 1 partie /  1 représentation. Des règles / 1 plateau. 2 cadavres exquis /2 rêves. JE(u) RÊVE est un jeu de création original dans lequel, grâce à des idées et des envies, les joueurs devront faire parvenir leurs pions sur la case d’arrivée afin d’assister à la mise en scène de leurs rêves exquis. Compagnie Des 4 Coins (Lorraine) Auteurs Nadège Coste, Gregory Alliot, Claire Cahen, Franck Lemaire & Emmanuel Nourdin

MA NOSTALGIE Dans Ma nostalgie, le comédien Richard Adam Mahoungou revient avec humour sur ce qui l’a contraint à rester en France, sur son parcours de demandeur d’asile, sur les difficiles voies de l’intégration, et sur sa vie en France et au Congo. Compagnie Astrov (Lorraine) Conception, texte et mise en scène Jean de Pange Interprétation Richard Adam Mahoungou Collaboration écriture et mise en scène Bahadir Canioglu, Dominique Fabuel, Claire Hélène Cahen

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« Pour cette forme courte, nous avons d’abord travaillé sur l’Apocalypse selon Saint Jean pour étayer nos recherches sur la question du mythe. Puis nous l’avons appliqué au monde de l’usine ». Le collectif de théâtre universitaire

VOIX DANS LE NOIR Un très court texte de Visniec pour introduire cet auteur atypique qui traversera notre saison. « Visniec, maître de l’écriture laconique et du petit format concentré, livre non pas des fragments, mais des véritables monades, textes autonomes, ronds, « tableaux d’une exposition ». Il déteste l’inachevé et cultive le texte accompli, soigné, poli, comme une pierre aux aspérités effacées afin que l’énigme surgisse et que le trouble s’installe. » George Banu

Visniec est devenu, depuis 1992, l’un des auteurs les plus joués au Festival d’Avignon off avec une quarantaine de créations. En Roumanie, depuis la chute du communisme, Matéi Visniec est devenu l’auteur dramatique vivant le plus représenté. Compagnie Coup de théâtre (Lorraine) Texte Mateï Visniec Interprétation Jean Poirson

CONCERT En quelques années, Christine Sehnaoui est passée maître dans l’art de créer au saxophone alto un univers bien à elle, ouvert à la microtonalité et aux techniques contemporaines. Elle aborde le son comme une matière malléable, riche en textures concrètes qui mêlent souffle, silence et de nombreuses distorsions acoustiques. Pascal Battus poursuit quant à lui le détournement d’objets du quotidien comme par exemple avec ces surfaces rotatives, mises en mouvement par des moteurs électriques. Constitué en 2009, le duo approche l’improvisation avec une rare pertinence et explore des contrées sonores proches de la musique électroacoustique. saxophone alto Christine Sehnaoui surfaces rotatives Pascal Battus

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THÉÂTRE

VA JUSQU’OÙ TU POURRAS DE Sedef Ecer, Michel Bellier, Stanislas Cotton MaR 8 / MER 9 OCTOBRE À 20H Une épopée féminine méditerranéenne. Perce neige. Un nom plein d’espoir pour une femme condamnée à subir la froideur de la gent masculine à la frontière turco-syrienne. Condamnée ? Non. Perce Neige est bien décidée à fuir ce système patriarcal, quitte à recréer l’Odyssée version féministe et moderne. Elle voyage, deux autres femmes la rejoignent, et, au fil du périple, sa soif d’aller plus loin s’accroît ; de la Turquie elles rejoignent Marseille, puis de Marseille à Schengen jusqu’à la Mer Noire en passant par Bruxelles. Trois héroïnes emblématiques de ce voyage au bout d’ailleurs, une épopée en trois parties dont chaque auteur est le garant, le guide, le passeur. Écrit à trois voix : la Turque francophone Sedef Ecer, le Français Michel Bellier et le Belge Stanislas Cotton s’unissent pour raconter l’errance d’une femme, quand l’exil devient nécessité, quand de la fuite dépend la survie.

Compagnie Dynamo Théâtre (PACA) Texte Sedef Ecer (Turquie), Michel Bellier (France), Stanislas Cotton (Belgique) Mise en scène Joëlle Cattino Interprétation Sylvie Amato, Blanche Van Hyfte, Fabien Aïssa Busetta, Richard Dubelski Conception lumières Jean-Luc Martinez Composition musicale Richard Dubelski Images Fédérico Escartin Montage Maxime Tortosa Création sonore / régie son Philippe Domergie

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THÉÂTRE / DANSE

biennale de danse en Lorraine

LE TESTAMENT DE VANDA

octobre / novembre

de Jean-Pierre Siméon

EXP.éDITION 01 À l’initiative des Scènes Nationales lorraines, la première biennale de la danse fait son apparition dans le paysage culturel français. Cette manifestation sera entièrement consacrée à la danse contemporaine sous toutes ses formes et propose au public un parcours chorégraphique quasi continu pendant deux mois sur la majeure partie du territoire régional avec 19 lieux, 14 villes et 34 compagnies. Des artistes de renommée nationale et internationale se relayeront cet automne pour présenter leur spectacle, animer des ateliers, des stages ou participer à des rencontres avec le public.

MER 23 / JEU 24 octobre À 20H Le testament de Vanda trace l’itinéraire singulier et banal d’une femme qui se trouve sans domicile fixe en France après avoir fui son pays. Pourquoi singulièrement banal ? Parce que Vanda peut être n’importe quelle femme que l’on voit dans la rue, que l’on croise sans savoir, sans faire attention. Cette femme nous raconte son parcours, en toute sincérité ; de la mort de son amant, la guerre dans son pays, le viol, l’exil, la mendicité et la naissance de sa fille. Sa fille qu’elle ne peut se résoudre à nommer.

www.biennale-danse-lorraine.fr Exp.Edition 01 est soutenu par la Région Lorraine et l’O.N.D.A

Témoignant avec ses mots à elle, oscillant de brutale réalité à la poésie subtile ; elle nous transmet son récit personnel. Pourquoi éprouver un tel besoin de témoigner ? Vanda laisse son récit, son histoire à sa fille, qu’elle appelle Belette (parce que pour elle laisser un nom c’est déjà « marquer par la misère »), elle le fait avant de s’effacer et disparaitre définitivement. Par lassitude ? Par désespoir ? Par amour. Pour laisser une chance à sa fille qu’elle ne veut pas voir prendre le même chemin qu’elle. Ce texte fort est porté sur scène par une comédienne, une danseuse et une musicienne afin de mettre en espace, tant visuel que sonore, les différentes facettes de Vanda. Un récit qui voyage du présent au passé, du passé au présent, des émotions qui se moirent ; de l’amour à la haine, de la tendresse à l’amertume, de l’innocence à la barbarie. Dans le cadre de ExpÉdition 01, biennale de danse en Lorraine

Compagnie d’Urgence 2 (Lorraine) Texte Jean Pierre Siméon Mise en scène Philippe Dubos Comédienne Françoise Démange Danseuse Valérie Lamelle Création sonore et musicale Aleksandra Plastic Scénographie et lumières Olivier Rhum

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THÉÂTRE / MARIONNETTE - CRéATION

LES CHEVAUX À LA FENÊTRE de Mateï Visniec mer 6 / jeu 7 novembre À 20H « Il y a eu une fois l’objet en parfait état. Il y a eu, on ne sait pas quand et pourquoi, l’explosion. » Mateï Visniec

Au loin, la bataille fait rage ! À la fenêtre, des chevaux. Le messager annonce la mort, la folie. Un univers qui se délite alors que chacun regarde ailleurs, des personnages qui se cramponnent à leurs certitudes pendant que leur demeure s’effondre… Tout y parle de nos inquiétudes, de nos questions sans réponses, de nos idéologies qui s’effritent, de nos combats qui nous semblent perdus d’avance. Les personnages de Visniec semblent égarés dans un univers qui les dépasse et qui se déglingue inexorablement. Par sa stylisation des formes, par l’épure nécessaire de son jeu, le recours à la marionnette apporte paradoxalement un supplément d’humanité à cette pièce, pour tenter d’approcher l’universel. Omniprésent bien qu’effacé, le comédien-manipulateur est à la fois le « montreur » et celui qui assiste, impuissant, à l’inexorable. C’est pour cela que s’impose tout naturellement à lui le rôle du Messager : il raconte, il intervient, il met en garde, à la façon du chœur antique. Coup de Théâtre Compagnie, en collaboration avec Matei Visniec, présente Les chevaux à la fenêtre, pièce aux teintes acerbes qui traite de la guerre. Un messager annonce le deuil aux familles dans l’attente, l’un mort piétiné sous les bottes de ses camarades lors de l’assaut, ou l’autre devenu fou à lier.

Coup de théâtre compagnie (Lorraine) Texte Mateï Visniec Interprétation Jean Poirson Mise en scène, scénographie, marionnettes Françoise Giaroli Assistante Sylvie Pellegrini Décor Christophe Joncquel Création lumière Gillian Duda

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DANSE / THéâTRE - cREATION

STORYTELLING de Karim Sebbar Jeu 21 novembre à 20h Un spectacle qui raconte une histoire. Quoi de plus logique ? Storytelling le voit sous un autre oeil et souhaite montrer l’importance des récits à notre époque, des histoires d’enfance, d’amour en passant par la mythologie et le père Noël. Ils jonchent nos vies et nous façonnent. Interviennent dans cette création la danse, le texte, le théâtre, la musique et la vidéo afin d’amener le spectateur à se questionner : « le vrai ? le faux ? » Ressentir le pouvoir qu’ont les histoires, c’est ressentir le pouvoir du réel. Entre vérité et mensonge, entre sérieux et humour, Storytelling veut perdre le spectateur, le faire douter, mais aussi bien entendu, le divertir. Dans le cadre de Exp.Édition 01, biennale de danse en Lorraine Compagnie Association K (Ile de France) Mise en scène Karim Sebbar Interprétation Valérie Lane, Alexandre Thery, Gandalf Goudard, Thierry Daude, Vincent Lorimy Lumière Vincent Tudoce / Video Michael Duchaussoy / Son Max Gauthier

précédé à 18h30 de:

INSTINCT de Sarah Baltzinger Spectacle présenté en salle noire, jauge limitée. Cette pièce de la Compagnie Mirage est une immersion dans un voyage sensoriel, exalté et décalé. À travers une approche indomptée et barbare de l’humain, l’interprète est confronté à la brutalité et à l’intensité sexuelle dans toute sa puissance individuelle. La gémellité est également au cœur de ce trio qui parle de triangle, de difficulté à trouver sa place dans une relation à trois. Les danseurs s’abandonnent entre le corps et la voix dans un discours au penchant érotique, au fond brutal et simple à la fois; une quête de l’homme poussé dans ses retranchements. À travers les frasques de ce trio érotique et virulent, les sensations sont distordues et le dérangement naît de la relation fractionnée qui émane de ces trois protagonistes. Dans le cadre de Exp.Édition 01, biennale de danse en Lorraine Compagnie Mirage (Lorraine) Chorégraphie Sarah Baltzinger Création sonore Guillaume Jullien Interprétation Alexandre Lipaux, Maria D’Angelo, Sarah Baltzinger

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danse

SILENCE ! de Émilie Borgo MER 27 NOVembre À 20H Silence ! est une production qui, au contraire de ce qu’évoque le titre, cherche à être l’extériorisation d’un grand cri. Cri de révolte. Silence ! brasse dans les différents arts (vidéo, lumière, poésie) ainsi que chez les artistes, parmi lesquels certains sont en situation de handicap. Plus qu’une pièce chorégraphique, Silence ! se révèle être une étude ethnologique, où l’on traverse les émotions, où l’on évalue le rapport du corps au monde. Les relations humaines et le désir de rencontrer l’autre deviennent alors prégnants et on prend part à un véritable voyage au cœur des sensations. Dans le cadre de Exp.Édition 01, biennale de danse en Lorraine En partenariat avec le pôle handicap de l’Université de Lorraine

Compagnie Passaros (Rhône-Alpes) Conception artistique et danse Émilie Borgo Dramaturgie Brigitte Mercier Interprétation Marcelo Sepulveda et Patricia Chenavier Danse - Vidéo André Lambert Poésie action Emmanuelle Pellegrini Conception du dispositif vidéo Bernard Dutheil Lumières Bernard Dutheil et Véronique Gougat Création costumes Florie Bel Création musicale Xavier Charles Accompagnateurs complices Charline Ribaud, Jean-Paul Godeau, Christelle Terrier, Michel Bourgeois et Colette Lambert

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danse- création

DES PIEDS ET DES MAINS de Lucile Guin Jeudi 28 novembre à 20h Des pieds et des mains est une œuvre mêlant danse et musique contemporaine. Lucie Guin, après s’être essayée au classique, au hip hop s’est arrêtée sur le contemporain et s’allie à Julien Pauly, musicien polyvalent et multigenre. Elle ne pourrait vivre sans ses pieds, lui ne pourrait vivre sans ses mains ; à eux deux, ils font la paire dans une collaboration qui ouvre les portes d’un univers poétique et drôle, où l’espace devient zone d’expérience, où l’improvisation côtoie l’écriture. Un univers où les genres se mélangent. Dans le cadre de Exp.Édition 01, biennale de danse en Lorraine Compagnie Des pieds et des mains (Lorraine) Chorégraphie Lucile Guin Création sonore Julien Pauly Interprétation Lucille Guin et Julien Pauly Création lumière Marie-Jeanne Assayag

TRACES de Sosanna Marcellino Traces explore les souvenirs gestuels que chacun possède en lui. La pièce est élaborée à partir de l’inventaire de gestes minutieusement répertoriés, les gestes-témoins, qui représentent notre culture, notre société. Elle immortalise des souvenirs gestuels et les combinent en un scénario, un récit chorégraphique. Traces est une œuvre pluridisciplinaire qui utilise la photo et le son afin de nous immerger dans une atmosphère, faire écho à des souvenirs qui pourraient être les nôtres. Dans le cadre de Exp.Édition 01, biennale de danse en Lorraine Compagnie Sosanna Marcellino (Lorraine) Chorégraphie Sosanna Marcellino Création sonore Siriltiebo Video et photo Chris Schu Interprétation distribution en cours

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théâtre

THéO OU LE TEMPS NEUF DE ROBERT PINGET mer 4 & jeu 5 décembre À 20H « Le scribouillard est pris de fou rire... La bonne dit voilà la crise, vite une piqûre (...) Désarroi! Désordre mental! On assiste à la fin d’un parcours difficile. »

Un parcours difficile, une quête fiévreuse que mène Mortin, vieil écrivain au crépuscule de sa vie qui tente d’écrire l’œuvre ultime. Il vit dans une grande demeure aux allures bourgeoises, entouré de domestiques, Johann le jardinier insatisfait, Noémie la bonne dévouée, et de son petit-fils Théo. Chaperonné par un médecin, le vieil homme tente d’écrire jusqu’aux confins de la folie ; perte de sommeil, perte de la mémoire dans une vie rythmée par les piqûres et les crises. Mais dans cette démence subsiste un rayon de soleil ; Théo avec sa tendresse et son innocence d’enfant de sept ans. Mortin veut transmettre son amour des livres à l’enfant, comme un legs précieux ; l’enfant lit les belles histoires que lui donne son parent et quand il en a assez, va jouer dans le jardin ou cueillir des fleurs. « Pourquoi il écrit tout le temps, au lieu de parler au lieu de s’amuser? Oh ça c’est son affaire. Et qui c’est l’enfant avec lui? Son neveu. Mais pourquoi il lui fait la lecture? Parce qu’il est gentil comme toi dans le livre. Mais moi je suis pas dans un livre. Ça mon chéri c’est mon affaire. »

Une écriture obsessive, fragmentaire et poétique, un théâtre intime et des personnages portés par le comédien Philipe Lardaud qui apparaît dans un dispositif cubique dans lequel il semble enfermé, prisonnier.

Production NEST (Lorraine) Texte Robert Pinget Mise en scène Jean Boillot Interprétation Philippe Lardaud Dramaturgie Christophe Triau Scénographie et costume Laurence Villerot Lumières Ivan Mathis Sonographie Sébastien Naves

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Veillée du Saulcy - création

L’ADDITION DE TOUS CES JE DE la cie Pardès Rimonim jeu12 décembre À 20H « Le matin où naquit Guido, je me levai le premier, courus dans la cuisine et le vis dans un berceau. Je volai aussitôt dans la chambre de ma mère pour lui apprendre la nouvelle. Pendant longtemps, je me vantai d’avoir été le premier à le voir. » Pier Paolo Pasolini, Cahiers rouges

Depuis plusieurs saisons, la compagnie Pardès Rimonim explore la thématique du souvenir. De la mémoire intime à la mémoire collective, elle poursuit cette problématique pour rejoindre la question de l’histoire. C’est la mise en récit de nos vies qui traversera cette veillée, entre théâtre documentaire, réflexion sur l’Histoire et le conte. Comment, à travers sa propre histoire, celle de sa famille, une personne s’intègre dans le cours de l’Histoire ? Entre l’Histoire lue dans les livres et celle à laquelle des souvenirs familiaux nous rattachent encore, une différence cruciale s’opère. Nous nous construisons comme personne en nous situant par rapport à cette histoire-là, celle que nos aïeux peuvent encore nous raconter. Le monologue Il y a déjà tellement alors que tout va venir est une traversée poétique qui puise sa matière dans les souvenirs des autres - ceux de seniors et d’enfants rencontrés à Metz et sur tout le territoire lorrain. Et un laboratoire autour de la prochaine création, Un siècle, explorera l’importance du lien vivant que chacun peut tisser entre sa propre vie et l’Histoire des hommes. Elle mêle le récit de l’histoire du siècle précédent, de sa naissance à sa fin, et les souvenirs de la génération « X », dernière-née de ce siècle. Programmation des surprises en cours…

Compagnie Pardès Rimonim (Lorraine) Ecriture et mise en scène Bertrand Sinapi Dramaturgie Emmanuel Breton et Amandine Truffy Interprétation Augustin Bécard, Valéry Plancke et Amandine Truffy Conception décor et construction David Salvatore

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THÉÂTRE EN éMERGENCE

LES CHAISES D’Eugène Ionesco mar 21 janvier À 20H Le temps passe et les années aussi. Le vieux et la vieille repensent à tout ce qu’ils ont vécu. Leur passé se matérialise autour d’eux, mais est-ce bien ce qu’ils voulaient ? Voulaient-ils vraiment voir par exemple le Colonel ou le photograveur ? Leur passé ne va-t-il pas les dépasser ? La mort, l’impuissance de l’homme contre son destin, la transmission, la réussite de sa vie… sont les thèmes récurrents de cette pièce de Ionesco. Les Chaises est aujourd’hui considéré comme un classique de la littérature théâtrale. La volonté de la jeune compagnie Teatron, issue du théâtre universitaire, est de donner une nouvelle lecture du texte : montrer son universalité en disant simplement qu’il fait encore écho aux préoccupations de notre société. Les Chaises possède la puissance de la tragédie. La fatalité imprégnée dans le texte. Tout au long de la pièce, les dialogues montrent une impossibilité : dès le début, on a passé le point de non-retour alors que l’action n’est même pas commencée. La rhétorique de la pièce condamne les personnages à leur passé, au regret et à une certaine nostalgie.

Compagnie universitaire Teatron Texte Eugène Ionesco Mise en scène Badahir Canioglu Interprétation Philippe Maguin, Roda Canioglu, Stéphane Robles Création sonore Martin Poncet, Gaël Ianigro Création lumière Marie Jeanne Assayag Scénographie Joanie Rancier Création marionnettes Christophe Clerc

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lecture - performance

LA NUIT PROUST TEXTEs DE MARCEL PROUST VEN 31 JANVIER À 19H Jean de Pange invite tous ceux qui le désirent à lire avec lui et en public le récit de Marcel Proust Un amour de Swann. Une vingtaine de lecteurs volontaires se succéderont pour cette soirée unique qui ne devrait pas durer moins de... sept heures ! En effet ce deuxième volet de la trilogie Du côté de chez Swann y sera lu de la première à la dernière ligne. En ce centenaire de la première édition du chef d’œuvre, cette performance se veut être à la fois être un défi joyeux et un geste poétique. Le public sera libre d’entrer et de sortir de la salle à sa guise pendant la durée de la représentation. Dans Un amour de Swann, Marcel Proust bouleverse par son étonnante faculté à nous toucher au plus près tout en dépeignant une société, un monde, un temps qui nous sont absolument étrangers… L’expérience vous tente ? Pour faire partie des lecteurs inscrivez-vous auprès de la compagnie Astrov (Anne Lise Blanc 06 63 85 11 63), avant le 31 octobre 2013. Chaque lecteur se verra attribuer un extrait du texte et bénéficiera d’une ou plusieurs séances de préparation individuelle à l’Espace BMK.

Compagnie Astrov (Lorraine) Texte Marcel Proust Conception Jean de Pange Interprétation comédiens professionnels et amateurs, Avec la collaboration et la participation des étudiants de Licence 3 Arts du Spectacle de l’Université de Lorraine

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THÉÂTRE

DÉLIVRANCE DE Bertrand Sinapi Mar 11 / mER 12 février À 20H « Un (bon) coup de dés jamais n’abolira le hasard… »

Face au poids de ce qui nous a été inculqué dans les recherches théâtrales – travail dramaturgique – sens du mot – respect du texte – construction narrative, peut-on inventer un ailleurs théâtral ? Jusqu’où est-on capable de se rendre dans l’incertitude de tirages qui déterminent les actions entreprises sur scène ? Qu’osera-t-on remettre au choix des dés ? Est-ce que ce sera une libération ? Ou une nouvelle prison ? Générateur de situations absurdes, les dés ouvrent un large champ d’exploration. Nous sommes séduits par les dés, charmés par le pouvoir de divertissement du jeu. Nous cédons peu à peu à la facilité, et déléguons non seulement nos actes, mais aussi nos opinions et nos choix. À travers ce procédé, nous nous interrogeons sur ce qui déclenche ou au contraire restreint l’individu dans son action. Délivrance est un regard sur la question du Que faire ? Ou comment pouvons-nous nous placer, chacun avec nos armes, dans un rôle actif au sein de la cité ? Le sujet qui se révèle renvoie à nos propres doutes, à nos lâchetés, à la difficulté d’une génération à trouver sa place dans un agir politique, à la question de l’héritage des révolutions passées ou en cours - ou à la tentation de s’en remettre au sort pour agir, même par l’absurde.

Compagnie Pardès Rimonim (Lorraine) Texte et mise en scène Bertrand Sinapi Conception et écriture Cie Pardès Rimonim, Pierre Megos et Clément Bonnin Jeu, performance Pierre Megos, Amandine Truffy Création lumière, régie performative Clément Bonnin Construction décor, régie performative François Paniel

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Rendez-vous Texto Théâtre / RTT

Mise en voix russie textes sans frontière Mer 26 / JEU 27 février À 19H & 21h Textes sans frontière se veut une anti-douane, sans passeport, un check point sans laissez- passer, un comptoir sans colonie, un passeur d’écriture théâtrale... Car pour nous, ce qui compte c’est la liberté de passer ; de passer d’un pays à un autre, d’une rive à l’autre, d’une interrogation à une autre question, d’une problématique à d’autres enjeux, d’une curiosité à un autre désir. Cette cinquième édition des mises en voix de textes dramatiques sans frontière s’est penchée sur la Russie et ses auteurs dramatiques contemporains, non pas pour un effet d’exotisme, non pas par souhait de tourisme culturel, non pas pour un effet d’étrangeté... non, tout simplement parce que la Russie c’est l’autre, et l’autre : c’est nous. Nous et chacun d’entre nous, avec toutes nos différences d’appréciations, nos divergences sociétales, nos nuances comportementales ; bref, nos diverses sensibilités éducatives et émotionnelles, environnementales et culturelles. Depuis la fin du régime communiste, la Russie est un pays qui nous interpelle beaucoup. Acteur économique et politique important dans le concert des nations, son rapport à l’art et à la liberté démocratique nous interroge toujours. Depuis toujours, la littérature russe comme la dramaturgie ont été des miroirs dénonçant les réalités du / de leur monde. Nous désirons pour cette nouvelle saison de Textes sans frontière laisser la parole et la voix à ces auteurs dramatiques russes d’aujourd’hui. Ceux qui regardent leur / notre monde avec la voix critique des mots de maintenant et qui dressent par l’intermédiaire des voix des acteurs, ces réquisitoires et ces constats qui font avancer le monde. + Mercredi 26 mars à 17h : Table ronde autour de la problématique de la traduction théâtrale, en partenariat avec la Maison Antoine Vitez.

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juillet de Ivan Viripaev Juillet est le 1er volet d’une trilogie nommée Disparition. C’est le monologue d’un homme âgé qui parle par la bouche d’une femme. Que nous raconte l’histoire ? Dans une ville inconnue, un homme dont la maison a brûlé se voit refuser l’asile par son voisin. Il le tue. Plus tard il décapite un clochard sous un pont, découpe un moine qui lui donnait refuge et finit dans un hôpital psychiatrique où il dévore une infirmière. La nécessaire fuite du criminel se révèle alors errance initiatique et amoureuse. On retrouvera dans Juillet les thèmes chers à l’auteur : l’obsession des figures des romans russes du XIXe siècle, l’exploration de la mystique orthodoxe, le questionnement de l’univers psychiatrique. Mais ce texte lumineux et fort transcende résolument l’acte de violence en le transformant en une épopée contemporaine. Écrit comme on compose une partition musicale, en agençant les fragments du récit, ce texte est un reflet de la société russe actuelle. Traduit du russe par Tania Moguilevskaia et Gilles Morel Avec le soutien de la Maison Antoine Vitez Mise en voix Vincent Goethals

LA POSTE POPULAIRE RUSSE de Oleg Bogaev Ivan Sidorovitch Joukov est un homme de lettres retraité qui craint l’ennui. Alors, pour antidote à cette sournoise maladie, il passe ses journées à correspondre avec des célébrités. Mais les lettres qu’il écrit comme les réponses qu’il découvre dans tous les coins les plus improbables de son miteux appartement portent toutes la même écriture. Étrange phénomène. Pourtant, notre homme ne correspond pas avec n’importe qui. Il se permet, entre autres, quelques échanges épistolaires avec le chef de l’État russe, le cosmonaute Gagarine, Marlène Dietrich et même les Martiens. Puis un jour, la reine d’Angleterre et Lénine se matérialisent chez lui durant son sommeil. S’ouvre alors un grand débat politique pour savoir qui du communisme ou du capitalisme explique sa déchéance. L’histoire d’un vieil original qui se raconte des histoires. Avec le soutien de la Maison Antoine Vitez Mise en voix Marie Normand

UNE HEURE VINGT-HUIT MINUTES pièce documentaire de Eléna Gremina Le 16 novembre 2009, Sergueï Magnitski, un avocat russe menotté et ligoté était battu à mort dans une prison de Moscou. Dans son travail de fiscaliste pour un grand fond d’investissement étranger, il avait mis à jour une énorme fraude fiscale qui avait permis à ses auteurs de soustraire 230 millions d’euros à l’Etat russe. Une heure et vingt-huit minutes (c’est le temps qu’a mis Sergueï Magnitski à mourir) est une pièce (théâtre documentaire) qui raconte avec une précision glaçante l’implication des médecins, juges, responsables pénitentiaires. Le texte, sans concession, entre dans les pensées de ceux qui ont participé à l’assassinat de l’avocat. Un texte actuel, en phase avec une actualité brûlante. Traduit du russe par Tania Moguilevskaia et Gilles Morel Mise en voix Alain Batis

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DOULEURS FANTôMES de Vassili Sigariev C’est bien connu, il n’y a rien de mieux pour se lier d’amitié qu’un petit verre. Et qui plus est, lorsque l’on est perdu au fin fond de la banlieue d’une métropole russe dans un dépôt de tramway que l’on est sensé garder. Contre qui ? Deux gardiens dans un dépôt de tramway, perdus dans la nuit, au fin fond d’une banlieue russe font connaissance autour de quelques bouteilles de vodka. Et pour ça, rien ne vaut un petit verre partagé. Ça réchauffe les cœurs et les âmes. Et là, nos deux hommes, se racontent des histoires. Ils évoquent Olia, une jolie jeune femme, dont le mari, le poète Vova, est mort, dans un accident. Il paraît même que tout homme qui porterait les lunettes du défunt poète pourrait trouver place dans les bras de la belle. Douleurs fantômes est une fable hallucinatoire, fantasmagorique et terriblement émouvante sur l’amour, le fantasme, la folie, la tendresse et … l’espoir. Traduit du russe par Sophie Gindt en collaboration avec Hélène Henry Avec le soutien de la Maison Antoine Vitez Mise en voix jacqueline posing

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ORATORIO - création

OSWALD DE NUIT DE Samuel Gallet jeu 20 mars À 20H « La ville ignore Oswald. Oswald ignore la ville. Oswald caché nuits et jours dans l’obscurité de taudis ignorés des grandes agences immobilières. Et les journées avancèrent si vite. Calcul probable 8760. Ne laissant à Oswald que le choix de ne plus les compter. Le soir déjà. Et Oswald toujours. Quand la nuit chargée d’espaces lui mord le visage. Le voilà de nouveau devant la pharmacie de garde. Composant un visage d’enfant mal-aimé, attardé, voire battu - difficulté niveau 2 Oswald pousse la porte et s’apprête à geindre pour qu’on lui fournisse du Subutex sans ordonnance. Sacré Oswald. »

Depuis quatre saisons, la Cie des 4 coins & l’Espace BMK entretiennent une étroite collaboration avec les Éditions Espaces 34 et les écritures théâtrales contemporaines. Autour du triptyque Oswald de nuit de Samuel Gallet, la compagnie, avec le groupe TurBo & Co, créera cette saison un oratorio. À la croisée du concert et de la représentation théâtrale, l’oratorio nous invite à poursuivre nos intuitions esthétiques : comment voir les notes et les mots ? Comment entendre les corps ? Quels mouvements pour les mots ? Quel dialogue possible entre la musique et le texte de théâtre ? Présence secrète dans les murs de la ville, Oswald poursuit une trajectoire marquée par le désarroi. Désarroi devant les dérives politiques et économiques contemporaines, dans une société où la notion de présent est omniprésente, où le deuil de l’avenir nous pousse à vivre dans un individualisme marqué par la résignation. Au cœur du règne de l’immobilité, de la passivité et du maintien de nos regards vers le bas, Samuel Gallet nous bouscule, nous invite à relever non seulement nos regards mais aussi nos esprits pour dépasser cet asservissement du présent et repenser ensemble un monde nouveau. Le temps de l’exigence, de l’énergie collective et de l’espoir a peut-être sonné...

Compagnie Des 4 Coins (Lorraine) Texte Samuel Gallet Mise en scène Nadège Coste Direction musicale/composition Pierre Cocq-Amann Interprétation Claire Cahen, Jean-Pascal Boffo, Reda Brissel, Pierre Cocq-Amann, Franck Lemaire et Yoann Turpin Lumières Emmanuel Nourdin Régie Plateau Soizic Lambin

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SPECTACLE AUDIOVISUEL

VISION DE Pierre Megos MaR 25 mars À 20H Mister John est un homme ordinaire. Voire l’anonymat incarné. Cependant, le temps d’un rêve, il va se trouver dans une situation peu ordinaire : être le dernier homme sur terre perdu dans un décor en noir et blanc. Seul mais pas pour longtemps, il découvre des survivants dans les bas-fonds d’un monde souterrain, un peuple bien singulier à qui il doit venir en aide. Pierre Megos baigne dans un rêve hollywoodien depuis son adolescence. Il propose sa conception personnelle de ce à quoi pourrait ressembler le futur, il la met en scène dans un dispositif mêlant cinéma et théâtre pour lui donner plus de chair et de corps. Le comédien vit sa vie sur un fond bleu et doublement par un système audiovisuel grâce auquel il apparaît sur un écran. Une confrontation du moderne et du moins moderne, Vision ne lésine pas sur les effets spéciaux tout en empruntant aux codes théâtraux. Une esthétique surréaliste où l’ordinaire côtoie l’extraordinaire, le tout bordé de références à Métropolis voire à Matrix. Entre fantasme et réalité, Vision nous perd, sans remords. Une pure jouissance.

Compagnie Mothership asbl (Belgique) Concept, écriture et mise en scène Pierre Megos Interprétation Pierre Megos, Florence Minder, Kian Cardoen, Lucas Bierlair, Alessandro de Pascale Assistant/Doublure Alessandro de Pascale Création vidéo Caroline De Decker Assistant vidéo Tonin Bruneton Création son Iannis Heaulme Création lumière et direction technique Julie Petit-Étienne Scénographe «cinéma» Thomas Delord Scénographie Christine Grégoire et Ledicia Garcia Construction Marc Defrise

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THÉÂTRE UNIVERSITAIRE DE NANCY

CANCRELAT DE Sam Holcrof mer 2 avril À 20H La salle de classe de Beth. Les élèves crient, se bagarrent, cassent fenêtres et portes.... Dehors, la guerre fait rage, appelant toujours plus de jeunes hommes sur le front. On apprend peu à peu que ce pays est en guerre. Cette guerre « juste » va lentement investir le collège. Les adolescents ont le choix entre se laisser guider par leurs instincts animaux ou se conduire en êtres humains civilisés. Beth, leur professeure de sciences naturelles, persuadée que le travail et l’apprentissage sont leurs seuls moyens d’accéder à un avenir meilleur, va-t-elle parvenir à réveiller leur curiosité ? La guerre est ici comme un écho à la violence que ces jeunes gens, dépourvus d’avenir, portent en eux. Une métaphore du désordre social qui révèle une impuissance à s’élever au-dessus du chaos. L’écriture de Sam Holcroft est percutante, d’une efficacité remarquable et inscrit dans un cadre quotidien, des questions sociales et politiques brûlantes. Cancrelat porte la marque d’un réalisme documentaire, en abordant la guerre à travers le quotidien de jeunes gens à l’école, prêts à entrer à l’Université. La tragédie de la guerre est abordée du point de vue de l’Homme et non du point de vue de l’Histoire, en concentrant un nombre limité de personnages dans un lieu restreint : la salle de classe.

Texte Sam Holcrof Texte français Sophie Magnaud Mise en scène et scénographie Denis Milos Interprétation étudiants de l’Université de Lorraine, du Conservatoire Régional du Grand Nancy et du Théâtre Universitaire de Nancy Lumières Martin Rumeau Costumes L’Atelier d’Alexia Régie générale François Noël Collaboration artistique et pédagogique Caroline Bornemann

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THÉÂTRE

COMPARUTION IMMéDIATE textes de dominique simonnot Mer 9 avril à 20h Le tribunal est un théâtre où la parole est reine et c’est bien cette parole qui peut faire glisser d’un côté ou de l’autre du monde des vivants : la liberté sous le ciel ou la réclusion à l’ombre. L’exercice de la justice a lieu sur une scène qui n’a pas toujours la résonnance médiatique donnée aux grands procès. Dominique Simonnot, journaliste à Libération, livre dans son ouvrage Justice en France une compilation de ses fameuses chroniques hebdomadaires publiées dans le quotidien à partir de 1998. Michel Didym et Bruno Ricci se sont intéressés au chemin souvent aléatoire qui conduit du Palais de justice à la prison en accolant ces chroniques à des textes d’écrivains amateurs sur qui le filet s’est refermé. La prison est un lieu de création qu’on a tendance à oublier. Pourtant, de grandes œuvres sont nées derrière les barreaux, de celles de François Villon à Jean Genet en passant par Sade, Gramsci, Dostoïevski, Oscar Wilde ou Casanova. Ce qui frappe, dans ces textes recueillis lors d’ateliers d’écriture dans les prisons de Nancy et de Toul, c’est la qualité littéraire d’un lien entre intérieur et extérieur. À l’intérieur, il y a un être humain qui pense ou rêve, une identité qui lutte contre l’anéantissement et la destruction qui le poussent à « se fondre dans la poussière ». Rien d’idyllique pourtant, ces textes sont un témoignage, pas une dénonciation. Ils posent pourtant la question de la faute et de la punition, d’un système où la violence est reine et qui offre à coup sûr la possibilité de transformer un délinquant en criminel de grande envergure. Á travers ce spectacle, peut naître un regard différent et l’on doit admettre que la culture est une voie pour guider les espoirs de réhabilitation et d’ouverture au-delà de l’enfermement.

Production CDN La Manufacture (Lorraine) D’après des textes de Dominique Simonnot et des textes de détenus de Nancy et de Toul Mise en scène Michel Didym Collaboration artistique et interprétation Bruno Ricci Scénographie David Brognon (The Plug) Assistant à la mise en scène Charly Breton Lumière David Brognon et Sébastien Rébois Création sonore Michel Jaquet

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THéâTRE

DU COQ à LASNE de Laurence Vielle mar 15 avril À 20H « Je ne sais pas pourquoi j’ai sauté du coq à l’âne. Peut-être pour apprendre qu’en Flandres, ils disent du talon à la branche. Alors que pour nous sauter du coq à l’âne, c’est plutôt horizontal, non ? Un mouvement parallèle à la terre. Une traversée, un passage »

Laurence Vielle, conteuse, expérimente cette traversée. Parcourant, au cœur de la Belgique, les 150 kilomètres qui séparent la ville du Coq (Flandres) et celle de Lasne (Wallonie), elle traverse la frontière linguistique, remonte l’Histoire des histoires, chemine dans la mémoire de sa famille. Du Coq à Lasne, c’est l’histoire d’Alice qui voit ses deux fils se faire déporter pour Résistance et son frère devenir un collaborateur. Un récit de tabous, de non-dits, que l’on préférerait oublier. Une famille dans laquelle le silence règne en maître. Grâce à des travaux documentaires pointilleux, Laurence Vielle nous brosse le portrait d’une Belgique durant la seconde Guerre Mondiale, d’une famille déchirée comme il y en a eu tant. Une audacieuse psychanalyse historique à travers laquelle s’exhume aussi la fracture de la Belgique actuelle.

Compagnie Stoc ! asbl (Belgique) Texte et mise en scène Laurence Vielle Interprétation Laurence Vielle, Vincent Granger clarinettes, Héléna Rüegg bandonéon Regard extérieur à l’écriture et à la mise en scène Pietro Pizzuti Lumière et régie générale Gaëtan Van den Berg Scénographie Philippe Henry

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Le plus grand

scélérat qui jamais ait été.

THéâTRE CLASSIQUE

TARTUFFE de molière lun 12 / mar 13 / Mer 14 mai À 20H « Si Tartuffe était une guerre, l’espace familial en serait le champ de bataille. Trois ans après notre création de Dom Juan, nous remontons sur notre « ring » et revenons à Molière. Comme une évidence, pourrait-on dire, et (presque) comme si nous ne l’avions pas décidé : une simple lecture un soir de neige et l’affaire était entendue. Nous « traversons » Tartuffe comme nous avions « traversé » Dom Juan. Dans le même espace et le même dénuement. Ainsi l’œuvre est mise à l’épreuve d’un dispositif scénique qui n’a pas été pensé pour elle. C’est d’un travail de plateau et d’un travail de troupe dont il s’agit. Comment ça se parle ? Qu’est-ce qui se joue ? Ce Tartuffe est une version iconoclaste de la pièce, au sens où il est dénué de tout signe esthétique. C’est maintenant une constante dans notre recherche : veiller à ni s’approprier, ni interpréter, mais se concentrer à trouver la distance juste entre l’œuvre et nous. » Jean de Pange

DOm JUAN DE molière jeu 15 mai À 20H Ici la scène n’est rien d’autre que l’espace suffisant pour contenir l’ensemble des spectateurs. C’est une problématique qui se renverse : ce n’est plus le jeu qui invite le public mais le public qui invite au jeu. Des conditions où les spectateurs, tout à la fois public et espace du théâtre, témoins discrets et « acteurs de ce qui se dit », ne peuvent échapper au puissant désir (mêlé de crainte) que se produise le scandale. Dom Juan, qui est un personnage de théâtre et uniquement de théâtre, ne jouera alors que pour eux. Compagnie Astrov (Lorraine) Texte Molière Mise en scène Jean de Pange Collaboration à la mise en scène (tartuffe) Claire-Hélène Cahen Scénographie Mathias Baudry / Création sonore Benoit Faivre Lumière (dom juan) Julien Goetz / Costumes (dom juan) Dominique Fabuel Interprétation Clémentine Bernard, Céline Bodis, Julien Buchy, Fabrice Cals, Laurent Frattale, Laurent Joly, Julien Kosellek

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veillée des ateliers

SI JE POUVAIS, J’ACHèTERAIS DE L’HéROïSME jeu 22 mai À 20H Le héros a montré à travers les époques qu’il était nécessaire pour la construction de la société. En effet, Achille, Alexandre le Grand, Roland, Lancelot, Condé, Jeanne d’Arc, Napoléon, Jean Moulin, De Gaulle, Che Guevara, James Bond, Jimi Hendrix, Superman, Zidane ont une réelle fonction sociale et imaginaire. C’est à travers un individu, un acte, une mémoire que se façonne le monde. Le héros est d’abord un homme d’action. Il surgit lorsque la communauté risque de régresser vers le chaos, a besoin de refaire son unité ou de tenter l’impossible. Cette saison, la Veillée des ateliers est une soirée dédiée aux trois ateliers - danse, théâtre et voix - autour d’un même thème : le héros et l’héroïne. Qui sont-ils ? Où sont-ils ? Existent-ils encore ? Notre société est-elle si différente de celle de Médée ou de Jeanne d’Arc ? Quels héros et héroïnes aujourd’hui? En-a-t-on besoin? Ne nous aident-ils pas à appréhender l’avenir et mieux comprendre le passé pour exister au présent ? Si je pouvais, j’achèterais de l’héroïsme est extrait de la chanson Slowoperation de Gaël Faye, point de départ de chaque spectacle.

Compagnie Des 4 Coins (Lorraine) Direction artistique Nadège Coste, Sylvie Pellegrini, Lucile Guin, Delphine Berthod interprétation les étudiants des ateliers de l’Espace BMK/Théâtre du Saulcy scénographie Joanie Rancier création Lumière Emmanuel Nourdin régie Plateau Soizic Lambin

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Rendez-vous Texto Théâtre / RTT

THéâTRE DéCOMPOSé ou l’homme-poubelle de Mateï Visniec Mer 11 juin À 20H « Si je veux être seul, je m’arrête, je sors la craie noire de ma poche et je trace un cercle autour de moi. Dans mon cercle, je suis à l’abri. Personne n’a le droit ni le pouvoir de m’adresser la parole si je me trouve dans mon cercle. Personne n’a ni le droit ni le pouvoir d’y entrer, de me toucher ou de me regarder trop longuement. Quand je suis dans mon cercle, je n’entends plus les bruits de la rue, les vagues de la mer ou les cris des oiseaux. Je peux y rester, sans bouger, aussi longtemps que je veux. Rien de ce qui se passe autour de moi ne m’intéresse plus. Le cercle m’isole du monde extérieur et de moi-même. C’est la félicité totale, c’est la paix.»

Œuvre du dramaturge Matei Visniec, Théâtre décomposé (ou l’hommepoubelle) propose de courtes scènes indépendantes mêlant dialogues, récits et monologues intérieurs, autour de situations étranges ou désespérées, dans une suite d’idées et d’images, oniriques, surréalistes. En filigrane des textes, Visniec évoque, avec un grand sens de l’humour, la condition humaine : rien n’est sérieux, ni stable ni sûr, tout est condamné à disparaître, parfois même avant d’avoir existé. Le spectacle sera la colonne vertébrale du programme des élèves de seconde option Théâtre de Spécialité de l’Ensemble Scolaire de la Miséricorde, partenaire de l’Espace BMK. Accompagnés de leur professeur Thibaut Schaaff et des intervenants de la Cie des 4 coins, Franck Lemaire, Sylvie Pellegrini et Nadège Coste, les élèves créeront une œuvre qui les initiera au jeu, à la mise en scène, à toutes les strates de l’entreprise théâtrale. À travers différentes méthodes, enseignements et laboratoire de recherche, les élèves extrairont les clés de lecture essentielles pour valoriser l’œuvre théâtrale, permettre au public d’en comprendre l’essence et lui donner plaisir à co-construire le spectacle en leur compagnie. Les élèves et l’auteur entretiendront une correspondance et se rencontreront en amont de la représentation afin d’affiner leur approche de l’œuvre, tant du point de vue pédagogique qu’artistique.

Direction artistique Nadège Coste, Sylvie Pellegrini, Franck Lemaire, Thibaut Schaaff interprétation élèves de l’option Théâtre du lycée La Miséricorde-Metz création lumière Emmanuel Nourdin régie Plateau Soizic Lambin

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ateliers Information et inscription : Espace BMK / Théâtre du Saulcy Ile du Saulcy, BP 80794, 57012 Metz Cedex 1 03 87 31 56 13 fabrice.schmitt@univ-lorraine.fr Tarif : 30 euros comprenant 3 spectacles au choix de la programmation

voix animé par Delphine Berthod Laboratoire d’expression vocale : pratiquer l’improvisation vocale dans une dynamique collective de découverte, d’exploration et de création. Ce processus se fera à travers différentes approches vocales (bruits, sons, chants, langages imaginaires, textes, souffles, rythmes), et en s’appuyant sur un travail corporel (respiration, lâcher prise, ancrage, écoute individuelle et collective, disponibilité, exploration vibratoire). Le travail oscillera entre technique et expérimentation, improvisation et élaboration. Un week-end par mois de 10h à 18h. Premier rendez vous le samedi 12 octobre à 10h. Les autres moments : 16-17 novembre, 7-8 décembre, 18-20 janvier, 15-16 février, 15-16 mars, 12-13 avril, 10-11 mai.

théâtre Animé par Nadège Coste et sylvie pellegrini

danse contemporaine Animé par Lucile GUIN L’atelier est ouvert aux étudiants et personnels de l’université de tous âges et de tous niveaux. L’atelier fait appel aux plus motivés par le travail de création, du studio à la scène et nécessite un réel investissement de la part des pratiquants. Il se divisera en deux temps de travail différents : - Les jeudis soirs à partir du 10 octobre, de 18h à 20h (19h45 les soirs de spectacle) sera abordé un travail sur les bases techniques en danse contemporaine avec un travail sur la conscience corporelle, les appuis, le centre et la fluidité des mouvements. Entre exercices d’échauffement plus dirigés et phases d’improvisation, les séances permettront aux débutants de découvrir une gestuelle en danse contemporaine et aux danseurs plus aguerris de se perfectionner en retraversant des éléments techniques élémentaires. - Un week-end par mois sera abordé un travail de recherche et de création qui mènera à la production d’une courte pièce chorégraphique présentée sur scène en fin d’année. L’objectif de ces week-ends sera essentiellement de stimuler la création collective afin que la pièce finale soit le réel résultat d’un travail de groupe. La présence aux deux temps de travail n’est pas obligatoire mais fortement recommandée. Premier rendez-vous : jeudi 10 octobre à 18h, où seront données les dates des week-ends de création.

Les ateliers de voix, théâtre et danse contemporaine réaliseront cette saison un spectacle jeudi 22 mai en créant des ponts, des interactions entre les pratiques.

DANSE - MODERN JAZZ

Cette année, le héros et l’héroïne dans les écritures théâtrales contemporaines seront au centre de l’atelier théâtre. C’est à partir d’une ou des œuvres poétiques et politiques, au sein de la ligne éditoriale de la maison d’éditions Espaces 34, que les étudiants puiseront leurs héros et/ou héroïnes.

Animé par Océane Simal et encadré par Sarah Baltzinger

L’articulation de l’atelier sera de proposer hebdomadairement une initiation au jeu de l’acteur encadrée par la comédienne Sylvie Pellegrini et la réalisation de l’incarnation de chaque héros par les interprètes étudiants. Des week-ends viendront renforcer l’atelier par des petits laboratoires afin de créer le spectacle avec la metteuse en scène Nadège Coste.

Dynamisme, technique, qualité de corps et plaisir sont les mots d’ordre relatifs à cet atelier. Seront abordées les différentes techniques de la danse modern jazz, ainsi que les diverses qualités de corps découlant de ces techniques étudiées. Sur des rythmes entraînants, le travail sera axé sur le développement personnel et le rapport au sol, à l’autre et dans l’espace.

Les mardis soirs de 19h À 22h (horaires adaptés les soirs de spectacle), et certains week-ends de 10h à 17h. Premier rendez-vous : 8 octobre à 18h.

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Mercredi 19h - 20h au SUAPS. Modalité et inscription auprès du SUAPS.

En partenariat avec le Service des Sports-SUAPS

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productions

Les chaises Projet soutenu par le Théâtre du Saulcy / Espace B-MKoltès, le Théâtre Ici et là de Mancieulles, le Théâtre Universitaire de Metz (TUM), l’UFR Sciences humaines et arts et l’université de Lorraine.

DÉLIVRANCE DISSECTION D’UN RêVE #17 / La neige / JE(U) REVE Formes courtes créées dans le cadre du projet Rêves à tisser, initié par la Compagnie La Mandarine Blanche en résidence à La Méridienne - Scène conventionnée de Lunéville, et bénéficiant du soutien financier de la Région Lorraine.

VA JUSQU’OÙ TU POURRAS En collaboration avec  le TDG théâtre de Grasse scène conventionnée, le Théâtre Le Sémaphore Port de Bouc, le Théâtre de la Minoterie Marseille scène conventionnée, La Marelle Villa des Auteurs Friche Belle de Mai Marseille, la Cité-Maison de Théâtre Marseille, le Théâtre Fontblanche Vitrolles, le Théâtre du Gymnase Marseille / Belgique : les Halles de Schaerbeek Bruxelles, le Centre Wallonie Bruxelles Paris, le Théâtre des Doms Avignon / Roumanie : Clopot Foundation Suceava / Turquie : l’Institut Culturel Français Istanbul & le Festival Tanpinar Istanbul, International Troya Festival Çanakkale, les Affaires Culturelles de la Ville de Çanakkale, Collectif d’artistes Ve Diver Seyler Topluluvu, Çanakkale. Soutien de la Drac et du Conseil Régional Paca, du Conseil Général 13, MP13 Marseille Provence 2013, CITF, SPEDIDAM

LE TESTAMENT DE VANDA Coproduction Cie d’urgence2, centre culturel André Malraux - Scène nationale de Vandœuvre-lèsNancy, Centre Culturel Pablo Picasso - Blénod les Pont-à-Mousson Soutien de Théâtre Gérard Philipe - Frouard, L’Actée - Cosnes et Romain, Ville de Gérardmer, DRAC lorraine (aide à la Production), Région Lorraine, Ville de Nancy, CG88, CG54.

LES CHEVAUX À LA FENÊTRE Production Coup de Théâtre Cie. Coproduction Espace Bernard-Marie Koltès, Théâtre Gérard Philipe Frouard Soutiens financiers DRAC Lorraine, Région Lorraine, CG57, Ville de Metz

STORYTELLING Production association K. Coproduction Théâtre Gérard Philipe à Champigny sur Marne, Ville de Champigny sur Marne, Conseil Général du Val de Marne

Silence ! Production Cie Passaros (Ain) Soutien Ville de Bourg-en-Bresse, Conseil Général de l’Ain, Région Rhône-Alpes, DRAC Rhône-Alpes Accueil en résidence EPCC Théâtre de Bourg-en-Bresse, Compagnie Arphonème, Bourg-en-Bresse, ADDIM de l’Ain, Centre de Développement Chorégraphique Le Pacifique, Grenoble, Studio le Serre Compagnie Ascendance, Barnave, Paris, MJC, Bourg-en-Bresse. Accueil avant-première, Micadanses En partenariat avec le pôle handicap de l’université de Lorraine

traces Soutien Ville de Saint Max, Ville de Nancy, Conseil Général de Meurthe et Moselle et Conseil Régional de Lorraine. Espace BMK-Théâtre du Saulcy et ensemble Poirel (Nancy)

Théo ou le temps neuf Production NEST - CDN de Thionville-Lorraine

L’addition de tous ces je Production Compagnie Pardès Rimonim, avec le soutien financier de la ville de Metz. La compagnie bénéficie du dispositif d’accompagnement à la structuration 2013-2015 de la Région Lorraine et du soutien de la ville de Metz dans le cadre des résidences d’artistes en quartier. En partenariat avec Batigère/AMLI et le CCAS de la ville de Metz.

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Production Compagnie Pardès Rimonim, en partenariat avec Mothership asbl. Soutien du Centre Pompidou-Metz (France), de la Kulturfabrik (Luxembourg) et du Théâtre de la Balsamine (Belgique). Soutien financier de la Région Lorraine, du département de la Moselle et de la ville de Metz dans le cadre d’une convention de résidence 2010-2012. La compagnie bénéficie du dispositif d’accompagnement à la structuration 2013-2015 de la Région Lorraine et du soutien de la ville de Metz dans le cadre des résidences d’artistes en quartier.

Mise en voix Russie Organisateurs Théâtre du Centaure Luxembourg Ville (L), Espace BMK-Théâtre du Saulcy, NEST- Centre Dramatique National de Thionville-Lorraine, Kulturfabrik Esch sur Alzette (L) Partenaires Université du Luxembourg, Université de Lorraine, APALVA- MJC de Villerupt, Maison Antoine Vitez, Région Lorraine, Direction Régionale des Affaires culturelles de Lorraine, Ministère de la Culture du Luxembourg

Oswald de Nuit Co-production Compagnie Des 4 Coins - TurBo & Co - Espace BMK/Théâtre du Saulcy. Nadège Coste est metteuse en scène volante (programme TOTAL THEATRE) durant la saison 2013-2014 au NEST et artiste associée à l’Espace BMK / Théâtre du Saulcy.

VISION Production Mothership asbl Coproduction la Balsamine avec l’aide du Service général des Arts de la Scène de la Fédération Wallonie Bruxelles, Service Théâtre et le soutien du WBTD (aide à la diffusion)

cancrelat Proposé par le Théâtre Université de Nancy, « Cancrelat » est le 6ème projet de Formation au théâtre par la Création et la Diffusion pour des étudiants de l’Université de Lorraine. Ce projet s’inscrit dans la thématique « la mise en drame de la guerre », que le T.U.N. décline dans des ateliers, créations ou festivals, au cours de l’année 2014, à l’occasion du centenaire de la première Guerre mondiale.

COMPARUTION IMMéDIATE Production Théâtre de la Manufacture, CDN de Nancy Lorraine, Centre national de création et de diffusion culturelles de Châteauvallon, la Mousson d’été, Espace Malraux, Scène Nationale de Chambéry et de la Savoie.

Du coq à lasne Production déléguée Audience production ASBL, Coproduction Théâtre Le Public de Bruxelles, Théâtre Vidy-Lausanne, Collectif Travaux Publics avec l’aide du Ministère de la communauté française de Belgique-service de Théâtre / texte aux éditions Maelström

Tartuffe Coproduction Cie Astrov, Espace BM Koltès, Théâtre Ici et Là Mancieulles, Transversales Verdun, La Loco / Espace Culturel Mézidon Canon. Avec le soutien de la Ville de Metz.

Dom Juan Production Compagnie Astrov en partenariat avec l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole, l’ARCAL (Paris), Transversales (Verdun) . Soutien Ville de Metz, du Conseil général de la Moselle, du Conseil régional de Lorraine et de l’ADAMI.

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INFOrmationS Pratiques réservations

billetterie

Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h : 03 87 31 57 77 / 03 87 31 56 13 theatredusaulcy-reservation@univ-lorraine.fr

spectacle

professionnel

amateur

normal étudiant lycéen /demandeur d’emploi enseignant / personnel BIATOSS abonnés structures partenaires résident CROUS + groupes

12 euros 5 euros 5 euros 8 euros 8 euros 3 euros

5 euros 5 euros 5 euros 5 euros 5 euros

abonnement

5 spectacles

pass’ saison

normal étudiant lycéen /demandeur d’emploi enseignant / personnel BIATOSS résident CROUS + groupes

50 euros 20 euros 20 euros 32 euros

80 euros

Dès le début de saison, il est possible de réserver les places, d’obtenir des informations sur les spectacles, la durée et les rencontres avec les équipes artistiques. Les portes sont ouvertes 30 minutes avant l’heure de la représentation; les tickets à retirer à la billetterie de l’Espace Bernard-Marie Koltès dès 19h30 les soirs de spectacle. La jauge du théâtre est de 144 places non numérotées (placement libre). Afin de commencer à l’heure, les places réservées non retirées avant le début du spectacle seront remises à disposition quelques minutes avant la représentation. Les retardataires ne seront admis qu’en fonction des possibilités. Pour toute réservation de groupes, vous pouvez nous contacter. Le Théâtre est situé sur le campus de l’Ile du Saulcy, entre la Bibliothèque universitaire et la Maison de l’Etudiant, derrière la Maison de l’Université. Parking libre en soirée. L’Espace Bernard-Marie Koltès / Théâtre du Saulcy sur internet: www.univ-lorraine.fr/culture/espacebmk, et également sur Facebook: www.facebook.com/pages/theatre-saulcy-espace-Bernard-Marie-Koltes/163802543661910

Vous trouverez sur ces sites : des informations sur les spectacles, les événements décentralisés, des photos. Pour recevoir des informations régulières par mail : theatredusaulcy-contact@univ-lorraine.fr

à l’accueil du théâtre La billetterie est ouverte 30 minutes avant le début de la représentation. Vente uniquement pour la représentation du soir. Les billets ne sont ni repris, ni échangés, ni remboursés. Les réservations non retirées dix minutes avant le début de la représentation sont remises en vente. Les justificatifs de réduction sont demandés lors du paiement.

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*

* groupes, TD, associations étudiantes : tarifs préférentiels, nous consulter 03 87 31 56 13 / theatredusaulcy-reservation@univ-lorraine.fr

personnes à mobilité réduite La salle est accessible aux personnes à mobilité réduite. Pour faciliter l’accueil, vous pouvez nous le signaler au moment de votre réservation. Accès de plain-pied depuis le parking situé en face du théâtre.

bar du théâtre Vous pouvez prendre un verre au bar du théâtre ouvert 1/2 h avant le début de la représentation, et une heure après le spectacle pour rencontrer les artistes.

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partenariats passeport culturel

l’équipe

Une programmation artistique n’a de sens que si elle est plurielle et ouverte sur l’extérieur. C’est pourquoi l’Espace Bernard-Marie Koltès / Théâtre du Saulcy est partenaire des institutions culturelles de Metz et de sa région. Dans 19 lieux et structures associés au Théâtre, les étudiants bénéficient d’un tarif préférentiel. Passeport à retirer au service commun d’action culturelle (2 €). Ce passeport culturel donne droit à des réductions tarifaires dans les institutions culturelles suivantes :

Directeur Alain Billon 03 87 31 50 70 - alain.billon@univ-lorraine.fr Relations publiques Fabrice Schmitt 03 87 31 56 13 - fabrice.schmitt@univ-lorraine.fr Administration Maria Di Blasi 03 87 31 57 77 - maria.di-blasi@univ-lorraine.fr Régisseur Charles Antoine Bera 03 87 54 75 21 - charles-antoine.bera@univ-lorraine.fr Technicien Grégory Matias gregory.matias@univ-lorraine.fr

La Passerelle (Florange) Pablo Picasso (Homécourt) Arsenal / Ciné art Les Musées de Metz L’Orchestre National de Lorraine CCN - Ballet de Lorraine NEST (Thionville) Saison culturelle / Cinéma Forum CCAM (Vandoeuvre-les-Nancy)

Le Carreau (Forbach) Marlymages (Marly) Caméo-Ariel Opéra-Théâtre FRAC Lorraine (Metz) CDN La Manufacture (Nancy) Théâtre du Peuple (Bussang) Musée (Sarreguemines)

collèges et lycées Le théâtre ouvre ses portes aux ateliers de pratique artistique des collèges et lycées du département à travers des répétitions, des rencontres et la mise à disposition du lieu pour les représentations des spectacles. Collège Charles Péguy-Vigy, Lycée La Miséricorde-Metz.

réseaux

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Il appartient au réseau d’échange européen des scènes en université. Ce réseau construit des partenariats entre le monde universitaire, le monde professionnel des arts de la scène, le monde de l’action publique en art et culture. Les membres fondateurs sont le TU-Nantes, le Théâtre La VignetteMontpellier 3, le Théâtre Antoine Vitez-Aix-Marseille Université, l’Espace Bernard Marie Koltès-Université de Lorraine. Licence d’entrepreneur de spectacles 57.0254/57.0255

L’Espace Bernard-Marie Koltès / Théâtre du Saulcy s’inscrit dans un réseau artistique et culturel tant à l’intérieur de la communauté universitaire qu’à l’extérieur. C’est pourquoi les partenariats sont multiples et variés avec les structures de Metz et de la région, les compagnies théâtrales, les associations étudiantes de théâtre amateur, les enseignants ainsi qu’avec d’autres institutions amies. Bibliothèque universitaire TUM - Théâtre Universitaire de Metz Collectif En Bloc Ville de Metz Centre Pompidou-Metz Association Quai Est CLOUS Metz - CROUS Lorraine Forum régional des Musiques Nouvelles

L’Espace Bernard-Marie Koltès / Théâtre du Saulcy est Scène conventionnée Théâtre - Écritures Contemporaines (convention Ministère de la Culture DRAC Lorraine). Il est subventionné par l’université de Lorraine, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, le Ministère de la Culture (DRAC Lorraine), la Ville de Metz, la Communauté d’Agglomération Metz Métropole (MM), La Région Lorraine, le Conseil Général de Moselle, le CROUS Nancy-Metz.

Maison de l’Étudiant TUN - Théâtre Universitaire de Nancy Association fragment Arsenal - Metz en Scènes CDN Lorraine - NEST Thionville Cinémetz MPM / Teksas (technique)


direction de la vie universitaire et de la culture culture artistique et sociétale espace Bernard-Marie Koltès / Théâtre du Saulcy Ile du Saulcy BP 80794 57012 Metz cedex 1 téléphone 33 (0)3 87 31 57 77 télécopie 33 (0)3 87 31 58 14 theatredusaulcy-contact@univ-lorraine.fr www.univ-lorraine.fr

Design graphique / illustration Mélanie Kochert melaniekochert@gmail.com


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