Saison 2012-2013, les interviews des étudiants de La Sorbonne

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fréquenté la Salle Pleyel, dans laquelle j'ai écouté de grandes œuvres, notamment la Symphonie Alpestre de Richard Strauss avec une quinzaine de percussions et autres configurations improbables (rire). Mais je préfère tout de même l’atmosphère intimiste du Théâtre des Champs-Élysées. Par ailleurs, je fréquente régulièrement la salle Cortot pour les concerts de musique de chambre. Cette salle me plaît aussi car on se sent très proche des musiciens et les conditions d’écoute et de visibilité sont partout optimales. En assistant à ces concerts de musique de chambre plus que les autres années, j’ai appris à mieux connaître la musique de chambre, notamment celle de Poulenc, Brahms, Schubert, Schumann mais aussi celle de Beethoven, bien plus difficile d’accès que ses symphonies. C’est une musique émouvante mais aussi très exigeante, qui ne nécessite pas la même qualité d’écoute et exige donc une démarche bien particulière.

Assistez-vous aux répétitions de l'Orchestre de chambre de Paris ? Non, je n'y vais pas pour la seule et unique raison qu’elles ont lieu le matin et que je ne suis pas disponible à ce moment de la journée. L’idée m'aurait pourtant intéressée car j'aime l'atmosphère des répétitions. Cela me rappelle l'époque où je préparais moi-même des concerts.

Vous êtes donc musicienne ? Oui, je suis musicienne amatrice. J'ai suivi une formation d'alto en conservatoire pendant dix ans, ainsi que les cours de solfège et d’orchestre. Mais je ne pratique plus.

Pour finir, un petit mot sur la première partie du concert ? L’œuvre de Debussy était magnifique, c'est une musique évidente qui coule de source, et celle de Poulenc mérite vraiment d'être connue et écoutée. Sa Sinfonietta est très étonnante avec à la fois des passages de facture classique et d’autres moments inspirés du music-hall. 37


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